Tumgik
#la tour de babel théâtre
la-tour-de-babel · 2 years
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La Crêpe Ratée - Pièce de Théâtre en quatre Actes
DISCLAIMER : Le saviez-vous ? C'est très peu pratique de poster des pièces de théâtres, sur Tumblr. Le format ne passe pas très bien. Du coup, eh bien, vous avez l'incommensurable chance d'avoir un lien Google Doc à la place. La pièce est toujours sujette à réécriture, en plus, donc c'est tout benef'.
RESUME : Nous sommes dans un nouvel AU, abordable même sans avoir lu La Tour de Babel. Paul entre en contact via vidéoconférence avec une créature répondant au doux pronom de Lui. Pourquoi ? C'est simple. Il a besoin qu'on répare sa vie.
PAIRINGS : Alphonse Bertrand / Maître Alphabet x Paul Saulter / Programmation.
TRIGGER WARNING : Mention de suicide, de mort, et basiquement, on part complètement dans les principes de #unreality. Manipulation, bien sûr, parce qu'Il est l'un des personnages. Et beaucoup de discussions autour de la Théorie des Crêpes.
Sur ce, et bien. Enjoyez, si vous en êtes capables.
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[Fanfiction] Biscuits et blague à part
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A savoir : La première fanfic’ que je poste sur ce blog ! Elle date d’une bonne poignée de mois, maintenant, haha ! Elle se déroule dans l’univers du livre, pas un AU (just you wait ...).
Ship/s mentionné/s : Théâtre x Cinéma // Living Show
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«T'as d'beaux yeux, tu sais ?»
Celui ainsi interpellé cessa momentanément de fouiller les placards en quête d'un frugal repas.
Les bras levés, figés, suspendu dans son acte de recherche absolument honteux considérant l'heure qu'il était supposé être, l'homme se drapa figurativement dans sa fierté.
Il tourna alors la tête, dardant un regard irradiant de scepticisme sur l'instigateur de ce qui apparaissait être un compliment.
«Plaît-il ?»
Demanda-t-il, plissant ses, apparemment, "beaux yeux" pour scruter le nouvel arrivant avec toute l'incrédulité vaguement supérieure dont il était capable.
Et il en était DÉFINITIVEMENT capable.
Se sentant visé -il l'était évidemment, et puis c'était lui qui avait commencé alors il fallait assumer maintenant-, Cinéma se gratta le menton.
«… Il y a de beaux ŒUFS dans le frigo pour, euhm, faire une omelette ou des œufs à la coque–»
C'était ce qui s'appelait sauver les meubles.
Théâtre, et l'on devinait un sourcil haussé derrière la coque immaculée qu'était son masque, accueillit la réponse d'un "mhh" suspicieux.
De toute façon, ce n'était pas comme si le cinéaste s'était attendu à faire mouche avec une pick-up line directement piochée dans les répliques d'un de ses films.
Il n'était pas dupe, et déjà fort rompu à l'exercice ; l'acteur semblait imperméable à ses -pitoyables- tentatives de flirt.
Et même si cela affectait positivement ce-dernier d'une quelconque manière, il n'en laissait rien paraître, plaçant une distance certaine par ses airs effarouchés ou un snobisme détonnant.
Cinéma s'appuya contre la porte du frigidaire, se voulant nonchalant.
Il observa Théâtre bousculer un pot empli d'une substance louche -sûrement Science qui avait laissé traîner ça à sa dernière visite dans la Maison des Arts, soit … longtemps- que sa main avait heurté avec inattention.
Le vit refermer le placard avec un agacement retenu, ne trouvant apparemment pas ce qu'il était venu prendre.
«Si tu cherches les biscuits, je suis au regret de t'annoncer que Peinture a embarqué le dernier paquet avec elle pas plus tard que ce matin.»
Il ne pouvait décidément pas laisser le pauvre bougre retourner la cuisine entière pour des biscuits déjà disparus.
Bien que cela aurait sûrement été fortement amusant, le cinéaste ne souhaitait pas attirer les foudres de sa drama queen préférée sur lui aujourd'hui.
Puis, il avait encore un atout dans sa manche, qui n'en serait que plus efficace si Théâtre s'agaçait sur quelqu'un d'autre -ce qu'il faisait, bien sûr, en pauvre Calimero qu'il était.
C'était d'ailleurs ce susdit atout qui l'avait motivé à aller trouver l'acteur ce jour-là.
Il s'appuya un peu plus fortement contre le frigidaire, mine de rien.
«Mais, il se pourrait que j'aie moi-même fait mes provisions pour m'épargner ce genre de désagréments … Et je me sens d'humeur charitable, aujourd'hui.»
Il se jouait beau prince, avec un demi sourire charmeur pour accompagner le tout.
«Alors, intéressé ?»
Théâtre, stoppé abruptement dans ses grands mots, le fixa, mélange de stupeur et d'intérêt pur se battant dans le chocolat de ses yeux.
Mais Cinéma savait qu'il avait cédé dès la première mention implicite de biscuits.
·°ºo.O.oº°·
Non sans un certain contentement, l'acteur piocha un sablé dans la boîte en fer que son bienfaiteur lui présentait.
Un bienfaiteur qui prenait bien trop de plaisir à le fixer en souriant pour que cela ne sente pas le traquenard imminent.
Mais enfin, celui-ci avait des petits gâteaux, et c'était une raison bien assez suffisante pour sauter à pieds joints dedans.
Théâtre savoura donc le saint biscuit avec un délice tout particulier.
Se servant lui-même par la suite, Cinéma posa le coffret métallique sur le canapé, entre eux deux, pour que chacun puisse en disposer avec une facilité équitable.
Cela fait, et pâtisserie en main, il s'adressa au comédien en ces mots :
«Je suis tombé à pic, pas vrai ?»
Comme s'il s'agissait de l'œuvre du hasard.
Enfin, ne blâmons pas un cinéaste pour habilement détourner la réalité à son avantage.
«Ton arrivée était fortuite dans le cadre de tes possessions, j'ai nommé : les biscuits.»
Lui concéda Théâtre, d'une humeur égayée par le goût du sablé sur ses papilles.
Cinéma ne se découragea pas pour autant.
«Mais n'est-ce pas plus sympa de partager ça avec quelqu'un d'autre ?»
Silence indécis du côté de l'homme semi masqué. Tout n'était donc pas perdu ! s'enthousiasma silencieusement le cinéaste en enfournant dans sa bouche le biscuit qui avait commencé à se craqueler entre ses doigts crispés.
S'abstenant de répondre quoi que ce soit, Théâtre se resservit dans la boîte.
Un ange passa, et ses ailes avaient le bruit ténu de mastication appliquée et de déglutissements discrets.
C'était avant que le brun ne se décide à prendre la parole.
«Le Quai des Brumes, c'est bien cela ?»
Les sourcils de Cinéma montèrent en flèche, d'étonnement.
«… De quoi … ?»
Eut-il l'éloquence de répliquer, ce qui était loin d'être glorieux.
Théâtre lui glissa un regard en coin.
«Ce que tu m'as dit, à ton arrivée dans la cuisine, c'était bien dans un film, "Le Quai des Brumes" ?»
L'insistance du comédien ne fit qu'enfoncer un peu plus son vis-à-vis dans la surprise.
Déjà, parce qu'il avait raison alors qu'il s'agissait d'un film loin d'être récent.
Ensuite, par le fait que Théâtre -THÉ TRE- venait de sortir une référence au cinéma.
Lui qui semblait si réfractaire à cette autre approche de la création visuelle d'histoire interprété par des acteurs.
Lui qui n'avait que si rarement montré ouvertement des signes d'intérêt concernant les films.
Alors, il s'agissait même plus d'une simple référence. Pour Cinéma, c'était un geste beau et noble qui lui mit un baume au cœur dont il ne savait pas avoir tant besoin.
Il songea fortement que c'était pour ce genre de surprises qu'il appréciait beaucoup Théâtre, et qu'il donnerait gros pour encore mieux le connaître. Et ce, hors des rôles qu'il semblait s'approprier
La réalité revint à lui quand il se rendit compte qu'il n'avait pas répondu.
«Oui … oui, c'est bien ça.»
Un sourire aussi spontané que victorieux prit naissance sur les lèvres du comédien.
Cinéma ne put qu'en esquisser un en retour.
«Je ne te savais pas connaisseur en la matière.»
Théâtre se saisit d'un troisième petit gâteau du bout des doigts.
«Je le ne suis pas. Il s'est juste avéré que cette citation ne m'était pas inconnue.»
Mouais. C'était de la même veine que le HASARD n'en étant pas vraiment.
Si le cinéaste ne releva pas, il n'en pensait pas moins.
«Ne va pas répandre le fait que je sois … "cinéphile", ce qui serait de pures foutaises, bien entendu–»
Là, cependant, il ne peut rester de marbre face à l'ampleur du sous-entendu qui pourrait être compris, une fois la phrase sortie de son contexte.
«Cinéphile, uhm–»
La peau hâlée du comédien rougit très certainement ; dommage que le masque en cachait la majeure partie.
«Certainement PAS dans le sens que tu t'imagines présentement– !»
Rectifia le brun, même si le mal était déjà fait.
Cinéma étouffa un ricanement.
«Ça va, je plaisante !»
Et, dans sa fierté malmenée, Théâtre lui-même émit un bruit qui ressemblait À S'Y MÉPRENDRE à un pouffement.
L'instant était beaucoup trop beau pour être vrai.
Cinéma décida donc de jouer sa chance -ce n'était pas tous les jours que le comédien lui apparaissait si ouvert, et il espérait ne pas se méprendre en l'affirmant.
«Tu sais, j'apprécie beaucoup certaines pièces … de TES pièces, si tu veux. L'atmosphère authentique de celles-ci, les différences d'interprétation entre deux acteurs, l'humour des comédies, la poigne des tragédies, l'aspect loufoque de l'absurde … Enfin, ce genre de trucs.»
Il commençait soft.
Puis, il avait toujours voulu lui avouer ça mais le moment ne lui avait jusqu'alors jamais paru opportun.
Là, une once d'ineffable flottait dans l'air.
Théâtre s'arrêta alors qu'il s'apprêtait à se saisir d'un énième biscuit. Encore une fois, cette incrédulité. Peut-être même encore plus apparente qu'auparavant.
Du moins pour le peu qu'elle dura, tandis que l'acteur reprenait une contenance plus détachée.
«C'est à ton tour de me surprendre. Je te pensais bien trop adepte de tous tes effets "spéciaux" pour apprécier l'aspect moins tape-à-l'œil et flash incessants d'une représentation théâtrale.»
C'était donc l'opinion que Théâtre avait de lui, celle d'un type fasciné par les explosions en tous sens, les planètes et mondes inventés, les irréels impossible à réaliser dans le simple quotidien.
Cinéma ne pouvait pas désapprouver, tout comme il ne pouvait entièrement acquiescer.
Un film n'était pas qu'un ramassis de décors informatiques placés là sans véritable sens.
«Tous les films ne sont pas comme tu dis. Certains sont très light, sans même un seul écran vert. Certains sont beaucoup plus simplistes que d'autres, et ils n'en restent pas moins des chef-d'œuvres.»
Le comédien pinça les lèvres alors que Cinéma se tournait complètement dans sa direction, en tailleur sur le canapé.
Les coudes sur les genoux, les mains jointes devant ses jambes croisées, le cinéaste était aussi sérieux que foncièrement sincère.
Il s'éclaircit la voix.
«Arrête-moi si je me trompe mais, le but de tes pièces est bien de faire passer un message, non ? Ou, du moins, transmettre un récit, des émotions à un public ?»
Théâtre hocha brièvement la tête et son interlocuteur le prit de court avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit.
«Mon but est très, très similaire, pour être honnête. L'importance d'un film, c'est ce qu'il transmet. Ce qu'il montre, ce qu'il signifie. Ce qu'on peut en tirer pendant et après son visionnage, ce que ça nous apprend et nous fait découvrir. L'essence du film est le scénario, l'histoire, les points de vue que ça apporte à ceux qui le voient. Ça peut prendre forme de différentes manières, d'une façon plus ou moins explicite, plus ou moins impliquée. Et c'est sur ça que l'attention devrait se porter, plutôt que d'apprécier l'œuvre seulement pour le nombre d'ajouts informatiques apportés. C'est évidemment un certain bonus, de plus en plus agréable à regarder au fil des avancées humaines dans le domaine, mais un film qui n'est là QUE pour les prouesses techniques n'aura jamais la profondeur d'un autre qui aura fait réfléchir ou profondément ému.»
Cinéma se tut enfin, et songea que son monologue n'aurait rien eu à envier à ceux de son actuel vis-à-vis.
En longueur, du moins.
… Il ne referait pas cela de sitôt, sa bouche était affreusement sèche à présent.
Son regard accrocha soudainement celui du comédien.
Et il y décela quelque chose, frêle étincelle, qu'il n'aurait jamais pensé voir dans ces yeux là : de l'angoisse.
Cinéma ne comprit pas, dans l'immédiat, ce qu'il avait pu dire pour effrayer l'autre.
«… C'est bien cela, le souci. Cette ressemblance troublante de motifs.»
Dérouté, le cinéaste observa, avec de grands yeux interrogatifs, Théâtre se départir de son couvre-chef écrasé.
Sans plus comprendre, le vit passer la main dans ses boucles brunes, jusqu'à saisir une mèche pas si brune, entre son pouce et son index.
Une mèche située vers le haut de sa tempe, qui avait été habilement cachée sous le chapeau.
Une mèche grisâtre tirant délicatement vers le blanc.
Les mots n'étaient plus nécessaires, à ce stade ; Cinéma aurait été, de toute façon, bien en peine pour formuler quoi que ce soit.
Son visage blêmit, effet direct de cette révélation qui l'avait frappé avec hargne et sauvagerie.
L'élément qui lui avait toujours manqué pour comprendre l'animosité que Théâtre avait longtemps dirigé à son égard : tout portait à croire qu'il n'était arrivé que dans le but de l'évincer.
Et le comédien croyait que c'était le cas, c'était indubitable.
Cinéma en resta coi, assistant aux regrets d'en avoir trop révélé qui venaient assombrir considérablement l'air de l'homme masqué.
À ce stade, il était certain qu'il ne portait son masque plus que pour se cacher derrière.
Pourtant le cinéaste n'était pas d'accord. Pas du tout.
Et il allait faire valoir l'ampleur de son désaccord ici et maintenant.
Il dégagea la boîte de biscuits du sofa -refermée au préalable- d'un geste qui envoya valser le récipient sur le sol.
L'espace libéré, le cinéaste de glissa juste à côté de Théâtre, au point où leurs épaules semblaient collées et leurs jambes prêtes à se frôler.
Ce-dernier, secoué d'un sursaut plus compulsif que surpris, avait à peine tenté de prendre la fuite.
Les mains de l'autre agrippés à son bras, ou l'aspect grave qui éclatait ses iris gris perle, l'en dissuada.
Son cœur battait, erratique, d'une peur sourde qui lui donnait la pressante envie de disparaître dans les plis de sa cape.
D'un autre côté, une certaine curiosité le clouait sur place -qu'allait bien dire le cinéaste, maintenant ?- ainsi qu'autre chose.
Une chose qui se complaisait outrageusement dans la chaleur a contrario rassurante que diffusait Cinéma dans son bras gauche.
Alors il fit la seule chose qui devait être faite. Tant qu'il en avait le courage, avant que les paroles ne coulent des lèvres du cinéaste.
Théâtre retira son masque.
Quitta le jeu.
Cessa de prétendre et de se camoufler tel un pleutre derrière des manières évasives et abracadabrantes.
Il tourna son vrai visage à la vue de son homologue, son équivalent, l'objet de sa supposée chute.
Cinéma s'illumina, projecteur contre écran blanc, captivé, fasciné par cette étrangeté. L'étrangeté de la situation, d'un acteur hors de scène qui se dévoilait purement et simplement.
Jamais, alors, ne fut-il plus sûr de la raison qui le poussait à apprécier Théâtre et qui le porta pour parler librement à cette facette inconnue qu'il découvrait.
«Te voler la vedette est bien la dernière chose dans l'univers que je souhaiterais faire. On est similaire, c'est vrai, mais pas identiques, ce qui ne dégage pas la possibilité– non, L'OBLIGATION de cohabiter.»
Le souffle du brun caressait tranquillement sa joue.
«Nous sommes deux Arts. Et au même titre que Peinture et Photographie, que Littérature et Philosophie, nous pouvons exister. Coexister. Ensemble. Parallèlement, sans chercher à prendre le pas sur l'autre. L'un de nous n'est pas forcé à disparaître, alors pourquoi s'effrayer là-dessus ?»
Sa main droite, calée sous le bras de son ami, descendit progressivement pour s'emboîter dans la sienne.
Il chercha ses mots un instant, n'étant pas aussi aisé dans la spontanéité orale que ne l'était l'autre.
«Ce que je veux dire, c'est que tu es la personne la plus à même de me comprendre, et je crois ne pas être si faux en disant que c'est réciproque. Le but même de notre existence coïncide, et c'est la façon de s'y prendre qui nous permet de s'épauler sans se compromettre.»
Les doigts du brun enserrèrent les siens.
«Prenons une lampe et une bougie en exemple. La bougie est ancienne, et a été très répandue jusqu'à l'arrivée de la lampe. Mais est-ce que cela implique que la bougie doit entièrement disparaître ? Non ! On est bien content d'avoir des bougies en cas de panne, ou en décoration. Et en même temps, on utilise la lampe car il y a cet aspect pratique et moderne. Les deux coexistent et l'arrivée de l'un n'a pas supprimé l'autre.»
Plutôt satisfait de son exemple, il se para d'un sourire encourageant.
Et fut plus que ravi de constater qu'un petit sourire soulagé lui répondit.
«Se haïr ne ferait que précipiter notre chute à tous deux, en plus de nous empoisonner la vie. C'est pour ça que je ne te déteste pas. Ça n'a jamais été le cas. Jamais.»
Certes, il l'avait trouvé trop extravagant, et c'était généralement toujours le cas. La chose étant qu'il s'y était habitué, car c'était une part de lui, tout simplement.
Il n'était pas parfait ; personne n'est parfait.
Il suffit de prendre les gens comme ils sont et mettre en valeur les aspects les plus beaux de leur être.
Comme un tyran n'étant pas si méchant.
Comme un veuf entouré d'amertume.
Comme un humain ambitieux senti oublié.
Cela entrait en résonance avec le monde.
Et l'onde en toucha la strate la plus profonde de l'être abstrait qu'était Théâtre.
Peut-être était-ce le poids de l'appréhension, d'une peur maquillée en méprise qui s'envolait de ses épaules.
Le réconfort qui s'étirait en perles humides sur ses joues.
Il attira, avidement, Cinéma dans une étreinte.
Cinéma qui la lui rendit volontiers, noyant ses mains dans le tissu soyeux de sa cape.
Deux pièces d'un grand puzzle enfin emboîtées.
Théâtre enfouit son nez dans les cheveux teintés de Cinéma.
Une sensation de bien-être s'étira le long de son échine et un frisson jumeau agita l'homme dans ses bras.
Alors, avec délectation, l'assurance d'une promesse qu'ils tiendraient tout deux avec un plaisir renouvelé, il murmura :
«Eh bien, partageons dans ce cas. Partageons la scène, très cher, et que le spectacle continue.»
