Tumgik
#Haute Claymore
wine-porn · 2 years
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Fire the Claymore
Smelling overly-ripe and rotund, this is not an exemplary Bordeaux. Dark, nearly impenetrable ruby, a nauseous, sweaty nose reeking latex and burnt brown sugar, the fruit a swilly, glycerine-ridden chubster of dried, moldy berry and dank, unpleasant vibes. It tastes better than it smells, but after than bouquet, not much can redeem it. Dull and acerbic, fruit non-existent, a brittle burn coming…
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tvmilfs · 1 year
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cafes-et-friandises · 2 years
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┃ Sapins
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✉ - Evénement du Calendrier de l'Avent 2022.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Gang Arataki & Kamisato Family
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Headcanon
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | Gentillet | Trafique de sapins
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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 ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Itto est un enfant, et en tant que tel, il raterait les festivités de Noël pour rien au monde. Il est prêt presque un mois à l'avance, faisant déjà son repérage pour LE sapin parfait pendant qu'il apprivoise ses scarabutos. Il est a deux doigts de les maquer avec sa claymore. Pour lui, un noël sans sapin, c'est comme croiser un oni sans cornes, ça n'existe pas. Bien que le gang ne roule pas sur l'or, ils savent parfaitement qu'ils auront de la place dans leur QG pour y mettre leur arbre de Noël, plus ou moins bien décoré.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Dans une famille normale, le sapin est le point central de la fête et minutieusement choisit pour entrer parfaitement dans la pièce, sans gêner. Dans une famille normale, le sapin est soit synthétique, soit acheté tous ensemble au marché de la capitale. Dans le gang Arataki, le sapin est chaotique et incompréhensible. Depuis sa tendre enfance, Itto est habitué à aller le chercher au cœur de la forêt avec sa grand-mère, en le coupant lui-même et en le portant lui-même.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Ils choisissent tous ensemble l'arbre qui viendra décorer le salon. Tout le monde à son mot à dire, aussi pertinent soit-il. Ils sont capables de rester debout pendant une heure devant un sapin, se disputer pendant très, très, très longtemps devant pour ensuite laisser tomber et passer à un autre arbre. Ils se métamorphosent en critique "professionnel" d'arbre de Noël, un  peu les reines du shopping, mais pour un arbre. Ils deviennent pire que n'importe qui et sont doués d'une réflexion des plus douteuse. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Ils ont déjà recalé un arbre parce qu'il était : " épineux "...
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Avant ton arrivé dans le gang, Shinobu avait la lourde charge de gérer ses enfants capables de se noyer dans trente centimètres d'eau. Désormais, c'était à ton tour de gérer Itto et ses délires irresponsables, même si personne ne peut l'arrêter quand il a une idée en tête... Surtout quand il a déjà abattu l'arbre avant même que tu ne puisses parler pour l'arrêter. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Il a déjà failli tuer Shinobu en le faisant...
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Leur sapin est majestueux, ce n'est pas d'ailleurs pas le principal problème. Le problème est qu'il est beaucoup trop grand et large pour rentrer dans la maison. Ce n'est plus vous qui habitez dans le salon, mais l'arbre de Noël qui possède désormais le salon. Vraiment, il est à deux doigts de vous demander un loyer. Vous avez été obligé de le couper en deux pour qu'il rentre dans la maison. Personne ne peut le décorer, il n'y a pas la place pour ça. En une semaine, il a pratiquement perdu toutes ses épines. Shinobu a acheté un arbre synthétiquement à la dernière minute pour pouvoir y mettre les cadeaux le 24 décembre.
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─ ­ ­ ­ « J'ai l'impression de rentrer dans son intimité. » Murmuras-tu à Shinobu, coller contre le mur du salon, les branches de l'arbre piquant le haut de tes cuisses. « On dirait presque qu'on le dérange. »
─ ­ ­ ­ « Il est devenu le propriétaire de la maison... » Soupira doucement la jeune femme aux cheveux verts, veillant à ce que son boss ne l'entende pas. « M'accompagneras-tu acheter un arbre au marché, après demain ? »
─ ­ ­ ­ « Pas de problème. »
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­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Petits, ils adoraient choisir leur sapin de Noël au marché avec leur mère, quelques fois accompagné de leur père. Un peu comme un rendez-vous incontournable de leur enfance et de leur famille, un moment où ils devenaient comme tous les petits inazumiens sans se soucier du regard des autres. Mais, depuis le décès de leurs parents, ce sont les domestiques qui s'occupent de la décoration de la maison ou encore d'acheter l'arbre de Noël, les frères et sœurs étant bien trop occupé pour le faire ou n'en ayant sûrement pas le cœur.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Ils ont repris goût à le choisir eux-mêmes quand tu es apparue innocemment dans leur vie, comme un salut tombé de nulle part. Même si tu es la première à leur en parler sous les conseils de Thomas, ce sont bien les héritiers Kamisato qui organisent la sortie pour l'acheter. Tous les deux se renseignent à l'avance sur les meilleurs marchants du marcher et le type de sapin parfait, quitte à compter les aiguilles s'il le faut.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Si au début vous êtes partis pour un seul et unique arbre, vous rentrez au domaine avec deux sapins assez différents. Leur excuse : " Le domaine des Kamisato est bien assez grand pour deux. ". La réalité est tout autre. Ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur l'arbre parfait. Même s'ils ne se disputaient pas, vous aviez tous pu sentir une certaine tension entre les Kamisatos, au plus grand drame de Thomas prit entre les deux feux sous ton fou rire. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Le sapin de Noël d'Ayaka est assez classique pour ne pas dire pratiquement parfait, l'arbre que tout le monde cherche, celui qui est droit et ne perd pas rapidement ses épines. Il est ni trop grand et ni trop petit, pourtant bien assez imposant pour vous teniez pendant deux bonnes heures de décoration. Elle s'en est assurée. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Du côté d'Ayato, son sapin fut pour le moins très... différent. À la fois élégant et quelque part assez étrange, comme tout droit sortit d'une maison hantée. Pour sûr, tu l'as vu bouger. Son arbre est assez haut pour que tu aies besoin de son aide pour mettre l'étoile au sommet. Feignant l'ignorance, t'ayant regardé de loin batailler pour essayer de la mettre, il finirait par venir t'aider son torse collé à ton dos, un sourire charmant aux lèvres.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Au final, tout se passe pour le mieux, et pourtant le 24 décembre tous les cadeaux finiront par se trouver sous le sapin qu'aura choisi l'intendante de la maison, ayant oublié que les frères et sœurs Kamisato en avaient déjà acheté deux.
