Tumgik
#carrelage gris
meganlovesyou56 · 2 years
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Hall (Lyon)
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jamiegardner · 6 months
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Medium Sun Room in Lyon Inspiration for a mid-sized, modern sunroom renovation with a gray floor, no fireplace, and a regular ceiling.
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wanderers-of-sornieth · 11 months
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Contemporary Home Office - Home Office
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Small trendy built-in desk light wood floor study room photo with orange walls and no fireplace
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alicesbookshelf · 1 year
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Library Living Room Photo of a large, modern living room with a light wood floor and white walls but no fireplace or television.
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J8▪️Duderstadt - Ebergötzen
15,8 km [166,1]▫️+145 m [+2 870]▫️21 °C
L'étape du jour a ceci de particulier que c'est moi qui l'ai créée intégralement. Le chemin “officiel” passe bien plus au sud, mais les rares villages traversés n'offraient pas d'hébergement. Le seul que j'ai trouvé était ici à Ebergötzen, bien plus au nord, trop au nord pour ajouter juste une verrue au tracé. Il a donc fallu être plus radical et imaginer un itinéraire fait de chemins de champs et de petites routes, en espérant que la carte soit à jour et ne cache pas quelques pièges. Nous verrons bien !
Le chemin se déroule sans encombres au milieu d’une campagne agricole et sous un ciel couvert qui laisse parfois tomber quelques gouttes mais en quantité insuffisante pour appeler ça de la pluie. Nous croisons par ordre d’apparition un vorace charançon, un sautillant chevreuil, un impérial milan royal et de placides cigognes, ce qui n’est pas si mal en termes de biodiversité (nous avons appris à nous contenter de peu).
De loin, l'hôtel à la façade peinte a fière allure. De près, un peu moins. Le restaurant est fermé depuis trois ans, m'avait informé le propriétaire lorsque je m'étais enquis si nous pourrions y manger le dimanche soir, mais le dernier menu est toujours affiché, s'effaçant lentement sous l'effet du soleil et du temps. C'est un peu la métaphore du lieu. Issue de la même imprimante mais un peu plus fraîche, une feuille nous indique un numéro à appeler. Quelques minutes plus tard, un vieux monsieur nous hèle d'un « Bonjour » malicieux avant de repasser en allemand. Nous le suivons. L’accès se fait par le côté. Nous entrons dans la salle de restaurant pour remplir la fiche. C'est sombre. Une grande table a été reconvertie en circuit de train électrique. Des outils traînent. Le propriétaire gravit difficilement les marches de moquette bleue qui mènent à notre chambre. Papier saumon, rideau vert, draps rouges, couette noire rehaussée de rouge, bureau gris et penderie blanche. De la recherche aussi à la salle de bain avec, au-dessus du carrelage, une bande de papier peint à motif de poissons et au plafond des vols de mouettes. Logique.
À 17 heures pétantes, nous quittons notre nid d’amour pour la Gästehaus du village qui vient d’ouvrir. Ne nous méprenons pas, elle vient d’ouvrir car ses horaires d’ouverture du dimanche sont 17:00-20:00. Sinon, elle est ouverte depuis longtemps et serait plus proche de fermer, si j’en juge l’âge et l’état de forme de ses propriétaires-serveurs-cuisiniers…et l’âge des clients. Les plus jeunes sont de bons cinquantenaires, tous les autres ont passé le cap de la soixantaine, voire plus. Et tout le monde mange à six heures du soir ! Mireille, on file un mauvais coton. Pour l’année prochaine, je crois que j’ai trouvé un chemin qui passe à Ibiza avec DJ rando !
