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#diffuser avec un bébé
lepartidelamort · 23 days
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Les juifs signent un appel aux états du « monde entier » à arrêter Musk
Et bien, c’est allé vite.
Je le disais le 31 août, après Durov, Musk est le prochain sur la liste des démocraties.
Aujoud’hui, c’est le juif Robert Reich qui appelle les gouvernements à arrêter Musk au plus vite.
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Le juif Robert Reich est un activiste éprouvé de la révolution raciale aux États-Unis à laquelle il participe dès 1964 en mobilisant les nègres contre les Blancs dans l’état du Mississippi
C’est bien sûr la presse britannique, un des bras de la propagande juive, qui diffuse cet appel qui est en fait une annonce.
Ce texte transpire de haine et d’hypocrisie sémitiques comme rarement.
The Guardian :
Elon Musk est en train de transformer rapidement son énorme richesse – il est la personne la plus riche du monde – en une énorme source de pouvoir politique qui n’a pas à rendre de comptes et qui soutient maintenant Trump et d’autres autoritaires dans le monde.
Comme on sait, les juifs n’aiment pas que des gens transforment « leur énorme richesse » en « énorme source de pouvoir politique.
Du moins, s’ils ne sont pas juifs.
On se souvient de la campagne de haine alimentée par ces juifs contre Henri Ford dans les années 30.
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« Isoler les 50 juifs les plus riches du monde et il n’y aura plus de guerres » – Henry Ford
C’était déjà la même engeance qui cherchait à entraîner l’Amérique dans la guerre. La lecture du livre Le juif international de Henri Ford sera éclairante pour nos lecteurs.
Musk est loin d’avoir la profondeur de vue de Ford, mais le peu qu’il tolère est déjà trop pour la juiverie qui entend détruire tous les pays blancs par l’immigration, sans exception.
Musk soutient des causes d’extrême droite dans le monde entier. Au Royaume-Uni, des voyous d’extrême droite ont brûlé, pillé et terrorisé des communautés minoritaires alors que le X de Musk diffusait des informations erronées sur une attaque mortelle contre des écolières. Non seulement Musk a permis aux instigateurs de cette haine de répandre ces mensonges, mais il les a retweetés et soutenus.
Entendre les juifs se lamenter des « mensonges » des goyim prouve à quel outrancier niveau d’insolence leur impunité les a portés.
Le juif Reich n’a certainement pas digéré la rapidité avec laquelle les mensonges de la propagande israélienne ont été démontés par les utilisateurs de Twitter, à commencer par cette histoire de bébés jetés vivants dans des « fours » par le Hamas.
Au reste, il n’y a pas eu de « mensonges » à propos des écolières blanches assassinées par un immigré du Rwanda. C’est la vérité sans filtre qui a déstabilisé l’ordre cosmopolite sur lequel le juif est assis en Grande-Bretagne.
Au moins huit fois au cours des dix derniers mois, Elon Musk a prophétisé une future guerre civile liée à l’immigration. Lorsque des émeutes anti-immigration ont éclaté en Grande-Bretagne, il a écrit : « la guerre civile est inévitable ». Le commissaire européen Thierry Breton a envoyé à Musk une lettre ouverte lui rappelant les lois de l’UE contre l’amplification de contenus nuisibles « qui promeuvent la haine, le désordre, l’incitation à la violence ou certains cas de désinformation » et l’avertissant que l’UE « sera extrêmement vigilante » pour protéger « les citoyens de l’UE contre de graves préjudices ». La réponse de Musk a été un mème qui disait : « RECULEZ D’UN GRAND PAS ET NIQUEZ LITTÉRALEMENT VOTRE PROPRE GUEULE ! ». Il est peut-être l’homme le plus riche du monde. Il possède peut-être l’une des plateformes de médias sociaux les plus influentes au monde. Mais cela ne signifie pas que nous sommes impuissants à l’arrêter.
Les juifs seraient donc plus puissants que l’homme le plus riche du monde ?
Les régulateurs du monde entier devraient menacer Musk d’arrestation s’il n’arrête pas de diffuser des mensonges et de la haine sur X. Les régulateurs mondiaux sont peut-être sur le point de le faire, comme en témoigne l’arrestation en France, le 24 août, de Pavel Durov, fondateur de l’outil de communication en ligne Telegram, que les autorités françaises ont jugé complice de crimes haineux et de désinformation. Comme Musk, Durov s’est présenté comme un absolutiste de la liberté d’expression.
Ces menaces démontrent que la danse du ventre à laquelle Musk se livre avec cette race ne lui est d’aucun secours.
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Les juifs sont des carnassiers.
Ils n’ont pas d’amis, ni d’alliés, uniquement des victimes.
Ces juifs se répartissent les rôles. Certains temporisent auprès de Musk pour en extorquer autant de choses que possible, et Musk a montré qu’il était prêt à céder de nombreuses choses à ces juifs, tandis que le reste de ces conspirateurs travaillent à sa perte.
Faire arrêter Musk est une action de terreur qui vise à menacer l’humanité entière.
Les juifs ne peuvent pas s’accommoder d’une modeste fenêtre de liberté. La liberté est incompatible avec le juif. Dans un monde libre, tout le monde peut voir et dire ce que fait le juif, paralysant son action. Comme le vampire, le juif ne peut prospérer que dans la pénombre.
En France, nous voyons ce qu’un état juif produit : de la censure, la répression de la moindre opposition, la destruction de toutes les valeurs nobles et, à la fin, l’anéantissement de toute forme de culture au sens où l’homme blanc l’entend. L’abrutissement par la propagande juive maintient la victime dans un état de sidération.
En un siècle, la France livrée aux juifs par Dreyfus est passée d’un des états les plus civilisés du monde à une dictature multiraciale où il est interdit à l’autochtone de dire le moindre mot sur les races les plus viles de la terre qui rampent désormais sur la terre de ses ancêtres.
Telle est la « démocratie » du juif, le sens de la « liberté » juive : la tyrannie et la barbarie.
Les juifs rêveraient de pouvoir revenir en arrière et empêcher l’apparition d’internet.
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christophe76460 · 29 days
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LA BÉNÉDICTION VIENDRA / DES DÉSIRS INASSOUVIS
Nous avons tous des désirs inassouvis que nous portons en nous. Il s'agit d'aspirations ou de situations que nous pensons que Dieu pourrait réaliser ou changer d'un coup. Nous savons qu'il pourrait nous faire des cadeaux ou nous guérir. Dieu aurait le pouvoir de nous ôter la tentation, d'améliorer notre mariage, de nous libérer de cette maladie ou, de nous donner enfin le bébé tant attendu. Ainsi, nous avons tous des désirs que Dieu pourrait satisfaire, mais qu'il ne semble pas, ou pas encore, vouloir faire.
Alors, nous prions, nous croyons, nous espérons et nous ne renonçons pas, et pourtant rien ne change. Les désirs inassouvis ont le potentiel de libérer la frustration et l'amertume dans notre vie. La Bible dit à ce sujet:
Un espoir différé rend le cœur malade, mais un désir accompli est un arbre de vie.
Proverbe 13:12 S21
Ainsi, je veux t'encourager: ne laisse pas tes désirs inassouvis t'éloigner de Dieu et te voler ta joie. Car si Dieu laisse les choses telles qu'elles sont, s'il ne guérit pas une maladie ou que tu attends encore l'accomplissement d'un souhait, c'est qu'il y a une raison. Même si nous ne la comprenons pas, Dieu voit plus loin et a un plan avec nos désirs inassouvis.
La vie est souvent remplie de contradictions. Tu aides les autres à se sentir mieux, mais tu luttes toi-même avec des pensées de découragement. Ton collègue de travail est promu, mais tu es ignoré, alors que tes performances sont meilleures. Tes amis se marient, cependant ce n'est pas ton cas, alors que tu as fait plus d'efforts pour avoir une relation. Il peut y avoir de la frustration, quand nous pensons que ce serait facile pour Dieu de changer ceci ou cela. De nous guérir, de nous ouvrir une porte, de nous enlever ce désir de reconnaissance. Mais également de nous libérer de ces tentations, de nous donner un nouveau bonheur ou de nous offrir l'enfant que nous attendons depuis si longtemps.
Paul aussi avait un désir inassouvi. Il écrit à propos d'une "écharde", dont il n'a pas été délivré, bien qu'il ait demandé à Dieu trois fois de le faire. Une souffrance, nous ignorons ce que c'était, qui le pesait moralement et/ou physiquement. Dieu ne l'a pas ôtée. Bien que Paul ait consacré sa vie à la diffusion du message de Dieu et qu'il soit responsable de la moitié des livres du Nouveau Testament, Dieu ne lui a pas accordé son souhait.
Smith Wigglesworth était l'un des plus grands prédicateurs, par qui Dieu a agi à la fin du 19ᵉ siècle et a guéri des milliers de gens de leurs maladies. Il a vu d'innombrables miracles, que Dieu a accomplis par lui, mais il souffrait lui-même de calculs rénaux. Parfois, il assistait à des cultes, où des centaines de personnes étaient guéries de leurs maux après sa prédication, mais lui-même pouvait à peine marcher, tant ses douleurs étaient insupportables.
Beaucoup d'hommes et de femmes de Dieu, portent un désir inassouvi en eux. Quelque chose qu'ils souhaiteraient que Dieu guérisse, change ou enlève. Mais Dieu ne le fait pas. Au lieu de cela, il a dit à Paul et donc à nous aussi:
Et il m'a dit: "Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse." Aussi, je me montrerai bien plus volontiers fier de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi.
2 Corinthiens 12:9 S21
@à la une
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birchington-on-sea · 2 months
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15 juillet 2024
Aujourd'hui nous sommes allées à la salle de sport avec Vicky, elle est vraiment bien. Les chercheurs ont vraiment inventés des trucs qui te font fondre sans douleur, c'est vraiment incroyable.
J'ai eu un petit moment de stress sur mon tapis de course car deux élèves ne se sont pas présentés à l'école ce matin sans prévenir. Ils étaient également injoignables... Après un petit moment à angoisser, j'ai finalement réussi à les retrouver en passant par la famille d'accueil (qui elle aussi était injoignable dans un premier temps...). L'une se sentait très patraque et l'autre m'a dit qu'il avait mal au pied (excuse un peu bidon), donc nous avons réglé ça et ils sont revenus le midi pour manger avec nous et aller au cinéma.
Dans l'ensemble les jeunes sont plutôt motivés et de bonne foi, mais je pense aussi qu'ils sont crevés car je vois Helena qui leur donne les leçons le matin, elle est épuisée ! En plus, avec la Glue, elle est tout le temps sollicitée pour écouter de l'anglais, ce qui demande de la concentration. Et il y a aussi cette prof anglais, Claire, qui nous accompagne dans les activités les après midi qui lui parle énormément. Les anglais sont très très très bavards et c'est fatigant de se concentrer pour interagir non stop avec eux.
Je ne me sens pas fatiguée de mon côté, du moins j'en souffre beaucoup moins. Je suis réveillée tous les matins à 5 ou 6h par George la perruche ou Tripod, mais comme je n'ai pas de pression le matin, même si je fais des choses (promenade, sport), c'est une bonne fatigue musculaire, mais mon cerveau est au repos. Ça fait du bien de ne pas avoir à penser à ce qu'on va faire à manger, le linge à nettoyer, l'aspirateur à passer, le bébé a doucher etc... Je me repose beaucoup malgré le peu de sommeil. Et les après-midi avec les jeunes sont très tranquilles. Hormi les moments de pression dans les villes, et le stress des premiers soirs pour qu'ils rentrent chez eux avec le bon bus, je n'ai pas du tout à me plaindre d'être tendue.
Pour revenir à nos moutons, cet après-midi nous avons été au cinéma voir Vice versa 2 dans un tout petit cinéma comme ceux qu'il y avait autrefois à Chalon. Finalement ça m'a rendu assez nostalgique car je trouve que ça avait un certain charme ces petits cinémas de ville. Il est vrai que pour certaines œuvres il est intéressant d'avoir un écran géant, mais pour la majorité, je dirais que c'est inutile.
Chez nous l'entrée est à 10€, ici c'était 3,5 pounds, soit environs moitié moins cher. Je pense qu'en terme d'accès à la culture, ces grands complexes ont certes amélioré la qualité des diffusions mais aussi largement réduit l'accès aux nouveautés. Moi la première, je n'ai pas le réflexe d'aller voir un film sans effets spéciaux au cinéma car vu le prix, ça n'en vaut pas la peine. Autant attendre 6 mois qu'il soit disponible à la location sur Internet pour 2,5€ et le regarder sur le vidéo-projecteur...
Pour terminer mes "Pensées philosophiques du matin au bord de mer", je voulais faire un point sur un aspect culturel assez marquant ici, plutôt mis en évidence par Helena lors de ses sorties avec sa Glue : les anglaises sont vraiment très peu classes et souvent déjantées.