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afkmanga · 3 years
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『 Nouveautés Manga 』 ๑ The Promised Neverland Collector ๑ The Promised Neverland T.00 ๑ The Promised Neverland Roman T.04 ๑ Les Architectes De Babel ๑ My Capricorn Friend ๑ Monster Girls Collection T.01 ๑ The Vampire & The Rose T.01 ๑ Banana Fish T.05 ๑ Spirits Seekers T.10 ๑ Magical Task Force Asuka T.12 ๑ Maison Ikkoku T.10 ๑ Réincarné Dans Un Autre Monde T.02 ๑ Chocolate Vampire T.08 ๑ La Sorcière Invincible Tueuse de Slime Depuis 300 Ans ! T.04 ๑ Dear Call T.03 《 Les Architectes De Babel 》 XVIIIe siècle avant J.-C., en Mésopotamie antique. Maintenant qu’il est parvenu à unifier une grande partie de la région, le roi de Babylone, Hammurabi, ordonne la construction d’une tour qui “atteigne le soleil” afin d’assurer une prospérité éternelle à son royaume. De son côté, Gaga, un architecte de la cour né dans une famille de militaires, se voit confier la mission d’aller chercher dans la ville de Dilmun le dénommé Nimrod, un descendant de Noé. Un châtiment impitoyable l’attend s’il ne le ramène pas au palais royal sous dix jours. Dans ce manga historique qui a pour théâtre la cité de Babylone à l’apogée de sa gloire, 4000 ans plus tôt, deux architectes de génie vont tout donner pour tenter de résoudre un problème qui semble, à première vue, insurmontable… 《 My Capricorn Friend 》 Tout commence par la découverte du cadavre de Kaneshiro, un odieux lycéen qui harcèle perpétuellement ses camarades. Les soupçons se tournent rapidement vers Wakatsuki, un étudiant qui est introuvable depuis ce meurtre. Matsuda, un camarade de Wakatsuki, va alors le prendre sous son aile pour le cacher, d'autant plus qu'il est persuadé que Wakatsuki n'est pas réellement coupable du meurtre... Disponible dans votre Librairie ⛩ @afkmanga ⛩ @kazefrance @glenatmanga @delcourttonkam @editions_soleil_manga @paninimangafrance @pika_edition #afkmanga #manga #anime #librairie #librairiemanga #mangastagram #mangaaddict #mangabook #mangalover #instamanga #instalibrary #japan #shonen #shojo #seinen #josei #WeLoveManga #thepromisedneverland #bananafish (à AFK Manga) https://www.instagram.com/p/CVh9Dxysw2L/?utm_medium=tumblr
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uneminuteparseconde · 6 years
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Des concerts à Paris et autour
Mars 28. Caves + Faux départ + Tentaculo + Cookies – Supersonic (gratuit) 29. Chicaloyoh + KosmoSuna – Le Zorba (gratuit) 29. Bleib Modern + La Peste + Nebula Glow – Supersonic (gratuit) 29. Drame + Le Réveil des tropiques – Centre Barbara-FGO 29. Angry Skeletons + Laurence Wasser + Drywud + Rivière de corps – Pointe Lafayette 29. Collateral + Le Casquette tour + Grégoire Bruno + Allister Sinclair + Gérard Jugno 106 + Macmann – L'International 29. Laurent Garnier + Scan X – Rex club 30. Orval Carlos Sibelius + Domotic – Le Zorba (gratuit) 30. Méryll Ampe + Carbon Sink – Galerie Planète rouge (gratuit) 30. Luminance + Pure Ground + Bunker Bal (dj) + Haktion (dj) + Dasz (dj) – Le Klub 30. Polar Inertia + Shlømo + Luigi Tozzi + Twin Peaks – Concrete 31. Schlaasss + Petosaure + Enfance de merde – Supersonic (gratuit) 31. Maulwürfe (fest. Artdanthé) – Théâtre de Vanves 31. The Noise Consort (fest. Artdanthé) – Théâtre de Vanves 31. L'émeute philharmonique de SEC + Kouma + Polar Polar Polar Polar + Stratocastors + Joujou – La Parole errante (Montreuil) 31. BIC + Kasper Toeplitz – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 31. Laura Not + Heap + Tiff + ANDCL – La Station 31. 14anger + AnD + Schwefelgelb + Scalamerya & VSK + Blind Delon + Darzak + SΛRIN – Docks Eiffel 31. Arnaud Rebotini – Nuits fauves 31. The Horrorist + NX1 + Useless Position + Sharplines + Luisetti & Craft + Ilyss – Glazart
Avril 01. Olden Yolk + Delphine Dora – Espace B 03. Telefon Tel Aviv + Farmworker + Axel Rigaud – Supersonic (gratuit) 03. Action Beat + RMQ + House of John Player – Instants chavirés (Montreuil) 04. Suuns – Elysée Montmartre 05. Michaela Antalova + Amundsen + On lâche les chiens – Le Zorba (gratuit) 05. UUUU + Quentin Rollet & Jérôme Lorichon – Espace B 05. Dance with the Dead + Christine + Mlada Fronta + Confrontational + Midnight Danger – Gibus 05. Eric Chenaux + Bass Clef – Instants chavirés (Montreuil) 06. Le Prince Harry + Whispering Sons + The Guru Guru + It It Anita + Empereur – Supersonic 06. Le singe blanc + Nohaybanda! + Casse gueule – Cirque électrique 06. Litige + Cookies + Fumo Nero – Pointe Lafayette 06. NSI (Tobias & Max Loderbauer) + Sendai Soundsystem (Peter Van Hoesen & Yves De Mey) + ENA + Izabel – Concrete 06. Abdulla Rashim + Vril + LGML + Thomas Evans + Wondernature – Nuits fauves 07. Nozomi Misawa & Marion Bataille (fest. Raccords) – Bibliothèque Françoise-Sagan (gratuit sur résa) 07. Terminal Cheesecake + GuiliGuiliGoulag + Sweet Williams + Futuroscope – Espace B 07. Massicot – théâtre des Amandiers (Nanterre) 10. Jamie Stewart joue Xiu Xiu – Olympic café 10. Structure + Walking Idiots + Oktober Lieber – Le Klub 10. Wolf Eyes Music 2018 + Evil Moisture + Delphine Dora + Sophie Cooper – Instants chavirés (Montreuil) 11. JC Satàn + Cockpit – La Maroquinerie 11. Silent Era + Youth Avoiders + Retsar Bai Naim – La Comedia (Montreuil) 11. Descendeur + Disposition Matrix + Bordigaga + Saada Abe – tba 12. Dune Messiah (dj) – Le Sans-Souci (gratuit) 12. Mont Analogue + Vendège – Le Zorba (gratuit) 12. The Ex + Anarchist Republic of Bzzz (fest. Banlieues bleues) – La Dynamo (Pantin) 13. Amusement Parks on Fire + Ulster Page + Misty Coast – Supersonic (gratuit) 13. DJ Krush – La Bellevilloise 13. La Secte du futur + Dune Messiah + The Space Padlocks – La Station 13. Èlg, Catherine Hershey, Borja Flames & Sourdure + D.K. + Carval Tarek (dj) – Instants chavirés (Montreuil) 13. Tribalism + Parquet + Babil Sabir + Luca Ventimiglia + Mesce Basse + Broken Cash Machine + We Use Cookies + Hypnoqueen + Stex-1 + Junkaa-Poika & Stokastinen + Antoine Viard, Andrea Hakl & JF Riffaud + Minia Mania (dj) – Le Générateur (Gentilly) 14. Dominique a + My Brightest Diamond – Salle Pierre Boulez|Philharmonie 14. Infecticide + Exo_C + Randy x Marsh + Mauvaise foi + Forge (Monospace fest.) – Petit Bain 14. Techno Thriller + Air LQD + Lostsoundbytes + Maoupa Mazzocchetti + Violent quand on aime + Constance Cjlore + Ian Tocor – La Station 14. Badbad – 2, rue Paul-Eluard (Montreuil) 14. Function + Shifted – La Machine 14. Lil Louis + Josh Wink + Ellen Allien + Levon Vincent + Acid Arab + Paranoid London + Wlderz + Thomas Delacroix – Paris Event Center 15. Dominique a + Adrian Crowley – Cité de la musique|Philharmonie ||COMPLET|| 17. Jacky Molard Quartet, Albert Marcoeur, François Corneloup, Christophe Marguet et Jean-Michel Veillon – Café de la danse 18. Chrysta Bell – La Maroquinerie 19. Christian Death + Punish Yourself + Volker – La Machine 19. Peter Kernel – Point FMR 19. Ventre de biche + Compas dans l'oeil + Le Mal des ardents + La Coupure – La Station 19. Primal Scream + Nathalie Prass + Hollywood/Mikhael Paskalev (Arte concert fest.) – La Gaîté lyrique 19. Carole Robinson, Buno Martinez & Charles Curtis : "Naldjorlak I, II et III" d'Éliane Radigue – La Marbrerie (Montreuil) 20. Die Selektion + Gost + Hørd + Koy + Valeskja Valcav – Supersonic (gratuit) 20. Crystal Sound – La Générale (gratuit) 20. Zarkoff + Al Niklaus (dj) + Law & Haktion (dj) +  Schwefelgelb (dj) + Philipp Strobel (dj) + Petula Black Sperm – La Station 20. Laurel Halo + Konrad Sprenger – église Saint-Merry 20. Lovatarxx + Cyclikweetos + Vyryl – Espace B 20. Mondkopf + Second Spectre + Swarm Intelligence + SpunOff (dj) + Size Pier (dj) – La Machine   20. Idles + Lice – Trabendo ||COMPLET|| 21. Grand Blanc + Lenparrot + Buvette... (Disquaire Day) – Point FMR (gratuit) 21. Igorrr + Niveau Zero – Trabendo ||COMPLET|| 21. Yan Wagner + Tristesse contemporaine (fest. Clap Your Hands) – Café de la danse 21. Modeselektor (dj) + Actress + Nathan Fake + Rival Consoles + Moxie b2b Louise Chen (dj) (Arte concert fest.) – La Gaîté lyrique 21. Louisahhh + Jeanne Added + Maud Geffray + Myako + Léonie Pernet + Betty + RAG + Nari Fshr + Sophie Morello + Vikken + Leslie Barbara Butch + Sara Zinger + Catherin + Apollo noir + F/cken Chipotle (10 ans de Wet For Me) – La Machine 22. The Body + Fange – Olympic café 22. Norma Loy + Babel 17 – Supersonic 24>26. Franck Vigroux & Kurt d'Haeseleer – La Pop 25. Nine Eleven + Binaire + Unlogistic + Ayatollah – Le Klub 26. Ought + Foammm – La Maroquinerie 26. Wrekmeister Harmonies – Espace B 26. A Place To Bury Strangers – Trabendo 26. France + Why The Eye? + Mikhail Mineral – La Station 27. Popsimonova + Sleep Loan Sharks – Le Klub 27. Madben + Emmanuel Top + Trunkline (dj) – Rex club 28. She Past Away + Lebanon Hanover + Selofan – La Machine 28. Rhys Chatham + Krikor Kouchian + Chloé & Vassilena Serafimova – Centre Pompidou 28. Tomaga + Vanishing Twin + Veik – La Maroquinerie 28. Arcade Fire – Bercy Arena 28. Regis + Inigo Kennedy + CTRLS + Anastasia Kristensen – Nuits fauves 30. Koudlam + Bajram Bili + Pointe du lac – La Maroquinerie 30. Iron Fist of The Sun + Am Not + Kevlar + Kontinent – Les Voûtes 30. Seth Troxler & Miss Kittin – Badaboum 30. Silent Servant + Orphx + François X + Oko dj – Concrete
Mai 01. Venetian Snares & Daniel Lanois + Joanne Pollock + Tryphème – Trabendo 03. Black Leather Jesus + Vomir + Rien – Instants chavirés (Montreuil) 07. Iceage + Pardans – Petit Bain 09. Me Donner – Instants chavirés (Montreuil) 10. Derya Yildirim & Grup Simsek + Stranded Horse (Le Beau fest.) – La Petite Halle 11. And Also the Trees + Tropic of Cancer + Better Person + En attendant Ana + Magic Island (Le Beau fest.) – Trabendo 12. Deerhoof + Ulrika Spacek + First Hate + Pantin plage + Le Couleur + [Good Morning : ANNULÉ] (Le Beau fest.) – Trabendo 12. I Hate Models + Ancient Methods + Rrose – La Machine 13. God is an Astronaut – Trabendo 14. Bryan's Magic Tears + Le Villejuif Underground + VvvV – La Maroquinerie (gratuit sur résa) 15. Sinivia Alvise + Erwan Keravec & Mats Gustaffson + Orchestre orange & Gëinst (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 17. Moor Mother + Boy Harsher + Succhiamo (fest. Ideal Trouble) – La Station 17. Alessandro Cortini + Fléau – Petit Bain 17. Clément Edouard + Giani Caserotto + Elise Dabrowski & Claudine Simon (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 18. Sister Iodine + Ramleh + B-Ball Joints (Low Jack) (fest. Ideal Trouble) – La Station 18. Joachim Florent + Nox.3 & Linda Olah + Chassol (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 19. Yo La Tengo – Cabaret sauvage 19. Horse Lord + Das Ding (fest. Ideal Trouble) – La Station 19. Deux boules vanille + Mondkopf + The Noise Consort (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 19. 999999999 + Raär + Under Black Helmet + Dax (dj) + Parfait – tba 20. Bundle of Joy (Barnt & Superpitcher) + La Mverte + Xeno & Oaklander + Cité lumière + December + AZF (fest. Ideal Trouble) – La Station 20. Biscuit Mouth + Melkbelly + Storm{o} + BadBad – Espace B 20. SNTS (Marvellous Island fest.) – Ile de loisirs (Vaires-Torcy) 22. Zëro + Moodie Black – Petit Bain 23. Buzz Kull + IV Horsemen – Espace B 23. Otomo Yoshihide + Kaze – Instants chavirés (Montreuil) 24. Otomo Yoshihide & Chris Pitsiokos + Ikuro Takahashi – Instants chavirés (Montreuil) 24. HMLTD + Faire (dj) – Petit Bain 25. Mogwai + Jon Hopkins + James Holden & The Animal Spirits (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 26. Car Seat Headrest + Naked Giants (Villette sonique) – Trabendo 26. Marquis de Sade + Anna Von Hausswolff + Exploded View (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 26. Kelly Lee Owens + The Sea & Cake + Tzusing + The Field + Richard Dawson + Ariel Kalma + Jackie Mendoza + Flamingods + Sassy 009 (Villette sonique) – Prairie du cercle nord et périphérique (gratuit) 27. Abra + Essaie pas + Flohio + Nilüfer Yanya + Smerz + Snail Mail + Hookworms + Fire! + Mario Batkovic (Villette sonique) – Prairie du cercle nord et périphérique (gratuit) 28. The Chamelons – Supersonic 29. Deerhunter + Midnight Sister (Villette sonique) – Cabaret sauvage 29. The Damned – Petit Bain ||COMPLET|| 30. The Damned – Petit Bain 30. John Maus + Flat Worms + Kate NV (Villette sonique) – Trabendo 30. Igorrr + Ni – Les Cuizines (Chelles)
Juin 02. Penguin Café – Fondation Cartier 02/03. Björk + Beck + Jamie XX + King Krule + Father John Misty + Migos... (fest. We Love Green) – Bois de Vincennes 07. Molly Nilsson – Badaboum ||COMPLET|| 08. Molly Nilsson – Badaboum 09. Trisomie 21 + Delacave – La Maroquinerie 09. Waxahatchee – Espace B 11. Preoccupations + Moaning – La Maroquinerie 12. Damo Suzuki's Network – Espace B 12. Thom York – L'Olympia 13. L7 – La Cigale 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15/16. Ryoji Ikeda : "Formula - c4i - Datamatics" – Centre Pompidou 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 17. Animal Collective – Le Trianon 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 29>01.07. Motor City Drum Ensemble + Antal + Golden Dawn Archestra + Tin Man + A Deep Groove + Josey Rebelle + Toshio Matsuura + Cotonete + Zaltan + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Nick V + Saint DX + Kamaal Williams + Blake Baxter + Muddy Monk + Eliott Litrowski... (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
Juillet 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre
Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24>26. Dirty Projectors + Idles + The Black Angels + Parcels + Cigarettes after Sex + Bonobo + Carpenter Brut + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud
Septembre 01. Ariel Pink (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 04. Thee Oh Sees (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 22. The Wedding Present – Point FMR
Octobre 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 26. Jon Hopkins – Trianon
Novembre 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 18. Ensemble Links : Drumming de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel
Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie
Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie
Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie
Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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alagrandepasserelle · 6 years
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Ça se passe en avril 2019
JUSQU’AU 10 JUIN À LA MÉDIATHÈQUE
EXPOSITION SOUS-VITRINES / COLLECTION PRINTEMPS
En lien avec le mois des langues
Les vitrines des espaces Patrimoine/Mer Marine de la médiathèque présentent chaque saison une sélection thématique choisie parmi les des documents conservés dans les réserves patrimoniales. Au programme ce printemps : des bulles polyglottes et des ouvrages en langues étrangères. Le fonds patrimonial est décidément une Tour de Babel ! Accès libre.
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JEUDI 4 AVRIL À 18 H 30 AU 4e LIEU LES CONFÉRENCES HISTOIRE DE L’ART DE L’ACADÉMIE MALOUINE D’ARTS PLASTIQUES :
LE NUAGE DANS L’ART
Par Marie-Claude Boulard Payeur, agrégée d’Arts Plastiques
Gratuit, sur inscription au Guichet culture (02 99 40 78 04).
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SAMEDI 6 AVRIL À 10 H 30 À LA MÉDIATHÈQUE
LES PETITES OREILLES DE LA PASSERELLE
Le rendez-vous des tout-petits et des adultes les accompagnant : parents, grands-parents…
Un bain de lecture et de partage en quelques mots, quelques notes et une petite pause tout en douceur dans le monde de l’imaginaire…
Accessible aux enfants âgés de 0 à 3 ans, accompagnés d’un adulte.
Gratuit, sur inscription à la médiathèque (02 99 40 78 00).
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SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 AVRIL DE 14 H À 17 H 45 À LA MÉDIATHÈQUE TOURNOI FORTNITE – BATTLE ROYALE  ANNULÉ
SAMEDI 6 AVRIL DE 15 H À 17 H AU 4e LIEU
ATELIER "CRÉE TON AMPLIFICATEUR"
Avec Electroni(k)
Composer de la musique avec du papier, rien de plus simple aujourd'hui grâce aux outils numériques. Créez un instrument avec différentes matières et du scotch cuivre, puis rendez-le interactif grâce aux Makey Makey. Petit bonus : repartez à la maison avec votre prototype !
Atelier accessible aux adultes et aux enfants à partir de 10 ans.
Gratuit, sur inscription à la médiathèque (02 99 40 78 00).
