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#Presque Rien (2000)
filmjunky-99 · 1 year
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p r e s q u e r i e n [come undone], 2000 🎬 dir. sebastien lifshitz
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querelleofbros · 25 days
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timotheescloset · 2 years
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Presque rien (2000) Sébastien Lifshitz
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0-aminat-0 · 1 year
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Presque Rien (2000) — dir. Sébastien Lifshitz.
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pierppasolini · 7 months
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Presque rien (2000) // dir. Sébastien Lifshitz
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mmanger · 4 months
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Stephane Rideau - Presque Rien (2000)
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genevieveetguy · 1 year
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Are you ashamed or what?
Come Undone (Presque rien), Sébastien Lifshitz (2000)
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mel-et-ses-histoires · 10 months
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Donc, le film Donjons et dragons : l'honneur des voleurs, est un film réalisé par J.F. Daley et J. Goldstein qui ont déjà travaillés ensemble sur deux autres films. Ils ont également (et surtout) bossés en tant que scénaristes, acteurs ou producteurs.
Mais D&D késékesé ?
A la base c'est un jeu de rôle papier, c'est à dire un jeu de société où des joueurs interprètent des personnages au cours d'une histoire qu'ils coconstruisent avec celui qui la racompte, le maitre du jeu.
Vous avez joué au jeu du loup garou de Tiercelieu ? Techniquement c'est un jdr.
Et on va pas se mentir les jdr auxquels vous pouviez jouer à la fin des années 90/début 2000 quand vous etiez au lycée c'était beaucoup D&D parce que c'était le plus populaire / le seul survivant à une époque où les jdr tombaient complètement dans l'oublie.
Mais les rolistes de l'époque c'était pas des ados boutonneux aux cheveux gras avec des posters dark fantasy au dessus du lit et qui pouvaient pas faire deux mètres sans Ventoline ? Si. Tout à fait.
Clairement si vous voulez être dans la bande des gens à part (rappelez vous à l'époque le mec cool c'était le fort en sport) le jdr c'était un moyen parfait, et si vous vouliez vraiment parler à personne vous n'aviez qu'à amener un jeux de carte à collectionner (Magic, pokemon, as you wish).
Alors des filles il y en avait, on va pas faire semblant, mais on va pas mentir non plus on était pas très nombreuses.
Et globalement le jdr c'est fantastique. C'est une liberté totale qui est pas simple à expliquer, c'est des nuits blanches pizza / jus de fruits en rigolant, c'est vivre des aventures en restant bien cachée derrière sa fiche de perso de demi-elfe magicienne aux cheveux verts.
Mais aujourd'hui ce n'est plus hier !
Aujourd'hui tout ce qui était culture de niche (bd, film de super hero, marvel, harry potter, toussa) est juste devenu la pop culture, et depuis quelques années le jdr est revenu en flèche avec le retour des jeux de sociétés pour des publics plus adultes.
Du coup, D&D le film ?
Alors déjà il faut savoir que c'est le 4eme film D&D, mais clairement si vous n'avez pas vu les 3 premiers ce n'est pas grave, du tout. Ou alors soyez bourrés.
Bon ok mais du coup D&D le film ?
Alors déjà qu'est ce que j'en attendais de ce film ?
Franchement à la base rien du tout. La bande annonce faisait très "gardien de la galaxie au moyen Age" et ça m'agaçait.
Parce que ce que j'aurais souhaité c'est un seigneur des anneaux, un film qui me respecte, qui ne cherche pas à faire prout prout pour me faire rire et qui fait semblant de restpecter un peu son matériel de base et son public.
Sauf que !
Sauf que la bande annonce imagine ce que le public aime, et la bande annonce à imaginé que le public était con et n'aimait pas être respecté et ne réclamait qu'un film rigolo pas difficile à suivre façon gardien de la galaxie (ces films sont cons c'est pas de ma faute).
Résultat la bande annonce est mensongère.
Oui il y a de l'humour mais au final assez peu. Et non les personnages ne sont pas débiles.
Donc, D&D le film ! (c'est long ou pas pour arriver enfin au sujet ?)
