Tumgik
#Dan Diderot
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"Wandering in a vast forest at night, I have only a faint light to guide me. A stranger appears and says to me: 'My friend, you should blow out your candle in order to find your way more clearly.' This stranger is a theologian."
-- Denis Diderot
Faith is pretending blindness is acuity, ignorance is insight.
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derangedrhythms · 1 year
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Bring your lips to mine / so that out of my mouth / my soul may pass into yours 
Denis Diderot, from ‘Chanson dans le goût de la romance’, quoted in ‘A Lover’s Discourse’ by Roland Barthes, tr. Richard Howard
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professeur-stump · 2 months
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Présenter la vérité à de certaines gens, c’est, (…) introduire un rayon de lumière dans un nid de hiboux ; il ne sert qu’à blesser leurs yeux et à exciter leurs cris.
(Diderot, La Promenade du sceptique ou Les Allées, 1747)
Présenter la vérité à de certaines gens, c’est, disait ingénieusement un de nos amis, un jour que je m’entretenais avec lui sous ces ombrages, introduire un rayon de lumière dans un nid de hiboux ; il ne sert qu’à blesser leurs yeux et à exciter leurs cris. Si les hommes n’étaient ignorants que pour n’avoir rien appris, peut-être les instruirait-on ; mais leur aveuglement est systématique. Ariste, vous n’avez pas seulement affaire à des gens qui ne savent rien, mais à des gens qui ne veulent rien savoir. On peut détromper celui dont l’erreur est involontaire ; mais par quel endroit attaquer celui qui est en garde contre le sens commun ?
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abridurif · 10 months
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Essai d'une distribution généalogique des sciences et des arts principaux. Selon l'explication détaillée du système des connaissances humaines dans le discours préliminaire des éditeurs de l'Encyclopédie publiée par M. Diderot et M. d'Alembert, à Paris en 1751. Réduit en cette forme pour découvrir la connaissance humaine d'un coup d'oeil par Chrétien Frederic, Guillaume Roth, à Weimar, 1769
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode nationale, no. 3, 22 janvier 1898, Paris. No. 18. — Groupe de toilettes. Bibliothèque nationale de France
Explication des gravures:
1. Modèle de Mme Louise Piret, 43, rue Richer.
Toilette de bal pour jeune fille en mousseline de soie bleu ciel. Jupe formée de 3 hauts volants plissés bordés chacun d'une guirlande de marguerites. Corsage blouse en mousseline de soie de la même teinte garni d'un volant plissé en pareil, dont la tête forme le bouillonné et est garnie elle-même de marguerites, le pied du volant est garni aussi d'une guirlande de marguerites. Ceinture de satin ivoire.
Ball gown for young girl in sky blue silk muslin. Skirt made up of 3 high pleated flounces, each edged with a garland of daisies. Blouse bodice in silk muslin of the same shade trimmed with a similarly pleated flounce, the head of which forms the bubble and is itself trimmed with daisies, the foot of the flounce is also trimmed with a garland of daisies. Ivory satin belt.
Matériaux: Mousseline de soie, 25 mètres en 120.
2. Modèle de la Maison Diderot, 1, rue Morlot.
Sotie de bal ou de théâtre en satin broché noir, avec gros pli Watteau derrière et deux gros plis creux devant. Empiècement brodée de jais, avec pluie de jais retombant dans le dos. Grand col Médicis tout brodé de jais. Manches extrêmement larges garnies de mousseline de soie dans le bas.
Ball or theater cloak in black brocaded satin, with large Watteau pleat behind and two large box pleats in front. Yoke embroidered in jet, with rain of jet falling down the back. Large Medici collar all embroidered in jet. Extremely wide sleeves trimmed with chiffon at the bottom.
Matériaux: Soie brochée 15 mètres.
3. Modèle de Mme Charmaison, 21, avenue de Messine.
Toilette de bal pour jeune femme, en satin broché vert d'eau. Jupe tout plate et unie. Corsage drapé terminé par un bouillonné fermant de côté, et garni d'un haut volant de point à l'aiguille avec tête bouillonnée, dans lequel sont posés des pavots de soie vert d'eau.
Ball gown for a young woman, in water-green brocaded satin. All flat and united skirt. Draped bodice finished with a shirred detail closing on the side, and trimmed with a high needlepoint ruffle with swirl head, in which are placed water-green silk poppies.
Matériaux: Satin broché 13 mètres.
4. Mod¡ele de Mme Pelletier-Vidal, 19, rue de la Paix.
Toilette de dîner en satin Liberty maïs. Jupe plate sans garniture. Corsage en étoffe semblable, entièrement recouvert de tulle brodé crème et garni de gaze de soie brodée d'or, de paillettes et de cailloux du Rhin. Manches longues en tulle brodé semblable à la garniture du corsage avec volants sur les épaules.
Corn Liberty satin dinner toilet. Flat skirt without trim. Bodice of similar fabric, entirely covered with cream embroidered tulle and trimmed with silk gauze embroidered with gold, sequins and Rhine pebbles. Long sleeves in embroidered tulle similar to the bodice trim with ruffles on the shoulders.
