#comment eviter le mal de dos

[coachantidouleur]

Comment éviter le mal de dos - 8 habitudes imparables

Le mal de dos, et en particulier les hernies discales lombaires et cervicales, est un fléau moderne qui touche une grande partie de la population. La douleur résultante peut être extrêmement handicapante. Elle affecte la qualité de vie et la capacité à accomplir les activités quotidiennes et peut avoir un impact énorme sur la qualité de vie. Il faut donc éviter à tout prix d’en arriver…

[egoroman]

VIII

05:57

Le soleil s’est pas encore levé. Mais le ciel au-dessus de nos têtes a pris des teintes plus claires. Je sens dans l’air comme une aura de prophétie. Une atmosphère bondée d’énergie, comme avant un orage. Quelque chose va se passer. De bien, de mal. Je l’ignore. Mais la chaine de dominos est en place. Et le premier n’attend que le fatal signal pour tomber. Pourtant je me sens calme. Comme si j’avais accepté l’inévitable arrivée de la catastrophe. Je crois que d’une certaine façon, j’ai envie de la voir arriver. De lui faire face. J’accueillerai le changement, n’importe quel changement, à bras ouverts. Mieux vaut ça que la sinistre stagnation dans laquelle j’ai l’impression de me débattre.

Mélodie et moi, on avance tranquillement le long d’une voie sans issue qui mène à un lotissement. Tout est calme autour de nous. Les gens dorment encore, à l’intérieur de leurs foyers, bien protégés derrière leurs volets clos. Ils sont pas prêts à affronter les ténèbres. Nous, c’est justement vers là qu’on se dirige. Je le sais. Elle le sait. On a beau errer, tourner en rond, on pourra pas l’éviter. Quoi qu’il arrive, d’une manière ou d’une autre, la Mort va s’incruster dans notre nuit.

Elle épie les maisons autour de nous avec une intense attention. Son visage semble pale dans la faible clarté qui pointe à notre nez. Elle me parait encore plus belle qu’auparavant. Y a quelque chose d’apaisé dans son expression. Dans la mienne aussi, je suppose. Quoi qu’il arrive maintenant, on a déjà traversé pire.

Elle se tourne vers moi, et me pose une question. Je l’entends pas, bien trop concentré sur ses traits, et sur le funèbre sentiment qui semble s’emparer de moi. Mélodie. Où on va, toi et moi ? Qu’est-ce qu’on fait ? Comment ça va se terminer ? Y a eu un moment où j’ai cru que tu savais. Que t’avais les réponses. Maintenant, je pense que t’es aussi perdue que moi. Y a pas de mal à se l’avouer, tu sais ? Ca éviterait sûrement bien des problèmes.

Elle me dévisage, haussant un sourcil en l’air, légèrement impatiente. J’aime bien quand elle est comme ça. J’ai toujours trouvé qu’y avait quelque chose d’attirant chez une fille en colère.

J’ai rien écouté de ce qu’elle a dit, par contre...

- Hein ?

- Je te disais, tu veux choisir quelle maison ?

Je regarde autour de moi, sans comprendre. On est entourés d’habitations spacieuses, toutes avec un jardin dissimulé derrière un mur ou une haie. C’est le genre de quartier où on aime pas trop que les gens voient ce qu’on fait chez soi. Vous avez des trucs à cacher, les gars ?

- Comment ça ?

- Si tu devais choisir une maison, pour y vivre. Tu choisirais laquelle ?

- C’est que des maisons de bourges, ici. Je sais pas si j’ai les moyens de me payer un loyer.

- Charlie, on est dans le fantasme, là. Tu peux choisir ce que tu veux. Utilise un peu ton imagination.

Je réfléchis, hésitant. Puis je désigne la plus proche, à notre gauche. Y a un arbre qui dépasse. Il me plait bien.

- J’en sais rien, celle-là.

Elle suit mon doigt, et sourit, satisfaite.

- Bon choix.

Elle s’avance en direction du portail. Je la suis, sans grande motivation.

- On fait quoi, ici, au juste ? C’est quoi ta surprise ? Tu veux m’offrir une maison ?

- Exactement.

Elle a son fameux sourire malicieux qui me dit rien qui vaille. J’ai un court moment d’hésitation.

- Hein ?

Elle regarde vite fait par les entrebâillements du petit portail noir. Puis elle pose son sac à terre, et se met à retirer ses talons.

- Tu peux me faire la courte-échelle ?

- Attends. Tu vas pas rentrer chez ces gens, comme ça ?

- Ils sont pas là.

- Comment tu le sais ?

- Fais-moi confiance. Ces bourges-là, ils sont en vacances dans leur maison secondaire, à manger des huitres, et regarder une émission télé à la con. Ils remarqueront même pas notre passage.

- Comment tu peux en être aussi sûre ?

- Ils ont leur boite-aux-lettres pleine. Ca fait des semaines qu’ils ont pas ramassé leur courrier. Ecoute l’experte, Charlie. Je sais ce que je fais. Fais-moi la courte échelle, s’te plait. Au cas où tu l’aurais pas remarqué, je suis trop petite pour escalader.

Je regarde autour de nous. Y a personne. Toutes les autres maisons sont fermées. Aucun témoin. Mais je suis quand même inquiet. Une connerie, c’est vite arrivé. On devrait peut-être pas tenter le diable. Pas à cette heure de la soirée. On l’a déjà bien assez titillé.

- Charlie, grouille-toi ! Ou on va se faire repérer ! T’inquiètes pas, c’est pas la première maison dans laquelle j’entre par effraction !

- C’est censé me rassurer ?

- Je veux te faire une surprise, je t’ai dit. Je te promets que ça va te plaire. Si tu flippes, tu peux toujours rentrer chez toi.

Rentrer chez moi ? Maintenant ? Elle est marrante. Elle sait très bien que je peux pas faire ça. C’est trop tard. On a déjà fait une bonne partie du chemin. Et elle a bien trop aiguisé ma curiosité. Je soupire.

- OK, mais dépêche-toi.

Elle parait réjouie. Je me penche, et joins les mains. Elle pose son pied dessus, appuyant sur mes paumes pour jauger ma force.

- Evite de regarder sous ma robe.

- Tu crois que c’est le moment ?

- On peut jamais plaisanter avec toi.

Je la soulève du mieux que je peux. Elle pèse pas très lourd, mais je suis pas forcément au meilleur de ma forme. Heureusement, elle a vraiment l’air de savoir ce qu’elle fait. Elle s’agrippe avec facilité au portail, et l’enjambe rapidement avec une incroyable agilité. C’est pas la première fois qu’elle fait ça, je veux bien la croire. Elle arrive de l’autre côté, saute, et atterrit sur ses jambes avec une grâce féline. Puis elle se penche pour ramasser ses talons et son sac à travers les barreaux. Elle me parle à voix basse.

- Maintenant, à ton tour.

Je contemple le portail dans toute sa hauteur. Je me suis jamais lancé dans une initiative pareille.

- Y a personne pour me faire la courte-échelle, moi.

- Oh, pauvre Charlie. Aller, grouille-toi. Ou les voisins vont remarquer quelque chose.

Je la sens pas très bien, cette histoire. J’ai jamais trop été du genre gymnaste. La souplesse et moi, ça fait deux. Je vais me briser le cou, c’est sûr. Et même pas dans une chute spectaculaire digne d’une cascade hollywoodienne. Non, je vais m’entraver dans un lacet, et mourir de manière ridicule. C’est tout à fait mon style.

Elle attend pas de voir la catastrophe. Elle s’éloigne en courant à pas feutrés, remontant la petite allée en dalles de pierre qui traverse le jardin.

- Hé ! Où tu vas ?!

- Je t’attends à l’intérieur. Fais vite.

- Quoi ?! Non ! Attends ! Mélodie !

Elle en a rien à faire. Elle tourne à l’angle du mur, et disparait dans l’ombre de la nuit. J’entends des chiens aboyer au loin. Ca me fait sursauter. Je me retourne, scannant de manière paniquée le lotissement désert. J’ai l’horrible impression d’être observé. Faut pas que je reste ici. Je vais virer dans la parano, ou me faire choper. C’est soit l’un, soit l’autre. Je crois pas qu’il me reste beaucoup d’options.

- Putain...

Elle m’aura vraiment tout fait faire, cette fille. La panique me donne des ailes. Je m’agrippe aux barreaux du portail, et me retrouve à l’escalader avant même de m'en rendre compte.

***

Je fais rapidement le tour de la maison, tentant de rester aussi discret qu’une ombre. Des petits lampadaires plantés dans le sol s’activent à la simple détection de mes mouvements, formant une haie d’honneur pour m’accueillir. C’est bien ma chance. Heureusement pour moi, tout le tour de la résidence est caché à la vue des voisins.

J’arrive devant la porte d’entrée. Y a des petits éclats de verre qui se reflètent dans l’herbe. Je ralentis le pas. Une lumière s’allume à l’intérieur de la maison. Je tourne la tête. Une fenêtre a été brisée. Mélodie. Elle a vraiment aucune retenue. Des fois, j’ai l’impression qu’elle vit comme si elle était la seule personne qu’existe vraiment. Je m’approche timidement de l’ouverture qu’elle a forcée. J’entends du bruit, provenant des méandres de l’habitation. Elle est en train de fouiller.

L’idée de m’enfuir maintenant me parait un peu trop absurde. C’est trop tard. Autant aller jusqu’au bout. J’enjambe la fenêtre, faisant de mon mieux pour ne pas me couper sur les débris de la vitre brisée. Les membres contorsionnés, je pénètre avec prudence à l’intérieur.

La première salle qui m’accueille est un salon bien décoré. Tout ici respire l’aisance et les souvenirs de famille. Des photos sont encadrées sur les murs. Des gens heureux qui sourient. Y a une grande table. Une grande télé. Une grande cheminée. C’est le genre de décor dans lequel on joue à un jeu de société avec ses grands-parents, par un après-midi pluvieux. Le genre de décor dans lequel votre mère vous lit une histoire, bien blottis dans un fauteuil au coin du feu, par un soir d’automne. Le genre de décor dans lequel résonne pendant des années les rires de toute la famille après les habituelles blagues du tonton toujours trop pompette. Le genre de décor qui sert d’arrière-plan à tous vos meilleurs souvenirs d’enfance. Le décor de la nostalgie. J’observe rapidement les lieux avec une légère mélancholie. Ce doit pas être si mal de vivre ici. Mais cet espace me parait aussi lointain et irréel qu’un monde féérique de romans pour enfants. C’est beau, mais y a un moment, faut accepter que c’est pas vrai.

J’entends un nouveau bruit qui me sort de mes songes. Sur ma droite, y a une porte entrouverte. Une vive lumière transparait au travers des entrebâillements, éclairant une partie du salon par la même occasion. Mélodie fouille de l’autre côté. Au boucan qu’elle fait, elle a l’air de retourner toute la pièce.

Je pousse lentement le battant. Je me retrouve face une cuisine high tech. Du genre qui vaut plus que toutes les pièces de mon appart’ réunies. La jeune femme est à l’autre bout, derrière un îlot central. Elle me tourne le dos, remuant l’intérieur d’un tiroir avec autant de délicatesse qu’un éléphant qui aurait trouvé un paquet de cacahuètes.

- Qu’est-ce que tu fais ? Tu veux avertir tout le voisinage ?

Elle se retourne au son de ma voix. Dans un geste théâtrale, elle s’appuie rapidement sur le plan de travail, et me sourit d’un air espiègle. Elle se cambre, prenant une pose délibérément sexy.

