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#faire revenir un homme par la pensée
mediumbabavigan · 12 days
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Comment faire pour qu'il revienne de lui même. - Prière puissante pour faire revenir l'être aimé. Faire revenir un homme par la pensée. - Comment récupérer quelqu'un qu'on a blessé.
Comment faire pour qu'il revienne de lui même. - Prière puissante pour faire revenir l'être aimé. Faire revenir un homme par la pensée. - Comment récupérer quelqu'un qu'on a blessé.
Le Retour de l’Être Aimé : Une Exploration de la Réconciliation dans les Œuvres de Baba Vigan Comment faire pour qu’il revienne de lui même, La littérature regorge de thèmes universels qui touchent à la condition humaine, et l’un des plus poignants est celui du retour de l’être aimé. Dans ce registre, Baba Vigan se distingue par sa capacité à explorer les nuances émotionnelles de la…
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assogba · 2 years
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Retour De L’être Aimé – Envoûtement amoureux-Retour de l’être aimé en 24h- Faire revenir son ex avec photo: Ce qu’il faut savoir sur le retour affectif
Retour De L’être Aimé – Envoûtement amoureux-Retour de l’être aimé en 24h- Faire revenir son ex avec photo: Ce qu’il faut savoir sur le retour affectif Retour De L’être Aimé – Envoûtement amoureux-Retour de l’être aimé en 24h- Faire revenir son ex avec photo: Ce qu’il faut savoir sur le retour affectif Retour de l’être aimé en 24h- Je suis ROI ASSOGBA mais les gens et mes clients m’appellent…
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paul123love · 3 months
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Conseils pour raviver la flamme et reconquérir son ex
Le marabout Jean Legbavinon  a des dons naturels qu’il a hérité de ses ancêtres également marabouts.En effet ces dons lui permettent de venir en aide à ces prochains. Il peut donc résoudre tous les problèmes pour les gens qui se posent les questions comme comment attiser la flamme pour recuperer ma femme. Il résout tous les problèmes que les personnes normales peuvent rencontrer dans tous les…
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roihangbe · 2 years
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Rituel avec du sucre et le miel pour renforcer l'amour : sécuriser votre partenaire
Rituel avec du sucre et le miel pour renforcer l'amour : sécuriser votre partenaire. Le rituel d’amour avec du miel fonctionne parce qu’il réunit diverses caractéristiques qui favorisent l’amour entre des individus.
Rituel avec du sucre et le miel pour renforcer l’amour : sécuriser votre partenaire. Le rituel d’amour avec du miel fonctionne parce qu’il réunit diverses caractéristiques qui favorisent l’amour entre des individus. Le rituel est fondé sur la magie blanche, une pratique particulièrement réputée pour son efficacité, car basée sur un ensemble de règles et principes bien définis. Ils sont faciles à…
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jamie-007 · 6 months
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Il y a des choses à dire à nos enfants 🙏❤️
Par exemple, l'échec est une grande chance.
On retombe et on se relève.
C'est de cela qu'on apprend.
Rien d'autre.
On devrait dire aux petits garçons que s'ils pleurent, ce ne sont pas des mauviettes.
Aux petites filles qu’elles peuvent jouer à la lutte ou faire des grimaces, sans être des garçons manqués.
On devrait dire
Que l'ennui est bon pour soi.
Qu'il y a des pensées effrayantes et qu’il ne faut pas s'inquiéter.
Il faut leur dire qu'on peut mourir, mais que la magie existe.
On devrait dire à nos enfants
Que le jour du mariage n'est pas le plus beau de la vie.
Qu'il y a des jours avec, et des jours sans. Et ils ont tous la même valeur.
Qu'il faut savoir rester, c'est tout. Et que la douleur se surmonte.
À nos petits garçons,
Nous devrions leur dire, qu’ils ne sont pas des princes bleus, et qu'ils ne doivent sauver personne.
Aux petites filles
Que personne ne les sauve, sinon elles-mêmes.
Sinon les femmes continueront à mourir et les hommes tueront.
Nous devrions dire à nos enfants
Qu'il y a du temps jusqu'à la fin, et nous le remarquons toujours trop tard.
Nous devrions leur dire
Qu'il n'y a ni perdants, ni vainqueurs, et que la vie n'est pas un combat.
Nous devrions leur dire
Que la méchanceté existe, elle est à l'intérieur de chacun d'entre nous.
Nous devons la connaître pour la gérer.
Nous devrions dire aux enfants
Qu'un père et une mère ne sont pas toujours un refuge sûr. Certains phares ne font pas de lumière.
Que sans les autres, nous ne sommes rien. Rien du tout.
Qu'ils peuvent se sentir mal.
La souffrance nous pousse vers l'avant. Et tôt ou tard, ça passe.
Nous devrions dire à nos enfants
Qu'ils pourraient ne pas réussir, et vivre heureux quand même.
Peut-être qu'ils le seront plus.
Peu importe si les désirs ne se réalisent pas, mais l'important est de vouloir.
Jusqu'à la fin.
Il faut leur dire
Que si dans la vie ils ne se marieront pas ou ne feront pas d'enfants, ils peuvent être heureux quand même.
Que le monde a besoin de leur engagement
Pour devenir un endroit agréable où s’arrêter.
Que la pauvreté existe et que nous devons l'assumer.
Qu’ils peuvent être ce qu'ils veulent. Mais pas à tout prix.
Que le pardon existe.
Et on peut céder de temps en temps, pour continuer ensemble.
On devrait dire aux enfants
Qu'ils peuvent aller loin, très loin, là où on ne les voit plus.
Et qu’on sera là, s’ils veulent revenir...❤️✨
Guérisseuse d'âmes
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aisakalegacy · 28 days
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⚠️ CW : pensée colonialiste ⚠️
Printemps 1924, Hylewood, Canada (5/14)
Jules a ce quelque chose d’impressionnant qui fait que personne n’ose lui faire des reproches, ou s’opposer à lui d’aucune manière. Il n’est pas violent, il ne l’a jamais été, ni avec moi ni avec les enfants. Il a cette force d’esprit qui fait que les gens l’admirent, parce qu’il faut de la force d’esprit pour résister à des ours du Pôle Nord, faire la guerre et en revenir, et survivre dans le désert. Mais cette même force d’esprit qui est sa plus grande qualité, c’est également ce qui le rend inaccessible à la discussion. On ne négocie pas avec Jules LeBris. Il peut être très brute dans sa manière de parler (je suppose que c’est nécessaire quand on fréquente des hommes qui ont des modes de vie claniques, qui ne respectent que la loi du plus fort), et je sais qu’il veut ce qu’il y a de mieux pour nos enfants, mais je ne suis pas sûre que la manière dont il s’y prend est la meilleure… Il a bien conscience que son mode de vie n’est pas tenable pour nos enfants, et je ne crois pas qu’il souhaite que nos fils deviennent comme lui. Il aimerait en faire des Auguste Le Bris : des self-made mans forcenés de travail, qui ont tout appris par la pratique. Mais le monde change… Le monde d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui de l’enfance de son père, et il le saurait, s’il avait été là ces trente dernières années…
[Transcription] Jules LeBris : Tu fais tes devoirs ? Agathon LeBris : Non, je suis en train de faire des arrangements sur une partition. J’ai pu me procurer Rhapsody In Blue de Monsieur Gerswhin, et… Jules LeBris : Tu n’as pas autre chose à faire ? Il serait peut-être temps que tu commences à réfléchir sérieusement à ton avenir. C’est bien joli, la musique, mais ce n’est pas ça qui va te nourrir. Jules LeBris : Tes sœurs vont partir quand elles se marieront. Lucien va hériter de la maison. Toi, par contre, quand tu deviendras adulte, tu seras démuni si tu n’as pas un vrai métier. Jules LeBris : Tu ne vas pas pouvoir rester un parasite qui vit aux crochets de son frère. Concentre ton énergie sur quelque chose de plus sérieux. Tu n’as pas l’expérience de la vraie vie, tu ne te rends pas compte, mais le monde est rude en dehors de cette île. Je dis ça pour ton bien, Agathon. Agathon LeBris : … Oui, Papa.
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 6
Bonjour à toutes et tous !!
Je sais j’ai tardé à poster ce nouveau chapitre mais grâce à @ladychoco je me suis mis un bon coup de pied aux fesses ! Et le voilà 😉
J’espère qu’il vous plaira, j’ai hâte de lire vos commentaires.
Bonne lecture.
Chapitre 6 : La Réalisation
Arthur Pendragon n’était pas connu pour être un homme patient. Que ce soit pour attendre des nouvelles de son ex-femme, ou pour tolérer le nombre incalculable d’abrutis étant venus demander sa main à Léodagan, c’était tout bonnement pareil. Le Roi de Bretagne avait les nerfs à vifs. Une semaine sans aucune nouvelle, pas une lettre pas un mot… Il pensait que Guenièvre aurait au moins pris la peine de rassurer ses parents… Cela dit, cela ne devrait pas le surprendre puisqu’elle ne les avait même pas informés de son départ. Alors, quand Angharad vint le voir pour lui dire qu’elle avait des nouvelles, il se dit qu’il était bien bête de ne pas avoir pensé à elle plus tôt.
_ Le seigneur Perceval m’a envoyé une lettre, dit-elle, la porte de la chambre du Roi juste ouverte.
_ Entrez !
_ Il dit qu’il se trouve chez la tante de Madame …
_ La sœur de Léodagan ?
_ Il semblerait… Le seigneur Perceval ne sait pas écrire, c’est l’oncle de Madame qui l’a aidé à la faire… Je doute que Madame soit au courant de cette initiative…
_ Vous avez sans doute raison… Elle sait que si elle révélait sa position, tous ces idiots qui frappent ici depuis quatre jours iraient directement la voir.
