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#comment récupérer son homme en 1 semaine
paul123love · 3 months
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Conseils pour raviver la flamme et reconquérir son ex
Le marabout Jean Legbavinon  a des dons naturels qu’il a hérité de ses ancêtres également marabouts.En effet ces dons lui permettent de venir en aide à ces prochains. Il peut donc résoudre tous les problèmes pour les gens qui se posent les questions comme comment attiser la flamme pour recuperer ma femme. Il résout tous les problèmes que les personnes normales peuvent rencontrer dans tous les…
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maraboutdjemey · 4 months
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vrai marabout du retour d'affection
omme son nom l’indique, le rituel du cadenas d’amour est très simple , vous venez nous avec le nom et prénom de la personne que vous voulez attacher pour qu’il ou elle soit a vous pour toujours
Rituel du cadenas d’amour pour attacher l’être aimé Comme son nom l’indique, le rituel du cadenas d’amour est très simple , vous venez nous avec le nom et prénom de la personne que vous voulez attacher pour qu’il ou elle soit a vous pour toujours, il vous suffit de confié cette rituel au fétiche Gambada , vous allez acheter un cadenas et venir vers nous afin que le rituel se faire devant vous ,…
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comment reconquérir un homme?
comment reconquérir un homme?–Vous avez peut-être été ensemble pendant des années, ou peut-être vous vous êtes séparés récemment. Quelle que soit la raison de votre rupture, il est possible de récupérer un homme en appliquant les bonnes stratégies. Voici quelques conseils pour vous aider à reconquérir l’homme que vous aimez : 1. Comment faire revenir un homme par la pensée La pensée est un…
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news24fr · 2 years
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Gautam Adani, le magnat attaqué par un vendeur à découvert basé à New York, a surpassé son accusateur 4:1 : La réfutation publiée par son groupe dimanche soir en Inde compte 413 pages. Les allégations de Hindenburg Research concernant la manipulation du cours des actions et la fraude comptable figuraient dans un rapport de 106 pages, qui a maintenant été dénoncé par le conglomérat comme "rien de moins qu'une fraude calculée sur les valeurs mobilières en vertu de la loi applicable". La réponse, étayée par l'affirmation selon laquelle le groupe peut exercer des recours, est-elle aussi lourde que volumineuse ? Peut-être que cela n'a pas vraiment d'importance. En effet, le sort du vaste empire commercial d'Adani sera décidé par ce qui ressemble à une erreur d'arrondi pour l'un des hommes d'affaires les plus riches du monde : dans l'offre publique en cours de 200��milliards de roupies (2,5 milliards de dollars) du fleuron du groupe, de grands investisseurs phares ont déjà été a attribué environ 60 milliards de roupies d'actions à l'extrémité supérieure de la fourchette de prix par action de 3 112 roupies à 3 276 roupies. Mais à la suite du rapport Hindenburg, l'action d'Adani Enterprises Ltd. a plongé de près de 20 % sur deux jours de bourse la semaine dernière et a clôturé à un peu plus de 2 761 roupies vendredi. (Les actions ont augmenté de 10% lors des premiers échanges à Mumbai lundi.) En d'autres termes, l'entreprise demande aux investisseurs d'acheter quelque chose qui est disponible sur le marché à moindre coût. Les institutions et les particuliers fortunés pourraient malgré tout récupérer les quotas qui leur ont été attribués, un échec de la vente d'actions pourrait ébranler la confiance des investisseurs en Inde et causer d'énormes dommages collatéraux au reste de leur portefeuille. La seule circonscription qui reste à convaincre est le commerce de détail, qui doit mettre en place 70 milliards de roupies, soit moins d'un milliard de dollars. Même s'il y a quelques petits investisseurs qui veulent se décider après avoir digéré les réponses d'Adani aux 88 questions posées par le vendeur à découvert, il y a de fortes chances qu'ils ne le puissent pas. Du moins pas d'ici mardi, à la clôture de l'offre publique en Inde. Ils doivent faire un acte de foi en ignorant le prix battu. Ils supposeront que les investisseurs professionnels, les analystes et les médias évaluent les preuves. Mais avec Hindenburg qui propose une autre note, dans laquelle il dit qu'Adani n'a pas répondu spécifiquement à 62 de ses 88 questions, il y a tout simplement trop d'informations à traiter rapidement. Cela obligera les gens à juger la situation en fonction de leurs convictions politiques antérieures. "La fraude ne peut pas être masquée par le nationalisme", déclare Hindenburg. Le nationalisme, cependant, peut changer la bataille de la perception. Et c'est ce qui compte en ce moment. Si les souscriptions arrivent et que la vente d'actions se termine, le milliardaire indien assiégé a le temps de respirer pour sortir le short. La plupart des acteurs du marché indien avec qui j'ai parlé au cours du week-end pensent que les engagements de financement finiront par se concrétiser. Adani, au dernier décompte, valait personnellement environ 93 milliards de dollars. Comme l'a dit un investisseur chevronné sur les marchés indiens lors d'une conversation téléphonique, "Comment Adani peut-il être le magnat des affaires le plus puissant du pays et ne pas réussir à lever moins d'un milliard de dollars ? Je peux avoir l'une de ces deux opinions, pas les deux." Pourtant, c'est une situation délicate : Adani a démenti les informations selon lesquelles il envisageait de prolonger l'offre publique ou de baisser le prix d'émission. Ces tactiques pourraient avoir des ramifications au-delà des marchés boursiers. L'homme d'affaires de l'État d'origine du Premier ministre Narendra Modi, le Gujarat, est un énorme investisseur dans les ports,
les aéroports, les routes, les centres de données, les silos de stockage de céréales et les fermes solaires de l'Inde. Le gouvernement de New Delhi, qui cherche à donner un dernier coup de pouce aux infrastructures dans le budget annuel de mercredi, devrait repenser sa stratégie économique avant les élections générales de l'année prochaine si les opposants politiques se jettent sur Modi. Si l'offre d'actions échoue (ou même vacille), il pourrait y avoir un tollé public au sujet de l'enchevêtrement des banques publiques et de l'assureur-vie du pays dans la dette et les capitaux propres d'un magnat à fort effet de levier. Avec tant de choses à faire sur une seule vente d'actions, il est facile de comprendre pourquoi Hindenburg a rendu public son rapport la semaine dernière. On ne sait pas à quel point les positions courtes sont importantes et qui est derrière elles. Le rapport de Hindenburg révèle seulement qu'ils sont à l'étranger dans "des obligations négociées aux États-Unis et des dérivés non négociés en Inde, ainsi que d'autres titres de référence non négociés en Inde". Cela aussi est une stratégie intelligente. En Inde, tout pari sur la chute du cours d'une action doit être mis en œuvre en empruntant des actions : les soi-disant ventes à découvert nues ne sont pas autorisées. Les directions d'entreprise peuvent choisir des paris baissiers et les éliminer. Conserver une position pendant une durée indéterminée par le biais de produits dérivés locaux pourrait également être d'un coût prohibitif. Les choses peuvent être beaucoup plus faciles si, par exemple, un grand family office bas�� à l'étranger décide de mettre de l'argent réel derrière le rapport de Hindenburg en dehors de l'Inde. Il pourrait être vendu à découvert via un swap de rendement total libellé en dollars provenant du pupitre de négociation d'une banque internationale de taille moyenne. (Les grandes institutions financières ne voudront peut-être pas mettre en péril leurs franchises indiennes pour des accords sur mesure comme ceux-ci qui pourraient contrarier le régulateur en Inde). Quel que soit le modus operandi derrière les ventes à découvert, jusqu'à présent, cela semble fonctionner : le groupe a perdu 50 milliards de dollars en valeur boursière en deux jours de bourse. La chute de la semaine dernière de ses obligations en dollars s'est accélérée lundi matin. De toute évidence, les négociants en obligations ne sont pas entièrement convaincus par la réponse du groupe Adani. Ou peut-être que le marché des titres à revenu fixe évalue également la vente d'actions nationales, le seul domino qu'Adani ne peut pas laisser tomber. Toutes les armes sont légitimes dans ce qui s'annonce comme une bataille épique pour l'opinion publique - y compris la surcharge d'informations. (Andy Mukherjee est un chroniqueur de Bloomberg Opinion couvrant les entreprises industrielles et les services financiers. Il était auparavant chroniqueur pour Reuters Breakingviews. Il a également travaillé pour le Straits Times, ET NOW et Bloomberg News.) Avis de non-responsabilité : il s'agit des opinions personnelles de l'auteur.(À l'exception du titre, cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d'un flux syndiqué.)
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maraboutowo · 3 years
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Comment récupérer l'être aimé ?
Comment récupérer l’être aimé ?
Comment récupérer l’être aimé ? Comment récupérer l’être aimé, et éterniser ses sentiments Comment récupérer l’être aimé si l’on a tout essayé en vain. Faites appel à un professionnel en la matière tel que Maitre Owo, j’utilise ma voyance et ma médiumnité pour analyser la situation : pourquoi votre amour est-il perdu : je saurai vous le dire, vous trouver des solutions pour vous réconcilier…
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agonglo · 3 years
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RITUEL DE RETOUR D'AFFECTION EFFICACE, RITUEL D'ARGENT ET BIEN
RITUEL DE RETOUR D’AFFECTION EFFICACE, RITUEL D’ARGENT ET BIEN
RITUEL DE RETOUR D’AFFECTION EFFICACE, RITUEL D’ARGENT ET BIEN Affection d’amour, Chance, Voyance, Richesse ,Désenvoutement, Justice,Consultations, Anti-balle,Voyages, Gloire , Valise magique , Promotion dans ta vie , Achat Commerce , Médecine moderne,Pacte avec le Diable ,Maladies incurables Sida,Voyance pure,Médiumnité , Puissantes protections Aide aux Entreprises , Impuissance sexuelles ,…
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misskittyspuffy · 4 years
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{Infiltré} Chapitre 3 - Première offensive
Couple : Buffy/Spike
Localisation : Post-série (post-Chosen 7x22, post-NFA, 5x22)
Résumé : Un nouvel ennemi fait son arrivée à Sunnydale. À la tête d'une organisation de vampires particulièrement puissante et bien structurée, il semble avoir des choses à régler avec la Tueuse, qui est devenue sa première cible. Afin de leur permettre de riposter, le Scooby est alors contraint d'infiltrer Spike dans leur organisation.
Lien Ao3 - Chapitre 1 - Chapitre 2
Note : cette fanfiction prend place après la fin des séries Buffy et Angel (environ un an et demi après la fin d'Angel). Spike est bien mort en se sacrifiant, et il est revenu à Wolfram & Hart dans un premier temps, avec la Angel Team, la seule différence est que Sunnydale n'a jamais été détruit, seul le lycée l'a été. Buffy & co continue donc de vivre dans la maison Summers, et Spike a fini par rejoindre sa Tueuse.
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CHAPITRE 3 - PREMIÈRE OFFENSIVE
« Pose le pied sur cette pédale… »
« Laquelle ? »
« Celle de gauche. »
« Comme ça ? »
« Exactement, Globule. »
Au volant de la voiture de sa sœur, Dawn se formait à la conduite avec Spike. Plusieurs jours, voire semaines, seraient nécessaires pour parfaire sa pratique. Pour ce premier cours, le vampire avait choisi le parking du supermarché voisin, qui était désert à cette heure de la nuit.
« Maintenant, lève la pédale, tout doucement, et la voiture va…- »
Le véhicule s’était mis légèrement en mouvement, avant de prendre un rythme saccadé et de caler.
« Oups, » dit Dawn en tournant une petite moue désolée vers le vampire blond.
« C’est pas grave, les débuts ne sont jamais simples. On reprend ! »
« Comment t’as appris à conduire d’ailleurs ? » s’interrogea Dawn, les sourcils froncés.
« Huh ? »
« Je veux dire, t’es né au dix-neuvième siècle, les voitures n’existaient pas encore. Comment ça s’est passé ? Comment t’as appris ? Surtout en étant maléfique ? »
Spike haussa une épaule. « Foncer dans le tas, il y avait que ça de vrai… En tant qu’êtres maléfiques, on s’embarrassait pas trop du Code de la route pour tout te dire, et le reste venait naturellement. »
« Je vois… »
« Mais, maléfique ou non, je suis sûr que j’ai calé aussi dans les débuts, » ajouta t-il en haussant un sourcil.
Dawn fit une petite moue. « Tu dis ça pour me rassurer ? J’ai eu moins de mal à apprendre à manier le pieu… »
« Pieuter du vampire ne demande pas autant de subtilité. On reprend ! » finit-il en se recentrant sur leur tâche.
Il avait le regard fixé sur les pédales du côté du siège conducteur.
« Euh, Spike ? »
« Hmm ? » réagit le vampire d’une voix distraite en relevant le regard vers elle.
Le regard de Dawn était dirigé vers l’extérieur ; elle avait ouvert de grands yeux ronds. Quand le blond y prêta attention à son tour, il réalisa que des ombres noires les entouraient. En analysant la situation d’un peu plus près, Spike réalisa qu’il s’agissait de vampires.
« Ok, ça sent pas bon… »
« Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Dawn légèrement paniquée, tout en ayant le réflexe de verrouiller les portes de la voiture.
« Ils sont trop nombreux, on n’y arrivera pas à nous deux, on n’a pas ce qu’il faut. Fonce. »
« Foncer ? Mais comment ? »
Le vampire blond activa la boîte automatique.
« La pédale de droite. Appuie à fond dessus ! »
La jeune Summers s’exécuta et la voiture percuta de plein fouet trois des vampires qui se trouvaient devant le capot. Dawn tourna le volant en direction de la route, qui était heureusement déserte. Le groupe de vampires tenta de se lancer à leur poursuite, mais fut contraint de renoncer face à la vitesse avec laquelle le véhicule s’éloignait.
***
Buffy avait eu une longue journée. Être conseillère d’orientation au lycée de Sunnydale avait parfois des aspects plus éreintants que la chasse aux démons et aux vampires. C’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’elle avait finalement quitté son bureau, à une heure relativement tardive.
Elle éteignit la lampe de son bureau, ayant fini de compléter son dernier rapport, qu’elle venait de ranger dans un tiroir. Elle rassembla ses affaires et prit la direction de la porte, se retrouvant à parcourir les couloirs du nouveau lycée d’infortune. Suite à la destruction de la Bouche de l’Enfer, l’ancien établissement avait été englouti dans l’immense gouffre qui avait été causé par le médaillon et le sacrifice de Spike. Avec le retour progressif de la population une fois l’Apocalypse surmontée, la nouvelle Maire de Sunnydale —Cynthia Clarison— avait fait le choix de convertir un ancien hôpital en lycée, afin de pourvoir à l’éducation des centaines d’élèves de la ville. Ce n’était pas le grand luxe, mais cela faisait l’affaire le temps des travaux.
Sur le chemin de la maison Summers, la jeune femme se figura le plaisir qu’elle prendrait à s’envelopper dans une couverture, une tasse de thé fumant à la main, à regarder un bon film, blottie contre Spike. Mais lorsqu’elle passa le pas de la porte de la maison, elle découvrit son vampire et sa sœur dans le salon, en train de préparer des armes. Un soupir s’échappa immédiatement de ses lèvres. Elle savait qu’elle pouvait dire adieu à ses projets.
« Spike ? » interrogea t-elle en retirant son sac en bandoulière.
« Hey. »
Il se dirigea vers elle et déposa un rapide baiser contre ses lèvres.
« On a un petit commando de vampires qui s’est apparemment formé en ville, » expliqua t-il.
« On n’a pas pu s’occuper d’eux, » poursuivit Dawn. « Ils étaient trop nombreux. »
« On n’avait pas suffisamment d’armes et je ne voulais pas risquer de me laisser déborder et de laisser ta sœur en difficulté, » reprit Spike. « Je voulais qu’on passe te chercher au lycée, mais je me suis figuré que tu serais déjà partie. J’ai préféré qu’on fonce ici. J’ai cru qu’ils se lanceraient à notre poursuite, mais apparemment non… »
« T’as bien fait, » dit-elle en caressant doucement son bras.
Il lui tendit un pieu. « Prête au combat, amour ? »
Buffy hocha la tête. « Laissez-moi deux minutes, le temps de me changer. »
***
Une quinzaine de minutes plus tard, à bord de la voiture de Buffy, ils écumaient la ville à la recherche du groupe de vampires. Sur le chemin, ils étaient passés récupérer Alex, qui s’était également armé en conséquence. Mieux valait être le plus nombreux possible pour faire face à la situation.
« Je crois qu’il va falloir qu’on se sépare… » finit par dire la Tueuse.
« C’est pas comme ça que commencent tous les films d’horreur ? » fit remarquer Dawn d’une voix amusée.
Buffy se tourna vers sa sœur, qui était installée sur la banquette arrière.
« Ah ah, » dit-elle sans y mettre le ton, en lui jetant un faux regard noir.
Le vampire blond appuya la suggestion. « Je pense que t’as raison, il faut qu’on couvre la plus grande zone possible et on est un nombre plutôt limité… »
« Spike et Dawn, vous prenez l’Est de la ville, » lança Buffy. « Alex et moi, on s’occupe de l’Ouest, on va notamment aller faire un tour au Bronze. Les premiers qui les trouvent appellent les autres. Pas d’actes héroïques ! S’ils sont en surnombre, on attend que les autres arrivent. »
Alors qu’Alex et Dawn sortaient de la voiture, les portières claquant derrière eux, Buffy se pencha vers son vampire qui était installé derrière le volant, le regard inquiet.
« Spike… »
« Je sais, » l’interrompit-il, « je veillerai sur elle comme si elle était la prunelle de mes yeux, tu le sais bien, » dit-il en jetant un rapide regard en direction de Dawn qui se trouvait à l’extérieur de la voiture.
Buffy eut un léger sourire. « Ça fait toujours du bien de l’entendre. » Elle approcha rapidement ses lèvres des siennes et y déposa un baiser appuyé. « Sois prudent. »
« Toujours, amour. »
La blonde descendit de la voiture à son tour et sa sœur prit sa place sur le siège passager.
***
Buffy et Alex avaient entamé leurs recherches par les alentours du Bronze. Lors des soirées (notamment d’été) il s’agissait du quartier de la ville le plus fréquenté —mais là où se trouvaient également les proies les plus faciles, en raison de la concentration en grand nombre de personnes en un même lieu. Cependant, à proximité du Night Club, ils furent étonnés par une curieuse absence d’activité.
« C’est un peu trop calme, non ? » demanda le jeune homme consterné.
« Hum, hum, » approuva la Tueuse, sur ses gardes.
Elle jetait des regards méfiants autour d’eux, aux aguets.
« Le Bronze est peut-être fermé ce soir ? »
La Tueuse secoua négativement la tête. « Je ne pense pas, j’ai entendu des élèves parler de s’y rendre aujourd’hui… »
« Mon instinct me dit que c’est louche. »
« Et mon instinct me dit que ton instinct n’a sûrement pas tort, » souligna Buffy.
« On passe par la porte arrière ? » suggéra le jeune homme,
La Tueuse lui indiqua son approbation d’un mouvement de tête et ils contournèrent le Bronze jusqu’à se trouver devant la porte qui jouxtait les bennes à ordures. Prudente, la jeune femme tenta d’ouvrir doucement la porte, et —constatant qu’elle lui résistait— tira finalement dessus d’une main ferme.
« Pratique la force de Tueuse, » marmonna le jeune homme.
Ils pénétrèrent prudemment sur les lieux, qui demeuraient étrangement silencieux. Aucune musique, aucuns échanges. Une seule voix masculine, le ton grave, s’élevait et leur parvenait en un son étouffé depuis leur position. Quand ils approchèrent un peu plus le centre de la piste de danse, ils purent voir une entière armada de vampires qui retenaient en otages l’ensemble des occupants du Bronze, au moins une centaine de personnes. Une quinzaine d’entre elles étaient plus particulièrement tenues à la gorge par les assaillants.
L’un des vampires semblait se présenter comme leur leader. Sa carrure était particulièrement impressionnante, un vrai bloc de muscles mesurant près de deux mètres, ses cheveux bruns taillés courts. Il marchait en rond sur la piste, lancé dans un long discours.
« Vous êtes aujourd’hui les heureux élus ! » dit-il finalement en sautant sur l’estrade, là où les corps des membres du groupe qui se produisait ce soir là au Bronze gisaient au sol, morts.
« Appelle Spike, » murmura Buffy en tendant le téléphone à Alex.
Elle reporta son attention sur la scène qui se déroulait, les traits de son visage durcis par la rage.
***
À l’autre bout de la ville, Spike et Dawn parcouraient en voiture la partie ouest de Sunnydale. Ils venaient de tourner dans un dixième bloc de rues, et trouvaient à chaque fois des quartiers désespérément vides ou à fréquentation normale.
« J’ai l’impression que ça ne donne rien de ce côté là non plus, » soupira la jeune Summers.
Le blond approuva. « Des gars comme eux, c’est pas discret, on les aurait trouvés depuis… »
« Carrément… C’était quand même bizarre, non ? La manière dont ils nous ont entourés ? Les vampires ne font pas ça d’habitude, à moins… »
« … à moins d’avoir un chef et d’agir de manière concertée, » finit Spike en confirmant ce que pensait Dawn.
« C’est pas rassurant… pas rassurant du tout. »
Ils continuèrent de parcourir le quartier jusqu’à ce que Dawn ne réagisse brusquement. « Spike, attends ! Arrête-toi ! »
« Tu as vu quelque chose ? » demanda t-il en constatant que l’attention de la jeune fille était portée sur une ruelle plus spécifique.
« Je crois, oui, » dit-elle tout en descendant de la voiture, que Spike avait ralentie puis arrêtée.
« Dawn ! Dawn !! Attends !! Bon sang, » finit-il en constatant qu’elle courrait déjà en direction de ladite ruelle.
Spike marmonna entre ses dents, descendant à son tour de la voiture et se lançant à sa suite. Arrivés sur les lieux, ils constatèrent qu’une vampire était en train de s’en prendre à un homme. Dawn dégagea la victime de son emprise, et entama le combat avec la vampire par un coup de pied bien placé qui la fit basculer au sol.
« Elle est complètement folle ! Elle m’a mordue, regardez ça, je saigne ! » lança l’homme en se tenant le cou.
« Vu les circonstances, je dirais que tu t’en sors plutôt bien, » commenta Spike en haussant un sourcil. « Sauve-toi ! Passe par l’hôpital, tu as perdu beaucoup de sang, » le conseilla t-il.
Le jeune homme n’attendit pas plus longtemps et prit la fuite en courant.
Spike tenta d’intervenir dans le combat, mais se rendit rapidement compte que la jeune Summers maîtrisait la situation. La petite Dawn n’était plus si fragile ; elle avait gagné en assurance et faisait preuve désormais d’une grande maîtrise.
Alors que le combat se déroulait, occupé à veiller à la sécurité de la jeune Summers, il n’entendit pas son téléphone sonner.
***
Au Bronze, le vampire leader du groupe d’assaillants poursuivait son discours.
« Je sais ce que vous vous dites, vous vous demandez si nous allons faire de vous nos repas du soir, » dit-il en riant. « Ne vous inquiétez pas, nous avons des projets bien plus grands pour vous ! Voyez-vous, il y a une femme en ville, que vous ne connaissez sûrement pas, qui se fait appeler l’Élue. Un peu la grosse tête… » ajouta t-il avec un sourire en coin. « Elle a renversé l’ordre des choses il y a presque trois ans. L’équilibre entre le Bien et le Mal a été rompu, lorsqu’elle a fait le choix d’activer des milliers de Tueuses à travers le monde. Autant de vampires ont depuis péri sous leurs mains… beaucoup plus même. Figurez-vous près de deux milles tueuses, massacrant une dizaine de vampires chaque soir… Le calcul est vite fait. Disons simplement que nous devenons une denrée rare. Il ne sera donc pas surprenant pour vous de nous entendre dire que nous avons bien l’intention de reprendre le contrôle de la situation. Nous sommes quelque peu… rancuniers, » dit-il en accentuant le dernier mot.
Buffy entama un mouvement pour sortir de l’ombre et intervenir, malgré une tentative d'Alex de la retenir —en vain.
« Buffy… Buffy !! » murmura t-il d’une voix pressante. « Je croyais qu’on devait… attendre les autres… »
Les mots moururent dans sa bouche, alors que la Tueuse avançait vers la scène.
« Et pour commencer, nous voulons agrandir nos rangs, » continua le vampire. « C’est là que vous entrez en jeu, chers élus. Ce soir, vous allez renaître ! Ce soir, vous deviendrez vampires. Et nous allons lui faire passer un message à cette monstrueuse idiote. »
« On ne t’a jamais dit que c’était moche les attaques personnelles ?! » intervint Buffy en soupirant. « D’accord, on est ennemis mortels, mais tout de même. »
Elle s’était placée au centre de la piste de danse, affichant ainsi sa présence aux yeux de tous. Elle avait placé ses mains de part et d’autre de ses hanches.
« Les vampires ! » ajouta t-elle avec un soupir. « Toujours à faire de grands discours et toujours à faire faire le sale boulot aux autres. Vous avez un message pour moi ? Dites-le moi en face ! » cracha t-elle durement, en soutenant le regard de son interlocuteur.
Une lueur nouvelle apparut dans le regard du vampire, qui s’imposait comme le chef de la troupe.
« La Tueuse… enfin. Je t’imaginais plus grande, » dit-il en détaillant la jeune femme.
« Ça ne m’a jamais empêchée de botter le cul des connards à dents longues comme toi, » répondit-elle du tac au tac, ne se laissant pas impressionner.
« Je vois que ton sens de la répartie n’était pas qu’une légende. »
Elle croisa les bras. « Une dizaine d’années de pratique, je suis rodée. »
Elle avança un peu plus vers le vampire.
« Vous pensiez vraiment que j’allais vous laisser vous offrir un festin pareil dans ma ville ? Lourde erreur. »
Le vampire sauta de l’estrade, l’air menaçant, et l’approcha rapidement, jusqu’à se tenir à moins d’un mètre d’elle.
« Nos projets sont bien plus ambitieux, Tueuse, » dit-il d’une voix sombre. « Que pensais-tu en venant ici ? Nous sommes trente, tu es seule. Crois-tu vraiment que tu parviendras à tous les sauver ? » dit-il en désignant la centaine d’otages effrayés.
« Elle n’est pas seule ! » émergea la voix d’Alex, qui s’avança vers le centre de la piste, exhibant ses armes. « Et moi aussi j’ai botté mon lot de fesses ! »
« Un ami borgne. C’est tout ce que t’as à nous proposer ? » ricana le vampire.
« Hey ! » s’offusqua Alex.
Buffy et le leader se toisèrent un long moment, le regard défiant. Il finit par reprendre la parole, dans un presque murmure, de sorte à ce qu’elle seule l’entende.
« Tu ne sais pas ce qui t’attend, fillette . Aujourd’hui, nous ne laissons qu’une quinzaine de cadavres derrière nous. Mais demain… demain, nous serons à nouveau légion. Il sera bien plus délectable de te laisser le découvrir. » Puis il reprit à destination de sa troupe de vampires, d’une voix forte : « ON S’EN VA. LÂCHEZ-LES, » dit-il en parlant des jeunes gens retenus par les vampires.
« Mais Patron… » commença à protester l’un d’eux.
« J’ai dit : on s’en va, » cracha t-il d’une voix imposante. « Ils finiront tous par y passer, de toute façon, » dit-il d’une voix provocatrice en reportant son attention sur Buffy.
Quand ils eurent tous quitté les lieux, Buffy et Alex purent enfin baisser leur garde et constater les nombreux dégâts laissés derrière eux. Une quinzaine de cadavres jonchaient le sol et l’estrade du Bronze. S’ils n’avaient pas tué l’ensemble des personnes présentes ce soir là, ils avaient malgré tout perpétré un massacre en bonne et due forme. L’un des plus lourds que Buffy ait connu en ville.
***
Deux heures plus tard, le Scooby se trouvait dans le salon de la maison Summers. Dawn et Alex sur le canapé, Buffy et Spike debouts face à eux.
Un peu plus tôt, Spike et Dawn avaient rejoint Buffy et Alex au Bronze, cinq minutes à peine après le départ des vampires, pour ne trouver qu’une scène de désolation, de personnes blessées pour certaines, mortes pour d’autres ; des téléphones qui sonnaient dans tous les coins, et des personnes bien portantes qui tentaient de secourir les blessé.e.s.