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catherine-geoffray · 5 months
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12–04–24 Dans la cuisine de la maison de ma grand-mère, règne une grande effervescence. Avec des cousins, nous préparons le repas. Je tire sur un torchon humide posé sur le rebord de la fenêtre au-dessus de l’évier, pour déverser la salade lavée et découpée qu’il enveloppe. Les feuilles tombent dans un grand saladier en verre. Je récupère également des morceaux d’endives qui traînaient sur l’évier sous le regard outré de ma belle-sœur prête à m’ôter le plat. A l’aide d’une cousine, j’ajoute des olives noires qu’on dénoyaute auparavant. Leurs gros noyaux qu’on peut confondre avec de petites olives, basculent parfois dans la salade. Il faut les repêcher. Un neveu nous raconte que mon parrain lui a donné la recette pour avoir de bonnes notes à ses dissertations sans trop se fatiguer - Tu apprends des extraits de poèmes sur des thèmes généraux, comme l’amour, la mort, la vie…et tu les colles dans ton récit. Tu verras, ça marche toujours - Cette entourloupe de paresseux le ravit. Un invité débarque à son tour dans la cuisine : le nouvel époux argentin d’une de mes cousines. Je suis sûre de l’avoir déjà rencontré. Petit, jovial, les cheveux gris, il nous raconte qu’il est est devenu bouddhiste et qu’il passe son temps dans des monastères aux quatre coins du monde. Tandis que je récure la cuisine, je cherche les circonstances qui nous auraient déjà réunis. Un cousin me demande de passer les torchons : une espèce de rituel familial, qui consiste à les faire circuler de main en main. Mais ceux-ci sont trempés. En plongeant la main dans le tas, j’en retire deux chemises fleuries de mon mari prêtes à être repassées que je mets de côté. Pour finir, je profite d’une bonde sur le sol pour passer au jet le carrelage puis mes orteils noircis par la poussière. 
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omagazineparis · 2 years
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Les 5 indispensables pour un hiver cozy bien au chaud
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L'hiver quand tu te lèves le matin, il fait nuit. Quand tu rentres du boulot le soir, il fait nuit. Tu as troqué ton perfecto léger contre le manteau molletonné qui attendait patiemment son heure dans ta penderie. Le soleil ne réchauffe plus ta peau même à son zénith et de la buée se fraye un chemin entre tes lèvres gercées à chacune de tes respirations. Et comble de tout, tu as la goutte au nez ! Pas de doute, « Winter is coming. » Si l'hiver n'est pas encore officiellement là, les températures, elles, ne vont pas aller en augmentant et même si pour certains il s'agit là d'un vrai drame, pour d'autres c'est surtout l'annonce de la période la plus magique de l'année. Que vous soyez l'un ou l'autre, il vous faudra bientôt sortir écharpes, bonnets et gants pour pallier la froideur hivernale, si ce n'est pas déjà fait. Cependant il ne suffit pas de s'emmitoufler dans sa doudoune et de chausser ses plus belles bottes fourrées pour survivre à la perdition météorologique des prochains mois. C'est bien connu, quand le froid s'installe, c'est notre motivation qui se fait la malle, et la seule activité que l'on semble disposés à faire c'est regarder la télé devant un bon feu de cheminée. Alors sortez vos identifiants Netflix et vos programmes télé, la rédaction vous a préparé une liste des éléments indispensables pour finir l'année sans se geler les doigts de pieds. Les combinaisons pilou-pilou Fantaisistes ou plus sobres, les combinaisons pyjama, aussi appelées