Tumgik
#heure militaire
empiredesimparte · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media
Napoléon V: Our last hours on Bora-Bora Charlotte: I'm going to miss this. Although I'm looking forward to getting back to Paris Napoléon V: To see your parents again?
Tumblr media
Charlotte: No, you're my family now Napoléon V: That's sweet
Tumblr media
Charlotte: It's true. I finally feel like myself, free from the grip of my parents Napoléon V: I know what you mean. I must say, it's satisfying to be the head of your family
Tumblr media
Charlotte : And your country Napoléon V: My country is my family, too Charlotte: I don't yet know the subtleties of the royal profession
Tumblr media
Napoléon V: My father used to say that the key is to be the servant Charlotte: The servant, really? I never thought he'd say that Napoléon V: He was a good politician, he said what people wanted to hear. But… I like the idea of serving Francesim, and not the other way round Charlotte: That sounds like you. It's a "military" way of looking at things
Tumblr media
Napoléon V: My father's advisors are competent, but I'd like to surround myself with friends and people who want to serve Francesim, just like I do
Tumblr media
Charlotte: After the coronation, you'll have all the legitimacy you need to get things moving Napoléon V: I already have that legitimacy, dear. But I don't want to taint my ceremony with political debates Charlotte: It's clever
Tumblr media
Charlotte: When we arrive, we'll have to make you look like an Emperor. You look like you've been taken prisoner on the island Napoléon V: Maybe so…
Tumblr media
Charlotte: If you'd been my prisoner, I wouldn't have left you looking like that. Napoléon V (laughs): I get it, I get it. I just wanted to show our Prime Minister that I can have a big beard too! Charlotte (laughs): Nonsense!
Tumblr media
⚜ Le Cabinet Noir | Bora-Bora, 14 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
The imperial couple are enjoying their final hours on honeymoon on Bora-Bora. The following day, they return to Paris to prepare for the coronation.
⚜ Traduction française
Le couple impérial profite de ses dernières heures en lune de miel sur Bora-Bora. Le lendemain, ils rentreront à Paris afin de préparer le couronnement.
Napoléon V : Nos dernières heures à Bora-Bora Charlotte : Cela va me manquer. Bien que je sois assez impatiente de retrouver Paris Napoléon V : Retrouver tes parents ?
Charlotte : Non, tu es ma famille désormais Napoléon V : C'est mignon
Charlotte : C'est vrai. Je me sens enfin moi-même, libérée de l'emprise de mes parents Napoléon V : Je vois ce que tu veux dire. Je dois dire que c'est satisfaisant d'être à la tête de sa famille
Charlotte (taquine) : Et de son pays Napoléon V : Mon pays est ma famille, aussi Charlotte : Je ne connais pas encore les subtilités du métier royal
Napoléon V : Mon père disait que la clef est d'être le serviteur Charlotte : Le serviteur vraiment ? Je ne l'imaginais pas dire cela Napoléon V : C'était un bon politicien, il disait ce que les gens veulent entendre. Mais... j'aime cette idée de servir la Francesim, et non l'inverse Charlotte : Cela te ressemble. C'est une façon "militaire" de voir les choses
Napoléon V : Les conseillers de mon père sont compétents, mais j'aimerais m'entourer d'amis et de personnes qui veulent servir la Francesim, tout comme moi
Charlotte : Après le couronnement, tu auras toute la légitimité nécessaire pour faire bouger les lignes Napoléon V : J'ai déjà cette légitimité ma chère. Mais je ne veux pas entacher ma cérémonie de débats politiques Charlotte : C'est juste
Charlotte : En arrivant, il va falloir te rendre un look d'Empereur. On dirait que tu as été fait prisonnier sur l'île Napoléon V : Peut-être bien...
Charlotte : Si tu avais été mon prisonnier, je ne t'aurais pas laissé dans cet état Napoléon V (rigole) : J'ai compris, j'ai compris. Je voulais juste montrer à notre premier ministre que moi aussi, je peux avoir une grosse barbe Charlotte (rigole) : N'importe quoi!
36 notes · View notes
carbone14 · 6 months
Text
Tumblr media
Opération Chariot : le HMS Campbeltown encastré dans la porte de la forme Joubert du port et de la cale sèche de Saint-Nazaire et sabordé par les marins britanniques - Bataille de l’Atlantique - Saint-Nazaire - France - 28 mars 1942
Photo : Kramer
©Bundesarchiv - 101II-MW-3722-03
Tumblr media
Opération Chariot : le HMS Campbeltown encastré dans la porte de la forme Joubert du port de Saint-Nazaire avant son explosion - Bataille de l’Atlantique - 28 mars 1942
Photo : Schaaf
©Bundesarchiv - 101II-MW-3724-02
Dès 1939, la domination militaire de l'Atlantique est un enjeu stratégique déterminant du conflit mondial. Après la défaite de la France, la Grande-Bretagne est tributaire des convois de ravitaillement pour soutenir son économie et son effort de guerre. Quant à l'Allemagne elle impose un blocus maritime pour vaincre son dernier adversaire en Europe. Une stratégie d’attaque en meutes de sous-marins est alors mise en place par l’Amiral Dönitz complété par le déploiement de navires de surfaces lourdement armés et cuirassés.
Pour sa première sortie opérationnelle, le cuirassé Bismarck, a pour mission de déstabiliser la route des convois transatlantiques et coulera le croiseur de bataille HMS Hood, fleuron de la Royal Navy. La marine britannique a dû déployer d’énormes ressources navales et des efforts considérables pour venir à bout du Bismarck avant qu’il ne rejoigne le port de Brest pour réparations.
Dans ce contexte, le sister-ship du Bismarck, le cuirassé Tirpitz, plus grand cuirassée d’Europe à flot stationné en Norvège devient une menace incontournable pour la marine britannique et la sécurité des convois de ravitaillement.
La doctrine maritime de l'époque exigeant la présence d'un port pour effectuer les réparations à proximité des navires qui s’engagent en opération, le seul port de la façade atlantique capable de recevoir le cuirassé est celui de Saint-Nazaire avec sa forme Joubert (Porte-écluse pour accéder au port et cale sèche).
Cet ouvrage a une telle importance stratégique que Winston Churchill décide, au début de l’année 1942, d’en confier la neutralisation aux commandos britanniques sur la base de renseignements fournis par le réseau de résistance « La Confrérie Notre-Dame », commandé par le Colonel Rémy.
Le plan consiste à utiliser un navire-bélier bourré d’explosifs, le destroyer HMS Campbeltdown maquillé en destroyer allemand, contre les portes de l'écluse-caisson et de neutraliser 24 cibles techniques par des commandos à terre. Pour cela une opération de bombardement aérien a pour objectif de distraire les défenses allemandes tandis que le destroyer, 16 vedettes rapides, 1 vedette lance-torpilles et 1 canonnière foncent sur leurs objectifs profitant de l’effet de surprise.
Le destroyer encastré dans la porte de la forme Joubert à 1 h 34 du matin explose quelques heures plus tard à 10 h 30 avec à son bord de nombreux soldats allemands venus l’inspecter.
L’opération fut un succès et la forme Joubert resta inutilisable jusqu’à la fin de la guerre.
9 notes · View notes
aisakalegacy · 6 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (13/20)
Pour échapper à la conscription, qui concerne donc un tiers des Canadiens, des milliers d’hommes ont fui dans la nature et sont partis s’installer dans les forêts les plus reculées du pays. Ce maudit niaiseux de Simmon est donc parti sans demander son reste, en catimini le matin de ses noces, s’ermiter dans je ne sais quelle cabane de bûcheron pour échapper à son service militaire, plantant là sa famille et la mienne, ma fille, et ma cérémonie qui avait déjà été réglée ! La nouvelle de la conscription était tombée la veille, et, tous occupés que nous étions aux préparatifs du mariage, nous n’y avions pas pris garde.
[Transcription] Napoléon Bernard : Ah, Mme Rumédier est de retour. Nous allons enfin avoir des explications. Louise Le Bris : Ada, l’as-tu trouvé ? Ada Simmon : Le majordome dit que Mr. Simmon est déjà parti ! Napoléon Bernard : Enfin, vous voyez bien qu’il n’est pas là ! C’est du jamais vu ! Se perdre sur un trajet de cinq cent mètres, le jour de son mariage ? Louise Le Bris : Peut-être que si nous attendons encore un peu… Napoléon Bernard : Il va falloir se faire une raison, Mlle Le Bris… Louise Le Bris : S’il-vous-plaît, Révérend… Napoléon Bernard : Ça fait deux heures que nous attendons, et Mr. Simmon n’est toujours pas là. Il faut annuler le mariage. Peter Simmon : C’est une honte ! Marie Rumédier : Un scandale ! Françoise Simmon : Earnest, à cause tu fais simple de même… Peter Simmon : Ce garçon est déshérité ! Je le raye de mon testament ! Jules Le Bris : Humilier comme ça ma fille… Ça ne peut pas rester impuni ! Adolph Simmon : Ne vous en faites pas, Le Bris, si j’attrape mon fils, je m’en occuperai moi-même.
8 notes · View notes
Text
Le rappel de Mai 68 fait remonter à ma mémoire d'autres mois de mai.
Mai 40. Mon père s'évanouit en apprenant les nouvelles terribles de l'avancée allemande. Les premiers réfugiés arrivent. La valse des voitures officielles commence. Le gouvernement se replie sur Bordeaux. C'est l'affolement. Le monde de nos parents s'effondre. Tout ce qui paraissait établi, solide, solennel, respectueux, implose en quelques semaines. Nous avons dix-huit ans et nous apprenons que le pouvoir est mortel et que les puissants sont fragiles !
Mai 45. Dans une baraque d'un camp de concentration, j'agonise parmi les cadavres. Une villageoise allemande entre, puis recule devant le spectacle du charnier. Des insultes l'accueillent. Elle me regarde avec pitié et peut-être une forme d'amour. Je sombre dans le coma. Trois semaines plus tard, je suis autorisé à sortir de l'hôpital pour la première fois. La ville de Magdebourg est défoncée par les bombardements. Cauchemar, étonnement… Sur notre convoi de mille déportés, nous sommes une poignée de rescapés. Où sont les mois de mai de notre enfance, insouciants et gorgés de sève ? Nous avons vingt ans et nous portons déjà trop de morts.
Mai 54. Avec mes camarades, nous suivons avec douleur et colère la chute de Diên Biên Phu. Derrière chaque article, nous voyons un visage, un ami, des souvenirs de parachutage ou d'embuscades à la frontière de la Chine. Je reviens au Tonkin. L'avion atterrit à Hanoï, le temps d'une escale. Je dois prendre le commandement de ce qui reste du 1er BEP. Je marche une soirée et une nuit dans cette ville tant aimée, suspendue entre deux mondes, plus belle encore que dans mon souvenir. C'est la nuit du Vietnam, envoûtante, bruissante, faite de frôlements et de chants murmurés. Une part de nous-mêmes restera là, toujours, je le sais.
Mai 58. Dans le palais du gouverneur à Alger mis à sac par les insurgés, je vois mon patron, le général Massu tenter de contenir la foule. La passion est palpable. La IVe République est à bout de souffle. L'armée est prise dans un terrible engrenage. Je suis inquiet. Le 16 mai, encouragée par les militaires, une manifestation de musulmans s'avance vers le Forum. Des pieds-noirs les attendent. Lorsque les deux cortèges se rencontrent, des clameurs s'élèvent, des accolades sont rendues. Les martinets volent haut dans le ciel pur d'Alger. Je pleure de bonheur. La Résistance, la déportation, trois séjours en Indochine, l'Algérie, Suez… Les épreuves de notre génération semblent soudain justifiées.
Mai 61. Dans une cellule de la prison de la Santé, je prépare mon procès. Lors du putsch d'Alger, j'ai suivi le général Challe et je suis devenu un officier rebelle. Dans les jours suivants, je peux être fusillé ou lourdement condamné. Je ne cesse de faire et refaire l'engrenage des événements, des rencontres et des engagements imbriqués qui m'ont conduit entre ces murs. Alors j'écris, je lis, je fixe des heures durant le mur lépreux, je pense à ces hommes que j'ai entraînés dans la révolte. C'est un mois de mai lourd et sombre. La beauté et le ciel appartiennent à d'autres.
Mai 68. Responsable du personnel de plusieurs usines dans la région lyonnaise, je porte un costume civil après cinq ans et demi de détention criminelle. L'usine est en grève. Comme à Alger dix ans plus tôt, l'esprit de révolution souffle sur les hommes. J'en connais les dangers et les illusions. Mais je comprends en partie cette jeunesse qui porte l'espérance d'un monde meilleur.
Les mois de mai se confondent désormais dans ma mémoire. Comme tous ceux qui ont eu vingt ans, il y a si longtemps, je vois chaque année à cette époque renaître les souvenirs entremêlés. Des ombres nous accompagnent : espérances fracassées, camarades oubliés, engagements incompris, souffrance du corps usé. Mais le chant du monde est là, étranger à la lâcheté et à la cruauté des hommes. La beauté est fragile et mystérieuse. Des enfants passent dans la rue, courent dans le jardin. Tout leur est offert. Qu'en restera-t-il ? Tout nous a été donné. Qu'en reste-t-il ? Peut-être simplement le besoin de la contemplation. C'est l'éblouissement et l'espérance des derniers mois de mai.
Hélie de Saint-Marc . Le Figaro (Mai 2008).
5 notes · View notes
pompadourpink · 2 years
Text
The Stranger
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
Today, Mum died. Or maybe yesterday, I don't know. I got a telegram from the asylum: "Mother dead. Burial tomorrow. Sentiments distingués." It doesn't mean anything. Maybe it was yesterday.
L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : « Ce n'est pas de ma faute. »
The old people's home is in Marengo, eighty kilometres from Algiers. I will take the bus at two o'clock and arrive in the afternoon. That way I can stay up and I'll be back tomorrow evening. I asked my boss for two days off and he couldn't refuse me with an excuse like that. But he didn't look happy. I even told him, "It's not my fault."
Il n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.
