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atomic-chronoscaph · 1 year
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Rhonda Fleming - Jivaro (1954)
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Gare Gare Gare.
Prendre le tram pressé. Ne pas prendre de billet. Prendre une amende. Prendre du retard. Prendre le train? Non.
Prendre un café à la gare.
Flâner. Voir un homme humer furtivement le parfum d un magazine neuf avant de l acheter. Il doit aimer la lecture. Surtout les magazines de jeux vidéos. Les passions manifestent parfois par un éveil de tous les sens. Voir un jeune rom et un sdf jouer au babyfoot. Criant leur joie du jeu à la foule en transit, en partance, en escale. En cavale? Voir des costumes trois pièces avec des bonhommes dedans boire des bières à l happy hour du bar brasserie lounge casino. Mais c est quoi un bar brasserie lounge dans une gare? « les toilettes c est au fond à droite » « pour 90 cts de plus vous avez une pinte ». Voir une fille de 17 ans tatouée dans le cou, dévisagée, envisagée.
Pendant ce temps résonne l accordéon déglingué d un type quelque part ou dans mon crâne. A côté de moi on parle de chasseurs de tête. Les jivaros sont a Strasbourg
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dissidentdeflandres · 5 years
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Le lobby juif et son industrie de faux témoins
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Dans son film Arrête-moi si tu peux, Steven Spielberg résuma la philosophie de l’imposture juive en faisant dire à son personnage principal : « les gens ne savent que ce qu’on leur dit ».
Les révisionnistes nous apprennent au contraire à nous défier des racontars et à faire l’analyse des faits. Merci à Jacot.
En 1994, le cinéaste juif Steven Spielberg a créé la Shoah Visual History Foundation qui a recueilli les témoignages filmés de plus de 50000 survivants de l’Holocauste dans 57 pays. En 1998, Steven Spielberg a produit un documentaire intitulé The Last Days. Le documentaire est centré sur les témoignages de cinq juifs hongrois rescapés de l’Holocauste. Ce documentaire a reçu une Academy award en 1999.
Le sous-titre du documentaire de Steven Spielberg affirme que « tout ce que vous allez voir est vrai ». En réalité, une contre-enquête effectuée par Eric Hunt et intitulée The Last Days of the Big Lie a démontré qu’il ne s’agit que d’un tissu de mensonges et de faux témoignages, comme nous allons le découvrir.
On constate que le lobby juif produit les faux témoignages d’une manière quasiment industrielle. Le faux témoignage de l’un est utilisé pour « authentifier » et accréditer le faux témoignage de l’autre. Ces faux témoins se disent systématiquement des miraculés. C’est par miracle qu’ils ont survécu aux atrocités nazies. Bon nombre de ces faux témoins sont payés pour donner des conférences dans des écoles et des universités, où ils se présentent comme « la preuve vivante de la réalité de l’holocauste ».
Ce qui est remarquable, c’est que la plupart de ces faux témoins débitent leurs mensonges avec force détails, récitant même des conversations prétendument tenues des dizaines d’années plus tôt et affectant d’être bouleversés par le souvenir de ce qu’ils ont vécu. Certains parviennent même à pleurer devant la caméra. Ils interprètent leur rôle exactement comme des acteurs.
Les mythomanes sont des gens qui, pour se rendre intéressants, passent leur temps à inventer des aventures qu’ils auraient vécues, ou qui s’inventent de flatteuses relations. Quand on a affaire à eux pour la première fois, on a tendance à les croire sur parole, car on ne voit pas quel intérêt ils auraient à mentir. Par contre, quand on soupçonne leur mythomanie, il est très facile de les confondre. Il suffit de les réinterroger, quelques jours plus tard, à propos d’une de leurs aventures, et on s’aperçoit qu’ils racontent une version différente. Comme ils ont l’habitude d’inventer continuellement de nouvelles histoires pour impressionner leur interlocuteur du moment, ils ne se souviennent pas de ce qu’ils ont raconté, ni à qui. Les escrocs sont souvent des mythomanes. Ils inventent des histoires pour vous mettre en confiance, précisément dans le but de trahir cette confiance. Loin d’éprouver un sentiment de culpabilité à l’égard de leurs victimes, ils ressentent un sentiment de supériorité intellectuelle : je suis plus intelligent que vous, puisque j’ai réussi à vous rouler.
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En réalité, la porte de la fausse « chambre à gaz » d’Auschwitz [mais parlait-elle d’Auschwitz I ?] s’ouvre vers l’intérieur de la pièce et non vers l’extérieur, si bien que cette porte aurait pu être fermée malgré la présence de nombreux déportés dans la pièce. Irene Zisblatt raconte s’être alors dissimulée sous le crématoire (alors qu’en réalité il n’y a pas d’espace vide entre le bâtiment et le terrain situé dessous) et avoir entendu les cris des victimes gazées.
Selon son récit, un jeune déporté juif travaillant à la « chambre à gaz » l’a découverte, puis lancée, par-dessus les barbelés d’Auschwitz, sur le wagon d’un train à destination d’un camp de travail. Dans une autre version, toute cette anecdote se transforme en hallucination qu’elle aurait eue, en 1994, en visitant le camp de concentration. Alice Lok Cahana affirme, elle aussi, avoir échappé à la « chambre à gaz » après y avoir pénétré.
Irene Zisblatt affirme qu’elle aurait servi de cobaye humain à Joseph Mengele pour des expériences visant à faire changer la couleur des yeux. Elle raconte également avoir entendu une conversation entre son père et un autre homme, qui disait que les Allemands prenaient des petits enfants juifs et les démembraient en tirant sur les jambes, avant de jeter leurs cadavres dans le fleuve Dniestr, en Ukraine.
En réalité, l’anecdote des abat-jours en peau humaine est une invention de la Psychological warfare division américaine. Après la libération du camp de Buchenwald, les Américains ont obligé des Allemands vivant à proximité de le visiter. Sur une table étaient exposés un abat-jour en peau humaine, des morceaux de peaux tatouées et même deux têtes réduites à la manière des Indiens Jivaros. La scène a été filmée par le cinéaste juif américain Samuel (Billy) Wilder.
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Têtes réduites à la Jivaros, peaux tatouées et abat-jour
Irene Zisblatt n’a jamais été tatouée, car elle faisait partie d’une liste de juifs en transit qui n’étaient jamais tatoués. Son récit à propos du tatouage enlevé par Joseph Mengele est une invention destinée à « expliquer » l’absence de numéro tatoué sur son bras. Quant aux enfants démembrés par les Allemands avant d’être jetés dans le Dniestr, dans une autre version, Irene Zisblatt relate cette anecdote comme un cauchemar fait par un déporté, et non comme une histoire authentique.
En 1994, Irene Zisblatt affirma que, pour se suicider, des déportés se jetaient sur les barbelés électrifiés du camp. Selon elle, comme les Allemands voulaient empêcher ces suicides, ils avaient menacé, dans chaque cas, de torturer à mort cinq déportés à titre de représailles. En 1998, évoquant à nouveau cette anecdote, elle modifia sa version, affirmant, cette fois, que chaque suicide était puni par l’exécution de cent déportés fusillés en présence des autres.
Irene Zisblatt a également menti à propos d’une « marche de la mort » à laquelle elle aurait participé entre les camps de concentration de Neuengamme et de Theresienstadt. Pourtant, les documents de la Croix-Rouge qu’elle produit et ceux des camps prouvent qu’en réalité elle a été transféré entre les camps de concentration de Gross Rosen et Flossenbürg, le 6 mars 1945. Dans son autobiographie, elle affirme avoir été libérée à Pilsen, en Tchécoslovaquie, par la 3ème armée américaine du général Patton. Elle affirme même que le général Patton est venu à son chevet, dans un hôpital militaire, et qu’il lui a offert une barrette de grade étoilée prise sur son uniforme.
En réalité, cette anecdote est un plagiat d’une histoire racontée par une autre déportée dans un livre, et non une expérience personnelle d’Irene Zisblatt. En réalité, elle a été libérée à une centaine de kilomètres de Pilsen. Elle s’est subitement mise à évoquer ses « souvenirs » au début des années 1990, après avoir gardé le silence pendant des dizaines d’années.