Le film raconte comment un voleur coquin mais sympathique va vouloir monter un dernier gros coup pour récupérer un artéfact magique pouvant ressusciter son épouse. Malheureusement tout part en pistaches, il finit en prison, ses pensées tournés vers son épouse mais aussi vers sa fille qu'il laisse derrière lui. Apres s'être échappé il rejoindra un ancien membre de son groupe de voleur pour retrouver sa fille avant de se retrouver embrigader dans ni plus ni moins qu'un complot mondial (ou presque, disons continental).
Alors déjà c'est beau. La mise en scène n'a rien de spécial, il n'y a pas de symbolisme dans le cadrage ou l'agencement des plans mais c'est efficace, et certaines scènes sont assez jolies.
Les personnages sont sympathiques, et ils le sont parce que ce sont des archétypes avant d'être des personnages. Le paladin n'est pas juste un gars en armure tout gentil. C'est un gentil qui dégouline, qui vous caresse la joue en vous disant au revoir et qui est juste absolument fantastique. La méchante est très méchante, le méchant est cynique et l'assume et on à un putain de grasgon ! (c'est un dragon mais qui est gras).
Et si ce sont des archétypes c'est parce que ce film est une très bonne adaptation du jeux de rôle, à savoir qu'on dirais une partie de jdr, les plans sont foireux, les personnages ne sont pas héroïques, les règles du jeux sont moqués dans certains dialogues, bref l'ambiance générale est très bonne.
Coté adaptation il y a beaucoup d'ester eggs, le plus souvent tres discret, sans en faire des caisses (et c'est très bien). Par exemple le jeune femme cornu, qui est une druidesse et qui est un des meilleurs perso ? A aucun moment du film on ne vous dit que c'est une sorte de demi-diable. On voit ses cornes, sur un plan (peut etre deux) on voit qu'elle a une queue et ça s'arête là !
De la même manière le magicien du groupe prend une petite pincée de perlimpimpim avant de lancer le moindre sort. Et on ne vous expliquera pas dans le film que c'est normal, que la magie c'est des formules mais aussi des ingrédients toussa. Pourquoi on ne l'explique pas ? Parce que les personnages qui vivent dans cet univers connaissent ces choses et n'ont donc aucune raison de les expliquer.
C'est de l'ester eggs discret qui laisse deviner que l'univers est super large et c'est très bien.
Bon parfois les ester eggs sont plus grossiers et font un peu name dropping, ça aurait pu être mieux.
Niveau effet spéciaux c'est top, rien à dire, pas d'avalanche de sorts toutes les deux secondes mais quand ils sont là c'est tres propre.
Le ton général est sympa aussi, il y a un peu de violence, on est pas dans un disney (gros gros big up à la scène final avec le Ours-hiboux) et si la fin est assez convenu on a vu bien pire. Les personnages ont droit plus ou moins à leur petit développement personnel, avec certains moments touchants pour une en particulier.
Coté défaut le film s'arrête peu, les personnages sont toujours en action, à appliquer un plan ou à tenter de réparer une catastrophe mais ils n'ont visiblement pas le droit de se poser 5 minutes sans payer une taxe. De plus si la méchante est très méchante sa motivation manque un peu de consistance, être méchante est un moyen, pas un objectif.
Et puis sinon... ben c'est tout.
C'est un film que je rêverais avec plaisir et je vous le recommande.
Des questions ?
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claudehenrion · 8 months
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Bloguer, re-bloguer... débloquer... Et si on repartait pour un tour ?
J'ai vécu l'arrêt de mes rubriques quotidiennes comme une punition. D'abord parce que je préfère échanger des idées avec vous, Amis-lecteurs, plutôt que de ronger mon chagrin dans mon coin... Ensuite parce que cet arrêt me donnait l'impression de re-tuer ma chère Evelyne chaque jour, en annulant un par un tous ses comptes, ses abonnements, ses inscriptions... tout le petit univers d'activités sympathiques qu'elle avait tressé autour d'elle... Et passer mes jours à étaler le contenu de son sac-à-main et de son portefeuilles pour satisfaire les grands malades qui font de ''Bercy'' un synonyme de ''cauchemar''. Je mourais à petit feu...
