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#l'écriture de l'hôtel
latribune · 3 months
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tendre-promesse · 5 months
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Shining (Stephen King)
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J'ai lu Shining, l'année dernière, et je n'ai pas regretté cette lecture. J'ai adoré ce livre, vraiment, et je le recommande vivement à tous ceux à la recherche d'une bonne histoire d'horreur. On y suit une petite famille qui tente de se reconstruire après que le père, Jack, a perdu son poste de professeur après avoir roué de coups un de ses élèves. Jack est en effet sujet à des crises de colère, parfois même envers sa propre famille, et a des soucis avec l'alcool. Il accepte ainsi le poste de gardien dans un hôtel réputé perdu dans les montagnes, l’hôtel Overlook, et sa femme Wendy et son fils Danny l'y accompagnent, se préparant à passer plusieurs mois seuls dans l'hôtel fermé pendant la saison d'hiver. L'occasion pour lui de retrouver le calme intérieur au milieu des montagnes, et avoir le temps de se consacrer à l'écriture de sa pièce, car il souhaite aussi devenir écrivain. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu quand l'hôtel Overlook, déserté lors de la période hivernale et rapidement coupé du monde par la neige, se dévoile être bien plus sinistre que prévu...
J'ai parlé rapidement des détails ici :
Première moitié : https://twitter.com/TendrePromesse2/status/1690300753682821120
Deuxième moitié : https://twitter.com/TendrePromesse2/status/1736016539285872709
Le personnage de Jack, père de famille (anciennement) alcoolique, sujet à des crises de colère et qui finira par « perdre la tête » et tenter d'assassiner toute sa famille constitue d'une certaine façon l'antagoniste (avec l'hôtel lui-même) de ce livre, mais également son protagoniste. Un personnage qu'on suit avec fascination pendant toute la durée du livre et dont on peut apprécier la complexité car il est clair qu'il n'est pas seulement un homme instable et violent. En fait, en étant témoin de son passé et de son point de vue, on s'attache à lui et, même si on reste horrifié par ses actions, on ne peut que regretter la tragédie de sa descente aux enfers.
De nombreuses pages sont dédiées à nous présenter son passé. On comprend que Jack souffre du même côté obscur que son père, un homme violent qui battait sa femme et ses enfants, et redoute de devenir un monstre comme lui, surtout en sachant qu'il a déjà fait du mal à son fils par le passé et presque battu à mort un de ses élèves (qui avait certes tenté de lui nuire, mais ça ne justifie rien). Il avait connu une période d'alcoolisme, ce qui avait fortement impacté sa famille et sa carrière (il était ainsi passé à deux doigts du divorce). En comprenant ce qu'il a vécu, on peut apprécier ses efforts pour tenter de se racheter et réparer ses erreurs.
Au début du livre, Jack souhaite en effet faire des efforts pour se reconstruire, redevenir une personne saine et non un danger pour les autres, retrouver une vie honnête : il ne touche plus à l'alcool depuis plusieurs mois et a accepté ce nouveau travail de gardien. On voit qu'il aime vraiment sa famille et veut leur bien, on assiste à des moments de tendresse entre lui et sa femme, de complicité entre lui et son fils, et le fait que sa femme reste avec lui en dépit de tout ce qu'il a fait est parfaitement crédible. La volonté de cette famille de se serrer les coudes et sortir ensemble de cette crise est bien présente.
Et c'est bien parti au début : lors des premiers jours, on voit que Jack se sent bien à l'hôtel, dans l'air pur des montagnes, et a de nouveau de l'inspiration pour sa pièce. La tension dans le couple s'est allégée. Mais cette avancée, tragiquement, ne dure pas, à cause de l'intervention surnaturelle de l'hôtel. C'est ça qui est triste, savoir qu'au fond de lui, Jack n'est pas une mauvaise personne, mais qu'il partait avec de sinistres défauts hérités de son père, qu'il faisait beaucoup pour devenir une meilleure personne, et qu'il était sur la bonne voie avant de tomber dans les filets de la force maléfique de l'hôtel.
Parce qu'on assiste à sa descente aux enfers, on lit son point de vue dans de nombreux chapitres alors qu'il commence à changer. Son envie de boire revient, ainsi que ses mauvaises habitudes du temps où il était alcoolique, sa mauvaise humeur, son manque d'inspiration, et finalement ses travers violents. Mais bien que l'hôtel n'ait rien réellement inventé en lui et n'ait fait que faire se développer toutes ces mauvaises choses qui étaient déjà en lui (dégénérant en du ressentiment envers sa femme qui se méfiait de ses sautes d'humeur, envers son fils qui parfois lui désobéit (c'est un enfant dans une situation stressante qui essaie de survivre...), bref tout le monde) on sait, tout comme Wendy et Danny, que l'hôtel est responsable de sa chute. Ladite chute est si bien présentée et crédible, étape par étape, qu'on ne peut être qu'absorbé par la lecture, alors que l'hôtel utilise les craintes et ressentiments de Jack contre lui pour le submerger et le changer en monstre incarnant la volonté de l'hôtel Overlook.
Le « grand méchant » de cette histoire est donc en réalité l'hôtel Overlook. Il y a des fantômes, la vision de gens du passé ayant résidé à l'Overlook, parfois y étant décédés, mais ça reste vague si ce sont seulement des masques que l'hôtel revêt pour se manifester ou s'il s'agit de véritables fantômes absorbés par l'hôtel, des âmes perverties devenues les marionnettes de l'hôtel au même titre que Jack est en train de devenir. La nature de l'hôtel lui-même n'est pas très claire : il est présenté comme une Force, un démon peut-être, toujours présent depuis des décennies ou engendré par le passé sombre de l'hôtel qui avait connu des affaires déplaisantes (mafia, suicides etc). En bref, une force surpuissante plus effrayante que de simples fantômes.
En plus de cela, le fils de Jack, Danny, possède le shining, des pouvoirs spéciaux qui lui permettent d'avoir des visions du futur ou de choses qu'il n'est pas censé connaître, mais aussi de voir des choses se cachant dans une autre couche de la réalité, comme la nature de l'hôtel. L'histoire est réaliste dans le fait que ses parents, bien qu'évidemment dubitatifs au début, finissent par croire leur fils quand l'évidence est devant eux. Ce pouvoir ne reste pas un secret que Danny veut garder et se montre même bien utile à certaines occasions : il lui permet notamment de savoir des choses que Jack veut leur cacher, et il l'utilise pour se protéger de son père alors que celui-ci est sous l'influence de l'hôtel. Mais c'est la rencontre entre ce grand pouvoir et la force maléfique de l'hôtel qui est la source de leurs malheurs, car c'est ça qui a permis à l'hôtel de se manifester de plus en plus nettement dans notre réalité.
J'aime la manière du récit d'entretenir le suspense, de nous tenir en haleine. Le côté surnaturel se manifeste doucement, petit à petit, d'abord sans se révéler entièrement, d'abord par des détails parfois étranges mais pas forcément surnaturels (des guêpes sortant d'un nid passé à l'insecticide, par exemple, élément arrivant tôt dans le récit et révélateur des intentions agressives de l'hôtel envers ses habitants), ou des détails qu'on pourrait aisément expliquer comme le fruit de l'imagination (des animaux de buis bougeant, une tache de sang sur un mur, ou un extincteur aux intentions malveillantes), surtout que ces visions proviennent de Danny, déjà sujet à des visions bizarres, ou de Jack dont on sait qu'il n'est pas le plus stable. Évidemment qu'on sait que vraiment côté surnaturel, pas que fou.
Evidemment, on se doute bien qu'il y a vraiment un aspect surnaturel à l'hôtel et qu'il ne s'agit pas que des hallucinations d'un père sombrant dans la folie à cause d'une maladie psychologique ou de l'isolement. Et il devient impossible de supposer le contraire quand Wendy partage à son tour les mêmes visions et assiste à des événements étranges, dont des objets se matérialisant dans l'ascenseur sous les yeux des trois membres de la famille, quand on se rend compte grâce à elle que Jack est vraiment rendu ivre (par magie), alors qu'il n'y a pas d'alcool dans l'hôtel, quand Danny se fait attaquer par des animaux de buis en jouant dehors, ou quand Jack est délivré par magie de la réserve où il était enfermé.
Certaines scènes sont vraiment incroyables dans la manière dont elles installent doucement l'horreur, faisant peu à peu grimper la tension. Des scènes commençant parfois innocemment, donnant un faux sentiment de sécurité (par exemple, Danny allant jouer dans la neige en pleine journée avant de se faire attaquer par les animaux en buis), avant de présenter des détails un peu étranges mais pas si inquiétants, puis un peu plus angoissants, pour au final bien faire comprendre que le personnage est en danger... ou pas, certaines scènes restent ambiguës et on ne sait pas vraiment si le personnage aurait été en danger s'il ne s'était pas enfui (notamment quand Danny est persuadé que l'extincteur du couloir a des intentions malveillantes, mais on ne sait pas trop ce qu'aurait bien pu faire un tel objet, même possédé, surtout aussi tôt dans l'histoire).
Au final, Danny doit affronter son père qui n'est plus vraiment son père mais un monstre issu de ses pires cauchemars contrôlé par l'hôtel qui cherche à les tuer. C'est quand il dépasse sa peur qu'il parvient à le vaincre, mais cette tragédie ne peut connaître son terme que par la perte de l'hôtel Overlook qui est détruit par les flammes quand la chaudière explose (Jack, occupé à être manipulé et possédé par l'hôtel, avait oublié depuis longtemps de faire redescendre la pression). Jack meurt avec l'hôtel, son âme alors complètement possédée même s'il est sous-entendu qu'il a tenté de résister jusqu'au bout.
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Série Fawlty Towers
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La sitcom britannique Fawlty Towers est l'une des émissions de télévision les plus populaires et les plus appréciées de tous les temps. La série, qui n'a duré que deux saisons, suit les frasques du propriétaire de l'hôtel éponyme, Basil Fawlty, et de son personnel qui tente de faire fonctionner l'hôtel malgré l'ineptie de Basil. Fawlty Towers a été loué pour son écriture acérée, ses performances brillantes et son utilisation magistrale de la farce. Le spectacle a eu une influence énorme sur la comédie britannique, et son influence est encore visible aujourd'hui.  