kigurumi, sont devenues incontournables pour les longues soirées d'hiver. Et si elles sont en fausse fourrure toute douce, c'est encore mieux ! On craque en particulier sur celles issues de la pop-culture, trop kawaii. Si vous n'en possédez pas encore une, n'hésitez plus ! NOS COUPS DE ♥︎ : " STITCH " UNDIZ | 39,95€ " CHOUETTE " ETAM | 40€ 50€ Les bouillottes trop rigolotes Sur vos genoux devant la télé ou sous la couette quelques instants avant de vous coucher, se mettre au chaud n'a jamais été aussi simple : quelques secondes au micro-ondes et c'est parti pour plusieurs minutes de douce chaleur. Et là aussi vous en trouverez pour tous les goûts ! Des toute simples aux bouillottes peluches pilou pilou vous trouverez forcément votre bonheur. Et le petit plus : une agréable odeur d'huiles essentielles apaisantes, nous, on adore. NOS COUPS DE ♥︎ : " CACHALOT " LA FNAC | 24,90€ " BOUTEILLE " NATURE & DECOUVERTES | 16,42€ " HIPPOPOTAME " AMAZON | 24,20€ Les plaids tout doux Un chocolat chaud, un bon roman et un plaid tout chaud : la recette du bonheur. Ornant déjà les canapés de nombreux foyers, le plaid sera votre meilleur ami lors de vos journées cocooning sous la neige. Une fois encore on peut en trouver de toutes les couleurs, dans des matières toutes plus confortables les unes que les autres et surtout de tailles différentes. Et pour les plus motivées d'entre-vous, vous pouvez même en tricoter un vous-même, avec le Kit DIY Plaid de Maille Laine rien de plus facile, et si cela peut paraître un peu onéreux pour les bourses les plus modestes, on vous rassure, le jeu en vaut la chandelle ! NOS COUPS DE ♥︎ : " BERBERE " MAISON DU MONDE | 69,99€ " FOURRURE " Les chaussettes et chaussons molletonnés Il paraîtrait que si vos pieds sont au chaud, votre corps tout entier le sera aussi, alors qu'attendez-vous ?! Chaussettes molletonnées pour s'allonger sur le canapé et chaussons fourrés ( et antidérapants car la sécurité, c'est important ) pour contrer le froid glacial de votre carrelage.  Pour ne pas changer, ces parures de pieds se déclinent en d'innombrables modèles, du plus basique ou plus atypique, il ne reste qu'à faire votre choix. Nul doute que chacun trouve chausson à son pied ! NOS COUPS DE ♥︎ : " CHAUSSONS RENNES " ETAM | 20,99€ Les mug réconfortants Et pour finir cette sélection, quoi de plus réconfortant quand le ciel est gris et que la motivation à s'extirper de sous la couette se fait attendre, qu'une bonne tasse de café, de thé ou de chocolat chaud ? Rien. Mais si le contenu est important, il en va de même pour le contenant. Certains d'entre vous préféreront tout miser sur une contenance XXL, d'autres sur le côté pratique ou encore sur l'aspect esthétique, que vous soyez geek ou plus classique, ne vous en faites pas, il y a forcément quelque part le mug fait pour vous ! Et comme pour les plaids, si vous voulez donner un aspect unique à votre mug favori, Mouna Sew vous explique comment crocheter votre propre cache-tasse, à vos crochets ! NOS COUPS DE ♥︎ "  PINGOUIN A CHAPEAU " MAISON DU MONDE | 11,98€ ( le lot de 2 ! ) " F.R.I.E.N.D.S XXL " AMAZON | 14,33€ " AVEC INFUSEUR " NATURE & DECOUVERTES | 15€ Personne n'a dit que l'hiver était la saison la plus glamour mais avec ces 5 indispensables, vous êtes sûres de passer l'hiver le plus confortable possible ! Et pour celles qui ne l'ont pas encore, n'attendez plus pour vous procurer un abonnement Netflix, il sera le 6e élément qui embellira vos journées et vos soirées ( et en plus le premier mois d'essai est gratuit, profitez-en ). À lire également : Réduire sa consommation en énergie - quel chauffe eau choisir ? Read the full article