He did not answer. I thought then that I should not have told him that. In short, I had nothing to apologise for. It was rather for him to offer me his condolences. But he will probably do so the day after tomorrow, when he sees me in mourning. For the moment, it's as if Mum hasn't died. After the funeral, on the contrary, it will be a closed affair and everything will have taken on a more official air.
J'ai pris l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit : « On n'a qu'une mère. » Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
I took the bus at two o'clock. It was very hot. I ate at the restaurant, at Céleste's, as usual. They all felt very sorry for me and Celeste said, "We only have one mother. When I left, they walked me to the door. I was a bit dizzy because I had to go up to Emmanuel's house to borrow a black tie and an armband. He lost his uncle a few months ago.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. J'ai dit « oui » pour n'avoir plus à parler.
I ran so as not to miss the start. This hurry, this race, it is because of all this no doubt, added to the bumps, the smell of petrol, the reverberation of the road and the sky, that I dozed off. I slept for most of the journey. And when I woke up, I was pressed up against a soldier who smiled at me and asked me if I had come from far away. I said "yes" so I wouldn't have to talk anymore.
L'asile est à deux kilomètres du village. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. Mais le concierge m'a dit qu'il fallait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j'ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j'ai vu le directeur : il m'a reçu dans son bureau. C'était un petit vieux, avec la Légion d'honneur. Il m'a regardé de ses yeux clairs. Puis il m'a serré la main qu'il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et m'a dit :
The asylum is two kilometres from the village. I walked all the way. I wanted to see my mother straight away. But the caretaker told me I had to meet the director. As he was busy, I waited for a while. During all this time, the concierge talked and then I saw the director: he received me in his office. He was a little old man, with the Legion of Honour. He looked at me with his light eyes. Then he shook my hand, which he held for so long that I didn't know how to take it back. He consulted a file and said to me:
« Mme Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien. » J'ai cru qu'il me reprochait quelque chose et j'ai commencé à lui expliquer. Mais il m'a interrompu : « Vous n'avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J'ai lu le dossier de votre mère. Vous ne pouviez subvenir à ses besoins. Il lui fallait une garde. Vos salaires sont modestes. Et tout compte fait, elle était plus heureuse ici. » J'ai dit : « Oui, monsieur le Directeur. » Il a ajouté : « Vous savez, elle avait des amis, des gens de son âge. Elle pouvait partager avec eux des intérêts qui sont d'un autre temps. Vous êtes jeune et elle devait s'ennuyer avec vous. »
"Mme Meursault came here three years ago. You were her only support. I thought he was reproaching me for something and I started to explain. But he interrupted me: "You don't have to justify yourself, my dear child. I read your mother's file. You could not support her. She needed care. Your wages are modest. And all in all, she was happier here. I said, "Yes, Director." He added: "You know, she had friends, people her own age. She could share with them interests that are from another time. You are young and she must have been bored with you.
C'était vrai. Quand elle était à la maison, maman passait son temps à me suivre des yeux en silence. Dans les premiers jours où elle était à l'asile, elle pleurait souvent. Mais c'était à cause de l'habitude. Au bout de quelques mois, elle aurait pleuré si on l'avait retirée de l'asile. Toujours à cause de l'habitude. C'est un peu pour cela que dans la dernière année je n'y suis presque plus allé. Et aussi parce que cela me prenait mon dimanche - sans compter l'effort pour aller à l'autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route.
It was true. When she was at home, Mum used to follow me with her eyes in silence. In the first days she was in the asylum, she often cried. But that was just habit. After a few months, she would have cried if she had been taken out of the asylum. Always because of habit. That's why in the last year I hardly went there anymore. And also because it took up my Sunday - not to mention the effort of going to the bus, getting tickets and driving two hours.
Le directeur m'a encore parlé. Mais je ne l'écoutais presque plus. Puis il m'a dit : « Je suppose que vous voulez voir votre mère. » Je me suis levé sans rien dire et il m'a précédé vers la porte. Dans l'escalier, il m'a expliqué : « Nous l'avons transportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu'un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. Et ça rend le service difficile. »
The director spoke to me again. But I hardly listened to him anymore. Then he said, "I suppose you want to see your mother. I got up without saying anything and he preceded me to the door. On the stairs he explained, "We took her to our little mortuary. So as not to impress the others. Every time a resident dies, the others are nervous for two or three days. And that makes the service difficult.
Nous avons traversé une cour où il y avait beaucoup de vieillards, bavardant par petits groupes. Ils se taisaient quand nous passions. Et derrière nous, les conversations reprenaient. On aurait dit d'un jacassement assourdi de perruches. À la porte d'un petit bâtiment, le directeur m'a quitté : « Je vous laisse, monsieur Meursault. Je suis à votre disposition dans mon bureau. En principe, l'enterrement est fixé à dix heures du matin. Nous avons pensé que vous pourrez ainsi veiller la disparue. Un dernier mot : votre mère a, paraît-il, exprimé souvent à ses compagnons le désir d'être enterrée religieusement. J'ai pris sur moi, de faire le nécessaire. Mais je voulais vous en informer. » Je l'ai remercié. Maman, sans être athée, n'avait jamais pensé de son vivant à la religion.
We passed through a courtyard where there were many old men, chatting in small groups. They were silent as we passed. And behind us, the conversations started again. It sounded like the muffled chatter of parakeets. At the door of a small building, the director left me: "I leave you, Mr Meursault. I am at your disposal in my office. In principle, the funeral is scheduled for ten in the morning. We thought that you would be able to keep an eye on the deceased. One last word: your mother, it seems, often expressed to her companions the desire to be buried religiously. I have taken it upon myself to make the necessary arrangements. But I wanted to inform you. I thanked him. Mum, without being an atheist, had never thought about religion while she was alive.
Je suis entré. C'était une salle très claire, blanchie à la chaux et recouverte d'une verrière. Elle était meublée de chaises et de chevalets en forme de X. Deux d'entre eux, au centre, supportaient une bière recouverte de son couvercle. On voyait seulement des vis brillantes, à peine enfoncées, se détacher sur les planches passées au brou de noix. Près de la bière, il y avait une infirmière arabe en sarrau blanc, un foulard de couleur vive sur la tête.
I entered. It was a very bright room, whitewashed and covered with a glass roof. It was furnished with chairs and X-shaped trestles. Two of them, in the centre, held a bier with its lid on. Only shiny screws, barely sunken, could be seen sticking out of the boards, which had been painted with walnut stain. Next to the bier was an Arab nurse in a white smock, a brightly coloured scarf on her head.
À ce moment, le concierge est entré derrière mon dos. Il avait dû courir. Il a bégayé un peu : « On l'a couverte, mais je dois dévisser la bière pour que vous puissiez la voir. » Il s'approchait de la bière quand je l'ai arrêté. Il m'a dit : « Vous ne voulez pas ? » J'ai répondu : « Non. » Il s'est interrompu et j'étais gêné parce que je sentais que je n'aurais pas dû dire cela. Au bout d'un moment, il m'a regardé et il m'a demandé : « Pourquoi ? » mais sans reproche, comme s'il s'informait. J'ai dit : « Je ne sais pas. » Alors tortillant sa moustache blanche, il a déclaré sans me regarder : « Je comprends. »
At that moment, the caretaker came in behind my back. He must have been running. He stammered a little, "We've got it covered, but I've got to unscrew the bier so you can see it." He was approaching the bier when I stopped him. He said, "Don't you want to?" I said, "No." He paused and I was embarrassed because I felt I shouldn't have said that. After a while, he looked at me and asked, "Why?" but without reproach, as if he was inquiring. I said, "I don't know. Then twirling his white moustache, he said without looking at me, "I understand."
Il avait de beaux yeux, bleu clair, et un teint un peu rouge. Il m'a donné une chaise et lui-même s'est assis un peu en arrière de moi. La garde s'est levée et s'est dirigée vers la sortie. À ce moment, le concierge m'a dit : « C'est un chancre qu'elle a. » Comme je ne comprenais pas, j'ai regardé l'infirmière et j'ai vu qu'elle portait sous les yeux un bandeau qui faisait le tour de la tête.
À la hauteur du nez, le bandeau était plat. On ne voyait que la blancheur du bandeau dans son visage. Quand elle est partie, le concierge a parlé : « Je vais vous laisser seul. »
He had beautiful eyes, light blue, and a slightly red complexion. He gave me a chair and himself sat a little behind me. The guard got up and went to the exit. At that moment the caretaker said to me, "She has a canker. As I didn't understand, I looked at the nurse and saw that she was wearing a blindfold under her eyes that went around her head.
At the level of the nose, the blindfold was flat. All you could see was the white of the blindfold on her face. When she left, the caretaker spoke, "I will leave you alone."
Je ne sais pas quel geste j'ai fait, mais il est resté, debout derrière moi. Cette présence dans mon dos me gênait. La pièce était pleine d'une belle lumière de fin d'après-midi. Deux frelons bourdonnaient contre la verrière. Et je sentais le sommeil me gagner. J'ai dit au concierge, sans me retourner vers lui : « Il y a longtemps que vous êtes là ? » Immédiatement il a répondu : « Cinq ans » - comme s'il avait attendu depuis toujours ma demande.
I don't know what gesture I made, but he remained standing behind me. This presence at my back was bothering me. The room was full of a beautiful late afternoon light. Two hornets were buzzing against the canopy. And I could feel myself falling asleep. I said to the caretaker, without turning round, "Have you been here long? Immediately he replied, "Five years" - as if he had been waiting for my request all along.
Ensuite, il a beaucoup bavardé. On l'aurait bien étonné en lui disant qu'il finirait concierge à l'asile de Marengo. Il avait soixante-quatre ans et il était Parisien. À ce moment je l'ai interrompu : « Ah, vous n'êtes pas d'ici ? » Puis je me suis souvenu qu'avant de me conduire chez le directeur, il m'avait parlé de maman. Il m'avait dit qu'il fallait l'enterrer très vite, parce que dans la plaine il faisait chaud, surtout dans ce pays. C'est alors qu'il m'avait appris qu'il avait vécu à Paris et qu'il avait du mal à l'oublier. À Paris, on reste avec le mort trois, quatre jours quelquefois. Ici on n'a pas le temps, on ne s'est pas fait à l'idée que déjà il faut courir derrière le corbillard. Sa femme lui avait dit alors : « Tais-toi, ce ne sont pas des choses à raconter à Monsieur. » Le vieux avait rougi et s'était excusé. J'étais intervenu pour dire : « Mais non. Mais non. » Je trouvais ce qu'il racontait juste et intéressant.
Afterwards, he chatted a lot. He would have been surprised to be told that he would end up as a concierge at the Marengo asylum. He was sixty-four years old and a Parisian. At that moment I interrupted him: "Ah, you're not from here? Then I remembered that before taking me to the director, he had spoken to me about my mother. He had told me that she had to be buried very quickly, because it was hot on the plain, especially in this country. Then he told me that he had lived in Paris and that it was difficult to forget her. In Paris, you stay with the dead sometimes for three or four days. Here you don't have time, you haven't gotten used to the idea that you have to run after the hearse. His wife had said to him: "Shut up, these are not things to tell the gentleman." The old man blushed and apologised. I intervened to say: "No, no, no. No, I didn't." I thought what he was saying was right and interesting.
Dans la petite morgue, il m'a appris qu'il était entré à l'asile comme indigent. Comme il se sentait valide, il s'était proposé pour cette place de concierge. Je lui ai fait remarquer qu'en somme il était un pensionnaire. Il m'a dit que non. J'avais déjà été frappé par la façon qu'il avait de dire : « ils », « les autres », et plus rarement « les vieux », en parlant des pensionnaires dont certains n'étaient pas plus âgés que lui. Mais naturellement, ce n'était pas la même chose. Lui était concierge, et, dans une certaine mesure, il avait des droits sur eux. La garde est entrée à ce moment. Le soir était tombé brusquement. Très vite, la nuit s'était épaissie au-dessus de la verrière. Le concierge a tourné le commutateur et j'ai été aveuglé par l'éclaboussement soudain de la lumière. Il m'a invité à me rendre au réfectoire pour dîner. Mais je n'avais pas faim.
In the little morgue, he told me that he had entered the asylum as a pauper. As he felt able-bodied, he had offered himself for the position of caretaker. I pointed out to him that he was, in fact, a boarder. He told me that he was not. I had already been struck by the way he said: "they", "the others", and more rarely "the old", when talking about the boarders, some of whom were no older than he was. But of course, it was not the same thing. He was a caretaker, and to some extent, he had rights over them. The guard entered at that moment. The evening had fallen suddenly. Soon it had become darker over the canopy. The caretaker turned the switch and I was blinded by the sudden splash of light. He invited me to go to the refectory for dinner. But I was not hungry.
Il m'a offert alors d'apporter une tasse de café au lait. Comme j'aime beaucoup le café au lait, j'ai accepté et il est revenu un moment après avec un plateau. J'ai bu. J'ai eu alors envie de fumer. Mais j'ai hésité parce que je ne savais pas si je pouvais le faire devant maman. J'ai réfléchi, cela n'avait aucune importance. J'ai offert une cigarette au concierge et nous avons fumé.
He then offered to bring me a cup of coffee with milk. As I like coffee with milk very much, I accepted and he came back a moment later with a tray. I had a drink. Then I felt like smoking. But I hesitated because I didn't know if I could do it in front of my mother. I thought about it, it didn't matter. I offered the caretaker a cigarette and we smoked.
À un moment, il m'a dit : « Vous savez, les amis de Madame votre mère vont venir la veiller aussi. C'est la coutume. Il faut que j'aille chercher des chaises et du café noir. » Je lui ai demandé si on pouvait éteindre une des lampes. L'éclat de la lumière sur les murs blancs me fatiguait. Il m'a dit que ce n'était pas possible. L'installation était ainsi faite : c'était tout ou rien. Je n'ai plus beaucoup fait attention à lui. Il est sorti, est revenu, a disposé des chaises. Sur l'une d'elles, il a empilé des tasses autour d'une cafetière. Puis il s'est assis en face de moi, de l'autre côté de maman. La garde était aussi au fond, le dos tourné. Je ne voyais pas ce qu'elle faisait. Mais au mouvement de ses bras, je pouvais croire qu'elle tricotait. Il faisait doux, le café m'avait réchauffé et par la porte ouverte entrait une odeur de nuit et de fleurs. Je crois que j'ai somnolé un peu.