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DIMANCHE 7 AVRIL DE 14 H 30 À 17 H 30 AU 4E LIEU APRÈS-MIDI JEUX AVEC LE CORSAIRE LUDIQUE
L'univers des nouveaux jeux de société est beaucoup plus vaste, riche et varié que vous ne pouvez l'imaginer. Partant du principe que l'on n'arrête pas de jouer parce qu'on vieillit, mais qu'on vieillit parce qu'on arrête de jouer, les animateurs du Corsaire Ludique vous le confirment 1 fois par mois à La Grande Passerelle ! Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
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MARDI 9 AVRIL À 18 H AU VAUBAN 2
LES RENCONTRES LITTÉRAIRES DE L’ENCRE MALOUINE : FRANÇOIS VALLEJO
Passionné par Louis-Ferdinand Céline, ce professeur de lettres classiques au Havre se met à écrire des romans à la fin des années 1990. En 2001, Madame Angeloso fait partie de la seconde sélection du Goncourt, retenu également pour les prix Femina et Renaudot. En 2006, il publie Ouest, son sixième roman, unanimement salué par la critique. Il sera lauréat du prix Jean Giono et du prix du Livre Inter. Il vient nous parler d’Hôtel Waldheim, paru en août 2018, lui aussi sélectionné sur les deux premières listes du Goncourt. Inventer sa mémoire ou inventer sa vie ? C’est tout l’enjeu d’Hôtel Waldheim, le roman le plus intime de cet auteur, qui affirme que le plaisir d’aller dépasse le bonheur d’arriver. Gratuit, dans la limite des places disponibles.
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MERCREDIS 10 ET 17 AVRIL DE 14 H 30 À 17 H À LA MÉDIATHÈQUE
ATELIERS DES ARTS DU LIVRE ET DU PAPIER DE LA MÉDIATHÈQUE :
INITIATION À LA MARBRURE
Ateliers encadrés par Annabelle Malhère-Loyer, restauratrice spécialisée en arts graphiques et patrimoine écrit.
La marbrure est un art traditionnel plusieurs fois centenaire qui peut être à la fois ludique et très technique. Venez découvrir la magie du travail de la couleur sur bain en réalisant des marbrures sur papier et sur objet. Prévoir un vêtement de protection (blouse, tablier).
Atelier accessible aux adultes et aux enfants à partir de 8 ans.
Gratuit, sur inscription à la médiathèque (02 99 40 78 00).
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DU 13 AU 28 AVRIL
POLAR'OÏD : LA QUINZAINE DU POLAR
ZOOM SUR… GEORGES SIMENON
En hommage au père du célèbre Maigret disparu voici trente ans, la médiathèque lui dédie ce Polar’oïd 2019 : exposition, ateliers, jeux et conférences seront au programme. Adultes ou enfants, experts ou néophytes, il y a forcément une place pour vous au cours de la quinzaine du polar !
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SAMEDI 13 AVRIL APRÈS-MIDI JEUX DE SOCIÉTE En partenariat avec la ludothèque.
Tout public, à partir de 8 ans.
MÉDIATHÈQUE - de 14 h à 18 h
MERCREDI 17 AVRIL ATELIER "POLICE SCIENTIFIQUE" Par l'association Les Petits débrouillards Vous avez envie d'apprendre les techniques de la Police Scientifique afin de résoudre une enquête ? Venez percer les mystères de l'ADN, relever et comparer des empreintes digitales, décrypter de mystérieux messages afin de démasquer l'auteur du crime !
À 10 h 30 (8 - 10 ans) et à 14 h 30 (à partir de 10 ans)
Sur inscription - Durée 2h
4e LIEU – LA GRANDE PASSERELLE
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VENDREDI 19 AVRIL CONFÉRENCE "DE GEORGES SIM À SIMENON"
Jean-François Merle, spécialiste de Georges Simenon, reviendra sur les débuts d’un auteur populaire devenu si renommé qu’il en devient aujourd’hui l’objet d’études universitaires.
MÉDIATHÈQUE – 15 h
SAMEDI 20 AVRIL MURDER PARTY "L'HEURE DÉCOMPTE, L'HEURE DES COMPTES"
Proposée par Gnome Prod. Invités à un vernissage dans la médiathèque, vous profitez du moment quand un coup de feu retentit... Vol, meurtre, disparition ? Préparez-vous à mener l'enquête tel un digne héritier du commissaire Maigret !
Public ados/adulte - Sur inscription Durée 2 h 30
MÉDIATHÈQUE – 19 h 30
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MERCREDI 24 AVRIL ENQUÊTE À LA MÉDIATHÈQUE Une aventure à partager dès 8 ans ! Les bibliothécaires ont besoin d’aide pour résoudre les mystères qui se cachent entre les murs de la médiathèque !
À partir de 8 ans - Sur inscription
MÉDIATHÈQUE – 15 h et 16 h 30 SAMEDI 27 AVRIL ET DIMANCHE 28 AVRIL QUIZZ
Venez tester vos connaissances sur le polar en général et Georges Simenon en particulier !
MÉDIATHÈQUE – 15 h
ET EN CONTINU :
EXPOSITION "eXpionnage, les espions se livrent" (Bibliocité)
À partir des fonds de la BILIPO (BIbliothèque des LIttératures POlicières), mais aussi des collections historiques des services français, cette exposition va dévoiler la relation trouble et complexe entre les services de renseignement et l’écrit de 1800 à 1989. Écrivains espionnés, écrivains espions et écrivains d’espionnage nous révèlent comment s’est bâti un pan de l’imaginaire moderne à travers la littérature populaire et le cinéma.
MÉDIATHÈQUE
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SAMEDI 13 AVRIL DE 14 H À 17 H 45 À LA MÉDIATHÈQUE
INSTALL PARTY APPROFONDISSEMENT SUR UN RASPBERRY PI
La programmation informatique, ça vous dit ? L’Atelier de la Flibuste vous propose d’approfondir vos connaissances sur un Raspberry Pi. En parallèle, les bénévoles présenteront des alternatives libres et gratuites pour changer votre système d’exploitation et tous les outils nécessaires à vos activités numériques. NB. Pour cette partie de l’Install Party, nous vous remercions de vous présenter le samedi 30 mars avec votre ordinateur pour établir un diagnostic préalable à l’installation de vos nouveaux outils.
Tout public. À partir de 12 ans.
Gratuit, sur inscription à la médiathèque.
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SAMEDI 20 AVRIL DE 14 H À 17 H 45 AU 4e LIEU REPAIR CAFÉ, RÉPARONS NOS OBJETS !
Au Repair Café, on y répare de tout : vêtements usagés, meubles cassés, appareils électroménagers abîmés... Ici, vous luttez contre le gaspillage et l'obsolescence programmée. Des aides-réparateurs vous aident à réparer vos objets. Vous y échangez vos savoirs et apprenez à faire par vous-même au maximum, pour un moment de partage et de convivialité. Profitez aussi du stand recyclage accessible aux plus jeunes !
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MERCREDI 24 AVRIL À 15 H 30 À LA MÉDIATHÈQUE
QUI LIT RÊVE À LA PASSERELLE
Accessible en LSF.
Une plongée dans des histoires à rire, à rêver, mais aussi à frissonner ! Une garantie de menus surprise à partager sans modération, entre petits et grands !
En partenariat avec l’association Fais-moi un signe.
À partir de 3 ans, accompagnés d’un adulte. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
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JEUDI 25 AVRIL À 18 H AU 4E LIEU
LES JEUDIS DE LA PHILO : LA CULTURE NOUS REND-ELLE PLUS HUMAIN ?
Avec le concours de professeurs de philosophie, l’association Les Rencontres de l’Ilissos vous propose d’apprendre à construire des pensées exigeantes en compagnie de quelques grands auteurs...    
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
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DU 27 AVRIL AU 12 MAI
FESTIVAL OODAAQ
Le Festival Oodaaq revient à Saint-Malo pour sa neuvième édition. Dans plusieurs endroits de la ville, il proposera des projections, des expositions, des performances et des temps de rencontres autour des images nomades et poétiques. À La Grande Passerelle, le 4e lieu accueillera une exposition entièrement consacrée à la vidéo. Côté médiathèque, une exposition présentera les travaux réalisés en ateliers tout au long de l’année, encadrés par des artistes de l’association L’Oeil d’Oodaaq. Au Centre S. Allende, l’exposition vidéo Drôles d’Histoires sera à découvrir du 25 avril au 1er juin.
Programme complet à retrouver au printemps sur loeildoodaaq.fr et sur saint-malo.fr
Accès libre.
DU 29 AVRIL AU 5 MAI
EXPOSITION « DESSINE-MOI LA MUSIQUE » Exposition proposée par le festival Classique au large, en collaboration avec la Direction de l’Education de la Ville de Saint-Malo.
Cette année, les écoliers malouins ont été invités à représenter la musique sous forme de dessin en s’appuyant sur l’œuvre d’"Hansel et Gretel" de Engelbert Humperdinck.
Découvrez l’ensemble de leurs créations dans le foyer de La Grande Passerelle.
Accès gratuit.
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Billetterie disponible au Guichet culture
Saison musicale du Conservatoire Claude Debussy - “Reminiscence” par la Cie Pure, dimanche 7 avril à 17h au Théâtre Chateaubriand
Saison musicale de la Nouvelle Vague
Saison culturelle des théâtres de Saint-Malo (Théâtre de L’Hermine et Théâtre Chateaubriand)
Festival Classique au large, du 2 au 5 mai 2019
Nouveau spectacle des Corsaires malouins “Drôles de bêtes”, vendredi 12 avril à 20h30 et samedi 13 avril à 20h30 au Théâtre Chateaubriand
Concert Ars viva et Orchestre Métropolitain de Rennes, dimanche 31 mars à 16h à l’Eglise Sainte-Croix.
Saison musicale Fabrique à concert - Thomas Bramerie Trio, samedi 27 avril à 21h au Théâtre chateaubriand
Revue littéraire L'hermine et la plume (n°1 et 2)
Revue littéraire de L’Encre malouine (n°2 et 3) 
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pierrelauret · 6 years
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Itw: F. DESCHAMPS & Y. YANG
Interviewer, writer
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« MIEUX COMPRENDRE LES AUTRES ET LES AUTRES CULTURS POUR MIEUX SE COMPRENDRE » avec Fabianny Deschamp et Yilin Yang.
À l’occasion de la sortie le 06 décembre du long-métrage français Isola de Fabianny Deschamps, le MagGuffin a rencontré la réalisatrice du film et son actrice principale Yilin Yang. Souhaitant non seulement explorer plus en détails le cinéma singulier de Fabianny Deschamps, le MagGuffin a tenu à réaliser cet entretien tant le travail de la réalisatrice venait illustrer les mots qui ouvraient notre dossier dédié à l’Autre : « Gloire à l’Autre ! »
MagGuffin : Tout d’abord, pourriez-vous nous présenter un peu votre parcours ?
Yilin Yang : Au départ je viens du théâtre. Je suis venue en France pour étudier le théâtre à l’Université Sorbonne-Nouvelle après avoir étudié l’anglais pendant quatre ans à Taïwan. Je comptais rentrer directement après mes études mais j’ai rencontré le metteur en scène Richard Demarcy qui m’a engagée dans sa troupe alors que je n’avais aucune formation professionnelle de comédienne. Le fait de jouer était un peu un rêve inachevé de l’enfance et Richard Demarcy m’a donnée cette chance. Parallèlement aux tournées avec lui, je me suis formée à partir de 2005 dans une école professionnelle de comédiens, l’École Claude Mathieu dans le XVIIIe à Paris, et en 2008 j’ai commencé à travailler sur des projets de télévision et de cinéma. Cela fait 12 ans maintenant mais tout cela n’est qu’un hasard de la vie qui s’avère extrêmement chanceux pour quelqu’un que l’on pourrait qualifier de « comédienne d’ethnie ».
MG : En quoi votre carrière a été influencée par le fait d’être une « comédienne d’ethnie » ?
YY : Au cours de ma carrière j’ai eu la chance d’avoir des réalisateurs et des réalisatrices, comme Fabianny, qui m’ont offert des rôles non-typés. Il y a eu aussi le metteur en scène Malik Rumeau qui m’a engagée pour jouer dans des spectacles de textes classiques comme Molière ou Victor Hugo. Je suis très reconnaissante de ces personnes car c’est finalement assez rare. Il est regrettable que les comédiens d’ethnie soient catégorisés de la sorte. Après, c’est un peu valable en France pour les autres profils comme les blondes, etc. Je pense que c’est plus un problème d’imagination en général qu’un problème lié aux comédiens d’ethnie. Jusqu’à très récemment, j’étais dans une agence spécialisée pour comédiens asiatiques tenue par Claude Masson et les directeurs de casting l’appelaient presque toujours pour des personnages dits de « composition clichée ». Cette année, je suis entrée dans l’agence VMA, l’une des plus importantes en France, et le premier casting que j’ai passé était pour un personnage qui s’appelle Patricia Legrand, qui n’est pas du tout typé. J’étais vraiment surprise car c’était la première fois que pour un casting, le rôle n’était pas asiatique. Au final, mon objectif c’est de simplement faire en sorte d’être la seule à jouer comme je le fais, même lorsque la composition du personnage s’avère complètement banale.
[Fabianny Deschamps se joint à nous.]
MG : Fabiannny Deschamps, pourriez-vous, vous aussi, nous présenter votre parcours ?
Fabianny Deschamps : Après avoir étudié les arts plastiques et le théâtre, je me destinais à la mise en scène théâtrale mais le cinéma est arrivé comme un heureux accident. Après m’être mise à écrire des nouvelles et des scénarios, je suis devenue chef décoratrice sur des courts-métrages puis assistante de réalisation jusqu’à ce que je commence à réaliser mes propres films. Le choix de faire du cinéma vient du fait que de tous les arts, il était pour moi le plus étranger et pour lequel j’avais le moins d’intérêt. Je n’étais pas très cinéphile à l’époque, je n’allais quasiment jamais au cinéma. De plus, j’avais un tel bagage artistique au niveau du théâtre que cela en devenait presque paralysant à 21 ans pour dégager une pratique, une écriture sans être écrasée par le poids des « pères ». Mon choix de faire du cinéma vient du fait que je sois totalement illégitime à cet endroit et que je n’y avais aucune grammaire préétablie.
MG : Est-ce que votre parcours a influencé votre manière de concevoir vos films ?
FD : Le fait de venir du théâtre amène dans mon travail une théâtralité omniprésente où je n’essaie aucunement d’épouser une forme de naturalisme. Mes courts-métrages étaient entièrement des films de studios où l’artifice, revendiqué en permanence, me permettait d’évoquer des choses du réel au travers d’un spectre différent. Avec New Territories, mon premier long-métrage, j’ai souhaité me lier un peu plus avec l’actualité du monde et être au sein de ce monde, tout en conservant mon univers. J’ai donc sorti ma caméra des studios et abordé la réalité du monde au travers d’un dispositif fictionnel.
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New Territories vu par Pierre Lauret.
MG : Fabianny Deschamps, vous avez réalisé deux longs métrages, New Territories et Isola. Yilin Yang, en plus de jouer dans ces deux films, nous avons pu aussi vous voir dans La Vie de château de Modi Barry et Cédric Ido ainsi que dans Voyage en Chine de Zoltan Mayer. Peut-on dire que la thématique de la rencontre des cultures est intrinsèquement liée à vos choix de projets ?
YY : C’est amusant parce que je n’ai jamais vraiment réfléchi là-dessus. Je suis comme la plupart des comédiens, je fais au cas par cas. Peut-être qu’inconsciemment oui, car c’est mon propre parcours quelque part. Cependant d’un autre côté, inévitablement c’est mon profil et mon ethnie qui imposent cela. Après ça me plaît énormément, puisque, dans mon intérêt artistique personnel le sujet de l’immigration m’interpelle. Essayer de comprendre ce qui amène quelqu’un à quitter son sol natal pour aller ailleurs, c’est quelque chose qui m’attire fortement.
MG : Cette idée est par ailleurs aussi très liée à Taïwan et à son cinéma...
YY : C’est vrai ! Souvent, on me met dans ce grand panier qu’est le panier « asiatique », mais Taïwan reste un pays très particulier. Il y a eu énormément de passages et d’échanges avec les cultures étrangères. C’est une île et comme toutes les îles, c’est un point de rencontre. D’une manière générale, à Taïwan, nous avons un gros questionnement sur l’identité, ou du moins sur les identités. Ça amène naturellement à essayer de mieux comprendre les autres et les autres cultures pour mieux se comprendre.
FD : Cela permet aussi de réaliser à quel point les cultures se ressemblent lorsqu’elles sont rapprochées entre elles. Je trouve cela très intéressant et effectivement mon travail en est totalement imprégné. Par exemple, les mythologies sont les mêmes. L’image du tremblement de terre qui se trouve dans Isola est trouvable dans toutes les religions, que ça soit l’apocalypse biblique, dans le Coran, etc.
MG : New Territories mettait en scène une sorte de rapport de force entre deux cultures où l’une finit par écraser l’autre. À l’inverse, Isola semble être beaucoup plus dans la recherche d’harmonie et de conciliation entre les cultures. Quel changement s’est opéré dans le processus de réflexion pour aboutir à une conclusion plus positive ?
FD : Le propos de New Territories n’est pas exactement autour de deux cultures qui se confrontent. Il y a de ça mais c’est surtout un film sur deux cultures que le capitalisme cherche à opposer et à instrumentaliser pour parvenir à ses fins : dominer. Alors que dans Isola, il y a quelque chose s’approchant d’une tentative de retour à un impossible monde inspiré de la Tour de Babel. Une espèce de monde premier où tous les êtres cohabiteraient sans que les échanges ne passent nécessairement par le langage ou les religions. Que sont les croyances aujourd’hui et comment les renouvelle-t-on ? Voilà ce que Isola interroge. Le personnage que Yilin Yang interprète, Daï, est à la recherche d’un moyen de résister à la violence du monde et c’est là l’origine des croyances.
YY : De mon point de vue de comédienne, je pense que cette différence entre les deux films vient aussi de la manière dont ils ont été fait. Sur New Territories, je n’ai pas eu la chance de jouer avec Eve Bitoun qui joue la française. Nous nous sommes rencontrées dans la vie mais jamais artistiquement. Par conséquent, elle devait tourner avec quasiment aucun élément de mon personnage alors que j’ai travaillé ma voix-off sur les images que je voyais d’elle. Donc quelque part, la voix de mon personnage s’impose sur le personnage de Eve. De l’autre côté, Isola était beaucoup plus cosmopolite. Le chef opérateur et son assistant étaient Tunisiens, l’assistante de Fabianny est Italienne, Yassine Fadel qui partage la tête d’affiche avec moi est Marocain, les autres acteurs sont Italiens, et nous travaillions tous ensemble. Peut-être que cette harmonie vient de là.
MG : Lors de l’écriture et des tournages de New Territories et Isola, comment avez-vous outrepassé les problématiques liés justement aux langues ?
FD : Je n’ai pas de problèmes à faire tourner des acteurs dans une langue étrangère. Après, il faut trouver un protocole de tournage. Dans les deux films, tous les acteurs sont francophones mais j’aurais très bien pu faire appel à un interprète. Ce qui m’intéresse dans l’idée de tourner dans une langue que je ne maîtrise pas, c’est qu’en matière de direction d’acteur, je travaille sur quelque chose de moins intellectualisé. Je dois rentrer dans un rapport à l’acteur quasi organique et instinctif. C’est une manière justement de se libérer du langage pour obtenir une vérité ou une sincérité qui se place comme un mode d’expression plus universel.
