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#la raie sur le côté
godysseus · 1 year
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La petite étudiante en alternance dans ma boîte qui me sort aujourd'hui "la première fois que je t'ai vu j'ai hésité sur si tu votais Le Pen ou Zemmour" je 😭😭😭
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justforbooks · 1 month
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Icône du cinéma français, Alain Delon s’est éteint ce dimanche 18 août, à 88 ans. De sa révélation sur le grand écran au début des années 1960 à son César du meilleur acteur, retour sur sa carrière en sept films emblématiques qui ont campé son style.
Il était l’un des acteurs qui a enregistré le plus d’entrées en France, totalisant plus de 136 millions de spectateurs avec l’ensemble des films qui l’ont mis en scène. Alain Delon est mort ce dimanche 18 août 2024, à l’âge de 88 ans, ont annoncé ses enfants. La star du grand écran a marqué le cinéma français de son empreinte avec 90 longs-métrages, qui ont façonné sa réputation de légende et son style caractéristique. En voici sept particulièrement marquants.
« Christine » (1958) : sa rencontre avec Romy Schneider Alain Delon n’a que 23 ans et a fait ses premiers pas au cinéma un an plus tôt, dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, lorsque l’actrice allemande Romy Schneider le choisit sur photo pour tourner avec elle dans Christine, de Pierre-Gaspard Huit. Il y incarne le lieutenant Franz Lobheiner, amant d’une riche baronne autrichienne dont il veut rompre, qui tombe follement amoureux de la charmante Christine Weiring, jouée par la jeune star du cinéma qui n’a alors que 20 ans. La première rencontre entre les deux acteurs, à la descente de l’avion, deux mois plus tôt, n’était pourtant pas des plus concluantes. La barrière de la langue les sépare et le duo ne s’entend absolument pas. Ils finiront pourtant par tomber amoureux et former un couple connu comme « les plus beaux fiancés d’Europe ».
« Plein soleil » (1960) : la révélation d’un « jeune premier » Deux ans plus tard, Alain Delon est choisi par le réalisateur René Clément pour jouer dans une adaptation du roman Monsieur Ripley, de Patricia Highsmith. Alors qu’il devait jouer le deuxième rôle masculin, il parvient à convaincre l’équipe de réalisation qu’il serait plus adapté dans le costume du personnage principal, Tom Ripley, qui colle plus à son caractère un peu « voyou ». Avec ce rôle, Alain Delon se révèle sur le grand écran et pose les jalons de ce qui deviendra son style, charismatique et un peu rebelle. « Personne ne savait qui j’étais. Le film qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière », avait d’ailleurs reconnu l’acteur.
« Le Guépard » (1963) : la palme d’or à Cannes Alain Delon y incarne Tancrède Falconeri, le neveu du prince Fabrice de Salina (Burt Lancaster) qui se lie d’amour avec une bourgeoise, Angelica Sedara (Claudia Cardinale), dans une Italie du milieu du XIXe siècle marquée par le déclin de l’aristocratie traditionnelle. Adapté du roman éponyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, cette fresque obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1963 et devient un succès commercial et critique dès sa sortie. Alain Delon, au sommet de son élégance (moustache fine et raie sur le côté), y est l’incarnation de la noblesse. Le couple qu’il forme avec Claudia Cardinale entre dans l’histoire du cinéma. Le film comporte notamment une scène de bal devenue iconique, qui marque la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse et où les trajectoires du trio principal trouvent leur aboutissement.
« Le Samouraï » (1967) : la consécration du « genre » Delon Cette première collaboration avec Jean-Pierre Melville donne l’un des chefs-d’œuvre de la filmographie de Delon, qui incarne le tueur solitaire Jef Costello. Fantomatique, inexpressif (son personnage n’a quasiment aucune réplique), obsédé par la maîtrise, avec son regard bleu froid, son imper et son chapeau : ce personnage est à la base du mythe Delon. L’esthétique de ce polar glacial influencera nombre d’autres cinéastes, dont John Woo ou Quentin Tarantino. La collaboration Delon-Melville accouchera d’un autre chef-d’œuvre, Le Cercle rouge (1970, avec Bourvil), avant Un flic (1972).
« La Piscine » (1969) : les retrouvailles avec Romy Schneider Mi-drame, mi-polar, ce film de Jacques Deray marque les retrouvailles entre Alain Delon et Romy Schneider, avec qui il a formé un couple mythique du cinéma français. Il n’y aura pas de retour de flamme entre eux mais la carrière de l’actrice allemande, alors en demi-teinte, redécolle. Plus de 3 millions de spectateurs plongent dans la piscine au-dessus de Saint-Tropez, fréquentée par le couple mais aussi par Maurice Ronet et Jane Birkin. Delon dira plus tard : « Ce film, je ne peux plus le regarder. Trop douloureux de revoir Romy et Maurice (morts en 1982 et 1983, N.D.L.R) rire aux éclats. »
« Borsalino » (1970) : son duo iconique avec Belmondo C’est encore grâce à Jacques Deray qu’Alain Delon connaît un vrai succès populaire avec Borsalino, où il forme un tandem iconique avec Jean-Paul Belmondo. Le film, histoire de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, marque le point d’orgue du duo entre Delon et son rival, mais aussi ami. « Heureusement qu’il était là. Ni l’un ni l’autre n’aurait fait la même carrière sans l’autre. Il y avait une compétition mais aussi une sorte de stimulation entre nous. Ça m’aurait vraiment emmerdé qu’il ne soit pas là. Qu’est-ce que j’aurais foutu sans lui pendant cinquante ans ? » Le succès est au rendez-vous : le long métrage enregistre plus de 4,7 millions d’entrées et une suite, Borsalino and Co, sort au cinéma quatre ans plus tard.
« Notre histoire » (1984) : son seul César du meilleur acteur Malgré son immense carrière, Alain Delon n’a décroché qu’une seule fois le César du meilleur acteur obtenu en 1985 pour son rôle dans Notre histoire, de Bertrand Blier, sorti l’année précédente. Cette comédie dramatique, parfois absurde, parle de solitude et d’amour, autour de la rencontre dans un train, entre Robert, la quarantaine fatiguée, et une jeune femme désabusée, incarnée par Nathalie Baye. Le public ne suivra pas, mais la critique a majoritairement aimé ce film dans lequel Delon a pris des risques pour camper un personnage fragile, un ivrogne, bien loin de celui qu’il interprétait dans le Samouraï.
Alain Delon, qui avait commencé sa carrière à la fin des années 1950, était l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Alain Delon fait ses débuts sur le grand écran à la fin des années 1950, dans Quand la femme s’en mêle, d’Yves Allégret.
Ces premiers pas au cinéma, il les doit à un « scout » qui les repère, lui et son charisme, lors d’un casting sauvage réalisé en marge du Festival de Cannes, à une époque où le jeune Alain Delon enchaîne les petits boulots. Quelques mois plus tôt, il était revenu d’Indochine, où il a servi dans la Marine, avant d’être renvoyé pour avoir, selon la légende, « emprunté » une jeep pour aller faire la fête. Un beau gosse un rien rebelle. Tout Delon est là, déjà.
Ce personnage de voyou magnifique, auquel sa nature semble le prédestiner, Alain Delon va l’étrenner, le perfectionner durant une bonne partie de sa carrière.
Très rapidement, on le verra ainsi incarner un tueur à gages dans Le Samouraï (1967), dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Jean-Pierre Melville. Puis, dans Borsalino (1970), où il partage l’affiche avec son meilleur ennemi, Jean-Paul Belmondo, il prend les traits d’un éminent membre de la pègre marseillaise.
Toujours en 1970, dans Le Cercle rouge, il joue un autre bandit de classe, traqué par un Bourvil à contre-emploi. Mais, plus tard, les Français le verront passer de l’autre côté de l’insigne, dans Parole de flic ou Pour la peau d’un flic, film qu’il produira, comme une trentaine d’autres.
La rubrique des faits divers, celui qui ne cachera jamais ses attaches à droite la côtoiera également dans le civil. À la fin des années 1960, alors qu’il est au faîte de sa gloire, il sera ainsi entendu dans le cadre de la médiatique affaire Markovic, du nom de son ancien homme à tout faire yougoslave, retrouvé assassiné. La procédure, dans laquelle un ami d’Alain Delon, François Marcantoni, était le principal suspect, avait débouché sur un non-lieu pour preuves insuffisantes. Elle aura néanmoins perturbé le tournage du Clan des Siciliens, dans lequel il partage l’affiche Jean Gabin et Lino Ventura. Rien que ça.
Puis, au tournant des années 2023 et 2024, il sera l’objet d’une brouille entre ses enfants, Anouckha, Alain-Fabien et Anthony, sur fond d’héritage et de présence d’une « dame de compagnie », Hiromi Rollin. La découverte, quelques semaines plus tard, des dizaines d’armes que possède l’acteur dans sa résidence de Douchy (Loiret), finira d’alimenter une chronique qui aura quelque peu terni l’image de l’acteur.
Mais, entre-temps, Alain Delon aura peaufiné son autre facette, celle du séducteur à la gueule d’ange. Celle-ci crève l’écran dès 1960, dans Plein Soleil de René Clément et dans Rocco et ses frères, où Delon donne la réplique à Claudia Cardinale, sous les ordres de l’un de ses mentors, Luchino Visconti.
Ce séducteur patenté, les spectateurs le retrouveront régulièrement par la suite. Dans Le Guépard (1963), film-fleuve issu de l’œuvre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, par exemple. Mais aussi, et peut-être surtout, dans La Piscine (1970), film sensuel dans lequel Delon donne la réplique à Romy Schneider, son ex-compagne.
Plus que ceux qu’il forma avec Nathalie Delon, Mireille Darc ou, un temps, avec Dalida, le couple mythique qu’Alain Delon forma avec l’interprète de Sissi, contribuera à le faire entrer dans la légende du cinéma français, celle à laquelle, diront ses détracteurs, il était si conscient d’appartenir. Difficile toutefois, en regardant dans le rétroviseur, de le contredire sur ce point.
