— synthèse
Les activités que j’ai réalisées dans le cadre de cours de communication et marketing, se sont avérées enrichissantes à la fois sur un plan personnel que professionnel.
La découverte du secteur de la communication
Tout d’abord, sur un plan personnel, grâce aux podcasts Beyond, j’ai eu l’opportunité de me familiariser avec les métiers de la communication, à savoir plus précisément avec les postes de team créatif, concepteur/rédacteur et chef de projet.
Pour chacun de ces métiers, j’ai pu établir des comparaisons pertinentes au niveau de la formation demandée, les missions type, les compétences nécessaires et enfin, ce qui semblait intéressant, ou au contraire pénible, par rapport aux caractéristiques de chaque poste.
Ayant autrefois une vague représentation en tête des métiers dans les agences de communication, cette activité m’a permis d’ouvrir les yeux sur la variété des postes et la synergie qui lie ces métiers entre eux puisque dans une agence de communication, c’est à la fois du conseil, de la stratégie, de la création et de la production. Cette compréhension est d’autant plus importante d’un point de vue professionnel, car en tant que future marketeuse, les agences de communication représentent des opportunités de carrière non négligeable.
Un lien avec mes recherches de stage
Toujours au niveau des podcasts, celle que j’ai étudiée sur la guerre des business entre l’Oréal et Estée Lauder m’a été véritablement utile lors de mes recherches de stage. Effectivement, une fois diplômée, j’ai l’ambition de travailler dans le secteur des cosmétiques donc ce podcast rentrait totalement dans mon champ d’intérêt.
En tant que future stagiaire, j’ai aussi la volonté de candidater chez les deux groupes : Estée Lauder et l’Oréal. Par conséquent, en ayant en tête leur histoire et les éléments qui expliquent leur notoriété dans l’industrie de la beauté, je peux utiliser ces informations à mon avantage lors d’éventuels entretiens afin d’appuyer mes motivations.
D’un point de vue personnel, j’ai également entrepris de regarder d’autres épisodes de la chaîne, car j’ai réellement pris plaisir à les écouter du fait de leur format original, qui se traduit par des mises en scène, mais surtout pour accroître ma culture personnelle sur les marques.
Comprendre la réalisation d'une campagne de communication
Ce travail m’a également permis de m’immerger dans les métiers de la communication, et de comprendre plus précisément les efforts que demandent l’organisation et le lancement d’une campagne de communication, qui n’est pas de tout repos pour les marques.
Effectivement, nous avons vu en cours les éléments clé que les marques doivent considérer avant même de lancer leur campagne. Premièrement, il est nécessaire de définir le bon message, au bon moment et à la bonne personne. À noter que ce message doit être compris à tous les niveaux, par les émetteurs du message (personnes, produits et services, lieux, supports) pour rendre cette communication crédible.
En plus de cela, une campagne réussie doit aussi disposer d’un bon ton pour s’adapter à la cible définie par la marque et pour répondre au mieux à leurs attentes quant aux objectifs recherchés (faire connaître, faire aimer ou faire agir).
Enfin, une campagne réussie s’accompagne également d’une bonne combinaison de supports pour multiplier ses points de contact, et doit disposer d’une bonne visibilité pour distinguer la marque de ses concurrents et plus largement à la masse de publicité qui envahit le consommateur au quotidien, comme en témoigne l’activité brands in the city.
Si nous reprenons les campagnes d’Effie pour illustrer ces propos, nous avons pu observer que ceux-ci ne touchent pas les mêmes personnes et que, par conséquent, elles relayent des messages aux caractéristiques différentes. En effet, si le Midnight Sérum de l’Oréal s’adresse aux femmes matures qui veulent rester jeunes physiquement, la bougie du demi-anniversaire de Vahiné, elle, s’adresse plutôt à une cible familiale.
En pair avec cette idée, le format des campagnes n’est donc pas le même. J’avais précédemment analysé les éléments sémantiques et visuels qui contribuent à la réussite d’une bonne campagne.
Dans le cas de l’Oréal, nous retrouvons bien dans leur publicité cette atmosphère chic qui se traduit par l’utilisation de couleurs luxueuses (cf. Shigenobu Kobayashi) tandis que Vahiné est davantage ancrée dans une palette colorée, pour rappeler l’univers des enfants.
Encore une fois, j’ai bien compris qu’il est nécessaire de travailler sur la cohérence du message et la manière dont elle est reçue par la cible et l’audience, tout le long de l’établissement de la campagne de communication.
Par ailleurs, il ne faut pas omettre le rôle des influenceurs et des leaders d’opinion dans les campagnes qui engagent positivement les communautés vis-à-vis de la marque, surtout si l’image de l’influenceur est en adéquation avec celle-ci (exemple : Kate Winslet et l’Oréal, Jennie Kim et Chanel).
Enfin, pour réussir une campagne, il faut également que les marques réfléchissent sur les points de contact envisagés pour que la campagne de communication soit bien perçue par les individus.
