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#boris eltsine
jloisse · 2 years
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«Nord Stream est un coup des Etats-Unis et de la Pologne»: un professeur détruit le narratif de Bloomberg
«Pour faire en sorte que la rupture en énergie soit définitive», a lâché Jeffrey Sachs, professeur à l'Université de Columbia sur Bloomberg, avant d’être recadré en urgence.
Sachs est connu pour avoir donné le cadre théorique de la «thérapie de choc» aux «réformes économiques» pilotées par les Chicago Boys – le démantèlement de l’économie russe au profit de l'Occident dans les années 1990, avec la complicité de l’agent Boris Eltsine.
Interviewé par RIA, l’ancien sénateur américain Richard Black a une explication complémentaire:
«Les Etats-Unis craignaient qu’avec l'hiver, les Européens ne renversent des gouvernements. Faire sauter le gazoduc était incroyablement pratique, afin que personne ne puisse exiger le rétablissement du gaz, parce que cela deviendrait impossible.»
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12 juin : le Jour de la Russie, fête paradoxale, pur produit de la propagande
C’est une fête totalement paradoxale qui se déroule aujourd’hui en Russie. La Journée de la Russie (День России) est une invention récente. Ce jour férié commémore le jour où la Russie a déclaré que, désormais, ses lois primaient sur les lois soviétiques. Certains en parlent même comme du Jour de l’indépendance (vis à vis de l’URSS).
En 1990, alors que l’URSS était confrontée à une série de déclarations de souveraineté, notamment celles des républiques baltes, la Russie proclamait la sienne le 12 juin 1990. Ce coup de pied de l’âne, de la part de la plus importante des républiques, n’a fait que précipiter la fin de l’URSS, dissoute le 25 décembre 1991. 
L'année suivante, le 12 juin 1991, la Russie (la RSFSR) a organisé sa première élection présidentielle, remportée par Boris Eltsine. En 1994, ce dernier a déclaré le 12 juin fête nationale sous l’appellation de Jour de l’adoption de la déclaration de souveraineté de la RSFSR, devenue ensuite la Fête de la Souveraineté de la Fédération de Russie (День суверенитета РФ). Puis finalement sur l’ordre de Vladimir Poutine, simplement le Jour de la Russie. Le paradoxe, c’est de voir les Russes et le premier d'entre eux Vladimir Poutine fêter un vote et un jour qui a engagé le processus de désintégration de l'URSS. Alors que ce même Vladimir Poutine a qualifié la disparition de l’URSS de « plus grande catastrophe géopolitique du siècle », le 25 avril 2005, dans une adresse а l’Assemblée fédérale. En 2020, il a même fait noter dans la constitution russe que la Fédération de Russie s’inscrivait dans la continuité de l’URSS. Celle-la même dont on célèbre aujourd’hui la mise à mort ! On touche là toute l’ambiguïté d’un régime qui a totalement réhabilité le stalinisme, jusque dans les pratiques consistant à réécrire l’histoire, à éliminer les opposants, à étouffer toute contestation et bien sûr à intervenir militairement chez les pays « frères » qui lui résistent !
La veille du 12 juin 2017, l’opposant russe Alexeï Navalny, avait appelé à une manifestation d'ampleur dans toute la Russie pour le 12 juin. Celle-ci aura lieu, ce qui lui valut d’être emprisonné pour quelques semaines, mais il lui sera interdit de se présenter à l'élection présidentielle (on le sait, la démocratie n’a pas cours en Russie). La mobilisation des déçus du régime était chaque année, le 12 juin, plus importante. Dès l’année suivante, 4000 policiers ont été déployés pour l’occasion dans la capitale russe, des arrestations préventives ont été opérées les jours précédents dans les milieux d’opposition. Ce qui n’empêcha pas de grandes manifestations contre le président Poutine. D’ordinaire, un rassemblement se formait place Pouchkine et un défilé descendait l’avenue Sakharov… Mais, depuis cette époque, le régime s’est considérablement durci. Navalny a échappé à la mort, mais demeure en prison. Aujourd’hui, il n’est plus question de mobilisation de masse ni même de la moindre contestation individuelle. Poutine a totalement endossé le totalitarisme de l’ère soviétique.
Le régime et les médias entretiennent le flou complet sur la véritable signification de cette Journée de la Russie (12 июня День России) qui est avant tout, une occasion de plus de célébrer la grandeur de la Russie éternelle.