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alexar60 · 1 year
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Camille
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Mes grands-parents avaient acheté une résidence de vacances du côté de Vannes. Pour la crémaillère, ils avaient invité toute la famille à passer quelques jours. Je devais avoir cinq ans et découvris des cousins que je ne connaissais pas. En fait, il s’agissait surtout des enfants des  cousins de ma mère.
Lorsque nous arrivâmes devant la maison, nous vîmes un terrain immense sur lequel se promenaient de nombreuses personnes. On était plus proche du repas de mariage que d’un simple weekend à la campagne. Avec ma sœur, nous nous retrouvâmes au milieu d’une farandole de personnes que nous ne connaissions pas. J’eus le droit à des surprises, des bonjours d’étonnements, des bisous baveux de vieux adultes, des « mais qu’est-ce qu’il a grandi, il n’était pas plus haut que trois pommes la dernière fois qu’on l’a vu ! ». Bref, je n’étais pas à mon aise. Alors, je m’éloignais et pendant que ma sœur était prise en charge par mes cousines, je regardais les cousins jouer ou discuter. Tous étaient plus vieux que moi d’au moins cinq ans. Comme je me sentis exclu, je visitais ce grand terrain. Il y avait des fleurs alignées en cercle ou en carré, des tulipes, des hortensias, des roses et j’en passe. Il y avait des arbres mais aucune branche ne me permettait de grimper dessus. Je marchai lentement sans savoir quoi faire. Je voyais toujours les adultes discuter et les entendais rire. En fait, j’étais le seul à ne pas être réellement ravi d’être en cet endroit.
Avant de faire demi-tour, je vis une petite fille. En apparence, elle était plus vieille de deux ans, peut-être trois. Ses longs cheveux blonds semblaient briller avec un reflet de soleil. Elle lisait assise au milieu d’un cercle de livres ouverts. Elle me sourit avant de dire bonjour. Dès lors, j’approchais tout en rendant son sourire.
Comment t-appelles-tu ? demanda-t-elle.
Alexandre.
Enchantée, moi c’est Camille. Que fais-tu ici ? Tu n’es pas avec les autres en train de jouer ?
Non.
J’étais timide. Même avec une cousine, je restais timide. J’observais les livres. Ils n’avaient aucune image, ne comportant que des textes. J’approchai la tête pour les regarder de plus près lorsqu’elle demanda :
Sais-tu lire ?
Je hochai négativement de la tête. Dès lors, elle me proposa d’approcher et de jouer à la maitresse d’école. Je m’assis à côté d’elle et l’écoutais attentivement cherchant à comprendre le sens des lettres, les mots qu’elle prononçait. Ce n’était pas un exercice facile car je n’arrivai pas à lire parfaitement les lignes qu’elle montrait du doigt. Toutefois, je réussis à retenir quelques mots.
La matinée se passait à écouter Camille faire sa leçon de lecture. Soudain, un appel annonça le repas du midi. Je me levai immédiatement et rejoignis la famille sans m’occuper de Camille. Je n’entendis pas cette dernière courir avec moi. A l’instar des repas de famille, celui-ci fut long et pénible. Je regardai les plats se suivre, j’attendais le suivant. Je restais à la table des enfants écoutant les grands cousins déblatérer des idioties pour se la péter, et les cousines dont les plus petites  somnolaient à moitié. Après avoir fait tour visuel du groupe, je ne remarquais pas Camille. Je demandai à Carole, ma cousine la plus proche si elle savait où elle se trouvait. Mais, Carole ne put répondre car elle ne la connaissait pas. Cependant, en sortant de table, elle m’aida à chercher Camille, en vain. Elle questionna les adultes.
Camille ? Chérie, on a une Camille parmi nos petits-enfants ? interrogea mon grand-père.
Non, répondit ma grand-mère. Et dans les petits-neveux non plus.
J’expliquai où je l’avais rencontrée. Ma grand-mère caressa mes cheveux recoiffant la raie au passage. Puis, elle expliqua que des enfants du hameau venaient parfois dans le bois car il n’était pas clôturé. Déçu, je passai le reste du weekend à m’ennuyer.
Durant les vacances suivantes, je revis Camille. Elle était au même endroit à lire. Elle n’avait pas changé et portait une couronne de fleurs sur la tête. Elle me reconnut, me sourit et proposa de me faire une leçon de lecture. Je l’écoutai lire un passage des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas. Je ne comprenais rien mais restais captivé par sa façon de parler. Je sentais une douceur enivrante m’envahir, je sentais des papillons chatouiller mon ventre. Il faisait beau et j’étais heureux de la revoir, heureux qu’elle ne m’oublie pas. Je montrais mes prouesses en lecture et regrettais de ne pas avoir de crayon pour montrer que je savais aussi écrire.
Je passais l’après-midi avec Camille, oubliant ma famille, mes parents qui partageaient leur temps avec mes grands-parents. J’oubliais ma sœur qui préférait jouer à la poupée sur la terrasse. Quand ma mère m’appela pour le goûter, je proposai à Camille de venir. Elle refusa préférant se nourrir de connaissances. Je partis lui promettant de revenir avec un morceau de chocolat dans du pain. A mon retour, Camille et ses livres avaient disparu.
Toutefois, elle était présente le lendemain puis le surlendemain. Nous jouions à lire et à écrire car cette fois-ci, j’avais pris du papier. Elle lisait énormément et j’écoutais. Parfois, elle me faisait lire corrigeant quelques mots ou la ponctuation. Elle avait pris une pièce de théâtre. Je ne comprenais rien mais c’était drôle de lire chacun son tour. On se donnait des personnages. Parfois, elle prenait une grosse voix pour parler à la place d’un homme. Le soir, je repartais rejoindre la famille.
Par la suite, je la questionnai sur ses parents, où elle habitait exactement. Elle restait évasive me signalant que sa demeure était complètement noire et humide. Son père était ingénieur. Quant à sa mère, elle ne travaillait pas. Pourtant, elle aurait dû être médecin.
Il y eu une nuit étrange. Je dormais dans la même chambre que ma sœur. Nous avions chacun notre lit. Je fus réveillé par un son bizarre. Je compris qu’il s’agissait du grincement de la porte, à cause d’un courant d’air. Le drap de mon lit se leva et ma sœur  s’allongea à côté de moi. Cela arrivait qu’elle fasse des cauchemars. Alors, elle préférait me rejoindre plutôt que de rester seule dans son lit. Enfin, je crus que c’était ma sœur parce que cette nuit, je reconnus le visage de Camille. Elle parla doucement.
Ça ne te dérange pas que je dorme avec toi ? J’ai froid et j’ai peur. Il fait tout noir.
Je laissai mon amie se blottir contre moi. Son corps, ses mains étaient gelées. Je ne l’interrogeais pas sur sa présence dans la maison. Nous dormîmes. Au matin, elle avait disparu. Je me levai seul. Ma sœur était déjà debout. Je descendis à la cuisine et demandai si quelqu’un avait vu Camille partir. On me dévisagea. Mes parents pensèrent que j’avais une copine invisible. Je compris que j’avais rêvé.
Durant l’après-midi, lorsque je revis Camille, toujours au même endroit, je parlais de ce rêve. Elle sourit et baissa la tête. Elle choisit un livre : Alice au pays des merveilles. Dès lors, je restai obnubilé par cette histoire fantastique. J’écoutais la petite fille lire avec passion. Et pour la première fois, je comprenais l’humour dans un récit.
Camille n’était pas là pendant les vacances suivantes. J’avais sept ans. Je passais souvent dans le bois au fond du jardin en espérant la voir, mais je ne voyais que de l’herbe et des arbres. De temps en temps, je m’asseyais ou m’endormais en attendant son retour. Elle n’est jamais revenue. Les années passèrent sans que je n’oublie la petite fille rencontrée au fond du jardin de mes grands-parents. Ce même jardin rétrécissait en vieillissant. Le bois ne semblait pas si grand. Mais le regard de l’adolescent n’est pas celui de l’enfant.  De temps en temps, je retournais dans cette petite forêt à me souvenir que j’y avais vécu de très beaux moments. J’imaginai un livre oublié posé sur l’herbe par Camille. Cependant, il n’en fut rien.
Cela faisait vingt ans que je n’avais plus entendu parler de Camille. J’écoutais un documentaire télé sur des enquêtes non résolus. Quelle fut ma surprise que de voir le portrait de Camille entre celui de ses parents. Sa famille était portée disparue dix ans avant notre rencontre. Aussitôt, je suivais l’affaire avec attention. La famille de Camille passait des vacances dans le même hameau où se trouvait la maison secondaire de mes grands-parents. Il y avait bien quelques suspects, seulement personne n’avoua quoi que ce soit. Après une nuit de réflexion à  chercher à comprendre pourquoi je l’avais rencontrée, pourquoi je lui avais parlé et pourquoi, elle n’avait pas changé, c‘était surtout ce lieu noir, humide et froid qui m’intriguait. J’appelai dès le matin mon grand-père. Nous discutâmes de cette affaire.
Au fait Papy, tu as déjà pensé à faire sonder le jardin ?
Pourquoi faire ? répondit-il avec une voix étonnée.
C’est presqu’une ferme. Et je me disais qu’il devait peut-être y avoir un puits caché ou quelque-chose comme ça. Une cave ?
 Tu sais que ça pourrait être une bonne idée. Un puits m’aiderait pour arroser les fleurs.
Deux mois plus tard, ma mère appela. Elle m’annonça qu’on avait trouvé des corps dans un puits fermé chez ses parents. La maison faisait la une des journaux télé. Effectivement, je reconnus la maison. De nombreux gendarmes encerclaient la demeure. Néanmoins, on pouvait remarquer un groupe de personnes en combinaison blanche en train de marcher vers un trou entre les arbres. Et le lieu du trou était la position exacte où Camille lisait.