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immppro · 2 years
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#3384
Savant carrelage Collé, calé, cajolé Sur son gris hâlage
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shopises · 2 years
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Hiver femmes collants-translucide peluche bas jambe minceur & chaud thermique polaire épais taille haute collants pour 40 - 70 kg, Abdomen aplatir & élastique culotte-tuyau Caractéristique: Les leggings d'hiver sont élégants et la polaire intérieure vous garde au chaud et à l'aise. Le complément parfait à toute tenue. Très approprié pour les robes assorties, les jupes, les longs chandails, les bottes, les talons hauts, etc. Pour chaque femme. C'est flexible et idéal pour les femmes de toutes tailles. Ces chaussettes sont très élastiques et nous recommandons aux femmes pesant 40-70 kg de les utiliser. Amincissez et façonnez votre corps. Ils peuvent également serrer efficacement vos jambes, lisser votre abdomen et vous rendre plus mince. Super élastique et léger. Il ne sera pas encombrant lorsqu'il est porté seul ou sous les vêtements, ce qui vous permet de vous déplacer librement. Votre tenue quotidienne. Ils peuvent également être portés les jours normaux au bureau, ou à l'école, lors d'occasions décontractées ou d'événements de mode. Ils sont durables et faciles à nettoyer et à entretenir. Spécification: Matière: Nylon Couleur: noir, gris, café Poids: 220g, 320g Conseil de lavage: Il est conseillé de laver doucement l'envers. Ne pas laver à l'eau chaude, suspendre et sécher. Doit être lavé par séparation des couleurs. Remarque: 1. En raison de la sensibilité du tissu, des paramètres d'affichage et autres, la couleur réelle de l'article peut être légèrement différente de la couleur montrée sur les images. 2. Les données de taille sont mesurées par carrelage, veuillez permettre 1-2cm d'écart de mesure en raison de la mesure manuelle. 3. Sélectionnez la taille en fonction de votre taille, et si la taille est entre deux, sélectionnez une plus grande. 4. En raison de la différence entre les lots de coupe et de production, l'impression peut être déplacée. Veuillez lire attentivement avant d'acheter. 5. En raison du transport, si les produits reçus avec des rides, ne vous inquiétez pas, cela disparaîtra après le lavage, si toujours, il est recommandé par repassage. 01: 1 x hiver femmes serré 02: 1 paire x boucle d'oreille de noël
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l-works · 2 years
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Chambre "Forêt Boréale", et sa Salle de Bains privative - Version Nuit
Se faire un nid, être cajolé d’arbres, et vivre au tréfonds d’une nuit vous faisant côtoyer le crépuscule éternel.
Mobilier : - Lit Double « Fulham » : Molteni - Tables de Chevet « Edric » : AM-PM - Suspension Gris Fumé « Arc Well : Dekorfine - Lampe de Chevet Argentée « Tribeca » : Pier Import - Paire de Cache-Pots Blancs « Abdera » : Beliani - Baignoire en Îlot « Boston » : Le Monde du Bain - Vasque Blanche « Moode » : Rexa - Suspensions Noires et Blanches « Vitrio » : Euluna - Miroir Rond « Lodus » : La Redoute Intérieurs - Lampe de Table « Burton » : Habitat - Commode « Nottingham » : La Redoute Intérieurs - Tableaux d’Oiseaux et Toile Tissée : Interior’s - Placard (sur mesure) : Flou
Revêtements : - Faïence « Antique Blue » (33.3X100cm) : Porcelanosa - Carrelage « Fontana Matt » (120x120cm) : Porcelanosa - Papier Peint Panoramique « Forêt dans le brouillard » : Betterwalls - Sol de la chambre en sisal.
