Tumgik
#enfin de toute façon je vois pas ce qui pourrais me mettre dans un pire état que dans lequel je suis actuellement
emiliemaria · 1 year
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kanraandchrome · 4 years
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MCL LL Chapter 10 Answers/Walkthrough
Here are my answers (in French, but Google translation works wonders for this) for chapter 10 with how much love increased/decreased, where to find Auntie and the outfits for the 3 illustrations. Everything is under the cut, I hope it can help ♥
UPDATED ! All good answers have their lovo next to it now. Have fun !
Cost :  1156 APs (1106 APs if you refuse to see Marina)
LI : Nathaniel
Auntie seen : Yes.
Outfits :
Stripped shirt : Nina
Black outftif : Dan
Purple top : Eric
ROSALYA
Qu’est-ce que c’est que ce plan… ? J’espère que… Oui, j’espère qu’il n’a rien fait de trop impulsif… Il avait pourtant l’air d’aller bien, la dernière fois que je l’ai vu. -5 avec Alexy Ne t’en fais pas, je suis sûre que tout va bien. Il y a sûrement une bonne explication à tout ça. +5 avec Alexy
ALEXY
Vous seriez surprises du nombre de rencontres qu’on peut faire en un mois, avec cette appli… Ça ne tourne pas trop en rond ? Je ne doute pas que c’est amusant, mais une vraie relation ne te manque pas ? -5 Du moment que vous êtes tous clairs sur le fait que vous n’êtes pas exclusifs, tu as bien raison de t’amuser un peu. +5
... Mais je ne serais pas surprise que Rayan ait quelque chose à se reprocher. Je ne suis pas certaine qu’il connaisse les limites… Parce que, pour l'instant je n’en sais rien du tout ! Comment je pourrais me permettre de juger alors que je n’étais pas là ? +10 Mais je ne peux pas croire que Rayan soit coupable de ce dont on l’accuse. -5 Rosalya
RAYAN
"Si ça t’agrée, passe quand tu veux, je ne bouge pas de chez moi, de toute façon. Rayan" (Le pauvre, il doit être au trente-sixième dessous. J’aurais dû l’appeler moi-même. Mais je n’osais pas…) → Aller chez lui. (Je n’ai pas forcément envie de le voir en ce moment… Et puis qu’est-ce que c’est que cette histoire de service ?) → Passe la scène.
1/ (Optionnel) Va retrouver Rayan chez lui : Aller dans la Rue des Magasins.
RAYAN
"Si ça t’agrée, passe quand tu veux, je ne bouge pas de chez moi, de toute façon. Rayan" (Le pauvre, il doit être au trente-sixième dessous. J’aurais dû l’appeler moi-même. Mais je n’osais pas…) → Aller chez lui. (Je n’ai pas forcément envie de le voir en ce moment… Et puis qu’est-ce que c’est que cette histoire de service ?) → Passe la scène.
Elle ne recule vraiment devant rien… Et elle est en train de réussir son coup, je dois dire… Ce n’était pas exactement ça. En fait, elle voulait que je témoigne contre toi, lors de ton futur procès. → Neutre. Oh… Rien de précis… Elle voulait juste me mettre au courant avant tout le monde, étant donné qu’on se connaît. → Neutre.
Est ce que tu t’es déjà sentie agressé par mon attitude ? Rayan… Je crois que tu ne te rends pas compte de certaines choses. Tu ne vois peut-être pas le problème… -10 Non. Certes, tu n’avais rien d’un prof… conventionnel. Mais personnellement, je n’ai jamais eu de problème avec ça. +10
Non le pire, c’est les gens que tu pensais être des amis et qui ne veulent plus t’adresser la parole. Murielle, par exemple… Rayan… il faut que je sache. Et sois franc avec moi. On est d’accord que tu n’as rien à te reprocher, hein… ?  Mon pauvre… Tu ne mérites pas ce qui t’arrive ! Tu n’es pas un pervers, je le sais. → Neutre.
Et je ne l’ai pas vue depuis… C’est Culann qui m’a mis au courant de l’accusation plus tard… Je… je ne comprends pas… Rayan, tu m’as aussi dit que tu allais "régler ça à ta manière"… Je t’avoue que je ne suis pas sûre de vouloir comprendre ce que ça impliquait… -5 Hum, oui, pourquoi pas témoigner, après tout. C’est vrai que je peux attester que tu n’avais même pas réalisé ses sentiments. +5 Rayan… Je ne peux pas juger ce qu’il s’est passé… Je n’étais pas dans ton bureau avec vous… → Neutre.
Je reste persuadé que ses avocates lui ont monté la tête. C’est tellement un beau coup de pub, pour elles ! Non, Priya n’est pas comme ça ! Tu l’as bien vu quand on a aidé Castiel… elle veut faire les choses bien. → Choix additionnel. C’est… une accusation assez lourde. Mais c’est vrai que, pour elles, c’est une aubaine, cette affaire… → Neutre.
Choix additionnel : Non, non... bien sûr. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais sa patronne... Cette Renata Dautzenberg... Hum, c'est vrai qu'à moi non plus, Renata ne m'inspire pas trop confiance. J'ai du mal avec elle. Non, je ne crois pas non plus. Elle est dure. Mais Priya l'admire pour son intégrité. Et moi, je crois Priya.  
Je ne peux plus mettre les pieds sur le campus, et comme elle te connaît, peut-être qu’elle t’écoutera. Je suis désolée, mais il n’est pas question que je me mêle de ça. Tu m’en demandes trop, là. Et c’est vraiment une très mauvaise idée. → Passer la scène. Hum… Je vois ce que tu veux dire. Et si tu dis vrai, ça permettrait peut-être de mettre fin à tout ça sans heurts. Je vais essayer. → Voir Marina.
2/ (Optionnel) Trouver Marina sur le campus : Aller à la bibliothèque universitaire.
MARINA
Et je ne tiens pas plus que ça à revenir sur ce qui s’est passé. Ce n’est pas facile. Ça ne t’a pourtant pas gêné, quand il s’agissait de faire suspendre Rayan, non ? Et je pense qu’on sait toutes les deux pourquoi…  Je comprends… Et je ne veux surtout pas remuer le couteau dans la plaie… +5
Crois-moi, moi aussi j’aurais voulu que les choses se passent autrement. J’imagine bien que tout ça ne doit pas être facile à vivre. Je sais très bien comment peut être Rayan. Mais je sais aussi qu’il n’a pas mérité ça. -10
Je voudrais qu’on arrête cette conversation ici. J’ai du travail… et beaucoup de mal à me concentrer. Il voulait seulement parler en terrain neutre. Il est complètement détruit, et il aimerait comprendre d’où viennent ces accusations. Oui, je comprends. Je voulais simplement tenter de comprendre et aider d’une façon ou d’une autre. → Neutre.
NINA
Disons que c’est mon interprétation. En tout cas, tu es courageuse de t’être lancée comme ça. +10 Je comprends que ce soit douloureux, mais tu ne te sens pas un peu soulagée, quand même ? → Neutre Il aurait pu avoir plus de tact quand même ! J’ai bien envie d’aller lui dire deux mots…
3/ Va au magasin de vêtements de Leigh.
NINA
Tu crois que je retrouverai l’amour un jour ? Mais bien sûr ! Raphaël ne te méritait pas, voilà tout. Tu l’oublieras plus vite que tu crois. -10 Mais, Nina… ce n’était pas de l’amour, ça. C’était un coup de cœur à sens unique. Ça n’a rien à voir. +10
=> ILLUSTRATION NINA.
→ Tata est au studio d'enregistrement après avoir validé l'objectif.
4/ Rentre au Cosy Bear Café.
5/ Rentre chez toi.
NATHANIEL
Et tu es toujours aussi magnifique, avec toutes ces rides ! J’en ai, de la chance. Tu crois vraiment que c’est le moment de plaisanter ? Je n’ai pas envie de rire, moi ! Je suis tellement heureuse de te retrouver que je veux même bien faire semblant de trouver ça drôle… → Neutre ou Positif.