Quelque-jours plus tard, je passais voir mes grands-parents. Ils racontèrent la découverte du puits et celle de Camille et de ses parents. Mon patriarche gardait le journal qui expliquait les causes de la mort. Ils avaient été exécutés d’une balle en pleine tête. L’enquête aboutit que c’était en pleine nuit et qu’ils dormaient au moment des faits.
J’accompagnais ensuite mes grands-parents vers le puits.  Nous regardâmes pendant un long silence ce trou ouvert. L’atmosphère était remplie à la fois d’émotion et de libération. Un vent frôla mon visage. Je levai les yeux et crus apercevoir la silhouette d’une petite fille qui s’effaçait doucement.
C’était juste bouché par une dalle en béton et recouvert d’un tapis de verdure, annonça papy. Le puits ne contient plus d’eau.
C’est grâce à ça que les ouvriers ont vu les ossements, ajouta mamy.
Mon grand-père me regarda avec son air perplexe. Il posa sa main sur mon épaule puis hocha la tête en souriant.
Je me souviens que c’était à cet endroit que tu jouais tout seul quand vous veniez. Tu prenais toujours du papier et des crayons et tu jouais ici…Elle s’appelait comment déjà ton amie imaginaire ? Camille ?
Je répondis d’un geste de la tête.
Comme la petite qui était dans le trou, murmura-t-il.
Il ne posa pas d’autres questions. Nous rentrâmes et je passais la nuit chez eux.
Lorsque ma première fille est née, nous l’avons appelée Camille par hommage. Et elle a adoré apprendre à lire.
Alex@r60 – août 2023
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romain8959-blog · 9 months
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Moi je l'ai fait la nuit de vendredi à samedi... mes parents n étaient pas la, on était
que tous les 2 avec ma soeur... chacun dans sa chambre... ma soeur sait que des fois je me réveille mouillé, alors c est pas grave.... j ai aussi deja vu que ça lui etait arrive donc je sais qu elle m embetterait pas si je fais pipi au lit !
Comme les fois ou j ai envie de jouer à pipi au lit, je me suis forcé à boire plus le soir...
Et au moment de me coucher, après avoir fini la serie sur Netflix un peu tard, lavé les denrs, mais pas pipi...
J avais deja un peu envie mais pas de quoi m empêcher de m endormir... je me suis donc endormi sagement....
Comme depuis que j ai 11/12 ans et que j ai recommencé a faire pipi au lit des fois (personne sait que c est exprès !) Le matelas, qui porte toujours les traces de mes premiers débordements vers 11 ans, est toujours protégé, alaise + grosses serviettes très absorbantes dessus... ces premiers pipi au lit mon amené à découvrir en même temps la masturbation au passage !!!
Faut dire qu à ce moment la, vers 11 ans, je fantasmais deja, sans oser franchir le pas, sur le fait de faire pipi au lit da mon pyjama... jusqu au jour où j ai finalement osé... c était tellement bon...que j ai eu l irresistible envue de me frotter sur le ventre dans mon pipi tout chaud, dans le pyjama tout mouillé... avant le plus bel orgasme de ma vie...bon chacun son truc !
Bon le réveil le matin a été moins glorieux... mais ce plaisir que je venais de découvrir valait bien la honte de ce matin la !
Mais je m égare !
Comme j avais beaucoup bu le soir, c était sur que ça allait me réveiller à un moment ou un autre dans la nuit...
Le réveil affichait 4 je sais plus quoi...j étais sur côté... le temps de rassembler tout les morceaux dans ma tête... envie de pipi.... a oui c est vrai je m etais dis que....
Je me suis retourné sur le dos...dans cette position, mon envie me paraissait encore plus forte..... et je me suis vite dit... j ai trop envie.... je vais faire pipi au lit....je vais faire pipi dans le pyjama...
J ai touché du bout des doigts le drap du dessous... je matelas avait déja pris suffisamment cher dans le passé, c était pas la peine d en rajouter !
Tout était en place.
.je pouvais faire pipi au lit... comme le gamin que j étais à ce moment la....
Et.... j ai décidé de la faire.... j allais pisser au lit ...
J ai mis mon zizi bien droit vers mon ventre....
Et j ai zrreté de me retenir mais..
Le réflexe de propreté est toujours la dans ces moments la, mais quand tu as trop envie... il ne dur pas... j ai pris une grande respiration., j ai un peu écarté les jambes...
J ai plus pensé a rien et...
J ai sensi que ça arrivait.... et d un coup j ai commençais à faire pipi au lit...
C était tout chaud, la douleur de me retenir s est tout de suite transformée en une onde de plaisir..
Je faisais pipi au lit dans le pyjama expres, c etait tellement bon... j avais tellement envie que je pouvais entendre mon pipi couler dans le pyjama...
Ça chauffait le bas du ventre, mes fesses aussi chauffaient... ça coulait dans la raie des fesses...
Des secondes d un pur plaisir en dehors du temps.
Et ça scest arreté..
Je venais de faire pipi au lit ..
Et sans y faire attention... j ai murmuré rien que pour moi...wouahhhh. j ai... j ai fais pipi au lit... je me le suis répéter plusieurs fois.
Je me sentais tout mouillé mais tellement bien !
Je me suis mis à bander comme un fou... j ai plongé ma main dans le pyjama trempé, en me repetant que j avais fait pipi au lit.
Et d un coup j ai ete submergé par un monstrueux plaisr qui ma laissé vidé jusqu au lendemain, ou dans un demi sommeil, j ai realisé que je baignais dans mon pipi.... putain que ça avait été bon !
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Les boules
Un clown ne fête pas Noël. Son nez rouge semble être assorti au décor, comme une boule échappée du sapin derrière lui et plaquée au milieu de sa figure. Imbibé entre deux vins, il traine son regard triste et son costume si étriqué qu’on dirait qu’il a un autre Polichinelle dans le tiroir. Rien d’un père Noël avec sa grimace. Il cligne parfois d’un œil sec, à contre-temps de la guirlande électrique. Il regarde les tomates cerises au milieu du plat qui se mangera froid, et ses grandes mains plates, dont il ne sait pas quoi faire malgré ses 10 doigts, qui restent posées comme d’habitude sur la nappe trop blanche dans la nuit trop noire, la plus longue de l’année. Il regarde sa famille qu’il a bien dressée, ses enfants soudain étrangers, l’une avec des tresses et le petit avec sa raie sur le côté, et sa femme, la femme de l’ogre, habillée comme une pauvresse sur son 31 alors qu’on n’est que le 24. 
Qu’on rêve de paix. Qu’on prie pour une trêve. Qu’on mette les petits plats dans les grands. Qu’on se régale de l’entrée aux 13 desserts. Que le cœur s’emballe avant de déballer les cadeaux. Que la joie vienne, chante et enchante, donne et fredonne un peu de magie et d’amour. 
Ah mais non. À minuit, le sacré spectacle est fini. Et sans rire, sans mot dire, on se salue et on s’en va dormir, jusqu’à l’an prochain, chacun dans son lit. Les petits avec leurs jeux et leurs vœux, et ce clown qui ne fêtera jamais Noël comme une bûche à côté de sa femme, mi tarte meringuée, mi allumette consumée. Rien qu’un clown en disgrâce. Bien plus tard, un autre jour de l’avent, déçue d’attendre un présent qui ne viendra plus et une fête de Noël qui aura toujours l’air d’un cirque, la tête brûlée de la petite mère fait des étincelles et s’enflamme jusqu’à brûler le foyer entier avant un dernier cierge. Enfin la messe est dite dans cette drôle de famille. 
/ Fabienne PASSAMENT. 2024 Atelier d'écriture d'après Bronka Niwoka
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75zit · 2 years
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… Mon maître rebeux avait décidé que nous allions sortir dans un bar gay, c’est un bar qui organise des soirées à thème. Ce soir là c’était soirée kiffeurs. Bien sûr c’est lui qui avait choisi les vêtements que j’allais porter. Son choix s’était arrêté sur un ensemble survet en cuir vegan, avec un jock strap, des cho7 blanches Lacoste que je portais par dessus l’élastique du bas du pantalon, qui était remonté au dessus de mes chevilles, et ma paire de TN noires. Sous la veste du survet il avait décidé que je ne mettrai rien d’autres qu’un harnais, qu’il voulait que tout le monde voit en ne remontant pas le zip jusqu’en haut.
Quand nous sommes arrivés au bar, l’endroit était gavé de monde, tous sappés dans le thème de la soirée. Je passais devant pour créer un passage à mon maître qui était collé juste derrière moi. Si je suis son soumis à dispo en privé, quand on sort, il me traite face aux gens comme son copain ou un pote en fonction des circonstances.
On est arrivé au bar pour commander un verre et ensuite on s’est frayé un chemin parmi la foule.
Il salua quelques connaissances et trouva un groupe de potes qui étaient installés à un table.
On s’est installés avec eux mais comme il n’y avait qu’une seule place de libre, mon maître s’asseya et me dit de m’asseoir sur lui.
Je kiffes quand il me considère comme son copain et qu’on a des attitudes de couple.
La soirée se passait, on discutais avec ses potes lorsqu’il me dit à l’oreille : « j’ai envie de toi salope, j’ai mon zob bien raide qui se frotte contre ton boule, j’ai envie de te pénétrer maintenant ».
Bien sûr ses paroles m’ont chauffé direct surtout que d’être à califourchon sur lui me donnait envie aussi de me faire ken.
Le pantalon de survet qu’il avait choisi a, en plus de la matière qui est kiffante, une autre particularité bien hot : il a un double zip devant et derrière.
Lui avait choisi de mettre un débardeur blanc qui marque bien sa musculature, une veste de survet adidas chile62 et un bermuda en jean un peu destroy avec des AM90 aux pieds.
Il me dit : « soulève toi un petit peu que je bouge ma queue qui est coincée ». Bien sûr c’est ce que je fît et me réinstalla sur lui quelques secondes après.
Il m’avais tiré par les hanches vers lui de façon à être maintenant assis juste au dessus de son zob que je sentais en effet raide et bien dur.