La brillance de Fawlty Towers
La sitcom de la BBC Fawlty Towers est souvent citée comme l'une des plus grandes émissions de télévision de tous les temps. La série, qui n'a duré que 12 épisodes, est un parfait exemple de la comédie britannique à son meilleur. Qu'est-ce qui rend Fawlty Towers si formidable ? Il y a de nombreuses raisons, mais en voici quelques-unes. Premièrement, les personnages sont incroyablement bien dessinés et crédibles. On se soucie vraiment d'eux, même s'ils se retrouvent souvent dans des situations ridicules. Deuxièmement, l'écriture est superbe. Les blagues sont intelligentes et souvent très drôles, mais elles ne sont jamais forcées ou artificielles. Troisièmement, le jeu des acteurs est de premier ordre. Tous les acteurs donnent vie à leurs personnages à la perfection. Enfin, la série est tout simplement agréable à regarder. C'est le mélange parfait d'humour, de drame et d'absurdité. Si vous n'avez pas vu Fawlty Towers, faites-vous une faveur et regardez-la. C'est un véritable classique de la comédie télévisuelle.  
Le making of de Fawlty Towers
Fawlty Towers est une sitcom britannique qui a été diffusée pour la première fois sur BBC2 en 1975. La série a été créée par John Cleese et Connie Booth, qui ont également écrit les douze épisodes et joué dans la série. La série se déroule dans un hôtel fictif appelé Fawlty Towers, qui est basé sur un hôtel réel appelé Gleneagles Hotel à Torquay, Devon. L'hôtel est géré par Basil Fawlty (John Cleese), un directeur très incompétent, et sa femme Sybil (Prunella Scales). Le serveur espagnol Manuel (Manuel Pereira) et la gouvernante Polly Sherman (Connie Booth) vivent et travaillent également à l'hôtel. La série est devenue très populaire et est toujours considérée comme l'une des meilleures sitcoms de tous les temps. En 1979, la série a remporté le prix BAFTA de la meilleure série comique. The Making of Fawlty Towers est un documentaire qui a été diffusé pour la première fois sur BBC2 en 2007. Ce documentaire présente des interviews de John Cleese, Connie Booth, Prunella Scales et Manuel Pereira, ainsi que des images des coulisses de la production de la série. Ce documentaire est un incontournable pour tout fan de la série, car il offre un aperçu fascinant de la création de l'une des plus grandes sitcoms de tous les temps.
L'héritage de Fawlty Towers
Cela fait près de 45 ans que le premier épisode de Fawlty Towers a été diffusé sur BBC2. La série, qui n'a duré que 12 épisodes, a été saluée comme l'une des plus grandes sitcoms britanniques de tous les temps. Fawlty Towers a eu un impact durable sur la culture britannique et a été référencé d'innombrables fois dans la culture populaire. La série a également eu une influence considérable sur d'autres sitcoms, tant au Royaume-Uni qu'à l'étranger. L'héritage de Fawlty Towers est évident. C'est une émission qui est encore aimée par beaucoup et son influence se fait encore sentir aujourd'hui.
Les personnages de Fawlty Towers
La série télévisée Fawlty Towers se déroule dans un hôtel fictif de la ville balnéaire de Torquay, en Angleterre. L'hôtel est dirigé par Basil Fawlty, un homme coléreux et souvent grossier qui réprimande constamment son personnel. Sa femme, Sybil, est la plus pondérée des deux, mais elle est souvent considérée comme aussi coléreuse que son mari. Les autres personnages principaux de la série sont Manuel, le serveur espagnol qui ne comprend souvent pas ce qui se passe, Polly, la femme de chambre qui est souvent la voix de la raison, et M. et Mme John Cleese, les invités qui sont constamment victimes de la mauvaise attitude de Basil. Fawlty Towers est une sitcom britannique classique qui est appréciée par beaucoup. Ce sont les personnages qui rendent l'émission si mémorable, et chacun d'entre eux est unique à sa manière.  
L'humour de Fawlty Towers
Certains peuvent trouver que l'humour de Fawlty Towers est un peu trop sec, mais je trouve que c'est l'une des émissions les plus drôles jamais réalisées. Les personnages sont si bien écrits et les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont juste si absurdes. J'aime beaucoup la façon dont l'humour est souvent subtil et ne repose pas sur des rires faciles. Section du blog : Les personnages de Fawlty Towers Chacun des personnages de Fawlty Towers est si bien défini et mémorable. Ils ont tous leurs propres bizarreries et manies, et ce sont ces dernières qui sont souvent à l'origine de l'humour de la série. J'aime particulièrement le personnage de Basil Fawlty, qui se met toujours dans des situations compromettantes. Il est aussi très prompt à se mettre en colère, ce qui donne souvent des résultats hilarants. Section du blog : Le décor de Fawlty Towers Fawlty Towers se déroule dans un petit hôtel de la ville balnéaire de Torquay. L'hôtel est souvent la source d'une grande partie de l'humour de la série, car il est dirigé par le très incompétent Basil Fawlty. L'hôtel accueille également des clients très excentriques, ce qui donne lieu à des situations souvent hilarantes. Section du blog : L'héritage de Fawlty Towers Fawlty Towers est souvent considérée comme l'une des meilleures sitcoms jamais réalisées. Elle a eu une influence considérable, que l'on retrouve dans de nombreuses sitcoms modernes. La série a également été louée pour sa représentation précise du système de classe britannique. Si vous êtes à la recherche d'une sitcom britannique classique, ne cherchez pas plus loin que Fawlty Towers. Cette émission hilarante suit la vie chaotique de Basil Fawlty, le propriétaire d'un petit hôtel dans la ville balnéaire de Torquay. Avec sa femme Sybil et leur serveur espagnol Manuel, Basil essaie de faire fonctionner l'hôtel malgré un flot incessant de mésaventures. Des clients en colère aux visites de l'inspecteur sanitaire, on ne s'ennuie jamais à Fawlty Towers. Read the full article
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beatlesonline-blog · 2 years
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i just had a random, sort of sad thought/scenario come into my head just now. so you know that trope where one of the two lovers is immortal but their lover isn't, so they have to wait until they reincarnate over and over again? ......yeah that, but with poor dazai 🥺
"Normally I don't connect with anyone this quickly but you know, there's just something about you. You feel like a kindred spirit somehow, even though we've only just met. Haha, could you imagine if it was because we were lovers in a past life or something? Wouldn't that be such a coincidence?"
There was a flash of emotion in Dazai's warm amber eyes so quick you swore you'd imagined it. Had it not been so intense you'd have just shrugged it off... but something about the sad smile and offhand comment he gave you made you that much more curious as to the mystery shrouding the writer sat beside you. Little did you know how many lifetimes Dazai had spent with you, only to be forgotten each time, left with the lingering aftertaste of despair and regret, constantly torn between mourning your loss and looking for you anew. And yet, with a heart so heavy he was doing all he could not to choke on it up in his throat, all that left his mouth was a casual response. "What a coincidence it would be indeed, Toshiko-san." But the smile never quite reached his eyes, as he knew all too well this lifetime would end just the same.
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camilleauquebec · 3 years
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Thriller à Percé
1968. Jacques Mesrine, l'ennemi numéro 1 en France, est en cavale au Québec. En 1969, l'Homme aux Mille Visages se réfugie en Gaspésie avec Jeanne Schneider, sa maîtresse. Evelyne Le Bouthillier, propriétaire du motel des Trois Soeurs -où les Bonnie and Clyde français ont trouvé refuge- y est retrouvée morte étranglée le 30 juin 1969.
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Jacques Mesrine, le célèbre bandit français, déclaré Ennemi numéro 1 en France au début des années 70 sous Valéry Giscard d'Estaing, a passé une partie de sa cavale au Québec. S'il avait déjà commis de nombreux délits et crimes, il n'était à l'époque recherché "que pour" escroquerie.
Le 6 février 1968, après avoir échappé aux policiers français, il parvient à s'enfuir au Québec. Réputé pour ses nombreux déguisements et ses fausses identités, l'homme aux mille visages a en effet au cours de sa vie échappé de nombreuses fois à la justice et à la prison (via des évasions spectaculaires).
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La Une du France Soir du 10 mai 1978. Deux jours après l'évasion de Jacques Mesrine du Quartier de Haute Sécurité de la Prison de la Santé. Ce QHS fera pour Mesrine l'objet d'une vengeance terrible contre le gouvernement français. Source: France Soir.
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Jacques Mesrines et ses nombreux déguisements. Source: Steve Marchal / Behance.
Si vous voulez en apprendre plus sur les détails de la cavale de Mesrine au Québec, je vous conseille cette vidéo. Si vous voulez en savoir plus sur sa période d'ennemi numéro 1 en France et sa mort, celle-ci. Mais revenons à Percé, car ceci est un blog sur le Québec.
Jacques Mesrine, une fois arrivé au pays avec sa maîtresse Jeanne Schneider, enchaîne les petits boulots en construction et comme chauffeur. Via ce dernier domaine, il commence à travailler à Montréal pour un millionnaire handicapé, Georges Deslauriers.
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Georges Deslauriers, millionaire québécois kidnappé par Mesrine. Source.
Mais suite à une dispute entre Jeanne Schneider et le jardinier de longue date de la maison, Deslauriers décide de les congédier. Mesrine, comme réponse, tente d'enlever le vieil homme contre rançon avec l'aide de Schneider et de Michel Dupont, un français rencontré sur place. Or, le sédatif administré ne fait finalement pas effet et Georges Deslauriers parvient à s'enfuir de son appartement où il était retenu prisonnier, pendant l'absence des trois kidnappeurs.
