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#Virginie Conte
infoscoop · 1 year
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Virginie Conte nouvelle chroniqueuse dans TPMP
Virginie Conte nouvelle chroniqueuse dans TPMP https://infoscoop.fr/wp-content/uploads/virginie-conte-des-apprentis-aventuriers-a-tpmp-2355.webp Connaissez-vous Virginie Conte, l'aventurière au grand coeur dans Les Apprentis Aventuriers ? Elle rejoint désormais TPMP pour le plus grand plaisir de ses fans ! #virginieconte #delphinewespiser #lesapprentisaventuriers #chroniqueusetpmp #cyrilhanouna #remplacement #tv #émission #télévision #c8 https://is.gd/mdqD08
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lefresne · 1 year
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maybe a strange question, but it's inspired by that modern lens of analysis post you reblogged: do you have any favorite academic articles about arthurian lit? my interest in it is extremely new and i'm not even remotely a medievalist so i'd like to read some articles that might lessen the modern lens i know i view arthuriana through
Ok WOW hi, hello and thank you for your question!! Everyone is always welcome to my little corner of the internet, whatever their level of knowledge of Arthuriana! 
So this is obviously an incredibly broad ask, and it would kind of depend on your personal interests as well as where you fall on the spectrum of ‘the original historical context of a narrative can only take you so far when it comes to ascertaining the meaning of a literary text’ (in other words: is ‘meaning’ inherent to the text or is it constructed through reception, and to what extent is this reception historically specific? Will you read a medieval text as a medieval person would? Is it useful to aspire to? People way more intelligent than me have debated about these things at length) As with most things, it’s probably a bit of everything.  Context is always going to be important, but it is my opinion that so is acknowledging your own historical ‘vantage point’ from which you are viewing and interpreting these texts. I personally use a lot of postmodern theory as a lens through which to examine medieval literature because it is what I enjoy, personally, and because there are far more resonances between them than you might think. A really good piece of academia will place theory and medieval literature in such a relationship that they illuminate each other. SO this is just a verryyy long-winded way of saying that I personally don’t see any issues in applying a ‘modern lens’ to Arthuriana if it is done in a thoughtful, intelligent way and I like to think a lot of my recommendations reflect my interest in that! (I was trained in a very theory-heavy institution so this perhaps also colours my approach!)
(long post so I have a few recs under the cut!)
Some books I find very thought-provoking that examine the interactions between modern theory and medieval lit (amongst other things) :
Fragments and assemblages: forming compilations of medieval London by Arthur Bahr
Imaginary Worlds in Medieval Books: exploring the manuscript matrix by Martha Rust
The Medieval Poetics of the Reliquary by Seeta Chaganti
The Medieval Literary: beyond form edited by Robert John Meyer-Lee and Catherine Sanok
Bloodless Genealogies by Zrinka Stahuljak
Thinking Through Chrétien de Troyes by Zrinka Stahuljak, Virginie Greene, Sarah Kay, Sharon Kinoshita and Peggy McCracken
Some articles I really like (which doesn’t mean I always agree with them wholeheartedly, usually just that I think they are Neat for various reasons)!:
Gawain and the Nick of Time: Fame, History, and the Untimely in Sir Gawain and the Green Knight by Richard Godden, Arthuriana (2016) 
The Ends of Excitement in Sir Gawain and the Green Knight: Teleology, Ethics, and the Death Drive by Mark Miller, The New Chaucer Society (2010)
Arthurian Time and Space: Chrétien de Troyes’s Conte del Graal and Wace’s Brut by Rupert Pickens, Medium Aevum (2006)
Writing History, Writing trauma: the rape of Ygerna the Medieval Brut Narratives by Gillian Adler, Medieval Feminist Forum (2021)
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mogkiompmovieguide · 1 year
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The Heart is Deceitful above all Things // Le Livre de Jérémie
Asia Argento
U.S / 2004 / 98 min
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Dans cette vision magnifiquement cauchemardesque de l'apocalypse américaine, un lien entre une mère détraquée et son fils martyrisé doit survivre malgré tout.
L'adaptation d'Asia Argento du recueil de nouvelles de JT Leroy, "The Heart Is Deceitful Above All Things ", est une mise en scène déchirante d'un conte sur la maltraitance des enfants, peu importe s’il s’agit d’une imposture autobiographique, et quelle que soit l'identité frauduleuse de son auteur JT Leroy ; Jeremiah Terminator LeRoy, un personnage littéraire créé dans les années 1990 par l'écrivaine américaine Laura Albert.
En tissant une intrigue à partir de ses deux livres, "Sarah" et "The Heart Is Deceitful…", Asia Argento relaie l'histoire de l'orphelin Jérémie (Jimmy Bennett/Cole Sprouse), que sa mère, Sarah, (Asia Argento) abandonne alors qu'il venait de naître, pour partir errer sur les routes de Virginie Occidentale, les mêmes que celles de la métamphétamine, pour laquelle elle tapine au hasard des parkings des aires de repos pour camionneurs et autres créatures du bitume. Le ciel n’est jamais bleu, la lumière grise, la seule végétation qui apparait dans le film se restreint à des carrées de gazon jaunies, sur lesquels gisent capotes et lézards morts.
Les années passent, Sarah revient plus défoncée et véreuse que jamais, pour arracher Jérémie à une famille d'accueil pourtant si stable … S’en suit pour l’enfant, une effroyable descente dans le caniveau croupi, sur ce torrent de matière fécale se reflète les visions abominables issues du cerveau lymphatique de Sarah.
Sarah tente pathétiquement de materner Jérémie qui vient d’avoir sept ans ; entre les clubs de strip-tease, les planques de trafiquants, plates-formes et Hot Rods, ces endroits que sa mère et lui appellent "chez eux". Alors qu’il se développe comme il peut, sa psychologie sexuelle de tendance sadomasochiste évolue prématurément elle aussi. Cela à la suite d'une expérience des plus marquantes, transmise par des hommes qui le violent et le battent, et une mère dont le travail de prostituée semble l’obliger à le travestir, pour le faire passer pour sa sœur cadette.
Tout allait pour le pire, et finalement Sarah abandonne Jérémie à nouveau pour partir en Lune de miel l’espace d’un week-end ; en fait une absence totale de 3 ans, durant lesquelles Jérémie reste seul, livré à lui-même. Ceci sans compter l’arrivée d’un grand-père totalement azimuté et psychiquement zélé (incarné par Peter Fonda) qui prend la garde temporaire de Jérémie.
Aussitôt de retour auprès de son fils, aussitôt de retour sur la route ("Tu te rappelles à quel point nous nous amusions?", dit-elle)
Jérémie, a 11 ans, il fait désormais l'expérience directe de la vie de sa mère. La prostitution d’autoroute, sa chaîne de petits amis de basse vie et son abandon à la folie psychotique, l’âme dévastée par la rue et la meth. Étrangement à ce moment du film, le spectateur commence à s'interroger sur la rébellion sévère de Sarah, sentant que la prostituée punk de 23 ans pourrait être un bien meilleur parent qu'il l'imagine pour Jérémie, simplement parce qu'elle l'aime.
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NON.
Ceux qui aiment leur cinéma amusant, ou du moins édifiant, n'apprécieront probablement pas The Heart is Deceitful Above All Things - mais quiconque est en contact avec son misérabilisme intérieur trouvera beaucoup à savourer dans cet examen sans compromis et implacablement pessimiste d'un lien entre la mère et le fils qu'aucune quantité de négligence, d'abus ou de folie ne peut effacer. Comme Dorothy dans Le Magicien d'Oz, Jérémie entreprend un voyage étrange et psychédélique à travers le miroir des backwaters pauvres du sud de l'Amérique, et pour correspondre à la perspective de ce petit garçon confus, parfois en état d'ébriété, Asia Argento propose une gamme désorientée mais indéniablement magnifique, de caméras biaisées par des angles inconfortables, et autres sursauts visuels hallucinatoires ( dont cette animation en volume, avec : « Le petit oiseau de proie en argile et le petit morceau de charbon qui pleure du sang" je crois).