At one point he said to me, "You know, your mother's friends are going to come and watch her too. That's the custom. I have to go and get some chairs and black coffee. I asked him if we could turn off one of the lamps. The glare of the light on the white walls was making me tired. He told me it was not possible. The installation was like that: it was all or nothing. I didn't pay much attention to him anymore. He went out, came back in, arranged some chairs. On one of them, he stacked cups around a coffee pot. Then he sat down opposite me, on the other side of Mum. The guard was also at the back, with her back turned. I couldn't see what she was doing. But from the movement of her arms, I could tell she was knitting. It was a mild day, the coffee had warmed me up and through the open door came the smell of night and flowers. I think I dozed off a bit.
C'est un frôlement qui m'a réveillé. D'avoir fermé les yeux, la pièce m'a paru encore plus éclatante de blancheur. Devant moi, il n'y avait pas une ombre et chaque objet, chaque angle, toutes les courbes se dessinaient avec une pureté blessante pour les yeux. C'est à ce moment que les amis de maman sont entrés. Ils étaient en tout une dizaine, et ils glissaient en silence dans cette lumière aveuglante. Ils se sont assis sans qu'aucune chaise grinçât. Je les voyais comme je n'ai jamais vu personne et pas un détail de leurs visages ou de leurs habits ne m'échappait. Pourtant je ne les entendais pas et j'avais peine à croire à leur réalité.
It was a graze that woke me up. Having closed my eyes, the room seemed to me even more brilliantly white. There was not a shadow in front of me, and every object, every angle, every curve, was drawn with a purity that hurt the eyes. It was at this point that Mum's friends came in. There were about ten of them, and they glided silently through the blinding light. They sat down without a single chair creaking. I could see them as I have never seen anyone before, and not a detail of their faces or their clothes escaped me. Yet I could not hear them and could hardly believe their reality.
Presque toutes les femmes portaient un tablier et le cordon qui les serrait à la taille faisait encore ressortir leur ventre bombé. Je n'avais encore jamais remarqué à quel point les vieilles femmes pouvaient avoir du ventre. Les hommes étaient presque tous très maigres et tenaient des cannes. Ce qui me frappait dans leurs visages, c'est que je ne voyais pas leurs yeux, mais seulement une lueur sans éclat au milieu d'un nid de rides. Lorsqu'ils se sont assis, la plupart m'ont regardé et ont hoché la tête avec gêne, les lèvres toutes mangées par leur bouche sans dents, sans que je puisse savoir s'ils me saluaient ou s'il s'agissait d'un tic. Je crois plutôt qu'ils me saluaient. C'est à ce moment que je me suis aperçu qu'ils étaient tous assis en face de moi à dodeliner de la tête, autour du concierge. J'ai eu un moment l'impression ridicule qu'ils étaient là pour me juger.
Almost all the women wore aprons and the drawstring around their waists still showed their bulging bellies. I had never noticed before how much belly old women could have. The men were almost all very thin and held canes. What struck me about their faces was that I couldn't see their eyes, only a dull gleam in a nest of wrinkles. When they sat down, most of them looked at me and nodded awkwardly, their lips all eaten up by their toothless mouths, and I couldn't tell if they were greeting me or if it was a tic. I rather think they were greeting me. It was at this point that I realised that they were all sitting across from me nodding their heads, around the caretaker. For a moment I had the ridiculous impression that they were there to judge me.
Peu après, une des femmes s'est mise à pleurer. Elle était au second rang, cachée par une de ses compagnes, et je la voyais mal. Elle pleurait à petits cris, régulièrement : il me semblait qu'elle ne s'arrêterait jamais. Les autres avaient l'air de ne pas l'entendre. Ils étaient affaissés, mornes et silencieux. Ils regardaient la bière ou leur canne, ou n'importe quoi, mais ils ne regardaient que cela. La femme pleurait toujours. J'étais très étonné parce que je ne la connaissais pas. J'aurais voulu ne plus l'entendre. Pourtant je n'osais pas le lui dire. Le concierge s'est penché vers elle, lui a parlé, mais elle a secoué la tête, a bredouillé quelque chose, et a continué de pleurer avec la même régularité. Le concierge est venu alors de mon côté. Il s'est assis près de moi. Après un assez long moment, il m'a renseigné sans me regarder : « Elle était très liée avec Madame votre mère. Elle dit que c'était sa seule amie ici et que maintenant elle n'a plus personne. »
Shortly afterwards, one of the women started to cry. She was in the second row, hidden by one of her companions, and I could hardly see her. She was crying in small, regular cries: it seemed to me that she would never stop. The others didn't seem to hear her. They were slumped, dull and silent. They were looking at the bier or their cane, or whatever, but that was all they were looking at. The woman was still crying. I was very surprised because I didn't know her. I didn't want to hear her anymore. But I didn't dare tell her. The caretaker leaned over to her, spoke to her, but she shook her head, mumbled something, and continued to cry with the same regularity. The caretaker then came to my side. He sat down beside me. After a long time, he told me without looking at me: "She was very close to your mother. She says she was her only friend here and now she has no one."
Nous sommes restés un long moment ainsi. Les soupirs et les sanglots de la femme se faisaient plus rares. Elle reniflait beaucoup. Elle s'est tue enfin. Je n'avais plus sommeil, mais j'étais fatigué et les reins me faisaient mal. À présent c'était le silence de tous ces gens qui m'était pénible. De temps en temps seulement, j'entendais un bruit singulier et je ne pouvais comprendre ce qu'il était. À la longue, j'ai fini par deviner que quelques-uns d'entre les vieillards suçaient l'intérieur de leurs joues et laissaient échapper ces clappements bizarres. Ils ne s'en apercevaient pas tant ils étaient absorbés dans leurs pensées. J'avais même l'impression que cette morte, couchée au milieu d'eux, ne signifiait rien à leurs yeux. Mais je crois maintenant que c'était une impression fausse.
We stayed like that for a long time. The woman's sighs and sobs became less frequent. She sniffed a lot. At last, she fell silent. I was no longer sleepy, but I was tired and my kidneys ached. Now it was the silence of all these people that was painful for me. Only from time to time I heard a peculiar noise and I could not understand what it was. Eventually, I guessed that some of the old men were sucking the insides of their cheeks and letting out these strange popping sounds. They didn't realise it because they were so absorbed in their thoughts. I even had the impression that this dead woman, lying in their midst, meant nothing to them. But I now believe that this impression was wrong.
Nous avons tous pris du café, servi par le concierge. Ensuite, je ne sais plus. La nuit a passé. Je me souviens qu'à un moment j'ai ouvert les yeux et j'ai vu que les vieillards dormaient tassés sur eux-mêmes, à l'exception d'un seul qui, le menton sur le dos de ses mains agrippées à la canne, me regardait fixement comme s'il n'attendait que mon réveil. Puis j'ai encore dormi. Je me suis réveillé parce que j'avais de plus en plus mal aux reins. Le jour glissait sur la verrière. Peu après, l'un des vieillards s'est réveillé et il a beaucoup toussé. Il crachait dans un grand mouchoir à carreaux et chacun de ses crachats était comme un arrachement. Il a réveillé les autres et le concierge a dit qu'ils devraient partir. Ils se sont levés. Cette veille incommode leur avait fait des visages de cendre. En sortant, et à mon grand étonnement, ils m'ont tous serré la main - comme si cette nuit où nous n'avions pas échangé un mot avait accru notre intimité.
We all had coffee, served by the concierge. Then, I don't know. The night passed. I remember that at one point I opened my eyes and saw that the old men were asleep, all on top of each other, except for one who, with his chin on the back of his hands clutching the cane, was staring at me as if he was waiting for me to wake up. Then I slept again. I woke up because my back was getting worse and worse. The day was slipping by on the canopy. Shortly afterwards, one of the old men woke up and he coughed a lot. He was spitting into a large checked handkerchief and each spit was like a tear. He woke up the others and the caretaker said they should leave. They got up. This uncomfortable vigil had made their faces ashen. On the way out, and to my astonishment, they all shook hands with me - as if that night when we hadn't exchanged a word had increased our intimacy.
J'étais fatigué. Le concierge m'a conduit chez lui et j'ai pu faire un peu de toilette. J'ai encore pris du café au lait qui était très bon. Quand je suis sorti, le jour était complètement levé. Au-dessus des collines qui séparent Marengo de la mer, le ciel était plein de rougeurs. Et le vent qui passait au-dessus d'elles apportait ici une odeur de sel. C'était une belle journée qui se préparait. Il y avait longtemps que j'étais allé à la campagne et je sentais quel plaisir j'aurais pris à me promener s'il n'y avait pas eu maman.
I was tired. The concierge took me to his house and I was able to wash up a bit. I had some more coffee with milk, which was very good. When I came out, it was completely light. Over the hills that separate Marengo from the sea, the sky was full of redness. And the wind that passed over them brought here a smell of salt. It was a beautiful day ahead. I had been in the country for a long time and I could feel what a pleasure it would have been to go for a walk if it hadn't been for Mother.
Mais j'ai attendu dans la cour, sous un platane. Je respirais l'odeur de la terre fraîche et je n'avais plus sommeil. J'ai pensé aux collègues du bureau. À cette heure, ils se levaient pour aller au travail : pour moi c'était toujours l'heure la plus difficile. J'ai encore réfléchi un peu à ces choses, mais j'ai été distrait par une cloche qui sonnait à l'intérieur, des bâtiments. Il y a eu du remue-ménage derrière les fenêtres, puis tout s'est calmé. Le soleil était monté un peu plus dans le ciel : il commençait à chauffer mes pieds. Le concierge a traversé la cour et m'a dit que le directeur me demandait. Je suis allé dans son bureau. Il m'a fait signer un certain nombre de pièces. J'ai vu qu'il était habillé de noir avec un pantalon rayé. Il a pris le téléphone en main et il m'a interpellé : « Les employés des pompes funèbres sont là depuis un moment. Je vais leur demander de venir fermer la bière. Voulez-vous auparavant voir votre mère une dernière fois ? » J'ai dit non. Il a ordonné dans le téléphone en baissant la voix : « Figeac, dites aux hommes qu'ils peuvent aller. »
But I waited in the courtyard, under a plane tree. I breathed in the smell of fresh earth and I was no longer sleepy. I thought of my colleagues in the office. At that hour they were getting up to go to work: for me, it was always the most difficult hour. I thought about these things for a while longer, but I was distracted by a bell ringing inside the buildings. There was some commotion behind the windows, and then everything calmed down. The sun had risen a little higher in the sky: it was beginning to warm my feet. The caretaker came across the courtyard and told me that the director was asking for me. I went into his office. He made me sign a number of documents. I saw that he was dressed in black with striped trousers. He took the phone in his hand and called out to me: "The undertakers have been here for a while. I will ask them to come and close the coffin. Do you want to see your mother one last time before then?" I said no. He ordered into the phone, lowering his voice: "Figeac, tell the men they can go."
Ensuite il m'a dit qu'il assisterait à l'enterrement et je l'ai remercié. Il s'est assis derrière son bureau, il a croisé ses petites jambes. Il m'a averti que moi et lui serions seuls, avec l'infirmière de service. En principe, les pensionnaires ne devaient pas assister aux enterrements. Il les laissait seulement veiller : « C'est une question d'humanité », a-t-il remarqué. Mais en l'espèce, il avait accordé l'autorisation de suivre le convoi à un vieil ami de maman : « Thomas Pérez. » Ici, le directeur a souri. Il m'a dit : « Vous comprenez, c'est un sentiment un peu puéril. Mais lui et votre mère ne se quittaient guère. À l'asile, on les plaisantait, on disait à Pérez : « C'est votre fiancée. » Lui riait. Ça leur faisait plaisir. Et le fait est que la mort de Mme Meursault l'a beaucoup affecté. Je n'ai pas cru devoir lui refuser l'autorisation. Mais sur le conseil du médecin visiteur, je lui ai interdit la veillée d'hier. »
He then informed me that he was going to attend the funeral, and I thanked him. Sitting down behind his desk, he crossed his short legs and leaned back. Besides the nurse on duty, he told me, he and I would be the only mourners at the funeral. It was a rule of the Home that inmates shouldn’t attend funerals, though there was no objection to letting some of them sit up beside the coffin, the night before. “It’s for their own sakes,” he explained, “to spare their feelings. But in this particular instance I’ve given permission to an old friend of your mother to come with us. His name is Thomas Pérez.” The warden smiled. “It’s a rather touching little story in its way. He and your mother had become almost inseparable. The other old people used to tease Pérez about having a fiancée. ‘When are you going to marry her?’ they’d ask. He’d turn it with a laugh. It was a standing joke, in fact. So, as you can guess, he feels very badly about your mother’s death. I thought I couldn’t decently refuse him permission to attend the funeral. But, on our medical officer’s advice, I forbade him to sit up beside the body last night.”
Nous sommes restés silencieux assez longtemps. Le directeur s'est levé et a regardé par la fenêtre de son bureau. À un moment, il a observé : « Voilà déjà le curé de Marengo. Il est en avance. » Il m'a prévenu qu'il faudrait au moins trois quarts d'heure de marche pour aller à l'église qui est au village même. Nous sommes descendus. Devant le bâtiment, il y avait le curé et deux enfants de chœur. L'un de ceux-ci tenait un encensoir et le prêtre se baissait vers lui pour régler la longueur de la chaîne d'argent. Quand nous sommes arrivés, le prêtre s'est relevé. Il m'a appelé « mon fils » et m'a dit quelques mots. Il est entré ; je l'ai suivi.
For some time we sat there without speaking. Then the warden got up and went to the window. Presently he said: “Ah, there’s the padre from Marengo. He’s a bit ahead of time.” He warned me that it would take us a good three-quarter of an hour, to walk to the church, which was in the village. Then we went downstairs. The priest was waiting just outside the mortuary door. With him were two acolytes, one of whom had a censer. The priest was stooping over him, adjusting the length of the silver chain on which it hung. When he saw us he straightened up and said a few words to me, addressing me as, “My son.” Then he led the way into the mortuary.
