Tumgik
#gorges du tarn
aigle-suisse · 2 years
Video
Sleepy Town par Bert Kaufmann Via Flickr : Saint-Chély-du-Tarn - Gorges du Tarn - Languedoc-Roussillon - France Saint-Chély-du-Tarn is a village in the commune of Sainte-Énimie, of the Lozère département in France. It is located in the Gorges du Tarn.
2 notes · View notes
Text
LOZERIENNE CYCLO
A La Canourgue, le 5 mai 2024
2eme manche du challenge Cyclo Tour Classified en Lozère ce week-end pour une Lozérienne un peu renouvelée. En effet le parcours propose toujours une boucle jusqu’au col du Trébatut mais par un accès plus direct avant de prendre la direction des gorges du Tarn : la montée du Sabot de Malepeyre reste au menu mais se prolonge sur le causse du Sauveterre, au Crès d’Ardenne, avant une plongée au milieu des gorges à la Malène. Ensuite c’est Ste-Enimie et une remontée sur l’autre versant jusqu’au cols de Coperlac et de Rieisse avant de redescendre à l’autre bout des gorges aux Vignes. Il faudra ensuite remonter à St-Rome-de-Dolan (que l’on descendait les autres années) et poursuivre jusqu’au Massegros pour retrouver le tracé habituel en « tôle ondulée » avant de redescendre sur l’arrivée. Un parcours majestueux, un des plus beaux de la saison avec 140km et 2700m de D+… qui deviendrons finalement 146km, 2800m D+, la 1ere boucle montant au Trébatut s’étant finalement faite comme les précédentes éditions !?
Ce dimanche matin la météo est fraiche mais on est au moins au sec après la petite pluie de la fin de journée du samedi. La route est presque sèche et de larges éclaircies sont annoncées. Sur la ligne je retrouve un peloton de qualité emmené par Adrien Vidal (2eme l’an dernier), Nicolas Chadefaux, Anthony Mendes, Maxence Janodet, Thimothée Delavaud et bien d’autres. Je patiente aux côtés de Paul-Emile Lorthioir et Mathieu Blanchin alors que l’on me confie la balise GPS de la tête de course… me voilà obligé de rester en tête !
Tumblr media
9h pile ça part de façon neutralisée jusqu’à Banassac et il ne fait vraiment pas chaud. Dès le coup de klaxon, on se réchauffe avec des gars d’Issoire qui roulent bon tempo jusqu’au pied de la première montée. J’espère que cette longue montée par paliers jusqu’au col du Trébatut se fasse très fort et je vais être servis : Adrien se porte en tête et c’est quasiment 6w/g pendant 5’ pour commencer ! Le gros du peloton explose rapidement mais on reste un groupe encore conséquent. Après 10km et le rythme qui ralenti je place une bonne attaque afin de voir si on peut éliminer plus de monde mais beaucoup réagissent et tout le monde tente de suivre. La pente reprend pour monter à Trélans ; c’est de nouveau à bloc (près de 500W pendant 1’) et je finis par lâcher quelques mètres pendant que 6-7 gars semblent s’envoler mais encore à 6w/kg pendant quelques minutes je parviens à raccrocher les wagons. La suite est plus vallonnée entre petites descentes et remontées où je suis encore 2 fois en difficulté. A l’approche du Trébatut nous voilà 12 et il semblerait que ce soit le bon coup qu’il ne fallait pas rater. En facteur je prends un peu d’avance au début de la descente avant d’être logiquement repris sur la fin de celle-ci : nous revoilà de passage à la Canourgue pour une boucle qui aura été moins rapide que l’an dernier et j’ai pourtant l’impression d’avoir fait beaucoup plus d’efforts.