_ Et en quoi cela dérange Monsieur que Madame ait des prétendants ?
Arthur lança un regard noir à Angharad. La jeune femme avait toujours eu la langue bien pendue, il ne devrait pas en être surpris. Pour autant, il n’avait pas de conseil à recevoir d’une femme même pas foutue de faire comprendre ses sentiments à Perceval. Il préféra donc ignorer sa question et la congédia sans ménagement.
_ Monsieur devrait bien réfléchir… car s’il veut récupérer Madame, il ferait mieux de le faire pour les bonnes raisons et pas simplement parce que d’autres hommes se sont, eux, aperçus que Madame était digne d’être aimée et non trompée et humiliée à longueur de temps.
La servante prit alors ses jambes à son cou, n’attendant pas la réponse du roi. Elle savait qu’elle avait dépassé les bornes mais il fallait qu’il comprenne qu’il ne pouvait plus jouer comme il le faisait… S’il voulait vraiment refaire de Guenièvre sa reine, elle devait s’assurer que les choses seraient différentes pour sa maîtresse. Elle ne devait pas revenir si le Roi comptait ne rien changer à son comportement.
-o-
C’était difficile à admettre mais Angharad avait raison. Le Duc d’Armorique était venu rencontrer Léodagan afin de lui demander la main de Guenièvre. Un de plus ou un de moins, après tout quelle importance, son ex-beau-père les avaient pratiquement tous fait fuir. Seulement, cette fois, Léodagan avait reçu poliment le jeune homme d’environ trente ans. Grand, des cheveux châtains et des yeux verts, il aurait pu charmer n’importe quelle dame du royaume. Toutefois, ce n’était pas n’importe quelle dame du royaume qu’il voulait courtiser mais bel et bien l’ancienne Reine… et cela faisait du mal à Arthur de le reconnaître mais il était un parti tout à fait convenable. Le roi de Carmélide devait être du même avis car il avait reçu le prétendant avec une politesse qu’il ne lui connaissait pas… En effet, attiré par l’appât du gain et par l’idée d’emmerder royalement Arthur, Léodagan avait pris soin d’écouter attentivement la demande de ce duc bien sous tous rapports. Ne rester maintenant qu’à savoir où se cachait Guenièvre… Une information qu’Arthur décida finalement de garder pour lui…
Après tout, n’avait-il pas le droit de faire comme bon lui semblait ? Il était le Roi non d’un chien ! C’est alors qu’au détour d’un couloir désert, il entendit une conversation des plus instructives :
_ Elle est enfin partie, nous devons en tirer avantage ! chuchotait Démétra, face aux autres maîtresses du Roi.
_ On est bien d’accord mais maintenant que c’est fait qui serait en droit de prendre sa place ? demanda Aelys sur le même ton.
_ Nous avons œuvré pendant trop longtemps pour exacerber tous ses défauts auprès du Roi ! Il nous faut agir sans perdre de temps ! Pour ma part, je suis celle ayant été avec le Roi le plus longtemps donc je suis la mi…
_ Attendez un instant ! Pourquoi devriez-vous passer en priorité ?
_ C’est vrai ça ! Si vous étiez vraiment aussi forte que vous le prétendez le Roi n’aurait jamais pris d’autres maîtresses après tout ! s’exclama fermement Tumet, soutenant sa sœur.
_ Je ne vous permets pas ! Et puis, je n’en ai rien à faire de votre avis ! Je suis persuadée de gagner et puisque vous ne voulez pas l’admettre, lorsque je serais Reine j’aurais le pouvoir de me débarrasser de chacune d’entre vous !
_ Comme l’ancienne Reine vous voulez dire ? demanda sarcastiquement Azénor, sous le ricanement des autres pintades de mes deux.
_ Non pas comme l’ancienne Reine puisque nous avons fait tout ce que nous pouvions pour que jamais il ne la touche ! Nous avons eu de la chance qu’elle soit conne comme une chaise et que lui préfère notre compagnie à la sienne ! On a juste eu à maintenir la situation en l’état… Mais quand je serais Reine, je m’assurerai qu’il reste bien dans mon lit comme j’ai toujours su le faire malgré votre présence à toutes !
Sur ces dernières paroles, Démétra s’éloigna de ses « amies », passant juste à côté d’Arthur sans le voir…
_ Va falloir la jouer serrée… On ne peut pas la laisser faire…
_ Arthur aura toujours besoin de maîtresses, même si elle arrive à ses fins. Elle est bien trop sûre d’elle ! Rien ne dit qu’elle gagnera cette guerre…
_ J’ai entendu dire qu’Arthur voulait récupérer Guenièvre…
_ Pfff… Alors ça, je n’y crois pas une seule seconde ! Elle l’a toujours dégoûté ! Cela n’aurait aucun sens qu’il veuille la récupérer !
Tour à tour, elles acquiescèrent. Sachant pertinemment que, de toute manière, elles avaient tout fait pour entretenir ce dégoût. 
_ Et bien mesdames, que la meilleure gagne !
-o-
En retournant à sa chambre, Arthur était mortifié. Comment avait-il pu s’enticher de toutes ses hypocrites, sournoises et mesquines ? Des opportunistes, voilà tout ce qu’elles étaient ! Il savait que quand d’autres auraient mené la vie impossible à ses maîtresses, Guenièvre n’avait eu envers elles que de la bienveillance… Jamais elle n’avait mal parlé de ou à ses maîtresses… Elle aurait été en droit de le faire… Mais elle ne leur avait offert que de la gentillesse et en retour elle n’avait le droit qu’à leur hypocrisie et leurs moqueries…
Non, il ne pouvait pas tolérer cela. Il n’avait pas besoin de ça, d’elles dans sa vie. Elles se croyaient indispensables et irremplaçables. Il comptait bien leur montrer qu’il n’y avait qu’une seule personne dans ce cas : celle qui était déjà partie.
Angharad avait raison. S’il voulait récupérer sa femme, il fallait le faire pour les bonnes raisons et il devait procéder à certains changements afin de mériter son retour. Il devait tout d’abord se poser toutes les bonnes questions. La première : que voulait-il de Guenièvre à présent ? Sa présence, sa gentillesse, sa compréhension… Il y avait autre chose mais il n’était pas prêt… Était-il seulement capable de l’aimer…
La deuxième : était-il en mesure de renoncer à la promesse faite à Aconia ? Voulait-il faire évoluer sa relation avec Guenièvre et lui accorder enfin la seule chose qu’elle avait jamais voulu ? Aimerait-il avoir un héritier avec elle ?
Il se souvenait parfaitement des mots qu’elle avait prononcé avant de partir : « Je ne peux plus accepter d’être humiliée jour après jour, année après année en sachant que jamais vous ne m’aimerez comme moi je vous aime. »
Les choses avaient-elles évoluées pour lui ? Était-il réellement sûr de pouvoir et vouloir changer son comportement ne serait-ce que vis-à-vis d’elle ?
Ses paroles résonnaient dans sa tête depuis plus de six jours maintenant : « J’ai besoin d’être aimée mais aussi d’aimer en retour ! ».
Il ne pouvait pas changer du jour au lendemain. Il le savait mais pouvait-il fournir des efforts et considérer cette femme pour ce qu’elle était : un trésor précieux et inestimable, la seule personne de tout ce foutu pays à n’avoir jamais voulu profiter de son statut et à avoir fait l’erreur de tomber amoureuse de l’homme et non du Roi qu’il est ?
La réalisation le frappa alors aussi soudainement qu’un éclair. La réponse à toutes ces questions était définitivement bien trop simple : Oui. Car elle en valait la peine. Elle méritait qu’il se batte pour elle comme il aurait toujours dû le faire dés le premier jour. Ce ne serait certainement pas facile. Il devrait se jeter corps et âme dans la bataille mais il était prêt. Il la voulait, la désirait mais surtout souhaitait l’aimer comme il aurait toujours dû l’aimer.
-o-
Le lendemain, Arthur convoqua chacune de ses maîtresses dans la salle du trône. S’il voulait prouver sa détermination, autant commencer par cela. Il avait convié Léodagan, Séli, Bohort, Karadoc et Mévanwi à assister au spectacle qu’il allait donner, ceci dans un seul et unique but : faire comprendre à chacun que sa décision était sincère mais surtout irrévocable.
Démétra, Aélis, Azénor, Tumet et Azilis entrèrent ensemble dans la salle. Elles arboraient toutes un grand sourire qui ravie Arthur. En effet, afin de leur donner la leçon qu’elles méritaient, il avait fait en sorte que les personnes ayant été les prévenir leur fassent miroiter une nouvelle de la plus haute importance pour chacune d’entre elles.
_ Bien. Je pense qu’il est inutile de vous faire patienter plus longtemps. Je vous ai fait venir afin de vous annoncer une nouvelle de la plus haute importance. J’ai pris une grande décision.
Les cinq femmes le regardaient avec un immense intérêt et une impatience à peine contenue, tandis que les autres personnes conviées se demandaient dans quelle merde le Roi allait-il les mettre ce coup-ci.
_ Je souhaite ardemment que… Toutes les cinq… Vous vous cassiez d’ici en vitesse !
Dire qu’ils étaient surpris serait un doux euphémisme.
_ Mais Sire… Je ne compr…
_ Vous n’avez absolument pas besoin de comprendre Démétra ! J’ai simplement décidé que la comédie avait assez durée. Vous n’êtes pas à votre place ici. Vous ne l’avez jamais été et ne le serez jamais. Il est grand temps que je cesse de repousser la seule et unique femme digne de siéger à mes côtés. J’en profite pour demander solennellement au roi et à la reine de Carmélide la main de leur fille. Et pour que ce soit bien clair, si par malheur Guenièvre décide de refuser ma requête, ce dont elle aurait tout à fait le droit, je ne veux aucune autre femme. Ce sera Guenièvre de Carmélide ou personne. Je tiens à ce que tous soient au courant, je n’accepterai aucune autre proposition de mariage. Maintenant, je ne le répèterai pas une autre fois : cassez-vous et ne revenez pas !