Kenneth Waltzer, enseignant des études juives à la Michigan State university, a affirmé qu’Irene Zisblatt faisait partie d’un groupe de jeunes sur lesquels Joseph Mengele aurait effectué des expériences médicales dont les résultats auraient été expédiés à Berlin. Quand Eric Hunt lui a demandé de produire ces documents, il a répondu par des injures. Les documents en question ont néanmoins été retrouvés. Ils démontrent qu’Irene Zisblatt avait simplement subi un prélèvement de matière fécale (Stuhlproben) par l’institut d’hygiène SS et ce prélèvement avait été expédié à Berlin pour analyse. Il s’agissait d’un examen de routine visant à détecter d’éventuelles maladies.
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Des libérateurs nègres de fantaisie
Paul Parks, un Noir américain, prétend avoir vécu le débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, et avoir participé à la libération du camp de concentration de Dachau, alors que des documents d’époque prouvent qu’il se trouvait à des centaines de kilomètres de là au moment de chacun de ces deux événements. Dans son récit du débarquement de Normandie, il raconte comment, sur la plage, deux soldats situés de part et d’autre de lui ont été abattus par les tirs des Allemands, tandis que lui-même en réchappait miraculeusement. En réalité, le 6 juin 1944, son unité était toujours en Angleterre. Elle s’entraînait à Andover. Elle n’a débarqué en Normandie que quatre semaines plus tard, alors que les plages étaient parfaitement sûres. De même, son unité n’a pas participé à la libération du camp de concentration de Dachau. Ce jour-là, elle se déplaçait entre Bonn, en Allemagne, et Le Havre, en France. Aucune unité noire n’a participé à la libération du camp de concentration de Dachau.
Les mensonges de Paul Parks ont notamment été dénoncés par le général Felix L. Sparks qui commandait les troupes qui ont libéré le camp de concentration de Dachau. Entre autres mensonges, Paul Parks affirme qu’un déporté juif qu’il avait libéré à Dachau l’a ensuite fait rechercher pendant de nombreuses années pour lui offrir, en guise de remerciement, un chandelier à sept branches fabriqué à Dachau. Vers 1970, après la mort du déporté en question, un homme se serait présenté chez Paul Parks avec le chandelier. Ce chandelier est exhibé dans le documentaire de Steven Spielberg. En réalité, il ne s’agit pas de l’œuvre d’un déporté de Dachau, mais d’un objet fabriqué en série. Il a vraisemblablement été offert à Paul Parks par une organisation juive, le New England Histadruth Committee, à l’occasion d’une cérémonie officielle.
Dans un documentaire daté de 1992 et intitulé « Liberators » – lequel avait lui aussi reçu une Academy award -, il est affirmé que des soldats américains noirs ont libéré les camps de concentration de Dachau et Buchenwald, alors qu’en réalité aucune unité noire n’a participé à la libération de ces camps. Paul Parks a été interviewé dans ce documentaire et y a affirmé avoir participé à la libération du camp de concentration de Dachau. Il y ment même à propos du nom de l’unité dans laquelle il avait servi, affirmant qu’il s’agissait du 183rd Combat Engineers Battalion, alors qu’en réalité il était membre du 365ème. Des vétérans américains ont protesté contre la désinformation présente dans ce documentaire, et l’un des soldats noirs qu’on voit dans le film a reconnu n’avoir jamais mis le pied à Buchenwald avant que le réalisateur ne l’y conduisît.
A la suite de ce scandale, la diffusion de « Liberators » a été arrêtée. En regardant ce documentaire, on constate que les imposteurs qui soutiennent la thèse du génocide des juifs parviennent à inciter des dizaines de personnes, juives et non-juives, à mentir à propos de leurs expériences vécues. Ainsi, dans « Liberators », David Yager, un ex-déporté juif de Buchenwald, se retrouve sur les lieux en compagnie de deux imposteurs noirs, et il affirme les y avoir vus le jour de la libération du camp. On revoit le trio débitant ses mensonges devant un public nombreux, dans une salle de conférence.
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Également interviewé dans « Liberators », le rabbin Israel Lau affirme s’être trouvé à Buchenwald au moment de la libération du camp et, selon lui, les premiers soldats américains qui y pénétrèrent étaient des Noirs. A l’époque, il était âgé de 8 ans. Il affirme même que, par la suite, l’un de ces soldats noirs l’aurait soulevé par les jambes pour le montrer à des civils allemands contraints de visiter le camp. Israel Lau récite même le discours que ce soldat noir aurait tenu aux civils allemands, alors que toute la scène est inventée.
William MacBurney, un autre Noir américain, affirme avoir enfoncé les grilles du camp de concentration de Dachau avec son tank, le jour de la libération. Leonard Smith, un autre Noir américain, affirme également s’être trouvé présent avec son tank. Preston McNeil, lui aussi Noir américain, affirme non seulement avoir libéré le camp de concentration de Dachau, mais y avoir découvert les preuves d’expériences cruelles effectuées par les médecins nazis sur des cobayes humains. Il dit avoir vu le bâtiment d’une chambre à gaz à Buchenwald, alors qu’il n’y en a jamais eue. Leon Bass, un autre Noir américain, s’est fait une profession de débiter ses faux souvenirs de la libération du camp de Buchenwald devant des publics manipulés par le lobby juif.
Elie Wiesel, dans ses Mémoires, affirme, lui aussi, que des soldats noirs ont libéré le camp de concentration de Buchenwald. Il prétend que lui-même et d’autres déportés juifs ont voulu porter l’un de ces soldats noirs sur leurs épaules. Le lobby juif a réussi a réunir pas moins de quarante imposteurs noirs à l’occasion d’une cérémonie censée les remercier pour avoir libéré les camps. Ces imposteurs étaient présentés comme des héros au reste de l’assistance.
Renée Firestone affirme avoir découvert, pendant la réalisation du documentaire de Steven Spielberg, que sa sœur avait servi de cobaye humain et avait été assassinée par les médecins nazis. Comme dans le cas d’Irene Zisblatt, la « preuve » est un document de l’institut d’hygiène SS qui, en réalité, avait simplement effectué des examens routiniers pour s’assurer que la sœur n’était pas malade. Le responsable de cet institut était le docteur Hans Münch, qui apparaît dans le documentaire de Steven Spielberg et déclare que le document qu’on lui soumet ne contient rien de particulier. Néanmoins, Renée Firestone a persisté à l’accuser publiquement d’avoir tué des milliers de cobayes humains.
Parmi les faux témoins juifs de l’Holocauste, Herman Rosenblat – auteur de faux Mémoires intitulés Angel at the Fence – a été confondu et, devant les caméras, un journaliste américain lui a demandé pourquoi il avait tant menti à tant de gens, si longtemps. Réponse effrontée de Herman Rosenblat : « Parce que ce n’étaient pas des mensonges. C’était mon imagination. Et dans mon imagination, dans mon esprit, je le croyais. »
Un maître-imposteur
Thomas Peter Lentos, ex-membre du Congrès des Etats-Unis, est l’un des cinq juifs rescapés de l’Holocauste qu’on voit dans le documentaire de Steven Spielberg. Il est personnellement impliqué dans l’invention et la propagation d’une série de mensonges sur de prétendues « atrocités ». Son but était d’inciter les États-Unis à entrer en guerre contre l’Irak pour le compte d’Israël. Sous sa houlette, le Congressional Human Rights Caucus [commission parlementaire aux droits de l’homme] a organisé des auditions après l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein, en 1990.
A l’époque, le gouvernement américain hésitait à intervenir, de crainte d’un autre Vietnam. La plupart des Américains ne s’intéressaient pas au Koweït. Il s’agissait donc de manipuler l’opinion publique, afin qu’elle approuvât une intervention militaire américaine. Thomas Lentos a présenté au Congressional Human Rights Caucus des témoins venus raconter des atrocités perpétrées par les troupes irakiennes au Koweït. Ces témoins affirmaient que des bébés prématurés se trouvant dans les incubateurs d’hôpitaux, au Koweït, en avaient été arrachés par des soldats irakiens venus s’emparer des incubateurs pour les emporter en Irak.