Tout en continuant à parlait avec le groupe, je sentais qu’il commençait à baisser la fermeture éclair arrière de mon survet mais ne pouvait pas le faire en entier. Là j’ai compris : il voulait que je m’assois sur sa queue bien raide, devant tout le monde, sans que personne ne s’en rende compte et continuer à faire semblant de rien. Le bar était tellement full que personne ne s’en serait aperçu. Je décidais alors de l’aider dans son entreprise, me souleva à peine et discrètement passa ma main sous la table de façon à attraper la tirette du zip et l’ouvrit entièrement.
Je me suis calais à nouveau contre mon maître et doucement tira sur les côtés de mon pantalon de façon à ce que l’ouverture de la fente arrière s’écarte bien. Je pouvais maintenant sentir sa tige bien raide contre la raie de mon boule. J’en avait le vertige et des bouffées de chaleur. Il me dit à nouveau à l’oreille « soulevé toi encore un peu discrètement, fais en sorte que que personne ne remarque rien, je vais te foutre ma grosse queue de rebeux dans ton cul de salope et tu vas t’empaler dessus ». Putain j’avais vu juste, il voulait m’enculer devant tout le monde. Waouh j’en pouvais plus d’excitation. Je me suis donc soulevé discrètement comme si je cherchais quelque chose dans la poche de mon pantalon. Lorsque je sentis son gland contre mon trou bien ouvert, je me suis délicatement assis : fuck mon maître était entrain de me bzer devant tout le monde au milieu d’un bar sans que personne ne s’en aperçoive.
Je kiffais ma race, je sentais des petits coups sec dans ma chatte pendant que nous continuions à discuter. Nous avons continué comme ça pendant un bon moment, tantôt c’est moi qui bougeait mon boule, tantôt lui m’attrapait par les hanches ou passer sa main dans mon dos, sous la veste pour attraper le harnais et tirais à fond pour me niker bien profond. J’étais en extase d’avoir la teub de mon maître dans le boule tout en ayant l’air de rien devant ses amis. Et le plus excitant encore c’était quand de temps en temps il me susurrait des choses à l’oreille comme « Tu la kiff sale tapette la queue de ton maître et te faire bzer devant tout le monde » ou « je vais te féconder sale chienne comme une pute au milieu du bar »… putain c’est clair que je kiffais ça….
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... My Arab master had decided that we would go out to a gay bar, it's a bar that organises theme parties. That evening it was a kiffeurs evening. Of course it was he who chose the clothes I was going to wear. His choice had been decided on a vegan leather overcoat set, with a jock strap, Lacoste white soxs that I wore over the elastic at the bottom of the pants, which was raised above my ankles, and my pair of black TN. Under the overcoat jacket he had decided that I would put on nothing but a harness, that he wanted everyone to see by not raising the zip to the top.
When we arrived at the bar, the place was full of people, all covered in the theme of the evening. I was passing by to create a passage to my master who was stuck just behind me. If I am his submissive available in private, when we go out, he treats me in front of people like his boyfriend or a friend depending on the circumstances.
We arrived at the bar to order a drink and then we made our way among the crowds.
He greeted some acquaintances and found a group of friends who were sitting at a table.
We settled with them but as there was only one free seat, my master sat down and told me to sit on him.
I like it when he considers me his boyfriend and we have couple attitudes.
The evening was passing, we were talking with his friends when he said in my ear: "I want you bitch, I have my very stiff cock rubbing against your ass, I want to penetrate you now".
Of course his words warmed me up directly especially since riding on him also made me want to make myself fucked.
The overcoat pants he had chosen have, in addition to the material that is cheeky, another very hot feature: it has a double zip on the front and back.
He had chosen to put on a white tank top that marks his musculature well, an adidas chile62 overcoat jacket and a slightly destroyed denim bermuda shorts with AM90s on their feet.
He says to me: "lift yourself up a little while I move my cock that is stuck". Of course, that's what I did and resett down on him a few seconds later.
He had pulled me by the hips towards him so that I was now sitting just above his zob that I felt indeed stiff and very hard.
While continuing to talk with the group, I felt that it was starting to lower the back zipper of my survet but could not do it in its entirety. There I understood: he wanted me to sit on his hard dick, in front of everyone, without anyone realising it and continuing to pretend nothing. The bar was so full that no one would have noticed. I decided to help him in his business, barely lifted me up and discreetly passed my hand under the table so as to grab the zipper and opened it completely.
I fell against my master again and gently pulled on the sides of my pants so that the opening of the back slot moved away well. I could now feel his hard cock against the ray of my ass. I was dizzy and hot flashes. He says to me again in the ear "lift yourself up a little more discreetly, make sure that no one notices anything, I'm going to fuck you my big dick in your slutty ass and you'll stack yourself on it". Fuck I had just seen, he wanted to bugger me in front of everyone. Wow, I could do more excitement. So I got up discreetly as if I were looking for something in the pocket of my pants. When I felt his hard cock against my well-open hole, I gently sat down: fuck my master was bzering me in front of everyone in the middle of a bar without anyone noticing it.
It was fucking so good , I felt small dry blows in my pussy while we continued to talk. We continued like this for a long time, sometimes it was me who moved my ass, sometimes he grabbed me by the hips or passed his hand through my back, under the jacket to grab the harness and pulled hard to introduce me deep. I was ecstatic to have my master's dick in the hole while looking like nothing in front of his friends. And the most exciting thing was when from time to time he whispered things in my ear like "You like your master's dick and make you fucked in front of everyone" or "I'm going to fertilise you bitch like a whore in the middle of the bar"... damn it's clear that I liked that....
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lanuitlennuie · 1 year
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Je suis assise sur un banc d'auto très long, il est comme le banc de Minuit étiré sur des années, installé dans le couloir d'une cour de justice, j'attends mon audience assise à une de ses extrémités. Ici et là, viennent m'y rejoindre des personnes dont je comprends qu'elles ont été appelées à témoigner à ce procès, le mien ? Je ne ressemble pas à ce que je suis dans la vie : je suis calme et très préparée, je suis l'avocate plutôt que la condamnée, je ne fais rien tomber. Je suis une professionnelle que respectent toustes celleux qui viennent pourtant pour m'accuser et que je devrai contrecarrer. Je reconnais l'orthodontiste de B. Je maudis à voix basse ses visions ses visons... Je me réveille. Depuis le voyage de cet été, je dors avec à côté de la tête, l'énorme pavé des journaux de Kafka. Je le soupèse, il est plutôt «léger», du poids de son mauvais papier, malgré son volume exagéré. E et B avaient ri de son caractère anti-livre-de-voyage, parpaing posé au milieu de ma valise. Je le lis doucement, très lentement. Il y a quelque chose d'embarrassant à sa lecture, comme de regarder K se regarder dans le miroir, se croyant seul. Il écrit un paragraphe qu'il reprend le déclinant sur plusieurs pages pour lui trouver la meilleure allure comme on se prépare des heures avant de sortir dans le monde en affectant la plus chic des nonchalances : la raie sur le coté, au milieu ? Une cravate ou un nœud papillon ? Quel teint, mon dieu quelle tête... Je ressens une profonde et solidaire affection pour ce geste de reprise, ces traces, le repentir, menue bagarre permanente de l'interprétation. À tâtons essayer de modifier contourner défaire ce qui nous façonne, se dépose dans nos visions et les mots pour les saisir.
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culturefrancaise · 2 years
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“Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était plus allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.
J’appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l’oreiller qui, pleines et fraîches, sont comme les joues de notre enfance. Je frottais une allumette pour regarder ma montre. Bientôt minuit. C’est l’instant où le malade, qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur c’est déjà le matin ! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui porter secours. L’espérance d’être soulagé lui donne du courage pour souffrir. Justement il a cru entendre des pas ; les pas se rapprochent, puis s’éloignent. Et la raie de jour qui était sous sa porte a disparu. C’est minuit ; on vient d’éteindre le gaz  ; le dernier domestique est parti et il faudra rester toute la nuit à souffrir sans remède.”
Du côté de chez Swann (A la recherche du temps perdu), Marcel Proust
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arnaud-cendrin · 2 years
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Au Royaume du Néant
J’avais vingt ans à l’époque. Je préparais une licence d’anglais, à Paris. J’étais en colocation avec Edgar Prigent et Katsuhiro Ichida, un Japonais qui passait deux ans dans la capitale pour parfaire sa maitrise de notre langue, qu’il parlait pourtant déjà couramment. Son père était PDG d’une grande entreprise japonaise de hautes technologies, et cherchait un directeur commercial pour la France, pays stratégique. Il admirait notre culture, et il avait chargé son fils, après l’avoir éduqué dans une francophilie qui, à ce niveau d’intensité et de classicisme, ne se rencontre plus guère que dans ce pays, de prendre la place en question.
J’ai toujours entendu dire que les jeunes Japonais subissent une pression familiale, quant à la réussite de leurs études, que ne pouvons même pas imaginer ici, et que beaucoup d’entre eux se suicident après avoir échoué à leurs examens. Katsuhiro, lui, avait l’air de s’en foutre complètement. Quand je rentrais après les cours, je le trouvais assis sur son siège à roulettes devant l’ordinateur, les pieds sur le rebord du bureau, les yeux au plafond, écoutant une chanson des Doors en battant mollement du pied pour marquer le rythme, laissant se consumer négligemment dans sa main un énorme joint qui emplissait toute la pièce d’un parfum ignoble. Dès que j’ouvrais la porte, il se poussait en arrière avec ses pieds, le siège roulait plus loin, il se levait péniblement en s’étirant et me serrait la main en me soufflant à la figure une haleine immonde faite de relents de bière et de haschich.
Son livre fétiche était Les Caractères, qu’il relisait fréquemment dans le canapé du salon, entre deux roulages de joint. Il n’y a qu’un Japonais pour s’intéresser à La Bruyère. Chez nous, c’est juste un nom de gymnase ou de lycée technique. Katsuhiro, lui, lui vouait un véritable culte, c’est d’ailleurs le premier auteur qu’il avait réussi à lire en français dans le texte.