Matériaux: 13 mètres satin, 2 m. 50 tulle.
5. Modèle de Mme Laurent-Bourget, 45, rue de Richelieu.
Toilette de bal pour jeune fille, en mousseline de soie rose brodée de soie argent. Jupe plate du haut et garnie dans le bas d'un volant de mousseline de soie unie et plissée remontant derrière sur le milieu de la jupe. Corsage blouse tout froncé en mousseline de soie brodée. Une barrette de satin rose forme le décolleté avec 6 roses roses posées de côté. Manches courtes en mousseline unie formant nœuds.
Ball gown for a young girl, in pink silk muslin embroidered with silver silk. Flat skirt at the top and trimmed at the bottom with a flounce of plain, pleated silk muslin rising behind the middle of the skirt. Blouse bodice all gathered in embroidered silk muslin. A pink satin bar forms the neckline with 6 pink roses laid aside. Short sleeves in plain chiffon forming bows.
Matériaux: 15 mètres mousseline brodée, 5 mètres unie.
6. Modèle de Mme Pelletier-Vidal, 19, rue de la Paix.
Toilette de bal pour jeune femme, en satin duchesse noir. Jupe toute plate entièrement brodée de paillettes de couleur se détachant sur le fond et formant dahlias et fougères sur le côté. Corsage également plat et brodé comme la jupe. Un empiècement de broderie de soie blanche fait le déolleté, et les épaulettes qui retombent sur 5 plis de lingerie formant une petite manche. Ceinture de satin noir.
Ball gown for a young woman, in black duchess satin. Very flat skirt entirely embroidered with colored sequins standing out on the bottom and forming dahlias and ferns on the side. Bodice also flat and embroidered like the skirt. A yoke of white silk embroidery makes the neckline, and the shoulder pads which fall over 5 folds of lingerie forming a small sleeve. Black satin belt.
Matériaux: 15 mètres satin.
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rayondelun3 · 5 months
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Je vais faire du thé et après ma skincare je fais du repassage et je prépare mes affaires... Et puis je vais faire un brin de nettoyage surtout mes pinceaux avant de devenir zinzin. J'ai passé l'après midi à dormir. Je suis sortie fumer, marcher un peu et checker mes horaires de car (vous savez, le car qui passe une fois sur deux dans ce petit coin paumé en Bretagne pour aller à Rennes vu que je vois ma psychiatre tôt le matin). J'ai remarqué un truc : j'ai été toujours été bizarre mais maintenant j'assume. C'est cool. Spotify me manque à mort. Spotify me manque beaucoup plus que ma génitrice... En vrai c'est pas dur elle ne me manque plus du tout. Allez je me bouge les fesses. Je fais quoi comme thé ? Thé ou infusion ? En vrai j'ai envie d'un matcha glacé.
Bon on part sur un matcha guys. Vous avez passé des bonnes fêtes ? Pour ma part j'ai fumé un joint avec mon petit frère (faut croire qu'il voulait m'offrir un joint à Noël). Je lui ai offert pour ma part.
En vrai on s'en fout là de ce qui est normal entre nous.
On m'appelle Wednesday ou Tumblr girl. Et je suis toujours sur tumblr en 2023.
Comme je disais, j'ai toujours été bizarre maintenant j'assume.
Trop hâte de faire des maths dans le train mais pas hâte de lire Marivaux et Diderot. Mais hâte de faire des maths.
Bon j'y vais. J'ai un match à faire et des outfits de fausse riche à préparer. Je vois mon mec demain et quand je rentre je fais le nouvel an avec ma sœur (de cœur mais c'est ma famille). Faudra récupérer son petit cœur comme je m'y attendais. Foutue histoires de cœur, foutue famille de merde.
Fuck les familles qui passent leur temps à faire de la merde à leur gosse. Nique.
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lafcadiosadventures · 9 months
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tell us how you really feel about it, Diderot:
"If our priests were not stupid bigots; if this abominable Christianity had not been established by murder and blood; if the joys of paradise were not reduced to an irrelevant beatific vision of I don’t know what, that we can’t comprehend or understand; if our Hell offered something other than fiery pits, hideous and gothic demons, howls and teeth grinding; if our paintings could be something else besides atrocious scenes, a scorched man, a hanged man, a roasted man, a grilled man, a disgusting carnage; if all of our male and female saints were not wrapped in veils up to their nose, if our ideas of prudishness and modesty had not proscribed the display of arms, inner thighs, breasts, shoulders, any type of nudity, if the spirit of mortification had not withered these nipples,rendered the inner thighs flaccid, arms rendered scrawny, the back muscles torn; if our artists were not chained and our poets constrained by the dreadful words of Sacrilege and Profanation; if the Virgin Mary had been the mother of Pleasure, or rather, the mother of God, if her beautiful eyes, her beautiful breasts, her beautiful buttocks had been what had attracted the Holy Spirit towards her, and had had that written on the Book of his history; if the angel Gabriel had been glorified by the beauty of his shoulders; if Madeleine had had a sort of gallant adventure with Christ; if during the Wedding at Cana, Christ, between two glasses of wine, in a somewhat non-conformist manner,threw glances at both the breasts of a prostitute and Saint John’s buttocks, uncertain if he’d stay faithful or not to the apostle with the chin in bloom with its first beard: you would see what our painters, our poets, our sculptors could accomplish; in what tone would we speak of their charms, which would play such a great and marvelous role in the history of our religion and our God; and how would we stare at the beauty to which we owe our birth, the incarnation of the Saviour, and the grace of our redemption."