... Je te préviens, je ne suis pas certaine d’être là à ton retour, la prochaine fois que tu me fais un coup pareil… -10 Je ne veux pas que tu y retournes. J’ai eu bien assez peur pour toute une vie !
6/ Rentre dans le café.
7/ Va retrouver Dan dans la rue générale.
DAN
À ce sujet, dites-moi… Vous ne vous sentez pas à l’étroit, parfois, entre les murs de votre café ? Non, le Cosy Bear me va bien comme il est. Je ne l’imagine pas autrement. C’est vrai que c’est un peu petit. Mais j’aime à penser que ça fait partie du charme. +5
Vous savez que, dans les affaires, j’accorde beaucoup d’importance à l’instinct ! Je suis désolée, Dan… mais c’est un peu soudain. Et je crois que les choses me vont bien comme elles sont. -20 Et bien… OK, bingo ! Allons-y, Dan ! Vous avez raison : ce monde nous appartient, prenons-le ! +20
=> ILLUSTRATION DAN
8/ Retourne au Cosy Bear Café.
NATHANIEL
J’aurai assez de preuves pour le foutre à l’ombre pendant quelques siècles… Je serai contente de savoir que tu en as fini avec toute cette histoire, en tout cas… -5 Et qui te dit que ce n’est pas toi qui vas tomber dans un piège ? Je n’aime pas ça… 
... Sans compter que le timing n’aurait pas pu être pire… Je me réjouissais vraiment de notre sortie de ce soir. Enfin… tu as intérêt à me revenir entier, parce que je n’ai pas renoncé à notre soirée spéciale ! +10
9/ Va au restaurant avec Eric.
ERIC
... Et j’essaie de me mettre en retrait parce que je sais que, lui comme toi, vous ne ménagez pas votre peine. Mais ce n’est pas toujours facile. +10
Mais tu peux comprendre que parfois, j’en ai assez et je voudrais avoir la priorité, non ?
De fait… ça fait des années que je n’avais pas honoré un resto chicos de ma présence… Je suis désolée pour toi… Je comprends, c’est pareil pour moi, toutes mes pensées sont fixées sur quelqu’un d’autre ce soir. Je vois… En tout cas, je suis bien contente que notre soirée ait pris ce tournant surprenant. Profiter du présent, c’est ce qu’il y a de plus important, non ? +10
=> ILLUSTRATION  ERIC
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santiagotrip · 5 years
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Etape 17 : Villechauve
Préliminaire : J’entends que ça fait un moment que je n’ai pas parlé d’Agnès. D’aucuns vont même imaginer une forme de brouille entre nous, voire pire. D’autres subodorent une forme de “démon de midi” de ma part ou de la sienne.
Je mets les choses au point, au risque de décevoir, il n’en est rien. Simplement, j’ai Agnès dans la tête toute la journée, j’ai aussi le droit à des vacances. D’autre part, je n’avais pas de nouvelles, et donc taper des lignes pour expliquer que je n’ai rien à dire, c’est moyen. J’en ai, maintenant. Et elles ne sont pas franchement joyeuses :
Agnès a une double fêlure du tibia, une infection du talon due à un staphylocoque. Sinon, ça va. Elle ne doit pas poser le pied par terre vraisemblablement pendant plusieurs mois. Elle a mal, mais la douleur est supportable. Surtout, elle ne peut rien faire. Même les courses et les rendez-vous médicaux sont un problème. Ses enfants et ses frères et soeurs s’occupent d’elle, mais bon, chacun a un boulot et beaucoup ne sont pas à Reims ...
La question se pose de mon retour. Samedi, je serai à Tours. Il y a un train direct pour Reims et je pourrai aisément remonter ... En même temps, et d’une, pour faire quoi, à part les courses, et de deux, je commence tout juste à être dans le truc, je marche pratiquement sans peine, et ce serait dommage d’arrêter tout cela sachant qu’il y a de bonnes chances pour que je ne reparte pas.
Nota : S’il vous plaît, évitez les conseils et bonnes idées, nous avons évidemment tout envisagé : break 8 jours puis redépart, chauffeur et voiture balai, retrouvailles par le train aux grandes étapes ... rien ne fonctionne de façon satisfaisante.
Donc et pour conclure, on verra bien et on vous tiendra - évidemment - au courant
Allez, pour détendre l’atmosphère, un joli bouquet. Il y a partout de ces machins-là sur le bord de la route
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J’ai vu aussi des choses comme ça, laissant présager un retour à la civilisation :
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Je suis parti pour 25,8 kms. Enfin, je suis parti, c’est un bien grand mot. Après la fuite de Gérard, je fais 50m et je m’adosse à un pylône pour sortir mon chapeau et mes gants, ça caille un peu. Et je repars. Deux kilomètres plus loin : “Mince, mes bâtons !” Ils sont restés au pylône. Je pose mon sac dans l’herbe et je retourne, au pas de course, rechercher mes bâtons. Aller et retour : 40mn. A peine le temps nécessaire à un inventaire exhaustif des gros mots français, car Dieu sait qu’il y en a une tripotée !
Je retrouve mon sac et c’est reparti. Mais bon, personne ne m’a vu, l’honneur est sauf. Mais alors, Gérard, il faudra que tu m’expliques pourquoi tu me fais arriver à Prunay-Casserau par le Nord, alors que si je passe par le Sud, via Les Fouquets, je gagne au moins 2 kms (Les non initiés ne peuvent pas comprendre, il s’agit d’un aparté technique entre professionnels, dont je vous prie de m’excuser).
Le trajet s’est fait sous un ciel menaçant, alternant éclaircies et nuages noirs, avec un vent terrible, il fait froid, mais pas de pluie ! Pour le coup, j’en ai, de la chance !
Après quelques photos, au hasard du trajet, 
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me voici à Villechauve
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Et la maison de mes hôtes
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Là, il faut que je choisisse bien mes mots pour essayer d’être juste ... Et ne vous faites pas d’idées avant d’avoir lu tout le post.
En arrivant, je vois, au dessus de la porte, le drapeau blanc à fleurs de lys des Rois de France. Et je me dis chic, des Royalistes, ça va être intéressant. Moi, j’aime bien les Royalistes. Ce chic suranné, cette distinction un peu désuète, jusqu'à la façon de s’habiller, le maintien, l’accent ... La culture historique  très orientée mais généralement très étendue ... Tout cela me ravit, j’ai l’impression de vivre dans un autre siècle.
Là, je vois sur la façade, un drapeau “France, réveille-toi” ... Je suis d’accord, mais je ne donne pas forcément la même signification au mot ... Les portes, les fenêtres, sont couverts d’autocollants explicites, royalistes parfois, mais pas que ...
Claude (monsieur) m’accueille chaleureusement. La chambre est parfaite, le lit confortable, tout est très propre. il n’y a pas de douche, mais une baignoire-sabot qui me rappelle mes jeunes années ... Exténué après une grosse étape, je m’endors.
Au réveil, je fais ce que je dois faire (douche, lessive, soins, etc). Claude frappe à ma porte : “Dites-vous le chapelet ?”. “Non, je n’en ai pas l’habitude, mais je n’ai rien contre. Toutefois, j’aimerais me mettre au travail, je vous rejoindrai après”. “Parce que ma femme et moi, disons le chapelet tous les jours”. Bon, pourquoi pas.
L’heure du repas arrive, je me rends dans la pièce principale, elle est magnifique. Le plafond est entièrement recouvert de peintures d’artiste, et un nombre incroyable de bibelots couvrent toutes les surfaces dans un joyeux capharnaüm. Moi, j’aime beaucoup. Je suis tenté de plaisanter :”Pour les faire les poussières, ça doit être coton !”. Quelque chose me dit de m’abstenir.
Mes hôtes, Ariane et Claude, sont vêtus sans coquetterie, voire même avec une sorte de dénuement. Visiblement, ils se moquent éperdument de leur aspect extérieur.
