#Collé(s)
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Votre bibliothèque, vous la mettez/mettriez où ? On parle d'un idéal, même si vous vivez dans 20 m2, chez vos parents ou si la config actuelle de votre logement ne vous permet pas de changer (moi la bibliothèque était déjà dans le salon dans mon appart et elle était collée au mur donc j'ai pas eu le choix mais bon ça m'arrangeait)
Expliquez pourquoi dans les tags !
#livre#moi dans le salon parce que j'ai grandi avec une bibliothèque dans le salon#et j'avoue que j'aime bien blablater de livres avec des gens donc ça permet de me lever et de me dire “ah mais j'ai ce livre att”#et de le prêter spontanément#après j'ai pas eu le choix donc je n'ai pas réfléchi plus que ça#mais si j'avais une bibli dans ma chambre comme quand j'étais ado...... j'aurais du mal à dormir et déjà que je dors pas beaucoup lol#et dans le bureau idk#why not!
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Decorative Sunday
Anchored: AP3 and Friends Portfolio
Anchored: AP3 and Friends Portfolio is a 2025 portfolio of original prints by 11 Midwestern artists curated by Nikki Otten, Associate Curator of Prints and Drawings at the Milwaukee Art Museum, and produced in a limited edition of 25 copies as a fundraiser for Anchor Press, Paper, & Print (AP3), a non-profit community printmaking shop in Milwaukee founded by David Jones and Marilyn Propp, founders of the notable Chicago fine art printshop and gallery Anchor Graphics.
Otten writes that the prints submitted for Anchored:
demonstrated the wide range of approaches that Midwestern printmakers are using in their practices. . . . The artists represented in the portfolio are at different stages of their careers and come from several states around the Midwest -- Illinois, Michigan, Minnesota, Ohio, as well as Wisconsin. . . . Anchored . . . is the perfect title for this portfolio, which pays tribute to printmaking in the Midwest and AP3's role in supporting and strengthening this tradition.
The prints shown here are:
Cover: Teddy Dean Lepley III, screenprint.
Raven Higginbotham, Braided Strength, etching with chine collé.
Brian Wagner, With Any Luck, color lithograph.
Rachel Foster, Whirling Dervish, screenprint.
Maizia Xiong, Xauv Lock: Prosperity, cyanotype.
Connie Wolfe, Collide, mezzotint and aquatint.
If you are in or near Milwaukee on June 7 during Milwaukee PrideFest, stop by Grove Gallery (832 S. 5th Street, Milwaukee) between 1 and 5 pm for AP3's New Horizons Fundraising Festival where the prints will be on display and portfolios will be for sale. There will be food and refreshments, hands-on screenprinting, and a community print sale. All sales will go to support AP3’s move from its current Riverwest location to the vacant side of the Brasslight Building in the Menominee River Valley along with their House of Rad community. The move will expand on AP3's mission of "creating a community space for all to gain educational and hands-on experiences in fine art printmaking and papermaking."
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#Decorative Sunday#decorative arts#decorative plates#printmaking#prints#Anchor Press Paper & Print#AP3#Anchored: AP3 and Friends Portfolio#Anchored#print portfolios#Nikki Otten#Teddy Lepley#Teddy Dean Lepley III#Raven Higginbotham#Brian Wagner#Rachel Foster#Maizia Xiong#Connie Wolfe#Midwestern printmakers#Midwestern artists#fundraisers
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“L’Escarpolette (The Swing)”

Painted by Jean-Honoré Fragonard around 1767 and commissioned by Charles Collé, is one of the most iconic paintings of the Rococo era as it captures the playful and romantic spirit of a mistress being pushed on a swing while her lover admires her from below, with a sense of elegance and decadence.
The composition and the colours draw the viewer’s eye to the pink dress of the woman, making her stand out as the focal point. The color palette is lively and dreamy, the use of vivid coloration with warm pinks whites and soft blues and greens, creates an ethereal atmosphere that enhances the nature of the scene, typical of the Rococo style.
The arrangement and movement of the entire composition revolves around an “S” type shape, which in addition to the white and pink colours highlights the woman’s actions and increases the tension between the two we see in the foreground, the young man in the bushes on the left and the older man who is hidden in the dark.
Jean-Honoré Fragonard emphasises the key elements by contrasting light and dark to create depth. The woman is covered in light, with her pink dress and skin glowing against the greenery and darker foliage. The contrast in illumination by utilising light and shadow between the figures, enhances the narrative and ensures that it is the primary element of the scene.
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30 septembre
l'écho de la techno résonne à travers les égouts sous la ville. non c'est juste la techno dans la chambre de d. qui me gronde dans les oreilles. ça y est c'est officiel j'ai dit à n. que je partais, c'était terrifiant et horrible, j'avais l'impression de lui briser le coeur, j'avais l'impression de lui annoncer une rupture amoureuse it's not you it's me avec mes cent mille problèmes de vie, je faisais bien le tour dans ma tête pour être sûre de pas en avoir oublié un. maintenant il faut que je le dise aux garçons. hier soir je mangeais du gâteau aux prunes en guise de dîner avec j. dans la cuisine mais j'en ai fait zéro mention. j'ai passé la journée dans mon lit à regarder une série romantique un peu bof avec adam brody uniquement pour adam brody parce que je suis toujours amoureuse de seth cohen et que seth cohen c'est r. et inversement.
1er octobre
OCTOBRE. on avance. j'ai presque envie d'accrocher un calendrier au mur pour barrer les jours. j'ai accroché une carte de l'aubrac à la place, au dessus de mon bureau. la psy que je harcèle depuis un an m'a répondu qu'elle avait des dispos en janvier, elle a dit je vois que vous vous y prenez à l'avance et je souligne votre motivation. je me suis jamais sentie aussi désespérée mais je m'en fous je vais pas commencer à m'inquiéter de ce qu'elle pense de moi.
4 octobre
j'ai toujours pas raconté le poetik bazar. je viens de commencer le petit livre d'a. h. on se connaissait vite fait d'instagram, elle est venue voir ma lecture j'ai acheté son livre et on a discuté pendant un moment. elle était très différente de ce que je m'imaginais quand on s'écrivait. je me demande si c'est l'effet que je fais aux gens moi aussi quand on me rencontre en vrai. c'est une weirdo pour de vrai, comme moi. dimanche à la fin de la journée elle est passée au stand de point de chute parce qu'elle cherchait j. qui était déjà partie, j'étais en train de trinquer en rigolant avec l., e. et s. qui sont toutes les trois tout sauf des weirdos et je la regardais être une weirdo sans rien dire, depuis l'autre côté de la table, à l'abri. vu comment je juge les autres c'est pas étonnant que je me pourrisse ma propre vie. j'aimerais arrêter de classer systématiquement les gens dans des catégories. je sais pas si j'ai trop regardé de films d'ados américains, si c'est des restes de ma propre expérience du lycée, est-ce que tout le monde fait ça?
e. et s. je les plaçais dans les gens cool et intimidants parce qu'hyper à l'aise. s. souriait à tout le monde, il donnait l'impression qu'il était partout chez lui et qu'il connaissait tout le monde alors que non. il me faisait penser à constance debré avec son crâne rasé, ses grands yeux bruns et sa façon très parisienne de s'exprimer. constance debré en plus juvénile plus acnéique et un poil moins bourge. smooth & slick, le regard par en dessous. très charmant. il m'a vue prendre discrètement en photo les mains de c. qui tenaient une coupe de champagne et une mandarine sur le fond noir de son tshirt. il m'a dit tu me les enverras? avec s. et e. mes insécurités sont remontées à la surface en un clin d'oeil jusqu'à me faire douter de ma relation avec l. alors que la veille je m'étais quasi persuadée qu'elle avait un crush sur moi parce qu'elle me caressait le poignet en jouant avec les ficelles de mon bracelet en coquillages et qu'elle était tout le temps collée à moi de nouveau, mais c'est juste sa personnalité de chat qui ronronne. un matin à la mer j'avais réussi à me persuader qu'une mouette s'était entichée de moi parce qu'elle me suivait sur la plage tout en gardant ses distances parce qu'elle était timide.
