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#Contre-réforme
whencyclopedfr · 2 years
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L'Imprimerie et la Réforme
L'imprimerie, attribuée à l'inventeur et imprimeur allemand Johannes Gutenberg (c. 1398-1468) dans les années 1450, devint le facteur le plus important du succès de la Réforme en fournissant les moyens de diffuser les «nouveaux enseignements» à grande échelle et en encourageant une réflexion indépendante sur des sujets auparavant contrôlés de manière rigide par une élite alphabétisée.
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hcdahlem · 9 months
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Perspective(s)
Laurent Binet nous offre un roman épistolaire doublé d’une enquête policière. Située dans la Florence des Médicis, Perspective(s) est aussi une leçon d’Histoire, une exploration du monde foisonnant de l’art. Érudit, intrigant, emballant!
Lauréat du Prix du Roman historique 2023 En deux mots Le peintre Jacopo da Pontormo est retrouvé assassiné dans la chapelle San Lorenzo où il achevait la réalisation de fresques. À l’émoi et aux questions suscitées par sa mort vient désormais s’ajouter l’enquête pour retrouver le coupable. Vasari va demander à Michel-Ange de le seconder dans cette tâche dans une Italie où les Médicis sont au cœur…
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Vous savez quoi ? Je pense que le SMIC devrait être à 2000€ euros par mois, et que l'âge de départ à la retraite devrait être à 55 ans.
Aussi je pense qu'il faudrait taxer sévèrement tous ceux dont la fortune dépasse 5 millions d'euros et utiliser toute cette thune pour financer les retraites, les hôpitaux, les écoles publiques, etc., et régler les crises de logement, comme ça on éradique les 43 milliardaires en rendant la vie plus juste pour les 67 autres millions de gens vivant en France, y compris celleux qui meurent dans les rues sous -4°C en hiver ou +40°C en été. En fait, en utilisant la fortune de Bernard Arnault uniquement, on pourrait rémunérer tout le reste de la France non pas à 2000€ euros, mais à 2400€ environ. Et c'est seulement la fortune d'un mec.
Imaginez si la fortune des 42 autres était dans les caisses de l'État.
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depassement · 1 year
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"Bisou Maman"
Boulevard de l'Hôpital, Paris (Ve-XIIIe), 7 mars 2023
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lemondeabicyclette · 1 year
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Tu nous mets 64. On dit mai 68.
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lasaraconor · 1 year
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Macron démission
Pétain, reviens t’as oublié tes chiens.
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J’ai reçu un mail de S. Guerini, pour m’expliquer la réforme des retraites. Un mail officiel hein, via les impôts. Vraiment, le gouvernement, vous en êtes réduit à ça, putin ? Opération séduction par mail ?
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Manifestation contre la réforme des retraites Soissons samedi 11 février...
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whencyclopedfr · 2 years
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Concile de Trente
Le concile de Trente (1545-1563) était une réunion de clercs catholiques convoquée par le pape Paul III (servi de 1534 à 1549) en réponse à la Réforme protestante. En trois sessions distinctes, le concile réaffirma l'autorité de l'Église catholique, codifia les Écritures, réforma les abus et condamna la théologie protestante, établissant ainsi la vision et les objectifs de la Contre-Réforme catholique.
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marinebeccarelli · 3 days
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Manifestations contre la réforme des retraites / Demonstrations against Macron pension reform in France, Lyon, janvier 2023
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lounesdarbois · 1 month
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Dans l’enquête qui nous concerne, cette ingénierie, cette technique, cette école, cette ascèse, c’est la religion catholique bien comprise, relue à la lumière du temps d’invasion-propagande-prédation actuel, temps de persécution. « Il y a beaucoup de maisons dans la maison de mon père. » Il y a assez de place dans l’Église pour une maison française, européenne, strictement organique (donc sans moi, qui m’arrête à son seuil mais qui l’aime et veille sur elle). Ces principes sont décrits par des auteurs comme Julien Langella, comme tous ceux qui entendent concilier foi et identité, et qui s’appuient sur l’exégèse biblique et l’apologétique, disciplines que peu de chrétiens étudient.
(...)