Denis Diderot, Essay on Painting, written in 1765, but published posthumously around the year 1790’s
frech original under the cut
« (…) si nos prêtres n’étaient pas de stupides bigots ; si cet abominable christianisme ne s’était pas établi par le meurtre et par le sang ; si les joies de notre paradis ne se réduisaient pas à une impertinente vision béatifique de je ne sais quoi, qu’on ne comprend ni n’entend ; si notre enfer offrait autre chose que des gouffres de feux, des démons hideux et gothiques, des hurlements et des grincements de dents ; si nos tableaux pouvaient être autre chose que des scènes d’atrocité, un écorché, un pendu, un rôti, un grillé, une dégoûtante boucherie ; si tous nos saints et nos saintes n’étaient pas voilés jusqu’au bout du nez, si nos idées de pudeur et de modestie n’avaient proscrit la vue des bras, des cuisses, des tétons, des épaules, toute nudité ; si l’esprit de mortification n’avait flétri ces tétons, amolli ces cuisses, décharné ces bras, déchiré ces épaules ; si nos artistes n’étaient pas enchaînés et nos poètes contenus par les mots effrayants de sacrilège et de profanation ; si la vierge Marie avait été la mère du plaisir, ou bien, mère de Dieu, si c’eût été ses beaux yeux, ses beaux tétons, ses belles fesses, qui eussent attiré l’Esprit-Saint sur elle, et que cela fût écrit dans le livre de son histoire ; si l’ange Gabriel y était vanté par ses belles épaules ; si la Madeleine avait eu quelque aventure galante avec le Christ ; si, aux noces de Cana, le Christ entre deux vins, un peu non-conformiste, eût parcouru la gorge d’une des filles de noce et les fesses de saint Jean, incertain s’il resterait fidèle ou non à l’apôtre au menton ombragé d’un duvet léger : vous verriez ce qu’il en serait de nos peintres, de nos poètes et de nos statuaires ; de quel ton nous parlerions de ces charmes, qui joueraient un si grand et si merveilleux rôle dans l’histoire de notre religion et de notre Dieu ; et de quel œil nous regarderions la beauté à laquelle nous devrions la naissance, l’incarnation du Sauveur, et la grâce de notre rédemption. »
Denis Diderot, Essai sur la peinture, écrit en 1765, mais de publication posthume environ les années 1790’s
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yespat49 · 2 months
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Aujourd’hui… Etienne de La Boétie
Ina Phisinov Balzac, Voltaire, Hugo, Chateaubriand, Molière, Flaubert, Proust, Diderot… et j’en passe, la liste est loin d’être exhaustive, mais j’ai beau chercher, je ne trouve nulle trace du grandissime auteur du XVIe siècle Étienne de La Boétie dans les programmes établis pour l’enseignement du français au lycée. Avant, pendant, comme après les réformes menées par chaque ministre de…
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ce-sac-contient · 1 year
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Wim Delvoye - Lick, 2001
C-print on aluminium (100 x 125 cm)
❝ Penche tes lèvres sur moi ;  Et qu’au sortir de ma bouche Mon âme repasse en toi. ❞
— Diderot, Chanson dans le goût de la romance
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à la recherche de mes lectures estivales
Après mon année de préparation à l'agrégation de lettres modernes, passée à lire et relire la même dizaine de livres au programme, j'ai (enfin) pu lire ce que je voulais, et la variété de mes lectures en témoigne. De la poésie à l'essai-fiction en passant par de la littérature contemporaine et même une pièce de théâtre, mes lectures ont été relativement diverses, parfois géniales et parfois moins... mais revenons-en au début.
Alors que j'étais à Paris, prête à passer mes oraux d'agrégation, et ayant terminé mon énième relecture du Temps retrouvé de Proust (mon bijou), j'ai lu une poignée d'ouvrages qui m'ont accompagnée pendant ces temps instables.
Lectures parisiennes
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Mon premier livre hors-agreg a été Roses d'acier. Chronique d'un collectif de travailleuses du sexe chinoises, écrit par le journaliste Rémi Yang (que j'ai interviewé) et publié chez Marchialy. De ce livre, j'ai déjà parlé dans un article publié chez Diacritik et que vous pouvez lire juste ici.