J'ai vu d'un coup que les vis de la bière étaient enfoncées et qu'il y avait quatre hommes noirs dans la pièce. J'ai entendu en même temps le directeur me dire que la voiture attendait sur la route et le prêtre commencer ses prières. À partir de ce moment, tout est allé très vite. Les hommes se sont avancés vers la bière avec un drap. Le prêtre, ses suivants, le directeur et moi-même sommes sortis. Devant la porte, il y avait une dame que je ne connaissais pas : « M. Meursault », a dit le directeur. Je n'ai pas entendu le nom de cette dame et j'ai compris seulement qu'elle était infirmière déléguée. Elle a incliné sans un sourire son visage osseux et long. Puis nous nous sommes rangés pour laisser passer le corps.
I noticed at once that four men in black were standing behind the coffin and the screws in the lid had now been driven home. At the same moment I heard the warden remark that the hearse had arrived, and the priest starting his prayers. Then everybody made a move. Holding a strip of black cloth, the four men approached the coffin, while the priest, the boys, and myself filed out. A lady I hadn’t seen before was standing by the door. “This is Monsieur Meursault,” the warden said to her. I didn’t catch her name, but I gathered she was a nursing sister attached to the Home. When I was introduced, she bowed, without the trace of a smile on her long, gaunt face. We stood aside from the doorway to let the coffin by.
Nous avons suivi les porteurs et nous sommes sortis de l'asile. Devant la porte, il y avait la voiture. Vernie, oblongue et brillante, elle faisait penser à un plumier. À côté d'elle, il y avait l'ordonnateur, petit homme aux habits ridicules, et un vieillard à l'allure empruntée. J'ai compris que c'était M. Pérez. Il avait un feutre mou à la calotte ronde et aux ailes larges (il l'a ôté quand la bière a passé la porte), un costume dont le pantalon tirebouchonnait sur les souliers et un nœud d'étoffe noire trop petit pour sa chemise à grand col blanc. Ses lèvres tremblaient au-dessous d'un nez truffé de points noirs. Ses cheveux blancs assez fins laissaient passer de curieuses oreilles ballantes et mal ourlées dont la couleur rouge sang dans ce visage blafard me frappa.
L'ordonnateur nous donna nos places. Le curé marchait en avant, puis la voiture. Autour d'elle, les quatre hommes. Derrière, le directeur, moi-même et, fermant la marche, l'infirmière déléguée et M. Pérez.
Then, following the bearers down a corridor, we came to the front entrance, where a hearse was waiting. Oblong, glossy, varnished black all over, it vaguely reminded me of the pen trays in the office. Beside the hearse stood a quaintly dressed little -man, whose duty it was, I understood, to supervise the funeral, as a sort of master of ceremonies. Near him, looking constrained, almost bashful, was old M. Pérez, my mother’s special friend. He wore a soft felt hat with a pudding-basin crown and a very wide brim—he whisked it off the moment the coffin emerged from the doorway—trousers that concertina’d on his shoes, a black tie much too small for his high white double collar. Under a bulbous, pimply nose, his lips were trembling. But what caught my attention most was his ears; pendulous, scarlet ears that showed up like blobs of sealing wax on the pallor of his cheeks and were framed in wisps of silky white hair.
The undertaker’s factotum shepherded us to our seats, with the priest in front of the hearse, and the four men in black on each side of it. The warden and I came next, and, bringing up the rear, old Pérez and the nurse.
Le ciel était déjà plein de soleil. Il commençait à peser sur la terre et la chaleur augmentait rapidement. Je ne sais pas pourquoi nous avons attendu assez longtemps avant de nous mettre en marche. J'avais chaud sous mes vêtements sombres. Le petit vieux, qui s'était recouvert, a de nouveau ôté son chapeau. Je m'étais un peu tourné de son côté, et je le regardais lorsque le directeur m'a parlé de lui. Il m'a dit que souvent ma mère et M. Pérez allaient se promener le soir jusqu'au village, accompagnés d'une infirmière.
Je regardais la campagne autour de moi. À travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman. Le soir, dans ce pays, devait être comme une trêve mélancolique. Aujourd'hui, le soleil débordant qui faisait tressaillir le paysage le rendait inhumain et déprimant.
The sky was already a blaze of light, and the air stoking up rapidly. I felt the first waves of heat lapping my back, and my dark suit made things worse. I couldn’t imagine why we waited so long for getting under way. Old Pérez, who had put on his hat, took it off again. I had turned slightly in his direction and was looking at him when the warden started telling me more about him. I remember his saying that old Pérez and my mother used often to have a longish stroll together in the cool of the evening; sometimes they went as far as the village, accompanied by a nurse, of course.
I looked at the countryside, at the long lines of cypresses sloping up toward the skyline and the hills, the hot red soil dappled with vivid green, and here and there a lonely house sharply outlined against the light—and I could understand Mother’s feelings. Evenings in these parts must be a sort of mournful solace. Now, in the full glare of the morning sun, with everything shimmering in the heat haze, there was something inhuman, discouraging, about this landscape.
Nous nous sommes mis en marche. C'est à ce moment que je me suis aperçu que Pérez claudiquait légèrement. La voiture, peu à peu, prenait de la vitesse et le vieillard perdait du terrain. L'un des hommes qui entouraient la voiture s'était laissé dépasser aussi et marchait maintenant à mon niveau. J'étais surpris de la rapidité avec laquelle le soleil montait dans le ciel. Je me suis aperçu qu'il y avait déjà longtemps que la campagne bourdonnait du chant des insectes et de crépitements d'herbe. La sueur coulait sur mes joues. Comme je n'avais pas de chapeau, je m'éventais avec mon mouchoir.
At last, we made a move. Only then I noticed that Pérez had a slight limp. The old chap steadily lost ground as the hearse gained speed. One of the men beside it, too, fell back and drew level with me. I was surprised to see how quickly the sun was climbing up the sky, and just then it struck me that for quite a while the air had been throbbing with the hum of insects and the rustle of grass warming up. Sweat was running down my face. As I had no hat I tried to fan myself with my handkerchief.
L'employé des pompes funèbres m'a dit alors quelque chose que je n'ai pas entendu. En même temps, il s'essuyait le crâne avec un mouchoir qu'il tenait dans sa main gauche, la main droite soulevant le bord de sa casquette. Je lui ai dit : « Comment ? »Il a répété en montrant le ciel : « Ça tape. » J'ai dit : « Oui. » Un peu après, il m'a demandée : « C'est votre mère qui est là ? » J'ai encore dit : « Oui. » « Elle était vieille ? » J'ai répondu : « Comme ça », parce que je ne savais pas le chiffre exact. Ensuite, il s'est tu. Je me suis retourné et j'ai vu le vieux Pérez à une cinquantaine de mètres derrière nous. Il se hâtait en balançant son feutre à bout de bras. J'ai regardé aussi le directeur. Il marchait avec beaucoup de dignité, sans un geste inutile. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, mais il ne les essuyait pas.
The undertaker then said something to me that I did not hear. At the same time, he was wiping his head with a handkerchief in his left hand, his right hand lifting the brim of his cap. I said, "How?" He repeated, pointing to the sky, "It's banging." I said, "Yes." A little later he asked me, "Is that your mother there? I said again, "Yes. "Was she old? I answered, "Like that," because I didn't know the exact number. Then he fell silent. I turned around and saw old Pérez about fifty metres behind us. He was hurrying along, swinging his felt at arm's length. I also looked at the director. He was walking with great dignity, without a single useless gesture. A few drops of sweat were beading on his forehead, but he did not wipe them off.
Il me semblait que le convoi marchait un peu plus vite. Autour de moi, c'était toujours la même campagne lumineuse gorgée de soleil. L'éclat du ciel était insoutenable. À un moment donné, nous sommes passés sur une partie de la route qui avait été récemment refaite. Le soleil avait fait éclater le goudron. Les pieds y enfonçaient et laissaient ouverte sa pulpe brillante. Au-dessus de la voiture, le chapeau du cocher, en cuir bouilli, semblait avoir été pétri dans cette boue noire. J'étais un peu perdu entre le ciel bleu et blanc et la monotonie de ces couleurs, noir gluant du goudron ouvert, noir terne des habits, noir laque de la voiture. Tout cela, le soleil, l'odeur de cuir et de crottin de la voiture, celle du vernis et celle de l'encens, la fatigue d'une nuit d'insomnie, me troublait le regard et les idées.
It seemed to me that the convoy was moving a little faster. All around me was the same bright, sun-drenched countryside. The brightness of the sky was unbearable. At one point we passed a section of road that had recently been resurfaced. The sun had blasted the tarmac. The feet sank into it and left its shiny pulp open. On top of the car, the coachman's hat, made of boiled leather, looked as if it had been kneaded in the black mud. I was a little lost between the blue and white sky and the monotony of these colours, the slimy black of the open tar, the dull black of the clothes, the black lacquer of the car. All this, the sun, the smell of leather and dung from the car, that of varnish and that of incense, the tiredness of a sleepless night, confused my eyes and my thoughts.
Je me suis retourné une fois de plus : Pérez m'a paru très loin, perdu dans une nuée de chaleur, puis je ne l'ai plus aperçu. Je l'ai cherché du regard et j'ai vu qu'il avait quitté la route et pris à travers champs. J'ai constaté aussi que devant moi la route tournait. J'ai compris que Pérez qui connaissait le pays coupait au plus court pour nous rattraper. Au tournant il nous avait rejoints. Puis nous l'avons perdu. Il a repris encore à travers champs et comme cela plusieurs fois. Moi, je sentais le sang qui me battait aux tempes.
I turned around once more: Pérez seemed very far away, lost in a cloud of heat, and then I didn't see him anymore. I looked for him and saw that he had left the road and gone across the fields. I also noticed that the road ahead of me was turning. I realised that Pérez, who knew the country, was cutting it as short as possible to catch up with us. At the bend, he had joined us. Then we lost him. He started again across the fields and like that several times. I could feel the blood pounding in my temples.
Tout s'est passé ensuite avec tant de précipitation, de certitude et de naturel, que je ne me souviens plus de rien. Une chose seulement : à l'entrée du village, l'infirmière déléguée m'a parlé. Elle avait une voix singulière qui n'allait pas avec son visage, une voix mélodieuse et tremblante. Elle m'a dit : « Si on va doucement, on risque une insolation. Mais si on va trop vite, on est en transpiration et dans l'église on attrape un chaud et froid. » Elle avait raison. Il n'y avait pas d'issue.
Everything happened afterwards with such haste, certainty and naturalness that I don't remember anything. Only one thing: at the entrance to the village, the nurse delegate spoke to me. She had a singular voice that did not match her face, a melodious and trembling voice. She said to me: "If we go slowly, we risk sunstroke. But if you go too fast, you get sweaty and in the church, you catch a hot and cold." She was right. There was no way out.
J'ai encore gardé quelques images de cette journée : par exemple, le visage de Pérez quand, pour la dernière fois, il nous a rejoints près du village. De grosses larmes d'énervement et de peine ruisselaient sur ses joues. Mais, à cause des rides, elles ne s'écoulaient pas. Elles s'étalaient, se rejoignaient et formaient un vernis d'eau sur ce visage détruit.
I still have some images of that day: for example, Pérez's face when, for the last time, he joined us near the village. Big tears of anger and sorrow were streaming down his cheeks. But, because of the wrinkles, they did not flow away. They spread out, joined together and formed a watery varnish on that destroyed face.
Il y a eu encore l'église et les villageois sur les trottoirs, les géraniums rouges sur les tombes du cimetière, l'évanouissement de Pérez (on eût dit un pantin disloqué), la terre couleur de sang qui roulait sur la bière de maman, la chair blanche des racines qui s'y mêlaient, encore du monde, des voix, le village, l'attente devant un café, l'incessant ronflement du moteur, et ma joie quand l'autobus est entré dans le nid de lumières d'Alger et que j'ai pensé que j'allais me coucher et dormir pendant douze heures.
There was still the church and the villagers on the pavements, the red geraniums on the graves in the cemetery, the fainting of Pérez (he looked like a dislocated puppet), the blood-coloured earth that rolled over Mama's bier, the white flesh of the roots that mingled there, more people, voices, the village, waiting in front of a café, the incessant hum of the engine, and my joy when the bus entered the nest of lights of Algiers and I thought I was going to lie down and sleep for twelve hours.
106 notes · View notes
olympic-paris · 1 month
Text
saga: soumission & Domination 245
Récit de Jona -1
Je suis arrivé au rendez vous prévu. Un véhicule nous attendait. Je dis nous car nous étions 2 sur le quai de cette gare à attendre. Moi et un autre jeune.
Quelques 5 mn plus tard nous entrons dans une caserne et rejoignons un bâtiment un peu à l'écart. Là, nous nous retrouvons avec 6 autres mecs.
A ce que je peux voir, je suis le plus jeune. Les autres semblent avoir entre 25 et 35 ans sauf un qui parait avoir la vingtaine. Au premier regard, ils paraissent tous être en bonne forme physique.
Nous sommes pris en charge et conduits dans le dortoir : 10 lits séparés par une table avec chaise et une petite armoire. Ils sont tous pareils avec drap blanc et couverture pliés au pied du lit. Nous avons 15 mn pour nous installer et descendre dans le hall.
Je prends un des lits au hasard. A ma gauche s'installe l'autre jeune. Il m'aide à faire mon lit, en m'expliquant qu'il a été pensionnaire. Chacun pousse son sac dans l'armoire et ferme le cadenas à n° disponible.
Nous sommes à temps dans l'entrée. Un type nous y attend pour nous emmener récupérer des uniformes. 2 Battle-dress, 2 pulls kaki, 4 T-shirts blancs, autant de slip et de paire de chaussettes plus 1 paire de rangers noires et deux serviettes de toilettes.