Filmé par Eric Alan Edwards (Kids, My Own Private Idaho), et avec une bande originale comprenant Sonic Youth, Subhumans, Billy Corgan et : Hasil Adkins qui fait aussi une apparition décalée presque évidente, dans laquelle il joue de l’Orgue de Barbarie dans la rue, le film a un attrait torride et sudiste similaire à celui des livres de Leroy. Les caméos de Winona Ryder et Marilyn Manson, ou encore de Lydia Lunch incarnant une Assistante sociale, ajoutent une puissance Folk Punk authentiquement Américaine.
Asia Argento reste sexy tant bien que mal, car il s'agit tout de même de l’histoire réelle cette fois-ci d’une jeune actrice, fille d'un célèbre réalisateur européen, qui s'installe à Hollywood, où elle se trouve prise dans une spirale infernale de romances ratées et de toxicomanie renforcée. Autant que celle d’une malformation sociale de l'identité sexuelle d'un garçon. Fictive ou pas … "The Heart is Deceitful Above All Things" est une interprétation sincère et stylisée d'une histoire terriblement réaliste.
MAIS.
POUR CEUX QUI EN VOUDRAIENT UN PEU PLUS :
Asia Argento, elle-même résidente de Los Angeles et fille de l'auteur Italien Dario Argento, avait déjà clairement présenté avec "Scarlet Diva" une carte de visite très personnelle - et sa présence dans le rôle principal ne faisait que renforcer l'impression d'autobiographie. Pour son deuxième long métrage, elle s'en tient à une autre autobiographie (en quelque sorte), bien que cette fois ce ne soit pas la sienne. Le titre peut provenir de Jérémie 17: 9, "The Heart Is Deceitful Above All Things " est adapté d'un tout autre livre de Jérémie - le roman (soi-disant) autobiographique de J. (Jérémie) T. Leroy. Si Argento s'est de nouveau approprié le rôle principal de son film, il est peu probable que les critiques l'accusent cette fois, comme certains l'ont fait avec Scarlet Diva, de narcissisme complaisant, car il serait difficile d'imaginer un rôle aussi peu flatteur et repoussant que celui de Sarah.
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Les critiques sont extrêmement partagées, virulentes, voir même hargneuses concernant cet étrange objet d’Art et de provocation.
D’un point de vue haineux et réactionnaire mais objectif : Ce film est dépourvu de valeur morale, et encore moins "rédemptrice". Ce film délétère mérite des points thématiques négatifs.
L'éducation de Jimmy Bennett a dû être sérieusement pernicieuse pour que ses parents lui permettent de participer à cette adaptation digne d’un bouquin de Peter Sotos, puis lui permettent de rester en contact avec la Femme responsable de cette exploitation ultime.
En un mot, l'histoire célèbre la maltraitance des enfants sous une myriade de formes. Sarah fait de Jérémie ainsi que de son public, des captifs. Nous assistons impuissants à la destruction psychique réelle du garçon, et le regardons fumer, boire, se droguer et avoir des relations sexuelles avec des inconnus lorsqu'il n'est pas torturé.
La photographie comprend de nombreux clichés d'Argento à quatre pattes en train de pousser son cul vers l’objectif de la caméra, comme si elle le considérait comme son meilleur atout.
Jimmy Bennett a l'air effrayé, triste et finalement engourdi tout au long de sa partie du film. Heureusement, lorsque sa partition est terminée, il est remplacé par deux jumeaux plus âgés après qu'un homme n'ait viole son personnage.
La scène de viol est peut-être la partie la plus tordue du film, avec Asia Argento intervenant dans le fantasme de Jérémie se substituant à Sarah. Quoi ? Vous ne pensiez pas un instant qu'il y aurait une scène de cul dans son film sans qu'elle y participe elle-même ?
Bref ...
Il vous reste maintenant 97 minutes de film montrant à quel point Asia Argento peut être à la fois grossière, cruelle et salope. A la fois sexy, intelligente, et talentueuse.
Bonne séance
Le film ICI
( SOUS-TITRES EN ANGLAIS UNIQUEMENT ; j’ai tout de même ajouté au dossier un fichier .srt Français au time code légèrement décalé, il suffit juste de le synchronisé vous-même )
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SAMEDI 3 JUIN 2023 (Billet 1 / 3)
« L’AMOUR ET LES FORETS » (1h 45min)
Un film de Valérie Donzelli, avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond…
On a souvent eu l’occasion d’écrire sur le Blog cette phrase : « Les goûts et les couleurs… ». A l’issue de la projection de ce film que nous sommes allés voir tous les deux mardi dernier, elle s’est avérée encore une fois très juste.
Marina ne l’a pas aimé, elle l’a trouvé trop long et s’y est ennuyée. JM, au contraire, l’a beaucoup apprécié. Marina s’est identifiée au rôle tenu par Virginie Efira et, elle, se serait séparée au plus vite de cet homme (incarné par Melvil Poupaud). JM, connaissait mal les effets de l’« emprise » qu’un homme pouvait exercer sur une femme. Il a trouvé le mécanisme très bien décrit dans ce film. Alors que vous dire ? Que pouvons-nous vous conseiller ?
Nous vous laissons trouver de mauvaises critiques du film sur Google, quant aux bonnes, JM en a trouvé une… peut-être un peu plus consensuelle entre nous deux, car plutôt axée sur les comédiens.
Marina a donné ❤️❤️,5 cœurs sur 5 au film et JM, ❤️❤️❤️,8.
Quelle que soit votre intention d’aller voir ou pas ce film, lisez SVP la critique ci-dessous.
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« L'Amour et les forêts » : critique d'un parfait cauchemar amoureux
Virginie Efira et Melvil Poupaud s'aiment à la folie dans « L'Amour et les forêts », adaptation du livre d'Éric Reinhardt réalisée par Valérie Donzelli, et co-écrite avec Audrey Diwan. Ça commence très bien, mais ça finit évidemment très mal, comme dans toute bonne histoire d'amour toxique. Et comme toujours, Virginie Efira est parfaite.
Oui, Virginie Efira est partout, tout le temps. Quand elle n'est pas à l'affiche d'un long-métrage (ou deux), elle est sur les couvertures de magazine, les plateaux télévisés, ou la scène des César (sacrée en 2023, après deux nominations consécutives en 2021 et 2022).
Est-ce que c'est trop ? On a envie de dire : telle n'est pas la question. Virginie Efira a beau être ancrée dans le paysage, elle continue d'accrocher, d'intéresser, d'emporter. On l'a vue rire, pleurer, parler et marcher des dizaines de fois au cinéma en quelques années, mais elle continue à étonner, comme si c'était une redécouverte à chaque fois.
« L'Amour et les forêts » en est la 78e preuve. Même si elle incarne des jumelles, elle est d'abord et surtout Blanche, qui tombe follement amoureuse de Greg. Le conte de fées laisse place à l'enfer. Très vite, c'est la jalousie, la peur, la torture, et la prison. Et dans cet arc-en-ciel qui passe du rose au noir, Virginie Efira touche absolument toutes les justes notes avec une simplicité désarmante, entourée d'une belle distribution (Melvil Poupaud, mais aussi Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Marie Rivière et Dominique Reymond).