Emprunté dans une bibliothèque parisienne, j'ai ensuite lu L'Invitation de Claude Simon, un auteur que j'adore et qui ne m'a encore une fois pas déçue. L'Invitation, c'est cette description cryptique de ce qui ressemble à un voyage d'affaires, dans un pays et avec des personnes jamais nommées, par un narrateur qui se veut avant tout observateur, voire critique. C'est dans un entralcs de violence et de beauté, comme de passé et de présent, que Claude Simon construit ce récit court et linéaire, que je ne peux que recommander si vous désirez découvrir ce majestueux auteur.
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Enfin, et vous le verrez par la suite, j'ai entamé un petit périple dans les méandres de la littérature contemporaine grâce à la plateforme NetGalley, qui permet de recevoir des services presse en version électronique. La première étape de ce voyage a été Rétrécissement de Frédéric Schiffter, un roman dont le potentiel n'a malheureusement pas été exploité : j'en parle un peu plus en détail dans ma critique Goodreads.
Lectures de plage
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Qui dit lectures estivales dit lectures au bord de la mer, avec iode et odeur de crème solaire pour complimenter celle du vieux papier de mes livres d'occasion.
Acheté en frippe à Paris, Trois femmes suivi de Noces, recueil de nouvelles de l'écrivain autrichien Robert Musil (connu pour son Homme sans qualités), m'a suivi jusque dans le sud, où j'ai adoré son mélange glaçant et presque psychédélique de psychologie et de fantastique. Là encore, j'en ai parlé un peu plus en longueur dans une vidéo, où j'évoque aussi les deux lectures suivantes : celle de closer, baby, closer, un recueil de poèmes tout récent de la poétesse Savannah Brown, dont je ne cesse de chanter les louanges, et celle de la pièce de Jean-Paul Sartre intitulée Le Diable et le bon dieu, immense coup de cœur qui rejoint ma collection de livres traitant du sacré, de la foi, de la morale, le tout dans un ouragan de violence.
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Dans ma fièvre vingtièmiste, j'ai enchaîné avec Enfance de Nathalie Sarraute, autrice que je n'avais jusqu'ici jamais lue. Construite comme un dialogue entre le je et son alter ego, cette autobiographie non seulement promet un certain plaisir de lecture, mais s'inscrit dans une interrogation passionnante sur le double je et la diffraction narratoriale qui anime le genre biographique depuis, au moins, La Religieuse de Diderot. Une merveilleuse lecture de plage.
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Deuxième lecture contemporaine de l’été, moins ambivalente que la première : j’ai apprécié la narration captivante de Sorj Chalandon dans L’Enragé, ce roman qui raconte l’histoire véritable d’un adolescent qui, enfin parvenu à s’échapper du bagne, doit réapprendre à vivre avec la violence qui couve en lui. Le style n’est ni incroyablement beau ni incroyablement mauvais, les personnages sont bien construits ; arrivée dans le dernier tiers, j’avais même du mal à lâcher le livre.
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Acheté à Paris lui aussi, j’ai lu le recueil de nouvelles de Nabokov intitulé Mademoiselle O, du nom de la première nouvelle du recueil. C’est une autre facette de l’écrivain que l’on découvre ici, dans de courts récits pétris de souvenirs personnels et d’observations, mais aussi dans des histoires presque absurdes qui s’inscrivent parfaitement dans l’esthétique de l’auteur. Les nouvelles sont très courtes, une bonne façon de découvrir l’œuvre magistrale d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
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Et parce qu’un ouvrage du XXe en cache toujours un autre… j’ai profité de l’avoir trouvé en boîte à livres pour lire Une femme d’Annie Ernaux, autrice que j’ai lue à plusieurs reprises, dont je n’apprécie pas particulièrement le style mais que je me fais un devoir de lire morceau par morceau. Dans ce récit, court à son habitude, Ernaux raconte la vie de sa mère, son éducation, sa modeste ascension sociale puis sa contraction de la maladie d’Alzheimer. Mais elle évoque aussi ce genre littéraire singulier qui lui appartient et qui se situe entre la littérature et la sociologie, le livre ne proposant pas seulement le récit de la mort d’une femme mais aussi celui de la naissance de l’écriture d’une autre.
Enfin, éloignons-nous du roman le temps de mes dernières lectures de plage : j’ai lu Lise Deharme, cygne noir de Nicolas Perge, une biographie toute récente de la poétesse surréaliste éponyme dont je n’avais auparavant jamais entendu parler. De son enfance à sa rencontre avec André Breton, en passant par sa multitude d’œuvres artistiques et littéraires, Perge raconte, en mêlant enfance, vie adulte et vieillesse, la vie mouvementée d’une autrice oubliée et pourtant essentielle à l’évolution du surréalisme en France. À lire, avant ou après la lecture de ses livres à elle.
Tes yeux sont deux cratères / de lave et de gouffres ouverts / semés d'étincelles et de feu / Tes yeux sont deux mondes perdus — Lise Deharme, Cahier de curieuse personne (1937)
À la biographie a succédé la philosophie, puisque j’ai lu Le Mythe de Sisyphe de Camus (il était temps !). Si les premières parties sur le suicide et la morale étaient certes intéressantes, j’ai surtout aimé les dernières parties, celles où l’auteur traite de littérature, et notamment des œuvres de Dostoïevski et de Kafka — mes deux écrivains adorés.