Sous les regards médusés de toutes les personnes conviées, le Roi Arthur Pendragon se leva de son trône et sortit de la salle les laissant comme des glands. Les anciennes maîtresses n’en menaient pas large et se demandaient comment elles avaient pu en arriver là… Elles n’avaient pas vu venir ce retournement de situation. Personne ne l’avait vu, pas même Mévanwi qui tâchait de se faire aussi discrète que possible. Elle ne l’avait pas cru lorsqu’il disait vouloir récupérer sa femme… Elle allait certainement regretter la lettre qu’elle avait envoyée à peine deux jours auparavant…
Au moins, les choses étaient on ne peut plus claires.
Seule une servante s’étant cachée dans un renfoncement de la pièce esquissa un fin sourire. Angharad était enfin rassurée. Il avait enfin compris… Il restait maintenant à la convaincre elle…
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marie-swriting · 2 years
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Je Tiens Réellement À Vous - Anthony Bridgerton
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Masterlist
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Résumé : Quand Anthony te voit dans les bras d'un autre homme, il se rappelle la facon dont il a ruiné votre relation à cause de ses sentiments.
Warnings : se passe en 1807 donc Anthony a 23 ans, angst, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.8k
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Chanson mentionnée : Piano Concerto No.20, K66 par Mozart
Chansons qui m'ont inspiré : When I Was Your Man par Bruno Mars et Decode par Sabrina Carpenter
Appuyé contre un mur, Anthony Bridgerton te regarde au loin. Te voyant danser, un sourire sur le visage, il ne peut s'empêcher de faire pareil. Il sait à quel point tu aimes les bals, à quel point tu aimes danser au rythme des cordes. Quand ton partenaire de danse, Lord Henry Egerton, te fait tourner, Anthony sent un souvenir revenir.
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     C'était il y a deux ans. Anthony avait commencé à te faire la cour quelques mois auparavant. Tu le connaissais seulement de nom, mais tu avais toujours été intrigué par lui. Au début, il n'osait pas s'ouvrir, te donnant peu de son temps, mais au fur et à mesure, vous aviez commencé à vous rapprocher. En apprenant à le connaître, tu avais découvert une autre facette de l'homme sérieux croulant sous les responsabilités. Même si tu sentais qu'il ne t'avait pas encore montré sa personne dans son entièreté, tu étais déjà ravie de voir qu'il avait un peu brisé sa coquille avec toi. Par conséquent, tu avais laissé tes sentiments prendre le dessus, t'autorisant à tomber amoureuse d’Anthony Bridgerton. En plus d'être un bon parti, comme le souhaitait ton père, tu sentais au fond de toi que tu serais bien avec lui. Il n'y avait pas de doute. Tu te voyais finir ta vie avec Anthony.
     Alors à chaque bal, tu dansais autant que tu pouvais avec lui. Bien sûr, tu dansais avec d'autres hommes. Après tout, tu adorais danser avec n'importe qui, même si le Vicomte était ton partenaire préféré.
     Ce soir-là, Anthony t'avait invité pour la première danse de la soirée. Quand les premières notes de Piano Concerto No.20, K466 de Mozart se firent entendre, vous aviez commencé votre danse, ton regard plongé dans le sien comme le sien dans le tien. Si un inconnu avait pu vous voir, il aurait pensé que vous étiez des jeunes mariés tellement vos regards transmettaient de l'amour. Anthony ne cessait d'admirer ta beauté. A chaque fois il pensait que tu ne pouvais pas être plus belle que le jour d'avant et tu lui prouvais le contraire. Un peu plus sous ton charme, il ne put s'empêcher de te partager ses pensées :
- Vous êtes radieuse, Mlle Y/L/N*.
- Merci, Lord Bridgerton. Vous êtes beau également.
- Pas autant que vous. Votre robe est magnifique. Vous êtes réellement à couper le souffle.
- Attention, Monsieur Bridgerton, on pourrait se méprendre et penser que vous voulez demander ma main, rigolas-tu, voulant cacher ton trouble.
- Diriez-vous "oui"? te demanda-t-il, sérieusement.
- Parlez-en d'abord avec mon père, je vous donnerai ma réponse après, répondis-tu avec un sourire.
- Après notre danse, j'irai discuter avec lui.
- Je tiens vraiment à vous, Milord, avouas-tu.
- Tout comme moi, Milady.
     A ce moment précis, vous n'aviez qu'une envie, vous embrasser, mais la présence de la bonne société londonienne vous en empêcha. Tu pus seulement sentir ses lèvres sur ta main droite vêtue d'un gant blanc quand la danse fut finie. Il ne quitta pas tes yeux quand il embrassa délicatement ta main.
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      Mais maintenant, c'est Lord Egerton qui embrasse ta main avec autant de tendresse que lui il y a deux ans. Anthony détourne le regard quand il voit ton visage encore plus rayonnant à ce touché. Anthony est tellement perdu dans ses pensées qu'il ne fait pas attention au groupe de gentlemen se rapprochant de lui, Lord Egerton en fait partie. Il réalise leur présence seulement quand il entend ton partenaire de danse faire une annonce avec un sourire fier :
- Lady Y/L/N* a accepté ma demande en mariage hier.
- Félicitations !
- Vous avez l'air heureux ensemble, déclarent les hommes du cercle.
- Nous allons nous marier dans quelques mois et j'ai hâte. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant.
     Anthony dit une politesse rapidement avant de reposer ses yeux sur toi. Il te voit au loin parler à d'autres jeunes femmes, un gant en moins pour montrer ta bague de fiançailles. Tu es plongée dans la description de ta demande en mariage, mais tu sens un regard sur toi. Rapidement, tu jettes un regard au loin et trouves Anthony. Tu le vois t'observer avec un regard tristesse. Pendant une seconde, tu as ton cœur qui se serre, mais tu te ressaisis vite et retournes ton attention sur tes amies. Tu essayes de sortir Anthony de ta tête, te rappelant que cette situation est seulement sa faute. Il n'a pas le droit, avec un regard, de te faire te sentir coupable pour avancer quand c'est lui qui a tout ruiné.
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      Vous étiez fiancés depuis trois mois et toujours aussi amoureux. Votre mariage était prévu dans six mois. Ton esprit était toujours concentré sur les préparatifs. Il y avait seulement quelques courts moments dans la semaine où tu te permettais de faire autres choses. Ce jour-là, tu continuais la broderie que tu avais laissée de côté depuis la demande en mariage d'Anthony. Plantant une nouvelle fois ton aiguille dans le tissu, tu fus interrompue par un des serviteurs, t'annonçant l'arrivée d'Anthony. Tu l'autorisas à le laisser entrer. Ta broderie posée sur la table à côté de toi, tu te levas pour accueillir ton fiancé. Quand il arriva, ton sourire s'agrandit, comme toujours en sa présence.
- Lord Bridgerton, je ne vous attendais pas aujourd'hui.
- Je sais, veuillez m'en excuser, mais j'ai besoin de vous parler, informa-t-il, une expression sérieuse sur le visage, faisant partir ton sourire.
- Bien sûr, quelque chose ne va pas ?
- Pouvons-nous nous asseoir ?
- Je vous en prie, indiquas-tu en montrant le sofa et t'asseyant. Milord, vous m'inquiétez, vous allez bien ? questionnas-tu quand il fut assis à côté de toi.
- Ce que j'ai à vous dire n'est pas facile, Lady Y/L/N*. Je... Je souhaite rompre nos fiançailles.
Suite à son annonce, tu restas silencieuse pendant une seconde, voulant t'assurer d'avoir bien compris. Quand tu réalisas que tu ne t'étais pas trompée, tu ouvris la bouche plusieurs fois, hésitante avant de réussir à articuler :
- Comment ?
- Je ne désire plus me marier. Je voudrais attendre encore quelques années. J'en suis désolé.
- Je ne comprends pas, Monsieur Bridgerton. Ai-je fait quelque chose de mal ? Si c'est le cas, je m'en excuse.
- Vous n'avez rien fait, t'assura Anthony rapidement, te faisant froncer les sourcils.
- Alors pourquoi avez-vous changé d'avis ? Je suis sûre que nous pouvons trouver une solution. Lord Bridgerton, je tiens à vous, je peux très bien attendre quelques années, si c'est vraiment ce que vous souhaitez.
- Je ne peux pas vous demander ceci. Je ne changerai pas d'avis, affirma-t-il en évitant ton regard.
- Pouvez-vous au moins me donner une explication ? imploras-tu les larmes aux yeux.
- Je me suis fait une promesse et si je vous épouse, je sais que je vais la trahir.
- Quelle promesse ?
- De ne pas faire un mariage d'amour, déclara Anthony, te perdant un peu plus.
- Je ne vous comprends pas.
- Je suis le Vicomte Bridgerton donc je dois trouver une femme pouvant faire une parfaite Vicomtesse, comme vous, mais je ne veux pas qu'il y ait de sentiments. Mais, ces dernières semaines… j'ai réalisé que je vous aimais. Je suis navré de vous blesser ainsi.
Il te fallut une seconde avant d'assimiler ses mots. En comprenant ce qu'il disait, tu te levas du sofa, abasourdie. Tu te plaças devant lui, ton trouble visible sur ton visage.
- Êtes-vous réellement en train de me dire que vous m'aimez tellement que vous ne voulez pas vous marier avec moi ? Qu'avez-vous contre les mariages d'amour ? Ne trouvez-vous pas préférable de partager votre vie avec quelqu'un que vous aimez ?
- Je ne souhaite pas cela.