Nous passons à table après le Benedicite. Le repas est excellement préparé et présenté, mais une atmosphère pesante subsiste. Nous parlons du chemin, de politique, de Carême. Ils ont un rapport l’un à l’autre assez électrique. Parfois des mots doux, même trop doux en présence d’un étranger, mais aussi des phrases du type “Ca suffit, tu te tais, maintenant !” ou “Tu dis n’importe quoi, tu n’as jamais été capable de ...”. Parfaitement glaçantes.
Dans la discussion, des phrases du type “le Front National, depuis le départ de Jean-Marie, a renié ses fondamentaux” me font un drôle d’effet, pas forcément agréable.
Parlant du Carême, sur lequel Ariane a des idées très arrêtées, je raconte en rigolant l’histoire de l’épidémie de gastro au Carmel d’Amiens en plein Carême, quand la prieure a décidé de mettre un terme au jeûne et aux offices renforcés et de reprendre une vie normale jusqu’à guérison ... Claude en a rigolé, mais Ariane en a été choquée, voyant dans la maladie une épreuve envoyée par Dieu ...
J’essaie de comprendre cette radicalité, un peu triste, un peu malsaine, et je me demande ce qu’aurait pensé Martine, la Générale.
Je ne crois pas une seconde qu'ils soient de mauvaises personnes. Je pense qu’ils ont vécu des choses pas simples qui les ont menés sur ce chemin. J’y ai pensé une partie de la nuit et je me suis dit  qu’il faudrait pas grand’chose pour qu’ils reviennent à davantage de modération.
Je pense à mon copain Bertrand. Petit punk bien facho, qui allait faire le coup de poing avec d’autres crétins de son espèce dans les bistrots Arabes. On l’a embauché, Claude et moi, il n’a pas fallu 3 mois pour qu’il devienne le plus posé et le plus ouvert des hommes. Pourtant, on n’a rien fait de spécial. Ca s’est fait tout seul ...
Lui avait une librairie à Paris. Visiblement, ça n’a pas dû trop bien marcher, et il en a sans doute gardé une blessure. Il a une fille d’un premier mariage qui est parti “retrouver l’essentiel” en Amazonie, et qu’il voit tous les trois ans. Elle, parle souvent de sa “conversion”. Je ne connais pas les circonstances de cette conversion, mais j’imagine que ça n’a pas dû être simple.
Je peux juste vous dire que des bonnes Soeurs, j’en connais pas mal. Et je les connais très bien. Jamais je n’en ai vu une qui ait ce niveau de radicalité et de repli sur soi-même.
Eux, je les prends pas dans le sac à dos, je ne pense pas que Louis s’entendrait avec eux. Mais je penserai bien à eux à Saint Jacques et j'essaierai, si j’y arrive, de demander au petit Jésus de leur donner un truc qui les calme un peu.
J’espère que j’ai raconté correctement.
De toute façon, c’est parti, demain j’ai du chemin. Bonne soirée à tous
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papercrownxyz · 4 years
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H & E
Jour 33 - 6 Novembre 2020, 17h15
Après cette réalisation, cette prise de hauteur nécessaire, je me suis retrouvé à devoir avancer dans ma journée, plutôt que continuer à resasser des trucs que je ne contrôle pas. Cette prise de hauteur était nécessaire par contre, j’avais ce besoin de calmer mon esprit et mon coeur qui pétaient un plomb.
J’ai eu une discussion avec Rico en milieu de journée, qui m’a fait réaliser plusieurs points : 
Les gens sont plus deep qu’on pense, vraiment
Je lui ai parlé du fait qu’on arrivait pas à se définir, suite à quoi il m’a répondu qu’”on ne peut pas définie quelque chose qui est en construction”. Effectivement, J et moi sommes encore en construction, il y a encore ce flou autour de nous qui n’est pas clair, qui ne permets pas d’avoir un réel mot qui existe déjà, d’où ce hupas qui sort de nulle part.
Qu’est ce que je veux vraiment ? De la paix dans mon coeur, que ce soit avec J ou non. Peu importe, de la paix.
Une belle discussion avec un mec que je n’estimais pas plus que ça en dehors du boulot, un bon gars, vraiment. On sent que c’est un daron et pas pour rien.
J’ai fini par parler à H., mon bon poto d’IUT vers 21h. Après 40 minutes à m’écouter récapituler tout le mois passé, il a commencé à m’expliquer son point de vue, à comprendre la rigeur de T. et sa réaction virulente. Ce qu’il m’a avancé par contre était très inattendu, très peace, très mature. Tu sens qu’il a beaucoup maturé ces dernières années, à sa façon tu vois.
Il m’a aussi demandé ce que je voulais, et encore une fois : la paix intérieure, et si possible avec J. Par contre, ce qu’il a avancé était encore plus intéressant, c’est qu’à l’heure actuelle, il m’a fait réaliser qu’on est encore dans un flottement, dans un état flou, de flottaison, où rien n’est clair. Qu’est-ce qui a vraiment changé en fait, depuis le 25 octobre ? Pas grand chose. Nous couchons toujours ensemble, nous nous parlons toujours, régulièrement ou pas, nous vivons toujours séparés et parfois pas occasionnellement, la seule chose actée et qu’on a le “droit” de coucher avec d’autres dès maintenant. Et encore, elle se l’était permis avant, d’où la rupture au final.
Il est là son point : un “nous” autre que stricts potes existe toujours, et je ne pourrai jamais aller de l’avant si une décision claire n’est pas prise. “Vous tournez en rond”, me disait-il. Un ultimatum est nécessaire à poser, tôt ou tard, parce que c’est la seule façon de pouvoir avancer. Elle aussi veut sa paix intérieure, elle me l’a dit. Moi aussi. En prenant une décision directe, en montrant que son identité se doit d’être présente, poser un ultimatum la forcerai à prendre une décision dans laquelle elle se doit de la suivre à 100%, que ce soit me perdre ou le perdre. Ou nous perdre tous les deux, qui sait. Mais au moins, ce sera plus clair pour tout le monde.
Aujourd’hui, elle n’a plus les excuses d’avoir le gros projet de son daron en Allemagne, ni les interviews à bosser. La dernière grosse épine sous le pied est sa situation avec L et moi. Tout son temps peut être désormais passé à bosser dessus, en théorie. Non seulement faudrait-il voir si elle est prête à faire une telle chose.
“Le lien ne disparaît pas”, me disait H., et il a tout à fait raison. Nous sommes encore liés, d’où le hupa qui tient entre nous. Il m’expliquait que si elle revenait, il lui faudra comprendre que je suis son choix par défaut, comme elle l’était il y a quatre ans de ça avec ma propre histoire avec L. Il lui faut prendre de choix en pleine conscience, qu’il fasse mal à quiconque, moi, elle, lui, deux ou trois d’entre nous.
On a terminé sur l’Identité, sur le fait de s’imposer dans un couple. Qu’un partenaire ne sera pas tant choqué que ça si l’autre essaie d’imposer, que justement on apprécie quand l’autre sait ce qu’il/elle veut, qu’il y a un contrôle, une volonté claire de se battre pour quelque chose. Sans ça, sans identité, il n’y a juste rien.
Enfin, ce matin elle m’a envoyé un post Insta qui me donne une impression de “je veux reconstruire quelque chose avec toi, Manu”. La quote était la suivante : 
Some relationships need to die in order to take on a new form. That doesn’t always mean breaking up, but creating a drastic shift to shake up the pattern you’re in and give the relationship a new life.
Tu vois le problème ? Et pire encore, la description de cette quote était encore plus deep, et clairement orientée sur des relations amoureuses, de couple.
When the fire gets hot, the first thing we think to do is end the relationship. But provided the relationship isn’t an abusive one and both people are willing to dig in a bit, it’s worth it to move slowly before burning the house down. Sometimes the relationship itself needs to die in its current form so that it can take on a new energy. That doesn’t mean breaking up, but breaking the current pattern and doing something (sometimes drastic) to shake up the pattern. If you’re struggling hard in your relationship but love and desire to make it work is present, then sometimes it’s worth sitting down and negotiating change. Sometimes the changes are obvious - maybe one or both people need to seek outside support, or cultivate deeper friendships outside of the relationship. Maybe the change is going to couples therapy. Maybe it’s getting more space, not living together, “dating again” to rebuild polarity, or actively working to end a pattern like over and under functioning, caretaking, holding back, etc.