Nouveaux pèlerins, vous cherchez vraiment la vie chrétienne ? Vous ne pouvez plus vous habiller comme des primitifs, vous ne pouvez plus parler comme des primitifs, vous ne pouvez pas descendre vers des primitifs même temporairement par confort, pas d’un seul millimètre, sans quoi c’est la descente entièrement au primitif ontologique pour n’en plus jamais remonter. En temps d’effondrement vous ne pouvez pas « faire la fête ». On ne fait pas la fête quand on est assiégé. Vous ne pouvez pas paraître ivres en public comme les Hilotes devant les Spartiates, ni consommer du loisir, prendre du poids, descendre le courant avec les branches mortes. Les époques de vaches maigres sont des temps virils de réforme, de débarras, de concentration. Après le Carême viennent les délices du banquet de Pâques ; encore faut-il les mériter par les purgations du jeûne sans quoi on ne fait plus que bouffer pour se récompenser d’avoir bouffé, toute l’année, toute la vie. Le salaire des gaudrioles, c’est la honte, le déclassement, la mort, l’oubli.
Le suicide des adolescents harcelés à l’école, la persécution à travers le pays des jeunes Blancs sur les terrains de football urbain qui a fini par décourager tant de carrières prometteuses et défigurer l’équipe de « France » (le contre-exemple Griezmann formé en Espagne dit tout par ricochet), tant d’autres déshonneurs ordinaires, sont des plaies qui cicatrisent très vite à condition d’une hausse drastique des standards culturels.
(...)
Vive le prolétariat chrétien
Quand le gras domine sur le muscle, quand l’efféminé domine sur le bonhomme, alors c’est la dictature des bourgeois-bordel sur une Église-armée-mexicaine. C’est le modèle exactement contraire qui est chrétien, et qui commence au prolétariat choyé, révéré, spécifiquement favorisé. Ouvriers, techniciens, artisans, un prolétariat français chrétien qui maîtrise les métiers indépendants productifs, formé sur le modèle de l’école de la Martinerie : non-mixité, sobriété, technique.
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Le prolétaire, étymologiquement, c’est l’homme dont la seule richesse sont ses enfants. Qu’est-ce qui a perdu le Liban ? La Syrie chrétienne ? C’est la vie bourgeoise, le mesquin principe du « pas trop d’enfants », la radinerie du « pas de premier enfant avant 30 ans ». En pleine Syrie 2013, en plein merdier, une petite effrontée de l’ultra minoritaire communauté chrétienne restante, propriétaire d’un restaurant payé par sa famille articulait ceci à un camarade. « Quoi ? Tu n’as pas cinq cent mille euros sur ton compte en banque ? Tu ne te marieras jamais », authentique. Le principe de toutes les libanisations par guerre des berceaux tient peut-être en cette phrase. Stérilité par calcul bourgeois. Tous les parents de familles françaises nombreuses se sont mariés jeunes et pauvres, ont commencé par souffrir et non par jouir, pour ensuite s’enrichir. Leurs maisons sont rangées, vivantes, ils prient, ils travaillent, ils chantent, ils lisent, ils s’entraînent, ils s’entraident. Tout le contraire des couples catastrophes qui eux commencent par le plus agréable : la baise, le restaurant, le voyage ; en un an ils ont déjà tout ratissé et aux premiers nuages qui s’amoncellent ils ouvrent chacun un parapluie différent au lieu d’en prendre un pour deux et de se serrer dessous ensemble.
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depassement · 1 year
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"Macron ordure"
Rue de Belleville, Paris (XIXe), 1er mai 2023
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helshades · 1 year
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Vote bloqué au Sénat pour empêcher tout débat sur le texte de la réforme : c'est un véritable coup d'État du gouvernement, même s'il était prévisible.
La loi va passer d'un bloc, en force, au mépris des amendements déposés, sans se donner la peine d'attendre la fin des discussions.
L'exécutif panique, il craint que la fronde grandissante chez Les Républicains ne lui fasse perdre pied, alors il ne fait plus semblant de se préoccuper du Parlement.
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thebusylilbee · 17 days
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Mais ce gouvernement de GRANDS MALADES AU SECOURS !!!! Article complet copié collé en entier car réservé aux abonnés sous le "read more", parce qu'il est un peu long :
"Ce ne sont plus des « tours de vis » mais des coups de marteau que l’exécutif assène sur les droits des chômeuses et des chômeurs. Après avoir réduit, entre 2019 et 2023, les conditions d’accès, les montants et la durée des allocations, le gouvernement en remet trois couches, et sans lésiner.