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─ ­ ­ ­ « J'ai comme l'impression que [T/P] ne pourra qu'aider que l'un d'entre nous. » Fit remarquer l'hérité des Kamisatos ses bras croisés sur le haut de sa poitrine. « N'es-tu pas d'accord. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. Cependant, mon frère, n'es-tu pas souvent occupé ces derniers temps. » Mentionna la plus jeune des deux, les bras aussi croisés sur sa poitrine regardant les deux arbres côte à côte. « Nous nous occuperons bien aussi du tien. »
─ ­ ­ ­ « Mademoiselle... Jeune maître... » Pleurnicha Thomas, juste derrière eux alors que tu restais inconsciente de la guerre silencieuse entre les deux Kamisato. « S'il vous plaît. »
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Masterlist ・ Christmas Calendar 2022
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kalyria1674-blog · 1 year
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Claymore et le Féminisme
Je sais que beaucoup disent que Claymore est féministe mais je suis assez partagée. Car si c'est du féminisme, ce n'est pas le plus récent qui prend désormais en compte (enfin, ça fait plus d'une à deux décennie(s) mais... bref.) les pressions et stéréotypes subit par les hommes.
Oui, l'émancipation féminine telle que décrite dans le manga avec les femmes se rebellant contre le joug des hommes ne les voyant que comme des outils séparés d'eux est féministe, c'est quelque chose que j'ai aussi repéré dans Claymore et que j'ai beaucoup apprécié.
Presque autant que de pouvoir enfin apprécier un manga où les femmes ont le rôle principal et où, quand elles se font déshabiller, leur corps est montrer sans fard et sans accent particulier. La pudibonderie du bout de tissus qui reste miraculeusement sur les parties sexualisées alors que tout le reste à été détruit est absente. Pareil pour le stéréotype inverse et ridicule dans lequel les héroïnes perdent souvent en premier les vêtements dissimulant leurs attributs et s'arrêtent au beau milieu d'un combat à mort pour bien mettre l'accent dessus sous couvert de se dissimuler. C'était vraiment très appréciable de la part de l'auteur.
Par contre, on ne peut nier qu'il a toujours inclus un certain nombre de stéréotypes sur les hommes.
Le plus fort (même si de peu) des Abyssal est un homme ce qui (désolée Isley, tu restes un de mes préférés) n'a pas beaucoup de sens si on prend en compte les dires de Daë sur le fait que leurs expérimentations ont permit de créer des guerrières plus puissantes dans les générations qui ont suivit quand ils ont commencer à provoquer la haine des Yôma chez elles plutôt que de se contenter de prendre des orphelines au hasard. Sans parler du fait que Riful nous apprend que plus le guerrier est puissant et plus son éveil le sera, raison pour laquelle elle recherche l'éveil des premiers numéro dans la partie 1 et laisse Claire, Jean et Galatéa partir tout en les encourageant à continuer de développer leur force. Ce qui était d'une complaisance rivalisant avec de la stupidité pure et simple.
Ce qui signifie qu'il est probable que, même en étant haut-placés comme dans les cinq premiers numéros, les guerriers de la génération masculine, inconscients des dangers de l'éveil (car étant les premiers sujets de test), n'ont probablement pas eu le temps d'atteindre leur plein potentiel avant l'éveil.
De même, cette idée de comparer l'homme à quelque chose qui, par opposition naturalisé (urg !) envers la femme ne pourrait que céder plus facilement au désir sexuel est un nid à sexisme contre eux et pour lequel je préfère suivre l'hypothèse des niveaux de lecture, c'est-à-dire que Miria expliquait son point de vu aux fantômes plutôt que l'auteur établissant un fait irréfutable de son manga.
Je veux dire, Chronos en fait lui aussi mention mais, au moment où il en parle, le lecteur en sait déjà plus que lui sur les origines des Yôma. De plus, le fait qu'il soit l'un des premiers lui donne, certes, plus d'expérience avec son pouvoir mais l'handicape aussi pour faire une comparaison réelle de la situation en terme d'évolution du contrôle basé sur le sexe. Après tout, on parle de celui qui est persuadé que son éveil lui a donner un état d'esprit ''démoniaque''... alors que, pour rappel, les Yôma sont en réalité une arme biologique créée de toute pièce par l'organisation à des fins d'expérimentations militaires. Ainsi, il n'est pas improbable qu'il ne fasse que répéter ce qu'on lui a toujours présenter comme la vérité.
Après, il y a les comportements d'Isley (encore...) face à Luciela sur sa capacité à se disputer avec elle... parce qu'elle est une femme (plutôt que sur une caractéristique personnelle de sa part) et celui de Raki (après qu'Isley l'ait élever, tient donc !) face aux apprentis lors de la chute de l'organisation où celui-ci décide de leur prendre l'épée pour se battre parce qu'elles sont des filles et que c'est plus adaptés aux mains d'un homme. Plutôt qu'un adulte protégeant des enfants.
Il est là, cet inconscient du langage. Ces stéréotypes reproduits, inconsciemment ou non, qui transmettent une image. L'auteur à brillamment éviter de les reproduire sur les femmes et je l'en félicite car c'est l'un des meilleurs points de son oeuvre alors que ça n'aurait pas pu être facile avec la véritable industrie derrière le manga. Mais il a du travail à faire pour étendre cette caractéristique aux hommes.
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snoopybutch · 2 years
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❤️‍🔥ABOUT ME❤️‍🔥
❤️‍🔥Hi! Hello! I’m Seosamh (Seo or Joey) or Diarmuid, (friends/mutuals can call me Jase as well :3) whatever tickles your fancy.
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❤️‍🔥I love making new friends, learning about diff topics, history, horror, cooking and baking, red eyeshadow, hearing/practicing diff languages, doodling, watching silly tv and movies, other gay/trans ppl and my leather jacket.