Les publicités que j’ai relevées dans la rue appartiennent aux paid media, qui est l’un des points de contact du modèle POEM. Ce modèle POEM est également constitué des owned media et les earned media. Si l’activité brands in the city m’a limitée aux publicités extérieures, la majorité des marques combinent les trois supports pour maximiser la visibilité de leur campagne.
Par exemple, j’avais déjà vu la publicité de la nouvelle série de Samsung Galaxy S23 dans les points de vente Samsung à la Fnac (owned media) et à travers des mentions sur les réseaux sociaux avec le #GalaxyS23 (earned media).
La place des marques dans mon quotidien et le chemin vers une communication plus responsable
Une autre chose que j’ai acquise grâce à ce travail, est ma prise de conscience vis-à-vis du poids des marques dans notre quotidien. Effectivement, je n’avais jamais réellement prêté attention aux publicités qui m’entouraient et maintenant que ce travail m’a donné l’opportunité de le faire, je réalise que nous vivons dans une véritable société de surconsommation, même si cela est en train de changer petit à petit.
Cette surconsommation s’explique par le rôle incitateur de la publicité qui crée de faux besoins en rendant désirable des produits et des services, tout en accélérant leur obsolescence psychologique. Apple est l’exemple le plus significatif puisqu'à chaque sortie de ses appareils dernier cri, il y a toujours une vague de campagnes de communication qui incitent les individus à se procurer le dernier IPhone.
C’est d’ailleurs de cette manière que se construit la fidélité des consommateurs vis-à-vis d’une marque. Par conséquent, la publicité agit sur la demande puisqu’elle suscite des envies et joue sur la frustration des individus insatisfaits de leur mode de vie. L’omniprésence des pubs dans notre environnement est également un facteur incitatif.
C’est pour ces raisons qu'aujourd'hui, il y a une défiance de la part des consommateurs à l’égard des marques. En effet, 75 % des Français souhaitent que les publicités soient plus transparentes et honnêtes, et demandent donc une communication plus responsable de la part des marques (CSA / Etude Media Impact, 2019).
Ainsi, pour répondre aux valeurs de la société moderne, les marques ont tout intérêt à représenter dans leurs campagnes de communication, l’inclusivité et la diversité de la population, mais aussi de réfléchir à l’impact environnemental de leurs dispositifs et comment rendre plus accessibles leurs contenus.
Il est vivement conseillé pour les marques de s’approprier les règles de bonne conduite pour une communication responsable, établies par l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC). La communication a par conséquent un grand pouvoir sur la société, et qui dit grand pouvoir dit grandes responsabilités.
Par ailleurs, la révolution digitale a offert de nouvelles opportunités aux marques afin de répondre à l’enjeu d’une communication transparente mais aussi multilatérale, permanente et sociale. En effet, les nouvelles opportunités qui découlent de la digitalisation sont les suivantes : la géolocalisation pour cibler de manière précise les individus, la personnalisation, la collecte de données comportementales et une mesure du ROI plus facile.
L'appplication des apprentissages
Enfin, j’aimerais conclure sur l’application des apprentissages qui ont été mentionnés. En tant que future marketeuse, je n’ai pas de doute qu’à moment dans ma carrière, je serai amenée à travailler sur des campagnes de communication.
Par conséquent, il n’est que de mon avantage d’avoir en tête les éléments constitutifs d’une bonne campagne de communication et de pouvoir les adapter au contexte du projet et selon l’objectif de l’entreprise (faire connaître, faire aimer ou faire agir).
Par ailleurs, je considère que pouvoir répondre aux questions : “qui ? dit quoi ? à qui ? comment ? avec quels retour attendus ? ” Est l’essence même d’une campagne de communication, car ces questions nous permettent de partir sur les bonnes bases et auront un impact tout le long de la réalisation de la campagne.
Enfin, j’ai également pu comprendre l’enjeu de communiquer de manière plus responsable et le rôle du digital dans nos sociétés actuelles, car il est nécessaire de communiquer à notre audience / cible de manière pertinente et qualitative.