Valérie Donzelli et son directeur de la photographie n'ont pas peur de s'approcher des visages ni de jouer avec les couleurs et les textures. En amenant régulièrement un plan ou un effet qui brise la logique, la réalisatrice crée une dimension étrange et poétique.
Raconté sous forme d'un long flashback, le récit utilise intelligemment les ellipses pour recomposer le puzzle infernal avec l'héroïne. En mettant l'accent sur les crises les plus violentes (notamment une scène absolument terrifiante où Greg retourne la situation pour se victimiser) mais aussi les moments lumineux (cette belle escapade dans une forêt), le tempo est habilement tenu du début à la fin. En d'autres termes : on sait très bien où va mener cette histoire, mais elle est si bien racontée, incarnée et filmée, que ça fonctionne étonnamment bien.
À la croisée des chemins, entre « Mon roi » et « Jusqu'à la garde », « L’Amour et les forêts » se termine avec une scène glaçante. Pour continuer, le monde de Blanche doit se refermer. La caméra bascule avec elle pour le point final de cet enfer, et pour raconter l'asphyxie à laquelle le personnage est condamné. C'est à l'image du film : simple, clair et précis.
(Source : « ecranlarge.com »)
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redlabopedagogique · 3 years
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#La Petite école : le temps de la recherche (suite)
La Petite École interroge les marges que l'institutionnel invisibilise et les articulations entre ses pièces, mais elle interpelle aussi l’école et la réalité pédagogique belge dans son intégrité : plus qu’une initiative solidaire, cette école dédiée aux enfants qui n'ont pas d’école est un chantier pédagogique et politique, car non seulement elle se propose de soutenir l'école institutionnelle, mais elle mène aussi une action de contamination en douceur des pédagogies institutionnelles. La présente recherche se propose d'aller chercher les traces de cette contamination pédagogique autour de la Petite École et de comprendre son fonctionnement : quels modes de faire, quels pratiques, quelles idées font de la Petite École non seulement une anomalie pédagogique, mais bien une expérience d'école et une réflexion autour de l'école ?
Les pensées et les politiques du cas particulier, de l’anomalie, du hors-cadre, du petit politique, du politique en ses multiples formes accompagneront la recherche. En particulier, je m’appuierai sur la pensée féministe contemporaine, son épistémologie et sa méthodologie politico-narrative. Les pensées féministes se sont en effet constituées à partir d’une première déconstruction conceptuelle, celle de la séparation entre personnel et politique, entre singulier et universel. Pour penser la condition féminine en termes politiques il fallait pouvoir à la fois penser les femmes particulières, les épisodes isolés, et un réseau d’oppression, des structures patriarcales ; il fallait pouvoir aider chaque femme dans ses besoins sans imposer d’autres normes discriminatoires, et avoir des méthodes, des postures communes, des mots pour faire groupe. Autour des réponses données une communauté hétérogène s’est constituée, laboratoire inépuisable traversé par de constantes tensions. C’est une approche particulière que j’avance comme source d’inspiration pour la recherche de la Petite École, une méthode narrative et politique répondant à un double enjeu : décrire un réel commun et parler des réalités particulières. La pensée par récit et la poétique du politique permettent de faire lien non à partir d'un postulat commun, mais à travers l’acte politique de se ressembler et l'acte relationnel du raconter, de tenir ensemble les pièces : il ne s’agit pas de chercher une seule vérité et un seul principe de cohérence, mais de les produire à partir d’une réalité politique vécue, l’oppression, et d'un objectif, de la dire. Simone de Beauvoir, Virginie Despentes, Paul B. Preciado, Donna Haraway, Vinciane Despret, Annie Ernaux ne sont que quelques-uns des noms qui donnent corps à cette pensée par récit, à ce féminisme de la narration.
« Telle serait la force du racontage : transformer l’héroïsme des récits, d’une action éclatante (ou d’une vérité dirimante) mais au fond écrasante voire excluante en une opération démocratique inclusive ; transformer également les héros en modeste matière problématique d’un passage de voix. Le racontage serait donc ce passage de voix qui demande de considérer l’activité continue de la voix des histoires comme porteuse de sens». C’est ainsi qu’il y a 100 ans Simone de Beauvoir a pu écrire son autobiographie sans pourtant ne faire que raconter sa vie : des milliers de femmes ont pu y lire la situation féminine en France, se retrouver en elle ou être indignées par elle, et faire ainsi de son témoignage une force collective sans qu’elle s’érige en modèle de conduite féminine pour autant. Beauvoir ne donne pas de leçons de vie, elle raconte comment elle-même a vécu et interprète sa vie : les lectrices, engagées à s’identifier et à prendre position, en sortent troublées et libres. Le récit de Beauvoir parvient à faire appel à leur liberté ; son politique réside dans l’effet que le rapport aux lectrices suscite. L’autobiographie de Beauvoir et la méthode philosophique qu’elle déploie pour produire un savoir à la fois personnel (sur sa vie à elle) et politique (sur les femmes) sont pour moi un modèle méthodologique et formel pour imaginer le processus d’écriture et le résultat de cette recherche. La référence aux pensées féministes répond à l’enjeu (posé par l’École) de se transmettre comme l’on raconte une vie engagée, en tant qu’expérience pédagogique et politique, modèle pour d’autres expériences infra-scolaires et unique dans la forme et le rythme qui lui sont propres.
Ici surgit un dernier aspect du temps à la Petite École, le temps-histoire. Des histoires d’adultes et d’enfants sont au fondement du projet de la Petite École – le conte des trois brigands inaugure son ouverture Boulevard du Midi. Des histoires circulent et sont écrites au fil du temps dans les journaux et les carnets. Ce lieu qui accueille des enfants et leurs temps d’attente est aussi un lieu dans lequel des choses se passent et se sont passées depuis désormais 5 ans. Autrement dit, la Petite École a une histoire à elle. C’est ce temps écoulé qui a fait qu’une initiative tournant autour des enfants et de leurs besoins ait subi une mutation, qui maintenant l’ouvre vers un extérieur institutionnel et lui fait accepter l’attention d’acteurs politiques et sociaux. Une histoire singulière cherche désormais à se raconter à travers des idées et des pratiques pour pouvoir transmettre son héritage pédagogique. Hériter c’est transmettre et transformer : l’accompagnement de cette transition est le but de ma proposition de recherche. Penser le travail autour de la Petite École comme travail de recherche de ses histoires et comme écriture de son récit à elle fait du matériau accumulé pendant ces années et produit par les enfants, les éducateurs et les chercheurs, une source indispensable pour cette recherche : le Journal- blog, les archives de recherche, les journaux des enfants, les articles écrits sur l’École, et puis les ouï- dire, les dit-on, ce que de l’École on raconte.
Clizia Calderoni
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readingloveswounds · 4 years
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My Great Big Reading List
Here it is! These are the books that I’m trying to read this summer - in the future, some of them could be part of an exam reading list, but that is to be fully and officially built at a later date. I do not necessarily anticipate finishing this list in its entirety, but it’s got a whole lot of fairly different works on it.
I made it along a couple themes, just to narrow down my choices - very generally they were violence, war, bodies, and identity. I also added some that I was just interested in (see a few in the 18th and 19th centuries).
Not all of these have been easy to find online or in paper!
A final warning because Saint-Cyr and de Sade are both on there - be careful with those two books and be sure you want to read them prior to doing so - looking at their descriptions and being aware of de Sade, they deal with a lot of brutality. These aren’t really the kind of thing you’d read on a whim.