Sa grande hantise, j’avais fini par le deviner, était une visite de son père en provenance directe de Tokyo. Cette menace avait été agitée sournoisement à plusieurs reprises par papa Ichida lui-même, qui soupçonnait – à juste titre - que le fiston prenait son rôle un peu à la légère. Il avait déjà été clairement question qu’il s’installe quelques semaines dans un hôtel tout proche, officiellement pour voir Katsuhiro et visiter Paris, en vérité dans le cadre d’une procédure évaluation/rapport/sanction ; sanction, puisqu’il serait évidemment très difficile pour lui de ne pas se rendre compte que son fils était un dilettante, un jeanfoutre, un Jules-de-chez-Smith-en-face, une merde, un parasite drogué ; et là, adieu pognon, l’ex-futur héritier se retrouverait en un battement de cils livreur de sushis dans l’Essonne.
Ce dimanche de Juillet, nous étions à Roissy pour réceptionner Edgar à sa descente d’avion. Il revenait de République tchèque, où il s’était rendu dans le cadre de ses études d’archéologie. Un village celte y avait été récemment exhumé, d’après ce que j’avais compris.
Edgar c’était, comment vous expliquer ? Un Barbare, voilà, je crois que c’est le mot qui convient, un Barbare caché derrière le vernis de l’étudiant gentiment dégénéré et camé juste comme il faut. Leur grand jeu, à Katsuhiro et lui, consistait à arpenter les rues du 18ème arrondissement, la nuit, un couteau à cran d’arrêt dans la poche de leur blouson. Ils faisaient exprès de passer dans certains quartiers et de parler fort en fixant bien dans les yeux les bandes de dealers qui tenaient la rue. Alors, les ennuis commençaient, jusqu’à sortir les lames, et ça se finissait généralement en garde à vue ou aux urgences, ou les deux.
Edgar était taillé pour ça. Depuis dix ans, il pratiquait avec acharnement la boxe française, et soulevait régulièrement de la fonte. Physiquement, il en imposait. Katsuhiro, par contre, avec sa raie sur le côté, sa petite moustache d’adolescent imberbe, ses mains de poupée et son mètre soixante-six, avait l’air de tout sauf d’un foudre de guerre, et, là encore, les apparences correspondaient à la réalité. Il était pourtant doté d’une agressivité au moins égale à l’incapacité qui était la sienne de riposter dans les cas –plus que fréquents- où les individus victimes de ses insultes éthyliques et cannabiques se trouvaient être plus grands, plus gros, et plus nombreux. On peut raisonnablement émettre l’hypothèse selon laquelle, sans Edgar, il aurait depuis longtemps rejoint l’Autre Monde, si bien sur les Japonais en ont un, ce qui reste à démontrer.
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omagazineparis · 4 months
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Coiffure rock : comment adopter un look rebelle et tendance
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La coiffure rock est un style capillaire qui s'inspire de la musique rock'n'roll et de son univers rebelle et décalé. Pour adopter un look rock, il est important de choisir une coiffure qui reflète cette attitude. Dans cet article, nous allons vous présenter les caractéristiques de la coiffure rock et les différentes coiffures à adopter pour un look rock'n'roll. Le chignon rock peut être obtenu en humidifiant les cheveux, en les tordant en un chignon, puis en enveloppant les cheveux avec une bande. Il est parfait pour ceux qui ont les cheveux courts car il n'a pas besoin d'épingles ou de clips supplémentaires pour le maintenir en place. Cette coiffure est souvent associée à des cheveux épais et volumineux. Les cheveux seront tirés en une queue de cheval basse puis tordus en forme de chignon. Le chignon sera ensuite maintenu en place avec des épingles ou des épingles à cheveux jusqu'à ce qu'il puisse être fixé avec de la laque ou du gel. Les Rock Buns sont une coiffure populaire pour les concerts car ils sont faciles à porter et peuvent toujours être magnifiques sans trop d'effort. A lire aussi : Cheveux secs ? Ravivez-les avec un masque à l’huile de coco ! Les caractéristiques de la coiffure rock La coiffure rock se caractérise par des coupes de cheveux courtes ou mi-longs, souvent effilées et dégradées pour donner un effet de mouvement et de volume. Les mèches sont souvent coiffées en arrière ou sur le côté, avec une raie sur le côté ou au milieu. Les cheveux peuvent être lissés ou bouclés, mais l'effet décoiffé est privilégié pour un look rock. La couleur des cheveux peut également jouer un rôle important dans la coiffure rock. Les teintes sombres comme le noir, le brun ou le rouge foncé sont souvent utilisées pour donner un effet plus sombre et rebelle. Les mèches colorées ou les reflets peuvent également être utilisés pour ajouter une touche de fantaisie à la coiffure. Les différentes coiffures rock à adopter Il existe de nombreuses coiffures rock à adopter pour un look rebelle et décalé. Voici quelques exemples : - Le chignon rock : un chignon haut et décoiffé, avec des mèches qui tombent sur le visage pour un effet rock'n'roll. - La coupe mulet : une coupe de cheveux courte sur le devant et longue à l'arrière, popularisée dans les années 80 par les stars du rock. - Le carré plongeant : une coupe de cheveux mi-longue avec une frange droite et des mèches effilées sur les côtés, pour un effet décoiffé et rebelle. - Les cheveux longs et bouclés : une coupe de cheveux longs avec des boucles naturelles, pour un look rock romantique et bohème. Réalisez le chignon rock en suivant ces étapes Étape 1 : Avant votre brushing, appliquez un soin coiffant sans rinçage sur vos longueurs. Il va permettre de texturiser vos cheveux et facilitera la coiffure. Étape 2 : Commencez par vous sécher vos cheveux la tête en bas afin de gonfler le volume, puis réalisez un brushing simple, sans trop lisser vos cheveux. Étape 3 : Un chignon rock implique un maximum de volume, alors n’hésitez pas à bien crêper vos cheveux à l’aide d’un peigne. Ramenez la matière de la pointe vers la racine et ce sur l’ensemble de la chevelure. Étape 4 : Ramenez la chevelure en une sorte de queue de cheval sur le dessus de la tête. Si vous cheveux sont longs, pliez la ponytail en deux et enroulez-la sur elle-même, comme pour un chignon banane. Ensuite, fixez-la à l’aide d’épingles. A voir : Traitements capillaires pour lutter contre les pointes Étape 5 : Pour bien cacher la banane, crêpez à nouveau les mèches sur le dessus de la tête et les côtés et utilisez au besoin d’autres épingles pour fixer la chevelure. Terminez en vaporisant de la laque fixante sur la coiffure pour un chignon rock qui tient toute la nuit. https://youtu.be/GV4ZZLltKOc Astuces pour améliorer votre chignon La coiffure est créée en rassemblant les cheveux sur le dessus de la tête et en les enroulant dans une forme circulaire. Les cheveux peuvent être rassemblés d'un côté ou des deux côtés pour créer un chignon qui a du volume à l'arrière et à l'avant. Les chignons rock sont généralement portés avec un maquillage d'apparence naturelle nécessitant peu d'entretien, des bijoux minimalistes et des vêtements simples pour un look sans effort. En conclusion, la coiffure rock est un style capillaire qui permet d'adopter un look rebelle et décalé, inspiré de l'univers de la musique rock'n'roll. Pour adopter cette coiffure, il est important de choisir une coupe de cheveux qui reflète cette attitude, avec des mèches effilées et dégradées, une couleur sombre et des coiffures décoiffées. Il existe de nombreuses coiffures rock à adopter, du chignon rock à la coupe mulet en passant par le carré plongeant et les cheveux longs et bouclés. Pantene Read the full article
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13 mai 2024
Encore une bonne journée de jardinage ! Nous avons mis 3 rangs de haricots verts, pour cela j'ai fait une raie avec le sarcloir, mis du terreau puis regroupé mes doigts pour enfoncer un poquet de 5/6 graines afin qu'elles ne soient pas trop profondes. J'ai ensuite ratissé pour recouvrir.
Coach Pépé a beaucoup aimé ma méthode innovante pour mesurer les 30 cm d'espace entre les poquets de graines : dérouler le mètre en entier pour placer à 30/60/90/120 etc... cm plutôt que déplacer sa réglette de 40cm à chaque fois 👍 Tête de lard 🐷❤️
Ensuite nous avons mis 2 rangées de tomates (des plants achetés 1€10 en jardinerie) de différentes variétés qu'ils n'ont pas jugé nécessaire de noter quelque part 😂 pour cela il a fallu bêcher tous les 45cm, planter le tuteur (merdique par ailleurs, car un fil de fer entortillé qui ne s'enfonce pas à plus de 5cm dans mon terrain rocheux ->Note pour l'année prochaine : prendre des tuteurs bambous chez Isa ou Zig) et enterrer avec un peu de terreau les plants en coupant les feuilles qui touchent terre. Nous avons ensuite lié les plants aux tuteurs avec un bout de "pâte" (du drap).
Nous avons planté 3 lots de 5 graines de courges, de la même manière que précédemment, d'ailleurs 3 courges sur 5 sont sorties de ma dernière expérience !
Enfin j'ai semé les 8 graines de fleurs que j'avais acheté dans les cailloux près de mes pensées 😂 Quelle arnaque une si petite quantité !!
Côte radis, ça pousse, Pépé voudrait que j'eclaircisse, mais c'est trop difficile emotionnement pour moi, il fera donc le sale boulot de tueur de radis la prochaine fois...
Les pommes de terre poussent bien aussi, et mes plants de courgettes ont une belle tête. Note pour l'année prochaine: attendre que mes semis de courgette soient bien plus hauts et les mettre en godet individuels (j'ai récupéré ceux des tomates) avant de les replanter. Attendre aussi les saints de glace, pour être sûr, comme pour les tomates.
Mémé de son côté à trouvé des petites plantes (inconnues aussi, c'était la journée des variétés mystères) qu'elle a accroché sur les anneaux du muret d'entrée, c'est très mignon.
Il faisait beau et chaud aujourd'hui, dans les 25 degrés je dirais, nous étions contents quand le soleil se cachait.