Retour au dortoir pour nous y changer. Nos vêtements civils rejoignent nos sacs et nous enfilons les tenues. Pas de fausses pudeurs, nous nous changeons tous de la tête au pied. Je ne peux m'empêcher de mater discrètement mes acolytes. Si je ne suis pas le seul à avoir les couilles rasées, je suis quand même celui qui maitrise le plus son système pileux. Question muscles, les autres me semble bien balancés aussi.
Retour dans le hall. Nous sommes alors emmenés dans une salle pour les tests dits " intellectuels ". Ce sont les premiers que je fais. Ce sont surtout des tests de logique avec des suites de chiffre à compléter ou des figures à choisir pour finir des séries, plus divers tests de connaissances générales et de français. En tout, rien de bien sorcier, même si je vois certains réfléchir sur certains exercices. Quand nous pensons en avoir fini, ils nous distribuent une nouvelle feuille. Cela dure deux heures.
Nous sommes emmenés à une espèce de foyer où nous attendons l'heure du diner. Il y a des militaires de carrière avec nous. Par effet de groupe, nous nous retrouvons tous les 8 à squatter deux tables contigües. Nous nous présentons tous. Le point commun, nous sommes tous des sportifs accomplis et tous en sport de combat entre autre pour certains. Quand aux occupations professionnelles, à part l'autre jeune (François) qui est étudiant comme moi, les autres viennent de la police ou de l'armée. Notre " baby-sitter " nous retrouve pour nous conduire au mess. L'ambiance entre nous est bonne, même si nos collègues nous prennent, l'autre jeune et moi, un peu de haut.
Après le diner, court passage au foyer et on nous envoi nous coucher de bonne heure.
Je me mets à poil et, une des petites serviettes dans la main, je pars aux douches. Au bout de notre dortoir, les sanitaires ressemblent beaucoup à ceux de vestiaires de sport. Les douches, ouvertes et sans rideaux font face à une rangée de lavabos surmontés de glaces. Alors que je fais couler l'eau, les autres me rejoignent. Ça discute fort et les plus vieux essayent de nous faire peur en racontant des histoires de casernes. Ce coup ci, je peux voir les queues sans que cela se remarque, nous sommes tous à poil ! Les mecs sont soit montés normal, soit au dessus. Moi, avec mes 13cm au repos, je suis dans le haut. Par contre ils se foutent de mon piercing sauf François qui me demande sa signification. Comme nous rentrons à notre dortoir, certaines bites sont gonflées sans être totalement bandées, notamment celle de François.
Je charrie les vieux en leur disant que nous étions les plus jeunes mais surement pas les moins bien montés ! Ça les vexe et nous voilà partis dans un concours à qui aura la plus longue.  Prenez 8 mecs bourrés de testostérones, mettez les dans une même pièce et ça dégénère !! En attendant, je ne suis pas le dernier à me branler pour me la mettre en forme.
Ok, je ne suis pas le mieux monté. Un des vieux, Pierre, me dépasse de presque 2cm de long mais pas plus large. François est monté comme moi, un peu plus fin dans les 19 x 5 et tous les autres sont en dessous de nous, CQFD !
Pierre dit en rigolant, que la plus petite bite devrait sucer les autres. J'entends des " bonne idée ". Je préfère calmer le jeu et leur dis que je ne suis pas contre mais que j'ai l'habitude de choisir mes partenaires. François qui était resté à mes cotés, pique un fard et nous nous couchons sans nous être vidé les couilles. Lumières éteintes, des grincements de sommiers métalliques dénotent que certains se soulagent.
Réveil avant l'aube. 5mn pour se laver et descendre devant le bâtiment.
La tête sous l'eau froide et nous sautons dans nos fringues. En bas nous attend l'archétype du sergent instructeur, une bête massive à la tête patibulaire. Il nous entraine dans un footing qui s'éternise. Après 10 tours complets de la caserne, nous nous retrouvons devant un terrain d'exercices, le parcours du combattant dixit nos militaires. Le sergent, frais comme une rose, demande aux militaires de passer les premiers. Ils nous montrent ainsi les façons d'aborder les obstacles. Avec François, je passe en dernier. Plus léger que les autres, nous survolons les exercices sans difficultés. D'après les têtes des autres, je pense qu'ils devaient être sûrs que nous nous étalerions comme des bleus. Petit déjeuner qui arrive à propos. La fin de matinée se passe assis à plancher sur de nouveaux tests.
L'après midi est plus intéressante avec des exercices de tir. Nos militaires et les policiers font mouche à chaque fois. Je me débouille pas mal au pistolet, avec 60% dans le centre et le reste bien groupé autour. François est à la traine et n'arrive qu'à en mettre la moitié dans la cible.
Les vieux sont autour de moi pour savoir comment j'ai réussi alors que l'instructeur se penche sur le cas de François. Nouvelle série, j'améliore mon score et François aussi.
La soirée commence comme la veille. Je profite du temps libre avant le diner pour aller me doucher. François me suit, j'ai beau être plus jeune de deux ans, j'ai l'impression d'être son grand frère. A discuter avec lui, il vient d'une famille bourgeoise où il n'a pas eu beaucoup d'expérience hors de son milieu. A poil tout les deux, il se met à bander et rougir en même temps. Comme il s'écarte, je lui dis qu'il n'a pas à rougir de sa bite et qu'il pourra toujours faire passer ça sous la douche. Ça le décoince un peu. Comme la veille, les autres nous rejoignent et ça repart Ils sont 6 contre nous et doivent s'être mis d'accord avant de nous retrouver car 4 se liguent contre moi alors que seuls, 2, s'occupent de François.
J'ai un peu de mal à m'en sortir et réussi à sortir de la salle d'eau. Mais comme j'entends que François à le dessous, je retourne dans la mêlée et applique sans vergogne mes connaissance en krav maga pour en étaler 2, avant de me retrouver collé à François, nus sur le sol carrelé de la salle d'eau, les membres entravés par les " survivants ".
Pierre prend alors la parole pour admirer nos p'tits culs et dire aux autres qu'il va leur faire le chemin. Je sens alors ses genoux écarter les miens et son gland se poser sur ma rondelle. Alors qu'il donne un coup de rein, je serre l'anus et il ne peut me pénétrer (merci Sasha pour les exercices de musculation sur plug !). Il réessaye deux trois fois avant de me gueuler de le laisser rentrer que cela me fera moins mal que s'il me tape. Je lui réponds que j'avais dit que je choisissais moi-même ceux qui en avaient le droit. Comme je sens qu'un de mes " tortionnaires " relâche un peu son maintient, j'arrive d'un grand coup de rein à me dégager et j'envoi direct mon pied dans les couilles de Pierre. Hurlements, je me dégage complètement et en étale un autre alors que François se dégage à son tour et avec son karaté en ajoute deux de plus au tapis.
C'est alors que le gradé qui nous avait accueillis déboule et gueule suffisamment fort pour figer tout le monde. Il passe entre les mecs étalés et s'arrête devant Pierre enroulé sur lui, ses mains protégeant ses couilles. Il demande des explications et Pierre lui explique qu'ils ont voulu plaisanter un peu et qu'on avait mal pris les choses. François va pour protester. Je le coupe et lui confirme que c'est ça.
Il nous quitte en nous disant de nous calmer et de prendre des forces pour la journée du lendemain.
J'attends que tout le monde dorme et me glisse jusqu'au lit de pierre. J'ai le temps de lui attacher les mains eu montant du lit en fer avant qu'il ne se réveille. Je lui enfonce une chaussette dans la bouche et lui glisse à l'oreille que je vais faire son affaire à son petit cul puisqu'il avait l'air d'aimer ce genre de relation. Il se débat un peu avant que je lui demande s'il voulait être enculé devant ses copains. Je lui baisse son slip et me kpote, pas question de prendre des risques. Il se défend encore quand je le mets en levrette. Un coup sur chaque cuisse sidère ses muscles et le bloque en position. En souvenir de ce qu'il voulait me faire subir, je ne le lubrifie pas et me plante direct dans sa rondelle. Le gémissement étouffé qu'il ne peut s'empêcher d'éructer réveille François. Il ouvre de grands yeux à me voir sodomiser le " mâle " du groupe. Je donne un nouveau coup de rein et enfile mes 20cm dans le boyau du macho. Arrivé au fond, je me penche sur son dos pour le prévenir que nous avions un spectateur. Il tourne la tête à gauche et voit François. Tout bas je demande à ce denier de prendre mon i-phone et de filmer. Avec l'éclairage de la cour, ce sera suffisant pour reconnaitre les protagonistes surtout l'enculé. Pierre qui entend ça se débat et je dois taper un peu ses cotes pour le calmer. Je me place bien entre ses cuisses et l'encule proprement. Lentement pour que cela soit bien visible sur l'enregistrement puis pus rapidement pour prendre mon pied. C'est chose faite 10mn plus tard, pour lui aussi d'ailleurs ! Je le détache et lui dit qu'il n'a pas intérêt à dire quelque chose s'il ne voulait pas que je diffuse la vidéo à ses potes.
La nuit se fini calmement. Au réveil, comme un des cons voulait remettre ça, Pierre, le premier leur a dit de nous foutre la paix.
Les jours se suivent et se ressemblent. Quelques tests intellectuels et exercices physiques. On nous donne des maillots de bains basics et ils nous testent en piscine. Ce n'est pas ma tasse de thé mais j'ai pris goût chez Sasha avec la nage à contre courant. Je me défends même si François est meilleur que moi. Il est très sexy dans ce maillot moche. Quand je sors de l'eau, il s'en aperçoit et je vois son maillot gonfler aussi. Je me fais fort de finir par baiser avec lui avant la fin de la semaine.
Nous sommes même initiés à la plongée (toujours en piscine). C'est assez stressant la première fois mais trop génial après quelques minutes. Aux séances de tir, François comme moi, nous nous améliorons. Ils nous testent au fusil à lunette où François fait des merveilles avec son calme et au FM plus généraliste.
Les autres passent aussi les épreuves sportives sans problème. Depuis la " mise au point ", nous ne sommes plus ennuyés. Le jeudi je passe à l'attaque après une séance de combat entre nous. Je me suis défoulé sur les machos et je n'ai pas retenu mes coups. Si j'en ressors avec quelques bleus, les autres sont plus colorés encore !
Sous les douches, je vais vers François. Les autres ne l'ont pas épargné et les cotes présentent les traces de coups. Nous nous aidons mutuellement à nous savonner le dos. Je fais attention mais il laisse échapper deux/trois gémissements. Je lui dis que j'ai le baume qu'il lui faut dans mes affaires.
Arrivés au dortoir, je le fais se coucher sur le ventre et commence le massage. Ses muscles se détendent sous la pression de mes doigts et y vais délicatement sur les taches de couleur. Quand il se tourne pour que je m'occupe de ses cotes, je vois qu'il bande ferme. Nous sommes encore seuls. J'écarte la serviette et plonge sur sa bite. Il essaye de me retenir mais j'ai déjà son gland dans ma gorge. Ses mains qu'il avait posées sur ma tête pour me relever, finalement appuies plutôt.
Il me demande ma queue et je me couche en 69. Il suce divinement bien. Sa gorge est douce et elle enserre parfaitement mon gland, surtout quand il dégluti, c'est trop bon ! Je m'efforce de lui rendre la pareille. Il arrive rapidement à me faire monter. Je lui rends le même service. Nous ne nous apercevons que les autres sont arrivés que quand nous nous jutons dessus. Ils font comme s'ils n'avaient rien vu. Nous partons nous doucher rapidement, ensemble. A notre retour, nous enfilons une tenue propre et les rejoignons au foyer. Ce coup ci ils y vont plus doucement. Un des flics nous demande si nous avions pris notre pied. Je réponds, François restant plus " timide ". Je leur dis qu'effectivement nous avions pris un plaisir autrement plus intense que leurs branlettes du début de semaine. Ils finissent par rigoler. L'ambiance se détend autour des bières. Nous finissons par parler de sexe. Certains avouent avoir eu ce genre d'expérience ado mais ils sont tous maintenant de bons hétéros. C'est à mon tour de rire. Ils me demandent pourquoi. Je leur dis que moi aussi j'ai été pur hétéro mais que maintenant je prends le meilleur des deux sexes. Ils peuvent demander à François s'ils ne croient pas que c'est bon.
Ce dernier se décoince et leur confirme que les deux sexes apportent chacun un coté de ce qui est bon en matière de sexe.
Nous finissons la soirée comme des potes
Jardinier
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
2 notes · View notes
what-if-imagine · 2 months
Text
LES ASPIRATIONS •••
Tumblr media
Voici le système d'ASPIRATIONS (comme les Sims, oui, oui) ; attention, ce ne sont pas les groupes ! Votre aspiration peut être modifiée à tout moment de l'évolution de votre personnage.
*Les métiers cités sont non exhaustifs. Vous n'avez pas besoin de correspondre à TOUS les critères d'une aspiration pour y prétendre.
FAME 👑
Tu veux être reconnu et aimé. Tu veux que ton nom soit sur toutes les bouches, sur toutes les affiches de cinéma, sur tous les réseaux sociaux. Tu veux ta propre page Wikipedia ; ta propre biographie. Les abonnements, les followers, les chiffres : tout ça t'importe. Ton objectif de rêve serait de dépasser Cristiano Ronaldo et Ariana Grande sur Instagram. En bref, et avec plus d'humilité, tu veux simplement être célèbre. Qu'à ton échelle, même minime, on t'accorde l'attention que tu mérites. Ce peut être pour n'importe quoi. Il n'y a pas besoin d'avoir de talent particulier pour faire le buzz.