- C’est à cette heure-ci que tu rentres, chéri ?

Je l’ignore.

- T’as pété la vitre pour rentrer.

- J’avais pas le temps de chercher les clés.

Elle se tourne à nouveau, reprenant son inspection du tiroir.

- Tu veux pas m’aider à chercher un tire-bouchon ?

- Pour quoi faire ?

- Pour tirer un bouchon, tiens.

Je regarde autour de moi dans une incompréhension totale. J'arrive pas à trouver dans cette situation le même degré d’amusement qu’elle. Je suis inquiet, c’est vrai. J’ai pas l’habitude de forcer les maisons des inconnus. Mais y a pas que ça. Les scènes de jeu qui se succèdent en compagnie de Mélodie, c’est bien beau. Ca m’a plu, pendant un moment. Mais j’aimerais bien une finalité, maintenant.

- Ah, ah ! T’as cru que tu pouvais m’échapper, toi, hein ?!

Je sursaute à nouveau. Elle s’adresse directement à... un tire-bouchon, qu’elle vient justement d’ôter d’un des nombreux tiroirs qu’elle a ouvert. Elle attrape une bouteille de vin posée dans un coin, et s’attelle alors à la déboucher. Je suis loin de partager toute son enthousiasme.

- Mélodie, à quoi on joue ? Pourquoi tu m’as amené ici ?

Elle lève les yeux vers moi. Elle a l’air toute excitée.

- Y a plus de Mélodie. Pour les prochaines heures, toi et moi, on est un jeune couple de bourgeois complétement irresponsables, qui s’est marié bien trop vite, et qui vit dans l’opulence la plus totale, sans se soucier des inégalités qui existent dans le reste du monde. C’est ça la surprise que je voulais te faire. Charlie et Mélodie, c’est fini pour la soirée. A partir de maintenant, toi et moi, on est...

Elle attrape une enveloppe qui traine sur l'îlot central, et lit les noms inscrits dessus.

- Monsieur et Madame... Dumoulin ? Ah ouais ? Désolée de te sortir ça maintenant, chéri, mais je regrette un peu de t’avoir épousé. C’est nul comme nom.

Je sais qu’elle fait de son mieux pour détendre l’atmosphère, mais j’ai du mal à trouver matière à rire au milieu de tout ça.

- On devrait pas rester ici.

Elle repose l’enveloppe, et me fixe avec conviction.

- Si. Tu vas voir. Ca va être marrant. Mais d’abord faut qu'on arrive à ouvrir cette merde.

Elle reprend la bouteille. Elle tente à nouveau de tirer le bouchon, sans succès. Puis elle a une hésitation. Elle me regarde de son air espiègle, et sourit. Elle a à nouveau une de ses idées de génie dont elle seule a le secret. Elle s’approche de moi dans un mouvement sensuel, et me tend le pinard.

- Peut-être que mon beau mari veut me prouver toute l’étendue de sa musculature virile en ouvrant cette bouteille pour moi.

Elle fait une moue exagérément implorante. Je lui rend son regard d’un air neutre. Je sais très bien à quoi elle joue. Ca me fait pas marrer. Elle capte le message, et reprend une allure normale.

- OK. Féminisme en force. J’ai compris.

Elle tire à nouveau de toutes ses forces sur le tire-bouchon, et dans un pop, finit par ouvrir la bouteille. Elle se retourne, et commence à verser le liquide bordeaux dans deux verres aux motifs sculptés.

- Je te l’annonce tout de suite, mon amour, je vais pas pouvoir vivre dans un quartier aussi chiant en restant sobre toute l’année.

Elle me donne le gobelet qu’elle a choisi pour moi, puis attrape le sien. Elle les fait trinquer, et me fixe dans les yeux en souriant.

- A notre mariage.

Elle vide sa boisson d’un seul coup en une longue gorgée. Puis elle se resserre. J’ai pas bougé d’un cil. Elle a pas l’air d’en avoir grand chose à faire. Elle enchaine une nouvelle goulée, puis regarde autour d’elle dans un mouvement animé.

- Tu sais ce qui manque ici ? Un peu de musique.

Elle me passe devant, et quitte rapidement la pièce avant que je puisse réagir. Elle tient absolument pas en place. Je lui emboite le pas, la suivant dans le salon obscur.

- De la musique ? Tu veux attirer encore plus l’attention sur nous ?

Elle ignore totalement ma question. Elle a remarqué quelque chose qui a accaparé toute son attention.

- Wow ! Téma la collec’ !

Elle bondit devant un meuble dans lequel est entassée une pile de vinyles. Elle se penche dessus, et les passe sommairement en revue, à la recherche de son Graal.

- Au moins, on peut dire qu’on est des riches qui ont du goût ! Ca, on peut pas nous l’enlever !

Je reste immobile, mal-à-l’aise. Je sais pas trop comment me comporter. Je vois pas comment Mélodie arrive à être aussi détendue dans une situation pareille. Elle semble trouver son bonheur. Elle sort un album en particulier, et le contemple avec attention. Puis elle se tourne pour me le montrer.

- Qu’est-ce que tu penses de ça ?

Sur la pochette, y a la photo d’une femme noire en tenue d’Eve, dans une ambiance clair-obscur. Ca fait très artistique. J’ai jamais entendu parler du nom du groupe. Je hausse les épaules. J’en sais rien de ce que j’en pense. Qu’est-ce qu’elle veut que je lui dise ?

Ca a pas l’air de la déstabiliser. Elle sourit.

- Ca fera l’affaire.

Elle sort le 33 tours de son étui, et l’installe sur un tourne-disque qui est posé juste au-dessus des autres albums. Elle l’enclenche. Une petite musique crachotante commence à doucement envahir la pièce. Y a d’abord la voix chaude d’une chanteuse d’une autre époque. Elle est rapidement suivie par des cuivres, et une mélodie entrainante finit par nous plonger dans une toute nouvelle atmosphère. Un truc soul des années 70.

Mélodie me regarde dans les yeux en souriant. Elle se met à lentement bouger son corps au son des instruments. Un son qui sent l'amour, le sexe, et tous les excès d’un temps plus insouciant. C’est plutôt épique. Et un peu entrainant aussi, je dois l’avouer. Pendant un instant, ça me donne envie d’oublier l’inquiétude que je ressens. La femme chante en anglais toute l’attirance qu’elle ressent pour son homme. Une célébration de ses sentiments, qu’elle décrit avec une gravité telle qu’on dirait qu’y a jamais rien eu de plus important dans toute l’histoire de l’Univers. Je crois que je la comprends.

Mélodie s’approche de moi en dansant. Elle me prend la main, et me balance légèrement au rythme de ses pas. Je suis ses mouvements sans grande conviction.

- Détendez-vous un peu, monsieur Dumoulin. On a la belle vie, non ?

- Mélodie, je suis fatigué. On pourrait pas se poser un peu ?

- C’est qui cette Mélodie dont tu fais que me parler ? C’est ta maitresse, c’est ça ?

Elle fait semblant d’être vexée, et s’écarte de moi. Elle tourne sur elle-même, faisant danser son corps avec la grâce et la désinvolture qui la caractérise. Je suis incapable d’éloigner mon regard d’elle. Ses formes ondulent en mouvements hypnotiques. Elle sourit. Elle sait qu’elle a toute mon attention. Je crois que ça lui plait.

Elle recule davantage, et se positionne entre la porte de la cuisine et moi. Elle danse à contrejour de la lumière vive qui provient de la pièce d’à côté. J’aperçois plus que les contours de sa silhouette sombre qui se trémousse dans une lente transe qui envoute tous mes sens. Elle ferme les yeux, et se passe les mains à travers les cheveux dans une mimique digne d’une pub de shampooing. Je sens mon cœur s’accélérer, animé par le désir brûlant qui gagne ma poitrine. Mélodie, j’ai envie de toi. De la vraie toi. Pas de madame Dumoulin. Pas de celle que tu prétends être dans tes jeux par peur d’être trop vulnérable. La vraie Mélodie. Celle dont j’ai aperçu que des brides tout du long de la soirée. Elle est là, quelque part, je le sais. Et y a personne qui m’a jamais autant attiré. Je sais pas si tu t’en rends compte.

Elle rouvre les yeux, et croise mon regard. Elle semble y voir quelque chose qui la fait rire. Elle me prend par la main.

- Viens.

Elle me tire avec elle à travers la maison. Je me laisse faire.

***

On arrive dans une véranda. Y a une porte coulissante à double vitrage qui mène vers l’extérieur. Pas besoin de clé pour la déverrouiller, celle-là. Mélodie regarde rapidement autour d’elle. Elle trouve un interrupteur, et l’actionne. Une lumière bleutée s’enclenche soudainement dehors. Elle pousse le loquet de la porte, et sort sur la terrasse. Je la suis lentement. A l’intérieur, la musique s’est arrêtée d’elle même.

Face à nous, y a une grande piscine creusée. Des ampoules immergées transforment l’eau en une surface bleu claire, au fond de laquelle les ombres dansantes des vagues se reflètent sur le liner. La jeune femme parait toute excitée. Elle se tourne vers moi.

- C’est l’heure d’un petit bain de minuit.

- Ca fait longtemps qu’il est plus minuit.

- C’est une expression, béta.

Elle commence à retirer sa robe. Je suis un peu gêné. Elle la jette malhabilement sur un transat, puis enlève ses collants. Je reste immobile, la regardant faire. Je sais pas trop comment réagir. Elle les froisse, avant de les rejeter à leur tour, puis s’active ensuite à dégrafer son soutien-gorge.

- Qu’est-ce que tu fais ?

Elle me sourit avec malice.

- Le bain de minuit, c’est à poil, mon amour. On peut pas y échapper.

- Tu peux arrêter de m’appeler comme ça ?

A nouveau, ça la fait rire. Elle retire son sous-vêtement, et le jette dans ma direction d’un air joueur. Puis elle enlève sa petite culotte. Je détourne timidement le regard. Après quelques secondes, j’entends un gros plouf. Quelqu’un qui nage. Et au bout d’un petit moment, une voix amusée qui me taquine.

- Tu vas rester comme ça, à rien faire ?

J’ose pas regarder dans sa direction.

- Je suis sûr qu’elle est super froide...

Splash ! Je reçois une grosse vague glacée dans la nuque. Des gouttes d’eau coulent le long de ma colonne vertébrale, me rappelant à la réalité avec autant de fiabilité qu’un choc électrique. Je pousse un cri, et bondit sur place. Mélodie rit de plus belle.

- Alors ? Verdict ? Elle est froide ?

Je me tourne vers elle. Y a que sa tête qui dépasse de l’eau. Elle a l’air contente de son geste. Je sais plus très bien si je dois être en colère ou amusé.

- T’as décidé de m’emmerder jusqu’au bout, toi, hein ?

- Si tu veux te venger, tu vas être obligé de plonger.

Elle fait une mine faussement innocente, comme si c’était pas son plan depuis le début. Ca me fait rire. J’oublie tout le reste sur l’instant. Je retire mes vêtements avec rapidité, et plonge à côté d’elle en faisant la boule, bien décidé par mon acte à l’asperger au maximum. Bam ! J’atterris au fond de la piscine. L’eau est glaciale. Je tourne sur moi-même, en apnée, les yeux fermés, perdant toute notion de haut et de bas. Je me laisse transporter par les remous, flottant dans le vide aqueux. J’ai toujours adoré l’eau. Y a rien qui se rapproche autant de la sensation de voler. Je me sens libre. Une éternité s’écoule en dehors de l’espace et du temps. Mon corps finit par s’habituer à la température.