Tu arrêtas de parler, réfléchissant à ce que cette nouvelle information signifierait pour toi. Quand ça te frappa enfin, tu te levas, ta respiration s’accélérant. 
- Avez-vous la moindre idée à quel point c'est humiliant ? questionnas-tu, rhétoriquement, une larme coulant sur ta joue. Tout le monde s'attend à notre mariage et personne ne va comprendre, car je ne comprends pas moi-même.
- Je m'occuperai des rumeurs, si c'est votre peur.
- Peu importe ce que vous direz, les personnes penseront toujours que quelque chose ne va pas avec moi, car vous avez décidé de rompre notre engagement, t'exclamas-tu en insistant sur le pronom "vous".
- Je suis terriblement désolé, Lady Y/L/N*.
- Je ne veux pas de vos excuses. Je veux une explication claire, Lord Bridgerton, rétorquas-tu, la frustration de plus en plus forte. Je n'aurais jamais pensé que nos sentiments seraient une raison valide pour arrêter notre relation. Enfin, nos sentiments, je devrais dire mes sentiments. Si vous m’aimiez réellement, vous ne feriez pas cela. 
- Je vous assure que je tiens réellement à vous.
- Comment voulez-vous que je vous croie ? Vous vous êtes seulement intéressé à moi, car vous aviez vu en moi cette jeune femme de bonne famille, correspondant à tous ces critères qu'on attend de moi, en tant qu'épouse. On m'a toujours dit que si j'étais polie, attentionnée et à l'écoute, je n'aurais pas de problèmes à trouver un mari et même quand je corresponds à cette norme vide de sens, je ne suis pas assez bien. Qu'ai-je fait pour mériter cela ? pleuras-tu en regardant en l’air.
- Même si vous ne le voulez pas, croyez-moi quand je vous dis que ce n'est pas votre faute. Vous êtes assez bien. Plus que bien, même. La vraie raison pour laquelle je refuse un mariage d'amour, c'est parce que je ne veux pas être la cause de souffrance, précisa-t-il.
- Plus vous vous expliquez, plus je suis perdue.
- A la mort de mon père, ma mère était dévastée, commença-t-il à expliquant en se levant face à toi. Elle était à peine présente pour moi, mes frères et mes sœurs. J'ai dû m'occuper de tout à sa place. Je ne veux pas que la femme que j'épouse vive une situation similaire. Je ne veux pas être la raison d'un futur chagrin.
- Vous ne pouvez pas laisser la mort de votre père vous empêcher d'aimer, dis-tu, perdant un peu plus l'espoir. Même si je ne pourrais jamais le comprendre, je sais que son décès vous a affecté, mais vous ne pouvez pas fermer votre cœur. Anthony Bridgerton, je vous conjure de repenser à votre promesse.
- Je ne le ferai pas, répéta-t-il, sûr de lui.
- Très bien, explosas-tu en lui redonnant sa bague.
- Je suis sincèrement désolé.
- C'en est assez, l'interrompis-tu, en colère. Je ne veux plus rien entendre. Veuillez partir, Lord Bridgerton. S'il vous plaît, raccompagnez-le à la porte, ordonnas-tu au serviteur proche de l'entrée du salon.
      Tu ne t'assuras pas qu'il ait entendu ton ordre, trop bouleversée par l'échange. Tu quittas la pièce, te retenant de pleurer encore plus. Tu montas les marches, voulant t'enfermer dans ta chambre. Quand tu arrivas à l'étage, tu entendis Anthony passer le pas de la porte. Quand tu passas celle de ta chambre, tu t'effondras au sol, le cœur brisé. Tu n'arrivais pas à croire que c'était réel. Tu ne t'étais pas préparée à cette discussion en le voyant arriver. Tu repensas à tes mots et à ce que tu aurais pu dire pour le faire changer d'avis. Peut-être que tu aurais pu éviter cette situation si tu avais trouvé les mots justes.
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      Voulant te reposer de ta danse, tu bois une coupe de champagne en discutant avec ton fiancé. Tu avais rencontré Henry Egerton l'année suivant ta rupture avec Anthony. Vous aviez dansé quelques fois et échangé quelques discussions, mais tu ne sentais pas encore prête à passer à autre chose. Tu étais encore trop occupée à analyser ta relation avec Anthony, cherchant une faille pour le ramener vers toi, mais c'était peine perdue. En comprenant ceci, tu avais accepté de faire ton deuil du futur que tu n'aurais jamais avant de te rapprocher de Lord Egerton à la saison sociale de cette année.
      En parlant avec ton fiancé, tu te dis que tu as de la chance de l'avoir trouvé. Ce n'est pas et ne sera jamais Anthony, mais tu sais que tu pourras être heureuse avec lui. Il a réussi à te prouver que tu mérites d'être aimée et tu lui en es éternellement reconnaissant. Rigolant à une de ses blagues dont lui seul a le secret, tu tournes le regard sur ta gauche, sentant quelqu'un se rapprocher. Anthony est devant toi, un visage neutre.
- Lady Y/L/N*, puis-je avoir cette danse, s'il vous plaît ? demande-t-il.
- Je m'excuse, Milord, mais je suis en pleine conversation avec...
- Il n'y a pas de souci, te coupe Henry, avec un sourire, je dois parler avec Lord Featherington, de toute façon. Allez danser, très chère, affirme-t-il en s'éloignant.
- Très bien, je ne vois pas d'autres raisons de refuser votre invitation, Lord Bridgerton, déclares-tu en posant ton verre sur la table derrière toi.
      Anthony te présente son bras et tu y places ta main, comme autrefois. Le contact familier te ramène presque deux ans en arrière, mais tu essayes de garder ta concentration. Vous faites la révérence avant de prendre vos places, attendant le son des violons et du piano. Quand le Piano Concerto No.20, K466 commence, tu maudis intérieurement tous les musiciens. Ils ne pouvaient vraiment pas choisir une autre musique ? Mais pour Anthony, cette chanson sonne comme un signe. Même si elle rappelle un moment où vous étiez heureux et ensemble, elle vous appartient encore, malgré la distance.
     Anthony et toi commencez à danser, d'abord en silence. Tu oses à peine le regarder, cherchant ton fiancé du regard. Tu le vois parler au patriarche des Featherington, comme il l'avait indiqué. En tournant, tu cherches une autre distraction, alors qu'Anthony garde ses yeux sur toi, appréciant la proximité de ton corps contre le sien. Sûrement la dernière fois avant que tu sois officiellement mariée. Cependant, Anthony ne veut pas que ce dernier échange soit silencieux.
- C'est la chanson sur laquelle nous avions dansé quand je vous ai dit que je voulais vous épouser, te rappelle Anthony.
- Que voulez-vous, Lord Bridgerton ? demandes-tu, sèchement.
- J'ai appris pour vos fiançailles. Je suis heureux pour vous, félicitations. Il a l'air d'être quelqu'un de bien, dit-il, sincère.
- Il l'est, je peux vous l'affirmer. Nous avons longuement parlé et nous sommes sûrs de vouloir les mêmes choses dans la vie.
- Je m'excuse d'avoir rompu notre engagement. Parfois, je me dis que je n'aurais pas dû le faire.
- Arrêtez, s'il vous plaît, le supplies-tu, ne voulant pas en entendre plus. Vous ne pouvez pas me dire ceci, surtout pas maintenant. J'ai passé les deux dernières années de ma vie à chercher une solution pour arranger notre relation. J'ai passé mes journées à l'analyser encore et encore, espérant trouver les signes qui auraient pu me prévenir que vous n’aviez jamais voulu un mariage d’amour, j’ai également cherché par tous les moyens une solution pour vous faire changer d'avis. J'ai passé mes nuits éveillée à essayer de comprendre votre changement de comportement soudain. Maintenant je me demande pourquoi j'ai laissé votre confusion me troubler autant. J'en suis fatiguée, Lord Bridgerton. Tout est fait, il n'y a plus rien à déchiffrer. Il n'y a rien à changer. Il n'y a rien qui aurait pu changer ce qui s'est passé. J'ai réussi à l'accepter et à abandonner, chose que j'ai appris de vous. Au moins, notre relation n’a pas été totalement vaine. Alors, s'il vous plaît, ne me dites pas que vous regrettez votre choix. C'est trop tard, affirmes-tu, le regardant dans les yeux.
- Vous avez raison. C'était inapproprié de ma part. Je suis désolé, déclare-t-il et tu pousses un soupir de soulagement. Cependant, laissez-moi dire que je n'aurais pas dû agir de cette façon. Ce n'était pas honnête de ma part. Je n'aurais pas dû vous laisser espérer. Même si, je l'avoue, je me suis d'abord intéressé à vous, car je savais que vous seriez être une parfaite Vicomtesse, mes sentiments pour vous étaient honnêtes. Je ne l'ai pas montré comme il faut pendant notre relation, mais je tenais vraiment à vous. J'aurais été chanceux de vous avoir à mes côtés. Et je sais que Lord Egerton le sera. Mais, j'espère surtout qu'il saura, lui, reconnaître sa chance. J'espère qu'il saura mieux vous traiter que moi. J'espère qu'il sera toujours proche de vous, qu'il dansera toujours avec vous, j'espère qu'il saura vous donner tout son temps. Tout ce que je n'ai pas pu faire, mais que j'aurais dû. Je vous souhaite le bonheur, Y/N, dit-il, un léger sourire sur le visage.
Tu continues à le regarder, assimilant ses mots. Il te faut quelques secondes avant de pouvoir prendre la parole avec un regard tendre :
- Malgré tout ce qu'on a vécu, sachez que je vous souhaite la même chose. Mais, j'espère surtout que vous saurez trouver la femme qui vous fera vous remettre en question. Celle qui vous fera réaliser que vous méritez une vie d'amour, peu importe votre peur de souffrir. Je n'ai, malheureusement, pas pu être cette femme, mais je sais qu'elle existe. J'espère juste que vous la trouverez avant qu'il ne soit trop tard.