***Note that while reading over the summer before grad school is great, there is no actual requirement for doing so in most cases (in the US, at least as far as I know).***
Medieval
La Chanson de Roland Lancelot (Charrette) - Chretien de Troyes La Folie d'Oxford - Béroul Erec et Enide - Chretien de Troyes La Mort le roi Artur - (from the Vulgate-Grail, I think?) Aucassin et Nicolette Le Livre du voir dit - Guillaume de Machaut La Prison amoureuse - Jehan Froissart Le Livre de la cité des dames - Christine de Pizan Le Petit Jehan de Saintré - Antoine de la Sale Les Cent Nouvelles Nouvelles Le Charroi de Nimes
16th Century
Les Tragiques - Agrippa d'Aubigné Discours des misères de ce temps - Pierre de Ronsard Histoires tragiques - Francois de Belleforest Abraham sacrifiant - Théodore de Bèze Lepante - Guillaume de Salluste du Bartas la "Monomachie de David et de Goliath" - Joachim du Bellay Porcie - Robert Garnier La Rochelleide - Jean de la Gessée Illustrations de Gaule et Singularitez de Troie - Jean Lemaire de Belges Discours de la servitude volontaire - Etienne de la Boétie Médée - Jean de La Péruse Pantagruel - Francois Rabelais
17th Century
Oeuvres poétiques - Theophile de Viau Le cid - Corneille Andromaque, Phèdre, et Britannicus - Racine Contes - Charles Perrault Les Aventures de Télémaque - Fénelon La Mort d’Achille, La Mort d'Alexandre, Coriolan - Alexandre Hardy Dom Juan - Molière
18th Century
Le Diable amoureux - Jacques Cazotte Le Paradox sur le comedien - Denis Diderot La dispute - Pierre de Marivaux L'Esprit des lois - Charles Louis de Secondat Montesquieu Pauliska, ou la Perversité moderne - Jacques-Antoine de Reveroni Saint-Cyr* Aline et Valcour - Donatien Alphonse Francois de Sade* L'emigré - Gabriel Senac de Meilhan Paul et Virginie - Bernardin de Saint-Pierre Memoires du Comte de Comminge - Claudine-Alexandrine Guerin Tencin Traité sur la tolerance - Voltaire
19th Century
Atala - Chateaubriand La Chartreuse de Parme - Stendhal La fille aux yeux d'or - Balzac Lorenzaccio - Musset Le Dernier Jour d'un condamné - Victor Hugo La Sorcière - Michelet Carmen - Merimée La Morte Amoureuse - Gautier Les fleurs du mal - Baudelaire Les Diaboliques - Barbey d'Aurevilly Boule-de-Suif / Mademoiselle Fifi - Maupassant Les Chants de Maldoror - Leautreamont Igitur - Mallarme
20th Century
Cahier d'un retour au pays natal - Césaire Traversée de la mangrove - Condé Les Bonnes - Jean Genet Antigone - Anouilh La femme de Job - Chedid Nedjma - Kateb Yacine Le Cimetiere marin - Valéry La route des Flandres - Simon Stèles - Segalen La condition humaine - Malraux La Guerre de Troie n'aura pas lieu - Giradoux Le dimanche de la vie - Queneau
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larevuedecinema · 5 years
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les filles selon chanel
Eric Rohmer and his Six Contes Moreaux haven been everywhere on the web the entire summer. From dazeddigital to Vogue, all covered a bit of 60s and 70s Rohmer stills as fashion inspo’s. Virginie Viard, new creative director at Chanel has picked up on that french 60s trend and brought the Nouvelle Vague on the catwalk with this Prêt-à-Porter SS 20 collection. Cute casual chic and a whole lot of girly coquetry to french pop tunes graced the roof tops of Paris. Ballerina’s and low heeled shoes match comfortably jeans and cute ruffle blouses and the classic Chanel tweed jacket. Chanel’s initial motivation back in the 20s was to free women from the corset. She invented the elegant yet simple look for women in which they could move and look effortlessly chic. Et voilà, Viard very first own Chanel show lived up to the Chanel promise. Image taken from dazeddigital, photographer Hatnim Lee.
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Mes meilleures lectures de 2019
Au lieu de vous faire un article sur mes favoris d’automne, comme prévue, j’ai décidé de vous présenter mes meilleures lectures de 2019. Je n’inclue pas les relectures car l’article serait définitivement trop long. Et je penses que vous avez bien compris que j’aime le seigneur des anneaux à force.
Sans préambule ni ordre, les voici.
La fourchette, la sorcière et le dragon (Christophe Paolini)
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Le retour de Christophe Paolini sur la scène littéraire signifiait pour moi le retour des aventures du dragonnier qui m’a fait vibrer une partie de mon adolescence. Bien que ce soit un recueil de nouvelles très jeunesse, je me suis replongé dans le monde merveilleux d’Algalesia avec bonheur et voracité.
King Kong Théorie (Virginie Despentes)
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Un cris du coeur, c’est l’impression que m’a laissé ce texte sans censure et sans embage. L’autrice a écrit son manifeste pour raconter comment elle est devenue Virginie Despentes en faisant fi de la bien pensance et des carcans. J’ai adoré.
Circé (madeleine Miller)
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Parfois un peu longuet, ce roman raconte l’histoire de Circé, la sorcière affranchis du joug des dieux qui paie sa liberté par le bannissement. C’est une histoire prenante, qui ne m’a laissé aucun répit avant que je n’en tourne la dernière page.
Le souffle de Midas (Alison Germain)
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Cette année a été très antiquité grecque pour ma part, tant mieux car j’adore cette période. Alors de la bit-lit avec les mythes grecques, ce n’est que du bonheur.
Le voyage de Marcel Grob (Phillipe Collin et Sébastien Goethal)
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Ce qui m’avait attiré de prime abord, c’est la qualité des dessins. Précis et parlants. L’Histoire oublie certaines personnes, et notamment les jeunes Alsaciens qui ont été enrôlés de force dans la Waffen SS. On nous conte avec délicatesse, sans jugement, l’histoire de Marcel Grob, jeune homme enrolé de force, contraint de devenir atroce pour survivre dans un environnement hostile. Ou tout le monde n’est pas si cruel que ça.
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havaforever · 5 years
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SIBYL -  Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d'écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu'elle cherche l'inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l'acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu'elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé.
Un panel d’acteurs hallucinant pour un conte à tiroirs, à miroirs qui réfléchissent l’existence à l’infini des rôles qu’on y joue… Virginie Effira, Gaspard Ulliel, et Adèle Exarchopoulos sont tout simplement éblouissants. 
Une histoire de femmes qui ne savent pas s'aimer, d'hommes trop contents de se laisser ravir, d'enfants non désirés qui se posent des questions sur le monde. Un entrelacs de vérité et de mensonges, de réalité et de fiction, de morts, de vivants et de souvenirs, de traumas et de manipulation. 
Un récit complexe et imbriqué dans l’espace et dans le temps, où personne n'est à sa juste place, parce que beaucoup sont persuadés de n'en avoir aucune. Une énigme où chacun mène une lutte avec l'envie désespérée d'être au coeur de ce qui se joue, au sens propre comme au figuré. Le temps d'un film, d'un tournage, les couples se font, se défont, et le spectateur est sans cesse tiraillé, du rire aux larmes, mais surtout dans le besoin de deviner quelque chose qui se passe, ou qui va se réaliser, mais qu’on ne sait pas encore. La saura-t-on une fois? 
Une histoire racontée comme un livre au langage soutenu voire littéraire mais interrompu par des scènes crues ou violentes, à l'utilité parfois douteuse. Une fable triste, sur l’amour, la jalousie, les relations triangulaires dont on a tant de mal à se défaire, et le besoin de démultiplier nos existences par des fantasmes et/ou des discours sur nos fantasmes. 