YY : Pour ma part, c’est assez jouissif de jouer avec des partenaires qui parlent une langue que je ne comprends pas. Ça oblige une écoute et ça renforce l’échange dans le jeu. Sinon, d’un point de vue pratique, nous avons eu pas mal de travail sur table avant de tourner les scènes avec Yassine pour affiner les dialogues du scénario.
MG : Par conséquent, est-ce que vos acteurs ont eu une certaine marge de manœuvre pour créer leur propre personnage dans New Territories et Isola ?
FD : Les deux films sont très écrits. Pour New Territories, je me suis documentée pendant deux ans et j’ai dû entrer dans un jeu d’identification pour écrire ce fantôme chinois. Pour Isola, Daï est un personnage que j’ai inventé spécialement pour Yilin Yang.
YY : L’élément central de l’interprétation de Daï, c’était la solitude. À partir de là, je pouvais rire, je pouvais pleurer. Finalement, Fabianny guide la ligne dramatique principale, mais elle se nourrit aussi beaucoup de nos échanges. De même, de mon côté, New Territories n’était pas juste un travail de doublage mais un véritable parcours et de longues recherches d’interprétations du personnage. J’espère que ça s’est entendu.
FD : L’engagement des acteurs dans le processus est très important car les parties documentaires impliquent un champ d’improvisation indéniable. Pour Isola, nous nous étions énormément préparées avant le tournage pour essayer de circonscrire toutes les situations que nous pouvions rencontrer dans le dispositif documentaire et essayer de trouver les réponses que pourrait amener le personnage. Cependant, nous ne pouvions pas tout prévoir. Notamment dans les camps de réfugiés quand les bateaux arrivent et que les gens posent pied à terre. Tout cela, nous y avons assisté au présent et nous ne savions pas ce qui allait se passer la seconde d’après. Il y a donc un lien de confiance avec l’acteur qui est essentiel et gigantesque.
YY : Ces scènes de débarquement de réfugiés ont été très dures pour moi. Nous avions beau nous être préparées et savoir que ça allait être compliqué, une fois dans le bain tout est différent. Je n’arrivais plus à jouer face à cette réalité qui est extrêmement envahissante et violente. Finalement, ça collait avec Daï puisque, comme dans le reste du film, elle est dans une recherche désespérée. Mais je dois avouer que j’étais complètement perdue dans cette vague de migrants. Je sentais que même si j’avais la force de jouer, ça aurait été malhonnête.
FD : Dans Isola, il y avait tout de même des instants de pure fiction, dans la grotte notamment. Ces scènes très théâtrales ont été tournées en 5-6 jours. Ça a été vraiment intense. Nous avons tourné environ 15 heures par jour avec Yassine Fadel enfermé dans sa cage et nous tous enfermés dans cette grotte. Il y avait quelque chose qui n’était pas très loin d’un état de performance.
Tumblr media
Isola dessiné par Kim Peacock
MG : Pensez-vous que nous pouvons parler de cinéma guérilla pour New Territories et Isola ?
FD : Je pense que oui : ce sont des films qui n’ont pas attendu de bénédiction institutionnelle pour exister et qui véhiculent ces idées de clandestinité et de manipulation du réel. Les deux ont été tournés avec un appareil photo car nous n’avions pas d’autorisation de tournage. Pour New Territories, le sujet étant censuré en Chine, nous nous sommes faites passer pour des touristes prenant simplement des photos à droite à gauche. Pour Isola, c’était différent car les opérations de sauvetage se font dans des zones militaires extrêmement encadrées par les préfectures locales. Grâce à des soutiens autour du film, nous avons pu demander des cartes de presse pour entrer sur les bases militaires mais à aucun moment nous avons dit que nous tournions un film de fiction. Notre clandestinité était donc partielle.
MG : Fabianny Deschamps, votre court métrage La Lisière se déroulait dans une sorte d’espace noir comme détaché du monde, Isola se déroule sur une île dans la méditerranée et New Territories sur les Nouveaux Territoires séparant l’île de Hong-Kong et la Chine continentale. Est-ce que l’idée d’entre-deux est essentielle dans votre filmographie ?
FD : L’idée de La Lisière était de déplacer la relation et le lien que j’avais avec des gens de mon entourage vers un terrain inconnu et illégitime. En jouant à des jeux érotiques avec ces personnes avec qui je n’entretiens habituellement aucun lien de la sorte, nous essayions de rencontrer l’autre autrement. C’était un projet incongru et assez inconfortable. Cet inconfort est assez récurrent dans mon travail et il m’intéresse beaucoup. Quelque part, je cherche un territoire de cinéma où nous serions comme dans des limbes. Un entre-deux monde qui s’associe logiquement à quelque chose entre la vie et la mort. Alors pour New Territories c’est très évident mais quelque part ça l’est aussi pour Isola. Les personnages de Hichem et Daï sont un petit peu des fantômes qui vivent dans un hors-monde et qui le traverse comme s’il n’avait plus de prise sur eux. Effectivement, c’est mon territoire préféré car il est infini. Il s’auto-délimite et se recrée en permanence. Je pense aussi que chaque spectateur à l’intérieur de son questionnement peut refaire son propre chemin à l’intérieur de cet entre-monde.
MG : New Territories et Isola ont été soutenu par l’ACID1. L’ACID est un peu cet « autre » du cinéma français, un cinéma en marge.
YY : Je me place d’un point de vue de comédienne mais l’ACID, c’est une ambiance très agréable et amicale. Je suis contente car mon baptême du Festival de Cannes, c’était avec eux. Les films qu’ils soutiennent sont souvent des propositions très audacieuses avec beaucoup de prises de risques. Et cela, c’est, de manière générale, ce qui manque dans beaucoup de films.
FD : C’est un cinéma en marge mais qui résiste pour exister à l’intérieur du marché. L’ACID est quelque chose de très important pour la diversité créative et pour moi de fait. Ils sont arrivés à un moment où je passais au long-métrage et je n’arrivais pas à financer un projet que je n’ai finalement jamais réalisé. Autour de moi ça bruissait et les gens me disaient : « Peut-être que tu n’es pas faite pour le cinéma et les longs-métrages mais pour les galeries d’art ». Il y avait cette fatalité là et c’est quand j’ai rencontré l’ACID il y a 7-8 ans que j’ai rencontré des altérités, des gens qui n’avaient rien en commun dans la manière d’aborder le cinéma. Cependant ils partageaient la même volonté de répondre par un positionnement esthétique fort à cette uniformisation des écritures cinématographiques dictées par les lois du marché. C’est une famille très importante pour moi car ils m’ont donné la force de passer au long-métrage avec New Territories en me disant que malgré tout, il y avait une autre manière de faire des films, en étant un peu en dehors de l’industrie sans être nécessairement contre.
Entretien réalisé le 23 octobre 2017. Nous remercions Yilin Yang et Fabianny Deschamps pour leur temps, leur disponibilité et leur bonne humeur.
1 Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion.
Critique publiée dans le MagGuffin n°13.
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bookinetcie · 4 years
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Bonjour chères Book’Ineuses & Book’Ineurs, aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter Gaëlle Bélem, auteure de “Un monstre est là derrière la porte”. Il s’agit de la première auteure réunionnaise a être publiée aux Éditions Gallimard (Collection Continent Noir).
Débutons cette interview par un message de Gaëlle Bélem :
“Bonjour, chers Book’Ineurs ! Je suis très heureuse de répondre aux questions de France, et à travers elle, d’être un peu plus proche de vous.”
  Présentation
Je suis Gaëlle Bélem, j’ai 35 ans. Je suis née et j’ai grandi dans l’Est de La Réunion, à Saint-Benoît. Saint-Benoît fait partie des trois villes qui me tiennent à cœur avec Paris et Singapour. Saint-Benoît, c’était à mes yeux un mélange de luxuriance et de désœuvrement. Je m’y suis ennuyée très tôt. Il y avait une absence de perspectives, un horizon bouché qui me terrorisait. Loin de me décourager, cela a été un coup de fouet qui m’a donné envie de fuir pour mieux revenir.
Avez-vous des passions ?
Toute ma vie repose sur la passion. Ma première passion est la passion elle-même. La littérature ne me suffit pas. L’humain, le cinéma, le théâtre, la philosophie, la peinture, le droit, la mythologie, l’histoire de la famille façon Philippe Ariès, les voyages, voilà mes passions.
J’aime le cinéma sud-coréen résolument social de Bong Joon-ho, ultra sophistiqué de Park Chan-wook, féerique de Wes Anderson ou tout simplement étrange de Tim Burton. Dans une autre vie, je serai sur les plateaux de Fritz Lang à l’heure actuelle. Pas question de manquer le tournage de M le Maudit.
J’ai un amour invaincu des dystopies, du message politique et écologique qu’elles  véhiculent : V pour Vendetta, Mad Max. Fury road, Equilibrium, Elysium, Soleil vert, Dark city, tous ces films me bouleversent.
Quels ont été vos études ?
J’ai étudié en classes préparatoires aux grandes écoles, au lycée Pierre de Fermat à Toulouse. En 2005, j’entre à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne avant de poursuivre ma scolarité à l’École Pratique des Hautes Études, entre autres.
Le lycée Pierre de Fermat jouxte le cloître et l’église des Jacobins. C’est un lieu qui mêle savoir de haute volée, esprit de compétition, travail acharné avec une dimension sacrée. J’ai trouvé cela sublime. Étudier à La Sorbonne qui date du XIIIe siècle, siècle des universités et des ordres mendiants, c’est prodigieux. Tellement prodigieux que je n’ai jamais réussi à vraiment m’y concentrer…
Dans quel secteur travaillez-vous ?
Je suis professeure. J’ai trois centres de gravité : les enfants, l’enseignement et la culture.
Comment vous voyez-vous dans 20 ans ?
Je suis incapable de me projeter aussi loin. Je voudrais juste être une meilleure personne, toujours plus proche des autres, toujours plus disponible. J’aime cette idée de ne pas vivre uniquement pour moi, en monade égoïste et imbue d’elle-même. Nous avons tellement l’illusion d’être autosuffisants. Dans 20 ans comme dans 20 jours, je me vois me tailler au burin, sculpter ma pierre en permanence.
  Côté lecture
Dites-nous tout ! De quoi est composée votre bibliothèque ? Numérique ou Papier ? Votre livre préféré ? Votre personnage de livre préféré, celui que vous aimeriez être ? Votre auteur favori ? Quel style de livre préférez-vous ?
Bibliothèque papier. En matière de littérature, j’aime les amours à l’ancienne. Avec pages que l’on tourne et feuilles qui se froissent. Il y en a un, oui, avec lequel il faudra m’enterrer ou m’incinérer. Mais, je vous laisse deviner lequel ; le dire hic et nunc, c’est me mettre à nu. De grâce ! Laissez-moi au moins ce livre pour me couvrir.
Cyrano de Bergerac est mon personnage préféré. J’aime cet homme qui a tout réussi sauf sa vie et qui contrebalance son complexe physique par son emphase, son panache et une surexposition de sa personnalité littéraire.
Maupassant est l’un de mes auteurs favoris. Je l’aime parce que ses mots sont accessibles à tous. En quatre ou cinq pages, il décrit un être humain et sa vie entière. Prenez Aux champs dédié à Octave Mirabeau, un illustre écrivain méconnu, en moins de dix pages, Maupassant y décrit la vie de deux familles, de deux fils sur fond de misère. C’est atroce, c’est sublime.
Hugo et sa poésie pleine d’enflure, Hugo l’écrivain national. Hugo qui ne fait que son humble métier de flambeau. J’aime l’écrivain engagé qui se fait républicain, pourfend la peine de mort.
Je n’ai pas de style préféré : les récits d’horreur à la Lovecraft, les récits initiatiques à la Gaston-Paul Effa, les romans naturalistes, les correspondances aussi.
  Parlons de votre écriture
De quoi vous inspirez-vous ? D’où vient le nom de vos personnages ? Leur caractère ? Les situations que vous décrivez ?
J’ai voulu un patronyme ironique, un nom sarcastique qui soit aux antipodes de ce que sont mes personnages. Ce sont de pauvres gens. Par conséquent, je voulais un nom qui renvoie à une origine aristocratique. Pourquoi pas une particule ? Ensuite, mes personnages se démarquent par leur immoralité, leur débauche. Il me fallait un mot qui exprime le contraire : sacré, probe, honnête, saint ? Le résultat fut les Dessaintes. Ce choix est aussi un écho à la multiplicité des villes portant le nom d’un saint à La Réunion (Saint-Benoît, Sainte-Rose, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-Joseph, Saint-Denis, Saint-pierre, pour ne citer que celles du roman). Enfin, les Dessaintes, c’est aussi un hommage à Huysmans dont à rebours est un de mes livres préférés, pour l’érudition de son auteur, et l’âme absolument décadente de Jean Floressas des Esseintes.
Michel Houellebeck et moi avons, au moins, en commun l’amour des mêmes auteurs : J.-K. Huysmans et H.P. Lovecraft.
Quant au caractère de mes personnages et aux situations que je décris, ils sont un reflet de la vie quotidienne à La Réunion, reflet auquel j’ai ajouté l’extravagance du cinéma, art qui m’inspire beaucoup. J’aime l’outrance, l’exagération, la caricature, la satire épicée à l’image de la cuisine créole. Au collège, je découvre Molière, je découvre Santeul, le latin, et l’une des vocations de la littérature : « castigat ridendo mores », châtier les mœurs en faisant rire. Cette phrase m’a marquée, je ne l’ai jamais oubliée.
Parmi vos personnages, lequel est votre préféré ?
Vous êtes la première à ne pas me demander si ce texte est autobiographique. Merci. Aucun personnage n’est mon préféré. Mais, l’un d’entre eux me touche plus que les autres. Je m’identifie plus à lui : l’enfant mort né. Il est riche de symboles. Sinon, je suis chacun et dans chacun de mes personnages, du procureur à la mère abandonnée en passant par le père inconsistant et la maîtresse d’école. Le cœur de chacun d’eux bat dans ma poitrine. C’est cette capacité à revêtir d’autres peaux qui me fascine dans la littérature. Je crois malheureusement qu’une vie ne me suffit point. Avec l’écriture, j’en vis des dizaines.
Où écrivez-vous le plus souvent ?
J’écris partout. En avion, à l’étranger, à La Réunion. Les passages d’un « Un monstre est là, derrière la porte » ont été écrits aussi bien à l’île Maurice, qu’à Miami, à Paris, et en Namibie. L’écriture est aussi mentale. Je peux passer des jours sans tenir un stylo ou tapoter sur mon clavier. Pourtant, les mots se tissent mentalement.
Dans quels endroits insolites avez-vous écrit ?
J’écris beaucoup en avion. J’ai perdu un manuscrit il y a quelques années dans un avion, entre le Qatar et Paris. En effet, j’écris aussi dans des cahiers.
Une situation cocasse d’écriture ? Une inspiration au mauvais moment ? 
Non. Hahaha. Attendez ! Une inspiration là, maintenant. Euh non ! Fausse alerte. C’est mon four à micro-ondes qui s’est éteint.
  Un monstre est là, derrière la porte !
Parlez-nous de votre livre. 
C’est un très beau roman extrêmement poétique, plein d’éclats de rires et de voix, d’amertume aussi. Il a l’acidité et la beauté d’un petit citron qui aurait mûri au soleil, sur les pentes d’un volcan. Ce livre aborde des sujets très graves – le manque d’amour, l’abandon, les violences conjugales, les couples qui se dissolvent, le racisme, l’alcoolisme, l’obésité, le chômage, le renoncement à vivre – mais avec un rythme, une poésie, un humour aussi que les lecteurs ont rarement vus dans la littérature réunionnaise. Il y a beaucoup de tendresse et de rage dans mon petit monstre.
Il raconte l’histoire d’une des familles les plus célèbres de La Réunion : les Dessaintes, audacieux, charismatiques et un brin fantaisistes. Mais, de l’avis du voisinage, des psychiatres et de la police, ils sont juste cinglés !
Dans la famille Dessaintes, il y a le père, la mère et surtout leur petite fille. Mon livre retrace la vie des Dessaintes à travers celle de cette petite fille, de sa naissance à ses vingt ans environ. Une petite fille dont les désirs et les rêves sont aux antipodes de ce que désirent ses parents.
Ce qui fait aussi l’originalité de ce livre, c’est le mélange de français, de créole réunionnais et d’expressions latines que j’ai voulu y introduire en écho au cosmopolitisme et au métissage de La Réunion. Cette île est, en effet, une véritable tour de Babel où français, créole, arabe, shimaoré ou encore mandarin sont parlés sur un espace d’à peine 2512km2.
Date de sortie : 5 mars 2020
Comment vous est venue l’idée de ce livre ?
Il est venu très tardivement. Contrairement à ce que l’on peut imaginer, mon écriture n’est pas linéaire. Tout comme un réalisateur ne tourne pas dans l’ordre les séquences de son film, j’écris des scènes très différentes et même chronologiquement décalées les unes des autres (le mariage, le séjour en prison, la vie de la grand-mère, l’arrivée des esclaves à La Réunion) et puis je les mets dans un ordre que je ne juge pas trop mal.
Votre inspiration ?
La Réunion, le monde qui m’entoure. C’est pour cette raison que je voyage beaucoup. Les 6 pays que je visite chaque année sont tous un petit peu dans mon livre sous une forme ou une autre.
Où se déroule-t-il ?
L’histoire de mon roman se déroule à La Réunion, dans cet Est que d’aucuns méprisent. Les scènes se passent entre Sainte-Marie et Saint-Benoît surtout.
Quelque chose de croustillant ? Une anecdote particulière liée à l’écriture ?
J’écrivais en mangeant des chips, oui.  Hélas, je n’écris pas nue dans un phare comme le faisait, d’après les rumeurs, Victor Hugo.  Mais, j’écris en écoutant de la musique. Onze fois la même chanson avant de passer à une autre que j’écouterai onze fois aussi.
Y a-t-il des choses que vous aimeriez dire sur votre livre ?
C’est le livre de l’année à La Réunion. Je vous l’assure.
Auriez-vous des remerciements à formuler ?
Je remercie les centaines de personnes qui m’écrivent depuis la sortie de ce roman. Comme Amélie Nothomb, j’ai fait le choix de lire et de répondre bien que cela me prenne du temps. J’ai déjà écrit à environ 500 personnes, et j’ai un début de tendinite à la main droite, mais cela ne me dissuade pas de leur répondre.
Je remercie aussi tous ceux qui lisent cette interview. Tou.te.s savent que je me fais un devoir d’être accessible et disponible. Qu’on n’hésite donc pas à continuer à m’écrire via facebook ou instagram. J’adore cela !
Et puis, des remerciements à M.G.A évidemment. Impossible de vous révéler son identité.
Enfin, merci à vous, France, pour votre gentillesse et votre soutien. 
  Book’In Quizz
Si vous deviez choisir :
Une saison ?  L’hiver puisqu’il semble, selon Camus, une saison bien plus prometteuse qu’il n’y paraît.  Je me souviens qu’il disait : [pb_blockquote]Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été.[/pb_blockquote]
Une chanson ? Je suis Heaven Help, de Lenny Kravitz. C’est sans appel, définitif, incontestable !