j'ai passé tout le weekend avec elles à suffoquer sous les halles de schaerbeek alors que rien ne m'y obligeait à moi contrairement à elles, pour elles c'était une corvée mais moi j'étais contente d'être là entourée de gens qui parlaient français et qui écrivent ou éditent des livres comme le garçon des éditions lanskine deux stands plus loin avec qui j'arrêtais pas d'échanger des regards. j'étais contente d'être là en tant qu'écrivaine, même si j'avais pas de badge, je faisais partie de l'équipe, j'avais un rôle, j'étais quelqu'un et j'adore être quelqu'un. un garçon d'une maison d'édition m'a reconnue, il m'a dit qu'il avait adoré ma perf avec rebeka warrior. à chaque fois que je suis à bruxelles quelqu'un m'en parle. l. m'a dit qu'elle gardait un souvenir un peu sacré de la dernière fois qu'on s'était vues à bruxelles pour la soirée sabir et ça m'a fait plaisir de savoir que ça avait pas été un moment spécial que pour moi parce qu'il se passe jamais rien dans ma vie. elle elle en a toutes les semaines des trucs cool littéraires comme ça à paris.
à la fin de la journée on est allées voir la performance d'une fille québécoise qui chantait avec son ordinateur et comme à chaque fois je me suis dit damn lara c'est quand que tu t'y mets, elle avait une lumière rouge qui brillait sous sa robe et elle a tendu le micro aux gens du public pour leur demander c'est quoi ton rêve? je cherchais en panique ce que j'allais répondre si jamais elle me tendait le micro, déménager à bruxelles? arrêter de vouloir mourir? savoir quoi faire de ma vie? être en couple avec r.? l. m'a dit qu'elle avait pas de rêves. moi j'en ai trop. après on est passées à leur hôtel avec léa pour prendre des nouvelles de j. qui avait une migraine. je pensais qu'elles étaient logées par le poetik bazar, naïve que je suis, mais c'est j. qui leur avait pris une chambre de luxe avec son salaire de comptable gestionnaire de je sais plus quoi. on a fait des photos rigolotes dans l'ascenseur magritte en demandant à deux monsieurs différents de nous prendre en photo en rigolant comme des adolescentes et puis on est allées manger dans un resto syrien sans léa que ça inspirait moyen, moi aussi ça m'inspirait moyen et ça m'a arraché le bras de payer 17 euros pour une assiette de houmous baba ganoush falafel un peu bof alors que j'aurais pu m'acheter un LIVRE mais c'est le prix à payer de la sociabilité i guess.
à un moment j. a dit qu'elle comprenait pas pourquoi les femmes voulaient encore sortir avec des hommes alors qu'elles pourraient juste être lesbiennes et l. a dit tu viens de résumer ma vie amoureuse (elle est donc bien hétéro) et puis elle a parlé de cette étude qui disait qu'une grande majorité des femmes préfèreraient tomber sur un ours plutôt que sur un homme dans la forêt et j'ai sauté sur l'occasion pour enfin me délester de mon agression du mois d'août au bord de la dahme. j. nous a raconté qu'un jour elle avait surpris un homme en train de se masturber en la regardant de l'autre côté d'un rayon de livres à la bibliothèque de beaubourg. j'étais totalement de son avis concernant les hommes il y a encore un an et demi mais depuis r. j'ai retrouvé toutes mes sensibilités à leurs charmes cf. le garçon sur le vélo dans la rue lesbroussart qui m'a fait pousser un gros soupir d'envie et de désir non assouvi. je me demande si je serais un gros incel masculiniste de merde si j'étais un homme. à combien de fusillades j'en serais? pourquoi les hommes s'en prennent aux autres alors que les femmes s'en prennent qu'à elles-mêmes? à midi en regardant les infos je me demandais ce que deviendraient les guerres en cours si tout d'un coup tous les hommes disparaissaient de la surface du globe.
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Diagnostic
[TW : Psychiatrie, TS, psychophobie, psychophobie internalisée (?)]
Nos souvenirs sont un vaste océan d'abysses dont les vagues s'écrasent brutalement contre les rochers, contre les brise-lames de notre conscience. Quand on était petits, on ne réalisait pas qu'on était fous. Mais ça a finit par devenir évident dès le début du collège. Ça ne s'est pas arrangé avec le temps. Un jour, durant nos années lycée, la mère de notre copain de l'époque a dit : "Mais tu es complètement folle !" Je ne me souviens plus de ce qu'on avait fait. Les vagues ne me l'ont pas ramené et, dans les embruns, il n'y a qu'un parfum de peine. Ce n'est pas tant d'être fou qui fait de la peine. On le savait depuis longtemps. Ce qui fait de la peine c'est ce "Mais tu es complètement folle !" craché comme un venin, comme une insulte, avec ce petit rictus de mépris. On a longtemps évité la psychiatrie. Je ne saurais pas dire pourquoi exactement. Je crois qu'on craignait, si on y allait, de réaliser que ça y était. Que c'était réel. Qu'on ne pourrait plus jamais se voiler la face à ce sujet. On n'avait pas peur d'être fous parce qu'on savait qu'on l'était. Mais on avait peur que le monde entier nous perçoive comme fou. Parce qu'on ne voulait pas de ce "Mais tu es complètement folle !" avec ce rictus de mépris. On ne voulait pas être rejeté-e-s. On ne voulait pas être abandonné-e-s. Ou plutôt, on ne pouvait pas. Alors bon, on avait sacrément peur de ne plus être capables de faire semblant dès lors que la sacro-sainte psychiatrie aurait collé ses petites étiquettes bien blanches, bien carrées, bien aseptisées sur notre petit crâne tourmenté. Et puis patatra, durant nos années d'études, y'a eu un gros hic, y'a eu des grands couacs, y'a eu du n'importe quoi. Alors on a fait quelque chose de très très dangereux et de très très grave. Pas parce qu'on était fous, mais parce qu'on avait tellement mal ! Mal à en pleurer, mal à en hurler, mal à en finir aux urgences dans un joli camion de pompier.
