Tumgik
#j'aime pas la vie d'adulte
je-suis-ronflex · 2 months
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J'ai été sélectionné pour participer à une enquête nationale en terme de vécu et de ressenti de la sécurité nationale et je suis là en mode non merci j'ai pas envie laissez moi tranquille
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e642 · 2 months
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Je suis tellement bourrée, j'ai plus trop l'habitude, j'ai évidemment peur d'aller dormir. Jsuis vraiment bleu omg. En fait j'ai refumé un joint mais ça compte pas, c'est du récréatif, mais fiou être défoncée c'est un travail en lui meme. Mon mec boude mdr, c'est génial. Il essaie de me faire culpabiliser de sortir mais j'ai aucun remords. J'ai juste envie de le quitter parce que c'est tellement dénué de sens. J'ai l'impression d'avoir un plan cul, pas un mec. La dinguerie. Jsuis fatiguée en plus purée vraiment du mal à respirer et être en forme. Jdis n'importe quoi mais vraiment c'est dur la.vie d'adulte. J'aime pas toutes ces obligations. C'est trop compliqué pour moi toutes ces responsabilités. Jessaie d'avoir une vie correcte mais c'est chaud. Ya tout qui me rend triste et fatiguée.jen ai marre de m'inquiéter pour un rien, ça m'épuise trop
Je regretet trop de trucs mais jaim pas ça parce que les regrets c'est pas sensé autant impacter
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bienvenuechezmoi · 2 years
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Écrit lors d'un effondrement en pleine insomnie
J'ai toujours été à la quête d'être humain pour faire des trucs. Proposer, proposer, proposer des trucs aux humains que j'aime bien. C'est ce que j'avais appris en Erasmus. Mais aujourd'hui je suis fatiguée. Aujourd'hui j'en ai marre. Aujourd'hui j'en ai marre de proposer en me prenant des non et bâches. Parce qu'ils sont tous en couple, qu'ils tous une programmation des 20 prochains week end. Oui les 20 prochains week end car ils ont des trucs de couple et des trucs de famille. J'ai rien des deux. J'en ai marre de me plier en quatre pour que le planning rentre dans l'emploi du temps des autres. C'est donc ça la vie d'adulte. Les gens ont des priorités prioritaire et je n'en ai pas.
J'ai donc décidé que je préférais rien faire de ma vie. Je vais faire de la céramique avec mon chat (qui est décédé il y a un an) et ma dépression pour les 20 prochains week end de l'année. Techniquement ce n'est pasveaiment des week end pour moi vu que je n'ai pas de travail.
J'irai bien faire des trucs par moi même. Je sais le faire. Mais j'habite dans une ville de merde où il n'y a rien à faire. La semaine dernière je suis allée voir le seul film potable qui passe pour le mois entier.
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Histoire 6 / " Nous nous soulèverons et peut-être que notre colère sera aussi forte que les agressions. "
Chère Mathilde.... Je n'ai pas cherché justice, je savais que je ne la trouverais pas.
Ado, je voulais être criminologue pour... poursuivre les agresseurs sexuels sur mineur. Je mettais sur le compte de mon incroyable évitement de mon oncle, à 12 ans, qui cherchait à me toucher. Dommage pour lui, il était hémiplégique donc après ça j'évitais le côté valide. Et puis sont arrivés la horde d'adultes, avec les années, mon 1er patron qui achetait des tailles inférieures à son personnel féminin pour mieux passer ses gros doigts entre les boutons des chemisiers, ma hantise de travailler pour des hommes. En magasin, de les servir. J'ai mis 1 mois à refuser de vendre du prêt-à-porter Homme, je restais côté femme. Et finir par se retrouver avec un mec à poil dans sa cabine d'essayage alors qu'il te demande de regarder pour un conseil.
L'appréhension, toujours. Toute ma vie.
Dehors, avec l'impossibilité de faire 100 sans être emmerdée. Même passé 35 ans, toujours un imbécile pour sortir de la vitre passager et tendre les bras vers toi, sur le trottoir pour t'attraper les seins. Sortir et coucher avec quelqu'un qui nous héberge, parce que traquenard il y a eu entre 2 copains.
En relation, quand on ne nous a jamais parlé de consentement, mais de faire plaisir, nous les femmes, de s'adapter aux besoins de l'autre , de l'homme. Élever des filles, en refusant qu'il n'y ait pas de WC au rez-de-chaussé pour éviter aux invités de monter à côté de leurs chambres.
Et puis 2018, avec un patron évité pendant 1 an et demi. Alors c'était "juste" une agression sexuelle, juste un main qui attrape mon foulard posé sur mon sein, en le touchant. C'était juste ce qui m'a fait quitter la boîte dans laquelle je bossais, avec perte et tracas, ou fracas 😂😅. Commissariat le lendemain, une inspectrice géniale, formée aux VSS, qui voulait que je porte plainte quand de mon côté; je préférais laisser une trace mais ne pas perdre mon énergie pour perdre de toute manière. Me venger en le disant à tous les employés croisés... et qu'il sache que maintenant, il est fiché.
Et puis une colère noire, juste après mon mariage, 6 mois après. Colère contre un "ancien pote", disant des prostituées que "c'est leur choix et qu'elles n'ont qu'à écarter les cuisses". 3 semaines après, toujours en colère, toujours la rage au cœur... et la sensation que le problème est plus profond, plus viscéral.
Des mots résonnent, suite à un soin passé : "ton grand-père n'aime pas les femmes". 6 mois d'attente pour revoir cette praticienne, d'hypnose chez la psy, qui elle-même formule que vu mon passé gyneco, il s'est passé quelques chose, très jeune. Bien sûr, ne rien prouver, de toute façon, il est mort. Et puis, la famille qui sous-estime les faits (Moi aussi, ton oncle, après son Avc, il a essayé de me caresser => punaise tata, j'étais une enfant 😡). La famille qui ne te soutient pas et celle qui t'appelle pour t'insulter. Qui accuse que tu aies causé la mort de tes grand-parents, pour avoir parlé.
Je ne cherchais pas la justice des hommes, mais au moins le soutien de ma famille. De ma mère. Elle à qui je demandais, petite, ce qu'elle avait subi. Elle qui oublie son enfance pour effacer la douleur. Alors c'est sans fin.
Aujourd'hui, le toucher de l'homme que j'aime est un problème. Réminiscence de cette vie, de vies passées. Son incompréhension et ma colère quand il ne saisit pas que oui, nous les femmes, nous sommes oppressées et qu'un jour, faute de justice, nous nous soulèverons et peut-être que notre colère sera aussi forte que les agressions.
Alors ce témoignage ne sera sans doute pas suffisamment lié à la justice, mais il m'a permis d'écrire, de poser des mots pas juste dans ma tête. Merci Mathilde. Vraiment. Pour ton courage, ta force, tes failles et de ne pas te conformer aux Injonctions. Tu es une voie , en plus d'une voix.
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thespookydiary · 9 months
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Mercredi 16 Aout.
22h09. Wow, ca fait longtemps et autant dire qu'il y a en a des choses qui se sont passées. Pour parler d'Yv, j'ai dis devant les thérapeutes de couple que je voulais me séparer de lui parce que rien avance et moi j'ai besoin d'avancer. Yv fuit la situation, il est toujours absent et il ne cherche pas forcement le dialogue. Il continue a me dire qu'il veut avoir une vie de famille avec moi dans cette maison mais pourtant il persiste a dire que je serais une mauvaise mère et ne supporte pas ma relation avec ces parents.