Donc une belle journée de travail en extérieur (Coach Pépé) et en intérieur (Coach Mémé) qui m'a lessivée 🥵
Mais le plus dur est fait, du moins le plus intense. Maintenant il va s'agir de s'armer de patience et de surveiller / arroser tout cela. D'ailleurs j'ai reçu un tuyau d'arrosage par Isa ce soir même, je vais bientôt l'installer, car arroser avec l'arrosoir en passant par les roches, c'est un peu dangereux...
Maintenant il est temps pour moi d'aller rejoindre les bras de Morphée, je vais sûrement rêver à des cordeaux, des cailloux et encore des cailloux, du terreau et des milliers de graines !
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maudbachotet · 2 years
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Tant qu'il y aura des hommes
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Avec son sourire canaille, son cuir tanné et son torse velu juste-ce-qu'il-faut, Jean-Claude pose fièrement auprès de son épouse et de sa belle-sœur (parce qu'il faut se les farcir chaque été, les Durand... C'est simple, on peut pas enfoncer un orteil dans le sable sans leur approbation). Il a peut-être pris un peu de bedaine avec les années, mais il se trouve encore bel homme, Jean-Claude. Il se dit que s'il plaquait tout, là, la femme et les gosses (et les Durand en prime), il n'aurait pas trop de mal à se retrouver une petite pépée bien roulée. Il lui suffirait de parcourir la plage de long en large, le torse bombé, le caleçon bien ajusté, la raie impeccablement peignée sur le côté, le clin au bord de l'œil, prêt à ciller sensuellement, pour en faire tomber plus d'une. Le charme de l'homme mûr, quoi.
Jean-Claude l'imagine déjà, sa naïade. D’abord, elle porterait un bikini, et non l'un de ces vilains maillots de bain une pièce dont raffolent bobonne et la petite sœur. Et sur ses épaules hâlées tomberaient de longs cheveux blonds en cascade (qu'est-ce qui lui a pris, à Liliane, de couper ses cheveux sans même lui demander son avis ?) Surtout, elle le regarderait avec les yeux de l'amour et du désir (pas comme Liliane, qui n'a dans son regard que des reproches à lui servir). Alors, il se pencherait sur le corps de la douce en train de sécher au soleil, empoignerait d'une main ferme son épaule gauche, de l'autre sa nuque et l'embrasserait à pleine bouche, à la manière d'un Burk Lancaster dans « Tant qu'il y aura des hommes ». 
« Regarde dans l'objectif, Jean-Claude ! Et puis penche-toi un peu vers ta p'tite femme ! Bon sang, mais ces jeunes, derrière, on ne les tient plus ! Bon, ça fait rien. Attention, je clique ! »
Après tout, il l'aime bien sa Liliane, Jean-Claude. Et puis les jeunes femmes, de nos jours, elles ne savent même plus cuisiner.
(Photo trouvée issue de la collection Julien Sanders)
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lesdamesmures · 6 months
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Scène 11 "Une femme mure sur la plage"
Je me délectais de cet instant, la vision de ses fesses découvertes, son maillot que j’avais repoussé si haut à force de masser ses fesses, ses hanches formaient une protubérance qui retenait l’élastique de son maillot qui se limitait plus qu’un triangle coincé profondément dans sa raie. Quel privilège pensais-je, de pouvoir contempler sa croupe en la surplombant, admirant sa chaire intime qui ondulait sous mes doigts pressants et caressants. 
Je me retenais pour ne pas me hasarder entre ses cuisses jointes, glisser mes pouces dans cette intime partie lorsqu’elle bougea en tendant son bras vers ses fesses pour poser sa main sur la mienne, mêlant ses doigts aux miens. Je stoppais ma main à plat sur sa fesse droite, ses doigts se refermaient entre les miens
- Quel délice mon prince ! c’est plus qu’agréable ce massage, tu as des mains merveilleuses, quelle sensualité ! Elle s’exprimait en tournant la tête vers moi, avant d’ajouter en cherchant à taton la couture de son maillot
- Oh je pensais pas que c’était autant ! tu as largement dépassé le « un peu » petit coquin ! Son intonation était bienveillante malgré sa remontrance
- J’ai pas pu résister Julie, j’ai pas fais exprès, c’est tellement beau ! Je répondais en m’excusant d’avoir outrepassé sa consigne
- Comment ça tellement beau Titouan ? Tu trouves mes fesses si belles que ça ? Elles sont grosses plutôt ? Elle semblait surprise par mon propos plein d’enthousiasme
- Elles sont magnifiques Julie, j’aurai pu les caresser … masser encore des heures en les contemplant
- Elles sont encombrantes, pas si belles que ça mais merci Titouan, c’était très agréable vraiment. J’avais oublié cette sensation et si elles te plaisent tant, ça m’étonne mais ça me flatte ! Ajoutait-elle en donnant une tape sur sa fesse
- C’est du solide en tout cas ! Et elle se mit à rire en voyant mon air médusé par le claquement de sa main sur sa fesse
J’étais terriblement excité, l’entendre parler de ses fesses, voir sa main la claquer. Elle tenta de se retourner mais mes jambes la bloquait. Avant de libérer ses jambes, je ne pu résister à l’envie de me pencher sur ses fesses, les presser pour les réunir avant de poser mes lèvres sur sa raie profonde en l’embrassant avec gourmandise. Ce fût furtif, inattendu, je me redressais pour dégager ses jambes en voyant ma bosse qui faisait pointer mon short, elle se mit à glousser
- Oh ! Et bien j’ai vraiment l’impression que mes grosses fesses te plaisent Titouan ! Elle leva les yeux sur moi en rajoutant 
- Je ne savais pas que je pouvais faire autant d’effet à un jeune homme ! C’est troublant mon prince !
Elle s’était retournée, allongée sur le côté, j’étais toujours à califourchon sur ses jambes, les genoux enfoncés dans le sable. Elle pouvait découvrir mon érection qui pointait fièrement dans mon short. Sa hanche encore dénudée paraissait si large, sa fesse si charnue. De profil, son maillot relevé au plus haut sur sa hanche dévoilait les bourrelets de son ventre, un ventre mature et douillet, des poils pubiens foncés s’en échappaient. J’étais en extase devant ce que je découvrais le temps qu’elle se tourne, elle cherchait une position, les jambes posées l’une contre l’autre, son corps en Z, elle repliait son bras pour poser sa tête dans sa paume
- Vous me faites rêver Julie ! si vous saviez à quel point je vous trouve belle, vous me faites fantasmer, je n’aurai jamais imaginé vivre ce … ! Je m’arrêtais net en voyant son bras s’étirer vers moi, posant sa main sur ma bosse. 
Elle me regardait avec des yeux tendres, encore embrumés par mes caresses 
- Mon pauvre Titouan ! Ca doit te faire mal d’être serré comme ça … elle poursuivait en ajoutant 
- Tu sais, moi aussi j’en ai très envie … 
En découvrant son maillot relevé sur ses hanches, elle se redressait pour s’assoir en repliant ses jambes. Après avoir réajusté son maillot pour couvrir ses hanches et son ventre, plus pour cacher ses bourrelets qu’elle trouvait « disgracieux » disait-elle en tirant sur son maillot.
Je l’écoutais les yeux pétillants en m’asseyant en face d’elle, toujours gêné par cette érection qui ne me quittait pas. Elle avait raison ça me faisait presque mal, j’avais besoin de me donner de l’air dans ce short. Elle me répétait qu’elle ressentait elle aussi cette envie d’aller plus loin. Prenant un air compatissant, elle m’expliquait qu’il lui fallait un peu de temps et puis même si la plage était déserte, elle se sentait mal à l’aise pour faire l’amour sur la plage.
J’étais attentif et troublé par ce qu’elle m’avouait, l’envie de faire l’amour avec moi ! Jamais je n’avais ressenti une telle émotion, mon coeur cognait dans ma poitrine, mes yeux brillaient. Elle aussi, je la sentais émue en me parlant. Elle me disait combien ça lui faisait drôle, de ressentir ce désir pour un si jeune homme, elle s’excusait comme si mon âge lui paraissait bien trop jeune mais finissait par me faire comprendre que jamais elle n’aurait imaginé avoir une relation aussi intime avec un homme de 30 ans de moins qu’elle. Depuis quelques jours, elle s’interrogeait sur ce que ça pouvait signifier, ce qui se passait entre nous, cette attirance ébranlait ses principes et pourtant elle me confiait que depuis son divorce, elle ne s’était pas sentie aussi proche d’un homme.
J’osais à peine lui avouer ce fantasme qui me tenait depuis des années, encore moins avec une femme de 58 ans, ni une telle femme que je trouvais de plus en plus belle, avec autant de classe et de douceur. Je la rassurais en lui confiant que je n’aurai jamais imaginé non plus avoir une relation avec une femme de son âge, qui paraissait aussi inaccessible quand j’évoquais notre première rencontre. Je finissais par lui avouer que je vivais un rêve et que je serai patient même si je ne pouvais m’empêcher de la désirer et même si j’avais 31 ans de moins qu’elle, puisque depuis aujourd’hui »hui nous avions 31 ans d’écart.
Elle en riait presque nerveusement, réagissant à ma remarque. Malgré tout, elle se sentait rassurée par ma compréhension et ma patience tout en me confiant qu’elle préférait que notre relation reste entre nous, me disant à demi-mot de n’en parler à personne. Je lui promettais que jamais je ne ferai quoique ce soit qui puisse la contrarier et puis si elle évoquait mes amis, je savais qu’ils ne comprendraient probablement pas ce que je pouvais ressentir.
Elle me tendit la main, pour que je l’aide à se relever, elle enchaina d’un ton plus léger
- Allez mon prince, on va aller se baigner ça va nous faire du bien à tous les 2 je crois ! Elle regardait mon short en se levant
- Si tu veux te baigner nu je comprendrais mais je préfère garder mon maillot si ça te dérange pas !
Je n’insistait pas, évidemment je ne l’obligeais en rien et gardait sa main dans la mienne.