Follow me on instagram : https://www.instagram.com/huettaddioluca
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bela-casa · 2 years
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☑ BelaLevik Base monochrome, palette de trois intensités de gris(foncé, gris et perlé) et un ton d'amande. Les couches sont plus claires que la base, l'effet 3d du graphique est renforcé. ➡ Coloris disponibles: *Peral - *Almond - *Grey - *Dark ➡ Dimensions disponibles: *32x62,5cm / 12,6"x24,6" *45x90cm / 17,7"x35,5" *59,1x119,1cm Rect / 23,3"x46,9" *60x120cm / 23,6"x47,3" ♦ Likez, Abonnez-vous, Commentez, Partagez et Commandez nous votre carrelage 👍 #carrelage #travaux2022 #construction #deco #maison #appartement #suiveznous #salledebain #salon #cuisine #homedecor #travauxencours #architect #architecture #pormoteurimmobilier #agenceimmobiliere #paris #france #bordeaux #portugal #autoconstruction #renovation #projetdeconstruction #projetderenovation #chantierencours #chantier #likez #decorationinterieur #revetementmural #revetementdesol (à France) https://www.instagram.com/p/CdKpfNQK1Gn/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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alexar60 · 4 years
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L’hôtel particulier (35)
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Chapitres précédents
Chapitre 35 : Mais où vas-tu ?
Dehors, la pluie tombait en grosses gouttes cognant fortement contre la terrasse. J’entendais ce bruit assourdissant sans interrompre ma lecture. De temps en temps j’observais d’un œil désintéressé la télévision allumée sur une vidéo à la demande. Tatiana regardait un vieux classique du romantisme version Hollywood. Affalée dans le nouveau canapé, elle passait ses doigts sur le chat noir agglutiné contre ses cuisses. Son ronronnement faisait plus de bruit que la pluie.
L’heure se faisant tard et sentant la fatigue venir, je fermai le roman et me levai afin d’embrasser ma compagne. Ses lèvres avaient un goût de caramel comme le thé qu’elle venait de boire. Elle me regarda contourner le sofa. Le chat continuait de ronronner me dévisageant momentanément avec un sourire moqueur.
-          Tu vas où cette nuit ? demanda-t-elle
Etonné par la question, je répondis immédiatement tout en affichant de gros yeux de surprise.
-          Nulle part ! Je vais dormir !
-          Non, parce que… depuis que je suis rentrée, tu n’es jamais dans le lit quand je me réveille en sursaut, dit-elle d’une voix douce et assurée.
-          Je ne crois pas ! Au contraire, c’est toi qui quitte la chambre en pleine nuit sans prévenir.
Elle releva la tête, montrant à son tour de l’incompréhension dans son regard. Un long silence passa nous laissant réaliser que la pluie venait de cesser si nous n’étions déconcertés par nos propos. Pendant ce temps, le félin s’éloigna et surveilla la scène après être monté sur la table. Il lécha une patte, s’arrêta net et voyant que je le fusillai des yeux, il descendit immédiatement en roulant des R.
-          Je jure que tu n’es jamais dans le lit quand je me réveille, ajoutai-je.
Ma compagne ne répondit pas. Le film montrait une scène où un homme viril embrassait l’héroïne sous une pluie battante. Tous deux portaient un imperméable et un chapeau de gangster comme on en voit régulièrement dans les films noirs américains. Tatiana se concentra sur la télévision et me laissa partir.
Depuis son retour, la semaine ne se passa pas comme je le pensais. J’espérai l’aider à retrouver ce bonheur perdu, prendre le temps de reconstruire et lui offrir tout ce qu’elle désirait. Cependant, elle se contentait de se promener dans le jardin, de visiter les couloirs, lire, parfois regarder la télévision et surtout, elle passait plus de temps avec le chat qu’avec moi. De même, chaque nuit, je me réveillai seul dans le lit. Dès lors, je passai le reste de la nuit à la chercher sans jamais la trouver car à mon retour dans la chambre, elle dormait paisiblement comme si elle ne l’avait jamais quitté.