MONEY 💸
Si tu penses que l'argent fait EFFECTIVEMMENT le bonheur. Tous les moyens sont bons pour se graisser ! Tu n'hésiteras pas à frauder si ça peut faire grimper ton compte en banque, et, par-dessus tout, tu es prêt à faire même les actes les plus vils. Ta dignité coûte cinquante dollars. Bien sûr, tu es le premier à dire « cap » contre un billet pour lécher le sol. Ce serait cliché de dire que tu aspires forcément à être banquier. Tu peux aussi avoir monté ton entreprise, vendu des photos de tes pieds sur Onlyfans, participé à des défis bidons…
CULTURE 🔍
De toutes les aspirations confondues, c'est celle qui convient le mieux aux intellectuels de service comme toi (qu'on appelle aussi lèche-culs, poltrons, binoclards, intellos...), et qui souhaitent emmagasiner le maximum de savoir. Tu es propice à beaucoup lire, écrire... Peu importe le sujet. Tu peux avoir une préférence pour la politique, la littérature, les sciences, l'histoire, la psychologie : peu importe ! Tu t'informes vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Tu écoutes des podcasts, tu regardes des documents Arte. Tu lis le journal. Tu dis « CHUUUUT » quand les gens parlent trop fort à la bibliothèque. Toutes ces connaissances te servent, en outre, à les utiliser pour aider (chercheur), pour partager (enseignant), ou bien, pour manipuler (politicien/hacker).
ALTRUISM 🙇‍♀️
C'est bon, on a compris, tu veux travailler à l'UNICEF et monter des fonds caritatifs. C'est par dépit parce que t'étais nul à l'école, ou par véritable volonté de faire le bien ? Tes parents ne t'ont pas assez choyé, alors tu compenses ? T'as un complexe de white savior ? Bon, cela, ce n'est pas de notre ressort, mais sache que la première consultation chez le psychiatre est gratuite. Néanmoins, si tu es ici, c'est que tu as l'âme d'un bienfaiteur. Tu veux aider les gens, quoiqu'il en coûte, à tes risques et périls. Tu es peut-être médecin, pompier, avocat, bénévole, militaire… Ou juste un glandeur de première. Mais voilà, tu as choisi le camp du bien, le camp de la paix. Peut-être que tu es aussi un profond humaniste, militant, bien-pensant, qui partage ses opinions dont tout le monde se fout sur Twitter. On te gardera au chaud, ne t'en fais pas.
CRIME 🔪
Tu as sûrement vu la série Narcos, et maintenant, pour te faire respecter parce que tu te faisais victimiser au collège, tu veux te confronter à la face coriace du monde. Tu veux monter ton empire et pour cela, tu devras te frotter aux criminels. Ça peut prendre plusieurs formes. La plus radicale : monter un cartel, vendre des armes, de la drogue dure… Etre chef de gang ou simple adepte, tout comme le dealer crasseux du coin de la rue. La plus douce : caresser les bornes de l'illégal, être un représentant véreux, un manipulateur méprisable… La citation « tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins » est, pour toi, un euphémisme qui veut dire que tu pourrais engager des tueurs à gage pour éliminer tes opposants. Le tout dans la discrétion et la perfidité. En gros : tu magouilles. Tu as un besoin d'asservir, d'acquérir le pouvoir, parce que tu souffres d'un complexe d'infériorité, c'est très probable.
SOCIAL 💞
L'attention, tu la recherches, tout le temps, toutes les secondes de toutes les minutes de toutes les heures. Tu es l'AW par excellence. Tu vis à travers le regard des autres. Tu existes pour être vu mais tu es la plupart du temps incompris. Tu as besoin des gens pour vivre et sans eux, tu ne sais pas ce que tu deviendrais. Que ce soit tes amis, ta famille, ton partenaire, tes amants ou ton chien de compagnie : tu as besoin d'eux. C'est ton énergie, ton besoin vital. Ils sont ta plus grande préoccupation et ton centre d'attention, ton centre du monde. Niveau sexe, tu aimes te perdre dans la chair des autres, même pour une nuit. En clair : t'es en chien. Tu es sensible et si tu étais un colis, on tamponnerait l'étiquette « FRAGILE » sur toi. Félicitations. Peut-être que tu veux travailler dans le social, ou dans quelque chose en rapport avec le contact humain, voire l'art ou les médias.
PASSION 🏈
Toute ta personnalité se base sur une seule et unique chose : ta passion. Soit tu es fan des BTS (ce qui est très louable), soit tu veux devenir scénariste de cinéma, écrivain de romans policiers, concepteur de trains, créateur de contenus sur la toile, sportif professionnel, pré-mâcheur de nourriture pour bébés oiseaux, etc, etc. Ta passion n'a pas besoin d'être lucrative et source d'admirations de ton entourage. Le métier le plus bas de l'échelon comme le plus haut est permis. Tu te fiches de la réussite, ce n'est qu'un précepte. Toi, tu ne cherches que le bonheur. Tu vis pour faire ce que tu aimes, à plein temps, et tu es prêt à faire des sacrifices pour y parvenir. En bref, tu n'as pas de personnalité.
3 notes · View notes
aurevoirmonty · 5 months
Text
«L’UE se prépare à une guerre mondiale» alerte le ministre hongrois des Affaires étrangères
«Les préparatifs de guerre mondiale se renforcent à Bruxelles», a constaté Peter Szijjarto après une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'UE à Luxembourg.
Cette réunion était semblable à une «réunion des chefs militaires au quartier général», a-t-il rapporté (https://magyarnemzet.hu/kulfold/2024/04/szijjarto-peter-egyre-eroteljesebb-a-vilaghaborus-keszulodes-brusszelben) au média Magyar Nemzet.
Pendant des heures presque tout le monde parlait du nombre d'unités de quelles armes et selon quel calendrier ils étaient prêts à fournir à l'Ukraine.
Et d’ajouter:
«Il y a maintenant une quasi-guerre d'enchères entre la gauche américaine, l'OTAN et Bruxelles au lieu de se concentrer sur la paix et la recherche de solutions diplomatiques».
3 notes · View notes
Text
06/12/23
La ruta 7 : direction le Chili
Tumblr media
Nous avons passé une nuit paisible, que nous avons occupé dans une première partie à dormir, et dans une seconde partie à trembler sous notre couette en observant les éclairs et en subissant les bourrasques de vents à 70km/h (Pour cette pauvre Annette dans la tente de toit battue par la tempête, on devrait plutôt parler de nuit sur un océan subissant la colère de Poseidon). Après la pluie le beau temps et, Annette étant toute surprise d'être vivante et non découpée en petits glaçons de chair brûlée par la foudre, nous nous réveillons le lendemain matin sous un ciel bleu radieux.
Tumblr media
Au programme de la journée, prendre la ruta 7, empruntée pour la première fois par les espagnols il y a de cela 5 siècles pour coloniser l'argentine, jusqu'à la frontière qui nous permettra de revenir au Chili.
Tumblr media
Première étape, une petite balade vers une cascade, dans laquelle nous nous rafraîchissons (Dr Rathatton rafraîchit même ses pieds, c'est dire s'il fait chaud !) .
Tumblr media Tumblr media
Deuxième étape, attendre le passage d'une brave âme qui acceptera de nous aider à relancer notre batterie, décédée à cause des phares laissés allumés par... On ne dira pas qui (on compte faire tourner ce running gag jusqu'à avoir vendu Patochimbo).
Tumblr media
Après cet intermède, nous poursuivons notre route dans un paysage martien, et commençons à grimper dans les montagnes andines. Nous devons en effet passer un col à 3200m d'altitude pour rejoindre le côté Chilien.
Tumblr media
Cette étape franchie à l'aide d'un opportun tunnel, nous atteignons les douanes où nous nous attendons à passer sans problème... Sauf que cette frontière en particulier, qui est ouverte 24 heures sur 24, présente un dispositif digne d'un camp militaire : files de véhicules bien rangés dans un immense hangar auquel on accède par un tunnel, armadas de douaniers et leurs chiens sniffeurs... Nos pauvres oignons et notre ail n'en ressortent pas vivants, mais nous parvenons à conserver le contenu de notre frigo secret caché derrière le siège passager ! À noter que tous nos sacs ont été scannés et que docteur X a du descendre une valise vide du toit de Patochimbo pour que son absence de contenu puisse être observée. Les douaniers étaient même à la recherche de chatons... Sous notre capot !! Une pratique courante paraît-il.
Tumblr media
Une heure plus tard, nous sortons donc de ces curieuses formalités et nous sommes, pour la dernière fois a priori, de retour au Chili ! Avant de redescendre vers Santiago, nous nous arrêtons dans une vallée à 2600m d'altitude pour passer une nuit que l'on espère tout aussi calme que la précédente.
Tumblr media
5 notes · View notes
claudehenrion · 7 months
Text
Et le fautif est...
Nous vivons tout de même une époque fantastique : toute seule et sans que personne ne lui ait rien demandé, elle arrive à endosser et à sublimer la totalité des défauts qui ont empêché, à travers les âges, l'humanité de trouver sa place, son équilibre, son identité... donc son bonheur ! Notre monde est peuplé --et il en meurt, d'ailleurs-- de surdiplômés qui prétendent se rêver paysans, de gens assis qui se veulent aventuriers, de donneurs de leçons qui croient se substituer aux écoliers, et –ce sont les mêmes !-- de nuls qui se pensent intelligents ! (''J'ai les noms''... ajoutait Coluche !).
Combien de fois l'avons-nous entendu, ce fabricant de poncifs qui pollue nos petits écrans en discourant avec autorité sur absolument tout ce qu'il ignore tout aussi absolument ? Il est là, poussah assis comme sur un trône, faisant l'éloge conjoint (à écrire en deux mots, ici !) de la marche et du mouvement. Il est bouffi de son savoir ès-toutes choses, au point de se sentir investi du devoir de nous expliquer les charmes de la table rase, du retour aux sources, de la naïveté baptisée vertu cardinale, de la décroissance, s'autorisant même un éloge du farniente, du télé-travail et de la RTT réunis... voire de la guerre préventive contre un ennemi qui pourrait menacer notre long terme, un jour : ''autant --dit-il-- lui déclarer la guerre, là, et mourir tout de suite''...
Les plus malhonnêtes ont poussé le bouchon jusqu'à voter la semaine de 35 heures comme susceptible d'être ''une conquête sociale'' et une victoire du genre humain sur la société... qui 25 ans plus tard, est incapable de se remettre de ce coup fatal... D'autres re-baptisent ''fraternité'' le fait d'assassiner ceux qui ne produisent plus rien pour la société, et ''dignité'' l'abandon de la vie... Jamais autant qu'aujourd'hui n'a-t-on eu le droit d'affirmer que ''les mots tuent''. On se demande même s'il ne faudrait pas dire : ''Les mots, seuls, tuent vraiment...''.
Nos apprentis sorciers imaginent leur savoir si encyclopédique qu'ils se paient le luxe de vanter les bienfaits (?) de l'ignorance et les avantages douteux de ''la page blanche''.... d'où ils vont tirer que le comble du bonheur futur sera dans la grossièreté, la vulgarité promue ''distinction'', la mauvaise éducation devenue agression et récrimination permanente, l'inculture caricaturale... et l'assistanat, incontournable pour les enfants des autres (qu'ils désignent par ''nos enfants'', ceux qu'ils n'ont pas eus, sans qu'il soit possible d'établir le moindre rapport entre les prémisses et la conclusion : leurs syllogismes sont illogiques, et eux, trop bouffis de leur importance auto-proclamée pour pouvoir s'en rendre compte !)
Moins ils comprennent le monde, et plus ils plastronnent : rien de tel qu'un orateur pour expliquer le silence... qu'une pensée architecturée pour décrire l'anarchie... qu'un haut fonctionnaire-à-vie pour expliquer les avantages de l'allocation-chômage... qu'un ex-prix de thème pour vanter les qualités poétiques ou autres du dernier de la classe... qu'un énarque, qui a tout et n'en tire rien, pour déclarer ''bonne'' l'étoile de celui qui n'a rien et en tire ce qu'il peut... ou qu'un démocrate ''façon Science-Po'' pour excuser les dérives survenues très loin de là, ou tout près de lui mais à des gens qui ne sont pas ''du même monde que lui''... ou qu'un exempté de tout service militaire pour rêver d'en découdre avec l'armée russe... Mais la contradiction n'a-t-elle pas toujours fait partie des ''impedimenta'' que l'homme, cet éternel nomade, traînait avec lui ?
Dimanche dernier, sortant de ma messe dominicale chez ''mes'' petites sœurs de Bethléem, je suis tombé sur un ami (une vague ''relation'', plutôt) qui passait par là, par pur hasard, et qui m'a susurré que lui n'entrait plus dans des endroits aussi peu fréquentables qu'une église (sous-entendu : pas comme les idiots qui n'ont pas encore trouvé les bienfaits du ''Non'' –que moi, je ne veux pas connaître : ''à chacun selon ses mérites'', disait Étienne-Gabriel Morelly, ''le philosophe oublié'', dans son ''Code de la Nature'' (1755, donc ''une lumière''), idée reprise en 1840 dans ''Voyage en Icarie'' par Etienne Cabet, théoricien du ''communisme chrétien''(sic ! Le nom, seul, me donne envie de pouffer de tristesse ! Car il y en a eu aussi, des cons, avant nous ! Ça rassure !).
Bref cette autorité morale uniformément reconnue par lui-même m'a abreuvé des poncifs mille fois entendus : notre civilisation est trop hypocrite... notre vieux continent, fichu... le christianisme n'est qu'un souvenir en Europe... qui, elle-même n'est plus qu'un mot, une enveloppe vide. Ne pensant qu'à fuir, je n'ai pas éprouvé le besoin de lui expliquer que pendant qu'il psittacisait ses lieux communs, je pensais à ma joie d'être né dans un lieu où les sagesses gréco-latines (comme lui et moi) et judéo-chrétiennes (pour moi seul l) s'étaient mêlées pour donner naissance à cette idée folle qu'on appelle ''Liberté'', ce concept qui, précisément, lui permet le choix d'entrer ou non dans une église, et –pour moi-- de revisiter avec extase Saint Etienne du Mont et son jubé, Saint Séverin et son pilier-palmier improbable ou Saint Sulpice et les 106 jeux de son orgue, en espérant qu'un organiste viendra répéter à ce moment-là...