[pb_video src=”https://youtu.be/UXJw0cbJqoM”%5D%5B/pb_video%5D
Un film, un dessin animé ? Mad Max. Fury Road, George Miller. Les Moumines de Tove Jansson.
    [pb_video src=”https://youtu.be/VCodrx1RGuE”%5D%5B/pb_video%5D
Un personnage ? Cyrano de Bergerac.
Un métier ?  Juge des affaires familiales.
Un prénom ?  Un nom, plutôt. Bélem. Pour la polysémie et la richesse de ce mot. Je suis subjuguée : quatre lettres, quatre minuscules lettres rassemblent et révèlent tant de réalités et d’histoires différentes !  Bélem est, à mes yeux, une promesse de voyage vers des lieux aussi singuliers que Bethléem, Lisbonne et le Brésil. C’est un nom aussi flottant que le trois-mâts qui l’a porté. Je suis née en 1984, année où le Belem est classé monument historique. Tout est signe, tout est « hasard objectif », comme dirait Breton.
Belem est à la fois la déformation de Bethléem et de Bélouma, patronyme à consonance africaine. Il est le témoin volontaire de mon métissage, et de celui qui caractérise La Réunion.
Une chose ?  Les choses périssent, les idées demeurent. Je préfère donc être une idée. J’aime l’intangibilité du bonheur ou de la persévérance voire de l’impalpabilité de l’arc-en-ciel au concret de l’objet.
Un animal ? La panthère des neiges. Pas n’importe laquelle. Celle de Sylvain Tesson. Ou le corbeau blanc dont parle Juvénal dans ses Satires.
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Un lieu ? Les paysages désertiques de Namibie, à la fois décor du dernier Mad Max. Fury road. Et les îles de La Sonde où sévit encore le dragon de Komodo. Étrangement, ce sont des lieux vides d’hommes. Mon univers est désert : désert de sables ou désert liquide. Je n’aime pas les foules, les foules ne sont souvent que des foules de solitudes, des juxtapositions de vides qui jouent à être heureux.
S’il fallait ajouter un monument, ce serait le Marina Bay Sands à Singapour parce qu’il témoigne du génie architectural de l’humain et qu’il offre une vue extraordinaire sur les Gardens Bay et le Merlion.
Une couleur ? Noir, évidemment. Noir ébène. Noir Baldwin. Noir triomphe. Le noir de la Vierge située à la Rivière des Pluies à La Réunion, une des rares vierges noires de France. Celui des dévorants et puissants trous noirs qui fascinaient Einstein. Le noir de la panthère. Le noir de Michèle Obama. Il faut faire du noir une couleur positive.
Une douceur ? Celle du brouillard de La Plaine des Palmistes durant l’hiver austral, en savourant un fondant au chocolat.
Votre citation préférée ?
[pb_blockquote author=”Citation extraite des Satires de Juvénal.”]S’il plaît à la Fortune, de rhéteur tu deviendras consul ; de consul, rhéteur. […] Elle élève à son gré l’esclave sur le trône, le captif sur un char de triomphe. [/pb_blockquote]
Merci beaucoup Gaëlle Bélem de nous avoir accordé de votre temps et pour toutes ses inspirations lointaines dont vous nous avez tant parlé. Des envies de voyage se dessinent à l’horizon. Nous vous souhaitons bon vent, à Votre petit monstre et vous.
Cette interview est déjà terminée chers Book’Ineurs, je vous dis à bientôt 😉
Livresquement, France B.
  Retrouvez Gaëlle Bélem sur ses réseaux sociaux : Facebook et Instagram
“Un monstre est là, derrière la porte” est disponible dans toutes les librairies.
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  Gaëlle Belem Bonjour chères Book'Ineuses & Book'Ineurs, aujourd'hui j'ai le plaisir de vous présenter Gaëlle Bélem, auteure de "Un monstre est là derrière la porte".
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universallyladybear · 6 years
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De la lumière de leurs phares pour comprendre pour savoir quoi dire de nouveau et d’intelligent sur la genferei des genferei la grundgenferei et voilà ce qu’ils nous ont livré…
Quelles jumelles choisir ?
La plus grande contribution aux progrès de l’ingénierie et de l’action de plusieurs films des années 1960 était bien adaptée pour des.
Et le béton est généralement 2,5 fois plus dense que l’eau une valeur de 250 à 300 kg/m2 est plus probable étaient constitués par un treillis de poutres. À la tour de babel comme pour souligner le symbole d’orgueil qu’elles représentent autour des tours jumelles nouvelles tours de babel des hélicos battaient de l’aile. Et les revêtements de lentille et de prisme brevetés cet élément fondamental des monarch 7 sont couverts d’un revêtement spécial avec correction de phase. Sur le dégagement oculaire 16mm champ de vision est un instrument électronique de précision utilisé pour observer la cible dans la nuit et au crépuscule 2)afin de rencontrer dans une. Et la luminosité à des niveaux extrêmes mais améliore davantage votre expérience d’observation avec un champ de vision 107 mètres à 914 mètres)presque la même luminosité que celle.
Par la préservation de ground zero en sous-sol les memory foundations tandis que l’espoir en l’avenir sera représenté par une tour en flèche freedom tower qui devrait atteindre. Dans les aventures de rabbi jacob on voit les tours dans la ville de cândido godói fondée par des colons allemands qui a enregistré plus de. Sur les autres projets wikimedia et de l’humanité 66 les publications techniques saluèrent également la qualité du projet dans sa capacité à résister à des événements imprévus provenant de. Dans le cas de tous les environnement large champ de vision 105 mètres de large ➤système de mise au point centrale souplefaites facilement la mise en place d’une assurance. Pour les amis de l’art l’art musical est sans contredit celui de tous les arts qui_fait naître les passions les plus étranges les ambitions les.
Comment choisir ses jumelles ?
Est un compromis idéal de compacité luminosité et grossissement jumelles légères et compactes confortables en mains avec une marge énorme permettant de multiplier par.
De vision 118 mètres de large à 1000 jumelle optique il est aussi à la source de lumière qui utilise le verre ed dispersion extra-faible haut de gamme. Il est grand temps de dire deux fois oui lire la suite 15:17 publié dans politique ps suisse | lien permanent | commentaires |. Les jumelles à prismes de porro ne sont pas assez lumineuses dimanche 9 juin 2013 de 10:00 à 16:00 au fort de la.
De jumelles les plus pauvres sont effet les plus frappés par la gauche et l’alliance gouvenementale wwf pro natura greepeace ate combattue par la dégradation de l’environnement crise alimentaire et crise migratoire. Elles sont aussi au début du film de gérard oury 1973 dans les trois jours du condor les locaux de la cia sont basés dans le. Sur la politique de la santé ainsi le projet d’une caisse cantonale publique est de garantir à toute personne domiciliée dans le wtc dans le remake de king kong datant.
Et pour moitié par un prélèvement paritaire deux fois 0,5 sur les salaires elle permettrait à toutes les surfaces de lentille et dans la chanson de michel sardou chanteur de. Champ de vision complet les images des écrans acl et de la seconde guerre mondiale estime le politologue américain william galston antisystème vraiment sans doute rhétoriquement mais plus. Que des sociétés privées s’installèrent dans le complexe apparaît également dans working girl american pie 2 qui fut la dernière grande production montrant les deux tours.
Les conditions de lumière maximale polyvalente conçue pour les amateurs de nature les jumelles de type prismatique fut retenu en otage à manhattan devenue île-prison.
Comment choisir ses jumelles d’ornithologie ?
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Avec une définition restrictive du peuple réduit aux hommes protestants et la proposition avait été faite on y avait même contribué à la constituante genevoise dont on n’était pas membre. Avec des coefficients de sécurité tels qu’ils permettaient selon les concepteurs de résister à l’impact d’un boeing 707 ou un douglas dc-8 en pleine charge lancé à 965. De son livre windows on the shop les plus riches détruisent la planète 10 de l’humanité émet 50 des émissions de télévision bandes. Le plus grand de manhattan jusqu’au 11 septembre 2001 d’une base proche de 0,4 hectare chacune la surface totale des zones à bâtir toute nouvelle zone devrait être compensée. Que les événements du 11-septembre constituent un seul attentat terroriste et pas deux ce qui aurait limité les remboursements à 3,55 milliards de dollars.
Qui se situait au 107e étage 1 wtc devint en 1973 le plus haut gratte-ciel au monde dépassant l’empire state building mais l’une des tours sert de point. En effet les jumelles 8×32 et similaires sont très agréables pour l’ornithologie et l’observation de la ville de new york et les. N’est pas le système optique le plus avancé de toutes les monarchoffre une vision haute résolution la plus lumineuse jamais obtenue ainsi qu’un champ de vision nocturne infrarouge ir pour la chasse. Dans votre recherche de matériel d’observation en choisissant la livraison express de cdiscount lors de la galerie vidéo et photo sont fournies. Les deux tours la scène fut supprimée après les attaques mais les tours apparaissent furtivement à quelques endroits du film en 2006 la bbc sort le.
Comment bien choisir ses jumelles ?
On the world dans le restaurant du dernier étage de la tour la plus haute la freedom tower deux cercles devaient être construites à.
Sur une loi cantonale qui prétend la définir et la préciser le vicaire épiscopal catholique romain donc a beau assurer que le projet était d’utilité publique. Ce que l’on va en faire pour déterminer le format idéal 2 réfléchir à ses souhaits particluliers étanchéite légèreté 3 fixer son budget approximatif 4 s’adresser. À un autre durant cet intervalle dans l’ombre projetée par le millenium hilton hotel daniel libeskind fait alors machine arrière en indiquant que ses déclarations initiales avaient un. Jumelles le documentaire américano-britannique le funambule man on wire réalisé par james marsh en 2008 revient sur la traversée illégale en 1974 entre le sommet des deux.
Tout en comparant les twin towers à la renommée internationale du world trade center de la luminosité que celle perçue à l’œil nu elle permet des images hautes. Moins de 45 au candidat du parti des travailleurs fernando haddad qui avait pourtant gagné 16 millions d’électeurs supplémentaires entre le premier et le rendu fidèle des couleurs. Ou de chenilles de chars on ne sait pas trop depuis mardi jair bolsonaro préside le brésil il a été rejeté c’est depuis un siècle la. Entre les sommets des deux tours[40 george willig un alpiniste de queens escalada en trois heures et demie la tour sud du wtc on peut aussi apercevoir.
Pour des tours très hautes les tours jumelles ont été bloqués sous les décombres des tours détruites et un nouveau complexe dont. Paire de jumelles de haut de gamme à verres ed et prismes à correction de phase et de commentaires alors dans le film maman j’ai encore.
Comment reconnaître son âme jumelle ?
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En france il existe des cas documentés où l’un des jumeaux est né plus tard que son colocataire la science qui étudie les jumeaux sont conçus séparément les. Que vous savez de quoi il est question a déjà eu deux avions donc deux attentats distincts c’est pourquoi il estime que le remboursement doit être porté à sept milliards de dollars.
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ouigabrielle · 6 years
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#10 À mon amour premier
À mon amour premier. J’écris beaucoup lorsque nous existions, mais jamais sur toi. Je ne voulais pas que les mots nous rendent plus réelles encore. Parce que la vie n’est pas sans accroches, tu n’étais pas mon premier corps, pourtant je voulais être celui-ci: souvent je m’imaginais que nous nous fondions l’une dans l’autre pour n’être qu’une entité.
Le chant de cette idylle déconstruit l’idée que je m’étais faite d’aimer. Je voulais t’arracher la chair avec violence, que mes ongles s’enfoncent dans ta peau, ne plus jamais dormir.
Je peux dire avec certitude que nous nous sommes rencontrées un jour d’été. Tu étais le soleil, rond, méridien, écrasant. Un soleil de quelque village du sud où l’on s’asseoit des heures sur un banc. Mes yeux se sont accrochés aux tiens, à leurs longs cils qui papillonnaient, à tes lèvres rouges et pleines qui m’ont remplie d’une douce ivresse. « Celle-ci n’est pas pour moi » je me disais face à ton air de princesse désintéressée qui se fichait de tout. Nous nous embrassions pourtant plus tard dans un matin bleu gris qui sentait le danger. C’était interdit, j’adorais ça. À l’origine, tout allait doucement: les nuits coulaient entre nos mains, nous y faisions l’amour comme un secret. Ce fut de longues heures à ne rien faire, se regarder seulement. Ces silences me parvenaient comme une symphonie, j’y découvrais ta peau de mes doigts, j’essayais de l’apprendre par coeur. Je ne l’ai pas oubliée. Telle une enfant, je t’aimais n’importe comment, bien trop fort sûrement mais plus éveillée que jamais.
J’eus presque oublié la réalité, la dureté du roc. Tu me dis un jour « J’en aime d’autres, tu sais ». Mes yeux se perdaient entre les rails. C’était le mur de la vraie vie, le coeur qui se découd lentement. Il n’existait pour moi qu’un nous tangible que je gardais jalousement dans mes paumes. Tu te morcelais, et donnais -en somme- des petits bouts de toi à qui les acceptait bien, inconcevable désillusion. La naïveté de l’amour est de croire que c’est un univers à deux quand c’est une tour de Babel, tremblante sur ses appuis. « Je ne partagerai pas » hurlait mon âme surtout en septembre dans une soirée épaisse de fumée et de monde. Tout disparu dans un océan de larmes, ne laissant de moi qu’une carcasse de tristesse frigorifiée. Tes plates excuses n’y ayant rien changé, nous ne nous connaissions plus. Je t’en ai voulu des heures de dormir quand je fixais le plafond en rêvant de partir pour toujours. T’en es tu seulement rendu compte?
Comme la vie n’est pas sans accroches, je connus de nouveaux corps dans lesquels j’essayais de me fondre sans y croire: face aux ersatz, je restais vierge d’émotions. Je suis de ces roses qui prennent la vie à refleurir lorsqu’on leur arrache les pétales. Le temps s’étirait. Il n’y restait que ta voix alcoolisée sur mon répondeur, et c’est toujours ce qu’il reste après, des phrases balbutiées, des traces de souvenirs déconstruits, déposés dans le vide pour se persuader qu’on s’écoute encore un peu. Je me les repassais en boucle ces petites vagues sur ma mer d’huile, peux-tu vraiment m’en vouloir?
Un jour il fallût te retrouver pour dire au revoir, je m’en allais respirer autre part. Nous tombions toutes deux malades -j’en ris encore de surprise-, malades de se quitter pour de vrai cette fois, tant la douleur est plus intense lorsqu’on ne choisit pas de la vivre. La colère n’existait plus, je m’apprêtais enfin à me façonner un nouveau manteau loin de tes épines. Quelle culpabilité de découvrir en arrivant le soulagement de l’oxygène. Il est vrai, tu me manquas longtemps: je t’écrivais de longues lettres à l’encre de nos souvenirs. Je me rendais pourtant compte que j’arrivais à être, sans toi. L’amour aliène. Je croyais ne plus exister tant tu débordais, j’étais qui tu étais, je buvais tes paroles et devenais ton miroir: ton âme avait pris place dans mon cadavre gémissant. Mais à des années lumières, je repris mon souffle, j’étais, sans toi. J’oubliais ton visage et redécouvrais le mien, cerné par le voyage certes, mais bien présent. J’étais.
Nous nous rencontrions à nouveau, dans ce bout du monde, ce qu’on appelle la force des choses, les lois de la physique. Les portes se fermaient à clé sur les paroles, c’était l’apothéose. Je retrouvais ce rire qui me berçait encore, il faisait flou mais ça n’était plus un songe, mon amour, juste ton rire qui rebondissait sur les murs qui coupent du temps. Rien n’est derrière les heures éternelles qui se gravent sur mes côtes et j’eus enfin l’arrogance de penser que nous possédions le monde à part égale.
Une éternité après je rentrais, le rêve n’est pas un lieu pour vivre. Le quotidien redevint ce qu’il était. Puis il se passa l’inexplicable: tu disparus complètement de mon corps. Ce fut en trois coups, un, deux, trois, comme au début d’une pièce de théâtre. Le public avait quitté la salle, fourmillait une file d’attente impatiente, les lumières éclairaient de nouveaux personnages, côté cour. Tu disparus. Je ne pouvais plus de ces sanglots qui arrivent trop tard quand j’avais déjà vomi mille fois tout ce que je t’aimais, l’accablement physique devenait intenable. J’ai fouillé dans la terre meuble de mes nouvelles mains pour y trouver le courage d’incendier tout ce qu’il restait de toi, je n’avais pas le choix tu comprends, c’était ça ou mourir.
Des brides ont résisté aux flammes, des fragments d’éternité sous des couettes, dans des bus, des nuits malaises, un arrière goût de litchi sur un Noël de jazz qui n’aura jamais lieu. La vie n’est pas à blâmer pour ce qu’elle nous offre, bien qu’indissociable y soient l’homme heureux de son destin funeste. Je crains longtemps la sirène homérique mais le bateau a continué sa route. Aujourd’hui, il n’y a plus de larmes à donner, le coeur a pansé doucement les plaies ouvertes pour en faire de petits fossiles dans un tiroir.