« Je croyais que détruire la Bouche de l’Enfer avait mis un terme à l’attraction surnaturelle des vampires pour Sunnydale… » dit Alex. « Ils sont pas censés ne plus avoir “les hormones en folie’’ en raison de l’énergie maléfique de la ville ?! »
« Ce n’est pas la ville qui les a attirés ici… mais moi. » Les épaules de Buffy s’affaissèrent. « Tous ces gens sont morts pour la simple raison qu’ils voulaient m’atteindre. »
La jeune femme baissa le regard, le visage défait.
« Tu n’as pas à te blâmer pour ça, Buffy, » la stoppa tout de suite Spike en plaçant une main sous son menton afin de relever son regard vers lui. « Tu n’y es pour rien si un vampire a décidé de s’en prendre à la ville. Peu importe qu’il ait fait ça pour t’atteindre ; ce sont ses choix, pas les tiens. »
La bouche de Buffy s’incurva en un sourire triste.
« On est arrivés trop tard… » se maudit-elle en se prenant la tête entre les mains.
Spike se rapprocha instinctivement d’elle, l’enveloppant entre ses bras. Buffy laissa reposer sa tête contre son torse.
« Il va falloir qu’on mette en place un plan d’action, et vite ! » ajouta la jeune femme.
« Une chance que Willow arrive dans trois jours, elle va pouvoir nous aider, » intervint Dawn.
La Tueuse hocha la tête doucement. « Une chance, oui. Un peu de magie ne sera pas inutile… »
 À SUIVRE...
5 notes · View notes
papercrownxyz · 4 years
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Unlimited Power
Jour 26 - 30 Octobre 2020, 11h
J’ai fait ma première séance de psy hier. Le ressenti global est vraiment positif, elle m’a fait remarquer certains points qui n’avaient jamais été abordés et auxquels je n’avais jamais pensé, comme prévu : 
L’infidélité : elle n’a jamais été clarifiée, nous ne nous étions jamais mis clairement d’accord sur ce qu’était une infidélité ou non. Cacher ses relations ? Un baiser ? Plus ?
Ma réaction en post-L. il y a ~4 ans : je ne lui ai jamais explicitement dit ce que je souhaitais faire, et pourquoi je le faisais. Elle m’a fait remarquer que j’avais commencé à éviter volontairement les femmes pour une bonne raison : ne pas blesser J. de nouveau et lui refaire vivre un tel calvaire. Mais nous n’en avions jamais parlé. J. m’aurais sûrement dit que c’était ridicule, la connaissant.
Masturbation : que mon rapport au sexe est probablement plus sain que ce que je pensais, qu’il y a une part de moi qui souhaite être safe, protégé du rapport à l’autre, et que ce rapport avec moi-même l’était, et que je voyais probablement l’autre alternative comme plus risquée, moins safe, moins centrée sur moi-même.
Projet : tout couple qui souhaite poursuivre ensemble se doit d’avoir un projet pour avancer. Lui ayant expliqué notre rupture (définivite, break ?) elle m’a quand même challengé sur qu’est-ce que pourrait être un projet à deux. J’ai mis en avant un pet, puis une maison dans la campagne à réaliser à deux. C’est certes extrapoler vu le futur incertain, mais je pense que c’est un bon point à aborder dans les mois qui suivent si futur potentiel nous voyons entre nous deux
De mon côté, je pense encore que l’avenir nous dira comment tout ça va se passer. Je ne peux pas me mettre en tête de tout faire pour récupérer Julie, car je ne sais même pas si elle voudra de moi, et encore moins de nous.
Agir de façon désintéressée est la meilleure chose à faire, comme dans tout. C’est en forçant, en arrivant avec une intention claire que tout devient mécanique ; à contrario, si j’arrive avec le process, la progression journalière, le développement de ma propre personne, le byproduct sera de l’attraction vers ma personne, vers ce que je deviens, vers mes projets, vers mon nouveau style de vie, que ce soit pour elle ou pour les autres personnes autour de moi.
C’est comme ça qu’on se construit, et non pas avec un but strict en tête, car tout peut changer à chaque seconde, et dès lors que l’objectif n’est plus logique ou change, il n’a plus lieu d’être et on brise tous ses efforts réalisés jusqu’à présent.
Le Process est vraiment la meilleure voie à suivre. Si nos processus respectifs venaient à matcher dans le futur nous aviserons, mais uniquement à ce moment-là, pas avant. Cela ne sert à rien de s’imaginer tout et rien avant ce moment. Moi-même, je sais que je ne verrai pas de changements significatifs avant au moins 3 mois, que ce soit sur ma personnalité, mes habitudes, mes envies, mes projets.
Aujourd’hui, sans avoir mis réellement de labels sur nous, je sais que nous restons amis, peu importe ce qu’il s’est passé. On est back to square 1, cette fois-ci avec un peu plus de 6 ans de partage. L’ardoise est de retour à 0, sauf que nous savons maintenant que nous matchons extrêmement bien à deux, en voyage, sexuellement, amicalement, en tant que colocs. La seule chose manquante est l’étincelle, la magie du couple romantique que nous avons perdu.
Nous l’avons mise de côté pour raviver nos propres flammes respectives, et l’avenir nous dira ce qui est du reste.
Dans cette optique, nul besoin de fouiller son WhatsApp, nul besoin de savoir depuis quand le switch a été fait dans sa tête, nul besoin d’avoir des détails inutiles et non nécessaires (et qui me tortureront probablement) sur pourquoi elle a cliqué, pourquoi elle l’a invité à l’appart, qui a fait le premier pas, tout ce bordel en somme. Inutile. De la même façon qu’elle ne m’a jamais demandé de m’expliquer sur la situation de L., ça l’a préservé d’innombrables souffrances, de détails futiles qui auraient brisé notre couple bien plus tôt qu’il y a une semaine.
Dans cette optique, c’est l’homme que je serai dans le futur qui compte, pas le moi “blessé et trahi” d’aujourd’hui.
Il faut souvent savoir lâcher l’autre pour mieux s’apprécier soi-même, et mieux apprécier ce qu’on pensait comme acquis. Peut-être réaliserais-je qu’elle est en fait plus que random, peut-être l’inverse, qu’en sais-je ?
Ce qui compte est l’instant présent et ce que je fais pour construire le moi de demain. La seule personne avec laquelle je devrais me comparer est le moi d’hier et personne d’autre.
11h20
J’ai passé ma soirée à skipper le plan initial de mater les vidéos d’Eric Flag et son programme SWE, comme j’avais prévu. Comme d’habitude, c’est ce qui compte dans l’instant présent qui est important, et j’ai jugé plus important de regarder une vidéo de tiering des meilleures habitudes à prendre.
Parmi elles, deux me manquent totalement ou partiellement : 
L’exercice physique
La méditation
L’exercice physique est quelque chose que je fais en on & off depuis des années, sans jamais me commit plus de X semaines dessus. Le programme SWE permets de s’y mettre 5 mois environ, exactement ce que je recherchais (vs. FL qui est plus sur des phases de 12 semaines, semaine par semaine, en solo).
Côté méditation, j’ai toujours fait des formes de visualisation, et introspection positive depuis que j’ai 14 ou 15 ans. Enfant turbulant intérieurement, j’ai toujours su extérioriser ça par le sport, la musique ou l’écriture, et j’ai énormément appris de tout ça. Mon esprit est au calme, mes visualisations de 5/10 minutes tous les soirs pendant des années m’ont aidé à me centrer sur moi-même. Je faisais des formes de méditation sans réellement le savoir.
J’ai retéléchargé Calm il y a quelques jours, ai implémenté une pratique quotidienne de méditation matin et soir dans mon plan d’attaque de ces prochains mois, et ai fait ma première session guidée ce matin.
Même si le guide n’est pas la forme ultime de méditation, celle que j’admire, elle te donne un début et une fin stricte, une frame avant de pouvoir t’en affranchir.
Je vais tout d’abord terminer ce parcours initiatique d’une semaine, puis voir si je paye pour plus d’options sur l’application.
Enfin et surtout, j’ai remarqué que parmi toutes les habitudes listées, que ce soit dans le S, A ou B tier, j’en avais déjà énormément de locked down en fait. Je me voyais comme un type éparpillé qui ne sait pas se tenir à certaines choses, mais en fait non ?
Parmi celles que j’ai déjà de solidement ancrées, on retrouve la dance, apprendre un instrument, prendre soin de soi, les chores du quotidien, les douches froides, les visualisation, le budgeting, faire son lit le matin, garder un journal, boire de l’eau le matin.
D’autres en cours sont étudier une langue étrangère, la lecture, socialiser, écouter des podcasts, faire du sport, écrire, apprendre à cuisiner, la méditation.
Je me suis rendu compte qu’après tout, j’avais déjà tellement développé l’homme que je suis ces années passées, sans s’en rendre compte. Me plonger dans le développement personnel, même via un livre plus que stéréotype ( Unlimited Power) a été le shift pivotal dans ma vie de jeune homme.
Depuis, l’étude de la psychologie, la philosophie, des religions, de la spiritualité, combiné aux techniques de manipulation, d’affranchissement, de PNL, mais aussi la constructions d’habitudes est quelque chose sans fin et tellement passionnant.
Je suis sur la bonne voie, continuons comme ça.
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french2pmrepublic · 6 years
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[INTERVIEW] Jun.K pour le magazine Men’s Health (Août 2016)
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Je veux présenter mon côté sexy que je n’ai pas pu présenter avant. Bien sûr, ce que je veux le plus c’est montrer mon monde musical mais, au milieu de tout cela, je veux afficher ma nouvelle image.
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Mini Interview
Nom : Kim Minjun Date de naissance : 15 janvier 1988 Taille, poids : 1m79, 67kg Groupe sanguin : A Famille : Mère et frère plus jeune Charme externe : Énergie enthousiaste Charme interne : Son côté sexy Partie du corps dont je suis le plus confiant : Épaules Partie du corps dont je suis le moins fan : Haut du torse Loisir : Me baigner le bas du corps, ça aide à récupérer de la fatigue. Je le fais pendant 30 minutes, une ou deux fois par semaine, en même temps que je fais de la musculation. Plat préféré : Ddeokbokki Tolérance à l’alcool : Environ 2 bouteilles de soju Style vestimentaire habituel : Style ‘street’ (rue), décontracté et naturel. J’aime les choses inhabituelles. Intérêt dernièrement : Faire des fêtes barbecue sur un toit avec des amis proches. Surnom : Panda. J’ai des yeux tombants alors les fans m’ont donné ce surnom. Musique pour faire de l’exercice : #BDAY de TANK (feat. Chris Brown, Siya, Sage The Gemini) Devise : J’ai encore un autre rêve aujourd’hui.
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Comment c’était la séance photo aujourd’hui ? Je fais de l’exercice depuis le début de l’année. Il y a trois semaines, quand la séance photo pour la couverture a été décidée, j’ai fait un régime encore plus strict. C’était difficile mais amusant. J’étais satisfait de l’image que j’ai vue quand mon corps était dans la lumière aujourd’hui et j’ai aussi aimé la photo avec la moto.
Vous aimez les motos ? Personnellement, je ne suis pas le genre à avoir un intérêt spécifique pour les motos ou le genre qui aime la vitesse. Cependant, devrais-je dire, c’est un genre d’affection que n’importe quel homme a ? Je voulais faire une séance photo avec une moto au moins une fois.
Comment allez-vous ? Après avoir terminé la tournée Arena de 2PM au Japon, je me prépare maintenant pour mes activités coréennes. Nous nous préparons aussi pour le concert JYP Nation qui aura lieu les 6 et 7 août.
Men’s Health a une longue histoire avec 2PM. Il y a cinq ou six ans, presque tous les membres ont musclé leur corps pour la séance photo de couverture un à un. Vous ne vouliez pas le faire à ce moment-là ? Pour être honnête, personnellement, c’était une période confuse. Non seulement 2PM était occupé avec beaucoup d’activités mais j’étais aussi soucieux de la voie que je devais développer pour moi-même. Bien sûr que je voulais faire une séance photo mais il y avait beaucoup de choses dont il fallait s’occuper alors je ne pouvais pas me concentrer sur le fait de faire de l’exercice ou de me muscler.
Pourquoi avez-vous commencé l’exercice à grande échelle ? L’année dernière, j’étais tellement plongé dans la composition que je n’ai pas du tout fait d’exercice. L’entraînement pour la chorégraphie était mon seul exercice. De même, l’état du genou où je me suis blessé en réalisant des acrobaties à l’apogée des activités de 2PM s’est empiré. En plus de cela, au début de l’année, j’ai réalisé que mon endurance n’était vraiment pas aussi bonne qu’avant. Et elle avait pour habitude d’être bonne. Avec seulement un peu de sommeil, j’avais pour habitude d’être énergique et actif à tel point que je pouvais faire n’importe quoi mais cette année, c’était différent. J’ai réalisé que je devais prendre soin de mon endurance si je voulais rester sur ma scène préférée pendant longtemps. Et je me suis inscrit dans un centre de fitness qui était à une minute de marche de chez moi.
Vous avez aussi gagné beaucoup de poids ? Je suis le genre qui peut prendre du poids mais ça ne se verra pas sur mon visage. Donc les gens ne le savaient pas mais mon taux de graisse corporelle a atteint 17-18 % à ce moment-là. Cependant, j’ai quasiment tout perdu en un mois après le début de mon entraînement. Après cela, j’ai maintenu un niveau de 7 % de graisse corporelle et pour cette séance photo, à travers mon régime, je suis descendu à 3,6 %.
Est-ce-que cela a été facile de perdre du poids ? C’était très minutieux avec mon régime. En fait, je ne fais pas confiance à la nourriture qui vient de l’extérieur. J’aime vraiment le ddeokbokki ou les plats frits et autre nourriture à base de farine mais j’y ai renoncé et je mangeais seulement à la maison. Je n’aime pas vraiment le blanc de poulet alors je faisais rôtir du rumsteck avec peu de graisse, du saumon, des poivrons, des oignons, etc. J’ai essayé d’éviter la nourriture huileuse autant que possible. J’ai eu perdu du poids de façon soudaine auparavant et c’est vraiment mauvais pour votre santé. J’ai perdu du poids rapidement alors je n’ai pas pu éviter l’effet yo-yo. Cette fois, c’était différent.
Vous avez probablement aussi votre propre recette maintenant. Le rumsteck est un peu dur. Alors après l’avoir haché et fait bouillir, je me débarrasse de la graisse et le fait frire avec des oignons. J’ai aussi fait du pain à la patate douce. Il y a seulement de la patate douce et des blancs d’oeufs mais c’est plutôt bon. Je l’ai pris avec moi en allant aux promotions japonaises et je l’ai mangé pendant que je voyageais. Pendant les deux semaines avant la séance photo, je me préparais une mixture qui contenait 60g de patate douce, 300g de blanc de poulet, 1 pomme, 1 banane et 2 cuillères de protéines organiques recommandées par Park Jinyoung PD. Et je la buvais 3 fois par jour.
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Comment faisiez-vous de l’exercice ? Depuis le début de l’année, j’en fais presque tous les jours. D’abord, lorsque je me lève le matin je fais des exercices d’aérobic le ventre vide. J’en fais pendant 50 minutes et je ne saute pas cet exercice même les jours de concert. Une fois, je suis resté debout deux jours d’affilée pour composer et, là aussi, j’ai fais cet exercice quand je me levé. Donc j’ai pu voir ma graisse corporelle fondre en face de mes yeux et voir mon endurance augmenter. Et le soir, je fais des exercices pour la force musculaire pendant une heure environ. Mon genou est fragile donc je faisais vraiment attention de ne pas le surmener quand je faisais des exercices de fente et de squat.
Ça n’a pas l’air facile. Comment s’est passé l’entraînement aérobic ? Je courais vite sur le tapis de course pendant 8 minutes puis je marchais pendant 2 minutes et je répétais cela 5 fois. Le moment où vous ouvrez vos yeux le matin, c’est difficile juste de marcher jusqu’au tapis de course mais après 10 minutes, votre volonté se réveille et dit « Bien, tu dois le faire ». Quand vous passez 50 minutes comme cela, vous vous sentez revigoré et vous avez le sentiment d’avoir rechargé vos batteries pour la journée entière. Quoi de plus, même l’état de ma gorge s’est amélioré.
Il est difficile de suivre ne serait-ce que des desseins insignifiants tous les jours alors vous êtes vraiment incroyable. Comment rendiez-vous cela possible ? Ce que j’aime le plus, c’est chanter sur scène. Je l’ai fait en pensant que si je voulais continuer à chanter pendant très longtemps, je devais prendre soin de ma santé. J’avais le sentiment que boire signifierait que je m’abandonnais alors, bien que je n’aimais pas trop ça et que je ne buvais pas souvent, j’ai arrêté aussi.
Qu’est-ce-qui a été le plus dur ? M’abstenir de manger la nourriture que je voulais. En règle générale, je n’en mange pas beaucoup mais j’aime vraiment le ddeokbokki alors, à chaque fois que j’en voyais, je ressentais une très grande tentation. Cependant, après avoir suivi le régime pendant un moment, je n’ai pas ressenti le désir de beaucoup manger. Cela a été dur quand j’ai dû limiter ma consommation de sucre. Alors une fois par semaine, je mangeais une glace comme si c’était le goûter que je voulais manger.
Si vous deviez évaluer votre corps actuel ? Je lui donnerai 80 points en tant que « le corps de ma vie ». Bien sûr, cela chuterait si vous le compariez aux autres gens … (rires). J’ai perdu du poids pour la séance photo d’aujourd’hui alors j’ai l’air très mince. Je veux manger de la nourriture délicieuse à nouveau, reprendre un peu de graisse et avoir un corps aux muscles fins et sains.
Est-ce-que quelque chose d’autre a changé à part votre corps ? Le niveau de mon énergie a augmenté. Je me sens beaucoup plus énergique maintenant dans ma vie quotidienne, quand je travaille avec des gens ou quand je suis en pleine prestation. C’est comme le sentiment que j’ai après avoir transpiré pendant des exercices matinaux, sentiment qui dure la journée entière. Je suis plus actif quand je m’occupe des autres et depuis que je sais ce qui change quand l’état de mon corps s’améliore, maintenant je cherche de façon active d’autres méthodes saines. Dernièrement, quand Park Jinyoung PD parle d’agriculture biologique, je l’écoute plus attentivement qu’avant. Avec le dessein d’une vie quotidienne plus saine, je sens que mes pensées aussi sont devenues plus positives et décontractées.
Avez-vous votre propre méthode pour gérer le stress ? Je n’ai rien de particulier. Cependant, même si je suis stressé à propos d’un certain processus, si le résultat final est bon, je pense que le stress disparaît automatiquement. Avant, j’avais l’habitude de gérer le stress en allant boire un verre avec mes amis mais c’est différent maintenant. C’était seulement une brève période et il y a beaucoup de moments que je regrette.
Votre esprit et votre corps ont beaucoup changé. Que voulez-vous présenter plus tard ? Mon corps a beaucoup changé alors je veux présenter mon côté sexy. Bien sûr, ce que je veux le plus c’est montrer mon monde musical mais, au milieu de tout cela, je veux afficher ma nouvelle image.
Vos futurs plans ? J’étais vraiment actif avec 2PM en Corée donc je n’ai pas eu beaucoup d’occasions de me montrer ou montrer mon univers musical. Alors, à partir de maintenant, je vais essayer de saisir de telles opportunités petit à petit. Dernièrement, je partage des idées à propos de cela et j’y travaille.
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Ce que JUN. K a atteint lors de ces 6 derniers mois, ce n’est pas seulement le corps qui est agréable à regarder. Tout le monde comprend que ce n’est pas juste le corps qui va mieux à travers un processus si difficile. Vous traversez des expériences qui améliorent les desseins de votre vie quotidienne, votre façon de penser et même votre coeur. Encore une fois, il a redécouvert son étincelante énergie qu’il considère comme son charme personnel. De quel autre carburant avez-vous besoin quand vous remplissez ce corps masculin sexy et en bonne santé avec de la confiance, une marge de manœuvre et une énergie positive ? Maintenant, tout ce qu’il a à faire c’est décoller. La course de JUN. K est sur le point de commencer.