Les grands esprits microscopiques qui nous dirigent ont tué en eux l'enfant qu'ils n'ont peut être même jamais été : ce sont des comptables (dont une définition est : ''ce sont des tables avec des gens autour...''!), des gestionnaires ou des contrôleurs de gestion, des régisseurs ou des administrateurs, des préposés aux normes et aux formulaires qui ne voient leurs semblables que comme derrière un guichet, entre deux classeurs... mais ont oublié ce que c'était qu'un sourire. Et lorsqu'ils parlent de ''nos enfants'' (ceux qu'ils n'auront jamais : il est bien trop tard, et ils ne savent plus en faire !) et de ''leur futur'' (qui fait peur aux êtres vivants, qu'ils ne sont plus), on a l'impression de lire une norme en pleine élaboration... Là où les hommes, assurés du minimum vital, ont besoin de dignité, de reconnaissance, de tendresse, (merci, Maslow !), de vérité et de mots simples, ils ne proposent que des chiffres triturés, de leur morale amorale, et d'une anti-économie dépensière... sous couvert de ''concret'', ce premier stade de la chute vers la mort...
Pourtant, paysans de tous les pays ou pas, un vent de fraîcheur semble s'être levé sur le monde... Ici, là, un peu partout, les structures bureaucratiques craquent, les normes se fissurent, les gens –je veux dire : ''les vrais gens'', ni nos politiciens retardataires (dont il est urgent de se débarrasser), ni les collaborationnistes ''fans'' de ces idéologies sans idées qui ont rendu les hommes fous et malheureux depuis le XVIIIème siècle et ont engendré tant de monstres indésirables en ''--isme'', pas plus que ceux qui tentent de s'inventer une nouvelle jeunesse (déjà vieille) mais qui sont au moins ''aussi pires'' (car drogués à tout ce qui assassine l'Humanité depuis 6 ou 7 ans : le faux écologisme, le wokisme, l'indigénisme, le décolonialisme pathologique, le racisme-à-toutes-les-sauces, le faux féminisme dément, le ''cancel-culture'' qui est un authentique ''cancel l'Humanité'', etc... il y en a trop, disent les réseaux sociaux, de ces psychotropes pour psychopathes très haut placés... ou très haut consommés).
Les hommes se révoltent, dans tous les pays, à commencer par ceux qui sont les plus soumis à l'ordre désordonné actuel... Redressons la tête : tout n'est pas perdu ! Ça ne va pas être facile, mais au moins, l'espoir renaît. Comme il nous manquait !
H-Cl.
6 notes · View notes
empiredesimparte · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Session of the new State Council in Compiègne
His Majesty the Emperor Napoléon V has today formed his first Council of State. The Conseil d'Etat is composed of members chosen by the Emperor to advise him and represent him officially in French institutions. It also has the task of drafting the bills of the executive power.
1st Council of State of His Imperial Majesty, Emperor Napoléon V of the French
His Imperial Highness, Imperial Prince Henri of the French His Serene Highness, Prince Joachim Murat de Francesim Monsieur le Duc, Duke Casimir de Rochechouart de Mortemart Marquis Grégoire de Moustier Countess Elise de Bouillet du Chariol
Order of the day: Preparation of the coronation of His Majesty
Tumblr media
Communiqué - Sobriety isn't on the agenda. The Council of State is planning a "grand coronation" according to the Crown spokesman.
"The whole day will be filmed live for TV around the world. It will begin at nine o'clock with the imperial procession. The ceremony will last five hours and will be attended by thousands of guests." To keep the tradition alive, there will be a cannon and balcony salute, a military parade, an imperial carriage...
Tumblr media
Details of the outfits worn by the Emperor and his family have not yet been released, nor the identity of the guests. It will probably be the pope and godfather of the Emperor, Gregorius XIX, who will officiate at the coronation. On this occasion, the Pope will offer Catholic relics to the new monarch.
In a survey, more than 80% of French people seem to be looking forward to the coronation and the festivities. The week of the coronation will be a public holiday for the festivities, with many events and concerts.
Traduction française
Sa Majesté l'Empereur Napoléon V a formé aujourd'hui son premier Conseil d'Etat. Le Conseil d'Etat est composé de membres choisis par l'Empereur pour le conseiller et le représenter officiellement auprès des institutions françaises. Il a également la mission de rédiger les projets de loi du pouvoir exécutif.
1er Conseil d'Etat de Sa Majesté Impériale, l'Empereur Napoléon V des français
Son Altesse Impériale, le prince impérial Henri des Français Son Altesse Sérénissime, le Prince Joachim Murat de Francesim Monsieur le Duc, le Duc Casimir de Rochechouart de Mortemart Le comte Grégoire de Moustier La comtesse Elise de Bouillé du Chariol
Ordre du jour : Préparation du couronnement de Sa Majesté
Communiqué - La sobriété n'est pas au programme. Le Conseil d'Etat envisage un "couronnement grandiose" selon le porte-parole de la Couronne.
"Toute la journée sera filmée en direct pour les télévisions du monde entier. Elle commencera à neuf heures avec le cortège impérial. La cérémonie durera cinq heures et accueillera des milliers d'invités." Pour faire survivre la tradition, la salve des canons, une parade militaire, le salut au balcon, le carrosse impérial ou encore la jetée de quinaires seront de mise.
Le détail des tenues portées par l'Empereur et sa famille n'est pas encore communiqué, ni l'identité des invités. Ce sera probablement le pape et parrain de l'Empereur, Grégoire XIX, qui officiera le sacre. A cette occasion, le pape offrira des reliques catholiques au nouveau monarque.
Dans une enquête, plus de 80% Français semblent impatients d'assister au couronnement et aux festivités. La semaine du couronnement sera fériée pour les réjouissances, et accueillera de nombreux événements et concerts.
50 notes · View notes
francebonapartiste · 7 months
Text
Bienvenue sur le compte Tumblr de France Bonapartiste
Tumblr media
Notre histoire nationale est depuis de trop longues années déjà mise à l’écart au profit de la connaissance européenne et mondiale. Nous ne pouvons pourtant bâtir les fondations de l’avenir sur des bases instables, en méconnaissance de notre passé. Souvent il a été glorieux, parfois il a été sombre. Les personnages historiques qui ont façonné notre pays doivent être sorti de l’ombre et leurs actions doivent être pleinement étudiées, sans raccourcis qui pourraient nous perdre dans de funestes horizons.
Par ce cercle de réflexion historique, nous souhaitons ainsi embrasser notre récit national pour comprendre quels ont été les chemins glorieux et les sentiers escarpés.
Nous souhaitons partager avec vous ces heures éblouissantes qui ont fait la France ; la Révolution française et le souffle nouveau qu’a apporté notre Nation à l’Europe voire même au monde entier, dans ses heures éclatantes mais aussi et parfois dans ses moments les plus sombres ; la naissance et l’œuvre phénoménale de l’homme providentiel en la personne de Napoléon Bonaparte qu’elle soit militaire, architecturale, diplomatique comme politique et qui a mené par son génie la France sur le toit du monde ; la vision et le profond attachement de Louis-Napoléon Bonaparte avec les Français qui l’élisent premier président de la République française en 1848 et qui deviendra l’Empereur Napoléon III aux réalisations sociales ayant données le « la » à nos droits sociaux actuels ; les deux guerres mondiales ayant apporté la terreur mais qui a vu également émerger des figures héroïques telles De Gaulle, Jean Moulin, Simone Veil, Joséphine Baker et tant d’autres, qui représentent par-delà leur personne, la France.
Il n’est point question d’effacer des pans entiers de notre histoire nationale, mais au contraire de la mettre en lumière et d’en étudier toutes les facettes pour comprendre comment notre Nation s’est aujourd’hui constituée !
Ce compte tumblr se veut être le pendant de notre site internet, afin que nous puissions partager sur ce réseau social de différents articles, photos, analyses et découvrir des comptes fascinants.
N'hésitez pas à nous suivre !
5 notes · View notes
aisakalegacy · 6 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (12/20)
Pour que vous compreniez ce qu’il s’est passé, il faut que je vous parle d'abord un peu de la politique actuelle du gouvernement canadien. En décembre dernier ont eu lieu les premières élections fédérales où les femmes ont eu le droit de vote. L’enjeu majeur de ces élections était la question de la conscription obligatoire, très populaire chez les Anglophones, très attaquée par les Francophones. Je n’ai pas voté lors de ces élections, mais peut-être que j'aurais dû. Le candidat unioniste qui a été élu à la mi-décembre, Sir Robert Borden, est un partisan de la conscription. Au cours du mois de janvier, la Loi sur le Service militaire a été mise en application : tous les hommes de vingt à quarante-cinq ans peuvent donc être conscrits de force dans l’armée.
[Transcription] Napoléon Bernard : Mais où est-il, enfin ? Nous avons presque une heure de retard ! Je vais finir par annuler la cérémonie. Jules Le Bris : Vu ce qu’elle m’a coûté, essaye donc, Bernard ! Peter Simmon : Je réponds de mon neveu, et quand il arrivera, il aura intérêt d’avoir une bonne excuse. Il humilie la famille Simmon ! Louise Le Bris : Je suis certaine qu’il va arriver, Révérend. Louise Le Bris : Il a dû avoir un retardement... Ou peut-être qu’il s’est blessé sur la route… Napoléon Bernard : Quelle route ? Il habite sur la jetée en bas de la colline, c’est à moins d’un kilomètre d’ici ! Louise Le Bris : Dans tous les cas, il doit avoir une bonne raison. Lucrèce Le Bris : Faut-il que j’aille le chercher ? Françoise Simmon : Inutile, ma fille est déjà partie. Elle sera de retour bientôt avec une explication. En attendant, il est inutile de nous exciter.
8 notes · View notes
Text
Pauline Lecomte : Vous avez publié naguère une biographie intellectuelle consacrée à Ernst Jünger, figure énigmatique et capitale du XXe siècle en Europe. Avant de se faire connaître par ses livres, dont on sait le rayonnement, cet écrivain majeur fut un très jeune et très héroïque combattant de la Grande Guerre, puis une figure importante de la "révolution conservatrice". Comment avez-vous découvert l’œuvre d'Ernst Jünger ?
Dominique Venner : C'est une longue histoire. Voici longtemps, quand j'écrivais la première version de mon livre Baltikum, consacré à l'aventure des corps-francs allemands, pour moi les braises de l'époque précédente étaient encore chaudes. Les passions nées de la guerre d'Algérie, les années dangereuses et les rêves fous, tout cela bougeait encore. En ce temps-là, un autre écrivain allemand parlait à mon imagination mieux que Jünger. C'était Ernst von Salomon. Il me semblait une sorte de frère aîné. Traqué par la police, j'avais lu ses Réprouvés tout en imaginant des projets téméraires. Ce fut une révélation. Ce qu'exprimait ce livre de révolte et de fureur, je le vivais : les armes, les espérances, les complots ratés, la prison... Ersnt Jünger n'avait pas connu de telles aventures. Jeune officier héroïque de la Grande Guerre, quatorze fois blessé, grande figure intellectuelle de la "révolution conservatrice", assez vite opposé à Hitler, il avait adopté ensuite une posture contemplative. Il ne fut jamais un rebelle à la façon d'Ernst von Salomon. Il a lui-même reconnu dans son Journal, qu'il n'avait aucune disposition pour un tel rôle, ajoutant très lucidement que le soldat le plus courageux - il parlait de lui - tremble dans sa culotte quand il sort des règles établies, faisant le plus souvent un piètre révolutionnaire. Le courage militaire, légitimé et honoré par la société, n'a rien de commun avec le courage politique d'un opposant radical. Celui-ci doit s'armer moralement contre la réprobation générale, trouver en lui seul ses propres justifications, supporter d'un cœur ferme les pires avanies, la répression, l'isolement. Tout cela je l'avais connu à mon heure. Cette expérience, assortie du spectacle de grandes infamies, a contribué à ma formation d'historien. A l'époque, j'avais pourtant commencé de lire certains livres de Jünger, attiré par la beauté de leur style métallique et phosphorescent. Par la suite, à mesure que je m'écartais des aventures politiques, je me suis éloigné d'Ernst von Salomon, me rapprochant de Jünger. Il répondait mieux à mes nouvelles attentes. J'ai donc entrepris de le lire attentivement, et j'ai commencé de correspondre avec lui. Cette correspondance n'a plus cessé jusqu'à sa mort.
P. L. : Vous avez montré qu'Ernst Jünger fut l'une des figures principales du courant d'idées de la "révolution conservatrice". Existe-t-il des affinités entre celle-ci et les "non conformistes français des années trente" ?
D. V. : En France, on connaît mal les idées pourtant extraordinairement riches de la Konservative Revolution (KR), mouvement politique et intellectuel qui connut sa plus grande intensité entre les années vingt et trente, avant d'être éliminé par l'arrivée Hitler au pouvoir en 1933. Ernst Jünger en fut la figure majeure dans la période la plus problématique, face au nazisme. Autour du couple nationalisme et socialisme, une formule qui n'est pas de Jünger résume assez bien l'esprit de la KR allemande : "Le nationalisme sera vécu comme un devoir altruiste envers le Reich, et le socialisme comme un devoir altruiste envers le peuple tout entier". Pour répondre à votre question des différences avec la pensée française des "non conformistes", il faut d'abord se souvenir que les deux nations ont hérité d'histoires politiques et culturelles très différentes. L'une était sortie victorieuse de la Grande Guerre, au moins en apparence, alors que l'autre avait été vaincue. Pourtant, quand on compare les écrits du jeune Jünger et ceux de Drieu la Rochelle à la même époque, on a le sentiment que le premier est le vainqueur, tandis que le second est le vaincu. On ne peut pas résumer des courants d'idées en trois mots. Pourtant, il est assez frappant qu'en France, dans les différentes formes de personnalisme, domine généralement le "je", alors qu'en Allemagne on pense toujours par rapport au "nous". La France est d'abord politique, alors que l'Allemagne est plus souvent philosophique, avec une prescience forte du destin, notion métaphysique, qui échappe aux causalités rationnelles. Dans son essais sur Rivarol, Jünger a comparé la clarté de l'esprit français et la profondeur de l'esprit allemand. Un mot du philosophe Hamman, dit-il, "Les vérités sont des métaux qui croissent sous terre", Rivarol n'aurait pas pu le dire. "Il lui manquait pour cela la force aveugle, séminale."