Tumblr media
La 2eme difficulté se profile vite avec la montée du Sabot de Malepeyre : je crains le pire mais entre 300-320W on est sur un bon gros tempo qui me convient bien : on continu alors à gauche sur le causse de Sauveterre entre replat et coups de culs avant de plonger sur La Malène. Ça descend correctement dans un 1er temps avant que ça ne s’emballe sur la partie technique et fortement pentue : l’asphalte est parfait mais la route est étroite et les virages sans visibilité : les plus « kamikazes » gagnent quelques secondes et j’ai beau relancer très fort à La Malène, je suis incapable de suivre le gars devant moi. 2 autres me doublent dont Thimothée, à bloc je n’arrive pas à m’accrocher et perd vite 10’’ avant que l’écart se stabilise ; je pense que ça va se relever et profiter des gorges pour s’économiser mais non ! Je vois que ça attaque ; toujours à fond je maintiens l’écart et me rapproche à 6-7’’ où je pense même pouvoir rentrer mais c’est pile au moment où les gars relancent et attaquent de nouveau : au bout d’une dizaine de minutes je sens l’affaire pliée et reprend un rythme plus raisonnable mais quand même appuyé pour conserver l’avance sur le 2eme groupe pas si loin derrière.
A Ste-Enimie c’est parti pour le col de Coperlac : 7.3km à 5.8% qui ne semblent pas si difficile : je mets le curseur à 5w/kg pour espérer limiter la casse (déjà 1’ de perdue) et me prévenir de tout retour de l’arrière mais les 5w tiennent … 5’ ! Je paie le début de course, ma vaine poursuite et l’absence de récupération dans les gorges et la puissance baisse même si j’arrive à relancer convenablement en danseuse. A mi-pente j’aperçois 3-4 coureurs dans des lacets du col sans savoir si ce sont les 1ers et je suis à près de 2’. Je fini autour des 4,6 w/kg et coupe l’effort au sommet pour me ravitailler ce qui profite à Alexandre Raedisch qui me rejoint (lui aussi battu à la Malène, je n’avais même pas vu qu’il n’était pas loin derrière moi). A 2 cela va mieux et on collabore au mieux : de bons relais sur le plat pour Alexandre et plus moi qui fait le tempo dans les montées comme le col de Rieisse que l’on passe à la même vitesse que les 1ers. Autre bonne nouvelle on récupère Quentin Navarro qui a sauté de l’avant et fonçons à trois vers la descente nous ramenant aux Vignes. C’est moi qui conduis notre trio et cela à l’air de convenir ; tant mieux, cette descente étant bien sinueuse et il faut se méfier des concurrents du 100kms qu’il faut dépasser.
Il faut alors remonter sur St-Rome-de-Dolan : 7km à 6,9% (8% pour les 5 premiers kms) : immédiatement on voit Paulin Fagès arrêté sur le côté et Quentin qui saute très vite : de nouveau à 2 pour les 9 et 10eme place voilà qui remet un petit coup de boost mais j’ai bien du mal à ne pas tomber sous les 300W : je fais le train, Alexandre restant dans ma roue et je finis les 2 derniers km tout juste tempo sur un petit 280W misérable ! Le plus dur est tout de même passé et Alexandre roule de nouveau en direction du Massegros où nous récupérons peu après le tracé des années précédentes. En terrain connu, je sais qu’il reste 3 petites côtes répertoriées et au moins autant qui ne le sont pas. Les crampes commencent à se faire sentir du côté de la Tieule et on arrive enfin sur le dernier coup du cul du Valadas où ses 500m à 8% font mal aux pattes : j’essaie d’appuyer plus fort mais mon camarade résiste et bouche un mini écart : il fait la descente et je reste dans sa roue jusqu’à l’arrivée où je dois composer avec les crampes qui ne passent plus cette fois : obligé de sprinter assis je remonte à hauteur de mon adversaire sur la ligne mais m’incline pour quelques centimètres.
Tumblr media
Un Aligot saucisse bien mérité !
Une course difficile : pourtant adepte des départs mené tambour battant, j’ai beaucoup trop souffert sur le Trébatut et le fait de course à la Malène fait que ce top 10 (et 1er de la catégorie) est plutôt bon à prendre. A moins de 10W de mes records de puissance de 3h30 à 4h20 (seulement 3W sur 3h30) j’aurai tout de même pu espérer un peu plus en gardant ma place dans le groupe de tête même si le top 5 semblait bien compliqué.