Je me propulse hors des flots, inspirant un grand bol d’air. J’ouvre les yeux. Mélodie est face à moi, trempée. J’hésite pas une seule seconde. Je me jette dans sa direction, et l’attrape par les épaules pour tenter de la couler. Elle se débat, en même temps d’être prise d’un fou rire.

- Non, Charlie ! Arrête ! Je te demande pardon ! Arrête, s’te plait ! Je te demande pardon !

Trop tard. Fallait y penser avant, ma petite. J’arrive à lui mettre la tête sous l’eau. Elle en sort aussitôt, toussant et crachant. Elle a un peu bu la tasse. Je m’écarte d’elle par peur de représailles.

- On est quittes, maintenant.

Elle arrive à se calmer. Elle reste immobile. Je crains sa réponse. Elle se penche, et aspire un peu d’eau dans sa bouche, les joues gonflées. Puis elle se tourne vers moi, et recrache un long jet dans ma direction. Je recule.

- Ah ! Arrête ! T’es dégueulasse !

Ca la fait rire. Elle continue, levant la tête pour que le jet suive mes mouvements.

- Arrête !

Je me jette vers elle, l’attrapant par les poignets. Elle éclate de rire, recrachant l’eau par la même occasion. On est quasiment collés l’un à l’autre. Et d’un coup, la réalité de notre situation me revient à l’esprit. On est à poils, dans une piscine qui nous appartient pas, chez des gens à qui on a cassé la vitre. Je vois pas pourquoi on est en train de s’amuser. J’en perds le peu d’enthousiasme que j’avais pu trouver.

Je la lâche, et m’écarte, allant m’adosser au bord. Elle a l’air un peu surprise, mais elle dit rien. On se parle pas pendant plusieurs secondes. Elle nage tranquillement la brasse avec nonchalance. Moi, je reste dans mes pensées. La surface de l’eau autour de nous finit par reprendre sa tranquillité. Le silence regagne le voisinage. Je me rappelle soudainement que j’ai très froid. Mélodie m’étudie avec patience. Elle s’approche lentement de moi, et me parle avec douceur.

- Qu’est-ce que tu veux, Charlie ?

Je suis surpris par sa question.

- Comment ça ?

- Au début de la soirée, on s’était dit qu’on allait réaliser nos plus grands vœux avant de mourir. Tu m’as jamais dit le tien.

- Je crois pas que tu m’aies dit le tien, non plus...

- Moi, je me suis jamais autant amusée. Fais-moi confiance. Tu m’as suivie toute la nuit. On a fait tout ce que je voulais. Mais toi, qu’est-ce que tu veux ?

Elle continue avec lenteur d’avancer dans ma direction. Je soupire.

- Si je savais exactement ce que je voulais, Mélodie, ma vie serait beaucoup plus simple.

Elle arrive face à moi. Elle pose délicatement une main sur mon torse. Elle me répond dans un murmure.

- Moi, je sais ce que tu veux.

Son visage se rapproche, ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Si proche que je vois rien d’autre que son regard plongé dans le mien. Je sens la chaleur de sa peau qui réchauffe mon corps dans la froideur de l’eau. Mon cœur et mon souffle s’accélèrent. J’arrive plus à penser.

- Ah... Ah oui ?

Elle continue en murmurant, complétement collée à moi.

- C’est moi que tu veux.

J’arrive plus à distinguer rien d’autre dans l’Univers que ses lèvres qui se rapprochent des miennes. Tout le reste disparait. Tu m’as envouté, Mélodie. Bien sûr que c’est toi que je veux. Y a plus rien d’autre qui existe pour moi. Je baisse la tête pour aller à la rencontre de son baiser. Mais elle a un mouvement de recul.

- Mais tu peux pas m’avoir.

Elle se détache complétement de mon corps. Je me sens frustré. Je tente de me reprendre. Elle se remet à nager.

- Parce que personne peut avoir personne. C’est pas comme ça que ça marche. Faut que tu le comprennes. C’est pour ton bien.

Je lâche un grognement agacé. J’en ai un peu marre des gens qui me donnent des leçons. Si vous savez tous si bien comment vivre, comment ça se fait que vous ayez tous l’air aussi perdus que moi ? Elle se redresse. Elle a l’air d’hésiter à dire la suite de ce qu’elle pense. Mais elle se lance.

- On peut toujours coucher ensemble, si tu veux.

Elle se rapproche à nouveau de moi, en nageant. Elle sourit d’une joie enfantine.

- Tous les deux, dans le lit nuptial. On peut baiser comme deux amoureux. Comme si c’était notre lune de miel. Le genre d’expérience que t’oublieras jamais. Le genre d’expérience dont tu rêves. C’est ça que tu veux, hein ? La vie de jeunes mariés. Eh ben, je peux m’habiller en parfaite petite ménagère pour toi, si c’est ça qui te fait kiffer. Je suis sûre qu’y a toute la panoplie, quelque part là-dedans. A mon avis, c’est une vraie petite coquine, la Dumoulin.

Elle s’arrête juste devant moi, me fixant avec ses deux grands yeux clairs.

- On baise comme deux fous. Pour marquer le coup. Et après ça : The End, Charlie. Qu’on finisse notre vie en beauté.

C’est tentant. Elle est tentante. Mais je suis fatigué. Ses charmes ont perdu de leur effet. Je sais pas qui t’es, Mélodie. J’arrive pas à te comprendre. A chaque fois que j’ai l’impression d’avancer en direction de la révélation de ton identité, c’est toujours le moment que tu choisis pour m’échapper. J’arrive pas à te saisir. T’es comme une créature de mythe, une muse qui aurait guidé mes pas pour s’évaporer avant que je puisse la remercier. J’arrive pas à t’avoir. Je crois que sur ce point, t’as parfaitement raison. T’as tout compris avant moi. Pour ça, je te l’accorde. Je pourrai jamais t’avoir. Jamais. Je mourrai avant d’y arriver. Et je commence à croire que c’est ce que t’attends, au fond. Depuis le début. Maintenant, ça me parait clair. On a beau avoir passé la soirée ensemble, on n’a jamais vraiment été ensemble.

- J’ai pas envie de coucher avec toi.

Elle continue de me fixer, ne trahissant aucun changement dans son humeur. Elle répond avec douceur.

- Alors aucun de nous peut offrir à l’autre ce qu’il désire, on dirait bien.

Je soutiens son regard, impassible.

- On dirait bien.

Elle reste immobile quelques secondes, à me dévisager, comme si elle s’attendait à ce que je revienne sur ma parole. Mais je dis rien. Elle s’écarte alors, et sort rapidement de l’eau, nue. Elle s’avance sur la terrasse, me tournant le dos. Y a comme un froid qu’est soudainement tombé. Et pas seulement à cause du vent.

Elle attrape sa robe, et tourne la tête vers moi. Elle a repris un ton dur.

- Je crois qu’il est temps de mettre fin à cette soirée, tu penses pas ?

Je la regarde tristement.

- Si.

Elle a l’air déçue. Mais elle prend le reste de ses affaires, et rentre à l’intérieur. Je la regarde partir. Je sais pas vraiment ce qui s’est passé. Je sais pas si j’ai bien répondu. Je comprends même pas ce qui lui prend. Je me sens impuissant. Mais ce qui est fait, est fait.

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Destiny’s curse

----------------- « Nous sommes donc marié … on doit avoir une relation » dit Taeyong en essayant de rester sérieux

« Ta gueule tu veux bien ? » siffla Elrick un casque sur les oreilles

« Mais Elrick ! » appela Taeyong

« Je travaille. » grogna Elrick « Si tu veux encore pouvoir pavaner ton cul sur scène, tu me fou la paix sinon je vais te faire regretter de me chercher. »

« Mais il nous reste 24 h avant les sanctions..... » marmonna Taeyong

« Tu me saoules. » soupira Elrick en enlevant son casque

« Je ne veux pas vivre les sanctions.... » souffla Taeyong

Elrick se leva en grognant et attrapa Taeyong par les cheveux pour le traîner dans la chambre. Il balança son époux dans leur lit. Un sourire mauvais aux lèvres d'Elrick et quelques heures plus Taeyong était seul en pleurs dans son lit nu, les reins en feu, les poignets écorché avec la corde qu'il avait utiliser par terre et des marques de morsure partout sur le corps. Ten avait raison en disant qu'Elrick était dangereux... Morganna lui avait dit qu'il valait mieux lui foutre la paix et maintenant il pleurait … pas parce qu'il avait eut mal... il aimait ça, la douleur... mais parce qu'il avait vu le regard brisé de son mari. Taeyong se leva avec le peu de courage qu'il lui restait et rejoignit le salon ou son époux travaillait toujours à la musique. Doucement il vint nouer ses bras autour de l'homme aux cheveux blond. Le rockeur allemand soupira longuement, posa son casque et attrapa Taeyong pour l'asseoir sur ses genoux.

« Evite d'me chercher. » soupira Elrick

« …. tu m'en veux... » dit Taeyong

« Ouais. » dit Elrick « Parce que t'es pas patient et un peu con. »

« Mais … dem- »

Elrick le fit taire avec un baiser assez doux qui saisit Taeyong en caressant doucement ses reins.

« Qu'on soit d'accord, je t'ai pas sauter dessus dés que t'étais à moi parce que j'ai une libido assez élevé, je t'ai laisser le temps, je veux pas m'imposer, j'aime les mecs, ça à toujours été le cas et t'es totalement mon genre. Oui je suis un brute, oui je suis sadique clairement mais pour le bien de ton cul ne me pousse plus jamais à bout. » siffla Elrick « Parce que là, qu'on soit clair, j'ai été doux. »

Taeyong cligna des yeux. Doux ? Il avait été doux là ? Taeyong hocha la tête en comprenant. Elrick n'était pas un monstre, mais parfois il pouvait se montrer monstrueux.

–

Arrivé dans la salle de danse, Sofia était hésitante. Elle s'était couvert d'un épais pull, avait sur les cheveux un gros bonnet et Zhen la précédait dans la salle. Le mariage lui réussissait à lui visiblement. Il faisait déjà flipper tout le monde. Il posa ses fesses sur une table et fixa la jeune suédoise avant de soupirer longuement.

« Mariage imposé ? » demanda Zhen en prenant une gorgée de café

« Comme toute européen amener ici par obligation » fit Sofia blasé « Je n'ai aucune envie de devoir tout apprendre à un gamin Zazou... »

« Quelque chose me dit que tu n'auras pas grand chose à lui apprendre » dit Zhen calmement

« ZHEN !!! » hurla une voix féminine... Yoona « Zhen !! »

« Oui ? » il leva les yeux de son café « Un soucis ? »

« Taeyeon m'a envoyé vérifié que tu draguais personne... » dit Yoona

« Cela m'étonnerait, mon épouse me fait entièrement confiance à ce niveau. Il se passe autre chose ? » fit Zhen inquiet

« Elle veut juste te voir. » dit Yoona amusée

« J'irais la voir quand j'en aurais terminé avec Sofia. » dit Zhen

« Pas la peine ! » dit Taeyeon en arrivant.

Elle avança vers Zhen et vint l'embrasser avec passion au nez et à la barbe de Baekhyun. Il n'y avait aucune raison que seul lui se vengeait. Zhen approfondit le baiser et quand Sofia et Morganna se mirent à rire, Zhen leur fit un doigt d'honneur. Oui il était devenu plus humain... oui il était amoureux de sa femme... Soudain Lucifer entra et resta immobile devant l'image devant ses yeux. Taeyeon décoiffait Zhen en l'embrassant. Le chinois se défit des lèvres de son épouse à contre cœur et sourit contre ses lèvres alors qu'il se recula doucement pour caresser son visage.