Source: Men’s Health
Scans de l’interview: jegyni
Scans des photos:  Romantic Sound
Traduction coréen → anglais: Egle0702
Traduction  anglais → français: Julie@FR2PMREP
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mina-thms · 4 years
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Psychotic Love
Chapitre 6 : jeu d’énigmes
Chapitre 1 : le dossier | Chapitre 2 : la demande de stage | Chapitre 3 : le patient | Chapitre 4 : la première discussion | Chapitre 5 : coup de cœur | Chapitre 6 : jeu d’énigmes |  Chapitre 7 : talent caché | Chapitre 8 : garde de nuit | Chapitre 9 : calmants douloureux | Chapitre 10 : sentiments ambigus | Chapitre 11 : conversation intense | Chapitre 12 : effrayant passé | Chapitre 13 : sentiments dévoilés | Chapitre 14 : règlement enfreint | Chapitre 15 : étrange ressentiment | Chapitre 16 : jalousie maladive | Chapitre 17 : intimement liés | Chapitre 18 : échec et mat | Chapitre 19 : suicide | Chapitre 20 : état de choc | Chapitre 21 : sortie illégale | Chapitre 22 : cavale improvisée | Chapitre 23 : cachette improbable | Chapitre 24 : crise de panique | Chapitre 25 : horribles révélations | Chapitre 26 : cœur brisé | Chapitre 27 : vérités | Chapitre 28 : réconciliation troublante | Chapitre 29 : évadé retrouvé | Chapitre 30 : une fin anticipée
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Lexa émergea doucement de son sommeil en s'asseyant lentement dans son lit enveloppée dans sa douce couverture blanche. Elle étira ses bras vers le plafond avant de retirer la couverture de son corps. Elle posa ses pieds sur le sol froid de sa chambre et se dirigea vers la salle de bain pour faire sa routine matinale avant d'y sortir et d'aller dans sa cuisine pour prendre son petit-déjeuner. La jeune fille se prépara un thé à la pomme et à la cannelle accompagné d'un croissant. Elle s'assit et souffla doucement sur le dessus de sa tasse pour refroidir le liquide se trouvant à l'intérieur avant de boire son thé par petite gorgée tout en admirant le paysage par sa fenêtre. Lexa posa sa tasse dans l'évier une fois terminée et la nettoya avant de retourner dans sa chambre pour se préparer pour sa nouvelle journée de cours. Arrivée dans sa chambre, elle prit son téléphone et vérifia si elle n'avait pas reçu de message de la part de Tiana avant de le reposer en voyant qu'il n'y avait pas de nouveau message et se prépara. Elle enfila une chemise colorée à manche longue en flanelle ainsi qu'un jeans noir retroussé au niveau des chevilles. La jeune femme prit son téléphone ainsi qu'une veste légère après avoir fait son lit et se dirigea dans son bureau pour récupérer son sac avant de se diriger vers sa porte d'entrée. Elle regarda sa montre et remarqua qu'il est seulement 09H13. Elle vérifia que les lumières sont éteintes après avoir enfilé ses chaussures. Elle ouvrit la porte et sortit de son appartement avant de claquer sa porte. Elle descendit les escaliers et sortit de l'immeuble. Elle sentit son téléphone vibrer, le sortit et sourit en remarquant un message de sa mère l'informant d'un appel vidéo prévu dans la soirée. Elle parla un peu avec sa mère et mit fin à la discussion en remarquant qu'elle se trouvait devant la faculté. Elle entra et fit face à Nick qui semblait l'attendre. — Salut Lexa ! déclara-t-il vivement en passant son bras sur les épaules de la jeune fille. Ma mère m'a dit de te prévenir que tu recevras sans doute un message de sa part vers 15H00. Tu verras avec elle pour la visite et tout le reste, du coup. Ils se dirigèrent tous les deux vers la salle de cours de Monsieur Kesey. Ça allait être la dernière fois que Lexa verrait son professeur avant 6 mois. Ils entrèrent tous les deux dans la salle de classe et saluèrent leur professeur alors que Nick retira son bras des épaules de Lexa. Ils s'installèrent à leur place et attendirent le début du cours qui ne tarda pas à arriver après que tous les élèves soient arrivés. — C'est la dernière fois que nous nous voyons avant le début de votre stage. La prochaine fois que nous nous verrons, ce sera dans 6 mois. Je vois que tout le monde a validé sa demande de stage sauf deux personnes : Aymerick Schmitt et Nathan Becker. Avez-vous tous les deux trouvé un stage ou non ? leur demanda Monsieur Kesey. — Oui, nous avons trouvé Monsieur. Nous devons juste le faire valider par le proviseur, déclara un jeune homme blond dont Lexa soupçonnait être Aymerick. Le professeur hocha la tête avant de revenir à ses explications. — J'attends de vous, une conduite exemplaire de votre part. D'une part, pour vous permettre un possible avenir dans l'établissement que vous avez choisi et d'autre part, pour maintenir la réputation de cette école, qui est, si vous n'êtes pas au courant, très bonne. Chaque fin de semaine, vous devrez faire un compte-rendu de ce qui s'est passé ainsi que vos ressentis et vos impressions personnelles. Le professeur continuait de parler mais Lexa ne l'écoutait plus préférant dessiner des fleurs dans son cahier. — Imagines si le prof devient ton beau-père ! chuchota Nick en étouffant un ricanement. Lexa lui lança un regard glacial. Elle n'y avait même pas pensé. Si un jour ils venaient à se marier, l'homme qui aurait été un jour son professeur référent deviendrait son beau-père. Lexa reprit rapidement ses esprits avant de poser violemment sa tête sur la table après y avoir croisé ses bras et laisse un soupir échapper de sa bouche. Voilà qu'elle parlait mariage maintenant. Ils ne s'étaient parlé qu'une ou deux fois et elle pensait déjà à un mariage qui ne se ferait jamais au vu de la situation du jeune homme. La jeune femme se sentait pathétique et n'avait aucune idée de quoi faire. Alors que son esprit divaguait un peu trop loin dans sa relation quasi-inexistante avec Aedan Kesey, une question vint perturber l'esprit de Lexa qui se releva brusquement faisant sursauter son ami. — Au fait, tu sais où je vais faire mon stage mais moi, je ne sais pas où tu vas. Elle vit un sourire apparaître sur le visage de son ami. — Je pensais que tu ne demanderais jamais. Je vais faire mon stage dans une clinique vétérinaire. Lexa remarqua l'étincelle de joie dans les yeux de son ami et se mit à le contempler. Elle ne l'avait jamais encore regardé de cette façon. La jeune femme voyait très bien que son ami n'était pas moche, loin de là. Mais en le regardant de cette manière, Lexa sentit son estomac se contracter et commença à se sentir mal en se rendant compte de ce qu'elle faisait : admirer son ami qui se trouvait être en couple, n'était pas non plus la bonne chose à faire. Elle décida donc de s'occuper l'esprit en parlant avec Nick tout en espérant que cette attirance pour son ami disparaisse. — Oh ! Tu aimes les animaux ? Je savais pas. C'est pas trop mon truc pour ma part, mais je trouve ton ambition super, répliqua Lexa doucement. Elle se mit à dessiner un petit renard au crayon de papier dans son cahier, pour s'occuper les mains qu'elle risquerait de torturer. — Pourquoi n'aimes-tu pas les animaux ? demanda-t-il en jetant un coup d'œil au dessin de Lexa. Je vois que tu aimes pourtant beaucoup les renards. Si je ne m'abuse, ils ne sont pas les animaux les plus gentils. Lexa sourit doucement en repensant à un souvenir d'elle lorsqu'elle était petite accompagnée de sa mère. Elles se trouvaient toutes les deux dans un champs à cueillir des primevères officinales plus communément appelé coucou, lorsque Lexa aperçut une créature brune oranger courant à travers champs. La petite fille qu'était Lexa avait tiré sur le t-shirt de sa mère et lui avait montré le magnifique renard qui chassait quelque chose. Malgré la grande peur qu'elle possédait envers les animaux, elle ne put s'empêcher d'apprécier cette créature de feu. Sa mère lui avait ensuite dit que Lexa était son petit renard, un surnom que Lexa se souvint avoir adoré, et le faisant toujours. Lorsque sa mère l'appelait comme ça, la jeune femme avait l'impression de retourner à un âge où rien n'était grave et tout était à apprendre. Parfois Lexa regrettait cette période et elle considérait qu'elle n'en avait pas assez profité. Elle ne gardait que très peu de souvenirs de son enfance passée majoritairement avec son petit frère et sa mère. Son père n'était pas très souvent à la maison, en raison de son travail et Lexa regrettait de ne pas avoir profité de son père au maximum car depuis qu'elle était entrée dans l'adolescence, la relation avec son père était devenue très conflictuelle. Elle adorerait dire à son père qu'elle l'aimait et le serrer fortement dans ses bras comme elle le faisait avec sa mère mais chaque fois qu'elle s'apprêtait à le faire, quelque chose la bloquait et elle se rétractait. Lexa sentit son esprit divaguer vers tout autre chose et reprit ses esprits en voyant la main de Nick passer devant ses yeux. — Quand j'étais petite, nous avions un chien. Il s'appelait Milou. Mais je ne sais pas trop comment s'est arrivé, du jour au lendemain, j'ai développé une phobie pour les chiens. Ainsi que pour tout autre animaux susceptibles de me blesser mis à part les renards, rétorqua Lexa avec beaucoup de tristesse dans sa voix. J'aime beaucoup les renards, ils sont si intéressants et beaux. Ma mère me disait et me dit toujours que je suis son petit renard parce que j'étais très rusée pour mon âge. Et je trouve ces créatures vraiment magnifiques. Nick acquiesça, touché que Lexa se soit confié à lui car cette dernière ne parlait pas énormément d'elle et préférait écouter les autres parler plutôt que l'inverse. Pourtant Nick trouvait son amie très intéressante et se dit qu'elle ne devrait pas avoir peur de parler d'elle et de son expérience avec lui car il ne la jugerait jamais. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, la sonnerie retentit signalant la fin de la journée pour Nick et Lexa. Lexa rangea ses affaires et se dirigea vers la sortie de la salle accompagnée de Nick après avoir salué leur professeur qui répéta une dernière fois à Lexa, de faire attention. La jeune femme remarqua qu'il était déjà 12H57 et accéléra un peu sa cadence en pensant à tout ce qui lui restait à faire. — Bonne chance avec Aedan, commença-t-il et Lexa se tourna vers lui avant de voir Ciarana arriver vers eux. Tout d'un coup ses pensées envers Nick lui reviennent et elle se sentit coupable. Mais elle décida de ne pas parler de ses pensées à Ciarana car elle ne voulait pas perdre son amitié avec Nick et ne souhaitait pas non plus briser la très belle relation qu'entretenaient les deux jeunes adultes. — Je passerai plusieurs fois par semaine de toute façon. Et je t'ordonne de me tenir au courant de ce qu'il se passe tous les soirs. Nick serra Lexa rapidement dans ses bras alors que la jeune fille acquiesça. Elle salua rapidement Ciarana qui la regarda avec scepticisme et sortit du bâtiment pour rentrer chez elle et pouvoir manger. Dès que Lexa arriva chez elle, elle posa ses affaires dans son bureau et se dirigea vers sa cuisine pour se préparer un plat qu'elle adorait : une quiche lorraine. Elle sortit une pâte brisée, des lardons, du beurre, 3 œufs, de la crème fraîche ainsi que du lait du réfrigérateur. Elle sortit de son placard de la noix de muscade en poudre ainsi que du sel et du poivre et prépara sa quiche en suivant la recette après avoir préchauffé son four à 180°C. Elle plaça la quiche dans le four une fois terminée et la laissa cuire pendant un peu moins d'une heure. Elle regarda l'heure et se détendit en voyant qu'il était à peine 13H30 ce qui signifiait qu'elle avait encore du temps devant elle. Elle fit un peu de ménage en attendant que sa quiche soit prête. Après avoir attendu que sa quiche soit prête, Lexa la sortit du four après avoir éteint ce dernier. Elle coupa la quiche en deux et mit une des parties dans une assiette tandis qu'elle laissa l'autre refroidir sur son plan de travail. Elle s'installa à table et dégusta sa quiche. Une fois fini de manger, elle lava son assiette et mit le reste de la quiche au réfrigérateur afin de pouvoir la déguster dans la soirée. Elle entendit son téléphone et se dirigea vers celui-ci pour voir ce que c'était. Lexa sourit en voyant qu'elle avait reçu un message de Tiana lui signifiant que tout était prêt et qu'elle pouvait aller chercher les papiers à l'hôpital. La jeune femme se prépara et prit son sac après avoir mis son téléphone ainsi que des choses nécessaires à l'intérieur. Elle sortit de son appartement et le ferma puis se dirigea vers l'hôpital. Une fois arrivée devant, elle sonna et le portail s'ouvrit quelques instants plus tard. Elle entra dans la propriété et toqua à la porte qui s'ouvrit ouvrant automatiquement. Lorsqu'elle pénétra dans le bâtiment, elle reconnut à peine l'endroit en raison du grillage ajouté. — Bonjour Lexa ! salua Monique en voyant la jeune fille entrer. Comment vas-tu ? Monique sourit en voyant l'expression choquée de Lexa par rapport au grillage. — Je vais bien et vous ? Elle avança vers Monique qui se leva et se dirigea vers la porte permettant d'accéder au couloir. — Je vais bien également. Ça me donne l'impression d'être super vieille lorsque tu me dis « vous ». Monique déverrouilla la porte menant au couloir avec son badge et elles avancèrent toutes les deux dans le couloir menant au bureau de Tiana. Une fois devant le bureau, Monique laissa Lexa seule et retourna dans son bureau. Elle toqua à la porte et entra après en avoir eu la permission. Elle entra et ferma la porte derrière elle et eut la surprise de voir Tiana en compagnie d'Aedan. — Bonjour Lexa. Assieds-toi, je t'en prie, déclara Tiana avec un peu de précipitation. Lexa et Aedan se regardèrent longuement. Lexa s'assit après avoir tourné la tête pour briser leur jeu de regards et Lexa était sûre qu'Aedan souriait grandement à côté d'elle mais préféra ne pas le regarder. — Alors, voici ton emploi du temps pour les 6 mois à venir ainsi que celui d'Aedan. Il y a également des instructions pour accéder à la chambre d'Aedan et Connor et un plan pour évacuer la chambre en cas d'incendie, expliqua-t-elle en tendant plusieurs papiers à Lexa. Voici ta blouse et ton badge permettant de débloquer les portes des couloirs ainsi que les issues de secours. Elle lui tendit la blouse et le badge que Lexa récupéra. — Je suis désolée d'être si pressée mais nous avons quelques arrivants qui seront bientôt là alors je ne pourrai pas te faire visiter le bâtiment. Mais Aedan est d'accord pour le faire à ma place. Elle se leva et serra la main de Lexa qui lui expliqua que ce n'était pas grave. Ils sortirent tous les trois du bureau et Lexa vit Tiana s'éloigner rapidement après que cette dernière eut verrouillé sa porte avec son badge. La jeune femme se sentit un peu timide dû au fait qu'elle était seule avec Aedan qui n'avait pas encore parlé. — Comment tu vas ? demanda Lexa après s'être raclé la gorge pour récupérer un peu sa voix. Aedan la regardait quelques secondes sans expressions avant de sourire narquoisement. — Je vais bien et toi ? Tandis qu'il avancèrent, Aedan fit glisser la paume de sa main le long du mur. — Je vais bien également, dit-elle en tournant sa tête vers Aedan tout en avançant. Je suis super contente de travailler ici pendant 6 mois. Je suis en train de réaliser mon rêve. Aedan sourit et secoua la tête face au comportement de la jeune fille. — Aimes-tu les énigmes ? questionna Aedan en s'arrêtant faisant s'arrêter également Lexa. — Oui, j'adore ça. Mais, je ne suis pas super forte pour trouver les réponses. Lexa mit les mains dans les poches de son gilet trouvant la température trop peu élevée ce qu'Aedan remarqua. — Tu as froid ? Tu veux une veste supplémentaire ? demanda Aedan amusé quant au fait que Lexa avait froid alors que celle-ci portait une chemise épaisse en flanelle ainsi qu'un gilet molletonné. Elle sortit les mains de ses poches et s'arrêta en croisant les bras sur sa poitrine tout en faisant une moue vexée et Aedan se surprit à la trouver mignonne. Il se racla rapidement la gorge et supprima cette information inutile de son cerveau avant de s'humidifier les lèvres et de parler à nouveau pour lui faire oublier la pensée qu'il venait d'avoir envers Lexa. La jeune femme remit rapidement ses mains dans les poches de son gilet et reprit sa marche après Aedan. — Quand est-ce qu'une porte n'est pas une porte ? — Euh... je crois que j'avais lu quelque part qu'une porte n'est pas une porte quand elle est entrouverte. La réponse fit sourire Aedan qui hocha la tête positivement. — On me jette quand on a besoin de moi et on me récupère lorsque je suis inutile, qui suis-je ? Aedan regarda la jeune femme faisant au moins 15 centimètres de moins que lui, réfléchir.   S'il le voulait, il pourrait la briser en mille morceaux tel une poupée de porcelaine comme celles dont sa mère faisait la collection. Aedan détestait cette collection et un jour, il avait décidé que ça ne pouvait plus durer et avait rendu les étagères soutenant les poupées fragiles, pour que sa mère fasse tomber les étagères et donc briser les poupées, lorsque celle-ci ferait le ménage. Ça n'avait pas louper. Toutes les étagères qui étaient évidemment assembler les unes aux autres étaient tombées comme des dominos et Aedan se souvint très bien de son sentiment de satisfaction qu'il avait ressenti lorsqu'il vit le visage de sa mère dépité. Lexa était pratiquement pareil que ces poupées : fragile et blanchâtre, mais quelque chose différenciait Lexa de ses poupées qu'Aedan avait prit plaisir à vouloir détruire. Aedan n'arrivait pas à détruire Lexa. Dès la première fois qu'il avait posé ses yeux sur elle, un sentiment lui était parvenu, empêchant Aedan de la détester entièrement. Evidemment, ce sentiment qui le submergeait ne l'empêchait pas de détester quand même Lexa un minimum, en partie car elle était à l'origine de ce sentiment. Le jeune homme revint à lui lorsqu'il entendit la douce voix de sa nouvelle aide-soignante.   — Euh.. Je ne sais pas. déclara-t-elle doucement ne sachant pas quelle était la réponse. Peut-être une ancre ? compléta-t-elle après plusieurs minutes de réflexion. — C'est ça. C'est une ancre. Je pensais que tu étais nulle avec les énigmes ? se moqua Aedan. — Je suis peut-être nulle avec les énigmes, mais j'ai beaucoup de logique, expliqua Lexa faisant hocher la tête d'Aedan. Ils arrivèrent devant des marches d'escalier. — Tu m'emmènes où ? — Je te montre le chemin pour aller jusque dans ma chambre, répondit-il narquoisement. Il fit un clin d'œil à la jeune femme qui tentait de cacher son rougissement. — Je te propose une dernière énigme. Tout le monde en a une mais personne ne peut la perdre. Lexa le regarda longuement tout en montant les escaliers avant de s'exclamer bruyamment. — Une ombre ! C'est une ombre car tout le monde en possède une mais personne ne peut la perdre parce que ce n'est pas un objet ou quelque chose de matériel comme une partie de notre corps, s'écria-t-elle faisant sursauter Aedan. Il se retourna et la regarda avec un sourire avant de hocher la tête. — Je sens que je ne vais pas m'ennuyer avec toi, affirma Aedan en se retournant et en montant les escaliers. Il ne voyait pas Lexa rougir mais s'en doutait.
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margauxadelesalome · 4 years
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texte et vidéos étudiés pour l’enquête
Voici notre avancé de travail avec le résumé des documents qui nous avons décidé de traiter pour notre enquête. 
Texte :
 Être éboueur-e à Paris, de Stéphane Le Lay
Ce texte est un article publié dans la revue Travail, genre et sociétés numéro 33, ce numéro est paru en 2015. L’auteur de ce texte est Stéphane Le Lay, sociologue.
·      Le métier d’éboueur est plus reconnu aujourd’hui qu’il y a quelques années.
·      Les éboueur(e)s sont présents dans l’espace urbain mais ils interviennent également dans le cadre d’un service public.
·      La municipalité de Paris a renforcé l’attention sur le recrutement des femmes à l’occasion des politiques d’égalité professionnelle et sur le renforcement des exigences des usagers en matière de nettoiement.
·      L’auteur a procédé à trois recherches sur plusieurs années :
-       La première s’est déroulée en 2007, il a utilisé une observation participante incognito d’une durée de 3 mois pour cette recherche. Stéphane a travaillé de 6, 12 ou 17 heures pendant 4 ou 5 jours par semaine. Il se focalisait sur les comportements, paroles et sentiments de ses collègues.
-       La seconde s’est déroulée en 2008, il a eu des entretiens avec 5 femmes titulaires qui lui exposaient leur vision du métier. Elles ont expliqué comment les éboueur(e)s sont confrontées au travail du déchet, leur vécu et ressenti.
-       La troisième a consisté à comparer les éboueur(e)s de Paris et les ripeurs d’une entreprise privée.
·      L’article explique qu’en 2001, le recrutement était principalement ouvert aux femmes alors que ce métier était, jusqu’à cette année, composé uniquement d’hommes.
·      L’arrivée des femmes dans des locaux occupés par des hommes a provoqué beaucoup de travaux par exemple, des vestiaires supplémentaires ou encore des lieux de repas, ceci a donc demandé de l’argent et du temps. Pour certaine société, le choix a été de conserver des locaux uniquement masculins.
·      Stéphane Le Lay explique qu’une étude américaine dans les années 1970 a évoqué les problèmes que les femmes peuvent rencontrer en arrivant dans un milieu professionnel masculin : exclusion des relations informelles, harcèlement sexuel, remarques misogynes, ignorance, hostilité…  Les éboueures ont également dû faire face aux problèmes des activités mais certaines femmes, plus anciennes dans le métier, insistent sur le fait que la difficulté et la fatigue de ce métier concernent à la fois les hommes et les femmes. La nécessité de l’aide d’un homme n’est pas systématique et elle est même parfois impossible certains collègues ne veulent pas travailler avec elles. Suite à certaines hostilités, il y a un sentiment d’être un obstacle pour certaines éboueures à cause d’une difficulté physique or les femmes occupent des postes très physiques par exemple le métier d’infirmière.
·      En 2007, les femmes représentaient environ 10% des flux de recrutement annuel.
·      En 2005, le pourcentage de femmes dans ce métier à Paris est de 2,5 % et en 2011 de 11%.
·      Les éboueur(e)s estiment qu’ils font « parti du décor ». Cette invisibilité est dû à la transformation des tenues des éboueur(e)s, le vert a été choisi pour arrêter les idées reçues sur la saleté. Cet uniforme présente des contraintes, elle efface la singularité et provoque la transparence. Cependant, cette invisibilité ne permet pas la tranquillité des éboueur(e)s car ils reçoivent parfois des remarques désobligeantes de la part du public.
·      L’éboueur(e) doit être irréprochable s’il ou elle ne veut pas être visible négativement.
 (Page 1 à 9)
·      Effectif à analyser, demande beaucoup de moyens techniques et financiers.
·      Augmentation des situations conflictuelles avec le public dans le monde du travail  Manque de civilité, dévalorisation du métier, interpelle de façon familière en tant que professionnel de l’espace public.
(Page 10)
·      Une situation conflictuelle peut mener, déclencher un mouvement hostile  paroles rudes, gestes. Vengeance d’un éboueur  s’amuse à indiquer le mauvais chemin à une personne lorsqu’elle le demande.
·      Seulement 36% des éboueurs r��pondant au questionnaire sont dérangés par ces interruptions, conflits.
·      Les éboueurs se plient à des attentes de service du public. Stéréotypes sexués  « les mamies disent qu’on balaie mieux que les hommes. On fait plus attention aux détails. »
·      « Drame social du travail »  comportement méprisant envers les éboueurs, formes négatives de relations sociales.
 (Page 11)
·      Attentes des usagers diverses en fonction des individus socialement différents  Portion de rue doit être nettoyée pour certains (Ex : les déchets des SDF) et non pour d’autres, ça leur est égal.
·      Apprennent des stratégies à « l’école de la propreté » pour agir face à des situations probl��matiques.
 (Page 12)
·      Violences avec les usagers de l’espace public sont massivement provoquées par les hommes.
·      Doit alors maitriser les émotions des usagers.
·      Femmes rassurées d’être en binôme due à la violence potentielle de l’espace public.
·      Le métier d’éboueur est rattaché à « non qualifiés » donc mis dans la case des ouvriers  définit par la nomenclature des professions de CSP de l’institut national de la statistique des études économiques due à la matérialisation du travail.
 (Page 13)
·      Métier qualifié de « sans prestige » due à une méconnaissance du métier.
·      Dévalorisé due aux gestes simples et répétitifs  donc faible reconnaissance du métier.
·      Métier renvoyé par les syndicats au monde des ouvriers.
 (Page 14)
·      Effet du terme de mobilisation collective sur le long terme  féminisation, visibilité du métier, baisse de la conflictualité  dépendra des actions mise en place par les syndicaux.
·      Actualisation urgente des déchets et de leur traitement pour l’avenir des sociétés humaines.
 (Page 15)
Vidéos :
 « ULISSE – Métier Ripeur – Éboueur »
·       Ripeur qui présente son métier.
·       L’éboueur qui ramasse les déchets ripe.
·       Se lève à 3h30.
·       Être sur le lieu de travail entre 4h15 et 4h45.
·       Partent à 5h.
·       Font une formation en 3 jours sur quelques heures pour apprendre à respecter les consignes de sécurité et d’hygiène.
·       Équipement  Gants (pour l’hygiène), chaussures de sécurité, tenue « anti-pluie », plusieurs vestes fluorescente (une plus légère et une plus « costaude » pour l’hiver).
·       Travaillent malgré toute intempérie.
·       Ils collectent et vident les poubelles dans la benne.
·       Consacrent des journées différentes pour ramasser les ordures « grises » et les ordures « vertes ».
·       Doivent un peu ouvrir la poubelle avant de la récupérer pour vérifier ce qu’il y a dedans.
·       Si, par exemple, dans une poubelle verte il y a des coquilles d’œuf (des ordures ménagères), ils ne prennent pas la poubelle et collent une étiquette dessus « ce conteneur n’a pas pu être collecté car il : cochent la case correspondante au problème… »
·       A découvert ce métier par hasard, voulait de base être chauffeur poids-lourd mais est tombé sur une formation collective de chauffeur-ripeur.
·       Ne le regrette pas du tout à ce jour, ça l’a sortie de sa routine.
·       Il a découvert un monde de travail qui lui plait, il en est fier même si les gens pensent que ce n’est pas gratifiant.
·       « Je marche la tête haute. »
 « Mon métier c’est : Éboueur »
·       Michael est éboueur, on le présente.
·       Commence son travail à 6h du matin.
·       Ils nous débarrassent de tous nos détritus.
·       « C’est un boulot magnifique » dit Michael, « on est dehors toute la journée, y’a pas de patron derrière nous. »
·       Autre avantage  « On commence tôt mais on finit tôt ».
·       « On vient on est payé pour faire du sport ».
·       Équipement  veste fluo, gants, chaussures de sécurité => sont indispensables.
·       Pour ce métier, il faut être en forme et avoir de la résistance physique.
·       Michael doit faire très attention, avoir les yeux partout. « Les gens ne feront jamais attention aux éboueurs » ils passent à côté du trottoir et du camion sans faire attention.
·       9h : le camion est plein.
·       Déchargent les déchets au centre de traitement des déchets.
·       Ensuite, attaquent un nouveau quartier.
·       Travail par tous les temps.
·       Ont une grande organisation, s’entraident entre eux.
·       Chacun fait un coté  sont 2 à l’arrière, côté droit et côté gauche.
·       Ils font des tournantes, « histoire de changer un peu ».
·       Ou alors, un éboueur peut tout rassembler et comme ça l’autre derrière va plus vite pour tout ramasser.
·       Didier Lebon (responsable de Michael) : « La vision des citoyens par rapport à ce métier a changé. Avant, ce métier était mal considéré mais maintenant le citoyen se rend bien compte que ce métier est très utile pour participer à la sauvegarde de la nature et de la couche d’eau zone, c’est bien pour la planète »  Évolution des mentalités.
·       Michael a fait des études pour travail de bureau comme architecte, ça ne lui a pas du tout plu.
·       N’a pas hésité à être éboueur et trouve ce métier génial.
·       Didier : « Des poubelles, temps de crise ou pas temps de crise, il y en aura toujours »  Corona.
·       Il faut arrêter de dire à ses enfants « on ne travaille pas bien à l’école, on finira éboueur ».
 Ces vidéos sont faites dans le but de revaloriser le métier d’éboueur et de montrer que ça peut être une véritable vocation pour les chercheurs d’emploi.
 Globalement, on peut voir que les éboueurs-ripeurs sont très heureux de faire ce métier malgré le regard dénigrant de la société, qui s’atténue tout de même.
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ailleurs-l4s · 4 years
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Non confinement JOUR 6 - Lou
Et la NZ se confina à son tour… C’est fou tout ce qu’il peut se produire en une journée ! Je l’écris tout de suite et remonterai le temps aussitôt pour commencer par le commencement : notre petit-déjeuner à l’auberge, à 9h27. Donc, tôt dans l’après-midi, Jacinda Ardern, la Première Ministre, a annoncé le passage immédiat de la Nouvelle-Zélande au stade 3 et, dès mercredi, au stade 4. A savoir un confinement direct de 4 semaines. Voilà, c’est écrit. Maintenant, flash-back. De la confiture de fraises sur mes tartines, un café et des céréales. A ma droite, Jay est revenu sur Terre. Et le retour est rude. Il a achevé hier la traversée de l’île du Nord à pieds, soit 1 600 km en 2 mois et 4 jours (il avait parcouru les 1 400 km de l’île du Sud il y a 2 ans). Vous auriez vu ses yeux pétillants de bonheur et d’émotion hier soir ! De la beauté pure au milieu de ce chaos mondial ! Pour rester concentré sur son objectif, il n’a pas voulu se laisser polluer par le coronavirus. Ce matin, les yeux rivés à son téléphone, il est comme ses voisins à sonder comment rentrer en Europe, le tout avec beaucoup de philosophie cependant - le plus important étant ce qu’il vient de vivre… Louise - une française arrivée il y a 2 semaines avec un WHV*, c’est-à-dire avant que tout ne prenne une nouvelle tournure – se prépare à aller à l’Ambassade de France où elle espère trouver des réponses. Même plus que des réponses, une solution pour rentrer. Je ne sais combien il y a de Français actuellement en Nouvelle-Zélande, mais les messages de personnes dans des situations plus ou moins complexes et ubuesques se multiplient sur les réseaux sociaux et IRL, id est les cuisines et salons des auberges de jeunesse. Des jeunes n’ayant pas les ressources financières pour rester alors que les emplois diminuent de jour en jour. D’autres, ayant déjà déboursé des milliers d’euros pour racheter un billet d’avion, finalement annulé et non remboursable… Certains, dans l’impossibilité de vendre leur van puisqu’il n’y a plus de nouveaux entrants et donc pas de monnaie d’échanger pour acheter un éventuel vol retour… Nous nous rendons nous aussi à l’Ambassade. Non que nous voulions rentrer à tout prix mais nous voulons faire les choses correctement auprès de l’immigration. Un groupe d’une quinzaine de personnes est en bas de l’immeuble. Louise nous apprend qu’on ne veut pas les laisser monter. Au bout de quelques minutes, un homme travaillant au rez-de-chaussée nous explique que nous ne pouvons pas rester… Personne ne bouge. Persuadée que nous n’aurons pas de réponse ici, nous filons vers ce que nous pensons être des bureaux physiques du service de l’immigration, à quelques rues de l’Ambassade. Mais ce ne sont que des bureaux. Toujours chargées – nous migrons vers l’appartement que nous allons louer le temps que cela se calme -, nous poursuivons notre chemin dans cette ville qui nous plaît et dans laquelle nous nous faufilons déjà avec une certaine aisance… L’heure est encore à l’insouciance modérée (je me lave quand même les mains bien plus souvent que d’habitude, même si je suis allée à bonne école – une mère infirmière – et que je m’y applique très régulièrement sans la pression du corona (ah ah). Et puis là, après des détours, un passage à la librairie pour voir s’ils ont le livre de Mia Farlane, Footnotes to sex, et quelques photos, au beau milieu d’un carrefour, nous nous retrouvons nez à nez avec une famille française rencontrée il y a quelques semaines à Kaikoura, sur l’île du sud, et avec laquelle nous avions échangé. Eux-mêmes se retrouvent là après quelques circonvolutions inutiles. C’est inouï, le monde est tellement petit parfois – nous le vivons certes d’une autre manière en ce moment, mais quand même... Elle est étrange, cette joie inédite ressentie en rencontrant des camarades de galère ! Ils viennent de se faire gentiment mettre à la porte d’un Flight Center où ils venaient de trouver des billets d’avion retour pour le 1er avril (c’est-à-dire, avec une probabilité d’annulation élevée) sans trop savoir s’ils devaient rester, partir, rester, partir… Leur situation est encore différente : ils ont fait un échange de maison avec une famille néo-zélandaise, qui, compte tenu de la situation en France, retourne chez elle et veut donc récupérer sa maison, alors que la réciproque n’est pas possible. C’est une autre forme d’angoisse, surtout avec deux jeunes enfants. Mais cette rencontre inopinée, et heureuse, vient s’ajouter à ma liste de coïncidences me faisant de plus en plus croire que le hasard n’existe pas. Un couple – de Français, mais ai-je encore besoin de le préciser ? – rejoint notre discussion sur le bout de trottoir… Nous sommes désormais 8 à le partager. Dans quelques heures, ce regroupement sera interdit… Ils étaient à l’Ambassade d’où quelqu’un est finalement descendu car les personnes du rez-de-chaussée menaçaient d’appeler la police afin de déloger le groupuscule de français révolutionnaires… Ils « travaillent » à trouver des solutions nous relaient-ils, créent un formulaire en ligne pour recenser les personnes voulant rentrer en France, mais n’ont pas de solutions d’hébergement à proposer à ceux qui sont dans une situation délicate autre que le site sosuntoit.fr de solidarité entre Français à l’étranger, mais malheureusement saturé de demandes en Nouvelle-Zélande… Chacun finit par partir dans la direction qu’il doit suivre à court terme, non sans un échange préalable de coordonnées. De notre côté, nous arrivons à notre refuge. Nous nous installons tranquillement, savourons la chance que nous avons d’être là puis déjeunons en écoutant le point quotidien du gouvernement annonçant les nouveaux cas du jour. Vers 14h20, nous rassemblons nos sacs, vides, pour aller faire des courses. C’est à ce moment que je découvre le message de Louise, envoyé 40 minutes plus tôt, nous apprenant que la Nouvelle-Zélande passe au stade 3 – immédiatement - puis au confinement – sous 48h. Avant-hier, nous n’en étions qu’au stade 2… La semaine dernière, nous randonnions près d’un glacier. Comment les choses peuvent-elles aller aussi vite ? Le Ministre de la Santé a annoncé l’existence de 102 cas confirmés lors de sa communication, dont deux pour lesquels l’origine de la transmission n’a pu être retracée avec certitude. Ce sont ces deux cas qui ont tout précipité car potentiellement des cas de transmission communautaire, donc hors des espaces où sont confinées les 100 autres personnes (si j’ai bien compris), donc la preuve que le virus circule peut-être dans le pays. La suite, vous la connaissez... La décision de Jacinda Ardner est d’ailleurs largement saluée même si les esprits chagrins existent partout. Mais nous parlerons politique plus tard (ou pas). Là, il devient urgent d’aller faire quelques courses. Nous n’avons plus rien à manger. Direction le New World. Ce nom n’offre-t-il pas des perspectives plus réjouissantes qu’un Auchan, Carrefour ou Leclerc ? Quand nous sommes arrivées à Auckland en janvier, j’avais pris une photo de l’enseigne seule avec le ciel me disant que cela pourrait toujours servir… Voilà… Une petite queue est déjà formée, on nous fait entrer au compte-goutte, dès qu’un client sort. Evidemment, c’est très étrange et décontenançant de passer, en un si court laps de temps, d’une vie quasi normale à une vie ainsi régulée. C’est notre tour. A l’intérieur du Nouveau Monde donc, tout le monde est calme. Fait ses emplettes sans empressement. Des petites mains s’affairent à remplir les rayons en continu, de telle sorte, qu’hormis le gel hydro-alcoolique en rupture de stock dans tout le pays, il ne manque rien. La PM a d’ailleurs rappelé plus tôt qu’il fallait faire ses courses normalement, qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que tout était bien organisé. Et Jacinda Ardner, on la croit sur parole. Alors, nous faisons nos courses normalement, comme si nous étions chez nous. A ce détail près qu’il n’y a pas de Floraline ici, et que, pour moi, tant qu’il y a de la Floraline, tout va. Nous ferons donc sans et tout ira quand même. Sur le retour, nous sentons bien que quelque chose a changé dans l’atmosphère. Ce ne sont pas seulement les embouteillages, plutôt étonnants à cette heure, mais aussi la façon dont les gens s’affairent, se regardent. Ceci dit, il en est autant qui semblent poursuivre leur route comme s’ils ne savaient pas ou que cela ne changeait rien. Nous voyons ce que nous voulons voir… Voilà, nous arrivons à notre refuge – je vais continuer à l’appeler ainsi, car c’est ce qu’il est devenu… encore plus à l’heure tardive à laquelle j’écris ces mots où un déluge s’abat sur la ville. Demain, dernier jour avant le confinement, il serait opportun que nous nous achetions chacune un pull avant que les boutiques de vêtement ne soient jugées inutiles, c’est-à-dire, après demain. Nous sommes parties avec peu de vêtements et plutôt des vêtements légers. Or, l’automne est clairement là dans ce monde à l’envers et, bientôt confinées, nous aurons besoin de chaleur… Pas que humaine. * Work Holiday Visa
© Lou Camino | Hans Lucas
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for-old-tiimes-sake · 7 years
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Çà a commencé, y'a 3 ans.
