#aigue douce
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Port-de-Bouc, vue générale, les immeubles d'Aigue-Douce.
#port de bouc#provence#etang de berre#architecture#aigue douce#urbanisme#grands ensembles#banlieue#cité#brutalisme#trente glorieuses#retro géographie
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit g��mit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve plus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
- Frida Kahlo, Lettre à Diego Rivera (12 septembre 1939)

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Some of my poems (in french and english)
Also, reblogs and any form of interactions always appreciated
Not all of my poems are there but ye
Eng: I always write free verse poems by the way. I let my pen guide me when I write.
FR: Je fait tout le temps des poème en vers libres by the way. Je laisse mon stylo me guider quand j'écris.
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Court poème sans nom/ short poem without a name
Prairie des montagnes, fleurs de moneuil.
Les oiseaux chantent dans un son aigu l'arrivée du printemps
Ainsi que la saison des amours.
Les petits renardeaux attendent le retour de leur mère
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Les facettes
Douce expression de soi sans effroi.
Un savoir si grand et sage, malgré son jeune age
Jolie voix, Grand cœur froid
Une surface parfaite, ce n'est qu'une facette.
Les oiseaux chanteron ils encore demain ?
Il paraît heureux, mais c'est bien plus brumeux.
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fin de bataille
Rosée du matin, feuilles de Bambou. La fin de la guerre, le Samourai à terre. Les enfants ne courent plus. Il n'y a désormait que la melancholie du chant des oiseaux.
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Brises d'Hiver
Un hiver froid, les joues Rouges La neige et les arbres sans feuilles, les animaux hibernent, les bois sont calmes Le vent froid, les écharpes. L'Hiver s'annonce rude mais quelque peut réconfortant.
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Longer love poem
Ils étaient là, dans le lit. Lumière tamisée, ambiance romantique et Relax��e.
Une intimitée semi présente. Intimitée entre deux corps encore trop jeunes pour fusioner mais pourtant. Ils étaient là. Stressés et amoureux sous la faible lumière des leds accrochées au plafond.
Le silence, le bruit de leur coeur qui battent à la chamade. Ces deux corps relaxés dans un baiser. Enfin, après échange de salive, Ils se détendent dans un monde de rêves anjoleurs au de lendemain.
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Ce cœur.
Ce cœur qui hais
Ce cœur qui trahis
Il a pendu ses amis
ceux avec qui il a rit
Ils sont maintenant partis; tout est fini.
Ca coeur qui trahis, lui qui a tand aimé, mais il a aimé. Il deteste aimer. Il se sent blessé, car il a perdu tout ce qu'il avait de plus cher.
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Douce voix de Soprano
Cette douce voix de soprano qui transperce les cristaux de mon cœur Cette voix Si douce, comme une rangée de Jonquilles qui se faufile dans le creux des fissures de mon âme.
Cette voix de Soprano qui mue, un changement désespérant. On ne fait pas de miracles.
Il faut Chanter malgré les changements, Chanter malgré le désarroi, Chanter avec espoir
Le changement est normal, jeune Soprano. Alors continue de faire chavirer mon coeur avec ta voix et ton cœur pur.
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Fr:Poème dédié à Carlo du Jeux Lies of P
Eng:poem dedicated to Carlo from lop
Des yeux marrons
des yeux marrons, un sourire malicieux un rêve dangereux mais ambitieux
des yeux marrons, un sourire perdu
Si seulement il lui avait fait ne serait-ce qu'un câlin
Des yeux marrons, un cœur brisé
Tout ce qu'il voulait était sa reconnaissance mais il n'est même pas venu pour la remise des diplômes
Des yeux marrons, un cœur perdu
Seulement la haine pour lui reste, l'amour n'est plus.
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Poem dedicated to Roméo de Lies of P
(Celui ci n'a pas de titre, ça m'arrive souvent)
(This one doesn't have a title, I often do that)
Des cheveux blonds aussi beau que l'or des rois aussi clairs que les reflets du soleil
Un cœur courageux coeur de poète, cœur théatrale
délicat comme de la soie, sensible comme une fleur de lys
Beau en scène comme à la ville
Beau comme la vie, grand comme un chêne.
fidèle comme une ombre
Une sensation de chaleur dans ces yeux bleus teintés de marron
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FR: Poème dédié à mon OC, Ayezl.
Eng: Poem dedicated to my OC Ayezl.
The goddess of ice and her bottled up emotions.
She gets mad at every little thing because her heart is in pain. She does ballet to help her go through strong emotions.
She dances to make the pain go away.
A dance so graceful, and yet, it aches.
She tries not to think about it too much like.
But, it always ends up like an explosion of feelings with tears burning her cheeks like acid.
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FR: Poème dédié à ma petite amie
Eng:Poem dedicated to my girlfriend
My sweet dove, as sweet as love
My Sunshine in the sky
a light in my heart who became a part of my mind and Soul
This scary experience named unconditional love.
Love is for us to share
No matter how strong the emotions
No matter what, our love will remain.
For as long as it can, wishing it could be forever.
This feels like a fever dream.
Is it really happening? Or is it just an addicting hallucination..?
I can only imagine the day we meet for now and dream about it.
My dearest, my tulip, my darling, my love. But your prettiest name is [her name]
FR: (Oui je ne dit pas son nom, because confidentialitée mon ami 🥸)
Eng: (Yes I won't say his name, because confidentiality my friend 🥸)
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit gémit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est linge et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve pus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
Frida KAHLO
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Les belles âmes devraient être heureuses ; Seuls les méchants sont malheureux. Il me semble que le bonheur réside dans une vision lumineuse de la vie et dans l'impeccabilité du cœur, et non dans l'extérieur.
Fiodor Dostoïevski
***
Je suis de nouveau en vie et il y a un miracle devant ma fenêtre
Il dispersait ses fleurs comme des étoiles.
Désolé, mais toutes mes pensées tournent autour d'une seule chose :
Combien nous a été donné - peu de choses se sont passées...
La vie est chaque jour plus douce et plus désirable.
Et son goût est plus aigu, comme celui d’une épée sans fourreau.
Alors vis sans y penser
Comme le monde est cruel et désespéré.
Jan Barenboim
#dostoïevski#jan barenboim#vie#ame heureuse#malheureux#fevrier 2024#les-portes-du-sud#@kamel#abencerages
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Elle demande « Quel est ton axe? » Je prends mon front dans mes mains. En douce j’avise le verre le plus proche. Je voudrais boire pour défaire tous les barrages, qu’aucun sphincter ne tienne plus. Une main restée en pare-soleil au-dessus des yeux me protège de son regard, l’autre se hasarde à rapprocher le verre pour le porter à ma bouche. J’avale une grande lampée du vin rouge légèrement poivré qui me chauffe le palais et la gorge que je racle. Je baisse la garde et m’essaie enfin à parler.
Plus tard, reprenant les maigres notes de cette conversation pour taper ceci qu'on lira ici, j'irai chercher dans mes lectures de quoi l’autoriser. Je retrouverai celles sur Rancière prises quand, travaillant un été complet à préparer une demande de subvention déposée auprès d’une fondation d’art qui me la refusera, je l’avais lu pour soutenir mon texte de ses vérités. Finalement, je n'avais gardé que l'idée qu'il faut vouloir occuper les bords séparant la nuit des jours à autre chose qu’à récupérer les forces brûlées au travail. J'ai su en relisant cette phrase qu'elle n'aurait pas sa place ici, peut-être ailleurs, à moins d'être carrément retranchée, kill your darling dira H, on la coupera au montage final. Il fallait bien répondre à sa question et si non sur le moment au moins plus tard, prochainement si possible. Le temps est incertain, ses conjugaisons aussi et l'on ne sait pas quoi du présent, du futur, du conditionnel ou du passé l'emportera. Je me suis posée aujourd'hui pour y répondre, assise à ma table de travail, un journal abritant l'ampoule nue aveuglante dans la lumière obscurcie du ciel de l'automne que j'aperçois en étirant le cou vers la gauche, abritée que je suis dans un recoin d'atelier qui n'est ni un plateau ni une shop mais un des lots d'une bâtisse industrielle en partie reconvertie en espaces capitalisables alignant le long d'un couloir toutes sortes d'ambitions des plus désespérées aux plus activement néo-libérales, avec au milieu les toilettes des femmes vers lesquelles je marche en listant les raisons sociales qui défilent, leur potentiel croissant à mesure que je m’éloigne de notre abri encombré, des machines à protons aux urnes funéraires biodégradables qui font pousser un arbre. Au retour, je cours sur la pointe des pieds pour éviter l'écho métallique de mon errance qui fait détourner de leur écran le regard des travailleur·euses sous les sourcils froncés.
— J’ai voulu planter un plateau dans un atelier. Je ne vais pas au théâtre, je ne travaille pas en usine, c’est quand même à ce croisement qu'initialement j'avais fiché mon axe. Si le plateau est resté, multiple et défiguré, l'usine est devenue autre chose, usine à gaz de la libido peut-être bien... Enfin c'est là que l'hôpital psychiatrique a commencé à insister mais de l'usine sont restées les matières. Elles encombrent ou hantent l'espace, elles sont des minéraux critiques qu'on injecte aussi dans les corps pour les alourdir, elles font le compost des déchets décomposés entassés dans les coulisses du monde. Ça grouille de larves grises affleurant juste sous la surface consciente, il faut y mettre les mains pour saisir de quels récits elles ont la charge, le bout du doigt comme on allume la lumière ou la main au complet comme on branle un corps. C'est aussi une porte tournante, ni ouverte ni fermée, elle ferme un espace pour en ouvrir un autre, merci Marcel ; un carrousel à diapos ventilant sans les joindre des espaces différents, un peep show, parce que ça regarde autant que ça montre.