Au pub, elles étaient toutes habillées de manière très vulgaires pour leur âge (string qui dépasse, léopard à gogo, soutien gorge trop petit pour remonter la poitrine) et même les plus jeunes n'ont vraiment aucune cohérence dans leur style. Aux usa les jeunes sortent souvent en pyjama, mais il s'agit d'un survêtement avec un sweat-shirt souvent, là elles peuvent aussi sortir en pyjama mais plutôt du genre en nuisette avec des crocs. Les couleurs sont loufoques les matières sont loufoques, tout est très court, il faut voir de la peau, et encore plus si on est grosse. D'ailleurs il y a très peu de femmes minces ici, alors qu'il y a vraiment des aménagements pour se promener, faire du sport, courir au bord de la mer (contrairement à la Sicile par exemple). Ils ont une hygiène de vie assez déplorable, peu de légumes beaucoup de friture, et ils mangent souvent vite fait devant la TV. Peu d'entre-eux ont d'ailleurs une table à manger, ils mangent sur le canapé sur des plateaux. Je pense aussi que nos familles d'accueil représentent le versant très populaire de l'Angleterre. Les quartiers dans lesquels nous logeons sont similaires à des lotissements de banlieues françaises (l'insécurité en moins). Ici il n'y a pas de racailles, la population maghrébine est inexistante, il y a en revanche beaucoup plus d'indiens, mais qui sont très réservés et restent beaucoup entre eux d'après ce qu'on m'a dit ici.
Voilà, c'est un peu en vrac, mais je pense que c'est important de souligner ces points qui m'ont interpellée 😅
Oh, et dernière chose, ici c'est vraiment quelque chose de très accepté d'avoir des faux bébés en plastique très réaliste chez soi, de les promener et même les nourrir la nuit. Bienvenue à SillyLand 😂
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ondessiderales · 3 months
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Moumines
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Yume no sekai he (Vers un monde de rêves)
Toi qui dis être si fort Tu dois pourtant bien avoir des moments de tristesse Dans ces moments-là, laisse couler tes larmes Et tout ce qui te fait de la peine disparaîtra
Allons, viens chez moi Et tends-moi ta petite main Je t'emmène vers un monde de rêves Nul besoin de se changer, tu peux venir en pyjama
Pleurant de frustration et trempant notre oreiller Il nous arrive tous de se faire dépasser par la situation Mais laisse la gentille lumière du matin te recouvrir Et un sourire éblouissant éclairera ton visage
Allons, viens avec moi Et tends-moi tes doux yeux Lorsque la fée des fleurs se met à danser Tous les animaux sont des amis
Allons, viens chez moi Et tends-moi ta petite main Je t'emmène vers un monde de rêves Un cœur d'enfant suffit pour y entrer
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Tooi akogare (Un appel lointain)
My dream, my love (mon rêve, mon amour) Lorsque tu es à mes côtés Même le vent se met à changer de couleur
L'eau joue avec la lumière, scintillante et pure Et le ciel se fond dans le temps
Your dream, your love (ton rêve, ton amour) Lorsque tu me souris Mes yeux remplis de larmes scintillent de nouveau
Mon cœur bat fort pour toi Je pars bientôt pour un grand voyage Un chemin rempli d'espoirs et de rêves
Au travers des nuages dérivant dans le ciel La lumière du soleil se diffuse et illumine la forêt Et les oiseaux s'envolent en direction d'un horizon de liberté
« Les Moumines, ou Moomins sont des personnages créés par la Finlandaise suédophone Tove Jansson. Il s'agit d'une famille de gentils trolls ressemblant à des hippopotames.
Les Moumines vivent dans la vallée des Moumines, vallée imaginaire donnant sur le golfe de Finlande. Ils semblent se réduire à une seule famille, composée de Papa Moumine, Maman Moumine et leur fils Moumine. »
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« Tove Jansson, née le 9 août 1914 à Helsinki et morte le 27 juin 2001 dans la même ville, est une écrivaine, peintre, illustratrice et dessinatrice de bande dessinée finlandaise suédophone. Elle est surtout connue pour son œuvre Les Moumines, des livres illustrés pour enfants. »
« À l'âge de 14 ans, elle entame l'écriture de son premier livre illustré Sara och Pelle och näckens bläckfiskar (Sara, Pelle et les pieuvres de Water Sprite), qui ne sera publié qu'en 1933, bien que certaines illustrations paraissent dans des magazines dès les années 1920. Durant les années 1930, elle voyage à travers l'Europe, écrit et illustre des articles et nouvelles pour divers journaux, publications périodiques et journaux. Elle réalise aussi à cette époque de nombreuses couvertures de livres, des cartes postales, des dessins publicitaires ou des illustrations parodiques et, selon sa mère, collabore au magazine Garm, journal satirique anti-fasciste finno-suédois.
En 1946, elle vit une histoire d'amour avec une femme, Vivica Bandler. Cette relation est documentée par une série de lettres échangées pendant quelques années. Elle rencontre plus tard sa partenaire Tuulikki Pietilä, une autre femme, avec qui elle vivra jusqu'à la fin de sa vie. Toutes deux collaborent sur de nombreux projets, dont un modèle de la « Maison Moumine », avec Pentti Eistola. Ce modèle est maintenant exposé au musée des Moumines à Tampere. »
« Tove Jansson a travaillé comme illustratrice et caricaturiste pour le magazine satirique suédois Garm, des années 1930 à 1953. L'une de ses caricatures politiques connait une brève renommée internationale : elle dessinait Adolf Hitler comme un bébé pleurant dans des couches, entouré de Neville Chamberlain et d'autres grands dirigeants européens, qui essayaient de calmer le bébé en lui donnant des tranches de gâteau - Autriche, Pologne, Tchécoslovaquie, etc. »
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« Les Moumines, charmantes petites créatures imaginaires à l'apparence de trolls blancs, occupent une place importante dans la culture et l'histoire finlandaises, tout en ayant conquis le cœur de très nombreuses personnes du monde entier. »
« L'écriture des Moomines a commencé comme une récréation pendant la guerre. Tove se sentait comme dans un étau, et n'arrivant pas à peindre, elle s'est alors plongée dans les souvenirs d'enfance de la maison de son grand-père. Elle écrivait pour alléger la réalité, mais petit à petit l'écriture lui est devenue aussi importante, aussi exigeante que la peinture. Sa qualité d'écriture s'améliore petit à petit jusqu'à atteindre des sommets de beauté et de poésie. »
« Tove Jansson a eu en son temps un rôle précurseur qui a ouvert la voie à bien des femmes artistes. Les histoires des Moumines ne font pas qu'amuser les enfants, elles ont une signification plus profonde pour les adultes. Jansson, qui était de langue maternelle suédoise, a insisté dans son travail sur des valeurs comme l'inclusion, l'acceptation d'autrui et l'intégration à la communauté, autant de piliers importants des sociétés nordiques contemporaines. »
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La maison des Moumines dans le parc à thème Muumimaailma à Naantali en Finlande
« Le premier livre de Moumines, Moumine et la grande inondation, a été écrit en 1945. Bien que les personnages principaux soient Maman Moumine et Moumine le Troll, la plupart des personnages principaux des histoires postérieures n'ont été introduits que dans le livre suivant, de sorte que Moumine et la grande inondation est souvent considéré comme un précurseur de la série principale. Le livre n' a pas été un succès (et fut le dernier livre de Moumines à être traduit en anglais), mais les deux épisodes suivants, Une comète au pays de Moumine (1946) et Moumine le troll (1948), apportent une certaine renommée à Tove Jansson. Le titre original de la famille Moumine le troll, Trollkarlens Hatt, est traduit par Le chapeau du sorcier.
Le style des livres de Moumines change avec le temps. Les premiers livres, jusqu'à Un hiver dans la vallée de Moumine (1957), sont des histoires d'aventures qui incluent des inondations, des comètes et des événements surnaturels. Moumine et la grande inondation traite de la fuite de Maman Moumine et Moumine le Troll à travers une forêt sombre et effrayante, où ils rencontrent divers dangers. Dans Une comète au pays de Moumine, une comète a failli détruire la vallée de Moumine (certains critiques y ont vu une allégorie d'armes nucléaires). »
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« Ce serait une chose terrible si une comète frappait la terre… Tout exploserait », dit Moumine, l’air sombre. Il y eut un long silence. Puis le Renaclerican prononça lentement : « Ce serait affreux si le monde explosait. Il est si beau. »
« En dehors de la Scandinavie, les Moumines sont particulièrement populaires au Japon. Là-bas, les Moumines ont gagné en popularité dans les années 1990 sous le nom japonais de « Tanoshii Moomin Ikka ». Dès les années 60 et 70, des livres ont été publiés et une série d’animation inspirée par les Moumines a suivi, mais Jansson ne l’a pas approuvée car elle contenait de l’alcool et de la violence. Dans les années 1970, elle a visité le Japon pour la première fois et a aidé à donner une conférence à Tokyo. Elle était une grande fan de l’esthétique japonaise et a appris le japonais à l’avance pour pouvoir le faire dans la langue du pays. Aujourd’hui, en plus de nombreux cafés et boutiques sur le thème des Moumines, il y a même un parc Moomin Valley dans la ville de Hanno à Saitama. Mais en Corée aussi, on ne peut pas éviter les Moomin. Là-bas, le Moomin Land Jeju a récemment ouvert ses portes sur la plus grande île de Corée du Sud. Une exposition de moines a eu lieu à Séoul de 2020 à 2021 pour célébrer le 75ème anniversaire. »
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La maison des Moumines dans le parc à thème Moomin Valley à Saitama au Japon
Sources : Wikipedia, visitfinland, scandi.fr, Libération
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omagazineparis · 5 months
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Les tendances déco pour la chambre de bébé
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La décoration de la chambre de bébé est un projet passionnant pour de nombreux parents. C'est une opportunité de créer un espace doux, rassurant et stimulant pour votre nouveau-né. Voici les dernières tendances déco pour la chambre de bébé qui combinent esthétique, fonctionnalité et sécurité. Les couleurs douces et neutres Palette pastel Les teintes pastel, comme le rose poudré, le bleu ciel ou le vert menthe, créent une atmosphère apaisante et chaleureuse adaptée à l'univers des tout-petits. Les neutres modernes Plutôt que les traditionnels bleus pour les garçons et roses pour les filles, de nombreux parents optent pour des nuances neutres comme le gris doux, le beige ou le blanc cassé, offrant une base versatile pour la décoration. Les motifs naturels et organiques Imprimés animaliers Les motifs animaliers, comme les oiseaux, les animaux de la forêt ou les créatures marines, ajoutent une touche ludique et éducative à la chambre. Éléments botaniques Des papiers peints ou des stickers muraux avec des motifs de feuilles, d'arbres ou de fleurs apportent une connexion à la nature et une sensation de tranquillité. Le mobilier multifonctionnel et évolutif Lits évolutifs Ces lits peuvent être ajustés à mesure que votre enfant grandit, garantissant une longévité et un meilleur retour sur investissement. Commode avec table à langer intégrée Economisez de l'espace et gardez tous les essentiels à portée de main avec une commode qui intègre une table à langer. Les touches écologiques Matériaux durables Le bois non traité, le coton bio ou les textiles recyclés sont privilégiés pour un espace éco-responsable. Jouets en matières naturelles Au lieu du plastique, optez pour des jouets en bois, en tissu ou en caoutchouc naturel. A lire : La préparation à la naissance : cours de yoga prénatal et autres méthodes L'éclairage doux Veilleuses Des veilleuses sous forme d'animaux ou d'objets mignons offrent une lumière tamisée rassurante pour bébé lors des nuits. Guirlandes lumineuses Elles apportent une touche magique à la décoration tout en diffusant une lumière douce. La chambre de bébé est plus qu'un simple espace de sommeil, c'est un lieu de croissance, de jeu et de découverte. En suivant ces tendances déco, vous pouvez créer un sanctuaire à la fois beau et fonctionnel pour votre petit trésor. Read the full article
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hackvertiser · 6 months
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Le changement de paradigme induit par la fin des cookies tiers sur Google Chrome
Déjà acté sur Safari et Firefox, la fin du cookie tiers est annoncée par les équipes de Google Chrome pour le troisième trimestre 2024. Cette décision a de multiples conséquences sur le marketing digital et notamment deux de ses principaux bénéfices (par rapport à des campagnes off-line) : la mesure et le ciblage.
Faut-il encore rappeler que ce qui peut être mesuré peut être amélioré ? On peut se lamenter, se dire que c’est jeter le bébé avec l’eau du bain mais c’est ainsi et il faudra s’en accommoder. Idem pour le ciblage même si pour ces deux fonctionnalités des alternatives existent, mais ce n’est pas notre sujet ici.
Vous trouverez dans la presse spécialisée ou dans la documentation des principaux acteurs de l’Ad Tech plusieurs types de solutions alternatives à tester mais il faut se rendre à l’évidence, la parade ultime qui permettrait de revenir au bon vieux temps du cookie tiers n’existe pas et n’existera sans doute jamais, du moins pas tant que l’objet principal de ces restrictions est la protection des données personnelles.