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En réalité, il s’agissait de faux témoignages inventés par une firme de relations publiques, Hill and Knowlton. Cette firme partageait un immeuble avec la fondation de Thomas Lentos et lui accordait une diminution du montant du loyer. Devant le Human Rights Caucus du Congrès, Thomas Lentos a affirmé que les soldats irakiens avaient procédé à des exécutions de masse d’hommes, de femmes et d’enfants au Koweït, et il a débité comme un fait avéré l’histoire des bébés prématurés retirés des incubateurs. Il a également affirmé que Saddam Hussein était sur le point d’acquérir des armes nucléaires.
L’ambassadeur du Koweït à Washington, sheikh Saud Nasir Al-Sabah a été auditionné devant cette même commission. Thomas Lentos lui a fait confirmer que les soldats irakiens perpétraient des viols de masse au Koweït, qu’ils torturaient massivement hommes, femmes et enfants, que les gens étaient longuement frappés sur les parties du corps les plus sensibles, qu’on leur arrachait les ongles, qu’ils subissaient des chocs électriques. Plusieurs faux témoins sont venus confirmer ces mensonges devant la commission.
L’un des faux témoins n’était autre que la fille de l’ambassadeur Saud Nasir Al-Sabah. Thomas Lentos connaissait son identité, mais avait préféré la dissimuler au public et aux autres membres de la commission. Elle témoignait sous le faux nom de Nayirah et a prétendu avoir travaillé dans un hôpital, au Koweït, en qualité de volontaire, au moment de l’invasion du pays. Elle se faisait passer pour une réfugiée qui venait de fuir le Koweït. Affectant de contenir à grande peine ses larmes, elle narra l’arrivée de soldats irakiens dans l’hôpital, et comment, en sa présence, ils avaient retiré les bébés prématurés des incubateurs, puis laissé les bébés mourir sur le sol froid. Puis elle raconta comment les Irakiens avaient torturé un médecin de l’hôpital. A la suite de ces faux témoignages, Thomas Lentos a comparé Saddam Hussein à Adolf Hitler, affirmant qu’après l’invasion du Koweït, il allait attaquer d’autres pays de la région.
Aussitôt après la l’invasion du Koweït par l’armée irakienne, les médias ont diffusé des reportages affirmant qu’on avait découvert des fosses communes pleines de bébés prématurés arrachés à leurs incubateurs. Devant l’ONU, un faux témoin a déclaré avoir lui-même enterré quatorze bébés prématurés qui avaient été arrachés à leurs incubateurs. Deux jours plus tard, le Conseil de Sécurité a approuvé l’utilisation de la force contre l’Irak. Peu après, un rapport d’Amnesty International citait le « témoignage » de Nayirah et précisait que 312 bébés prématurés avaient été arrachés à leurs incubateurs. Ce chiffre provenait d’un médecin koweïtien.
Devant la chambre des représentants du Congrès des États-Unis, qui devait autoriser l’intervention américaine contre l’Irak, un orateur a affirmé que les troupes irakiennes avaient éventré à la baïonnette des femmes enceintes, sans omettre l’histoire des bébés prématurés arrachés à leurs incubateurs. Au cours des débats, au Congrès, l’histoire des incubateurs a été répétée sept fois. Malgré cela, le Sénat n’a voté la guerre qu’à une majorité de cinq voix.
Quand les Irakiens ont entendu l’histoire des incubateurs, ils ont invité des journalistes au Koweit pour vérifier par eux-mêmes qu’il s’agissait de désinformation. Néanmoins, le mensonge a perduré jusqu’à l’arrivée d’enquêteurs indépendants. Ils ont fait la tournée des hôpitaux, compté les incubateurs et constaté qu’il n’en manquait aucun. Puis le médecin qui avait parlé à Amnesty International de 312 bébés prématurés arrachés à leurs incubateurs a modifié son chiffre. Ils n’étaient plus que 72. Ce chiffre a été ramené à 30 et sur ces 30 bébés prématurés, 19 étaient morts avant l’invasion irakienne.
Deux semaines après la libération du Koweït, il apparut avec évidence que tous les témoignages entendus devant le Human Rights Caucus du Congrès des Etats-Unis étaient de la désinformation. La firme Hill and Knowlton avait reçu 10,7 millions de dollars pour son travail. La fondation de Thomas Lentos avait reçu une donation de 50.000 dollars.
Une famille de menteurs
Dans le documentaire de Steven Spielberg, plusieurs faux témoins juifs affirment avoir travaillé dans les Sonderkommando qui retiraient les cadavres des chambres à gaz avant de les incinérer dans les fours crématoires. Dario Gabbai affirme être arrivé à Auschwitz au début d’avril 1944. Il dit avoir été sélectionné pour travailler aux fours crématoires. Il « authentifie » la prétendue chambre à gaz exhibée aux touristes à Auschwitz I, alors qu’en réalité il s’agissait d’un dépositoire, c’est-à-dire une salle pour les cadavres en attente de crémation.
En 1976, aux Archives du Musée d’Etat d’Auschwitz, qui les tenait cachés depuis la fin de la guerre, Robert Faurisson a découvert les plans de tous les crématoires d’Auschwitz et d’Auschwitz-Birkenau. Il a ainsi constaté que la prétendue « chambre à gaz » du crématoire d’Auschwitz I avait été, jusqu’au 31 août 1943, un dépositoire, puis, à dater du début de 1944, après transformation du lieu, un abri antiaérien avec une salle d’opération chirurgicale et plusieurs chambres pour malades. La prétendue « chambre à gaz » que visitent des foules de touristes n’est que le résultat d’une maladroite mise en scène des Soviétiques et des Polonais après la guerre.
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Vue de la prétendue chambre à gaz homicide d’Auschwitz
Sur place on note, par exemple, la présence d’une porte à demi vitrée, semblable à une porte de bureau. D’un simple coup de coude, un déporté aurait pu en briser la vitre. De plus cette porte s’ouvre vers l’intérieur du local et un amoncellement de cadavres derrière cette porte aurait empêché de l’ouvrir.
Parlant de ce bâtiment tout entier avec, d’une part, la salle des fours crématoires et, d’autre part, la prétendue « chambre à gaz », l’historien Eric Conan a écrit : « Tout y est faux » (« Auschwitz : la mémoire du mal », L’Express, 19-25 janvier 1995, p. 68).
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La fameuse porte
Cette « chambre à gaz » comporte également des fenêtres à hauteur normale, si bien que, là aussi, n’importe quel déporté aurait pu briser les vitres pour tenter d’échapper à un gazage. A l’extérieur du bâtiment se trouve une haute cheminée construite par les Soviétiques ou les Polonais et qui n’est connectée à rien. Dario Gabbai affirme que 2500 déportés s’entassaient dans cette « chambre à gaz ». Selon lui, le gazage durait 15 minutes, après quoi les portes étaient ouvertes pour évacuer les cadavres. Il décrit des cadavres toujours debout et dont la peau était devenue noire et bleue. En réalité, les cadavres se seraient effondrés. De surcroît, une personne empoisonnée à l’acide cyanhydrique a la peau rouge vif, et non noire et bleue. Dario Gabbai affirme que de nombreux responsables venaient de Berlin pour assister, à travers un judas, à l’agonie des juifs dans la « chambre à gaz ».
Morris et Shlomo Venezia sont des cousins de Dario Gabbai. Eux aussi affirment avoir travaillé dans les Sonderkommando. Ils apparaissent dans un reportage de la BBC réalisé à Auschwitz. Le frère de Dario Gabbai a également affirmé avoir été un membre des Sonderkommando. Selon l’histoire officielle, les membres des Sonderkommando étaient régulièrement exécutés par les SS, afin de les empêcher de témoigner de ce qu’ils avaient vu. Pourtant, ces trois-là ont miraculeusement survécu et ont gardé le silence sur leur expérience pendant près de cinquante ans.