Et enfin, car il ne sert à rien de tourner autour du pot, la situation de et sur notre Terre, depuis une semaine, interdit pratiquement à un ''blogueur'' –c'est-à-dire, en principe, quelqu'un qui aime poser et se poser des questions, ne pas marcher au pas avec les cohortes de ''suivistes'', mettre en doute la parole publique –depuis qu'elle est principalement faite de mensonges, de bourrage de crânes et de désinformation systémique, et regarder par dessus les murs de clôture pour imaginer ce qui s'y cache-- de rester sur l'Aventin et de regarder couler les rivières –qui sont d'ailleurs à sec !
Comme le proverbe affirme que ''à toute chose le malheur est bon'' et comme il est très bien vu, dans notre société, de ''po-si-ti-ver'' ; j'ai réussi à découvrir ou inventer de bonnes raisons de reprendre mes parutions à tendance quotidienne : depuis trois mois, j'ai été constamment étonné, surpris, comblé, etc... par le nombre des ''demandes de reprise'' qui tombent sur mon écran. A lire ceux qui ont la gentillesse de m'écrire : ''Quand nous revenez-vous ?'', on pourrait croire que mes élucubrations présentent quelque intérêt, ce que, par caractère et par éducation, je suis plutôt programmé pour mettre en doute. Passons...
Mais rassurez-vous, mes problèmes de deuil et mon petit orgueil –mal placé, comme il se doit-- ne sont pas les seules raisons pour lesquelles j'ai réellement envie de vous retrouver, cher Amis-lecteurs, pour reprendre avec vous un échange tristement interrompu : c'est le constat permanent, répété, incontournable, que le monde est devenu complètement dingue. Il ne s'agit plus de l'espèce de folie presque douce que nous invoquons ici depuis plus de dix ans et pas loin de 2000 parutions : ''la folie est sortie des asiles''. Nous avons brutalement dégringolé dans un univers où plus rien n'a de sens (à commencer par ce qui est sensé !), où plus rien ne tient, où les mots, les idées, les théories, le informations, les décisions prises et les choix faits –et la science, au tout premier chef-- ont disparu, dans une absence de raison d'être que tout fait croire définitive...
L'an dernier encore, lorsque des lecteurs, un peu décontenancés par certain de mes éditoriaux, me demandaient d'ajouter un peu d'optimisme à mes ''papiers'', je répondais, j'expliquais, je justifiais, j'argumentais. Cette année, après la crise de folie furieuse liée au covid (inqualifiable tant elle était ''à côté de la plaque'', et à l'opposé de tout ce qu'il fallait dire et faire) et après toutes les conneries parfois criminelles qui ont escorté cet épisode, il n'y a plus beaucoup de volontaires pour vouloir me voir plus optimiste… et je n'ai plus rien de sérieux à leur répondre ! Discours, actions, décisions, prises de positions, tout est faux, faussé, absurde, sans queue ni tête, mensonger... quand ce n'est pas pervers, dévoyé, corrompu –contenant et contenu !
Tout semble se passer comme si les mots n'avaient plus aucun sens (ce qui est effectivement le cas : le ''novlangue'' macronien leur fait dire le contraire de ce qu'ils ont toujours signifié), mais –et ça, c'est encore plus grave-- comme si les hommes de pouvoir ne savaient plus que se vautrer à plaisir dans des cloaques de faux raisonnements, de solutions perverses, d'idées insensées et de décisions exactement à l'opposé de tout ce qu'il faudrait, de tout ce qui est souhaitable pour les hommes, de tout ce que l'humanité en perdition attend, souhaite et espère... Les maîtres à penser de l'Occident se complaisent dans leur honte de ce qu'ils sont devenus, dans des analyses erronées et des situations mal présentées. Ils se gargarisent de fausses grandes idées et de méchantes conclusions , toutes mortifères, et se cachent derrière des non-évidences qui ne peuvent mener qu'à des catastrophes...