Ah ça fait drôle, hein ! Et d'ailleurs, il y a plein de souvenirs de cette période que l'océan d'abysses ne m'a jamais ramené. On a été hospitalisé-e-s durant de nombreux mois, puis en hôpital de jour. Je passe aujourd'hui sous silence la façon détestable dont on a été traité-e-s dans l'institut de soin où nous étions. Parce que ce n'est pas à là que je veux en arriver. Pas cette fois. Ce contact sommes toutes brutal avec la psychiatrie a eu exactement l'effet que je pensais qu'il aurait : Les gens ont vu qu'on était fous. Bon. Iels n'ont pas dit "fous". Iels ont dit "dépressifves sévères". On savait que c'était pas tout, mais ces psychiatres-là avaient un peu la flemme de poser des diagnostics. Je présume qu'iels estimaient avoir mieux à faire et que ce n'était pas leur rôle. J'ai envie de dire que de toute façon, on n'en voulait pas de leurs petites étiquettes. Mais les gens ont quand-même vu qu'on était fous. Et on pouvait plus le cacher. Et on a été rejeté-e-s. Exactement comme on le pensait. Exactement comme on l'avait prédit. Puis bon, voilà. On était fous. On a plus été hospitalisé-e-s, à un moment, puis on a carrément arrêté de voir des psychiatres. On les aimait pas beaucoup. Puis y'a eu une période un peu... moui. Où on savait qu'on était fous, mais inconsciemment, on continuait de cacher qu'on était fous... plus ou moins, maladroitement. Eh bien figurez-vous que ça suffit largement ! Il faut juste faire un peu semblant et les gens ne pensent pas que vous êtes fous ! Iels pensent que vous êtes chiant-e-s ! Il suffit d'avoir l'air fonctionnel-le-s ! Ça n'a aucune importance si vous ne l'êtes pas pour de vrai ! Ruinez-vous la santé pour tout cacher et iels n'y verront que du feu ! Vous serez la personne chiante et non pas la personne folle, ni même la personne handicapée. (Sans rigoler, ne faites pas ça. Ça fait un mal de chien.) (On avait quand-même quelques ami-e-s très douxes qui savaient qu'on étaient fous et c'était bien.) Bref, je pense qu'entre plein d'autres choses, ce "masque" a joué dans le fait qu'on a recommencé à ne plus aller bien du tout. Un jour on l'a dit à notre médecin et elle a fait : "Oula !" puis elle a pris son téléphone et elle a appelé le CMP le plus proche pour nous prendre un rendez-vous. C'est comme ça qu’on s’est retrouvé-e-s à voir une infirmière psy qui ne savait pas quoi faire de nous parce que les personnes en face d’elle disent souffrir alors que : - Iels font du sport - Iels travaillent (même si c’est à leur compte) - Iels ont des loisirs - Iels ont de la famille et des ami-e-s Un jour, elle nous dit : « Je vais demander son avis à mon collègue psychologue. »
Après l’avoir vu en rendez-vous, le collègue psychologue a dit : « Je vais être bien en peine à donner un avis à ma collègue. » J’ai trouvé ça drôle. (En vrai, ça se passe bien ! Je suis content qu’il nous suive. Et soulagé aussi. Ça aurait été coton, sans lui.) 2023, c’était affreux comme année. Non, franchement, c’était immonde. Il s’est passé énormément de choses compliqué-e-s et on a dû traîner notre pauvre carcasse jusqu’en 2024. En 2024 on nous a dit : « Bon, vous êtes bien handicapé-e-s, on le reconnaît. Par contre le diag de « dépression chronique » qui date d’il y a 7 ans et « anxiété sociale » maintenant, ben c’est pas suffisant pour vous donner de la tune. Déso pas déso. » Alors on a rampé jusqu’au cabinet d’un psychiatre. Je dis ça comme si ça avait été facile, mais pas du tout. Entendez bien qu’on n’aurait jamais refoutu-e-s nos pieds chez un psychiatre si on était pas dos au mur. Et il a fallut plusieurs discussions avec plusieurs de nos ami-e-s pour nous convaincre et nous rassurer. Et donc bref, on se retrouve dans ce cabinet et j’ai furieusement envie de dire au type que les toiles d’araignées sous son escalier dans la salle d’attente me donnent envie de pleurer. Là je m’attends pas encore à la claque dans la gueule que je vais me prendre. Que dis-je ! A la tornade dans laquelle je viens de tomber. Il me regarde, moi je ne le regarde pas. Je ne peux pas, parce qu’on est trop terrifié-e-s pour ces conneries. Je lui montre nos documents. Il prend le certificat médical de la MDPH, il pose des questions et il écrit. Moi j’ai envie de me barrer à toutes jambes. Genre de m’enfuir. Mais il remplit le certificat, j’en chialerais presque. Et puis à la fin, il demande : « A votre avis, vous pensez avoir quoi ? » Moi je lui réponds : « Ben comme vous avez vu, je suis sur la liste d’attente du CRA, du coup je pense que je pourrais peut-être être autiste... » (Matez les gigantesques pincettes que je prends alors que ça fait un bon moment que mes potes autistes m’ont pairdiag. Matez le doute.) Il m’a dit : « On dirait, hein ? » J’ai trouvé ça drôle, un peu.
Et puis là, je sais plus comment il l’a dit - les vagues l’ont emporté - mais elle est là, la claque dans la gueule. Il a dit : « Je pense aussi à la schizophrénie. Je pense que vous êtes à la limite entre les deux. Il faudrait faire un différentiel, mais les deux troubles peuvent être proches. » Ça allait dans le sens de ma plus grande théorie sur les troubles psys alors j’étais vite fait content, mais en vrai j’avais aussi l’impression qu’il avait appuyé sur le bouton : « AAAAAAAAH » dans mon cerveau. C’était moyennement fun. Mais j’ai pas posé de question, j’étais trop abasourdi. Bon, je vais pas mentir, je me doutais que, si le psychiatre avait envie de bosser, je ressortirai probablement pas sans – au moins – un bon vieil antipsychotique (ça a pas loupé, hein). Mais je ne m’attendais clairement pas à ce trouble là. Parce qu'on se sent pas « comme ça ». Et que le stigmate terrible qu’il porte me fait déjà péter un plomb. Et sur ça, je commence à douter très très fort. « Est-ce que j’ai été assez authentique durant le rendez-vous ? Est-ce que je n’ai pas menti sur la liste de symptômes ? Est-ce que je n’ai pas inventé n’importe quoi pour faire mon intéressant ? » Il faut savoir que le doute, ça me compose personnellement à au moins 70 % de mon être. Très régulièrement, je doute après avoir donné mon âge ou mon lieu de naissance… donc je crois que ce n’est ironiquement pas mon sentiment le plus fiable.
En bref. On est schizophrène. (Peut-être) Elle est enfin là, la petite case, bien carrée, bien collée sur mon front et je ne sais pas quoi en faire. Moi je voulais juste qu’on colle plein de petites étiquettes sur mon dossier de MDPH pour qu’on nous donne de l’argent et qu’on puisse enfin arrêter de galérer autant dans notre foutue vie… mais certainement pas pour qu’on y marque « trouble schizoaffectif ». C’est costaud, quand-même, quoi. Alors pour l’instant, je l’étudie très très attentivement. Peut-être qu’un jour j’arriverai à m’y faire ou bien je pourrais dire : « C’est pas ça ! De toute façon, c’est qu’une petite étiquette ! Je la décolle si je l’aime pas et personne va rien faire ! » Parce qu’à la fin, on s’en carre des petites cases. On est fous. On l’a toujours été. C’est une grande case et dedans, y’a nous tout entier.
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Il y a des souvenirs oubliés qui resurgissent quand ils font sens.
Alors que je me remémore les films d’horreur de mon adolescence, ceux que je regardais en secret sur des sites de streaming disparus aujourd’hui ou carrément sur youtube, je me rappelle d’une conversation avec mon père. Nous parlions de la polémique autour de La Vie d’Adèle (on arrive aux films d’horreur ne quittez pas) d’Abdelatife Kechiche, nous devions donc être en 2013, année de sa sortie, j’avais 16 ans. La Vie d’Adèle avait fait parler pour ses scènes de sexe explicite, tout le monde criait au porno, la critique était soudain très au clair sur la limite entre l’érotisme et la pornographie, on citait L’Empire des Sens à tout va. Je ne me souviens pas de l’entièreté de la conversation que j’ai eue avec mon père, mais je me souviens qu’il m’a dit, en quelque sorte : pas besoin de montrer du sexe pour parler d’érotisme. Qu’il avait vu des scènes de paysage plus érotiques que La Vie d’Adèle. Cette phrase de mon père, que j’avais finalement trouvée assez snob, m’est revenue récemment, alors que, désormais plus amatrice de James Wan que de Kechiche, je me demandais : comment expliquer la mélancolie de certains films d’horreur ? Comment expliquer que certains sont des drames ? Comment décrire L’Orphelinat, Martyrs, Frontière[s], Dark Water, Ringu, Kairo, Silent Hill et tous les autres ? Aujourd’hui, je pense le dire ainsi : le drame dans l’horreur, c’est l’érotisme dans le paysage.