Les musiciens faisant résonner la dernière note, vous arrêtez vos mouvements. Vous continuez à vous regarder, vos regrets et vos remords visibles dans vos yeux. Vous vous saluez, ne brisant pas le contact visuel, enregistrant ce dernier moment dans votre esprit.
- Au revoir, Anthony, murmures-tu avant de t'éloigner totalement de sa vie. 
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{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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assogba · 1 year
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COMMENT UTILISER LA MAGIE POUR RECONQUÉRIR L’ÊTRE AIMER? MEDIUM D'AMOUR ROI ASSOGBA
COMMENT UTILISER LA MAGIE POUR RECONQUÉRIR L’ÊTRE AIMER? MEDIUM D’AMOUR ROI ASSOGBA Retour d’amour / Retour d’affectionVotre conjoint est parti avec un ou une autre ? Je réalise des travaux occultes dans les thèmes suivants : Amour / Retour de l’être aimé – Envoûtement d’Amour – Désenvoûtement – Protection – Chance – Travail.magie retour d’amourDepuis plus de 30 années je réalise des travaux…
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sh0esuke · 9 months
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" Smoke "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Karl Heisenberg
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Peut-être que Mère Miranda se doutait de quelque chose, peut-être que sa monstrueuse fratrie était déjà au courant. Karl était tellement cachotier... Cela n'aurait surpris personne que, au travers de son usine et de ses créations monstrueuses, y vive un complice. Après tout, il était difficile d'imaginer qu'il ait pu construire sa base sans aide, un tel exploit aurait été folie. Karl n'était pas pressé de rendre cette information publique. Peu lui importait d'avoir l'approbation de sa "famille", malgré les apparences car, au bout du compte, ils n'étaient pas ceux qui faisaient battre son coeur. Ils n'étaient rien d'autres que des monstres, des bêtes de foire dont l'opinion n'avait aucune importance. Tout lui était égal tant qu'il était chez lui, dans son usine putride à l'aspect peu flatteur, confortablement blotti dans l'étreinte de celle qui faisait battre son coeur difforme.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : nudité, référence à la fornication.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟒𝟕𝟕.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Furieusement embarrassée, j'ouvris la fenêtre de la chambre. Repoussant les volets, agrippant la poignée, je ne repris ma respiration que lorsque je fus frappée par une vague d'air glaciale. Celle-ci me frappa de plein fouet, froide et humide, quelques mèches de mes cheveux s'extirpèrent du dernière de mes oreilles et mes poils s'hérissèrent. Malgré la pénombre industrielle qui m'accueillit, je me laissai aller, elle n'était pas effrayante, plutôt rassurante. Mes mains s'enroulèrent autour de mon estomac nu et mes pupilles se perdirent sur le paysage cauchemardesque qui s'offrit à moi.
Karl était un homme de grandeurs. Il n'avait jamais fait les choses à moitié.
De là où je me trouvais, j'avais une vue assez globale de l'usine souterraine. La fenêtre était certes petite, cependant, il me suffit de me pencher un peu dessus pour pouvoir admirer l'océan de fumée qui remontait jusqu'au plafond, les cyborgs qui se faisaient transporter d'un bâtiment à un autre par un escalator inversé et l'obscurité qui embaumait joliment l'endroit. Ça avait un côté futuristique et apocalyptique à la fois. Je ne pouvais pas nier être charmée. L'endroit tombait effectivement en ruine, Karl ne faisait que bricoler et tester, tout finissait éventuellement par cesser de fonctionner et lui exploser à la figure. Mais tout ce qui se déroulait sous mes yeux, présentés ainsi, un peu comme le témoignage de sa détermination, me donna chaud au cœur.
Accoudée à la fenêtre, j'y restai un moment.
Je me calmai. Je respirai doucement, inspirant et expirant à répétition, guidée par les échos brutaux provenant des quatre coins de l'usine. Ma poitrine se soulevait pendant que mes poumons se remplissaient d'air, puis, ils se vidaient, tout comme les voix et pensées dans ma tête. Il devait être quatre heure du matin, l'heure d'aller me coucher avait été dépassée depuis longtemps, mais ici, en ces couloirs diaboliques, personne n'avait jamais vraiment le luxe de se reposer. Les congés et les vacances étaient des notions inconnues pour les monstres errant en ces lieux. Alors ils martelaient le fer, chauffaient de l'or, conduisaient de l'électricité et créaient la vie. Ils le faisaient vingt-quatre heure sur vingt-quatre, sept jour sur sept. Ces bruits me maintenaient éveillée, plus par habitude qu'ennui.
Ils étaient chargés de faire tourner l'usine en son absence. Ils étaient maîtres, en attendant de revenir esclaves.
Cette simple pensée émoustilla quelque chose au creux de mon estomac. Je me mordis la lèvre inférieure. Toutes ces créatures étaient innocentes, elle n'étaient que les victimes d'années de misère et de violence. Cependant, mon avis biaisé ne me permit pas de les regretter. À présent, ils étaient des sans âmes, ils n'étaient plus rien, réduits à l'état de numéro, je n'eus que faire de leur situation.
Surtout lorsque j'avais la possibilité d'aimer leur tortionnaire.
Me retournant, je lui fis face.
« Tu fais la gueule ? »
La voix de Karl m'ôta les mots de la bouche. Forçant un sourire jovial, je secouai la tête de gauche à droite.
« Il fait chaud, tu trouves pas ? »
De la table de nuit, il extirpa un cigare, il le papota une fois allumé et coincé entre ses dents. Karl était nu, une fine couche de drap blanc recouvrait le bas de son corps jusqu'à son torse, masquant le reste de sa silhouette. Le voir ainsi me fit soudain complexer. Présentée devant lui, j'étais complètement nue, moi aussi. Poitrine, sexe, jambes, clavicules, outre mes bras qui enlaçaient mes hanches, je lui étais offerte dans ma tenue la plus modeste. Il me regardait de haut en bas.
« Tu déconnes ? Il caille. »
J'avançai jusqu'à le rejoindre.
La chambre n'avait pas grand chose à vanter, elle aussi, tombait en ruine. Le lit n'était d'ailleurs en réalité pas un lit, la seule chose qui le composait était un vieux matelas poisseux jeté au sol et collé contre le mur humide et bricolé de la chambre. Karl dormait sans mal dessus, quant à moi, j'avais eu besoin de quelques années avant de totalement m'y habituer.
Je tombai gentiment dessus, à genoux.
Karl écarta les jambes, me permettant de me frayer un chemin entre celles-ci. Ravie de trouver ma place sur son torse rondouillet, je poussai un soupir content et frottai le côté de mon visage contre ses pectoraux. Karl posa sa main libre dans mon dos. Au même moment, il expira la fumée de son cigare de l'autre. Les battements de mon cœur s'emballèrent.
Après quelques instants, je relevai la tête dans sa direction.
« Est-ce que tu peux rester un peu plus longtemps avec moi, ce matin ? »
« Aucune chance. » répliqua-t-il. « J'ai une tonne de truc à faire, j'ai pas le temps de me prélasser, désolé, trésor. »
Karl me brisa le cœur. Il eut beau me presser contre lui et me regarder de ses beaux yeux attentifs, cela ne sut diluer le sentiment de désespoir qui s'empara de moi. Mes lèvres se froncèrent en une moue renfrognée. C'était comme si il m'avait déjà abandonnée. Comme si il était déjà parti. Je ne pouvais pas l'accepter.
« Ça peut bien attendre, non ? » insistai-je. « Aujourd'hui. Juste aujourd'hui, s'il te plaît..? Tu travailles assez dur pour ça et c'est pas comme si ton armée n'était pas déjà prête. »
« C'est pas ça. »
Sa contestation me fit froncer les sourcils. Karl retira son cigare d'entre ses lèvres, le tapota au sol juste à côté du matelas et le replaça entre ses dents l'instant suivant. Il prenait son temps. Je le regardais faire. La légère odeur de son cigare qui flottait dans l'air était agréable. Un nuage de fumée virevoltait au dessus de nos têtes. Elle se retrouvait irrésistiblement attirée par la fenêtre ouverte, s'y échappa et, ne laissa derrière elle, qu'une douce odeur boisée.
« Je veux bien rester, crois-moi, t'abandonner ici c'est bien le dernier truc dont j'ai envie. Surtout après t'avoir baisé toute la nuit. »
Karl apporta sa main libre ⸺celle qui n'était pas dans le bas de mon dos⸺ jusqu'à mon visage. Il toucha une mèche de mes cheveux et la repoussa gentiment derrière mon oreille.
« Mais l'autre grognasse veut qu'on passe la voir dans la journée, et je m'attends pas à ce qu'elle comprenne.. »
Peu ravie, je grognai.
« Tu sais pourquoi ? »
Karl secoua la tête, rapportant ses doigts à son cigare.
« J'en ai aucune idée. »
Il prit une taffe puis l'expira.
« Je suppose que c'est quelque chose d'important, c'est pas tous les jours qu'elle demande à ce qu'on se rassemble. »
« Mhh. J'espère pas. »
« Fais pas la gueule.. Je te promets de faire vite. »
Soudain, je relevai un sourcil. Curieuse, je le questionnai du regard.
« Je suis pas invitée ? »
Le fait que Karl secoue la tête me contraria grandement.
« Quoi ? » m'exclamai-je.