Un seul exemple suffira à exprimer tout ce que je sous-entends : l'échec total du pouvoir politique les force depuis l'époque maudite de Hollande à chercher des échappatoires, des dérobades, des subterfuges pour attirer l'attention des français sur de faux problèmes –-incapables qu'ils sont de regarder en face les vrais. Le covid, le pouvoir d'achat, les bonnets rouges, les gilets jaunes et d'autres ''proies lâchées pour l'ombre'' ont réussi à faire croire aux naïfs et aux gentils que l'immigration devenue hors-contrôle, la mort programmée de tous les fondements de notre civilisation et la fin de ce qui fut ''LA FRANCE n'étaient pas les seules choses qui comptaient (car tout le reste en découle !). Mais à force de tirer sur la corde, ils sont à court de mirages alternatifs... et ont donc du se rabattre sur --je vous le donne en mille : la punaise de lit, promue Grande cause nationale, psychose collective et seul sujet digne de l'intérêt de la nation ! C'est pitoyable ! Comment n'ont-ils pas honte, d'oser ?
Toute la presse-aux-ordres a été mobilisée, le Gouvernement y passe son temps (vous me direz que tant qu'ils se penchent sur cette connerie XXL, ils arrêtent de nuire partout ailleurs). On crée des commissions, on exerce des ''droits de retrait'' devant le danger... Sont-ils tous devenus fous ?  Car si ces petites bestioles sont vraiment un problème, nos responsables irresponsables ont tout un arsenal à leur disposition. Par exemple, ils pourraient, une fois de plus, nous confiner, fermer les boutiques, nous interdire de nous promener, nous contraindre à rester debout sur les plages, nous forcer à tousser dans notre genou, à mourir tout seuls sans famille... et autres singeries qu'ils ont si bien (si mal serait plus exact) manipulées pour notre plus grand malheur... et la mort de notre économie, de notre liberté et de notre bien-être... Ils pourraient même inventer un soi-disant vaccin dit ''messager'' qui ne ferait rien aux punaises, n'empêcherait pas les grattouilles, ne résoudrait rien... mais serait obligatoire et commandé par milliards d'unités par Ursula von Machin.
Allons ! On a encore de beaux jours devant nous : ce qu'ils ont réussi à imposer une fois sans la moindre justification sérieuse peut resservir, puisqu'ils savent désormais que nous fermons notre gueule et que nous oublions très vite... On peut même se demander si notre passivité coupable ne fait pas que nous méritons peut-être d'être traités comme des ''moins que rien''.
Décidément, et pour peu que la vraie crise moyen-orientale actuelle ne dégénère pas en ''bordel géant'', nous avons, chers Amis-lecteurs, de beaux jours devant nous pour décrypter la nullité malveillante des leaders que nous nous choisissons, contre toute intelligence, élection après élection... Et nous avons de bons blogs, rigolos –mais un peu amers, parfois-- devant nous. Je suis heureux de vous retrouver !
H-Cl.
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filmjunky-99 · 1 year
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p r e s q u e r i e n [come undone], 2000 🎬 dir. sebastien lifshitz
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querelleofbros · 5 months
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timotheescloset · 2 years
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Presque rien (2000) Sébastien Lifshitz
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Presque rien (2000) Sébastien Lifshitz
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kingsofjiiron · 2 years
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presque rien (2000) dir. sébastien lifshitz
I want you to stay. You hear me? I want you to stay with me.
9.5/10
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mmepastel · 1 year
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Un livre épatant. Irlandais. (Il semblerait que j’aie un net penchant pour la littérature irlandaise, les preuves s’accumulent.)
C’est un roman que l’on est triste de quitter. Et pourtant, voici le tableau : Majella, vingt-sept ans, vivant dans le lotissement d’un bled paumé de l’Irlande du Nord avec sa mère alcoolique, sans son père, disparu depuis plus de dix ans, travaille tous les soirs dans un Fish & Chips. Sa grand-mère vient de se faire assassiner. L’histoire se situe dans un passé proche, les années 2000 environ, mais les « Troubles » ont laissé des marques indélébiles.