Les plus grandes célébrations ont lieu dans la capitale sur la Place Rouge à 17h00 avec un grand concert qui se termine par un feu d'artifice. De nombreux divertissements musicaux, théâtraux, sportifs sont organisés dans tous les quartiers de Moscou et les villes de provinces ainsi qu’en Biélorussie.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 juin 2022
Mise à jour : Alexeï Navalny est mort au goulag en février 2024, probablement éliminé par le régime comme tant d’autres et comme au temps terribles de l’URSS.
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yespat49 · 5 months
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Il y a 20 ans aujourd’hui, un inconnu du nom de Vladimir Poutine… ( Art de 2019)
1999, la Russie est en proie au chaos. Les gouvernements nommés par Boris Eltsine ne tiennent que quelques mois, le pays est pillé par ceux que l’on appelle les « Oligarches », le rouble dégringole, les grandes villes sont le théâtre de règlements de comptes en plein jour. Le 9 août, Boris Eltsine renvoie une fois de plus le premier ministre en poste, Serguey Vladimirovitch Stepachin et nomme un…
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espacedemanusiabiasa · 6 months
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feelmir · 8 months
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"And each time we expressed our concerns, we were told: well, yes, we promised you that NATO would not expand eastward, but these were verbal promises, namely, where is the piece of paper with our signature on it? There is no such paper, so goodbye. You see, it's very difficult to have a dialogue with such people," the Russian president noted. We may wonder why Putin awaited 22 years to finally decide to stop NATO’s expansion eastward. Popular proverb says ”better late than never”, the Russian inertia to prevent NATO’s strategy of encirclement of Russia has entailed in this time a heavy cost for the Russian people and particularly to the Russian speaking populations in the Donbass who already have paid a high price since the nazi coup in Kiev exactly 10 years ago and they continue just now to endure huge sufferings. One can blame Putin for his inertia and for his no decision to stop NATO’s expansion starting in 2004, but, to be balanced in our judgment on the man, Putin was operating in a very difficult and complex environment inside Russia becoming a mere western colony with Boris Eltsin and outside with the full triumph of what Francis Fukuyama called the “end of the history”, that is the victory and the superiority of economic, ideological and political model, the so called western pluralistic democracy championed by the United States and its European proxies becoming the leader of what was falsely called the “Free world”,” a perfect dictatorship for Aldous Huxley), making believe that the victorious West was carrying a divine mission, making the world safe for democracy, no matter the heavy cost in human lives and material destructions, by unleashing their bloody crusade all over the world specially in the Middle East region starting in Iraq in 1991,bombing Serbia during 78 days from March to June 1999,breaking it up into warring religious and ethnical parties,  invading Afghanistan in 2001 under the fallacious pretext of fighting the terrorism, invading sovereign state, Iraq, leaving dead hundreds of thousands of civilian and millions of displaced people, the break up of the then prosperous African nation, Libya in 2011 allowing the oil multinationals to steal with complete impunity its soil wealth , failed attempt of regime change in Syria in 2011 thanks to Russian support by using proxy brut forces, the jihadist mercenaries, and last but not least, NATO’s proxy war in Ukraine supported by neo nazi groups who toppled democratically elected president Yanukovych and killed thousands of Russian speaking populations since 2014   To all these reasons must be added economic factors, Russian integration in global capitalism, the dependence and the domination of Russia by American and European capital and the supply of European economy by Russian cheap energy that allowed the European bloc to emerge as rival competitor to the USA and China. These numerous elements, political, economic and geopolitical are likely provide rational and comprehensive explanations of Russia inertia and the main reasons why Russia didn’t take the appropriate measures to stop NATO’s expansion eastwards
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fucknewsfrance · 8 months
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#1Février 1931 : Naissance Boris #Eltsine
L'article sur bit.ly/3BpAdZO
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yes-bernie-stuff · 1 year
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LUNDI 9 OCTOBRE LA CONFIANCE EN DIEU
« CEUX QUI SE CONFIENT EN L'ÉTERNEL SONT COMME LA MONTAGNE QUI NE CHANCELLE PAS » PSAUMES 125.1
