#XIXème
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orendil · 2 years ago
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Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera.
Victor Hugo, Les Misérables
English: "Even the darkest night will end and the sun will rise."
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take-me-to-valhalla · 3 months ago
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Des extraits!
Faut vraiment que je trouve un titre autre que "pré-préquelle".
J'avance comme dans du beurre (même si je ne sais pas où je vais. Comme dans du beurre aussi), et pour célébrer ça, quelques extraits des premiers jets des premiers chapitres!
Chapitre 1:
De si près, l'odeur de poil mouillé, de sang, de chair crue, prenait à la gorge et retournait l'estomac.
Penché sur une proie, une forme noire, presque indéfinissable. Il distinguait des membres, une fourrure, et les mouvements d'une tête plongée dans l'estomac ouvert d'une créature infortunée. Le cadavre tressaillait à chaque mouvement, comme s'il vivait encore, et une griffe se posa sur la tête pour obtenir une meilleure prise. Un grondement satisfait, plus profond, parvint des tréfonds de sa gorge.
Puis la bête se figea, sur le qui-vive, et releva la tête hors de son repas.
Lionel distingua un visage entre l'homme et l'animal — impossible de trouver où commençait l'un, ou finissait l'autre, pas le temps, juste une impression de museau trop long, d'yeux brillants et de crocs dans une bouche trop petite pour les contenir une bouche qui s'ouvrit largement pour laisser échapper un grondement entre le cri humain et l'aboiement de bête...
Chapitre 2:
Le quartier général avait pris racine dans un ancien hôtel particulier, bien qu'il n'ait plus rien à voir depuis longtemps avec les spécimens magnifiques que l'on pouvait observer dans le Marais. Comme beaucoup de bâtiments de la Société Surnaturelle, des années passées dans ces rues emplies de magie l'avaient quelque peu contrefait. De l'extérieur, il ressemblait à un dessin maladroit, et, à l'intérieur, on comprenait que les pièces avaient été jetées ça et là en dépit du bon sens. Il commençait à s'enfoncer dans la terre, si bien que le rez-de-chaussée original correspondait davantage à un entresol, et que les caves s'étendaient comme les racines d'un arbre. Elles servaient de réserves et, pour certaines, de lieux d'entraînement pour les apprentis chevaliers. Sans parler de celles qui faisaient lieu de test de courage pour des bizuts gentiment malmenés.
Mais si les salles d'enseignement proprement dites se trouvaient dans les étages, les bureaux réservés aux archontes restaient au premier, dans les vastes salles qui autrefois voyaient de belles réceptions. Du moins c'est ce que Lionel imaginait, d'après ce qu'on lui en disait et ce qu'Urbain déclarait savoir des demeures des riches. S'il n'y avait plus de tentures ou de tapisseries — un luxe inconcevable pour un archonte — , il restait des moulures au-dessus des portes, quelques dorures que le temps n'avait pas effacé, et même des peintures au plafond d'une des salles. Cette fois-ci, il n'osa même pas lever la tête pour l'observer, alors qu'il se rendait à ce qu'il imaginait déjà être son exécution. Elle était pourtant frappante: des dieux gréco-romains, qu'il prenait plaisir à reconnaitre, brandissant les attributs de leur charge. La Société Surnaturelle ne les avait pas gâtés ou transformés en peintures étranges ou monstrueuses, et les apprentis aimaient se dire qu'ils étaient protégés par eux.
Chapitre 3:
Ce mois de mars 1815 allait s'avérer riche en événements. Le genre d'événements qui refaçonnaient une nation, un continent, remplissant les livres d'histoire.
Aucun ne toucherait Urbain et Lionel de trop près, si ce n'était qu'ils poussèrent Jacques Lesne à boire plus que de coutume.
Jacques n'était pas royaliste, ni même bonapartiste: il nourrissait depuis des années un espoir déçu qui pourrissait de l'intérieur. La révolution avait porté des promesses qu'il avait cru comme on croit en un dieu sauveur; ces quelques mois enchanteurs, qui s'éloignaient de plus en plus au fur et à mesure des ans, l'avaient transformé.
Urbain soupçonnait son père d'avoir été septembriseur. En tout cas, il lui avait bien inculqué, à lui et à toute la fratrie, le mépris des prêtres, des institutions religieuses, à un point tel que les ancêtres paysans des Lesne se seraient signés d'épouvante.
Que conclure? Dans le doute, décrivez un bâtiment. Moi ça m'aide toujours à me mettre en train. Et aussi (même s'il n'y en a pas ici), des tunnels de dialogues (les didascalies viendront après), pour aider à comprendre les rapports entre les personnages.
Un peu moins de 20 000 mots pour l'instant, et on tient le bon bout. Aucune idée de combien le roman fera, mais je ne m'en fait pas quant à la barre symbolique des 50 000 mots.