En effet, à quoi bon supprimer les cookies s’il suffit de le remplacer par une autre technologie qui in fine procure les mêmes résultats ? Ce que veut le législateur, sous l’influence des associations de consommateurs mais surtout pour se donner les moyens d’infliger des amendes aux contrevenants, c’est qu’en tant qu’utilisateur, je ne me sente pas espionné, fiché, catalogué et traqué lorsque je suis sur Internet.
Les pouvoirs publics comprenant qu’il existe tout de même des cas où l’observation d’évènements liés à des internautes peut avoir du sens et tant que cela ne menace pas les libertés individuelles, cette observation est tolérée. C’est notamment le cas de l’intérêt légitime. Mais l’interet légitime, au grand dam de l’industrie publicitaire, ne permet pas de justifier les cookies tiers. Il en découle que toute solution alternative devra nécessairement comporter une composante de bruit, une forme d’obfuscation des données, qui interdira lors de son traitement de relier cette donnée à un utilisateur en particulier. On passe donc d’une logique déterministe à une logique probabiliste. C’est par exemple le système de cohortes exploré par Google pour le projet FLOC (Federated Learning of Cohorts) devenu depuis « Topics ».
Le géant de Mountain View navigue à vue, entre respect des directives appelant à respecter l’intimité des internautes et le besoin pour ses clients de s’adresser à des audiences le plus ciblées possibles. Autant dire que ce n’est pas gagné. Des milliers d’euros seront dépensés par les annonceurs avant de pouvoir optimiser leurs camapgnes sur des critères de performance pure, sans réellement pouvoir comprendre comment les décisions sont prises. Mais Google peut se permettre de dire à ses clients « donnez moi votre argent et j’en ferai bon usage ».
Une autre approche consiste à rechercher les facteurs clés de succès d’une camapgne réussie. Ils peuvent se résumer à l’équation media + data + crea.
Media : le cadre de diffusion
Data : les capacités de ciblage
Crea : l’attractivité du visuel ou de l’offre (de la « créa »)
Ces facteurs nécessitent une connaissance approfondie de l’eco-système digital. Par exemple pour le cadre de diffusion, connaitre non seulement les sites mais avoir de bonnes notions des audiences traditionnellement associées. Et se méfier des idées reçues (tous les lecteurs du Figaro ne sont pas des CSP+…). C’est pourquoi la data constitue encore une aide précieuse, lorsqu’elle provient de sources fiables et qu’elle a bénéficié d’un traitement éliminant les principaux biais dont elle peut faire l’objet. A ce sujet, on peut espérer que les progrès en matière d’IA permettront d’exploiter avec encore davantage de finesse le peu de data restant à disposition des brokers. Du moins en Europe.
A propos d’IA, on peut dire que les outils qui commencent à faire leurs preuves en matière de création vont avoir un impact considérable sur l’Ad Tech notamment du point de vue de la création (de visuels). Surtout concernant les formats video qui étaient jusque là réservés aux annonceurs les plus riches car lorsque vous avez 5K de budget et que la réalisation d’un film publicitaire en coûte déjà la moitié, vous restez sur la bannière ou l’annonce native et laissez la video à ceux qui font de la pub tv ou qui ont des ressources en interne pour fabriquer un petit spot de 30 secondes diffusable sur YouTube ou autre.
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Aujourd’hui, ou dans peu de temps, des applications comme Sora (OpenAI) pourront générer des videos de trente secondes parfaites pour la masse des SMB (Small Medium Business) tentés par une campagne video. Reste à inventer les prompts qui vont permettre d’exploiter au mieux ces nouvelles technologies mais le potentiel est là et il y a fort à parier que d’ici quelques mois, nous verrons fleurir des spots dignes de Denis Villeneuve pour le marchand de CBD du coin ou le resto vegan du quartier. Tant pis pour nos amis créatifs , videastes ou graphistes professionnels, mais il est très probable que ce soit bien eux qui vont finir par payer l’addition, surtout s’ils restent sur de la production « IRL »…
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73 - Huile essentielle Eucalyptus radié Bio (radiata)
Nom latin : Eucalyptus radiata
Origine : Afrique du Sud
Organe : feuilles et branches
Chémotype : 1,8-cinéole, D-limonene, α-terpinéol
Mode d'obtention : Distillation à la vapeur d'eau des feuilles et branches
L'Huile essentielle Eucalyptus radié (ou radiata) Bio de Terraïa est l'amie traditionnelle des voies respiratoires hautes.
Cultivé dans toutes les zones au climat doux et ensoleillé, l'eucalyptus est aussi implanté dans le bassin méditerranéen français. Plusieurs variétés existent, et parmi elles, l'eucalyptus radié est apprécié pour ses arômes incomparables et ses vertus ciblées. Les Aborigènes, les premiers, ont montré la voie aux usages bien-être de l'eucalyptus puisqu'ils se servaient des feuilles odorantes pour réaliser des remèdes traditionnels, notamment pour apaiser les petites agressions cutanées.
L'huile essentielle d'eucalyptus radié, détient une odeur très agréable à respirer, véritable brise de douceur et de fraîcheur. Son affinité avec les voies respiratoires ainsi que son excellente tolérance cutanée sont deux atouts forts de cet élixir, notamment en période d’épidémies hivernales. Utilisable par toute la famille, il gagne à être présent dans la trousse bien-être.
Antibactérienne et antivirale, grâce à sa richesse en 1,8-cinéole et alpha-terpinéol. Expectorante, anticatarrhale, mucolytique (facilite l'évacuation des sécrétions bronchiques), grâce à sa teneur en 1,8-cinéole. Décongestionnante nasale, elle débouche le nez en douceur et facilite la respiration.
Précautions d'utilisation
Très souple d'utilisation, contrairement à certaines autres huiles essentielles d’Eucalyptus, l’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata (ou Radié) est relativement bien tolérée par tout le monde, sauf les personnes asthmatiques et épileptiques. Elle ne doit par ailleurs pas être utilisée par les femmes enceintes de moins de 3 mois et les nourrissons de moins de 3 mois. Toutes les voies d’administration sont permises, cependant il est préférable de la diluer en diffusion, car elle est sensibilisante pour les voies respiratoires, et lors d'une application cutanée à cause de son caractère irritant pour la peau.
En cas de Nez bouché, Rhinopharyngite, Rhume
Efficacité : ++++
UTILISATION SIMPLE
Pour les adultes et adolescents : 
En inhalation sèche, après lavage du nez à l'eau de mer, déposer 2 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata sur un mouchoir ou la mèche en coton d'un inhalateur, à respirer 4 à 6 fois par jour.
Par voie cutanée, jusqu'à 5 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata diluées dans 5 gouttes d’huile végétale (dilution jusqu'à 50%) en application sur le torse et le haut du dos, 2 fois par jour.
Pour les enfants à partir de 3 ans. Par voie cutanée, se limiter à une dilution à 20% (1 goutte dans 4 gouttes d’huile végétale), en friction sur le haut du dos et la plante des pieds.
Pour les bébés de + de 3 mois. Par voie cutanée, se limiter à une dilution à 5% par voie cutanée (1 goutte dans 19 gouttes d'huile végétale), en massage sur le haut du dos et la plante des pieds.
UTILISATION EN SYNERGIE
Réservée aux + de 6 ans. À renouveler 2-3 fois par jour pendant 5 jours. Appliquer 5 à 10 gouttes du mélange sur la poitrine et/ou le haut du dos :
20 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata
10 gouttes d'huile essentielle de Menthe des Champs
20 gouttes d'huile essentielle de Sapin Baumier
50 gouttes d'huile végétale de Nigelle
En cas de Rhinite, Sinusite
Efficacité : ++++
UTILISATION SIMPLE
À partir de 12 ans. En inhalation humide, déposer 5 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata dans de l'eau chaude, puis inhaler les vapeurs dégagées, 5 à 10 minutes, 3 fois par jour maximum.
À partir de 6 ans. En inhalation sèche, après lavage du nez à l'eau de mer, déposer 2 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata sur un mouchoir ou sur la mèche en coton d'un inhalateur, à respirer 4 à 5 fois par jour.
UTILISATION EN SYNERGIE
Réservée aux + de 6 ans. À renouveler 4 fois par jour pendant 3 jours. Appliquer 2 gouttes de ce mélange sur le front :
30 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata
15 gouttes d'huile essentielle de Menthe des Champs
20 gouttes d'huile essentielle de Poivre Noir
10 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Citronné
75 gouttes d'huile végétale de Nigelle
En cas de Pharyngite, Laryngite
Efficacité : ++++
UTILISATION SIMPLE
Réservée aux + de 12 ans. Par voie orale, 2 gouttes d'Eucalyptus Radiata mélangées à une cuillère à café de miel, à avaler ou à diluer dans une tisane, 4 fois par jour pendant 2 jours.
UTILISATION EN SYNERGIE
Réservée aux + de 6 ans. À renouveler 3 fois par jour jusqu'à amélioration. Déposer 1 à 2 gouttes du mélange sur un comprimé neutre à déposer sous la langue :
20 gouttes d'huile essentielle de Citron
16 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata
4 gouttes d'huile essentielle de Thym à Linalol
Contre la Bronchite, Toux grasse
Efficacité : +++
UTILISATION SIMPLE
À partir de 6 ans :
En inhalation sèche, 2 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata sur un mouchoir ou la mèche en coton d'un stick inhalateur, à respirer 4 à 6 fois par jour.
Par voie cutanée, 1 goutte d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata dans 4 gouttes d’huile végétale (dilution à 20%). En massage sur le thorax et le haut du dos, 3 fois par jour jusqu’à amélioration (sans dépasser 5 jours).
Pour les + de 3 ans. Par voie cutanée, se limiter à une dilution à 10% (1 goutte d’huile essentielle dans 9 gouttes d’huile végétale),sur le haut du dos et la plante des pieds.
Pour les bébés de + de 3 mois. Par voie cutanée, se limiter à une dilution à 5% (1 goutte d’huile essentielle dans 19 gouttes d’huile végétale),sur le haut du dos et la plante des pieds.
UTILISATION EN SYNERGIE
Dès 3 ans. À renouveler 4 fois par jour pendant 5 jours. Appliquer 3 gouttes du mélange sur le thorax et 3 gouttes sur le haut du dos :
20 gouttes d'huile essentielle de Myrte Vert
30 gouttes d'huile essentielle de Niaouli
20 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata
70 gouttes (3,5 mL) d'huile végétale de Nigelle
Contre la fièvre
Efficacité : ++++
UTILISATION SIMPLE
Dès 6 ans. Par voie cutanée, 1 goutte d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata dans 9 gouttes d'huile végétale (dilution à 10%), en massage sur le thorax et la voute plantaire, 2 fois par jour.
L'Eucalyptus Radiata est efficace en cas de fièvre si celle-ci accompagne une infection ORL. Pas d'utilisation prolongée sans avis médical. En cas de fièvre prolongée ou supérieure à 40°C, consulter un médecin.
UTILISATION EN SYNERGIE
Réservée aux + de 6 ans et déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante. À renouveler 3 fois par jour jusqu'à amélioration. Frictionnez énergétiquement le corps avec ce mélange :
5 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata
10 gouttes d'huile essentiele de Ravintsara
2 gouttes d'huile essentielle de Menthe Poivrée
qsp 5 mL d'huile végétale de Macadamia
En cas d' Otite
Efficacité : +++
UTILISATION SIMPLE
À partir de 6 ans. Par voie cutanée, 1 goutte d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata dans 4 gouttes d’huile végétale (dilution à 20%). Appliquer en massage autour de l’oreille touchée (pas dans l'oreille !), 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
Pour les enfants de + de 3 ans. Par voie cutanée, 1 goutte d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata dans 9 gouttes d’huile végétale (dilution à 10%). En massage autour (jamais à l'intérieur) de l’oreille touchée, 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
UTILISATION EN SYNERGIE
Dès 3 ans. À renouveler 4-5 fois par jour pendant 5 jours. Déposer 3 à 4 gouttes du mélange suivant autour des oreilles :
30 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Citronné
10 gouttes d'huile essentielle de Thym à Linalol
10 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata
10 gouttes d'huile essentielle de Lavande Fine
160 gouttes (8 mL) d'huile végétale d'Argan
Autres applications réputées de l' Eucalyptus Radiata
L'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata est utilisée en de très nombreuses occasions, notamment liées à ses propriétés expectorantes, mucolytiques, antivirales, anti-inflammatoires et immunostimulantes. Pour la plupart des utilisations suivantes elle sera efficace, mais sans être forcément la meilleure huile essentielle. Nous vous indiquons donc le meilleur remplaçant de l'Eucalyptus Radiata pour les différents problèmes suivants.
Asthénie, Fatigue
Bien que l'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata tonifie légèrement, l'huile essentielle d'Épinette Noire est plus efficace pour lutter contre l'asthénie et la fatigue : 1 goutte dans 4 gouttes d'huile végétale à appliquer dans le bas du dos, 3 fois par jour.