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ikaroux · 3 years
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Diluc x Lecteur part 2 « Je t’aime »
Je me suis un peu déchaînée sur cette suite. Mais j'aime tellement ce personnage, j'ai eu du mal à me freiner.
Je continuerai  d'en faire d'autre sur Diluc et sûrement Xiao en même temps. (Je ne t'oublie pas Zhongli !)
(V/N) => votre nom
4 584 mots.
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La main qui serrait la votre était grande et chaude, de dos ses cheveux rouges attachés en queue de cheval se balançaient sur son dos magnifiquement sculpté. Cet homme qui vous avait sauvé la vie, vous conduisait silencieusement vers la ville dont les murs d’enceinte étaient désormais visible. Il finit par rompre le silence, vous demandant votre nom et ce que vous faisiez dehors si tard sous l’orage, une légère teinte de reproche dans sa voix. Arrivée en ville, il vous emmena dans une taverne, sortant une paire de clé de sa poche pour ouvrir la porte, vous avez rapidement conclut qu’il en était le propriétaire. Il vous proposa de loger dans le petit appartement qui se trouvait à l’étage le temps que vous trouviez quelque chose de plus convenable pour vivre.
Alors qu’il vous préparait des vêtements de rechange, des vêtements qui devait sans doute lui appartenir, il se rappela qu’il portait toujours son masque. Avec une brève hésitation il l’enlevât, vous laissant voir les traits de son magnifique visage. Il vous révéla son nom et exigea de vous de ne parler à personne du héros de la nuit. Vous lui aviez sourit avec tendresse dans une douce promesse. Vous vouliez en savoir plus sur lui, qui il était, que faisait il dans la vie, pourquoi jouait il les héros masqué ? Il s’était simplement assit à vos côtés, sur le lit, les bras posés sur ses genoux vous fixant dans les yeux avec douceur sans pour autant caché une certaine méfiance à votre égard. Il hésita à parler de lui, vous restiez une inconnue à ses yeux, une personne dont il devait se méfier. Vous ne l’avez jamais forcé. Il était simplement resté assit, vous regardant pendant que vous posiez mille et une questions sans jamais y recevoir de réponses.
Après votre « conversation » à sens unique, vous aviez décidé de prendre un bain chaud et relaxant, vous nettoyant de la boue qui tachait votre corps épuisé.
Une fois sortie de votre bain, vous aviez enfilé la chemise que Diluc vous avait prêté. Elle portait son odeur, sentant à la fois le vin et l’herbe à lampe, vous vous êtes surpris à rougir à l’idée de porter les vêtements de cet homme si séduisant. En regardant la porte de la salle de bain, vous pensiez qu’il était sûrement partie depuis longtemps, après tout votre présence semblait l’ennuyé plus qu’autre chose. Avec un léger sourire, vous vous tourniez vers le miroir au dessus du lavabo d’ivoire, prenant en main la brosse à cheveux que vous aviez sortie plus tôt de votre sac de voyage. En peignant vos longs cheveux (couleur) vous lanciez un regard vers le pantalon qu’il vous avait donné, posé soigneusement sur le meuble de rangement. Vous aviez décidé de ne pas le mettre, estimant que la chemise blanche qu’il vous avait prêté était suffisamment longue pour que vous y soyez à l’aise. Vos cheveux n’étant plus en désordre, vous décidiez de les laisser détachés, pensant qu’il était plus confortable de dormir avec des cheveux libres plutôt qu’avec la natte habituelle que vous faisiez pour voyager.
Lorsque vous avez ouvert la porte de la salle de bain pour arriver dans la pièce principale, vous ne vous attendiez pas à y voir le beau roux, debout devant la fenêtre, caressant du bout des doigts les herbes à lampe posée sur le rebord de la fenêtre, son visage partiellement éclairé par celles-ci, ses yeux observant la pluie battant contre les vitres. Lorsqu’il tourna son visage impassible vers vous, il resta tout d’abord figé, ne savant pas comment réagir. Quand à vous, votre main resta fermement accrochée à la poignée de la porte, vos yeux pleins d’effroi s’accrochant aux siens. Il vous contempla d’abord lentement de haut en bas, s’attardant quelques secondes sur vos jambes découvertes puis plongea de nouveau rapidement ses yeux dans les vôtres. Une forte rougeur s’installa sur ses joues jusqu’à ses oreilles...
Lorsque vous étiez partie prendre un bain avec les vêtements de rechange qu’il vous avait prêté, Diluc pensa partir, préférant vous laisser vous reposer. Il regarda sa main, celle qu’il avait utilisée pour tenir la vôtre après l’incident, il avait l’impression d’y ressentir votre chaleur apaisante. Il soupira, baissant de nouveau son bras le long de son corps, tournant son regard vers la fenêtre. L’orage semblait se calmer, mais la pluie, elle, continuait toujours de battre la fenêtre de la chambre. Il devait partir, mais c’était plus fort que lui, il voulait voir votre visage une dernière fois avant de vous quitter. Il se leva du lit, se dirigeant vers la fenêtre, posant sa main dominante sur le verre froid de la fenêtre. Il devait être minuit passé maintenant, Diluc se demanda s’il n’était pas préférable pour lui de rester dormir ici ce soir. Après tout il y avait aussi un canapé près de la cheminée qu’il avait fait construire au fond de la pièce, il ne serait pas difficile pour lui de l’allumer grâce à sa vision pyro. Il n’avait pas peur d’affronter le mauvais temps, la pluie ne l’avait jamais empêché de se battre ou de vaquer à ses occupations, mais il devait bien avouer qu’il ressentait une soudaine fatigue envahir son corps.
Son regard se détacha du ciel noir pour se diriger vers son propre reflet. Il était trempé, ses cheveux lui collaient au visage et quelques tâches de terre s’étaient accrochées à ses vêtements et sa peau, il ne refuserait pas de prendre un bon bain chaud à son tour. Son attention se tourna ensuite vers le bouquet d’herbes à lampe posée sur le rebord de la fenêtre, Aether, un homme qu’il considérait désormais comme un ami, lui avait offert pour son anniversaire il y a quelques jours. Diluc affectionnait ses fleurs, la douce lueur qui s’en dégageait l’apaisait et le léger tintement de clochette qu’elle émettait lui rappelait d’agréable souvenir d’enfance. Il caressa distraitement l’une des fleurs, laissant résonner le léger bruit clochette dans la pièce pendant que son regard se tournait de nouveau vers le ciel pluvieux.