Bon... 4 ans si je pars d'aujourd'hu. Mais globalement 3 ans. J'ai envie d'écrire des tats de choses. Il est apparu dans ma vie, un jour de rentrée. Le premier cour, pas là. Le deuxième cours 1 semaines après, il était là. Oh oui il était là... la je vais vous dire un truc... je suis en train de pleurer en ce moment même. Je vais tout raconter.
Il est blond. Les cheveux bouclés. Les yeux bleus. Les sourcils épais. Bouclés eux aussi.
Il avait un air arrogant, le genre de personne qui quand on le voit, on a l'impression que c'est un véritable connard.
Il a parlé. Il a prononcé un mot. Une phrase. Il a fait l'appel. Il s'est présenté. Il a dit qu'on a pris du retard sur le programme. Tout ce que je vous raconte là, c'était y'a 4 ans. Aujourd'hui, depuis quelques semaines, c'est ma 4° rentrée depuis que je le connais. Le temps ne cesse de passer. Et j'ai envie de pleurer. Bref. Je vais continuer d'expliquer vous n'avez pas toute la journée. Donc au début, je ne savais pas quoi penser de lui. Je ne pouvais pas le juger sans apprendre à le connaître. Il avait l'air sérieux, le genre de personne qui sait ce qu'il veut. Quand il a une idée, il l'a dans la tête et pas ailleurs. On a des points en communs. Mais pas notre âge. Ça je ne peux pas vous mentir la dessus. Vous avez sûrement dû comprendre que c'était un professeur. Il est né le : Neuf Décembre Mille-Neuf-Cents Soixante-Douzes. Oui. Il a 45 ans. C'est vieux... je sais. Il n'est pas vieux à l'échelle mondiale des habitants, mais à côté de mon âge, c'est certes, il est plus âgé que moi. Je l'ai rencontré quand j'avais 14 ans.
Le son de sa voix est... tout simplement.... Je ne sais pas en fait. Je n'ai pas les mots. Mais ca s'entend dans le son de sa voix, qu'il a connu beaucoup de chose dans sa vie. Qu'il a pas mal voyagé, pas mal vécu. Et pas mal pleuré non plus. Ouai. Je l'ai entendu moi. Et quand nos regards se sont croisés, on s'est fixés. Et j'ai tout compris de lui. On se ressemblait. Sans même se connaître. On le savait. Il y allait se passer quelque chose. On s'était découvert au premier regard. On allait apprendre à se connaître. Et pendant ce moment, quelque chose s'est retourné dans mon ventre. J'ai baissé le regard machinalement. Cette sensation de tomber dans le vide que je venais de ressentir voulait dire quelque chose. Et j'ai eu une idée de ce que ça pouvait être. Mais j'avais peur de ne pas me tromper. Alors je l'ai regardé à nouveau, il me regardait toujours. Un sourire sur nos lèvres. J'ai détournée le regard encore une fois, et j'ai fait ce qu'il fallait que je fasse. Mes exercices. Je n'ai fait que penser. À lui. Je n'osais plus le regarder. J'avais honte de moi. J'avais peur qu'il comprenne tout. Alors, je l'ai détesté. À chaques fois qu'on sd croisait dans les regards, je le regardais de travers, ou l'ignorait. En cour, je rentrais dans la salle sans dire bonjour. Et j'ai fait ça, aussi longtemps que je pouvais. Mais le vendredi soir, une fois rentrée chez moi, j'ai voulu faire mes devoirs. Parce que j'allais avoir contrôle le lundi de 16h à 17h. Mais j'avais peur de toucher mon cahier rouge. Parce que je ressentais quelque chose de bisarre qui me reliait à lui. Et j'ai passée ma soirée à pleure. Le samedi matin, je me réveille, et la je me décide à prendre mon cahier, à l'ouvrir, à tourner les pages, à relire ma leçon. J'ai lu dans ma tête. Et les souvenirs me reviennent. J'avais cru même entendre sa voix un bref instant dans ma tête. J'ai continué de lire, et là, son visage m'est apparu. Je refermé mon cahier brutalement, je l'ai fait voler, et j'ai pleurer à chaudes larmes sur mon lit. J'ai repensé à tous ces moments oû je le méprisait. J'ai commencé à regretter. Alors je me suis levée, je suis allée récupérer mon cahier que j'avais jetter par terre, je suis retournée sur mon lit, et j'ai fait un câlin à mon cahier. J'ai ressenti quelque chose de plus fort. Alors j'ai posée mon cahier à côté de moi. Et j'ai eu cette folle envie de l'embrasser. À lui. Cet homme. Omniprésent dans ma tête. J'ai culpabilisée d'avoir eu penser une telle chose. J'ai culpabilisée. Et quand je culpabilise, dieux sait quelles genre de choses je suis capable de me faire-faire. Alors j'ai ouvert mon tiroir, pris un objet fin, souple, j'ai remontée ma manche, et je me suis taillée les bras. C'est à ce moment là précis que je me suis rendue compte que j'étais amoureuse de lui. Que je m'étais imprégnée de lui.
Bien éviemment, il l'a remarqué en cour. On écrivait la leçon, et j'entends à côté de moi,
" C'est vachement dangereux ce que tu fais. "
Au début, je n'y croyais pas. Je pensais que c'était ma tête qui me jouait un rôle. Puis il l'a répété. Tous les stylos se sont arrêtés de gratter le papier. Un silence ainsi que des regards et des chuchottements pesaient sur moi. J'ai alors arrêter d'écrire à mon tour, et j'ai défiée son regard. Oh mon dieux, putin d'ascensseur de mon cœur ! Je ressentais à nouveau cette sensation de tomber dans le vide, ma respiration se coupait. J'ai repris assez bruyemment mon souffle. Je l'ai reregarder, qui me regardait encore. Oui, oui j'avais compris qu'il s'adressait à moi. Toute la classe l'avait comprit. Tout le monde l'a comprit ! Mais moi, j'avais peur ! Le cour continu jusqu'à la sonnerie. Tout le monde range ses affaires et je fais de même. Je les ranges le plus rapidement possible, puis je le vois qui se met en travers de la porte. Comme pour bloquer le passage. Il me regzrdait, je l'avais compris ça aussi. Qu'il voulait que je reste à la fin du cour pour me parler. Mais moi je ne voulais pas. J'avais trop peur de lui, de ressentir à nouveau ces assensseurs dans mon ventre. Ces sensations. Alors une élève est allée le voir pour lui delander des explications sur le cour, il s'est alors dirigé vers le bureau, j'ai mis mon sac sur mon épaule, mes gembes à mon coup, et j'ai pris la fuite. Je me suis retourée une fois la porte dépassée, il me regardait avec colère. Il avait comprit que j'avait compris.
Puis.... un autre jour, il est venu me voir, pour me parler. Pour me raconter qu'il avait parlé avec sa femme de ce qu'il avait vu, qu'il ne pouvait pas le garder pour lui, qu'elle lui a conseillé d'en parler à l'infirmière, et que j'avais le droit d'être en colère contre lui si il le faisait. Je lui ai répondu : Pourquoi voulez-vous que je sois en colère contre vous ? Avec un regard un peu trop mignon il me semble et une phrase qui voulait tout dire... quelle idiote. Bref. Et c'est comme ça, que je suis partie en famille d'accuille. Parce qu'il m'a compris. Le seul qui a pu le faire. Il m'a sauvé. Alors on a beaucoup discuté lui et moi, plusieurs fois, à plusieurs reprises. Je lui avait explique comment ca se passait chez moi. Mais ça, je ne vous en parlerez pas. Depuis ce jour, le jour ou tout à commencé, il est devenu mon sauveur. On à vécu beaucoup de chose ensemble. Des regards, des sourires, des paroles, j'ai analysée chacun de ses gestes, même quand il se mouchait. Il était séduisant q croquer. Des alarmes incendies pour perturber nos regards plongés, qui voulaient eux aussi tout dire d'ailleurs. Mais bon. Et le temps à passé, je suis allées en 3°, on s'est perdu de vue, très rapidement, des bonjours dans les couloirs, des salles, des murs, et des couloirs remplies de souvenirs. Je l'ai toujours aimé. Puis en 2°, en 1° . Et ça, depuis ma 4°.
Je sais tout de lui. De sa vie présente. De ses passions, de son passé, de sa famille. Tout. J'ai appris à le connaître de loin. Il est bourré de qualités, si vous savez. Je l'aime. Et j'ai fait des tentatives de suicides à cause de çà. Je n'ai jamais arrêter de me scarifier. L'amour nous rend fou. L'amour nois fait croire en l'impossible, en l'espoir. Mais par-dessus tout, l'amour nous fait vivre. Ne jugez pas. Ne me jugez pas. Je ne l'ai pas aimé parce qu'il m'a sauvé, je l'ai aimé bien avant cela. Je suis tombée erperduement amoureuse de cet homme. Nous sommes tous fou à partir du moment que nous aimons. Aimer est une folie.
T•D•S
*Souvenirs.
*76 ♤
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Bonjour à tous, après une longue absence je vous reviens avec cette publication annuelle (qui a d’ailleurs manqué à l’année qui s’est écoulée). C’est quelque chose de plus long, que je n’ai pas l’habitude de faire, plus réel et plus dur pour moi à écrire. J’espère cependant que ça vous plaira tout de même. Bonne lecture !   Chapitre introductif : Espoir emmuré  Dans un brouillard épais et saisissant de froid, un chariot lumineux, rutilant, transperçait la dense couverture d’humidité stagnante à toute vitesse. Il ne comportait que quelques hommes à son bord, celui qui le dirigeait, vêtu d’une veste bleue et d’un couvre-chef orné d’un écusson, agitant ses mains autour d’une roue qui semblait guider le bâtiment. Les autres hommes, au nombre de quatre, scrutaient les abords des chemins que le véhicule empruntait comme des sentinelles, jetant sur le monde un regard aiguisé auquel rien n’échappait. L’engin ne s’arrêtait pas, quand tout à coup une lumière rouge vive, perchée dans les airs, se fit voir, bloquant sèchement les roues qui se mirent à crisser, extirpant chaque sentinelle de sa torpeur. L’arrêt brutal s’était vu suivre d’une série de jurons… « Quel idiot, j’espère qu’il va se planter ! » , ce sont ces mots qui finirent l’indicible discours du chauffeur, ces derniers mots furent aussi les premiers que Craig entendit après avoir été tiré de son sommeil. Eveillé, le trajet semblait bien moins passionnant, fade comme les biscuits secs qu’il avait avalé rapidement avant de se diriger vers le bus qu’il croyait manquer, et qui n’arriva qu’après dix longues et froides minutes, pendant lesquelles il reconsidéra l’option de sortir les cheveux mouillés alors que l’extrémité de ceux-ci commençait à se solidifier. Craig prenait le bus chaque matin, pas par choix mais parce que la ville de Lille était un véritable calvaire lorsqu’il s’agissait de trouver une place où stationner sa voiture pour pouvoir la récupérer dans le même état le soir, et la deuxième partie était la plus complexe. Le bus qu’il empruntait était toujours le même, Craig était, lui, en début de ligne, s’assurant une place de choix pour le spectacle qui s’apprêtait à se dérouler sous ses yeux. Des choses inimaginables tant que nos différents sens ne les ont pas connues. La vision, l’odorat et l’ouïe étaient assaillis de signaux qu’ils auraient préféré ne jamais connaître, le goût et le toucher étaient, eux, épargnés et cela était bien heureux car, si jamais cela avait du être le cas, il est plus que probable que ces moments auraient été les derniers où ils furent actifs. Craig s’était souvent demandé si cet homme vêtu de son ensemble de sport imbibé d’urine féline parfumé au remugle ne viendrait pas à bout de son odorat, bien qu’il était certain que depuis que celui-ci empruntait le même bus, des subtilités olfactives lui manquaient. A chaque arrêt, un nouveau passager s’intégrait à la masse et le chauffeur continuait sa route machinalement. Dans cette foule de gens, chacun essayait de noyer son regard dans le vide, cherchant désespérément à éviter celui de l’autre pour éviter la gêne, il s’agissait d’un accord tacite que chacun respectait dès son entrée dans le bus. Celui qui ne le respectait pas ne risquait rien, si ce n’est le jugement de celui ou celle qui, en croisant le temps d’une seconde le regard de l’autre, s’est senti épié et vous considère dès lors comme un être lubrique plein de vices. Craig avait trouvé le moyen d’échapper à cette lutte contre la curiosité, assis sur une place seule, accolé aux vitres, il observait les bâtiments et les routes défiler, fasciné par ce kaléidoscope alors qu’il voyageait dans les rues froides et sans âmes du chef-lieu des Hauts-de-France. Il voyait des maisons identiques collées les unes aux autres, comme bloquées, résultat d’un projet chimérique passé que les habitants tentent peu à peu de se réapproprier en insufflant un peu de leur vie à ces tas de briques. Parfois, ils voyaient les nouveaux bâtiments, les magasins de restauration rapide, les locaux utilisés par les assurances ou les banques avec leur façade moderne, blanche avec des affiches propres, des logos colorés et de grandes vitres effaçant toute intimité pour satisfaire les pulsions des voyeurs. Une question s’installait ici dans son esprit, que préférait-il, l’austérité ou la stérilité ? Il s’était déjà interrogé sur le sujet, et la réponse qui lui venait était toujours la même. L’austérité. Il a toujours préféré l’austérité car en elle se cache un espoir, une graine de beauté et de vie qui ne demande qu’à germer, à sortir de sous les briques. Alors que la stérilité, en plus d’être voulue, était révélatrice de ce qu’il exècre au plus haut point, cette simplicité était réfléchie et insultante car elle voulait faire croire au premier ingénu que ce style relevait de la modestie.  Chapitre 1 : Les courbes de l’art  Craig était familier de ces méthodes, il avait suivi une formation dans la communication. Perdu dans les intarissables propositions d’études et de domaines à découvrir, il s’était replié vers ce qui lui semblait être un moyen incroyablement efficace de comprendre une société dirigée par l’irrépressible envie de consommer. Les gens suivent les modes, ils les créent, ils les ramènent au goût du jour et tout ça, ils le font en consommant, et de façon outrancière la plupart du temps. Malheureusement, tout ce qu’il a trouvé là-bas ce sont des consommateurs, des personnes qui, avant d’être de futurs « pro de la communication », étaient emplis de la plus grande futilité, des cibles parfaites à qui les professeurs montraient comment ils se faisaient attaquer jour et nuit par les incessants assauts de la publicité sauvage. Il n’avait fini sa formation de deux ans que parce qu’il lui fallait un diplôme, une garantie qu’il pourrait, même si l’idée ne lui plaisait pas nécessairement, s’insérer dans les rangs bien ordonnés de la France qui travaille. Ces deux années furent longues, laborieuses voire douloureuses à certains moments, mais malgré cela il y a eu des moments plus doux. Comme si cette tempêtueuse expérience lui laissait récupérer son souffle, lui permettant de reprendre de l’élan pour mieux affronter l’incroyable violence qu’il subira lorsqu’il sera projeté à nouveau en dehors de l’oeil du cyclone. Cette violence, c’était celle qui le forçait à assister à des cours avec des enfants qui ne pouvaient s’empêcher de bavasser, de déranger les quelques esprits qui n’étaient pas volages, puis arrivaient les cours « d’art ». La matière s’appelait « Étude des techniques de l’imagerie » mais pour Craig, il s’agissait là d’une couverture, comme une couche de goudron recouvrant une pierre précieuse, nécessaire pour étoffer un peu plus notre curriculum vitae, cette feuille qui est posée une semaine sur le coin d’un bureau étriqué pour être négligemment étudiée en quelques secondes par un automate qui veut se persuader qu’il est (encore) humain, avant qu’il jette sans âme ni conscience les seuls exploits reconnus d’un congénère dans la corbeille. Bien heureusement, le cours était tout à fait différent de ce que l’intitulé laissait paraître. Lors du premier cours, Craig trouva tout de suite un avantage non-négligeable à cette discipline : la salle était à peine remplie au tiers alors qu’elle semble toujours pleine à craquer lors des autres cours. Le comité restreint d’élèves était disposé dans un amphithéâtre aux dimensions réduites, ils étaient peut-être soixante, au lieu des trois cent cinquante élèves habituels, tous près du tableau. La salle était relativement moderne, il y avait un vidéo-projecteur accroché au plafond qui visait une toile blanche, le tout relié au bureau qui semblait être un de ceux que le géant suédois avait apporté à notre peuple qui en raffole maintenant. Ils avaient pour coutume de toujours attendre les professeurs qui, faute de choses plus importantes, venaient tout de même au cours qu’ils dispensaient, avec des minutes ou des heures de retard mais cette fois, la professeure arriva pile à l’heure. La deuxième surprise fut le jeune âge de ladite professeure, à vue d’oeil elle ne devait pas dépasser la trentaine d’années, et beaucoup semblaient vouloir estimer son âge au vu des regards qui se posaient sur elle, majoritairement masculins. Elle était d’une beauté noble, incroyable, par delà la pureté… C’est ce que l’on comprenait si l’on mettait la forme sur les commentaires déplacés qui étaient chuchotés à haute-voix entre les rangs. La jeune femme était élancée, portée par de longues jambes galbées qui se devinaient à travers un pantalon bleu nuit, lâche, qui remontait jusqu’à la taille. Les chaussures à sangles qu’elle portait étaient surélevées par l’épaisse semelle à leur base, accentuant sa cambrure et rendant le chemisier blanc qu’elle portait plus flatteur que ses courbes ne l’étaient déjà. Les traits saillants de son visage étaient adoucis par ses pommettes généreuses accompagnées de lèvres que l’on rêve de baiser. Le regard d’émeraude qu’elle détenait était tempéré par son teint hâlé et les quelques tâches de rousseur éparpillées sur l’arrête de son nez délicat. Sa beauté était remarquable, presque envoûtante pour celui qui n’accorde d’importance qu’à ce qu’il aperçoit, qui est susceptible de se laisser tromper par ses sens. Craig n’était pas insensible à sa beauté mais il avait cette idée qu’aucun de nous n’était unique, sa beauté lui vient d’un lancer de dés génétiques bien-heureux, une chance qu’a eu une autre partie de la population, celle de correspondre aux critères de beautés en place à l’époque et à l’endroit où ils sont nés. La félicité de celui ou celle qui arborait une telle beauté était fort probable, à condition que l’esprit soit aussi rafraîchissant que le spectacle offert. Craig était de ceux qui cherchaient la justesse, l’intelligence, le raisonnement, la curiosité, et toutes ces si belles qualités qui n’en sont que si l’on sait les apprécier. On aurait dit de lui qu’il aimait les beautés intérieures, et lui aurait répondu que la beauté intérieure est un tas de fausses gentillesses auquel on donne le relais lorsque l’on considère que le physique n’est pas des plus avantageux. Ceux qui parlent de beauté intérieure étaient, aux yeux de Craig, des êtres de la pire espèce, ceux qui accordent tant d’importance à leur propre avis qu’ils se croient permis de dire lorsqu’il faut chercher chez les autres cette beauté cachée qui n’est visiblement pas à l’extérieur. Il lui fallait alors jauger l’étendue de sa beauté, si tant est que ce soit important car elle restait une professeure qu’il ne verrait que quatre heures par semaine, même si cela restait un défi intéressant de cerner la personne qui allait lui inculquer du savoir au motif que cela expliquerait sûrement sa position sur certains sujets.  La professeure prit la parole dans le vacarme de l’amphithéâtre, ne poussant pas sur sa voix cristalline, elle se mit à parler de façon modulée, prononçant cette phrase « Où est l’art dans votre vie ? Quand commence t-il pour vous et où s’arrête t-il ? S’arrête t-il vraiment ? Est-ce qu’il peut avoir des limites ? », face à cette allocution, l’amphithéâtre s’était partiellement tu, ne laissant place qu’aux chuchotements discrets semblable aux murmures du vent qui s’engouffrent entre les feuilles d’un arbre. Craig était intrigué, l’interrogation était légitime car il ne s’était jamais posé la question et puis, il n’aurait su y répondre. Sans le savoir, la professeure avait acquis l’attention de Craig, et sûrement celle de l’amphithéâtre dans lequel un silence religieux s’était installé. « L’art est à tous les moments et les endroits de votre vie. Il règne dans ce monde un amour invisible que l’on ne remarque qu’une fois que nous l’étudions, dans mon cours, je vous ferai découvrir l’amour, mystique, mystérieux de ce qu’on a voulu catégoriser. Si vous voulez mon avis - et tous semblaient le vouloir -, l’art n’existe pas, il s’agit d’une sensibilité que nous choisissons de développer, on décide de mieux maîtriser notre capacité de perception. L’art ce n’est pas non plus le beau, le beau est subjectif alors que l’art est universel, il ne faut pas prendre en compte la perception des autres mais comprendre ce qui peut faire d’une morne bâtisse en briques délavées le coeur d’un tableau. Nous pourrions dire que c’est son architecture, et ce serait valide, mais le contexte est lui aussi très important ! » À ce moment, la professeure se mit à parler plus fort, se déplaçant le long du premier rang, balayant du regard les rangs d’élèves obnubilés par sa prestation. « Imaginez simplement l’histoire de cette bâtisse, le contexte dans lequel elle est placée : visualisez une ville moderne, évoluée, où les buildings règnent en maître. Leurs vitres parfaites reflètent, la journée, les rayons d’un soleil de plomb mais quand vient la nuit, les immeubles s’évaporent dans la nuit et en leur centre demeure une basse lumière émanant de la vitre encrassée d’une drôle de construction, notre maison en brique… - la fin de sa phrase était descendante, mais elle reprit de plus belle - C’est exact ! Notre maison en brique subsiste, frêle parce qu’elle a traversé les époques, qu’elle a subi les tempêtes, peut-être aussi que sa construction a été mal réalisée mais peu importe, elle est là ! Dans une nuit d’un profond noir, les immeubles aux vitres impeccables paraissent translucide, comme si l’âme du bâtiment résidait dans les centaines de personnes qui l’occupent, alors qu’aux côtés de la modernité exubérante se trouve une maison vétuste occupée par une âme seule qui, en allumant un feu pour se chauffer, a apporté la vie dans le néant de la nuit » Elle fit une pause dans son discours, laissant à ses élèves le temps de visualiser la scène qu’elle avait décrite avant d’enchaîner. « Le spectacle de La Nuit étoilée de Vincent Van Gogh pourrait être donné à voir à tout le monde ici, et chacun le représenterait d’une manière sensiblement identique, c’est pour ça qu’il faut comprendre l’importance du contexte. Quand il a peint cette toile, il a reproduit le spectacle qu’il voyait au travers de la fenêtre de l’asile du monastère Saint-Paul-De-Mausole, enfermé dans sa chambre, sujet aux troubles de son esprit. La façon dont il a peint ce village, ces nuages et ces étoiles, c’est unique ! Sa perception du monde lui a donné à voir ce qu’aucun de ses pairs ne pouvait voir, une explosion d’énergie dans les étoiles ravissant le ciel, concurrençant le croissant de Lune qui dispensait une lumière souveraine inondant les champs de Saint-Rémy-En-Provence… ». Quelques phrases, une réflexion bien tenue et Craig était porté par la magie de ses mots, trouvant en sa vision la clé d’un monde nouveau dont la beauté transcende tout ce qu’il a toujours connu. Le reste du cour fut consacrée à l’oeuvre majeure de Van Gogh, ce peintre dont la folie sublimait le monde. Avant que les élèves commencent à ranger leurs affaires et à partir 5 minutes à l’avance, la professeure prit une dernière fois la parole « Je tiens d’abord à m’excuser de ma terrible impolitesse et à la rectifier, je m’appelle Lina Coric. Comme vous l’aurez remarqué, ce cours vous semblera parfois hors-contexte, par les travaux que je vous présenterai ou par la façon que j’aurai de les analyser mais je vous invite à me faire confiance, et de toute façon je suis la personne en charge de préparer votre examen qui portera sur ce que je vous ai présenté dans cet amphithéâtre. J’ai dans l’idée de vous apporter chaque semaine des connaissances sur une oeuvre et son auteur, très probablement maître de son art. Cette méthode me paraît essentielle pour vous montrer comment s’approprier les codes, ou encore les révolutionner, ce dans quoi excellent ces grands artistes. Bonne journée. » Enchantés par cette belle idée (et surtout par celle de sortir à l’avance), les étudiants désertaient l’amphithéâtre et Craig, comme pour la remercier, prit la peine de sortir en dernier la gratifiant d’un sourire et d’un au revoir, la remerciant du chemin qu’elle venait de lui faire découvrir. Chapitre 2 : Art, au revoir La semaine d’après semblait dédiée toute entière à l’attente de ce cours, impatient de savoir quelle oeuvre il découvrirait. Le portrait de Metzinger par Robert Delaunay, voilà le choix que Lina Coric avait fait, l’oeuvre de Robert Delaunay représentant ce peintre-poète au visage serein et enjôleur. Elle prit la parole une fois l’ensemble des étudiants assis, et surtout, silencieux « Bonjour à vous, aujourd’hui nous aborderons l’une des grandes pièces de Robert Delaunay, le portrait de Metzinger. » Sa voix s’arrêta quelques secondes, elle se mit à activer le projecteur qui révéla une peinture lumineuse d’un homme qu’aucun des étudiants ne semblait connaitre, avant de reprendre avec plus de vigueur. « L’intérêt de ce portrait n’est pas tant le principe du portrait ni la personne représentée mais la technique utilisée pour représenter et immortaliser une expression, sauriez-vous me dire laquelle est ici utilisée ? » D’abord un silence gêné s’installa avant que quelques âmes errantes se mettent à dire à demi-mot qu’il s’agissait du pointillisme, n’étant pas sûrs de leur réponse ou n’osant pas s’exprimer devant l’amphithéâtre, puis la prof reprit son explication, remarquant bien que personne n’interviendrait « Il me semble l’avoir entendu, il s’agit en effet du pointillisme, une méthode bien particulière qui s’est enracinée à la fin du 19ème siècle dans les pinceaux de grands maître-peintres. Le nom parle de lui-même, il s’agit d’un procédé de peinture qui consiste à aligner des points à intervalles réguliers de différentes couleurs pour reconstituer une forme, un objet, une personne, ou tout ce que notre esprit croit voir. Le pointillisme a la précieuse particularité de donner à l’artiste de choisir l’épaisseur de ses points, leur couleur, leur paterne… - elle se mit à ricaner brièvement et reprit d’un ton enjoué - Je me rends bien compte que formulé de la sorte, cela nous semble futile, ou alors élémentaire, mais avoir ces choix c’est avoir la capacité de représenter point par point notre perception du monde, de révéler les couleurs que nous percevons dans leur moindre détail, de tout construire précisément. » Alors qu’elle disait ça, tout semblait se contredire face à la vision qui était projetée, Craig restait dubitatif sur les arguments que sa professeure apportait, attendant des explications à cette incohérence. « Bien évidemment, vous me direz que l’oeuvre que je vous présente ne respecte pas ça, ou alors le fait mal, et que l’intérêt d’une oeuvre mal réalisée est inexistant… Peut-être tout simplement parce que je vous ai exprimé une vision adoptée par la majorité, une vision timorée qui ne s’était pas tellement détachée des codes classiques. Mais ne vous ai-je pas parlé de l’intérêt même de l’art, de l’essence de celui-ci, de la perception ? Voilà ce que nous offre Robert Delaunay ici, sa version du monde, son pointillisme, son Jean Metzinger ! Nous avons des photos de Jean Metzinger, différent de celui que Delaunay a représenté, ressemblant, mais différent tout de même. Un visage lumineux au regard coloré, brillant d'une passion certaine, profond. Delaunay nous transpose le regard que Metzinger posait sur lui, on a l’impression d’une réelle proximité, presqu’une intimité naissante. Ce rapport de proximité créé un premier plan fort qui ellipse le fond, l’arrière-plan semble être indéfini, trouble… Cette atmosphère est prenante, presque psychédélique dans sa forme, le sujet nous apparaît comme une vision qui lévite au sein d’un mur qui perd de sa forme, un ancrage si réel dans ces formes qui n’en ont pas. Il s’agit d’une oeuvre extrêmement intéressante non pas par la complexité de sa technique mais par cette vision qu’elle apporte, le début du 20ème siècle accueille le pointillisme et le voit déjà grandir, évoluer dans les mains d’artistes qui s’affranchissent des codes. Il est nécessaire de faire bon usage de l’art mais il est tout aussi nécessaire de réfléchir sur ses codes, de les remettre en question et proposer au monde sa version, les courants doivent être des axes principaux, à vous de choisir quelles branches vous choisirez d’emprunter. Pour finir, je sais que se baigner dans le conformisme donne parfois l’impression d’une réussite mais s’il vous plaît, pour le bien de l’art, pour qu’il perdure, osez ! » Encore une fois, Craig était convaincu par ses mots, il ne savait pas réellement s’il s’agissait de l'intensité qu’elle mettait dans ses mots ou s’il était fondamentalement d’accord avec ce qu’elle avançait. Une chose était certaine, Craig commençait à apprécier sa beauté chaque jour un peu plus, accroché à chacun des mots que formaient ses lèvres, il se prenait d’une passion ardente pour l’art. Il est vrai que la professeure Coric était une oeuvre sans pareille de la nature. La fin du cours fut un véritable spectacle d’admiration, l’attention et le regard de Craig portés sur toute la personne de Lina Coric, suspendu à la silhouette de l’impressionnante belle qui, par ses idées, redéfinissait son monde. Le temps passait et ce cours devenait sa récompense de la semaine, l’événement tant attendu qui lui accordait un répit parmi les semblants de personnages qui l’entouraient. Il ressentait une certaine plénitude lorsqu’il se trouvait devant les oeuvres que la professeure Coric exposait, comme si ce qui lui manquait tellement les autres jours était réuni dans cet endroit particulier. « Une belle femme, de jolies oeuvres, je peux pas être plus heureux » voilà ce que Craig se disait lorsqu’il écoutait les gracieux mots de l’experte, sa jeunesse l’empêchant de voir que la qualification d’oeuvre pour une femme pourrait être bien-heureuse si seulement cela ne faisait pas d’elle un objet, cette même jeunesse d’esprit qui l’avait parfois empêché de comprendre les positions qu’elle pouvait défendre, et puis si elle devait être un objet elle ne serait que celui du désir de Craig. Cette passion se poursuivit aussi longtemps que les études de Craig durèrent, il n’avait jamais manqué un de ses cours, pas une fois. Il semblait évident qu’une telle passion ne pouvait pas s’éteindre si facilement, elle l’avait initié profondément aux arts, elle avait disséminé les graines d’un amour qui dépassait les limites du charnel, un sentiment transcendant tout ce qu’il avait pu connaître. Naïf est l’esprit qui croit qu’une expérience pareille puisse même s’oublier, elle avait pris sa virginité à nouveau sans même l’avoir touché. Les années d’études passèrent vite, trop vite pour qu'il ait un jour le cran d’aller lui parler, et puis en tant qu’élève cela paraissait inconvenant, insensé. Alors toute sa vie, il vivrait avec cet amour inexploré et impossible, se disant que la vie avait mis devant ses yeux le plus beau piège dans lequel son coeur et son esprit pouvaient se perdre. Craig était obligé de concéder cette victoire à ce destin funeste, son temps d’étude imparti touchait à son terme, il renonçait à tout. Au dernier cours, il la remercia d'un sourire rayonnant qui était cette fois animé par bien plus que de la gratitude. C’était la dernière fois qu’il la voyait ici et qu’il partageait ce moment privilégié de l’apprentissage, se dirigeant vers la porte, suivi de près par le bagage qu’elle lui avait confié.     