Il est tentant de dédier une catégorie aux films d’horreur dramatiques. Si je devais la décrire, je dirais qu’elle tient de la littérature Gothique : des histoires qui infligent à leurs personnages une aventure surnaturelle (ou pas) après laquelle leur vie ne sera plus jamais la même, des aventures transformatrices dont la temporalité est ressentie intensément et qui finissent généralement dans un incendie (ou un bain de sang). La J Horror des années 90, par exemple, est terriblement gothique : des malédictions qui ne laissent à leurs victimes qu’un nombre de jours très précis avant de mourir, des fantômes menaçants qui se révèlent être des victimes en recherche de consolation. Et la terrible French Frayeur des années 2000 n’est-elle pas aussi étonnamment dramatique ? Ses protagonistes voient leur vie changée par un événement extrême (en général plus réaliste que paranormal, à quelques exceptions près) dont ils ressortent non pas changés, mais bien traumatisés (Ghostland de Pascal Laugier, bien que plus tardif, en est l’exemple par excellence, son scénario reposant intégralement sur le concept du choc post traumatique). Les films d’horreur dramatiques ont en fait l’originalité de prendre le killcount au sérieux, et de le faire ressentir comme un véritable deuil. Mais si l’on aime classer les différents sous-genres de l’horreur, il y a des passions qui leur sont transversales, et le drame traverse les catégories.
L’horreur dramatique met en œuvre ce que ma mélancolie m’a toujours fait ressentir : de la tristesse dans tout, jusque dans la peur. Être triste au début du film parce qu’on sait que quelque chose de terrible arrive. Être mélancolique à la fin du film parce qu’on à vu le pire. L’adolescente que j’étais, qui regardait des films d’horreur en secret et se rendait au collège les yeux collés, a regardé les pires films qu’elle pouvait trouver sur internet, car si l’horreur vit beaucoup dans les salles de cinéma agitées, elle est aussi, beaucoup regardées en cachette, dans les recoins les plus intimes des chambres d’adolescent.es. Dans ces alcôves, l’intensité des films d’horreur n’agit pas seulement sur la peur, elle fait tout ressentir avec intensité. Les corps, le sang, la musique, les sentiments sont exacerbés, et n’est-ce pas là une sorte de description de l’adolescence ? Alors, ce qui me reste de ces nuits blanches n’a jamais été de la peur, ou pire, la confusion que ressent un enfant qui tombe sur des images qu’on ne lui explique pas. Non, je garde de ces films pleins de boue, de sang et de métal, dont je ne comprenais parfois que la moitié des dialogues, un souvenir mélancolique : des fantômes tristes, des corps torturés, des esprits traumatisés, des images grises, jaunes, brumeuses comme mes souvenir des années 2010. Aujourd’hui adulte, je cherche ce sentiment partout. Il me manque.
Dans l’Orphelinat (2007, J. A Bayonna), une mère cherche désespérément son jeune fils disparu mystérieusement. Des fantômes d’enfants hantent sa maison et la terrifient. Des bruits de coups résonnent dans les murs, des bruits de pas résonnent dans les couloirs. Au bout de plusieurs mois, elle retrouve le corps de son fils dans la cave qu’elle redoutait tant : il s’y était enfermé par accident, et les bruits dans les murs étaient ses appels à l’aide. Les fantômes qui faisaient si peur voulaient aider sa mère à le retrouver.
Rien n’est jamais là où on le cherche.
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Et si mon coeur finissait par éclater dans toutes les sens , de haut en bas et de droite à gauche .... aimeras tu toutes ces pièces détachés ?
Et si par mégarde j'oubliais notre dernier moment collées à s'aimer et que j'en redemanderais déjà encore plus... accepterais tu de m'en donner plus ?
Et si mes pensées s embrouillait et que l'insécurité venait prendre le contrôle de ma tête... resterais tu pour me rassurer ?
Et si un soir d'été j'ai froid , tellement froid que la seule chose que je réclame pour me réchauffer sont tes bras collés autour de moi... passerais tu la nuit à réchauffer les parties gelés de moi ?
Et si les orages grondent fort , d'une telle intensité que j'ai besoin de toi pour me protéger... accepterais tu de rester ?
Et si les pensées noire hantent mes nuits blanches , à m'empêcher de dormir paisiblement .... m'aiderait tu a éclaircirr ma tête ?
Et si la panne éteignais toutes les lumières de mon monde ... me donnerais tu une allumette pour m'éclairer ?
Et si je perdais la notion du temps, perdu dans la forêt sans boussoles pour m'orienter... voudrais tu t asseoir et m'expliquer le chemin que je devrais prendre ?
Et si la vie m'arrachais lâchement l'envie d avancer ; en mecroulant sous le sol ... accepterais tu de me relever ?
Parce que moi ; si la terre cessait de tourner , je prendrais la plus grosse toupie pour faire tourner le tiens .
Si les arbres manqueraient d'eau ; je prendrais la plus grosse gorgée pour te la laisser .
Et si la vie me donnait un dernier baiser ; je traverserait la terre en entier pour trouver tes lèvres et t'embrasser.
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Chapitre #02

STUDIO — QUARTIER INDUSTRIEL, DÉBUT DE SOIRÉE
Le verrou grince. La porte claque. Je suis chez moi.
Enfin, "chez moi". C’est un grand mot. Un studio minuscule planqué entre un atelier de ferraille et une usine textile désaffectée, cet endroit à été refait il y a des années, il servaient de planque pour les sentinelles, et depuis, il est à moi. L’odeur de rouille et de vieux diesel colle aux murs, même quand je laisse les fenêtres ouvertes pendant des heures. Le plancher est irrégulier, le plafond trop bas, et il y a une tache de moisissure dans un coin qui refuse de crever.
Mais j’y dors. J’y saigne. J’y pense.
Alors ouais. C’est chez moi. C'est ma bulle du confort, même si j’apprécie le studio qu'on m'a offert en centre ville, ici c'est l'endroit ou je me sens le plus chez moi.
J’enlève ma veste trempée. Le cuir râpé glisse sur mes bras, lourd de pluie et de souvenirs. Mes bottes tombent au sol dans un bruit sourd. Je laisse tout en plan. Pas envie de faire semblant. Pas envie de jouer la dure. Pas ici. Pas ce soir.
Je me traîne jusqu’à mon étagère branlante. Entre deux boîtes de munitions et un vieux couteau d'entraînement, il est encore là. Mon vieux carnet. La couverture est déchirée, le cuir usé, le fermoir cassé depuis longtemps. Mais il a survécu. À tout. Même à moi.
Je le prends.
Je m’assois sur mon lit. Le matelas grince comme un râle de vieux fantôme.
J’ouvre le journal.
Et tout revient.
FLASHBACK — L’ARRIVÉE CHEZ LES HELLS
J’avais seize ans. J’étais plus maigre, plus sale, et bien plus en colère. Le genre de colère qui te serre les côtes comme un étau. Le genre de rage qui brûle si fort qu’elle t’empêche de pleurer. Parce que pleurer, ça voudrait dire que t’as encore quelque chose à perdre.
Moi, j’avais déjà tout perdu.
Je me souviens de cette nuit-là comme si elle était tatouée sous mes paupières. Les néons du QG souterrain des Hells jetaient une lumière verte sur les murs en béton. Ça sentait l’huile, le sang séché, et la cigarette. J’étais debout, trempée jusqu’aux os, les cheveux collés à la peau, les yeux en feu. Un type m’avait demandé mon nom. Je lui avais craché au visage. Littéralement.
Ils ont failli me foutre dehors. Mais lui, il a dit non.
Lui, c’était Kieran.
Je l’ai su tout de suite : il n’avait pas peur de moi. Il me regardait avec cette expression... pas de mépris. Pas de pitié non plus. Juste… une sorte de reconnaissance. Comme s’il savait exactement ce que ça faisait d’avoir le cœur en ruine et les poings fermés en permanence.
— « Elle est à moi, » avait-il dit. « Je la prends. »
Comme un défi.