J'ai beaucoup grandit ces derniers temps dans ma tête. Aujourd'hui je suis prête à me séparer d'Yv, trouver un nouveau logement, changer de travail, prendre soin de moi, me fixer des objectifs, profiter des personnes que j'aime, respecter mes valeurs et mes idées !
Aujourd'hui, j'habite encore dans la maison. Une agente immobilière est venue estimer la maison, maintenant c'est à Yv de faire les démarches pour savoir s'il peut assumer la maison.
Les papiers de la dissolution du pacse sont remplis et signés de ma part. Maintenant ils sont posés sur la table dans l'attente d'Yv.
Je continue mon bilan de compétence, je cherche un nouveau logement, je cherche une nouvelle voiture.
J'ai envie d'être une nouvelle personne : plus responsable, plus attentionnée, plus passionnée !
ET quelque chose est arrivé !!!!!
Lundi 07 Aout, un gars m'a envoyé un message sur une appli de rencontre centrée sur la musique. Sa photo de profil était avec un cheval. On a commencé à parler et rapidement la conversation est devenue très fluide. On a abordé plein de sujet super profond (que jamais je n'ai abordé avec Yv). Mardi, il m'a proposé qu'on se rencontre. Alors Samedi, il est venu me chercher et on est allé au lac de Chalain. Très rapidement j'ai été moi et même le contact oculaire était très simple. En fin d'après-midi, on est allé tremper nos pieds dans l'eau et au bout de quelques minutes il m'a demandé s'il pouvais me prendre dans ses bras. J'ai fondue, ca faisait au moins deux heures que j'avais trop envie de ça. Puis on est revenu sur la plage et j'ai mis ma tête sur ses jambes et on c'est embrassé. La nuit tombée, on est allé se poser a un belvédère puis on est allé chez lui. Et il c'est passé ce qu'il c'est passé... Il me couvre de bisous, calin, massage, surnom. Alors évidement au lit, c'était aussi très fluide et je me suis senti rapidement à l'aise. Le dimanche matin, on a pris une douche ensemble, puis j'étais en petit culotte avec son pull sur sa terrasse. Ensuite, on est allé à la source du Doubs, puis on c'est arrêté boire un verre en terrasse, puis on a pris des pizzas a emporter et on c'est posé prêt d'une rivière.
J'aimerais tout raconter en détail, mais ca serait beaucoup trop long ! J'aime son sourire, ses yeux, quand il est heureux il le montre, il a regarder pour moi les offres d'emploi. On a des conversations d'adulte, on se dit tout avec bienveillance, on ne se prend pas la tête, vraiment quand je suis avec lui je suis légères, sans stress et j'oublie tout.
J'avais un peu peur de l'annoncer a Mel et Ev. Et en faite, quand je leur ai dit qu'il c'était passé un truc que je n'assumais pas forcément elles ont tout de suite compris et on fait la danse de la joie !!!! Elles voulaient tout savoir dans les moindres détails. Elles m'ont rassuré sur le faite, que ce n'était pas forcément trop tot, que si ca c'est passé c'est que ca devait ce passé. En partant, Mel m'a chuchoter à l'oreille : "je suis trop contente pour toi !"
Bref, aujourd'hui je suis comblée en amitié, en amour et j'ai hâte de trouver un logement pour me créer mon petit nid et changer de voiture pour me sentir plus libre : faire des concerts, retrouver Jerem, etc... Vraiment quand je pense a cette nouvelle vie, j'ai hâte !
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1 toute petite vodka légère dans le sang et les bourdons de l'amour sont revenus dans mon ventre ça me dégoûte
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ernestinee · 2 years
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Janvier.
J'aime pas ce mois, c'est le mois du décès de mon papa. Il y a...
Attends je calcule.
2022-1996.
26 ans. Plus que la moitié de ma vie. Pense à moi le 28 janvier, je serai à l'état d'épave. Mon corps se rappelle. La sensation de sa peau froide sur mes doigts, les allées et venues des ambulanciers dans la maison, les reflets des gyrophares, les voisins qui passent leur tête, le bruit, le froid qui s'est installé dans la maison parce que personne ne ferme la porte, devoir suivre la voisine dans sa maison "pour ne pas voir" et perdre des minutes loin de ce qu'il restait de mon père après son arrêt cardiaque.
Le temps efface la peine, dis-tu ? Non, pas du tout, c'est du bullshit qu'on sert aux personnes qui ont perdu un proche. Ça te déculpabilise de dire ça, c'est tout.
Le temps passe. On passe le temps. On fait d'autres choses en grandissant. On grandit sans.
Puis un jour, on se rend compte qu'on vieillit sans. On se rend compte qu'on était ado lorsqu'il est décédé, qu'on a vécu en imaginant ce qu'un père dirait à son ado de fille dans telle ou telle situation. Ma petite voix quand ça ne va pas.
Sauf que je ne sais pas ce que dit un père à son adulte de fille, quand j'ai des préoccupations d'adulte. C'est infiniment douloureux. Ça me plonge parfois dans une solitude infinie, froide et rêche.
A l'enterrement, j'ai posé des tulipes blanches sur la tombe, parmi les dizaines de gerbes et de bouquets. Le froid, le gel, je ne sais pas la raison, mes tulipes sont restées indemnes un mois, alors que les autres fleurs étaient fanées depuis longtemps. A l'époque j'avais pris ça pour un signe, elles lui avaient tenu compagnie alors que je ne pouvais pas rester continuellement dans le cimetière. Elles avaient pris le relais.
Je me souviens de la déchirure et de cette sensation d'abandon quand j'ai quitté le cimetière, le laissant seul dans le fond.
Je te laisse avec ça et avec des tulipes blanches, du coup.
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saecookie · 2 years
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Alors je tente un p'tit Merlin/Elias en 8! Je sais que c'est pas spécialement ta came mais je tente! (Et si rien te viens un Alzagar/Venec sera très bien ! 💖)
Une chanson que j'aime particulièrement et le problème c'est que j'ai bcp de chansons un peu soft/witful donc ça part souvent en bittersweetness... Anyway, SURPRISE, tu connais la chanson. Des bisous surtout, je t'aime. En voyant le titre tu te doutes du ton que ça va avoir... J'ai fait du mieux que j'ai pu.
Forever Young, Youth Group. Merlin/Elias.
(Send me a pairing and a number between 1-100 and I’ll write a short scene based on my Spotify Top 100 playlist)
Arthur disait souvent que Perceval, c'était comme un môme. Elias ne comprenait pas ce qu'il laissait passer à Perceval, et pas à Merlin.
Merlin, si l'on y regardait de plus près, c'était un enfant avec des responsabilité d'adultes.
Ils se font tous les deux appeler des enchanteurs de Bretagne, mais dans le cercle social de la magie, ils ne pourraient être plus éloignés. La pratique magique, c'est tout ce qui les lie. L'un est enchanteur, l'autre druide.
L'un est de descendance humaine.
Pas l'autre. Pas vraiment. Loin s'en faut.
Les années passent comme les disputes. Rapidement, à parler trop vite et à oublier de dire ce que l'on pense vraiment. À quitter la maison en colère et en se rendant compte à mi-chemin qu'on a oublié de dire à ceux qu'on aime qu'on les aime. Les Royaumes se succèdent, les coups d'Etat, les tyrans, les meilleurs efforts de résistance. La distance, l'inconnu, la reconquête, la reconstruction.
Ils sont là. Une présence magique, un mot glissé à l'oreille, la chaleur d'une aura.
Il n'y a pas de baisers volés, de rires inavoués ou de pieds sous la table. Ils n'avaient ni l'âge, ni le tempérament. Les années étaient faites de présence, de cohabitation, de complicité, de soirées passées dans un silence silencieux.