Tumblr media
Classement
Le site de l’épreuve :  https://cycling-challenge.fr/lozerienne-cyclo/
Ou directement sur ce lien
Strava
0 notes
bentectravels · 9 months
Text
0 notes
gacougnol · 2 months
Text
Tumblr media
The Castle of Peyrelade in Aveyron, France, indeed derives its name from the Occitan "Pèira Lada," meaning "wide rock." The castle dates back to at least the 12th century and was a site of numerous battles and sieges. It was dismantled in 1633 on the orders of Cardinal Richelieu. Due to its strategic position controlling the entrance to the Gorges du Tarn, it was one of the most significant castles in the former province of Rouergue.
341 notes · View notes
mothmiso · 3 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Gorges du Tarn (2) (3) (4) by Jc
4 notes · View notes
your-dandy-king · 5 months
Note
🪄This letter turns you into the opposite gender, and will wear off in whatever way you see fit!🪄
*POOF*
Murat looks down at him -- herself.
She has cleavage like the Gorges du Tarn and one hell of a curvy derrière. And she hasn't lost a bit of height either.
She patts her boobs, a big gleaming smile lighting up her luscious lips.
"I'm a girl. I'm a sexy girl. YESSSSSSSS!"
4 notes · View notes
skubri30 · 1 year
Text
Tumblr media
GORGES DU TARN CAUSSES - Lozère
A surtout creusé son déficit
11 notes · View notes
tarn736 · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
C’est parti..!!!
La descente des gorges du Tarn, de Villefort à Millau, 153kms de plaisir.
Chaque jour un rendez vous journalier pour vous partagez les paysages, les découvertes et les parfums de notre randonnée.
Jef et Benoît
12 notes · View notes
fcktaken · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Ispagnac - Gorges du Tarn - Ispagnac
A rainy day, I hiked into the Tarn Valley, made a friend and found a wild book I read that night.
(Cevennes 2022)
10 notes · View notes
lyonelkaufmann · 1 year
Text
Circuit Gorges & Causses entre Aveyron et Lozère - Mes Balades Moto
Tout le monde parle des Gorges du Tarn entre Florac et Millau en passant par Quézac, La Malène, Sainte Enimie ou les Vignes sur la D907B (Lozère). Et si vous n’avez qu’une seule journée dans le secteur, c’est probablement un très bon choix. Mais si vous cherchez une alternative pour avoir moins de monde ou découvrir d’autres routes, que diriez-vous des Gorges de la Dourbie et des Gorges de la…
Tumblr media
View On WordPress
3 notes · View notes
reno-matago · 2 years
Text
𝕱𝖗𝖊𝖓𝖈𝖍 𝕱𝖔𝖑𝖐𝖑𝖔𝖗𝖊 • 𝕿𝖍𝖊 𝕯𝖊𝖛𝖎𝖑
Tumblr media
𝕿𝖍𝖊 𝕽𝖔𝖖𝖚𝖊-𝖘𝖔𝖚𝖗𝖉𝖊*
''The devil is dead in many places that are shown to you with fear. But none are as impressive of the chaos of la Roque-Sourde, in the Gorges-du-Tarn. There, chastened by Saint-Hilaire, he rests, crushed under an enormous rock.
Wich suggests that those who have seen him since are outright liars.''
(* The deaf rock)
𝔇𝔢𝔞𝔱𝔥𝔰 𝔬𝔣 𝔱𝔥𝔢 𝔇𝔢𝔳𝔦𝔩, 𝕿𝖍𝖊 𝕯𝖊𝖛𝖎𝖑'𝖘 𝕲𝖔𝖘𝖕𝖊𝖑𝖘,
𝕮𝖑𝖆𝖚𝖉𝖊 𝕾𝖊𝖎𝖌𝖓𝖔𝖑𝖑𝖊𝖘
2 notes · View notes
aigle-suisse · 2 years
Video
Château de la Caze (Explore 2017.09.02) par Bert Kaufmann Via Flickr : Lozère - Gorges du Tarn - Languedoc-Roussillon - France The Château de la Caze is a Renaissance-style castle, located in the Gorges du Tarn, in Lozère, and today used as a hotel. Its construction dates from the 15th century and was originally a stronghold inhabited by Soubeyrane Alamand and Guillaume de Montclar1. The uncle of Soubeyrane, Francois Alamand, was prior of the monastery of Saint-Énimie, and provost of the cathedral of Mende. He paid the major part of the construction of the castle for his niece. Legend has it that Soubeyrane had eight daughters, all living in the castle. They were given such great beauty that they attracted to the castle all the damoiseaux of the region. During the French Revolution it was used as a prison. In 1988, it was included in the heritage of historic monuments.