Les gens sont naturellement attirés par des dirigeants confiants et sereins. Lors d'une tentative de coup d'État en Russie, les chars de l'armée encerclent le siège du gouvernement, où se trouvent le président Boris Eltsine et ses partisans. Alors que l'armée se met en position, Eltsine sort du bâtiment, monte sur un char, regarde le commandant droit dans les yeux, et le remercie de s’être rangé du côté de la démocratie ! Plus tard, le commandant admettra qu'il n'avait pas eu l'intention de passer du côté d'Eltsine, mais le président semblait si sûr de lui que les soldats avaient décidé de le rejoindre. Les grands hommes font preuve d'assurance en toutes circonstances. La véritable confiance ne vient pas de l'approbation des autres. La Bible dit : « L'Éternel sera ton assurance » (Pr 3.26). Dieu nous a appelés et équipés pour accomplir notre tâche. Paul écrit : « Telle est l'assurance que nous avons auprès de Dieu. Non que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose, mais notre capacité vient de Dieu » (2 Co 3.4-5). Même si personne ne croit en nous, Dieu croit en nous, et nous rend capables d’avoir confiance en nous. David écrit : « Qu'ils sont nombreux ceux qui disent à mon sujet : point de salut pour lui auprès de Dieu ! Mais toi, Éternel ! Tu es pour moi un bouclier, tu relèves ma tête » (Ps 3.2-4). Un leader optimiste dira à ceux qui le suivent : « J'ai confiance en Dieu qui m'a appelé. J'ai confiance en vous. Je crois qu'ensemble, nous pouvons accomplir ce que Dieu veut faire ! »
B365 — Plan de lecture Actes 14-15
Prière du jour Merci Seigneur car tu me donnes ta confiance.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023
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rideretremando · 1 year
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Dopo la dissoluzione dell’Unione Sovietica non avremmo dovuto mettere in ginocchio la Russia e sbagliammo ad appoggiare Boris Eltsin, che svendette i pezzi migliori del paese. Il congresso di Vienna non umiliò la Francia post-napoleonica. Abbiamo solo provocato la reazione imperialista, fondamentalista, nazionalista, della parte peggiore degli uomini di Yuri Andropov, di cui Vladimir Putin è diretta espressione. Ora bisogna offrire una via d’uscita onorevole alla Russia, lavorando in segreto per la pace, proseguendo tuttavia nello sforzo militare. È giusto dare armi all’Ucraina. Il modo migliore per uscirne diplomaticamente è condurre una guerra militare e non economica per conquistare la pace.
Giulio Sapelli
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samdelpapa · 2 years
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La differenza tra capitalismo di stato e capitalismo coloniale... Il 2 gennaio 1992, il governo dell'alcolista e fantoccio dell'Occidente Boris Eltsin iniziò la "terapia d'urto", a seguito della quale tutti i prezzi furono "rilasciati alla libertà". La conseguenza di questo passaggio fu l'impoverimento generale della popolazione russa, l'inflazione galoppante e il deprezzamento dei depositi dei cittadini nella banca dell'URSS. Secondo gli esperti, il danno materiale alla Russia dalle sue attività dal 1992 al 1998 è stato 2,5 volte superiore alle perdite dell'Unione Sovietica nella seconda guerra mondiale. Copia https://www.instagram.com/p/CoeCFh-o2rW/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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31.12.1999
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sabinerondissime · 3 years
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Boris Eltsine, président Russe et Bill Clinton, président américain
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a-room-of-my-own · 3 years
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ANALYSE - L’invasion russe de l’Ukraine, décidée par Vladimir Poutine, fait écho aux choix de l’ancien président de la Serbie puis de la République fédérale de Yougoslavie, Slobodan Milosevic.
Le 8 décembre 1991, l’URSS disparaissait sans un coup de feu, presque en catimini, dans une forêt épaisse de Biélorussie. Réunis dans la datcha d’État du pouvoir biélorusse, le président de la Fédération de Russie Boris Eltsine, son homologue ukrainien Leonid Kravtchouk et le Biélorusse Stanislaw Chouchkievitch, soucieux de profiter de l’affaiblissement du président soviétique Mikhaïl Gorbatchev après le putsch conservateur raté d’août 1991, signaient à la hâte l’acte de décès de l’union, établissant sur ses ruines une communauté d’États indépendants.
Devenu le chef d’un État sans royaume, Gorbatchev fut forcé de démissionner trois semaines plus tard. L’indifférence quasi totale dans laquelle cet événement fut accueilli après le détricotage accéléré et haletant du communisme en quelques semaines, frappa tous les observateurs. Parmi eux, nous étions quelques-uns à pointer avec soulagement le contraste entre ce dénouement pacifique et la guerre qui venait d’éclater entre la Serbie et les autres États ex-communistes de la fédération yougoslave, qui proclamaient leur indépendance.
Invoquant «les frères en danger», qui se retrouvaient au-delà des frontières de la Serbie, Slobodan Milosevic avait choisi la guerre de reconquête, lançant ses chars et ses snipers à l’assaut de la Croatie. Mais Boris Eltsine, qui était un «bon tsar» malgré bien des défauts, décida à l’inverse de tendre la main à l’Ukraine, en la reconnaissant immédiatement. Refusant résolument de s’engager dans une remise en cause de ses frontières, malgré les appels qui fusaient, notamment de la part des partis nationalistes - et même de certaines figures réformatrices russes comme Anatoli Sobtchak ou Gavriil Popov. L’absence de violence dans lequel le monstre totalitaire s’effondrait avait quelque chose de miraculeux. Mais c’était un sursis.