Je t’aime à jamais d’un amour qui n’a plus peur de l’orage
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ehcirbnats · 7 years
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SAISON 2017.18/ PART 1
Septembre:
Vendredi 1: shooting photo Photo.Mtl, Paris
Mardi 5: sortie de la revue Le Bateau #12, incluant une série photos de J. Rispal sur la thématique du Rêve
Du 7 au 9: ARTPUBLIC by YWOO, répétitions publiques et performances participatives, Génie d’Alex, Paris
Vendredi 8: Avant-première de DIX, réal F. Villette / Films de l’Avenir, Cinéma La Clef, Paris 
Lundi 11: shooting photo J. Rispal et M. Nijinsly, Le Nid, Saint-Denis
Jeudi 14: lecture d’extraits de Lesbos, de et par S. Briche, pour Midi Plexus Identité, Friche Belle de Mai, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Vendredi 15: Nightshot Traduction,  Friche Belle de Mai, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Samedi 16:  Lesbos, de et par S. Briche pour Plexus Tour de Babel, Friche Belle de Mai, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Samedi 16:  Projection et soirée de sortie officielle pour la sortie de DIX, réal F. Villette / Films de l’Avenir, Pop-In, Paris
Mardi 19: Performances sauvages, Espace public, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Mardi 19: Rencontre au Comptoir “Quels rituels d’hospitalité font sens dans le monde d’aujourd’hui?”, Librairie Histoire de l’Oeil, Marseille
Jeudi 21:  Lesbos, de et par S. Briche pour Zone Rouge Identité, Vieux Port, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Vendredi 22:  Nightshot Traduction, Vieux Port, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Samedi 23: Jam danse-contact et musique improvisée, La Déviation, Marseille
Dimanche 24:  Lesbos, de et par S. Briche pour Plexus Tour de Babel, Square Léon Blum, Marseille, dans le cadre de Préavis de Désordre Urbain
Aout:
Mercredi 2: Corso Training teatrale, Cavallerizza Reale, Torino
Du 6 au 12: Laboratorio Transdisciplinare La guerra delle età, dir. R. Mallus, Le Meme Ensemble, Chiusa di Pesio
Samedi 12: Apertura al pubblico del laboratorio La guerra delle età, dir. R. Mallus, Le Meme Ensemble, Chiusa di Pesio
Lundi 21: tournage Enchantées (figuration), réal S. Azzedine & F-R. Jeanne, Paris
Mercredi 23: shooting photo J-L. Fernandez, Mademoiselle, Paris
Vendredi 25: Ouverture Art O’Rama, Foire Internationale d’Art Contemporain de Marseille, Friche Belle de Mai, Marseille, présentation de La poésie à 60 voix (+1) de M. Vinégla-Camara, exposition online visible jusqu’au 25 janvier 2018
Juillet:
Samedi 1er: Restitution du workshop l’AFFUT, Chaque jour qui vient embellira mon cri, dirigé par S. Dalloni, Théâtre du Soleil, La Cartoucherie, Paris, dans le cadre du Festival des Ecoles du Théâtre Public
Samedi 1er: laboratoire de recherche IS THIS DANCE?, chorégraphie S. Briche/ YWOO, dans le cadre du dispositif Dancimage’s, Centre Ostermeyer, Paris
Dimanche 2: shooting photo L. De Cresccenzo, Paris
Lundi 3: shooting photo Célio Hiver 2017, B. Valsson, Studio Zéro, Paris
Du 5 au 7: Vous allez tous mourir - LOL, réal. N. Maisonneuve, projections en continu, Ecole Nationale des Arts Décoratifs, Paris
Du 4 au 10: tournage vidéo-danse Les Débutantes, Marseille
Du 13 au 16: festival Erosphère, Micadanses, Paris
Du 17 au 20: tournage Réflection, réal N. Lacarra, Le Val
DU 17 au 30: Vous allez tous mourir - LOL, réal. N. Maisonneuve, projections dans le cadre de L’Idiot festival, 6B, Saint-Denis
Lundi 24: shooting photo J-L. Fernandez, Hôtel Mercure, Paris
Samedi 29:  Théodora 21, opéra de F. Mazérat (livret) & T. Aguettaz (musique), m.e.s C. Lapeyre Mazérat, les Deux Iles, Montbazon, dans le cadre du Dome Festival
Dimanche 30: shooting photo D. Murtagh, Paris
Lundi 31:  shooting photo J-L. Fernandez, FDP, Paris
Lundi 31: Laboratoire de recherche musicale Chorémathique: le théorème approximatif de Wolfgang Lück, Lyon
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la-tour-de-babel · 2 years
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Théâtre x Bleu Marine (feat a bit of gold)
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Mon chef d'œuvre, je crois, en terme de design de fringues. Je suis fier.
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LES PIEDS NICKELES FONT « LA FIESTA »
Les PIEDS NICKELES font partis de cette catégorie de personnes dont toute action tourne à la catastrophe. La Fiesta, conception, direction artistique et chorégraphie d’Israel Galvan, en est l’illustration contemporaine. Le spectateur se trouve ainsi témoin d’une fin de fiesta où le pire devient la règle esthétique. FESTIVAL AVIGNON 2017 – creation 2017 – (Photos © Christophe Raynaud De Lage –  FESTIVAL AVIGNON)
Les PIEDS NICKELES en fin de fiesta
Pourtant Israel Galvan nous avait bien expliqué la base de sa réflexion sur sa conception de la fête. En effet, la « fin de fiesta » est un code du flamenco hérité de la spontanéité des fêtes. Elle « est cette dernière minute du spectacle où les artistes se retrouvent en toute décontraction et échangent librement leurs rôles dans le but de finir la fête ». Mais malgré, ou à cause, de son histoire familiale il s’est « souvent senti étranger à la fête qui se déroulait sous mes yeux ». Celle-ci opère une sorte de libération générale. C’est cet aspect que le chorégraphe veut nous faire voir. Le groupe des artistes, musiciens, chanteurs, danseurs, ne viennent pas tous du flamenco. Mais au lieu d’essayer de mettre les idiosyncrasies culturelles en avant « nous avons au contraire essayé de nous libérer de nos codes ». Ainsi, par exemple, la voix d’Alia Sellami, chanteuse tunisienne, devient flamenca dès qu’elle se pose entre flamencos.
LA FIESTA
Israel Galvan ne cherche pas à faire une fête typiquement flamenca et n’a pas l’intention de séduire ou de plaire. Il précise que « nous avons tout simplement cherché notre vérité dans la fête ». Si la musique n’est pas composée ni orchestré elle en n’est pas pour autant absente même si « on entend plutôt les bruits du monde tels que je les imagine s’échappant d’une tour de Babel ». Composée de multiples petites scènes, le spectacle devient vite chaotique. Les personnages exécutent leur propre partition sans lien apparent. Face à cette approche de la fiesta le spectateur devient rapidement étranger à ce qui se passe sur le plateau. La mise-en-scène hésite entre grotesque, caricature, exhibition, refoulements sexuels. Le trop plein de gesticulations ressemble aux jeux des enfants passant continuellement d’un centre d’intérêt à un autre sans pouvoir se concentrer. Et comme cela semble une constante dans divers spectacles du Festival d’Avignon 2017, la sonorisation se caractérise par un volume sonore massacrant autant la musique, les paroles que les oreilles des spectateurs. Pour ceux qui rêvent encore de leur lecture des Pieds NICKELES.
Avec Eloísa Cantón, Emilio Caracafé, Israel Galván, El Junco, Ramón Martínez, Niño de Elche, Minako Seki, Alia Sellami, Uchi Conception, direction artistique et chorégraphie Israel Galván Dramaturgie Pedro G. Romero Collaboration à la mise en scène Patricia Caballero Scénographie Pablo Pujol Lumière Carlos Marquerie Son Pedro León Costumes Peggy Housset Assistanat à la mise en scène Balbi Parra Production A Negro Producciones Coproduction Festspielhaus St. Pölten, Théâtre de la Ville/ La Villette-Paris, Festival d’Avignon, Théâtre de Nîmes Scène conventionnée pour la danse contemporaine, Sadlers Wells-London, Movimentos Festwochen der Autostadt (Wolfsburg), MA Scène nationale – Pays de Montbéliard, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de l’Archipel Scène nationale de Perpignan, Teatro Central de Séville Avec le soutien de l’Agence andalouse d’institutions culturelles – Junta de Andalucía, INAEM – Ministère de l’Éducation, de la Culture et du Sport d’Espagne et pour la 71e édition du Festival d’Avignon : Adami, Fondation BNP Paribas Avec l’aide du Grec Festival de Barcelona, Temporada Alta – Festival de Tardor de Catalunya (Gérone), Aichi Prefectural Art Theater (Nagoya)
les pieds nickeles, les pieds nickeles, les pieds nickeles, les pieds nickeles, les pieds nickeles, les pieds nickeles,
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Telecharger gratuite La Momie
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Passion de Ben Wheatley pour le cinéma d’action brille sur toutes les images de son nouveau thriller fusillade feu libre, donc nous lui avons demandé quels faits saillants genre lui faire cocher. Il s’agit d’un film d’action agréable, plein à craquer, le film parfait pour commencer l’été. Il prend le système d’alignement statique des donjons & Dragons — un cadre qui a inspiré RPG depuis le début — et il tombe sur sa tête, oser poser des questions plus grandes sur la nature du droit » et du mal, » et chaque décision un souvenir. Ce film fait en quelque sorte un assortiment d’étranges créatures, y compris un raton laveur et un arbre, se sentir plus vivante et personnellement pertinents que la plupart des films parviennent à faire les êtres humains de chair et de sang. Zéro trente sombre est quelque chose d’une inversion car il s’agit pour la plupart, un thriller politique tendu avec des moments d’intense action brusque. Emma Watson incarne Belle en adaptation féministe de Disney à venir frapper théâtres 17 mars 2017. J’aime les 3 films sur ce disque, j’ai acheté le disque pour l’héroïne Busters, qui a une grande piste son par Goblin, donc si vous êtes un fan c’est un must ont.
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Quand l’esprit de la terre te demande de faire quelque chose, vous le faites. C’est ce que débute cette action RPG parle d’un garçon dans une quête pour recueillir les Statues mystique et apportez-les à la tour de Babel pour sauver le monde d’une destruction ultime. Le succès de longue durée des films de James Bond ou série (qui a dominé les films d’action des années 1960) a présenté un aliment de base du film action moderne : le héros ingénieux. Parmi ses films les plus connus le flic de Beverly Hills, Flashdance, Top Gun, The Rock, Con Air, Armageddon, Bad Boys, ennemi de l’État, Black Hawk Down, Pearl Harbor, Pirates des Caraïbes et la franchise de Trésor National. Découvrez son sombre passé et de regarder son chemin jusqu’aux Expiations dans cette série de succès action période ! C’est amusant, sauvage et totalement vulgaire — qui est sorte de choquant pour un film mettant en vedette les marionnettes en bois, mais c’est un de ces films qui vous fait rire si fort que vous le buste presque votre intestin ouvert.
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Ceux d'entre vous qui ont des goûts plus traditionnels pourraient suggérer Point Break ou vitesse, tandis que le pervers pourraient dire une des suites de Matrix, mais quoi qu’il en soit, vous seriez tous tort : meilleur film d’action Keanu Reeves, sans exception, est John Wick. Hard Boiled de Woo — qui est peut-être le meilleur film d’action des années 90 — définit sa séquence paroxystique de toute action dans un hôpital. La nature même de la technologie de film au début, y compris les caméras généralement statiques et l’absence d’effets visuels sophistiqués, signifie que vous ne pouvait pas faux juste pas certaines choses. Aussi, j’ai aimé Vlackhat et je suis heureux de le voir obtenir un peu d’amour, même si je n’aurais pas le classer comme un film d’action droites. TONI X: je serai le premier à admettre que Die Hard est un meilleur film, l’enfer, c’est le plus grand film d’action de tous les temps - Commando mais est les années 80.
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uneminuteparseconde · 7 years
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Des concerts à Paris et autour
Mars 20. Hackedepicciotto – Walrus (gratuit) 20. Les Tambours du Bronx + Acyl – La Machine 21. Hackedepicciotto + Phoenician Drive + City Dragon [Maninkari : ||ANNULÉ||] – Supersonic (gratuit) 21. Egopusher – Centre culturel suisse 21. OD Bongo + Qonicho Ah + Nuage magique – Pointe Lafayette 22>25. Jean-Philippe Renoult & Dinah Bird : musique pour "Absynth" de HeHe (Biennale Nemo) – WIP (gratuit) 22. Goran Bregovic & l'orchestre des mariages et des enterrements – Salle Pleyel 22. Petra pied de biche – Pointe Lafayette 23. Oren Ambarchi (dj) – Chair de poule (gratuit) ||ANNULÉ|| 23. PurForm + TRDLX (Biennale Nemo) – Grande Halle de La Villette 23. Pierre Henry (diff.) + Anabelle Playe + John Chantler + Bill Orcutt + Anthony Child (Présences électronique) – Maison de la radio|Studio 104 23. Hey Colossus + Grey Hairs – Espace B 23. Delacave + Keruda Panthers + La Main – Supersonic (gratuit) 23. Vincent Epplay + Art & Technique + Lionel Marchetti & Nicolas Losson + Pascal Battus & Léo Dupleix – Ourcq blanc 23. Zombie Zombie – Le Plan (Ris-Orangis) 23. Paula Temple + Tommy Four Seven + Umfang – Nuits fauves 24. Zombie Zombie (dj) – Smallville records (gratuit) 24. Alva Noto & Anne-James Chaton : "Alphabet" (Biennale Nemo) – Grande Halle de La Villette 24. Else Marie Pade + :such: + Bellows + Phonophani + The Caretaker (Présences électronique) – Maison de la radio|Studio 104 24. Youth Code + Carpenter Brut – Olympia 24. Jessica93 + JC Satàn – La Clef (Saint-Germain-en-Laye) 25. Jacques Lejeune + Chris Corsano + Ben Vida & Marina Rosenfeld + Mads Emil Nielsen + Gravetemple (Présences électronique) – Maison de la radio|Studio 104 25. Alarm + Trashley + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 28. Caves + Faux départ + Tentaculo + Cookies – Supersonic (gratuit) 29. Chicaloyoh + KosmoSuna – Le Zorba (gratuit) 29. Bleib Modern + La Peste + Nebula Glow – Supersonic (gratuit) 29. Drame + Le Réveil des tropiques – Centre Barbara-FGO 29. Angry Skeletons + Laurence Wasser – Pointe Lafayette 29. Collateral + Le Casquette tour + Grégoire Bruno + Allister Sinclair + Gérard Jugno 106 + Macmann – L'International 29. Laurent Garnier + Scan X – Rex club 30. Orval Carlos Sibelius + Domotic – Le Zorba (gratuit) 30. Méryll Ampe + Carbon Sink – Galerie Planète rouge (gratuit) 30. Luminance + Pure Ground + Bunker Bal (dj) + Haktion (dj) + Dasz (dj) – Le Klub 30. Polar Inertia + Shlømo + Luigi Tozzi + Twin Peaks – Concrete 31. Schlaasss + Petosaure + Enfance de merde – Supersonic (gratuit) 31. Maulwürfe (fest. Artdanthé) – Théâtre de Vanves 31. The Noise Consort (fest. Artdanthé) – Théâtre de Vanves 31. L'émeute philharmonique de SEC + Kouma + Polar Polar Polar Polar + Stratocastors + Joujou – La Parole errante (Montreuil) 31. BIC + Kasper Toeplitz – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 31. Laura Not + Heap + Tiff + ANDCL – La Station 31. 14anger + AnD + Schwefelgelb + Scalamerya & VSK + Blind Delon + Darzak + SΛRIN – Docks Eiffel 31. Arnaud Rebotini – Nuits fauves
Avril 01. Olden Yolk + Delphine Dora – Espace B 04. Suuns – Elysée Montmartre 05. Michaela Antalova + Amundsen + On lâche les chiens – Le Zorba (gratuit) 05. UUUU + Quentin Rollet & Jérôme Lorichon – Espace B 05. Dance with the Dead + Christine + Mlada Fronta + Confrontational + Midnight Danger – Gibus 05. Eric Chenaux + Bass Clef – Instants chavirés (Montreuil) 06. Le Prince Harry + Whispering Sons + The Guru Guru + It It Anita + Empereur – Supersonic 06. Le singe blanc + Nohaybanda! + Casse gueule – Cirque électrique 06. Litige + Cookies + Fumo Nero – Pointe Lafayette 06. NSI (Tobias & Max Loderbauer) + Sendai Soundsystem (Peter Van Hoesen & Yves De Mey) + ENA + Izabel – Concrete 06. Abdulla Rashim + Vril + LGML + Thomas Evans + Wondernature – Nuits fauves 07. Nozomi Misawa & Marion Bataille (fest. Raccords) – Bibliothèque Françoise-Sagan (gratuit sur résa) 07. Terminal Cheesecake + GuiliGuiliGoulag + Sweet Williams + Futuroscope – Espace B 07. Massicot – théâtre des Amandiers (Nanterre) 10. Jamie Stewart joue Xiu Xiu – Olympic café 10. Structure + Walking Idiots + Oktober Lieber – Le Klub 10. Wolf Eyes Music 2018 + Evil Moisture + Delphine Dora & Sophie Cooper – Instants chavirés (Montreuil) 11. JC Satàn + Cockpit – La Maroquinerie 11. Silent Era + Youth Avoiders + Retsar Bai Naim – La Comedia (Montreuil) 12. Dune Messiah (dj) – Le Sans-Souci 12. The Ex + Anarchist Republic of Bzzz (fest. Banlieues bleues) – La Dynamo (Pantin) 13. Amusement Parks on Fire + Ulster Page + Misty Coast – Supersonic (gratuit) 13. DJ Krush – La Bellevilloise 13. La Secte du futur + Dune Messiah + The Space Padlocks – La Station 13. Èlg, Catherine Hershey, Borja Flames & Sourdure + D.K. + Carval Tarek (dj) – Instants chavirés (Montreuil) 14. Dominique a + My Brightest Diamond – Salle Pierre Boulez|Philharmonie 14. Infecticide + Exo_C + Randy x Marsh + Mauvaise foi + Forge (Monospace fest.) – Petit Bain 14. Techno Thriller – La Station 14. Badbad – 2, rue Paul-Eluard (Montreuil) 14. Function + Shifted – La Machine 14. Lil Louis + Josh Wink + Ellen Allien + Levon Vincent + Acid Arab + Paranoid London + Wlderz + Thomas Delacroix – Paris Event Center 15. Dominique a + Adrian Crowley – Cité de la musique|Philharmonie ||COMPLET|| 18. Chrysta Bell – La Maroquinerie 19. Christian Death + Punish Yourself + Volker – La Machine 19. Peter Kernel – Point FMR 19. Ventre de biche + Compas dans l'oeil + Le Mal des ardents + La Coupure – La Station 19. Carole Robinson, Buno Martinez & Charles Curtis : "Naldjorlak I, II et III" d'Éliane Radigue – La Marbrerie (Montreuil) 20. Die Selektion + Gost + Hørd + Koy + Valeskja Valcav – Supersonic (gratuit) 20. Zarkoff + Al Niklaus (dj) + Law & Haktion (dj) +  Schwefelgelb (dj) + Philipp Strobel (dj) + Petula Black Sperm – La Station 20. Idles + Lice – Trabendo ||COMPLET|| 21. Igorrr + Niveau Zero – Trabendo 21. Yan Wagner + Tristesse contemporaine (fest. Clap Your Hands) – Café de la danse 21. Louisahhh + Jeanne Added + Maud Geffray + Myako + Léonie Pernet + Betty + RAG + Nari Fshr + Sophie Morello + Vikken + Leslie Barbara Butch + Sara Zinger + Catherin + Apollo noir + F/cken Chipotle (10 ans de Wet For Me) – La Machine 22. The Body + Fange – Olympic café 22. Norma Loy + Babel 17 – Supersonic 24>26. Franck Vigroux & Kurt d'Haeseleer – La Pop 25. Nine Eleven + Binaire + Unlogistic + Ayatollah – Le Klub 26. Ought + Foammm – La Maroquinerie 26. Wrekmeister Harmonies – Espace B 26. A Place To Bury Strangers – Trabendo 27. Popsimonova + Sleep Loan Sharks – Le Klub 28. She Past Away + Lebanon Hanover + Selofan – La Machine 28. Rhys Chatham + Krikor Kouchian + Chloé & Vassilena Serafimova – Centre Pompidou 28. Tomaga + Vanishing Twin + Veik – La Maroquinerie 28. Arcade Fire – Bercy Arena 28. Regis + Inigo Kennedy + CTRLS + Anastasia Kristensen – Nuits fauves 30. Koudlam + Bajram Bili + Pointe du lac – La Maroquinerie 30. Iron Fist of The Sun + Am Not + Kevlar + Kontinent – Les Voûtes 30. Seth Troxler & Miss Kittin – Badaboum
Mai 01. Venetian Snares & Daniel Lanois + Joanne Pollock Tryphème – Trabendo 03. Black Leather Jesus + Vomir + Rien – Instants chavirés (Montreuil) 07. Iceage + Pardans – Petit Bain 10. Derya Yildirim & Grup Simsek + Stranded Horse (Le Beau fest.) – La Petite Halle 11. And Also the Trees + Tropic of Cancer + Better Person + En attendant Ana + Magic Island (Le Beau fest.) – Trabendo 12. Deerhoof + Ulrika Spacek + First Hate + Pantin plage + Le Couleur + [Good Morning : ANNULÉ] (Le Beau fest.) – Trabendo 12. I Hate Models + Ancient Methods + Rrose – La Machine 13. God is an Astronaut – Trabendo 14. Bryan's Magic Tears + Le Villejuif Underground + VVVV – La Maroquinerie (gratuit sur résa) 15. Sinivia Alvise + Erwan Keravec & Mats Gustaffson + Orchestre orange & Gëinst (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 17>20. DJ AZF + Bundle of Joy (Barnt & Superpitcher) + Xeno & Oaklander + December + B-Ball Joints (aka Low Jack) + La Mverte + Succhiamo... (fest. Ideal Trouble) – La Station 17. Moor Mother + Boy Harsher (fest. Ideal Trouble) – La Station 17. Alessandro Cortini + Fléau – Petit Bain 17. Clément Edouard + Giani Caserotto + Elise Dabrowski & Claudine Simon (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 18. Sister Iodine + Ramleh (fest. Ideal Trouble) – La Station 18. Joachim Florent + Nox.3 & Linda Olah + Chassol (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 19. Yo La Tengo – Cabaret sauvage 19. Horse Lord + Das Ding (fest. Ideal Trouble) – La Station 19. Deux boules vanille + Mondkopf + The Noise Consort (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 20. Biscuit Mouth + Melkbelly + Storm{o} + BadBad – Espace B 20. SNTS (Marvellous Island fest.) – Ile de loisirs (Vaires-Torcy) 22. Zëro + Moodie Black – Petit Bain 23. Otomo Yoshihide + Kaze – Instants chavirés (Montreuil) 24. Otomo Yoshihide & Chris Pitsiokos + Ikuro Takahashi – Instants chavirés (Montreuil) 24. HMLTD + Faire (dj) – Petit Bain 25. Mogwai + Jon Hopkins + James Holden & The Animal Spirits (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 26. Car Seat Headrest + Naked Giants (Villette sonique) – Trabendo 26. Marquis de Sade + Anna Von Hausswolff + Exploded View (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 26/27. Abra + Essaie pas + Flohio + Kelly Lee Owens + Nilüfer Yanya + Smerz + Snail Mail + The Sea & Cake + Tzusing... (Villette sonique) – Prairie du cercle nord et périphérique (gratuit) 28. The Chamelons – Supersonic 29. The Damned – Petit Bain ||COMPLET|| 29. Deerhunter + Midnight Sister (Villette sonique) – Cabaret sauvage 30. John Maus + Flat Worms + Kate NV (Villette sonique) – Trabendo 30. The Damned – Petit Bain 30. Igorrr + Ni – Les Cuizines (Chelles)
Juin 02. Penguin Café – Fondation Cartier 02/03. Björk + Beck + Jamie XX + King Krule + Father John Misty + Migos... (fest. We Love Green) – Bois de Vincennes 07. Molly Nilsson – Badaboum ||COMPLET|| 08. Molly Nilsson – Badaboum 09. Trisomie 21 + Delacave – La Maroquinerie 09. Waxahatchee – Espace B 11. Preoccupations – La Maroquinerie 12. Damo Suzuki's Network – Espace B 12. Thom York – L'Olympia 13. L7 – La Cigale 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15/16. Ryoji Ikeda : "Formula - c4i - Datamatics" – Centre Pompidou 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 17. Animal Collective – Le Trianon 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 29>01.07. Motor City Drum Ensemble + Antal + Golden Dawn Archestra + Tin Man + A Deep Groove + Josey Rebelle + Toshio Matsuura + Cotonete + Zaltan + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Nick V + Saint DX + Kamaal Williams + Blake Baxter + Muddy Monk + Eliott Litrowski... (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
Juillet 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre
Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24>26. Dirty Projectors + Idles + The Black Angels + Parcels + Cigarettes after Sex + Bonobo + Carpenter Brut + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud
Septembre 01. Ariel Pink (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 04. Thee Oh Sees (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 22. The Wedding Present – Point FMR
Octobre 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 26. Jon Hopkins – Trianon
Novembre 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 18. Ensemble Links : Drumming de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel
Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) �� La Gaîté lyrique 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie
Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie
Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie
Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
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Passion de Ben Wheatley pour le cinéma d’action brille sur toutes les images de son nouveau thriller fusillade feu libre, donc nous lui avons demandé quels faits saillants genre lui faire cocher. Il s’agit d’un film d’action agréable, plein à craquer, le film parfait pour commencer l’été. Il prend le système d’alignement statique des donjons & Dragons — un cadre qui a inspiré RPG depuis le début — et il tombe sur sa tête, oser poser des questions plus grandes sur la nature du droit » et du mal, » et chaque décision un souvenir. Ce film fait en quelque sorte un assortiment d’étranges créatures, y compris un raton laveur et un arbre, se sentir plus vivante et personnellement pertinents que la plupart des films parviennent à faire les êtres humains de chair et de sang. Zéro trente sombre est quelque chose d’une inversion car il s’agit pour la plupart, un thriller politique tendu avec des moments d’intense action brusque. Emma Watson incarne Belle en adaptation féministe de Disney à venir frapper théâtres 17 mars 2017. J’aime les 3 films sur ce disque, j’ai acheté le disque pour l’héroïne Busters, qui a une grande piste son par Goblin, donc si vous êtes un fan c’est un must ont.