Durant mon sommeil, j’entendis la porte s’ouvrir. Une forme entra essayant de ne pas faire de bruit. Toutefois, je suivais son déplacement grâce aux froissements de sa robe. Par précaution, je demandai si elle était bien Tatiana. Elle se déshabilla, s’allongea à sa place après avoir relevé les draps et chuchoté « Rendors-toi ! »
Une heure plus tard, je réalisai soudain être seul dans la chambre. Dès lors, je pris quelques instants à réfléchir sur ce qu’elle pouvait faire. Puis, je décidai de la rejoindre. Il n’y avait aucune lumière dans les étages ni dans le hall. Alors, je descendis pour me diriger vers la cuisine ou peut-être était-elle encore dans la grande salle. Elle était dans aucune des pièces. Je rentrai dans la cuisine, pris un verre d’eau et pendant que je buvais, j’observai avec inquiétude la porte de la cave. Elle était fermée mais l’idée qu’elle put s’y rendre pénétra mon esprit.
Après avoir posé mon verre dans l’évier, j’avançai la main tendue et tremblante afin d’ouvrir cette satanée porte. Je m’étais souvent dit de condamner définitivement cette entrée en l’emmurant. Seulement, j’oubliai toujours de le faire et cette fois-ci, j’avais enfin mon prétexte pour me débarrasser de cette maudite cave. Je posai la main sur la poignée, tournai le verrou et au moment d’ouvrir, un vacarme de piano et de trompettes me fit tressaillir.
La grande salle venait de s’animer sur des musiques de jazz. Je me précipitai dans la fête où des couples dansaient comme des disloqués. Je ne reconnus pas de suite ces fantômes de femmes élégantes et de mutilés cachant leurs blessures sous des masques de carnaval. Ils gesticulaient d’une façon si ahurissante que je sentis des vertiges à trop les contempler. Autour du bar, Diane sirotait un cocktail à base de gin. Elle montra un merveilleux sourire m’invitant à approcher. Je m’éclipsai entre les danseurs dont les jambes et les bras frôlèrent mon corps. Chaque touché me frigorifia.
Ses yeux de velours et d’un éclat gris apportaient un charme fou à la belle. Elle sourit en montrant ses dents blanches et alignées, puis elle me proposa de lui offrir un verre ce que je fis de suite en appelant le barman. C’était toujours le même homme qui préparait boissons sur boissons. Elle attrapa la coupe afin de trinquer. Je remarquai la disparition du précédent cocktail sans être gêné. Dès lors, elle recommença à poser les mêmes questions mais cette fois-ci, je surpris Diane en la devançant.
-          N’auriez-vous pas vu une jeune femme brune aux cheveux longs ?
Son sourire s’effaça laissant place à une douce grimace. Elle pinça les lèvres et hocha la tête pour montrer la piste de danse avant de déclarer :
-          Il y en a plein!
-          Non, elle n’est pas…
En regardant le visage de Diane, je fus pris d’une étrange sensation. Je ressentis une énorme tristesse, une mélancolie dont je n’arrivais pas à comprendre l’origine. Puis, tout devint lucide bien que je ne susse comment l’expliquer. Le visage de Diane s’effaça laissant place à celui de Marion. J’avais en face de moi la femme que j’avais aimée. Elle avait ses yeux, ses traits, son nez, ses petites lèvres et la même fragilité dans ce regard perdu. Dès lors, j’oubliai Tatiana et repris la classique discussion entretenue avec ce charmant esprit.
Après quelques phrases échangées, nous dansâmes. Elle rit à toutes mes blagues, s’amusa follement puis me proposa de l’accompagner dans sa chambre. Je ne ressentais plus cette froideur au contact de sa peau. Je ressentis même une certaine chaleur à l’écouter et la regarder. Alors, je suivis la chimère pour une énième nuit avec elle.
Arrivés à l’étage, rien ne ressemblait à la maison. D’ailleurs, Diane sembla aussi perdue. Les couloirs soudainement vieillis, le sol recouvert de bois là où il y avait du carrelage, les murs devenus brutalement blancs et froids, apportèrent à l’atmosphère glaciale un aspect terrifiant. La prostituée n’osa plus avancer. Je compris qu’il se passait quelque-chose d’anormal puis, je vis Tatiana.