Chapitre 3 : Le long chemin des habitudes La beauté de ce que lui avait livré sa professeure était inestimable, la passion, c’est ce qu’elle lui avait offert. Cette passion pour l’art n’était rien d’autre que les clés de la liberté, comment mieux s’affranchir du monde qui nous entoure qu’en voyant par delà ce qui nous apparaît comme évident; sa perception du monde ne s’arrêtait plus au simple prisme terne et brut qu’on lui avait déposé dans les mains à la naissance, prisme qu’il avait poli au cours de son éducation et dont maintenant l’une des faces brillait. Tabula Rasa, son esprit avait adopté la forme d’un diamant, une pierre cristalline à travers laquelle la lumière pénétrait et se retrouvait projetée dans un arc-en-ciel de visions. L’art était pour lui très technique mais aussi très humain, il est possible de comprendre une oeuvre en repérant les codes de sa construction, en analysant la méthode utilisée mais il est impossible d’en saisir toute la subtilité si l’on ne s’intéresse pas à la personne responsable de sa naissance. Le monde qui l’entourait était nouveau, couvert d’un drap blanc sur lequel il devrait coucher sa vision. Craig essayait donc de tout voir, cherchant dans l’océan des possibles des courants chauds de beautés dissimulées mais il semblait que cette tâche était des plus compliquées. Il y a un jour où cela changea, où son regard, en voulant absolument esquiver les assauts de la demoiselle qui avait voulu incarner une peinture, alla se poser sur les fenêtres d’une bâtisse qui semblait relativement ancienne, juste à la sortie du pont qui la côtoyait, victime de son ombre. Exposée à la fenêtre, il y avait une grande feuille de dessin occupée par de vagues traits, simples, qui décrivaient les courbes d’un paysage et dans l’apparente cacophonie visuelle, une réelle harmonie était pressentie. Craig la touchait du doigt sans pouvoir en tracer les contours ou même l’expliquer, son insaisissabilité la rendait presque chimérique. Sur le dessin, une mer de nuage bordait les vallées dont les contours se chevauchaient, le ciel était d’un sombre alarmant et rayonnait sur terre un vert éclatant arrosé par le crachin d’un temps triste. Cette situation était plutôt commune dans cette partie de la France mais l’endroit le plus vallonné de celle-ci se trouvait certainement sur le sol de son appartement depuis que l’eau avait infiltré son balatum. L’oeuvre était peut-être le souvenir d’un voyage, ou peut-être était-ce la représentation d’un rêve dont seule l’ébauche subsiste. Craig n’était sûr de rien sur ce point sauf de la pointe de bonheur qu’il a pu ressentir lorsque son regard avait croisé à travers cette marée de pierres grises et de briques rouges délavées un sursaut de couleur vive. Le long de la journée, l’ébauche complexe hanta l’esprit habituellement vide de Craig qui s’attelait aux tâches mécaniques qui lui étaient attribuées pour qu’il soit rentable. Il devait visionner les publicités des concurrents de son employeur et en retirer les éléments importants, notamment les nouveautés pour que ses supérieurs puissent les détourner et les imiter sans les plagier. Tout cela en attendant qu’une once d’imagination traverse l’un des brillants esprits austère qui composaient le secteur créatif de TellThem, le gras cochon qui exploitait Craig. Il exécutait ses tâches avec un peu moins d’aplomb, son esprit occupé à voguer sur les courbes de l’image qui l’avait surpris ce matin, et derrière tout ça, l’espoir de la revoir le lendemain matin l’habitait. 6 heures du matin, il se lève rapidement, avale une tartine en deux bouchées puis s’attèle à sa toilette. Le choix des vêtements était rapide, il prenait ce qui était propre ou qu’il était persuadé d’avoir lavé. À 6h27, il était en train de marcher jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche, croisant quelques âmes errantes dans les rues de Ronchin, rythmant la symphonie du vent de son allure vive, l’écho de ses pas reflétant sa solitude. Quelques minutes plus tard, il était assis dans le bus sur un siège dur, l’esprit dans le vague. La route était calme et linéaire, Craig était bercé par son attente, il se rapprochait du pont et ce fait l’enchantait. Comme chaque matin, le bus était bondé et rempli de personnes qui trouvaient tous les moyens de l’irriter mais cette fois il n’y prêtait que peu d’attention, l’art se rapprochait. Son regard vit passer le pont puis alla se poser sur la fenêtre tant attendue avant qu’elle ne vienne le troubler. Craig était déconcerté et surpris, l’oeuvre avait disparu, et à sa place s’en trouvait une autre. Il était impossible qu'il se trompe, Craig était certain qu’il avait vu une autre oeuvre la veille, bien différente de celle qu’il voyait là. Celle-ci recouvrait l’entièreté de la fenêtre, pourtant elle était beaucoup plus précise, montrant une scène en plein air faite de bois où semblait se mouvoir un groupe, instruments à la main, et sur le parterre boueux du devant de la scène se pavanaient des hommes et des femmes partiellement dénudés. De grands arbres entouraient l’imposante scène et il semblait que chaque feuille avait été dessinée dans le moindre détail, on pouvait presque voir les nervures de chacune d’entre elles mais un détail intrigant arrêta son observation… L’ensemble fourmillait de détails d’une précision admirable mais le visage des personnes dessinées semblait flou, indéfini, passé à l’estompeur. Avant que son bus ne redémarre, Craig avait eu le réflexe de prendre en photo le dessin qui était exposé ce jour, il voulait pouvoir y revenir et apprendre de ces traits, la complexité semblait voulue et il devait comprendre pourquoi. Cette journée là s’était déroulée comme les autres, plate en émotions et à la fin de celle-ci, il se trouvait confronté à ce sentiment lourd de n’avoir rien accompli. Craig savait quel mal le rongeait, un subtil mélange d’inutilité couplée à de la frustration, celle de n’apporter au monde que ce qu’on lui propose de donner mais après tout, il l’avait choisi et une voix pragmatique venait lui rappeler que certains seraient bien heureux d’avoir son statut. En se disant ça, Craig réfléchissait aux personnes qu’il appréciait dans son travail, et vite il fut limité. 2 personnes, voilà le nombre de personnes avec lesquelles il considérait l'option de discuter au-delà des banalités et politesses si bien installées, toutes deux différentes par ailleurs. Léa et Nassim. Ils n'étaient pas ses meilleurs amis mais les seuls qui lui restaient. Craig savait aisément se fondre dans la masse et jouer le rôle qu'on voulait lui attribuer mais il avait en horreur cette pratique, c’est pour ça qu’il avait abandonné la majorité de ses relations, il refusait d’agir en fonction de ce que les autres attendaient de lui. Léa était de son âge, venant d’ailleurs de la même promotion que Craig où il l’avait déjà remarquée mais s’était arrêté aux futiles filles accessoires à ses côtés qui semblaient refléter le vide de sa pensée; en la retrouvant sur son lieu de travail, il fut obligé de coopérer avec elle, au moins pour le début, c’est comme ça que Craig a découvert le trésor caché dans l’esprit de Léa : c’était une véritable passionnée, et cette passion elle la tirait de ses convictions. Pour Léa, le monde de la pub, qui est présent à tout instant de la vie d’un être humain vivant dans une société, était un outil idéal pour refléter ses idéaux. Léa, la défenderesse du droit des femmes, l’ultime rempart du féminisme contre la barbarie patriarcale… Elle en plaisantait elle-même, les hyperboles de Craig à son égard la faisait rire car elle savait qu’en dehors de ça, il prenait cette cause à coeur lui aussi. Et puis ces exagérations prenaient un autre sens lorsque, pleine de ferveur, Léa défendait des moyens de lutte plus qu’extrêmes. A ce sujet, Léa et Craig débattaient souvent et parfois se fâchaient mais chacun leur tour, ils finissaient par s’excuser ou retirer ce qu'ils avaient dit. Léa, en dépit du fait que Craig se soit basé sur des préjugés pour la jauger, avait reconnu la valeur de son esprit lorsqu’il avait dit, suite à la discussion sur le harcèlement récent d’une femme. La presse avait relayé l’infâme défense apportée par l’avocat du prévenu « Il n’est pas raisonnable de condamner l’expression sincère d’un amour plein et entier des femmes, car c'est de cela dont il s’agit ici, mon client aime les femmes et ose le clamer haut et fort. » Léa avait fulminé lorsqu’elle avait vu ça en tête d’affiche d’un quotidien insignifiant, Craig comprenait très bien sa colère, et il ressentait en plus de cela une profonde incompréhension qu'il ne tarda pas à exprimer « Mais qu’ils sont abrutis ! Comment peut-on légitimement prétendre qu’une personne est une espèce de Don Juan qui aime tant les femmes qui ne peut pas s’empêcher de les oppresser et les rabaisser ? -Craig jeta le journal par terre comme un vulgaire torchon- Sincèrement, ils sont idiots au point de bientôt croire à son honnêteté ! Il faut franchement qu’ils arrêtent de se mentir et qu’ils comprennent que leur petit ego ne peut pas toujours être satisfait, c’est pas en se cachant derrière de faux prétextes que ça justifiera tes actes… Et puis, quand t’aimes vraiment les femmes, tu les respectes ! Tu les respectes elles, et forcément tu respectes leurs décisions, si elles veulent pas s’approcher de toi, tu vas pas coller ton immonde entrejambe près d’elles. Je te jure Léa, quand je vois mes congénères masculins, je me demande comment on a pu dominer aussi longtemps… » Léa le regardait avec un grand sourire, elle l’avait écouté pendant sa longue tirade et elle s’était mise à rire « Et bien tu vois, ça me fait plaisir tout ça, je crois qu’après tout, toutes ces discussions avec toi n’étaient pas inutiles ! » Dit-elle en s’exclamant, l’air fier. Elle reprit peu après « Tu vois, t’es devenu comme moi, l’injustice t’énerve ! ». Dans les souvenirs de Léa, c’était à ce moment précis que son amitié pour Craig s’était précisée. Quant à Nassim, il était celui qui l’avait fait rentrer dans la boîte. C’était le fils d’une amie de sa mère. Avant qu’il ne le fasse entrer dans le monde du travail, Craig avait déjà rencontré Nassim deux ou trois fois mais leurs rencontres s’arrêtaient aux politesses que leur mère respective leur avait enseigné. Nassim était âgé de 3 ou 4 ans de plus que Craig, il ne s’en souvenait plus, mais il se souvenait parfaitement de l’entretien, ou plutôt du non-entretien qu’il avait passé pour accéder à son poste. Il avait été convoqué un matin à 8h à un rendez-vous avec le dirigeant de la boîte, une formalité qui avait son petit caractère exceptionnel : Nassim était convoqué au même moment. Nassim était donc passé chercher Craig un lundi matin, habillé pour l’occasion d’une chemise et d’une cravate, Nassim était lui simplement vêtu d’un pantalon simple beige avec une veste bleue. La voiture de Nassim s’arrêta devant l’appartement de Craig vers 7h30, il prit le temps de lui envoyer un message pour le prévenir sans voir que Craig l’attendait déjà dehors, droit et immobile, il s’approcha de la voiture « Bonjour Nassim ! Ça a été sur la route, t’as pas eu trop de mal à trouver ? ». En réalité, Craig ne savait pas quoi dire, il ne connaissait qu’à peine celui avec qui il allait partager la route et le silence lui aurait laissé le temps d’imaginer toutes les issues possibles du rendez-vous. Mais il n’en a pas eu le temps, Nassim pris directement la suite de la conversation « Salut. Et ne t’inquiètes pas, je connais bien tous les petits recoins de Ronchin et ses alentours… T’es pas à le premier à vouloir rentrer dans la boîte. » Le ton impassible de Nassim lui valut un regard inquiet du jeune Craig qui ne comprenait pas ce qu'il voulait dire « Attend, il y a tant de personnes qui ont voulu ce poste ? Et personne ne l'a eu ? ». Nassim alluma le moteur et mit la voiture en marche avant de répondre lascivement « Oh tu sais, une petite trentaine, c’est courant dans le milieu ! Tu seras peut-être le bon, ou peut-être pas, t’as choisi quoi comme projet à présenter au patron ? » En disant ça, Nassim tourna la tête vers Craig, semblant sincèrement curieux mais Craig était plongé dans la détresse et s’empressa de lui demander « Qu-…Quel projet ? J'ai rien de prêt moi ! La lettre que j’ai reçue disait juste qu’il y aurait des formalités administratives, rien de plus ! ». Nassim ne pouvait plus garder son calme face à la situation… Il se mit à exploser de rire face à l’incompréhension grandissante de Craig, Nassim devait lui dire, enfin, une fois qu’il aurait arrêté de rire. Une fois calme, Nassim lui expliqua, l’air satisfait, qu’il s’était moqué de lui « Ne t'en fais pas va, tu n’as rien à préparer, et je crois même que t'es le premier à postuler accompagné d’un employé… Tu vois, tu innoves déjà ! Et puis remercie moi, on va dire que je t’ai testé et tu tiens pas très bien face à la pression, t’aurais du me sortir une idée basique et faire semblant de croire que c’était innovant ! ». Craig sentait que ce n’était qu’une plaisanterie mais son manque de confiance en lui s’était si bien insinué dans les plus profondes spires de son esprit qu’il se sentait ridicule et ne savait pas quoi répondre. Nassim tenta de le rassurer "Honnêtement, contente toi de répondre à ses questions sans oublier de te valoriser au passage et ça devrait bien se passer ! » Craig lui en était reconnaissant, et devait lui exprimer « Ça me rassure, je t’avoue que j'ai l'impression de ne pas être à la hauteur, je sais que j’ai de bons arguments qui peuvent jouer en ma faveur mais ce ne sont que de petites notes sur un dossier scolaire… » Nassim l’arrêta et lui dit en rigolant « Tu sais, certains de mes collègues ne savent pas faire un café en capsule, alors tes notes « insignifiantes » l’impressionneront certainement plus ! ». Dès ce premier jour auprès de Nassim, Craig ressentait sa bienveillance. C’est d’ailleurs sûrement cette grande bonté d’âme qui fit que les deux jeunes hommes devinrent amis, Nassim avait toujours le sourire et était empli d’une chaleur humaine sans pareil, lui parler était réconfortant quelque soit la situation. Nassim avait une sensibilité à l’art moins prononcée, dans les projets il s’occupait surtout de savoir si c’était de bon goût et il s’assurait que la publicité serait rentabilisée, il était le ministre de la bien-pensance et de l’économie… Comme il en existait déjà un d’ailleurs. C’est sur le bon goût que certaines débâcles amicales se produisaient, il était parfois clair pour Craig et Léa que l’art était incompatible avec cette notion, dans certains cas il s’agissait pour Léa de « demander de décrire objectivement la seconde guerre mondiale mais en rendant les allemands responsables de toutes les atrocités commises », cela ne marche pas si l'un des objectifs est inconciliable avec l’autre. Il semblait cependant que cette dynamique de remise en question presque permanente leur permettait de faire des concessions, insufflant l'envie nécessaire de vouloir faire un travail appliqué, ou pour Craig, un travail tout court.  Le dessin errait dans les tréfonds de l’esprit de Craig, à chaque dessin qu’il devait faire, son imagination était bloquée par l’image de cette scène qui venait s’imprimer par dessus ses inspirations. Craig s’était fait la réflexion qu’il avait rarement été aussi improductif, même plus que quand il l’avait voulu car il n’avait cette fois aucun contrôle. Le nouveau dessin, la construction brutalement différente, et l’opposition au coeur du dessin, tout ça l’intriguait au plus haut point. Bien-sûr, le fait qu’il soit buté n’était pas exactement un avantage dans cette situation mais il finit par être tiré de sa torpeur intellectuelle par l’intervention de Léa « Bon dieu Craig, ton regard a l’air aussi vide que celui d’un poisson… Ou que l’esprit de Patrice ! ». Patrice était un grand bonhomme rachitique qui se déplaçait lentement, la bouche à demi-ouverte, sans trop qu’on sache où il va, Léa et Craig s’en était moqué en imaginant qu’il marchait derrière son âme qui l’avait fui, lui donnant cet air benêt. Craig, surpris par l’apparition de Léa, se releva sèchement « Oh, t’es enfin là toi ! Tu tombes bien, j’ai un dessin à te montrer. » Léa répondit rapidement avec un sourire « Si tu me montres encore un dessin de Coric, je te jure, je les lui envoie tous ! ». « Non celui là n’est pas de moi, dit Craig en lui tendant son téléphone, je l’ai croisé ce matin dans le bus, accroché à une fenêtre ! ». L’air intrigué, Léa se pencha vers le téléphone, posant son regard sur la lointaine photo du dessin avant de lui répondre « Difficile de t’aider, on voit plus les traces des cheveux gras sur la fenêtre du bus que le dessin… Tu devrais aller voir l’oeuvre de plus près, tu pourrais avoir la signature de l’artiste, dit Léa en lui rendant son téléphone, il a peut-être un blog ou il est peut-être connu. » Craig reprit son téléphone, regardant fixement la photo en répondant à Léa « Merci, j’irai peut-être voir dit-il en se grattant la tête avant de reprendre, tu sais ce que je trouve bizarre c’est qu’hier l’oeuvre affichée était différente, je veux dire, entièrement différente, c’en était une autre dans un style diamétralement opposé ! ». Léa, dont l’intrigue s’était amoindrie en voyant la photo médiocre de Craig, lui répondit sans grand intérêt « Peut-être que c’est un collectionneur, y’a toujours de vieux riches pour acheter quoique ce soit qui ressemble à de l’art… - Craig l’interrompit avant qu’elle ne continue sa phrase - Non, ça ne ressemble pas à de l’art, c’en est réellement, ça ne se voit peut-être pas sur la photo mais c’est d’une grande précision, c’est aussi pour ça que je ne comprends pas pourquoi tous ces visages sont flous ! » Plein d’entrain, Craig haussait la voix sans s’en rendre compte, attirant le regard de collègues gênés ou à la recherche d’une bonne excuse pour ne pas travailler, lui faisant alors remarquer que sa voix portait plus qu’il ne le pensait, et reprit à voix basse « Ce que je veux dire Léa, c’est simplement que c’est étrange et je suis sûr que ça n’est pas du hasard ! » Léa se rapprocha de son bureau avec sa chaise à roulettes, sortant les maquettes sur lesquelles ils devaient travailler, puis lui répondit lascivement « C’est vrai que c’est intrigant mais il pourrait y avoir plein de raisons à ce choix, la personne ne sait peut-être pas dessiner les visages, ça a peut-être une signification particulière… C’est la spécificité de cet artiste, je n’en sais rien. » Puis Léa dit en posant la main sur un dossier relativement épais, de toute façon tu t’en préoccuperas sur ton temps libre, là on doit faire en sorte de vendre un shampoing pour chien qui embellit le « reflet de leurs poils », d’ailleurs tu pourrais en proposer à celui qui t’as précédé dans le bus, c’est peut-être même lui qui les a rendu si flous ces visages ! ». La remarque sarcastique de Léa fit souffler du nez Craig qui comprenait que cela marquait la fin de la discussion, et il devrait attendre une autre occasion pour aborder le sujet. Il se remit au travail, militairement, l’idée d’aller voir l’oeuvre de plus près lui trottant dans l’esprit… Après tout, ça ne lui coûterait qu’un peu de temps. Le soir venu, marchant dans les rues froides de Lille où la nuit tombe à 16h30, il prit le bus, roulant à toute vitesse vers chez lui. Les douces secousses, provoquées par un chauffeur qui n’en avait que faire des règles de circulations, le berçaient au point de l’endormir… Il devrait donc aller voir l’intrigante pièce d’art le lendemain. En attendant la suite de cette intrigue artistique, il voulait s’atteler lui-même au voyage que le dessin offrait, repensant à la remarque de Léa sur la professeure Coric. C’est vrai qu’il l’avait peinte, dessinée, imaginée, et ça plus de fois qu’il ne pouvait en parler. Mais cette femme avait cette lumière en elle, une étrange pureté aussi difficile à comprendre qu’à saisir, elle pourrait s’adonner aux pires horreurs et être tout de même pleine de grâce, colombe du coeur de Craig, elle n’y apportait pas la paix mais rendait ses passions tortueuses et ardentes. L’amour qu’il lui dévouait n’en était pas vraiment un, Craig aimait l’image qu’elle avait offerte d’elle à travers ses idées, et en tant que novice de l’amativité, il n’avait pu résister bien longtemps aux sinueuses courbes généreuses dont la nature l’avait dotée. Craig avait toujours trouvé ça épatant, la propension de sa professeure à aimer l’art était naturelle, car pour lui il est propre à l’humain d’aimer ce qu’il est, et elle était une véritable oeuvre de la nature. Son amour pour l’art l’avait-elle rendu encore plus belle, ou était-elle attirée par ce qu’elle représentait ? Il n’avait jamais eu la réponse à cette question que peut-être seul lui se posait, la seule chose qu’il retirait de ces pensées était que l’immortaliser était une tâche ardue, l’imagination est un outil aussi précis que large, et dans ce monde plein d’artifices la sienne n’avait jamais su imaginer parfaitement le dessin onduleux des courbes de la Belle. La force de l’imagination est celle d’amplifier chaque émotion, cela serait idéal s’il ne s’agissait que des bons sentiments mais il suffit d’imaginer une seconde l’être aimé en une compagnie plus réconfortante que la sienne pour que tout un monde s’effondre et laisse place à une nouvelle vie qui se construit. Craig avait souvent vécu les affronts de son esprit qui avait la fâcheuse habitude de douter de tout, il s’agissait peut-être d’un manque d’expérience ou de confiance en lui, peu importe, cela pouvait le détruire à l’en rendre inconsolable. Tout cela, sans que rien ne se soit passé. Craig n’avait jamais su quel mal pouvait le ronger jusqu’au jour où il s’est mis à utiliser son imagination consciemment, le voyage onirique qu’il avait effectué l’avait transporté dans milles lieux sans pareils. C’est au cours d’une de ses escapades terrible, assis sur un Âne espagnol, de lourds poids attachés aux pieds car il avait subtilisé la bourse d’un Médicis pour survivre, qu’il se rendit compte qu’il avait le contrôle et qu’il pouvait modeler cette vie fictive à sa guise. Ce jour-là, Craig avait appris à passer par-delà ses pires angoisses, ne pouvant en éviter une, absolue, celle de ne pas exploiter entièrement ce don incroyable. S’il ne pouvait trouver l’image parfaite de Lina Coric alors il écrirait, il peindrait, il dessinerait les milliers de reflets que les miroirs de son amour projettent dans son esprit tourmenté. En attendant, il était avachi sur son fauteuil adossé au mur de son modeste appartement, les yeux posés sur une ébauche de Lina qui dès les premiers traits ne semblaient pas lui faire honneur. « Je suppose que jusqu’à maintenant j’abordais la chose de la mauvaise manière, je réussirai demain » songea t-il. Chapitre 4 : PaulaQuelques jours passèrent, très exactement, ceux qui le rapprochaient du week-end, et quelque chose d’étrange était arrivé au dessin de la fenêtre. Il était le même, et pourtant, il lui semblait que celui-ci avait bougé, ou du moins qu’il avait été modifié, les visages n’étaient que de vagues représentation de la forme de la visage, mais au fur et à mesure de la semaine ils s’étaient précisés. D’abord les traits génériques des visages étaient apparus, on pouvait alors distinguer quelques primitives différences entre chacun des personnages, puis ce fut au tour de détails plus importants, des coupes de cheveux, la forme d’une bouche. Chaque jour, petit à petit, des détails apparaissaient, et chaque fois Craig prenait le temps de prendre cette progression en photo. Cela l’intriguait, et ça lui rappelait ses propres déboires avec l’art, notamment lorsqu’il s’agissait du dessin. Malgré tout, il était impressionné par de si rapides progrès, et même si la personne qui se cachait derrière ça ne demandait rien, il la félicitait pour son acharnement, en espérant qu’il ferait aussi bien. Cela l’avait d’ailleurs décidé à consacrer sa soirée à essayer de redessiner la silhouette de Lina Coric, ce serait un vendredi soir bien rempli. Dans la journée, il avait du s’occuper de dessiner une affiche qui serait utilisée pour vendre des assurances-vie , et les seules indications qu’il avait reçu était de faire en sorte que le dessin soit « rassurant, convivial et non-discriminatoire » ; la dernière précision le laissait d’ailleurs perplexe étant donné qu’il estimait qu’on ne devait pas lui préciser l’évidence « Enfin, s’ils le font c’est qu’il y doit y avoir des arriérés qui trouvent à être racistes jusque dans l’art » grommela t-il avant de débuter son travail, tirant Léa de sa torpeur pensant que Craig lui adressait la parole. Le travail fut vite terminé mais Craig l’étala sur la journée, en réalité il s’entraînait lui aussi à perfectionner les