Elle me regarde sans rien dire portant à son tour le verre à sa bouche. Je ne me souviens plus de la forme que j'ai prise sous ce faisceau aigu. Je me rappelle qu'à un moment, et avant que je ne me sois lancée, elle n'arrivait pas à trouver les notes qu'elle avait prises en lisant ce que je lui avais envoyé le mois précédent et que je m'étais efforcée de ne pas y voir le signe de son désintérêt.
La discussion avait finalement tourné autour de la question du naturalisme. Je n'écrivais pas une histoire déroulée comme une pelote, le fil s'assurant que tout le monde suive et reconnaisse les coordonnées du monde précisément décrites et analysées, elle était à la rigueur la corde équipée de poignées comme celle que tiennent, par grappe de six, les tout-petit·es des CPE, engoncé·es dans des protections qui les font trébucher, ivres, c'est bien connu *comme de l'eau qui bout, les enfants sont tous fous* chante Brigitte, mais qui leur permettent de traverser l'ordonnancement fragile du chaos. C'est là que je réalise que mon idée du naturalisme est probablement dévoyée et fondée sur le seul souvenir lointain des lectures de Zola à l'école. Je cherche à écrire au travers d'un dispositif de vision à la fois fantastique et réaliste avec en tête le projet d'Ilya Kabakov A Universal System for Depicting Everything, drôle d'installation qui s'était déposée dans un livre lui-même posé un jour par P sur ma table de travail. Kabakov essaye de rendre compte d'une quatrième dimension permettant d'appréhender la totalité d'un moment sous toutes ses perspectives et registres. Les dessins se déploient dans des cadres aux formes iconoclastes, l'une me faisant penser à la découpe d'une serviette hygiénique, et font une sorte d'anti-anamorphose, les déformations ne trouvant à se résoudre d'aucun point de vue précisément situé. Elles restent croches de bout en bout et le point de vue les baigne plutôt que les saisit, c'est en cela que tout peut être décrit. Je me rappelle que si j'avais enlevé la main des yeux pour me connecter au regard de H, j'avais du les refermer à demi pour trouver, pas à pas, la formule de ce que j'imaginais comprendre du bricolage du russe conceptuel.
C'est dans la foulée de cette tentative de transmission d'un travail de description et de l'application de sa méthode dans l'écriture que j'avais entraperçu le fait que le résultat serait difficile à lire. J'avais dit bravache « la lisibilité c'est pas mon problème» ce que H avait confirmé par un grand sourire et un lapidaire « non ça c'est le mien ».
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Le Dr Stéphane Smarrito est une figure éminente dans le domaine de la chirurgie esthétique à Lausanne, où il s’est bâti une réputation de chirurgien compétent et attentif, spécialisé dans des interventions esthétiques à la fois précises et naturelles. Son expertise ne se limite pas à l'exécution technique des interventions, mais englobe également une compréhension approfondie des besoins émotionnels et esthétiques de ses patients. En alliant innovation, expérience et sens aigu de l'esthétique, il propose des solutions personnalisées qui améliorent l'apparence tout en respectant l'harmonie naturelle du corps et du visage. Voici un développement complet de ses compétences et des qualités qui le distinguent dans le domaine de la chirurgie esthétique.
1. Une Expérience Chirurgicale Inégalée
Formation et perfectionnement continu : Le Dr Smarrito est le produit d’une formation rigoureuse et complète en chirurgie plastique et esthétique. Il a perfectionné ses compétences au fil des années, à la fois à travers ses études et par une pratique professionnelle en constante évolution. Son dévouement à la formation continue lui permet de rester à la pointe des techniques modernes, assurant à ses patients des interventions basées sur les méthodes les plus récentes et les plus sûres. Il participe régulièrement à des conférences internationales et des programmes de formation avancée pour maîtriser les dernières avancées technologiques dans le domaine.
Maîtrise des techniques modernes : Sa vaste expérience dans diverses procédures, allant de la chirurgie du visage à la chirurgie corporelle, lui permet de s'adapter à chaque cas unique. Il est capable d’offrir des résultats naturels et subtils grâce à une maîtrise des techniques de pointe, telles que les incisions minimales, le repositionnement des tissus et l'utilisation de technologies innovantes pour minimiser les cicatrices et accélérer la récupération. Il utilise des techniques qui favorisent une récupération rapide et un retour à la vie normale le plus vite possible, tout en garantissant des résultats esthétiques de haute qualité.
2. Spécialisation en Augmentation Mammaire : Un Savoir-Faire Précis
Un regard personnalisé sur chaque patiente : L'augmentation mammaire est une spécialité dans laquelle le Dr Smarrito excelle. Il sait que chaque patiente a des attentes différentes en matière de volume, de forme et de proportions. Au lieu d’une approche standard, il élabore un plan de traitement personnalisé pour chaque patiente, prenant en compte sa morphologie, ses préférences personnelles et ses attentes. Il explique en détail les différences entre les types d'implants (ronds, anatomiques, lisses, texturés) et les techniques utilisées (sous-musculaire, sous-glandulaire), afin que les patientes puissent faire un choix éclairé.
Maîtrise des techniques d’implant et de transfert de graisse : Outre les implants mammaires, il maîtrise également le transfert de graisse autologue, une technique permettant d'augmenter le volume des seins de manière naturelle en utilisant la propre graisse de la patiente. Cela permet une approche plus douce et naturelle pour celles qui préfèrent éviter les implants, tout en combinant les avantages de la liposuccion pour sculpter d'autres parties du corps. Le Dr Smarrito accorde une attention particulière à la symétrie, à la forme et à la proportion, garantissant des résultats naturels et esthétiquement équilibrés.
3. Expertise en Remodelage Corporel : Sculpturer le Corps avec Harmonie
Liposuccion de précision : La liposuccion est une intervention clé dans la pratique du Dr Smarrito, où il excelle dans la sculpture du corps. Il utilise des techniques de liposuccion avancées pour éliminer les amas graisseux localisés, souvent réfractaires aux régimes et à l'exercice, tout en garantissant une peau lisse et un contour harmonieux. Il peut traiter différentes zones comme l'abdomen, les cuisses, les bras ou les hanches, et sa technique permet de préserver la qualité de la peau après l'intervention pour éviter l'apparition de relâchements ou d'irrégularités.
Lipofilling : En complément de la liposuccion, le Dr Smarrito pratique le lipofilling, une technique qui permet de réinjecter la graisse prélevée dans des zones nécessitant un volume supplémentaire, telles que les fesses, les seins ou le visage. Ce procédé est apprécié pour son double avantage : il sculpte le corps tout en réutilisant la graisse pour redonner du volume de manière naturelle et durable.
Lifting corporel : En plus des techniques de liposuccion, le Dr Smarrito est également expert dans les interventions de lifting corporel telles que le lifting des bras, des cuisses ou de l’abdomen. Ces interventions sont particulièrement bénéfiques pour les patients ayant subi une perte de poids significative ou souhaitant corriger des relâchements cutanés liés à l'âge. Grâce à son savoir-faire, il parvient à retendre la peau tout en maintenant une apparence naturelle et tonique.
4. Chirurgie du Visage : Révéler la Beauté Naturelle
Blépharoplastie supérieure et inférieure : Le rajeunissement du regard est une spécialité dans laquelle le Dr Smarrito excelle, notamment à travers la blépharoplastie. Il maîtrise les techniques de chirurgie des paupières supérieures et inférieures, permettant de retirer l'excès de peau, de graisse ou de muscle pour offrir un regard plus jeune, sans affecter l'expression naturelle. Grâce à des incisions fines et stratégiquement placées, les cicatrices sont minimales et presque invisibles.
Lifting du visage et du cou : Le lifting est une autre intervention délicate qui demande une grande précision pour éviter un résultat figé. Le Dr Smarrito adopte une approche subtile et progressive, visant à retendre la peau sans en modifier l’expression naturelle. Il traite les signes de vieillissement du visage et du cou en repositionnant les tissus sous-cutanés et en retirant l'excès de peau pour redonner une apparence plus jeune et rafraîchie, tout en préservant l’identité faciale de chaque patient.
5. Médecine Esthétique : Des Résultats Non-Invasifs et Naturels
Injections d'acide hyaluronique et de Botox : En plus de la chirurgie, le Dr Smarrito est un expert des traitements de médecine esthétique. Il utilise des injections d’acide hyaluronique pour restaurer les volumes perdus et lisser les rides, ainsi que des injections de toxine botulique (Botox) pour adoucir les rides d’expression et prévenir leur apparition. Ses injections sont précises, visant des résultats naturels et subtils, tout en évitant l'apparence "surfaite" que certains patients redoutent.
Traitements complémentaires : Le Dr Smarrito propose également des traitements complémentaires pour améliorer la texture et la qualité de la peau, tels que le peeling chimique ou le laser, permettant de traiter des imperfections cutanées comme les taches, les cicatrices ou les irrégularités de texture.
6. Une Approche Centrée sur le Patient : Écoute et Conseils Personnalisés
Consultations approfondies : Le Dr Smarrito se distingue par son écoute attentive et son approche centrée sur le patient. Lors des consultations, il prend le temps de comprendre les attentes et les motivations de chaque personne, tout en fournissant des explications claires et détaillées sur les options disponibles. Il adopte une approche transparente, discutant des avantages et des risques de chaque intervention, et propose des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque patient.
Suivi personnalisé : Le suivi post-opératoire est une partie essentielle de son approche. Le Dr Smarrito veille à ce que chaque patient reçoive des soins attentifs après l’intervention, avec un suivi rigoureux pour assurer une guérison optimale et des résultats conformes aux attentes.
7. Ethique, Sécurité et Excellence Chirurgicale
Priorité à la sécurité : Le Dr Smarrito place la sécurité de ses patients au premier plan. Toutes les interventions sont réalisées dans des environnements hautement contrôlés, respectant les standards les plus stricts en matière d’hygiène et de sécurité. De plus, il privilégie toujours les traitements les moins invasifs lorsque cela est possible, garantissant ainsi un maximum de confort et de sécurité.