Relationships go through many life cycles, but the key is to recognize when a death cycle is coming and embrace it together. What do you both want to release and what do you want to call into your partnership?
Il y a tellement dedans dans lequel on peut relate. Ne pas se précipiter pour terminer la relation, le fait que notre relation n’est pas abusive, qu’on est deux à potentiellement vouloir bosser dessus. Qu’on se doit de faire mourir cette relation pour en recréer une autre, plus saine, meilleure. Qu’on doit faire des choix drastiques pour instiguer le changement. Qu’on devra se poser et discuter, faire des compromis sur les changements à faire si un jour cette conversation a lieu. Que je dois ouvrir mon cercle d’amis, qu’on puisse aller voir un psy. Qu’on se doit de se donner plus d’espace, plus de liberté, pour se laisser respirer, quitte à vivre séparément.
Que penser de tout ça ? Me crie t-elle “récupère moi” à sa manière, gauche et passive ? Me supplie t-elle de la forcer à prendre une décision, de lui mettre un ultimatum pour la réveiller ? Je sais qu’elle a peur, je sais qu’elle n’ose pas affronter tout ça.
Est-ce une erreur d’attendre ? Dois-je lui mettre cet ultimatum asap comme H. me proposait, ou attendre la fin du moins qu’elle respire un peu, qu’elle se remette de tout ça ? Chaque seconde loin d’elle est un risque dans les deux sens, de la voir s’éloigner ou qu’elle se rapproche de tout ça, j’en sais foutre rien, personne ne le sais, pas même elle.
Le pire dans tout ça est le timing. Elle m’a envoyé ça à 5h58 du matin, heure exacte à laquelle je me suis réveillé, rêvant d’elle et de moi, entourés d’amis, alors que j’écrivais et dessinais les plans d’une maison. Et elle, restait bloquée derrière une porte vitrée, me regardant, me demandant de la laisser entrer.
Ne voulant pas détruire ma nuit, je me suis rendormi jusqu’à 8h, heure à laquelle j’ai lu tout ça. Je n’en revenais pas. J’ai juste hâte de la voir ce week-end, partager ses ressentis, ses sentiments mais aussi discuter de ce manque d’Identité avec un grand I que j’ai manqué pendant si longtemps.
La bise.
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someone-to-hurt · 5 years
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acte I : le s t r e s s s s s
En fait, le soucis, c'est que je peux difficilement parler de ce que je ressens parce que c'est vraiment ridicule. C'est ridicule et c'est tout petit, si petit, que tu comprends pas pourquoi je me fais une montagne de cette poussière. Je suis minuscule et telle que je suis, mes émotions me donnent l'impression de peser bien plus de poids sur mon petit corps ridicule. Ridicule.
Je suis là, en début de crise, je vois toutes ces petites pensées qui viennent et je me dis que ça va pas aller, je ne vais pas pouvoir être ok avec cette situation et je sens bien que tout ceci me dépasse, il faut vraiment que je m'en aille, il faut que je fasse quelque chose parce que là, dans l'instant présent, la situation que je suis en train de vivre n'est clairement pas ok, rien n'est ok. Je souffle. Inspire. Expire. Tout va bien. J'essaye de réfléchir.
Les émotions que je ressent sont tantôt multipliées par une force dont je ne connais pas vraiment le nom et par moment, je me sens tout à fait incapable d'être à remplie de joie et de drôle de rires, des rires qui traversent le corps et qui te permettent de te sentir un peu mieux. Mais quand tu me regardes et que tu me dis d'une voix, vraiment soucieuse et un peu incompréhensible devant tout ce que je viens de te dire : Léa, c'est pour ça que tu paniques ? C'est de ça dont tu as peur ? Mais Léa, c'est ça, la raison de ta tristesse ?
L'événement qui se trame n'est pas grave. Rien n'est grave. Je souris. Non, c'est pas ça, il y a autre chose. Autre chose et là, tu te sens rassuré. Oui, Léa n'a pas peur pour si peu. Ce serait débile, n'est-ce pas ? J'essaye de sourire et de faire quelque chose de mon stupide visage, mais je ne sais pas si j'y arrives.
En fait, si j'ai peur, c'est pas seulement d'arriver en retard, c'est de perdre le contrôle, de perdre cette petite chose, de me sentir dépassée par des événements que je ne contrôle pas, c'est le fait d'être démunie face aux événements imprévus qui m'apparaissent comme des bombes à retardement, des bombes à retardement que je veux calculer si je connais leur existence. Je veux tout calculer et éviter de me retrouver dans des situations où je pourrais passer pour une paniqué. Je veux tout prévoir pour éviter de montrer que je suis vraiment trop angoissée.
Si je me mets à pleurer dans cette situation, devant vous, c'est vraiment pas une envie, pas un choix, je ne choisi pas le fait de me sentir complètement dépassé par ces simples mots. J'aimerais être plus. J'aimerais offrir plus. J'aimerais tellement pouvoir simplement me lever de mon lit et me préparer pour ma journée. J'aimerais pouvoir faire toutes ces choses sans me sentir complètement conne. J'aimerais pouvoir faire tous ces mouvement sans me sentir de trop et sentir chaque parcelle toutes molles de mon corps sous mes pieds, sous mes mains, dans mes jambes, jusqu'au bout des doigts. Et j'aimerais éviter de penser trop vite, parce que ça ne va pas, il n'y a aucune connexion logique et rien n'a de sens. J'aimerais éviter que toutes ces pensées se remettent encore et encore dans ma tête, se cognent tellement fort que je n'arrive plus vraiment à faire la différence entre ce qui est bien, mauvais, ou complètement débile.
«Pourquoi tu te mets dans des états pareils, Léa ?»
Si je dis pas pourquoi je panique c'est parce que pour toi, ce sera débile. C'est parce que tu sais pas, tu sais pas et je peux pas t'expliquer pourquoi je me sens comme ça, parce que tu ne sais pas. Si tu savais, tu me dirais pas Léa calme toi, tu saurais que je peux pas me calmer. Tu saurais clairement qu'au fond de moi, je me suis déjà dit un bon millions de fois Léa calme toi putain, que ça a pas marché. En fait, la personne qui te fait face essaye de son mieux, et là, je suis au plus calme que je peux et que là, maintenant, je suis la plus calme possible. Par moment mon esprit me le dit et me fait des petites farces : tu t'en fous, de toute façon ? Allé, on va arrêter de stresser pour si peu, hein ? Puisqu'on s'en fou. Nous n'en avons rien à faire.
C'est faux.
Je n'arrête jamais de me soucier et je me soucie en permanence. Je n'arrête jamais de penser de me soucier et de réfléchir à des choses dont tu n'a pas conscience. Tu n'as pas conscience de ce qui peut me réveiller en pleine nuit, tu n'as pas conscience de combien je peux me prendre la tête avant de voir quelqu'un, avant de parler, avant de faire une réaction complètement banale. Tu ne sais pas, alors tu te mets à met dire d'une voix tout à fait rassurante :
«Léa il faut faire des efforts»
Mais les efforts, je les fais, là, tout de suite, maintenant, en me mettant là devant toi, dans ce bar, je suis en plein effort. Personne ne sait à quel point ça me coûte. Ça me coûte tellement. J'ai l'impression de lutter en permanence, en permanence je lutte contre moi-même et je lutte en vain parce qu'en vrai, ça sert à rien. Ça sert non seulement à rien, mais cette lutte est tellement vaine.. Tellement vaine, que je ne peux pas en voir la fin, que je ne veux pas.
«Allé, Léa, pourquoi tu pourrais pas te forcer un peu ? Tu pourrais parler avec les autres, non ?»
Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas.