(@ladyniniane, si jamais ;) )
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vagabondageautourdesoi · 1 year ago
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le tableau volé - Pascal Bonitzer
Avis sur le tableau volé de Pascal Bonitzer, une comédie réussie
André Maison (Alex Lutz), “comme le peintre”, aime-t-il à répéter, est commissaire-priseur et accueille une nouvelle stagiaire. Un jour, un courrier l’informe qu’un tableau d’Egon Schiele a été découvert à Mulhouse, chez un jeune chimiste, travaillant de nuit. Après authentification de la toile qu’il fait avec son ex-femme Bertina (Léa Drucker), André décide d’en faire la vente de sa carrière.…
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arte-e-homoerotismo · 2 years ago
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“O Cavaleiro-Guarda”.
Guarda Imperial de Nicolau II, Czar da Rússia. Fotografia do final do século XIX ao início do século XX.
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"Le Chevalier-Garde". Garde impériale de Nicolas II, tsar de Russie. Cliché fin XIXème-début XXème.
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yama-bato · 7 months ago
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Belle estampe ancienne chinoise d’époque Quing au XIXème siècle.
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motsimages · 2 months ago
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J'ai enfin recommencé Le Comte de Monte-Cristo. C'est à dire, j'ai un peu sauté quelques épisodes pour être au jour avec Monte Cristo daily (pas encore à jour).
Bref, je suis encore dans le châpitre de l'île de Tiboulen et je me suis arrêtée au moment quand on le sauve et on le prend dans un navire. Il ne porte pas de vetêments, donc on demande à un autre marin de lui donner un pantalon et une vareuse, s'il en a.
C'est à dire, ce n'est pas garanti qu'un marin ait assez de vetêments pour en prêter. Et d'ailleurs, c'est le cas puisqu'il n'a pas de vareuse, mais une chemise.
Petit rappel sur le fait qu'on fait encore les vetêments à la main. Oui, il y a des métiers à tisser, mais filer les matériaux est toujours, encore, fait manuellement (et plus encore dans le temps du livre, qui est censé de passer en début du XIXème siècle). Très probablement par les femmes et les filles des marins (peut-être aussi par les marins s'ils ont du temps libre dans les bâteaux ??), et puis tous ces fils sont emportés au métier à tisser du village qui fait la toile.
C'est donc lent et cher d'avoir 2 ou 3 vetêments complets (soit, pantalon + chemise/vareuse + tricot ?).
Et puis, sur la vareuse, quelques choses intéressantes que j'ai vu sur wikipedia sont qu'il y en avait de différentes couleurs selon la région, pour mieux reconnaître les navires et les gens dans la mer et dans les ports, et qu'elles n'ont pas de bouton extérieur, mais intérieur pour pas qu'il se mèlent avec les cordes ou toute autre chose lors du travail.
Il faut donc ajouter aux difficultés d'avoir un uniforme complet, la teinture. On ne peut pas avoir une vareuse blanche, et les couleurs n'étaient pas toujours faciles à faire : le noir pour la Hollande, le bleu à Boulogne et Dieppe, le rouge à Concarneau, l’écru à Arcachon (peut-être celui-ci pourrait être du lin sans traiter, mais comme on voit ci-dessous, si c'est fait de la toile d'une voile, ce sera plutôt de la laine, peut-être aussi sans teindre). "La patine de la toile avec le temps permettait aussi de différencier les jeunes marins des anciens."
Je copie de Wikipédia ce morceau et la photo :
"Elle est faite d'un tissu très serré pour couper du vent (toile qui était autrefois celle des voiles des bateaux, réutilisée pour sa résistance et dans un souci d'économie). Souvent, elle est réversible (un côté mer, un côté terre) : le côté sale/usé associé au vêtement de travail, le côté propre était porté en ville"
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C'est à dire : si la toile est vieillie ou qu'elle se casse, elle peut devenir une vareuse. Faudrait alors la teindre, j'imagine. Avait-il toute une industrie de seconde main autour de la recupération des toiles de bâteau pour la création des vetêments ?
Oui, je vais faire des commentaires textiles sur ce livre, les commentaires que personne ne s'attendait.
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gabrielfolli · 2 months ago
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Quelques travaux réalisés ces dernières semaines en résidence à l'Atelier de l'Achille - Domaine de la Briantais à Saint-Malo, FR.
2 mois, printemps 2025.
Œuvres techniques mixtes (fusain, encre de Chine, brou de noix, café, aquarelle, crayon de couleur, graphite, monotype) sur différents types de papier, dont certains anciens (XIXème siècle) récupérés aux Archives municipales de la ville de Saint-Malo, d'après des photographies Polaroid personnelles et autres archives photographiques de Saint-Malo et des alentours.