Ayant raté leur coup, le couple de malfrats doit vite prendre la route et abandonnent ainsi Michel qui se fait arrêter. Ils décident de se réfugier en Gaspésie, justement, là où on nous avons passé la semaine. Le couple de malfrats pense échapper à la police, qui selon eux, n'aurait jamais l'idée de venir les chercher à Percé, où ils s'arrêteront et marqueront à jamais la communauté côtière.
Mesrine, suite à ce kidnapping, est entré dans le grand banditisme et a gravé son nom dans les annales de la police québécoise. Il encourt alors une peine de dix ans.
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C'est à deux pas de ce beau rocher que se trouve le motel des Trois Soeurs, un établissement tenu par Evelyne Le Bouthillier. Evelyne a 58 ans et elle est célibataire. Elle tient son établissement gaiement, avec la bienveillance typique aux québécois. Pour la saison estivale, Evelyne accueille sa nièce, Irène Bouthillier, qui l'aide pour les diverses tâches dans l'hôtel.
Les enquêteurs situent la première visite du couple à l'auberge des Trois Soeurs à la Saint Jean-Baptiste, la fête nationale du Québec, qui se tient le 24 juin. Ils louent alors un chalet à Evelyne Le Bouthillier, où ils restent quelques jours.
Puis, pour brouiller les pistes des policiers, ils décident de se déplacer à nouveau. Ils vont à Windsor, en Ontario, afin de faire croire aux forces de l'ordre qu'ils veulent s'enfuir aux États-Unis. Mais Mesrine et Schneider louent une voiture et font demi-tour, en passant par Montréal, pour regagner la Gaspésie.
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Jeanne Schneider et Jacques Mesrine. Source: Historiquement Logique.
Le 29 juin après-midi, ils sont de retour à Percé. Ils veulent retourner se réfugier à l'hôtel des Trois Soeurs, mais lorsqu'ils téléphonent, ils tombent sur la nièce de la propriétaire, Irène Le Bouthillier. Cette dernière étant absente lors du premier séjour du couple, elle ne les avait jamais vus.
Lors de cet appel, ils demandent à quelle heure revient Evelyne, la propriétaire de l'auberge. La jeune fille de 16 ans leur répondit 22h, 22h30, heure à laquelle ils rappelèrent. Irène était dans la cuisine avec Evelyne quand le couple rappela, et partit se coucher pendant l'appel.
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Evelyne Le Bouthillier. Source: Historiquement Logique.
Lorsqu'elle est réveillée le lendemain par un client sonnant à l'auberge, Irène descend et découvre sa tante étendue sans vie dans le salon. Evelyne Le Bouthillier a été étranglée. Toutes les portes sont fermées à part la porte arrière. Un cendrier, un verre, et une tasse sont sur la table du salon. Deux pièces de vaisselle qui étaient absentes avant son coucher, et qui dénotent la présence de deux individus dans la nuit. On trouvera les empreintes du couple dessus.
Différents témoins ont aperçu Jacques Mesrine et Jeanne Schneider autour de l'hôtel le 29 juin au soir, la nuit du meurtre. Evelyne Le Bouthillier n'était pas non plus insensible au charme du criminel français, selon les archives du procès Mesrine-Schneider.
Le couple s'enfuit aux Etats-Unis car tous les soupçons reposent déjà sur eux. Ils seront finalement expatriés au Québec et jugés à deux reprises: la première pour le kidnapping de Georges Deslauriers (pour lequel Mesrine prendra 10 ans, Schneider 5 ans), et la deuxième pour le meurtre d'Evelyne Le Bouthillier. Pour ce dernier, ils sont envoyés à la prison de Percé. Ils parviennent à s'en enfuir, mais ils sont récupérés quelques heures plus tard et ré-emprisonnés.
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Jeanne Schneider et Jacques Mesrine à leur rappatriation pour le procès à Montréal. Source: Gazette de Montréal.
C'est le 18 janvier 1971 que se tient le procès. Il figure encore dans les annales du XXème siècle au Québec. Raymond Daoult, l'un des plus grands criminalistes de son époque, défend Mesrine. Cet avocat hors-pair, couplé au comportement habile de Mesrine durant le procès, ainsi qu'à la difficulté de témoigner d'Irène Le Bouthillier en feront un procès difficile à gagner pour la partie civile. Il peut être étudié ici, avec le témoignage d'Irène.
Les preuves comme les empreintes ADN ont été déjouées par la défense. Par exemple pour celles-ci, un expert a déclaré qu'elles pouvaient -dans certaines atmosphères (comme dans une maison)- rester fraîches plusieurs jours. Le couple étant venu pour la Saint-Jean, la preuve n'était plus recevable. Tant de subterfuges menés par la défense que Mesrine et Schneider furent donc acquittés trois semaines après le début du procès.
Pour les habitants de Percé et du Québec, c'est une faute judiciaire. Mesrine, orgueilleux et mégalomane, ne se contente d'ailleurs pas de l'issue du procès. Quelques années plus tard, dans un ouvrage posthume intitulé "Coupable d'être Innocent", il clamera encore son innocence et portera ses soupçons sur la nièce de l'aubergiste, Irène Le Bouthillier. Une accusation terrible qui traduit son envie de balayer cette réputation d'assassin crapuleux qui ne lui convient pas.
Il engage à cette fin de publication un journaliste, Gilles Ouellet, qui doit s'occuper des notices et références. Mesrine un jour lui demande de contacter son ancienne maîtresse et complice pour une vérification de date. Jeanne Schneider, qui n'était pas au courant de l'écriture du livre, demande son contenu et crie alors à Ouellet:
" Ne publiez pas ça ! Ne publiez pas ça !"
En larmes, elle poursuit:
"Si vous saviez de quoi Jacques était capable, c'était atroce ce qui s'est passé à Percé !".
Pour le journaliste, il s'agit ici des seuls aveux sur cette affaire, qui finalement n'a jamais trouvé suite. Percé tremble-t-il encore de ce meurtre ? Réponse à ma prochaine visite !
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La Une du procès de Montmagny, jugeant Jacques Mesrine et Jeanne Schneider pour le meurtre d'Evelyne Le Bouthillier. Source: Radio Canada.
Et voilà ! Mon père m'envoyait des photographies de son séjour dans l'Auberge des Trois Soeurs, qui existe toujours, lors de sa venue au Québec en 2019. Dans le processus, j'ai appris que cela avait été une planque de Mesrine, et j'ai décidé de faire un billet dessus ! J'espère que la lecture vous a plu :-)
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hippocampinae · 3 years
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Dans ma valise, j'avais amené mes staedlers pour prendre mes notes pendant mes formations de quarantaine.
Mes surligneurs staedlers fonctionnent encore très bien, mais malheureusement mes stylos presque plus du tout.
J'ai donc commandé des crayons sur internet, qui m'ont été livrés à l'hôtel. J'avais aussi commandé au même moment mes souliers pour l'école (comme il faut porter des souliers d'intérieur, je me suis acheté des vans noirs que je vais promener entre mes 5 écoles) et un fil HDMI pour pouvoir écouter mes émissions sur la télévision.
Eh bien les crayons sont très très très bien, les couleurs sont magnifiques, ils sont confortables, l'écriture est facile, et je viens tout juste de réaliser que c'est une compagnie japonaise (Tombow/トンボ) Alors voilà, je suis très heureuse de mon achat.
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reseau-actu · 6 years
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En s'immergeant dans les milieux populaires de la capitale, Eric Blair devient écrivain et George Orwell commence sa carrière…
On cherchera en vain la rue du Coq-d'Or sur un plan de Paris. Cette adresse imaginaire est inspirée de la rue du Pot-de-Fer, dans le Ve arrondissement, où vit George Orwell en 1928. «C'était une rue très étroite, une sorte de gorge encaissée entre de hautes maisons aux façades lépreuses figées dans de bizarres attitudes penchées, comme si le temps s'était arrêté au moment précis où elles allaient s'abattre les unes sur les autres», écrit-il dans le livre qu'il tire de ses années parisiennes, Dans la dèche à Paris et à Londres.
Il loge à l'Hôtel des Trois Moineaux, «une sorte de taupinière sombre et délabrée, abritant, sur cinq étages, quarante chambres délimitées par des cloisons de bois […], minuscules et irrémédiablement vouées à la saleté, car tout le personnel se limitait à la patronne, Madame F., qui avait d'autres chats à fouetter que de donner un coup de balai». Pas de trace non plus aujourd'hui de ce charmant établissement. La rue du Pot-de-Fer est à présent une ruelle touristique aux façades immaculées et aux pavés impeccables, bordée par les terrasses d'une douzaine de cafés, bars à bière, restaurants français ou japonais. Au no 6, à la place de l'hôtel et du bistrot sordide aux tables maculées où Orwell boit du gros rouge avec des ouvriers, se trouve un bar à narguilé, le Planet-chicha.com, où des jeunes gens en tee-shirt fument en terrasse, penchés sur leurs téléphones portables.
Pour Orwell, Paris n'est pas une fête. Il vit chichement de ses quelques économies en donnant des cours d'anglais
En 1928, le quartier de la Contrescarpe est encore un quartier populaire, où s'entasse dans des meublés insalubres un petit peuple de «cordonniers, maçons, tailleurs de pierre, terrassiers, étudiants, prostituées, chiffonniers». George Orwell s'appelle encore Eric Blair. Il est rentré quelques mois plus tôt de Birmanie, après avoir démissionné de la police coloniale. Il veut devenir écrivain, au grand désarroi de sa famille. Paris est à l'époque la destination favorite des jeunes auteurs anglais et américains. Hemingway a vécu quelques années plus tôt dans le même quartier, rue du Cardinal-Lemoine, ainsi que James Joyce, qu'Orwell aperçoit un jour à une terrasse. Francis Scott Fitzgerald vit rue de Vaugirard. Henry Miller arrive deux ans plus tard.
Mais Orwell/Blair ne fréquente pas ces joyeux expatriés. Pour lui, Paris n'est pas une fête. Il vit chichement de ses quelques économies en donnant des cours d'anglais. Il écrit aussi ses premiers articles en français, dans des revues parisiennes, Le Progrès civique, et dans Monde, à l'époque une revue intello-chic communiste dirigée par Henri Barbusse, qu'il signe de son propre nom, E.A. Blair.