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René Gruau L'art de la publicité The Art of Advertising
Réjane Bargiel, Sylvie Nissen
Le Cherche Midi, Paris 1999, 128 pages, 23x28cm, English/French, ISBN 9782862746951
euro 90,00
Un G surmonté d'une étoile, griffe d'innombrables images appartenant à la mémoire collective. Des lèvres spirituelles qui attendent le baiser, des jambes sublimes jaillissant d'un nuage de plumes, des bras qui se tendent vers vous, des yeux splendidement expressifs qui plongent dans les vôtres. Voilà autant d'images emblématiques et célébrissimes de Gruau, affichiste et illustrateur qui constituent des repères incontournables de l'art publicitaire du XXe siècle. Autodidacte, nourri d'une culture classique et graphique à travers les travaux des grands peintres et illustrateurs du XIXe siècle, il a créé un style. Admirable synthèse graphique, son trait épuré parent de la calligraphie extrême-orientale, le chic de ses femmes mutines, toujours en mouvement symbolisent internationalement l'élégance. Depuis 1947, il imagine la publicité des parfums Dior, réinvente depuis plus de 30 ans l'affiche de music-hall pour le Bal du Moulin Rouge et le Lido. A 90 ans, René Gruau, très actif professionnellement symbolise à la fois l'héritage de l'art graphique et publicitaire du XIXe siècle et la modernité de la fin du XXe siècle. Gruau's trademark, the letter G crowned with a star, bas become a part of our collective memory. It has marked many memorable images: a spiritual set of lips just waiting to be kissed, a sublime pair of legs emerging from a cloud of feathers, arms that stretch out invitingly, splendidly expressive eyes like bottomless pools. Gruau's famous, emblematic images are at the core of twentieth-century advertising art. An autodidact thoroughly familiar with classical painting and graphic art, Gruau drew on the work of the great artists and illustrators of the nineteenth century in order to create his own unique style. In short, his work represents an admirable graphic synthesis. The purity of his line recalls Oriental calligraphy, while his chic, saucy women, always in motion, are an international symbol of elegance. He has been the creative force behind Dior perfume ads since 1947. For over 50 years he has reinvented the dancehall poster for the Moulin Rouge and the Lido. Still a working professional at 90 years old, Gruau symbolizes both the heritage of nineteenth-century modernism.
06/12/23
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— brands in the city
L'influence des marques sur notre quotidien
La pluralité et la diversité des marques et ses enjeux
Les marques sont ancrées et omniprésentes dans notre quotidien. Elles utilisent essentiellement les publicités pour communiquer leur présence. Par conséquent, la publicité, de toutes ses formes, représente un moyen efficace pour une enseigne de communiquer sur ses produits ou services.
Parmi les publicités que j’ai pu relever dans mon photo book, il y a eu des annonces qui promeuvent des appareils électroniques (cf. publicités Samsung, Apple), la location de biens immobiliers (cf. Airbnb), des films (cf. publicité film Mario) ainsi que d’autres catégorie de produits, en passant des bijoux Chanel aux nouvelles lunettes de vue Ray-Ban.
Par ailleurs, ces mêmes publicités sont affichées à des endroits variés puisqu’il est possible de les retrouver dans la rue, dans les transports, et même en intérieur, ce qui démontre une fois de plus l’omniprésence des publicités autour de nous ainsi que leur utilisation par les marques comme un outil de communication de masse.
Cette omniprésence des marques est tout de fois pointée du doigt par certains consommateurs qui considèrent la publicité comme invasive et qui réclament leur liberté de ne pas être confrontés à la publicité dans l'espace public. En 2014, la ville de Grenoble a fait la une des journaux pour avoir supprimé plus de 300 panneaux publicitaires suite à sa rupture de contrat avec la société d'affichage JCDecaux, une initiative qui s'inscrit dans la lutte contre la "pollution visuelle" par les publicités.
Une influence variable des publicités selon les individus
Si les individus sont régulièrement confrontés aux publicités, la considération du message promu par une publicité varie d’un profil à un autre puisque les publicités entretiennent un lien étroit avec notre perception mentale par rapport à une marque.
Effectivement, en réalisant cette activité et sans même m’en rendre compte, j’ai majoritairement pris des clichés de publicités de grandes enseignes telles qu'Apple, Samsung ou encore Chanel. Cela peut s’expliquer parce que j’ai facilement pu les identifier et que je possède déjà des produits de ces marques.
Ainsi, il peut y avoir un biais de subjectivité lors de la considération d’un message publicitaire puisqu’un individu est plus ou moins sensible à celui-ci si il/elle est déjà familier avec la marque. De même, ce même individu a plus de chances d’adopter un comportement favorable à l’achat si la marque avait déjà au préalable marqué l’esprit du consommateur.
Dans l'un de mes cours de communication, nous avons abordé la pluralité de la notoriété d’une marque dans laquelle nous distinguons la notoriété Top of Mind, spontanée, assistée et inconnue. Ainsi, c’est aux entreprises de réfléchir à des moyens de rendre leurs campagnes de publicité efficaces et pertinentes, en ayant pour objectif de développer une notoriété Top of Mind, dans laquelle les consommateurs citent spontanément une marque dans la catégorie de produits/service ou elle est présente.
De mon expérience, j’aimerais également mentionner que j’ai relevé des publicités dans lesquelles, des célébrités étaient présentes. Cela s’explique parce que je suis personnellement plus sensible aux publicités lorsqu’elles mettent en scène des personnalités connues. D’ailleurs, il m’arrive souvent d’acheter un produit pour mon affection envers tel artiste. Donc les marques peuvent jouer sur des leviers similaires en jouant avec le contenu de leurs publicités, des formats innovants, etc.
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