NOTE 13/20 - Un film à la fois radical dans son propos et un peu mièvre dans son aspect déjà vu sur l’identification du psy et son patient, sur l’histoire confondue de l’analysant et de l’analysé. Malgré quelques digressions inutiles, l’ensemble reste prenant, et souvent même très émouvant. 
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pompadourpink · 6 years
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Hello! I've just started learning French and I'd like to try reading something. A whole novel sounds quite intimidating, so do you know of any short stories with simple language?
Hello,
My mind goes to:
Les lettres de mon moulin by Alphonse Daudet
Trois contes by Gustave Flaubert
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès by Maurice Leblanc (ha!)
Les diaboliques by Jules Barbey d’Aurevilly (pretty)
Le sommeil de la raison by Gabrielle Wittkop
Contes de l’Absurde + Histoires perfides by Pierre Boulle (emo)
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part by Anna Gavalda
Les filles du Feu by Gérard de Nerval (v pretty)
Le mur by Jean-Paul Sartre (classic)
La Fontaine aux Fées by Chantal Robillard
L’Exil et Le Royaume + L’Étranger by Albert Camus (classic)
Solitude de la Pitié by jean Giono
Des Filles bien élevées by Anne Wiazemski
La Rêveuse d’Ostende by Éric-Emmanuel Schmitt
La Chapelle Sextine by Hervé Le Tellier (naughty)
Le Ratichon Baigneur by Boris Vian
Poussières d’anges by Ann Scott
Contes cruels by Octave Mirbeau (weirdo)
L’arbre des Possibles by Bernard Werber
Mordre au travers by Virginie Despentes (feminist, weird)
Clair de Lune + L’Inutile Beauté + Boule de Suif + Le Horla (has a slight Dorian Gray vibe, classic) by Guy de Maupassant
Les Plaisirs et les Jours by Marcel Proust, 
L’Heptaméron by Marguerite de Navarre, 
Cantatrix sopranica by George Pérec, 
Deux et deux font cinq by Alphone Allais
Religere + Déchirures by Sir Cédric (goth)
Gloire à nos Illustres Pionniers by Romain Gary
Les Vrilles de la Ligne by Colette (badass lady)
Nouvelles sous Extasy by Frédéric Beigbeder (v weird/edgy)
La Botte Secrète by Éric Boisset
And that’s probably enough. Hope this helps! x 
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napoleondidthat · 6 years
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What did Napoleon read? Inside the French Emperor's travelling campaign library
Alex Johnson
Theatre de Corneille, 5 vols Theatre de Racine, 4 vols Theatre de Voltaire, 5 vols Ourves de Boileau, 1 vol Fables de La Fontaine, 2 vols Contes de La Fontaine, 2 vols La Pucelle d’Orleans, par Voltaire, 1 vol Ourves de Gresset, 1 vol Ourves de Bernis, 1 vol Ourves de Vergier et Grecourt, 1 vol Ourves de Molier, 7 vols Ourves de Piron, 2 vols Letters a Emilie sur la Mythologies par Demoustier, 3 vols Grandeur des Romains par Montesquieu, 1 vol Discours sur L’History Universelle par Bossuet, 3 vols Histoire de Gil Blas par Lesage, 5 vols Les Amours de Daphnis et Chloe, 1 vol Histoire du Petit Jehan de Saintre et de Gerard de Nevers par Trefsau, 1 vol Memoires de Grammont, 2 vols Telemaque, 1 vol
Napoleon was arguably the best-read emperor the world has ever seen. As a young man he particularly enjoyed Plutarch’s Lives of the Noble Grecians and Romans, and in exile on Saint Helena one of his favourites was Paul et Virginie by Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre.
But he was also keen not to be separated from reading matter while on campaigns, so wisely commissioned various travel libraries which were put together by his personal librarian Antoine-Alexandre Barbier.
These contained hundreds of volumes and covered military tactics, history, geography and religion as well as novels, poetry and plays.
In addition to these, he also ordered a smaller, more manageable travel library in a wooden box resembling a large book measuring around 15 by 10 inches, stocked with French classics in appropriately bespoke smaller format (see list above).
Each volume was bound in roan leather and tooled in gilt. As well as the ones for his own use on campaigns, he gave sets to his generals, with the number of volumes varying from around a dozen up to 50.
Travelling libraries had been popular for centuries before Boney. Henry VIII travelled with chests full of books as he wandered around England, and Francis I had a similar arrangement in France, with Appian, Justinus and Thucydides among its featured authors.
Around 100 years later, English antiquarian and MP William Hakewill (1574-1655) commissioned several travelling libraries as gifts for friends and patrons. Inside the booklike structure were three shelves of miniature-edition classics bound in vellum and with gold-tooling on the spines, which also each feature a flower. The cover of every volume features a golden angel holding a scroll bearing “Gloria Deo”.
Several still survive, including one in the British Library, which was owned by master of the rolls Sir Julius Caesar (1558-1636) and another in the Brotherton College at the library of the University of Leeds.
There is a painted catalogue of the contents on the inside “front cover” – one shelf for theology and philosophy, one for history, and one for poetry – including works by Cicero, Julius Caesar (no relation), Seneca, Horace, Virgil and Ovid.
One of the most interesting features of these travelling libraries is their size, which appears very familiar to modern eyes – Stella Butler, university librarian and keeper of the Brotherton collection, describes them as “essentially a 17th century ebook reader”.
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The Independent Link
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VIRGINIE HOCQ ou presque
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A La Cigale le 27 et 28 janvier 
De et avec Virginie Hocq Avec la participation de Thomas Marceul Mise en scène : Johanna Boyé
Alors qu’elle débarrasse l’appartement de son père disparu, Virginie nous fait entrer dans une ronde de cartons remplis de souvenirs et de surprises. Au fil de l’histoire qu’elle nous conte, apparaissent des objets qui la projettent à diverses périodes de sa vie : l’enfance, l’adolescence ou la vieillesse - qu’elle ne veut surtout pas côtoyer - et même la glissade de son papa, comme elle l’appelle si délicatement. Finalement, nous expérimentons tous ces mêmes étapes de la vie. Et même si les chansons, les prénoms marquent les générations, tout cela n’est qu’un perpétuel renouvellement. La vie est une fête et le rire le moyen universel de la glorifier. Avec l’énergie et la bonne humeur qui la caractérise, Virginie nous livre avec beaucoup de pudeur et de drôlerie ses interrogations et constats sur l’amour, la transmission, le cycle de la vie, tout simplement.
Durée du spectacle : 1h30
Pour réserver vos places :
Billet pour VIRGINIE HOCQ | Les meilleures places sont sur La Cigale - Salle de spectacle parisienne (fnacspectacles.com)
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eglise22 · 3 years
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Retour sur la messe de rentrée paroissiale à Plérin
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(clic droit ouvrir le lien dans un nouvel onglet pour voir le diaporama SVP merci)
Ce dimanche 26 septembre avait lieu la rentrée paroissiale pour la paroisse Notre-Dame de la Mer.