« C'est sa décision, pas la mienne. »
« Mais pourquoi ? »
« Va savoir.. T'es pas son gosse, elle peut pas te saquer, tu lui sers à rien. Avec elle on peut s'attendre à tout. Prends pas ça trop à cœur, trésor, ça fait bien longtemps qu'elle a perdu la boule. »
« Je suis sa belle-fille, non ? Ça devrait signifier quelque chose à ses yeux.. »
J'avais marmonné cela tout en jetant un coup d'œil rageur à ma main posée sur son torse. Ça n'était pas la première fois que Mère Miranda m'excluait de ses plans, même Moreau y avait droit ! Alors pourquoi pas moi ? Certes, je provenais du village qu'ils avaient détruit et certes je n'étais pas sa fille "biologique" mais je l'étais par alliance, j'avais épousé son fils, tout de même ! La bague métallique qui reposait sur mon annulaire en était la preuve, Karl et moi nous aimions. Je lui étais fidèle autant à elle qu'à lui, du moins, à un certain point. Cela me valait bien une place à côté des quatre seigneurs qu'elle avait rassemblé, non ? N'est-ce pas..?
Mon objectif n'était pas de lui plaire. Oh que non. Cette poufiasse pouvait bien aller se faire voir, je supportais Karl de ce côté là. Mais tout de même.. Se sentir rejetée, peu désirée, même par une grognasse pareille, ça faisait toujours un peu mal. Mon égo en avait pris un coup.
« Je n'ai vraiment pas envie de passer la journée à t'attendre ici.. »
Ma main qui était déposée sur son torse remonta jusqu'à sa mâchoire. De la pulpe de mes doigts, je commençai par toucher sa barbe, partant de sa gorge jusqu'à son menton, et finalement sa moustache. J'ignorai son cigare, uniquement attirée par sa pilosité faciale. Karl ne bougeait pas. Il restait immobile, à simplement me regarder faire.
« Tu me manques déjà. » murmurai-je.
Il se retint de rire.
« Il est vrai ce mensonge ? »
« Mhh, mhh ! »
J'acquiesçai vivement la tête.
« Tu te fous de ma gueule.. »
« Absolument pas, Karl. » je contestai. « Si ça ne tenait qu'à moi, je te garderai enfermé ici pour toujours. »
« C'est une bonne chose que ce soit moi qui te garde enfermée, alors ? »
J'esquissai un rictus.
« J'oublierais sûrement de te nourrir, de temps à autre. » avouai-je.
Je me rapprochai de lui, collai ma poitrine nue à son torse, et déposai mon front contre le sien. J'inspirai son odeur. Elle était masculine, huileuse, enivrante. Rien que le fait de le sentir faisait naître un cocon de papillons au creux de mon estomac, c'était aussi facile que ça. Ils s'envolèrent et me taquinèrent les côtes.
« Si ça ne tenait qu'à moi, je ne te quitterais jamais. »
« Rassure-toi, trésor, je sais. »
« C'est stupide que tu puisses vivre aussi longtemps, et faire tous ces trucs cool, alors que moi je risque de mourir à chaque instant. »
« J'ai compris.. »
« Non, je te jure. C'est⸺ »
« Merde, j'ai compris, j'ai dit. »
Agacée, pas parce qu'il venait me couper la parole, mais plutôt parce qu'il venait de violemment saisir la chair de ma hanche, je le foudroyai du regard. Karl avait l'air passablement énervé. De part son comportement, il me faisait comprendre qu'il était juste contrarié, et, malheureusement pour lui, je n'étais pas prête de le laisser tranquille.
« Karl. »
« Non. »
« Juste aujourd'hui ! Ou ce matin. Comme tu veux ! »
Je décorai son joli visage de baisers. Tous les plus délicats et amoureux que les autres. Dans l'espoir de davantage l'attendrir, je lui fis les yeux doux.
« Je veux rester avec toi. »
« Putain.. »
Karl grimaça et me jeta un coup d'œil.
« On t'a jamais dit non de ta vie ou quoi ? Tu comprends que je peux pas rester et tu veux juste me faire chier, c'est ça ? »
J'embrassai sa pommette. Un gloussement s'échappait d'entre mes lèvres complices.
« Reste avec moi, s'il te plaît... »
Je ne me lassais pas de lui. Que ce soit son corps, ou sa manière de parler, le grain de sa voix, j'en voulais toujours plus. Si je ne pouvais pas m'agripper à lui, me perdre dans son regard et l'aimer quitte à succomber à la folie, alors à quoi bon vivre ? Je désirais plus que sentir la chaleur de son corps contre le mien au travers de ces fins draps crasseux. Je voulais bien plus que le sentir me faire jouir du matin au soir. Le septième ciel n'aurait su comparer à la splendeur de son cœur. Je le voulais lui. Et Mère Miranda pouvait bien aller se faire foutre si elle pensait que je n'étais pas assez bien pour lui. Elle-même n'était pas capable de se rendre compte de sa perfection. Elle courait après une chimère alors que Karl avait tout pour lui. Dans un sens, je la plaignais.
Quant à moi, j'étais consciente de ma chance et pour rien au monde, je n'aurais voulu le laisser me filer entre les doigts.
« J'ai besoin que quelqu'un me réchauffe.. J'ai besoin de toi. »
Feignant un frisson, je collai ma joue à la sienne.
« T'avais qu'à pas ouvrir ta fenêtre de, merde, je te l'ai déjà dit quinze fois. »
Karl chercha à me retirer de lui, mais j'étais si fermement agrippée à son corps qu'il abandonna rapidement et se contenta de tirer une taffe de son cigare. Il m'était hors de question de partir. Après cette nuit que nous avions échangé, la journée dernière qu'il avait passé enfermé dans son fichu laboratoire, j'étais déterminée à rattraper le temps perdu. Je voulais bien plus que des orgasmes. Je voulais son âme.
Karl pesta dans sa barbe.
« Tu commences à me gonfler.. »
Il grogna.
Le corps de Karl était chaud. Il était rondouillet, puissant et si, si chaud. C'était la seule raison pour laquelle j'avais ouvert cette fichue fenêtre, je savais qu'une fois notre nuit ardente écoulée, il voudrait se reculer de moi et dormir, mais, avec un froid pareil, il serait forcé de m'accueillir dans son étreinte. Je ne rêvais que de ça. Karl aurait pu me repousser et se charger lui-même du problème, j'y songeais. Cependant il ne fit rien de cela et, plutôt, malgré ses plaintes, me laissa fondre sur lui. Mon corps nu se moula au sien tel les deux pièces d'un puzzle.
Poussant un soupir d'aise, je fermai mes yeux.
Décrire ce qu'il me faisait ressentir était presque impossible. Entre sa poigne ferme sur mon corps, son souffle chatouillant mon épiderme, son odeur corporelle saupoudrée d'un peu d'huile, tout cela faisait juste sens à mes yeux. Je ne me voyais pas le quitter. L'idée de m'extirper de son étreinte me faisait grincer des dents.
« Je dis juste.. »
Je fis des gestes circulaires de mon ongle sur son pectoral. Pensive, je n'avais toujours pas rouverts mes paupières.
« Qu'est-ce qui compte le plus pour toi..? La plus belle femme au monde, nue dans ton lit de crasseux, ou une vieille cinglée qui court après un fichu fantôme décomposé ? »
Karl étouffa un rire cynique. En fait, il s'étouffa. Contre son cigare, il s'était mis à ricaner. Flattée, j'en souris.
« Tu fais déjà si peu attention à moi.. »
« Tu te fous de ma gueule.. »
« Mhh, mhh, je t'assure ! » répliquai-je. « Tous les jours tu me laisses ici, je m'ennuie et je fais que penser à toi du matin au soir.. C'est injuste. »
Je ne mentais pas spécialement. Certes, j'avais de quoi faire, Karl m'avait construit une bibliothèque à côté d'ici et y avait apporté des livres sortis de je ne savais où. Parfois même il me laissait assister à ses opérations et la mise à jour de ses esclaves mécaniques. Ça ne changeait pas les faits pour autant : il me manquait.
« Je t'aime, Karl. »
Mes paroles furent presque muettes.
M'accrochant à son corps à l'aide de mes mains et de mes jambes, je frottai ma joue contre son torse.
« Je t'aime. »
Karl déposa rapidement une de ses mains contre le dos de mon crâne, la seconde suivante, je le sentis embrasser mon front. Mon cœur pulsa contre ma cage thoracique, j'en eus des frissons.
« Je t'aime aussi, chérie. »
Sa réponse me fit soupirer d'aise. Satisfaite, je rouvris mes yeux et les dirigeai immédiatement dans les siens. L'espace d'un bref instant, je le contemplai.
Ses pupilles d'une couleur verdâtre, sa barbe de plusieurs jours, ses cheveux bruns méchés par des éclats de blanc et les trois cicatrices parsemant les traits de son visage. La plus visible, celle partant de sa joue jusqu'à son nez, attira mon attention. Elle reposait joliment sur son épiderme. Elle était tout autant visible que la seconde sur son autre joue, une croix maladroite. Cependant, le fait qu'elle soit centrée attisa ma curiosité. Je relevai une main et m'en allai la caresser du bout de mes doigts. Karl me laissa faire, profitant de son cigare tout en me dévisageant. La lourdeur de son regard m'avait toujours pesé sur les épaules, avec le temps, je m'y étais habituée. J'aimais ça. Ça me faisait me sentir en sécurité.
Après quelques secondes à l'allure interminables, Karl prit la parole.
« Qu'est-ce que t'as ce matin ? »
La troisième, quant à elle, avait été charcutée sur sa lèvre inférieure, la cicatrice était en biais, descendant sur son menton. Je la touchai dès que possible. J'arrêtai de trifouiller le dessus de son nez pour faire glisser mon pouce sur ses lèvres. N'ayant pas de réelles explications justifiant mon comportement, toutefois embarrassée, je m'en allai de nouveau éviter le regard de Karl. J'admirai ses croissants de chair, satisfaite. Puis, je les embrassai.