2 notes · View notes
Text
LOZERIENNE CYCLO
A Banassac, le 30 avril 2023
    Retour avec plaisir en Lozère ce week-end pour la Lozérienne Cyclo, seconde manche des challenges LVO Gravel’TourCannondale et Cyclo’Tour Rotor. Arrivé sur place le samedi la météo est plutôt bonne et permet la traditionnelle balade à la Canourgue, la petite venise Lozérienne. Par contre cela se gâte en fin de journée avec de bonnes pluies laissant craindre le pire pour le lendemain. Cette année le village départ s’installe à Banassac, petit village voisin à 1km du fait d’importants travaux à la Canourgue. Les parcours restent inchangés et le « grand » de l’Aubrac de 150km et 2600m de D+ propose toujours la majestueuse traversée des gorges du Tarn : un des plus beaux cadres de la saison à n’en pas douter !
     Dimanche matin c’est bien couvert, humide et un peu de brouillard mais il ne pleut pas : je prends le pari de partir léger sans vêtement de pluie et j’obtient quelques infos me confortant dans ma décision : il n’y aurait pas de brouillard et des routes propres du côté du col de Trébatut pour les 30-40 premiers kilomètres : plutôt une bonne nouvelle. En avance je roulotte tranquillement en rencontrant Jean-Luc Chavanon puis prend place sur la ligne aux cotés de Paul-Emile Lorthior, Thomas Bécarud, Stéphane Cognet. J’aperçois mon grand favori du jour ; Vince Mattens (2eme la semaine dernière en Bourgogne), Bérenger Brossel (vainqueur l’an dernier), ou Tristan Admiral entre autres.
9h00 le départ est donné, neutralisé jusqu’à la sortie du village et dès le coup de klaxon ça attaque : 3 hommes se détachent avant que Stéphane ne sente le danger et tout se regroupe pour aborder la 1ere difficulté : le col du Trébatut. Ça commence mal pour moi puisque je déraille dès les 1ers pourcentages : pas assez d’élan pour remettre la chaine en roulant et je dois m’arrêter ! Le temps de la remettre je repars quasi dernier avec bien 45’’ de perdues et devant, ce que j’espérais à la base se produit : à savoir une montée sur un gros rythme ! Le peloton a explosé en quelques mètres il y en a de partout : le point positif est que je ne suis pas gêné pour remonter ; le négatif étant que je ne vois déjà plus la tête de course ! A fond après de (trop) longs instants, je pense enfin revoir les premiers mais je m’aperçois tout de suite que Vince et Stéphane ne sont pas là, dans ce groupe d’une quinzaine d’éléments. On me dit que 3 sont devant et tout le monde prend mon sillage avant que je place une bonne attaque en pensant que 2-3 en profiterons pour tenter de revenir à l’avant mais quand je me retourne me voilà seul ! Rapidement j’aperçois le trio mais bien 30-35’’ devant, le gros doute s’installe mais voyant l’écart que je viens de creuser avec les autres je me dis qu’ils ne reviendront jamais donc j’insiste. A St-Pierre-de-Nogaret je vois que je me rapproche et revient même à tout juste 15’’ avant de plafonner jusqu’à Trélans sommet de la partie la plus dure du col où le signaleur m’encourage et me dit que je vais rentrer dans la descente qui suit. C’est presque le cas puisque je me rapproche encore et finit pas faire la jonction où Vince et Steph sont bien là accompagnés d’Adrien Vidal. Il reste 11/12km pour rejoindre le Trébatut avant la descente et je reste dans les roues pour tenter de récupérer un peu, avec l’accord de tous.