Dans sa longue chemise de nuit, elle marchait pieds nus sur le sol crasseux. Elle portait à la main une rose bleue qui parut étrangement devenir rouge. Je ne l’appelai pas l’observant en train de marcher dans le couloir devenu un dédale de pièces. Tout à coup, elle entra dans une des salles et disparut avant même que je puisse prononcer un mot.
Le temps de me tourner et Diane n’était plus derrière moi. De même, le couloir reprit sa décoration des années trente. Elle m’attendait devant la porte de sa chambre. J’avançai vers elle. Je l’enlaçai et sans attendre, j’embrassai son cou intensément. Ses mains toujours froides caressèrent mes cheveux, sa jambe se colla contre moi m’invitant à la saisir et la prendre tout en la portant. Elle soupira, m’embrassa avant de se glisser le long du mur. Dès lors, elle baissa mon short et sa bouche étonnamment chaude  profita de ma vigueur.
Lorsque je me réveillai dans son lit, Diane était partie. La musique ne résonnait plus. J’étais bien seul dans la maison. Je rejoignis ma chambre, le jour commençait à pointer son nez. Tatiana dormait, tournant le dos. Sans faire exprès, je la réveillai mais elle ne bougea pas.
-          Tu vois que tu pars la nuit ! grommela-t-elle.
-          Toi aussi. Tu n’étais plus là quand je me suis réveillé et je t’ai vu aller dans une autre chambre !
-          Pff, n’importe quoi ! Je n’ai pas bougé.
Je préférai me taire et m’endormir. Ma compagne se retourna. Elle colla sa tête contre mon torse. Je sentis ses cheveux noirs. Elle caressa mon ventre avant de murmurer :
-          Tu as changé de parfum ? Il ne sent pas comme d’habitude.
-          Toi aussi ! dis-je. Le tien est plus musqué et plus masculin.
En fait, Tatiana sentait le souffre.
Alex@r60 – mars 2021
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materiauxbc-blog · 5 years
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Carrelage Intérieur PULPIS Gris Sol et Mur BIEN SERAMIK (Paquet de 1.44m²) 31,09 € Carrelage sol mur gris bien Seramik Brillant Résistant Pulpis https://materiauxbc.fr/fr/carrelage-interieur-et-exterieur/1261-carrelage-interieur-pulpis-gris-sol-et-mur-bien-seramik-paquet-de-144m.html Bien Seramik bien produit.
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deviance-nocturnale · 3 years
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23. Escalier
Escalier craquant, grincement de film d’espionnage, dans cette vaste demeure, trembler de réveiller le monstre qui dormait, rejoindre ma chambre à petites enjambées feutrées, aussi félines que la peluche de tigre crochetée à mon oreiller. Escalier monumental. Entourée de tous les saints. Vincent et Constance, abbaye et marronnier, clocher et plancher, froid des carreaux. Ma vie lycéenne dans les livres et les rires, remparts au déclin de la jeunesse. Escalier froid, pas de marbre, rien de majestueux, carrelage gris tassé. Tous les matins, le grimper, le fouler, le tapoter du bout du pied fatigué. Y trouver du réconfort dans cette mosaïque sobre, dépouillée d’âme, repère quotidien, l’envie d’y graver mon nom parmi tant d’autres avant moi. Escalier de bois taciturne, pilier central de l’actuel chez-moi, colimaçon chaleureux. Dévaler l’enfance, conquérir l’âge adulte de quelques marches, redevenir l’épopée ou fabriquer un miracle.  
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la-bucolie · 3 years
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Jour 18 : Anticipation
J'avance. Il fait beau dehors, j'entre dans ce magasin, celui qui vend des légumes dans de belles cagettes, celui avec les carrelages jaunes...
Dans le lit, ma sueur colle mon sweatshirt à mon dos.
Je fais la queue. J'achète forcément quelque chose. "Vous auriez une recommandation ?" Je dis ça à voix haute et claire, je module mon timbre, je suis avenante. "Nous avons du jus de poire ce matin."