30 ans plus tard, Vladimir Poutine a décidé de revisiter l’histoire et de mener la guerre qu’Eltsine avait refusée. Il reprend l’approche de Milosevic, accusant «les nazis ukrainiens» comme ce dernier accusait les «oustachis croates», mais à retardement. Comme s’il était toujours en 1991! «C’est une situation extraordinaire, confie un observateur russe. Poutine nous entraîne avec lui dans le passé où il vit toujours. Il mène une guerre qui n’avait pas eu lieu.» Ce retour au passé le ramène aussi en 1945, où il semble toujours se trouver mentalement, quand il parle de mener «la démilitarisation et la dénazification» de l’Ukraine. «Il veut prendre Kiev comme Staline prenait Berlin!» poursuit l’observateur russe horrifié, persuadé que «ce mouvement utopique vers le passé prend toute l’Europe en otage, la Russie y compris». «Poutine se bat contre l’Occident, qui est, dans sa tête, le soutien du fascisme ukrainien, il nous oblige à penser à nouveau la division de l’Europe alors que nous pensions en être sortis», s’exclame-t-il, persuadé que cette aventure finira mal pour la Russie. L’ancien patron du renseignement britannique MI6 Alex Younger estime que Poutine est «passé de l’autre côté du miroir et se trouve dans un état de certitude messianique».
De manière fascinante, les trois pays protagonistes de la forêt de Belovej se retrouvent sur la scène de ce théâtre de guerre. Mais, cette fois, l’Ukraine est seule face au couple russo-biélorusse dont seul compte le membre russe, Alexandre Loukachenko étant devenu de facto un simple gouverneur aux ordres de Moscou. Il propose d’ailleurs déjà son terrain pour des négociations qui reviendraient à une capitulation de Kiev. Tout un symbole…
Ce retour au passé et à la guerre n’aurait pas étonné le grand dissident russe Vladimir Boukovski, qui avait vainement tenté de convaincre les Russes d’organiser un procès du communisme,pour «tuer la bête avant qu’elle ne soit remise du choc». N’ayant pas fait l’inventaire de ses crimes ni de ses impasses, la Russie «répète les mêmes erreurs», incapable de sortir de l’ornière impériale, avertissait déjà le philosophe Mamardashvili parlant d’une «guerre civile» de «cent ans» entre la Russie et l’Europe. «Nous sommes au bord d’un grand trou noir», constate, désemparé et stupéfié l’ancien porte-parole de Gorbatchev, Andreï Gratchev, sur la chaîne CNews. En 2014, après l’annexion de la Crimée, il nous avait déjà parlé «d’un tsunami surgi du passé pour rattraper la Russie et ses voisins». Il y voyait la preuve que «la journée marquant la fin de l’URSS n’était toujours pas terminée».
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crazy-so-na-sega · 3 years
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IL PATTO CHE PATTO NON E'
Innaro ha ragione: negli ultimi 30 anni la Nato si è allargata a Est. A essere precisi, negli ultimi 23 anni (se si esclude la Germania orientale dopo l'unificazione): ha cominciato nel 1999 con Polonia, Repubblica ceca e Ungheria. Ed è proseguito con gli altri Paesi europei ex alleati dell'Unione sovietica (nel quadro del Patto di Varsavia), e anche con Stati che facevano parte dell'Urss, come Lituania, Lettonia ed Estonia.
Putin ha torto: il presidente russo, così come aveva provato a fare il suo predecessore Boris Eltsin, ha più volte sostenuto che questo allargamento dell'Alleanza atlantica è un tradimento dell'accordo raggiunto il 9 febbraio 1990 tra il segretario di stato americano James A. Baker e l'ex leader sovietico Mikhail Gorbachev. Che Baker abbia detto a Gorbachev che la Nato non si sarebbe mossa "di un pollice" verso Est è probabilmente vero. Usiamo il "probabilmente" perché il cosiddetto "accordo" in realtà è una conversazione privata riportata da altri.
Ma a prescindere da questo, come ha ricostruito la professoressa di storia internazionale della London School of Economics, Kristina Spohr, "i colloqui del febbraio 1990 non hanno mai riguardato l'espansione della Nato nell'Europa orientale". D'altra parte, sia l'Urss, sia l'alleanza del Patto di Varsavia esistevano ancora all'epoca. Quei colloqui riguardavano semmai il futuro della sola Germania dell'Est in vista dell'unificazione con  l'Ovest, e furono propedeutici a un trattato (stavolta scritto, firmato e dunque verificabile), che in effetti conteneva dei limiti al dispiegamento Nato nell'ex Ddr.