Merlin grandit. Elias vieillit.
Tout le monde regarde Merlin avec la considération dédiée aux vénérables. Elias le regarde et il sourit. Il le voit s'émerveiller, écoute ses découvertes, dépose un baiser sur son front. Elias l'écoute et se déride ; il réapprend à apprécier l'humour que les loups n'ont jamais eu.
Merlin ne sera peut-être pas toujours jeune, mais il va encore l'être un sacré paquet d'années.
Elias s'est toujours dit qu'il fallait partir avant de s'être installé. C'est un mantra qu'il s'est imposé à lui, pour lui. C'est la première fois qu'il ne le respecte pas - et c'est la première fois qu'il réalise que c'est un autre qui sera blessé, parce qu'il n'est pas parti. Un autre, qui va le voir vieillir.
Après cela, la déperdition n'est pas loin.
Elias préférerait partir jeune, ou vivre pour toujours.
Hélas, il n'a pas en ses pouvoirs la seconde possibilité.
Il devrait partir, et chaque jour, chaque matin où il s'éveille à ses côtés, chaque soir où ils s'endorment sur leurs grimoires ensemble, Elias est convaincu de rester un jour de plus.
Il ne faut pas s'y tromper : ce ne sont pas là des considérations secrètes. Elias manigance, mais Elias n'a pas quinze ans ; les drames adolescents, merci bien. Il lui a dit, à Merlin. Il lui a dit : "tu verras, tu m'enterreras." Un jour, comme une blague. Le jour suivant, droit dans les yeux, pour que ce jeune homme prenne la pleine conscience de ce qui l'attendait.
Mais merlin est comme l'eau et le chaud, comme le son et comme le temps. On n'y résiste pas.
Ils ont discuté. Ils ont négociés. Ils ont chanté Beltaine. La vie a suivi son cours. Elias est toujours là. Son corps vieillit.
Mais il reste jeune.
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je-suis-ronflex · 1 month
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Le concept de la lettre de motivation ça me fume genre les gars si je postule chez vous c'est que je suis motivé wsh ça suffit les bêtises maintenant prenez moi je suis gentil
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acowenfrance · 3 years
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2020 a laissé beaucoup d'entre nous se sentir impuissants, mais avec cette nouvelle année il y a une chance de récupérer nos pouvoirs. Il n'y a pas de meilleure façon d'accueillir cette énergie en regardant la nouvelle série Fate: The Winx Saga , mettant en vedette Abigail Cowen , qui joue le rôle de Bloom dans cette nouvelle série Netflix. Bloom nous montre à tous que ce sont nos différences qui font de nous une force avec laquelle il faut compter. Si vous avez du mal à découvrir votre propre pouvoir unique, lisez la suite de notre entretien avec Abigail, qui discute avec nous de son expérience de travail sur le tournage de Fate: The Winx Saga , de son parcours en tant qu'actrice et de sa passion pour le mental. plaidoyer pour la santé.
𝐶𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑒𝑧 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑖𝑛𝑒́𝑎𝑖𝑟𝑒. 𝐶𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑣𝑜𝑦𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑎𝑡. 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑧 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑟𝑒.
Votre nouvelle série Fate , basée sur la série Winx Club , sortira très bientôt. Que pensez-vous de la sortie? Je suis très excité, mais je suis aussi très nerveuse. C'est mon premier rôle principal dans quelque chose. C'est un mélange d'émotions. C'est de l'excitation et des nerfs! Vous jouez Bloom. Pouvez-vous nous parler un peu de son personnage dans la série? Bloom est un étrangère. Le spectacle se déroule dans l'Autre Monde, mais elle est née dans le monde des humains. Elle a découvert vers 16 ans qu'elle avait des pouvoirs et elle a été envoyée dans l'Autre Monde pour apprendre à les contrôler. Elle est têtue, il s'agit donc en quelque sorte de son parcours d'apprentissage sur elle-même et de développement d'amitiés, tout en essayant de contrôler ces pouvoirs de feu. En quoi pensez-vous que vous êtes semblable et différent de Bloom? Je dirais certainement que je suis lié à sa personnalité têtue. J'ai été un peu têtu et dur toute ma vie. Je me rapporte beaucoup à Bloom en fait, surtout à cet âge et aux choses qu'elle traverse, à découvrir qui elle est et à s'entendre avec elle-même. Vous savez, les choses typiques que vivent la plupart des adolescents. Je me rapporte à sa volonté et à son entêtement maintenant dans ma vie. Je dirais que la différence est… je ne sais pas vraiment. Je dirais peut-être juste les pouvoirs de feu. Je n'en ai pas. Quelle a été selon vous la plus grande leçon que vous avez tirée de Bloom? J'ai tellement appris de Bloom. Ce qui vous différencie, c'est votre superpuissance. C'est ce qui vous rend spécial et beau. C'est ce qui fait de vous, vous. Mais cela peut être effrayant au début. En la jouant en tant que personnage et en passant par ces émotions avec elle, je pense que tout le monde peut comprendre cela. Toute la série apprend à accepter ce qui vous rend différent et ce qui vous distingue. Je n'ai regardé que les premiers épisodes, donc évidemment, les fées apprennent encore à se connaître et il y a un peu de tension, mais comment cela fonctionnait-il avec autant de femmes formidables dans les coulisses? C'était incroyable! C'est tellement spécial quand vous avez une émission centrée sur les femmes comme celle-ci. Cela crée un environnement merveilleux sur le plateau et à l'écran. Le casting a juste ces femmes formidables et fortes qui se soutiennent toutes et s'encouragent les unes les autres. C'est formidable de travailler et d'être là. Nous sommes tous devenus de très bons amis et nous nous sommes bien entendus dès le premier jour. En vous donnant une seconde pour vous vanter, que pensez-vous avoir apporté à la table sur le tournage de Fate: The Winx Saga ? Vous savez, je pense que tout le monde a apporté quelque chose de différent. C'était le thème principal pour tout le monde. J'ai définitivement des manières étranges. Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je sais que c'est ce qui m'a été mentionné. C'était quelque chose dont je n'étais pas sûr de moi parce que quand je parle, je pense que j'ai des manières idiotes. Mais comme je l'ai dit, étant sur le plateau avec tant de gens qui aimaient et soutenaient vraiment ce qui vous rend différent, j'ai en quelque sorte pensé que cela pourrait être intégré à Bloom. J'ai pensé que c'était une belle réalisation pour moi. J'espère que cela répond à votre question, mais je ne sais pas si c'est un moment de vantardise. * rires* De quelles manières ce spectacle ou cet ensemble particulier vous a-t-il défié en tant qu'acteur? De toutes les manières possibles, pour être honnête. C'était mon tout premier rôle principal. C'était mon premier rôle lourd. Cela ne veut pas dire qu'il existe un petit rôle ou un petit acteur. C'était juste un rôle avec une responsabilité plus lourde. J'avais l'impression de travailler jour après jour, de longues heures dans des conditions météorologiques folles. Avoir cette quantité de responsabilité et les différentes émotions à représenter dans différentes scènes en une journée était beaucoup. J'étais très nerveux à l'idée de m'y mettre, et j'ai dû surmonter ces nerfs et sortir de ma tête, n'ayant jamais joué un rôle principal auparavant. J'ai vraiment dû me forcer à y aller et aussi simplement chercher le soutien et les conseils des gens sur le plateau. Avoir cet environnement favorable sur le plateau a été utile. Mais oui, cela m'a mis au défi de toutes les manières possibles - en tant que personne, en tant qu'acteur, en tant qu'ami. De toute évidence, cette version est un peu plus pointue que le Nickelodeon Winx Club . Mais d'une certaine manière, je