Les ateliers par niveau d'âge ont débuté à 9h45 à l'école Notre Dame de Plérin : Dans la salle de motricité, pour la mise en route de la catéchèse familiale, avec Benjamin, Anne et Maëlle (une jeune lycéenne, qui vient prêter main forte à l'équipe) : une petite dizaine d'enfants de CE1 et leurs parents étaient présents, ils ont découvert la vie de la samaritaine par un conte mimé.Les enfants en 1re année de caté (en CE2) ont fait la connaissance de leur nouvelle catéchiste : Marie (pour le groupe de Pordic) et Marie-Pierre (groupe de Plérin). Ils ont reçu le nouveau testament ainsi qu'un livret illustré pour expliquer les 4 étapes de la messe (l'accueil, l'écoute de la parole, l'eucharistie et l'envoi). Sur les 17 enfants inscrits en 1re année, 7 étaient présents.Les enfants en 2e année, qui se préparent cette année à vivre leur 1re communion, étaient heureux de retrouver leur catéchiste de l'année dernière : Cyril et Hélène (groupes de Plérin). Roland Le Gal (curé) (groupe de Pordic) a aussi passé un petit temps avec eux. Sur les 19 enfants inscrits, ils étaient 11.Les enfants en 3e année ont retrouvé leur catéchiste : Maryvonne (pour les enfants de Plérin) et Armande (Pordic). Ils avaient pour mission d'animer la messe. Ils sont une dizaine d'enfants inscrits en 3e année.Les collégiens se sont retrouvés dans les salles paroissiales avec Michelle, Pierre-Emmanuel (le nouveau séminariste), Bénédicte, Virginie. Ensuite, une répétition des chants dans l'église était proposée de 10h45 à 11h00.
La messe en famille a commencé à 11h00, l'église était bien remplie et au cours de la célébration nous avons eu le plaisir d'accueillir comme enfant de Dieu, par le baptême : Maxence.Pendant la première partie de la messe, les enfants de l'éveil à la foi (3 à 6 ans) se sont retrouvés avec Tiffany et 2-3 jeunes (lycéens) dans la sacristie. Ils étaient une quinzaine.
A la fin de la messe, eu une attention particulière a été porté pour accueillir les nouveaux paroissiens présents dans notre communauté.
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/3AUSRav
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lecturesdefemmes · 6 years
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JOUR 268 - 5 biographies inspirantes, racontées et dessinées par des femmes
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Photo by Alfredson Jr_ from Pexels
Dans ces bande-dessinées, le scénario, le dessin, le découpage, racontent des vies réelles en en faisant des objets de création. Personnages en noir et blanc ou abstractions colorées, récit linéaire ou chapitres qui morcellent la temporalité, histoire de la naissance à la mort ou centrée sur un épisode marquant… Chacune de ces bande-dessinée recourt à des procédés spécifiques narratifs et visuels propres pour toucher du doigt ce qui fait la complexité, la beauté et le mystère d’une vie. 
À la fois subjectives et documentées, elles font passer de très beaux moments de lecture et donnent envie de plonger encore plus avant dans les vies des personnages qu’elles racontent.
Glenn Gould - Une vie à contretemps, Sandrine Revel
« Cet album couronné par le prix Artémisia 2016 marque par sa beauté et sa densité. On sent que l’autrice a cherché à approcher au plus près, avec les moyens de son art graphique, le rythme de la musique. 
Elle mêle les planches virtuoses, celles qui font avancer la narration et celles qui sont de pures pauses visuelles et musicales. Je préfère d’ailleurs les deuxièmes :  sans parole, acceptant le silence du dessin et donnant le sentiment d’éternité de la musique en alignant les cases presque identiques pour les yeux, mais qui indiquent toutes les variations de la mélodie, elles ont une dimension fascinante. »
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Avant l’heure du tigre - La voix Malraux, Virginie Greiner et Daphné Collignon
«  Du Paris des années folles au palais d’Angkor, un récit qui fait voyager dans le temps et l’espace. L’ensemble est traité avec un sens de l’épure qui ne sacrifie pas le sens du détail ou de l’amour du trait. Noir et blanc fin, qui dessine les visages avec un mélange de délicatesse et d’intensité. 
Plus que Malraux, c’est bien Clara le coeur de l’album. Intelligente, créative et libre, elle dérange son érudit de mari. Entre les planches qui racontent sa misogynie intellectuelle et artistique et celles qui montrent son absence de scrupule à piller les oeuvres d’art des pays qu’il visite, André Malraux apparaît sous un jour peu glorieux »  
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Ainsi soit Benoîte Groult, Catel « Après son roman graphique sur Olympe de Gouges, Catel a consacré un volume à Benoîte Groult, dont elle avait fait la connaissance. L’approche est un peu différente de la biographie pure, puisque le projet naît d’abord de leur rencontre. Entre les deux femmes, celle née en 1920 et celle née dans les années 60, c’est une estime réciproque et une amitié qui naît dès les premières discussions. 
Les chapitres alternent ainsi les épisodes marquants de la biographie de Benoîte Groult avec les étapes de sa relation avec l’autrice et de la naissance du projet. La vie de Benoîte Groult est passionnante, notamment parce qu’elle permet de traverser le XXème et le XXIème siècle avec différents portraits de femmes, conquérant leur liberté chacune à leur manière. Le style de Catel, noir et blanc tout en fluidité, rend extrêmement vivant chacun des personnages rencontrés dans le passé et le présent… »
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Eve sur la balançoire, Conte cruel à Manhattan, Nathalie Ferlut 
« Cette bande-dessinée en un volume raconte l’histoire vraie de Florence Evelyn Nesbit. Née à Pittsburgh en 1884, elle emménage à New York avec sa mère et son frère alors qu’elle a seize ans et que son père est décédé. Sous la conduite maternelle, elle va devenir modèle puis mannequin, se changeant en icône de la publicité photographiée et peinte sur des milliers d’images. 
Le récit raconte cette ascension et les rencontres qui marqueront son destin. Une histoire bien menée, avec un regard plus nuancé sur les rapports humains que ce que le titre de « conte cruel » pouvait laisser imaginer. La cruauté tient cependant toute sa place dans les obstacles que la société, incarnée par des personnes bien réelles, met sur la route de cette jeune femme vibrant de vie, de désir de succès et d’indépendance. » 

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Sartre, une existence, des libertés, Mathilde Ramadier et Anaïs Depommier 
« Figure emblématique de la littérature et de la philosophie française, Sartre fut une personnalité à part : libre penseur et révolutionnaire, c'était un homme moderne qui refusait les honneurs. Ce livre retrace avec émotion son engagement politique, ses écrits, sa relation fusionnelle avec Simone de Beauvoir, la création du mouvement existentialiste, etc. J’ai aimé le soin apporté aux portraits individuels, à l’expressivité des mains et aux décors - on visite Paris, l’Ecole normale supérieure, la France occupée et un peu de la Chine. Dans l’histoire, l’accent principal est mis sur les relations : celle avec Beauvoir, celles mais aussi avec les amis intellectuels Nizan, Camus, Merleau-Ponty… 
Grâce à leur travail en finesse, on les voit vivre et on retrouve une époque au travers d’épisodes clés, depuis la tentative d’organiser un réseau de résistants pendant la seconde guerre mondiale jusqu’au procès des « Porteurs de valises » venus en aide au FLN. Malgré tout, au cours de la lecture je me suis fait la réflexion que le personnage que j’avais le plus envie de suivre… était Beauvoir.»
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G.C.
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thecrazyoven · 6 years
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Cela faisait des siècles que je n’avais pas participé à un challenge culinaire, du coup quand Laurent du blog Lau en cuisine, le dernier gagnant et parrain du Foodista Challenge, m’a proposé de faire partie du prochain, je me suis dit après tout pourquoi pas. Et comme le thème est le spéculoos, et que j’adore ça, c’était l’occasion. Bon bac et brevet oblige, cette semaine a été un peu speed, mais je viens à peine de sortir mon gâteau du four. Il est super simple et rapide à faire, rustique comme j’aime. J’ai fouiné sur le net pour trouver l’inspiration et j’ai arrangé à ma sauce. Mettre le four en marche quand il fait 30° c’est moins fun mais on est des warriors ou pas? 