Et le simple fait que tu me demande de le faire me fait comprendre que toi, tu ne sais pas à quel point je me force simplement en sortant dehors. Je me force tellement que des fois, j'aimerais juste me fondre dans mon lit en ne faisant rien d'autre que de regarder mon plafond et de respirer doucement. Et la douce respiration, mon souffle contre l'oreiller pourrait endormir une colonie entière. Je ne peux pas sortir. Je ne peux pas faire autre chose que ce que je fais maintenant. Ce que tu me vois faire, c'est mon maximum et ça te paraît peu ? Ça te paraît peu ? Mais vas te faire foutre.
J'en ai rien a branler de ce que tu penses que je peux faire où non, je ne peux pas le faire et je ne m'en sens pas capable parce que c'est trop à gérer. Je peux rien gérer et ce que j'ai là maintenant dans ma vie c'est vraiment le maximum de ce que je peux avoir à gérer, je ne peux pas avoir plus. Je ne peux pas, ça m'épuise trop. Et tu vois, tu comprends pas et tu ne peux pas. Parce que tu ne sais pas, j'ai l'impression que tu ne sais pas. Je ne suis pas juste un peu stressé. Je panique je panique et je ne sais jamais quoi faire dans les situations. Je n'aime pas sortir, parce que je n'aime pas qu'on me voit. Je préfère mourir dans un trou plutôt que de monter sur scène.
Je déteste qu'on me regarde parce que je déteste attirer l'attention, je me mettrais sans doute à faire n'importe quoi, à convulser peut-être et je suis peut-être mieux dans l'ombre et je suis d'accord c'est dommage que je passe mes soirées dans ma chambre mais au moins, je peux respirer. Alors que si je passe mes soirées en groupe je me sens comme de la merde. Si je fais rien de mes journées, c'est surtout pour essayer de préserver ma santé mentale mais, Putain, vas-y, si ça te fait tant rire et tant pitié, essayes. Juste, vraiment, essayes.
C'est pire que tout parce que quand je dis enfin aux autres ce que je ressens, je mets vraiment tout mon cœur et le mieux que je peux dans chaque mots que je prononce. Je fais attention parce que j'ai pas trop l'habitude de dire des trucs personnels. Bien sûr, je peux te raconter à quel point j'aime cette série ou le dernier truc bizarre qui me suis arrivé, mais je veux dire, les trucs personnels et les sujets sérieux je ne les aborde pas vraiment parce que la plupart du temps ils me font un peu peur et j'ai toujours peur de ressentir ce genre de choses et de partager ces choses avec les autres. C'est pour ça que je dis jamais trop rien sur moi, j'ai l'impression de dire un tas de choses mais quand je regarde, je peux voir que je ne dis quasiment rien. Je balance un tas de futilités. Et j'espère sincèrement que ça va aller mais je dis rien de trop sérieux ce qui fait que mes relations ne sont jamais rien de trop sérieux. C'est triste, quand j'y penses. Alors j'évite d'y penser. Mais je n'y arrive pas. Ce qui fait que quelque part, à n'importe quel moment de la journée je peux me mettre à être triste de façon tout à fait inattendue.
Par moment je me sens juste vraiment incomprise parce que personne n'essaye vraiment de se mettre à ma place et en permanence me dire des choses que je ne peux pas faire. Des choses contre lesquelles je lutte tous les putains de jours. J'ai l'impression que ça sert à rien que j'essaye de lutter contre ces choses qui me pourrissent la vie parce qu'au final on me réduira toujours au statut de la fille un peu coincée qui ne sait jamais quoi faire au bon moment. Je me sens tellement stupide quand je suis avec mon groupe d'amis parce que moi, je n'ai vraiment rien. Et je ne dis pas ça pour me dévaloriser même si je dois dire qu'il y a de l'idée. Je me sens toujours de trop et cette sensation ne me quitte jamais. Non seulement elle ne me quitte jamais mais par moment elle double de volume, un peu comme moi et prendre toute la place, elle.
Telle que je suis, telle que j'ai toujours été, je pourrais tout à fait disparaître sans que personne ne s'en soucie. Je me demande pour moi-même à quoi ça sert que je me sente aussi mal pendant de longues heures pour des personnes qui ne soucient pas de moi, qui ne pensent pas à moi, qui ne savent vraiment rien de moi, qui ne veulent pas apprendre à me connaître et qui ne font sûrement attention qu'a moi seulement quand on est assis dans le canapé en fin de soirée, quand on a plus grand chose à faire ?
En vérité, je me sens tellement de trop. Tellement de trop. Tellement de trop. Ça sert à rien d'essayer de prendre une quelconque place quelque part, j'ai mon lit. J'ai ma place. J'ai ma place là où j'ai fait ma propre place. Je n'ai pas ma place avec les autres parce que je me sens vraiment trop mal avec eux. Dans le groupe, dans un groupe, je me sens de trop et ce n'est pas totalement injustifié et je sais pourtant, que j'aime bien ces personnes et leur compagnie ne m'est pas indifférente, c'est plutôt cool mais si je pouvais passer tous ces moments toute seule, je le ferais tout aussi bien parce qu'au moins, je pourrais ne m'en prendre qu'a moi-même, si je me mets à être triste, si je me mets à me détester.
Ça sert à rien. Çà sert à rien.
Ça n'a pas vraiment de sens que de vouloir d'expliquer ce que j'ai dans la tête parce que tu ne sais pas. Tu ne sais pas et tu ne veux pas savoir parce qu'au fond, tu ne te soucies même pas assez pour ouvrir bien tes putains de yeux de putain de connard et si je me mets à t'insulter, c'est parce que je ne sais pas comment faire autrement pour paraître agressive et si je dis jamais trop rien, c'est parce que je sais pas parler, pardi, quelle drôle d'idée de s'imaginer que moi, Léa je pouvais dire quelque chose de vrai. Je porte un masque la moitié du temps et je rigole à des choses débiles et je dis des choses débiles mais quand je suis seule, j'aime juste me terrer dans un silence tout sombre pour ne laisser rien d'autre traîner dans la tête. Par moment, j'ai juste envie de m'enfermer dans ma chambre et ne plus jamais en bouger. Parce que vraiment, cela ne sert a rien. Pourquoi je met autant d'efforts ? Pourquoi je laisse cette chose m'épuiser à ce point ? Pourquoi je laisse ça, m'attendre comme ça ? Pourquoi je fais une telle chose ? Je ne sais jamais. Je ne sais pas. Je n'ai jamais sût.
Et le stress qui me ronge, je ne peux pas le dire à voix haute parce que moi-même je ne sais pas pourquoi et comment j'ai fait pour que ceci prennent des proportions comme celles-ci. Je ne peux pas téléphoner, je ne peux pas manger devant les autres, j'ai des grandes difficultés à exprimer de simples envies ou besoins, je ne sais pas faire beaucoup de choses, je panique souvent pour rien, je me met à imaginer toutes les situation que je vis et tout ce que je peux vivre, je l'exagère souvent, parce que je met met à me faire des films tout le temps et je ne sais pas pourquoi je fais ça. Je met met à penser aux pires choses, les pires choses qui pourraient arriver. Et je me sens alors super triste.
Si tu ne réponds pas de la façon dont j'aimerais que tu le fasses, je me dis aussitôt que tu me déteste, dans la seconde que ton message s'envoie et je confirme cela, c'est vrai que tu es une grosse conne Léa et que tu sers pas à grand chose, et que si tout le monde te déteste c'est qu'il y a une raison parce que sinon tout le monde te laisserait pas tomber comme ils le font avec tant de plaisir. Et si toi tu te dis que personne ne reste avec toi bien longtemps, c'est parce que toi tu laisse tout le monde te laisser avec une grande facilité parce que tu penses que tu mérites ce que tu ressens. C'est normal pour quelqu'un comme toi d'être seul.