Elle m’embrassa et me flatta en m’avouant qu’elle me trouvait très mignon. C’était la première fois qu’elle me faisait un compliment sur mon physique. J’étais aux anges en lui rendant son compliment une nouvelle fois. En approchant de l’eau elle me demanda 
- Quand est-ce que tes parents vont rentrer Titouan ? 
Sa question me laissait imaginer tant de choses. Je lui répondais qu’ils étaient absent une petite semaine, sans savoir exactement quand ils reviendraient mais que de toute façon, à mon âge j’étais libre de faire ce que je voulais. Elle ne répondait pas mais je sentais qu’elle organisait les choses dans sa tête.
Une fois dans l’eau, je lui disais qu’elle avait raison, ça me faisait beaucoup de bien. Je me sentais bien, la fraicheur venait calmer mon ardeur, je sentais mon sexe se relâcher, retrouvant enfin un peu de place dans mon short que j’avais finalement gardé. Avec la différence de température, je réalisais que pendant tout ce temps, mon dos était resté en plein soleil. Elle le remarqua quand elle posait sa main sur mon dos, le trouvant chaud et me remit en garde en me faisant promettre de faire attention à l’avenir, comme le ferait une maman
On était serein, proche l’un de l’autre, complice même. On nageait tranquillement en silence, chacun dans nos pensées et après quelques brasses je lui demandais
- Ca vous dérange Julie, si j’enlève mon maillot, ça va mieux mais j’ai très envie de me baigner sans rien ! Je me sentais gonflé comme un coq après tout ce qu’elle m’avait dit
- Non ça ne me dérange pas Titouan, mais où vas-tu le mettre ? On nageait à quelques m��tres du bord,  la mer était remontée nous n’avions plus pied
Je ne répondais pas et en m’arrêtant pendant qu’elle nageait, je retirai mon short et le mettait en boule dans ma main
- Voila je vais nager avec, c’est pas très encombrant ! Répondais-je en revenant à sa hauteur
Elle tournait la tête vers moi en souriant, me demandant si c’était agréable. Je lui vantais la sensation de nager sans rien, c’était malgré tout naturelle et agréable avec la liberté des mouvements sans la contrainte d’un tissu.
Elle acquiesçait de la tête en disant « surement oui ! ». Après quelques brasses qui nous éloignaient, on décidait de revenir tranquillement. Elle parlait en me posant des questions, sur ma vie comme si elle voulait apprendre tout de moi, je lui répondais docilement en lui retournant certaines de ses questions. On s’arrêtait de nager à quelques mètres du bord, l’eau au niveau des pectoraux pour moi, au dessus de sa poitrine pour elle, je devais mesurer une petite 20aine de centimètre de plus.
On restait un moment en continuant à discuter, elle était curieuse dans ses questions, je l’étais aussi. Elle se tenait en face de moi, bougeant les jambes par moment en se laissant flotter tout en continuant à parler quand elle me demanda si ça allait mieux et si j’étais bien comme ça, tout nu !
- Oh oui ça va beaucoup mieux Julie, c’est très agréable oui, sentir le courant sur son corps nu ! Vous n’avez jamais essayé ? Posant naïvement la question à laquelle elle me répondait 
- Non j’ai jamais essayé, j’ai pas souvenir d’avoir eu l’occasion, et encore moins pour pratiquer du naturisme mais je crois que j’ai envie d’essayer ! Lâchait-elle soudainement, commençant à baisser ses bretelles, dégageant ses bras pour finir par se recroqueviller pour faire glisser son maillot jusqu’à ses pieds.
Je voyais son menton se relever, pour rester à la surface avant de se redresser en sortant son maillot de l’eau, en me le montrant comme si elle tenait un trophée.
- Et voilà ! J’ai envie de découvrir cette sensation de nager sans rien, sans contrainte mais je vais avoir du mal à nager avec mon maillot dans la main, tu veux bien aller le déposer Titouan ? Me demandait-elle alors que j’étais resté bouche bée en la voyant faire.
Je prenais son maillot et rejoignais le bord en marchant dans l’eau jusqu’à sortir tout nu avant d’abandonner nos maillots sur le sable. En me retournant, je la voyais un grand sourire sur les lèvres, avec cette expression qu’elle prenait quand elle me taquinait « hum Titouan ! Tu as une sacré marque blanche et de belles fesses dis donc ! ». 
Je rigolais de satisfaction en l’entendant avant de la remercier « pas autant que les vôtres Julie ! » et elle se mit à rire comme si elle n’y croyait pas une seconde. Elle bougeait ses bras en reculant, visiblement ses jambes pédalaient sous l’eau je pouvais voir ses seins blancs en surface tels des bouées qui flottaient au rythme du clapot de la mer. En la rejoignant je pouvais apercevoir ses tétons qui émergeaient au rythme de ses mouvements.
- Allez ! on va nager, j’ai envie de découvrir cette sensation ! Disait-elle en se mettant sur le ventre pour commencer quelques brasses.
Je la voyais déjà partir et pouvait voir ses fesses blanches qui émergeaient à chaque brassée, elles ressortaient toutes arrondies, luisantes, ses jambes s’écartaient et se refermaient. Je me mettais à nager arrivant à sa hauteur après avoir profité de sa nudité pendant quelques brasses.
En la rejoignant, elle me confia en parlant comme en appartée «  Tu as un beau sexe Titouan ! ». Je restais sans voix, ne m’attendant pas à cette réflexion à retardement. En l’entendant me dire ça, j’en déduisais que ses pensées étaient tout aussi coquine que les miennes. A part la remercier je ne savais quoi lui répondre, la seule réponse qui ne venait à ce moment sortait presque malgré moi « Vous êtes coquine Julie ! ». Elle se mit à rire en me répondant du tac au tac « Je crois bien que oui mon prince ». J’avais tellement envie de découvrir le sien à ce moment, je me retenais pour ne pas glisser ma main entre ses cuisses et sentir son intimité nue qui s’ouvrait et se refermait au rythme de ses brassées mais je me disais que ma patience serait récompensée et je craignais de la refroidir plus qu’autre chose en étant trop entreprenant. Encore une fois je décidais de lui laisser l'initiative et puis j’adorais cette intimité, je trouvais ça tellement érotique
Je me contentais de profiter de sa nudité à peine voilée par les ondulations de l’eau. Elle souriait par moment en remarquant mes regards sur son anatomie dénudée. Nous nagions en papotant, en jouant de ces regards et de ce halo d’érotisme qui nous entourait.
Une fois qu’on avait pied, on continuait à papoter debout dans l’eau, ses seins flottaient au rythme des vaguelettes. Malgré la fraicheur de la mer mon sexe était à nouveau en érection depuis un moment. Elle devait s’en apercevoir ou le deviner sans même baisser le regard, tout comme je voyais furtivement les parties de son corps dénudées. Elle baissait la tête sur sa poitrine nue en disant
- C’est vrai que c’est agréable d’être sans maillot, ma poitrine flotte, elle se ballote toute seule ! Elle en parlait comme si elle s’en amusait
- Vous voyez j’avais raison Julie ! Ajoutais-je en regardant ses seins sans détour. Ses tétons étaient dressés, presque provocants
- Ca te plait on dirait Titouan ! Les prenants dans ses mains en me regardant
Je ne pouvais quitter mon regard, la voir prendre ses seins en les soulevant comme pour les sortir de l’eau me troublait terriblement, j’en avais rêvé durant mes moments solitaires
- Oh oui Julie ça me plait beaucoup, ils sont remuants comme des bouées, j’adore c’est très troublant !
Elle lâcha sa poitrine et tendit ses bras vers moi en répliquant
- Viens dans mes bras mon prince, j’ai envie de te serrer dans mes seins ! Elle m’attirait vers elle, contre ses seins en m’ouvrant ses bras. 
J’étais terriblement ému en sentant ses bras se serrer autour de moi pour m’amener sur sa poitrine. A mon tour je passais mes bras autour de sa taille et calait ma tête dans ses seins. Mon visage était à moitié immergé sous l’eau, sans rien dire je la soulevais délicatement pour amener sa poitrine à hauteur de mon visage, je m’y plongeais en me délectant de leur volume, leur douceur maternelle. Je sentais ses tétons dressés par la température de l’eau mais probablement excités par la situation. Ses aréoles étaient pigmentées de frissons, je sentais leur dureté sur ma joue, sur mes lèvres, je me plongeais dans ses seins en lâchant des « hum ! » de plaisir. Elle serrait ma tête dans ses bras en la pressant dans ses seins, j’étais enveloppé de douceur, de ses formes charnues et accueillantes. J’aurai voulu que le temps s’arrête pour profiter de cette douceur incomparable
- Tu es bien dans mes seins mon bébé ! Demandait-elle de sa voix douce et enveloppante
Elle m’appelait « mon bébé » ! j’en étais sur-excité, en l’entendant j’ouvrais mes lèves pour lécher son téton gauche, y frotter mon visage avant de prendre son autre mamelon pour le téter comme un bébé. 