On m’a collé dans une cellule froide, le temps de "m’observer". Je me suis battue la première nuit. Puis la deuxième. Puis la cinquième. Chaque fois, c’est lui qu’on envoyait. Kieran. Le "Mentor". L’instructeur. Il encaissait mes coups sans broncher, me bloquait contre le mur, et souriait comme un prédateur.
— « Encore ? » disait-il. « T’as mieux que ça, Princesse. »
Je le haïssais. Putain, comme je le haïssais.
Et pourtant, je me mettais à genoux, je frappais, je hurlais, encore et encore. Parce qu’avec lui, je pouvais. Parce qu’il me laissait être ce que j’étais : une gamine brisée, furieuse, sans barrière.
Il m’a appris à me battre, oui. Mais surtout… il m’a appris à canaliser ce qui me dévorait.
Il ne me ménageait pas. Jamais. Mais il ne me lâchait pas non plus.
Il m’appelait "la dame de glace". Par dérision. Parce que je ne pleurais pas. Parce que je ne parlais pas. Parce que j’étais une statue de colère et de silence. Et parfois… parfois il disait "trésor", juste pour me foutre en rogne.
Ça marchait.
Je crois que c’est ça qui a forgé notre lien. Le feu contre la glace. Le chaos maîtrisé.
Je me souviens d’un soir, deux mois après mon arrivée. On s’était entraînés jusqu’à l’épuisement. Il faisait noir dans la salle, juste les lueurs rouges d’un générateur. Je tenais à peine debout. Il saignait du front. Je venais de le frapper — un bon coup, celui-là.
Et il avait souri. Un vrai sourire, pas son rictus de moquerie.
— « Tu progresses, trésor. »
Et pour la première fois… j’ai pas eu envie de lui arracher la langue.
RETOUR AU PRÉSENT — STUDIO
Je referme le carnet. Mes mains tremblent un peu.
Je me lève, lentement. Mes genoux craquent, mes côtes protestent. J’attrape une serviette, je me traîne jusqu’à la petite salle d’eau. Je me regarde dans le miroir.
J’ai toujours ces yeux-là. Ceux d’une fille qui a trop vu, trop tôt. Mais ils sont plus durs maintenant. Plus froids. Plus dangereux.
Je suis une Sentinelle. Inquisitrice quand il faut. Une arme parmi les Hells.
Mais au fond… je suis toujours cette gamine de seize ans. Celle qui avait peur de s’endormir. Celle qui rêvait de revoir ses parents, même en enfer.
Et Kieran…
Il est toujours là. Dans ma vie. Dans mes silences. Dans mon dos, à chaque mission. Il continue de me taquiner. De m’appeler trésor quand il sent que je vais exploser. Il m’ouvre des bières, me couvre quand je flanche, me bouscule quand j’ai besoin de mordre.
Il ne me regarde plus comme une gamine. Et moi, je ne le frappe plus.
Enfin… pas trop fort.
SALT LAKE CITY – 22H47
Le ciel s’était noirci d’un coup, sans lune pour veiller sur nous. Le genre de nuit parfaite pour un carnage. Dans le reflet des flaques souillées des ruelles industrielles, les lampadaires mourants et les néons rouges d’un vieux club éventré peignaient des éclats sanglants. L’odeur de métal rouillé, de crasse urbaine et de poudre se mêlait à une autre, plus fine, mais persistante : la peur.
Nous étions cinq. Mais seuls trois noms comptaient réellement.
Luca. Silencieux comme une tombe, mais aussi mortel qu’un rasoir dans la nuit. Kieran. L’éclat sadique toujours tapi au fond de ses yeux, dangereux jusque dans son souffle. Et moi. Reisalin. Un sourire scellé sur les lèvres, ma lame bien en main, mes pensées tournées vers la suite, vers la chute.
— « Ils sont planqués dans l’ancien dépôt ferroviaire, » souffla l’un des éclaireurs dans l’oreillette. « Trois hommes en faction à l’entrée. Deux snipers en hauteur. Le reste à l’intérieur. »
Kieran jura à voix basse, un grognement rauque, presque animal. — « Des amateurs avec des jouets. On va leur apprendre ce que c’est qu’un vrai enterrement. »
— « On fait comme prévu, » coupa Luca, sa voix tranchante et sans appel. « Infiltration. Zéro bruit jusqu’à ce qu’on entre. Puis plus rien ne sort vivant. »
Je soufflai un ricanement, ajustant le gilet sur mes épaules. Mes doigts effleurèrent la boucle. Pas par nervosité. Par anticipation. — « T’excites pas comme ça, chef. Tu vas me donner des frissons. »
J’étais juste à sa gauche. Trop près pour qu’il reste indifférent. Trop présente pour être ignorée. Et ce soir, il ne m’ignorait pas. Pas vraiment. Mon regard cherchait le sien entre deux ombres, un éclat, une tension. Et il y avait cette chaleur muette qui battait entre nous, comme un cœur récalcitrant.
Luca leva le poing. Signal. Approche.
Nous nous sommes fondus dans l’obscurité comme un seul corps, une entité de mort et de silence. À chaque pas, mon cœur battait un peu plus vite, mais c’était l’excitation. Ce moment suspendu avant l’impact. L'ivresse du prédateur.
Contre les murs décrépis du dépôt, c’est Kieran qui frappa le premier. Toujours lui.
Un poignard. Une gorge tranchée. Le sang comme une signature muette sur la pierre. Aucun cri. Juste un râle, puis un corps.
Je suivis, bondissant comme un fauve. Un coup de genou, ma lame traça un demi-cercle dans l’air, la carotide de l’homme s’ouvrit sous mon sourire.
— « Tu trouves pas que je m’améliore ? » lançai-je à Kieran en essuyant ma lame sur le col encore tiède.
— « Tu restes flippante, c’est tout ce qui compte. »
Et Luca… silencieux comme toujours, mais je le sentais. Sa présence. Sa tension. Cette énergie qui collait à la peau.
Il fit signe. On entra.
Le silence vola en éclats.
À l’intérieur, une dizaine de Reapers. Entrepôt en ruine, caisse d’armes, cris. Ils n’avaient aucune idée. Pas un plan. Juste la panique brute qui suivit.
Kieran, perché sur le toit comme un démon, tira les deux snipers. Deux flashs, deux têtes pulvérisées.
Luca plongea. Une chorégraphie de mort. Les tirs réduits à des éclats silencieux, précis. Une danse d’ombre.
Et moi… Moi, je dansais.
Je riais. Parce que c’était grisant. Parce que c’était juste.
Je glissais entre les balles, tranchais les gorges, désarmais les hommes comme s’ils étaient faits de papier. Un type tenta de m’étrangler par-derrière. Mauvais choix.
— « Mauvais plan, bébé, » soufflai-je, avant de lui briser le nez d’un coup de tête et de l’égorger.
Un autre tenta sa chance. Il n’eut que mon poignard dans l’œil.
— « Un œil pour un œil, connard. »
Et puis… je le vis. Luca.
Il se battait comme une tempête. Chaque geste compté, chaque tir parfait. Mais un Reaper déboula sur lui, hache levée.
— « LUCA ! »
J’ai bondi. Tout s’est ralenti. Le bruit s’est noyé. Mon monde ne contenait plus que lui.
Ma lame frappa. Le Reaper hurla. Il s’écroula.
Et moi… sur Luca. Littéralement. Corps à corps. Mon souffle dans son cou. Mes doigts crispés sur sa veste.
Je levai les yeux. Trop près. Beaucoup trop près. Mais je souriais encore. Et ce sourire-là, il était à lui.
— « T’es censé être mon prince charmant, pas l’inverse. »
— « T’es censée suivre le plan, pas voler dans tous les sens. »
— « J’aime voler. Surtout quand tu me rattrapes. »
Il serra la mâchoire. Mais ses mains ne me quittèrent pas.