Impossible. Je secoue la tête.
"Ah, je vais vous en prendre une bouteille, merci !" Je paye, je sors, le ciel est toujours bleu.
Le ciel est gris-blanc, lumineux. En bas, les gens marchent vite. Je reste accroupie près de la baie vitrée.
Le jus de poire coûte en fait sept euros. Pas donné. Je souris et sors mon porte-monnaie. Les pièces s'échappent et roulent sur le sol, entre mes pieds, sous le comptoir. Des gens derrière moi soufflent, marmonnent, qu'elle est lente, qu'elle est gauche, elle nous fait perdre un temps fou. Je ramasse tout, fais le compte : six euros. La caissière garde la bouteille auprès d'elle comme si j'étais une mère indigne à qui l'on retire son enfant. Je m'excuse et prends congé. Le soleil me tape sur le crâne, j'ai honte, si honte... Stop. J'entre dans le magasin. Les bouteilles de jus de poire me font de l'oeil, je les ignore en prenant soin de ne pas paraître impolie. Mon argent est dans ma poche, six euros tout rond. Je fais un tour d'un pas affirmé, ressors aussitôt.
Je m'habille et enfile mes chaussures, le souffle court. M'accroche à mon sac, scrute mon visage dans l'ascenseur, me trouve des pupilles très dilatées. En bas, le vent souffle. Le magasin qui vent des légumes dans de belles cagettes est fermé, et je ne vois, dans la pénombre, que des caisses de citrons et d'oranges. Quelque chose en moi se détend brusquement. Des oiseaux volent au ras de ma tête, le trottoir est assez large pour moi et les autres, je croise un gros chien blanc avec un large sourire. Heureusement, oui, heureusement, rien ne se passe comme je l'avais prévu.
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lalignedujour · 4 years
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Il y a trois ans, la vie m’a emmené à Mende, ville la plus peuplée du département le moins peuplé de France. Des bâtiments gris clair tassés autour d’une immense cathédrale. A deux virages du centre, il y avait une petite maison collée à celle des voisins, un grand poulailler, une grange énorme, un abri pour les outils, un minuscule potager, un portail qu’il fallait bien laisser fermé à cause des chiens.
A l’intérieur, il y avait Séverine (c’était le prénom indiqué sur Airbnb) et son copain, je n’ai jamais su comment il s’appelait. On montait un escalier étroit en béton, et on avait la porte d’entrée sur la droite. Une porte qu’on pouvait laisser ouverte pour les chiens, et dont il n’était pas nécessaire de me donner les clés car je n’avais pas prévu de bouger ce soir. En entrant, on pouvait garder ses chaussures, il y avait tout de suite le plan de travail de la cuisine, avec une machine à café Senséo (Séverine s’est assurée que je savais m’en servir, je lui ai dit que oui, elle m’a quand même montré).
Juste en face, une table remplie de bouteilles d’alcools forts, de papiers OCB et de cendriers pleins. En bout de table, présidait une grande télé incurvée toujours allumée, mais toujours muette. Derrière la table, une large fenêtre et une porte qui donnaient sur une petite cour, avec des plantes, du gravier, deux transats pliés, un barbecue fermé.
A gauche, un couloir menait à la salle de bain. A droite, un coin canapé et paniers pour les chiens. Et à droite du canapé, ma chambre, simple : un lit, une table de nuit, une serviette, quelques prospectus de l’office de tourisme (un sur la ville antique, deux sur la cathédrale), un meuble avec trois tiroirs vides, un radiateur. C’était parfaitement propre. Je devais laisser la porte de la chambre fermée à cause des chiens.
Depuis la cuisine, montait un escalier en carrelage. Un grand ado en est descendu le matin. Je lui ai dit salut, il m’a dit bonjour.
C’était donc il y a trois ans. Et je devrais prévenir Séverine. Parce que dans ma tête, tous les romans que je lis depuis trois ans se passent chez elle.
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