Tumblr media
      Soulagé d’être là car je suis à peu près sûr que ce coup-là ira au bout, je sais aussi que je viens de griller plusieurs cartouches et que je ne pourrai faire mieux que 4eme : je vais donc me battre pour ça en espérant accompagner le trio le plus loin possible et avec le plus d’avance possible aussi ! La descente sur La Canourgue est belle et rapide, guidée par Vince tout en se méfiant de la chaussée bien humide par endroit. Peu après on nous annonce 3’ d’avance (presque 4’ en réalité) au moment d’aborder la montée du Sabot. Autour des 5w/kg on participe tous et les relais passent bien ; on ne faiblit pas en haut où sur les faux plats Adrien et Vince passent de gros relais qui commencent à me faire mal. Fin de cette partie avec la descente dans les gorges et grosse frayeur pour Vince au dernier virage avant les Vignes pour un tout droit en ayant heureusement pu s’arrêter dans le bas-côté sans chute ni casse. On poursuit pour 24km pas compliqués jusqu’à Ste-Enimie avec toujours des relais impressionnants et parfois très long de notre ami belge, Adrien fort aussi tandis que Steph me parait bien gérer l’affaire. Quant à moi je fais le job mais laisse de l’énergie, trainant comme un boulet mon début de course ! On demande un écart à la moto nous accompagnant et la réponse très précise nous rassure : ils sont loin… mais loin comment ?
A Ste-Enimie, où nous avons près de 7’ d’avance mais sans le savoir, 3eme grosse difficulté avec la montée de Cabrunas et bien sûr Vince mène le rythme : à 400 W et plus d’entrée, je sais que je ne vais pas tenir longtemps et après un peu moins de 2km je lâche prise … mais pas l’affaire ! Au prix d’un bel effort je reviens avant les lacets avant de céder de nouveau sur une attaque où je réponds pourtant à près de 600W mais ça se calme et je reste encore en vie avant une 3eme accélération. Encouragés pas les autres participants du petit parcours je maintiens l’écart et fini par revenir d’autant que nous sommes à présent sur des % plus roulants. Je reprends alors la direction des opérations en faisant remarquer que ces escarmouches n’étaient pas très utiles puisque j’étais le seul à en souffrir et que je suis hors-jeux pour la victoire finale de toute manière ! De nouveau autour des 5w/kg on poursuit pour finir cette montée et passons de bons relais jusqu’à la baraque de Lutran.
Tumblr media
      A présent sur le Causse de Sauveterre, le plus dur est passé, mais il reste une multitude de bosses plus ou moins longues et je sais que je suis en sursis… sursis qui va tomber sur la première : pas vraiment défaillant avec encore 400 bons watts, ça ne suffit pas pour tenir le rythme endiablé de Vince : on me dit que je ne suis pas loin mais là c’est fini avec 30’’ de perdues en quelques mètres je ne reviendrais pas et c’est 40km en solo dans la pampa qui m’attendent sans rien savoir des écarts avec les poursuivants (9 bonnes minutes en fait… si j’avais su j’aurai été plus serein !). Je m’attache alors à conserver 5w/kg dans les % les plus importants des bosses tout en restant le plus rapide possible sur les parties roulantes. Au bout d’une dizaine de km, à la faveur d’une grande courbe, j’aperçois le trio à 1’ devant moi : je ne perds finalement pas tant que ça ce qui me conforte. Au Massegros, changement de cap pour revenir sur Banassac ; un peu de vent, des participants du petit parcours et toujours des bosses qui n’en finissent plus : bien moins efficace maintenant je passe fébrilement les dernières difficultés avant d’arriver sur la longue ligne droite du km143 : au bout de celle-ci, si je ne vois personne derrière, ce sera gagné… je me retourne et rien en vue ! Gros soulagement ! Il ne reste que la descente finale où je ne me relève pas pour autant, relançant très fort après chaque épingle et enfin la ligne d’arrivée après 4h12 d’efforts (très) intenses.
Tumblr media
      Seulement 2’27 plus tôt (comme quoi, seul j’ai quand même assuré sur ces 40 derniers kms !) c’est Vince qui l’emportait au sprint devant Adrien et Stéphane 3eme. Pour moi une 4eme place (2 de cat.) pas si amer que ça et en ayant conservé les 9’ sur Bérenger qui complète le top 5 : déjà au vu de la start-liste ce n’était pas évident et après mon petit incident j’aurai signé des 2 mains pour un tel résultat ! Après bien sûr qu’il y a un peu de frustration de ne pas avoir pu défendre mes chances mais même en arrivant à 4, il n’aurait pu y avoir match qu’avec Steph, les 2 autres étant intouchable pour moi au sprint ; et encore me serait-il resté quelques forces pour cela ? En tout cas la forme est bonne et le succulent aligot saucisse a été correctement englouti ; c’est aussi pour ça qu’on vient, non ?