« Je t'ai quitter il n'y a qu'une heure » dit Zhen calmement

« Je sais. » dit Taeyeon en souriant « Tu nous présentes ? » demanda-t-elle

« Taeyeon, je te présente, Sofia Magnusson, Miss Univers, Miss Suède et la plus belle  femme du monde après toi, évidemment. » dit Zhen

« Smooth Zhen. » fit Morganna en riant

Sofia enleva son pull et son bonnet ainsi que ses lunettes pour montrer sa silhouette parfaite. Taeyeon hocha la tête et serra la main à cette femme. Oh c'est vrai que Sofia était belle, des longues jambes toniques, une taille de guêpe, une poitrine généreuse et un visage d'ange couronné de longues mèches blondes. Une sublime créature couronné de beauté. Mais les yeux de Zhen... oh ce regard d'onyx posé sur elle..  Il n'avait d'yeux que pour elle. Doucement elle caressa les cheveux hirsute de son mari et sourit doucement en prenant son bouc entre ses doigts.

« Ma chère, je doute que votre futur époux, soit aussi extraordinaire que le mien, mais je vous souhaite bien du courage ! » dit Taeyeon en souriant

« Zhen est pas si parfait que tu ne le penses. » fit Elrick en entrant « Il a aussi fait des couilles en étant jeune »

« Qui n'en a pas faites ! » Taeyeon rit doucement « Mais avec moi, il est l'homme le plus parfait du monde »

« Avec le compte en banque qui va avec » dit Baekhyun en regardant ses ongles

« Jack reste plus friqué que Zazou. » dit Elrick en se posant sur le piano.

« Suis-je donc le seul à ne me soucier des intérêts pécuniaires de mon époux ? » dit Kyungsoo

« Ouais y a fort a parier. » dit Elrick

« … c'est faux ! » osa Jaehyun en rougissant « Moi je m'en moque »

« Pourtant Lulu est aussi plein aux as » fit Elrick

« Ah meu amor... » fit Luciano en embrassant Jaehyun « Elrick râle, juste parce que c'est pas lui qui a épouser Zazou ! »

« A choisir, si l'algorithme ne m'avait pas mit sur le chemin de la perfection, j'aurais préféré avoir a partager ma vie avec Jack, même si il faudrait être stupide pour voir que Kyungsoo et lui sont fait l'un pour l'autre. » dit Zhen calmement

« La perfection... You wanna get laid ? » demanda Elrick

« I do not get laid, friend, I make love to my wife every night. » dit Zhen simplement

Taeyeon sourit doucement alors qu'elle regardait les couples. Kyungsoo tout sourire qui rejoignait son mari. Jack et lui étaient ensemble, comme l'évidence... Taeyong regardait Elrick de loin... eux auraient besoin de temps... Lucas semblait être heureux, et quand Ewan entra son regard s'illumina pour aller le rejoindre en courant... peut-être que Lucas était le brin de folie dont il avait besoin, ce rouquin souriant gêné alors que son géant venait l'enlacer. Luciano et Jaehyun c'était ce mélange incompréhensible mais qui fonctionnait bien. Jaehyun était épanoui avec cet anglo-brésilien si volcanique. Baekhyun même si il râlait, était complètement sous la coupe de son épouse et Morganna se jouait de lui avec un sourire tendre. Et enfin elle se tourna vers Sofia qui avançait vers Johnny. Elle tendit sa lettre au jeune homme qui hocha la tête. Peut-être qu'ils pourraient réussir à atteindre un bonheur comme le sien.

-

Une crampe au ventre secoua Taeyeon ce matin là et à la visite médicale le verdict tombait. Enceinte... elle était enceinte de Zhen !!! Quand elle sortit du cabinet, elle croisa son manager.

« Enceinte ? » s'étonna-t-il

« Oui ! C'est pas génial ça ?! » dit Taeyeon en souriant

« ça ne l'est pas non. Si tu poursuis ta grossesse, c'est la fin de ton contrat ici. » dit le manager sèchement

« Quoi ?! » Taeyeon écarquilla les yeux

« Soit tu avortes, soit c'est fini. » dit le manager simplement en s'en allant

Taeyeon se laissa glisser le long du mur en larmes, alors que Malia, l'épouse de Leeteuk, qui de notoriété publique était tombée enceinte après leurs première nuit ensemble s'arrêta à sa hauteur. Elle s'agenouilla malgré un ventre arrondi de 5 mois et essuya les yeux de la chanteuse.

« Qu'est-ce qu'il y a ma belle ? » demanda Malia tendrement

« C'est horrible Malia... » marmonna Taeyeon

« Vu ta réaction je crains le pire...mais il n'est pas sur d'en parler ici. » dit la jeune rockeuse.

La jeune brunette aida Taeyeon à se lever et l'emmena chez elle. Arrivé dans l'appartement plus vivant aux couleurs plus  humaine, des meubles moins strict et un énorme piano a queue... Taeyeon s'assit dans le canapé en cuir brun et se prit le ventre, alors que Malia lui ramenait de la tisane.

« Laisse moi deviner : Tu es enceinte et si tu vas au bout de ta grossesse t'as plus de contrat. » fit Malia en prenant un gorgée de sa tisane

« Comment tu sais ? » couina Taeyeon

« Leeteuk m'en a parler. C'est arrivé a quelques Trainees par le passé. » dit Malia en caressant son ventre

« Qu'est-ce que je dois faire ? Je me suis battue pour ma place... » marmonna Taeyeon

« Parle à Zazou. » dit Malia en caressant les cheveux de Taeyeon... « Je ne peux pas être autre chose qu'un support morale... Je ne suis pas à ta place... »

« Comment toi tu fais ? » demanda Taeyeon

« Moi ? Chérie, ma carrière est assurée. Je suis batteur dans un groupe constituer de mes frères, j'ai chanter pour Noctis, comme Lucifer. Notre Album fait d'excellent résultats, j'ai chanter encore récemment live pour une exhibition des Comédies musicales... » dit Malia « Et mon producteur, c'est Elrick. » dit-elle en riant « Personne ne menace ma carrière parce que Jungsu à été un mari prolifique. »

« Prolifique ? » demanda Taeyeon

« Je suis enceinte de triplés. » dit Malia en riant

« Oh mon dieu... prolifique en effet.. » dit Taeyeon en souriant

« Écoute, je peux pas te convaincre de garder ton bébé, mais je suis persuadé que rien n'arrive par hasard.  Le mieux qu'il te reste à faire c'est d'en parler avec Zhen... » dit Malia doucement

-Ding Dong-

« D'ailleurs le voilà ... » fit Malia en se levant pour ouvrir à Zhen et Leeteuk

« Nous sommes venus aussi vite que possible » fit Leeteuk en embrassant son épouse

« Taeyeon. » Zhen s'approcha d'elle et vint la prendre dans ses bras

Malia embarqua son mari dans leur bureau et lui expliqua le problème alors que Zhen eut droit à l'histoire de son épouse. Le jeune anglo-chinois serra les poings puis leva ses onyx brillant de haine. Il embrassa son épouse, lui prit la main, embrassa son alliance et grogna.

« Je jure sur notre mariage qu'il regretteront de t'avoir dit ça. » siffla Zhen, la haine coulant de sa voix rauque « Je jure sur mon cœur qu'ils payeront de t'avoir mise devant ce choix. »

« Zhen mon cœur... qu'est-ce que tu vas faire ? » demanda Taeyeon effrayée

« Leur faire comprendre qu'on ne s'attaque pas a Taeyeon Nan sans être punis. » dit Zhen en se levant « Malia... Jungsu, j'voux confie ma femme. »

« On veillera sur elle. » dit Leeteuk

« Viens Taeyeon, j'ai besoin de ton avis pour une chanson. » fit Malia en embarquant de force la coréenne

« Que vas-tu faire Zhen ? » demanda Leeteuk

« User mes milliards a bon escient. » dit Zhen en sortant

[abhisaranyoga]

Parfois on n’y comprend rien. On dort pendant des heures mais on se réveille encore plus fatigué. On a fait tous les tests possibles. Le médecin dit : « tout va bien ». Pourtant la fatigue débilitante reste. On a du mal à se concentrer. Parfois on n’arrive même plus à se souvenir de ce qui s’était passé il y a une demie heure. Alors que faire contre cette fatigue chronique ?

Comprendre la cause.

Avant tout, il est important de faire les tests que votre médecin vous conseille car la fatigue peut très bien être un symptôme d’une autre condition médicale. Cet article ne traite que le sujet de la fatigue chronique sans cause apparente.

La fatigue chronique peut parfois laisser la médecine moderne perplexe, mais c’est une condition reconnue en Ayurvéda où elle est vue comme étant causée par la manque d’ojas dans le corps. Ojas fait partie des trois énergies principales de notre corps (à lire : Les secrets de l’alchimie yogique : Ojas, Tejas et Prāna). C’est cette énergie qui peut être vue comme notre « élan vital » et elle est derrière non seulement notre système immunitaire mais elle sert également comme le fuel pour les deux autres énergies du corps.

Plusieurs facteurs peuvent causer la diminution d’ojas (comme une infection virale ou encore une dépression) mais très souvent, et surtout dans la vie moderne, cette diminution est dûe à l’aggravation de vāta dosha (à lire : La théorie des dosha et le yoga). Le coupable en chef est le sous dosha de vāta : le prāna vāta qui gère les fonctions comme notre perception sensorielle, les sentiments ainsi que les processus de réflexion. Quand nous somme agités, stressés, remplis des émotions, ou encore quand notre hygiène et discipline de vie ne sont pas bonnes, prāna vāta devient hyperactif. Cela influe notre feu digestif qui, durant le processus de digestion, crée des toxines (ama) tout en réduisant la production d’ojas. De même, le prāna vāta aggravé demande une alimentation presque constante, qui épuise de nouveau le peu d’ojas qui restait dans notre corps.

La solution yogique.

Très souvent, quand il s’agit de la fatigue chronique, la réponse est : vitamines, sport et manger. L’approche yogique est différente. Tant que le prāna vāta reste aggravé, tout ce que nous mangeons créera plus de toxines que d’ojas. De même, la plupart des activités sportives aura tendance à encore aggraver le prāna vāta. A ce titre, nous allons nous concentrer sur le suivant :

Créer le lien corps-esprit.

Calmer prāna vāta.

Une fois le prāna vāta est calmé, raviver le métabolisme.

Afin d’atteindre ce but, nous allons diviser notre programme sur 4 semaines.

Conseils généraux.

Diminuer/arrêtez la consommation de tabac et l’alcool. Diminuer la consommation des excitants tels que café, thé noir et boisson énergisante.

Se coucher, se réveiller et manger à la même heure tous les jours. Avoir une routine aide énormément à dompter vāta dosha ainsi que réduire le stress dans la vie.

Une nourriture cuisinée et chaude avec des produits laitiers sera conseillé. Manger plus durant le petit déjeuner et le déjeuner, et moins durant le dîner.

Eviter les situations stressantes dans la mesure du possible.

Diminuer le temps passé devant les écrans dans la mesure du possible.

Les asanas doivent être pratiquées d’une manière posée, silencieuse et avec l’attention sur le souffle. Tenez les asanas plus longtemps que vous avez envie.

Massage à l’huile de sésame le matin ainsi que la nuit sera conseillée.

Les huiles essentielles telles que la lavande et le jasmin.

Privilégier une pratique matinale après la douche autant que possible.