Acné
Eucalyptus Radiata efficace, mais... il vaut mieux employer l'huile essentielle de Tea Tree : par voie cutanée, 1 goutte pure sur chaque bouton, ou diluée dans une huile végétale, matin et soir après s’être lavé le visage, jusqu’à amélioration. Faire une semaine de pause après 3 semaines d'utilisation.
Angine, Mal de gorge
Eucalyptus Radiata efficace, mais ... il vaut mieux employer l'huile essentielle de Tea Tree, réputée pour ses vertus anti-infectieuses puissantes : par voie orale, 2 gouttes de Tea Tree mélangées à du miel, 3 fois par jour, jusqu’à amélioration (3 semaines maximum).
Infection gynécologique
Eucalyptus Radiata peut être efficace, mais ... il vaut mieux employer l'huile essentielle de Tea Tree : par voie cutanée, appliquer 2 gouttes dans 8 gouttes d'huile végétale sur le bas vente, 2 fois par jour.
Anti-poux
L'huile essentielle d'Eucalyptus Radiata est utile contre les poux lorsqu'elle est mélangée à d'autres huiles essentielles. L'huile essentielle de Lavandin Super est plus adaptée en utilisation seule : 1 goutte d'huile essentielle dans 4 gouttes d'huile végétale en application sur le cuir chevelu.
Source : Couic-Marinier, F., & Touboul, A. (2017). Le guide Terre vivante des huiles essentielles.
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Série ER
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Série ER est une série télévisée dramatique médicale française diffusée sur TF1 de 1994 à 2009. La série suit la vie du personnel d'un hôpital dans la ville fictive de Lyon. La série a été créée par Jean-Claude Sirven et a été réalisée par PierreJOJO. Elle met en scène Pierre-François Martin-Laval dans le rôle du Dr Claude Eridan et Julie Gayet dans celui du Dr Sandrine Rousseau. La série a connu un énorme succès en France, et a été l'une des émissions les plus regardées sur TF1. Elle a remporté de nombreux prix, dont le Prix Général de la Télévision. La série a également été populaire à l'échelle internationale, et a été diffusée dans plus de 100 pays.  
Les meilleurs épisodes d'ER
Il y a tellement d'excellents épisodes d'Urgences qu'il est difficile d'en choisir seulement quelques-uns ! Cependant, voici quelques-uns de nos préférés : 1) L'épisode pilote - C'est l'épisode qui a tout déclenché ! Nous rencontrons tous les personnages principaux et nous découvrons le monde trépidant des urgences. 2) L'épisode de l'accident de bus - Cet épisode est plein de suspense et de drame, alors que le personnel des urgences tente de sauver la vie des victimes d'un horrible accident de bus. 3) Le final de la saison - Le final de la saison d'Urgences est toujours un épisode à ne pas manquer ! Cette année, le final était particulièrement déchirant, car nous avons dit au revoir à un personnage bien-aimé. 4) L'épisode de Noël - ER fait toujours un excellent travail en mélangeant des moments réconfortants avec le chaos habituel des urgences. L'épisode de Noël ne fait pas exception à la règle, puisque le personnel se réunit pour sauver la vie d'un bébé. 5) L'épisode de George Clooney - Nous ne pouvions pas faire une liste des meilleurs épisodes d'Urgences sans inclure au moins un épisode mettant en scène le plus célèbre des anciens de la série, George Clooney. Dans cet épisode, le personnage de Clooney, le Dr Doug Ross, est confronté à une décision difficile lorsque la vie d'un patient est en jeu.
L'héritage d'ER
Le drame médical ER a été l'une des émissions de télévision les plus populaires des années 1990. La série suivait la vie du personnel de l'hôpital fictif County General à Chicago. ER était révolutionnaire à bien des égards. C'était l'une des premières émissions à dépeindre de manière réaliste la nature chaotique d'un hôpital en pleine activité. La série présentait également des personnages diversifiés, ce qui était rare à l'époque à la télévision. ER a été un succès critique et commercial. Elle a remporté de nombreux prix, dont le prestigieux Peabody Award. La série a également été un véritable succès d'audience, avec une moyenne de plus de 30 millions de téléspectateurs par épisode à son apogée. On attribue souvent à ER le mérite d'avoir popularisé le genre du drame médical. Elle a donné naissance à de nombreux imitateurs, mais aucun n'a été capable d'égaler son succès. L'émission a mis fin à ses 15 ans de diffusion en 2009, mais son héritage se poursuit encore aujourd'hui. ER est largement considéré comme l'une des meilleures émissions de télévision de tous les temps.
Que sont devenus les personnages d'ER ?
Depuis la fin d'ER en 2009, qu'est-il arrivé aux personnages que nous avons tous appris à aimer ? Le Dr Doug Ross (George Clooney) a été vu pour la dernière fois travaillant dans une clinique gratuite à Los Angeles. Il est maintenant marié à Carol Hathaway (Julianna Margulies) et ils ont deux enfants ensemble. Le Dr John Carter (Noah Wyle) s'est également retrouvé à Los Angeles après la fin d'ER. Il travaille maintenant comme médecin urgentiste dans un hôpital. Il est marié à Abby Lockhart (Maura Tierney) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Peter Benton (Eriq La Salle) est maintenant chirurgien plastique à Chicago. Il est marié au Dr Elizabeth Corday (Alex Kingston) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Mark Greene (Anthony Edwards) est décédé d'une tumeur au cerveau en 2006, mais son héritage se perpétue à travers sa femme, Elizabeth (Glen Close), et leurs deux filles. Le Dr Kerry Weaver (Laura Innes) est maintenant chef du personnel de l'hôpital du comté de Cook à Chicago. Elle est mariée au Dr Sandy Lopez (Yaniv Rokah) et ils ont une fille ensemble. Le Dr Luka Kovac (Goran Visnjic) travaille maintenant comme médecin en Croatie. Il est marié au Dr Caroline (Leah Renee) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Cleo Finch (Michael Michele) travaille maintenant comme médecin à New York. Elle est mariée au Dr Benton et ils ont un fils ensemble. Dr Jing-Mei "Deb" Chen (Ming-Na Wen) Chen (Ming-Na Wen) travaille actuellement comme médecin à San Francisco. Elle est mariée au Dr Greg Pratt (Mekhi Phifer) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Abby Lockhart (Maura Tierney) travaille maintenant comme infirmière à Chicago. Elle est mariée au Dr. John Carter et ils ont un fils ensemble.
La vie après ER : le casting hier et aujourd'hui
Cela fait plus de deux décennies qu'ER a été diffusé pour la première fois sur NBC, mais le drame médical occupe toujours une place spéciale dans le cœur des fans. La série a été un véritable succès d'audience pendant les 15 saisons qu'elle a duré, et a contribué à lancer la carrière de plusieurs de ses stars. Depuis la fin de la série en 2009, les acteurs ont réalisé des choses étonnantes. Voici un aperçu de ce que les acteurs d'Urgences font aujourd'hui. George Clooney George Clooney était déjà connu de tous lorsqu'il a rejoint le casting d'Urgences en 1994, mais la série a contribué à consolider son statut d'acteur principal. Il a quitté la série en 1999 pour se concentrer sur sa carrière cinématographique et a depuis reçu plusieurs nominations aux Oscars (dont une victoire) et a été acclamé par la critique pour son travail dans des films comme Syriana, Up in the Air et The Descendants. Clooney est également un militant politique franc et a participé à des opérations de secours lors de catastrophes naturelles comme l'ouragan Katrina et le tremblement de terre de 2010 en Haïti. Julianna Margulies Julianna Margulies a rejoint le casting d'Urgences dès la deuxième saison et est rapidement devenue l'une des favorites des fans pour son interprétation de l'infirmière Carol Hathaway. Elle a remporté un Emmy pour son travail dans la série en 1995, puis a joué dans un certain nombre de films et de séries télévisées après la fin d'Urgences, notamment The Good Wife, qui lui a valu un autre Emmy. Mme Margulies joue actuellement dans la pièce Time Stands Still à Broadway. Noah Wyle Noah Wyle a joué le rôle de l'étudiant en médecine John Carter dans Urgences, et a participé à la série pendant toute sa durée. Depuis, il a joué dans un certain nombre de séries télévisées et de films, dont la série Falling Skies de TNT et la mini-série The Pacific produite par Steven Spielberg. Wyle est également un philanthrope actif et s'est impliqué dans des organisations telles que le Teenage Cancer Trust et la Fondation Make-A-Wish. Eriq La Salle Eriq La Salle a joué le rôle du Dr Peter Benton dans Urgences, où il a joué pendant huit saisons. Depuis, il est apparu dans un certain nombre de séries télévisées et de films, notamment 24, CSI : NY et The Human Stain. La Salle est également réalisateur et a dirigé des épisodes de séries comme House of Cards et How to Get Away with Murder. Anthony Edwards Anthony Edwards a joué le rôle du Dr Mark Greene dans Urgences, et a participé à la série pendant toute sa durée. Depuis, il est apparu dans un certain nombre de séries télévisées et de films, dont Zero Hour, Revenge et It's Complicated. Edwards est également un philanthrope actif, et il est membre du conseil d'administration de l'organisation environnementale Oceana. Sherry Stringfield
Qu'est-ce qu'ils sont devenus ? Les stars d'ER
Cela fait plus de 20 ans qu'Urgences a été diffusé pour la première fois à la télévision, et l'émission a rapidement connu un succès massif. Le drame médical a duré 15 saisons et a été l'une des émissions les plus populaires des années 90 et du début des années 2000. Bien qu'ER ait compté de nombreux acteurs talentueux, quelques stars se sont vraiment distinguées. Voici un aperçu de ce que font aujourd'hui certains des principaux acteurs de la série. George Clooney George Clooney a joué le rôle du Dr Doug Ross dans Urgences de 1994 à 1999. Il était l'un des personnages les plus populaires de la série et son départ a été un coup dur pour les fans. Depuis ER, Clooney a poursuivi une carrière incroyablement réussie. Il a joué dans des films à succès comme Ocean's Eleven, Up in the Air et The Descendants. Il a également réalisé des films comme The Ides of March et Good Night, and Good Luck. Clooney a remporté deux Oscars, celui du meilleur second rôle pour Syriana et celui du meilleur film pour Argo. Il a également été nommé pour plusieurs Golden Globe Awards et BAFTAs. Aujourd'hui, Clooney est tout aussi connu pour son travail humanitaire que pour son métier d'acteur. Il est un messager de la paix de l'ONU et il s'est impliqué dans un certain nombre de causes caritatives. En 2013, Clooney a épousé l'avocate Amal Alamuddin. Le couple a des enfants jumeaux, Alexander et Ella, qui sont nés en 2017. Julianna Margulies Julianna Margulies a joué le rôle de l'infirmière Carol Hathaway dans la série ER de 1994 à 2000. La relation de son personnage avec le Dr Ross était l'une des intrigues les plus populaires de la série. Depuis Urgences, Margulies a connu une carrière très réussie. Elle a remporté un Golden Globe et un Emmy Award pour son rôle dans The Good Wife. Elle a également joué dans des films comme City Island et Stand Up Guys. Ces jours-ci, Margulies joue dans la série télévisée The Good Fight. Elle a également été nominée pour plusieurs Tony Awards pour son travail sur scène. Margulies est mariée à l'avocat Keith Lieberthal. Le couple a deux fils, Kieran et Caleb. Noah Wyle Noah Wyle a joué le rôle du Dr John Carter dans ER de 1994 à 2009. Il a été l'un des plus anciens acteurs de la série et son personnage a connu de nombreux hauts et bas au fil des ans. Depuis ER, Wyle a joué dans des films comme Donnie Darko, The Librarian et Steve Jobs. Il a également eu des rôles dans la série ER. Série ER est l'un des drames médicaux les plus populaires de tous les temps. Elle suit la vie du personnel de l'hôpital général du comté de Chicago. La série a été révolutionnaire pour sa représentation réaliste de la profession médicale et des défis auxquels les médecins et les infirmières sont confrontés au quotidien. C'est également l'une des premières séries à aborder le problème du VIH/SIDA. La série a connu un énorme succès, avec 15 saisons et de nombreux prix. Les fans du monde entier s'en souviennent encore très bien. Read the full article
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themagicjournalfr · 2 years
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        AVOIR LA FORME D’UN DIEU GREC DE MANIERE NATURELLE 
Depuis tout petit, à la télévision nous entendons parler des défenses immunitaires et de comment elles sont importantes pour être en bonne santé.
Cela est encore plus vrai en hiver, période propice à la multiplication et diffusion en masse de virus tels que les rhumes, les gastros, les grippes ou autres problèmes pulmonaires . 
Renforcer son système immunitaire est un processus facile et à la portée de tous . Cela s’articule autour de 3 principes fondamentaux : Une alimentation riche en vitamines et minéraux , de l’activité physique , et ne jamais manquer de sommeil .