Tumblr media
        Classement
Sur le site https://cycling-challenge.fr/lozerienne-cyclo/ ou ici https://lvorganisation.com/lozeriennecyclo2023/#3_24F651
Strava
https://www.strava.com/activities/8983846427
0 notes
lesombresnomades · 4 months
Text
Les ombres sur le Causse Méjean
Tumblr media
Nous sommes partis entre Lot et Lozère faire le tour du Causse Méjean en randonnée itinérante (133 km avec 3 600m de dénivelé positif) en avril 2024 durant une semaine. Il s'agit d'une boucle à partir de Meyrueis en suivant le GR6, et le GR de Pays Tour du Causse Méjean. Nous avons réservé les chambres d'hôtes en avance à partir du site de la Malle Postale et avons choisi de faire transporter nos bagages par cet organisme. Nous avons laissé notre véhicule sur le parking gratuit de l'église de Meyrueis.
Etape 1 – Meyrueis – La Viale - 22km :
Nous commençons cette première étape assez tôt le matin. Au départ de Meyrueis, le sentier grimpe rapidement et offre de belles vues sur le village et la vallée.
Tumblr media
Après être arrivés à mi-distance du plateau du causse, le sentier est interdit suite à un éboulement. Nous empruntons alors la RD986 puis grimpons à travers champs pour rejoindre le GR entre Chanas et Costeguison. Nous sommes alors sur le plateau du Causse, le paysage est désertique, le vent souffle fort !
Tumblr media
La végétation est rare et rase, les vautours tournent au-dessus de nos têtes : un vrai décor de cinéma. Nous sommes au milieu de nulle part, aucune trace d'activité humaine à 360°C !
Tumblr media
Nous poursuivons notre marché jusqu'à Hyelzas. Nous nous arrêtons à la fromagerie Le Fédou. Ici la vente se fait en libre service, nous y achetons un Claousou pour le pique-nique, c'est un petit fromage au lait cru de brebis, cerclé d'écorce d'épicéa.
A partir de ce village, la végétation change et nous poursuivons notre randonnée à travers la forêt. Nous alternons entre descentes et montées, le paysage est vallonné, ce qui contraste avec le plateau désertique du matin. Le sentier est peu balisé et nous devons rester vigilants...
Nous parvenons au gîte dans le hameau de la Viale, non loin de Saint Pierre des Tripiers. C'est une vieille bâtisse en pierres, au toit en lauze. Nous y sommes en totale autonomie, sans chauffage. Deux personnes nous rejoignent, Michel et Guy.
Bon à savoir : Il n'y a aucun commerce à Saint Pierre des Tripiers : entre Meyrueis et les Roziers, vous ne trouverez aucune supérette ni boulangerie Attention le GR surplombe les Roziers mais n'y passe pas. Il vous faudra faire un détour de 2km pour atteindre ce village et ses commerces.
Etape 2 – La Viale – Les Vignes - 24km :
Après une nuit fraîche voire glaciale, nous reprenons le chemin. Le matin, le thermomètre affiche les 0°C ! Nous traversons les ruines d'un village préhistorique.
Tumblr media
Nous atteignons assez vite la « Corniche du Vertige », recommandée par la propriétaire du gîte de la Viale. Elle surplombe les gorges de la Jonte et offre de superbes points de vue sur les falaises, les deux fameux monolithes couramment appelés «Vase de Sèvre» et « Vase de Chine », en référence à leurs formes évocatrices.
Tumblr media
Tumblr media
Attention vertige assuré ! (quelques brefs passages vertigineux mais ça vaut vraiment le coup).
Tumblr media
Ici c'est le paradis des rapaces, aigles et vautours dansent dans le ciel au rythme des masses d'air. Perché au dessus de nous, au bord d'une falaise, un vautour contemple les randonneurs trop occupés à admirer les gorges.
Tumblr media
Nous entamons la descente sinueuse vers le Rozier, jusqu'au fond de la vallée. Nous profitons de bancs juste au-dessus du village pour pique-niquer, au calme, à l'abri du vent.