Ethique professionnelle : Connu pour son intégrité, le Dr Smarrito ne recommande que des interventions justifiées et refuse les traitements non nécessaires. Son éthique professionnelle lui permet de conseiller des résultats réalistes et de maintenir des standards élevés de satisfaction patient.
Le Dr Stéphane Smarrito est un chirurgien esthétique de renommée, reconnu pour son expertise, sa précision chirurgicale et son approche personnalisée. Grâce à une combinaison de techniques avancées et de soins attentifs, il offre à ses patients des résultats naturels et durables, en chirurgie esthétique comme en médecine esthétique. Que ce soit pour une augmentation mammaire, une liposuccion, un lifting ou des traitements non invasifs, le Dr Smarrito s'efforce toujours d'améliorer l'apparence physique tout en respectant l’harmonie naturelle du corps et du visage.
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Paul Valéry, Le cimetière marin
-- Μή, φίλα ψυχά, βίον ἀθάνατον σπεῦδε, τὰν δ’ ἔμπρακτον ἄντλεῖ μαχανάν.
Pindare, Pythiques, III.
Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée ! Ô récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux ! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir ! Quand sur l’abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d’une éternelle cause, Le Temps scintille et le Songe est savoir. Stable trésor, temple simple à Minerve, Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi Tant de sommeil sous un voile de flamme, Ô mon silence !… Édifice dans l’âme, Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit ! Temple du Temps, qu’un seul soupir résume, À ce point pur je monte et m’accoutume, Tout entouré de mon regard marin ; Et comme aux dieux mon offrande suprême, La scintillation sereine sème Sur l’altitude un dédain souverain. Comme le fruit se fond en jouissance, Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée, Et le ciel chante à l’âme consumée Le changement des rives en rumeur. Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change ! Après tant d’orgueil, après tant d’étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir, Je m’abandonne à ce brillant espace, Sur les maisons des morts mon ombre passe Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir.
L’âme exposée aux torches du solstice, Je te soutiens, admirable justice De la lumière aux armes sans pitié ! Je te rends pure à ta place première : Regarde-toi !… Mais rendre la lumière Suppose d’ombre une morne moitié. Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même, Auprès d’un cœur, aux sources du poème, Entre le vide et l’événement pur, J’attends l’écho de ma grandeur interne, Amère, sombre, et sonore citerne, Sonnant dans l’âme un creux toujours futur ! Sais-tu, fausse captive des feuillages, Golfe mangeur de ces maigres grillages, Sur mes yeux clos, secrets éblouissants, Quel corps me traîne à sa fin paresseuse, Quel front l’attire à cette terre osseuse ? Une étincelle y pense à mes absents. Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière, Fragment terrestre offert à la lumière, Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux, Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ; La mer fidèle y dort sur mes tombeaux ! Chienne splendide, écarte l’idolâtre ! Quand, solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux ! Ici venu, l’avenir est paresse. L’insecte net gratte la sécheresse ; Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air À je ne sais quelle sévère essence… La vie est vaste, étant ivre d’absence, Et l’amertume est douce, et l’esprit clair. Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même… Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement. Tu n’as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant… Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement. Ils ont fondu dans une absence épaisse, L’argile rouge a bu la blanche espèce, Le don de vivre a passé dans les fleurs ! Où sont des morts les phrases familières, L’art personnel, les âmes singulières ? La larve file où se formaient des pleurs. Les cris aigus des filles chatouillées, Les yeux, les dents, les paupières mouillées, Le sein charmant qui joue avec le feu, Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent, Les derniers dons, les doigts qui les défendent, Tout va sous terre et rentre dans le jeu ! Et vous, grande âme, espérez-vous un songe Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ? Chanterez-vous quand serez vaporeuse ? Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi ! Maigre immortalité noire et dorée, Consolatrice affreusement laurée, Qui de la mort fait un sein maternel, Le beau mensonge et la pieuse ruse ! Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Ce crâne vide et ce rire éternel ! Pères profonds, têtes inhabitées, Qui sous le poids de tant de pelletées, Êtes la terre et confondez nos pas, Le vrai rongeur, le ver irréfutable N’est point pour vous qui dormez sous la table, Il vit de vie, il ne me quitte pas ! Amour, peut-être, ou de moi-même haine ? Sa dent secrète est de moi si prochaine Que tous les noms lui peuvent convenir ! Qu’importe ! Il voit, il veut, il songe, il touche ! Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche, À ce vivant je vis d’appartenir ! Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d’Élée ! M’as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas ! Le son m’enfante et la flèche me tue ! Ah ! le soleil… Quelle ombre de tortue Pour l’âme, Achille immobile à grands pas ! Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive ! Brisez, mon corps, cette forme pensive ! Buvez, mon sein, la naissance du vent ! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme… Ô puissance salée ! Courons à l’onde en rejaillir vivant ! Oui ! Grande mer de délires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l’étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil, Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre ! L’air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs ! Envolez-vous, pages tout éblouies ! Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies Ce toit tranquille où picoraient des focs !
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BALLET PRELJOCAJ | NOCES
Le Ballet Preljocaj sera sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées dans une semaine ! Il est encore temps de vous présenter la dernière pièce du programme de cette soirée, dédiée aux chorégraphies d’Angelin Preljocaj. Aujourd’hui voici « Noces », une œuvre culte pour son engagement physique intense et sa férocité. Écrite en 1989, sur la géniale partition de Stravinsky, Noces soulève l’étrange traditions des mariages dans les Balkans et trouve un écho encore plus aigu aujourd’hui où les questions de parité, d’équité et de violences faites aux femmes sont prégnantes.
« Aussi loin que remonte ma mémoire, les Noces ont toujours sonné pour moi comme une étrange tragédie : tradition des Balkans ou regard d'un enfant fantasque, je savais qu'autour de la mariée, toujours absente des convivialités, le mystère s'épaissirait à mesure que les demoiselles d'honneur s'occuperaient d'en faire cette monnaie d'échange qui passera d'une famille à une autre, et puis, qu'elle apparaîtrait au moment ultime, lorsque toutes les consciences embuées par une journée de douce ivresse, se tourneraient vers elle pour ne plus ignorer ce pressentiment du drame dont elle était le reflet voilé. Alors s'offrant comme une forme renversée d'un rituel funèbre, elle verserait les larmes en s'avançant vers le rapt consenti. » Angelin Preljocaj
Attention, seules quelques places sont encore disponibles.
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Il arrivait aussi que l'odeur de Rose fatiguât M. Godeau, l'entêtât et puis la chaleur de la chair de Rose l'écœurait, M. Godeau pensait à Véronique alors dans le lit de Rose : - Je sais qu'en elle il n'y aura pas de cachette pour la mauvaise conscience de la santé, pas une si petite place que ce soit pour la chair ni le stupre, - qu'il n'y a presque pas de physiologie en elle ni de digestion, tant son aspect est celui - reposant - d'une morte, que ses os blancs sont recouverts d'une immatérielle gaine soyeuse, comme pour seulement me cacher le squelette plus précieux, qu'après une agonie imperceptible, tellement lente, il n'y aura pas de corruption pour elle dans le reliquaire gemmé.
Aucune des femmes qui l'avaient tenu dans leurs bras ne lui avait donné plus douce et plus violente, plus entière jouissance de soi-même que celle-ci agenouillée toujours à la même distance, ou assise à deux pas de lui sur sa chaise légère de roseau. M. Godeau qui avait toujours eu peur de perdre son temps auprès de Véronique, parce qu'il ne soupçonnait pas le plaisir qu'elle lui donnerait avant le soir, finissait toujours par reconnaître qu'elle lui avait donné à la fin un plaisir aigu, vif, rare …
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Port-de-Bouc, quartier Aigue Douce.
Aujourd'hui:
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#port de bouc#provence#architecture#retro géographie#urbanisme#grands ensembles#banlieue#brutalisme#cité#aigue douce
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Le chant du coq

J’avais un peu trop bu, et fatigué, je décidai de quitter mes amis alors que la soirée n’était pas encore finie. Stéphane me proposa de me ramener. Seulement, son regard croisait toujours celui de Maryse. Je compris qu’il était préférable qu’il reste, surtout en raison de son état d’ébriété. Dès lors, je rentrai à pied. Je n’avais pas un long trajet ; juste emprunter un chemin à travers champs et j’arrivai à deux rues de chez moi.
Je marchai en titubant légèrement. En sortant du village, je faillis trébucher et me retrouvai dans le fossé au bord de la route. Enfin, je reconnus le sentier à prendre. Je me faufilai éclairé par les étoiles. Quelques arbres cachèrent la lune. Je pris plaisir à me promener dans cette nuit où seuls les hululements résonnèrent. Je sentis l’inquiétude m’envahir quand un oiseau déploya ses ailes, s’envolant en frôlant les branches d’arbres. Toutefois, je me ressaisis continuant d’avancer dans une nuit totale.
Après une dizaine de minutes, je fis attention car je devais longer une mare. C’est avant de l’atteindre que je remarquai une lueur au milieu de l’étang. Je pensai d’abord à un feu-follet. Mais en portant plus attention, je remarquai que la lumière se déplaçait. C’était une jeune femme habillée de blanc. Elle avait de l’eau jusqu’aux cuisses et semblait perdue. Sa main tenait une de ce vieilles lanternes à huile qu’on trouve dans les antiquités. Ses longs cheveux noirs contrastaient avec sa robe d’une blancheur étincelante. Elle marchait difficilement, baissant la tête comme pour chercher quelque-chose.
- Ca va ? Avez-vous besoin d’aide ? criai-Je.
Sur le coup, elle ne répondit pas. Elle regardait autours d’elle la surface de l’eau pourtant sombre. Je restai sur le bord de l’étang à l’observer. J’espérai qu’elle n’avait rien. Dès lors, je l’appelai de nouveau. A ce moment, elle releva la tête et dit ;
- J’ai perdu mon médaillon. J’ai besoin de le retrouver avant le chant du coq.