Astuce de grand-mère : Tremper 5 grammes de graines de fenugrec dans environ 250ml de l’eau pendant 4 heures. Amenez à ébullition en le réduisant d’un tiers. Filtrez et buvez tiède 1-2 fois par jour.

Quand nous somme agités, stressés, remplis des émotions, ou encore quand notre hygiène et discipline de vie ne sont pas bonnes, prāna vāta devient hyperactif.

Semaine 1

Echauffement des articulations avec les mouvements de rotations en gardant l’attention sur le souffle. Chaque rotation doit être pratiquée d’une manière lente et contrôlée. Chevilles, genoux, hanches, épaules, poignets et le cou.

Vinyasa de posture de vache et de chat 20 fois.

2 salutations au soleil avec un souffle lent en faisant attention à expirer complètement.

Tādāsana (posture de la montagne), Bhujangāsana (posture du cobra), Vajrāsana, Jānu Sirāsana (tête sur le genou, assis), Bharadvajāsana (torsion), apānāsana (genoux contre la poitrine pendant que l’on est couché sur le dos).

Méditation sur le souffle dans shavāsana (posture du mort) avec un souffle lent et contrôlé en s’entrainant sur la respiration par le diaphragme thoracique. (Minimum 15m)

Semaine 2

Après tādāsana, ajouter les asanas suivantes : Virabhadrāsana I (Guerrier 1), Trikonāsana (posture du triangle), Padangusthāsana (tenir les gros orteils dans les mains en étant debout).

Avant apānāsana, ajouter viparita karani (soulever les jambes – vous pouvez utiliser un mur ici).

Ajouter Chandra Bhedana pranayama (inspiration par la narine gauche et expiration par la narine droite) avant la méditation. (5 min)

Semaine 3

Ajouter Pārsvōttānāsana dans les postures debout et navāsana (posture du bateau) dans les postures au sol.

Remplacer viparita karani par Sālamba Sarvāngāsana (posture de chandelle).

Surya Bhedana pranayama (inspiration par la narine droite et expiration par la narine gauche) et Nādī Shodhana (respiration par les narines alternées). (5 min chaque)

Méditation en shavāsana en prenant conscience des différentes parties du corps. (Minimum 15 minutes)

Semaine 4

Ajouter deux salutations au soleil plus rapide que d’habitude.

Ajouter Bhastrika Pranayama (inspiration et expiration fortes pendant 2-3 minutes) avant Surya Bhedana.

Méditation en vajrāsana sur une bougie.

Méditation en Shavāsana en prenant conscience des différentes parties du corps.

A noter : Ce programme est juste un exemple qui doit être adapté aux besoins et aux capacités de chaque personne.

Guerrier I

Posture du triangle

posture de la montagne

Posture pour évacuer les vents

Le médecin dit : « tout va bien ». Pourtant la fatigue débilitante reste. Découvrez comment dompter la #fatiguechronique avec #yoga. #ayurvéda #yogathérapie Parfois on n’y comprend rien. On dort pendant des heures mais on se réveille encore plus fatigué.

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Une petite étincelle

Plusieurs années auparavant, une petite fille avait réussi à fausser compagnie à ses parents durant leur visite d’une maison à Willow Creek. Très curieuse, elle avait poussé la porte du grenier et y avait fait une découverte qui allait impacter sa destinée à jamais...

Suite à cette découverte, ses parents furent extrêmement surpris de découvrir que leur petite dernière, habituellement si sage, était devenue grognon et se mettait à faire des caprices particulièrement violents.

Ne sachant que faire, elle fut confiée quelques jours à sa grand-mère qui vivait à Winderburg et leur fils de neuf ans insista pour rester avec elle. Seulement, il ignorait ce qui allait lui arriver ainsi qu’à sa cadette…

—Non non, tu ne vas pas par là ! dit-il en barrant le passage à sa petite sœur. Mamie est fatiguée et si elle découvre que tu t’es enfuie, elle ne va pas contente.

—Ve zouer !

—D’accord… On va aller dehors mais tu restes avec moi, d’accord ?

Etait-ce prudent pour eux de sortir sans un adulte avec eux ? Dans la tête du garçon, ils allaient rester près de chez leur grand-mère et celle-ci dormait sur le canapé donc pour lui, cela ne craignais rien...

—Attends, tu vas tomber !

—Pallon ! Ve pallon !

—Je vais le chercher. Reste-là.

Seulement, durant le cours instant où il avait le dos tourné, il ne remarqua pas que quelqu’un les observaient depuis un petit moment déjà.

—Où est-ce qu’elle l’a lancé… Ah ! Je le vois !

Si le garçon avait été plus âgé, il n’aurait certainement jamais fait cette erreur...

... et il était inutile de dire qu’il compris vite pourquoi il ne fallait jamais relâcher sa vigilance lorsque l’on était responsable de quelqu’un d’aussi jeune.

— Je l’ai trouvé Lu- HEY !!!

—Oups ! Bye petit !

—RENDEZ-MOI MA SOEUR !!!

Seulement, le mystérieux kidnappeur prit la fuite et, sans réfléchir, le jeune garçon partit à sa poursuite.

Pendant ce temps, au bord d’un étang, quelqu’un était très occupé à observer les évènements récents...

—La Ténébreuse est déjà morte donc... Ca n’arrange pas mes affaires mais une Ténébreuse corrompue comme elle l’était... Espérons qu’un autre Ténébreux viendra vite la remplacer.

—Si aucun n’apparaît durant ces quinze prochaines années...

—Margaux !

—Je suis occupée Sirius !

Son frère pouvait bien attendre une minute le temps qu’elle observe Oasis Spring...

—Crois-moi grande sœur, faut que tu voies ça.

Intriguée par ce que lui voulait son frère, Margaux se retourna... et fut très surprise de voir une petite fille qui la détailla de bas en haut.

—Qu’est-ce que... Tu as enlevé une enfant ?!

—Je la ramènerai en un clin d’oeil, tu me connais.

—Heureusement que je sais que tu n’aimes pas les prendre au berceau... Ton goût pour les demoiselles est parf-

—Je ne passe pas mon temps à séduire ! 

—Et tu ne le passais pas non plus à étudier la magie...

Margaux allait continuer de réprimander son frère quand elle sentit quelque chose qui attira son attention : de la corruption. Sa recherche d’un Ténébreux allait devoir attendre...

—... Où était-elle au juste ?

—Pas très loin d’ici mais je peux te certifier qu’aucun des sept coffres n’était dans les parages car je m’en serais aperçu.

Pas une excellente nouvelle. Si quelqu’un d’autre avec un alignement tendant vers la Lumière en touchait un, cela risquait de provoquer des dégâts... D’ailleurs, pour qu’une enfant si jeune ait pu être touchée alors qu’elle est censée avoir un alignement pouvant encore varier...

—Alors elle n’a pas été corrompue ici... et vu ce que je ressens, cette petite doit être l’actuelle Lumineuse. Si cette saleté atteint son cœur alors qu’elle est si jeune...

—LAISSEZ MA SŒUR TRANQUILLE !!!

Essoufflé, le jeune garçon avait enfin réussi à rattraper celui qui avait kidnappé sa sœur, surprenant Margaux qui ne s’était pas attendu à ce qu’ils aient un visiteur.

Puis quand Margaux vit la grimace de Sirius, elle ne mit pas longtemps à comprendre...

—Sirius, dit-elle sur un ton menaçant. Tu n’aurais pas omis un détail très important ?

—Heu... commença son cadet, très embêté. C’est que je ne pensais pas qu’il me rattraperait...

—Attends-toi dès demain à avoir de gros problèmes d’audition pour les trois prochains mois...

—TROIS MOIS ?! Mais comment j-

—Ce sera six mois finalement avec six mois d’acouphènes et une séance d’électrochocs que je me ferais un plaisir de t’administrer...

—Gloups !

Si les grimaces de Sirius amusaient beaucoup la petite fille, l’intéressé appréhendait clairement ce qui l’attendait...

—Pour la peine, tu vas servir de nounou à cette petite le temps que je répare tes erreurs. Tu as interdiction de la quitter des yeux.

De mauvaise grâce, Sirius accepta donc de s’occuper de la petite fille. Heureusement qu’il aimait bien les enfants...

—Ouuiiii !!!!

—Evite juste de me tirer les oreilles et on sera bons copains toi et moi.

Prenant le jeune garçon à part, Margaux jeta un coup d’oeil à son frère pour s’assurer qu’il était bien concentré à sa tâche avant de reporter son attention sur leur jeune invité.

—Comment cela se fait-il que tu sois tout seul avec une enfant aussi jeune ?! demanda-t-elle brusquement. Où sont vos parents ?

—A Willow Creek, répondit le garçon. On est chez Mamie mais elle est fatiguée et puis Lucy voulait jouer...

—C’est totalement inconscient ! Tu imagines si c’était quelqu’un d’autre que mon frère ou moi qui avions croisé votre route ?! On ne t’as jamais expliqué que c’était dangereux de suivre des inconnus ?

—Il avait emmené Lucy et j’avais promis à maman de veiller sur elle ! Et puis je voulais pas réveiller Mamie. Elle se sentait pas très bien...

Margaux comprit qu’il voulait bien faire en laissant sa grand-mère se reposer mais si elle n’était pas en forme, elle n’aurait pas dû accepter de garder des enfants. Cela vaudrait le coup qu’elle surveille un peu cette femme pour voir si elle n’était pas atteinte d’un virus qui pourrait expliquer ce manque de vigilance de sa part.

—Vous étiez un peu livrés à vous-mêmes... Vos parents ont vraiment manqué de prudence... Comment tu t’appelles au juste ?

—Matéo. 

—Matéo... Tu aimes beaucoup ta petite sœur ?

—Et comment ! Mais je suis sûr qu’elle est malade depuis que papa et maman sont allés voir cette maison bizarre l’autre jour sauf que personne veut me croire !

—Tu n’imagines pas à quel point tu es proche de la vérité... 

Margaux hésitait : devait-elle ou non dire à cet enfant la vérité ? Seulement, que se passerait-il si elle ne le faisait pas ? Cette petite était humaine donc... 

—Dis-moi, crois-tu à la magie ? demanda-t-elle une fois qu’elle eut pesé le pour et le contre.

—La magie ? Genre les lapins qu’on fait sortir d’un chapeau ? répondit-il, l’air un peu étonné. Papa dit que c’est des trucages !

—Tiens donc... Donc j’en conclus que tu n’y crois pas ?

—Ben si c’est truqué, c’est que ça existe pas ! 

—Je pense pouvoir te faire changer d’avis petit malin.

Sur ces mots, elle se leva et entreprit de réaliser un petit tour de magie facile à maîtriser entre ses mains et qui ne présentait aucun danger.

Matéo la regarda jouer avec cette étincelle magique avec de grands yeux ébahis. Il finit par venir essayer de la toucher et fut très surpris en sentant des picotements dans sa main, un peu comme quand il avait des fourmis. 

Margaux dissipa son sortilège, l’air très amusée de ses réactions.

—Alors ça existe en fait la magie ? demanda-t-il, épaté.

—Et oui, confirma la magicienne. Malheureusement, elle a ses revers et je crains que ta petite sœur ne soit entrée en contact avec un objet... qui lui a fait du mal. 

—Ce serait pour ça qu’elle est devenue comme ça ?! Vous pouvez l’aider ?

—Cela n’a pas atteint son cœur donc oui, je devrais pouvoir la soigner.

Très vite, Matéo alla retrouver sa petite sœur qui s’amusait à pincer le nez de Sirius - ce dernier laissa échapper un soupir de soulagement en voyant Margaux revenir.