Tumblr media
Devant nous, les méandres du Tarn se devinent, nous allons changer de rivière et laisser derrière nous la Jonte.
Tumblr media
Nous poursuivons la randonnée vers le nord, le long des gorges du Tarn en direction des Vignes.
Tumblr media
Le sentier surplombe la rivière aux eaux couleur émeraude. Nous sommes dans la forêt ce qui contraste fortement avec le paysage traversé la veille. Après 11 km dans les gorges, nous parvenons enfin aux Vignes, à l'auberge Chez Alex. Nous sommes accueillis chaleureusement par la patronne qui nous informe que « le diner est servi à 19h et le petit-déjeuner pas avant 8h ! ». Nous sommes contents de trouver une chambre confortable et chauffée ; au dîner nous retrouvons Michel et Guy. A cette époque, les hébergements ouverts sont rares tout comme les randonneurs : nous nous rendons compte que nous allons nous retrouver tous les soirs et faire le même itinéraire.
Bon à savoir : Aux Vignes, vous trouverez une supérette Vival sur la route principale en direction du nord : magasin avec un large choix, bien achalandé, petit rayon de produits frais, accueil souriant, avec un dépôt de pain.
Etape 3 – Les Vignes – Mas Saint Chély 24km :
Nous repartons du bas de la vallée ; la montée est longue, raide et se fait dans le froid. Elle offre de beaux points de vues sur Les Vignes et les Gorges du Tarn.
Tumblr media
C'est un sentier très boisé et bordé de monolithes. Nous retrouvons Guy avant d'arriver sur le plateau. Nous traversons plusieurs hameaux constitués de maisons traditionnelles en pierres et toits en lauze. Le vent souffle toujours aussi fort ce qui renforce la sensation de froid. Nous faisons un petit détour par le Roc des Hourtous qui nous offre un point de vue grandiose sur les Gorges du Tarn.
Tumblr media
A la cime des falaises, seulement 100 mètres séparent le Causse Méjean et le Causse de Sauveterre. Le paysage est à couper le souffle.
Tumblr media
Là nous profitons du bar restaurant pour prendre un thé à la menthe et nous réchauffer un peu.
Nous passons ensuite par Riesse et faisons fausse route à la sortie de ce hameau, perdant ainsi près de 20 minutes (depuis le début le sentier est assez mal balisé : à la sortie du hameau le sentier passe derrière la ferme et non devant...). Nous repartons et rejoignons Guy ainsi que Michel venu à sa rencontre. Nous traversons à nouveau ce paysage désertique aux reliefs vallonnés avant d'arriver à Anilhac. C'est un charmant hameau en contrebas de Mas Saint Chély, tout en pierres !
Tumblr media
Nous quittons nos compagnons de randonnée pour continuer en direction de notre chambre d'hôtes située à Mas Saint Chély en haut de la colline face à nous. Après plus de 30 minutes des marche nous arrivons dans ce village et cherchons notre hébergement durant dix minutes. Un couple nous indique que l'auberge « Pourquoi pas chez nous » est située à Carnac, un lieu-dit situé à 4 km de là ! Nous sommes dépités, fatigués et avons froid.
Mais dès notre arrivée à l'hébergement, Catherine, la propriétaire, nous accueille chaleureusement. La chambre est spacieuse, au calme et très joliment décorée. Au dîner, pélardons au miel sur tranche de seigle pour commencer, puis daube de sanglier, et enfin œufs au lait pour le dessert ! Ce sera notre meilleure auberge, elle méritait le détour !
Bon à savoir : A Mas Saint Chély vous ne trouverez aucune supérette ni boulangerie : il faut anticiper aux Vignes ou demander à votre hébergement du soir un panier pique-nique pour le lendemain midi.
Etape 4 – Saint Chély - Florac - 28km :
Nous partons ce matin dans le froid et toujours avec ce vent. Nous devons retrouver le GR et coupons à travers champs et colline en suivant les sentiers noirs de notre carte IGN.
Tumblr media
Peu avant le village de Saint Chély nous rejoignons la chapelle Sainte Côme qui a été notre repère pour retrouver le GR.
Tumblr media
Nous croisons le GR du chemin de Saint Guilhem. Passé ce village, nous alternons entre paysages boisés et désertiques. Nous traversons plusieurs hameaux dont certains ne sont composés que d'une seule ferme comme Chambon où nous retrouvons Guy. Le chemin est très vallonné avec de nombreuses montées.