Comme lors de son baiser, sa main venait prendre l’arrière de mon crâne. Ce geste me troublait énormément, comme si elle m’encourageait à profiter de ce moment en me maternant, comme si elle me disait « tu aimes mes seins mon bébé, ils sont pour toi si ça te fait plaisir »
A ce moment elle ouvrit ses jambes pour les serrer autour de mon bassin, instinctivement ma main la souleva en se posant sous ses fesses. Je laissais ma main ouverte sur ses fesses pendant que ses cuisses se calaient sur ma taille. Ses seins comprimés sur mon visage, ma paume pouvaient sentir sa raie profonde, ses fesses s’écartaient en même temps qu’elle remontait ses cuisses pour se lover sur moi. Je ressentais son intimité, sa pilosité sous mon petit doigt, je n’en pouvais plus je me sentais proche de l’éjaculation. Le simple contact de mon gland sur mon bras et ses fesses me procurait une sensation nouvelle, jamais ressentie
- Oh Julie, vous m’excitez tellement ! Éructais-je bêtement, la bouche presque écrasée dans ses seins matures
En m’entendant, elle lâcha une main pour passer son bras dans son dos et poser sa main sous mon sexe en le calant contre ses fesses. Ma main la soulevant était en contact avec mon sexe, dressé comme un bâton. Sans rien dire elle gardait mon sexe bloqué sous sa main et sa raie ouverte tout en commençant à onduler langoureusement comme pour nous masturber. Je savais qu’elle sentait que j’étais proche de la jouissance
- Moi aussi mon bébé ! Laisses toi aller, ne te retiens pas Titouan … 
En goutant ces paroles, cette douceur, le contact de sa main qui maintenait mon sexe dans ses fesses, ma main plaquée sur son cul mature, mes doigts qui glissaient dans son intimité, la sensation de sa pilosité naturelle et ses seins qui enfermait mon visage je n’allais pas résister longtemps. A peine une vingtaine d’ondulation de nos bassins suffisaient à me faire éjaculer, au même moment je la voyais  mordre ses lèvres en crispant son visage pour retenir un cri de jouissance …
On restait plus d’une minute sans bouger, serrés l’un contre l’autre, sexe contre fesse, visage contre sein, paume ouverte sur mon crâne avant de relâcher l’emprise de cette pure jouissance qu’on terminait par un baiser amoureux qui dura un temps indéfinissable.
Tout à coup je sentais son poids, bien que soulagé par l’apesanteur de l’eau, mon biceps se tétanisait. Je libérais ses fesses, elle se recula en se laissant flotter sur le dos, en faisant la planche bras ouvert, jambes écartées comme une étoile de mer. Je la regardais enivré par ce moment d’intimité et de jouissance qui n’avait pas du durer plus de 5 minutes. Pour la première fois je découvrais son intimité, ses jambes écartées laissaient apparaitre sa toison fournie, encore plus large que je l’avais imaginé. Je m’approchais d’elle en la soutenant sous le dos pour la faire tourner lentement autour de moi et admirer son corps mature.
Après ce moment de plaisir intense, inattendu, comme une sorte de prémisse, nous sortions de l’eau enlacés comme 2 jeunes amoureux ne voulant plus se séparer. On était serein en se reposant sur nos serviettes, les doigts croisés dans la main de l’autre, proche et nu sur cette plage, s’assoupissant ensemble sans besoin de parler avant de se réveiller dans la même position, tournés l’un vers l’autre, ses jambes repliés dans le creux de mon bas ventre.
J’ouvrais les yeux et la regardais un instant, quand je caressai ses cheveux elle se réveilla en me faisant un sourire de contentement. On ne parlait pas de ce qui s’était passé, ce moment de communion n’avait pas besoin de justification, on avait vécu ce moment d’osmose et nous savions tous les 2 qu’il y en aurait d’autres encore.
Il était plus de 16h, le temps de rentrer me suggérait-elle avec regret. N’étant pas joignable depuis le matin, Julie voulais retrouver du réseau et consulter sa messagerie qui devait contenir des messages et des sms reçus pour son anniversaire. En reprenant le chemin du retour, je sentais déjà la nostalgie de cette journée, je me retournais en grimpant la dune comme pour graver ce paysage à jamais. Durant tout le trajet du retour, nous échangions sur cette merveilleuse journée. Julie me remerciait encore et adoptait mon point de vu sur le bien-être d’être nu même si elle ne s’imaginait pas le faire avec du monde autour d’elle.
Plus on avançait, moins on parlait comme si cette journée nous avait marqué tous les 2. En retrouvant la route, son portable n’en finissait plus de biper, elle recevait en cascade tous les messages de ses proches et amis lui ayant probablement souhaité son anniversaire. 
Après un moment passé à consulter ses messages, elle prit l’initiative en me demandant qu’une fois arrivés chez elle, de lui laisser 2 heures pour se reconnecter au quotidien et prendre le temps de passer quelques appels, répondre à ses sms avant de se retrouver pour profiter de cette journée qu’elle voulait nous accorder
- Si tu n’as rien de prévu Titouan, tu voudrais venir diner avec moi ? Me disait-elle en posant sa main sur ma cuisse
J’étais le plus heureux des hommes en l’entendant en lui répondant que je comprenais, j’avais accaparé sa journée d’anniversaire et que même si j’avais eu quelque chose de prévu, j’aurai annulé préférant son invitation à tout autre chose. Je rajoutais que c’était la meilleure journée de toute ma vie. Elle en rigola en ajoutant 
- Tu exagères mon prince ! On retrouvait cette légèreté rassurante
J’exagérais peut-être mais après cette journée, j’étais sincère et lui confirmait que je n’avais pas de souvenir aussi heureux en tête que cette journée à la cote sauvage en sa compagnie
- Je suis votre bébé Julie, ça me rend heureux je n’y peux rien ! Ajoutais-je en la regardant avec un air naïf
Elle souriait sans rien ajouter et elle prit ma main pour la poser sur sa cuisse pour garder un contact physique pendant qu’on roulait
- J’ai hâte qu’on se retrouve ! Lâchait-elle en approchant de sa maison
Je caressais sa cuisse en guise d’approbation en ajoutant « Oh moi aussi Julie ! ». En la quittant devant le portail, mon vélo à la main je lui demandais si elle voulait que j’amène quelque chose ?
- Non mon bébé, tu es mignon ! Ta présence me suffira largement pour passer un bon moment ! Elle approcha ses lèvres et les posa quelques secondes sur les miennes en ajoutant «  à très vite mon prince ! »
A suivre ... (Scène 12 le 31 mars 2024 à 6h00)
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catherine-geoffray · 8 months
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31-01-24
Le poisson se débat sur la grève détrempée en lisière des vagues. Je ne sais pas comment il a échoué là. Sans doute projeté par une vague ou un saut de trop. La gueule grande ouverte, ses coups de queue saccadés en disent long sur son désespoir impuissant. Je marche vers lui. Je ne le voyais pas si gros. Avec ses pustules, ses rayures bleutées et ses moustaches qui tombent, on dirait une version archaïque d’un grand saumon. Je plonge ma main dans sa gueule pour le saisir avec une légère appréhension de l’accueil qu’il me réserve. Mais l’animal referme avec douceur ses mâchoires sans me mordre et cesse aussitôt de bouger dans une attitude confiante d’abandon total. La cavité qui enveloppe ma main est soyeuse, humide et chaude. Quand je me redresse pour marcher, les mâchoires s’agrippent à ma main. Mais au lieu de le remettre dans la mer, je me dirige vers les maisons qui bordent la plage. Je pénètre dans un restaurant en allant droit aux cuisines, le poisson toujours pendu au bout de mon bras. Je demande au cuistot si ma proie l’intéresse. Avant que j’ai le temps de réagir, il a attrapé le poisson, glissé la lame effilée de son couteau sous sa gorge pour, d’un geste vif et précis, ouvrir son abdomen en deux. Ainsi déployé, on dirait une raie à présent. le cuisinier le dépose côté peau sur la grille léchée par les flammes de la large gazinière. Quelques minutes plus tard, le poisson est prêt à être mangé. 
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pascal-et-sarah · 8 months
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Séance du Mercredi 2024-01-17
On aurait pu tomber sur un truc problématique mais en fait ça va
Un homme heureux (2023) - Canal+ - 1h38 - 🇫🇷🧔🍻
Fabrice Luchini est le vieux maire de droite d'une petite ville du Nord de la France, il s'apprête à se représenter à son propre poste quand sa femme lui annonce qu'en réalité elle se sent depuis toujours homme et qu'elle souhaite initier sa transition.
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Tous les ingrédients du film français problématique était présent au départ et je vous avoue que si ça n'avait pas été dans l'avion j'aurais évité cette "comédie". Le film est en réalité assez touchant puisque l'on suit un personnage qui est clairement dépassé par son époque. On n'évite pas les classiques du genre (le groupe de parole, la gêne...) mais au global on est ému par la performance toute en nuance de Catherine Frot. N'en attendez pas un pamphlet mais juste un film à enjeux (comme les américains aimaient en faire dans les années 90).
6/10
Apiculteur? C'est une bonne situation ça?
The Beekeeper (2024) - Cinéma (au Vietnam) - 1h45 - 🇺🇸🐝👊
Jason (il a un nom dans le film mais on s'en fiche) vit chez une petite dame où il élève des abeilles. Un jour cette petite vieille se fait arnaquer par téléphone et elle perd tout l'argent de l'association qu'elle gère, la pauvre se suicide. Jason n'est pas content et donc il va se venger.
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Sous un léger verni le film de revanche des petits contre les gros se met en place. Jason casse des bouches et c'est jouissif. Je m'en voudrais de ne pas citer le fait que le film est rempli d'idéologie un peu Trumpiste (la présidente est une blonde qui n'est pas sans rappeler quelqu'un qui n'a pas été présidente mais bon) ce qui laisse un petit arrière goût désagréable dans la bouche. Si on coupe son cerveau, le divertissement est assez magique, qu'il est fort ce Jason.
7/10
oulala les riches ils sont un peu bêtes nan?
Saltburn (2023) - Amazon Prime Video - 2h11 - 🇺🇸🇬🇧💸🥂
La réalisatrice du prometteur (huhu) mais incomplet Promising Young Woman a été récupéré (en France) par Amazon studios pour réaliser son nouveau film. Oliver un geek a grosses lunettes et raie sur le côté arrive à Oxford pour la rentrée et a un peu de mal à se faire des amis. Mais un jour il attire l'attention de Félix, qui est beau et super riche. Il finit par l'inviter à passé l'été dans le château familial (le Saltburn du titre) où il risque de se passer des choses.
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Comme souvent avec les films de plateforme on sent qu'il manque un producteur, 2h11 pour ce film c'est beaucoup trop long. Les 40 dernières minutes sont une lente agonie et le "twist" final n'arrive pas à rattraper tout ça. Le film est beau, étrange et bien filmé. Mais ça ne fait pas tout, surtout que le scénario n'est pas du tout aussi malin que ce qu'il pense.
6/10
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photos-car · 9 months
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