L’été prend fin
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Entre la préparation des cours et les formations, plus le temps de lire autant qu’au plus fort de l’été. Mes dernières lectures estivales ont été plus brèves, à commencer par le nouveau roman de Han Kang, Impossibles adieux, que j’ai abandonné (ironie du sort) au premier tiers. Son récit était haché, mal construit, trop peu envoûtant ; sa valeur esthétique semblait reposer sur la répétition d’un seul et unique motif, comme si l’autrice n’avait voulu écrire qu’à partir d’une image jusqu’à la vider de toute puissance stylistique ou émotionnelle.
Après cette déception, retour vers une valeur sûre : j’ai enfin lu les Journées de lecture de Proust, cette préface à sa traduction de Sésame et les lys de Ruskin. Outre le plaisir de retrouver les amples phrases de Proust, le livre est empli d’une douceur nostalgique puisqu’il revient sur des souvenirs de lectures d’enfance, sur la beauté qu’ils contiennent et sur ce que la lecture a d’unique pour le développement d’un esprit. C’est loin d’être le meilleur de ce qu’a fait Proust, mais c’est une lecture courte qui permet de voir, déjà, les germes de la Recherche.
Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré.
Mon dernier livre de l'été fut L'Abîme, un roman contemporain de Nicolas Chemla, que j'ai... abandonné. Que n'était mon enthousiasme, pourtant, au début de ma lecture, lorsque j'ai vu ces phrases longues, ces mots envoûtants, cette intrigue prometteuse...! Malheureusement, cet enthousiasme s'est rapidement dégonflé quand le narrateur est devenu, peu à peu, puis tellement que je ne pouvais plus passer outre, l'archétype même du "vieux con réac'", qui déteste tout et tout le monde, sauf son chat qu'il passe des pages et des pages à décrire — quand il ne nous fait pas un descriptif exhaustif de toutes les publicités qu'il croise sur Google. J'ai dit ma déception sur Goodreads, mais pour résumer : abstenez-vous.
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Nota bene : pour la magistrale renaissance de ce blog, je lui ai ajouté une section "labo d'écriture", où vous pourrez (bientôt) retrouver des textes et poèmes signés de ma plume.
Littérairement vôtre,
Ève
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claudehenrion · 1 year
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Vers de nouveaux paradigmes ?
Nous parlons souvent (et hier encore...) de ''paradigmes''. Un ''paradigme'', c'est d'abord un modèle vers lequel tendre, une manière de voir et de représenter les choses et le monde. Depuis 5 siècles, le ''paradigme fondamental'' se confond avec notre  ''civilisation occidentale'', référence pour le monde entier... mais qui est détestée, depuis peu, par des ultra-minoritaires super-actifs qui rêvent de la ''tuer'' sans vraies raisons et sans rien à mettre à sa place : le néant générant du mieux !
Un paradigme est ''un modèle qui oriente la recherche et la réflexion scientifiques vers un ensemble de référence''. Le nôtre désigne ''par défaut'' une vaste surface géographique, politique, économique et culturelle, dite ''fille d'Athènes (philosophie, science), de Rome (droit, organisation), et de Jérusalem’’  –juive pour les racines, majoritairement catholique en tout, puis protestante pour l'économie. (NDLR : une autre vision existe, ‘’fille’’ des Lumières et de la Révolution française. La différence entre ces deux visions est que la première se déduit du cours de l’Histoire, alors que la seconde est un ''artefact'' qui repose sur une lecture orientée de l'Histoire). Ce paradigme s'est révélée avec la révolution industrielle, la colonisation du monde par l'Europe, les révolutions politiques du XXe siècle, avant d’être ‘’pourri’’ de l’intérieur par les dérives létales du XXI ème siècle, celles qui pourrissent nos vies.
Originellement confondu avec la chrétienté, ce ''paradigme'' se réfère, de nos jours, à l'Europe et à ses ramifications généalogiques, linguistiques et culturelles (Amériques du Nord, du Centre et du Sud, univers océanien et Japon + Sud-Corée, Afrique du Sud). Mais dans le langage de tous les jours, notre ''paradigme au quotidien'' parle d'abord des suites catastrophiques et inexcusables du covid (NB : nos gouvernants ont tout, absolument tout foutu par terre à cause de leur ignorance scientifique et de leur panique injustifiée !) et aussi de choses dont ''il ne faut surtout pas parler'', telles que la perte de tout sens de ''vie en société'' ou l'islamisme qui  ne rêve que de détruire tout ce qui n'est pas lui... mais également les dérives d'une science qui a perdu le nord et a remplacé la recherche par des slogans terrifiants et des projections linéaires paniquantes. Et ces maux sont, sans le moindre doute, causes du mal-être chronique qui ronge l'Occident, jusque là phare du monde.... 