détails qu’il ajoutait aux dessins, copiant presque ceux qu’il avait aperçu le matin même, tentative veine car lorsqu’il demanda à Léa ce qu’elle en pensait, elle lui répondit gentillement qu’elle « n’était pas fan de l’abstrait ». Malgré tout, c’était suffisant pour son travail, en l’occurence il avait juste eu à dessiner une dizaine de personnes, du plus petit âge à la vieillesse, différents par leur visage et leur couleur de peau, leur visage était cartoonesque, et ils disaient tous ensemble dans une bulle le slogan suivant « Nous vivons notre vie à fond tous les jours, assurons nous de la protéger ! ». Craig avait du mal à déterminer s’il trouvait ça triste ou ironique que ce slogan, qui parle d’une vie vécue à fond, touche des gens qui pour la grande majorité mourront écrasés par une poubelle dans le local de leur immeuble ou qui feront une mauvaise chute sur du verglas. En tous les cas, il avait fini son travail et il pouvait le rendre à Nassim qui ne s’étonna pas du temps qu’il avait pris pour le finir, peut-être parce qu’il n’avait pas d’autres contrats en cours, en tout cas dès qu’il vit la maquette posée sur son bureau, il avait déjà l’un de ses bras qui rentrait dans son manteau « Une belle journée de travail terminée, reste plus qu’à finir ce dossier et à l’envoyer lundi ! » en finissant de mettre son manteau et en éteignant son ordinateur, il se leva et s’adressa à Craig « Ce soir on va fêter l’anniversaire de Paula dans un bar, ça ne devrait pas durer une éternité et ça peut-être sympa, tu veux venir ? », il marqua une pause et reprit en rigolant « J’y amène ma femme, pourquoi pas mon petit protégé ? », l’air gêné de Craig se remarqua mais il rétorqua avec humour pour cacher celui-ci « Je sais pas si je dois être honoré d’être à la même place que ta femme ou si elle doit s’inquiéter d’être à la mienne, mais j’accepte » Craig se dirigeait vers la porte avant de reprendre « Je prends mes affaires et je suis tout à toi… Enfin, je serai là, avec toi, pas tout à toi… » s’empêtrant dans sa maladresse. Sur le chemin jusqu’à son box de travail il se disait que le dessin de Lina devrait attendre, de toute façon il avait déjà dit oui, et même s’il n’était pas à l’aise avec ce genre de sortie, ça lui permettrait au moins d’aérer son esprit aux côtés de gens qui pourraient être plus que des visages qu’il croise chaque matin.Craig suivit Nassim qui semblait se diriger vers le parking « C’est là-bas qu’on est censés se rejoindre, Sophie nous y attend, enfin si elle ne s’est pas perdue ! ». Sophie était la compagne de Nassim, Craig avait l’impression que ces deux-là avaient toujours été ensemble Le parking souterrain atteint, Nassim et Craig virent un attroupement d’une dizaine de personnes qui discutaient, une main émergea du groupe invitant les deux hommes à les rejoindre, c’était Sophie qui les appelait. Nassim s’empressa de s’approcher pour embrasser Sophie avant toute autre chose, il y avait une réelle alchimie entre eux-deux, son visage respirait la même bienveillance que celui avec qui elle partageait sa vie; il s’adressa ensuite aux autres membres du groupe, tous des collègues que Craig ne connaissait que de vue. Craig se sentait gêné, pas parce qu’il avait peur de s’adresser aux membres de ce groupe d’amis, mais plus parce qu’il n’avait jamais pris la peine de connaître plus que le visage de ces personnes, et il se promit de profiter de cette soirée pour essayer d’en apprendre plus sur les personnes qu’il ignore quotidiennement. Une fois que tout le monde était là, ils se mirent en route comme une meute, en parlant et en riant fort, vers le bar qu’ils avaient réservé pour l’occasion. Craig était assez surpris de voir qu’ils avaient choisi « l’Hop-in-Space », c’était un bar à thème qui mettait en avant la possibilité de jouer entre amis, en plus de pouvoir y boire et y manger, ce choix était rassurant pour Craig qui y était déjà allé avec ses amis du lycée. Tous rentrèrent dans le bar, des discussions volages se perdant dans les rires et dans le bruit ambiant qui régnait dans l’établissement, et s’installèrent à leur table. Paula y était mise en avant, comme la chef de tablée, et était située en bout de table, disposant d’une vue panoptique sur l’ensemble de ses collègues, pourtant, c’est Craig qu’elle interpela « Craig ! C’est super de te voir ici, je ne savais pas que tu t’intéressais à ces petites fêtes ! », surpris par cette apostrophe, Craig répondit aussi vite qu’il put « Oui oui, c’est vrai que je suis plutôt discret normalement, mais ce serait dommage de rater un bel anniversaire ! » affichant au passage un sourire niais qu’il avait presque du forcer. Malgré tout, il était heureux de la façon dont il s’en était sorti, ainsi, motivé par une dose de confiance en lui, et une pointe de culpabilité car s’il était là, c’était parce que Nassim l’avait amené, il prit l’initiative de payer la première tournée pour inaugurer cette belle soirée. Lorsque tous les verres furent servis, Nassim entama la chanson d’un anniversaire joyeux, et tous reprirent de plus belle, faisant rougir la jeune Paula, qui se confondit en remerciements. Craig avait trouvé ce moment particulièrement touchant : ces personnes qui ne se connaissent, pour la plupart qu’à travers le travail, et qui se réunissent pour partager leurs bons sentiments, cela l’impressionnait et lui donner envie de faire partie de ce groupe. Dans le fouillis de la scène, Craig avait aussi desceller l’émotion que Paula renvoyait, l’honnêteté de son bonheur et sa capacité à ne pas cacher ses sentiments, il était impressionné et cela l’attirait en quelques sortes. C’était étrange, et surtout déroutant pour Craig, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti ça, il devait parler avec cette jeune fille, il en avait envie. La soirée se déroulait et les occasions de lui parler s’offraient à lui, ce bar offrait des activités qui permettaient de s’amuser à plusieurs, et après plusieurs verres, le courage lui vint de lui demander si elle voulait venir avec lui pour tester les jeux proposés, ce à quoi elle répondit avec une certaine conviction qu’elle était « grave partante ». Craig et Paula se baladaient dans le bar, essayant de trouver un jeu qui n’était pas occupé par une bande d’amis qui y élisait domicile. Ils finirent par trouver le jeu parfait, un jeu de coopération où l’un pilote un vaisseau, et l’autre défend celui-ci avec ses armes. En réalité la place n’était pas libre jusqu’à ce qu’un des occupants, qui a du estimer que cela bougeait trop pour la quantité d’alcool qu’il avait ingérée, se mit à partir en courant vers les toilettes du bar, son ami l’accompagnant par la même occasion. La scène n’avait pas manqué de les faire rire, permettant à Craig et Paula de s’installer dans cette machine qui avait l’air tout droit tirée d’une ancienne salle d’arcade. Les deux compères étaient vraiment concentrés dans le jeu, mais aussi dans le fait de se faire rire l’un et l’autre, exagérant leurs cris et leurs mouvements, simulant leur mort dramatique lors de l’échec de la mission, comme s’ils avaient été amis depuis des années, l’alcool permettant aux années de passer sans qu’elles ne se soient écoulées. Il y avait entre eux une étrange alchimie qui pouvait se ressentir, comme une aura qui les entourait et répandait un bien-être certain. Ils s’amusaient, les machines sur lesquelles ils coopéraient avaient peu d’importance car il y avait un jeu dans le jeu, celui de la séduction. Cette séduction enfantine qui les poussait à s’embêter l’un l’autre, mais avec le tact des adultes, sans jamais aller plus loin que la gentille taquinerie. Même dans la séduction, ils étaient complices, peut-être parce qu’ils ne s’en rendaient pas vraiment compte, au contraire des autres qui en les voyant ainsi les laissaient profiter de ce superbe cadeau qu’est la découverte de l’autre. La soirée fut bénéfique pour tout le monde, ensemble ils avaient fêté dignement l’anniversaire d’une collègue voire d’une amie pour certains, ils avaient pu se rapprocher les uns des autres en apprenant à réellement faire connaissance au-delà des habituelles formules de politesse, et puis tous avaient une excuse pour être bien moins productifs le lendemain, personne ne se plaindrait d’eux un samedi matin. Quant à Paula et Craig, tous deux profitaient encore de leur soirée ensemble, ravis d’avoir pu connaître l’autre. Malgré tout, ils devaient rentrer, cette obligation permit à Craig d’apprendre que Paula n’habitait qu’à quelques rues de chez lui. L’esprit désinhibé, ils partageaient de drôles d’histoires qui leur étaient arrivées, celles qui valent le coup d’être racontées parce qu’elles font preuve de notre grand courage, ou de notre capacité à nous ridiculiser. Ainsi, Paula lui raconta la fois où elle s’est retrouvée à l’hôpital à cause de sa pâte à modeler, plus précisément en voulant se fabriquer une moustache qui, alors qu’elle baillait, est tombée dans sa bouche, la surprenant tellement qu’elle l’avala par mégarde. Cette histoire était particulièrement imagée, ce qui ne fit qu’accentuer l’effet comique de celle-ci aux yeux de Craig. Après avoir partagé un tel secret, Craig ne pouvait faire autrement que contribuer à ces récits, et il raconta cette fameuse fois où il a sauvé un chien, ou du moins, où il a cru le faire : le chien en question était bloqué sur le haut d’une palissade dont il n’arrivait plus à redescendre, et sur le côté les grillages, plus bas, lui faisait peur, alors vaillant et plein de bonne volonté Craig se mit à grimper sur le grillage, forçant à bout de bras pour arriver jusqu’au chien. Presque arrivé en haut, il voulut attraper le chien mais celui-ci se retourna pour le regarder et sauta avec une assurance incroyable sur le sol sans même se blesser, effrayant Craig qui glissa sur le grillage, les pointes de celui-ci se fichant dans ses vêtements, déchirant son t-shirt et la moitié de son pantalon, le laissant pendu là par le caleçon. Paula explosa de rire suite à son histoire, l’image de Craig pendu par son caleçon, presque cartoonesque, était particulièrement amusante à ses yeux « Ne rigole pas, après ça, j’ai toujours eu une peur terrible de l’escalade, c’est un vrai traumatisme ! » dit Craig à Paula sur un ton sarcastique. L’air détaché, Paula s’approcha de Craig et fit mine de chuchoter « Ne t’en fais pas, je ne le dirai à personne, ton secret est bien gardé » avant de pouffer de rire en repensant à cette drôle de scène. Craig avait du mal à comprendre comment une telle complicité avait pu se créer le temps d’un verre avec une personne qui lui était presque inconnue, c’était loin d’être habituel pour lui et il était difficile de savoir comment réagir. Craig avait énormément de qualités, notamment celle d’être prévoyant, de se préparer lorsqu’il savait qu’une situation spécifique allait se produire… Mais comment faire face à l’imprévu ? Ce moment était si beau, si réel, si fusionnel qu’il en oublia aussi qu’il ne pouvait pas le contrôler, alors il ne réagit pas et se laissa porter par les sourires enjôleurs de Paula.    La soirée toucha à sa fin, Nassim et Sophie avaient proposé à Craig de le ramener sur le chemin du retour, et Nassim était pour le moins euphorique suite aux quelques verres qu’il avait partagés avec ses collègues. Avant que ce ne soit le verre de trop, il dit à Sophie qu’il vaudrait mieux rentrer, ce à quoi elle répondit oui tout en se moquant de son conjoint dont l’esprit semblait baigner dans des vapeurs d’alcool. Sophie alla interrompre Paula et Craig qui allaient de machine de jeu en machine de jeu pour dire à Craig qu’ils allaient rentrer, Craig se souvint qu’il avait accepté qu’ils le raccompagnent et répondit qu’il arrivait tout de suite, le temps de dire au revoir à tous les collègues. Craig prit le soin de dire au revoir à Paula juste avant de partir, en lui demandant si celle-ci ne voulait pas venir avec Sophie, Nassim et lui pour éviter de faire toute la route à pieds. « J’ai ma voiture sur le parking, et puis je ne vais pas leur demander de faire un détour… » Dit-elle l’air soucieuse, Craig s’empressa de répondre « Oui mais tu ne vas pas prendre le risque de conduire dans ton état, et puis ils peuvent te déposer devant chez moi et je t’accompagnerai jusqu’à ton appartement ! » Paula acquiesça « C’est vrai que ce ne serait pas très responsable… » Puis reprit d’un air étonné presque exagéré « Mais attend, ça veut dire quoi « dans ton état » ? ». Craig s’en sortit avec une simple pirouette et lui dit « Et bien si tu es si curieuse je te le dirai quand tu accepteras de te faire raccompagner par Sophie ! » Paula ricana et répondit avec un certain intérêt « C’est vrai que la curiosité est une de mes qualités, enfin je crois que c’en est une ! », elle s’interrompit quelques secondes et reprit « Allez, on devrait aller les rejoindre, on les embête déjà assez comme ça. », elle prit le bras de Craig et l’emmena devant le bar pour rejoindre Sophie et Nassim qui les attendaient. « On a failli attendre » s’exclama Sophie avec un sourire au coin des lèvres, en montrant du doigt le bout de la rue, les quatre amis se dirigèrent vers la voiture dans le froid mordant, pressant le pas pour vite aller se réchauffer. À cette heure-ci, alors que le matin était bien entamé, les rues de Lille étaient vidées de toute présence humaine, seuls les bruits mécaniques de la ville résonnaient, ponctuant le silence salvateur du passage d’un métro vide, de néons défectueux qui vacillent, reproduisant le son d’un essaim d’abeilles. La voiture de Sophie était comme une boule de lumière et de vie, un moteur vrombissant et des phares rayonnant donnant à cet engin l’apparence d’une aura de lumière dans ce monde de ténèbres, de douces musiques remplissant l’habitacle ainsi que les rires d’esprits fatigués mais heureux. Sophie et Nassim avaient déposé les deux compères devant l’appartement de Craig avant de repartir aussi vite, prétextant une grande fatigue, même s’il était visible que Nassim ne supportait pas si bien l’alcool qu’il l’aurait souhaité. « Tu es sûre que ça va aller pour rentrer ? » S’enquit Craig, le ton inquiet, avant de reprendre « Tu peux rester chez moi si tu veux… », gêné, il reprit, l’esprit confus « Enfin, je veux dire, tu peux venir chez moi parce que j’ai un canapé et je te laisserai dormir dans ma chambre ! ». Paula semblait apprécier la proposition et répondit avec intérêt « C’est vrai que c’est intéressant, d’abord parce qu’il est difficile de refuser une si gentille offre… », elle regarda ses pieds et ajouta  « Et puis aussi parce que ces chaussures ouvertes sont très jolies mais je ne suis pas sûre de conserver l’intégralité de mes orteils si je rentre à pieds, même si je n’habite définitivement pas très loin. ». Cette dernière précision avait fait sourire Craig, tant par son caractère humoristique que par le fait qu’elle accepte de rester alors qu’elle aurait pu simplement dire à Sophie de la déposer quelques rues plus loin.Tous deux semblaient ravis de cet accord, et implicitement, ils savaient qu’ils s’y tiendraient afin de profiter de ce moment si éphémère qu’est celui du jeu de la séduction. Ainsi la nuit passa calmement. Mais dans cet appartement au style si classique, qui a du connaître les enchevêtrements des amours les plus profonds et les désirs les plus ardents, régnait une tension certaine, sans doutes exacerbée par les déshinibitions de ces deux esprits, les mêmes esprits qui se perdirent dans le dessin des courbes de l’autre… Cependant, tous deux se dirent qu’il était encore trop tôt pour goûter réellement au plaisir de la chair, laissant à la nuit des mystères que seule leur imagination saurait résoudre.     Chapitre 5 : Un espoir à table Le lendemain, la Routine quotidienne s’apprêtait à reprendre mais elle vit une personne supplémentaire assise à la table de Craig, partageant les maigres déjeuners qu’il enfournait avant de foncer à son arrêt de bus où il déterminerait qui est le plus en retard : lui, ou le bus. À la vue des événements, la Routine avait déterminé que ce serait lui cette fois. Et pour une raison inexplicable, la raison de ce retard la faisait souffrir, c’était inhabituel. Peu importe, elle savait que Craig se pencherait quand même sur les dessins qui l’obsédaient. Alors qu’ils parlaient, Craig remarqua qu’ils approchaient de la fameuse fenêtre qui avait décidé de s’ouvrir sur l’Art et interpella Paula « Faut que je te montre quelque chose que j’ai découvert il n’y a pas longtemps, regarde bien la fenêtre à gauche quand on s’arrêtera ! », intriguée, Paula s’exécuta et vit un très grand dessin affichée à la fenêtre d’une des nombreuses maisons mitoyennes qui peuplaient la rue. « Wow, c’est grandiose ! Tu vois cette oeuvre tous les matins ? » S’interrogea t-elle. Craig s’étonna de la pertinence de la question face à la situation « Justement, ça m’intrigue grandement, il y a quelques jours que j’ai commencé à réellement faire attention à ce dessin… Enfin à ces dessins, chaque jour il y en a un différent, parfois il s’agit du même mais retravaillé et l’artiste y ajoute des détails, parfois il change complètement. » dit-il le regard accroché à l’oeuvre alors qu’il la prenait en photo, il reprit « J’envie un peu cette personne car elle réussit à faire ce que j’essaye de faire, et atteindre le résultat qu’elle désire vraiment, je crois que c’est pour ça que cette personne passe à un projet différent une fois l’oeuvre terminée. », dit-il l’air songeur.« C’est une chance d’avoir une si belle vision chaque matin, tu as peut-être raison sur ses motivations… Enfin, tu ne peux être sûr de rien, tu devrais peut-être aller voir cette personne, elle pourrait sûrement t’aider à régler ton problème en plus ! » dit-elle le ton enjoué. Elle pointa du doigt une camionnette médicale garée devant la maison et reprit d’un ton moqueur « En plus, tu n’as peut-être plus beaucoup de temps pour aller lui demander tu sais… ». Cette petite touche d’humour noir n’avait pas manqué de faire sourire Craig qui répondit en mimant l’indignation «Tu es horrible dis donc, on se connaît à peine et tu veux déjà détruire mes rêves ! ». Les deux âmes se mirent à rire, tentant tant bien que mal de faire le moins de bruit possible dans ce bus bondé, avant de reprendre leur conservation. Malgré tout, bien que la remarque de Paula ait été une blague, elle ne manqua pas de piquer la curiosité, à nouveau, de Craig qui décida une fois encore qu’il prendrait le temps d’aller voir le cerveau et les mains qui se cachaient derrière ce qui était la série d’oeuvre la plus intrigante qu’il avait vue. La journée passa relativement vite ce jour là, il avait pris l’initiative d’aller voir Paula pendant la pause afin qu’ils puissent déjeuner ensemble. C’était un sentiment nouveau, celui de vouloir se trouver avec quelqu’un sans qu’il n’ait à y penser, ou du moins, sans arrêter d’y penser. L’ivresse des premières discussions lui était si agréable, celles où l’on apprend à découvrir l’autre, et cette fois il le ferait avec toutes ses inhibitions. Ils apprenaient à se connaître, cette fois pour de vrai, l’esprit clair et le coeur timide. Ils discutèrent des chemins qu’ils avaient parcourus plus jeune, notamment leurs études. Paula lui expliqua qu’elle rêvait depuis sa plus tendre enfance d’être l’âme derrière les pubs, de participer à cette forme d’art si récente et encore incomprise. Cette vocation l’avait guidé jusqu’au lycée, cette étape charnière où plus que jamais l’esprit se forme et se libère, où il s’ouvre sur le monde et s’éveille, pour peu qu’on ait la possibilité de le stimuler. Malheureusement Paula n’avait pas eu cette chance, elle venait d’une famille aisée où seul le langage de la monnaie sonnante et trébuchante résonnait. Alors dans cette optique, il ne faisait pas bon aux yeux de ses parents qu’elle s’intéresse de trop près à l’art, cette discipline où se retrouvent tous les esprits dévoyés et inadaptés promis à un sombre futur. En imitant son père (avec la diction de Yoda), elle exposa la vision qu’il avait d’elle « Capable tu es, scientifique ce sera ». Bien qu’elle l’ait dit sur le ton de la rigolade, Craig ressentait que ce choix avait profondément modelé son futur, en particulier car son père s’était assuré qu’elle ne se laisserait pas distraire par quelconque discipline artistique, il ne fallait pas la détourner de la réussite. Alors elle s’est pliée aux volontés de ses parents, en tant qu’enfant il lui était impossible de s’en détourner, et elle réussit brillamment ses études, pouvant aujourd’hui se targuer d’une « mention très bien ». Et moins fièrement, elle dit aussi qu’elle pouvait se targuer d’avoir vaincu la dépression qui l’avait envahie quand, face à elle, ne s’offrirent que des choix qui n’étaient pas les siens : ingénierie mécanique, grande école de commerce ou encore médecine, tous les clichés étaient des réalités. Une réalité qui, au premier abord était supportable, mais qui à la fin du premier semestre d’étude la plongea dans une morosité profonde, jusqu’à développer une dépression plus profonde encore. Ce mal l’empêchait de se sentir bien, il l’empêchait de maintenir des relations sociales. Ce mal, si intense, s’incarnait dans un alter-ego sombre qui chaque jour l’accompagnait et modelait sa réalité, accroissant son manque de confiance en elle. Cette terrible réalité fut la sienne jusqu’au jour où elle a décidé d’arrêter ses études de biochimie, elle avait vu dans l’objet de ce domaine ce magnifique côté qui s’approche de la vie sous toutes ses formes, mais cela ne lui convenait plus. Ne voulant pas stagner, et pour s’émanciper de l’influence de ses parents, elle se mit à un chercher un travail, quelque chose qui lui permettrait de vivre en indépendance et qui lui redonnerait les clés de sa vie. C’est comme ça qu’elle avait été employée par TellThem, cette entreprise semblait lui offrir tout ce dont elle avait toujours rêvé : un salaire plus que convenable, un lieu de travail qui lui permettrait de s’éloigner de ses parents sans devoir tout abandonner, et surtout un travail dans le milieu de la pub. Elle comprit vite que ce qui allait lui être demandé, notamment car elle n’avait pas de diplôme particulier, mais elle accepta. C’est l’envers du décor qui lui fit réaliser à quel point la réalité pouvait être fade par rapport à ce que l’on imagine. C’est à ce moment que Craig s’interrogea sur la raison qui l’a faite rester. A peine la question posée, Paula n’eut pas à réfléchir, et lui répondit vivement « Mais pour toi, pour vous ! Je savais à quoi m’attendre quant à mon rôle, j’ai été un peu surprise, forcément, mais globalement je savais comment ça allait se passer. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que j’allais rencontrer des artistes exceptionnelles, des personnes animées par une telle passion que ça en devient contagieux. Des hommes et des femmes qui parlent mieux que personne de l’art, qui le vivent et le font vivre à d’autres. Certains sont d’adorables personnes, certains sont exécrables, et je peux les comprendre quand le talent se retrouve bridé par la bienséance. Mais cette passion, elle est ardente, prégnante, envoûtante, surtout pour une âme comme la mienne qui a toujours voulu se perdre dans l’art. J’aime les oeuvres qu’il m’est donné de voir, je les apprécie et les respecte, mais j’ai la ferme conviction que l’art se vit le mieux aux côtés de ceux qui l’aiment et le créent, c’est ce qui fait que je me sens bien ici. » Les belles phrases de Paula avaient interpellé Craig « Je… Je ne pensais pas que je… Enfin que nous puissions apporter tant aux autres. L’art a toujours été pour moi un plaisir personnel, l’accomplissement secret de la représentation d’une réalité qui n’est visible qu’aux yeux de son créateur. », il s’interrompit quelques instants avant de reprendre « Tu sais quoi ? L’art n’est pas nécessairement esclave des études, je pourrais t’apprendre, humblement, tout ce que je sais et ce que j’ai appris… Enfin si ça t’intéresse ! ». Paula lui offrit son plus beau sourire tout en acquiesçant avec enthousiasme « Evidemment que ça m’intéresse ! ». Les deux âmes reprirent leur déjeuner, satisfaits, partageant les quelques minutes restantes avant de retourner nourrir le gras cochon.     