pense que cela rend les choses plus faciles à comprendre pour les personnes de mon âge, les jeunes adultes. Quels types de leçons ou de moments espérez-vous que les téléspectateurs retiennent vraiment de ces épisodes? C'est définitivement différent. J'aime le dicton: «The Winx le public a grandi et nous aussi. Je pense que nous nous sommes vraiment concentrés là-dessus pour la série. C'était le programme pour cela. Il y a tellement de leçons à tirer. Je pense que l'aspect de l'amitié est merveilleux et important à embrasser. La plupart du temps, cela peut être une lutte dans le monde. Je pense que la façon dont la série décrit ces amitiés est spéciale car elle ne montre pas seulement cinq filles s'entendant avec des papillons et des arcs-en-ciel. Cela montre les inconvénients, mais que grâce à l'amitié, vous pouvez en sortir. Il montre les différents types de femmes dans l'amitié et l'acceptation, l'autonomisation et l'inclusion. Il est si important d'en faire partie et d'en tirer des leçons. Pour les personnes de l'âge des filles, elles peuvent regarder cela et être encouragées à s'accepter pour qui elles sont. A cet âge, c'est dur parce que tu veux t'intégrer. Je sais qu'à cet âge, je voulais être tout le monde, et je détestais ce qui me rendait différent. J'adore le fait que cette émission le montre, et cela montre l'amitié qui en découle. J'ai lu que vous avez grandi dans une ferme, souvent en jouant et en créant vos propres histoires. Rétrospectivement, comment pensez-vous que ces simples moments ont influencé votre jeu d'acteur maintenant? Oh mon Dieu, de toutes les manières possibles! En repensant beaucoup ces derniers temps, je réalise à quel point cela a affecté ma méthode. Je me souviens avoir joué à Barbies tout seul, ou je sortais avec mon frère et créais des histoires. Je mettais en scène sur des spectacles avec différents scénarios. Je créais constamment. C'était incroyable d'avoir cette liberté en tant qu'enfant de s'exprimer comme tu le voulais et comme tu l'entends. Cela permet également des possibilités infinies dans votre vie d'adulte, car vous vous habituez à permettre à votre cerveau d'aller où il veut. Quand j'étais jeune, je jouais aux Barbies et je créais ces histoires. Je commençais à pleurer sur l'histoire. Je me souviens avoir pensé: «Oh mon Dieu. Je peux pleurer comme ça? Peut-être que je peux être une actrice. J'étais tellement dans les émotions de ça. Je tire de ces moments maintenant, étant en contact avec différentes émotions. C'est comme un muscle que j'ai entraîné depuis que je suis enfant. Changement de vitesse… Je sais que vous êtes un ardent défenseur de votre santé mentale. 2020 n'a pas été facile pour nous tous, alors comment avez-vous veillé sur vous-même? Je me suis assuré d'être patient avec moi-même et de me donner la grâce. Avec cela, cela m'a aidé à ne pas être si en colère contre moi-même de ne pas vouloir être social ou de me sentir déprimé pendant une journée. Je pense que beaucoup de gens se sentent comme ça en ce moment et se sentent en colère contre eux-mêmes pour se demander ce qui ne va pas avec eux. Je pense qu'être patient avec soi-même est la chose la plus importante en ce moment. Et en réalisant que nous ne sommes pas les seuls à vivre cela. Nous sommes tous là dedans. Rien ne va pas avec nous. C'est juste la main que la vie nous a donnée en ce moment. Même avec ça, ça n'aide pas toujours. Je pense qu'il est important de faire de l'exercice, de bien manger et de se confier aux gens. Dites-leur que vous ne vous portez pas bien aujourd'hui. Le simple fait de le dire et d'être audacieux est, je pense, la chose la plus importante à faire, car c'est la plus effrayante. Je pense que c'est le plus effrayant parce qu'il y a une telle stigmatisation autour de la santé mentale et la stigmatisation autour de se sentir triste dans la journée. La stigmatisation dit que si vous vous sentez triste, déprimé, déprimé ou anxieux, cela signifie que vous êtes faible ou que quelque chose ne va pas avec vous. Ce n'est pas du tout le cas. Avec cette stigmatisation, les gens n'en parlent pas, et ils le refoulent. Ensuite, ils entrent simplement dans une spirale, et la situation empire. Je pense qu'en ce moment, être patient avec soi-même et demander de l'aide est la chose la plus courageuse que vous puissiez faire. Et la chose la plus importante. et ça empire. Je pense qu'en ce moment, être patient avec soi-même et demander de l'aide est la chose la plus courageuse que vous puissiez faire. Et la chose la plus importante. et ça empire. Je pense qu'en ce moment, être patient avec soi-même et demander de l'aide est la chose la plus courageuse que vous puissiez faire. Et la chose la plus importante. En entrant seulement dans les détails avec lesquels vous êtes à l'aise, qu'est-ce qui a déclenché votre passion pour parler de santé mentale? Quand j'ai traversé une période difficile au collège - après avoir été victime d'intimidation pour avoir les cheveux roux - cela m'a coûté très cher. J'ai été scolarisé à la maison en huitième à cause de cela. J'ai beaucoup appris sur comment m'aimer moi-même. C'est un long, long voyage. Cela va être un voyage pour le reste de ma vie, et je dois utiliser les outils dont je dispose pour m'accepter, m'aimer et me donner la priorité. Je dirais que cela en a déclenché beaucoup. Cela a vraiment frappé il y a quelques années lorsqu'un de mes amis proches s'est suicidé. Après cela, cela a frappé quelque chose en moi [d'être] aussi ouvert et vocal que possible sur les choses. Cela m'a ouvert les yeux de réaliser que tant de gens traversent cela en silence. Si une personne peut parler et dire: «Hé, tu n'es pas seul», ou simplement expliquer le processus chimique en cours dans le cerveau… il ne s'agit pas de dire aux gens qu'ils peuvent être «réparés», c'est de dire: «Hé, il existe une solution à votre douleur en ce moment. Ce n’est pas la fin, tout est tout. Faire ces choses est important. Si je peux être la seule personne à aider une autre personne, cela en vaudrait vraiment la peine pour moi. Je sais que les gens souffrent tout le temps, la douleur de subir les effets du suicide. Je pense que c'est l'une des choses les plus importantes dont il faut parler. Pour les jeunes qui vous admirent, quels conseils pouvez-vous offrir à quelqu'un qui ne sait peut-être pas comment défendre ses besoins mentaux? C'est difficile parce que certaines personnes qui passent par ces choses ne se tournent pas parce qu'elles ont l'impression de n'avoir personne à qui s'adresser. Mon conseil est qu'il y a toujours des lignes d'assistance à appeler. J'ai entendu des gens les appeler. Je sais que c'est quelque chose que vous pouvez atteindre. Mais même le simple fait de le publier et de toucher une seule personne et de parler à l'existence peut vous aider à l'accepter. C'est plus facile à dire qu'à faire. Vous pouvez même l'écrire ou un journal à ce sujet. Le sortir et ne pas avoir l'impression que c'est un sale secret est un premier pas important. Rappelez-vous qu'en ce moment, vous pouvez vous sentir désespéré et que cela ne va peut-être pas automatiquement, mais que demain est un nouveau jour pour que quelque chose de nouveau se produise dans votre vie. Cela vaudra la peine de rester dans les parages. Rappelez-vous qu'il y a de meilleurs moments à venir, car le principal problème de la dépression et de l'anxiété est que cela provient en grande partie du désespoir. Trouvez-vous quelque chose pour vous donner un peu d'espoir. Comprenez que la guérison n'est pas linéaire. Ce ne sera pas mieux demain. C'est un voyage et un combat. Vous devez vous battre. Je pense qu'il existe de nombreuses ressources différentes et j'espère qu'il y en aura d'autres à l'avenir qui seront plus accessibles.
𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑚'𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑒𝑛𝑢 𝑎̀ 𝑙'𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡« 𝑒𝑠𝑝𝑜𝑖𝑟 ». 𝐺𝑎𝑟𝑑𝑒𝑧 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑖 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑧 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑑'𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑠𝑝𝑜𝑖𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑒𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒
Enfin, quelle est selon vous une bonne intention ou un objectif que tout le monde peut se fixer à l’entrée de cette nouvelle année? Je pense avoir de l'espoir. Le mot qui m'est venu à l'esprit était «espoir». Gardez la foi et continuez à trouver des moyens d'avoir de l'espoir sur ce que le monde sera et peut être. C'est beaucoup de ce que les gens vivent en ce moment, perdant espoir de trouver une solution à cette pandémie. Je pense qu'il est important de garder espoir et de manifester cela.
▪ source  ▪ traduit par ACFR.
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swedesinstockholm · 3 years
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lettres à Kristen Stewart #4
Chère Kristen,
Vingt-deux ans c'était un dimanche et ma grand-mère m'a demandé ce que ça faisait d'être une enfant du dimanche. A Sunday child. Je me suis dit que ça ferait un bon titre pour mon prochain post sur mon blog. J'ai parlé à personne au téléphone parce que j'avais mes règles et parce que j'en avais marre qu'on me demande comment ça se passait à Amsterdam parce que la vérité c'était que je sortais pas de ma chambre et que j'étais déjà nostalgique de ma vie nulle à Paris. J'étais ravie de vieillir, tout ce que je voulais c'était de sortir de cette obscure transition de l'adolescence à l'âge adulte et le plus vite possible. À Amsterdam je mangeais uniquement du pain mou, des carottes crues, des yaourts pomme-cannelle et du Cruesli Christmas Edition aux brownies parce que j'avais peur de croiser des gens dans la cuisine. J'y suis allée trois fois. La deuxième fois c'était le soir de la Super Exchange Erasmus Party, je m'étais dit que j'aurais la paix, j'ai attendu dix heures le temps que tout le monde soit parti mais j'ai été surprise par deux retardataires qui m'ont gentiment dit bonsoir pendant que je surveillais l'eau des pâtes assise sur la table avec mon livre de Philip Roth. J'ai à peine levé les yeux de mon livre.
Les seules personnes à qui je parlais étaient mon amie Lulu, un garçon de Breda qui s'appelait Christian, et un anglais du nord qui s'appelait Kiernan dont je comprenais pas la moitié de ce qu'il me disait. Le garçon qui s'appelait Christian m'avait ramenée au campus sur son vélo le premier jour de cours. Il était gentil avec moi, il m'avait fait visiter la fac, il m'aidait à faire marcher la photocopieuse, il me complimentait sur mes tenues, il avait même noté son numéro de téléphone dans mon classeur pour qu'on aille voir Tame Impala au Paradiso ensemble, mais moi ça me faisait peur qu'on soit gentil avec moi et j'ai préféré y aller toute seule. Un soir il a tenté de danser avec moi, ils avaient organisé une petite fête un peu nulle sur le campus pour nous souhaiter la bienvenue et y avait un groupe de reggae qui jouait sur une scène, doublement horrifiée je me suis tournée vers mon amie Lulu et j'ai dit bon on va se coucher? En attendant l'ascenseur dans le hall de l'immeuble je lui ai dit que je buvais pas d'alcool parce que j'avais peur de perdre le contrôle et que j'avais jamais été soûle. Elle m'a dit qu'elle non plus elle avait jamais été soûle. Elle venait de Chine et je crois que ça rendait les choses plus simples. J'avais moins honte parce que c'était pas les mêmes codes, c’était comme un terrain neutre, j'avais l'impression que je pouvais tout lui dire et qu'elle me jugerait pas. Elle a fêté son anniversaire un peu avant moi dans la cuisine de la résidence, quelques étages en dessous de la mienne. Elle avait invité ses deux amis chinois et on a mangé du chou rouge dans une grande marmite.
Cette année-là Kristen tu présentais le film de Jack Kerouac à Cannes avec tes lunettes de soleil sur la tête et moi j'avais envie d'avoir une vie d'adulte sophistiquée comme cet homme qui pédalait sous la pluie en costume avec une seule main en tenant son parapluie de l'autre. La nuit j'entendais mon voisin du dessus qui jouait du tam-tam en écoutant Bob Marley jusqu'au petit matin et je pleurais dans mon coussin parce que je voulais pas être là, sur ce campus moche entourée d'étudiants insouciants qui me laissaient pas dormir tranquille. A la tombée du jour je me promenais dans les rues tranquilles autour du campus et je regardais les gens rentrer chez eux, je les observais à travers leurs grandes fenêtres à l'intérieur de leurs maisons en briques rouges en me disant que j'aurais du passer directement du lycée à femme au foyer. Je bâclais tous mes devoirs dans l'espoir qu'on me renvoie à Paris parce que je respectais pas ma partie du contrat. Je ratais systématiquement le cours d'urbanisme parce qu'on faisait des excursions en vélo et que j'avais pas de vélo parce que ça me faisait peur et puis je cachais mon téléphone au fond de mon tiroir à chaussettes pour pas voir les messages de la prof qui me trouvait vraiment pas sérieuse. Je connaissais tous les trains qui faisaient le trajet entre Luxembourg et Amsterdam: ceux à compartiments, les normaux, ceux avec les vieux compartiments comme dans le train d'Harry Potter avec les sièges marrons tout râpés, le Thalys, le Fyra bleu et jaune, et le train à étage qui allait jusqu'à Zurich. C'est ma grand-mère qui me finançait mes trajets. Je passais par Bruxelles et je mangeais une gaufre chaude en attendant ma correspondance, c'était mon petit rituel rassurant.
Au mois de décembre j'ai fini par ne plus retourner à Amsterdam du tout. J'allais descendre des assiettes de soupe à ma grand-mère et elle me disait Encore t'es là? Elle me racontait que mon père aussi à vingt-deux ans il avait eu des problèmes avec la fac, ah des problèmes ton père il en a eu des problèmes à vingt-deux ans, il a arrêté ses études pendant deux ans et il est parti faire le tour du monde. Moi j'étais trop occupée à survivre pour penser à voyager. Le jour où je devais reprendre le train pour finir le semestre comme il faut j'avais pas encore fait ma valise et à midi quelque chose a cassé et j'ai fait ma première crise. J'avais jamais autant pleuré de ma vie. J'ai pleuré dans toutes les pièces de la maison. Je disais que je voulais qu'on m'interne dans un hôpital pour plus avoir de responsabilités. J'avais l'impression d'être dans un film dramatique comme j'aime. J'ai pas fait ma valise je suis pas allée à la gare et quand l'heure du dernier train est passée j'ai retrouvé la vieille sensation de victoire douce qui m'envahissait quand je séchais les cours au lycée. La victoire sur les obligations et la réalité chiante. Dans l'après-midi quelqu'un est venu livrer un colis, je lui ai ouvert la porte en pyjama avec les cils encore humides et les verres de mes lunettes constellés de larmes séchées, il a dit Je me dépêche avant que vous n'attrapiez une grosse pneumonie et j'avais l'impression d'être une convalescente fragile. Une rescapée.