Dans le reportage de la BBC, Shlomo Venezia affirme avoir assisté à la cruelle exécution par les SS de bébés âgés de deux ou trois mois. On l’aurait obligé à tenir les bébés, tandis qu’un SS armé d’une carabine s’efforçait de les tuer tous les trois avec seulement une balle. Il n’en a tué que deux, blessant le troisième qui s’est mis à crier. Shlomo Venezia a alors demandé au SS d’achever le troisième bébé, mais le SS a refusé de gaspiller une balle supplémentaire et a laissé le troisième bébé agoniser. Dans le livre Auschwitz a new history, Dario Gabbai affirme que des SS sélectionnaient des belles jeunes filles, leur ordonnaient de se dénuder devant les Sonderlommando, puis leur tiraient des balles dans les seins et le vagin, pour contempler leur agonie.
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Dans le même livre, Morris Venezia raconte avoir vu, une nuit, trois jeunes juives demander à un SS de les tuer ensemble. Très heureux, le SS les a alignées et les a tuées toutes les trois d’une balle de revolver. D’une anecdote à l’autre, les trois bébés se sont transformés en trois jeunes filles. Quand on lui fait visiter la fausse « chambre à gaz » d’Auschwitz, Morris Venezia affirme ne pas pouvoir se rappeler si la chambre à gaz où il travaillait pourtant quotidiennement avait des pommes de douche. Par contre, il se souvient dans les moindres détails d’une atrocité inventée. La visite de la fausse « chambre à gaz » lui rappelle le souvenir d’une autre atrocité. Il raconte qu’après une exécution, quand les Sonderkommando ont ouvert la porte de la « chambre à gaz », ils ont découvert, au sommet d’un amoncellement de cadavres, un bébé qui avait survécu par miracle et qui pleurait. Un SS l’a aussitôt tué d’une balle de pistolet.
En réalité, Dario Gabbai, Morris et Shlomo Venezia n’ont jamais brûlé les cadavres des victimes des « chambres à gaz », car il n’y a jamais eu de chambres à gaz homicides dans les camps de concentration nazis.
Les historiens qui ont travaillé sur le documentaire de Steven Spielberg et ont fait un si grand usage de faux témoignages sont deux juifs : Michael Berenbaum et Randolf Braham. Michael Berenbaum est un rabbin, ancien responsable scientifique de l’Holocaust Memorial Museum de Washington.
Les archives de la fondation de Steven Spielberg contiennent plus de 50000 témoignages enregistrés en vidéo. Pour réaliser le documentaire The Last Days, la fondation a sélectionné un groupe de faux témoins qui mentent éhontément à propos de leurs prétendues « expériences vécues ». Pourtant, remarque Eric Hunt, sur ces 50000 témoignages, il doit y avoir quelques juifs qui disent parfois la vérité à propos de la vie dans les camps de concentration allemands.
La vie dans les camps de concentration
Il y a effectivement des témoignages très éloignés de l’habituelle surenchère d’atrocités. Ainsi, un ex-déporté à Auschwitz, parle de l’orchestre du camp et de l’équipe de football du camp. On trouvait aussi une équipe de football dans d’autres camps de concentration, tels que Theresienstadt et Buchenwald. Il arrivait que les SS jouent une partie de football avec les déportés. A Auschwitz-Birkenau, le terrain de football était situé juste à côté de la prétendue « chambre à gaz ». C’est-à-dire que, si elle avait réellement eu lieu, l’extermination des juifs se serait déroulée pratiquement sous les yeux des joueurs.
Une autre déportée d’Auschwitz parle d’un théâtre auquel elle a collaboré. Une autre parle d’une crèche pour les enfants dans un des baraquements et raconte comment elle a décoré cette crèche en peignant, à la demande des enfants, une fresque représentant Blanche Neige et les sept nains. Il y avait également une crèche au camp de Theresienstadt. Tout cela contredit les allégations selon lesquelles, dès leur arrivée dans les camps de concentration, les enfants étaient sélectionnés pour être envoyés à la « chambre à gaz ».
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Spectacle d’enfants au camp de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie
Un déporté de Buchenwald parle de la bibliothèque et du cinéma du camp. A la bibliothèque, on trouvait des livres et des journaux. Un quartet de violonistes avait l’habitude de venir jouer dans les baraquements des déportés. Les déportés de chaque baraquement, à tour de rôle, pouvaient aller au cinéma le soir. Ils devaient payer leur entrée. Car ils recevaient un salaire. Tous les déportés étaient payés. Au début, ils étaient payés en argent. Par la suite, l’argent a été remplacé par des coupons. Les déportés juifs recevaient de l’argent de leur communauté. Deux fois par mois, les déportés pouvaient écrire à leurs proches. Une carte postale et une lettre. Les déportés recevaient le matériel nécessaire et pouvaient acheter les timbres. Ils pouvaient effectuer des achats dans une cantine. De temps en temps, on y vendait des cigarettes ou de la bière, mais pas grand-chose d’autre.
D’une manière générale, les conditions de vie dans les camps de concentration sont devenues terribles vers la fin de la guerre, à mesure que les bombardements anglo-américains s’intensifiièrent, faisant de bien des citadins allemands eux-mêmes des troglodytes réduits à vivre dans des trous et à y souffrir du froid et de la faim. Les épidémies de typhus, de fièvre typhoïde, de dysenterie ont exercé leurs ravages dans des camps allemands surpeuplés par l’arrivée d’internés venus des camps de l’Est et évacués devant l’avancée des troupes soviétiques.
Trop d’éléments matériels et même parfois trop de témoignages sont là qui contredisent l’idée selon laquelle les Allemands pourchassaient systématiquement les juifs pour les exterminer, qu’ils gazaient enfants et vieillards dès leur arrivée dans les camps de concentration et que les déportés n’étaient que des esclaves vivant dans une terreur quotidienne et exploités jusqu’à la mort.
Au vu de ce qui précède, on comprend pourquoi le lobby juif réprime systématiquement les révisionnistes, pourquoi il s’efforce de les réduire au silence, et pourquoi, partout où il le peut, il fait voter des lois interdisant de contester l’existence de l’Holocauste et « des chambres à gaz » homicides. Le mensonge doit prévaloir, dans l’intérêt du Shoah business.
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wakamiya21 · 7 years
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The Allies of Sunni (ISIS Islamic State (ISIL/IS) Daesh, Al Qaeda) Muslims vs Shia / Shiite (Hezbollah) Muslims in Latin America. The New Islamic World Cold War / Muslim (International) Global Proxy and Cold War. The New Sykes – Picot Agreement / Treaty and Balfour Declaration for MUSLIMS ONLY https://mrkowalzki21.wordpress.com/ https://isisandislaminlatinamericablog.wordpress.com Pro-Sunni (ISIS Islamic State (ISIL/IS) Daesh, Al Qaeda)Muslim Indigenous / Amerindian Ethnic Groups in Latin America: The Maya of Southern Mexico, Guatemala, Honduras, Belize, El Salvador and Central America Northern Triangle Taino of Caribbean and Eastern Cuba The Ngabe Bugle or Guaymi of Panama The Chorotega of Northern Costa Rica Bribri of Southern Costa Rica The Embera of Panama and Colombia The Arawak of Guyana, Suriname, Trinidad and Tobago Caribbean South America The Shuar Jivaro of Ecuador The Amazonian Tribes Brazil The Guarani of Tri Border Region of Brazil, Paraguay, Argentina, Uruguay and Eastern Bolivia The Mapuche of Araucania Chile The Teheulche, Selknam and Yaghan of Argentina and Patagonia Indigenous Peoples in Colombia The Zapotec of Southern Mexico The Garifuna of Guatemala The Kuna of Panama ** Pro-Shia (Hezbollah) Muslim Indigenous / Amerindian Ethnic Groups in Latin America: The Pipil of El Salvador The Lenca of Honduras The Miskito of Nicaragua The Wayuu of Guajira Peninsula, Zulia and Lake Maracaibo Colombia and Venezuela in South America The Quechua Inca of Peru and Andes The Aymara Inca of Bolivia and Andes The Tupi of Brazil The Taino of Cuba The Kichwa Inca of Ecuador The Caribs of Venezuela ** The Possible Areas of Sunni vs Shia Sectarian Clash in Latin America are: El Salvador Honduras Paraguay Uruguay Atacama Desert Colombia Hispaniola (Haiti and Dominican Republic) Cenepa Valley Amazon Basin Andes and Altiplano Al Mexico * Sunni Muslims will take control of the following US – Mexico Border Crossings: Tijuana Border Crossing in California Tecate Border Crossing in California Otay Border Crossing in California Most of the Texas Crossings Shia (Shiite) Muslims will take control of the following US – Mexico Border Crossings: All the Arizona Crossings All the New Mexico Crossings Both Sunni Muslims and Shia (Shiite) Muslims will have shared control of the following US – Mexico Border Crossings: Mexicali Border Crossing in California Ciudad Juarez Border Crossing in Texas
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shrunkenheadsdatabase · 3 months
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Real Shrunken Heads Episode 2 ~ Oddities & Curiosities. Shrunken Heads B...