Le premier ministre l’annonce dans La Tribune Dimanche : de nouvelles règles entreront en vigueur le 1er décembre prochain. Huit mois de travail, au lieu de six, seront nécessaires pour ouvrir des droits ; la durée d’indemnisation sera abaissée à quinze mois contre dix-huit et les règles plus favorables pour les séniors de moins de 57 ans seront supprimées.
La charge est violente. Pour la CGT, c’est même « la réforme la plus violente de tous les temps ».
Le décret sera publié le 1er juillet prochain et contiendra les arbitrages de l’exécutif, après un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux, reçus tout au long de la semaine par la ministre du travail, Catherine Vautrin. Cette dernière n’a même pas les honneurs d’annoncer les décisions – ses services ont, semble-t-il, été pris de court par Gabriel Attal. Après avoir annoncé en mars dernier la mise en chantier de cette nouvelle réforme, le premier ministre s’est réservé la primeur de ce coup de massue.
Travailler huit mois sur vingt pour ouvrir des droits
À compter du 1er décembre 2024, il faudra avoir travaillé huit mois pour bénéficier d’une allocation-chômage. Huit mois, contre six actuellement. Huit mois, contre quatre en 2019, avant l’entrée en vigueur de la première réforme. En cinq ans, l’exécutif aura donc fait doubler cette durée nécessaire tout en rétrécissant la période dite « de référence » au cours de laquelle des périodes d’emploi sont recherchées. En décembre prochain, les vingt derniers mois seront pris en compte, au lieu de vingt-quatre actuellement (trente-six pour les plus de 53 ans) et de vingt-huit mois jusqu’en 2019.
Tirer autant sur l’élastique permet de restreindre, toujours plus, le nombre de bénéficiaires d’allocations. Le nombre d’ouvertures de droit a ainsi baissé de 14 % entre 2019 et 2023, selon un premier bilan intermédiaire de la réforme, rendu public en février 2024. Cela correspond à30 000 ouvertures de moins par mois.
Si les conséquences du nouveau durcissement à venir ne sont pas encore chiffrées, on sait qu’il percutera en premier lieu les jeunes et les plus précaires, selon une étude d’impact de l’Unédic, gestionnaire de l’assurance-chômage, dévoilée par Le Monde mi-mai. Elle établit que les allocataires de moins de 25 ans et celles et ceux qui ouvrent un droit après une fin de CDD ou de mission d’intérim seront « surreprésentés » parmi les personnes les plus touchées par ce nouveau paramètre.
Interrogé sur cette étude par La Tribune Dimanche, le premier ministre botte en touche et affirme que le passage de quatre à six mois en 2019 « a marché et accéléré le retour à l’emploi ». Gabriel Attal cite là une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, le service statistique du ministère du travail) figurant dans le rapport intermédiaire de la réforme, mais n’en garde que ce qui l’arrange.
Certes, ce durcissement a eu « un effet positif et significatif » sur « la probabilité de retrouver un emploi dans les deux mois suivant la fin d’un contrat de plus de trois mois », mais il ne s’agit pas d’emploi stable, loin de là. Le rapport le souligne clairement : pour les plus de 25 ans, l’effet de la réforme est « exclusivement porté par une augmentation du retour en emploi peu durable : CDD de durée inférieure à deux mois ou mission d’intérim ».
Mais qu’importe. L’exécutif ne fait même plus semblant, comme en 2018, de vouloir lutter contre l’emploi précaire. Son mantra, c’est la baisse du chômage et l’incitation à la reprise d’activité alors que rien ne démontre que durcir les règles soit efficace. « Si nous ne réformons pas l’assurance-chômage aujourd’hui, nous risquons de caler sur la route du plein emploi », prévient Gabriel Attal. Emmanuel Macron disait peu ou prou la même chose le 22 mai, dans L’Express : « Cette réforme va renforcer l’efficacité de notre système d’indemnisation et les incitations au travail. »
Quinze mois d’indemnisation puis douze ?
Un mauvais coup en entraîne un autre. Réduire la période de référence à vingt mois au lieu de vingt-quatre va mécaniquement diminuer la durée maximum d’indemnisation. Elle passera de dix-huit mois à quinze mois en décembre.
En février 2023, cette durée avait déjà été rabotée de 25 % (de vingt-quatre à dix-huit mois) en vertu du principe de « contracyclicité », c’est-à-dire de modulation de la durée de versement des allocations en fonction de la conjoncture économique. Tant que le chômage est sous les 9 % (il est actuellement de 7,5 %), un coefficient réducteur est appliqué et il va l’être également sur la nouvelle période de référence.