Quand il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir, il orienta son regard vers vous, ressentant de nouveau le besoin de vous voir. Et ce qu’il vit fit basculer son monde, vous étiez là, dans sa chemise blanche, trop grande pour vous, vos jambes exposées à l’air libre, vos cheveux détachés pendant sur vos épaules. Son regard s’attarda trop longtemps à son goût sur vos jambes dénudées, des jambes qu’il souhaitait toucher, caresser, embrasser. Il releva rapidement les yeux, conscient de l’intensité de son regard sur votre corps, il sentit le rouge lui monter aux joues jusqu’aux oreilles. Non décidément il ne pouvait pas rester ici, cela faisait à peine une heure qu’il vous avait rencontré et il avait déjà des pensées obscènes à votre égard. Choqué de ressentir une attirance si violente envers une inconnue, il se détourna de vous rapidement, ramassant ses affaires à la hâte, vous lançant un rapide « bonne nuit » et sans même vous jetez un dernier regard, Diluc fit claquer la porte de la taverne, espérant que la pluie arriverait à le refroidir.
Les jours qui suivirent avaient été compliqué pour vous comme pour lui. Il avait décidé d’adopter un masque de froideur avec vous alors qu’il avait été si chaleureux et délicat lorsqu’il vous tenait la main pour vous guider vers Mondstadt. Diluc était votre seul repère dans cette ville qui vous était étrangère. Vous vouliez qu’il vous fasse visiter, vous vouliez apprendre à le connaître lui et cette ville.
Il accepta avec réticence, gardant le silence la plupart du temps où il vous faisait explorer la ville.
« Diluc, j’ai fait quelque chose de mal? »
« Non »
« Alors parlez moi, j’aimerais vous connaître un peu mieux. »
*Soupir* « (V/N), je ne vous connais pas et je ne vous fais pas assez confiance, pourquoi devrais-je me fatiguer à vous parler de moi ? »
Ses paroles vous blessèrent un peu, mais toujours positive vous lui offrez un doux sourire pour contrer ses paroles.
« Vous connaissez mon nom et je connais le vôtre, c’est déjà un bon début ! Bien, dans ce cas je vais vous parler de moi, vous ne pourrez plus dire que je suis une étrangère. »
Vous entendiez de nouveau son soupir, vous faisant pouffer de rire. Malgré tout il vous a écouté d’une oreille attentive, avalant vos paroles. Vous lui aviez parlé de vos origines, vous lui aviez parlé des terres gelées de Snezhnaya, de votre famille, de votre vie.
Diluc plissa des yeux, il avait déjà fait face aux Fatui qui étaient originaires de Snezhnaya, un groupe de scélérats se faisant passer pour des diplomates, aussi connus comme étant la force militaire la plus puissante de Teyvat. Ils avaient récemment attaqué l’archonte de Mondstadt, Barbatos, afin de lui voler sa gnosis. À ses yeux, les fatui ne savaient que comploter contre autrui et mentir.
Il s’arrêta soudainement, son regard froid posé sur vous. Vous vous arrêtiez de parler, vous retournant pour observer Diluc, son regard vous figeant immédiatement sur place.
« Diluc ?»
Sans rien dire, il fit apparaître sa claymore dans ses mains. Vous n’étiez pas sur vos gardes et n’avez donc pas pût réagir lorsqu’il pointât son arme sur vous, vous menaçant de vous trancher la tête au moindre geste suspect. Sa voix basse et menaçante près de votre oreille vous fit frissonner tout le corps.
« (V/N), prouve moi que tu n’es pas une espionne Fatui.»
« Et comment ? »
« A toi de me le dire.»
Son regard dur ne lâcha jamais le vôtre et jamais vous n’avez détourné vos yeux de lui, encore moins lorsque vous lui avez certifié que vous ne faisiez pas partie des Fatui. Il mit un certain temps avant de retirer son arme de votre gorge, scrutant le moindre soupçon de malice dans votre regard. Mais il n’y vit que de l’honnêteté...
Votre expression, autrefois si joyeuse, se couvrit de tristesse.
« Je pense que c’est assez pour aujourd’hui, merci encore Diluc pour la visite »
Vous le quittiez, le laissant seul derrière vous alors que ses yeux autrefois si froids faisaient place à une tristesse sans nom.
Il regrettait son geste.
Diluc ne voulait pas que vous vous rapprochiez de lui, il avait peur de vous blesser à nouveau. Il avait peur des sentiments qu’il ressentait pour vous, des sentiments qui l’avaient pris si soudainement, si férocement, qu’il n’avait pas eu le temps de s’en détourné avant d’en être submergé. Dès l’instant où ses yeux se sont posés sur vous il vous voulait.
Il voulait vous protéger, vous chérir, vous aimer.
Il voulait vous fuir, vous éloignez de lui, vous haïr.
Il voulait vous faire sienne.
Diluc n’avait jamais aimé, il n’y avait jamais pensé à vrai dire. Son train de vie ne lui permettait pas de telle chose.
Sa vie, après la mort de son père, lui paraissait trop sombre et sans couleur et la révélation des origines de son frère adoptif, Kaeya, n’avait rien arrangé. Diluc n’arrivait plus à faire confiance aux autres, ni aux chevaliers, ni même son frère.
Mais vous étiez différente, si sincère, si douce, si naïve.
Malgré ce qu’il vous avait fait, vous ne vous étiez jamais détourné de lui, revenant à la charge le lendemain, puis le jour suivant, et le jour suivant encore, jusqu’à ce que votre présence près de lui soit naturelle.
Vous avez réussi à faire fondre son mur de glace au fur et à mesure que les jours et les semaines passaient. Il ne pouvait plus se passer de votre voix, de votre sourire et de vos yeux dans les siens.
Quatre mois passèrent depuis votre arrivée à Mondstadt. Vous aviez décidé d’y vivre, travaillant en tant que mercenaire pour la guilde des aventuriers et pour les chevaliers de Favonius. Vous aviez rapidement réussi à mettre quelques moras de côté, vous permettant de louer un petit appartement en ville.