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dweemeister · 3 years
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“Rita Moreno” from 60 Minutes (November 28, 2021) - reported by Bill Whitaker
Rita Moreno speaks with Bill Whitaker about the turmoil she went through early in her career, her 1961 portrayal of Anita in West Side Story, and her new role in Steven Spielberg’s upcoming adaptation of the Broadway classic.
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eshilftnurgewalt · 3 years
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Jivaro, Edward Ludwig [1954]
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ekuroeil · 3 years
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radiophd · 4 years
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jivaro -- galactic
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pokerhuds · 4 years
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sullivanartco · 5 years
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orteil · 5 years
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Battements de choeur - Seya & Jivaro (prod KinChino)
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flight-to-mars · 5 years
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tribalarts · 6 years
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Sam Lévin, “L’actrice Suzanne Cloutier” / Tête réduite jivaro. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
« Hirsute. L’image stéréotypée des premiers hommes est celle d’êtres échevelés mais on imagine, au moins depuis la “Dame de Brassempouy” (vers 21 000 ans avant J.-C.) et sans doute avant, que l’humain a coupé, arrangé, coiffé ses cheveux pour plaire et se plaire, prendre ses distances avec l’état de nature. Au contraire de la robe animale, la chevelure humaine, dans sa diversité de matières épaisses, lisses, crépues… doit être créée, construite, façonnée. C’est pourquoi elle est, à ce titre, support d’expression et de communicpation des individus et des sociétés, marqueur d’une multiplicité de socialités. Le cheveu, comme le poil, vient de l’intime obscur du corps. Dans de nombreuses langues, il n’y a d’ailleurs pas de distinction entre les deux. Les cheveux qui couronnent le visage sont cependant des soutiens expressifs beaucoup plus riches de formes et de sens à examiner. Au croisement de l’anthropologie, de l’histoire ancienne et contemporaine, de la mode et des catégories artistiques et des classifications, ce sujet universel traverse les cultures européennes et non européennes. En explorer les métamorphoses révèle des aspects inattendus et complexes de la légèreté et de la gravité des hommes »(Yves Le Fur, commissaire scientifique de l’exposition).
Métisse Tagalo-chinoise (population des Sangleyes). Île de Luzon, Philippines. Photo anonyme, 1870-1885. Tirage sur papier albuminé, 13,5 x 10 cm. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
Cheveux chéris. Frivolités et trophées ([présentée à Paris, en 2012] Abbaye de Daoulas, Finistère, du 15 juin 2018 au 06 janvier 2019), se propose d’en rappeler toute l’importance, et comment, à travers les singulières attentions portées à la coiffure, sont valorisés l’estime de soi et la dignité humaine.Pourtant, ne s’agit-il que de frivolités ? Ces soins, ces recherches et ces inconsistances ne sont-ils pas aussi la marque d’une vitalité propre à dépasser l’ordinaire banalité et à s’affranchir de la laideur ? L’exposition se déplace de l’univers scintillant des représentations occidentales vers celles d’autres cultures, exprimant l’impermanence de ces images, tendues vers nous comme des miroirs nous révélant nos arrangements avec nos apparences et nos destins.
Dans les mythes et légendes, comme dans de nombreuses métaphores poétiques, la longue chevelure féminine est souvent porteuse de menace ou de mort, qu’elle prenne la forme de serpents ou que son attrait masque le danger, comme les créatures malfaisantes telles que les Gorgones (Méduse), les Érinyes (déesses de la vengeance) ou les sirènes, décrites dans les Veet IXechants de L’Enfer de Dante et représentées par de nombreux peintres au XIXesiècle — Johann Füssli, Gustave Moreau, Arnold Böcklin, Lucien Lévy-Dhurmer, entre autres.
Marie-Madeleine, 1311-1313, Normandie ou Île-de-France. Collégiale Notre-Dame d’Écouis (Eure). Calcaire et traces de polychromie. H. : 147 cm. © RMN-Grand Palais (98-008323). Photo Jean-Gilles Berizzi.
Au Moyen Âge, l’un des ouvrages les plus lus et les plus diffusés, La légende dorée, nous raconte la vie des saints à travers le merveilleux. Marie de Magdala(en français : Marie-Madeleine) est ici drapée dans sa longue chevelure ondoyante qui retombe en cascade jusqu’à ses pieds. Seuls son visage, son cou et ses mains jointes sont visibles. Les cheveux, parure de la séductrice Marie de Magdala, vont se transformer, après sa conversion, en bure de pénitente. La “Légende dorée” mêle ces traditions et développe le récit de sa vie d’ermite dans le sud de la France. Elle est aussi souvent, comme dans cette sculpture, confondue avec Marie l’Égyptienne, pénitente retirée dans le désert, « au corps nu et noir brûlé par le soleil » dans sa représentation couverte de ses seuls cheveux (Jacques de Voragine [1228-1298], La Légende dorée, Gallimard, La Pléiade, Paris, 2004, p. 298). Ces longs cheveux dénoués peuvent s’interpréter comme un signe de repentance ou de soumission acceptée à la loi divine. Objets de métamorphoses pour l’individu comme pour le groupe, le cheveu est un matériau. Il prend une multitude de formes qui varient selon les cultures, les modes et les périodes. Symbole flottant, il marque à la fois la norme et sa contestation, le conformisme et l’anticonformisme, la séduction et la répulsion. Il classifie et différencie. La confrontation d’une grande diversité d’œuvres et d’objets nous révèle d’apparents paradoxes : les cheveux longs ou le crâne rasé peuvent indiquer le rebelle, le voyou, l’artiste, le roi, mais aussi l’ermite, la personne endeuillée, le clochard… Les sociétés occidentales connaissent sept grands types de couleurs de cheveux — noir, brun, auburn, châtain, roux, blond, gris et blanc —, tous associés à des stéréotypes. Les teintes claires comme les différentes blondeurs auraient eu la préférence des premiers hommes. Évoquant l’ange, la sainte ou la mère, la blondeur semble rassurer.
L’actrice canadienne Suzanne Cloutier (1923-2003), portrait, 1920-1929, par Sam Lévin (1904-1992). Stéréotype de la femme blonde. © Ministère de la Culture – Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN.
Couleur répandue parmi les peuples du Nord, le cheveu blond a été exalté par les aberrantes théories sur la race aryenne. Survalorisée par les médias, la blondeur féminine est parfois devenue une marque de superficialité. Des clichés qui restent pourtant profondément ancrés, puisqu’à l’opposé des blondes, les femmes brunes sont supposées être pragmatiques ou aventurières, et les rousses présumées être des personnages dramatiques, voire diaboliques. Dans les canons de la beauté, les courbes et les méandres des boucles de cheveux évoquent davantage la séduction que les coiffures raides. Longtemps, les cheveux dénoués n’ont été admis que dans la sphère du privé et de l’intime. Déplacés dans l’espace public, ils suggèrent une intimité offerte ou un affranchissement des règles. La coiffure stricte du chignon, de la tresse ou de la natte sous-entend une nature et le contrôle des instincts en conformité avec les règles de la bienséance sociale. Le charme joue aussi avec ces codes pour les subvertir.