Plongeur dans un hôtel
Décidé à expérimenter lui-même les conditions de vie des pauvres, il a commencé à se déguiser en clochard. Vêtu de vieux vêtements sales, il a dormi dans des asiles de nuit en Angleterre. Mais à Paris, l'expérience sociologique devient soudain réalité lorsque son petit pécule est volé par un locataire malhonnête (ou bien par une grisette, selon certains biographes). Orwell se retrouve tout à coup dans le dénuement le plus complet. Il est d'abord contraint de mettre en gage ses vêtements. Puis, ses derniers francs dépensés, il doit quitter son hôtel et se retrouve à la rue. Il dort sur un banc, ramasse les mégots, jusqu'à ce que la faim le contraigne à trouver du travail, n'importe lequel.
Il est embauché comme plongeur dans les cuisines de l'«Hôtel X», un grand hôtel de la rue de Rivoli (qui pourrait avoir été, selon les sources, l'Hôtel Crillon ou bien l'Hôtel Lotti). Cet emploi non qualifié, aujourd'hui fréquemment occupé par des immigrants récents dans la plupart des restaurants parisiens, est un labeur éreintant. La description des arrière-cuisines de l'Hôtel X figure parmi les meilleurs passages du livre. Dans une chaleur étouffante s'activent frénétiquement cuisiniers, garçons, plongeurs. L'hygiène des lieux et des employés est assez approximative. «Dès qu'on s'aventurait dans les locaux de service, on était frappé par la saleté repoussante qui y régnait […], dans les cuisines, la saleté était encore plus criante.» C'est encore pire lorsqu'il est ensuite engagé dans un petit restaurant faussement traditionnel tenu par un escroc, L'Auberge de Jehan Cottard. Les cuisines sont d'une saleté encore plus repoussante. La poubelle déborde et le sol est couvert de déchets alimentaires. Orwell a touché le fond. «Le plongeur est l'un des esclaves du monde moderne, écrit-il. Le travail qu'il effectue est servile et sans art… On ne le paye que juste ce qu'il faut pour le maintenir en vie. Ses seuls congés, il les connaît quand on le fiche à la porte.»
«Ce qui est remarquable chez lui, c'est qu'il a la grande honnêteté de s'interroger sur sa méthode ; il admet d'ailleurs qu'on ne résout pas les problèmes sociaux en fraternisant avec les clochards»
Son séjour parisien s'achève à la fin de l'année 1929 quand on lui propose de garder en Angleterre un enfant handicapé mental. Mais à son retour à Londres, le poste promis n'existe plus. Le voici de nouveau à la rue. Il dort dans des hospices publics ou privés, dont il décrit par le détail la crasse, l'horrible promiscuité avec des corps sales. Avec des compagnons d'infortune, il arpente la ville, ses chaussures trouées comme le vagabond de Charlie Chaplin. Forcé d'assister aux offices religieux d'organisations charitables pour obtenir un repas gratuit, Orwell fait l'expérience de la rancœur que suscite cette assistance. «L'homme à qui l'on fait la charité nourrit quasi invariablement une haine féroce à l'égard de son bienfaiteur, écrit-il. Je tiens à souligner deux ou trois choses que m'a définitivement enseignées mon expérience de la pauvreté. Jamais plus je ne considérerai tous les vagabonds comme des vauriens et des ivrognes, jamais plus je ne m'attendrai à ce qu'un mendiant me témoigne sa gratitude lorsque je lui aurai glissé une pièce, jamais plus je ne m'étonnerai que les chômeurs manquent d'énergie.»
En immersion
Dans la dèche est resté l'un des exemples les plus fameux de la technique de l'immersion, consistant pour un journaliste à partager les mêmes conditions de vie que les sujets de son enquête. Orwell n'est pas le premier à recourir à ce procédé. Henry Mayhew, journaliste britannique de l'époque victorienne, a publié une série de reportages restée célèbre sur les travailleurs et les pauvres de Londres. Aux États-Unis, une jeune reporter intrépide, Nellie Bly, se fait enfermer en 1887 dans un asile psychiatrique pour écrire un livre. Au début du XXe siècle, Jack London se déguise en vagabond dans l'East End de Londres, expérience dont il tire Le Peuple de l'abîme.
La méthode a continué à faire des émules. Dans les années 1980, le journaliste allemand Günter Wallraf se fait passer pour un ouvrier turc afin de rendre compte à la première personne des conditions de vie des immigrés (Tête de Turc).
Mais Orwell va au-delà de la simple enquête de terrain. Il tire de chaque expérience des réflexions personnelles qui ajoutent à la force du récit. «Il est impossible de ne pas penser à lui quand on entreprend ce genre de reportage», dit Florence Aubenas, qui a passé plusieurs mois comme femme de ménage à nettoyer des ferries pour écrire Le Quai de Ouistreham, paru en 2010. «Ce qui est remarquable chez lui, c'est qu'il a la grande honnêteté de s'interroger sur sa méthode ; il admet d'ailleurs qu'on ne résout pas les problèmes sociaux en fraternisant avec les clochards. C'est sans doute la plus grande leçon: on ne défend pas les gens malgré eux.»
Par égard pour sa famille, Blair veut publier l'ouvrage sous pseudonyme. Il en propose plusieurs : Kenneth Miles, Lewis Allways, George Orwell. C'est ce dernier nom, tiré de celui d'une petite rivière du Suffolk, qui est retenu par Gollancz
Ben Judah, journaliste britannique, auteur d'une longue enquête-reportage sur Londres, This Is London, dans laquelle il côtoie les nouveaux pauvres et les immigrés venus du monde entier, fait des éloges plus circonspects. «On ne peut pas ne pas être inspiré par Orwell, reconnaît-il. Mais j'ai essayé de ne pas refaire ce qu'il fait. Je me suis notamment efforcé de faire parler les gens au lieu de parler à leur place, et de ne pas porter de jugement ou de tirer de conclusions, ce qu'il fait systématiquement.»
S'ajoute chez Orwell une tentative presque masochiste pour dépasser ses propres préjugés et briser la barrière de classe sociale, sans toujours y parvenir. Dans l'un de ses récits, il tente de se faire arrêter pour ivrognerie, avant qu'un policier, repérant en lui l'ancien élève d'Eton, lui dise gentiment de rentrer chez lui.
Au début des années 1930, Orwell finit par retourner vivre auprès de sa famille pour se lancer dans l'écriture. Intitulé Journal d'un plongeur, le manuscrit est d'abord refusé par le dramaturge T.S. Eliot, qui critique le manque de structure entre les parties parisiennes et londoniennes. Il finit par intéresser l'éditeur de gauche Victor Gollancz. Par égard pour sa famille, Blair-Orwell veut publier l'ouvrage sous pseudonyme. Il en propose plusieurs: Kenneth Miles, Lewis Allways, George Orwell. C'est ce dernier nom, tiré de celui d'une petite rivière du Suffolk, qui est retenu par Gollancz. «Ainsi naquit George Orwell, écrit son biographe, Bernard Crick, et heureusement pas Lewis Allways.» Le titre sera finalement Dans la dèche à Paris et à Londres. À sa parution, le livre remporte un petit succès d'estime. Eric Blair est devenu écrivain. La carrière de George Orwell commence.
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angelageme · 3 years
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Agatha Collier
Si vous regardez hurler sa tête hors tension dans ce clip, vous vous sentirez vous intensité véritablement comprendre la elle a apporté à l'écriture ainsi que d'agir. Il y a des années, a déclaré Scott-Clark, bijou voleurs utilisé de grandes, comme celles des véhicules SUV et effectivement sauvegardées à des bijouteries le long de la Croisette, Smashing par les fenêtres et en saisissant la marchandise avant de s'enfuir. Cela donne au consommateur un bon substitut du diamant avec tous les détails à facettes, la brillance et l'éclat attendu de agatha paris bijoux de haute qualité, la société a ajouté. Ces caractéristiques font de [AFJ] un rendez-vous incontournable pour les commerçants sérieux, surtout ceux qui veulent voir les premiers indicateurs des tendances pour l'automne / hiver l'an prochain.GIA, un événement gratuit, commence à 6 h, à l'Hôtel Crowne Plaza, Lumpini Park à Bangkok. 'En 2012, la demande de luxe en France a ralenti, avec la plupart des entreprises de rapports maintenant mid-single-digit à des taux de croissance faible Agatha Charm à deux chiffres dans le pays,analyste William Hutchings était cité comme disant. According occidentale à la société, 244 micro bijou agatha boutique ligne ont été récupérés à partir de 505 kg de kimberlite traitée à partir de son projet Cue diamant.CarryWoolstenhulme dissimulé les antécédents de concepteur dans l'art et de design et plus tard son incursion dans le secteur de l'aviation à la remise à neuf des jets privés avec son mari lui ont donné l'entreprise rencontre la mentalité créatif pour démarrer l'entreprise.Chriqui travaillé avec Baume Mercier pour mettre son propre spin moderne sur la Linea en introduisant un tissé bracelet en cuir d'agneau casual-chic. C'est alors que le CR publisher Stephen Gan remarques quelque chose comme: Combien facturez-vous pour garder Soldes Agatha Créoles des enfants.lui a demandé si elle avait reçu des commentaires négatifs à propos de l'entreprise, en particulier à la lumière de la récente recrudescence de la violence par arme à feu, Woolstenhulme dit qu'elle n'a pas rencontrés tout jeu.La consommation des produits de luxe mondiales devrait atteindre 40 billions de dépenses de consommation 2020 en Inde est estim�� à quadrupler à tirée par l'augmentation des revenus et les aspirations, l'étude ajoutés. Expert de l'industrie Eli Izhakoff a annoncé qu'il se terminera son mandat de président du Conseil mondial du diamant le 30 Juin, après 13 années consécutives à la tête de l'organisation du diamant et de la joaillerie.Procédé premiers collier boule argent agatha du développement devraient être récupérés au cours du troisième trimestre de 2014, la société de développement du diamant et de l'exploration de l'Afrique australe a dit. Le lot phare est allé à un 6,54 carats, sans défaut interne bague en diamant rose par Oscar Heyman Brothers, qui a vendu pour la vente. Les caractères simplement travailler au AGATHA PAS CHER sein de celle-ci. Il portera également sur des sujets liés à leur coloration, la structure et characteristics. Je ne suis pas nier toute lutte.