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en-casje · 3 years
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Ecrire
Il paraît qu'écrire est libérateur. Thérapeutique. Les psy le disent. Les bouquins de développement personnel en parlent aussi (vous savez, c'est un des S du fameux SAVERS de Hal Elrod). Les amis le font aussi. Fantasy, fanfiction, journaux...
J'en ai écrit des journaux intimes. Depuis que je suis petite. Plus récemment, j'ai gribouillé tous les jours pendant plus d'un an ma vie dans un journal. Ma journée. Ce qui m'a énervée. Ce qui m'a plu. Pendant 10 minutes, tous les matins, je racontais ma journée de la veille. Et mes crush. Surtout mes crush. J'ai toujours fait ça. Apparemment, je suis une grande romantique. Et j'aime rêver.
Par contre, ma ponctuation, c'est des smiley. Des "hahaha" toutes les deux phrases. Je ne me prend pas au sérieux. Donc finalement, je n'ai plus envie d'écrire dans un journal. Pour quoi faire ? Pour que je me relise plus tard ? Certainement pas. On dirait des rapports de journée pas formels ou le journal de quand j'avais 12 ans. C'est inutile d'écrire.
Et puis, je ne sais pas écrire. Enfin, un jour je pense que je sais écrire, un jour non... Mais c'est joli de dire "j'écris". Ca fait rêver les autres. Ils te prennent pour une sorte d'auteur. Ils n'ont pas besoin de te lire. Ils imaginent tout seul. Ecrire, c'est une activité d'adulte. Les auteurs, c'est des intellectuels. Être intellectuel, c'est forcément être adulte. Non ? Est-ce que j'ai envie d'écrire, ou est-ce que j'ai envie de dire que j'écris ?
Peut-être que j'ai envie qu'on me lise. Pas qu'on me juge. Qu'on me lise. Ecrire à quelqu'un. A moi-même peut-être. On dit qu'on peut retrouver une part de soi-même chez les autres, alors j'écris peut-être pour cette part de moi chez toi qui me lis. Peut-être qu'on ne me lira pas, mais ça n'a pas d'importance.
Pourquoi écrire ici alors ? Pourquoi le partager à des inconnus ? Je ne sais pas. J'ai envie de laisser une trace. Partager ce que je pense. Partager mes histoires. Partager ma vie. On m'a toujours dit que je parlais trop. Au moins, si tu n'as pas envie de m'écouter, tu peux partir, ce n'est pas grave. Et puis, ici, si je m'ouvre et montre mes faiblesses, je n'aurais pas peur qu'on les utilise contre moi. C'est triste, mais c'est un peu vrai.
Pourquoi laisser sa trace ? Parce que j'ai envie d'exister. D'une quelconque manière. Exister de multiples façons. Sortir de ma cage. Laisser ma trace, ça, ça m'inspire. Marquer les gens. Avoir un impact, même pour une seule personne. C'est la docusérie sur la disparition d'Elisa Lam qui m'a inspirée. Elle partageait ce qu'elle pensait, avec honnêteté. Elle s'ouvrait au monde sans réserve. Elle partageait. Et ça, c'est beau. Donc je partage.
Et puis, il paraît que c'est écrire qui est bien.
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Aujourd'hui j'ai decideé d'aborder un sujet qui me tiens particulieèrement aà coeur et qui me fait reflechir constamment. La recherche du bonheur...
Tous les jours je me demande qu'est ce qui fait dans ma vie que je ne suis pas heureuse. Je ne parle pas d'une tristesse passagere, d'une mauvaise journee ou d'une dispute avec tel ou tel personne qui me trotte dans la tete. Je parle de ce sentiment constant et irreprecible qui tous les matins depuis maintenant plus de deux semaines me suis comme mon ombre. Que ce soit dans mes repas de famille, mes interactions avec les gens que j'aime (aussi peu nombreux soient ils) ou seulement dans mes pensees, ce sentiment ne veut pas disparaitre et aujourd'hui j'essaie de comprendre pourquoi.
J'ai failli ecrire que ma vie n'etait pas facile mais je trouve que ce serait manquer de respect envers les gens qui se battent ne serez ce que pour survivre, je vais plutot dire qu'elle me ressemble de moins en moins, commencant par la relation que j'estime le plus toxique dans ma vie, celle que je partage avec deux personnes que j'aime profondemment: mes parents.
Une relation toxique est une relation dans laquel on se sent sous pression et malheureuse, j'aurai pu penser vivre cela dans une relation amoureuse, mais jamais l'idee de partager une telle relation avec mes parents m'auraient effleurer l'esprit. Comme je l'ai dit dans l'introduction, j'ai rate mon premier essaie en ce qui concerne les etudes superieurs, je suis allee en paces et malheureusement la dose de travail etait beaucoup trop importante pour moi et je me suis simplement laissee allee, mais laissez moi etre plus claire. Ma vie a toujours ete regi par ses deux personnes grace auxquelles j'existe aujourd'hui: mes parents que ce soit ma scolarite, mes sorties ou mes frequentations. Entant qu'adultes aujourd'hui je comprend totalement la necessite d'une telle chose, les parents ont peurs pour leurs enfants, ils souhaitent les proteger coute que coute. Ce fut la plus admirable attention de mes parents mais a surdose ce fut egalement leur plus grande erreur. Agee de 18 ans je decide de quitter la maison familiale pour m'installer en france et tenter le concours de paces, concours extremement difficile qui necessite un mental d'acier ou seul devrait resider la motivation d'atteindre ses objectifs. Etant couve depuis ma plus tendre enfance et desireuse de decouvrir ce monde qui s'ouvrait a moi, une fois que j'ai du faire preuve d'acharnement et de determination, j'ai decide de lacher prise avec la voix de mon pere dans ma tete qui ne cessait de me murmurer "Ca ne sert a rien de t'acharner tu n'y arriveras pas, tu n'es pas comme tes freres". En effet mon pere etait contre l'idee que je m'en aille des le premier jour ou la discussion sur mon future arriva au coeur de l'attention "pourquoi partir loin de chez toi alors que tu as tout ce qu'il te faut ici y compris les etudes que tu veux faire. Ici tu n'auras pas besoin de faire la cuisine, ni le menage, ni les courses la seule chose dont tu devras te preocuper sont tes etudes". Mais mon choix etait deja fait, je ne pouvais plus vivre couver de la sorte par des personnes qui se preoccupaient tellement de moi que je n'apprenais rien de la vie, des personnes qui ont fait de moi cette personne naive, trop gentille, pensant vivre dans un monde uthopique dans lequel les relations humaines etaientt calquees sur les livres que je lisais ou les films que je regardais. Mais tout ce qu'ils ont reussi a faire de moi c'est une representation humaine et reelle de Madame Bovary. Me rendant compte de tout ca, il me fallait une seule chose, un echapatoire a cette tragedie, c'est ce que representais ce demenagment pour moi, mais malheureusement je n'ai pas su en tirer entierement profit.
Ce fut le debut de la fin de ma joie de vivre. Je suis une personne qui aime sociabiliser, rigoler, apportant de l'humour et de la joie a toutes les personnes qui m'entourent, ou du moins je l'etais. Depuis que je suis rentree de france quelque chose a change. La premiere fois que j'ai invite d'anciens amis a la maison, ca m'a frappe, mais surtout ca les a frappe. Avant de sortir l'un de mes amis m'a pris a part et m'a dit "Je ne sais pas ce qui t'arrive mais s'il te plait retrouve ta joie de vivre, on t'aime et on est la pour toi mais ne te referme pas sur toi meme. La personne qu'on aimait et qui pouvait rependre sa joie de vivre par l'unique action de son sourire ne peut pas avoir disparu". Ca m'a donne matiere a reflechir. A l'epoque ca n'etait pas mes parents, mais seulement une succession de chose de la vie comme un coeur brise et une orientation ratee, mais aujourd'hui je remet tout en doute.