P. L. : Pouvez-vous préciser ce qu'était la Weltanschauung du jeune Jünger ?
D. V. : Il suffit de se reporter à son essai Le Travailleur, dont le titre était d'ailleurs mal choisi. Les premières pages dressent l'un des plus violents réquisitoires jamais dirigés contre la démocratie bourgeoise, dont l'Allemagne, selon Jünger, avait été préservée : "La domination du tiers-état n'a jamais pu toucher en Allemagne à ce noyau le plus intime qui détermine la richesse, la puissance et la plénitude d'une vie. Jetant un regard rétrospectif sur plus d'un siècle d'histoire allemande, nous pouvons avouer avec fierté que nous avons été de mauvais bourgeois". Ce n'était déjà pas mal, mais attendez la suite, et admirez l'art de l'écrivain : "Non, l'Allemand n'était pas un bon bourgeois, et c'est quand il était le plus fort qu'il l'était le moins. Dans tous les endroits où l'on a pensé avec le plus de profondeur et d'audace, senti avec le plus de vivacité, combattu avec le plus d'acharnement, il est impossible de méconnaître la révolte contre les valeurs que la grande déclaration d'indépendance de la raison a hissées sur le pavois." Difficile de lui donner tort. Nulle part sinon en Allemagne, déjà avec Herder, ou en Angleterre avec Burke, la critique du rationalisme français n'a été aussi forte. Avec un langage bien à lui, Jünger insiste sur ce qui a préservé sa patrie : "Ce pays n'a pas l'usage d'un concept de la liberté qui, telle une mesure fixée une fois pour toutes est privée de contenu". Autrement dit, il refuse de voir dans la liberté une idée métaphysique. Jünger ne croit pas à la liberté en soi, mais à la liberté comme fonction, par exemple la liberté d'une force : "Notre liberté se manifeste avec le maximum de puissance partout où elle est portée par la conscience d'avoir été attribuée en fief." Cette idée de la liberté active "attribuée en fief", les Français, dans un passé révolu, la partagèrent avec leurs cousins d'outre-Rhin. Mais leur histoire nationale évolué d'une telle façon que furent déracinées les anciennes libertés féodales, les anciennes libertés de la noblesse, ainsi que Tocqueville, Taine, Renan et nombre d'historiens après eux l'ont montré. A lire Jünger on comprend qu'à ses yeux, à l'époque où il écrit, c'est en Allemagne et en Allemagne seulement que les conditions idéales étaient réunies pour couper le "vieux cordon ombilical" du monde bourgeois. Il radicalise les thèmes dominants de la KR, opposant la paix pétrifiée du monde bourgeois à la lutte éternelle, comprise comme "expérience intérieure". C'est sa vision de l'année 1932. Avec sa sensibilité aux changements d'époque, Jünger s'en détournera ensuite pour un temps, un temps seulement. Durant la période où un fossé d'hostilité mutuelle avec Hitler et son parti ne cessait de se creuser.
Dominique Venner, Le choc de l'histoire (Via Romana, 2011)
15 notes · View notes
elleferrocerium · 9 months
Text
Tumblr media
En 2023
Je re-rencontre un homme aux yeux si malicieux. Sous les cheveux blancs, le crâne est rose comme une crevette.
Je regarde l’homme qui danse-vole en ailes de pardessus, devant le cercueil de son amour assassiné. Mon cœur s’est remis en marche.
Mon cœur repart en chamade. Attention.
Attention à celui qui a les yeux aux rides jolies.
C’est une folle envolée. C’est une pointe d’amour.
Au final, point d’amour, en 3 jours. Je ris. J’ai pleuré puis je ris. De m’observer être si nulle en ça. Je ne m'y entends pas en rétention d'homme.
A tout âge, on apprend. En 2023 je rencontre un goujat.
En 2023, Dominique A, Bertrand Belin, Inspector Cluzo, Arthur H, et aussi des plus et aussi des moins au Bateau Ivre.
Je fais un pogo à Aucard. J'adore Aucard comme tous les ans.
Je ne dors pas pendant une semaine. J'arrive avec mes valises à la librairie. Il y a foule et je sors les rames et ma honte.
Orelsan à Terres du Son. J'ai supporté Terres du Son comme il y a 15 ans.
En 2023, c'est l'été. J’attire la curiosité de deux petits alpagas. Je mange des larves d'insectes. Goût de chips. Je mangé des grillons. Goût d'amande. Je fais du pédalo, du VTT cross, du paddle, du canoë. J'ai le mal de mer en rêve tous les soirs au bord du lac.
Je suis claustrophobe quand je ferme le gilet de sauvetage. Ma fille rit.
En 2023 je rencontre Galaad le facho de 18 ans. Son espoir en la vie est de buter une racaille. Il a le bac, il reçoit un mail, il est admis dans un truc militaire pour devenir instructeur en arme à feu. Son papa chéri conduit un Duster avec un très gros autocollant " Support our troups". Il fait du jogging avec un sac à dos rempli de pierres.
Le chien vomit à l'avant de leur canoë kayak.
Je visite des trucs qui se visitent. Je pense aux trucs qui se pensent.
J'écris au calme et au cagnard au bord du Cher chez E et A.
En 2023, je fais l'amour deux fois pour la dernière fois avec l'homme de ma vie qui ne m'aime plus depuis 3 ans. On ne peut pas faire l'amour à deux, seule.
En 2023, je veux acheter un bidon d'eau.
Je serre fort Fanie ma belette dans les bras deux fois par semaine car la tendresse se partage.
Je récupère des bidons d'eau dans la rue.
Je perds beaucoup de kilos. Je cours des kilomètres en portant mes parpaings.
En 2023 j'entends bien creuser une cave ou un abri antinucléaire au milieu de mon jardin. Creuser la nuit.
En 2023 j’ai peur de manquer d’eau
En 2023 je fais l'amour quelques fois avec un homme qui se demande encore après 50 ans si elle est assez grosse.
Je veux me couper les cheveux en juillet.
En 2023, S tombe dans les bras d'un camion de pompiers.
Je prends M dans mes bras parce qu'elle tremble de peur. Je serre S dans mes bras car elle tombe d’effroi. Je prends J dans mes bras parce qu'elle est trop fière. Pour le faire. Je prends B dans mes bras parce qu'elle, son amour est mort à 47 ans. Je pleure longuement.
Je me coupe les cheveux en août et ils se rebiquent en biquelettes.
En 2023 je parle et pense espagnol, beaucoup. Je pense breton beaucoup à l'intérieur de moi.
Jane B. est morte et je pleure une avalanche
Je me souviens d'Agnès Varda. De Gainsbourg. Je pense à Charlotte. Tous ils sont mes intimes. Je ne suis pas la leur. J'ai écouté tous les podcasts. J'ai pleuré pour tous ceux qui étaient tristes.
En 2023, je me fonds toujours, en grâce, avec elle et eux: la Nature. Je suis devenue longuement une biche.
Je discute avec un rouge gorge très gourmand.
J'entends une invasion de geais.
En 2023 les deux canards en planeur sont empêchés par un grand bouclier de vent de traverser l’autoroute.
Le cormoran se prend les pieds dans les glouglous tourbillonnants du Cher.
Je parle des écrevisses de Californie, qui marchent des heures pour disperser leurs gènes.
En 2023, je m'inquiète pour Miossec. Je discute avec ma collègue MC. Pour qu'elle sauve sa voix. Elle dit que c’est du carton maintenant.
En 2023 j'ai dû faire un choix de merde. J’ai dit adieu à la libido. Le choix de vivre.
Je me suis enfin lancée pour expliquer aux miens comme Noël m’est un odieux moment. Je me sens libérée de Noël.
Je pense beaucoup trop à F et son amoureux décevant.
J’écrase une souris écrasée. Je la remets sur ses pattes. Plate.
Je compte 23 oiseaux. Mangés par mon chat.
Je mange une tarte au fenouil et au saint nectaire. Les Studio, un lieu safe, une deuxième maison, une tanière.
J’aime encore plus mon vélo d'amour, ma ville-cité, les cinés Studio, mes chats.
J’ai de nouveaux voisins. Ils sont gentils et silencieux.
Je fusionne avec ma fille enchantée.
Je glisse sur l'asphalte. Fais du roller à toute bombe
En 2023 je suis correspondante fière des Studio, je vais voir un match de Roller Derby.
Mes lunettes me vont bien.
En 2023, au Bateau Ivre j’ai porté à bout de bras une drag queen magnifique et terrifiante de désespoir.
Je compte 31 oiseaux.
Tu fais chier Paprika - c'est le chat.
J'aime encore plus fort Piment- c'est le chat.
En 2023, j’affine la légende de moi. Comment les autres nous voient. Est-ce soi ? Est-ce un bazar de soi ?
Je m’interloque.
Je réponds à la journaliste.
J’ai mon comportement-ben-ouais.
J’en fais trop mais avec conviction.
J’écoute les autres.
En 2023 je rencontre un plaintif,
Ça me fait chier.
Ma fille prépare une cape jaune fluo en crochet pour le chat.
J'aime mettre des chaussettes colorées. C'est du soleil aux chevilles dès le matin, et la fierté.
Je crois que j'ai fait une grosse boulette au boulot. Il y a 15 ans, j’ai couché avec le mari d'une collègue avant qu'il soit son mari, avant qu'elle soit ma collègue. Il y a des trucs à ne pas raconter mais aussi bon, je ne pouvais pas deviner hein. La reine des boulettes mais c'était drôle.
Je m’interpelle.
J’ai failli pleurer. Le film était si réussi. Ce n’est pas un film. Little Girl Blue. Et la tendresse en ce jour.
La boutique Emmaüs s’est rapprochée de la maison tendrement. Ma fille et moi déposons quelques euros pour des tas de vêtements à mettre en tous sens. C’est chaud et coloré, c’est vivant et plein de cœur de plein de gens.
Je parle beaucoup avec l’homme aux yeux malicieux. Il est tendre froid, il aime et n’aime pas, il est seul et entouré. Il aimerait, mais abandonne. Il aime, mais pas trop longtemps. Il ne sait pas, il est perdu au milieu de sa vie
On met les vêtements au congélateur pour ôter les phobies de punaises.
En 2023, j’ai envie de donner une vie entière et mon royaume pour la santé de mon fils.
Je fusionne tendrement avec mon amie I au poignet qui se tord de rire, mon amie A qui fuit à l'intérieur, mon amie A à l'épaule qui tressaute d'envie, mon amie B au bras qui s'enfuit déjà. Oublier le temps.
Je mange une galette FCPE. Ecoute attentivement ma copine D, chargée de comm'. On ne croirait pas comme cela, mais elle aussi a besoin des autres.
En 2023 je marche sur le fil des émotions de mon fils. Je me sens éléphant dans son magasin de porcelaine.
Je ne peux plus pleurer.
C'est l'hiver. J’écris au calme et encheminée chez E et A. J’y rencontre Totoro le vrai.
En 2023 je pense encore avec tendresse au goujat plaintif.
J’aime tant serrer dans mes bras celui aux yeux si malicieux et perdus.
Je fais arrêter les voitures pour la traversée lente du brocard. Il me sourit.
Le douanier Bolo, lui, ne laisse rien passer, son képi lui va comme un gant.
En 2023, je fais un doggy bag avec les macarons au fois gras du séminaire.
Dans le train du retour, j'ouvre mon doggy bag devant le gros monsieur qui fait semblant de lire le dernier F.O.G. Il regarde par-dessus, un peu en biais comme tous, les fesses rouges serrées de la belle lurette entrée après moi dans le wagon. On ne regarde plus mes fesses comme une belle belette.
J'emmène ma fille au spectacle encore. Elle parle au micro.
Mon fils est dans le dur.
En 2023 l’homme de ma vie qui ne m’aime plus depuis trois ans envoie en sms en décembre. Qu’en faire.
Quand.
Paprika ramène un 32ème oiseau.
Avec la cape jaune fluo en crochet, sa saison 2024 sera une saison maigre.
On ne peut pas laisser ce chat gourmet liquider tous mes efforts pour la biodiversité de ces jardins urbains.
Il n’y aura plus un seul hérisson dans deux ans, dit l’article.
Le 31 je marche seule dans les rues qui se donnent et j’m’en fous de ces chaines qui pendent à nos cous. J’apprends ce qu’est un Rashômon. Je reste jusqu’au bout du bout du film, je sors la toute toute dernière de la salle de la toute toute dernière séance. Je rentre à pied. Je verse des petites étoiles dorées dans les boîtes à lettres des gens de mon quartier.
Je monte une toute dernière fois en 2023 sur mon tabouret magique pour mieux y voir ce qui est tout petit, de haut.
Un petit tour de 2023.
5 notes · View notes
havaforever · 9 months
Text
Tumblr media
L'ILE ROUGE - Attendu au tournant après son palmérisé et Césarisé 120 battements par minutes, Robin Campillo a décidé de nous faire partager ses souvenirs d'enfance.
Début des années 70, sur une base de l’armée française à Madagascar, les militaires et leurs familles vivent les dernières illusions du colonialisme.
Le réalisateur a choisi de proposer son récit à hauteur d'enfant, procédé louable s'il n'en venait à plomber le film au bout d'un moment.
Et pourtant la photographie est réussie comme pour ses films précédents et on retrouve sa touche intimiste et impressionniste.
Mais l'ensemble manque de profondeur pour atteindre sa cible qui ne se dévoilera que dans les 15 dernières minutes du film qui (enfin !!!) montre la population du pays, ses aspirations, son envie de se libérer de la présence un peu trop visible de ces français qui ont pourtant accordé l'indépendance au pays quelques années auparavant.
Las, le charme est rompu et on a l'impression que cette partie a été casée à la va vite, car il fallait bien un pendant "adulte" à cette pérégrination enfantine au pays des derniers colons…
NOTE 13/20 - Pendant une heure trente, porté par des acteurs extraordinaires (Nadia Tereszkiewicz stupéfiante et Quim Gutierrez), le film trouve une grâce et une note émotionnelle aussi fragile qu’entêtante.
Mais, en dépit de l’intérêt qu’éveillent ses aspirations atmosphériques et ses timides détours vers l’abstraction, le film nous apparait finalement de de bout en bout, comme un montage d’intentions.
2 notes · View notes