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Romain l'enchanteur Le 2 décembre 1980, Romain Gary entre dans une boutique du Boulevard Saint-Germain pour y acheter une robe de chambre. Quelques heures plus tard, il se tire une balle dans la tête, habillé de ce même peignoir - qu'il avait choisi rouge, pour masquer les traces de sang. Quand on s'appelle Romain Gary, on a jusqu'au bout le souci du détail. Ironie du sort, c'est sur le trottoir en face de ce magasin que le Musée des Lettres et Manuscrits, autrefois situé rue de Nesle, a déménagé en 2010.  Et, jusqu'au 3 avril 2011, une exposition y est consacrée à l'auteur de La Vie devant soi, présentant une centaine de documents inédits rassemblés avec le concours du fils de l'écrivain, Diego. Une façon élégante de célébrer le trentième anniversaire de la disparition d'un être non moins distingué qui, sa vie durant, a poursuivi "l'effort d'être un homme " et qui, à la question de savoir quelle était sa vertu préférée, répondait volontiers : "la vraie pudeur, la vraie délicatesse, la retenue." A l'entrée du musée, une immense photographie de Romain Gary. Il y a, dans ce cliché de l'écrivain déjà vieillissant, la moue ironique et désabusée de celui qui a roulé sa bosse dans le monde entier, et a bu à toutes les fontaines sans jamais parvenir à étancher sa soif. Cent fois donné perdu, cent fois relevé, Romain Gary a été tour à tour petit garçon vénéré par sa mère, aviateur engagé aux côtés du général De Gaulle, romancier, Consul Général de France, dramaturge, compagnon de la Libération, amoureux éperdu, officier de la Légion d'honneur, vainqueur du tournoi de ping-pong de Nice en 1932, cinéaste, journaliste, double Prix Goncourt. Mystificateur de génie, il s'est créé des dizaines de personnages pour mieux se réinventer : Romain Gary, Emile Ajar, Shatan Bogat, Fosco Sinibaldi… Plusieurs identités et, derrière ces masques, le même homme qui, humour en bandoulière, n'a eu de cesse de parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux. Une vie en vrac, donc, que l'exposition du Musée des Lettres et Manuscrits se propose de revisiter de façon tantôt biographique, tantôt thématique. De son enfance baladée entre la Lituanie, la Pologne et la France, de cette mère aimante autant qu'étouffante et qui fut sans doute son seul grand amour, Romain Gary a lui-même tout dit ou presque dans La Promesse de l'Aube, paru en 1960, et que le New York Times qualifia en son temps de  "bouquet posthume le plus beau qu’une mère ait jamais pu espérer recevoir". Une place de choix est réservée à l'autobiographie romancée : le Musée présente le tapuscrit original du chapitre XXII, qui ne sera intégré à l'oeuvre qu'en 1980. Formé au regard d'amour de la femme qui lui a donné la vie et lui a sacrifié la sienne, celui qui s'appelait encore Roman Kacew gardera de ses jeunes années une grande faculté d'adaptation et, surtout, un amour immodéré pour l'Hexagone : "Ma mère me parlait de la France comme d'autres mères parlent de Blanche-Neige et du Chat Botté et, malgré tous mes efforts, je n'ai jamais pu me débarrasser entièrement de cette image féerique d'une France de héros et de vertus exemplaires. Je suis probablement un des rares hommes au monde restés fidèles à un conte de nourrice." Aux murs de l'exposition, cette citation en lettres capitales claque comme un défi :  "Je n'ai pas une seule goutte de sang français mais la France coule dans mes veines." La France, terre promise, est atteinte en 1928. C'est l'installation à Nice, la gérance de l'hôtel-pension Mermonts, les fins de mois toujours difficiles. C'est surtout, pour l'adolescent, le moment d'enfin concrétiser les espoirs que sa mère a toujours placés en lui : puisqu'il n'a pas l'oreille musicale, puisqu'il ne sait pas peindre, ce sera l'écriture. Le gros cahier noir qui renferme le manuscrit de son premier roman, La Geste grimaçante, reste fermé. La couverture porte, écrite de la main de l'auteur, la mention : "Ce manuscrit de mon premier roman écrit à dix-sept ans ne doit pas être publié." Le voeu de l'écrivain a jusqu'à présent été respecté. Patiemment, le jeune homme - qui, après maintes recherches, a trouvé un pseudonyme satisfaisant : ce sera "Gary", "brûle" en russe - affûte sa plume. Publié en 1945, son roman Education Européenne est salué par Joseph Kessel, Albert Camus, André Malraux, Louis Aragon, et reçoit le Prix des Critiques. L'écriture devient peu à peu indissociable de la vie de Romain Gary : "J'écris ou je dicte sept heures par jour dans n'importe quelles conditions et n'importe où, je ne pourrais pas supporter le monde sans ça." On connaît la suite, et le succès grandissant de son oeuvre jusqu'à l’obtention, en 1956, du Prix Goncourt pour Les Racines du ciel. On sait aussi les échecs, le découragement, la nécessité de se réinventer. Romain Gary accouchera de son double de papier, Emile Ajar, et par là-même de la plus grande supercherie littéraire du XXe siècle : "C'était une nouvelle naissance. Je recommençais. Tout m'était donné encore une fois. J'avais l'illusion parfaite d'une nouvelle création de moi-même, par moi-même." Voilà le nouveau souffle dont l'écrivain avait besoin. En 1974, Gros-Câlin est acclamé par la critique ; Jacqueline Piatier, du Monde, salue le tour de force de ce récit qui parvient à "transposer Charlot en roman". Un an plus tard paraît La Vie devant soi.  Fait inédit : l'histoire d'amitié entre Momo, le petit garçon arabe, et Madame Rosa, une ancienne prostituée juive, vaudra à son auteur un deuxième Prix Goncourt. Romain Gary, insatiable mangeur d'étoiles, funambule relevé de ses chutes dans un grand trait d'humour ("il suffit de l'encre, du papier, d'une plume et d'un coeur de saltimbanque") : voilà pour le devant de la scène. L'exposition, elle, explore les coulisses et montre, à travers la surabondance de brouillons et de tapuscrits infiniment réécrits et remaniés, le bourreau de travail qu'était Romain Gary. Pas moins de quinze ébauches ont ainsi été nécessaires pour aboutir au premier paragraphe des Enchanteurs, paru en 1973. Plus loin sont présentés des passages dactylographiés d'Europa, annotés, biffés, corrigés à la main. Inlassable Sisyphe, Gary travaille et retravaille ses textes. Il dicte ses manuscrits à sa secrétaire, puis recopie à la main la version dactylographiée, pour encore la modifier, ajouter ou supprimer des passages, assembler les paragraphes dans une disposition différente. Ainsi peut-on déchiffrer la première mouture d'un passage de Gros-Câlin : "Ce salaud ne se nourrissait pas de chair simplement fraîche : il se nourrissait de chair vivante. Il lui fallait, une fois par semaine, sa souris ou son cochon d'Inde. Il refusait tout le reste. Pas question de se nourrir de viande qui ne fût pas, en quelque sorte, incarnée, capable de terreur, de souffrance et aussi de joie de vivre." De ratures en corrections, Romain Gary recopie, de son écriture serrée, la version finale sur un autre feuillet. "Les pythons ne se nourrissent pas seulement de chair fraîche, ils se nourrissent de chair vivante. C'est comme ça." Ce labeur empêche certaines oeuvres d'être achevées.  C'est le cas duCharlatan, dont un travail préparatoire est ici exposé. Pour ce roman policier dans lequel des mafieux et des agents américains se disputent une importante cargaison d'héroïne à Haïti, Romain Gary a élaboré une fiche de présentation de chaque personnage et rassemblé diverses coupures de journaux. Impliqué à l'extrême dans la préparation de ses romans, l'écrivain, polyglotte, l'est aussi dans leur traduction. Preuve en est ce tapuscrit de la version anglaise des Enchanteurs, traduit par Helen Dustis et remanié, encore et toujours, de la main de Romain Gary. L'hommage rendu par le Musée des Lettres et Manuscrits n'aurait pas été complet si seuls ses romans avaient été présentés, sans les autres couleurs de la vie de ce caméléon : l'homme de terrain, d'abord, engagé dans l'aviation aux côtés du Général de Gaulle - Gary a rédigé un portrait élogieux, en anglais, pour le magazine Life à la mort du grand homme.  Le journaliste, ensuite, qui, entre 1970 et 1972, a tenu dans France-Soir une chronique intitulée "Journal d'un irrégulier", pêle-mêle de ses impressions sur la France de l'époque.  L'homme politique, encore, Consul Général de France et membre de la délégation française de l'ONU.  Et, surtout, l'amoureux des femmes, de la Femme en général. Sans voyeurisme, l'exposition laisse à voir les fêlures d'un homme qui a toujours attendu que la vie honore la promesse faite à l'aube, avec l'amour maternel. La figure de Jean Seberg est présente, bien sûr, à travers la reproduction de quelques clichés et, surtout, un poème inédit de l'actrice, rédigé en français.  D'autres visages féminins traversent l'exposition : Lesley Blanch, première épouse de l'écrivain, qui lui a inspiré son roman Lady L., paru en 1963 ; la jeune Hongroise Ilona Gesmay, sans doute la seule véritable passion du romancier ; Christel Kriland, à qui Romain Gary a adressé de somptueuses lettres, jamais dénuées d'humour tendre - "quelquefois je doute, je pense que je ne serai pas entendu… Tu es tellement blonde !" Dans l'une d'entre elles, il fait part à la jeune femme de son idéal : "Rien, jamais, ni le mariage, ni l'amour, ni les enfants, ne te rapprocheront de moi plus que ça : l'effort d'être un homme. C'est par cet effort, par cette volonté dure, par cette aspiration à la dignité humaine, à la condition humaine, que ton sang, Christel, sera dans mon sang, ta pensée, dans ma pensée et ta main, fillette, dans ma main. Il y a peut-être trop de grandes lettres, trop de majuscules, dans ce que je te dis là. Mais ce ne sont pas des grandes lettres, des grands mots : ce sont de grands sentiments et il ne faut pas avoir honte." Un idéal trop élevé, sans doute, pour pouvoir être atteint.  Romain Gary le savait, lui qui toute sa vie a tendu la main vers l'éternel et n'a pu finalement saisir qu'une autre main humaine. Son étude approfondie de l'homme lui a, malgré tout, apporté quelques certitudes :  "J'ai tout de même découvert un secret qui est celui de tous les enchanteurs : si je meurs, c'est que j'aurai manqué de talent …"  
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celinemaltere · 5 years
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Merci à François Dieuaide, fidèle lecteur dont les retours me font toujours très plaisir!