Vos talents au maniement de la lance et votre utilisation parfaite de votre vision électro vous avaient fait connaître parmi les citoyens, vous permettant d’accéder à des missions mieux rémunérées mais aussi plus dangereuse.
Rapidement, vous vous êtes fait des amis en ville, dont Aether, un voyageur tout comme vous.
Souvent vous vous retrouviez à la taverne de l’ange pour parler de vos dernières missions, des ennemis que vous aviez croisé ou simplement des paysages et des ruines que vous aviez vus. Kaeya et Venti se joignaient souvent à vous, égaillant la taverne de vos rires et vos histoires.
Aujourd’hui était l’un de ces jours où vous reveniez de mission que vous avait confié l’ordre de Favonius. Kaeya, Aether et l’adorable Razor vous y avaient accompagné. Après avoir été chercher votre paiement auprès des chevaliers, vous avez proposé à vos compagnons d’aller déjeuner à la taverne.
« Eeh~ »
Vous avez tourné votre regard vers Kaeya dont le visage affichait un sourire narquois.
« Un problème Kaeya? »
« Moi? Aucun. Nous espérons tous que maître Diluc sera présent ce soir. »
Paimon, qui suivait Aether comme son ombre, ouvrit de grands yeux affamés.
« Oh ! Si maître Diluc est là on aura peut être droit à un rabais amical ! (V/N) fait joué ta relation avec lui <3 »
« Mais enfin arrêtez tous les deux ! Diluc et moi sommes simplement de bons amis. »
« De bons amis hein... »
« Kaeya, ferme la un peu ou je ne te paie rien à boire. Et toi aussi Paimon! »
Kaeya éclata d’un grand rire mais cessa néanmoins de vous lancer des piques, quant à Paimon, elle prit votre menace au sérieux, se cachant derrière Aether qui souriait en la regardant. La chaleur que vous ressentiez au visage vous indiquait que vous étiez aussi rouge qu’un chrysanthème à Aube.
Des bras encerclèrent vos épaules par derrière sans crier gare, provoquant un léger cri de surprise de votre part. En vous retournant pour voir qui vous prenait par surprise, vous avez été accueilli par le large sourire de votre ami Venti.
« J’ai entendu le mot boire? »
« Bonjour Venti. »
Vous vous êtes retourné pour lui rendre son câlin.
« Oui tu as bien entendu et avant que tu ne le demande, oui tu peux venir. »
Le sourire sur son visage s’élargit davantage. Relâchant son étreinte, il prit joyeusement votre main à la place, vous guidant d’un pas sûr vers la taverne. Il fredonna une chanson, heureux à l’idée de pouvoir boire de l’alcool à l’œil. Kaeya et Aether discutaient ensemble tranquillement, pendant que Razor vous suivait, se frottant légèrement le ventre.
« Tu as faim Razor? »
Il hocha simplement la tête.
« Viande. »
« Sujet, verbe, complément Razor, pense à ce que dirait Lisa si elle t’entendait. »
Un frisson d’effroi passa dans le dos du jeune homme.
« Je veux... de la viande... »
Vous avez sourit avec tendresse, lui caressant affectueusement la tête avant d’attraper sa main avec celle qui était encore libre de toute entrave. Plus vous approchiez de la taverne, plus vous espériez y voir Diluc, que vous n’aviez pas croisé depuis deux semaines, étant chacun occupé par vos tâches respectives. Lorsque vous êtes arrivés devant le Cadeau de l’Ange, Venti a lâché votre main, vous laissant ouvrir la porte.
Diluc était derrière le comptoir, préparant les verres que des clients avaient commandés. Ses oreilles étaient attentives à chaque conversation qu’il entendait, apprenantes diverses informations qui pourraient lui être utile. Lorsqu’il apporta les boissons à la table, le son de votre nom lui vint aux oreilles, captant toute son attention.
« (V/N) est incroyable, je l’ai vu à l’entraînement des chevaliers hier. »
« Oui, il paraît que le capitaine a eu du mal à prendre le dessus lors de l’entraînement. »
Diluc esquissa un léger sourire à l’idée que vous ayez réussi à mettre à mal Kaeya. Il retourna derrière le comptoir, saisissant des verres sales à nettoyer. Son esprit était désormais tourné vers vous, en venant ici ce soir, il espérait secrètement vous voir. Jamais il ne se l’avouerait, mais vous lui manquiez terriblement. Il avait conscience que vous vous étiez rapprochés l’un de l’autre durant ces derniers mois, plus proche que de simples amis. Il avait réussi à admettre qu’il vous aimait plus que toute autre chose, mais était ce le cas pour vous? Vous ne cessiez de lui répéter, tel un mantra, qu’il était un très bon ami à vos yeux, que vous pouviez tout lui dire sans crainte. Et à côté de ça, il vous voyait parfois traîner avec Kaeya dans les rues de Mondstadt, riant joyeusement à l’une de ses blagues. Une colère atroce montait en lui à chaque fois qu’il vous voyait ensemble.
Jalousie.
Oui, il était jaloux. Jaloux de son frère, jaloux de tous ceux à qui vous montrez ce sourire. Avec lui vous ne sembliez jamais vous amuser autant. Au fond de lui, Diluc avait peur qu'un autre homme vous séduise, cette idée lui était insupportable.
Diluc claqua la langue à cette pensée, posant un peu trop violemment sur le comptoir le verre qu'il venait d'essuyer.
Ce soir, se dit-il, il irait directement chez vous pour vous voir. Ne serait-ce que pour apercevoir votre visage, même pour quelques secondes seulement.
Diluc tourna le dos au comptoir, rangeant les verres propres à leur place.
La porte de la taverne s’ouvrît doucement, les voix familières de Kaeya, Venti et Paimon pénétrèrent dans la pièce. Diluc lança un rapide « bonsoir » avant de se retourner, les bras croisés strictement sur sa poitrine, les sourcils froncés, se préparant mentalement à la soirée bruyante qui s’annonçait. Il ne s’attendait pas à vous voir, la surprise le fit relâcher la pression sur ses bras et ses sourcils, sa bouche légèrement entrouverte. Vos yeux restèrent connectés quelques secondes avant qu’un sourire éclaire votre visage, levant timidement votre main pour le saluer. Il vous rendit votre sourire, vous saluant à son tour de sa main dominante.