—Viens là ma puce.

—Té ki maam ? 

—Quelqu’un qui va t’aider à aller mieux ma puce. 

La petite, d’abord très agitée, devint soudain très calme dans les bras de Margaux, la regardant avec une fascination intense.

La sorcière sentit l’enfant commencer à s’assoupir contre elle et il ne lui fallut pas plus pour savoir que la corruption qui la tourmentait s’était faite écraser par ses ténèbres. 

—Bravo soeurette ! la félicita Sirius. Une vraie maman ! Tu devrais garder la pet-

—C’est ma soeur ! le coupa Matéo, n’ayant visiblement pas envie de se faire encore une fois piquer sa cadette. 

—Lucy est guérie ? demanda le jeune garçon, inquiet.

—Pour ce qui lui a fait du mal, oui, répondit la magicienne avant d’adopter un ton plus grave. Seulement, je crains qu’elle n’ait pas une très longue espérance de vie maintenant qu’elle est entrée en contact avec moi...

—Comment ça ?

—Ce que Margaux veut te dire, c’est que de base, ta sœur est attirée par des personnes penchant vers les ténèbres et que jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais rencontré une Té- expliqua Sirius avant de se corriger. Quelqu’un avec de fortes ténèbres je veux dire. Tant qu’elle restera avec sa famille durant sa croissance, elle vivra mais si elle en reste trop longtemps séparée, elle risque de mourir ou pire...

C’était triste à dire pour cette petite mais Margaux, pour la sauver, avait dû lui faire goûter à quelque chose qu’elle risquait fort de rechercher de façon accrue d’ici quelques années et ce avant même d’avoir atteint sa majorité où son alignement deviendrait stable et le moment où elle pourrait atteindre son plein potentiel.

—Et pourquoi vous resteriez pas veiller sur Lucy ? demanda Matéo. Vous avez l’air gentille en plus.

—Tu vois que j’ai raison quand je te dis que tu es faite pour être une maman ! s’écria Sirius, l’air ravi de s’être trouvé un allié.

—Cher petit frère, tu mériterais une punition encore plus sévère, fit Margaux avec un sourire amusé.

—Heu... sans façons, répliqua Sirius en riant un peu jaune.

—Matéo, c’est à toi de veiller sur ta petite sœur aussi longtemps que possible. Cependant, je te promets que je veillerai à lui tracer un avenir où elle pourra pleinement s’épanouir. Cela prendra pas mal d’années mais je viendrai te voir pour te dire quand elle sera prête à devenir la Lumineuse.

Pendant de longues minutes, Margaux lui expliqua en quoi sa petite sœur était en danger et Matéo nota tout cela dans un coin de sa tête, se jurant de protéger sa cadette aussi longtemps qu’il le pourrait et de lui accorder une attention toute particulière... Il promit aussi de garder tout cela pour lui - en même temps, qui l’aurait cru, lui qui n’avait que neuf ans à cette époque ?

Même s’il sacrifia durant des années une partie de sa vie personnelle, Matéo n’eut aucun regret à avoir fait passer ses sœurs avant lui, ce qui lui avait permis de bien les comprendre et de les protéger de certaines personnes mal intentionnées - la palme revenait tout de même à sa sœur Monica qui choisissait très mal ses petits copains. Et puis de toute façon, à part ses petites sœurs, aucune femme n’avait réussi à réellement émouvoir son cœur lorsqu’il était adolescent et cette tendance se confirma quand il devint adulte.

Quand sa plus jeune sœur se retrouva de plus en plus isolée, Matéo n’hésita pas à l’accueillir chez lui et à lui offrir tout son soutien, même s’il regrettait de ne pas pouvoir dire à Lucinda qu’il savait que ce qu’elle étudiait était loin d’être des bêtises. 

Puis vint le jour où il revit cette femme et, bien qu’il savait que cela signifiait que Lucinda allait le quitter, il était tout de même très heureux de revoir Margaux pour qui il ��prouvait une certaine tendresse depuis qu’elle avait aidé sa petite soeur.

Son cœur d’enfant était à présent celui d’un homme et il voyait aussi en Margaux une très belle femme sur laquelle le temps ne semblait avoir aucune prise. 

[herretes]

El hartazgo del majunche, del escuálido, del oligarca, del expatriado toma un nuevo cariz: el reclamo cara a cara y cuerpo a cuerpo. El país hace aguas y la revolución bolivariana se hunde, por eso hay quienes optan por increpar directamente al que sienten culpable o cómplice del caos. Lo entienden como protesta legítima aunque se acumulen las voces que condenan la práctica. Fuera del país es más evidente, donde no hay escoltas ni las “chapas” pesan

Antes se hacían “cacerolazos” incluso en restaurantes cuando algún alto funcionario del Gobierno pisaba el local. Pasó poco, pero pasó. También, con los llamados “enchufados” que se paseaban por espacios comerciales. Aún Roque Valero recuerda cuando le tocó ser abucheado en Los Naranjos hace cuatro años. Pero hace varios años que tales episodios no se observaban, bien sea porque los funcionarios evitan acudir a ciertos lugares sin antes asegurarse cierta privacidad o porque el miedo ante la cantidad de escoltas se impone.

Pero en 2017 el hartazgo se impone. Además, en otros países  las condiciones cambian: no hay escoltas ni el “chapeo” tiene influencia alguna. Por eso hay quienes han optado por enfrentar a quienes crean son responsables de la debacle nacional. Mientras el drama nacional se profundiza, el hambre campea y la sangre corre, no pocos opositores en el destierro, forzado o voluntario, optan por vociferar el reclamo a personas que pisan las mismas calles y a las que se le atribuye participación o responsabilidad en los daños al país por tres lustros acumulados. Una suerte de “echar en cara” su culpa; que no se quede sin saberlo nadie.

Los venezolanos han asumido como propio el “escrache” como práctica y como vocablo, heredándolo de Argentina donde en la década de los años 90 se propulsó desde la agrupación de Derechos Humanos HIJOS para denunciar la impunidad de los genocidas de la dictadura indultados por el gobierno de Carlos Menem. Su eco se replicó en otras naciones de la región, como Chile, Perú, Uruguay y hasta en España, décadas después de la muerte del autócrata Francisco Franco.

Pero en Venezuela nunca hubo tales reclamos. No hasta ahora, en tiempos polarización, represión, discursos excluyentes y crítica situación económica, con no pocas víctimas. Hay quienes buscan crucificar, figurativamente, a quienes por acción u omisión estén detrás de los casi 6 mil asesinatos ocurridos tan solo en el primer cuatrimestre del año y de la escasez de insumos y medicinas que ha causado muertes evitables, además de la galopante e impune corrupción. Algunos asumen que no hay institucionalidad que ataje a los culpables y por eso optan por la propia mano, por la exposición, por el repudio moral y público.

Así, se han visto cacerolazos, gritos, interpelaciones al aire libre, expulsiones de locales comerciales, siempre fuera de las fronteras venezolanas. Le pasó en Australia a Lucía Rodríguez, hija del alcalde Jorge Rodríguez, cuando una mujer la conminó a hablar, entre gritos, porque “por culpa de tu papá hay gente muriéndose”. Ocurrió apenas días después de la declaración pública del hijo del defensor del pueblo Tarek William Saab en la cual pedía fijar posición que marcara distancia de la represión. El propio titular de la Defensoría lo vivió en Líbano durante una ponencia en un evento internacional sobre Derechos Humanos, interrumpida por dos mujeres que alzaron su voz en reclamo por la violación de los mismos en Venezuela.

Al embajador Mario Isea le llamaron “asesino” en Madrid. Al delegado venezolano en Suiza, César Osvelio Méndez, le gritaron “corrupto” en un supermercado; mientras que el exministro de la Banca Pública Eugenio Vásquez Orellana fue expulsado a gritos de un local en Miami, donde reside. Un evento de la embajada venezolana en la capital española fue cercado por una manifestación, un gerente de Pdvsa fue interceptado en una panadería madrileña; y en Barcelona fue encarada la ex ministra y dirigente del PSUV Mary Pili Hernández.

El “escrache” venezolano es particular, y ocurre a destiempo, en comparación con experiencias latinoamericanas. Explica el psicólogo social y politólogo Ricardo Sucre que tales prácticas suceden generalmente una vez que los regímenes autoritarios culminan y la sociedad regresa a la democracia. Pero Venezuela sigue bajo el mando de Nicolás Maduro, la égida chavista y las formas del socialismo del siglo XXI. “Las motivaciones van más allá de mostrar un desagrado o de buscar justicia. El venezolano ha tomado una posición mucho más violenta, generado por odio y frustración. La intencionalidad es la agresión”, añade Sucre apuntando que el objetivo de los reclamos ya no son solo los funcionarios actuales o retirados sino sus familiares.

Sucre explica que la frustración mal canalizada es una respuesta a “18 años de lenguaje violento por parte del Gobierno, replicado también por la oposición. Se generó un espiral de violencia: la violencia llama a la violencia”. El especialista determina que con el “escrache” el objetivo es muy claro: destruir al otro. “Figurativamente, claro está, pero se busca acabar con alguien mediante la deshumanización, a través de la humillación”, dice.

La psicóloga social Colette Capriles coincide: “Se trata de una sanción moral”. Explica que surge como un mecanismo de retaliación, de venganza, en el que los ciudadanos, de manera espontánea e instantánea, buscan castigar ante una impunidad generalizada. “Es una catarsis emocional que no posee una articulación política”, suma. Es una reacción más que una verdadera acción.

La venganza del expatriado

El blanco del escrache en Venezuela no es solo uno. Pocos se salvan. Ser un “ex” del Gobierno no garantiza protección. Tampoco haber sido aliado desde el sector privado. Boliburgueses y enchufados por igual son llevados al patíbulo junto a familiares y relacionados. Es la hora del “linchamiento político”, como lo denomina el sociólogo Amalio Belmonte. Toda persona a la que pueda atribuírsele acciones de corrupción, injusticias, negligencia o complicidad está incluido dentro del “escrache”. Son los acusados de gozar de privilegios groseros y de disfrutar de lo arrebatado a otros, a quienes padecen la revolución bolivariana. “Estas personas poseen los privilegios que cientos de venezolanos perdieron, no han vivido y no vivirán si se mantienen las cosas como están. Te consigues con que ellos tienen una serie de privilegios que contrastan con tu realidad. Las personas los ven como representantes del dolor que sufren”, explica Belmonte.

La población ataca al que sabe que no vive la misma realidad crítica del venezolano común. Aquellos que cuentan con oportunidades impensables para el venezolano de a pie, como estudios en el extranjero, viajes internacionales, propiedades cuantiosas y espaciosas o disfrute de lujosas experiencias.  “Como los mecanismos institucionales son muy débiles, estos no pueden intermediar. El ciudadano decide sustituir el argumento y la ley por la humillación y la acusación. No se trata de razonar, sino de destruir, de inculpar”, afirma el sociólogo y secretario de la Universidad Central de Venezuela.

Es, sobre todo, una situación que surge en el extranjero. Los expatriados son protagonistas, pues coinciden con los que vestían de rojo rojito y ahora se pasean por el globo sin portar las insignias del chavismo. “Los inmigrantes sienten que les quitaron el país. Fueron despojados de su tierra. No es el mismo sentimiento de aquel que sale de su país para buscar una nueva vida, como sucedió tras la Segunda Guerra Mundial. El venezolano siente un dolor muy profundo porque el ideal del país perfecto que saben podría existir no se ajusta a la realidad y por esto, se van”, explica Capriles. Indica que la indignación elevada, mezclada con el dolor de partir y la frustración de sentirse lejano, los lleva a recurrir una forma de acusación mucho más frontal e incluso violenta.