"J'ai lu La déception des fantômes ! Quoi ? Déjà ? Alors, voilà, je vous le dis : j'ai adoré ce livre, une fois de plus ! Ces histoires de fantômes, sombres, romantiques, fantastiques, humoristiques, touristiques, démoustiquent instantanément les appartements écrasés de chaleur ! Ces nouvelles ectoplasmiques sont littéralement hantées ! Il suffit de quatre feuilles et d'un livre pour réinventer sa vie, rire avec les joyeuses Pompes funèbres Ortega, rêver de rencontrer la Phyrne venimeuse dans « la Crapaudière », dormir à l'hôtel la Verrière, avant de passer une délicieuse soirée à la maison Triangle ! Merci pour ce guide du routard macabre à souhait qui donne envie de voyager en ces contrées envoûtantes ! Et bien sûr, comme d'habitude, l'écriture est précise, savante et légère autant qu'inspirée. Ces histoires donnent envie de les conter !"
http://clefdargent.free.fr/lddf.php
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wodehouse-fr · 7 years
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Hello, Plum !
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On ne peut pas envisager d’écrire sur Wodehouse sans évoquer une certaine élégance et subtilité qu’il manifeste en parlant des choses, des gens et de la famille. La famille et les animaux sont omniprésents dans l’œuvre de Wodehouse (on peut y ajouter le golf, la chanson, la comédie musicale à laquelle il a apporté une contribution indéniable, et bien d’autres choses). Nous reviendrons par la suite sur ces aspects de son œuvre.
Mais d’abord, comme il se doit, commençons par la fin. Dans l’inénarrable Hello, Plum !, Wodehouse s’exerce à l’autobiographie, bon gré mal gré. En effet, à soixante-dix ans passés, Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975), déjà auteur de plusieurs dizaines de romans et d’innombrables nouvelles, reconnu comme étant le repère le plus stable du fameux humour anglais, passe enfin aux aveux. Censé répondre aux questions d'un journaliste indiscret, il glisse rapidement sur sa vie privée pour mieux s'adonner à la digression, art dans lequel il excelle. Il sautille allègrement de la presse aux romans policiers, en passant par les chiens, Shakespeare, les chauffeurs de taxi, Hollywood, le ramassage des escargots, etc. Ces propos sans importance et reconnus d'utilité publique sont dédiés à tous les inconditionnels du loufoque :
“On m'a plus d'une fois laissé entendre, en effet, que je devrais bien me risquer à consigner mes souvenirs par écrit. "vous avez eu une longue existence, me dit-on. Vous avez l'air d'avoir au moins cent quatre ans.Vous pourriez sûrement en tirer un livre et vous remplir les poches". Evidemment, c'est une idée, mais je ne vois vraiment pas comment la mettre en pratique. Il y a, en effet, trois conditions indispensables à l'autobiographie : l'auteur doit avoir eu un père excentrique, une jeunesse lamentable d'enfant incompris et avoir connu un véritable enfer au pensionnat.”
Voilà donc qui est dit. Mais on peut supposer que Wodehouse gardera ancré en lui toute sa vie un épisode douloureux sur le fond, mais néanmoins savoureux dans sa forme, qui l’empêchât de livrer une autobiographie entièrement spontanée. Pour ce qui me concerne j’en ris encore, bien que cet épisode ne soit pas évoqué de manière explicite dans Hello, Plum !. Ainsi il envisagera de destiner le propos épistolaire ci-dessous au journaliste qui le tannait pour qu’il se livrât à l’exercice psychanalytiquement difficile de l’autobiographie :
“Monsieur Et surtout pas "Cher Monsieur" C'est faiblard. Mais pas non plus " Espèce d'ordure ventripotente" ; l'expression est certes bien trouvée, mais manque par trop de dignité. Pour ma part, j'ai parfois employé la phrase "Ecoute voir, misérable avorton, fruit d'une union libre".
Mais de quel épisode s’agit-il ? Je me réfère à l’article « Wodehouse, quel Touquet ! » paru dans le journal Libération en 2006, signé par Edouard Launet qui relate ainsi les faits :
« Connaissez-vous Le Touquet ? Ce fut, jusqu'à la crise de 1929, une sorte d'Eldorado balnéaire doublé d'une enclave anglaise. Paul Morand a écrit d'assez jolies pages sur cette époque bénie. Après le krach, la station du Pas-de-Calais va courir derrière son passé sans jamais le rattraper, quoiqu'avec de belles pointes de vitesse durant les années 30. Ravel fait plusieurs séjours à la villa « La Floride » à partir de 1934.
Cette même année 1934, l'écrivain britannique Pelham Grenville Wodehouse s'installe dans la station française. Il va y vivre six ans. P. G. Wodehouse (1881-1975) est un auteur universellement connu (il a toujours des fans clubs enragés un peu partout autour de la planète) et universellement inconnu : qui se plonge encore dans les hilarantes aventures du valet Jeeves et de son maître Bertie Wooster ?
A l'époque, cet expert de l'humour déjanté jouit d'une belle réputation ainsi que d'une grande fortune, laquelle lui permet d'acheter Low Wood Manor, près du golf : une somptueuse villa due au crayon de Pierre Drobecq (cet architecte réalisera également l'hôtel de ville du Touquet, un exemple ahurissant du style historico-régionaliste). La maison basse et longue de Wodehouse est tapie pas loin du trou n° 18 du parcours de la Forêt. Son toit de tuiles plates est vaste comme la mer. Un étage de comble abrite quelques chambres. Le service régional de l'Inventaire a jugé utile de souligner que «la symétrie générale de l'ensemble est affirmée par deux bow windows surmontées de grands pignons, ce qui donne à la villa une allure anglo-normande.»
Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Wodehouse décide de rester au Touquet. Le 21 juillet 1940, un sergent allemand se pointe à Low Wood et donne dix minutes à l'écrivain et à sa femme Ethel pour faire leur sac. Wodehouse passe près d'un an dans un camp de prisonniers, avant d'en être extrait par la propagande nazie : celle-ci propose au père de Jeeves d'enregistrer à Berlin une série d'émissions de radio à destination du public américain. L'écrivain accepte. Court extrait d'une de ses causeries : ‘‘Des jeunes gens débutant dans la vie m'ont souvent demandé : comment puis-je devenir prisonnier de guerre ? Eh bien il y a plusieurs méthodes. La mienne a été d'acheter une villa au Touquet et d'y rester jusqu'à ce que les Allemands arrivent. C'est probablement le meilleur système, et le plus simple. Vous achetez la villa et les Allemands font le reste.’’
Aller raconter des blagues à la radio allemande sous le troisième Reich est le genre d'activité sur lequel on vous demande des comptes au retour. P. G. Wodehouse aura la chance de s'en tirer, puis il émigrera aux Etats-Unis. La villa Low Wood est toujours là, pimpante, avenue Allen-Stoneham. L'architecte Pierre Drobecq est mort brûlé vif en gare de Creil, le 10 mai 1944, lors d'un bombardement. »
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Je ne devrais pas rire de tels évènements, mais le propos de Wodehouse en la circonstance ne propose-t-il pas une gradation d’appréciation ? Et comme le soulignait Pierre Desproges en son temps : “on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui !”
Mais revenons-en à Hello, Plum ! J’y ai donc décelé, outre une certaine dérision, sans parler de l’autodérision, une grande humilité qui contraste avec l’œuvre de Wodehouse qui reste particulièrement documentée et décalée.
Considérons un instant Un cochon au clair de lune et la précision des informations concernant l’élevage des cochons et des milieux vétérinaires qui nous en disent beaucoup sur le travail de fond de l’auteur, qui n’a d’égal que son respect du lecteur. Que dire à propos Le doyen du club house ou de Courtes histoires de green qui démontrent une étonnante connaissance du golf et de ses adeptes. Wodehouse nous démontre à quel point le golf est plus qu’un simple passe-temps : un art, bien sûr, une science pour certains, une obsession pour d’autres, un mode de vie, une philosophie, bref le subtil supplément grâce auquel celui qui le pratique régulièrement s’élève un peu au-dessus de sa condition humaine et devient, justement, un golfeur. Quant à Webster le chat, on en arrive à se demander s’il ne s’agit pas d’un conte fantastique.
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Mais chassez le naturel et il revient au galop, tout comme l’autodérision de Wodehouse qui caractérise cette étrange autobiographie. Alors, c’est du lard ou du cochon ?
“Wolcott Gibbs, pour sa part, estime que la pénurie est due au fait que la tendance moderne est d'accueillir l'humoriste, lorsqu'il se hasarde à se manifester, par un grand coup dans la gueule avec une batte de base-ball. Pour être humoriste, il faut voir le monde de façon légèrement flou ; or, aujourd'hui où le monde est légèrement flou, tout le monde insiste pour qu'on le voie parfaitement net.”