Quel trattato, ribattezzato "Due più quattro", è stato ripreso da Eltsin per cercare di ottenere da Usa e Europa un impegno formale per limitare una eventuale espansione dell'Alleanza a Est: non ci riuscì,come dimostra il Nato Russia Founding Act del 1997. Con quell'atto, scritto e firmato da Eltsin (di cui Putin all'epoca era tra i più stretti colleaboratori), Mosca si impegnò al "rispetto per la sovranità, l'indipendenza e l'integrità territoriale di tutti gli Stati e il loro diritto intrinseco di scegliere i mezzi per garantire la propria sicurezza".
Il diritto di un popolo
E qui arriviamo al punto: chiarito che le accuse russe di tradimento da parte dell'Occidente non si basano né su accordi politici, né su trattati di diritto internazionale, la vera questione riguarda l'Ucraina, gli ucraini, e la loro sovranità. Come potrebbe una conversazione fatta 32 anni fa tra due politici (di cui uno leader di un Paese che non esiste più) impedire a un popolo di 44 milioni e passa di decidere quali alleanze internazionali stringere per difendere la propria sicurezza e il proprio futuro? Tali alleanze potranno pure essere sbagliate, ma non ci risulta che Kiev abbia dichiarato guerra alla Russia. E poi, anche se Washington e Mosca avessero fatto un patto scritto (32 anni fa come oggi), da quando è diventato giusto o giustificabile che due Stati decidano le sorti di un Paese terzo?
Quest'ultima domanda la vorremmo porre a chi fino a ieri si stracciava le vesti per difendere il diritto all'autodeterminazione della Catalogna, o della Palestina, o ancora di Hong Kong, e oggi invece si fa megafono della narrativa del tradimento della Nato che Putin sta usando per giustificare l'invasione in Ucraina.
L'Ucraina non è una democrazia compiuta, ma da quando l'Unione sovietica si è disciolta, ha avuto 7 presidenti diversi, alcuni filorussi, altri meno o filo-occidentali. La Bielorussia, il Paese ex sovietico più vicino a Mosca, ha conosciuto finora un solo presidente in quasi 30 anni, l'autoritario Alexander Lukashenko. Non sappiamo in quale dei due Stati il collega Marc Innaro preferirebbe vivere. Noi, in tempi di pace, non avremmo dubbi.
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ricapitolando: l
la Nato si è espansa ad est. Ma non ha violato nessun accordo scritto.
l'accordo del 1990 preso a pretesto per l'invasione era un accordo INFORMALE e tale è rimasto.
nel 1990 fu FIRMATO un trattato (vero) che riguardava il futuro della sola Germania est in vista dell'unificazione: i limiti al dispiegamento NATO riguardavano il territorio ex-Ddr.
nel 1997 abbiamo il Founding Act Nato-Russia dove Eltsin si impegna a rispettare la sovranità e l'integrità degli ex-satelliti ( e firma).
Sconcerta il fatto che il Memorandum di Budapest 1994 (dove l'Ucraina cede alla Russia le sue armi nucleari in cambio del riconoscimento dell'indipendenza) sia sparito dalla scena.
c'est tout......;-)
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crownedlegend · 5 years
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Queen Elizabeth with the Russian President Boris Eltsine-(1994)
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reseau-actu · 5 years
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GRAND RÉCIT - Le grand historien du communisme Stéphane Courtois raconte l’histoire du mur de Berlin, de sa genèse à sa chute. Il explique pour Le Figaro les causes de l’effondrement du bloc de l’Est.
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Directeur de recherche honoraire au CNRS, Stéphane Courtois enseigne à l’ICES et dirige la revue universitaire «Communisme». Il est notamment l’auteur de «Lénine, l’invention du totalitarisme» (Perrin, 2017), salué par la critique, et a dirigé l’ouvrage collectif «Communisme: 1917, la révolution bolchevique» (Vendémiaire, 2017).
Le grand historien du communisme, qui dirigea le célèbre ouvrage collectif Le Livre noir du communisme , raconte l’histoire du mur de Berlin, de sa genèse à sa chute. Et il explique les causes de l’effondrement du bloc de l’Est. Cet événement historique trouve sa source principale dans la très grave crise interne, économique et politique, de l’URSS depuis la fin des années 1970.