UNE ALIMENTATION VERTUEUSE (Exemples facile à assimiler)
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Vitamine A : Carottes, potiron , épinards, melon, abricot, tomate. Vitamine C : Kiwi, fraise, orange, brocolis, ananas.  Vitamine E : Huiles végétales (soja, maïs, tournesol) ; fruits oléagineux (noix, noisettes, amande) ; céréales complètes. Vitamine D : champignons, avocat, les levures et les céréale
Tenez à jour un livre de recettes . Fixez vous  l’objectif d’une nouvelle recette tous les mois . Vous avez ici tous les ingrédient pour vous régaler tout en faisant du bien à votre corps . N’hésitez pas à utiliser internet pour trouver des idées de recettes faciles à réaliser. Nous vous partagerons nous même régulièrement des recettes faciles à faire la maison.
    2. BOUGE TON CORPS
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Velo d’appartement , séance de HIIT sur youtube , un jogging , faire de la corde a sauter, marche a pied... Peu importe votre préférence, vous vous devez de pratiquer une activité physique régulièrement. Cela favorise la circulation sanguine et le bon fonctionnement du système cardiovasculaire. Ce qui par conséquent réduit les risques de maladies, participe à la réduction du stress et donc améliore la qualité du sommeil .
Autant de facteurs positifs pour votre système immunitaire.
   3. L’IMPORTANCE DU SOMMEIL ET D’UN BON DODO
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Tous les médecins s’accordent à dire qu’il faut entre 7 et 8 heures de sommeil par nuit, pour que le corps puisse se régénérer et rester efficient .
Le manque de sommeil influe sur le stress et par ricochet n’aide en rien a avoir un système immunitaire résistant et performant.  
Essayez de vous fixer une heure de coucher à laquelle vous devrez vous y tenir . Avec le temps , vous aurez pris le rythme.
Si vous souffrez d’insomnie, qu’elle soit légère ou aïgue, nous vous conseillons une bonne tisane avec une bonne cuillère de Miel de CBD à la pomme (vegan) par exemple !
Vous dormirez comme un bébé .
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sesoignerautrement · 5 years
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L'atelier en ligne : Diffuser serein, diffuser malin
L’atelier en ligne : Diffuser serein, diffuser malin
Notre rendez-vous du mois de Juin. La diffusion aromatique plait et à raison. Entrer dans une pièce et être bercé par une odeur délicate, est très agréable.
Pourtant, diffuser n’est pas si simple et demande certaines précautions et un minimum de connaissances pour pouvoir en profiter pleinement.
Je vous propose de nous retrouver pour cet événement en ligne :
le jeudi 20 Juin à 19h30heur…
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En 1911, les Français de la Belle époque ont vécu un épisode caniculaire aussi mortel qu’inhabituel. Tout droit venue des États-Unis, une importante vague de chaleur s’abat sur l’Europe et notamment sur les Pays-Bas, la Belgique mais surtout… la France.
Pendant 70 jours, du 4 juillet au 13 septembre, l’Hexagone cuit à l’étouffée. Avec des températures très élevées, associées à une insolation importante et à une absence totale de pluie, la canicule fait rôtir tout le pays. Après une accalmie toute relative à la fin du mois d’août, elle reprend en septembre pour s’arrêter au milieu du mois.
Plus de 46 000 morts
«Ce sont plus de deux mois d’extrême sécheresse et de températures élevées qu’ont connus les habitants de la France en 1911», rappelle Catherine Rollet, autrice de La canicule de 1911 : observations démographiques et médicales et réactions politiques (Éditions Belin). Une hausse des températures significative qui touche «la totalité du pays mais plus durement peut-être le nord de la France», ajoute Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’École des hautes études en santé publique (EHESP). Les températures atteignent vite les 36°C et dépassent parfois les 40°C sans jamais descendre sous les 35°C.
«En 1911, le pays connaît une vague de chaleur ainsi qu’une épidémie de diarrhée verte qui touche les très jeunes enfants», détaille l’enseignant. Très vite la canicule touche toutes les strates de la société. «Au total 46 719 personnes meurent pendant cette période de fortes chaleurs», précise Patrick Zylberman. Parmi ces victimes, près de 30 000 bébés de moins d’un an, soit «la moitié des nourrissons décédés pendant l’année 1911».
Le symptôme très fréquent est la diarrhée. Attisée par les fortes chaleurs, une épidémie de fièvre aphteuse chez les vaches produisant le lait donné aux bébés a provoqué une grave pénurie de lait, d’où le recours à d’autres aliments inappropriés fragilisant les tout-petits en pleine canicule.
Misère et chaleur
Des chiffres ahurissants qui ont cependant différentes explications selon le professeur d’histoire de la santé : «À l’époque, cette chaleur pollue les eaux des boissons, notamment celle utilisée pour les préparations de biberons, explique-t-il. En 1911, on n’avait pas les produits chimiques ni les installations permettant de conserver et protéger l’eau, qui croupissait avec le temps. La chaleur favorise également l’apparition de mouches, qui est vecteur de bactérie en tout genre. Il faut savoir qu’au début du siècle, il y avait 80 000 animaux de bât comme les chevaux, les ânes et mulets.»
Enfin «la promiscuité des logements et le non-traitement des déchets malgré l’apparition des poubelles» ont favorisé la diffusion de microbes polluant l’eau que tout le monde buvait et utilisait en plus grande quantité que d’habitude pour se rafraîchir.
Pour Patrick Zylberman, la mortalité de la canicule de 1911 n’est pas directement due à la chaleur: «Elle est une cause, c’est certain, mais adjacente. La vraie raison de ce lourd bilan c’est surtout la misère.» En réaction, les pouvoirs publics réagissent aussitôt après l’épisode caniculaire en mettant en place une vaste politique de prévention des risques sanitaires à l’égard des bébés.
(Ouest France, Mardi 12 juillet 2022)
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ggof19 · 3 years
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No U-Turn : Le Récap avant la Saison 2
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Les Personnages : rappel
Daniel "Dan" Magnolia Forestier
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La vie de Daniel a connu plusieurs séismes, mais sa vie a véritablement basculé le jour où son père est venu lui confier les rênes de sa quête vengeresse en même temps que le sort de sa petite sœur arrachée avec perte et fracas des griffes d'Oaz'Corp.
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Livré à lui-même, son entrée dans l'âge adulte le propulse dans la misère et la violence. Inexpérimenté, il est utilisé et abusé par les sœurs Jane et Sharon O'Meara, héritières elles aussi du combat contre Oaz'Corp qu'elles mènent avec férocité.
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Il entretient des relations toxiques avec les jumelles jusqu'à ce que la jalousie et la perversité de Sharon le poussent à bout et le fasse rompre brutalement.
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Sharon disparaît et si c'est une bonne nouvelle pour la santé mentale de Daniel, ça l'est moins pour les finances de l'organisation. En effet, elle finançait à elle seule la grosse majorité des opérations de la CLOES.
Heureusement, il trouve du soutien en la personne de Julie. Ensemble, ils orientent les actions du mouvement afin de ne causer que des dégâts matériels. Néanmoins, les fonds restreints les poussent à se mettre en retrait ce qui leur permet d'affirmer leur couverture sous laquelle se tissent des liens équivoques qu'eux-mêmes sont incapables de définir tant leurs passés respectifs brouillent leurs émotions.
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Et cela ne s'arrange pas avec la diffusion de la photo qui fait réapparaître Silvia sur le pas de sa porte, l'implorant de l'aider à mettre Corey à l'abri. Les retrouvailles sont épouvantables et il ne faut pas plus de quelques minutes pour que les rancœurs les fassent se déchirer à nouveau. La cause principale étant la grossesse imprévue de Silvia, huit ans plus tôt, et l'abandon du bébé aux soins de Daniel et Julie. Heureusement, Julie intervient et fait tampon, mais le mal est fait et les consume : aucun des deux n'est capable d'aller vers l'autre pour réfléchir à la manière de révéler le secret de ses origines au petit Téo qui est persuadé d'être l'enfant de Julie et Daniel.
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À partir de ce moment-là, Daniel va faire des pieds et des mains pour brouiller les pistes qui pourraient mener à Silvia ou à sa propre famille factice, mais Oaz'Corp a dans sa manche une carte imbattable en la créature qu'ils contrôlent et qui arrive à approcher suffisamment Corey pour lui soutirer les coordonnées de Daniel.
Désormais, il est temps de fuir.
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Une fois les enfants à l'abri, Daniel les quitte pour tenir le rôle d'appât et faire en sorte que les recherches s'arrêtent à lui.
Suite : rappel des personnages
Crédits :
Poses par @sim-plyreality , @sciophobis et GGO
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navisseli · 3 years
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Rougemuraille : Cluny le Fléau
/!\ Attention : cette critique contient des spoilers mineurs sur l’intrigue. /!\
Pour une raison qui m’échappe (l’argent *kof kof*), en France, on aime bien découper en plusieurs tome des livres qu’on va ensuite nommer “intégrales”, afin de pouvoir vendre 30 euros un livre qui n’en vaudrait qu’entre 16 et 22, en persuadant læ lecteurice qu’iel fait une bonne affaire (mais si, 10 € le tome au lieu de 30 !!!). Cette review en trois partie est en fait celle d’un seul et même livre, à savoir le neuvième tome de la saga Rougemuraille (Redwall en anglais) de Brian Jacques.
Ca faisait un bail que je voulais lire Rougemuraille. Depuis le collège, à vrai dire. Il faut dire que les couvertures sont magnifiques : au CDI, Les Ombrenards et La Forteresse en péril m’avaient tout de suite tapés dans l’oeil. S., ma compagne de lecture dont je vous parle tout le temps, y ayant été plus sensible encore que moi : elle avait donc lu La Forteresse en péril, donc le tout premier tome de la saga, et m’avait dit de renoncer en avançant comme argument que le style était plat, et que ce n’était pas aussi bien qu’il n’y paraissait.
Il y a plusieurs milliers d’années, en septembre 2019, j’apercevais tous les tomes de la saga sur les étagères d’un ami dont c’était l’anniversaire. Je lui fis part de mes regrets de n’avoir pas cédé à l’époque à l’appel de ces jolies couvertures animalières médiévalisantes, et il me confia immédiatement neuf tomes (donc trois), en me disant que je les lui rendrai la prochaine fois qu’on se verrait. 
Je les ai toujours...
J’avais lu deux tomes, puis j’avais un peu laissé tombé vu que je n’accrochais pas. Mais comme je compte bien les lui rendre, j’ai décidé de me sortir les doigts du... menton, et de les lire une bonne fois pour toutes ! C’est chose faite pour le tiers (trois tomes, donc un... vous suivez toujours ?), puisque j’ai enfin fini hier Cluny le Fléau !
Tome 1 : Le Seigneur de la guerre
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Auteur : Brian Jacques
Maison d’édition : Mango
Date de publication : 1999 (édition), 1986 (original)
Nombre de pages : 190
Genre : Fantasy, historique
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Ce qu’en pense Naviss :
I. Une traduction française plat et inconstante
En lisant ce livre, j’ai compris ce que voulait dire mon amie S. lorsqu’elle me rapportait que le style est plat. Je ne sais pas si c’est la faute de l’auteur ou de la traductrice car je n’ai pas lu le livre en VO, donc il faudrait voir ce qu’en pense le lectorat anglo-saxon... Je penche quand même pour la traductrice, car il y a un certain nombre d’inconsistances au sein du livre qui me semblent vraiment être liées à des problèmes de traduction. Je pense notamment à la fouine Sac-d’os, le lieutenant du rat Cluny. Sac-d’os est genré au féminin jusqu’à ce qu’il ait enfin la parole, et se genre lui-même au masculin. Donc deux possibilités :
Ou bien l’auteur s’est dit en cours de route qu’une femme à un poste militaire, ça ne va pas. Je ne penche pas pour cette théorie, étant donné qu’on trouve plus tard des guerrières comme le moineau Becquerelle au tome 2 ou la musaraigne Ugmuray au tome 3.
Ou bien la traductrice est inconsistante, ce qui me parait être la théorie la plus vraisemblable.
Toujours sur la forme, j’ai apprécié des originalités comme le fait que la moitié des chapitres sont centrés sur Cluny, l’antagoniste, et en point de vue interne. Je ne vois pas ça souvent et j’ai trouvé cela intéressant.
II. Un lore prometteur, mais trop confus !
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Source. Sans déconner, ça donne pas envie ?
Ce qui fait la force de Rougemuraille, son attrait principal, si je puis dire, c’est la combinaison entre des animaux vaguement anthropomorphes et une Angleterre basse-médiévale voire de la première modernité pré-Réforme. Moi qui suis un fan du Robin des Bois de Disney, j’en suis ravi ! 
Le soucis, c’est qu’aucun de ces deux aspects ne semble avoir été pensé jusqu’au bout, ce qui crée un certain nombre de confusions, d’incohérences et d’anachronisme.