- Vous l’avez perdu dans l’eau ?
- Oui, quelque part par-là ! affirma-t-elle en montrant du doigt une partie de la mare.
Son visage m’effrayait un peu. Il était d’une pâleur extrême. Pourtant, il était aussi d’une beauté remarquable. Je ne prêtai pas attention à la couleur de ses yeux, l’obscurité ne le permettait pas. Je demeurai intrigué par sa présence dans l’eau. Je commençai à désaouler. Aussi, je réalisai ne pas la connaitre.
- Vous êtes du village ? demandai-je. Je ne crois pas vous connaitre.
- Oui, j’habite à l’orée de la forêt. A l’autre bout. Mais je n’ai pas le temps de parler, je dois trouver mon médaillon.
Elle tourna en rond au milieu de la flotte. Je compris qu’elle ne sortirait pas tant qu’elle n’aura pas son bijou. Curieusement, sa robe blanche ne semblait trempée. Quelques fois, elle s’arrêtait, baissant le bras pour approcher la lampe et voir le fond de l’eau. J’essayai en vain de la convaincre de sortir. Il faisait froid, il faisait nuit, la vase cachait surement son médaillon et elle devait être fatiguée. Mais elle déclarait toujours qu’elle devait trouver son médaillon avant le chant du coq.
- Ecoutez, revenez au bord ! Vous allez tomber malade.
- Laissez-moi tranquille ou alors, aidez-moi ! cria-t-elle.
Sa voix, qui était plutôt douce, devint subitement aigue signalant son agacement. Elle continua de marcher difficilement, faisant quelques remous. Puis, elle s’arrêta et me dévisagea. Elle attendit que je la rejoignisse. Malaise ? Hypnose ? Je retirai mes chaussure et mes chaussettes, remontai mon pantalon jusqu’aux genoux et avançai dans l’étang.
L’eau était pratiquement gelée. Je mis un temps et m’y pris à deux fois, avant de m’enfoncer plus dans le mini-lac. J’approchai d’elle, essayant de ne pas trop mouiller mon futal. Elle m’attendait, tendant toujours la lanterne dont le scintillement reflétait à la surface de l’eau.
- Vite, il ne reste plus beaucoup de temps ! Je dois le retrouver avant le chant du coq ! dit-elle.
J’essayai de regarder mais ne pus rien voir dans mon entourage. L’eau était si noire qu’il était impossible d’apercevoir le fond. D’ailleurs, mes pieds remuaient une boue épaisse à chaque mouvement. Je crus même qu’ils resteraient enlisés. Pendant ce temps, la jeune femme continuait de chercher. Elle ne se souciait pas de moi, éclairant uniquement son côté. Elle marchait lentement, s’arrêtant pour regarder. Je ne savais si elle voyait quelque-chose. Nous restâmes un très long moment sans se parler, zyeutant, du mieux qu’on pouvait, le fond de l’eau.
- Comment appelez-vous ? demandai-je.
- Il faut se dépêcher ! Obtins-je comme réponse.
Le ciel commençait à s’éclaircir. Une lumière orangée illumina l’horizon.
- Déjà si tôt ? murmurai-je.
- Il faut se dépêcher avant le chant du coq, répéta-t-elle.
Je cherchai, persuadé que je ne trouverai jamais le bijou en question. Je commençai à m’agacer. Je râlai intérieurement en me demandant ce que je fichai ici et pour une inconnue qui n’avait rien à faire de moi. Elle cherchait toujours, la panique envahit son esprit. Elle accéléra ses mouvements, inquiète de voir le soleil montrer le bout de ses rayons. Elle exigea que je continue de chercher.
J’avançai d’un pas, lorsque mon gros orteil cogna quelque-chose. Était-ce une pierre ? J’hésitai à me baisser. Puis, après avoir caresser du pied l’objet, je réalisai qu’il était trop lisse pour être naturel. Alors, sans perdre un instant, je me baissai, trempant mon pull. Ma main fouilla la vase et agrippa un morceau de métal. Une fois hors de l’eau, j’essuyai le médaillon et l’ouvris. Elle contenait une photo en noir et blanc. C’était un jeune homme habillé en militaire. Il portait un calot sur la tête. Une autre image représentait la belle aux cheveux longs.
J’appelai la jeune femme qui se précipita en voyant le médaillon. Etrangement, son sourire forma une triste cicatrice sur sa figure blanche. Ses doigts blancs accueillirent l’objet avec délicatesse. Elle me remercia avant d’ajouter :
- C’est mon fiancé. Il doit bientôt rentrer. Il est beau n’est-ce pas ?
Je n’eus pas le temps de répondre qu’un cri venu de nulle part ébranla le ciel à moitié clairsemé. C’était le chant d’un coq. Je pris soudainement peur en découvrant la forme de plus en plus translucide de la jeune femme. Elle disparut tel un nuage de fumée au-dessus de l’eau, après avoir dit une dernière fois « merci ».
Les vêtements trempés, je rentrai jusque chez moi. J’étais content de me changer et de pouvoir me coucher. Cependant, je ne trouvai pas le sommeil repensant encore à ce spectre au milieu de la mare. Je pensai avoir rêvé, j’espérai avoir tout imaginé. Mais en effectuant des recherches les jours suivants. J’appris que l’étang s’appelait auparavant la mare Madame. Parce qu’on découvrit une femme en tenue de mariée. Elle s’y était noyée après avoir appris la mort de son fiancé, tué au combat en 1916. Depuis, son fantôme apparaitrait la nuit anniversaire de sa mort jusqu’au chant du coq.
Alex@r60 – juillet 2022
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CALEIDOSCOPIO
para Germain Nouveau
Será una calle al fondo de una ciudad de ensueño, como cuando se siente que algo ya lo vivimos: un instante a la vez muy punzante y muy vago... ¡Ese sol que se alza traspasando la bruma!
¡Ese grito en la mar, esa voz en los bosques! Como lo que sucede sin que sepamos cómo; un lento despertar tras muchas migraciones: y nada ya será lo mismo que era antaño
en esa calle al fondo de tal burgo encantado donde el manubrio muele nocturnas zarabandas y el gato del café dormita en el platero, donde cruzan fanfarrias la bulla a cada rato.
Con la fatalidad de una muerte inminente: ¡lágrimas de consuelo bañando las mejillas, risas entre sollozos que el alboroto cubre, apóstrofes y gritos emplazando a la muerte,
palabras antañonas como un mustio buqué! Vendrán los agrios sones de bailes populares, y viudas que lucen cobre tras las entradas, campesinas hendiendo la tropa de rameras
que charlan remolonas con fieros galopines y vejetes sin cejas que enharina la tiña. Mientras a pocos pasos, entre hedores de orina, la eterna verbena estallará en petardos.
Como cuando se sueña y un punto despertamos, de nuevo nos dormimos y seguimos soñando el mismo disparate con idéntico telón, sesteando en verano con bordones de abeja.
*
KALÉIDOSCOPE
A Germain Nouveau
Dans une rue, au coeur d'une ville de rêve Ce sera comme quand on a déjà vécu: Un instant à la fois très vague et très aigu... Ô ce soleil parmi la brume qui se lève!
Ô ce cri sur la mer, cette voix dans les bois! Ce sera comme quand on ignore des causes; Un lent réveil après bien des métempsycoses: Les choses seront plus les mêmes qu'autrefois
Dans cette rue, au coeur de la ville magique Où des orgues moudront des gigues dans les soirs, Où les cafés auront des chats sur les dressoirs Et que traverseront des bandes de musique.
Ce sera si fatal qu'on en croira mourir: Des larmes ruisselant douces le long des joues, Des rires sanglotés dans le fracas des roues, Des invocations à la mort de venir,
Des mots anciens comme un bouquet de fleurs fanées! Les bruits aigres des bals publics arriveront, Et des veuves avec du cuivre après leur front, Paysannes, fendront la foule des traînées
Qui flânent là, causant avec d'affreux moutards Et des vieux sans sourcils que la dartre enfarine, Cependant qu'à deux pas, dans des senteurs d'urine, Quelque fête publique enverra des pétards.
Ce sera comme quand on rêve et qu'on s'éveille, Et que l'on se rendort et que l'on rêve encor De la même féerie et du même décor, L'été, dans l'herbe, au bruit moiré d'un vol d'abeille.
Paul Verlaine
di-versión©ochoislas
#Paul Verlaine#literatura francesa#poesía simbolista#transmigración#sueño#déjà vu#di-versiones©ochoislas
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La pute || Lecteur x John Shelby
Anon a demandé: «11 & 19 avec John boy? car il me manque " (il me manque aussi, mon pauvre cœur me fait mal [Note de l’auteur])
Résumé: n.11 & 19 de la liste d'invite: "S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît" + "Je brûlerai ce putain d'endroit" Avertissements: jurons, beaucoup d'angoisse, prostitution, nudité , violence, mentions d'abus, mentions de viol, discours misogyne, description graphique des signes de violence physique
Notes de l'auteur @thepeakyfckingblinders:
Derrière chacune de ces œuvres, il y a des nuits blanches et quelque chose de très proche de multiples pannes mentales, alors, s'il vous plaît, prenez une minute pour m'envoyer un message à ce sujet, j'ai besoin de commentaires réels pour comprendre comment améliorer mes compétences et évoluer ♡
Donc, cette demande est dans mon esprit depuis des lustres, et même si je ne suis pas satisfait de sa dernière partie parce que ça craint, je suis littéralement obsédé par cette idée, je l'aime tellement que j'écrirai probablement une longue fic à ce sujet, juste après Contagio, mais cela dépendra de vous les bébés, parce que, d'abord et avant tout, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de cette pièce. ⤟ IMPORTANT
S'il vous plaît , si vous êtes victime de tout type d'abus, parlez à quelqu'un qui peut vous aider, personne ne devrait vivre seul quelque chose comme ça. ⤟ IMPORTANT
J'ai édité le gif et ajouté le texte, ce n'est pas une scène réelle du spectacle, mais j'ai pensé que cela pourrait être une bonne idée, un petit détail qui pourrait être ajouté à mes œuvres. Qu'est-ce que tu en penses? Pls, laissez-moi entendre vos opinions babeees ⤟
Je suis désolé d'être si tard , mais j'ai été très occupé ces derniers jours et écrire n'est jamais seulement facile, cela demande de la concentration et des efforts, et je ne veux pas que vous soyez déçu, donc je suis toujours extra précis tout en travaillant. J'espère que cela vaut la peine d'attendre!