Le stress qui me ronge, tu ne peux pas le comprendre et je n'ai pas envie de laisser quelqu'un le faire. Je préfère le vivre en silence et l'écrire de temps en temps sur ces clavier, sur ces petites touches. Le stress que je ressens en permanence, quand toi tu penses simplement à la vie que tu mène, quand tu penses à toutes les choses que tu pourrais faire moi je me dis que tu me déteste, quand tu laisse ces silence s'installer entre nous moi je me dis que tu me déteste, je me dis que finalement tu t'es rendu compte que je n'étais qu'une grosse merde et que le temps aurait eu raison de notre amitié pendant que toi tu me fais un peu la tête moi je me sens mourir. Je me sens mourir et je ne sais pas trop quoi faire d'autre à part me répéter Léa c'est fini fini fini fini fini. Tu me détestes et alors? Est-ce que tu es important dans ma vie ? Qu'est-ce que tu m'apporte ?
Et la question arrive finalement.
Qu'est-ce que moi, je t'apporte ? Qu'est-ce que je peux apporter aux vies des autres ? A quel point je suis misérable ? Je ne sais pas répondre mais je sais qu'en réalité, je ne suis pas vraiment utile, je ne suis rien. Je ne suis rien. Et cette réalité me tue. Elle me tue et me cloue dans mont lit et c'est pour ça que je ne veux pas en bouger, certains jours et je préfère me terrer dans le rêve que je me fais de ma vie. Je préfère de mille, me sentir toute seule qu'entourée, et complètement misérable et cruche parce que là, ma voix me dira qu'il y a une preuve concrète que personne ne m'aime.
Je réponds à la question, je crois, je m'en vais, je dis au revoir d'un petit air amusé, ou du moins j'essaye vraiment qu'il soit un peu amusant, ce sourire parce que sinon, j'aurais vraiment l'air d'une fille qui va tout droit pleurer dans sa voiture et je ne veux pas qu'on sache que je pleure dans ma voiture pour me calmer. Mais j'avance les bras chargés et je me dirige dans mon petit véhicule. Je marche difficilement vers mon point final. Je souffle. Je dois pleurer. Maintenant.
La crise démarre. Le moteur aussi. Je tourne la clé. J'enclenche n'importe quelle pédale de cette voiture et je vois le paysage tout autour de moi bouger, j'avance enfin vers une destination. Je sais laquelle. Ma maison. Mais la crise s'est installée, sans que je ne puisse vraiment l'arrêter. Elle ne s'arrêtera pas si je cesse de conduire, elle s'est enclenchée. La musique commence, une jolie mélodie et pourtant, je change. Il me faut quelque chose de plus calme qui me permettrait d'être à nouveau plus détendue. Mais plus les chansons défilent et je comprend qu'il faut absolument que la boule dans ma gorge s'en aille, elle doit partir d'une façon ou d'une autre, car elle commence tout juste à me faire mal et me fait penser à boule explosive. Je comprend que je dois pleurer et que je vais le faire d'un moment a l'autre. Et je prononce quelques mots, quelques mots qui définissent parfaitement ce que je ressens, parce que je sens que j'ai besoin de le dire à voix haute. J'ai besoin de dire tout haut ce que je ressens parce que j'ai tus trop longtemps mes sentiments.
Longtemps, tout est relatif. Je sais jamais.
Je frisonne et je tourne le volant. Je me gare. Je pleure. Un peu. Longtemps. En continu. Je ne sais pas. Je frissonne et je ne peux pas m'arrêter de pleurer, les larmes coulent si vite et sont si chaude, elle me brûlent le visage, j'ai la peau en feu. Je ne me sens pas très bien.
Mais ça va passer, pas vrai ? Si je me dis que tout ceci est ridicule, si ridicule, je devrais pourvoir me sentir un peu mieux ? Tu peux faire taire la voix dans ma tête, connard ? Tu peux faire ça ? Tu peux me dire que tout ira bien, parce que tout est si bien allé depuis tout ce temps ? Que si je me force, tout ira bien ? Que puisque je n'ai pas envie de pleurer je ne vais pas pleurer, puisque tout ceci ne résulte en vrai que de ma propre personne, tout devrait bien se passer? Puisque tout dépend de ma seule volonté, le fait de vouloir aller bien suffira ?
«Du calme, Léa» je l'entend parler, mais il n'est pas là. Je suis toute seule. Dans ma voiture.
Bien sûr, je vais me calmer. J'ai tourné le volant, me suis garé et maintenant je chiale. Des longes minutes, parce que je ne peux pas conduire, les larmes embuent ma vue et je pleure à nouveau longtemps. Je pleure et je stress et toi tu ne comprend toujours pas et je sais que tu ne peux pas le faire. C'est ok. Vraiment ; parce que je m'en fous que tu ne comprenne pas, je demande plus rien, je demande rien du tout. Surtout pas à toi.
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on est le 24 décembre 2018, il est 03h21 je pense, comme cet ordinateur à toujours une ou deux minutes d’avance je sais jamais vraiment. j’ai l’impression qu’une semaine vient de s’écouler, ou même un mois et pourtant ça ne fait que 3 jours. 3 jours où tout a explosé. j’ai l’impression que la terre a explosé mais que j’ai été le seul à avoir été pris dans les flammes, bien que je sais que non, je ne suis pas le seul. enfin bref. ça doit faire une bonne heure que je tourne en rond. peut-être même plus en fait. je fais que réfléchir, réfléchir, réfléchir. ce qui est assez ironique d’ailleurs, parce que je suis totalement perdu. je ne sais même plus à quoi réfléchir en réalité. alors, j’ai essayé de me remémorer les 10 mois qui viennent de s’écouler. de repenser à tout ce qu’il s’est passé durant ces 312 jours, pour être exact. peut-être que ça me fera du bien, même si je devrais vraiment être raisonnable et aller dormir. mais j’ai la tête beaucoup trop pleine, il faut que je la vide, que je me décharge de tout ce qui me fait imploser petit à petit. 
je suppose que j’étais un petit bonhomme perdu qui cherchait à trouver une nouvelle voie vers le bonheur quand je suis arrivé. c’est bizarre parce que quand je rencontre de nouvelles personnes, c’est comme si j’en devenais une autre. ça devrait être normal, non? qui s’expose d’une façon 100% naturelle à des gens qu’on ne connait pas? chaque individu à sa part de secrets qu’il garde au fond de lui, qu’il dévoile ou non plus tard. mais là ce n’était pas qu’une question de petits secrets enfouis, c’était toute une part obscure que j’avais (in?)consciemment camouflée. on a l’impression que je parle d’une tendance psychopathe là mais bref, je sais que tu comprends de quoi je parle. c’était comme si cette part sombre de moi avait disparu pour toujours, comme à chaque fois. alors qu’en fait, elle était là, attendant cette opportunité de refaire surface pour tout détruire sur son passage. c’était un événement inévitable en soit, peu importe le déclencheur. et je t’ai rencontré. j’ai toujours de gros coups de coeur pour des personnes quand je les vois. c’est instinctif, et ça que ce soit amical ou non. j’ai une petite étincelle au fond de moi qui me murmure “hey, tu trouves pas que cette personne est vraiment cool?” et je m’y accroche. très très très fort. mais avec toi, ça a été tellement plus fort que ça. c’est bête à expliquer mais, tu sais c’est comme dans les films où deux personnes se rencontrent (généralement la scène est ridicule à mourir), et qu’elles vont tout de suite être sur la même longueur d’onde, à sortir les mêmes conneries en même temps et à en rire pendant dix minutes sans que personne comprenne pourquoi elles rigolent. c’était ce sentiment là que j’éprouvais envers toi. c’était, wow, puissant. et je m’y suis accroché encore plus. mais le fait d’avoir l’esprit occupé aussi longtemps et de façon aussi imposante a permis à cette part sombre de moi de s’éveiller et d’élaborer son petit plan pour tout foutre en l’air. j’ai envie de lui donner un nom à cette part sombre, pour que ce soit moins morbide et déprimant. brigette c’est bien non? mais pas brigette en mode brigdet jones, vraiment brigette à la bonne française. bref.