« Ça suffit les yeux doux ! J’ai soif. »
Venti vous décala doucement, lui permettant d’entrer dans la taverne, suivit de vos compagnons. Vous étiez terriblement rouge d’embarras, regardant vos amis s’assoir à une table libre. Vous avez de nouveau tourné votre regard vers Diluc, s’il était possible de lancer des poignards avec un simple regard, Diluc serait le champion dans cette catégorie. Sentant votre regard sur lui, toute son attention vous revint.
« Ça fait longtemps... comment vas-tu Diluc ? »
« Mieux maintenant. »
Vous lui lancer un coup d’œil curieux, il s’amusa de votre réaction.
« Qu’est ce que je te sers? »
Avant que vous n’ayez eu le temps de lui répondre, un bras s’enroula autour de votre cou. Kaeya vous rapprocha de sa poitrine, regardant son frère avec un sourire sournois. Diluc vit rouge mais se contrôla pour ne pas exploser et expulser son frère à vie de sa taverne.
« Oya, je vous dérange peut être? (V/N), que dirais-tu de venir t’asseoir, je vais prendre les commandes. Comme d’habitude j’imagine »
Vous avez lentement hoché la tête dans ses bras, sa main lâchant doucement votre cou pour descendre sur vos reins, vous poussant vers la table, vérifiant de temps en temps les réactions de Diluc.
« Kaeya, mais qu’est ce que tu fais !? » Lui avez vous murmuré. Sa seule réponse fut un sourire taquin, vous lâchant pour se tourner vers le bar. Soupirante, vous vous êtes dirigés vers la chaise libre à côté d’Aether.
« Bien, tu as entendu la dame, comme d’habitude. Pour Venti et moi pareil. Deux plats bien chargés pour Aether et Paimon et une bonne assiette de viande bien saignante pour Razor. »
Diluc ne bougea pas, regardant Kaeya avec des yeux meurtriers.
« Et plus vite que ça l’ami, j’ai une charmante dame qui m’attend. » Kaeya tapota le comptoir avec la paume de sa main, ses lèvres laissant entrevoir ses dents blanches dans un sourire de plus en plus sournois. Diluc claqua sa langue contre son palais, exprimant ainsi sa rage contre son frère. Il se tourna vers les bouteilles de vin, remplissant lentement trois verres, la bosse sur sa joue montrant qu’il se mordait la langue pour ne pas éclater. Il perçut le ricanement moqueur de son frère, assit sur l’un des tabourets du comptoir, fixant chaque geste de Diluc. Ne pouvant plus le supporter, Diluc posa brutalement la bouteille de vin sur la table, faisant sursauter quelques clients proches. Il se positionna face à Kaeya, lui marmonnant sa rage.
« À quoi tu joues au juste ?! »
« Moi ? » -Kaeya fit une mine innocente- « Qu’est ce qui te fait croire que je joue à un jeu? »
« Ça suffit Kaeya, ne me prends pas pour un imbécile. » -Il gloussa à la remarque de son frère.
« Tu as raison, je m’amuse. Je m’amuse de te voir si jaloux et possessif alors que tu ne fais rien pour faire avancer les choses entre vous. »
Diluc rougit furieusement, serrant les poings derrière le comptoir.
« Prends garde Diluc, un jour quelqu’un te la prendre si tu continues sur cette voie. Peut-être que je devrais tenter ma chance ce soir. » -Kaeya ferma rêveusement les yeux, poussant un léger gémissement- « Ses lèvres ont l’air tellement douce. »
Diluc, dans un accès de colère, saisit la veste en fourrure de Kaeya, avant de le relâcher lorsqu’il remarqua tous les regards des clients et surtout votre œil inquiet posé sur eux, déjà debout, prête à les rejoindre pour les séparer. Diluc se tourna de nouveau vers sa bouteille de vin, serrant les dents alors que Kaeya se leva de son siège, satisfait de la réaction de son frère. Il prit place sur la chaise libre à vos côtés, ignorant votre regard inquiet et interrogateur.
Venti, pour alléger l’ambiance pesante de la taverne, se leva et monta sur sa chaise, lyre en main, commençant à chanter les (més)aventures de Barbatos. Paimon et Aether applaudissaient joyeusement, tandis que Razor posait sa tête sur la table, écoutant la douce voix de Venti, Kaeya se contenta de poser sa tête dans sa main, un sourire aux lèvres. Vous caressiez chaleureusement la tête de Razor, allongé en face de vous pendant que vous jetiez un coup d’œil à l’homme aux cheveux roux. Lui aussi semblait s’être légèrement apaisé en entendant la voix de Venti, ses pupilles se balançant de temps en temps sur le côté pour vous regarder.
La soirée se déroula sans aucun autre accroc, Diluc restant au bar pour continuer de servir les clients et Kaeya, légèrement pompette, riant et racontant les aventures du jour à Venti dont les joues étaient rougies par l’alcool. Lisa vous avait rejoint quelque temps après, forçant Razor à relever précipitamment sa tête de la table.
Au final, vous aviez finit par vous installer auprès de Razor pour lui permettre de poser sa tête sur votre épaule et le laisser somnoler.
Alors qu’il était bientôt une heure du matin, Diluc annonça aux clients que la taverne allait bientôt fermer pour la soirée. Vos amis et vous remballiez vos affaires et afin d’aider Diluc, vous avez débarrassé votre table de chaque verre et assiettes encore posées dessus, les déposants ensuite sur le comptoir. Diluc vous remercia discrètement d’un hochement de tête.
« Bonne nuit (V/N), on remettra ça un autre soir. » -Aether vous fit un dernier signe de sa main libre pendant que l’autre tenait une Paimon endormie.
Lisa vous salua à son tour, suivi de Razor et Venti. Kaeya vous lança un dernier regard lourd de sens avant de le diriger vers Diluc qui lui tournait le dos. Il renifla de façon moqueuse avant de vous saluer et s’en aller.