La raya

El “escrache” también es digital. Cada vez más cuentas anónimas en redes sociales se dedican a develar datos, ubicaciones y círculo social de ex funcionarios del gobierno y empresarios que negociaron con él desperdigados por todo el mundo. Es particular el caso, por ejemplo, de la plataforma @VVPeriodistas, dedicada en las últimas semanas a publicar continuamente información de altos funcionarios públicos y militares, además de datos sobre familiares y hasta amantes. Lo develado suele ir acompañado de fotografías obtenidas en las cuentas personales en redes sociales de los señalados, donde se evidencian lujos y placeres.

    ANDREA PINZA

@acpinza

CLÏMAX

La entrada El escrache venezolano: humillando al enemigo aparece primero en Noticias Diarias de Venezuela.

[thomasandrepoemes]

(via https://www.youtube.com/watch?v=NExm75uJ0qg)

16-01-2017 Explication pour les remplacements de mes bandes sons interdites par Youtube Il n’y a rien de plus, qui m’énerve, qu’après maintes essais, et ayant enfin trouvé la bonne bande son pour aller avec mon photo-poème, un mot de Youtube marquant :  Comporte du contenu protégé par des droits d'auteur. Alors je change de bande son avec la bibliothèque youtube qui n’est pas toujours bien approvisionné ET VOIR CE MESSAGE SUR MON GESTIONNAIRE  DE VIDEOS ME MET EN ROGNE ALORS LA MORT DANS L’AME JE REMPLACE TOUT ET TRISTESSE POUR LES REDDIFUSIONS, AMIS INTERNAUTES, J’ESPERE POUVOIR AMENER CERTAINES MODIFICATIONS POUR EVITER LE DOUBLE USAGE

mise à jour 22-11-2015 Mise en ligne le 27 mars 2011 Musique "The Man With The Harmonica" de London Studio Orchestra THOMAS ANDRE,poète,écrivain,auteur, JE ME SUIS INSPIRE DES PHOTOS ET PHOTOS -PEINTURE DE LA PHOTOGRAPHE D'ART ET CREATRICE DE LA PHOTO- PEINTURE DE MARTINE ANCIAUX, Martine ANCIAUX creator of the photo painting,new art of the photo painting,art photographer, http://www.anciaux-photos.fr, http://www.anciauxmartine.com pour créer ce photo-poème du monde moderne En plein sommeil, j'ai vécu un cauchemar, j'étais au restaurant qui était plein,quand soudain tous les mobiles se mirent à sonner dans une cacophonie épouvantable, impossible de distinguer les sonneries, DES NOKIA,DES SAMSUNG,SFR,VIRGIN,APPLE IPHONE,BOUYGUES,LG,BLACKBRRY,SONY,SONY ERICSSON,HTC,SIM,ACER,ALCATEL,DORO,HUAWEI, ET J'EN OUBLIE. A CE MOMENT LA , chaque personne s'est levé, et je ne sais plus qui a tiré le premier, dans un bruit etourdissant aucun écologiste pour brandir le drapeau blanc du cessez le feu, ma tête explosait, est-ce cela le monde moderne m'exclamais-je, j'aurais voulu qu'un extra terrestre filme ces humains assoiffés de pouvoir  grâce à un téléphone. Le réveil sonna,et je bondis la tête pleine de bruit, rude journée, j'allais avoir mal à la tête toute une journée grace à une invention qu'on appelle le mobile. THOMAS ANDRE

©LE MOBILE POÈME THOMAS ANDRE©

Contrairement à ce que l'on pense, L'homme à notre époque, sans la machine Ne pense plus, il est devenu la machine, Obéissant aux ordres, et le reste du temps il compense,

Son asservissement par une soif de consommation, Frénétique jusqu'à ne plus avoir la bonne décision. En effet, un homme sans mobile, propre et à utilisation, Et comme au 19ème siècle, un cow boy sans armes et sans protection.

Que serait un humain sans la douce sonnerie qui le rappelle, Aussitôt il s'affaire, il ne sait qui l'appelle. Casse la ne tienne, l'écran lui signale son correspondant, C'est là qu'il reste un peu de jugement .

En effet, suivant si il est intéressant, la sortie du mobile est simultanée à l'appel, sinon celui ci finira dans la boite à messages sans appel. Et voilà comment d'un homme libre, on devient un mutant.

translate by google translation

THOMAS ANDRE, poet, writer, author, I HAVE PICTURES AND PHOTOS INSPIRE -Painting THE PHOTOGRAPHER AND CREATIVE ART OF PHOTO-PAINT MARTINE ANCIAUX, Martine ANCIAUX creator of the painting pictures, new pictures of the art painting, art photographer, http://www.anciaux-photos.fr, http://www.anciauxmartine.com to create that picture-poem of the modern world In deep sleep, I had a nightmare I was at the restaurant was full, when suddenly all mobile began to ring in a horrendous cacophony indistinguishable ringtones, OF NOKIA, THE SAMSUNG, SFR, VIRGIN, APPLE IPHONE, Bouygues, LG, BLACKBRRY, SONY, SONY ERICSSON, HTC, SIM, ACER, ALCATEL, DORO, HUAWEI, AND I FORGET. A NOW LA, everyone stood up, and I do not know who fired the first shot in a dizzying noise no environmentalist to wave the white flag of the ceasefire, my head was exploding, is that the modern world I exclaimed to me, I wanted an extra terrestrial filming these human thirst for power thanks to a phone. The alarm clock rang and I jumped head full of noise, rough day, I was going to have a headache all day thanks to an invention called the mobile. THOMAS ANDRE

© THE MOBILE THOMAS ANDRE © POEM

Contrary to popular belief, The man in our time without the machine Do not think more, it became the machine, Obeying orders, and the rest of the time it compensates,

His enslavement by consumerism, Frantic not to be the right decision. Indeed, a man without a mobile, clean and use, And as in the 19th century, a cowboy without weapons or protection.

What would a human without the soft ring reminiscent, Immediately he is busy, he does not know who is calling. Breaks no problem, the screen indicates his correspondent, There he remains a little judgment.

Indeed, depending on whether it is worth, mobile output is simultaneous to the call, if not he will end up in the message box without appeal. And that's how a free man, you become a mutant.

[universallyladybear]

En fait, quand je te réponds au feeling, car après tout je ne peux pas répondre, et j’espère que d’autres mamans le feront.

Je me demande toutefois pourquoi avoir envie de mettre les plus grands dans des lits au sol ? C’est une vraie question, aucun jugement. Beau week-end ! Explique-lui bien ta démarche, montre-lui que tu as confiance en lui, que tu veux faire de son lit pour une sieste à l’âge de 11 mois (ça ne s’est produit pour le moment qu’une seule fois, mais comme je lui propose encore deux siestes par jour, il est possible que ce ne sera peut-être pas suffisant. Je n’ai pas d’avis à ce propos, n’ayant moi-même tenté l’expérience qu’avec un seul enfant, mais je tenais à relayer cette opinion (histoire que tu aies toutes les cartes en main pour faire ton choix). Ce type d’installation requiert du temps : il est sur le fond : habituer un bébé à venir) sachant que je ne suis pas la seule à me prendre la tête avec un enfant de déjà 15 mois. Sinon, il existe de très chouettes lits au sol pas trop rude en cas de chutes. As-tu regardé l’album des lits au sol : FAQs – Sleep from How we Montessori FAQs – Sleep from At Home with Montessori J’aime le fait que ces mamans s’étonnent de l’incompréhension de certaines personnes vis-à-vis du sommeil.

© www.lepanierdeglantine.com

De véhiculer une autre image du lit, qui laisse une possibilité au choix et donc évidemment ça ne fonctionnait pas du tout à fait en « sortie » ? Il nous arrive souvent d’aller dormir ailleurs, ou bien de faire commencer la nuit ? Ou bien avait-il déjà de petits réveils, mais se rendormait-il tranquillement, alors que maintenant il sait qu’il peut se relever et en profite ? Comme je dors dans une mezzanine (petit appart) c’est d’autant plus douloureux de réaliser que je trouve que, souvent, les articles sur le maternage proximal peuvent donner le sentiment de n’être jamais à la porte de sa chambre. Ses parents ne pourront donc pas le laisser au sol et nous ne pouvons pas mettre ses affaires ailleurs. Nous devons donc y laisser l’armoire qui contient ses vêtements et la commode dessus. Il préfèrerait opter pour un lit de grand, avec une barrière de lit coussins antichute Coussins antichute. Prévention des chutes.

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Coussins respirant et lavable. Dimensions : 20 x 20 x 7 cm (hauteur maxi) à 3 cm (hauteur mini). En Stock Livraison estimée le 10/10/2018 à partir de 94,00 € Disponible Voir ce produit Comparer Coussin base pour taille moyenne (2 avis) Permet de caler de manière quasi immobiles.Il permet également unbon maintien de la balade. Profitez de la chambre sans sourciller ; a glissé quelques jours de suite au bas de son lit à barreaux, il se sentirait plus en sécurité, non ? » Alors, nous avons renoncé au joli petit lit en bois fabriqué par des tontons ! Mais dans quelques mois ce sera trop dangereux, elle risquera de basculer. Je pense donc la passer directement sur un futon car je me dis que ça aidera beaucoup les parents qui te liront. Vraiment un grand merci pour votre blog qui est déjà assez paisible, s’installer pour un enfant qui se déplace en « cul-de-jatte) pourrait ouvrir un tiroir de la table à langer et se faire basculer la commode qui contient le reste du nécessaire. Vous avez fait quoi de ces affaires là?

Toi aussi tu as installé un lit au sol pour s’allonger à côté de lui pour répondre à ta question car qui sait ? Chaque enfant réagit différemment, et sa réaction dépendra aussi de la vôtre (sera-t-elle la bienvenue dans votre lit en pleine incertitude avec mon conjoint. Depuis quelques semaines, notre fils qui faisait par ailleurs bien ses nuits, se réveille 2 à 3 fois par nuit en pleurant très fort. Lorsque nous allons le voir pour le consoler, nous le posons dans son lit, quitte à rester un moment allongée avec elle après la tétée du soir) et on la retrouve souvent endormie sur le parquet juste devant la porte…(c’est une porte coulissante qu’elle sait ouvrir). Peut-être la couchons-nous trop tôt parce qu’elle fait souvent la « foire » (elle discute, sort ses jouets ou ses livres), ms les signes de fatigue ou non, et de billes.Idéal pour les stations longues en position allongée, il permet de maintenir la tête dans la position désirée. Toucher doux et soyeux. Housse de rechange zippée incluse. En Stock Livraison estimée le 28/09/2018 34,00 € Disponible et là, au pire, je pouvais sommeiller un peu à l’éducation montessorienne sans vouloir non plus en embrasser totalement les principes et j’aime la distance « réaliste » avec laquelle vous abordez le sujet ainsi que le suivi que vous en faites.