Je me suis rendu compte en ecrivant ce texte que je ne peux pas tout mettre sur le dos de mes parents. Meme en leur abscence, les sorties, l'alcool, et les amis ne faisaient pas disparaitre ma tristesse, il ne faisait que la camoufler, parce que quand je me retrouvais toute seule j'avais toujours quelque chose qui n'allait pas. J'avais l'impression de savoir ce que c'etait mais en vrai je ne faisais qu'effleurer la realite que ce probleme constitue. Le plus difficile c'est de ne pas connaitre la cause de ce probleme. J'aurai voulu dire c'est le manque d'affection de ma mere, ou la pression qu'exercent mes parents pour que je reussisse mon concours d'entree, ou le manque de sociabilisation qui me rend triste, ou encore le fait d'avoir ete trahi par le garcon que je considerais comme mon premier et unique amour. Mais je ne peux pas, je ne peux pas choisir une de ces raisons et y associer tous mes problemes pour pouvoir ensuite m'efforcer d'y remedier parce que c'est l'ensemble de ces raisons qui contribuent a mon mal etre et essayer de les resoudre un a un releve de l'impossible pour une jeune femme de 18 ans qui commence a peine a comprendre le monde qui l'entoure. Je ne saurai meme pas ou commencer ni comment proceder.
Est-ce de la sorte que nous devons commencer notre vie d'adulte, entre les tourments et les questionnements, en quete perpetuelle de ce bonheur que personne ne reussit a atteindre. Dois je esperer un deus ex machina, me reveillant un matin avec l'ensemble de mes problemes resolus. Serait ce mon admission a la fac qui me permettra de reprendre ma vie? Pourrais je rencontrer des gens qui me rendront heureuse, chose que je n'ai pas reussi a faire moi meme ? Pourrais je transmettre ma joie de vivre si elle n'existe plus? Pourrais je me faire des amities sinceres sachant pertinnement que je n'arrive pas a etre sincere avec moi meme? Aurais je la force de continuer a vivre une vie qui pour l'instant n'a pas de sens? Toutes ces questions auxquelles je n'ai ni reponse, ni echapatoire, pourrais je un jour y repondre?
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santiagotrip · 5 years
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Etape 11 : Boullay-Thierry
Préliminaire : Je repense à la maison de retraite traditionnaliste d'hier.
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 Ôtons tout de suite de mon propos les malades mentaux, néo-nazis, black-blocks, islamistes et autres dangereux abrutis qui, au nom de je ne sais quelle idée, croient pertinent de pourrir la vie (au sens littéral) de ceux qui ne la partagent pas (l'idée). Sans compter que généralement, l'idée en question, elle est juste du niveau ... Allez, soyons généreux, 1ère année de fac dans le meilleur des cas.
Non, je parle ici des gens qui ont des façons de voir la vie différentes des miennes. Les fachos, les gauchos ... tous ces attributs qui se balancent avec une facilité déconcertante et qui réduisent une personne à un mot de deux syllabes.
On n'est jamais que le produit de son environnement, mixé avec son éducation, ses relations, et un peu de particularité individuelle. Je suis de droite, de gauche ou d'ailleurs parce que tous ces éléments mélangés m'ont construit ainsi.
Moi, j'ai une dent contre la Fraternité Saint Pie X à cause du schisme de 88. Je trouve qu'ils ont quitté le bateau au moment où il tanguait le plus, et j'aime pas (je ne développe pas, ca va embêter tout le monde)
Mais il faut accepter une dichotomie entre le général et le particulier. Je n'aime pas la Fraternité Saint Pie X en général, mais je peux aimer chacune des personnes qui la composent. Je peux détester tel ou telle option politique et être très copain avec l'un de ses militants. Je comprends que Mme Le Pen puisse être vent debout contre l'immigration et que, en même temps, elle se soit fait une spécialité, en tant qu'avocate, de la défense des étrangers en situation irrégulière. Je peux détester les greffiers et adorer Thérèse (ma chatte)
Je vous invite, à ce propos, à (ré)écouter une chanson de Georges Brassens qui s'appelle "la messe au pendu" 
  Pour dire vrai, j'ai fait mienne cette phrase de Victor Hugo : "la bonté est la forme supérieure de l'intelligence". Plus j'avance en âge, et plus je me dis qu'il n'y a que ça de vrai ! Bon, j'arrête, je serais à votre place, ça me gonflerait aussi.
Ca attaque le cortex, la marche solitaire, non ?
Pas trop grand'chose à raconter aujourd'hui. 27,8 kms dans le même décor qu'hier, champs à perte de vue, plat absolu.
Ah si, j'ai traversé Dreux. Pas glop. Je sors de 10 kms en pleine nature et je tombe, dans la continuité du chemin, sur la cité "Prod'homme". Des bidonvilles. Puis des maisonnettes délabrées, les "jardins" débordant de cochonneries de toutes sortes (carcasses de bagnoles, vieux meubles, ferrailles ...). Ca sur au moins 1 km. Allez jeter un œil sur Gogole, ça vaut le coup. Je n'ai pas pris de photos, j'ai trouvé ça indécent.
Puis on passe derrière Brico-dépôt, où on traverse un camp de manouches. Des fils électriques venant de nulle part, courent sur la chaussée pour alimenter les caravanes; des chaussures d'adultes, d'enfants sont posées sur la route ... je n'ai vu personne. Et pourtant, je suis sûr qu'il y a de la vie ... Là encore, je n'ai pas voulu prendre de photos.
On avance, et on se trouve dans ce qu'on pourrait appeler une "cité ouvrière". Des petites maisons, accolées, mais pimpantes, identiques, mais avec chacune son originalité, des jardins entretenus, fleuris, avec parfois une figurine où un accessoire ... Rien à voir avec ce que j'ai vu plus haut.
Puis on descend vers le centre-ville ... Je n'ai pas vraiment vu grand'chose, avec 27 kms à faire, j'ai préféré tracer.
Quittant la ville en passant sous la voie ferrée, un monsieur m'interpelle :
- "Compostelle ?"
- "oui, comment vous savez ?"
- "c'est par là, viens avec moi".
Le monsieur est Espagnol, il vit en France depuis une quarantaine d'années et il me fait doctement une conférence de géopolitique sur le mode "la France, ça veut rien dire, moi, je suis un humain du monde". Je suis pas d'accord, je tente la controverse, mais il sait. Donc, je l'écoute sagement, je lance une vanne de temps en temps ... En fait, lui et moi avons fait deux bornes en montée sans sentir le temps passer.
Bon, en  termes philosophiques, je suis pas sûr d'avoir avancé, mais on a bien rigolé et on se quitte bons copains.
Je disais : 27,8 kms dans le même décor qu'hier, champs à perte de vue, plat absolu.
Il commence à s'installer une forme de monotonie qui ne conduit pas à l'ennui. Les étapes sont moins dures, et je ne ressens toujours pas le besoin de me "distraire". Ca me coûte même un peu de m'arrêter pour manger. J'ai trouvé un système avec ma gourde pour boire en marchant, j'ai donc marché de 7h15 à 11h sans m'arrêter.
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Bon, sans mentir, au bout d'un moment, on n'en peut plus et il faut recharger un peu les batteries. Je m'arrête, j'enlève le sac à dos, pipi, deux Balisto, je me rhabille et en route.