Vous êtes resté sur place, attendant que Diluc tourne son attention vers vous. Il semblait complètement absorbé par ce qu’il faisait, ignorant totalement votre présence.
« Diluc »
« Hm? » -Vous avez tiré un tabouret pour vous assoir au bar.-
« Tu peux m’expliquer ce qui s’est passé en début de soirée avec Kaeya? Tu peux me parler, tu le sais » -Vous entendez un soupir sortir de sa bouche-
« Rien.»
« Je commence à te connaître suffisamment pour savoir que tu ne t’énerve jamais pour « rien ».
« N’insiste pas s’il te plait. »
Il n’avait pas haussé la voix mais le ton qu’il avait employé était strict. Il continuait de vous tourner le dos, s’entêtant à nettoyer des verres déjà propres. Il stoppa soudainement ses gestes, repensant aux paroles que Kaeya avait prononcées plus tôt. « Un jour quelqu’un te la prendra ».
Ces paroles le firent frissonner, ses mains tremblants légèrement, sa respiration devenant lourde.
Il refusait cette option. Vous imaginez avec un autre le déchirait de l’intérieur.
« C’était... à propos de toi... la dispute je veux dire. »
« De moi ?! Mais pourquoi. »
Votre regard était visiblement inquiet. Diluc posa chiffon et verre sur la table avant de se tourner vers vous, son regard vous pénétrant pleinement, une passion brûlante dans ses pupilles pourpres. Il s’approcha de vous, posant délicatement sa main sur la vôtre, caressant le dos de votre main avec son pouce.Ses joues étaient rouges mais jamais il ne détourna son regard de vous.
« Tu m’as manqué... »
Si Diluc n’était pas si proche de vous, vous auriez presque pensé que ce que vous aviez entendu provenait de votre imagination. Sans l’avertir, vous avez entrelacé vos doigts aux siens, les joues aussi rouges que les siennes.
« Toi aussi Diluc, tu m’as terriblement manqué. »
Vous l’entendiez souffler de soulagement. Lentement, sa main libre vint caresser délicatement votre joue, votre visage se penchant avec désir sur ce contact inespéré. Sa main, qui ne portait pas de gant, était chaude et rugueuse. Son doigt glissa tendrement vers une mèche de vos cheveux, les plaçant derrière votre oreille. Jamais il ne détourna son regard de vous, buvant chaque expression que vous faisiez, écoutant votre respiration s’accélérer dès que ses mains vous caressaient. Vous leviez votre visage vers lui, plus proche l’un de l’autre que vous ne l’avez jamais été. Ses doigts cessèrent de vous caresser, la paume de sa main se plaçant à leur place, saisissant ainsi votre visage qu’il rapprocha lentement du sien. Il vous jeta un dernier regard, cherchant votre consentement ou votre désapprobation. Vous fermiez délicatement vos yeux, plongeant votre main libre dans ses cheveux. Il ne lui en fallut pas plus, effaçant d’un simple geste la distance qui le séparait de vous.
Ses lèvres étaient sur les vôtres, vous embrassant avec toute la délicatesse dont il était capable, goûtant le goût de vos lèvres. D’abord avec douceur, son baiser devint rapidement plus passionné, le comptoir devenant d’un seul coup une barrière trop gênante pour lui. Il voulait vous sentir, vous serrer dans ses bras, vous embrasser à en perdre haleine. Par les archontes, qu’il aimait la douceur de votre bouche, la sensualité de votre voix quand un gémissement en sortait grâce à ses baisers, votre main s’agrippant à ses cheveux pour ne pas perdre pied.
Diluc s’éloignait peu à peu de votre baiser, posant à la place son front sur le vôtre, les yeux fermés alors que la main qui était toujours sur votre joue caressait du pouce votre pommette, chacun de vous reprenant graduellement son souffle.
« Je t’aime »
Vos yeux restèrent fermés, mais des sanglots vous échappaient, des larmes coulants sur vos joues et sa main. Vos mains saisirent sa chemise grise.
« Je t’aime aussi. »
Un sourire heureux se dessina sur son visage.
Il se sépara de vous, son regard emplit de passion. Il contourna le comptoir pour venir vous rejoindre. Ses bras étaient désormais autour de vous, ses lèvres cherchant de nouveau les vôtres, complètement accroc à votre toucher, votre chaleur.
Il ne vous laisserait jamais partir.
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feely-touchy · 4 years
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I'm afraid that we'll have to cure cancer twice
Replace our muddy boots annually
Wear holes through our everything
Be only loaned dignity
There will be red tape on our bodies
Chalk surrounding our skin on all sides
Police tape chained to our ankles
Construction signs marking our gravesites
Our tombstones reading:
"Pardon Our Dust"
There will be no poltergeists
No afterlife
Our angels will be homeless
Overcrowded
Guarding mass graves
Crushed under the gilded grinder
Rotating boutiques
Upscale eateries
Haute pubs
Watching in horror as we're bulldozed while still alive
Victimized
Powerless
Traumatized
Unable to get any designer diagnosis
Prescribed "it is how it is"
We're just unruly
Dangerous
Better replaced by imposters
Better bought as products
Made to watch
As they erect monuments to prisons and malls
Build better bombs and better bankers to set them
Setting bulwarks in the secondhand stores
Trenches in the gutters
Tripwire along the sidewalks
Redlining
Guerilla marketing
Incivility
Inciting us to violence against our most vulnerable
Laying claymores against stumbling blocks
Trying to turn white people into white phosphorus
Undermining riots
Giving guns to kids
Barbed wire lining the schoolhouses
Liquor stores sprouting where our hopes once lived
We will be taught only to thank and forgive
We will be told to do it on end
Made to break or give in
Fear will be our landlord
Tycoons will run the laundromats
Greed will buy up the buses
Cronies will seal the postboxes
Our claim in the community will be outsourced
Our homes will be rented
Our time will be borrowed
Without our permission
The long walk home is going to get longer
Hotter
Heavier
With every day we're asked to carry
More and more
With higher chances we won't make it
Before our backs snap and our minds go
We'll slip on the fast-track to the bottom
Greased daily
Probably
Won't even want to wake up
Most days
We'll only have time to sleep behind the wheel
Even then
Driven off the road by convertibles and food trucks
They'll be all sunshine about it
Since it never rains much on the side of the tracks they've pocketed
They don't get cold, wet, and hungry
Exhausted
We're their vacation
Easy money
Too tired to fight bullying with respectability and organization
Too understaffed at work for a sit-in
Too poor to protect
Unable to protest the ivory towers' lunch counters
Our most tired are sold their own own soul food
With a $14 twist
Plus tip
But there's nothing to do but buy into it
We make sure they have enough gas money for their long trip
That they can escape the desert they make