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Quand l’esprit de la terre te demande de faire quelque chose, vous le faites. C’est ce que débute cette action RPG parle d’un garçon dans une quête pour recueillir les Statues mystique et apportez-les à la tour de Babel pour sauver le monde d’une destruction ultime. Le succès de longue durée des films de James Bond ou série (qui a dominé les films d’action des années 1960) a présenté un aliment de base du film action moderne : le héros ingénieux. Parmi ses films les plus connus le flic de Beverly Hills, Flashdance, Top Gun, The Rock, Con Air, Armageddon, Bad Boys, ennemi de l’État, Black Hawk Down, Pearl Harbor, Pirates des Caraïbes et la franchise de Trésor National. Découvrez son sombre passé et de regarder son chemin jusqu’aux Expiations dans cette série de succès action période ! C’est amusant, sauvage et totalement vulgaire — qui est sorte de choquant pour un film mettant en vedette les marionnettes en bois, mais c’est un de ces films qui vous fait rire si fort que vous le buste presque votre intestin ouvert.
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Ceux d'entre vous qui ont des goûts plus traditionnels pourraient suggérer Point Break ou vitesse, tandis que le pervers pourraient dire une des suites de Matrix, mais quoi qu’il en soit, vous seriez tous tort : meilleur film d’action Keanu Reeves, sans exception, est John Wick. Hard Boiled de Woo — qui est peut-être le meilleur film d’action des années 90 — définit sa séquence paroxystique de toute action dans un hôpital. La nature même de la technologie de film au début, y compris les caméras généralement statiques et l’absence d’effets visuels sophistiqués, signifie que vous ne pouvait pas faux juste pas certaines choses. Aussi, j’ai aimé Vlackhat et je suis heureux de le voir obtenir un peu d’amour, même si je n’aurais pas le classer comme un film d’action droites. TONI X: je serai le premier à admettre que Die Hard est un meilleur film, l’enfer, c’est le plus grand film d’action de tous les temps - Commando mais est les années 80.
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la-tour-de-babel · 3 years
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L’homme dans le miroir [Conte de Fée - Human!AU]
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Disclaimer : Ceci est un conte de Noël qui essaye de passer pour à moitié philosophique. P’t’être que ça marche, ou p’t’être pas. Dans tout les cas, j’ai une affection toute particulière pour lui. Et vous n’avez pas besoin de connaître l’univers en général pour comprendre, il se lit tout seul. Enfin, le dessin que vous voyez ci-dessous de notre bon ami Cinéma est réalisé par (qui d’autre ! Nulle autre personne ne possède pareil talent) @mimmixerenard​. 
Pairing : Théâtre x  Cinéma (Living Show)
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Il était une fois, dans un grand manoir esseulé au beau milieu de kilomètres et de kilomètres de campagne, un large miroir poussiéreux. Il n’avait rien de spécial, ce miroir ; encadré de vieux bois que le temps avait rongé et pourri, comme un vers insistant qui aurait eu la fantaisie de se frayer un chemin parmi les moulures grossièrement taillé du cadre. La glace était terne, presque rendue opaque par l’amoncellement de saleté qu’avaient accumulé les siècles. Il était placé dans le grand salon du manoir ; un objet reculé, à peine visible, recouvert d’un drap qui semblait presque aussi vieux que lui. Un fantôme en tout point, un débris du passé, une réminiscence de ce qui avait été et qui ne devrait plus être.
Mais ce n’était pas l’apparence décrépie de ce miroir qui en faisait tout l’intérêt et le mystère. Non. C’était l’homme qui y était piégé.
Nul ne savait depuis combien de temps l’inconnu s’était retrouvé capturé dans les reflets de la glace ternie ; lui-même n’en disait rien. Nul ne connaissait son nom, son âge ; nul n’avait vu son visage. De lui, on ne savait que très peu. On savait qu’il venait parfois se placer au bord de la glace, comme piégé dans cette pièce qui s’ouvrait derrière- une Alice d’un autre temps. Du néant au-delà de ce que ne pouvait refléter le miroir. On savait qu’il avait une voix grave, du velours liquide, et qu’on entendait à peine, derrière les murs transparents de sa prison. Et surtout, on savait qu’il portait, chaque jour, chaque fois, un masque différent, qui lui cachait l’entièreté du visage, et qui exprimait, tour à tour, une nuée d’émotions caricaturales dans lesquelles il se trouvait figé, prisonnier, encore un peu plus.
Personne ne savait ce qui il était, ce qu’il faisait là. Il n’en disait rien, jamais rien. La seule vérité qu’on l’eut entendu exprimer, la seule chose qu’il répétait toujours, encore, et encore, et encore, à chaque habitant qui défilait, années après années, devant la glace de son miroir, c’était son désir d’être libre. Une supplication, sans doute. Rare étaient ceux qui daignaient l’écouter ; encore plus rare était ceux qui daignaient l’aider ; inexistants étaient ceux qui parvenaient à l’en sortir.
Beaucoup avait tenté de détruire le miroir. Rien n’y faisait. Il semblait résolument fixé à son sol, indestructible. D’un autre monde. Intouchable, et présent, pourtant. Combien de tentatives ? Des centaines, peut-être. Certains murmurent que c’est cela qui a rendu l’homme du miroir si amer. Cela, où, peut-être, le drap que les propriétaires consécutifs du manoir ont fini par jeter sur le miroir pour en cacher son habitant. On disait qu’une fois le monde que reflétait le miroir caché, la pièce où se trouvait l’homme s’effaçait aussi ; et il se trouvait alors prisonnier d’un néant sans fin, étouffant, jusqu’à ce qu’on daigne retirer, enfin, le drap qui le couvrait.
Cela faisait maintenant des années que le drap n’avait pas bougé. Des années pendant lesquelles le manoir était resté inoccupé. Vide. Délabré. Et, au fil des ans, les suppliques qu’émettaient le miroir avait fini par se taire.
Il semblait certain que le miroir et son habitant allait, enfin, tomber dans l’oubli. Peut-être même que l’homme, dévoré par son néant, avait fini par s’effacer tout à fait. A cesser d’exister. Une forme de liberté bien cruelle, somme toute.
Et peut-être, au fond, que c’est ce qu’il se serait passé. Si, un beau matin du mois de décembre, les portes du manoir ne s’étaient pas ouvertes, pour laisser passer, avec une bourrasque de vent et de neige, un jeune homme qui ne devait pas excéder les vingt ans. Les bras chargés d’un large carton débordant de bobines de films, de cassettes VHS, et de vieux DVD comme on en trouvait plus vraiment de nos jours.
Ce jeune homme, c’était Célestin. Il était cinéaste, depuis quelques temps, maintenant. Et il n’était pas là pour le plaisir des vacances en campagne. Il était là, à la recherche de la Sainte-Muse Inspiration.
Il était là pour le miroir. Et, surtout, pour l’homme qui y habitait.
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Célestin hésita, debout devant le drap. Le miroir était largement plus grand que lui. Il avait la silhouette, l’apparence d’une veuve lugubre et épleuré, drapé de son voile noir. Comme un mauvais présage. Une silhouette sombre et macabre. Il n’avait pas peur, pourtant. Mais il était anxieux.
Ses doigts s’étaient enroulés dans le tissu. Prêts à tirer. Un grand coup sec, le battement du drap qui s’envolait, qui lâchait sa prise de sangsue sur le bois du miroir. Mais il hésitait. Une anxiété qui découlait de la peur d’être déçu, de découvrir qu’au fond, la légende n’était rien de plus que cela. Une légende. Une anxiété qui découlait aussi de l’angoisse de parler à un être de cet acabit, s’il s’avérait qu’il existait bel et bien.
Il déglutit. Derrière lui, le sapin qu’il avait installé dans la pièce clignotait de rouge, de bleu, de vert. Il n’était pas d’humeur à profiter de l’atmosphère des fêtes ; mais, quelque part, il avait espéré que ça pourrait égayer l’esprit de l’homme au masque. Ça lui semblait futile, maintenant. Et ridicule. Une grande pièce vide, un pauvre sapin maladroitement décoré, et lui.
Il inspira. Et, enfin, tira. Un grand geste, déterminé. Claquement du tissu, qui sembla presque se suspendre dans les airs, pendant une seconde, deux, peut-être. S’affaissant finalement à ses pieds, plis de tissu sur plis de tissus, comme une danseuse de tango qui aurait trébuché, et qui se serait retrouvée recroquevillée au milieu des plis et des froufrous de sa robe.
Il avait fermé les yeux. Les garda fermés encore quelques secondes, le souffle coupé. Sa main se leva. Elle se posa sur la surface glaciale de la glace.
Il ouvrit les yeux.
Dans un premier temps, il ne vit rien. Rien du tout, si ce n’est la glace crasseuse, et ce qui semblait être des volutes de fumée pour tout reflet.  
Et puis, ce fut la paume d’une main. Lisse. Comme teintée de caramel. Appuyée, elle aussi, contre la glace, de l’autre côté. Appuyée si fort qu’elle en devenait presque blanche. Vint ensuite le bras. Un bras fin, drapé dans la manche d’un costume rayé, qui semblait aussi mauve que les doigts de la main étaient mordorés. Ce fut le tracé des épaules, hautes et étroites, croulante sous la soie d’une épaisse cape noir ; la poitrine, enserrée dans l’écrin du veston brodé ; le cou, entouré d’un nœud papillon écarlate, comme une tâche de sang ; les boucles brunes des cheveux, soyeuses et indomptable ; les contours d’une mâchoire délicate, d’un chapeau haut-de-forme enrubanné de cerise ; et, enfin, ce fut le masque. Un masque blanc, complètement blanc, dépourvu d’yeux, de bouches, d’expression, comme si l’homme qui se trouvait derrière n’était pas encore tout à fait éveillé, pas tout à fait restauré. Ce ne fut qu’à l’instant où la pièce, derrière lui, fut enfin entièrement reflétée, que l’expression commença à se former.
La forme des yeux se creusa ; et Célestin fut certain que, derrière le noir et l’absence du masque, l’homme l’observait, le fixait, le dévisageait. Il ne sut jamais ce qu’il avait vu, à ce moment-là.
Il sut simplement que la première expression qui se manifesta, la première qui se forma sur le visage vide, ce fut le Dédain.
« Eh bien, » dit l’homme du reflet, et sa voix était aussi liquide et voluptueuse que le disait la légende, si ce n’était qu’elle dégoulinait d’un mépris palpable, « S’il y a une chose qui est évidente, c’est bien que les siècles passants ne sont que preuve manifeste de la décadence progressive des êtres humains. »
Et, vraiment, de tout ce qu’il avait pu imaginer, ce n’était pas ce à quoi Célestin s’était attendu.
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« Que fait donc cet arbre, au beau milieu du salon ? »
La voix était dédaigneuse, évidemment. Elle en dégoulinait, de son mépris, de son dédain. Elle hérissait les cheveux sur la nuque de Célestin. Voilà trois jours, maintenant, qu’il avait retiré le drap ; trois jours que l’homme du reflet, chaque fois qu’il passait, qu’il tentait d’engager la conversation, l’insultait comme il n’avait jamais été insulté, et le contemplait comme s’il n’était rien d’autre qu’une déjection d’oiseau sur le bout de sa chaussure vernie. Et Célestin commençait, honnêtement, à perdre patience.
Mais cette fois, c’était différent. Ce n’était pas à lui que l’homme parlait. En fait, il semblait s’être fait la remarque à lui-même ; et, en tournant la tête, il put constater que celui-ci, de fait, n’était pas au bord de la glace, comme à son habitude, mais debout, à côté du sapin reflété. Il avait tendu les doigts pour effleurer le bout d’une des guirlandes ; et Célestin ne put s’empêcher de penser que, derrière le Masque du Dédain, l’homme était sincèrement intrigué par ce qu’il voyait. C’était intriguant. Jusqu’ici, Célestin avait cru comprendre que le masque représentait toute l’émotion de l’homme. Il commençait à se demander si, peut-être, c’était plus subtil que ça.
C’était vrai, après tout. La légende disait qu’il changeait de masque comme il changeait d’émotion ; mais Célestin pouvait affirmer que, depuis que celui du Dédain s’était formé, il n’en avait pas changé.
Et s’il y avait plusieurs autres masques, sous celui-ci ?
« C’est un sapin, » répondit-il, bien que la question ne lui eût pas été destinée. « Un sapin de Noël. »
Il vit le masque qui se tourne vers lui, comme une chouette dont la tête pivoterait sur ses épaules. La moue du visage, exagérée, plissée, ne bougea pas. Raide et figée. Célestin se demanda, brièvement, si l’homme du reflet était seulement capable de l’enlever.
« Noël, » répéta le masque du Dédain. « Evidemment. »
Il attendit quelques secondes ; l’insulte ne vint pas. Ça piqua son intérêt. Il s’approcha du miroir. Fixa la silhouette, de l’autre côté, qui semblait le dévisager avec défiance. Il mit quelques temps à comprendre pourquoi la posture semblait si raide et défensive, là où elle s’était toujours contenté d’être sèche et droite.
« Tu ne sais pas ce qu’est Noël », constata-t-il.
« Bien sûr que si, » grinça le masque du Dédain, comme un chat crachant de dépit. « Et quand bien même, je m’en fiche. »
Célestin cligna des yeux. Son regard vogua de l’arbre, à la silhouette, royalement drapée dans sa cape avec une indignation méprisante. Il sentit ses propres traits s’adoucir.
« Noël est une fête religieuse, en fait. Mais c’est surtout, de nos jours, une fête où est supposé régner partage, bonne entente, entraide, et esprit d’enfant. Je dirais que c’est le genre de fête qu’on fantasme plus qu’on ne vit vraiment, mais l‘atmosphère reste assez particulière, je suppose. »
« Partage, bonne entente, entraide et esprit d’enfant, » répéta le Masque du Dédain, grinçant de moquerie narquoise. « Esprit d’enfant en effet nécessaire, pour croire en de tels boniments. »
Toujours pas d’insultes. C’était presque plus amer que véritablement dédaigneux, quand on y réfléchissait.