Chapitre 6 : Sur les traces d’un Ange La journée passée, et l’idée lui ayant occupé l’esprit tout au long de celle-ci, il était temps d’aller affronter l’artiste qui le tourmentait chaque matin. Ainsi, il descendit à l’arrêt en face de la maison. La sacoche reposant sur son épaule, il traversa et s’arrêta à devant la porte, comme si il s’apprêtait à commettre une chose irréparable. Tout bien considéré, cela pourrait effectivement être irréparable, peut-être allait il rencontrer une âme tourmentée qui lui apporterait plus de questions que de réponses, peut-être était-il venu un mauvais jour et s’attirerait les foudres de cette dernière… D’idées en idées, il ne se rendit pas compte qu’il était là depuis plusieurs minutes mais la propriétaire qui ouvrit la porte, si. C’était une femme âgée, aux traits inévitablement marqués par le temps, dont le corps fin se voûtait sous le poids des années. Elle vint s’enquérir des raisons qui poussaient Craig à rester devant la porte, inquiète. Il était terriblement gêné, et aussi inquiet qu’elle le prenne pour quelqu’un de dérangé. Il se ressaisit alors, rassemblant son courage avant de se présenter « Bonjour madame, je m’appelle Craig, j’ai remarqué les nombreux dessins que vous affichez sur votre vitrine et- ». La dame l’interrompit « Pardonnez moi de vous couper mais ces dessins ne sont pas à vendre, et je ne fais pas de commande. ». Laissant échapper un ricanement gêné, Craig réagit rapidement « Rassurez-vous je ne suis pas là pour ça, en réalité, vos dessins sont l’exacte représentation de ce que je n’arrive pas à faire. Je suis là pour discuter de votre art, de vos techniques. » il s’interrompit avant de s’empresser d’ajouter  «  Evidemment, à condition que vous soyez d’accord et que cela ne vous dérange pas ». Cette dame semblait intriguée par la proposition de Craig et répondit avec une certaine assurance « On discute sur le pas de la porte ou on rentre ? Je crains de ne pas pouvoir tenir bien longtemps sur le seul appui de mes jambes ». Craig accepta l’invitation implicite et rentra dans la demeure. C’était une maison plus longue que large, la mitoyenneté de la dense ville de Lille oblige. La façade en brique rouge dénotait dans l’ensemble coloré qui constituait les devantures voisines. La porte qu’il franchit était faite de bois, un bois profondément marron, presque brut, où l’on voyait les traces anciennes d’un vernis qui avait été effacé par le temps. Un long couloir semblait traverser l’ensemble de la maison, menant à une minuscule cour où se trouvait une table en acier blanc, ornée de motifs semblables à de la broderie. La dame l’avait invité à s’asseoir à cette table en la désignant du doigt. Craig ne put s’empêcher de remarquer les tas de dessin, tous différents, posés contre le mur. Une bandelette de carton les entourait afin de les réunir, sur celle-ci était indiqué une date. Il y avait des dizaines de ces tas jonchant le sol. Les ignorant pour l’instant, Craig s’attabla en attendant que son hôte apporte le café qu’elle préparait avant son arrivée. Il allait enfin avoir les réponses à ses errances artistiques, du moins il l’espérait profondément. Assis sur une chaise assortie à la table, il vit sortir de l’étroite cuisine cette dame portant un plateau, s’adressant à lui « En toute honnêteté vous m’intriguez avec vos questions, vous êtes journaliste ? Si c’est le cas, vous ne tenez pas une histoire bien intéressante, je vous préviens. » Le visage de Craig, d’abord crispé par la gêne, se détendit « Oh non, rien de cela… Je suis juste admiratif de votre force créatrice, de ce que vous réussissez à faire en si peu de temps, avec tant de styles différents et toujours avec autant de justesse ! ». La dame était attentive à ses propos alors qu’elle versait le café dont l’odeur robuste avait déjà atteint l’odorat de Craig. Il reprit « Voyez-vous, je pense que ce que vous avez est ce qu’il me manque… L’inspiration est loin d’être absente, elle peut-être même parfois obsédante, envahissante. Je n’arrive pas à représenter ce qui s’esquisse dans mon esprit. Il me paraît si simple d’imaginer par exemple… Les courbes d’une demoiselle, mais quand vient le moment de les représenter, rien n’est pareil et tout semble disharmonieux. ». Se saisissant de sa tasse, avalant une gorgée de ce café que l’on pourrait couper au couteau, la dame semblait réfléchir avant de répondre « Il est vrai qu’il est toujours difficile de représenter fidèlement ce qui n’existe que dans notre esprit. Je ne sais pas vraiment si je peux vous aider, après tout je ne peux prétendre posséder une telle faculté… ». Craig fit preuve d’un certain enthousiasme et lui demanda « Pourtant ces dessins que vous affichez chaque jour semblent en un sens achevés, vous ne les afficheriez pas si ce n’était pas le cas, je me trompe ? ». Un petit rire bienveillant vint briser la neutralité du visage de l’hôte « Effectivement, ces dessins sont achevés parce qu’ils représentent une chose qui elle aussi l’est. Je dessine pour me souvenir, enfin, évidemment aussi parce que j’aime ça et qu’il faut occuper le temps d’une vieille retraitée. » dit-elle en riant de nouveau. En un sens, Craig était frustré car il ne voyait pas dans ces mots la solution à ce qui le tourmentait depuis tout ce temps. Cependant, sa curiosité lui commandait d’aller plus loin, certainement car il voulait connaître l’artiste qui avait su le faire s’interroger, ce qui n’était pas arrivé depuis… Lina Coric. Compréhensif, il répondit « Je comprends… Ce n’est peut-être pas ce que j’attendais comme réponse mais cela m’intrigue plus encore, pourquoi représentez-vous ces souvenirs avec tant de styles différents ? ». « Alzheimer ! - s’exclama t-elle - J’aimerais pouvoir représenter chacun de mes souvenirs comme je les ai vécus mais je crains que cela soit impossible, il me manquera chaque fois quelque chose alors je m’adapte, et je fais au plus simple pour me souvenir du plus important. » Elle s’interrompit face au silence de Craig qui arborait un visage grave suite à cette annonce puis reprit de plus belle « Ne soyez pas tristes pour moi, j’ai 83 ans et j’ai bien vécu… C’est aussi pour cela que vous voyez tant de ces dessins ! Cette cochonnerie de maladie a emporté mon mari encore plus rapidement vers la tombe, et il y a un an de cela elle est revenue frapper à ma porte. Mon mari avait pris pour habitude de dessiner nos voyages, les photos que nous avions de nous deux, comme pour me montrer sa vérité. - Craig buvait cette boisson dont il détestait le goût par politesse, accroché aux mots de son hôte - C’est lorsque je l’ai pleuré et que j’ai trouvé du réconfort dans ses dessins que j’ai compris le vrai sens de ceux-ci : immortaliser ces moments, qu’importe ce qui pouvait arriver, ils étaient ancrés dans le temps, cristallisés dans l’ambre. Je crois qu’ils lui apportaient aussi du réconfort, comblant ces jours lointains qui disparaissaient peu à peu dans son esprit. C’est en voyant qu’il ne se souvenait plus de choses basiques que j’ai décidé de dessiner ces moments anodins, ceux qui sont l’essence de ce que nous sommes réellement, de ce que nous étions avant l’érosion de notre esprit. J’ai toujours cru que ceux qui me disaient que la Routine tue étaient de grands sages, et ils n’avaient pas tort. La Routine est un serpent qui s’enroule lentement autour de la jambe du naïf, grimpant insidieusement jusqu’à son cou avant de le serrer si fortement qu’il ne peut réagir. L’Être humain est fait d’habitudes, l’aventure est séduisante car elle permet de se réinventer ou de se trouver, elle est parfois nécessaire pour les incertains; mais c’est le confort que j’aime, celui de s’être trouvé, d’avoir rencontré ces quelques personnes qui partagent et partageront notre vie, d’avoir développé mon art et l’avoir retravaillé. C’est ce que j’aime dans ces moments anodins que je dessine, ils sont plus qu’une simple routine où l’habitude est répétée bêtement et continuellement. Je suis moi plus que jamais dans ces moments, je ne suis ni meilleure ni plus mauvaise, c’est mon évolution. J’ai eu mon lot d’aventures, d’errances, d’épiphanies et j’ai eu la chance de me trouver rapidement, et j’aimerais me souvenir de cela. J’aimerais retrouver ce confort une fois que la vieille machine qu’est mon coeur aura fini de dévorer les réminiscences de mon esprit et des années passées. » Craig avait été captivé par ce récit, le tout l’avait laissé sans le mot mais avant même qu’il ne puisse reprendre totalement ses esprits, son hôte reprit plus gaiement « Vous savez, cette conversation c’est une autre chance pour moi de partager celle que je suis. Cette maladie m’aura au moins permis de réaliser que j’ai la chance d’immortaliser celle que j’ai été, de conclure cette longue histoire qu’est la vie. Votre petite aventure jusqu’ici ne vous aura été que de très peu d’aide je crois, j’en suis désolée. » Cette fois-ci, il répondit directement « Je crois que toute histoire est bonne à raconter, et en un sens vous m’avez apporté la réponse que je cherchais en me donnant la raison de l’existence de ces dessins. Le dessin, la création, cela me semble si naturel que j’ai certainement oublié que tout ce que j’ai vécu m’a mené à penser que ça l’était. ». Craig avait l’air satisfait, cette bonne histoire avait d’ailleurs couvert le goût du mauvais café. Une courte heure était déjà passée depuis qu’il était entré dans cette demeure. Ils discutèrent encore longtemps, à la fois en regardant les dessins qu’elle avait réalisés et en parlant de ce qu’il s’y passait. Au dos de chaque dessin se trouvait une date, ou plutôt une approximation de celle-ci, avec quelques mots l’accompagnant et décrivant parfois le temps, parfois l’événement, parfois ce qu’elle pensait qui s’y était passé. Certains souvenirs manquaient évidemment, perdus, mais aucun qui ne l’empêchait de se reconnaître comme la femme qu’elle était aujourd’hui. Ange Dilonière, c’était son nom, Craig se sentait gêné de ne pas lui avoir demandé plus tôt mais elle le rassura et lui dit avec une certaine ironie qu’elle n’aurait pas été sûre de s’en souvenir. Cette fille unique n’avait jamais pris le nom de son compagnon, c’était aussi son identité, et Hector, son compagnon, l’avait parfaitement accepté. Craig se sentit presque obligé de se souvenir de ces histoires lorsqu’il apprit qu’elle n’eut jamais d’enfant, même si c’était un choix qu’elle ne regrettait pas. Craig rompit le pain avec elle avant de rentrer chez lui, fort de la promesse qu’il fit de lui rendre visite dès qu’il le pourrait. Après de chaleureux au-revoir, Craig reprit le bus alors que les rues de la ville s’étaient calmées, l’esprit tant confus qu’éclairé. Il espérait partir avec une réponse de cette maison mais il en est sorti empli d’autres questions, de celles qu’il ne se serait jamais posées s’il n’avait pas rencontré cette artiste. Toutes ces questions avaient eu le mérite de faire paraître ce trajet bien plus rapide, il descendit presque machinalement et se dirigea vers son appartement, épuisé par cette journée. Sans surprise, Craig s’écroula et tomba dans les limbes d’un sommeil profond. Le réveil fût difficile, il n’en eut d’ailleurs pas qu’un seul avant qu’il se lève définitivement. La nuit avait été agitée, tant par les rêves que par les errances de son esprit qui s’aventurait sur les chemins des souvenirs qu’il avait pu occulter. Il était évident que la conversation d’hier l’avait marqué. La Routine reprit, et cette fois il l’embrassa.     Chapitre 7 : Coeur ancien, Esprit neuf  Rapidement, il était arrivé au travail où il se rendit au bureau de Paula qui venait elle-même de se poser. Les deux visages revêtirent un sourire lorsqu’ils se virent, s’enlaçant pour se saluer et se donner du courage pour cette journée. Les deux âmes avaient déjà prévu de se retrouver au déjeuner, en attendant, ils échangèrent un baiser avant que Craig n’aille à son poste. Léa l’y attendait. Après les quelques échanges de banalités du matin, Craig, enjoué par ce qu’il allait lui annoncer, lui révéla que la veille il s’était rendu chez l’artiste qui l’intriguait tant. « Enfin ! Tu as développé du courage, t’auras un bon point ! » dit-elle sur un ton moqueur, avant de l’interroger sur ce qu’il y a découvert. Craig lui raconta sa rencontre avec Ange, et sur tout ce qu’elle lui avait dit, comme un enfant décrivant sa rencontre avec le Père Noël qui cette année n’avait pas abusé du lait de poule. Léa était aussi captivée que Craig l’était lorsqu’il écoutait Ange parler. Ce récit avait soufflé Léa qui, enthousiasmée par son amour de l’art, s’exclama « Des personnes comme ça méritent des expositions ! C’est fou comme leur art, parfois un peu banal, raconte si bien la vie ! ». Craig ria puis acquiesça « C’est impressionnant, ce serait la moindre des choses, ça mérite d’être montré. ». Ils continuèrent de parler d’Ange et des aventures qu’elle avait vécues, en espérant tous les deux un jour avoir cette opportunité. Ce que lui avait montré Ange l’avait guidé sur une voie qu’il n’avait pas encore explorée, en rentrant chez lui il plaça soigneusement les dessins de Lena Coric dans une pochette en carton avant de mettre celle-ci au fond d’un placard. Il prit son crayon puis esquissa les traits d’une ancienne machine de jeu d’arcade, on y voyait apparaître une soucoupe volante, et deux enfants qui étaient aux commandes… Pendant des mois, il fut absorbé par l’idée de représenter ce qui l’avait changé, ce qui lui avait permis d’accepter ses habitudes et de pouvoir enfin apercevoir autre chose qu’une brume morne et épaisse couvrant l’horizon de son avenir. Craig n’était pas retourné voir Ange mais il sentit ce jour-là qu’il le fallait. Il avait pris avec lui quelques dessins qu’il avait enfin achevés. Cette fois il eut le courage de frapper à la porte, et ne put s’empêcher de remarquer qu’à la fenêtre n’était affiché aucun dessin. Avant qu’il ne puisse se poser trop de questions, Ange lui ouvrit la porte « Bonjour Monsieur, comment puis-je vous aider ? ». Etonné, Craig lui rappela qui il était avant qu’elle ne reprenne, un peu gênée « Je suis désolée, j’ai la maladie d’Alzheimer et il m’arrive parfois d’oublier certaines choses… ». Craig s’enquit de son bien-être, et comprit vite qu’il ne verrait plus accroché à cette fenêtre les dessins d’Ange. Il lui expliqua comment ils s’étaient connus et ce qu’elle lui avait appris, elle était aussi étonnée qu’enjouée. Craig, en racontant cette histoire, lui avait créé des souvenirs pour combler ceux qui avaient été dévorés par le temps. Il se rendit compte que l’esprit d’Ange se dégradait chaque jour un peu plus, il décida de lui rendre visite chaque semaine au moins. Pendant près de 4 mois, il lui raconta les histoires qu’elle lui avait transmises plus tôt, pour pérenniser ces précieux souvenirs qui la définissaient. Parfois il voyait un dessin accroché à la fenêtre, qu’il soit nouveau ou qu’il l’ait déjà vu, il lui demandait toujours de lui raconter l’histoire qui se cachait derrière ce dernier. Ses souvenirs disparaissaient, et avec eux, Ange aussi. Quand il vit les rideaux fermés et que personne ne répondit lorsqu’il frappa, Craig sut. Il rejoignit Paula, et ils discutèrent longuement. Ange n’avait plus personne de vivant qui aurait pu s’occuper de son enterrement, et il n’avait pas obtenu le droit de s’en occuper lui-même, de toute façon elle n’aurait pas voulu que l’on s’en fasse tant pour une simple mise en terre. Craig y a longuement réfléchi, et alors que l’on l’avait appelé pour savoir quoi faire des affaires d’Ange, il repensa à ce que lui avait dit Léa. Un dernier souvenir qu’Ange pourrait emporter avec elle, tout en le partageant avec le monde. C’est dans une petite salle Lilloise qu’étaient exposés les dessins d’Ange, rangés par année, racontant presque la vie entière de cette impressionnante dame qui avait du faire pour d’autres ce qu’elle avait fait avec Craig. Cette exposition c’était Ange elle-même, ce qu’elle avait vécu, ce qui l’avait amené à être cette personne incroyable dont l’esprit rayonnait au moindre mot qu’elle prononçait. Toute une vie en esquisse, en contraste, en nuances. Chaque visiteur avait l’opportunité de donner un peu d’argent pour lutter contre le mal qui avait emporté Ange. Craig s’était lui octroyé le droit d’ajouter à cette collection un dessin qu’il avait réalisé, tentant de montrer au monde ce qu’Ange ressentait : on y voyait plusieurs silhouettes, leur corps se voûtant progressivement, et dont le coeur, fait de mécanismes en bronze et d’où fulminait de la vapeur, se nourrissait du rayonnement émanant de leur tête. Au fur et à mesure, ce rayonnement s’affaiblissait, et le coeur s’assombrissait. Une plaque accompagnait ce dessin « Pour celles et ceux qui nous aident à nous trouver, souvenons-nous. - À la mémoire d’Ange Dilonière. » Le soir venu et la nuit tombant, il décrocha le dernier dessin, une larme roulant le long de sa joue, il put dire au revoir à Ange.
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Rencontre improbable - Part 1
À écouter durant la lecture https://youtu.be/_v8IKetZSJE
Nous sommes arrivés de Navaisha à Marigat en passant par Nakuru vendredi 07 juillet vers 16h. Il faisait une chaleur pesante. Sortis du matatu, nous cherchons un moyen de nous rendre au lac Baringo, au Robert’s Camp, à côté du village Kampi Ya Samaki. Très vite, il nous apparaît qu'il n'y a pas de matatu pour ce petit trajet de 20km. Il n'y a que les voitures personnelles en guise de taxi brousse ou les motos-taxi. Nous sommes orientés, par le chauffeur du matatu que nous quittons, vers une voiture tenue par deux personnages : un vieil homme sec et un jeune à bonnet rasta rouge bien imbibé… Plutôt réticents à monter dans le véhicule, au prix relativement élevé pour la distance et à l'état déplorable de ce dernier, nous commençons à chercher une autre alternative. Alors qu'il n'apparaît aucune autre solution, un vieil homme à moto, souriant dans son casque jaune, nous rassure : cette voiture transporte ses affaires et elle arrivera à bon port.
Nous rentrons donc dans ce tas de ferraille sur la banquette arrière, avec nos deux gros sacs. Nous partons quelques pâtés de maisons plus loin récupérer les affaires du vieux motard. Une dame avec un casque jaune s'assoit sur le siège passager. En repartant, la poubelle qui nous sert de taxi tombe en panne. Le vieil homme qui conduit pense à la batterie : la voiture même poussée ne démarre pas. Le jeune rasta imbibé arrive à la rescousse et essaie à son tour : même résultat. Ils mettent alors quelques litres d'essence dans le réservoir, attendent un peu et en rajoutent. Pendant ce temps, la nouvelle passagère qui nous a entendu parler, nous salue en français ! Mary/Wilkista nous explique rapidement qu'elle a vécu 8 ans en France où elle travaillait comme infirmière. Cela fait 20 ans qu'elle est revenue au Kenya et elle n'a personne à qui parler français, langue qu'elle affectionne tout particulièrement et parle d'ailleurs très bien. Au fil de la discussion, elle nous explique qu'elle n'a pu continuer à être infirmière au Kenya car cela nécessitait de repasser une formation en anglais puis de traduire en swahili, ce qui demande beaucoup de temps et d'énergie. Mary nous explique que, adorant la langue et souhaitant la pratiquer, elle essaie d'apprendre le français à son marin: le vieux motard ! À travers son casque jaune sans visière, celui-ci nous salue d'un “bonjour !”.
Le chauffeur rasta passe la seconde, embraye, et le moteur fatigué redémarre. Mais ce n'est pas fini : nous retournons à la gare des matatus faire le plein de passagers… Nous sommes rapidement 3 sur la banquette arrière avec nos sacs qui prennent une place. Devant 4 personnes se partagent les deux places réglementaires dont 2 sur le siège conducteur. Nous sommes désormais 7 en voiture, conduite par le rasta saoul, la crainte initiale d'Aurélie lorsque le vieux sec et le rasta affirmaient chacun de leur côté être le chauffeur.
En route, Mary nous dit qu'elle est très heureuse de pouvoir parler français et que rien ne peut l'arrêter. Elle nous raconte son périple en France : elle a vécu à Lille pour apprendre le français, puis quelques semaines à Paris, quelques années à Rennes pour ses etudes d'infirmière oui est descendue à Marseille.
Entrecoupé de son histoire, elle nous parle des paysages qui nous entourent sur ce court trajet : comment les paysans irriguent leurs champs, que les falaises qui bordent la route ne sont autre que le Rift. Elle nous parle aussi des abeilles qui butinent ces arbres sans fleurs et font du miel noir (spécialité locale vendue en bouteille sur le bord de la route), abeilles dont le nid serait sous terre. Après un trajet jonché de nids de poule, nous arrivons à notre destination. Heureux de notre rencontre, nous proposons à Mary de d'échanger nos numéros de téléphone et cette dernière nous invite le lendemain dans sa maison pour boire le thé. Le rendez-vous est fixé à 11h30.
Après notre balade en bateau sur le lac Baringo, nous retrouvons Mary sur la berge du village tout sourire.
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songedunenuitdete · 5 years
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Cela faisait un moment que j’avais envie de remettre les sorties en place sur le site et je reprends du service avec ce premier article qui va vous présenter toutes les sorties en romance du mois d’octobre qui nous font envie ! Attention, j’ajouterai certainement des couvertures au fur et à mesure, s’il y a d’autres titres qui nous tentent.
Les sorties J’ai Lu Pour Elle qui nous font envie
Ce mois va être infernal pour le porte-monnaie !
Collection Aventures et Passions De superbes romances historiques à ne pas louper
Parce que tu m’appartiens de Lisa Kleypas
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Réédition – Première édition en France 3 novembre 2010 Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 320 Format : Poche
Son résumé :
Condamnée à épouser un richissime homme de trente ans son aîné, Madeline décide de fuir. Son objectif ? Faire échouer ce projet de mariage ! Elle envisage alors de compromettre sa réputation avec Logan Scott, acteur adulé et directeur du plus fameux théâtre de Londres : le Capitol. Logan a l’habitude d’être traqué par des admiratrices éperdues. Toutefois, lorsque Madeline lui déclare qu’elle souhaite devenir sa maîtresse, il en reste coi… Pas question de s’encombrer de cette gamine ! Malheureusement, l’associée de Logan a engagé la jeune fugueuse et, bien qu’il ait connu les femmes les plus désirables d’Europe, il commence à flancher…
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Diaboliquement séduisant de Kelly Bowen
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Inédit Série : Une saison de scandale Tome  : 3 Collection : Aventures et Passions Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 320 Format : Poche
Son résumé :
Aux abois financièrement, lady Angélique Archer fréquente un cercle de jeu où son don pour le calcul aide bien le hasard. Le propriétaire du club, Alex Lavoie, ne tarde pas à repérer son petit manège. Plutôt que de lui interdire son établissement, il lui offre un emploi de croupière. Une proposition qu’Angélique n’a pas les moyens de refuser, même si cela signifie être à la merci de cet homme inquiétant. Ne dit-on pas qu’il serait un ancien espion, voire un tueur ? Ténébreux, implacable… mais aussi diaboliquement séduisant.
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Le duc au tatouage de Kerrigan Byrne
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Inédit Série : Sans foi ni loi Tome : 6 Collection : Aventures et Passions Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 352 Format : Poche
Son résumé :
Lorelai n’a jamais oublié le jeune inconnu amnésique et blessé qu’elle a soigné avec dévouement alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Guéri, celui qu’elle appelle Ash lui a promis de revenir la chercher avant de se volatiliser. Vingt ans ont passé quand Ash réapparaît sous les traits du terrible pirate Le Rook. Après avoir sillonné les océans, il est de retour en Angleterre pour se venger, découvrir sa véritable identité et récupérer un fabuleux trésor. Surtout, il est là pour elle, Lorelai, car il considère qu’elle lui appartient ! Séquestrée à bord du Devil’s Dirge, Lorelai ne reconnaît pas le jeune homme tendre en la personne de cette brute sanguinaire. Et, si son esprit se rebelle, son corps, lui, se soumet au désir de cet homme aussi fascinant que terrifiant…
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Les feux du désir de Johanna Lindsey
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Réédition : Première publication en France : 1991 Collection : Aventures et Passions Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 416 Format : Poche
Son résumé :
Un simple regard et le prince Dimitri sent son désir s’éveiller. Cette servante anglaise, il en fera sa maîtresse ! Un peu plus tard, Katherine est enlevée dans les rues de Londres pour être livrée au bon plaisir du prince. Elle se révolte, ivre de rage : comment ce barbare ose-t-il porter la main sur elle, lady Katherine St. John ? Elle a beau protester, argumenter, se débattre, rien n’y fait. Il l’entraîne, sur les mers déchaînées, vers l’inconnu, vers la splendeur des palais aux toits d’or de Saint-Pétersbourg où elle sera retenue prisonnière. Prisonnière d’une passion désormais incontrôlable…
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Le charme indiscret d’une lady de Miranda Neville
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Inédit Série : Les quatre amis Tome : 1 Collection : Aventures et Passions Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 384 Format : Poche
Son résumé :
Les ducs de Castleton ont toujours fait des mariages d’argent, et Thomas est duc jusqu’au bout des ongles, ce qui lui vaut le surnom de « lord guindé ». Mais le destin va se jouer de lui. Alors qu’il s’apprête à demander la main d’une richissime débutante, il fait la connaissance de Caroline Townsend dont la rousse beauté le foudroie. Veuve, endettée et encline à provoquer le scandale partout où elle passe, Caroline est exactement la femme qu’il ne lui faut pas. Pourtant, lorsque la passion frappe, même le plus conventionnel des hommes peut perdre la tête et se rendre compte que, dans certains domaines, il doit tout apprendre.
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L’autre Mlle Bridgerton de Julia Quinn
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Inédit Série : Les Rokesby Tome : 3 Collection : Aventures et Passions Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 384 Format : Poche
Son résumé :
Officiellement corsaire, Andrew Rokesby travaille en réalité pour la Couronne britannique. Quand ses hommes, partis récupérer du matériel dans une grotte, reviennent avec une jeune femme qu’ils ont enlevée après l’avoir surprise dans leur cachette, Andrew n’a pas le choix : il prend la mer avec la jolie fouineuse à son bord. La mission avant tout, cap sur le Portugal ! Sauf que cette chipie de Poppy Bridgerton s’ingénie à le faire tourner en bourrique. L’idée de devoir la supporter deux semaines lui paraît insupportable. Et, pourtant, au fil des jours son exaspération se mue en amusement, en tendresse et bien vite en passion !
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Souvenir d’un baiser de Teresa Medeiros
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Inédit Collection : Aventures et Passions Genre : Historique Thématiques : Romance historique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 384 Format : Poche
Son résumé :
Sterling était tout jeune quand ses parents l’ont expédié chez lord Devonbrook qui a fait de lui son héritier. Aujourd’hui, il est duc, ses parents sont morts, et il revient pendre possession de la maison où il n’a pas remis les pieds depuis vingt ans. Et tant pis pour les trois orphelins que sa mère hébergeait là-bas. Il se fait une joie de les chasser ! Tel était son plan avant qu’il ne soit victime d’un accident de cheval. Quand il reprend conscience à Arden Manor, il a oublié son nom et une inconnue lui annonce qu’ils sont fiancés. Laura a de quoi séduire le plus exigeant des hommes, mais est-elle vraiment sa promise… ou juste une jolie menteuse ?
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Best – Les Semi- Poches & Poches Romance YA – Fantastiques etc...
Le jardin des âmes de Georgia Caldera
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Les brumes de Cendrelune Tome : 1 Collection : Best Genre : Young Adult Thématiques : Fantastique, Romance paranormale, Young Adult Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 352 Format : Semi-poche
Dans le royaume de Cendrelune, les dieux épient les pensées des hommes et condamnent toute envie de dissidence. Céphise, 17 ans, rêve pourtant de détruire l’Empereur-Dieu qui a fait voler sa vie en éclats… Avec cette trilogie Young Adult, Georgia Caldera nous entraîne dans un univers sombre et foisonnant, entre dystopie et dark fantasy !
Son résumé :
Dans le royaume de Cendrelune, les dieux épient les pensées des hommes, et leur Exécuteur, l’Ombre, veille à condamner tous ceux qui nourriraient des envies de rébellion.
Or, il semble que certaines failles existent. À l’âge de 17 ans, Céphise ne vit en effet que pour se venger. Depuis qu’on l’a amputée d’une partie d’elle-même et privée de sa famille, elle ne rêve plus que d’une chose : s’affranchir de la tyrannie du tout-puissant Orion, Dieu parmi les dieux. Et contre toute attente, il se pourrait qu’elle ne soit pas seule…
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Pamphlet contre un vampire de Sophie Jomain
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Collection : Best Genre : Young Adult Thématiques : Fantastique, Urban fantasy, Young Adult Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 384 Format : Poche
Les vampires ? Satine en a soupé, et elle espère que son pamphlet sur ce personnage ridicule fera grand bruit au lycée ! Mais contre toute attente, certains aimeraient qu’elle se taise, et leurs arguments sont plutôt convaincants…
Son résumé :
« Très éloignée des fantasmes populaires, je m’insurge contre ce vampire grotesque et si peu crédible. Si une telle créature existait, elle me ferait très certainement rire. Elle ne serait rien de plus qu’un don Juan moisi de l’intérieur, tombant en déconfiture, édenté et froid comme la mort… »
Pour toutes celles qui rêvent d’un vampire comme prince charmant, Satine a publié un pamphlet… un pamphlet contre les vampires ! Mais tout s’emballe quand Hugo Rivoire, un garçon aussi mignon qu’effrayant, décide qu’il vaudrait mieux pour la jeune fille qu’elle abandonne sa croisade, sinon…
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Fièvre enchantée de Karen Marie Moning
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Les chroniques de Dani Mega O’Malley Tome : 4 Collection : Best Genre : Paranormal Thématiques : Fantastique, Grande saga, Urban fantasy Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 640 Format : Semi-poche
Son résumé :
« Un an et cinq jours après que j’ai posé mon pied sur le sol sauvage de l’Irlande, le Sinsar Dubh a gagné. Il lui a suffi d’attendre l’instant où j’aurais la folie de me croire assez forte pour franchir la ligne rouge…»
Alors que la Terre a plongé dans le chaos, le Sinsar Dubh, un livre maléfique doué de conscience, a pris possession du corps de Mac, et rien ne pourra l’arrêter dans sa quête de pouvoir. Le seul espoir pour rétablir l’ordre est de recourir au Chant-qui-forme, une mélodie oubliée depuis longtemps. Pour cela, sidhe-seers, clan des Neuf, Seelies et Unseelies devront former des alliances improbables et faire des choix déchirants.
Détruire le Livre ne se fera pas sans sacrifices. Et dans cette bataille pour l’âme de Mac, chaque décision aura un prix.