— « Mission pas finie. »
— « Mission presque réussie. Grâce à moi. »
— « T’en fais toujours trop. »
— « Toi pas assez. »
Et depuis les hauteurs, la voix de Kieran gronda :
— « Si vous vous roulez une pelle au milieu d’un champ de cadavres, je vous démonte. »
Je ris. Vraiment. Parce que malgré les balles, malgré les cris, malgré le sang… j’étais vivante.
— « Avoue, t’es jaloux. »
Luca me redressa. Son regard noir, mais ses doigts brûlants sur mon poignet.
Le reste fut feu. Fumée. Cendres. Mais moi, je n’ai rien oublié. Ni la chaleur de ses mains. Ni le frisson sous ma peau. Ni ce battement-là. Le sien. Le nôtre.
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◀ 2 MAI ▶ La Bonne Semence
Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. Ecclésiaste 4 : 6 Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ? Marc 8 : 36
Surbooking
Le « surbooking », ou surréservation, consiste pour les transporteurs aériens à vendre plus de billets que de places disponibles en misant sur la défection d’un certain nombre de passagers. Ainsi les avions sont parfois si pleins que les derniers arrivants n’ont pas de place. Ce terme s’emploie aussi dans la vie courante : on est « surbooké » quand on a un emploi du temps surchargé, ce qui est de plus en plus fréquent. Le téléphone portable collé à l’oreille, l’agenda électronique dans la poche et l’ordinateur sous le bras, les « branchés » du monde moderne n’ont pas une minute à eux. Accaparés par leurs multiples activités, ils épuisent leur temps et parfois leur santé, et risquent de passer à côté de l’essentiel. Amis chrétiens, soyons vigilants et ne nous laissons pas déborder par une suractivité néfaste à notre vie spirituelle. Gardons du temps et de l’énergie pour le Seigneur. La Bible nous invite à nous exercer à la piété (1 Timothée 4 : 7), c’est-à-dire à entretenir une vraie relation avec Dieu. Cela suppose que nous mettions du temps de côté pour l’écouter (par la lecture de sa Parole), pour lui parler (par la prière), et pour assister à des réunions chrétiennes. Autrefois, un prophète a interpellé ainsi un jeune homme : « Et toi, arrête-toi maintenant, et je te ferai entendre la parole de Dieu » (1 Samuel 9 : 27). Il faut capter cet appel de l’amour divin et écouter attentivement Dieu nous parler. - Lire plus ici :
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Garage bois : Alliez charme naturel et fonctionnalité avec VR GARDEN
Découvrez les avantages d’un garage bois pour votre maison. VR GARDEN propose des garages en bois esthétiques, robustes et faciles à installer pour tous vos besoins.
Quand le bois sublime votre espace extérieur
Le garage ne sert pas seulement à protéger une voiture. C’est aussi une extension de votre maison, un espace de rangement et parfois même un atelier. Alors, pourquoi ne pas choisir un matériau noble et chaleureux comme le bois ?
Chez VR GARDEN, nous croyon s que la nature et l’habitat doivent cohabiter en harmonie. C’est pourquoi nous avons conçu une gamme de garages bois aussi pratiques qu’élégants. Ils s’intègrent parfaitement à tout type de jardin ou d’environnement résidentiel.
Pourquoi choisir un garage bois ?
1. Un style authentique et intemporel
Le bois offre un charme naturel que les structures en métal ou en béton n’ont pas. Il apporte une touche rustique, chaleureuse et élégante à votre extérieur.
2. Une solution durable et solide
Les garages bois VR GARDEN sont fabriqués en bois traité pour résister :
Aux intempéries
Aux UV
Aux insectes xylophages
À la moisissure
3. Isolation thermique naturelle
Le bois est un excellent isolant. Votre garage reste plus frais en été et mieux protégé du froid en hiver, idéal si vous y stockez outils, équipements ou vélos.
4. Facilité d’installation
Nos garages sont livrés en kit prêt à monter avec notice détaillée. En quelques heures (ou un week-end), votre garage est opérationnel !
Les modèles de garages bois VR GARDEN
Garage bois simple – 15 m²
Idéal pour une voiture
Porte battante ou sectionnelle
Toiture plate ou double pente
Possibilité d’ajouter une fenêtre
Garage bois double – 30 m²
Espace pour deux véhicules ou usage mixte (véhicule + atelier)
Bois massif ou lamellé-collé
Grande porte motorisable
Solide et esthétique
Garage bois avec remise latérale
Espace fermé pour outils, tondeuse, vélos
Cloison intérieure pratique
Allie garage et espace de rangement
Comment entretenir son garage bois ?
Un bon entretien garantit la longévité de votre structure :
Lasure tous les 2-3 ans pour protéger le bois
Nettoyage à l’eau claire en surface
Vérification annuelle du toit et de la structure
Traitement contre les insectes si nécessaire
Le garage bois : plus qu’un simple abri
Vous pouvez utiliser votre garage en bois pour bien plus que garer votre voiture :
Atelier de bricolage
Espace de stockage pour le jardin
Local à vélos ou motos
Pièce de loisirs (musique, poterie…)
Témoignages clients VR GARDEN
“Le garage bois double de VR GARDEN est magnifique ! Facile à monter et vraiment robuste.” – Lucas M., Nantes
“J’ai transformé mon garage en atelier de menuiserie. Le bois rend l’ambiance tellement agréable !” – Sophie L., Lyon
Conclusion
Offrez à votre extérieur un garage bois signé VR GARDEN
Choisir un garage bois, c’est opter pour une solution à la fois esthétique, écologique et durable. Que vous ayez besoin d’un simple abri ou d’un grand espace multifonction, VR GARDEN vous propose des modèles de qualité, faciles à installer et pensés pour durer.
Commandez dès aujourd’hui sur VR GARDEN et donnez du caractère à votre espace extérieur !