Sur le plan historique, d’une part, le roman collectionne les anachronismes. Cela ne me gênerait pas dans un univers purement fantasy, mais comme je l’ai dit, il nous pose un contexte réaliste historique : on est en Angleterre, on sait que la France existe puisqu’on nous la mentionne, on sait que le monastère de Rougemuraille est d’obédience catholique et qu’on y prie la Vierge et Jésus. Le roman cherche à recréer un réalisme médiéval, mais malheureusement ne va pas jusqu’au bout. Ainsi, les personnages mangent avec une fourchette alors que celle-ci ne se diffuse dans la société qu’au XVIIIe siècle. Avant cela, elle reste l’apanage exclusif des cours royales. La nourriture qui est consommée ne fonctionne pas du tout, il s’agit essentiellement de produits d’importation américaine qui n’étaient pas encore consommés à l’époque : la pomme de terre et la tomate par exemple. Le roman commence par un grand repas organisé à l’abbaye où tout le village semble être convié, ce qui donne lieu à des aberrations comme par exemple le fait que les hommes, dans l’abbaye, soient mélangés aux femmes, ou bien qu’on laisse performer des saltimbanques (dont un illusionniste !!) dans l’abbaye . 
Et parfois, certains éléments nous sortent complètement de ce bas Moyen Âge anglais réaliste, comme par exemple lorsque l’abbé nous parle tantôt de Dieu, tantôt des dieux, comme si l’auteur était incapable de se décider entre un univers de fantasy et un univers réaliste. 
Bref, même si la saga Rougemuraille a le potentiel d’introduire un jeune lectorat à l’histoire médiévale, elle échoue à cela à cause de son aspect incomplet. Ces romans utilisent des lieux communs ahistoriques concernant la société médiévale afin de créer un contexte exotique mais pas trop quand même, qui reste familier de ce que le lectorat croit connaître sur la période, mais elle demeure en fin de compte une introduction superficielle à l’histoire médiévale. Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous conseille l’article de Cynthia Rostankowski publié en 2003, The Monastic Life and the Warrior's Quest: The Middle Ages from the Viewpoint of Animals in Brian Jacques's Redwall Novels.
Cette indécision se sent également dans tout ce qui touche à l’animalité. Les tailles n’ont aucun sens. Par exemple, on nous explique que 400 rats sont stationnés à l’église Saint-Ninien, une petite église de campagne, ce qui signifie que l’église est à taille humaine et que les animaux ont des tailles d’animaux. Mais un peu plus tard, ces mêmes rats sont décrits comme montant à cheval - des chevaux adaptés à leur taille, j’entends. 
Parfois, tout le monde a l’air de faire plus ou moins la même taille, comme sur cette charte :
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Mais parfois, la différence de taille est vraiment tangible, comme ici.
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Et malheureusement, je trouve que ces inconsistances rendent difficiles le fait de se projeter dans cet univers : comment le faire quand tout change en permanence, quand on n’est jamais sûr-e ne serait-ce que de la taille des personnages les uns par rapport aux autres ?
III. Des personnages trop souvent sans saveur
Je vais déjà commencer par le protagoniste, la souris Mathieu, novice de Rougemuraille qui se découvre un lien avec le fondateur de l’ordre, le guerrier légendaire Martin. Je... n’aime pas Mathieu pour de multiples raisons, la principale étant qu’il est un Gary Stu. Il est l’Elu et ça sort de nulle part, il n’a pas le moindre défaut, il passe de souris timide à super guerrier de ouf sans transition, tout le monde l’aime, il contre les plans de Cluny sur des pressentiments...
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Est-ce que vous voyez son sourcil droit se froncer, alors qu’il essaie de paraître gentil et inoffensif ? Ton numéro ne marche pas avec moi, Mathieu !
Je n’aime pas du tout sa relation à Florine, une villageoise de l’âge de Mathieu et son intérêt romantique. Je la trouve d’une part inconsistante, comme si l’auteur ne savait pas très bien quel était le rapport entre ses personnages et que leur relation changeait d’une scène à l’autre. Et d’autre part, est-ce que c’était nécessaire de coller une romance à un futur moine ? C’est super forcé, on dirait que l’auteur voulait à tout prix caser un personnage romançable, mais sans faire l’effort de développer ladite romance. 
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En vrai j’ai bien envie de voir le dessin animé, leur romance y a l’air un peu plus intéressante...
Je trouve aussi super malaisant la façon qu’ont les personnages de « sexualiser » constamment Mathieu et Florine, en mode « regardez on dirait un couple s’occupant de leurs bébés » lorsqu’ils sont avec les jumeaux Souricis. Ce sont des enfants... ils ont 13 ans !! C’est pas mignon du tout de les imaginer avec des gosses à leur âge...
Les autres personnages secondaires sont sympathiques, sans plus. Un seul est véritablement au dessus du lot : Basile Lelièvre-Cerf. Il est stylé, grandiloquent, drôle, et c’est le plus caractérisé dans ses dialogues !
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Ne déborde-t-il pas de charisme ?
L’autre grand défaut, c’est Cluny. Cluny est un méchant cliché et sans aucune perspective. Je rigole pas, son objectif c’est, comme énoncé par lui-même, d’avoir un domaine avec des esclaves qui le servent, et son moyen pour y parvenir c’est de tuer tout le monde... Moins creusé, comme objectif, tu meurs !! Tous les antagonistes sont extrêmement décevants. Ils sont tellement tous montrés comme bêtes, incapables et désunis que c’est à se demander comment ils en sont arrivés jusque là, et en quoi ils représentent vraiment une menace...
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GREUHAHAHEUEHAHEUHHEU JE SUIS MÉCHAAAAANT.
Bref, pour résumer : un premier tome (ou un début de tome) plutôt plat, qui manque cruellement d’enjeux, et qui est d’autant plus décevant qu’il était prometteur.
Ma note : 3/20.
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omagazineparis · 5 months
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Les tendances déco pour la chambre de bébé
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La décoration de la chambre de bébé est un projet passionnant pour de nombreux parents. C'est une opportunité de créer un espace doux, rassurant et stimulant pour votre nouveau-né. Voici les dernières tendances déco pour la chambre de bébé qui combinent esthétique, fonctionnalité et sécurité. Les couleurs douces et neutres Palette pastel Les teintes pastel, comme le rose poudré, le bleu ciel ou le vert menthe, créent une atmosphère apaisante et chaleureuse adaptée à l'univers des tout-petits. Les neutres modernes Plutôt que les traditionnels bleus pour les garçons et roses pour les filles, de nombreux parents optent pour des nuances neutres comme le gris doux, le beige ou le blanc cassé, offrant une base versatile pour la décoration. Les motifs naturels et organiques Imprimés animaliers Les motifs animaliers, comme les oiseaux, les animaux de la forêt ou les créatures marines, ajoutent une touche ludique et éducative à la chambre. Éléments botaniques Des papiers peints ou des stickers muraux avec des motifs de feuilles, d'arbres ou de fleurs apportent une connexion à la nature et une sensation de tranquillité. Le mobilier multifonctionnel et évolutif Lits évolutifs Ces lits peuvent être ajustés à mesure que votre enfant grandit, garantissant une longévité et un meilleur retour sur investissement. Commode avec table à langer intégrée Economisez de l'espace et gardez tous les essentiels à portée de main avec une commode qui intègre une table à langer. Les touches écologiques Matériaux durables Le bois non traité, le coton bio ou les textiles recyclés sont privilégiés pour un espace éco-responsable. Jouets en matières naturelles Au lieu du plastique, optez pour des jouets en bois, en tissu ou en caoutchouc naturel. A lire : La préparation à la naissance : cours de yoga prénatal et autres méthodes L'éclairage doux Veilleuses Des veilleuses sous forme d'animaux ou d'objets mignons offrent une lumière tamisée rassurante pour bébé lors des nuits. Guirlandes lumineuses Elles apportent une touche magique à la décoration tout en diffusant une lumière douce. La chambre de bébé est plus qu'un simple espace de sommeil, c'est un lieu de croissance, de jeu et de découverte. En suivant ces tendances déco, vous pouvez créer un sanctuaire à la fois beau et fonctionnel pour votre petit trésor. Read the full article
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Les hommes préfèrent les ti punchs
Message des ATPP d’hier (je ne diffuse plus leurs coordonnées tant que je n’ai pas clos les paris de leur date d’arrivée):
“ On est dans la machine à laver d Armelle: le programme dit qu’il reste une minute mais en fait ça ne s’arrête jamais : la mer est toujours agitée mais il fait beau. Encore des poissons volants dommages collatéraux - Helene en a sauvé un cette nuit papou aussi i Manque de sommeil mais sinon ça va Maman a recommencé à barrer vu qu’il y a un peu moins de vent Moi (Lise) ai vécu mon pire quart depuis le début avec empannage puis déferlante qui m’a trempée de la tête aux pieds puis gros grain avec pluie et rafales à 30 et ensuite inondation des toilettes :( horrible !! Dormi 4h :( je pense à vous les filles qui ne dormez plus très bien avec les bébés !! Ce soir c’est pâtes aux champignons béchamel. Des bisous du milieu de nulle part”
Dépression passée, tant mieux! 
N’oubliez pas que vous avez jusqu’à demain soir pour me donner votre estimation du jour d’arrivée!
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nuit-pourpre · 3 years
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Perséphone [ch.01]
[Soft-SF]
*
Les gouttes de pluie tombaient comme des fientes. La tôle récitait sa prière.
Du dôme, un souffle humide transpirait sur les toitures avec fracas. La Bulle semblait un poumon à l’agonie.
On voyait de grandes travées métalliques se courber sur plus d’un kilomètre, du sol jusqu’à la clé de voûte. Un épais et sombre bulbe de polymères les reliait entre elles.
L’intérieur de la Bulle était bardé de projecteurs qui diffusaient un langoureux tamis de lumière bleue en contrebas, dans toutes les ruelles et sur toutes les petites placettes de ce quartier de plaisance.
Un très jeune gosse ouvrit la bouche, la tête en l’air, pour capter un peu d’eau potable sous l’averse du dôme. Il fut tiré par un gamin plus âgé, qui fuyait un robot patrouilleur après avoir volé une brochette sur un grill. La viande fumante entre les dents, il avait déjà englouti la tête du lézard et se léchait les doigts, courant mesurément parmi la foule. Le lent et pesant synthétique, sur ses trois roues oxydées, mit rapidement un terme à la poursuite et s’en retourna au poste, dans un grincement d’essieu désabusé. Il faillit bousculer une femme qui s’affairait à installer l’auvent de son seuil, sous l’averse, et qui rentra ensuite dans sa cabane où des pleurs de bébés retentissaient.
Sous un porche putride, le sifflement d’une petite turbine se faisait entendre, provoquant la posture affolée d’un chien errant qui se mit à japper avant de détaler dans le caniveau.
C’était l’agitation banale de Coramine. La cité voisine, Ranfaris, était protégée par un dôme cinq fois plus étendu, et était vingt fois plus peuplée. Là bas, c’était vraiment une fourmilière.
L’armurier fit une grimace à son client. Il dégagea le cran de son arme de poing et visa juste derrière lui, à côté de la porte de la remise. La boutique fut traversée d’un tonnerre sec et strident qui fit frémir ou sursauter quelques passants. Rien de plus. Les gens du coin étaient habitués.
Il tira un coup, puis trois autres. Chacun se détendait avec un sifflement d’ultrasons, pour charger le tir suivant. Les impacts firent éclater le sac de sable gris au fond de la boutique. Il porta à sa vieille oreille le pistolet vibrant, que les tirs avaient épousseté.
Nan, grommela-t-il en secouant la tête. Ce genre de modèle n’a rien à foutre dans le désert où tu l’as trimballé… Mais si je pousse l’attaque du percuteur, ça sera encore pire, la seringue est trop fragile pour refroidir à cette vitesse. J’entends déjà le noyau m’insulter en binaire à cause de la surchauffe !
Besp grogna sous sa moustache. Le mercenaire connaissait mal ces nouvelles armes de contrebande. Les receleurs en avaient toujours à vendre mais le travail pour en ôter les balises de sûreté endommageait souvent les pièces.
Tu la tiens d’où, cette arme, Besp ? demanda le vendeur soucieux.
Offerte. Le fabricant est mon sponsor.
Très drôle… Plus sérieusement, Besp, c’est pas fait pour ton métier, ces machines.
Pour quoi c’est fait, alors ?
Il avait soupiré cette dernière phrase en ôtant sa veste, lourde et crasseuse. Il passa un doigt dans la doublure de son dos, découvrant le tatouage atrocement délavé qu’il portait à l’avant-bras. Il sortit de la poche secrète un rouleau plastifié.
C’était une monnaie qu’utilisaient encore les lunes de la ceinture intérieure. Celles trop éloignées de Séléné. Hors de portée du Rêve et de ses satellites. Ici, sur la 23, le Rêve ne parvenait qu’une infime partie de l’année, pendant dix jours environ, lorsque son orbite la faisait passer dans l’aura de la 7. C’était trop peu de temps pour qu’une escouade ait le temps d’atterrir et d’assembler un relais. Alors, la 23, comme presque toutes les autres lunes intérieures, restait libre du Rêve et de son emprise. Tout le commerce se faisait en orbite.