En mai 1945 et après l’écrasement militaire du nazisme, l’URSS a occupé toute l’Europe centrale et orientale et y a installé des régimes communistes dits de démocratie populaire. L’Allemagne, elle, fut coupée en deux ; sa partie orientale fut occupée par l’Armée rouge et placée sous la férule d’un parti communiste, le SED, totalement dévoué à Moscou dans ce qui deviendra en 1949 la République démocratique allemande (RDA). À l’Ouest, Américains, Anglais et Français instaurèrent un gouvernement démocratique devenu la République fédérale d’Allemagne. Pendant quarante-quatre ans, ces deux Allemagnes se sont fait face, aspirant fortement à une réunification pourtant rendue impossible par la guerre froide et le caractère incompatible d’un régime démocratique et d’économie de marché d’un côté,et d’un système totalitaire de l’autre, où le Parti communiste disposait de manière arbitraire de tous les biens et de toutes les personnes.
Or, ce 9 novembre 1989 à 18 h 57, cette histoire bascule sans prévenir. Un certain Günther Schabowski tient à Berlin-Est une conférence de presse retransmise en direct à la télévision. Ce haut apparatchik membre du Politburo du SED a été nommé le 6 novembre responsable des relations avec les médias. Pour un coup d’essai, il va réussir un coup de maître, mais «à l’insu de son plein gré». En effet, répondant à une question sur la possibilité pour les Allemands de l’Est de voyager à l’Ouest, il lit un communiqué: «Les voyages à titre personnel vers l’étranger peuvent être autorisés sans présentation de justificatifs (…). Les autorisations seront délivrées sans retard. (…) Les voyages y compris à durée permanente peuvent se faire à tout poste frontière avec la RFA comme vers Berlin-Ouest.»
Un journaliste demande quand cette mesure entrera en vigueur. Sans trop réfléchir, Schabowski répond: «Pour autant que je sache, cela entre en vigueur immédiatement… c’est maintenant, immédiatement».
La situation devient ingérable
À l’instant même, les médias du monde entier annoncent que le mur de Berlin est ouvert. À cette nouvelle sensationnelle, des centaines de Berlinois de l’Est, incrédules, se précipitent vers l’un des sept points de passage avec l’Ouest, celui de la Bornholmer Strasse. Or, à cette heure aucun des services de sécurité du Mur n’a été prévenu, aucun responsable n’est joignable, la bureaucratie est rentrée dîner chez elle bien tranquillement.
Vers 23 heures, ce sont des milliers de personnes qui pressent des gardes affolés d’ouvrir la porte. La situation devient ingérable. Soit il faut laisser le flot passer à l’Ouest. Soit il faut donner l’ordre de tirer ; or il ne s’agit plus cette fois-ci d’abattre un fugitif tentant de franchir le Mur mais de tirer sur cette foule pour la disperser ; et chacun à Berlin-Est se souvient de la manière dont, le 17 juin 1953, les chars soviétiques ont tiré sur les manifestants, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés, et entraînant des milliers d’arrestations. Peu après 23 heures, prenant ses responsabilités, le lieutenant-colonel Harald Jäger - un nom bien oublié - donne l’ordre d’ouvrir le passage. C’est la ruée.
«Mur de protection antifasciste»
Au même moment, le chancelier ouest-allemand Helmut Kohl, en visite officielle et historique en Pologne, assiste au dîner d’État donné en son honneur lorsque son conseiller vient le prévenir des événements. Kohl croit d’abord à une mauvaise plaisanterie, mais quelques minutes plus tard, il doit se rendre à l’évidence. Les télévisions montrent des scènes de liesse où des milliers de Berlinois de l’Est et de l’Ouest s’embrassent à l’Ouest dans une euphorie délirante, tandis que des centaines de personnes grimpent sur le Mur sans entraîner la moindre réaction des VoPos - la Volkspolizei, la police du peuple chargée de réprimer le peuple. Non seulement le Mur s’ouvre, mais il a de grandes chances de tomber. Kohl abandonne ses hôtes puis se précipite à Berlin-Ouest pour déjà envisager la réunification allemande. Dans les semaines qui suivent, par un effet dominos, tous les régimes communistes des «démocraties populaires» s’effondrent comme un château de cartes, soit dans le calme comme avec la révolution de velours de Vaclav Havel en Tchécoslovaquie, soit dans la fureur et la tragédie avec la vraie-fausse guerre civile organisée par des communistes prosoviétiques en Roumanie. Une page de l’histoire tourmentée du XXe siècle européen vient de se tourner.