Si vous souhaitez être ajouté à ma liste de balises, veuillez m'envoyer un message directement
Je suis italienne , l'anglais n'est pas ma langue maternelle, donc je m'excuse pour chaque erreur possible que j'ai commise. Aussi, aidez-moi à améliorer mon écriture en me disant s'il y a quelque chose qui ne va pas.
Tout d’abord je suis désolée si la traduction n’est pas super je suis nulle en anglais de plus le jour où j’ai fini de la traduire je venais d’avoir un 15/20 puis 8/20 ?
J’utilise un traducteur pour m’aider, car je suis feignante .
Si vous voyez des fautes d’orthographe n’hésitez pas !
Les imagines sur John Shelby ne sont pas vraiment ce que je lis mais je suis tombée amoureuse de celle-là.
Bonne lecture !
Birmingham était en quelque sorte silencieux cette nuit-là, John remarqua les rues inhabituellement vides autour de lui, alors que son rythme fougueux le conduisait facilement vers une destination bien connue, ses pas confiants retentissant entre les murs humides de ces rues sordides faits d'innombrables appartements surpeuplés. La puanteur indubitable d'urine stagnante imprégnait méchamment ses narines, provoquant bientôt une expression dégoûtée pour souiller son visage angélique, tandis qu'il prenait avidement la énième traînée de fumée de son cigare cubain et arrêtait finalement sa marche incessante devant le bordel le plus célèbre du toute la ville. Depuis environ trois ans, jour après jour, sa vie tournait périlleusement autour du gouffre: les choses étaient devenues totalement incontrôlables, le destin l'avait impitoyablement plongé dans un profond désespoir, donnant vie à une spirale apparemment sans fin d'obscurité et de désolation, qui était en train de ronger graduellement sa fragilité, de l'étrangler brutalement, de piller tel un rapace chacune de ses respirations vitales déjà tendues. Et, néanmoins, il était plus que difficile de le blâmer pour des résultats aussi catastrophiques, après tout, il avait à peine survécu au champ de bataille, seulement pour se retrouver avec une poignée de rien, laissé seul pour faire face à une femme décédée et quatre enfants à élever seul, tandis que ses tripes rampaient de douleur atroce et d'acrimonie vorace pour le monde entier, lui faisant développer une tendance à l'autodestruction qui était tout aussi préoccupante que bien cachée. En fait, malgré son enfer privé, il restait toujours un Shelby, et un Shelby n'était pas censé être doux, ni faible, aucun d'entre eux ne pouvait se permettre de succomber à leur affliction, jamais, pas un instant . Ils devaient être invulnérables.
Ou, au moins, ils devaient paraître invulnérables, car la vérité était que John avait peur, complètement effrayé par tous ces changements impitoyables. Au fond de lui, il se sentait comme un enfant désespéré et sans défense, abandonné par Dieu et rejeté pour errer dans ce monde sinistre sans autre destination que la mort et la misère, ainsi son sang bouillait de virulence et de venin, son cœur se serrant de colère aveugle et son jeune âme dévastée désespérément longue pour toute sorte de distorsion d'affection non attachée. C'était essentiellement la raison principale pour laquelle son lit était incessamment chaud, ou plus précisément, plus chaud qu'il ne l'avait toujours été auparavant, car, inutile de le dire, John Shelby était un coureur de jupon. Sa beauté étonnante était constamment sur les lèvres de tout le monde à Birmingham, il n'y avait pas une seule femme dans toute la ville qui n'avait pas rêvé de coucher avec lui au moins une fois dans sa vie. Par conséquent, John était plus qu'heureux de leur plaire à tous, littéralement, de les accueillir à bras ouverts, même pendant son mariage passé; et, en ces rares occasions où aucune fille n'allait frapper à sa porte, il s'était maintenant habitué à chercher du secours dans les maisons closes, plutôt que de dormir seul et de devenir une proie facile pour ses démons féroces.
Il a donc fini par laisser tomber son cigare fumant sur l'asphalte inégal de l'endroit le plus délabré de Small Heath, "Le Belle Donne", une maison de tolérance italienne, assez délabré et sur le point de tomber en morceaux, mais qui s'est souvent avéré avoir ses prostituées préférées. En effet, depuis que les Peaky Blinders avaient vaincu et soumis le clan de Sabini, ils avaient occupé une position de premier plan dans le pays, au point que plusieurs autres gangs italiens sur leur territoire, y compris les Changretta qui possédaient ce bordel en particulier, avaient finalement donné aux Shelby. En conséquence directe, pour le dire simplement, John et tous ses frères avaient, dans un sens très réel, gagné le plein droit d'abuser de toutes les affaires que les wops détenaient.
"Hé, gars !" Johnny aboya avec résonance en entrant dans le hall, maintenant une attitude assez intimidante et un regard menaçant exprès, pour faire encore plus peur à son nouveau larbin. "Allez, montre-moi ce que tu as" Cet ordre rude glissa sournoisement sur sa lèvre inférieure, immédiatement suivi par sa langue brûlante, tandis que son regard affamé parcourait la pièce, examinant le visage de chaque prostituée qui se tenait là avec une attention méticuleuse, sans cependant, trouver quelque chose qui pourrait le satisfaire. Robert Turrini, le proxénète, était un gars bizarre, car son apparence physique pouvait probablement être décrite comme à la fois dérangeante et amusante: son estomac corpulent et révoltant vacillait et ses jambes courtes trébuchaient dangereusement, quand il se hâtait de se lever et d'accueillir son client le plus dur. "Monsieur. Shelby, quel honneur et quel plaisir de vous revoir! » Ces mots de lèche botte ont fui de sa bouche pâteuse et malodorante, et néanmoins, ses doigts tronqués trahissaient inexorablement ses vraies pensées, car ils se torturaient nerveusement les uns les autres ou, comme seule alternative, couraient convulsivement à travers sa frange grasse et miteuse. "S'il vous plaît, monsieur, suivez-moi, ce sont pour les péquenaud et les alcoolos, rien à voir avec des messieurs comme vous" Une fois de plus, le ton aigu et torride de Turrini râpait sans relâche dans ses oreilles, faisant clairement référence au groupe de putains de second ordre qui pouvaient être trouvées à l'entrée; ainsi le proxénète boiteux se déplaça rapidement, sa main faisant signe avec impatience à John de marcher sur ses talons, puis se dirigea vers un couloir étrangement étroit, si maigre qu'il était presque impossible de traverser, sinon de marcher en biais. Le salon secret n'était éclairé qu'en partie par une lumière rouge sordide créant une atmosphère horrible, un silence terne régnait tyranniquement dans ce petit espace, bien que tu n'étais pas seul, mais pratiquement collé à une autre fille; tous deux assises sur un canapé minuscule, vos coudes se touchant, toujours, aucunes d'entre vous n'a osé émettre un seul son. Tout ressemblait à du plomb sur ta cage thoracique en papier mâché, cette horrible sensation forçant ton cerveau traumatisé à continuer involontairement de compter les secondes jusqu'à ce que ce fardeau haineux se soit potentiellement enfoncé dans ton sternum, annihilant définitivement ton cœur éclaté. En conséquence, lorsque la porte délabrée s'est ouverte et qu'un grincement aigu a gratté votre peau, tu pensais vraiment être sur le point de mourir. Ton tortionnaire a fait son entrée, et juste après lui, un autre homme est entré, mais tu ne pouvais pas voir son visage, car le sommet de sa casquette projetait intentionnellement une ombre mystérieuse dessus. "Ces deux là, sont vraiment jeunes, très douce" Robert exhiba ses biens avec un sourire néfaste, frottant ses pattes souillées avec une avidité évidente. «Voici la plus belle offre de chair et d'os sur le marché» Un ricanement sadique accompagna avec répugnance son discours, provoquant instantanément un froncement de sourcils chez John, visiblement mécontent de la façon dont l'homme parlait délibérément des êtres humains. Heureusement, c'était un fait connu que le milieu Shelby avait l'habitude de traiter ses femmes avec tout le respect dû: qu'il les paye ou non, il s'assurait toujours qu'elles étaient à l'aise avec lui et ne rechignait jamais à leur donner du bon temps également; par conséquent, un regard vexé a été tiré dans la direction de son interlocuteur grossier, avant que ses yeux cristallins ne flottent brièvement autour de la place, puis se heurtent presque instantanément à votre élégante silhouette.
Ta circulation sanguine semblait sur le point de ralentir tandis que le regard confiant de l'étranger empêchait le tiens, ses traits bruts étant maintenant pleinement affichés, car il avait légèrement levé le menton pour te regarder correctement, et toi seulement, malgré les tentatives désespérées et pétulantes de Clarissa pour attirer son attention avec des sourires malveillants et des noms d'animaux ridicules. Même si ton esprit hébété venait d'être brutalement brutalisé par l'assaut soudain et embrasé de ses iris glaciaires, quelques instants ont suffi pour que tu réalises à quel point il était profondément différent de tous les rats bas qui traversaient habituellement cet horrible endroit.