La CFDT a alerté, jeudi 23 mai dans un communiqué, sur cet effet de bord faisant encore chuter la dur��e d’indemnisation, mais l’exécutif a sciemment maintenu le cap. Gabriel Attal ne s’en cache pas : « Oui, comme nous réduisons la période de référence d’affiliation, il y aura un impact sur la durée d’indemnisation. J’assume de dire que, dans les conditions actuelles, cette durée d’indemnisation passera donc de dix-huit mois à quinze mois. »
Et ce n’est peut-être pas fini… Le premier ministre annonce qu’une nouvelle baisse de la durée est dans le viseur du gouvernement. Si le taux de chômage atteint 6,5 %, les demandeuses et demandeurs d’emploi auront encore moins de droits car un nouveau coefficient réducteur sera appliqué. Matignon précise ce dimanche que la baisse sera de 40 %, soit une durée maximum d’indemnisation portée à douze mois pour les moins de 57 ans. Et à dix-huit mois pour les séniors. 
Fin de l’exception pour les 53-57 ans
Si la filière sénior n’est pas totalement supprimée – c’était le souhait de Bruno Le Maire –, elle va ressortir bien amochée de cette énième réforme de l’assurance-chômage. Actuellement, les 53-54 ans ont droit à une durée d’indemnisation plus longue (vingt-deux mois et demi), quand les 55 ans et plus peuvent percevoir des allocations durant vingt-sept mois maximum. À partir du 1er décembre, seul·es les 57 ans et plus continueront à bénéficier de ce régime d’exception. Ils perdront tout de même des droits, passant à vingt-deux mois et demi de durée de versements. Les autres perdront entre quatre et neuf mois de droits.
Pour inciter les entreprises à embaucher des séniors, le premier ministre dégaine le « bonus emploi » permettant de cumuler salaire et allocations-chômage. « Un sénior au chômage qui reprendra un emploi moins bien rémunéré que son emploi précédent pourra cumuler son nouveau salaire avec son allocation [...] pour atteindre le même salaire qu'il avait avant de tomber au chômage », précise Gabriel Attal.
Rien de coercitif, donc, pour les entreprises qui jettent des salarié·es jugé·es trop âgé·es. Mais tout pour les patrons qui cherchent de la main-d’œuvre, qualifiée et expérimentée, pour pas trop cher. « Je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix », commente dans Libération le président de la CFE-CGC, François Hommeril.
Affreuse réforme, belles économies
Bizarrement, Gabriel Attal n’assume pas les moindres dépenses que va engendrer cette nouvelle réforme. Questionné sur le sujet, il ose même affirmer que « ce n’est pas une réforme d’économie, mais de prospérité et d’activité ».Quelques jours plus tôt, le ministère du travail, pensant encore avoir la main sur le dossier, avait avancé un chiffre : 3,6 milliards d’euros d’économies.
Les deux premières réformes rapportent déjà plusieurs milliards d’euros par an. Selon l’Unédic, l’organisme qui gère les caisses de l’assurance-chômage, elles permettront d’économiser 6,7 milliards par an, une fois qu’elles auront atteint leur plein régime en 2027. Bien utile pour un gouvernement en quête d’économies budgétaires. Tout comme il est bien commode, pour l’exécutif, de taper sur les plus précaires pour faire oublier que ses choix ne favorisent pas les salarié·es ou les classes moyennes.
Le groupe Liot à la rescousse ?
Pour contrecarrer les projets du gouvernement, le groupe Liot à l’Assemblée (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) va profiter, le 13 juin prochain, de sa niche parlementaire pour présenter une proposition de loi visant à « protéger le modèle d’assurance-chômage et soutenir l’emploi des séniors ».
Le groupe, qui avait tenté en 2023 d’abroger la réforme des retraites, est soutenu par les cinq principales organisations syndicales. Le texte entend supprimer le principe de contracyclicité, empêcher le durcissement de l’accès au droit et mettre fin au principe du « document de cadrage » désormais imposé aux partenaires sociaux avant toute négociation des règles de l’assurance-chômage.