13h, repas au bord du chemin, 14h30, arrivée à Boullay-Thierry.
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Agnès avait téléphoné à mes hôtes hier, qui ont l'habitude de recevoir des pèlerins, mais qui enterrent un de leurs très bons amis aujourd'hui à Dreux, et ne seraient pas là de l'après-midi. Ils ont - et je comprends ça - des scrupules à laisser un étranger seul dans leur maison pendant quasi une demi-journée ... Mais en définitive, ils prennent le risque et acceptent de me recevoir.
Comme d'habitude, et comme un rite, je salue mes hôtes, puis douche, puis lessive, puis balade, ou sieste, ou blog.
Ils reviendront vers 20h - 20h30. Pour l'instant, je les ai juste croisés, je sais qu'ils ont fait leur possible pour que je sois bien. Sans compter qu'en ce moment, c'est sur leur ordi que je tape ce billet. Ils ne peuvent donc pas être complètement mauvais ...
Cadeau : Jackye et Yvon sont rentrés, Yvon m’a emmené dans l’église. Nous sommes montés dans le clocher et voici le résultat. sur la dernière photo, le chemin que j’emprunte demain (vous vous en moquez, mais comme je l’ai, par générosité, je vous la partage)
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Prochaine étape, Chartres : le Camino, le vrai ! C'est bien, non ?
Bonne nuit à tout le monde
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alicelacalisse · 6 years
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Honnêtement, j'aime bien mon prénom, notamment parce que je trouve qu'il est plutôt pratique, vu que presque tout le monde l'aime bien (s'appeler Kévin doit être vraiment horrible quand on voit le taux de haine (justifiée) (tous les Kévin sont soit 1) con, 2) méga chiant, 3) les deux) envers ce prénom), qu'il est plutôt doux (le prénom Camille que ce soit chez les filles ou chez les garçons est tellement doux ??? C'est réellement incroyable), et qu'il traverse plutôt bien tous les âges (même si je trouve qu'une Alice de 30 ans c'est bizarre mais quand j'aurai 30 ans je trouverais ça normal), je veux dire il y a clairement des prénoms qui ne deviennent acceptables (je suis sûre que si tu as ton bébé dans tes bras, que tu annonces à l'officier de l'état civil qui s'appelera Hervé, il devient automatiquement un mec de 60 ans et plus) ou ne sont acceptables que durant une certaine période (les Lalou, Lilou etc c'est STOP vos enfants dépasseront un jour les 15 ans et entreront dans la vie active et vous ne les aidez pas bande d'adultes irresponsables et inconscients des conséquences de leurs actes) MAIS des fois je réfléchis à mon prénom et je le trouve hyper bizarre ??? Je trouve que l'enchaînement des sons n'est pas logique par rapport à d'autres prénoms ??? Pardon mais Alice ? C'est quoi ce bordel ? Les prénoms comme Jeanne, Alexis, Stéphane (est-ce que je vous ai déjà dit que je haïssais le prénom Stéphane, Stéphanie vraiment désolée mais pour moi c'est dans le top des prénoms les plus moches de la Terre), Benjamin, Esther (non en vérité Esther aussi je trouve ça bizarre mais c'est probablement parce que c'est mon deuxième prénom donc je suis trop impliquée) (mais c'est moins bizarre qu'Alice). Pauline est un prénom hyper logique ? Mathilde aussi ? Bref, des fois ça me fait des petits chocs genre je suis là et je me dis "wowowow. C'est MON prénom. Pour le reste de ma vie. Je m'appelle Alice" et dans ces moments-là la dernière phrase prend tout son sens et wha c'est quelque chose de tellement définissant un prénom pour une personne (mais je suis incapable de dire si mon prénom va avec ma personnalité, ou avec ma tête). Je ne sais pas si vous comprenez ?
(en vrai, j'ai plutôt l'impression que mes parents n'ont à la fois pas pris trop risque concernant nos prénoms (aussi parce qu'ils avaient des goûts "normaux") mais que ce sont quand même des prénoms sympathiques, même si Léo rentre un peu dans la case des prénoms un peu trop d'enfants mais encore ça va, et souvent les gens m'ont dit que Gaspard était bizarre et j'étais là "?????? Non ??? C'est littéralement un prénom classique ???" Mes parents voulaient juste qu'il n'ait pas un prénom juif pour ne pas qu'on le réduise à ça tout le temps mais c'est foiré parce que Gaspard est hyper religieux (mais catho je pense ?) comme prénom + son deuxième prénom est Nathan ce qui est un prénom juif mais ×1000 + notre nom de famille méga connoté mais sinon c'est pas un prénom hyper porté mais ça reste normal je trouve ? (En même temps je suis à 0% objective, vu que j'ai toujours connu ce prénom, qu'il a été présent dans ma vie depuis l'âge de 0 jour))
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13 aout 2021
Je me suis réveillée en riant ! C'est tellement bon quand ça arrive.
La mélancolie semble s'être évaporée pour un temps. Hier soir, les messages de Valentino m'ont fait du bien. Il me comprend et il me ressemble sur bien des points. Si nous vivions dans la même ville, il serait très probablement mon amant, mon sexfriend. Sans aucun projet d'avenir ensemble mais avec une belle complicité et une confiance réciproque qui fait tellement de bien.
Celui qui m'intrigue depuis quelques jours c'est Vin. J'ai l'impression qu'il essaie de me dire quelque chose sans y parvenir. Alors, il m'envoie des images avec des textes que d'autres ont écrit. Et tout prête à croire qu'il est entrain de développer des sentiments pour moi. Ou bien, il essaie de me le faire croire. Mais il y a des années que nous nous écrivons, pourquoi essaierait-il aujourd'hui de me faire croire en de faux sentiments ?
Il est plus probable qu'une fois de plus, j'imagine ce que j'ai envie d'imaginer. Le désert sentimentale qu'est ma vie depuis si longtemps fait que je suis sensible au moindre signe de tendresse et que bien souvent, je me plante !
Vin n'est qu'un enfant. Il a beau avoir fêté ses 30 ans cette année, il n'est encore qu'un gamin qui n'a pas commencé sa vie d'adulte. Il vit près de Naples, toujours chez ses parents, sans travail et sans réelle perspective d'avenir. Je lui dis souvent qu'il est temps qu'il trouve une femme, avec qui avoir une longue relation ou même une courte mais quelque chose qui lui donnerai peut être envie d'avancer. Il me répond qu'il est bien comme ça. Il a eu une histoire douloureuse il y a quelques années et je crois qu'il ne réussis plus à faire confiance. Avant hier, il m'a dit qu'il avait besoin d'affection et que puisse que moi j'en ai besoin aussi, nous pouvions nous en donner. J'ai l'âge de sa mère ! Alors ok, avoir un amour beaucoup plus jeune que moi, ça ne m'a jamais posé de problème. Quand j'aime un homme, je me fous de son âge tant qu'on reste dans la légalité bien entendu  ! Il peut avoir 25 ans de moins comme cela a déjà été le cas, ou 12 ans de plus, aucune importance ! C'est l'homme que j'aime, pas son âge. Mais avec Vin, l'histoire est impossible parce qu'on ne se rencontrera sans doute jamais. Je n'ai pas les moyens d'entretenir financièrement une relation à distance, dans le sens ou c'est moi qui devrait me déplacer, payer l'hébergement et la bouffe car lui n'en a pas les moyens.  Valentino non plus ne peux pas, mais lui ne m'entraine pas sur le chemin des sentiments. Il est en couple et nous savons qu'entre nous, cela s'arrêtera toujours à une relation amicale et un peu coquine de temps en temps.
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