Chaque trait pointu et toujours délicat de son visage débordait d'une délicieuse jeunesse, un œil moins vif aurait peut-être même confondu sa fraîcheur avec une réelle naïveté, mais pas le tien; tu étais bien trop maline pour commettre une erreur aussi grossière. En outre, le tissu chic bleu nuit du costume chic, pliant remarquablement son corps majestueux, laissait planer un doute sur le fait qu'il était, selon toute vraisemblance, un homme considérablement riche, ce qui était au-delà de te désorienter, car le prix à payer pour un délice sordide dans ce bordel était outrageusement dérisoire, c'est le moins qu'on puisse dire.
Et finalement, autant qu'il t’ait tué pour le concevoir, il était sans aucun doute l'un des hommes les plus enchanteurs que tu ait jamais vus, au point que tu t’es retrouvé inconsciemment à te dem!ander la raison possible pour laquelle une créature céleste de son genre aurait besoin d'acheter une misérable heure d'amour dissimulé.
"Elle, l��-bas" Ce murmure malléable, rempli de nostalgie et de gratification, se glissa furtivement dans la bouche de John, alors que son sourire se leva vers le haut de manière séduisante et son regard persévérait dans son engagement louable à prolonger scrupuleusement votre plus belle forme dans une pure adoration. Dentelle et organdi fusionnés sublimement sur le déshabillé cramoisi léger que tu portais, ta forme immaculée est apparue comme un paradoxe séduisant dans ses pupilles dilatées, avec tes longues jambes laissées luxueusement exposées, tandis que chaque pouce de votre peau de porcelaine, de votre cou maigre à votre aine , ont été minutieusement déguisé par ce matériau impie, sombre et impénétrable, bien que suffisamment mince pour lui permettre d'apercevoir votre poitrine. Son souffle frissonna de crainte quand il se retourna pour contempler les traits aphrodisiaques de ton visage, ses joues rouges et ses lèvres charnues lui faisant mal de désir, puis tes yeux de biche inondés de mélancolie, étranglant son âme sans pitié, enracinant dans son cerveau la conviction perfide qu'à la fin de la journée, il aurait volontiers dilapidé sa fortune, ne serait-ce que pour te vénérer de loin. "Hé, chéri!" Sa voix basse a finalement grondé dans les murs de ce petit espace, vibrant massivement dans ton abdomen, tandis que tu te forçait à avaler la masse douloureuse obstruant ta gorge et à te lever, répondant rapidement à son ordre, consciente que commencer à se rebeller contre ta pitoyable destinée n'aurait servi à rien. En tenant la main de ton client derrière ton dos, mais en gardant la tête baissée pendant tout le trajet, tu l’as guidé silencieusement dans l'escalier en colimaçon jusqu'à la meilleure pièce de la maison, comme te l’avez précédemment informé le proxénète. Sa veste et son chapeau ont été rapidement accrochés au porte-manteau, laissant son haut musclé recouvert uniquement de sa chemise blanche et de son gilet bleu, un sourire séduisant a été projeté dans ta direction et tu as détecté une étincelle libidineuse dans ses iris, alors qu'il réduisait l’espace entre vous à un rythme lent. "Comment dois-je t'appeler, ma chérie?" Il a sciemment utilisé le même surnom flatteur une fois de plus, en murmurant cette question à peine audible dans ton oreille, car il était maintenant derrière toi: ses grandes mains posées autour de ta taille, faisant doucement s’emboiter ton dos et sa poitrine, tandis que sa bouche qualifiée brossé immédiatement contre ta nuque, dessinant une traînée ardente de picots éphémères jusqu'à ta mâchoire. "Seulement y / n" Tu halètes en réponse, le contraste marqué entre sa chaleur et ton corps froid amer, ainsi que la peur paralysante qui te manges vivante, a fait que ton estomac brouillé se tortille et que tes paupières se ferment douloureusement en un froncement de sourcils. "Eh bien, c'est un assez beau nom, je suis John, au fait" Un joli rire, pourtant sous-entendu, emplit furtivement tes oreilles avec ce petit compliment; il n'y avait aucune trace de moquerie dans son ton, cependant, cela sonnait simplement comme s'il voulait être gentil avec toi, sans aucune aspiration à un gain personnel, et tu rougirais presque, pris au dépourvu et plus habitué à aucune forme de gentillesse. Néanmoins, c'était une question d'instants avant qu'un autre long baiser mouillé ne soit pressé sur ta mâchoire, te faisant sursauter avec une appréhension évidente et, plus tard, définitivement s'éloignant de lui, dès que tu sentais son toucher abandonner tes hanches seulement pour grimper sur tes côtés, jusqu'à ce qu'il atteigne le col de ta chemise de nuit et que ses doigts commencent à jouer avec ses boutons ronds.
"Non, je vais le faire!" Tu as brièvement averti, alors que tu perdais temporairement le contrôle de ton discours et de tes actions, en plaçant tes mains au-dessus des siennes pour les hausser, puis en te tournant pour lui faire face avec un souffle court, tes paumes ouvertes te protégeant. «Je m’en occupe» Une voix sensiblement plus douce a supplanté ta grossièreté précédente une fois que tu as progressivement métabolisé les dégâts que ta réaction imprudente aurait pu causer.
"Ok,ok, chérie, comme tu veux" Mais John se contenta de glousser, se moquant de toi tendrement, tandis que ses avant-bras se levaient en plaisantant en se soumettant à tes ordres, bien que, à vrai dire, ton comportement étrange l'avait laissé un peu perplexe, bien-presque confus. Reculant prudemment vers l'arrière, il se mit confortablement à l'aise sur le bord du lit double, assis juste devant toi avec les jambes écartées, son regard ardent ne se déviant jamais de toi, et commença à déboutonner son gilet avec sa chemise et son maillot de corps, jusqu'à ce que son torse sculptural soit complètement nu, dans toute sa splendeur, alors que la lune filtrait à travers les rideaux et diffusait ses faibles rayons sur tous ses contours, améliorant superbement tous ses muscles.
Sans sursis, il te lorgna dans une pure adoration, étonné de nouveau de manière dévastatrice par ta beauté éblouissante, désireux de sentir ta chair en feu autour de la sienne, accroché littéralement à chaque mot ou à ton mouvement, tandis qu'un sourire provocateur ondulait régulièrement sur ses lèvres. Pourtant, il ne cessait de se demander pourquoi une vision angélique comme toi disparaissait lentement dans cet enfer authentique sur le cœur, dilapidant catégoriquement ton rougissement de la jeunesse au milieu de cette cohue de putridité effrénée. Cela n'avait absolument aucun sens, et il ne pouvait pas se débarrasser de cette pensée pernicieuse qui hantait son esprit depuis qu'il t’avait vu pour la première fois: tu avais l'air nerveuse, extrêmement défensif, presque paralysé par la peur; tu semblais si différente de toutes les putes qu'il avait eues auparavant, d'où son instinct, si obscurci par la cupidité, criait que quelque chose n'allait pas. Et quand il te regardait lui tourner le dos à nouveau, afin d'éviter son regard pénétrant alors que tu te déshabillais à contrecœur, il lui suffisait de comprendre que son exécrable intuition avait raison. Néanmoins, au moment où sa tête a réussi à se reconnecter à sa bouche, il était déjà trop tard, le textile doux de ta chemise de nuit est tombé inéluctablement sur tes pieds, te laissant nu sous ses yeux affamés.
John s'étouffa de son propre souffle; pour la première fois, il se sentait comme un gamin lors de sa première expérience, peu importe si rien ne peut être plus éloigné de la vérité, d'une manière trouble et énigmatique, tu pouvais le rendre vulnérable. Sa gorge est devenue incroyablement sèche pendant qu'il continuait de te fixer avec crainte, les courbes sinueuses de tes fesses sans faille, la ligne sinueuse de ton dos superbement arqué couvert en partie par tes cheveux doux, tes épaules tendues et tes jambes raffinées, tout ce qui te concerne, son esprit devint entièrement noir, les mots s’étouffant dans sa gorge. Pourtant, dès que tu t’es déplacé pour lui faire face et que sa vue a été bénie par la vue complète de ta silhouette voluptueuse, quelque chose a altéré la lumière dans ses yeux bleus, les rendant soudainement sombre et sinistre. Sa mâchoire tomba légèrement sous le poids de cette consternation violente: en conjonction, un sentiment odieux de nausée cruellement tiré dans le ventre et la colère aveugle l'assaillit virulemment, car ton buste était complètement martyrisé.
"Que se passe-t-il…" Ce babillage non voulu mourut dans l'air glacé, ses orbes choqués délimitant les traits de ta silhouette endommagée: ton cou et ta clavicule étaient horriblement enduits de plusieurs empreintes violettes, comme si quelqu'un t’avais étranglée sans pitié encore et encore, des ecchymoses bleus verdâtres avec la forme de paumes pleines encerclé vos deux bras, il y avait des signes visibles de ligature autour de tes minuscules poignets. Pire encore, ses paupières ont dû se concentre un peu pour mettre en évidence les multiples points de sang de bœuf stigmatisant vos seins mous, jusqu'à ce qu'il remarque avec horreur comment ces taches rondes étaient effectivement des brûlures de cigarettes; tout l'oxygène s'est brutalement retiré de ses poumons, quand il s'est attardé sur les multiples marques bleues et noires profanant barbare les protubérances de vos côtes. Mais ce qui l’a irrémédiablement mis hors de lui, étaient les deux horribles cicatrices creuser des sillons étirés dans le bas de l’estomac, parallèlement à vos os pelviens gonflés et presque jusqu’à votre aine livide.