En 1979, Jean Fourastié, le grand économiste et historien du siècle dernier, dont la pensée ne pouvait être que rejetée par les idéologues marxisants qui sévissaient alors et qui, depuis, ont gauchi les esprits jusqu'à bannir toute intelligence, écrivait : ''L’histoire des idées dominantes jusqu‘à nos jours, peut se décrire comme le développement de notions apparues au XVIIIe siècle […]. Pratiquement aucune idée vraiment nouvelle sur ce qui touche à la vie, à la condition humaine, à la conception du monde n’a été, de 1790 à nos jours, ajoutée au stock initial, mais l’accent est passé des notions essentielles aux conséquences de ces notions, puis aux conséquences des conséquences. Nos comportements actuels sont donc fortement commandés par des conceptions du monde datant du XVIII ième siècle''. Il ajoutait : ''Toutes les notions, aujourd'hui banales, de progrès, de science, d’efficacité, de raison, du sens de l’histoire, de bonheur terrestre, de rejet du mystère et du surnaturel... viennent de Locke, de Diderot ou de Condorcet […], comme toutes les croyances prométhéennes de l’homme, qui pense maîtriser aujourd’hui ce que l’on appelait le destin […]. Or les idées nées alors étaient directement dépendantes de l’état de la science et des techniques du temps, dont presque rien n’a conservé la moindre valeur de référence de nos jours''.
Aujourd'hui, on dirait : ''On a gardé le software, alors que le hardware n’est plus du tout le même''. Admirons que cela ait marché cahin-caha pendant tant de temps, mais ce petit miracle ne devrait pas durer ! On peut même parier que c’est aussi pour cela que le monde marche de traviole. Jean Fourastié (à qui je dois tant : j'ai été son élève aux Hautes Etudes en 1959 --NDLR) avait inventé l’expression ''les Trente Glorieuses''… qu'il avait aussitôt tempérée : ''La période 1945/1973 n'a été glorieuse que sous l'angle de la promotion du niveau de vie des Français, mais en aucun autre domaine que celui-là, ni la réflexion philosophique, ni l’art, la vie spirituelle, la démographie, la vitalité, la vertu''. (Les Trente Glorieuses- pp. 271sq.). 
Pendant deux siècles environ, une sorte de ''panne conceptuelle'' semble avoir frappé l’humanité, et surtout l'Europe qui avait inondé le monde de ses idées, de ses références, de ses inventions, de ses produits, de ses modes, voire de ses religions et de leurs dérives ''décono-philosophiques en –isme''... explique l'actuelle perte relative de moral (par perte absolue de... morale !) du monde scientifique et des autres ''élites auto-désignées'', et la fuite (désespérée ou frénétique ?) d’aller de plus en plus loin dans chaque aire qui s’ouvre devant nous... alors que notre capacité à innover ''pour-de-vrai'' et à produire des idées réellement nouvelles (pas des applications de conséquences technologiques de vieilles idées vidées) s'est dramatiquement effondrée : là où on inventait le monde, la science, le confort, la quête de bonheur et la beauté par l'Art.. on en est réduit au mouvement woke, à la cancel-culture, au féminisme pathologique, à l'écriture inclusive et au confinement.
L'humanité a donc su utiliser les grandes découvertes des siècles précédents, mais si elle arrive à rebondir sur l’existant, en revanche, elle a du mal à découvrir des nouveautés réellement ''en rupture ''. Et pour notre malheur, ces dernières –quand elles existent-- sont de véritables bombes à retardement qui peuvent aller très loin dans leur pouvoir de nuisance alors que les nouveautés vraies restent assez limitées. Et si on prend en compte le nombre de ''gens qui cherchent'' (jamais atteint dans l’histoire), l’énormité des budgets affectés à la recherche, et les outils disponibles pour aller plus loin dans tous les domaines... on en retire l'impression qu'il existe un mur infranchissable à sortir des cadres établis il y a un, deux, ou trois siècles... blocage qui est également perceptible en économie, en philosophie (surtout), en politique (plus encore !) ou dans le social (seuls l'art et la culture semblent oser des voies nouvelles à explorer, pas toujours avec succès, hélas !°.
Question fondamentale : les progrès de la techno-science dans les domaines liés au traitement des informations et aux réseaux, qui sont réels dans un secteur tout nouveau, vont-ils, en fin de compte, pencher du côté positif... ou du côté négatif, comme on est en droit de le redouter : à force de repousser de plus en plus loin la recherche d’améliorations des améliorations, on en est arrivé à repousser ces conséquences de conséquences au-delà du raisonnable, et parfois jusqu’à l’absurde. Avec l'intelligence artificielle, si mal nommée mais potentiellement si redoutable, et qui a, de fait, pris tout le monde par surprise, il semble qu'une porte s'ouvre, certes porteuse d'espoirs, mais plus encore de menaces potentielles. 