Un petit mot sur le Foodista Challenge, d’ailleurs je crois que c’est ma première participation. Il a été crée par Stéphanie du blog Cuisine moi un mouton  et il réunit les passionnés de cuisine, blogueurs ou pas autour d’un thème. Laurent a choisi les Spéculoos, puisqu’il est plutôt du nord. La Belgique et la France c’est une grande histoire d’amour et comme il fallait en plus d’intégrer le fameux petit biscuit brun dans la recette,  ajouter aussi une photo ou un objet en rapport avec la Belgique.  Le choix a été rapide et s’est tourné vers la musique. La Belgique ayant un paquet d’excellents interprètes et musiciens, j’ai choisi Loïc Nottet car nous sommes fans de ce garçon surdoué.  Allez hop c’est parti pour la recette!!
INGRÉDIENTS
100 g de beurre
200 g de sucre
3 oeufs
240 g de farine
250 g de yaourt grec
2 pommes Pink Lady
3 abricots
6 spéculoos
1 sachet de levure
ET APRES?
Préchauffez le four à 180°
Faites fondre le beurre au micro onde et le laisser refroidir
Lavez les fruits, pelez les pommes et coupez tout en gros dés
Dans un cul de poule, fouettez les œufs avec le sucre
Ajoutez la farine et la levure et mélangez bien
Incorporez le yaourt grec puis le beurre en mélangeant bien à chaque fois
Réduisez les spéculoos en poudre et ajoutez les
Versez la préparation dans un moule à manqué et hop on enfourne pendant 30 mn
Laissez refroidir un peu avant de servir et régalez vous!
MON PETIT TRUC
Vous pouvez remplacer le yaourt grec par du mascarpone ou pour plus de légèreté deux yaourts nature. Pour info La recette initiale est de Mathilde Joannès et vient du site Cuisine Actuelle 😉
Liste des éditions de la Foodista Challenge :
n°1 Steph de Cuisine moi un mouton : Cupcakes & muffins n°2 Lucie de Goulucieusement : Goûter d’automne n°3 Aude de Contes et Délices : Le Brunch n°4 Julia de Les Cookines : Les recettes cosy de Scandinavie n°5 Anaïs de Lemon and Sardine : Un zeste de Méditerranée n°6 Nath de Pourquoi je grossis : Petits délices… pour grands gourmands n°7 Gordana des Recettes à gogo : Préparons nos picnics de printemps n°8: Audrey de Cooking n co : Saveurs d’Asie n°9 Adeline de Cook’N Blog : Et si on se rafraîchissait avec des glaces ? n°10 Margaux de Verveine citron : La tarte aux fruits n°11 Gwen de Tisser Pâtisser: La Vanille en veux-tu en voilà n°12 Cyrielle de Cyrielle Gourmandise : Autour d’un Tea Time n°13 : Maeva de Cook a life ! by Maeva : Et si on en rajoutait une couche ? n°14 : Valérie de I love cakes : La magie de Noël n°15 : Déborah de Maman pâtisse : La dolce vita n°16 : Gabrielle de Petite Cuillère et Charentaise : Flower Power n°17 : Elise de And so we cook : Cuisine Libanaise n°18 : Anne Laure de Nietzsche paillettes et sac à main : C’est du tout cru! n°19 : Angelique de Angel’s Recettes : L’inde s’habille de rose n°20: Sarah-Eden de Les Trois Madeleines : Pin-up your day n°21 : Émilie de Émilie Sweetness : Les petits plats dans les grands n°22 : Didoo de Deviously Sweet Pâtisserie : Back to School n°23 : Gourmand et Bio : Fête-Campagne pour le melon ! n°24 : Papa Rico de Chez Papa Rico : L’Italie sans fromage n°25 : Sandra de Encore un gâteau : Desserts de Fêtes n°26 : Aurélia de Les Gourmandises de Ya : Ça va Bûcher ! n°27 : Steve de Mon Carnet Café : L’œuf, star dans tous ses états n°28 : Valérie de 1,2,3…Dégustez ! : La ronde des poivres n°29 : Hélène de Keskonmangemaman : It’s my cup of tea n°30 : Stéphanie de Fil et Croq : Saveur Mojito n°31 : Lina de Chaud Patate :La fumée dans l’assiette n°32: Marie de United Colours of Macarons: Cuisinons avec notre âme d’enfant n°33: Virginie de Tea Time & Delicatessen : roule ma poule n°34: Bénédicte de Douceurs Maison : Tartine Moi n°35: Cindy de Comme une envie de douceur : Et si on cuisinait les restes? n°36: Lilie de La Cuisine Maison, Et Pourquoi pas Moi? : Les courges sont à la fête n°37: Sarah de PLAY WITH FOOD : Ce soir, c’est devant la télé ! n°38 : Sabrina de Sab’n’Pepper : Destination Soleil ! n°39 : Cécile de Ma Cuisine Bleu Combava : Le Tour du Monde des Petits Déjeuners ! n°40 : Patou de Karibo Sakafo : Régalons-nous le long de la route de la soie ! n°41 : Carole de Ramène La Popotte ! : Détournons l’apéro n°42 : Laurent de Lau en cuisine : Spéculoosez-moi un dessert !
Liste des participants à la Foodista Challenge #42 : Spéculoosez-moi un dessert ! Laurent de Lau en cuisine – Carole de Ramène la popotte ! – Gourmand et bio – Hélène de Keskonmangemaman? – Peggy de mes-plats-au-quotidien mais pas que – Sylvie dela table de Clara – Lina de Le Chaud Patate – Patricia de PATIPATI cuisinons pour le plaisir – Frédérique de thecrazyoven – Delphine de Oh, la gourmande.. – Catalina de Le blog de Cata – Cécile de Ma Cuisine Bleu Combava
Moelleux pommes abricots et spéculoos Cela faisait des siècles que je n'avais pas participé à un challenge culinaire, du coup quand…
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christophe76460 · 3 years
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« Soul » le film de Disney anti-Disney - Evangile 21
Les chrétiens ne seront pas d’accord avec une grande partie de ce que Soul dépeint quant aux âmes, à l’au-delà ou à la spiritualité en général. Il y a beaucoup de mauvaise théologie et de spiritualité pop problématique dans le film. Mais bien que le film se trompe sur bien des points, il y a aussi des choses importantes qui sont bien faites. Soul professe la vie et l’existence d’un but et d’un sens. Ce film critique une grande partie du naturalisme, du matérialisme et de l’individualisme expressif qui prévalent aujourd’hui et, de manière surprenante, il remet en question le dogme des films Disney souvent véhiculé par ses prédécesseurs.
Réalisé par Pete Doctor et Kemp Powers, Soul nous raconte l’histoire de Joe Gardner (Omar Sy dans la version française), un afro-américain, professeur d’orchestre en collège, qui rêve de devenir pianiste de jazz. Après qu’un accident l’ait plongé dans un coma « d’attente » proche de la mort, nous partons en voyage avec son âme pour explorer la vie et la mort, là où vont les âmes (Le Grand Au-Delà) et d’où elles viennent (Le Grand Avant). Une âme pas encore née nommée 22 (Camille Cottin dans la version française) – qui évite une vie incarnée sur Terre – rejoint Joe dans cette histoire. Bien que chacun d’eux parte d’un point de départ différent – Joe ne voulant pas mourir et 22 ne voulant pas vivre – ils découvrent tous deux qu’il « vaut la peine de mourir pour vivre cette vie ».