En proie à cette humiliation nocive, tu as observé un dégoût brut contaminer ses traits et, sans raison apparente, la haine dormante que tu avais pour toi-même a commencé à fermenter à l'intérieur de ton ventre. "Je-je suis désolée" Tu t’es forcé à avaler tes larmes imminentes, de manière inattendue, la conscience de ne pas pouvoir lui plaire a en quelque sorte infligé plus de souffrance à ton âme mutilée "Si je ne suis pas à ton goût, tu peux … » Le jeune homme se leva rapidement et, avant que tu ait eu la chance de terminer ta phrase absurde, il attrapa facilement sa chemise, s'approchant de toi avec diligence, ses iris froides brûlantes avec un mélange invraisemblable de fureur et d'inquiétude. "J'en ai rien à foutre !" Sa voix était instable, roulant le long de sa langue dans un halètement fatigué, alors que ses mains s'empressaient d'enrouler sa chemise autour de tes épaules, ses doigts tremblants luttant pour passer les boutons dans les œillets "Qui t’as fait ça?" En vérité, il parlait à lui-même plutôt qu'à toi, une impatience perceptible aggravant son ton fou, mais tu étais toujours éloigné de son regard curieux, plus que déterminé à garder la bouche fermée, dans la mesure où ta tête étourdie tournait déjà impuissante, et ton cœur martelait furieusement contre ta cage thoracique douloureuse. Tu avais du mal à comprendre ce qui se passait, tout autour de toi était si confus, tu ne savais même pas si tu pouvais lui faire confiance ou pas, tu voulais seulement fermer les yeux et oublier ce cauchemar éveillé. « Je ne te le demande pas, bon sang! Dites-moi qui c’était! »
Cet ordre brûlant vous a ramené à la réalité et a éclairci combien facilement son caractère impétueux pourrait refaire surface; en effet, tout d'un coup, aucune trace n'a été laissée de ce garçon aimable et gai qui, plus tôt dans la soirée, avait réussi à te faire véritablement rougir, au contraire, quand il vous a pris les joues et vous a secoué avec véhémence, dans un effort désespéré pour obtenir ton attention, son commandement rude et autoritaire t’as frappé sans relâche, et le doux enfant en lui a fini par être complètement étouffé par le gangster effrayant et impitoyable qu'il était vraiment.
Ce contact imprévu a fait que tes pieds ont automatiquement basculé en arrière, tes yeux sont tombés sur la pointe de tes pieds et tes dents ont commencé à mordiller ta lèvre inférieure, tandis que ton cerveau épuisé a recouru à sa dernière once de force, t’obligeant ainsi à cracher un peu de ton chagrin. «Il y a trois mois, l'homme que j'ai appelé père m'a vendu pour régler une de ses dettes avec les Italiens» Ton thorax a semblé rétrécir, une fois que tu as pris conscience que c'était essentiellement la première fois que tu te permettais de le dire en entier à haute voix. Cependant, la présence de cet étranger compatissant représentait toujours pour toi une barrière importante à surmonter, conduisant ton regard inquiet à passer frénétiquement de la crasse sur le sol, à la fenêtre cassée sur ta gauche, n'importe où, mais n'osant jamais rencontrer son regard. "J'ai essayé de m'enfuir, je le jure, mais ils m'ont toujours rattrapé et-"
Un gros nœud a calleusement bouché le bas de ton palais, te faisant hésiter pendant une minute, en te frottant doucement les bras, pour essayer de te réconforter. "Robert est sang chaud, il devient assez brutal quand tu ne coopères pas" Ces considérations désenchantées portaient un sourire involontaire, ce n'était rien de plus qu'un spasme, mais cachait le signe indubitable de larme imminent, aux iris attentifs de John. Il ne l'a certainement pas laissé passer inaperçu, mais il a choisi de garder le silence, car la dernière chose qu'il aurait voulu à ce moment crucial était de te faire encore plus peur.
«Il m'a battu à mort, à chaque fois plus fort que la fois précédente, puis il a laissé ses hommes… Il m'a gardé attaché à ce lit pendant des jours pour me donner une leçon» Des larmes abondantes coulaient maintenant sans relâche sur ton visage rougi, ton cœur endolori par une affliction crue, t’empêchant de respirer correctement, une de tes paumes alla instinctivement couvrir l'espace entre tes seins, dans un vain tourbillon pour apaiser ce chagrin atroce. "Oh mon Dieu" John soupira simplement, il était également instable au bord des larmes, des veines épaisses pompées de manière indomptée à proximité de ses tempes, jusqu'à ce que sa forme solide se ruine sur le côté le plus long du lit, ses coudes perçant ses propres cuisses, alors qu'il se cacha derrière ses poings serrés et se permit finalement de se livrer à quelques sanglots étouffés. D'innombrables atrocités avaient obscurci ses yeux et son âme au cours de sa brève vie, lui-même était capable d'actes de cruauté indicibles, tout de même, c'était absolument intolérable, entendre ton histoire lui pesait terriblement. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas imaginer comment quelqu'un aurait pu être si désespérément diabolique, pour abuser d'une manière aussi haineuse une créature sans défense aussi pure que toi. Cette pensée le dérangeait irrémédiablement, érodant ses entrailles avec rancune, le privant presque de sa raison.
"Jusqu’à...jusqu'à ce que j'arrête de les combattre" Ton dernier chuchotement angoissé frappa le coup fatal, il plongea sans relâche dans sa poitrine, envoyant une insupportable secousse de douleur à travers ses veines empoisonnées. Pendant un bref instant, son expression, ainsi que la tienne, se transforma durement en un masque fait de désespoir net, comme si vous souffriez tous les deux exactement la même douleur, au même moment.
"Je vais le tuer putain!" Puis, tout à coup, quelque chose en lui explosa violemment, il se leva avec fureur, trébuchant brutalement sur la table à côté et tout ce qui y était placé. "Putain, je vais tuer ce sale salaud de mes deux mains, enfer sanglant!" Ses hurlements rauques et ses pas furieux couvraient toute la longueur de la pièce en l'espace d'une minute à peine; il bouillonnait littéralement de crises de rage meurtrières.
"Non!" Ta voix désespérée a éclaté à nouveau et tu t’es dépêché de l'atteindre, vos mains enveloppant inconsciemment ses pommettes " S'il te plaît, s'il te plaît, John, s'il te plaît , arrêtes!" Pour la première fois, son nom a glissé de votre gorge douloureuse entre ces plaidoyers pathétiques, tes mains l'ont forcé à vous regarder, pour tenter de le dissuader de ses intentions homicides; la simple pensée des conséquences potentiellement désastreuses de sa colère calamiteuse t’as totalement asphyxié, une panique rampante a assailli ton esprit fragile et, peu de temps après, tu t’es retrouvé à hyperventiler et en même temps déchaîné un tas de mots incohérents, tes doigts resserrant progressivement leur emprise sur lui. "Il va se mettre tellement en colère contre moi, il va-il-il est ..." "Je suis un putain de Shelby, il ne prend pas un putain de souffle à moins que je le dise" Il attrapa fermement ton menton avec seulement deux de ses doigts, guidant tes pupilles épuisées pour se concentrer entièrement sur son regard confiant, et il grogna ce fait incontestable à une distance de ton nez. Pétrifié par cette nouvelle prise de conscience, tu es devenue complètement silencieuse, ne faisant que regarder dans sa direction, pendant qu'il remettait son maillot de corps avec facilité et saisit rapidement sa casquette. «Reste ici, tu m'entends? Ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne. » Un baiser incandescent a été impulsivement appuyé sur ton front, aucun autre mot n'a été dépensé, avant qu'il ne disparaisse derrière la porte de ton enfer privé. Lorsque ton persécuteur a vu son invité spécial se précipiter sans relâche vers son bureau avec une expression truculente exsudant une fervente déception, il a sauté sur ses pieds, prêt à trouver une solution à tout problème qui aurait pu survenir; une chose était sûre, il n'aurait jamais deviné ce qui allait se passer. "Monsieur Shelby, que ce passe t’il ? » Le poing de John entra sauvagement dans sa mâchoire, étouffant son discours écœurant dans l'œuf, sans donner à Turrini une seconde pour traiter ce qui se passait, un autre coup de poing le frappa sans pitié, puis un autre, puis un autre, jusqu'à ce que du sang chaud et abondant jaillit de ses multiples blessures. "Toi fils de pute" Des gémissements animaliers quittèrent ses gueules enragées, une haine pure se précipitant dans son cerveau, alors qu'il le jetait violemment au sol, commençant immédiatement à lui donner des coups de pied avec toute sa force brute. "Pitié! Je vous en prie, monsieur, ayez pitié! » Les prières et les cris déchirants de sa victime titillaient à peine ses oreilles, tout ce à quoi il pouvait penser était votre corps tragiquement gâché, d'où un désir effréné de lui donner un avant-goût de ses propres soins. "Où était ta miséricorde quand tu la torturais?" Tenant savamment son chapeau de la manière la plus efficace, dans une fureur, John descendit sur son agneau sacrificiel, défigurant rapidement un seul côté de son visage, afin de prendre une scène assez théâtrale. pause de son travail méchant.
"Quand elle t'implorait d'arrêter?" Robert pleurait maintenant à haute voix, submergé par cette agonie impitoyable, réduit à juste invoquer la mort, puisque rien dans toute sa misérable existence ne lui avait jamais causé une douleur plus intense que le perception grossière d'une lame de rasoir finement aiguisée lacérant brutalement sa chair, pouce par pouce.
"Maintenant, plies l'oreille à cela" malgré ses lamentations déchirantes, John le soulève brutalement en saisissant le col taché de sang de sa veste "si quelqu'un d'autre que moi s'approche de sa putain de chambre, je brûlerai ce putain d'endroit!" » Et avec cette première menace mortelle, la tête du proxénète a été brutalement cognée contre le mur, un énième gémissement de contrition s'échappant de sa bouche remplie de sang, néanmoins, il ne restait plus de temps pour la rédemption.