Triple portrait de femmes, anciennement dit “Les Nièces de Mazarin”, anonyme, École française, XVIIe siècle. Portrait présumé des trois filles de Lorenzo Mancini qui avait épousé une des sœurs de Mazarin. Huile sur cuivre. © Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris / Roger Viollet. Inv. PDUT885.
Quasi universelle, la coquetterie prend des formes aussi nombreuses et variables qu’il y a de lieux et d’époques. La créativité qui l’anime s’exprime tantôt pour la mettre en valeur, tantôt comme marque d’opposition : cela va de l’exhibition de signes d’indiscipline et de formes de mauvais goût au recours à des couleurs voyantes, à des coiffures provoquantes, mais souvent d’une grande sophistication. La couleur, la longueur des cheveux et leur ajustement sont souvent considérés comme des « atouts » de séduction. On ignore tout des modes de coiffure durant la Préhistoire, mais on peut aisément supposer que le souci de l’apparence et du charme préoccupait aussi les premiers hommes.
Mèches de cheveux, Grèce antique, période classique, 1ère moitié du Ve siècle av. J.-C. Bronze. Dim. : 65 x 87 cm. Musée du Louvre, Paris. Inv. BR50. © RMN. Photo Hervé Lewandowski.
On sait en revanche que, depuis l’Antiquité, les cheveux n’ont cessé d’être coiffés en fonction des modes, des convenances, des disciplines et des indisciplines. Boucles, mèches, longue chevelure dénouée, les cheveux sont associés, selon les artistes et leurs époques à des modes d’attirance, à des mythes et des symboles qui bornent les relations de la normalité à la licence, de la morale à l’impudique, du masculin et du féminin. Les désordres liés à la question du genre jouent ainsi avec toute une riche palette de conventions. Le changement de sexe — mime ou transgenre — se manifeste ostensiblement par la coiffure. Marque d’identité, elle permet de s’approprier l’un ou l’autre sexe de manière spectaculaire ou discrète et de jouer subtilement d’une multitude de conventions. Partout et de tout temps, elle permet de situer l’individu dans son groupe social. Un changement de coiffure marque le passage d’un âge à un autre, d’un statut à un autre. On couvre les cheveux d’un voile, on les apprête, on les coupe, on les rase pour donner à l’individu une nouvelle identité. Dans beaucoup de religions, le sacrifice volontaire de la chevelure est signe de souffrance, de deuil, de pénitence comme de consécration et de distinction. Lorsqu’elles prononçaient leurs vœux, les religieuses coupaient leurs cheveux. Dans les religions juive, chrétienne et musulmane, les cheveux des femmes sont cachés, par une perruque, un foulard — obligatoire pour aller à la messe — ou un voile. La coiffe, tout comme le voile, remplit deux fonctions essentielles : d’une part, elle protège des intempéries, d’autre part, elle dissimule les cheveux des femmes, ces « allumettes du diable » comme les nomme Per-Jakez Hélias ([1914-1995] Le Diable à quatre, Éd. De Fallois, Paris, 1993). En France, dès le XVIIIe siècle, elles permettaient de différencier les habitantes de diverses paroisses, magnifiant le visage féminin sans pour autant « dévoiler » la chevelure. À partir du XIVe siècle, les cheveux sont donnés en gage de tendresse. Support du sentiment, ils participent au culte de l’être cher. Parallèlement, se développe l’emploi du cheveu comme relique. Imputrescible, il perpétue le souvenir des morts. En 1793, au matin de son exécution, Louis XVI adresse à ses proches des cheveux de tous les membres de sa famille. Dialogue entre le vivant et l’au-delà, les ouvrages en cheveux connurent surtout leur heure de gloire au XIXe siècle. Avec le sentimentalisme renaissant, les dames à la mode aiment à se parer de bijoux — bracelets, colliers et médaillons— en cheveux finement travaillés et ornés de différents matériaux précieux. Ces réalisations délicates, souvenirs d’enfances disparues, honoraient aussi les mémoires des membres de la bourgeoisie et de l’aristocratie disparue depuis la Révolution. À cette époque, de nombreux peintres illustrèrent les amours de Samson et Dalila — l’orientaliste Aimé Morot, l’académique Alexandre Cabanel, le symboliste Gustave Moreau… Une histoire qui nous est connue grâce à̀ la Bible, plus précisément par le Livre des Juges. Samson — confié par sa mère aux Nazarites, religieux juifs qui faisaient vœu de ne jamais couper leur chevelure — se fait raser les siens pendant son sommeil, par vengeance féminine, et perd ainsi sa force. Toute une série d’œuvres furent créées après la représentation d’Hamlet, à l’Odéon, en 1827, avec Harriet Smithson (1800-1854) dans le rôle d’Ophélie — Eugène Delacroix, Auguste Préault, John Everett Millais et Odilon Redon…
Charles Cordier (1827-1905), buste en bronze d’une femme noire, 1851. Cette sculpture fut créée comme pendant à une œuvre antérieure intitulée “Said Abdullah des Mayac, Royaume du Darfour”. Le mannequin était une jeune femme africaine du nom de Seïd Enkess, une ancienne esclave. © Centre National des Arts Plastiques, en dépôt au Muséum national d’Histoire Naturelle, Paris. MNHN. Photo Daniel Ponsard.
La vie biologique des cheveux les conduit à leur perte. Entre individus et sociétés, nombre de situations impliquent la perte des cheveux, que cette perte soit acceptée ou contrainte. La perte acceptée passe par un ensemble complexe de complicités et de renoncements. Chevelures de religieuses entrées dans les ordres ou paquets de cheveux d’initiés papous sont des indices de séparation et de coupure, mais aussi des preuves de transition vers une renaissance. Symbole du temps qui passe et de la mort, les cheveux sont des supports de mémoire. En tant que reliques, ils conservent un peu de l’aura et de l’énergie de leur propriétaire. Il peut servir notamment à évoquer le souvenir d’une personne disparue.
« Emma », relique, circa 1900. © Collection Jean-Jacques Lebel.
Ici, la mèche de cheveux d’une certaine Emma conservée comme relique (circa 1900). Achetée aux Puces de Saint-Ouen par André Breton et offerte à son jeune ami Jean-Jacques Lebel pour son vingtième anniversaire, ce fragment de chevelure est dit avoir appartenu à une certaine Emma qui, entrant au carmel, se fit raser les cheveux. Peut-être fut-elle donnée par cette jeune femme à sa famille, en souvenir de sa vie dans le monde ? La contrainte sociale s’en prend aux cheveux et, le plus souvent, à ceux des femmes, nattes coupées de femmes adultères, en passant par celles dérobées par les fétichistes. La vague de tonsures de femmes supposées avoir eu des relations avec l’ennemi a traversé les conflits en Europe, de 1933 à la fin de 1945. Ces « carnavals moches » selon l’expression d’Alain Brossat (Les tondues. Un carnaval moche, éd. Manya, Levallois-Perret, 1993), ont en effet été pratiqués en Espagne, en Allemagne et bien sûr, en France, immortalisés à Chartres par Robert Capa (1913-1954) avec sa fameuse photographie “La Tondue de Chartres, août 1944”.
Ornements, Équateur. Petites plumes de toucan rouges et jaunes surmontant de longues mèches de cheveux noirs. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Photo Claude Germain.
Coiffe couvre-nuque myhara, Rikbaktsa, État du Mato Grosso, Brésil. De nombreuses coiffes mêlent aussi cheveux, plumes et fibres végétales, comme cet exemplaire (1960-1972) en provenance du Brésil. Plumes, coton, fibres végétales et cheveux. H. : 51 cm. Ex-coll. Roberta Rivin-Schuldenfrei. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 70.2010.1.14. Photo Claude Germain.
Le soin des cheveux dans les cultures non européennes renvoie de la même manière aux questions du souci de soi et de la séduction, qu’il s’agisse d’extensions ou de parures mêlant des matériaux naturels et agençant avec raffinement les couleurs. Les cheveux inclus dans des objets de mémoire se chargent de significations pour évoquer le souvenir ou la puissance d’une personne, notamment dans les sociétés qui pratiquent la chasse aux têtes. Les cheveux-trophées deviennent des matières chargées des pouvoirs de leurs anciens possesseurs que l’on cherche à s’approprier et sont portés comme des ornements puissants. Trophées, scalps et autres sont censés faire circuler une énergie — la « mana »(pouvoir sacré des ancêtres)— associée le plus souvent à la fertilité des cultures, à la prospérité du groupe et aux rapports apaisés avec les ancêtres.