Tumblr media
Peu après Fraissinet, nous déjeunons rapidement car il fait froid ! Nous retrouvons Michel à Condamine et passons le col de la Pierre Plate assez vite. En contrebas, nous apercevons Florac situé à 540m d'altitude alors que nous sommes à plus de 1 000m.
Tumblr media
Nous croisons des pompiers spécialisés dans les secours en montagne à l’entraînement sur une falaise Nous entamons la longue descente dans la vallée en empruntant un petit sentier étroit, très raide et pierreux : c'est un raccourci qui permet d'éviter de marcher sur la route qui serpente. Nous avons déjà parcouru plus de 25 km, la fatigue se fait sentir et la descente est difficile avec les ampoules aux pieds. Après une bonne heure de descente nous atteignons notre hébergement (« la maison Cévenne »), un joli appartement situé en plein centre-ville. Nous appréhendons la montée du lendemain pour regagner le plateau avec les 600m de dénivelé sur ce sentier abrupte.
Bon à savoir : A cette période de l'année tous les restaurants sont fermés (notamment en semaine). Heureusement nous trouvons une supérette et une pizzeria « Le Vénitien » qui ne propose que de la vente à emporter.
Etape 5 – Florac - L'hom 15km :
Après avoir pris un petit-déjeuner copieux, préparé par le propriétaire, nous repartons sous la pluie pour cette étape. Toutefois, nous rejoignons Michel et Guy à leur hôtel du Parc : Michel nous dépose en voiture sur le causse afin d'éviter la fameuse montée ! Nous démarrons cette journée de marche dans la brume et sous le crachin. Avec ce temps, le paysage a un certain charme : les espaces boisés et champs s'estompent dans cette brume... Nous découvrons la beauté mystique du brouillard ; le Causse nous révèle sa nature insaisissable et poétique, offrant des jeux subtils d'ombre et de lumière, accentuant ainsi l'allure mystérieuse des paysages embrumés. Nous sommes des marcheurs pris dans cette douce étreinte de la brume matinale.
Tumblr media
Le chemin est relativement large et nous avançons d'un bon pas. Face à nous, seul le chemin se dessine et nous guide à travers ce paysage désertique.
Tumblr media
Nous traversons des hameaux ainsi qu'un élevage de chevaux d'une trentaine de bêtes. Michel nous rejoint vers 13h30 pour le déjeuner. Nous nous posons sur des pierres à l'abri du vent au-dessus du hameau de Villeneuve. Plus au sud, le plateau du causse s'arrête brutalement par un à-pic : nous sommes impressionnés par la cassure brutale du paysage.
Tumblr media
Peu après cette pause méridienne, nous commençons à apercevoir le chaos de Nîmes le Vieux constitué de rocs hérissés verticalement. C'est un paysage ruiniforme où les maisons en pierre se confondent avec les roches.
Tumblr media
Nous apercevons la Ferme de l'Hom au loin, notre hébergement. Nous y parvenons assez tôt et profitons des lieux pour déambuler dans le Chaos entre deux averses après avoir déposé nos affaires.
Tumblr media
Dans cette auberge, nous sommes six pour le dîner : en plus de Guy et Michel, nous faisons la connaissance de François, un marcheur solitaire et d’Émilie qui est partie de Sainte-Énimie en VTT pour atteindre le mont Aigoual !
Bon à savoir : La ferme de l'Hom propose un gîte de groupe avec dortoirs ainsi que deux chambres d'hôtes. Vous pouvez visiter leur site : https://ferme-de-lhom.com Dans la pièce de restauration, vous pouvez acheter des bocaux, terrines, pâtés, confitures réalisés sur place. Là encore il n'y a aucun autre commerce avant Meyrueis.
Etape 6 – L'Hom – Meyrueis :
Ce matin il pleut averse, nous profitons donc de la voiture de Michel pour faire les 13km qui nous sépare de notre point de départ.
0 notes
airsoftaction · 6 months
Link
0 notes
oshioshili · 6 months
Text
Les Frères Jacquard - Gorges du Tarn (cover "Funky town")
youtube
0 notes