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Quand Forbach vous médaille

Mes ami(e)s, tenez-vous bien ! La mairie de Forbach m’a honoré d'une médaille pour le travail accompli avec FOR'FM Radio, ce vendredi 28 février lors de la Soirée du Mérite Forbachois 2025. C’est bien réel ! Après des années à faire vivre le projet FOR’FM, comme un petit bébé que l'on voit grandir. Si quelqu’un m’avait dit un jour que je me retrouverais sur l’estrade de la salle des congrès pour la remise d'une médaille (et pas devant un public d'amis qui écoute tes blague de bourré), je lui aurais ri au nez. Mais comme quoi, des fois la vie réserve des surprises plus folles que ta tatie et ses prédictions après trois verres de crémant. Certains diront que c’est de la chance ou que le destin frappe à la porte quand on s’y attend le moins. Mais soyons clairs, derrière cette médaille il y a du boulot, de la sueur et surtout une foi inébranlable en nos rêves. Vous savez ces rêves fous qui nous poussent à continuer même quand le chemin semble long et semé d’embûches. Mêmes quand tous le monde vous dit que ça ne marchera pas, quand personne ne crois en vous mais que malgré tout, vous persistez, vous vous accrochez, vous vous améliorez. C'est tout moi depuis mars 2020. Je réalise un truc ... Il faut croire en ses rêves. On nous rabâche tout le temps qu’il faut bosser, bosser et encore bosser… c’est vrai que c’est un poil relou, mais si t’as un objectif qui te tient vraiment à cœur, ben t’y vas et tu lâches rien. Au final même si ça prend un temps fou, le travail finit toujours par payer (même si en fin de mois tu te retrouves sans rien à manger les trois-quarts du temps ...) Donc si aujourd’hui je me retrouve avec une médaille qui va briller dans mon salon, c’est pas grâce à un coup de baguette magique. C’est parce que j’ai persisté, même quand on me prenait de haut « Il est complètement con de s’investir autant dans une radio locale à Forbach ! ». (Ils se reconnaîtront). Peut-être, mais être con ça paie des fois. Le message que je veux faire passer dans cette tirade légèrement vantarde, c’est que si vous avez un rêve, une passion, un truc qui vous fait triper, ne vous laissez pas démonter par les boulets de service ou les pessimistes de comptoir. Ok ça va être galère, vous allez vous planter, vous prendre des râteaux, on va se moquer de vous et vous allez vous demander pourquoi vous vous infligez ça. Mais croyez-moi que le jour où vous décrochez un petit bout de reconnaissance (même une mini-médaille au concours du meilleur gâteau au chocolat de la fête du village), vous vous direz ; « Purée, ça valait le coup ! » ... La reconnaissance vous inflige un bien-être qui n'est pas négligeable en ces temps maussades. Entre deux blagues et quelques coups de gueule (toujours avec le sourire, hein), j’ai appris que le travail finit toujours par payer. Même si parfois on se retrouve à se demander si la réussite ne serait pas une légende urbaine, il faut continuer d’y croire. Parce qu’après tout, c’est dans la "persévérance quotidienne" que se cache la vraie réussite. Et si un jour je me fais arrêter pour excès de vitesse dans Forbach, je brandirai ce graal en mode « Pardon, monsieur l'agent, vous savez à qui vous parlez ? Médaillé officiel de la ville, monsieur ! ». Peut-être que ça me vaudra deux points en moins au lieu de trois ... on peut toujours rêver, hein Alors à tous ceux qui pensent abandonner au premier obstacle, accrochez-vous ! Même si le chemin semble interminable, rappelez-vous qu’un jour, le destin vous réserve peut-être une médaille. Dans notre monde un peu fou, croire en ses rêves et ne jamais lâcher la patate, c’est ça le vrai secret pour faire la différence. Pensez à allumer FOR’FM de temps en temps, ça nous fera plaisir et ça vous rappellera que les rêves, ça s’entretient comme un feu de camp, ça crépite, ça peut s’étouffer mais si on souffle un peu dessus, ça repart de plus belle ! Dire que tout ça, c’est parce que je suis resté collé aux micros de FOR’FM pendant des lustres à faire le guignole pour vous donner un sourire et à sortir des vannes (parfois douteuses, parfois j'étais le seul à les comprendre, mais toujours sincères). Comme quoi la ténacité finit par se transformer en quelque chose de brillant, ça finit par rapporter autre chose que des migraines. Alors non, je ne me prends pas pour une rock star (quoique j’ai déjà un fan-club de trois personnes, dont ma mère). Mais maintenant je vais pouvoir frimer à chaque repas de famille « Laissez passer la star s'il vous plait !». Bon on va pas se mentir, je ne pense pas que la gloire va me permettre de faire mes courses sans faire la queue. Mais si ça peut me donner 10 % de réduction sur les bretzels et la bière, je dis pas non ! En tout cas, moralité de l’histoire : croyez en vos lubies (pardon, en vos rêves), parce qu’à force de persévérer, on finit par récolter quelque chose. Ça peut être une médaille, un trophée ou juste un pin’s mais au moins, vous aurez brillé le temps d’une cérémonie et ça, ça n’a pas de prix ... enfin si, celui du costume que j’ai dû louer à FILLON ! Tant que ça vous fait vibrer et que ça emmerde pas trop les voisins (enfin, un peu quand même c’est plus drôle). Bref, merci Forbach, merci FOR’FM et merci à toutes les personnes qui se sont mises du coton dans les oreilles pour supporter mes délires radiophoniques. Pour la prochaine étape, je vise l’étoile sur Hollywood Boulevard ou au moins une plaque commémorative sur le trottoir devant la mairie. Faut toujours voir grand ! Merci la mairie, à M. le Maire et merci à tous ceux qui ont eu la patience de m’écouter. Promis, la prochaine fois j’espère que ce sera un Grammy Award ou Le prix Pulitzer ... Mais faut pas trop en demander, un rêve après l’autre ! Vive Forbach et croyez en vos rêves bon sang ! David SCHMIDT Read the full article
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Prochain article que j’ écrirai en Septembre ne sera pas sans aucun doute du goût de tout le monde . 1215 ou 1216 mais avez vous lu ce livre ? . Je m’ intéresserai particulièrement :
à l’entourage , à la vie sociale de la victime , à tous ceux capables d’ entendre ou encore de décrire ce qu il se passe dans un huit clos ou un soir différent des autres tout dérape . Pourquoi jamais en amont , nul ne repaire , ne dénonce , ne s’ étonne .
Je m’ intéresserai dans cet article à la psychiatrie dans son ensemble . Médecins , protagonistes et victimes. Au clivage mortifère des hôpitaux de l’ Assistance Publique . A l’atavisme de ces tueurs déviants ! A leur ascendance et descendance . Pourquoi avant que ses femmes soient tuees nul
n’ écoute leurs confidences les prémices du drame ! Comme pour Alexia et ses cheveux collés, comme pour Delphine et ses cris un soir . Les protagonistes sont parfois plus nombreux que les enquêteurs ne le pense ! Ces familles ou l’entourage se bouche les yeux et les oreilles afin de ne pas participer, gêner le couple , s’abîmer dans une histoire qui n’ est pas la leur . Ils hésitent a parler et ils
s’ interrogent de ces drames qui semblent parfois les surprendre , les ennuyer, les déranger, les bouleverser aussi ;
jusqu’au jour dernier, ou le cadavre gît sur la dalle ou dans un trou . PATRICIA COINTE LAURENT
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15 mai
parfois je me demande pourquoi je me suis embarquée là-dedans. surtout à cause de l’argent que ça me fait dépenser, même si on sera probablement défrayées, mais je sais pas à combien. samedi dans le bus le jour de la perf on s’est pris une amende de cent francs et je m’en suis toujours pas remise. ça m’a miné le ventre toute la journée, à chaque performance que je voyais venait un moment où je décrochais pour me repasser la scène où j’ai du sortir ma carte pour payer cent francs aux tpg, cent francs bordel comment je vais faire pour les récupérer? en attendant le début de notre perf je répondais à toutes les offres de cours de luxembourgeois online de cours at home que j’ai reçues ces derniers jours dans un élan de panique, mais ils me les donnent jamais de toute façon. je déteste l’argent et je déteste la suisse. point très positif d’être à genève par contre: j’ai pas le temps de penser à r. d. ce matin au wc je regardais des vidéos de stand-up d’une humoriste américaine et dans une des vidéos elle disait qu’elle était techniquement bisexuelle, mais qu’elle préférait et choisissait activement d’avoir des relations qu’avec des femmes parce qu’elles se lavent les mains après avoir fait pipi et ça m’a fait retomber du côté gay de la bascule. et puis j’ai repensé à la conversation des ami.es de r. hier et x. disait qu’elle était trysexual et que donc elle essayait tout et s. l’égyptien disait qu’il avait d’abord été hétéro à cause de la société, puis quand il a déménagé au caire il était gay parce qu’il se sentait libre, et une fois qu’il a eu fait la paix avec ça il a de nouveau couché avec des femmes. mais il disait qu’il était d’abord attiré par l’énergie des gens et non leurs attributs sexuels et qu’en fait il s’en fout. peut être qu’on a la même sexualité. sauf que moi je peux être très excitée par la nuque d’une fille, ou un side boob, ou un bras, ou n’importe quoi.