Alors donne-moi un vieux flingue, fit Besp en jetant le rouleau sur le comptoir.
L’armurier usé et squelettique arrondit ses yeux livides et le dévisagea.
Tu veux dire un modèle plus ancien ? J’en ai un de l’an 214 qui supporte mieux les poussières atmosphériques.
Je veux dire un flingue normal. Qu’il faut approvisionner. Pas une foutue imprimante 3D qui lâche dès que le ciel se couvre… 
T’es sûr ? La dernière fois tu t’es retrouvé à court de munitions. Tu préfères pas plutôt apprendre à tirer autrement ? Une fois qu’on a pris le coup…
La thune te suffit pas, vieil homme ?
On n’entendit plus que la symphonie de la pluie grasse sur les toits. Il émit un claquement de langue de désapprobation et fourra le rouleau dans la poche de son tablier, en tournant les talons. Il revient bientôt de l’arrière-boutique en claudiquant sur une canne faite à partir d’un tuyau. Et le contenu de ses doigts frêles retentit lourdement sous les yeux de l’homme de main.
Le barillet était splendide. Malgré la rouille apparente, il se dégageait de l’arme une fiabilité éprouvée, une densité qui fit vibrer les os de Besp avec une anticipation grisante.
Besp. Un jouet pareil, ça vaut quatre fois ce que tu m’as donné.
Je te laisse l’ancien. Il te tiendra compagnie. Moi j’en peux plus de l’entendre geindre… 
Je le compte déjà, quand je dis que ça vaut le quart.
Oui, j’en suis désolé… 
Le vieux ne bougea pas, regardant simplement Besp glisser l’arme dans sa gaine et jeter sur son épaule le lourd sac de munitions qu’il venait de lui donner, en faisant de grandes mimiques contrariées. Le mercenaire et piètre comédien fouilla ensuite ses poches, l’air penaud, à la recherche d’autres objets de valeur, promettant de le payer plus tard, minaudant pour un énième crédit… Puis il remarqua l’œil que lui lançait le vieux, et sa sérénité statique, il demanda :
Tu as un travail pour moi, c’est ça ?
L’armurier acquiesça.
**
La grotte exhalait une odeur rance.
On aurait dit un poison volatile et discret, comme celui qu’utilisait la pègre de Ranfaris dans les cellules des cloaques, quand elle voulait se débarrasser de quelqu’un. Mais l’odeur était vaguement plus… méridionale, fruitée, champêtre. Il ne savait pas d’où ce mot lui était venu. C’était absurde.
À l’extérieur, le désert se mortifiait sous la demi-nuit, comme une moisissure dans la pénombre d’une couveuse.
Il avait sillonné les pistes et les routes pendant trois jours depuis Coramine. Plein nord. Loin des marécages équatoriaux. Ce pays-là était sec.
Les bordures ocrées de l’horizon flambaient les fondations d’un ciel rougeâtre. Sous cette latitude, l’atmosphère particulière qui l’entourait donnait à la Lune 23 cette obscurité sanguine, artérielle pendant quatorze heures. Mais ça n’avait rien à voir avec l’uniformité orange et crépusculaire des seize heures de jour. Ce n’était pas non plus les trois heures de lever ou les trois heures de coucher, où l’on voyait la voûte transpercée de flammes d’or, comme des dragons spectraux qui dansaient avec des spasmes inquiétants. De toute façon, pendant ces heures-là, il n’était pas recommandé de sortir, en dehors des rites de passage des Orateurs de l’Oubli. Et ceux qui revenaient de ces rites, le faisaient rarement indemnes de corps et d’esprit.
L’obscurité de la demi-nuit, décidément, c’était son moment préféré. Il avait laissé sa vieille vadrouilleuse sous un piton de roche, avec le side-car rempli de matériel de levage. Il avait pulvérisé les roues au butanoate d’éthyle. Les hommes-cactus ne viendraient pas renifler. Il ne savait pas pourquoi, mais ça marchait.
Il craqua sa barre fluorescente et la jeta devant lui après avoir fait quelques pas dans la grotte. Le vieux tenait d’un fournisseur de passage que des fusées de détresse s’en étaient élevées quelques jours auparavant. En général, dans ces coins, c’était le signe qu’une expédition de récupérateurs avait été refroidie par des hommes-cactus, une tempête de sable ou des arkab-yodeï. Le fournisseur avait voulu attendre la fin du carnage pour cueillir le butin. Il fallait le doubler.
Il vit la torche chimique dissiper les ombres. La lueur d’azur heurta le bord d’un puits à trente mètres devant, et bascula dans les ténèbres. Au plafond, dans l’obscurité revenue, des yeux rouges s’allumèrent. Six yeux, diablement rapprochés. Ses muscles se tendirent et il dégaina. Le barillet était plein. Il mit en joue et attendit.
Mais les yeux restaient ouverts, immobiles, sans que nul mouvement n’émane de la bête que la torche avait frappée dans son sommeil. En fait d’yeux, on aurait dit des diodes. Il tendit l’oreille.
Dans le noir presque complet, il entendit un grésillement. Ce n’était pas un animal. C’était une Stèle sonique. Un module défensif capable d’identifier la nature d’une intrusion et de diffuser un son précis dans une direction ciblée. Il se couvrit bêtement les oreilles. Ces fréquences pouvaient tuer, lorsque la machine était bien calibrée. Après quelques secondes à détaler en direction de la sortie, il trébucha. Il entendit alors le grésillement, qui persistait. Trop haut, ou trop bas, ou trop usé… La Stèle ne lui ferait aucun mal. Il rengaina et s’approcha du module. Soit les capteurs l’avaient pris pour un fennec - et c’était quand même assez vexant - soit le temps avait passé depuis l’abandon des lieux. Beaucoup de temps. Et il était impossible de prédire quoi, ou qui, pouvait bien occuper ces cavernes désormais.
Les six diodes formaient le clavier de la Stèle. Besp l’ignora, glissa sous elle pour accéder au puits et descendit avec son câble jusqu’aux lueurs bleutées qu’il percevait à quelques dizaines de mètres en-dessous. Prochain investissement, se dit-il : des implants pour la vue. Avec le quart du butin collecté ici, que le vieux lui avait promis, il aurait sûrement de quoi payer l’opération. Il rêvassa, dans le bruit lancinant du fil de rappel qui frottait sa hanche, mètre après mètre. Les toubibs de la 23 étaient les pires charlatans. Avec les moyens suffisants, il irait plutôt trouver la prochaine navette pour Perséphone. Là-bas, il y avait une vraie clinique, et des chirurgiens compétents. Mais le permis pour y sortir de la quarantaine était exorbitant… À moins de trouver ici une montagne d’or, cette voie royale le forçait à différer. Et il détestait différer des trucs.
Ses bottes clapotèrent dans une flaque, au fond du puits. Il lui restait moins d’un mètre de câble. Il détacha l’enrouleur de sa ceinture et vit le bâton bleu que la chute avait expédié. Il brillait au milieu d’un champ de stalagmites. L’air était glacé. Les oreilles accusaient la pression. Les stalactites, à deux mètres à peine au-dessus de leurs compagnes, faisaient l’effet d’une mâchoire minérale. Il se sentit comme un insecte prisonnier d’une plante carnivore. Certaines se rejoignaient, bardées de cristaux de sel. Il chercha les poulies et les caisses mentionnées par le trafiquant. Elles apparurent dans une alcôve artificielle, creusée à un mètre du sol, à l’embout de l’immense salle précaire où il déambulait depuis quelques minutes. Il soupira, sortit de la menace pesante de cet enfer dentelé pour se plaquer sous une paroi plus lisse, et récompensa son effort d’une poignée de baies fermentées.
Aucune trace d’un corps, ni d’aucun matériel d’expédition, dans cette cache. Mais ce qu’il vit dans les caissons était trop beau pour la facilité qu’il avait eue à les trouver. Les cinq contenants pesaient chacun le poids d’un buffloïde mort. Ils étaient remplis de gravats qui étaient en fait les fragments d’une superbe roche taillée, dans un granit dont il n’avait jamais vu composition plus parfaite. Il alluma brièvement une petite diode blanche qu’il gardait dans sa poche de survie. Les cristaux de ces pièces étaient littéralement de toutes les couleurs. Et la roche qui les cimentait avait un gris argenté presque aussi impeccable que du mercure. Elle émanait, même dans le froid mordant des profondeurs, une moiteur tiède qui faisait transpirer ses doigts à leur contact.
Chose plus étonnante encore, ces pierres semblaient marquées de reliefs sombres, très légers, comme si on les avait tatouées, par fusion de surface.
Les motifs formaient ce que Besp interpréta comme des glyphes.
Il dispersa les fragments sur le sol de la cavité et s’accroupit avec enthousiasme, examinant à la lampe bleue comment les fragments pouvaient bien s’imbriquer. Ils semblaient avoir été arrachés brutalement à une paroi, au marteau-piqueur ou pire, à la dynamite ! Mais certains de ces “glyphes” avaient carrément l’air de fonctionner ensemble. Il réfléchit. Il était à l’abri, ici. La valse aux dragons d’or ne tarderait pas à agiter le désert, tout là-haut… Il avait bien trois heures devant lui pour retourner à sa vadrouilleuse et commencer à sortir les sacs, quand le jour serait levé. Il mit une bonne heure à trouver le premier assemblage du puzzle.
L’idée semblait meilleure sur le papier. À l’instant où, les mains poisseuses, il réunit les deux pierres, son crâne vrilla comme si on l’agrafait de l’intérieur.
Il n’eut même pas la force de hurler.
***
Les ténèbres étaient complètes. Il n’aurait pas su dire combien de temps avait passé, mais sa bouche n’était si sèche, ni pâteuse.
Ses muscles, eux, n’étaient que vaguement engourdis, comme  après une sieste. Pourtant, lorsqu’il toucha du doigt sa lampe, elle était plus inepte qu’un bâton. Même après une vingtaine d’heures, en temps normal, ces torches continuaient d’irradier un faible spectre lumineux.
Il crut être devenu aveugle. Il repensa, paniqué, à ses projets d’implants oculaires. Puis il craqua la seconde lampe qu’il avait emportée dans ses sangles. La lumière revint. Celle-ci était jaune. Elle fut si vive qu’elle l’aveugla presque, pendant un temps.
Il se vit affalé au pied de l’alcôve, les fragments luisants éparpillés autour de lui. Mais un autre détail le glaça : ils formaient une piste qui se perdait dans l’ombre, le long de la paroi, comme si quelqu’un les avait alignés.
Il n’avait pas tout exploré. Il se leva, vérifia que son arme était toujours en gaine, et suivit fébrilement ce qui commençait à lui rappeler un conte de son enfance.
À la fin du conte, le petit robot qui avait suivi la piste des fioles de carburant, tombait sur un culte de mécanophiles de l’espace qui le dépeçaient sans anesthésie avant de réassembler ses pièces en un mixeur de cuisine.
C’était sûr. C’était lui, le petit robot. Mais lui était bien en chair, il avait de l’expérience, et un gros flingue entre les mains.
Aussitôt la piste commencée, il vit des lueurs s’agiter dans son dos, et qui ne venaient clairement pas de sa lampe.
Il fit volte face et vit que les pierres qu’il avait dépassées n’étaient plus là.
Il tenta d’avancer en les gardant en vue. Derrière son passage, les fragments de roche se fluidifiaient en rayonnant, comme de petites coulées de lave, puis s’enfuyaient comme de grosses chenilles, à la vitesse de l’éclair, pour aller s’éteindre dans le noir.
La tête lui tourna. Son rire éclata.
Il attendit quelques instants avant de poursuivre sa route, dans un étroit tunnel. Il ne prêta bientôt plus attention aux métamorphoses rutilantes qui fuyaient la galerie sous ses pas. Même le plus audacieux des cocktails de drogues dures qu’il avait jamais engloutis pendant une soirée en orbite, ne l’avait pas rendu aussi perplexe. Il se raccrocha à la pensée qu’il était en plein travail.
Les lanternes folles s’éteignirent pour de bon lorsqu’il atteignit une autre pièce. La piste s’arrêtait là.
Cet espace s’élevait dans des dimensions colossales. On aurait dit la Bulle de Coramine, version ville-fantôme… L'exiguïté du tunnel qu’il venait d’emprunter la rendait vertigineuse.
Une obscurité de fin du monde enveloppait ce qu’il crut être une bâtisse de pierre posée au milieu de la grotte. D’un coup de vis, il amplifia le rayonnement de son bâton et le jeta devant lui.
La structure était improbable, cyclopéenne… Elle formait en travers d’un hectare entier, une arche couleur d’émeraude dont la torche jaunâtre magnifiait le vert.
Besp déglutit. Il n’osa pas se poser la moindre question. Comme si une menace alien se pressait aux portes de sa conscience, attendant le moindre signe d’intelligence de sa part, pour vampiriser son esprit. Il avait le sentiment puissant que ces ruines ne donneraient pas moins de fil à retordre à l’individu le plus savant de toutes les lunes réunies… Le Rêve lui-même, en savait-il quoi que ce soit ?