Un ''retour sur images'' s'impose, après 2 années de cauchemar, néantisées par le covid... qu'''ils'' vont nous ressortir sous d'autres noms et formes, c'est certain (on parle déjà d'une pandémie dite ''Maladie X'', qui serait ''dans les tuyaux'' !). Au début de la vraie fausse pandémie covid, nos stratèges en Chambre (des Députés) n'avaient en tête qu'un ''après-covid'' dans lequel chacun, projetait des fantasmes stériles et absurdes (cf. les absurdes 149 propositions de la soi-disant ''convention citoyenne'' : les plus inopérantes des vieilles lunes du socialisme finissant... ''qui devaient illuminer notre futur'', disait Macron. Tu parles !) MDR ! comme on dit...  
Cette idée folle a heureusement fait long feu malgré les escarmouches d'arrière garde de la Gauche extrême, des zécolos mortifères, et des journaleux du Sévice public dont le ''prêt-à-ne-pas-penser'' est tellement en retard sur le mouvement du monde. Aujourd'hui, qui pense encore à de nouveaux paradigmes ? La seule ambition de l'humanité ravagée semble se limiter à ''un retour à l'avant-covid sans les bonnes choses, dont notre ancienne Liberté''. Est-ce un bien ou un mal ? Il est trop tôt pour le dire, mais j'ai bien une petite idée... tout comme vous !
H-Cl.
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andresylupin · 1 year
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Some of the artworks featured in the exhibition Les Choses, at The Louvre (click for full picture)
Cartels de l’exposition pour ces œuvres :
- Pain et Figues, 50-79 de notre ère, peinture murale, Herculanum
Dans ce tableautin très simple, deux figues brunes et un pain doré renvoient à une grande frugalité, que la douceur des fruits, vantée par Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle (an 77), tempère à peine. Et pour cause : il n’est pas question ici de susciter l’envie, la gourmandise, mais d’exprimer le contraire, un idéal de diète “philosophique”, dont Socrate (vers 470/469-399 avant notre ère), le mangeur de pain, est le parangon, lui qui critiquait les plus gloutons de ses contemporains. Dans leur dénuement, ces petites choses du quotidien ont leur morale sévère qui en impose.
- Schädel [Crâne], 1983, Gerhard Richter
Au début des années 1980, Richter est fasciné par le motif du crâne, qui lui offre de mettre à distance ses effets, de les canaliser, en inscrivant sa peinture dans la tradition. Il prend alors le contre-pied de la peinture néo-expressionniste allemande, spontanée, subjective, violente. Rien de tel ici, où le memento mori tend même à s’effacer derrière les moyens de la peinture : la géométrie impeccable, la rigueur minimale, le quasi-monochrome. Seule la lumière dégage la coquille renversée du crâne, et rappelle in fine le sens d’une vanité appliquée aux illusions et aux certitudes du siècle.
- Coin de table, 1934, Pierre Bonnard
Sur cette toile presque carrée, rien n’est facilement identifiable. Bonnard ne s’intéresse pas à la représentation mimétique des choses, mais à la beauté simple du quotidien et à ses sensations. Ce Coin de table est un prétexte à expérimenter les moyens de les exprimer : format et cadrage, vue en surplomb des objets, étirés, aplatis, ployés, fusionnés, jeu de la lumière qui émane de la matière picturale elle-même, travaillée d’une touche virtuose. Après Chardin, Bonnard fait encore de la nature morte le lien où se manifeste une magie énigmatique.
- Pipes et vases à boire, dit La Tabagie, vers 1737, Jean Siméon Chardin
Chardin a représenté une série d’objets qu’il possédait, de petites choses sans qualité extraordinaire, en particulier une tabagie de palissandre. La grande simplicité, l’équilibre de l’ensemble sont remarquables. Tout s’assemble, tout s’épanouit harmonieusement pour suggérer le charme de la vie telle qu’elle est, dans ses choses mêmes. Diderot prêtait une magie singulière à la peinture de Chardin. Cette Tabagie la contient, où agit le mystère de la présence des choses, comme des personnages de l’histoire, animées d’un mouvement et d’une lumière intérieure.
- Intérieur d’un magasin de porcelaines et d’objets chinois, 1680-1700, peintre anonyme néerlandais
Un anonyme néerlandais, fasciné comme nombre de ses contemporains par les objets de luxe asiatiques, s’est inspiré des représentations de cabinets de collectionneurs pour inventer une boutique imaginaire qui rassemble avec fantaisie et jubilation tous ces trésors tant convoités. L’artiste a peint cette chinoiserie sur une feuille d’éventail, lui-même un article de luxe décrivant les merveilles d’Orient et d’Extrême-Orient. Une fois mise au carré pour être encadrée, cette feuille est devenue à son tour un objet d’art européen ouvrant sur le vaste monde.