Supprimer ce procédé reviendrait à détruire le cœur du réacteur permettant à l’exécutif de décider seul des règles. En 2018, la loi « avenir professionnel » a en effet introduit le concept de « lettre de cadrage » adressée aux partenaires sociaux. Le gouvernement leur précise désormais ce qu’il attend des négociations, en termes de règles et d’économies, et se réserve le droit de reprendre la main si les consignes ne sont pas respectées ou si syndicats et patronat ne trouvent pas d’accord.
Interrogé en début d’année sur « le risque de réveiller la colère sociale », Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? »
Incapables de s’entendre sur des cadrages aussi stricts, ces derniers ont été contraints de reconnaître l’échec de leurs négociations en 2019 et l’État a décidé tout seul de la première, et brutale, réforme de l’assurance-chômage. Trois ans plus tard, il n’a même pas pris la peine d’envoyer une lettre de cadrage, car le Medef avait enterré toute idée de négociation quelques mois plus tôt. L’exécutif a donc à nouveau pris la main et fait inscrire dans la loi le principe de modulation des allocations en fonction de la conjoncture économique puis organisé un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux.
En 2024, le scénario est encore différent mais l’issue, toujours la même. Cette fois, les partenaires sociaux ont trouvé un accord sur la lettre de cadrage mais le gouvernement l’a mis de côté, dans l’attente des négociations sur l’emploi des séniors. Ces dernières n’ont pas abouti et l’exécutif a pour la troisième fois repris les choses en main, jurant n’avoir pas d’autre choix et surjouant la déception. « C’est un crève-cœur » pour Catherine Vautrin, ont osé commenter ses services, dans leurs éléments de langage distribués à la presse.
Comme si tout n’était pas déjà écrit d’avance. Comme si le durcissement des règles pour les séniors n’était pas déjà chiffré. Comme si une nouvelle réduction de la durée d’indemnisation n’était pas une volonté du président. Mediapart l’a récemment révélé, les services du ministère du travail ont rédigé, en octobre 2023, une note dans laquelle « le scénario privilégié » d’Emmanuel Macron est évoqué : il s’agissait de baisser à quatorze mois la durée de versement des allocations.
Dans cette note, les propres services du ministère du travail jugeaient par ailleurs « peu opportun » de durcir à nouveau les règles. Précisant que toutes les enquêtes de conjoncture « tablent sur une stagnation du taux de chômage en 2023 puis une augmentation à l’horizon 2024-2025 », les auteurs du document insistaient sur la complexité « de justifier un tel durcissement », mettant en garde sur la « faible acceptabilité politique et sociale » d’une nouvelle réforme.
Mais l’exécutif n’en a que faire. Interrogé en début d’année par le JDD sur « le risque de réveiller la colère sociale » avec de nouvelles baisses de droits, Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? » 
Le jeu de massacre dure depuis cinq ans et c’est un saccage, quoi qu’en disent les services de la ministre du travail qui avaient reproché à Mediapart l’emploi de ce terme, après un article sur les scénarios de la réforme."
Cécile Hautefeuille
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En moins d’un siècle, l’idéologie (que Céline ramasse dans ce raccourci saisissant: "commerce américain") a ruiné le rapport constitutif de l’homme à sa liberté, il suffit de relire Georges Bernanos dans La France contre les robots…
«Il y a vingt ans [c'est-à-dire dans les années vingt du XXe siècle], le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l'évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l'Etat Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l'ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations. Au petit bourgeois français, refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. Erreur profonde ! ce n'étaient pas ses doigts que le petit bourgeois français, l'immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c'était sa dignité, c'était son âme. Oh ! peut-être ne s'en doutait-il pas, ou ne s'en doutait-il qu'à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l'instinct. N'importe ! On avait beau lui dire : « Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher... » Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel, et il en est encore de même maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d'Etat guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes de la nouvelle méthode, il pressentait qu'une arme si perfectionnée, aux mains de l'Etat, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C'était sa dignité qu'il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. Depuis vingt ans, combien de millions d'hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l'impossibilité non seulement de nuire aux Tyrans, mais de s'en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L'idée qu'un citoyen qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en sera grandement facilitée.»
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kaouyana · 10 months
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JE VOUS SERAIS RECONNAISSANTE DE ME LAISSER MARCHER JUSQU'AU BOUT.
Manifestation contre les réformes des retraites. Tlse.
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Avec Olympus E-M5II. Retouche et manipulation avec GIMP 2.10.30.
Par @kaouyana .
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