18 mai
hier soir je suis allée à un atelier d’écriture d’élodie petit/gorge bataille de l’anthologie douteuse, j’avais vu l’affiche mardi collé sur la porte du couloir en partant de l’école et je me suis inscrite sur le champ, alors que j’aime pas des masses sa poésie et puis cette histoire de sexe omniprésent me faisait un peu peur, parce que je me suis dit et si tout le monde écrit sur le sexe parce que c’est à la mode et qu’elle nous fait écrire des trucs trash et moi je sais pas faire du trash etc. le truc qui m’a décidée à y aller c’est que dans une vidéo avec laura vazquez elle encense violette leduc et l’affamée et j’ai forcément quelque chose en commun avec les gens qui encensent violette leduc. pour le tour de table elle nous a demandé de nous présenter en citant le dernier livre qui nous avait marqué et j’ai jamais été aussi à l’aise dans un tour de table. j’ai parlé de ma passion pour eva baltasar et elle la connaissait et c’était très agréable de pouvoir partager mon enthousiasme avec quelqu’un d’autre. j’ai dit que c’était exactement ça que je voulais écrire et on a parlé de la sortie de son prochain livre et quelqu’un a dit une vraie fan! et j’ai dit ah ouais trop et ça m’a fait du bien de me retrouver avec des francophones plus ou moins littéraires, après tout ce temps passé avc r. et s. j’étais pas la seule intruse à l’atelier, y avait quelqu’un des beaux arts de paris, mais j’étais quand même la seule à ne pas être en école d’art. même élodie petit a fait les beaux arts. elle a 38 ans. je me sentais plus proche d’elle que des étudiant.es qui était tous habillé.es comme quand je suis entrée au lycée avec des gilets en coton côtelés à col montant et des baskets en cuir marron hideux et de la dentelle mélangée à d’autres matières aux couleurs moches comme crème beige et marron ou orange. je comprends pas cet engouement pour le moche, ça doit être comme un jeu, qui trouvera les habits les plus moches qui trainent au grenier ou dans les fripes, je sais pas.
on a parlé des bios et à quel point elle détestait ça parce que ça l’étouffe de se définir et d’être mise dans une case, la case queer transgressive blabla, elle disait qu’elle avait l’impression que ça voulait plus rien dire et que les mots ne voulaient plus rien dire, se définir comme gouine anticapitaliste and then what? elle disait que les seuls moments où elle avait l’impression de faire un truc vraiment politique, c’était quand elle donnait des ateliers d’écriture dans des écoles de banlieue défavorisées et qu’elle leur faisait désacraliser les auteurs classiques comme rousseau etc. on a parlé de comment ne pas trahir d’où on vient aussi, parce qu’elle vient d’un milieu populaire, et elle disait que quand elle écrivait, elle écrivait toujours de manière à ce que sa mère et sa grand-mère puissent comprendre ce qu’elle dit. moi j’ai l’impression que quand je fais des trucs d’artiste et d’écrivaine, je veux leur montrer regardez ce que je fais, je suis pas comme vous, je vis dans un autre monde, je suis une artiste. mais je sais pas, peut être qu’en fait je veux juste leur montrer que je fais quelque chose, par opposition à rien du tout. de toute façon on me demande jamais rien et tout le monde s’en fout de ce que je fais. mais j’ai quand même une espèce de fierté, quand je fais des trucs artistiques/intellectuels. même si au bout d’un moment j’ai besoin de rééquilibrer les choses et de redescendre à la mer. dans les toilettes de l’école l’autre jour en me lavant les mains j’ai pensé à l’autoroute et ça m’a donné une envie intense de faire le trajet en voiture pour y aller. même si je déteste ça.
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“The Voyeur, the Victim, the Villain(s)” (2022)
The Voyeur, The Victim, The Villain(s)” invites the viewer to become involved with the intimate and sensitive space of a sexual assault victim facing the faceless, nameless, and forever lingering feeling of their assaulter. I used a printmaking technique called chine-collé which intertwines elements of collage using delicate mediums like fabric or in this case tissue paper to emphasis the hands and create a feeling of otherness. Images of hands serve to show how nonconsensual touch can stay with you long after the perpetrator is gone. The underwear on the piece then ask viewers to switch perspectives from a voyeur watching helplessly as the body lays there unable to swat the hands away to then becoming apart of the assault via an “innocent” act of curiosity; the back of the underwear states “THAT’S LEGAL IN TEXAS”, words that were uttered to me in the middle of the act showing how casual assault and the lost of our autonomy have become.
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🚨je n aurais jamais pu faire cela..sans dire un mot 😔🚨
Où trouverais-je l amour ??🤔🤔. D après moi 🤔⬇️..
On aura beau faire des sessions , des ateliers , prendre tous les meilleurs conseils du monde pour se faire aimer et même risquer d embarquer dans des religions ou des sectes ou des mouvements quelconques
... Mais il n y a RIEN, ni personne qui pourra arriver à la cheville de mon Jésus !
Qui peut ou veut faire pour moi ce qu' il a fait ?
Et même si vous seriez prêts à mourir pour moi , vous sauveriez ma peau , mais pas mon âme !🤷
Le seul que Dieu a envoyé et sacrifié sur la croix pour nous fut son propre Fils , son Fils unique ! Lui qui n avait commis aucun péché mais qui par Amour pour toi et moi s'est donné gratuitement ...
Il a subit ..😪...pour nous ...
l humiliation ,
le rejet ,
la honte,
la solitude ,
les moqueries,
La trahison ,
les faux jugements
* Mis une couronne d épines sur sa tête et on lui a enfoncé dans le crâne ! 😪 ..(as-tu déjà toucher a une de ces épines ..😪, moi oui et c est long et pointu comme un peu plus gros qu' une aiguille et quand j ai juste essayé de me l'a rentrer un peu dans mon doigt, la douleur était insoutenable ...j imagine une couronne d épines sur laquelle on pèse..ouf! )
* Il a porté une croix si pesante ( malgré son dos en compote , la peau déchirée devait collé à ses vêtements ..imaginez toute cette souffrance pour toi et moi ...)
* Il a eu soif ...tsé quand
t as chaud et qu' un bon verre d eau rafraîchit 🤷
Il avait perdu bcp de sang ,il a sûrement crier lorsqu on l a fouetté et sa gorge devait être desséchée ...il était assoiffé mais c est du vinaigre qu' on Lui a donné..😔
* Qu' on lui a craché au visage..(lequel d entre nous serait resté calme et n aurait pas eu d la colère ou aurait essayé de répliquer..)
Ce n était pas assez !!
On lui a mis les mains en croix et on l a cloué sur le bois ..( imagine de longs clous transpercés ses mains et ses pieds...quelle douleur insupportable et ..) Il n avait rien fait pour mériter tout ceci ..rien ! 🤷
Mais Il a voulu payer ce prix de notre pardon de sa vie.. pour toi et moi !! ✝️♥️😭
Il a même demander à Dieu, lorsqu il a vu tout cela qui allait arriver..
-"Père s il est possible , que cette couple s éloigne de moi MAIS que Ta volonté soit faite 🤷😔!
Il savait qu' Il allait prendre toutes ces choses sur Lui
( Nos péchés , l esprit de suicide , de division ,de querelles , nos maladies , notre insecurité l esprit de religiosité , notre rejet , notre insomnie , nos addictions à la boisson, à la drogue , à la porno , notre manque d amour etc)
Tout cela pour nous rendre libre ...free !! Complètement libre !!!
Et c est pourquoi je l aime tant ..
Parcequ un jour j ai vraiment réalisé TOUT cd qu' il a dû endurer pour ma liberté du péché et par sa résurrection ,cela a fait de Lui ..le Sauveur du monde nous procurant la vie éternelle !
Gloire à l Éternel mon Dieu !!
Je ne suis plus capable de lire tout ce qu' Il a subit pour moi sans le réaliser vraiment et verser des larmes de reconnaissance !
Sois béni et réalise today, et reçois ce sacrifice qui t a été donné et qui est gratuit !
Donne-Lui ton ♥️!
Sa main est tendue vers toi ! 🙏
Marie-Claude ✝️♥️🙏😘
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Les essuie-glace toujours
pluriels sans besoin
de s verbe collé contre la vitre
c'est une chanson à deux à trois à quatre sans relâche à cinq dès qu'il pleut
mouvements°``
apparemment répétés
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