- Natura Morta, 1944, Giorgio Morandi
Cette nature morte est exemplaire de l’art de Morandi à traduire le mystère et la poésie des choses. L’artiste a élu des objets simples, ordinaires, qu’il collectionnait, et il les a mis en scène selon un dispositif réglé, avec une grande économie de moyens. Disposés en frise sur un fond neutre, de formes et de hauteurs différentes, peints dans des harmonies sourdes de blanc nacré rompues par la boule de hochet jaune et bleue, ils sont comme figés dans le temps, silencieux et secrets. Morandi les a ainsi rendus présents au monde d’une manière qui excède leur fonction, intrigants, voir obsédants.
- La Chambre de Van Gogh à Arles, 1889, Vincent Van Gogh
Pour Van Gogh, sa chambre de sa maison jaune, à Arles, devait être très simple et “vide”, comme un intérieur japonais. Il détestait les choses de la bourgeoisie, l’accumulation des bibelots, source de confusion mentale. Il lui fallait de l’ordre, et ce tableau devait créer les conditions du repos, une sorte d’asile de paix, avec juste les choses nécessaires, où calmer la tête et l’imagination. L’artiste devait tenir à cette projection mentale rassurante, qui le dépeint en creux : la première peinture de cette chambre (1888) ayant été endommagée, il la refit en effet deux fois (1889).
- Six coquillages sur une table de pierre, 1696, Adriaen Coorte
Une sorte de paradoxe gît dans cette petite composition, d’une infinie délicatesse, où ces quelques coquillages, presque insignifiants de prime abord, renvoient pourtant à la puissance de l’économie coloniale néerlandaise, fondée sur la Compagnie des Indes orientales depuis 1602. Tous, en effet, viennent des mers du Sud, rapportés par bateaux. Alors que le goût des curiosités se développait en Europe, au contact d’autres mondes, les tableautins de Coorte devaient être appréciés par des collectionneurs qui doublaient leurs précieux trésors de leurs représentations.
- Livret de dévotion, vers 1330-1340, ivoire polychrome et doré, Cologne
Ce double feuillet représentant les Arma Christi (les “Armes du Christ”) fait partie d’un petit livret de dévotion. Aux scènes de la Passion du Christ, qui y sont également représentées, sans texte, répondent les instruments de cette Passion, soigneusement inventoriés dans l’image : des trente deniers reçus par Judas pour prix de sa trahison au tombeau vide, en passant par le roseau et le fouet de la flagellation. Rien ne manque, excepté le Christ lui-même, absent, mais présent dans chacune de ces choses qui devaient faire récit, engager à la prière et à la méditation.
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emiliendebortoli · 28 days
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Emilien De Bortoli
Musicien-compositeur multi-instrumentiste, c'est dans la diversité des modes d'expressions artistiques que s'est développé mon univers musical.
Titulaire d'un DEM de jazz du conservatoire de Montpellier, d'un diplôme de mixeur en cinéma - audiovisuel de l'Institut International de l'Image et du Son et d'un Master 1 en études cinématographiques de l'université de Paris Diderot, mes études ont constitué une base aussi solide que plurielle.
Depuis plusieurs années je travaille avec des compagnies de spectacle vivant (blabla productions, el triciclo, la compagnie du triangle) sur des projets mêlant cirque, danse, théâtre, dessins et projections.
J'ai également travaillé pour des films documentaires avec la réalisatrice-chercheuse Marie Lusson (Saltkrake - 2019, Homo lichen - 2017) et des films de fiction de Thomas Keumurian (De l'exil - 2016, The maze - 2015).
Parallèlement, je suis musicien-compositeur-arrangeur dans des formations de musiques d'inspiration angolaise et brésilienne (L'Orchestre National du Cholao), de jazz (Swunky long legs), et de musiques nouvelles (ïO).
La musique que je développe est le reflet de rencontres, d'imaginaires partagés et d'idées confrontées ; C'est en la faisant dialoguer avec d'autres formes d'expressions et de discours qu'elle prend tout son sens.
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simerveilleuxnuages · 1 month
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hiéroglyphe 
Diderot appelait « hiéroglyphe » une image poétique qui condense en elle sens et émotion en un tout homogène ( à quelque art qu'elle appartienne) (…) Il y a du mystère dans la capacité de certaines formes artistiques à dire et à donner beaucoup plus à sentir que leurs moyens ne semblent le permettre.
Belinda Cannone, L'écriture du désir
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miscellaneesmusicales · 2 months
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"Exorcisme" : l'étrange voyage entre démons et doute de Gérald Bronner.
Oui, Gérald Bronner, ce nom résonne dans les cercles académiques et intellectuels. Sociologue, professeur à l’Université Paris-Diderot, il a scruté les arcanes de la pensée collective, décortiqué les mécanismes de la croyance, et dévoilé les fragilités de nos esprits. Ses travaux ont éclairé les dérives sectaires, les théories du complot, et les biais cognitifs qui nous égarent. Alors, quand un…
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jazzerbourget · 3 months
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Il faut être profond dans l'art ou dans la science pour en bien posséder les éléments. Les ouvrages classiques ne peuvent être bien faits que par ceux qui ont blanchi sous le harnois; c'est le milieu et la fin qui éclaircissent les ténèbres di commencent...
Diderot,
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