Plus de visuels sur Instagram @gabriel_folli
Une exposition - restitution de résidence aura lieu au 4e Lieu - La Grande Passerelle fin 2025 / début 2026 à Saint-Malo.
crédit photo : Gabriel FOLLI
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hildegardavon · 9 months ago
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Anonyme XIXème Siècle (D'après Francisco de Goya, 1746-1828)
The Phate, 19e siècle, huile sur toile, 90.5x68.5
Bordeaux, Musée des Beaux-Arts Inv. Bx E 499
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mailamoon · 1 year ago
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Thanks @purpleneutrino !
RULES: make a new post with the names of all the files in your WIP folder, regardless of how non-descriptive or ridiculous. Let people send you an ask with the title that most intrigues them, and then post a little snippet or tell them something about it! and then tag as many people as you have WIPs.
Well... I don't have many fanfic in progress, I try to finish everything I start or I'm good at never finishing anything at all ! So the list will be mainly about fanarts (doodles) and of course, it's all about One Piece :
Fanfic : Mountain disaster
Fanfic : Momoiro Island
Fanart : Run away!
Fanart : Zoro and his chihuahuas
Fanart : dating in a McDonalds
Fanart : SF Sanji
Fanart : Vinsmoke's Freaks Show
Fanart : Climbing the ropes
Fanart : Cthulhu
Fanart : Grand Line Foodies
Fanart : Paris XIXème
Fanart : Dating in a restaurant
Fanart : Sanji is shy
Edit : Uuuuuuh I forgot!!!! Fanart : the talking burger
And, I don't have a lot of people to tag... I'm still quite new on Tumblr! so @modocanis, @kuroashims @romanxeisdeadbutimnot
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orendil · 1 year ago
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Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo, Demain, dès l'aube... (Les Contemplations)
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alain-keler · 8 months ago
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Mercredi 3 juillet 2013.
  Les "MYOP" travaillent sur un projet sur la France avec le Secours Catholique. Il sera baptisé "les oubliés de nos campagnes". Avec Lionel Charrier, nous choisissons de travailler sur la diagonale du vide, un désert français. Les autres photographes de l'agence qui participent au projet iront dans d'autres régions.
La diagonale du vide est une zone qui a été particulièrement touchée par l'exode rural depuis la révolution industrielle au XIXème siècle jusqu'à maintenant. 
 Du Nord-est au Sud-ouest, en tandem, Lionel en couleur et votre serviteur en noir et blanc, nous avons parcouru la diagonale, de la frontière belge dans les Ardennes jusqu’à la frontière espagnole, dans les Pyrénées. Nous faisons le choix de suivre des routes secondaires, c'est là que se trouve la vraie vie, pas loin des villes, souvent à quelques kilomètres des grandes autoroutes, mais fréquemment ignorée des pouvoirs publics et des politiques qui trouvent très peu d’intérêt dans ces endroits de très basse densité, où il n'y a pas beaucoup de voix à glaner lors d'élections.
 Grâce à certaines branches locales du secours catholique, nous rencontrerons des personnes dans le besoin. Nous en enregistrons aussi certaines. Devant le micro, elles se lâcheront beaucoup plus que devant un appareil photo. Très isolées, elles éprouvent un énorme besoin de se confier.
Photo : route départementale. Nièvre.
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ekman · 1 year ago
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Hier, j’ai parcouru Paris en voiture. Quelle catastrophe. Travaux innombrables, trous béants, chicanes étroites, caméras fliqueuses, vélos anarchiques, trotinettes sans freins, bus seuls au monde, bobos vindicatifs, livreurs azimut��s, coursiers suicidaires, SDF en grappes, campements erratiques, engeances répugnantes... D’arrondissements en quartiers, le Paris qui fut n’est plus. Un esprit avisé me dira : “vous auriez pu dire la même chose au XIXème siècle, lorsque Haussmann... etc.” Mais non ! Bien sûr que non ! Il ne s’agit pas d’évolution, ni même de révolution, mais de destruction totale, d’annihilation identitaire. Ce qui faisait Paris, sa vie, son quotidien et sa renommée – n’est plus. Sa beauté est fanée, sa langue n’est plus parlée, ses jurons sont muets, jusqu’à ses odeurs, même mauvaises, qui se sont évaporées. Sa population a été auschwitzée par la marée africaine, exilée, effacée, supprimée. Plus de sperme fécond ni d’ovules gouailleurs. Plus de Parisiens le mégot collé à la lèvre, de Parisienne élégante, de gamins rieurs, de landaus insouciants, de jardins publics tranquilles et parfumés, L’enfantement de Paris pour Paris a cessé. Paris, c’est le portrait de Dorian Gray de la France, cette France qui s’enlaidit et s’envulgarise à chaque minute qui passe. Cette France dépossédée d’elle-même, cette France qui ne sait plus, qui n’en puis mais, condamnée à l’impuissance par une république corrompue, complice d’une oligarchie chemsexée, déjantée, vampiresque. Baisée et rebaisée par des sauvages et des barbares. Une France confetti, une France Netflix, la France “Emily in Paris” made in USA, la France-province made in Ursula. Tout se rejoint, se recoupe, se complète. Bientôt les crétin.e.s assexué.e.s commanderont leur bouffe en wolof et négocieront une autorisation de découvert en berbère. Le méchant tour sera joué. Et Paris sera Alger, Yamoussoukro, Islamabad et Davos enfin réunies.