J'embrassai sa bouche, juste après, je déposai un doux baiser nuageux contre la commissure de ses lèvres, et cela m'arracha un énième rictus.
« Tu sais, Karl... »
Me redressant, je posai mes mains sur son torse. J'y pris appui. À cela, Karl réagit au quart de tour. Pensant sûrement que j'allai le fuir, ou m'effondrer, il agrippa le creux de mes reins. Ses mains y trouvèrent leur place sans aucun mal, comme destinées à se fondre dans ma chair.
Karl se redressa. Il s'assit sur le matelas, moi sur ses cuisses, et remonta ses mains pour coincer mon visage entre ses palmes. De ses pouces, il caressa mes tempes.
Plus je l'observai, et plus je sombrai dans les tréfonds de l'amour inconditionnel que je lui portais.
Dans mon dos, coincées entre ses doigts, je sentais la fumée de son cigare remonter. Elle me chatouillait les narines. De la cendre me frôlait la peau, elle me brûlait très brièvement. Cependant, perdue dans le regard de Karl, je ne ressentis presque rien. Nos visage se rapprochaient. Plus rien d'autre ne m'importait, pas lorsqu'il était aussi proche, pas lorsque nous ne faisions qu'un. L'odeur n'était qu'un bonus. Tout me rappelait lui.
Je fondais sur lui, irrésistiblement charmée.
Mes lèvres s'entrouvrirent et mon épiderme s'embrasa. Mes mains remontèrent délicatement sur ses épaules. Du bout de mes doigts, je le frôlai.
En cet instant, ces infimes minutes, l'espace de cette ridicule seconde, plus rien d'autre ne me préoccupa. Au centre de l'univers, au cœur de la question ultime, ne reposait que le regard verdâtre de Karl. Accompagnant cette splendeur : mon cœur battant à la chamade.
J'en perdis mes mots.
Alors, je me rapprochai un peu plus de lui, et, gentiment, le pris dans mes bras. J'embrassai sa joue, sa tempe, ses lèvres, et je me laissai aller contre son torse. Et je priai. Je priai pour que plus jamais, je n'ai à passer une seule seconde éloignée de lui.
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coquillevide · 9 months
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Je n' arrive pas a dormir..
Il est 23h26 et impossible de trouver sommeil.
Cela me soule car demain j' aimerais me lever tôt, c est a dire être en forme a 6h.
Depuis que je suis partie à l' étranger j ai beaucoup de problème avec le sommeil.
Si il y a des gens qui ont des conseilles..
En attendant je vais rendre utile ces heures.
Je vais continuer de lire le livre de Simone de Beauvoir, le deuxième sexe tome I.
Je me sens paumé dans cette lecture, j essai de faire un peu d esprit critique mais je ne suis pas très doué pour ça, je pense qu il faudrait que je lise des livres qui contredisent ses propos et me faire un avis mais c est dure pour moi je n ai pas confiance en moi, en mes pensées.
Ses propos historique il faut que je les prennes avec des pincettes.
Pareil pour la biologie la psychologie.
J ai l impression que ce livre est fait pour des personnes qui ont déjà quelques connaissances général, pour l aspect biologie et psychologie.
C est un livre pour moi ou il faut faire plus de recherches de son côté.
Il y a certains passages où il faut avoir des connaissances en philosophie comme par exemple quand elle fait référence a la dialectique de l esclavage.
Et j ai été deçu, je m attendais a autre chose de ce livre, j attendais un texte qui expliquait celon l auteur ce que cela signifie pour elle être une femme.
Avec bien-sûr sa vision de la chose sur ses propos historiques et autres, mais au lieu de ça je n' ai eu que des propos de pourquoi la femme est autre, pourquoi elle se définit a travers l homme. Que sans homme elle n a pas d unité.
Ok mais comment faire par la suite ?
J ai malgres tout un propos qui m a marqué et qui reste au fond de ma tête.
Celui que finalement on pourrait expliquer le fait que la femme est un humain et comme l homme elle a besoin de faire ce monde soi, de se l appartenir de le modifier, de découvrir des choses, mais malheureusement par sa réalité biologique qui est celui d enfanter elle n a pas pu se réaliser comme l homme dans l humanité. ( C est un passage qu elle explique dans la période prehistorique )
Ce qui peut expliquer pourquoi la femme veut tant être comme un homme.
Et là on pourrait revenir à mon propos précédent et dire que j' ai la réponse pour devenir ce qu est l autre. Une humaine qui ne se réalise pas car sa réalité biologique qui l'appelle a enfanter.
Mais dans tout les cas même si ce que je dis est vrai, avec tout ces années il doit bien y avoir une façon de se voir en tant que femme ?
Et je pensais que Simone allait apporter une pensée là dessus.
Alors que finalement elle ne fait que victimiser la femme sur ce qu elle ne peut pas être.
Je ne veux pas définir la femme que par la maternité et je pense qu il y a une façon de définir la femme sans que se soit du copier coller sur un homme mais je n ai toujours pas trouvé cette définition.
Il me reste la fin du livre a lire a voir par la suite.
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selidren · 11 months
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6/10
Aussi, je préfère l'éviter autant que faire ce peu pour ne pas l'alarmer plus que de raison sur mon changement de caractère. Je m'en suis ouvert à lui par erreur, et c'est une expérience que je ne souhaite pas reproduire tant je l'ai effrayé. J'en parlerai bien à ma chère Marie, qui attends toujours de mes nouvelles avec impatience, mais je ne pourrai que renforcer son angoisse en lui partageant la mienne. Je constate également que la seule idée de coucher mes pensées sur le papier fait revenir au galop une peur aussi fulgurante qu'insidieuse qui me privera à nouveau de sommeil cette nuit.
Mais vous êtes comme moi un père, aussi je suis sur de trouver en vous une oreille attentive et compatissante, comme cela le fut par le passé quand je vous confiais les angoisses de ma paternité.
Transcription :
Adelphe : Tu n'as pas à t'inquiéter Tintin. Les cauchemars sont le lot de tous les hommes ici, je ne suis pas si différent des autres.
Constantin : Les autres ne sont pas toi ! Je ne t'ai jamais vu ainsi, bien sur que je m'inquiète !
Adelphe : Et bien tu ne le dois pas. Ce n'est pas ton rôle de le faire, et tu n'as pas besoin de t'occuper de moi, pense déjà à toi-même !
Constantin : Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire de rôle ? Je ne comprends rien... Maman me disait que c'était normal d'être inquiet quand quelqu'un qu'on aime ne va pas bien.
Adelphe : Je suis l'aîné Constantin ! C'est à moi de m'inquiéter pour toi, pas l'inverse !
Constantin : Stupide ! Nous ne sommes plus des enfants. Viens-ici et parlons !
Adelphe : Depuis quand n'écoutes-tu plus ce que je te dis, Tintin ?
Constantin : Depuis que tu essaie de me cacher des choses qui sont sous mon nez et que tu t'ingénie à me mentir.
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babavigantrom1 · 2 years
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Jeter un sort d'amour a un homme ; CANARIS SECRET D'AMOUR - Comment récupérer mon ex dans les bras d'une autre, Rituel pour faire revenir son l'être aimé.
Jeter un sort d'amour a un homme ; CANARIS SECRET D'AMOUR - Comment récupérer mon ex dans les bras d'une autre, Rituel pour faire revenir son l'être aimé.
Jeter un sort d’amour a un homme ; CANARIS SECRET D’AMOUR – Comment récupérer mon ex dans les bras d’une autre, Rituel pour faire revenir son l’être aimé. CANARIS SECRET D’AMOUR et le rituel pour faire revenir son l’être aimé. Sa Aimer et se sentir aimé est merveilleux et on donnerait tout pour cela. Pour garder l’être aimé ou le faire revenir son être aimé, on serait également prêt à tout.…
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maraboutbadou · 1 year
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COMMENT FAIRE REVENIR DES SENTIMENTS D’AMOUR
COMMENT FAIRE REVENIR DES SENTIMENTS D’AMOUR Votre partenaire prétend ne plus avoir le sentiment amoureux ni la passion des premiers jours ?Vous souhaitez désormais faire revenir des sentiments d’amour et lui montrer à quel point il / elle compte pour vous ?Comment séduire à nouveau et lui donner envie de se relancer dans une nouvelle histoire ?Il est assez intimidant et difficile de choisir le…
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fallenrazziel · 2 years
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Les Chroniques de Livaï #552 ~ L'INSOUCIANCE NE S'IMPROVISE PAS (septembre 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Vivement qu'on en finisse, j'en ai marre. C'est vraiment pour le bataillon que je fais ça, mais je m'en veux d'avoir laissé Erwin me convaincre... A quoi ça peut bien servir, tout ça ? Je sais qu'on nous mate de là-haut, et je fais ce que je peux pour leur en donner pour leur argent, mais... tttchhh... Je dois arrêter d'objecter aux plans d'Erwin, il a son idée et il nous fait pas dépenser ce matos aujourd'hui pour rien, je suppose. Il retombera sur ses pieds, c'est sûr.
La bigleuse a pas terminé encore. Elle en a ficelé deux déjà, et ça lui suffit pas. On peut rien en faire de toutes façons, et ils vont pas tarder à se libérer, je les vois gigoter. Ses câbles sont pas encore au point, même si ça fonctionne mieux que la dernière fois. Bon, je vais aller faire un tour au sud puisque tout semble sous contrôle ici. Au moins je l'entendrai plus brailler.
Je décolle de mon arbre et scrute l'horizon. Les gars font du bon boulot, aucun gabarit de plus de sept mètres n'a passé nos lignes. Je vais aller les surveiller quand même. On a pas nos chevaux ce coup-ci et il faudrait pas que l'un d'eux se retrouve par terre trop longtemps.