On pourrait s’attendre à un truc misérabiliste. Il n’en est rien. Tout d’abord, on a la liste des choses que Majella aime, plutôt surprenante, puis celle, infinie, des choses qu’elle n’aime pas, qui se déplie sur tout le livre, mais qu’elle pense pouvoir résumer par « les autres ». Majella est une jeune femme étrange. Elle est hyper sensible, surtout sur le plan des sensations, qui font comme obstruction au reste. Elle aime les choses nettes, bien rangées, bien propres, la simultanéité de la sonnerie du micro ondes avec le jaillissement des toasts hors du grille-pain. Ce genre de choses. Elle n’aime pas les néons, les fortes lumières. Elle n’aime pas bavarder, dire des banalités. Elle se nourrit quasi exclusivement de ce qu’elle fait frire au Salé ! Pané ! Frit ! où elle travaille, ce qui a aggravé un embonpoint qui ne la gêne pas tant que ça.
Le roman se déroule sur la semaine qui suit l’enterrement de sa grand mère, et chaque chapitre correspond à un jour ; se déroule alors son quotidien, axé principalement sur le travail à la friterie, qui est bien monotone, avec son lot de gestes répétitifs, et ses clients eux-mêmes peu variés (la population de la petite ville, surtout la frange pauvre et alcoolisée) ainsi que leurs échanges réglés comme du papier à musique. Dans n’importe quel livre, on s’ennuierait ferme. Or ici, on se marre tout du long. Car on apprend à plonger dans la psyché du personnage, en décalage avec son entourage, presque asociale, et pourtant tellement maligne. Une interview de l’autrice m’a révélé une clef du roman, que je n’avais pas saisie dans un premier temps ; sans trop vouloir dévoiler, je résumerai l’explication partielle du personnage de Majella en disant qu’elle est neurologiquement atypique. Elle a donc recours à des stratégies pour vivre à l’extérieur de son lit (qui est son vrai refuge), en plein monde bruissant de rumeurs, grâce à des rituels, des tics, des attitudes de repli. Mais malgré toutes ces difficultés, elle est principalement courageuse, volontaire et ultra futée. Elle a renoncé à plaire, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une vie sexuelle plutôt épanouie, mais la dispense de toute mascarade sociale ; elle méprise les artifices. Elle trouve que 95% des échanges sont stupides et inintéressants, ne manque pas de voir clair dans le jeu de toutes les manœuvres des uns et des autres. Elle se contente du strict minimum pour fonctionner avec ses proches. Elle comprend mal l’humour, mais elle est désopilante avec sa franchise et son exaspération qui affleure sans cesse.
L’air de rien, elle en accomplit des choses ; elle bosse dur, dans un boui-boui peu gratifiant, essuie les remarques salaces des clients avec bonhomie, encaisse les regards méprisants de ses anciennes camarades de classe, s’occupe de sa mère, supporte la disparition de son père adoré, le deuil de sa grand-mère aimée, les commérages incessants à ce sujet, prend des décisions, répare des portes, évacue les gêneurs. Elle a appris à ne compter que sur elle-même. En cela, le livre est profondément féministe, sans même que son héroïne ne s’en rende compte. Elle trace sa route, à sa façon. Une façon étrange, déconcertante, mais résolue, finalement solide. Sa tristesse est présente, mais presque entièrement tenue en respect par son aversion pour l’auto apitoiement et sa volonté d’avancer, même si la destination est confuse.
Majella est une boule de volonté, une femme unique, une forteresse opaque. On l’aime, sincèrement, pour son honnêteté incroyable et revigorante.
NB : livre remarquablement traduit par Carine Chichereau (le langage est fleuri, plein d’expressions typiquement locales et étranges).
NB 2 : le livre, par son originalité et une forme de pugnacité dans le caractère de l’héroïne, m’a fait penser à Milkman, d’Anna Burns, autrice irlandaise citée en début du roman. Deux livres que je ne suis pas près d’oublier.
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pierppasolini · 2 years
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Les Roseaux sauvages (1994) // dir. André Téchiné
Presque rien (2000) // dir. Sébastien Lifshitz
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