J.-M. M.
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notrebellefrance · 4 months ago
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Saint-Paulet-de-Caisson est connu depuis la préhistoire (de nombreux silex taillés ont été inventoriés autour du village).
Le village a été occupé par les romains où les vestiges d’une villa ont été trouvés ainsi qu’une stèle funéraire de Rufus Marcellinus, le plus ancien Saint Paulétois connu.
Au IXème siècle, Saint Paulet de Caisson dépend du Comté d’Uzès et de la viguerie de Caisson.
C’est en 1203, que la Chartreuse de Valbonne est construite.
Suite à la guerre de Cent ans, les Seigneurs de Saint Paulet font bâtir, en 1385, un rempart qui donnera son aspect circulaire au village.
En 1790, les chartreux quittent Valbonne et les richesses du monastère sont confisquées par les révolutionnaires.
Ils reviennent en 1836 en rachetant leur ancienne propriété et installent dans le village une école. Mais en 1901, la séparation de l’Eglise et de l’Etat les pousse vers un exil définitif.
Saint-Paulet-de-Caisson va connaître un véritable essor dès le début du XIXème siècle grâce à l’exploitation du gisement de lignite. C’est en décembre 1962, que le dernier wagonnet de lignite quitte la mine scellant son abandon définitif.
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selidren · 11 months ago
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, à sa manière pour sûr, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincérité cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposées être les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? Après tout, qu'il l'ait avoué ou non, il a bien du s'adapter à votre décision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intérêt à avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandé il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est très lointain, mais je suis très partagée sur cette question. D'un côté, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame Eugénie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mêmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, Eugénie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais étant donné que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariés. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaître mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum… Et bien ses plans ont été dessinés sous la reine Hatshepsout. Elle a laissé sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa légitimité. »
Albertine « Une femme pharaon, cela n’a pas du être facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage après sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-même, il y a des spéculations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIème dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intéresse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas épousé pour que tu te contente de me répéter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un début de XIXème dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, à savoir une profusion d’inscriptions au nom de Séthi Ier. On retrouve également la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est à lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit où nous nous sommes mariés… »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien là-bas. Nous en sommes éloignés d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procéder à cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit… d’une telle façon. J’en suis à la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande à formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matière. Et tu espères encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai été tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-Mère qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus à après. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. Définitivement. A Port-Saïd ou Alexandrie peut-être. Nous y aurions un climat agréable au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps à autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite Eugénie n’a que cinq ans, c’est si tôt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idée me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme… J’aime l’idée. Je te promets d’y réfléchir sérieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
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patatedestenebres · 3 months ago
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Hier soir j'ai joué à...
… Malandros! Un jeu de rôle pour lequel je publierai un article complet ce samedi, nous emmenant dans la Rio de Janeiro du XIXème siècle, à la fin de l’ère impériale au Brésil. Bon alors ça n’était pas hier soir mais hier après-midi pour une animation pédagogique avec des jeunes, qui ignoraient tout du jeu de rôle sur table, et n’avaient pas de connaissances historiques sur le Brésil du XIXème…
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motsimages · 2 months ago
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On boit du vin de Xerez à Paris dans la première partie du XIXème siècle. C'est donc un vin pre-phylloxéra, fait au moins 40 ans avant l'arrivée de cette plague qui a détruit la plupart des vignes en Europe.
On dit que c'est à cause de cette plague que l'on a commencé à faire du vin à la Française (au moins dans la moitié nord de l'Espagne), mais on apprécie ce type de vin que, sûrement, était différent du Xerez qu'on fait maintenant, mais surtout très différent du vin français de l'époque.
"Nous avons eu tout à fait raison de pacifier ce pays-là" dit l'ami d'Albert parce que ce vin est excellent.
C'est intéressant de voir cette perspective puisque l'Espagne a vécu cette pacification comme une invasion et c'est ne pas loin de Xerez qu'on a fait la première Constitution espagnole en 1812 un peu à conséquence de la guerre contre Napoléon. On étudie au lycée même quelques couplets qu'on écrivait et chantait pour se moquer des Français.
Si on est toujours en 1822, ce vin de Xerez a été fait dans une période compliquée de l'histoire de l'Espagne, dans l'après guerre, suivie d'un roi trop stricte et pas aimé.
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