While we bear the brunt of it
Because we know how hard it is
How hard it can get
I'm afraid
We'll die like this
We will be eaten
We will be unmissed
We will be called an exodus
Because expulsion doesn't sound sacred enough
For "us"
The poor and unfortunate
Who apparently only do things for the love
Made mystic and nomadic by the heartless emblematic
Told that we weren't using the properties right
How we didn't know our rights right
Or budget piously enough
We serfs and sinners
Paying for everyone else's indulgences
Are unable to raise the Almighty Dollar
From the dead
Even if we put our backs into it
Without black magic
Or the power of prayer
We've grown hoarse
Begging for an ounce of decency
Taxed and tithed into titters
Pitiless
Pained
No longer able to humor our oppressors
As our blood and bile are running low
We're running out of everything nowadays
We can't keep listening any longer
While the sermons only get longer
With more and more excuses and caveats
"The location is good
but the neighbors are downers"
"All loans have interest
and down payments"
"Semi-casual
still means professional"
"The block needs more 'law and order,'
less protests"
"Dress for the funeral you want"
"Your vote may matter"
But our voice is in tatters
We have retorted until our lungs twisted
Squeezing the air from us
Contorted
Bended over backwards and forwards
Always trying to fit in
Bowing
As much as necessary
Apologizing
Until it's meaningless
Following formalities
As if dress codes were Leviticus
As if the sinking feeling in our stomachs was punctuated in punji pits
As if safety was a gasoline-covered wish
We could eat cake with them
If only we could catch the rich between our teeth
We could be truly ravenous
Never have to dissuade again
Explain that Brooklyn is not their Jerusalem
Compton won't be a new Hamptons
Third Ward will have its own milk and honey factory
Acres Homes will make good on its promises
Again
I believe
Power will return to the people
It will be good
Just
Magnanimous
Or ripped from the hands of the chauvinist
Because it belongs to us
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elijaheva · 3 years
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S01 EP18
Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, le Recteur Haniel arborait une magnifique armure intégrale de couleur violette ainsi que trois paires d’ailes de couleur blanche. Elle possédait également des yeux ayant la même teinte que ses ailes et affichait une chevelure courte blanchâtre. Une énorme épée surdimensionnée ressemblant à une claymore et faisant à peu près sa taille flottait à quelques…
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Worse still, many machines have sided inventories so their relation to other machines is more or less unchangable. So what starts out as a 16x16 flat area for a machine room can quickly grow into a workshop and farming area spreading across several chunks, with most of it needing to be on more or less the same y level. Then comes piping and connections when many of the main pipe and cable mods don have facades to hide them any more. Yes me too everyday and like you said not just at home. I've literally lost jobs because of this bc it would make me late to work. And I'd do it AT work and not realize I'd been away from my desk. EDIT: Looks like ive upset some of her Patreon suckers supporters and they mentioned the 2016 part. Doesn change the fact that shes been in the "selling her body" industry for more than 3 months. And as of 2019 she still sells all her content on Patreon 2 points submitted 2 days ago. Neuroscientists and psychologists can now explain what the ancients instinctively felt. Alcohol promotes a chemical called Gaba which reduces brain activity it stops what has been described as the wheel of anxiety Collective ecstasy can force a sense of belonging and unity. So when the counter culture protagonists of the 20th century fought the suppression of the establishment by tuning in, turning on and dropping out being Bacchic was an explicit aim.. Meet Diane. She's a classic multitasker, zipping through the grocery store, steering her wire basket with one hand while she clutches her iPhone with the other. She's nailing down details for the church fundraiser, which she instantly tweets into cyberspace as she slips her credit card through the self checkout machine. Picture: AFP6 of 23Katy Perry and Kristen Stewart attend the Chanel Haute Couture Fall/Winter 2017 2018 show as part of Haute Couture Paris Fashion Week on July 4, 2017 in Paris, France. Picture: Splash7 of 23Claudia Schiffer attends the Chanel Haute Couture Fall/Winter 2017 2018 show as part of Haute Couture Paris Fashion Week on July 4, 2017 in Paris, France. Picture: AFP8 of 23. Not just for trials and the new chase for the Claymore, but stacks in 6v6 would be fun, even picking up a few for random games, need to find some people who wanna play some more serious PvP and make friends who are looking to do the same thing. Also, I 33, so I hoping it an Adult clan. 72 points submitted 10 months agoD2 wasn't the game some people had in mind after Y3 D1, so they were upset. Then I thoroughly wash my face with a jelly base cleanser. Something tough enough to pick up all that oil. Follow up with toner and you're good to go. It was. I didn believe in God and didn want to wait until marriage for sex and never explore my sexuality (bisexual). I didn want to wait for alcohol when my peers were all learning their limits. This is what I keep saying as well. It's not something I'll ever be able to reconcile in my head, but it seems like most people on here don't have a problem with it. I'll say it again, if you find your child in any condition other than their head being completely lopped off 원주출장안마 you call 911 immediately and you panic 원주출장안마 to save their life. Lebovitz also told the site that he did not know how the CIA was planning on using the technology other than to detect DNA from human skin. "There's no better identifier than DNA, and we know we can pull out DNA," he said. Congress," its website says, with a mission to provide funding for developing cutting edge technologies at private firms.
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elijaheva · 5 years
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Saison 1 Episode 10
Saison 1 Episode 10
Du haut de son mètre quatre-vingt dix, le Recteur Haniel arborait une magnifique armure intégrale de couleur violette ainsi que trois paires d’ailes de couleur blanche. Elle possédait également des yeux ayant la même teinte que ses ailes et affichait une chevelure courte blanchâtre. Une énorme épée surdimensionnée ressemblant à une claymore et faisant à peu près sa taille flottait à quelques…
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