j’étais réellement sur un petit nuage. j’apprenais à vivre, littéralement. j’étais tombé amoureux, mais d’un façon si particulière que ça me déroutait complètement? c’était comme si chaque matin, une personne lamba me réveillait avec une énorme gifle tous les jours en me hurlant “salut beau gosse, c’est histoire de te rappeler que tu crèves le bonheur” et c’était le cas. ça a été ça pendant des mois. tous les matins, j’ouvrais les yeux, et je pensais au fait que j’étais vraiment fou amoureux. tellement heureux que ça en était illégal. je grandissais, petit à petit. j’apprenais de ce que tu me racontais, de tes expériences, de tes opinions bien que des fois différaient des miennes. j’apprenais à aimer, à chérir, à protéger. à donner tellement de ma personne que peu m’importait ce que je recevais. car je m’en fichais réellement. te voir heureux était pour moi mon objectif quotidien. apaiser tes peurs, tes angoisses, tes inquiétudes. te relever lorsque tu tombais, t’embrasser lorsque tu accomplissais quelque chose, peu importe sa nature. c’était la vie que j’avais réellement décidé de mener (sans mauvaise blague). dans tout ça, il n’était pas question que je m’oublie, que je m’efface. c’est juste que tu étais devenu cette part de mon être qu’il fallait conserver pour que jamais personne ne l’abimer. au début, je te voyais réellement comme une personne intacte. dans le sens où, tu étais si fort, si sûr de toi que tu brillais, tu vois? et au fur et à mesure, je voyais les cicatrices sur ta peau se révéler. une, puis deux, puis une dizaine, jusqu’à ce qu’elles apparaissent par centaines et centaines. tu n’étais pas aussi invulnérable que je l’avais naïvement cru lors de notre rencontre, mais pourtant je ne t’avais pas aimé moins. mais encore plus. ce but de te rendre heureux devenait mon devoir. pas un devoir comme à l’armée, où lorsque tu sers ton pays tu reçois une médaille pour te féliciter. j’avais déjà ma médaille, dès le jour n°1, il fallait simplement que je la conserve jusqu’au dernier jour. on dirait que c’est fini mais c’est pas le cas, c’est plus simple pour moi de m’exprimer de cette façon.
là n’est pas une satire pour décrire à quel point je me déteste à l’heure actuelle. tu me connais plus que je me connais moi-même, alors tu devrais déjà savoir ce que je pense de moi. j’ai toujours eu ce sentiment que, c’est complètement débile au fond, mais que j’étais la personne qui souffrait le plus au monde, que personne ne pourrait jamais comprendre ce que je ressentais et que j’allais mourir en étant si malheureux que ça m’aurait tué. c’est bête, hein? pourtant il y a tellement pire autour de moi. je pense aux gens qui n’ont pas de famille, à ceux qui se battent contre la maladie, à ceux qui sacrifie tout ce qu’ils possèdent pour ne serait-ce qu’une tranche de pain. j’ai peur de paraître stupide à penser à tout ça maintenant. mais j’y pense, et ces trois derniers jours m’ont apporté plus de leçon de vie que je n’en ai reçu de toute ma vie. je ne suis pas celui qui souffre le plus au monde. je dois certainement faire partie de ceux qui souffrent le moins quand j’y pense. et pourtant, j’ai l’impression que c’est quelque chose d’insurmontable. mais j’ai beau me lamenter sur mon sort, à me convaincre de certaines choses, mes pensées reviennent toujours vers toi. toujours. tu souffres tellement plus que moi. tu te bats, depuis si longtemps, dès la première minute où tes rêves s’achèvent jusqu’à ce qu’ils reprennent quelques heures après. tu te bats contre le monde entier, et contre toi-même. tu dois être si épuisé, si fatigué et pourtant tu tiens bon. tu puises une force indestructible au fond de toi qui t’aide chaque jour à passer au jour suivant. et pourtant, tu n’y crois pas. il t’arrive de t’installer sur ton petit lit, emmitouflé dans ta couette à te demander pour qui tu te bats, et pour quoi. tu te demandes sûrement si cela est réellement nécessaire car tu es persuadé que tous ces efforts seront vint. tu penses que tu es un problème, dans beaucoup de situation. tu penses que tu n’es jamais assez bon dans ce que tu fais, que tu n’agis jamais comme il faut ou même que tu ne dis pas les mots qu’il faut. tu te sens impuissant, face aux gens qui t’entourent, face aux problèmes que tu rencontres ou même face à toi-même. je sais que chaque jour est une épreuve de plus pour toi et que tu penses que tu vas échouer et ça, peu importe les efforts et la conviction que tu y mettras. mais j’aimerais te dire quelque chose, qui va sortir du plus profond de mon être. je te l’ai peut-être déjà dit, ou peut-être pas.
j’aimerais te dire que tu es merveilleux. c’est pas un simple mot que j’emploie pour définir une généralité, dans le flou sans pour autant qu’on sache pourquoi tu l’es. j’imagine bien que, même si je passais des années entières à l’écrire, il n’y aura jamais assez de place nul part. mais tu es merveilleux. tu l’es dans ta façon d’agir. de réagir. je l’ai vu, au quotidien. quand cela concerne une personne autre que toi, tout est réalisable à tes yeux. tu encourages chaque personne à donner le meilleur d’eux même, tu les encourages à aller au dela de leur conviction pour toujours faire mieux, et encore mieux, et qu’ils se rendent compte qu’ils en sont capables. si tu pouvais rendre heureux le monde entier d’une baguette magique, en te privant du bonheur toi-même, tu le ferais sans hésiter. sauf pour les racistes. ou les homophobes. ou les antisémites. enfin, toute cette tranche de personne qui ne tolère pas la présence d’autrui hormis la leur. tu pourrais mettre toutes tes activités en suspend, même pendant des années pour t’occuper des autres. tu te prives de l’argent que tu as, et donc d’un repas pour l’offrir à une personne qui en a plus besoin que toi. tu abandonnes volontairement des choses importantes pour aider quelqu’un qui quémande ton aide, peu importe l’importance de ce qu’on te demande. tu pourrais clairement t’arrêter de vivre si ça permettait à quelqu’un que tu aimes qu’il vive heureux. c’est pas quelque chose que n’importe qui ferait, crois-moi là dessus. tu as des valeurs, des convictions, des sentiments qui sont d’une rareté inégalable. tu te bats pour chaque cause qui paraît importante pour toi. et si ça veut dire partir en guerre contre des millions de personne, je suis persuadé que tu foncerais sans regarder où tu pourrais mettre les pieds. tu sais faire la part des choses, la plupart du temps. je dis ça car je sais que tu peux craquer et ne plus y arriver, mais pourtant tu te ressaisis et tu enfouis toute la peine, tout le stress, toute la souffrance que tu éprouves dans une petite boîte pour reprendre ce à quoi tu t’affairais. même lorsque tu n’as pas le temps, ou que tu es épuisé, quand tu commences quelque chose tu fais tout pour le finir sans qu’il n’y ait la moindre interruption. sauf bien sûr quand tu te lasses. parce que oui monsieur va toujours beaucoup trop vite, et comme son attention est dû genre dissipée, si le moindre élément, même un rayon de soleil te déconcentre c’est terminé. tu as un caractère fort, très très fort. mais pas ce genre de caractère tellement fort qu’il est impossible de lui faire changer d’avis, ça non. quand tu estimes que tu as raison, tu le prouveras par a+b et ça jusqu’à ce qu’on capitule. quand tu as tord, tu sais le reconnaître, et tu t’excuses immédiatement. quand tu ne sais pas, tu ne vas pas t’amuser à jouer à monsieur je-sais-tout et tu apprends, rapidement d’ailleurs. tu as une force d’esprit incroyable. tu ne vas jamais te contenter de ce que tu sais déjà, tu vas toujours plus loin, encore plus loin pour tout savoir et tout connaître. tu sais les limites à ne pas franchir et tu ne tentes jamais de mettre un seul pied dessus. tu n’as que de l’amour à donner, de l’affection, de la tendresse. tu