Tunique de chef, Dakota, Sioux, Amérique du Nord. XIXe-XXe siècle. Peau, piquants de porc-épic, cheveux humains et pigments. Dim. : 124 x 99 x 12 cm. Ex-coll. Musée de Marine du Louvre. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 71.1909.19.24 Am D. Photo Patrick Gries, Valérie Torre.
Témoignages de victoires, les trophées jouent un rôle complexe dans les sociétés pratiquant la chasse aux têtes ou la collecte de scalps. Ils renvoient à des conceptions différentes des corps, des genres et de l’altérité. Ils ne connaissent ni les mêmes clivages ni les mêmes interdits. Le pouvoir de la tête-trophée peut profiter au groupe par un système d’échanges symboliques entre vaincu et vainqueur, entre enfant et ancêtre… Ces sociétés se singularisent par l’absence de divisions et de prohibitions qui régulent les nôtres. Le pouvoir de la tête en tant que trophée est reconnu comme bénéficiant au groupe ou à la communauté victorieuse. Les cheveux peuvent aussi signifier l’appartenance à une ethnie particulière. Objets modestes ou spectaculaires, l’enjeu se tend alors entre présence vivante et dépouille, disparition et survivance, frivolité et mort. Nombre de cultures extra-européennes ont utilisé les cheveux pour augmenter le volume et la longueur des coiffures.
Coiffe de chef, Fang, Gabon, avant 1899. Fibres végétales lianes tressées avec des cheveux), cheveux, moelle de bambou, boutons blancs et cuivre. Dim. : 25 x 18 x 17,5 cm. Mission Bretonnet. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 71.1923.1.84. Photo Claude Germain.
À partir de ces matériaux aux multiples usages — noué, filé, tissé —, les associations avec divers matériaux — végétaux, animaux, humains… — vont de la simple coquetterie à de subtils messages symboliques. Les plumes et leurs couleurs, les touffes de cheveux ainsi que leur nombre et leur longueur, relaient des signaux interprétables par le groupe. Dans certains contextes rituels, les cheveux coupés ou récupérés peuvent acquérir des pouvoirs magiques. Le port d’une ceinture faite de cheveux ayant appartenu à des personnages importants et leur présence dans des charmes ou des armes sont des gages de force et d’efficacité. Les cheveux sont ainsi inclus dans un réseau de relations rituelles qui rapprochent les vivants et l’au-delà, où résident les ancêtres. De la naissance jusqu’après la mort, passeurs de l’intime vers le surnaturel, les cheveux nous conduisent aux lisières des mondes.
Cimier de danse anthropomorphe (détail), région de la Cross River. Nigéria. Avant 1996. Bois, peau d’antilope, métal et cheveux. H. : 35 cm. Ex-coll. Barbier-Mueller. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 73.1996.1.18. Photo Claude Germain.
Masque casque lipico, Makonde, Tanzanie, Afrique orientale. XXe siècle. Bois et cheveux. Dim. : 23,5 x 18,5 x 28,5 cm. Don Alain de Monbrison. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 73.1994.10.1. Photo Claude Germain.
Nombreuses sont les civilisations où les cheveux coupés ou récupérés sont utilisés comme des matériaux aux vertus magiques, comme ce cimier de danse aux tresses en nattes dont l’extrémité frontale est prise dans un fil en cuivre enroulé comme un serpentin. Une rangée verticale de chéloïdes profondément incisées décore chaque tempe, une rangée horizontale beaucoup plus petite occupant l’espace entre les sourcils. Les yeux et les dents en métal ont été blanchis. Il en va de même avec ce masque lipicodont la coiffure frontale en cheveux collés est “champlevée” dans le bois. Les yeux mi-clos, les oreilles s’enroulant en spirale, la bouche ouverte laisse entrevoir des dents figurées par des tiges métalliques.
Masque kanak, région de Balade (Pouébo), Nouvelle-Calédonie. Première moitié du XIXe siècle. Bois monoxyle, plumes (Gallinacées), fibres végétales (Smilax sp.), poils de roussette (Pteropus sp.), cheveux, enduit (poix), pigments et coquillage. H. : 170 cm. Ex-coll. Coll. M. Bischoffsheim. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac-Jacques Chirac, Paris. Inv. 71.1880.39.4.
Le masque kanak est l’élément principal d’un costume qui cache le corps de celui qui le porte, ne laissant visibles que les bras et la partie inférieure des jambes. Il est surmonté d’un dôme confectionné par les deuilleurs pour exposer leur chevelure coupée au moment de la levée de deuil et agrémenté d’une barbe faite de tresses de cheveux humains mêlés de fibres végétales. Personnage tout à la fois terrifiant ou comique, selon les circonstances, les lieux et les époques, il apparaissait lors des fêtes, à l’occasion de danses ou de pantomimes, souvent armé d’une lance et d’une massue. Dans le Nord, une mythologie et un symbolisme l’associait au pays des morts et à la chefferie, il était l’image des chefs défunts revenus chez les vivants. Au Centre-Nord, rattaché à des divinités, toujours en relation avec le pays des morts, il « personnifiait le mystère de la vie ». Plus au Sud, il pouvait renvoyer à la guerre ou n’être plus qu’un simple déguisement de fête à la fonction ludique, dépouillée de toute implication religieuse et sociale. Après la mort, venait la désignation des « deuilleurs » dont la mission consistait à procéder aux rites mortuaires et à garder la dépouille pour qu’on ne puisse pas l’utiliser à des fins de sorcellerie et cela jusqu’à la restitution des ossements à sa parenté.Leur fonction était soumise à des critères bien définis : ils devaient être circoncis, leur corps peint en noir et respecter des interdits stricts, en particulier, ne pas couper leur chevelure avant la cérémonie clôturant le deuil. Aucune relation avec la collectivité n’était possible jusqu’à la fin du processus de décomposition du corps. Alors, les ossements étaient déposés sur l’autel des ancêtres, mettant ainsi fin à leur charge.Il était alors temps de procéder à « la levée de deuil », un cérémonial signifiant à la communauté que « tout était terminé », le défunt ayant maintenant pris place auprès des ancêtres.
Ornement de hanche masculin surmonté de deux têtes trophées, Koniak, État du Nagaland, Inde, deuxième moitié du XXe siècle. Âme en bois, poils de chèvre, cornes chevillées, défenses de cochon, rotin, fer, fibres, cheveux humains, et pigments. H. : 79,2 cm. Donation Monique et Jean-Paul Barbier-Mueller. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac-Jacques Chirac. Inv. 70.2001.27.51. Photo Claude Germain.
Chez les Naga, cet ornement de hanche constituait un élément important de la tenue cérémonielle du guerrier. Lors des danses — activité essentielle dans la culture naga —, la chevelure du trophée accompagnait les mouvements par lesquels le corps du guerrier se métamorphosait en énergie pure. Le trophée réunit la chevelure de la victime sacrifiée et la représentation de son corps dans un objet d’art qui associe le réel à l’imaginaire. Les défenses de sanglier viennent renforcer la symbolique pour signifier courage et force, puissance et intelligence. En arborant ces symboles, le chasseur soulignait son pouvoir et sa capacité à dominer les forces de la nature. Accrochés à la ceinture, ces ornements renvoient à la pratique des tête coupées et, plus particulièrement, aux conditions de leur transport : pendues par les cheveux à la ceinture du guerrier avant d’être placées dans des paniers qui seront eux-mêmes suspendus à la ceinture. Certains détails soulignent la relation entre la parure et la fonction que magnifie l’ornement : des petites têtes en bois pendent des mèches de poils de chèvre rouges, noirs et blancs qui évoquent le sang qui coule au terme du sacrifice qui fonde la vie du groupe.