Il avança prudemment, dans le silence opaque. Il s’en alla ramasser le bâton aveuglant, sous ce vestige d’une race de titans qui avaient dû peupler ce monde… avant ? Bien avant. L’impossible évidence que cet alliage, cette arche, soit plus ancienne que l’univers lui-même, surgit en lui.
Il fit un pas en avant et un rais de lumière le frappa. De l’intérieur. Comme une grosse migraine.
****
Les lieux changèrent. Il ne parvint plus à appréhender son corps.
Ses jambes et ses bras étaient devenus des concepts.
Et les concepts, Besp, ça ne l’avait jamais branché.
Il eut l’impression d’être un simple moniteur, flottant dans une marée d’émotions, de paroles en des langues inconnues et d’informations cryptées, dont le remous avait - il s’en rappela ensuite - de vagues teintes violacées.
Mais plus que tout, dominait la sensation d’un grand vide autour de lui, un vide si absolu que son esprit n’avait même jamais imaginé qu’il fût possible de l’imaginer.
Il vit avec un soulagement infini se dessiner les deux piliers de l’arche, de chaque côté, montant comme des falaises sombres. Il reconnut la taille étrange et biseautée de cette pierre et la structure lui semblait désormais si familière, en comparaison de ce … vide. Il reconnut sur la pierre devenue ténébreuse, les glyphes imprimés des fragments brisés par les récupérateurs.
Il se sentit rendu à lui-même. Mais dans le “noir” flottait toujours, omniprésente, la marée cosmique qui étourdissait sa certitude d’exister.
Tu t’appelles Besp.
Une voix retentit dans la caverne. Elle parut émaner d’un être ancien mais furieux. Une rage momifiée, une ardeur plurimillénaire s’y répercutait jusqu’à ses oreilles.
Tu n’es pas le premier à venir ici.
Il s’effondra à genoux. Ses jambes n’avaient plus la moindre consistance. Un tremblement secouait sa colonne et ses yeux gelaient comme face au vent, des larmes acides coulèrent entre les frisottis de sa moustache.
Mais tu es le premier à survivre à mon message. Soit tu es le plus clairvoyant de ton espèce, soit tu es trop simple d’esprit pour devenir fou. Tu as entrevu ce qui nous sépare, tu l’as senti dans tes os, et tu l’as traversé sans t’en émouvoir, comme on trébuche maladroitement dans les ténèbres.
Il ne sut pas quoi répondre. Il ne sut pas s’il devait se vexer. Il ne sut pas s’il était vraiment utile de parler à une entité visiblement au courant de tout… 
Je suis le programme simplifié de mon intelligence d’antan. Les cellules qui alimentent cette copie de ma conscience faiblissent d’année en année. Je suis proche de ma fin. L’avidité de tes pairs a pressé mon obsolescence, en faisant fuir mes fidèles assistants métaorganiques. Des gens me cherchent pour m’anéantir. Et je suis heureuse que tu me trouves avant eux.
Il resta la gorge nouée. L’acuité lui revenait.
Il était à la fois dans le monde réel, dans cette caverne de roche et de stalactites bien sédimentées, et dans les limbes d’un passé obscur. Il était à la fois prisonnier de son vertige millénaire, et livré à lui-même dans un présent hostile. Une familiarité troublante le liait à cette voix, qui le traversait comme si l’espace et le temps n’avaient pas la moindre importance.
Dans le même temps, du fond de son hésitation, il entendit les galeries trembler. D’infimes vibrations trahissaient la présence de formes de vie, et il crut entendre des voix.
Il en était convaincu. D’autres humains, bien en chair, empruntaient le puits où son câble de rappel pendait toujours. Il crut sentir leurs combinaisons spatiales et leurs bottes, éraflant les parois du conduit. De là où il était, séparé des intrus par plusieurs dizaines de mètres de pierre et un labyrinthe de voies basses, il savait que des torches lézardaient les ténèbres, inspectant avec une brutalité militaire les reliefs salins des stalactites, loin là-haut, dans la deuxième salle. Leurs particules gênaient sa peau. Son système nerveux ne faisait plus qu’un avec la grotte.
Ils sont là. Touche l’un des piliers de ma structure, Besp. Fais vite.
La voix se précisait. S’humanisait. Elle était vaguement féminine, et inquiète. Elle le pressa à nouveau, mais il se levait déjà, quêtant dans son dos la galerie obscure où retentissaient des échos de radio.
Touche le pilier, Besp. Ce sont eux. Ces gens que tu appelles “le Rêve”. Ils sont là pour me voler la séquence. La séquence est la clé de leur destruction ou de leur suprématie. Touche le pilier, retiens la séquence, et échappe-leur. Si tu échoues, ils vous auront tous. Toutes les Lunes. Je détruirai la séquence pour qu’ils ne la retrouvent pas. Mais tu dois la conserver. Tu dois t’en servir. C’est votre seul espoir.
Notre ? balbutia-t-il en armant la détente de son arme.
Ceux qui veulent vivre libres.
Il entendit un grésillement entre les murs, comme si on calibrait un gros instrument. Loin, au sommet du conduit, là où son câble était arrimé, il comprit que la voix disait vrai. Les agents du Rêve étaient ici. Leur navette avait dû profiter du confinement crépusculaire pour atterrir près de Coramine.
Il pointa le pistolet vers la sortie, et de son autre main, effleura l'obsidienne verdâtre de la colonne. L’arche cyclopéenne lui imprimait une peur qu’il n’avait jamais connue.
Mais un flux brutal de données marqua ensuite son cerveau. Une suite vertigineuse de chiffres se fit une place dans ses souvenirs.
En moins d’une seconde, il apprit par coeur des pages entières de nombres, comme s’il avait consacré des années à les mémoriser. Il lâcha le pilier. Son équilibre le trahit.
La caverne redevint nette. Sa lampe chimique rayonnait toujours d’un jaune sale.
L’arche d’émeraude était splendide, mais le tissu de la réalité redevenait compact, comme à son arrivée dans le sanctuaire.
Ses sensations mêmes s’étaient réduites.
Il se sentit humain à nouveau. Sourd, aveugle, limité. Il brandit la torche et l’expédia vers la galerie. Le silence était presque complet.
Peu importe ce qu’avait dit la voix. Elle avait disparu. Mais si un commando du Rêve était ici, ils ne lui proposeraient sûrement pas de prendre le thé.
Pendant un moment il pensa avoir été victime d’un délire.
Mais il n’était pas seul. Des voix glissèrent en sourdine, dans le fond des boyaux. Il n’y avait pas d’autre issue à cette cavité. Il était fait comme un rat.
Il courut vers la lanterne. Il remonta la galerie. Il vit une torche pâle se braquer sur un virage, juste devant lui. Le canon d’une arme d’épaule apparut, et une silhouette robotique juste derrière. Deux balles firent chanceler le visiteur. Une troisième eut raison de lui. Le revolver fumait comme un vieux poêle. Les tympans de Besp sifflèrent, mais une onde rauque la chassa bientôt. Il fut pris de nausée.
On lui avait décrit ce bruit. Une sentinelle orbitale en permission, qui avait déjà échappé à une attaque radio par une station du Rêve…
Sa dernière pensée avant de s’évanouir fut de réaliser que ces enflures avaient - enfin - réussi à mettre au point des relais portatifs. Il suffisait désormais d’une petite heure à un commando furtif pour endoctriner toute résistance potentielle aux alentours.
Dans l’univers, plus rien ne s’opposerait à l’unité du Rêve. La donne avait changé.
*****
Alors c’était ça, le Rêve ?
On aurait dit une cybercourse. Une réalité virtuelle. Il put déplacer sa conscience à volonté dans la caverne. Il se jouait de la pierre, des reliefs, des obstacles.
Il était sûrement en train de baver, à la renverse, en attendant que les machines du Rêve viennent le dépecer, ou le mettre en cryostase, dans un noyau IA, ou n’importe où…
Mais dans ce… Rêve, il contrôlait tout. Il croyait avoir le système nerveux branché sur la console des lois physiques elles-mêmes.
Il se déplaça jusqu’à la sortie de la grotte. Il vit les arborescences ambrées de l’aurore chatouiller le désert. Il vit jusqu’au seuil des ruines, une dizaine de patrouilleurs venus de loin, très, très loin. Il n’avait jamais vu ce type de combinaisons. Elles étaient d’un blanc parfait. Elles semblaient légères comme de la soie, souples comme du latex, impénétrables comme du diamant. Les visières des casques étaient noires. Il n’aurait pas su dire si ces gens étaient une forme améliorée et absolue d’êtres humains, ou l’achèvement ultime des créations androïdes. Mais une sorte de tétraèdre argenté attendait non loin, bardé de propulseurs et de cylindres étranges. Il avait bien la sobriété effroyable des technologies du Rêve…
Il glissa comme un fantôme sur le couvercle de la Stèle sonique usée qui marquait l’entrée des profondeurs. Il pénétra ses circuits et les bidouilla. Il ne sut pas lui-même d’où lui venait cette expertise.
Il s’éveilla avec un sentiment de toute-puissance. Il sentit dans sa tête l’écho destructeur d’une fréquence suraiguë. La caverne venait d’en être balayée.
La Stèle avait fonctionné.
Quelque chose l’avait réactivée. Ce quelque chose avait été lui, pendant un temps. Le sanctuaire, la voix peut-être ? On l’avait protégé. On avait répliqué, purifié l’endroit de ces indésirables venus d’ailleurs. Par-dessus tout, on l’avait épargné, lui.
Il remercia … l’Oubli. Ou peu importe ce qui avait veillé sur lui. Il remercia cette chose, comme un novice, les yeux fermés, le souffle court. Il ne l’avait jamais fait auparavant. Il était moins religieux que la prostate d’un trafiquant d’esclaves.
Mais il se dit qu’il y avait un début à tout.
Il se servit du mur pour se relever, enjamba le commando qu’il venait d’abattre et poursuivit sa fuite à la lueur de son bâton. Il réapprovisionna son barillet antique.
Il trouva dans la première salle une poussière épaisse, toujours en suspension. Les saillances de la roche s’étaient effondrées. Les radios de plusieurs corps étendus-là, en combinaisons d’ivoire, grésillaient par intermittences. Elles étaient aussi grillées que la cervelle de ces spationautes. Des corps bougeaient.
L’un s’était même relevé.
Il entendit l’armet d’un fusil ultramoderne cliqueter dans l’ombre, se retourna, évita une rafale en roulant derrière un autre corps.
L’armure le protégea. Il retint son souffle et visa la silhouette qui reculait en le criblant de balles, affolée.
Au sixième tir, il abattit le rescapé.
Rien ne valait ces vieux flingues à cartouches, décidément.
Le silence revint. Il remonta le câble. Il cracha ses poumons dans l’enfer fumant. Par chance, le puits n’avait pas été bouché après l’impulsion.
Il vit s’élever dans le désert la navette fuselée. Le tétraèdre disparut dans la pointe naissante du jour, qui ressemblait à un tsunami de lumière sanguine débordant à l’horizon. Un grand cratère de sables vitrifiés s’étendait à l’entrée des ruines, entouré de carcasses humanoïdes encore fumantes. Le Rêve était toujours aussi lâche.
Il se tint, halluciné, dans le spectacle de l’aube. Il ne restait de sa vieille vadrouilleuse que la structure du side-car. Le reste avait été démantelé, ou pulvérisé… Y compris sa réserve d’eau potable.
Il regarda le désert de ses yeux piqués de sueur. Quatre, peut-être cinq heures de marche, jusqu’à l’oasis la plus proche.
Il lui restait sa lampe fluo, son flingue, un piolet, un calepin avec un stylo, et un câble de rappel. Pratique pour s’étrangler avant de mourir de soif.
Que raconterait-il, une fois là-bas ?
Y avait-il seulement la moindre chance qu’on ne l’interne pas dans un hospice des Orateurs avec les autres fous, dès qu’il ouvrirait la bouche ?
Mais il se souvenait de la séquence.
828492-842674-370756-245906-164432-545571-010586-547110-032418…
Et ça continuait comme ça, sur 197 suites de 6 chiffres.
Il prit le temps de les écrire.
Puis il se mit en marche. Il erra dans le désert. Il pensa à toutes les choses les plus triviales qu’il était capable d’imaginer. Quand ses tripes asséchées commencèrent à le tuer lentement, il se courba sous la douleur pendant un long moment, en plein soleil, et les écrivit à nouveau sur le verso du calepin. Il prit un autre long moment pour les comparer. Il ne délirait pas. La suite de chiffres était identique. Besp se laissa tomber sur le dos en soupirant, au bord de l’évanouissement :
Allez, là c’est le moment où je me réveille sur un matelas, la tête sur une bouteille vide, sous un ventilo qui me chatouille les poils, et entouré de toxicos complètement raides. S’il vous plaît.
Il entendit avant de sombrer la soupape d’une vadrouilleuse qui caquetait au loin.
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