es drôle, et ouvert d’esprit, ce qui fait un réel bon mélange car on pourrait rire de tout avec toi. tu es passionné, tu as cette curiosité qui est à couper le souffle, ou à essouffler carrément. il y a tellement de choses, tellement de détails à apporter à tout ça pour décrire la personne merveilleuse que tu es. mais, ça va paraître archi lourd, mais il y en a beaucoup trop pour qu’elles me viennent toutes en tête et que je les pose ici. ça laisse une part de secret et de mystère j’imagine. ça fait trois jours que je n’ai pas vu la couleur de tout ça. pas réellement en tout cas. ça me laisse un aperçu de ce que serait ma vie si je te perdais pour toujours. j’ai vécu des ruptures, des horribles ruptures, comme tout le monde. j’ai énormément souffert dans ma vie, et pourtant, rien n’est comparable à ce que je ressens aujourd’hui. une part de moi est entre tes mains. une énorme part de moi. une part vitale. tu as ma tête et mon coeur avec toi, alors je ne vis plus vraiment. je crois que j’ai jamais aussi souffert de toute ma vie. j’ai pris le temps, juste avant de commencer à écrire ce long, long loooong monologue de relire ce que tu avais écrit sur le tumblr que tu avais créé pour moi. peut-être que tu vas trouver ça intrusif, j’arrive plus réellement à juger s’il m’appartient toujours. et je peux définitivement dire que tu souffres beaucoup plus que moi. j’arrête pas de repenser à il y a 9 mois, quand à la simple pensée dirigée vers moi tu te sentais si apaisé que tu t’endormais. que tu te sentais léger dans un moment de stress intense. et je repense à avant-hier, quand j’ai fait l’effet totalement inverse. et je crois bien que c’est ce qui m’a le plus blessé. j’ai réussi, et loin de moi l’envie de me venter, à produire l’effet totalement inverse de ce que je te faisais ressentir il y a des mois. et j’ai beau essayé de me convaincre de l’inverse pour dédramatiser, je peux bien imaginer que ce n’est pas la première fois que ça arrive. je n’ai jamais souhaité vivre une telle réalité. te voir souffrir, dépérir dans un sens par ma faute. l’ironie du sort est que je t’ai finalement abimé. moi, haru asui, ton fiancé. je t’ai abimé. j’aimerais pouvoir mettre toute la faute sur cette fameuse brigette. que tout est de sa faute. mais c’était juste moi? moi et moi seul. c’est comme si van gogh avait détruit la nuit étoilée après avoir passé un an à la peindre. et je me sens totalement impuissant. j’ai bien trop de questions qui tournent en rond dans ma tête. est-ce que tu vas bien? qu’est ce que tu fais? est-ce que tu dors bien? est-ce que tu as suffisamment mangé? est-ce que tu as pris un cachet pour ton mal de tête? c’est des questions comme ça qui tournent et tournent et tournent sans cesse. j’ai même plus la force d’esprit de me demander si je te manque, si ton amour pour moi faiblit ou non. je me pose pas ces questions là, parce que ce serait beaucoup trop égoïste. j’ai instauré cette distance entre nous, par stupidité, et je n’ai d’autre choix que de respecter celle que tu instaures à ton tour. il est 4h37 maintenant. ce soir c’est le réveillon de noël et je ne sais pas si je peux t’envoyer un message pour te souhaiter de passer un bon noël malgré tout. j’ai peur de le faire. j’ai peur de te dire que tu me manques atrocement, de te dire que je t’aime plus que ma propre vie. je m’étais juré de ne pas répondre à ton message ce matin, pour que tu puisses pleinement te reposer. mais je l’ai fait, dans l’espoir de te rassurer, j’imagine. mais comme tu t’es directement mis hors ligne derrière, j’ai compris que c’était une erreur. je sais plus quoi faire. je vais prendre le temps de relire tout ce que j’ai écris, sans y toucher, et je reviendrais conclure. 
voilà, il est 4h55, et j’ai relu. j’ai pas vraiment suivi les lignes directrices que j’avais instauré à chaque début de paragraphes, mais je n’ai touché à rien pour que ça reste le plus sincère possible. je vais rapidement revenir sur mon bilan, qui je l’espère n’est pas un bilan définitif. j’ai passé les 10 mois les plus beaux de ma vie avec toi. je sais que c’est dur à croire avec tout ce qu’il se passe en ce moment, ou avec tout ce que j’ai pu dire, sans avoir à les énumérer. je suis une personne différente, c’est sûr, même si je ne peux pas réellement définir si je suis mieux ou pire que ce que j’étais avant. mais si je sais une chose, c’est que je t’aime. et c’est indestructible, et moi-même je ne pourras pas détruire ça, avec toute la volonté du monde. je me retrouve simplement au bout d’un chemin qui se sépare en deux autres. deux perspectives d’avenir dont je ne peux faire le choix. à gauche j’ai celui où je suis heureux, à tes côtés. mes erreurs ne sont pas effacées, elles ne le seront jamais, mais peut-être que j’aurais réussi à réparer la plupart. on serait mariés, certainement avec quelques petits bout de chous qui nous embêteraient pour aller au cinéma ou voir les animaux au zoo. toi et tes milliards de chats que je t’aurais cédé, parce que même si j’ai voulu te faire croire le contraire je pourrais t’en offrir des centaines si ça me permettait de te voir heureux. on aurait notre maison, pas si immense que ça car je sais que ce n’est pas ce que tu aimes ni ce que tu souhaites. un avenir simple mais heureux, rempli d’amour. puis de l’autre, le chemin où je devrais avancer seul. celui que je devrais arpenter en remémorant sans cesse pourquoi j’ai dû prendre celui-là, et pas l’autre. tu vois l’épisode des simpsons où ils sont sur l’eau, dans un radeau et que d’un côté il y a une musique douce et des arc-en-ciel et l’autre un chemin tortueux avec des monstres et tout est sombre? j’ai l’impression d’être face à ça. mais j’essaye de ne pas me lamenter. j’essaye de ne plus me plaindre. j’essaye d’accepter que, peu importe le chemin sur lequel je devrais marcher, la finalité est que tu seras heureux. peut-être que je suis réellement ton âme-soeur, l’amour de ta vie. ou peut-être que je ne le suis pas. peut-être que ton âme-soeur, la seule qui existe t’attend ailleurs, patiemment. que seul elle pour te combler de bonheur à 100%. je ne sais pas, j’essaye de ne pas y penser non plus. je perds pas espoir, mais je ne m’acharne pas encore. je sais pas vraiment ce que je dois faire.  quoi qu’il puisse arriver, je veux que tu saches que je suis désolé. pour tout. pour ne pas avoir été le soutien que tu espérais, pour ne pas avoir été l’amant rêvé. je suis désolé d’être cette personne qui te fait souffrir aujourd’hui. et je suis désolé d’être cette personne qui te fera probablement souffrir demain, et les jours suivants. je suis désolé de t’avoir déçu, et de t’avoir fait rendre compte que cette image parfaite que tu façonnais de moi était erronée. je suis désolé que tu aies perdu cette confiance en moi. et je suis désolé envers moi-même d’avoir tout perdu, que ce soit temporaire ou définitif. malgré tout, comme je l’ai déjà dit, mon amour pour toi ne sera jamais changé. il ne peut qu’être plus fort en fait. que ton long périple continue avec moi, ou sans, je t’aime. et je suis fier de toi. fier que tu prennes toutes ces décisions, fier que tu fasses tous ces efforts pour être encore mieux que tu l’es déjà. je suis fier de tout ce que tu as fait/que tu fais pour moi. je te suis reconnaissant pour ton aide, pour ton amour, pour tout ce que tu m’as appris et transmis. peut-être que tu liras ça, peut-être que tu ne le verras jamais. je ne suis pas en mesure de le décider ou de le prévoir. mais, je t’aime, et rien, pas même le temps, ni quiconque ne pourra changer ça. jamais. je resterais ton haru, ton ruru, le tien. je t’aime, même si c’est trop. et j’espère du plus profond de mon coeur que tu n’as pas une nuit trop agitée et que tu dors paisiblement.
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