Le Mur avait en effet commencé à être édifié en secret, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, pour stopper l’hémorragie de plus de 3 millions d’Allemands de l’Est passés à l’Ouest par le secteur occidental de Berlin. Déjà en 1948, en instaurant un blocus routier et ferroviaire de Berlin, Staline avait tenté de chasser les Occidentaux de la capitale allemande. Mais, face au pont aérien instauré par les Américains, qui durant un an avait fourni aux Berlinois de l’Ouest tout ce dont ils avaient besoin, le dictateur communiste avait renoncé.
Si la chute du Mur fut une surprise absolue, elle avait cependant été précédée par des événements qui avaient ébranlé les « démocraties populaires »
Cependant, la présence des Occidentaux en plein milieu du camp socialiste demeurait une épine intolérable pour les deux chefs communistes, le Soviétique Khrouchtchev et l’Est-Allemand Ulbricht, qui changèrent de tactique et décidèrent de boucler physiquement le secteur occidental de Berlin. Confiée à Erich Honecker, secrétaire du SED à la Sécurité, l’opération commença par la pose d’un réseau de barbelés puis la construction d’un mur en dur de 155 kilomètres, bientôt protégé par un dispositif de miradors, de champs de mines, de systèmes d’alerte et de gardes. Dans la plus belle langue de bois communiste, Honecker qualifia par antiphrase l’ensemble de «mur de protection antifasciste» alors qu’il avait pour seul objet d’empêcher les bons citoyens «socialistes» de RDA de fuir chez les «fascistes» de l’Ouest.
Berlin-Ouest devint dès lors un enjeu majeur de la guerre froide, symbolisé par le checkpoint Charlie, seul point de passage pour les étrangers et où, le 27 octobre 1961, chars américains et soviétiques se firent face durant 16 heures avant que Khrouchtchev ne donne l’ordre de laisser passer des diplomates américains. Le président américain John F. Kennedy, ne manqua pas de se rendre à Berlin-Ouest le 26 juin 1963 et d’y prononcer un discours fameux ponctué par la phrase emblématique «Ich bin ein Berliner», face à ce Mur qui enfermait toute une population et où étaient assassinés ceux qui cherchaient à s’enfuir - 98 d’entre eux furent tués sur le Mur.
Si la chute du Mur fut une surprise absolue, elle avait cependant été précédée par des événements qui avaient ébranlé les «démocraties populaires». Dès 1978, l’élection du pape Jean-Paul II avait semé le trouble en Pologne, en particulier lors de son voyage d’octobre 1978 où il avait apostrophé les fidèles d’un célèbre «N’ayez pas peur», ce qui déboucha très vite sur la création du premier syndicat libre dans un régime communiste, Solidarnosc, qui compta bientôt 10 millions de membres et aboutit à l’été 1989 aux premières élections en partie libres et au premier gouvernement non communiste des «démocraties populaires». Et le 12 juin 1987, le président américain Ronald Reagan en visite à Berlin-Ouest, dans un discours célèbre, exhortait Mikhaïl Gorbatchev à abattre le Mur.
Crise secrète
Et de fait, c’est bien à Moscou que le sort du Mur fut scellé. Mais pour une fois la chronologie est trompeuse. Elle donne en effet l’impression que ce sont des facteurs exogènes au système communiste - Reagan, Jean-Paul II, Solidarnosc - qui ont provoqué sa chute. Or cette logique de la chronologie visible masque une chronologie invisible qui était alors à l’œuvre, mais qu’on ne percevait pas clairement, voire pas du tout, et qui concernait la crise interne du pouvoir soviétique.
En effet, en 1985, Mikhaïl Gorbatchev fut coopté secrétaire général du Parti communiste d’Union soviétique et devint le chef de ce qu’Annie Kriegel avait nommé le système communiste mondial organisé autour de sa matrice et de son moteur - le Parti communiste d’Union soviétique et l’URSS -, avec plus de 80 partis communistes disséminés dans le monde entier, suivie d’une quinzaine de partis-États inféodés - «démocraties populaires», Chine jusqu’en 1960, Vietnam, Cuba, Nicaragua, etc. - et nouant des alliances tactiques sur les thèmes de la paix - le Mouvement de la Paix -, de la défense de la classe ouvrière - avec la Fédération syndicale mondiale et sa CGT française - et de la «libération nationale» - avec de nombreux groupes nationalistes ou terroristes.