La mort est inévitable. La vie est précieuse.
Alors que la mort se trouve à l’arrière-plan de nombreux films Disney – il est généralement question de l’un ou l’autre parent perdu – elle est récemment passée au premier plan (exemple : dans le film Coco) et occupe une place centrale dans Soul. La mort peut frapper n’importe qui, partout, à tout moment. Au moment où Joe a enfin sa chance – celle de jouer avec la légende du jazz Dorothea Williams (Virginie Émane dans la version française) – il fait une chute dans une bouche d’égout.
Dans ce monde déchu, l’omniprésence de la mort hante la vie. Planant dans l’ombre durant toute notre existence, elle est toujours sur nos talons. Mais comme nous l’apprenons dans la Bible, vivre avec la conscience de la fragilité de la vie (Jacques 4:13–17; Prov. 27:1; Ps. 39:4), et vivre avec la pensée de notre fin, nous aide à vivre fidèlement dans le temps présent (Eccl. 7:8–9; Éph. 5:15–17). L’amertume de la mort nous aide à savourer la douceur de la vie.
La vie est une vapeur, comme l’année 2020 nous en a rendus si péniblement conscients. Même si nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qui se trouve dans Soul, nous pouvons confirmer son message principal : la vie est précieuse, valable et utile.
Même si nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qui se trouve dans Soul, nous pouvons confirmer son message principal : la vie est précieuse, valable et utile.
La vie de Joe n’est pas un conte de fées ; elle est réelle, racontable, merveilleusement banale. Sa vie n’est pas celle dont il a rêvé, mais elle reste bonne et intrinsèquement précieuse. Tout au long du film, Joe se bat pour conserver sa vie, et sa volonté de vivre pique la curiosité de 22. « Votre vie est si triste et pathétique, et vous travaillez si dur pour y retourner », dit-elle à Joe, reflétant le cynisme moderne relatif à la vie. Mais, à travers ses expériences avec Joe, elle découvre que la vie vaut la peine d’être vécue. À la question existentielle qu’elle se pose chez le coiffeur : « Vaut-il la peine de vivre pour mourir ? », elle répond par un « Oui » retentissant alors qu’elle voit enfin la joie, la beauté et le miracle de la vie.
Dans un monde où la vie est de plus en plus considérée comme dépourvue de sens et facilement rejetée, Soul nous assure de façon convaincante : la vie est un don précieux.
Un film Disney anti-Disney
D’une certaine manière, Soul est le film Disney anti-Disney. Alors que la plupart des films Disney récents me disent de trouver le but de ma vie à l’intérieur de moi-même (découverte de soi) et en poursuivant mes rêves à tout prix (réalisation de soi), Soul adopte une approche différente.
L’un des principaux enseignements de Joe est qu’« une passion n’est pas un but ». Nos rêves et nos étincelles d’inspiration sont importants, mais ce n’est pas pour eux que nous existons. Une partie de la confusion et de la quête malavisée de Joe repose sur l’hypothèse selon laquelle sa passion (le jazz) est sa raison de vivre. Il explique à sa mère que c’est pour cela qu’il est né, que c’est sa raison de vivre.
Un des personnages du film, le propriétaire d’un salon de coiffure nommé Dez, aide Joe et 22 à comprendre la différence entre passion et projet. Dez rêvait de devenir vétérinaire et non coiffeur. Mais Dez apprécie le fait d’être coiffeur, parce que cette profession implique des petits actes qui aident les gens, la rencontre de personnes intéressantes et la possibilité de tendre une oreille attentive à toute personne prenant place dans les fauteuils de son salon. Votre vie n’a pas besoin d’être meilleure que celle que vous vivez maintenant pour valoir la peine d’être vécue.
Votre vie n’a pas besoin d’être meilleure que celle que vous vivez maintenant pour valoir la peine d’être vécue.
Joe et 22 en sont venus à constater que certaines des plus grandes joies de la vie ne sont pas les grandes choses dont nous rêvons, mais les petites bénédictions – voire les luttes et les défis – que nous rencontrons dans la vie de tous les jours. Il y a de la joie dans l’ordinaire et du sens dans l’ici et le maintenant, pas seulement dans nos contes de fées- ceux où l’on devra être « heureux pour toujours ». Cette déviation apparente du schéma-type des films Disney représente une partie essentielle de l’histoire. Pour être heureux, nous n’avons pas besoin de tout laisser tomber ni suivre les élans de notre cœur qui nous poussent vers la seule chose qui, nous le pensons, nous rendra heureux. Partout où Dieu nous a placés, nous pouvons trouver un but – et ce but ne dépend pas de nos passions.
Un deuxième exemple de la compréhension du but de la vie que nous présente ce film est que ce but existe en dehors de nous plutôt qu’en nous. Joe ne crée pas son propre but ; il entre dans un monde où le sens existe indépendamment de lui. La vision du monde que donne le film n’est peut-être pas chrétienne, mais (intentionnellement ou non) elle affirme des réalités transcendantes sur un monde qui n’est ni dépourvu de but, ni réduit à des constructions de sens subjectives.
Pour beaucoup d’enfants d’aujourd’hui qui ont grandi à l’époque du « suivez les penchants de votre cœur » (propos souvent perpétués par les films Disney), où le fardeau du but et de l’estime de soi dépend de la mesure dans laquelle ils peuvent s’exprimer de façon unique (et être confirmés par les autres), le message de Soul vient comme une bouffée d’air frais libératrice.
Quand la passion devient obsession
Une autre leçon utile de Soul est que nos passions (les choses qui « suscitent la joie ») peuvent devenir des idoles lorsqu’elles deviennent des sources de satisfaction, de sécurité ou de sens ultimes. Si les passions peuvent être de bons cadeaux, elles font aussi de mauvais dieux.
Dans l’un des « au-delà » que Joe explore, il y a un endroit où errent des « âmes perdues », dont certaines ont transformé leur passion (celle qui nous place dans « la zone ») en idoles. Le guide de ce royaume (Moonwind) explique : « La zone est agréable, mais quand cette joie devient une obsession, on se déconnecte de la vie ». Nous voyons une âme errante qui scrute sa passion comme un homme équipé d’un détecteur de métaux qui cherche désespérément un trésor. Lorsque nous définissons notre but par une seule passion, nous perdons les deux.
Partout où Dieu nous a placés, nous pouvons trouver un but – et ce but ne dépend pas de nos passions.
Joe l’apprend personnellement lorsqu’il réduit l’importance de sa vie à sa passion de devenir un musicien de jazz à succès. Cela l’écrase sous un poids, et le laisse finalement déçu. « J’ai attendu ce jour toute ma vie », dit-il lorsqu’il parvient à jouer dans l’orchestre de Dorothea. « Je pensais que je me sentirais différent. » Les passions ont un goût amer quand on croit à tort qu’elles peuvent satisfaire notre faim. Mais une fois rentré chez lui, déçu et vidé, Joe se met à jouer du piano, pour le plaisir, en appréciant le jazz simplement pour ce qu’il est. Lorsque le cadeau qu’il a reçu, plutôt que d’être porteur de tous ses espoirs et de ses rêves, reste un cadeau, Joe trouve en lui à nouveau de la joie.
Cette leçon révise quelque peu l’éthique de Disney. La magie et le sens de la vie ne se trouvent pas principalement en cherchant une étincelle en soi-même, un talent ou une passion qui doivent être exprimés. On les trouve peut-être plutôt en regardant autour de nous la beauté du monde qui nous a été donné, puis en levant les yeux vers le ciel, avec admiration et gratitude, vers le Donateur.
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