Il nous donne ici, par-delà un propos trivial, sa conception du rôle de l’humoriste et de l’humour qui délivre, une catharsis, une optique éclaircissant un “monde flou”. Et ainsi peut-être une auto-justification ?
 Je ne saurai que trop recommander la lecture et la relecture de Hello, Plum !, qui procure cette sensation bienfaisante du déballonnement de l’ego, et qui est tout autant un remède efficace contre la déprime ambiante en cette période aux circonstances troubles.
Wodehouse contribua à la vocation des frères Gershwin, avec lesquels il collabora pour des comédies musicales, telles que Lady 1917, Ho Kay! et Rosalie. Les collaborations avec Cole Porter ou Jerome Kern, Guy Bolton, en disent long sur le talent scénaristique de Wodehouse. Dans la comédie musicale Anything goes, il est chanté :
But now, God knows, Anything goes. Good authors too who once knew better words Now only use four-letter words Writing prose. Anything goes.
Mais maintenant, Dieu le sait,
Tout s’en va.
Les bons auteurs qui connaissaient autrefois de meilleurs mots
Maintenant, utilisent uniquement des mots à quatre lettres
Ecrivent de la prose.
Tout s’en va.  (Tout fout l’camp).
On se doit de concéder à Wodehouse son amour immodéré de l'écriture, du mot juste, du bon mot et de l’élégance du style.
ELDEGARD SUCH
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Vendredi 4 juin 2021
L'expulsion
Bon, eh bien ça, y est, je suis enfin posé, j'ai un toit sûr au dessus de ma tête, je peux enfin m'adonner à cette formidable activité qu'est l'écriture.
Ces derniers jours n'étaient pas agréables. Pour tout vous avouer, voilà le topo : mes parents et moi avons été expulsés de la maison dans laquelle nous vivions. Cela faisait de longs mois que c'était prévu, mais avec la trêve hivernale, prolongée exceptionnellement cette année, nous avions pu demeurer un peu plus longtemps dans la maison que nous louions. Jusqu'à l'autre jour où on nous a annoncé la nouvelle de cette issue inéluctable : nous allions être expulsés ce vendredi 4 juin. Mais, problème de taille, nous ne sommes pas parvenus à trouver un nouveau logement. Alors nous avons essayés de négocier avec l'huissier, allez, quoi, laissez nous quinze jours, un mois de plus, le temps qu'on trouve un appartement ! Mais non, l'huissier n'a rien voulu entendre, cette ordure. En plus, les loyers que nous avions en retard avaient fini par être tous payés. Mais malgré ça, nous étions toujours expulsés.
Où allons nous vivre ? Je ne voyais qu'une seule solution, nous installer chez la grand-mère, nous n'aurions pas le choix. L'hôtel était bien trop chère, nous n'aurions pu y rester que quelques jours. La seule solution qui s'offrait à nous ��tait celle-ci, vivre quelques temps chez la grand-mère jusqu'à qu'on trouve un nouveau logement.
Hélas, tout le monde ne l'entendais pas de cette oreille et la nouvelle de notre installation chez mémé a déclenché un vrai scandale dans la famille. Ainsi, l'une de mes tantes s'est mise dans tous ses états et a passé un savon à ma mère en lui faisait des leçons sur la gestion de l'argent et en disant qu'on allait finir par la tuer, la pauvre grand-mère... L'hystérie a continué et s'est répandue comme une traînée de poudre quand l'autre sœur aînée de ma mère a à sont tour appelée ma mère pour avoir des explications, et encore une fois ma mère a dû s'expliquer, comme si elle avait six ans et qu'elle avait fait une grosse bêtise.
Pendant ce temps, il fallait que nous quittions les lieux puisque l'huissier, accompagné des flics, allait débarquer le lendemain. Nous avons donc terminé les cartons, et Dieu sait qu'il y en avait beaucoup, surtout dans ma chambre, pensez donc, des centaines de livres et des centaines de vinyles, ça fait du boulot. Nous avons trouvé un local loué 150€ le mois pour y entreposer nos cartons. Et puisque personne de la famille n'a proposé son aide, mon père a obtenu l'aide d'un ami a lui qui, généreusement, est venu avec deux autres mecs (tous des ex de la police) que nous ne connaissions ni d'Eve ni d'Adam mais qui malgré tout nous ont offert leur aide. Qu'aurions nous fait sans eux ? Moi, après avoir porté trois pauvres cartons j'étais rouge écarlate et mort de fatigue, proche de la crise cardiaque, tandis que ces mecs de 60 ans ont transporté dans le camion toutes nos affaire sans avoir l'air de forcer, non, franchement, bravo et surtout merci à eux, ils nous ont sauvé sur ce coup  là !
Bien entendu, ces derniers jours m'ont beaucoup stressés et j'avais mal à fermer l'oeil de la nuit. Finalement, après le déménagement, lorsqu'on s'est enfin retrouvés chez la grand-mère, je me suis senti enfin apaisé. Je me suis installé dans la chambre du fond et j'y ai entreposé quelques affaires précieuses que j'avais emporté avec mois : mon ordinateur portable, ma guitare et toutes mes lectures du moment, l'essentiel, quoi.
Et maintenant ? Voilà le programme : la semaine prochaine, comme prévu, mais avec deux jours de plus (afin d'avoir le temps de passer deux jours avec ma cousine qui travaillera pendant tout le reste de mon séjour), je pars à Paris. Six jours dans la plus belle ville du monde, voilà qui me fera le plus grand bien. Et puis après ça, dès mon retour à Gerzat, j'éplucherais les petites annonces pour y dénicher un studio ou un appartement à Clermont-Ferrand. Et puis, si tout se passe bien, j'y emménagerais avant la fin de l'été. Cette fois, je l'espère, je vivrais seul pour de bon. Il était temps, je viens d'avoir 36 ans, tout de même !
Bande son : Delta Kream, The Black Keys
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beatlesonline-blog · 2 years
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‣ Guidelines for sending requests can be found here.
‣ Requests are currently open, but with no guaranteed turnaround time. I ask that you place be patient, and thank you for choosing to request from me!
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❥MLQC
❀ GAVIN BAI
↳ Present (fluff; pg13)
❥Ikemen Sengoku
❀ YUKIMURA SANADA
↳ Second second chances (angsty fluff; pg13?)
❀ RANMARU MORI
↳ Faithfully Unfaithful* (kinda angsty tbh)
❥Ikemen Vampire
❀ MC × ARTHUR × COMTE
↳ Sweet Rendezvous (implied threesome; nsfw)
❀ DAZAI OSAMU
↳ Reincarnation Devastation* (angst)
❥Ikemen Revolution
❀ ALICE / JONAH / KYLE
↳ Three's a Crowd* (angst; fake dating)
❥Ikemen Prince
❀ RIO ORTIZ
↳ Unrequited* (angst; optional endings)
❀ RHODOLITE PRINCES
↳ Holding their newborn (hc; fluff, light angst)
❀ CLAVIS LELOUCH
↳ The Littlest Lelouch (fluff, light angst)
❥Ikemen Villains
❀ JUDE JAZZA
↳ Eternally Cursed (hurt/comfort, rivals2lovers)
❀ HARRISON GRAY
↳ Afterflow (fluff, suggestive)
❥Obey Me!
❀ MAMMON
↳ You Wanna Bet? (gn/tsundere!mc; fluff)
❀ LEVIATHAN
↳ Brighter than the Fireflies (gn!mc; fluff)
❀ SATAN
↳ Anniversary (gn!mc; fluff)
❥Tears of Themis
❀ MARIUS VON HAGEN
↳ I'm All Yours (gen drabble; fluff)
❥Other (oc's/misc.)
❀ AERIN
↳ OC lore (cross-dimensional; bullet points)
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* Denotes more of a storyline idea than an actual fic/hc's.
** Please see the #aerin.writings & #mon écriture 💌 tag for more, as I nend to not add all my shorter pieces onto the masterlist, and there might be extra works found there!
✎ A/N: I won't be officially opening requests, unless I temporarily state otherwise. I'm fairly busy and usually only write whenever inspiration hits (given that I have the time/energy to do so). Everyone's welcome to stop by the ask box/my dm's though! Whether it's to thirst (yes, anon is on dw) or just chat, feel free to stop by anytime. Who knows, I might not take requests but maybe a certain message might spark joy inspiration regardless. Heads up, unless gender neutral is specified, then fic is afab mc/reader (will be in fic desc.)
↳ I write for: Ikemen series (presently: Revolution, Sengoku, Vampire, Prince & Villain), Tears of Themis, Obey Me!, & Twisted Wonderland (sfw only for basically everyone, with the exceptions of: Leona, Malleus, Lilia & staff). Though I have some knowledge of others like MidCin, What in hell is bad, Code Realize, MLQC, etc., I do not currently confident writing for those at this time, and will just post for them.
Thanks for stopping by! ♡ xoxo, aerin
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alonso22470 · 4 years
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Shopbreizh.fr
Breizh,son passé historiqueBreizh est la traduction en breton de la Bretagne,est à l'ouest de la France.La Breizh est entourée par la Manche et L'Atlantique.Ces mers valorisent l'environnement régionale et sa biodiversité authentique.
Au début du sixième siècle,des habitants de la Grande Bretagne,sont venus en pays de Breizh avec leur tradition.Ce sont les Romains qui les ont fait venir pour protéger la Gaule des invasions germaniques.
Pendant la période romaine,le pays de Breizh a connu une augmentation de sa population par l'arrivée des Gaulois d'Armorique,ce qui va transformer sa culture.Breizh devenant un royaume au IX siècle,elle sera unie au XVI siècle à la couronne de France.La faisant devenir une province française,après la révolution française qui la sépara en cinq départements:Loire-atlantique,Côtes-du Nord,Morbihan,Finistère et Ille-de-Vilaine.Le pays de la Loire a été rattaché à notre époque au pays de Breizh,il est désormais considéré comme faisant parti de la Bretagne.