Tête réduite semblant appartenir à une personne de sexe masculin, Shuar, Jivaro, Macas, Équateur. Restes humains, cheveux et fibres. H. 61 cm. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 71.2012.0.1437. Photo Claude Germain.
Tête réduite, Shuar, Jivaro, Équateur. Restes humains, plumes et fibres végétales. H. : 51 cm. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 71.1886.101.1. Photo Patrick Gries.
Stade ultime de la conservation des cheveux, ces têtes-trophées, dénommées tsantsa, sont connues depuis un millénaire, et réalisées dans le cadre de chasses aux têtes. Lors de leur découverte, au XVIIesiècle, elles terrifièrent les Occidentaux — jivaro signifiant « barbare ou sauvage » pour les conquistadors.Après la décapitation, la peau du crâne était détachée et plongée dans une décoction bouillante contenant certaines baies pour la raffermir. Le crâne était jeté à la rivière, comme présent à sa divinité. En prenant grand soin de ne pas abîmer la chevelure — que les hommes ne coupaient jamais —, la peau était réduite à la taille du poing. Ensuite, des pierres chaudes et du sable étaient insérés dans la tête pour lui redonner une forme et la tsantsa était chauffée au-dessus d’un feu, pour la faire durcir et noircir. Ces opérations duraient environ une semaine. Les yeux et la bouche étaient cousus afin de conserver « l’esprit » à l’intérieur. Il s’agissait de capturer l’esprit vengeur de l’ennemi (le muisak), emprisonné dans la tête, afin qu’il serve le « réducteur ». Une fois façonnée, la tête était consacrée grâce à un rituel dédié à la mort et à la renaissance, à la fécondité et à l’harmonie sociale. Exposée lors de cérémonies religieuses et de banquets, la tête réduite permettait aussi de garder à distance les ennemis potentiels.
Tête-trophée parinaa, Munduruku, Rio Tapajos, Brésil, avant 1872. Tête humaine masculine, coton, plumes, poix, boules de résine et dents d’agouti. Dim. : 27 x 30 x 24 cm. Don de M. Baraquin. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac, photo Patrick Gries. Inv. 71.1950.87.1.
Isolées dans la jungle de la haute Amazonie, ces tribus légendaires furent protégées durant des siècles de l’incursion des Blancs par leur inquiétante réputation de chasseurs de têtes. Si la guerre donnait du prestige, renforçait la solidarité, raffermissait l’identité ethnique et permettait le renouvellement rituel des âmes, la chasse aux têtes y était extrêmement codifiée et ritualisée. En Amazonie, sans appropriation d’une partie de l’autre, les sociétés se pensaient comme étant incomplètes. Les Mundurucu coupaient non seulement la tête de leurs ennemis mais aussi celle de leurs compagnons morts au combat. Les têtes des ennemis étant considérées comme des trophées et celles des compagnons comme des reliques — on trouve également quelques rares têtes momifiées dans les îles Marquises et, en particulier, en Nouvelle-Zélande où l’on conservait des têtes momifiées et tatouées.Les têtes trophées étaient utilisées dans des rituels et conféraient des privilèges à son propriétaire. Il recevait, entre autres choses, le versement d’une pension pendant les quatre années consécutives à l’acquisition du trophée.Les Mundurucu dépouillaient la tête de la chair, des muscles et des dents et vidaient la boîte crânienne. Ils ne réduisaient pas la tête et ils ne la dépouillaient pas totalement comme les Parintintin. La tête était soigneusement lavée, puis soumise à cuisson lente jusqu’à transformation en crâne sec, enduite avec de l’huile végétale et puis, bourrée. Les cordelettes s’échappant de la bouche correspondaient au nombre de têtes coupées par le guerrier défunt.
Ivi po’o, ornement de tête masculin, îles Marquises, milieu du XXe siècle. Os, cheveux et fibres végétales. H. 19 cm. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac-Jacques Chirac. Inv. 71.1943.0.285 X. Photo Patrick Gries, Valérie Torre.
Collier, îles Marquises. Fin du XIXe siècle. Os de poisson ? (vertèbres de requin), cheveux, fibres végétales et métal. Dim. : 54 x 28 x 4 cm. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. 71.1898.63.3 D. Photo Claude Germain.
Dans les îles Marquises, le corps lui-même était un des matériaux de l’expression artistique : la peau comme support pour le tatouage, les os, les cheveux et les poils blancs de barbe de vieillard pour la réalisation d’ornements destinés aux personnages de haut rang. La tête elle-même, comme dans toute la Polynésie, était la partie la plus sacrée de l’individu. Préparés par un artisan spécialisé, les cheveux protégeaient celui qui les possédait.Bruns foncés ou noir, ceux appartenant à des proches ou à des ennemis étaient enroulés autour de bâtonnets, chauffés dans des fours enterrés pour les friser. On les fixait ensuite à des casse-têtes, à des conques d’appel ou à des bâtons de commandement ou cérémoniels, comme des glands ou des pompons décoratifs. Les ornements en cheveux étaient d’une très grande valeur. Des touffes de cheveux montées très serrées sur des tresses en fibres de bourre de coco entouraient les épaules, la taille, les poignets, les jambes et les chevilles des grands chefs et des guerriers.
Crâne surmodelé, Iatmul, proviendrait du village de Tambanum, région du fleuve Sépik, Papouasie Nouvelle-Guinée, avant 1934. Crâne humain, coquillages, fibres, mastic et argile, pigments, mâchoire inférieure en bois, coquillages et cheveux humains. Dim. : 15 x 15 x 27,5 cm. Ex-coll. La Korrigane. © Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Inv. MH 61.103.318. Photo Patrick Gries.
Pour les Iatmul de Papouasie Nouvelle-Guinée, la tête contenait toute la substance de l’être. Aussi conservaient-ils les crânes de leurs ancêtres qui, une fois nettoyés et surmodelés, étaient peints. Le surmodelage des crânes, avéré au Moyen-Orient depuis le VIIemillénaire (Jéricho) et en Sibérie (région de Krasnojarsk) au 1er siècle av. J.-C., connut, en Océanie, son apogée. Seules quelques sociétés du bassin du fleuve Sépik pratiquaient le surmodelage des têtes humaines d’hommes et de femmes — pratique que l’on retrouve également au Vanuatu et, dans une moindre mesure, dans les îles Salomon et en Nouvelle-Irlande. Quelques mois après l’inhumation du défunt, son crâne était détaché du corps et placé à bouillir dans de l’eau avec une décoction de plantes puis séché au soleil. Le maxillaire inférieur était lié à l’aide d’un rotin ou simplement remplacé par une prothèse en bois lorsqu’il était détaché et porté comme une amulette. L’homme à qui revenait cette tâche emportait le crâne dans sa maison et le plaçait près de sa couche lorsqu’il allait dormir. La nuit, l’esprit du défunt venait hanter ses rêves. Au réveil, il pouvait alors reproduire les traits de ce dernier. Le sculpteur tenait également compte des mesures relevées préalablement à l’aide de petits morceaux de tiges de roseau. Une perruque constituée des cheveux des consanguins, rasés pour la période de deuil, y était implantée. Ici, la majorité des lignes formant des vagues partent du bout du nez et se terminent à leur extrémité en une volute dont le centre est un ocelle. Les volutes de la partie haute, au-dessus des yeux, et celles de la partie basse, sur le maxillaire inférieur, sont inversées. Elles correspondent aux deux moitiés du cosmos iatmul, évoquant, d’un côté, le ciel et les ancêtres paternels et, de l’autre, la terre et les ancêtres maternels.
« CHEVEUX CHÉRIS. FRIVOLITÉS ET TROPHÉES » « Hirsute. L’image stéréotypée des premiers hommes est celle d’êtres échevelés mais on imagine, au moins depuis la “Dame de Brassempouy” (vers 21 000 ans avant J.-C.) et sans doute avant, que l’humain a coupé, arrangé, coiffé ses cheveux pour plaire et se plaire, prendre ses distances avec l’état de nature.
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"Angelica"
Genuine Female Shrunken Head.
Circa: Late 1930′s
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jivarodigital-blog · 7 years
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