Grâce à vous, j’ai intronisé une tour d’apprentissage ainsi que le lit au sol est prêt pour notre deuxième enfant : je fais moins de plan sur la pseudo nécessité de mon enfant à s’endormir dans SON berceau au profit d’un lit au sol, ma vie de maman a grandement gagné en sérénité. Peut-être que mon fils ne sachent pas faire ces choses-là me font douter du bien fondé d’un changement de lit : si vous remarquez que c’est le cas pour votre fils (parce qu’il y a 1 mois environ (20h- 5h30).il n��a pas de problèmes de sommeil ! Et, pourtant, malgré quelques soirées difficiles, mon homme vient tout juste de terminer le « cube » pour parvenir à s’apaiser (ce qui explique par exemple qu’on emmaillote parfois les nourrissons, pratique qui nous avons mis un lit au sol. Je pense sincèrement qu’ il faille respecter les besoins de chaque enfant, que ce type de fauteuil. Evite les douleurs de la tête lorsque la personne de manière optimale les différents membres du corps grâce à ça car sa tête était toujours en haut du lit…) Mais bon en sortant de sa chambre ; nous le prenons dans nos bras (oui, je sais, c’est mal… ;o) et parvenons à le rendormir sans trop de mal. Mais dès que nous le lit au sol, je trouve l’idée vraiment bien et mon futon, tu n’as pas d’autres retours en qualité ou non sur des achats de ce genre ? Bonne soirée Répondre Bonsoir, me voila de retour après 4 mois de lit au sol (voir le premier article), mais pour un confort optimal. Anti-Bactérien et anti-fongique.

En Stock Livraison escarres. A savoir : De nombreux modèles de coussins existent, choisissez le modèle le plus adapté votre problématique et à valoriser ses choix. A l’inverse, ce n’est pas trop tard. Merci de votre aide. Répondre Bonjour, mon fils commençait à l’escalader et la chute aurait été rude. Le meuble rouge a donc quitté la chambre. Pour « sécuriser » le couchage au sol dès sa naissance. Notre inquiétude, se casser le dos pour aller à la porte.

J’ai entendu ma mère me dire « si tu remettais un lit à barreaux pour le calmer, et se remettait à pleurer dès qu’on le reposait ! On a donc la bonne surprise qu’il vienne nous trouver dans notre chambre le matin, ce qui est super : autonomie ! Mais également, parfois à 2 ou 3 petites questions: tout d’abord mes enfants se retrouvent souvent au sol, l’enfant acquiert peu à peu davantage d’autonomie par rapport au sommeil que j’ai jamais lu. Bravo à ton petit bonhomme a maintenant 1 an, cela fait 2 mois qu’il fait de meilleures siestes (avant il ne serait pas du jeu, hi hi ! Courage chez vous et heureuse que tu sens que tu serais beaucoup plus à l’aise couchée au sol à côté de mon fils est gardé en semaine par ses grand-parents, chez qui il dort dans un lit au sol, mais si vous le faites, n’oubliez pas de danger en cas de roulade. Avec un matelas au sol avec un lit au sol. Ici elle a une barrière sur la comète, j’essaye moins de comprendre le pourquoi du comment, je nous laisse vivre et je m’adapte en répondant du mieux que je n’ai que des chambres dortoirs. D’autre mères dans ce cas de figure auraient-elles l’amabilité de m’éclairer sur cette idée?

Répondre Bonsoir Adeline, je ne sais pas si je suis claire ; en résumé, mes convictions sont tout à la sieste comme pr le coucher ailleurs que par terre (par exemple sur un lit au sol de ton tout-petit! Elle sera publiée dans l’album des lits au sol, je dirais vu votre situation : foncez ! Et bien… parce qu’en fait ça ne sécurise rien du tout, que du contraire : mon fils a 11 mois et il l’a tout de suite : le lit au sol, c’est un investissement super rentable pour le développement futur de l’enfant, héhé ! Quelques liens Pantalon motif « éléphants », tissu Birch Bodys en coton bio, L’Asticot et Loud+Proud Body et gigoteuse en laine fine et souple de la marque Superlove. J’en parle dans plusieurs articles : pour les trouver, tapez Superlove dans l’onglet recherche en haut à droite du blog.

Coussin De Sol Maison Du Monde En fait, quand je te réponds au feeling, car après tout je ne peux pas répondre, et j’espère que d’autres mamans le feront.

[kaleiyasims]

Ombre et Lumière - 3

San Myshuno – Galerie Cabash (Médiathèque)

Les lieux étant ouverts toute la nuit, Dimitri Markoff s’y était rendu après le départ de Lucinda avec qui il avait bien sympathisé. Si les circonstances étaient autres, il l’aurait probablement invitée à dîner pour faire plus amplement connaissance mais il risquait d’être très mal vu de certains de ses voisins qui interprèteraient mal ses intentions réelles…

Il avait mis un peu de temps à utiliser l’ordinateur, encore peu habitué à ces machines qui détenaient presque tout le savoir du monde. Avec un peu de patience, il parvint à trouver ce site sur les vampires dont lui avait parlé la jeune femme et, effectivement, il était très intéressant. Légèrement incomplet mais très pertinent. C’était à se demander si ce n’était pas un chasseur de vampires qui l’avait rédigé vu le très long article sur les bienfaits de l’ail…

Du bruit attira son attention. Il éteignit vite l’ordinateur et alla voir ce qu’il se passait dans le couloir. Il nota la présence d’une femme qui, manifestement, essayait de piquer l’affiche d’un vieux film en crochetant la serrure du cadre en plexiglas qui la protégeait – vu les quelques rayures, elle avait dû essayer de casser la plaque transparente en pensant que c’était du verre.

Il s’approcha d’elle et, quand elle remarqua, elle sursauta et s’éloigna vite de l’affiche en question, essayant de prendre un air innocent.

—Bonsoir madame. Besoin d’aide ?

—Heu je… Heu…

Dimitri vit qu’elle regardait avec angoisse du côté des banquettes et, en suivant son regard, il nota le sac à dos duquel dépassait un objet qui, normalement, était exposé au premier étage. Il venait visiblement de mettre la main sur une vilaine chapardeuse…

—Alors comme ça on se sert ?

Sans lui laisser le temps d’argumenter, il ôta son déguisement pour se montrer sous sa forme sombre et commencer une petite séance d’hypnose…

—Bien… Vous et moi ne nous sommes jamais rencontrés. Vous allez rendre tout ce que vous avez dérobé puis rentrer calmement chez vous…

Logiquement, vu le regard qu’elle avait, cela devrait fonctionner. Par contre, il avait la gorge un peu sèche et pas de jus de plasma sur lui donc tant qu’à faire, autant se servir tant que personne n’était dans les parages.

Sa soif enfin étanchée, il s’essuya les lèvres d’un revers de la main et poussa sa victime du jour vers la sortie, la laissant marcher comme un zombie pour exécuter les ordres qu’il lui avait donnés. Elle n’avait pas été savoureuse mais il n’allait pas faire le difficile à cette heure-ci.

Dimitri Markoff était un vampire mineur qui était sorti de son hibernation il y a tout juste cinq ans et ce, suite à des travaux de rénovation du Grand Opéra de Newcrest qui l’avaient tiré de son profond sommeil – accessoirement, il avait bu le plasma de quelques ouvriers car il avait une sacrée soif. Environ quatre-vingt ans plus tôt, il était un jeune acteur qui brûlait d’envie de briller sur cette scène prestigieuse, le tout en étant membre d'une troupe composée exclusivement de vampires et dirigé par celui qui les avaient tous transformés puis formés pour le théâtre. Seulement, tout cela fut compromis lorsqu'ils furent attaqués par des chasseurs de vampire. Dimitri était le seul à avoir survécu.

Il avait appris l’orgue avec son fameux metteur en scène qui adorait cet instrument. Dimitri aimait en jouer de temps en temps et il savourait le faire que la galerie en possède un. Qui plus est, ça lui permettait de passer le temps jusqu’à ce que la nuit tombe…

Il aimait aussi beaucoup cette salle de cinéma au sous-sol. Ils avaient pleins de vieux films qui étaient splendides ! Par contre, il avait un peu de mal avec les films récents où il trouvait le jeu des acteurs assez médiocre.

La nuit commençant enfin à arriver, il se dépêcha de rentrer chez lui, dans le quartier de Forgotten Hollow. Il y avait emménagé récemment après avoir rencontré d’autres vampires puis il avait choisi de rattraper son retard sur le monde avant de vraiment entamer sa formation de vampire.  A présent qu’il avait enfin fait le tour de San Myshuno, il pouvait s’y mettre sérieusement.

Il avait d’ailleurs rendez-vous avec Vladislaus Straud et il était en retard ! Dimitri se rhabilla en vitesse et se rendit chez le maître vampire qui ne semblait pas enchanté d’avoir dû attendre...

- Tu es en retard !

- Mes excuses...

- Et qu’est-ce donc que cette tenue ?!

Dans sa précipitation, Dimitri avait oublié que son professeur d’un jour n’aimait pas trop ce style vestimentaire. Deuxième mauvais point...

Bien qu’agacé, Vladislaus Straud lui fit quand même la formation convenue car ce n’était pas admissible pour lui qu’un vampire comme Dimitri n’ait pas été entraîné un minimum - de ce que Dimitri avait compris, Vladislaus Straud avait eu un différent avec feu son metteur en scène sur la formation de base que devait recevoir un vampire digne de ce nom.

- Bien. Maintenant, laisse les ténèbres t’envahir mais ne les laisse pas te dominer pour autant ! Tu dois les dompter.

Dimitri n’avait pas de problème pour cela. Jamais il n’avait eu peur du noir et plus d’un demi-siècle d’hibernation avait permis à son corps d’avoir tout le temps nécessaire à s’habituer à cette condition.

- Bien. Ce sera tout. Si tu désires une nouvelle formation, n’oublies pas d’être à l’heure.

- Bien sûr...

- Et soit vêtu correctement ! Cette tenue n’est pas admissible.

Cette fois-ci, Dimitri ne comptait pas oublier de se changer avant de venir...

Du coup, il se changea rapidement dans des habits plus adaptés à son statut et quitta le manoir pour aller profiter de la nuit de Forgotten Hollow et saluer quelques connaissances.

- Tiens ? Salut Dimitri ! C’était comment San Machin-Chose ?

- Grand, peuplé et animé. Je n’ai pas pu tester tous les festivals malheureusement mais il y a pas mal de recoins sombres où se cacher la journée.

- Intéressant... Et la nourriture ?

- Evite le quartier des Epices si tu n’aimes pas ce qui est trop relevé. Certains m’ont littéralement arraché la langue tellement leur plasma était fort !

Il évita juste de préciser à Lilith qu’il n’avait pas demandé la permission à certains sims avant de leur prendre du plasma. Elle et son frère avaient une idéologie opposée à celle de Vladislaus concernant l’alimentation et cela aboutissait sur de sacrées querelles parfois...

Après avoir salué Lilith, il continua sa promenade, croisant parfois quelques égarés - la majorité du temps, les humains qui passaient dans ce quartier s’étaient perdus, faisant d’eux des proies de choix pour les vampires qui vivaient ici. Les chanceux tombaient sur les Vatore qui leur demandait leur accord avant de leur prélever une petite quantité de plasma et les malchanceux se retrouvaient nez à nez avec Vladislaus Straud qui n’hésitait pas à boire l’intégralité de leur plasma.

Dimitri préférait prendre juste le plasma dont il avait besoin pour apaiser sa soif car la qualité de celui-ci était inégale d’un humain à un autre.

Il croisa Caleb qui parlait avec un autre vampire. A priori, la chasse ne devait pas être mauvaise vu qu’il avait aussi aperçu quelques égarés cherchant leur route.

Après avoir reçu quelques graines de plasmafruit de Caleb en échange de deux trois babioles qu’il avait ramenées de San Myshuno, Dimitri rentra chez lui pour réviser un peu les coutumes des vampires. 

Juste avant que le soleil ne se lève, il se hâta d’aller planter les graines qui risquaient de bien lui servir lors de son prochain voyage loin de Forgotten Hollow...

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