Or l’URSS, alors deuxième superpuissance mondiale, a connu à partir de 1979 une double crise secrète. Une crise structurelle de son système de production et de distribution des biens matériels: la suppression de la propriété privée, voulue par l’idéologie marxiste et mise en œuvre par Lénine, a abouti à une pénurie permanente dans tous les domaines. Mais aussi une crise de légitimité politique: en l’absence de la moindre expression de démocratie en régime totalitaire, le pouvoir repose sur la personne du chef du parti, dont la disparition en 1924 comme en 1953 donna lieu à de violentes batailles de succession ; or, Brejnev est mort en 1982, son successeur Andropov en 1984 et Tchernenko en 1985. C’est dans ces circonstances inédites que le jeune Gorbatchev a été propulsé au sommet.
En bafouant par imprudence ces trois piliers du logiciel communiste, Gorbatchev a miné l’URSS de l’intérieur
S’est alors engagé un combat féroce mais feutré entre la vieille nomenklatura formée dans la culture stalinienne, de terreur et de corruption, et une jeune garde croyant pouvoir inaugurer une version moderne du communisme. Pour relancer la production, Gorbatchev imagina la perestroïka, une «réorganisation» qui introduisit une goutte d’économie de marché dans une planification ultracentralisée, ce qui suffit à la détruire et à accroître les pénuries. Pour contrôler le pouvoir, il lança la glasnost destinée à dénoncer publiquement les tares de la vieille nomenklatura ; mais en instillant une goutte de liberté d’expression dans un système de censure généralisée, il ouvrit les vannes d’une critique torrentielle. Enfin il proposa que les délégués à la Conférence nationale du parti convoquée en 1988 soient élus sur candidatures multiples, alors que les «élections» au sein du parti avaient toujours reposé sur la candidature unique votée à «l’unanimité» ; cela lui permit de se débarrasser de milliers de vieux dirigeants stalino-brejnéviens, mais c’était verser une goutte de démocratie dans un système totalitaire que Lénine avait verrouillé en janvier 1918 en dissolvant par la force l’Assemblée constituante élue au suffrage universel des hommes et des femmes, et en mars 1921 en interdisant l’expression de fractions au sein du Parti bolchevique. En bafouant par imprudence ces trois piliers du logiciel communiste - dans l’économie, dans la pensée et dans le pouvoir - et en annonçant que la terreur n’était plus à l’ordre du jour - ce qui est tout à son honneur -, le bon communiste Gorbatchev a miné l’URSS de l’intérieur et profondément déstabilisé les «démocraties populaires» déjà très affaiblies par le rejet massif des populations.
On connaît la suite. Le Congrès des députés du peuple, élu en 1989 par des élections en partie libres, voit le dissident Sakharov, les Baltes et surtout la fédération de Russie emmenée par Boris Eltsine s’opposer avec de plus en plus de véhémence à l’URSS de Gorbatchev, tandis que les républiques périphériques imposent leur indépendance. Jusqu’à l’implosion finale en décembre 1991.
Cicatrices sur le corps, le cœur et l’esprit
Mais on ne sort pas si aisément de trois quarts de siècle d’un communisme léniniste qui a laissé d’immenses cicatrices sur le corps, le cœur et l’esprit de la Russie et de toute l’Europe centrale et orientale, sans parler des nombreuses métastases aussi bien en Chine et à Cuba que dans les esprits aveugles et fanatiques de nombreux intellectuels occidentaux qui refusent d’admettre qu’ils se sont lourdement trompés et ont été complices de crimes contre l’humanité, voire de génocide comme dans le Cambodge des Khmers rouges de Pol Pot ou lors du Holodomor organisé en 1932-1933 par Staline contre l’Ukraine.
Partout où le communisme fut au pouvoir, la mémoire demeure très vive de cette immense tragédie. Quant aux historiens, armés désormais des archives, ils démontent pan par pan la légende et rendent peu à peu le communisme à sa sinistre réalité. Le dernier grand dissident soviétique, mon ami Vladimir Boukovski, qui vient de nous quitter, était précisément ce type d’homme au courage immense qui associait en sa personne le grand témoin victime de la torture chimique des «hôpitaux psychiatriques» soviétiques, l’historien qui publia des milliers de pages d’archives soviétiques et le citoyen qui exigea de Boris Eltsine - sans succès - l’organisation du procès du Parti communiste d’Union soviétique. Paix à cet honnête homme.
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folagaring-blog · 7 years
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1874 - Macron, un Eltsine français
1874 – Macron, un Eltsine français
Macron, un Eltsine français par Anatoly Livry -15 mai 2017 -Politique
« Ô imbécillité ! ô inertie ! Charge énorme des hommes ignorants ! Voici que je me suis levé » Paul Claudel.
  Avec Emmanuel Macron, la France revivra le désastre final de l’URSS ainsi que les années sombres d’Eltsine. Les Français, victimes de l’enseignement antinational post-soixante-huitard, ont porté au pouvoir…
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