"Tu lui poses la main dessus" son crâne a été percuté avec obstination dans les briques une fois de plus, une éclaboussure cramoisie a enduit le plâtre pâle qui les couvre "Je te brise le cou" Les jointures de John se sont jointes, sa main droite rouge renforçant efficacement sa prise sur son cou, le tuant presque sur place. Cependant, heureusement pour le proxénète, Johnny n'aurait pas mis fin à ses souffrances, ni ne pourrait simplement t’emmener, au fond de lui, il savait qu'il devait en discuter avec sa famille, avant tout, avec Thomas, car l'équilibre instable atteint par le Peaky Blinder était bien trop fragile pour déclencher une nouvelle guerre contre les Italiens. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, il se força à garder son esprit clair et à mettre un couvercle sur son instinct bestial. "A partir de maintenant, aucun de vous, sales porcs, n'avait le droit de la regarder". Le jetant au sol, le milieu Shelby a donné un dernier coup de pied directement à son gros ventre, et a craché sans respect sur lui, marquant avec son esclavagiste le fin du calvaire de sa proie brutalisée. «Sur l'ordre des Peaky Blinders» Dès que la porte crépitante s'est ouverte, ton cœur a semblé exploser, tes paupières se sont fermées de peur pure, tandis que tu as rapproché tes genoux de tes clavicules, une prière ancienne qui traînait sur tes lèvres avec de fortes respirations , alors que tu te préparer au pire. Mais le pire n'est jamais venu. «O / n, hé, calme-toi. C'est bon" La voix rauque de John résonna dans tes oreilles et, tu aurais pu le jurer, c'était, sans aucun doute, le plus beau son que tu as jamais entendu. Ta tête se pencha brusquement dans sa direction, un mélange intense de peur et d'espoir scintillant dans tes iris larmoyantes, un sentiment profond secouant toujours ton petit moi. "C'est moi, c'est juste moi" Gardant les bras levés pour indiquer son intention inoffensive, il s'approcha prudemment de toi. Presque immédiatement, tu as remarqué les nombreuses empreintes de main écarlates tachant son haut pâle, signe éloquent qu'il avait essayé d'essuyer ses paumes sur ce matériau ivoire du mieux qu'il pouvait. Pourtant, tu étais si profondément soulagé de voir son visage amical que, pour être honnête, la vue du sang frais ne t’as pas du tout dérangé. C'était comme si tu étais tombée dans un état de fugue, chaque chose autour de toi étais si distante, tes sens engourdis ne pouvaient que se concentrer sur la silhouette maigre de John agenouillée devant toi. «Personne ne te fera plus de mal, chérie» ses mains allèrent doucement caresser tes cuisses, tandis que son regard inquiet cherchait sans relâche le tien et il prononça ces mots doux et rassurants «Tu dois me faire confiance». Et tu voulais mettre toute ta foi en ce jeune homme. Son flair délicat t’as facilement réveillé de ce sommeil ostensible, créant un feu vif à l'intérieur de ton ventre; sans penser à tes actions imprévues, tu as jeté tes bras autour de son cou, tes genoux produisant un son sec alors qu'ils entraient en collision avec le parquet, tu t’en foutais toujours et tu le tenais serré, poussant des sanglots et te noyant dans sa poitrine musclée, se délectant enfin de la sensation de cette chaleureuse étreinte. Bientôt, il emmêla ses doigts calleux avec tes mèches, rétrécissant inconsciemment ses épaules solides, comme pour protéger ta silhouette frangible du monde extérieur. "Je te ferai sortir d'ici bientôt, je te le promets"
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“Ne peux pas...”
Chapitre 1 :
Hier était mon anniversaire, je l’ais passée avec ma mère, père était parti à la ville pour son travail, mère m’avait offert des livres, énormément d’histoire au moral “ne pas...”.
Aujourd’hui j’étais entrain dans lire un mais j’entendis un bruit près de ma fenêtre, en m’approchant de la fenêtre je vis que les feuilles du pommier se trouvant juste à côté bougeais, j’ouvris la fenêtre et passa ma tête pour voir l’origine du bruit, qu’elle animal aurait put se perdre dans le pommier ? Les rares fois sont juste des oiseaux qui s’était posés pour se reposer les ailes, mais cette fois, le bruit était plus fort comme-ci l’animal était bien plus grand qu’un simple oiseau.
Avant même que je ne puisse réagir, l’animal en question sauta vers moi, pour s’introduit par la fenêtre afin de terminer son parcours sous mon lit, je l’entendais manger quelque chose, sûrement une des pommes du pommier, je n’ais pas eu le temps de voir qu’elle espèce appartenait l’animal.
En m’approchant de mon lit pour voir l’animal, j’entendit vers ma fenêtre une voix : “Hey ! Ruddy me force pas--...”, la voix était légèrement aigue, mais assez faible également pour ne pas distinguer d’un homme ou d’une femme, j’entendis les feuilles du pommier faire encore plus de bruit, cette personne était vraiment entrain de monter dans l’arbre pour trouver l’animal ? Je n’ai pas eu le temps de fermer la fenêtre pour l’empêcher de rentrer que je vis son ombre près de cette dernière.
Terrifier, je me cache dans mon armoire à livre (tout mes livre ne tenant plus sur ma commode), je laisse la porte de l’armoire entrouverte car ma curiosité m’empêcher de la fermer, à quoi pouvez ressembler l’étranger ? Hors mis mes parents et le repas d’il y a maintenant douze ans, je n’avais jamais vus une nouvelle personne.
L’étranger rentre dans la pièce, ses vêtement était assez différent de ce que je peux voir dans mon quotidien : composée d'une chemise beige, d'un gilet marron avec des gants marron foncé à bretelles de même couleur, d'un pantalon marron également et d'une ceinture utilitaire marron foncé accompagné d’un tablier et des bottes marron foncé et kaki., idolâtré t-il le marron ? Ou du moins les couleurs qui y ressemble ? Il ressemblait à un adolescent mince à la peau claire, aux cheveux noirs hirsutes avec des reflets bruns et une mèche turquoise, des taches de rousseur, deux dents de devant et des yeux bleu clair, différents de l’image que je me fessait des gens masculin de mon âge.
“Ruddiger, vient maintenant il faut aller au château, Raiponce nous attends.” L’inconnue commença à chercher sous les commodes de ma chambre, il s’approcha de mon lit et regarda en dessous “Te voilà !” Cria t-il presque de joie “Maintenant viens, je n’aime pas rentrer chez les gens comme un voleur”.
L’inconnu repartie aussi vite qu’il était venu, par la même fenêtre, je sortie de ma cachette, puis me précipita vers ma fenêtre pour croiser de nouveau l’étranger, je le vis à peine avant d’être cacher par les arbres autour du sentier.
Il était parti, j’aurais voulus lui parler mais... “Tu ne peux pas parler au inconnue.” Je me rappelle d’une des nombreuses interdiction que avait dit mère.
Je me retourne pour ranger quelque affaire trainant sur ma table, soudain je sentis une chose cogner mon pied, je me baisse et vois un bracelet avec un morceau de lune, plutôt un croissant de lune bleu clair : L’étranger aurait t-il oublié ceci ? Je devrais peut-être lui ramener mais mère m’a dit avec une voix douce “Tu ne peux pas partir de la maison”.
Je reste silencieuse pendant un moment, pensif à ce que je dois faire “mère ma dit aussi de ne pas garder ce qui ne m’appartient pas.” pensais-je. Je suis censé faire quoi ? Je ne peux pas le garder et je ne peux pas lui ramener, je peux toujours attendre qu’il revient mais peut-être que mère reviendra de son voyage et qu’elle s’énervera du faite qu’un inconnu soit venue plusieurs fois. Je reste figée en regardant le bracelet, je me rappelle soudain de ce que avait dit l’étranger plutôt :
[Ruddiger, vient maintenant il faut aller au château, Raiponce nous attends]
Le château ? Il se trouve dans la ville, je ne l’ais jamais vus j’ai juste entendu des histoires de père qui racontait sa journée en buvant souvent une bière.
Je me lève et serre le bracelet, je me suis décidée : “Je vais sortir, je ne serais plus la fille qui ne peux pas”. Je prend mon sac, prend quelque livre puis les met soigneusement dans mon sac puis également des affaires de rechange, je ne sais pas combien de temps dure l’aller-retour, mais comme père prend du temps à revenir à chaque fois, je préfère prendre des précautions. Après avoir ranger mes affaire dans mon sac, je descend pour rentrer dans la cuisine puis ramasse quelque fruit et de l’argent qui trainait sur la table à manger.
Je me place devant la porte d’entrée, cette porte en bois que je n’ai jamais touchée, je lève ma main et la pose sur la poignée, elle est également en bois, je pousse la porte et laisse rentrée la lumière du jour dans la maison, je traverse doucement, mes botte touchant le sol en dehors de la maison pour la première fois, une fois mes deux pied en dehors de la maison, je referme la porte doucement, je regarde le sentier et croise le regard des arbres qui ont cachés ma vue de voir l’étranger plutôt, j’ai une impression qu’il me regarde aussi avec un regard doux et protecteur, comme-ci ils attendaient le moment que je sorte de ma prison où j’ai grandi, je commence à marcher sur le sentier, entendant le bruit de mes botte sur les cailloux qui s’entrechoque, au début ça ma surpris mais comme une mélodie, mes oreilles se sont vite habituer et ont juste plus fait attention, je marche pour la première fois dehors, serrant mon sac à deux mains.
Je ne suis plus la fille que ne peux pas, mais juste pour aujourd’hui, pour les prochains jours qui sait, je serais la fille qui peux.
Après une semaine (je crois) je publie le chapitre un qui est légèrement plus long, j’ai commencée l’écriture du chapitre deux est j’en suis à 20% du chapitre selon mon avis, les choses avance lentement mais surement. Goodbye !
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La fée randinière
Ses notes feuillues aussi douces que la soie et étoffées d’un oenomel rythmique donnaient à sa musicographie les traits d’un accord improbable entre l’éphélide du soleil et les aigus des chanterelles L’opale de la mer formée au goutte à goutte par la pluie lente des sons roussis dégageait le parfum sucré d’une mélodie caramélisée au sirop de la félicité © Les faits Plumes
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