J'entends de nouveau des cris et un essaim de jeunes soldats passe près de moi entre les arbres clairsemés. L'équipe de casse-cous, comme dit Mike. Je sais pas comment il fait pour les gérer, moi, je pourrais pas ; je les collerai aux corvées sans arrêt pour les calmer. Même le chef d'équipe est pas tenable. Il cherche toujours la confrontation avec les titans. Aujourd'hui c'est utile, mais à l'avenir, une bonne frayeur devrait leur apprendre la discipline. Je peux peut-être m'arranger pour la leur coller tout à l'heure.
Un petit quatre mètres les suit de près ; il se dirige vers les pièges de Hanji et il a la taille réglementaire, c'est ok. Elle pourra encore faire son show. Où sont mes hommes ? Ah, les voilà, à la limite sud du périmètre qu'on a délimité. Apparemment, ça castagne par là, je vois des éclairs d'acier. Je vais voir comment ils se débrouillent avant de les disperser de nouveau ; ils doivent pas rester groupés. Mais je leur en veux pas d'avoir papoté un peu. Cette "mission" est d'un ennui mortel...
Je parviens à distinguer Krys et Ber ; le premier porte une queue de cheval basse sur la nuque, et l'autre haut sur la tête avec un ruban rouge, qui se voit de loin. A vrai dire, même sans ça, j'arriverai à les reconnaitre de loin à leur façon de voler et de se battre.
Krys est un fonceur, il frappe fort et vite, sans trop de précision mais il touche facilement les membres. Il est idéal pour affaiblir les cibles mais est moins bon pour donner le coup de grâce. C'est Ber qui s'en charge en général. Il est beaucoup plus patient, ne fait jamais de mouvements inutiles et attend le bon moment pour fondre sur les nuques à découvert. Il rate jamais sa cible, sa précision est remarquable. Ils se complètent très bien mais peuvent vite être en difficulté s'ils sont séparés.
Je me propulse vers eux, et leur indique de revenir vers le nord pour s'occuper des titans qui vont pas tarder à se libérer des câbles. Erd et Gunther resteront ici pour bloquer les quelques gros qui voudraient passer. Ber me demande où sont les jeunes de l'équipe de leurres - je parviens parfaitement à comprendre ce qu'il veut dire maintenant -, et je lui indique aussi le sud. Ils sont partis par là, avec un titan au cul. On va restreindre le champ de capture pour mieux le couvrir. Une fois que les capturés auront été éliminés, si Hanji veut pas rentrer - et bordel, je crois bien que ce sera le cas -, vous vous disperserez sur un cercle plus petit. Vérifiez votre gaz, la réserve se trouve près de l'escouade scientifique.
Les deux garçons hochent la tête et s'envolent devant moi, me distançant très rapidement. Je traîne volontairement derrière pour observer les parages. Erd et Gunther sont posés sur une branche, attendant le prochain intrus indésirable. Ils sont prêts à les intercepter, mais les titans sont pas très nombreux dans le coin. Je vais revenir tranquillement vers le centre de la zone et tenter de raisonner Hanji. J'aimerai bien écourter la sortie...
Je l'entends gueuler de là où je suis. Les choses vont pas comme elle veut, on dirait. Je m'approche sans bruit et observe la scène. Un des titans se débarrasse des derniers filins qui le recouvrent et se met à sauter en l'air de joie. Une des captureuses est déjà occupée à ficeler le dernier arrivant, et les membres de l'escouade tactique hésitent à intervenir, ne sachant pas si leur capitaine veut ou non éliminer ce titan gênant.
Une des machines est rivée au sol, manipulée par deux soldats, et l'autre est attachée à la grosse branche d'un arbre, afin d'utiliser un autre angle d'attaque. La bigleuse est juste à côté et donne ses ordres. Je vois Krys et Ber tourner autour de la scène, attendant qu'on leur dise d'intervenir. Je vais devoir m'en mêler...
Eh, Quat'z'yeux ! Tu vas te retrouver submergée là ! Il est temps de buter celui-là ! Elle me crie qu'elle risque de pas en avoir d'autre de cette taille, et qu'elle veut tenter de le capturer d'une autre façon. Essaie avec un autre, il est vraiment excité, il pourrait bien démolir tes machines ! Ca me déplairait pas mais c'est du fric gâché. Elle en est presque à s'arracher les cheveux, alors je me décide à sa place. Je fais un geste à mes deux soldats, qui ne m'ont pas quitté des yeux, et ils fondent tous deux sur le titan sautillant. Après une courte mêlée de lames et de sang, la mocheté s'écroule au sol.
La tempête ne tarde pas à venir. Hanji se met à me noyer d'injures que je n'avais encore jamais entendues, et je dois garder mon calme pour pas la renvoyer sur les roses. Tu captures, je tue, ok ? Si t'es pas contente de moi, tu le diras à Erwin. Je suis déjà bien assez con d'être venu me faire chier ici pour amuser la galerie. T'en as d'autres qui vont arriver, arrête de chialer. Je mettrais pas nos escouades en danger parce que tu sais pas ce que tu veux faire de tes copains saucissonnés.
D'un nouveau geste, j'ordonne aux jumeaux de rester sur place afin d'assister l'escouade scientifique. Puis je me pose près de la bigleuse, qui vient me planter un doigt dans la poitrine avec colère. J'ai fait mon boulot, si tes prises se libèrent, c'est pas mon problème. Zéro mort, zéro blessé. Je prends pas de risques. Fais mieux, c'est tout. Et puis, tu vas en faire quoi ? On peut pas les transporter, non ? Il faut bien les buter alors.
Parler avec eux ? Ma pauvre, t'es réellement dingue... Contente-toi d'être réaliste et finis-en vite, je me fais vieux. En attendant, je reste ici. Quitte à à bosser pour ta pomme, autant que je puisse me marrer un peu.
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atticuswritersoul · 1 year
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01/12/18 : Brume sous la pluie
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Il ne sait pas trop ce qui cloche chez ce garçon. Lorsque son regard croise ses yeux verts, il sent les globules rouges de son cœur pulser très vite, sa gorge déglutit, et une petite moue déçue lui colle sur le visage, quand l'autre jeune homme baisse précipitamment les yeux pour regarder ailleurs.    Louis Azemar. C'est Callie qui lui a dit son nom, après qu'il lui ait posée la question. Louis. Sa langue frotte ses dents, chatouille ses gencives, glisse sur son palais. Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, Cadell aime la prononciation de son prénom dans ses lèvres. Il aime aussi ses cheveux blonds or, ses fines lèvres blanches, la façon dont la pluie semble glisser le long de sa gorge, pour passer par sa pomme d'Adam, sa clavicule... la première pensée de Cadell, après que son regard se soit retiré de la peau hâlée du blond, est qu'il fait froid. Et que la pluie est forte. Il aurait pu penser à tant d'autres choses, comme le fait qu'il soit le premier jour du mois de décembre, que c'est étrange qu'il n'ait toujours pas neigé, que la pluie est insuffisante pour le climat censé être présent, que la Terre dépérit, lentement mais sûrement, qu'un jour tout retomberait sur sa tête, et celle de ses parents, de Callie, de ses oncles, de ses cousins, de ses amis... mais, tout ce qui suit sa pensée, c'est que Louis est seul, sans aucun de ses amis près de lui, ce qui est une première.        Alors, il s'en va, court, vole vers lui, avant qu'il n'ait le temps de partir. Quand il arrive à sa hauteur, il remarque qu'il doit légèrement lever la tête pour pouvoir planter ses yeux dans les siens. Que ses épaules sont moins larges que ce qu'il avait cru voir, à une dizaine de mètres de lui. Il remarque que ses cheveux blonds sont aplatis, qu'ils collent son crâne et une partie de son visage. Il voit ses joues, rougies par le froid, la minuscule brume qui semble sortir d'entre ses lèvres au gré de sa respiration. Cadell se surprend à être jaloux de cette dernière. Lui aussi, il aurait aimé pouvoir toucher ces lèvres, se tenir à la hauteur de son visage, sentir son parfum. Non pas qu'il est amoureux. Il ne sait pas ce qu'est l'amour, il n'y croit même pas, à vrai dire. C'est juste... qu'il ne peut s'empêcher d'avoir envie de faire ça, c'est tout. Ce n'est pas l'attirance, encore moins des sentiments. C'est simplement... comme un besoin, voilà.   - S-salut, fait-il d'une voix légèrement éraillée.   Il se sermonne, toussote, s'en veut de sa voix qui joue des siennes. Il essaie de la rendre plus normale, plus agréable. Puis il voit ses lèvres, à travers cette fine brume blanche, il les voit qui s'étirent en un petit sourire, ses yeux verts qui scintillent. Il sent son cœur rater un battement sans qu'il ne puisse rien y faire, il sent sa propre bouche sourire, sans son autorisation. Et quand la main de Louis se dirige vers son visage sans qu'il ne s'en rende compte, quand il dégage l'une des mèches brunes trempées de ses yeux, il a l'impression que la partie de sa peau qui est au contact de ses doigts s'électrifie. Et Louis retire sa main tout aussitôt, peut-être à cause du coup de jus, ou peut-être qu'il est mortifié d'avoir fait ça. Cadell ne sait pas trop, il le voit juste, ses yeux baissés vers ses pieds, comme si Louis venait de se faire prendre en train de faire une bêtise. Il trouve ça bizarre. Il trouve ça mignon. Il trouve ça étrange et chou, incohérent et grisant, fou et délicieux. Il le rassure en riant, en disant que ce n'est rien, que de toute façon, ses cheveux il avait envie de les couper. Il voit son sourire timide revenir, et il est captivé par sa voix quand il lui répond. Et tandis qu'il comprend que Louis aussi s'est perdu dans Pré-au-Lard, il se dit qu'il a bien le droit d'être bizarre s'il sourit comme ça juste après.
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