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Déliquescence de Georgia Caldera
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Les larmes rouges Tome : 2 Collection : Best Genre : Paranormal Thématiques : Fantastique, Romance paranormale, Urban fantasy Date de parution : 16/10/2019 Nombre de pages : 768 Format : Semi-poche
Son résumé :
Le voile a été levé sur les étranges rêves de Cornélia, mais elle est plus que jamais en danger. Pourtant, la seule prudence n’est pas ce qui la pousse à rester auprès d’Henri. Progressivement, leurs liens se renforcent, bien que l’ombre du passé plane sur leur relation… Pire encore, pour assurer leur protection contre Avoriel, ils doivent retourner à Reddening House, où Cornélia a été témoin des horreurs que peuvent commettre ses habitants. Déjà angoissée, la jeune femme se noie de plus en plus dans de bien surprenantes visions…
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La fille d’à côté de Mariana Zapata
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Collection : Best Genre : Contemporain Thématiques : Romance contemporaine Date de parution : 16/10/2019 Nombre de pages : 544 Format : Semi-poche
Son résumé :
À Austin, Diana vient d’acheter une maison dans un quartier pavillonnaire. Elle fait la connaissance de son voisin, Dallas, entraîneur de base-ball. Et qui plus est, l’entraîneur de son jeune neveu dont elle a la charge. À force de se croiser et d’échanger, elle tombe sous le charme du beau sportif. Mais voilà, Dallas est marié. Certes, il est en instance de divorce, mais pas à 100 % célibataire pour autant ! Or voilà, pour Diana, toute relation autre que sérieuse ne fait pas partie de ses projets. Pourtant l’attirance qu’elle éprouve ne fait que croître. Quel choix lui reste-t-il : patienter… ou abdiquer ?
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Fascinée de Jennifer L. Armentrout
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Ombre et mystère Tome : 3 Collection : Best Genre : Best-sellers Thématiques : New Adult, Romance contemporaine Date de parution : 16/10/2019 Nombre de pages : 480 Format : Semi-poche
Son résumé :
En parallèle de son travail à la confiserie familiale, Rosie appartient à une équipe de chasseurs de fantômes. Autant dire qu’au cœur du Bayou de Louisiane, les histoires de revenants se lisent sur de nombreuses lèvres… Quand Rosie a écho d’une étrange histoire liée à la maison voisine de Lucian De Vincent, elle se demande comment parvenir à y pénétrer. Lors d’un bal masqué, elle tombe sous le charme de Devlin De Vincent, le frère de Lucian, surnommé “le diable”. Si le ténébreux Devlin accepte de l’aider, Rosie pourrait entrer dans la demeure hantée et mener à bien sa mission. Or, bien que profondément troublé par elle, Devlin se méfie…
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Les ombres de la nuit – Intégrale 3 de Kresley Cole
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Les ombres de la nuit Collection : Best Genre : Paranormal Thématiques : Grande saga, Lecteurs avisés , Romance érotique, Romance paranormale Date de parution : 16/10/2019 Nombre de pages : 1152 Format : Semi-poche
Son résumé :
Lucia est aussi mystérieuse qu’exquise. MacRieve brûle de la posséder. Mais cette créature sensuelle porte en elle un lourd secret, qui menace de détruire ceux qu’elle aime. Carrow, sorcière mercenaire est éprise de liberté. Malkom, démon tourmenté, vit banni par les siens. Malgré eux, ces êtres que tout sépare doivent unir leurs destins car leur survie en dépend. Il y a bien longtemps, Aidan le Fier mourait avant d’avoir pu prendre pour épouse Regin la Radieuse. Aussi, depuis l’éternité, a-t-il arpenté le monde des vivants sous différentes identités, en quête de son amour perdu. Aujourd’hui réincarné, il retrouve Regin…
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Le secret des Fleurs Intégrale de Nora Roberts
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Le secret des fleurs Collection : Nora Roberts Genre : Contemporain Thématiques : Grande saga, Romance contemporaine Date de parution : 16/10/2019 Nombre de pages : 1040 Format : Semi-poche
Son résumé :
Au cœur du Tennessee, se trouve Harper House une demeure de plusieurs siècles, dont Rosalind est l’heureuse propriétaire. Épaulée par Stella Rothchild et Hayley Phillips, elle a fait renaître cette magnifique bâtisse. Or, il manque une chose au bonheur des trois amies : l’amour. Toutefois, la présence de Logan Kitridge, un séduisant architecte, celle du généalogiste Mitchell Carnegie et de Harper Ashby pourrait bien changer la donne. Mais alors que des couples se forment, la présence bienveillante du spectre qui hante la maison se mue en fureur dévastatrice. Pourquoi cette haine ? La réponse se trouve dans le secret de Harper House…
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Autres romances J’ai Lu Pour Elle – Poche
Savant ou charlatan ? de Max Monroe
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Les experts du cœur Volume : 3 Collection : Love Addiction Genre : Contemporain Thématiques : Romance contemporaine Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 320 Format : Poche
Son résumé :
Après avoir vécu sur la côte Ouest, le Dr Nick Raines, neurologue, est de retour à New York pour renouer avec sa petite fille. Seulement voilà, quand Charlotte, une chasseuse de têtes spécialisée dans le milieu médical, lui propose l’opportunité du siècle, Nick refuse. La raison d’un tel choix ? Il lui faudrait de nouveau quitter la capitale pour aller vivre à l’autre bout du pays. Or, sa priorité, c’est sa fille. Lors d’une soirée dans un bar, Nick croise de nouveau le chemin de la séduisante Charlotte. Une liaison durable entre le célèbre docteur, star d’une émission de téléréalité, et la volcanique jeune femme est-elle possible ?
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Le plaisir en trio de Elia Winters
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Liaisons plurielles Volume : 2 Collection : Illicit’ Genre : Érotique Thématiques : Romance contemporaine, Romance érotique Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 288 Format : Poche
Son résumé :
Son passé derrière elle, Abby Burke est déterminée à se lancer, une bonne fois pour toute, dans sa vie d’adulte, la vraie. Ses frasques et autres attitudes frivoles appartiennent à une autre vie, n’est-ce pas ? Mais lorsque ses aventures sont révélées devant son mari à l’occasion d’une soirée, Abby est mortifiée. Et si Sam, outré, la rejetait ? Bien au contraire, ce dernier semble plutôt intrigué par cette sensualité nouvelle qu’il décèle chez Abby. Ce dernier pousse même le vice jusqu’à lui faire une proposition : si elle lui confesse ses fantasmes les plus fous, ils les réaliseront ensemble…
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Savoureux compromis de Tif Marcelo
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Flirt & Food Volume : 2 Collection : Love Addiction Genre : Contemporain Thématiques : Romance contemporaine Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 416 Format : Poche
Son résumé :
Ancienne gestionnaire du restaurant philippin familial, Bryn s’est lancée dans la création d’une maison d’hôtes à vocation culinaire. Le lieu idéal pour créer son entreprise se trouve au sein du vignoble des Dunford… exploitation vinicole appartenant en partie à Mitchell, ex-militaire de retour en Californie pour s’en occuper. Mais lorsque Bryn, qui doit procéder à des réaménagements, accepte à l’insu de Mitchell qu’une émission de téléréalité vienne tourner la progression des travaux, les choses se corsent. D’autant que, très vite, les téléspectateurs se mettent en tête de les voir en couple !
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Mon ange gardien & Rendez-vous à risques de Julie James
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Collection : Sélection Genre : Contemporain Thématiques : Romance contemporaine Date de parution : 02/10/2019 Nombre de pages : 640 Format : Poche
Résumés :
Mon ange gardien
Un meurtre a eu lieu dans un palace de Chicago où Cameron Lynde, substitut du procureur, séjournait. L’enquête est confiée à Jack Pallas, le flic le plus revêche de toute la ville, que la jeune femme a eu la malchance de croiser par le passé. Pourtant, même si elle n’a vu que la silhouette de l’assassin, la vie de Cameron est menacée, et c’est à contre cœur qu’elle doit mettre sa sécurité entre les mains de ce fichu Jack Pallas…
Rendez-vous à risques
Xander Eckhart, riche propriétaire d’une cave à vin prestigieuse, dans laquelle sont organisés des rendez-vous très privés, est la cible d’une enquête du FBI. Comment s’introduire dans cet endroit ultra protégé ? Jordan Rhodes, directrice d’un bar réputé qui compte Xander parmi sa clientèle, le peut ! L’agent Nick McCall trouvera-t-il les bons arguments pour convaincre la jeune femme ?
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Les éditions Harlequin &H – Victoria – Historique, etc
De belles sorties sont à prévoir pour le mois d’octobre chez Harlequin dont  un nouveau sous-genre de la collection &H : la romance body Positive qui met en valeur des histoires avec des héroïnes “vraies”.
Collection &H
Qu’est- ce qu’elle à ma gueule ? de Avery Flynn
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : broché Genre : Romance contemporaine Collection : &H Date de sortie : 2 octobre 2019 &H N°136 Nombre de pages : 306
Son résumé :
#RomanceBodyPositive Tu veux ma photo ?!
Selon l’expression consacrée, Gina est ce qu’on appelle une « crevette » : chez elle, tout est bon… sauf la tête. Car, si la nature lui a offert un corps à faire fantasmer Cara Delevingne, son visage, lui, ne correspond pas vraiment aux normes habituelles de la beauté. Après une adolescence difficile, Gina s’est endurcie et a appris à assumer son physique. Enfin ça, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’un jeu l’oblige à embrasser Ford, un policier ultra-sexy et visiblement sous son charme, lors d’une fête de mariage. Aussitôt, les complexes reviennent en force, et elle se demande ce qu’un mec comme Ford peut bien trouver à une fille comme elle…
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L’amour est une question de (mal)chance de Alix Marin
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : poche Genre : Comédie romantique Collection : &H Date de sortie :16 octobre 2019 &H :  N°HP109 Nombre de pages : 400 page
Son résumé :
Elle s’est peut-être trompée de lit, mais l’amour, lui, ne se trompe jamais !
Manon en est sûre, elle a la poisse. Ou alors elle est victime d’une curieuse malédiction qui sévit tous les 31 décembre. Car ses soirées du jour de l’an sont toujours plus désastreuses les unes que les autres. Et, visiblement, celle-ci ne fera pas exception… Elle a renversé son verre sur Raphaël, sa target, avant même de lui adresser la parole, et un voisin râleur a menacé d’appeler la police pile au moment où elle allait se faire pardonner. Heureusement, Manon a pu se rattraper en passant la nuit avec Raphaël. Enfin, c’est ce qu’elle croyait.
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Embarquement immédiat pour relation agitée de Déborah Guérand
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : poche Genre : Comédie romantique Collection : &H Date de sortie : 16 octobre 2019 &H : N°HP108 Nombre de pages : 320
Son résumé :
À Noël, un miracle, ce n’est pas trop demander, si ?
Lucile est une incorrigible romantique, et une fan inconditionnelle de Noël ! Cette année, elle l’aurait volontiers passé en pyjama avec une tasse de chocolat chaud et son sapin croulant sous les guirlandes lumineuses. Sauf que sa boss tyrannique a encore frappé : résultat, la voilà obligée de rejoindre en catastrophe la croisière « Miracle Love Boat », le tout dernier concept de leur agence pour sauver les couples à la dérive. Si, d’habitude, c’est elle qui aide les autres à trouver l’amour, peut-être que cette fois-ci l’amour la trouvera !
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Tu fais quoi à Noël ? Je t’évite ! de Juliette Bonte
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : broché Genre : Romance contemporaine Collection : &H Date de sortie : 16 octobre 2019 &H : N°138 Nombre de pages : 450
Son résumé :
Charlie déteste Blade, et Blade le lui rend bien. Elle a essayé de s’entendre avec ce grand brun – vraiment ! – mais entre eux, ça ne passe pas. Le problème, c’est que Blade est un ami de James, le nouveau petit copain de la meilleure amie de Charlie. Alors, autant dire que l’éviter est sans espoir car, si les filles ont la réputation de n’aller aux toilettes qu’à deux, les hommes, eux, sont visiblement incapables de boire une bière sans leurs homologues testostéronés. Mais, quand les soirées évoluent dangereusement vers un projet de vacances en groupe pour les fêtes de fin d’année, Charlie comprend qu’elle est fichue. Car, s’il y a une chose qu’elle déteste encore plus que Blade, c’est bien Noël. Et, si Blade l’apprend, il va tout faire pour que ce séjour en Laponie devienne son pire cauchemar.
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Collection Les Historiques
Le chevalier du Dragon de Catherine Archer
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Réédition Format : poche Genre : Romance historique Collection : Les Historiques Série : La saga du Dragon – Tome 2 Date de sortie : 1 octobre 2019 Les Historiques : N°853 Nombre de pages : 320
Son résumé :
Trois amis font le serment de venger leur seigneur, dit le Dragon, assassiné par son propre frère.
Angleterre, 1202 Inquiète pour son frère Christian, disparu lors d’une mystérieuse mission, Lady Aislynn reprend espoir lorsque leur père fait un songe prémonitoire : Christian sera sauvé par « une femme blonde, belle de corps et douce de visage ». Un portrait qui lui ressemble trait pour trait… Persuadée de pouvoir aider son frère, elle part à sa recherche en compagnie d’un ami de ce dernier, Jarrod Maxwell. Un homme énigmatique, fils d’un croisé et d’une Orientale, dont tout laisse à penser qu’il en sait plus sur la disparition de Christian qu’il ne le prétend…
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L’honneur d’une Strickland de Christine Merrill
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : poche Genre : Romance historique Collection : Les Historiques Série : Au service des Strickland Tome 2/2 Date de sortie : 1 octobre 2019 Les Historiques : N°852 Nombre de pages : 320
Son résumé :
Il a le pouvoir de les sauver… ou de les anéantir.
Angleterre, 1810 Humiliée. Déshonorée. Charity ne trouve pas de mots assez forts pour repousser Miles Strickland lorsqu’il lui dévoile son identité. Dire que la veille encore, elle succombait à la plus exquise des étreintes entre ses bras et lui confiait vouloir retrouver une partie de l’héritage familial disparu afin d’échapper à un mariage avec le comte de Comstock. Désormais tout est clair : Miles, l’héritier de sa fortune, est venu des Amériques pour la déposséder…
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La missive oubliée de Michelle Styles
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : poche Genre : Romance historique Collection : Les Historiques Date de sortie : 1 octobre 2019 Les Historiques : N°851 Nombre de pages : 320
Son résumé :
Newcastle, Angleterre, 1846
Pour Miss Emma Harrison, orpheline de mère, seule la guérison de son père bien-aimé importe. Aussi cache-t-elle à tous l’état de ce dernier pour protéger le joyau de toute une vie : sa compagnie Harrison et Lowe, spécialisée en construction. Mais lorsque Jack Stanton, devenu ingénieur, refait surface pour lui prêter main-forte sur le chantier d’un pont, Emma sent ses défenses faiblir. Cet homme, le plus qualifié pour la seconder, est aussi le seul qu’elle ait jamais aimé et qui l’a abandonnée sans un mot sept ans plus tôt…
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L’inconnu du bal de Nicola Cornick
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : poche Genre : Romance historique Collection : Les Historiques Série : Les héritières MacMorlan Tome 2/3 Date de sortie : 1 octobre 2019 Les Historiques : N°850 Nombre de pages : 320
Son résumé :
Quand l’élégance rencontre la force brute
Écosse, 1815 Jack Rutheford ? En découvrant les traits de l’homme masqué avec qui elle vient de partager la nuit la plus passionnée de sa vie, Lady Mairi se sent défaillir. Comment elle, la veuve respectable, a-t-elle pu laisser libre cours à son désir pour ce libertin notoire, cet insupportable insolent ? Bien sûr le bal de la veille était des plus enchanteurs… mais elle doit trouver une échappatoire avant le réveil de son cousin par alliance, en priant pour que lui ignore toujours l’identité de sa mystérieuse amante…
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Autres titres qui nous tentent
Le visage de la sorcière de Lisa Childs
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Réédition Format : poche Genre : Fantastique & Fantasy Collection : Hors collection Date de sortie : 1 octobre 2019 Hors collection : N°119 Nombre de pages : 320
Son résumé :
Descendante d’une lignée de sorcières persécutées à travers les siècles, Ariel n’a jamais révélé à quiconque l’existence de ses pouvoirs. Pas même à David Koster, l’homme riche et puissant dont elle partage la vie et qui vient de lui demander de l’épouser. Depuis l’enfance, en effet, elle a appris à taire son dangereux secret. Sauf qu’aujourd’hui il semblerait que la chasse aux sorcières recommence… Terrifiée, Ariel décide de dire la vérité à David. Mais à peine s’est-elle confiée à lui qu’il change d’attitude à son égard. Secret, distant, il semble s’éloigner d’elle un peu plus chaque jour. Comme s’il était son ennemi…
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Intégrale de la série “Seigneurs des Highlands” de Marguerite Kaye
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Format : poche Genre : Romance historique Collection : Hors collection Date de sortie : 1 octobre 2019 Hors collection : N°117 Nombre de pages : 576
Résumés :
Ardents et courageux, les Highlanders sont prêts à tout pour préserver l’honneur de leur clan et conquérir le cœur de leurs belles.
Dans les bras d’un Highlander Madeleine est désemparée. Alors qu’elle est à la recherche de son fiancé disparu, la voilà fascinée par le mystérieux Écossais qui lui sert de guide. Certes, sans Calumn, elle n’aurait jamais réussi à traverser les Highlands, mais peut-elle vraiment lui faire confiance ? Calumn ne lui a-t-il pas promis qu’avant la fin de leur périple il lui ferait connaître le plaisir qu’elle n’éprouvera jamais dans les bras de son fiancé ? Le pire dans tout cela, c’est que Madeleine ne peut s’empêcher de déceler une part de vérité dans les paroles du Highlander. Une vérité qui pourrait bouleverser sa vie…
La promesse du Highlander Et si, après toutes ces années, il était de retour pour la reconquérir ? Alors qu’elle observe Alasdhair au milieu du groupe de convives, Ailsa se sent défaillir. Combien de fois a-t-elle rêvé de ces retrouvailles depuis la disparition d’Alasdhair, six ans plus tôt ? Combien de fois a-t-elle imaginé qu’il reviendrait lui expliquer les raisons de son départ ? Aujourd’hui, Ailsa croyait avoir renoncé à ses rêves de jeune fille. Elle est promise à un laird, un homme de son rang. Pourtant, elle ne peut ignorer la lueur d’espoir qui s’allume en elle lorsqu’elle croise le regard de l’irrésistible Highlander…
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MXM Bookmark – Collection Infinity
Une collection qui monte, qui monte et qui continue de nous proposer de superbes romances, contemporaines, fantastiques et fantasy. Notre porte-monnaie n’a pas fini de pleurer et notre banquier de nous harceler !
Vaurien et l’étudiante (Mis à l’essai #3) de L.H. Cosway et Penny Reid
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Editeur : Mxm Bookmark Collection : MXM.ROMANCE Langue : Français Editeur : Collection Infinity Sortie numérique : 16 octobre 2019
► En version numérique – sur Amazon : https://amzn.to/30Q2dBP – sur Google play : https://bit.ly/2Ye5k9l – sur Kobo : https://bit.ly/2LBLjU4 – sur 7switch : https://bit.ly/2JMPWZw
Son résumé :
Pour garder un secret comme ça, il va falloir y aller à fond les ballons. Les ballons de rugby, plus spécifiquement.
LE VAURIEN Bryan Leech est un vaurien. Ou, plutôt, “”était”” un vaurien. Personne n’en est sûr à 100%.
Bryan était l’incarnation même du playboy, mais maintenant, il affirme qu’il a arrêté les marathons beuveries et les soirées déchaînées. Plus de coups d’un soir et de matins dont il n’a aucun souvenir ; plus de soûleries et de trous noirs ; plus de scandales à la une de magazines people. Bryan est catégorique, les conneries c’est fini. Le problème ? Personne ne le croit.
L’ÉTUDIANTE Eilish Cassidy n’aurait jamais cru qu’elle aurait un enfant à dix-neuf ans ou qu’elle serait toujours à l’université à vingt-quatre. Reniée par toute sa famille, sauf son cousin préféré, elle a enfin réussi à reprendre sa vie en main. Plus forte, plus mature, Eilish commence son dernier semestre universitaire, bien décidée à se débrouiller toute seule. Maintenant, elle n’a plus qu’à trouver un stage.
Le problème ? Sa meilleure option, de loin, la met en contact direct avec le père de son fils, et il ne se souvient absolument pas d’elle.
LE PLAN Bryan veut prouver qu’il a changé. Impatient de se ranger, il a des vues sur la très jolie rouquine qui lui semble terriblement familière… Eilish veut garder son secret. Elle ferait tout pour protéger son enfant, même si elle doit ignorer ses rêves et ses désirs. Mais qu’arrive-t-il lorsque Bryan commence à se souvenir de ce qui le lie à Eilish ? Et comment parviendra-t-il à convaincre la femme qu’il a oubliée qu’elle est inoubliable ?
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Burn for you de J.T. Geissinger
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Broché: 250 pages Editeur : Mxm Bookmark Collection : MXM.ROMANCE Langue : Français Editeur : Collection Infinity Sortie numérique : 30 octobre 2019
► En version numérique – sur Amazon : https://amzn.to/2lzvgu0 – sur Kobo : https://bit.ly/2knstUA – sur 7switch : https://bit.ly/2kpZVK6 – sur Google play : https://bit.ly/2lzdB5H
► En version papier (1 mois après sa sortie en ebook) – sur Amazon : https://amzn.to/2jYzyLi
Son résumé :
Le mariage est une imposture. Mais pour une chef cuisinière impertinente et un milliardaire arrogant, l’étincelle, elle, est bien réelle. Jackson « La Bête » Boudreaux est riche, sexy, et incroyablement grossier envers le personnel du restaurant de la Chef Bianca Hardwick, situé à La Nouvelle-Orléans. Bianca préférerait se recouvrir de sauce piquante plutôt que de cuisiner une fois de plus pour Jackson. Mais lorsqu’il lui propose d’assurer le service traiteur pour son gala de bienfaisance, Bianca ne peut se permettre de refuser, car elle sait que l’argent l’aidera à payer les factures d’hôpital de sa mère. Puis Jackson émet une autre requête scandaleuse : Épouse-moi. La proposition peu orthodoxe comprend une belle contrepartie – de l’argent dont Bianca a désespérément besoin, bien qu’il nécessite un contrat – ainsi qu’une magnifique alliance. Héritier de la dynastie d’une famille ayant fait fortune dans le bourbon, Jackson a conscience des rumeurs qui circulent à son sujet. La vérité est bien pire encore. Néanmoins, il a besoin de se marier pour asseoir son héritage, et Bianca, désinvolte et anticonformiste, jouera le rôle de la fiancée à la perfection. Cependant, leur marché laisse bientôt place à une intimité émotionnelle dont il a toujours cherché à se protéger. Alors que la passion devient plus forte entre eux, Bianca et Jackson ont du mal à savoir quels sentiments sont réels, et lesquels relèvent de la comédie. Tomber amoureuse de son faux fiancé la mènera-t-il à une fin heureuse… ou à la catastrophe ?
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L’embaumeur de Montmartre de Fleur Hana
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Broché: 250 pages Editeur : Mxm Bookmark Collection : MXM.ROMANCE Langue : Français Editeur : Collection Infinity Sortie numérique : 30 octobre 2019
► En version numérique – sur Amazon : https://amzn.to/2ZBO1iS – sur Kobo : https://bit.ly/2MI9FMi – sur 7switch : https://bit.ly/2NEmS8E – sur Google play : https://bit.ly/30GBAzO
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Son résumé :
Une nouvelle danseuse du Moulin Rouge retrouvée vidée de ses organes et son sang !
Lord Spencer Fitzwilliam est dépêché sur place par l’agence britannique ROSE afin de résoudre cette sordide histoire de meurtres qui fait la une de toutes les gazettes. Déterminé à expédier cette enquête en un temps record, il se heurte à Rosaline Leprince et son engin de malheur : sa bicyclette. La jeune journaliste au caractère bien trempé est elle aussi lancée sur les traces de celui que la capitale surnomme déjà l’Embaumeur de Montmartre. Formant un duo improbable, ils devront mettre leurs ressentiments de côté pour débusquer l’assassin avant que celui-ci ne frappe à nouveau…
Entre Penny Dreadful et Jack l’Éventreur, L’embaumeur de Montmartre vous plonge au cœur du Paris de 1890, ses cabarets, et un mystère digne de Sherlock Holmes.
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Persuasion de Jaymin Eve – Author et Jane Washington
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : La malédiction des dieux Tome 2 Editeur : Mxm Bookmark Collection : MXM.ROMANCE Langue : Français Editeur : Collection Infinity Sortie numérique : 30 octobre 2019
► En version numérique – sur Amazon : https://amzn.to/2KYFP2R – sur Google play : https://bit.ly/2P6ddu8 – sur Kobo : https://bit.ly/2MpB5Xv – sur 7switch : https://bit.ly/2KI66Uh
Son résumé :
Willa Knight : Rurale ? Teigneuse ? Célèbre animal de compagnie de cinq êtres magiques ?
Il existe des règles au Bois des Élus, et quelqu’un tente de lui apprendre à les suivre. Mais Willa pose problème. Ce qui n’est pas nouveau en soi, étant donné qu’elle pose problème depuis sa naissance – ce que ne contredira pas sa pseudo-sœur Emma.
Donc jusqu’ici, rien de nouveau… sauf que… Certaines choses, qui ne s’étaient jamais produites auparavant, commencent à se produire. Et la situation commence à devenir… chaotique.”
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Milady Urban Fantasy – Romance Contemporaine – New Adult
Quelques titres sympas à venir 🙂
Terre Brûlée de Anne Bishop
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Le Monde de Meg Corbyn Tome 2 Date de parution : 23/10/2019 Nombre de pages : 528 Type : Grand format Edition : Brochée
Son résumé :
À Thaisia, la vengeance exercée par les Aînés a par endroits totalement éradiqué la population humaine, laissant des villes fantômes. Bennett est l’une d’elles, et sa position stratégique incite les Autres à tenter d’y fonder une communauté mixte. Une policière a ainsi été engagée pour seconder le shérif Wolfgard, une créature aussi ancienne que redoutable ouvre un saloon, et des familles atypiques s’y risquent, à la recherche d’un refuge où leurs différences seront acceptées. Mais à mesure que la vie reprend, Bennett éveille l’intérêt de hors-la-loi alléchés par l’appât du gain. Leur arrivée risque fort d’ébranler le fragile équilibre atteint, voire de sceller définitivement le sort de la communauté. Car les Aînés l’ont décidé : la prochaine erreur des humains sera la dernière.
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Black Lament de Christina Henry
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Série : Black Wings Tome 4 Date de parution : 23/10/2019 Nombre de pages : 366 Type : Poche Edition : Brochée
Son résumé :
Anéantie par la mort de Gabriel, Maddy retrouve espoir en découvrant qu’elle est enceinte. Mais sa joie est de courte durée : son grand-père veut s’emparer de l’enfant pour détenir le pouvoir de ses deux lignées. Maddy est prête à tout pour l’en empêcher, mais que peut faire une Agente de la mort contre Lucifer lui-même ?
Et lorsque l’Agence commence à interférer dans ses missions, Maddy soupçonne qu’elle est sur le point de perdre son travail par-dessus le marché. Ils devraient pourtant savoir qu’elle n’est pas du genre à renoncer sans se battre…
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Adultes ou presque de Ali Pantony
[box type=”info” align=”” class=”” width=””] Date de parution : 16/10/2019 ISBN : 9782811239862 Nombre de pages : 480 Type : Grand format
Son résumé :
” Et tant que mes amies seront là pour moi, nous continuerons de danser sur des sols collants, de rire dans des cabines d’essayage, de réparer des cœurs brisés et de célébrer ceux qui battent. C’est pourquoi je me sens déjà un peu chez moi dans cet endroit si nouveau, si vaste et si effrayant. Mon foyer, c’est là où sont mes trois meilleures amies.”
Avez-vous déjà fait mourir un cactus en quelques jours? Reçu sept lettres d’avertissement pour impôts non payés ? Été à la ramasse à cause d’une mauvaise rupture? Bienvenue dans la vie d’adulte (ou presque)! Mackie, Edele, Alex et Nat ont une vingtaine d’années et naviguent tant bien que mal les tumultes de leur quotidien de jeunes adultes. Elles travaillent, paient (quasi toutes) leur loyer, mais ne savent pas dégivrer un congélateur. Entre les peines de cœur, les déménagements et autres événements en tout genre, ces quatre meilleures amies ne sont pas au bout de leurs surprises… Mais moi qu’il leur arrive, elles seront toujours là les unes pour les autres.
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Et voilà, s’il y a d’autres titres qui nous plaisent nous les ajouterons ! En attendant, il y en a déjà bien trop pour qui nous plaisent pour notre propre bien !
[Actu Romance] Les sorties en romance pour octobre 2019 qui nous font envie ! Il y a du lourd et il en a beaucoup !!! Cela faisait un moment que j'avais envie de remettre les sorties en place sur le site et je reprends du service avec ce premier article qui va vous présenter…
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