La période la plus prospère pour le pays de Breizh est du XV au XVIII siècle,car étant un carrefour des circulations maritimes entre la Hollande,la Grande Bretagne et l'Espagne.La ville de Lorient fut crée lors du développement des routes maritimes commerciales des Indes et de l'Amérique.Breizh fut un producteur de toiles à chanvre,qui a une résistance supérieur au coton et permettant à la peau de mieux respirer.La construction de l'hôtel de la monnaie fut financée par les ventes des toiles de chanvre.
Shopping et commerce
A la base,les échanges commerciaux se font dans un environnement d'un voisinage proche.C'est une activité faisant circuler les marchandises avec des distances variables de courtes ou de très grandes.La vente,le shopping ou l'achat de marchandises de personne à personne individuellement ou au nom d'une entreprise.
Ce qui va être un service ou toutes autres opérations,ayant pour but un échange d'après l'appréciation de la valeur est la définition du shopping.L'humanité a inventé le commerce,c'est probablement à l'origine une évolution de la civilisation comparable ou égale à l'écriture.
Si au départ,l'agriculture était indispensable à l'auto-subsistance.L'amélioration des rendements avec des semences de meilleurs qualités et des animaux étant de meilleurs reproducteurs,a dépassés le simple cadre de la subsistance.Les hommes ont alors trouvés une solution en faisant du commerce,du marchandage,faisant écouler les stocks et le surplus.Le progrès des moyens de transports a encore plus facilité le déplacement rapide des marchandises,ainsi que les moyens de conservations et les conserves,pour protéger les denrées périssables.
La force physique et les connaissances ne peuvent pas combler les multiples besoins des hommes...et des femmes en shopping.Le commerce et faire du shopping est le moyen d'acquérir ce qu'il ne peut faire ou produire.La spécialisation des tâches va combler les manques,un individu va faire un travail dont il est devenu expert et dont il va faire commerce et l'échanger contre un autre produit qu'il ne fabrique pas.
L'analyse du client et les objectifs vont être définis par les méthodes du marketing,facilitant le shopping.Les canaux de distributions et les contacts avec les intermédiaires déterminent la réflexion sur la stratégie en matière des canaux les plus appropriés.Le rendement est optimisé suivant les choix des implantations des points de ventes,des magasins,des boutiques,et la présentation des produits étant le merchandising.La capacité de négoce des vendeurs étant le dernier maillon qui assure un commerce viable en shopping.
L'homogénéité des commerces d'un secteur se fait en se rassemblant au sein d'une activité commerciale en shopping d'un quartier.La concentration de commerces urbains spécialisés tels que les magasins,boutiques est un frein à l'attractivité locale,car il n'y pas assez de diversité et de différences dans les produits proposés en vente shopping.Sauf,si les clients cherchent un article rare qui prime sur toutes les autres considérations.L'aspect économique passe au second plan,seule la spécialisation commerciale réelle ou imaginaire est appliquée.
Avoir son site internet uniqueLe concept de Shopbreizh.fr,est de donner des informations et des renseignements pouvant aider et favoriser la visibilité et la présence sur internet des sites web.
Les informations ont été pris sur internet,dans des livres ou diverse sources.
Pour ceux qui n'ont pas le temps d'investissement que demande le développement et la création d'un site internet aussi complet que possible.Vous pouvez demander à ce que le travail de réalisation nous soit confié.
Chaque page à plusieurs options,qui la personnalise et la rende unique.
Il y a une manière de base appelée Origine,et plus peformante appelée Evolution.
Le procédé en Evolution est le mode Origine avec des options supplémentaires qui vont rendre chaque page prédominante et plus visible.Par conséquence faire venir plus de visiteurs avec un résultat de plus de conversions de prospects.Pourquoi avoir un site internet ?Il y aura à l'avenir de plus en plus de public qui ira sur internet.Alors,pour une entreprise c'est devenu clairement devenu une nécessité pour être ou rester en relation avec les gens.C'est plus fréquent et deviendra une habitude de faire des transactions par l'intermédiaire du web, contrairement à un téléphone ou il faut une/un employé/e très disponible pour répondre aux appels.Des personnes d'une autre génération qui hésitent ou ne sont pas convaincues de ce que peut apporter les avantages de la technologie.Ce qui est nouveau demande un certain temps d'apprentissage peut rebuter.
Voyons les raisons qui démontrent que d'avoir un site internet pour une entreprise est indispensable:
-informer rapidement vos clients sur les nouveautés proposées par votre entreprise.
-dépense réduite grace à son site internet.
-changement rapide du contenu photographique,vidéo et textuel.
-simplification administrative intégrée.
-réputation et image positive d'une entreprise.
-réputation dans le temps qui fait gagner de la valeur à une entreprise.
-exposition des produits et des services qui sont proposés.
-site internet original et personnalisé.
-système pour communiquer avec les clients.
-outil performant d'analyse et de statistiques commerciales.Informer rapidement vos clients sur les nouveautés proposées par votre entreprise.
Les gens sont contents d'avoir l'occasion d'exprimer leurs avis sur un produit ou autres.Ils peuvent ainsi faire des commentaires bons ou mauvais par des avis et appréciations sur des achats et services.Ceux-ci sont ensuite lus par les internautes et d'après ces évaluations,vont prendre des décisions d'achats ou faire confiance à des entreprises.Faire le nécessaire pour obtenir plus d'avis positifs que négatifs,pour gagner une bonne opinion sur la majorité des clients.Vous pouvez diminuer l'impact négatif en explicant ou en rectifiant la cause de l'origine du problème.Ainsi,de cette manière vous pouvez faire disparaitre les obstacles d'avoir d'autres clients.Avoir son site internet permet de communiquer sur l'image d'une entreprise et ainsi éviter que se répand des rumeurs nuisibles.Dépense réduite grace à un site internet.Pour faire connaitre ses produits et/ou services,le meilleur moyen est la publicité.Ce qui demande d'avoir réservé un budget et qu'il faut renouveler constamment,ce qui diminut d'autant le bénéfice.La publicité ayant un effet limité dans le temps car une réduction sera faite à un moment donné et s'arrêtera.Alors,qu'un site internet est visible dans la durée et le reste.Changement rapide du contenu photographique,vidéo et textuel.Le contenu d'un site internet est la vitrine de votre entreprise,sa réalisation et la façon de la présenter lui donne sa crédibilité.Un système de traduction intégré permet de comprendre le contenu textuel de n'importe qui dans le monde de manière continu,car un site internet est accessible en permanence.Simplifications administratives intégrées.Un site internet peut enregistrer les demandes des internautes à tous moments,ce qui alège le travail administratif et vous donne plus de temps à vos priorités.Demandes de renseignements de rendez-vous,etc,peuvent être traités à un moment approprié.
Réputation et image positive d'une entreprise.C'est en quelques secondes en regardant une page d'un site internet que les visiteurs vont se faire une opinion.Alors,le soin apporté à sa structure,sa compréhension et ce que vous avez mis dans votre site pour donner confiance à des clients.Une réalisation au top,belle,pratique et simple donnera de la crédibilité à votre entrepriseRéputation dans le temps qui fait gagner de la valeur à une entreprise.
Un site internet qui dure dans le temps gagne en réputation de crédibilité,car des clients continuent à faire des transaction avec elle par l'intermédiaire du site.Ce qui démontre sa fiabilité professionnelle et la confiance gagnée par ses clients.
Exposition des produits et services qui sont proposés.En mettant mieux en valeur ce que vous vendez ou les services que vous proposez,cela va faciliter la venue des clients.C'est un très bon moyen de faire de la publicité en faisant connaitre son entreprise.Un site internet est par définition un lieu ouvert sans limite au public,surtout si il est conçu pour faire venir naturellement un trafic de gens curieux de découvrir des nouveautés et offres intéressantes.Une site internet ayant eu une réflexion approfondie pour l'optimiser au maximum et ainsi retenir l'attention des client
Site internet original et personnalisé.Vous pouvez choisir d'avoir un site internet avec une présentation classique ou d'une conception créative pour transmettre un message aux visiteurs qui vous distinguera de la concurrence.Ce qui va faire venir un public agréablement surpris par vos innovations,cherchant de la nouveauté.La façon de présenter votre entreprise peut venir du graphisme,la structure,les couleurs,les images,sa facilité d'utilisation,ses possibilités,la présentation des informations,les animations et les vidéos.Tout cela va créer un ensemble qui va donner un style et une personnalité à votre entreprise.
Système pour communiquer avec les clients.Un site internet est bien plus qu'une simple vitrine qui présente votre entreprise,c'est aussi un moyen simple et pratique de communiquer avec vos clients par des interfaces que vous pouvez installer sur votre site.Ce qui peut être un formulaire de contact,un blog qui informe sur les activités,les nouveautés,commandes,services après ventes,rendez-vous,commentaires,réponses aux questions fréquentes(FAQ),section réservées aux abonnés et section pour les rabais et promotions sur les biens et services.
Outil performant d'analyses et de statistiques commerciales.Une entreprise est constituée de plusieurs maillons,un site internet étant celui qui fait la relation entre vos clients et elle.Il a donc de l'importance,sa bonne réalisation donne une image positive sur l'image de l'entreprise à l'extérieur.Les modifications pour l'améliorer et l'adapter aux changement de situations sont nécessaires,l'investissement en temps et financiers ne sont pas perdus.Un site internet réussi assure une réputation à long terme qui dépasse les frontières puisqu'un module qui est installé peut traduire dans cent langues.Outil d'analyse du trafic et d'intéraction entre les internautes et votre site webGoogle Analytics installé sur un site internet va enregistrer sur un mois et en temps réel,le comportement des visiteurs.Ce qui permet de déterminer la meilleur stratégie à appliquer.
Sources de cet article
Wikipedia commerce
Chambre de commerce et d'industrie de région Bretagne
Commerces de proximité en Bretagne
Wikipedia Bretagne
Wikipédia centre commercial
Wikipédia shopping
Wikipédia marché
Grand magasin
Wikipédia politique de distribution
Wikipédia logistique
Wikipédia vente
Wikipédia ecole de commerce
Wikipedia internet
wikipedia internet dans le monde
Wikipedia histoire d internet
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