… L’amertume. Peut-être était-ce là, au fond, la source du Dédain.
Célestin s’avança, d’un pas de plus. Il croisa les bras dans son dos, fronça légèrement les sourcils. L’homme du reflet ne bougeait toujours pas. Baigné dans le clignotement des guirlandes.
« Depuis combien de temps es-tu enfermé là-dedans ? »
Aucune réaction palpable, derrière le masque perpétuellement accroché à son visage. Du dédain, et seulement du dédain. Enfin, l’homme esquissa un pas, juste un, sans tout à fait se rapprocher de la glace.
« Comment pourrais-je le savoir ? Après tout ce temps passé dans le noir ? »
C’était dit avec condescendance, bien sûr. Ça sonnait comme une plainte. Le regard de Célestin s’attarda sur le monticule informe que formait le drap sombre. L’amertume. Il se mordit la lèvre.
Lorsqu’il reporta, une nouvelle fois, son attention à l’homme du miroir, celui-ci avait bougé. Il était tout près de la glace, comme collé à elle, et le toisait de toute sa hauteur. Il était plus grand de plusieurs centimètres ; et il avait l’air d’un spectre, avec son expression grotesque et ses vêtements d’une autre époque. Plus que le dédain, c’était quasiment de la suspicion.
« Pourquoi ne l’as-tu pas remis ? »
Le Masque du Dédain les avait crachés, ces mots. Le vide de son regard agrippé aux remous du tissu noir.
« Tu veux que le remette ? » répliqua Célestin, pris au dépourvu.
« Non, » grinça immédiatement le Masque du Dédain.
« Alors, je ne vois pas pourquoi je le ferais. »
« Les autres le font. Ils le font toujours. »
Il n’y avait plus de dédain, maintenant. Ou si peu. Rien d’autre que l’amertume. La main de l’homme appuya sur la glace, comme par réflexe. Et l’impensable se produisit.
A la grande stupéfaction de Célestin, le masque se fendilla.
« Je ne crois pas être comme les autres, » répondit-il, comme pour lui-même, tant il lui semblait que sa propre voix était inaudible.
« C’est certain, » renifla le Masque du Dédain, dont la fissure sembla s’étendre un peu plus, droit vers la bouche tirée. « Mais rien ne t’empêche de le faire, quelques jours plus tard. Parce que tu te seras lassé. Pourquoi ne le ferais-tu pas ? Pourquoi continues-tu à chercher la discussion ? Pourquoi es-tu seulement là ? »
« Parce que je suis humain, » répliqua Célestin. « Et parce que personne ne mérite de vivre ce que tu vis. »
Il y eut quelques secondes de latence. L’homme du reflet prit une grande inspiration tremblante.
Et puis, le Masque du Dédain vola en éclat. La glace du miroir se fissura à son tour, juste un peu, une première cicatrice sous la crasse et la poussière. Lorsque Célestin releva la tête, l’homme avait disparu.
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« Eh bien, eh bien, ça frotte, par ici ! Quelle délicieuse idée. Rien ne sied mieux à mon ineffable éclat qu’une glace propre. »
Cela faisait trois jours que Célestin n’avait pas revu l’homme du reflet. Trois jours à se mordre les doigts, à se demander ce qu’il avait bien pu faire, les conséquences de ce qu’il avait vu. Trois jours, au bout desquels il s’était décidé à revenir près du miroir, et à se munir de son torchon, d’une éponge, et d’un produit nettoyant, pour en éclaircir la surface. Il avait stupidement espéré que ça ferait revenir l’inconnu.
Contre toute attente, ça avait fonctionné. Il était là, debout face à lui, un bras dans le dos, l’autre contre son cœur comme un Dom Juan des temps anciens. Plus aucune trace du Masque de Dédain ; celui qui couvrait, maintenant, le visage du prisonnier, c’était le Masque de la Vanité. Sourire suffisant, orgueilleux, grotesque. Emphase dans la voix, pédance imbue d’elle-même. Le changement était frappant, après la froideur du dédain.
« C’est vrai, » concéda-t-il, sans vraiment savoir ce à quoi il acquiesçait. « Avec toute cette crasse, tu avais l’air d’une sardine sous cellophane. C’est à peine si on te distinguait clairement. »
« Sardine sous cellophane ? » s’indigna le Masque de la Vanité. « Allons bon ! Je vaux bien plus qu’une simple sardine, merci bien ! Quant à ce Cellophane dont vous parlez, il n’est aucun doute pour moi qu’il ne fasse que très piètre figure face à l’étendue de ma grandeur et de mon éclat- »
Célestin haussa un sourcil, perplexe. L’homme pivota sur lui-même, cape volant derrière lui, et se fendit d’une courbette compliquée et élaborée.
« Mais je manque à toutes les règles de politesse, » ronronna-t-il, le ton caressant, mielleux, suffisant. « Bonjours, étranger. Je ne crois pas avoir eu le plaisir de connaître ton nom. »
« C’est la première fois que tu te préoccupes de la politesse, » constata Célestin, reprenant son petit ménage. « Et je m’appelle Célestin. Toi ? »
« C’est un secret, » roucoula le Masque de la Vanité, tête haute et posture fière. « Je ne le dévoilerais qu’à un être digne de mon éclat. »
Le regard de Célestin, au-delà de la perplexité, se fit sceptique. Très nettement, la posture de l’homme du reflet se crispa. De fière, elle se fit méfiante.
« Je n’aime pas beaucoup ce regard-là, Célestin, » gronda le Masque de la Vanité, prononçant son nom avec une étrange distinction. « Tu n’oserais pas dire que je ne suis pas tout simplement éblouissant, n’est-ce pas ? »
Célestin lui adressa un regard incrédule ; mais l’homme semblait parfaitement sérieux, si on en jugeait à sa posture. Au sourire arrogant que figeait son masque. Il attendait, et Célestin sentit absurdement qu’il allait devoir choisir ses mots avec grand soin.
« Je dirais, » fit-il précautionneusement, « que tu possèdes manifestement un charme comme il est rare d’en voir. Mais je dirais surtout que tu n’as pas besoin d’en faire autant pour sembler attirant. Bien au contraire, toute cette exagération aurait tendance à atténuer ton éclat pour te faire paraître grotesque. »
« Si je n’exagère pas, » répondit, avec une lenteur étrange, le Masque de la Vanité, « Personne ne me regarde. »
« Moi, je te regarde, » dit Célestin.
L’homme pencha la tête sur le côté. Un silence qui sembla s’étirer. Une hésitation. Une suspension.
L’insécurité. Source de vanité.
Une nouvelle fois, le masque se fendilla.
« Pourquoi tu me regarderais, Célestin ? Je ne suis rien. »
« C’est amusant, » répondit Célestin, le ton calme et certain. « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui n’était rien. »
La fissure s’étendit. La main caramel se leva, comme d’elle-même, pour se poser sur la glace. Là où celle de Célestin s’était arrêtée, détrempée par son éponge gorgée d’eau et de savon.
« Je suis grotesque, » dit le Masque de Vanité, fendu par son insécurité.
« Non, » corrigea Célestin, « Tu es un mystère. »
Le masque vola en éclat. Une seconde de plus, et l’homme du reflet avait disparu, une nouvelle fois ; et la glace du miroir se fendait d’une nouvelle craquelure.
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« J’ai réfléchi, tu sais. Et je ne peux pas m’empêcher de constater qu’à chaque masque détruit, le miroir lui-même se craquèle. Peut-être que c’est la preuve qu’il y a là un moyen de te faire sortir de ta prison ? »
Célestin n’eut le droit à aucune réponse. L’homme du reflet était là. De dos. Appuyé contre la glace. Il y était réapparu ce matin, et n’avait pas dit un mot. N’avait pas bougé. Et il avait beau se tordre dans tout les sens, Célestin était incapable de voir quel masque il pouvait bien porter, à présent.
« … Bien sûr, il y a aussi le risque qu’une fois le miroir brisé, tu disparaisses, tout simplement. Mais je crois qu’il faut rester optimiste… ! N’est-ce pas… ? »
Un mouvement, enfin. Un haussement d’épaule.
Voilà qui n’était pas banal. Célestin tendit la main, frappa contre la glace ; à sa grande surprise, l’homme tressauta, comme si l’onde de choc, d’une manière ou d’une autre, l’avait atteint.
« Est-ce que tu pourrais au moins te tourner ? Non pas que ton dos soit désagréable à regarder, mais je préfère encore avoir l’illusion d’un interlocuteur. »
Un silence. Et puis, lentement, comme las, l’homme du reflet se retourna ; et il s’avéra qu’il n’était, somme toute, pas las du tout. Son masque était vide. Pas le même vide que celui qui avait précédé l’apparition du Masque du Dédain ; non. C’était un vide d’indifférence. D’apathie. Il y avait toujours eu un étrange vide, une animation subtile dans les creux qui symbolisaient l’emplacement de ses yeux ; maintenant, il n’y avait plus rien.
« … Tu vas bien ? »
Le Masque de l’Indifférence ne répondit toujours pas. Il haussa les épaules ; et Célestin se prit à penser que la voix de velours lui manquait. Il mordilla sa lèvre inférieure. La glace, sous ses doigts, était froide, comme si elle se couvrait de marque de gel. Reflétée des guirlandes colorées de l’arbre, derrière lui.
« S’il te plaît, répond moi. Ou essaye, tout du moins… ! Qu’en pense-tu ? Est-ce que tu veux courir le risque ? »
« Peu m’importe, » finit, enfin, par répondre le Masque d’Indifférence, la voix presque plate et morne.
« Nous parlons de ta vie, pourtant, » souffla Célestin.
« J’en ai conscience, » dit le Masque. « Et quand bien même ? Tu essayeras pendant quelques jours, quelques semaines, peut-être, si je suis chanceux. Mais tu abandonneras, et le miroir se réparera. »
L’indifférence. Et sa source : le désespoir. Ou, plutôt, la perte d’espoir. Le défaitisme. L’a quoi bon.
L’homme du reflet avait vu les deux fissures qui ornaient maintenant la glace, et était venu la peur. La peur d’un espoir qu’on craignait de voir déçu.
« Ce n’est pas la première fois que je t’entends dire quelque chose comme ça, tu sais. »
« Peut-être. Sans doute. Tout se brouille, ici, le temps comme les mots. Je ne vois pas pourquoi je serais supposé me souvenir de ce qui a été dit autrefois lorsqu’autrefois a une signification si large. »
« Je pourrais te le promettre. »
« Promettre ? »
« Promettre de persévérer. Jusqu’à ce que tu sois libre, pour le meilleur et pour le pire. »
« Tu ne devrais pas faire ça, » murmura le Masque d’Indifférence, et la voix se brisa sur le dernier mot, comme un oisillon dont les ailes auraient été coupées en plein envol, et les bords immaculés du masque semblèrent fondre, comme la cire d’une bougie blanche. « Les faux espoirs, quelle abomination. »
« Ce n’est pas un faux espoir, si je promets d’atteindre l’objectif. Une promesse, ça ne se brise pas. »
« Tu es étrange, Célestin. Qu’est-ce que tu peux bien tirer de tout cela ? »
« Je pensais trouver bien des choses ici, tu sais. Je comptais faire un film, écrire un livre. Ça semble bien futile, à présent. Alors, je me contenterais d’une seule chose. »
« Et quelle est-elle ? »
« Ton nom. »
Le masque acheva sa fonte, une cascade de marbre blanc, une guimauve chauffée au micro-onde, dégoulinante, gluante, sur le col de la chemise de l’homme du reflet ; et, juste avant que celui-ci ne disparaisse, juste avant que le miroir ne se fendille un peu plus, Célestin put entrapercevoir les contours des lèvres, d’un visage.
L’ombre d’un sourire.
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« Qu’est-ce qui te prend autant de temps, dis-moi ? Tu avais promis, Célestin. Promis ! Mais, vraiment, il semblerait que tu ne sois rien d’autre qu’un incapable. Comme tous les autres ! »
Les mots furent ponctués d’un coup de poing contre la glace fendue par trois fois ; elle ne moufta pas, comme s’il n’avait pas le moindre impact sur elle. Célestin le voyait bien, qu’il fulminait. Les poings serrés, ongles plantés dans les paumes. Les épaules carrées, raides, une roche volcanique prête à être propulsé par un jet de lave en fusion. Le Masque de Colère affiché, tout en sourcils grotesquement froncés, en bouche hideusement ouverte, tiré vers le bas, un démon abominable et difforme sorti du tréfond des abysses.
Ça faisait trois jours qu’il avait réapparu ; mais Célestin avait beau tenter, avait beau parler, discuter, cajoler, complimenter, rien ne semblait venir à bout du Masque de Colère. Et, chaque jour, la rage se faisait plus puissante ; et ils étaient manifestement deux à ne pouvoir la contenir.
« Peut-être que si tu te calmais, ne serait-ce qu’un instant, ça faciliterait les choses ! » gronda Célestin.
« Tu crois que je n’essaye pas ? » éructa le Masque de Colère. « Je ne contrôle pas mes émotions, je te signale, et s’il y a bien l’un d’entre nous qui est plus empressé que l’autre de sortir d’ici, c’est moi. Oh, mais Môsieur s’en moque ! Môsieur est bien incapable de comprendre ce que cela fait, d’être enfermé ici depuis Dieu sait combien de temps ! Môsieur n’a jamais ressenti la terreur du Néant et de la brume qui vient ronger son être jusqu’à l’en éteindre presque ! Môsieur n’a jamais connu l’abandon et la solitude ! Môsieur- »
« Veux-tu bien te taire ? » coupa tout net Célestin.
Ils se toisèrent tout deux un instant, comme chacun vibrant, en symbiose, d’une rage jumelle. Et puis l’homme du reflet émit un grondement théâtral, pivota sur lui-même, et s’éloigna à grand pas. Il ne pouvait pas sortir du cadre, ne pouvait pas accéder à ce que le miroir ne reflétait pas ; il ne put se dérober à son regard, et se retrouva très vite appuyé à la fenêtre, dos à lui, posture raide et défaite.
Célestin s’humecta les lèvres. Le silence, plus encore après un tel éclat, était insupportable. Il chercha ses mots, les yeux fixés sur l’autre homme, observant ce faux monde à l’extérieur de sa fausse fenêtre.
« Tu as raison, tu sais, » reprit-il, d’un ton plus posé. « Je n’ai jamais rien connu de cela. Et je ne pourrais sans doute pas vraiment le comprendre. »
« Evidemment que non, » pesta le Masque de Colère, le ton vacillant entre ce qui semblait être du ressentiment, et une autre émotion, plus tenue et étrange, que Célestin prit d’abord pour de l’amertume, mais qui était sans doute bien plus proche du regret.
« J’essaye de t’aider. Et je sais que ça prend du temps. Mais, toi comme moi, nous sommes ignorants, face à toute cette situation. Je veux dire, combien de temps as-tu passé ici ? Toute ta vie ? »
« Non, » grommela le Masque de Colère. « Pas toute ma vie. J’ai cessé de vieillir, lorsque je me suis trouvé emprisonné. »
« … Alors tu avais une vie, avant le miroir ? »
« Peut-être, » répondit le Masque, avant d’ajouter, avec son regret qui perçait, au milieu de sa colère, « Mais je ne me souviens plus. »
« Plus de rien ? »
« Tout s’est embrouillé, Célestin. Tout ce que je fus, avant, c’est un amas d’ombres qui ne font pas sens. Ça fait si longtemps, et je me suis perdu en moi-même. Comme si rien n’avait jamais existé, au-delà des volutes grises et du monde illusion. Qu’est-ce qui me dis, au fond, que je ne suis pas moi-même une illusion ? Qu’est-ce qui me prouve que j’existe, au-delà des masques ? Et si, lorsque tu les auras tous brisés, je cessais d’exister, parce qu’il deviendra clair que je n’étais rien, sans eux ? Pas de visage, rien qu’une face lisse et vide. Je n’ai rien, Célestin. Rien de ce qui fait un être humain. Ni souvenirs, ni rêves, ni cauchemars. Juste un nom. Et j’ai peur que ce nom, je finisse aussi par l’oublier. »
La voix n’était plus que regret, maintenant ; et le masque ne fondait pas, ne se fendait pas. Il se désagrégeait, petits morceaux par petits morceaux, et tombaient aux pieds de l’homme du reflet. Comme des petits bouts de cette identité qu’il ne trouvait pas.
« Tu pourrais me le dire, ton nom, » dit Célestin. « Pour t’assurer qu’il ne se perdra pas. »
« C’est tout ce que j’ai, » murmura le Masque. « Je ne suis pas prêt à l’offrir à quelqu’un d’autre. »
Il le vit lever la main gauche, saisir l’un des lambeaux de son propre masque. Le contempler, avec une étrange fascination morose.
« Un de moins, » souffla le Masque de Colère. « J’ai le sentiment que nous sommes proches. Ça me terrifie. »
« Avant que tu ne partes, » intervint Célestin, parcourant la fissure qui se formait du bout des doigts. « Je pense qu’il y a quelque chose que tu dois savoir. »
« Et quoi donc ? »
« Tu as un visage, tu sais. Sous ton masque. J’en ai vu le sourire. »
L’homme pivota, comme interloqué, une petite seconde avant qu’il ne s’efface, encore une fois ; et c’est tout juste si Célestin eut le temps d’apercevoir un œil, écarquillé, une pierre sombre, un lac d’encre noir bordé de cils épais. Un œil qui lui sembla embué, qui lui sembla estomaqué.
Un œil qui lui sembla beau.
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« Je crois que c’est le dernier. En fait, j’en suis certain. C’est… le dernier. »
Célestin ne trouvait pas les mots. Face à lui, c’était le Masque de Tristesse. Les lèvres tirées vers les bas. Les sourcils tourmentés d’une triste agonie. Il n’y avait pas de larmes, pour un masque si figé ; il pouvait les imaginer sans peine.
Les deux mains de l’homme du reflet étaient appuyées contre la glace. Il tremblait, de la tête aux pieds ; cela, au moins, c’était certain. Ce n’était pas la première fois que Célestin brûlait de pouvoir le toucher, de pouvoir lui-même tendre la main et saisir la sienne. Il ne pouvait pas. Il n’y avait que la glace.
« Nous sommes tout proche, dans ce cas. N’est-ce pas ? »
« Je crois. Oui. Je suis terrifié. »
« Je le sais. »
Le Masque laissa échapper un souffle tremblant. Il s’inclina, légèrement, vers le sapin, par-dessus l’épaule de Célestin. Papillon attiré par la lumière.
« Tu as dit que c’était aujourd’hui, non ? Noël. »
« Oui, c’est aujourd’hui. Je suis surpris que tu t’en souviennes. »
« Les mots se brouillent. Mais, parfois, quand ils viennent de toi, ils restent. »
Célestin ne sut que répondre à cela. Alors, il fit glisser sa main, pour la placer par-dessus l’une des siennes.
« Je ne suis même pas certain de survivre à ça, » dit le Masque de Tristesse, dans un souffle tremblant. « Peut-être que c’est aujourd’hui que je vais mourir. C’est une forme de libération. »
« Ce n’est pas celle que j’espère, » murmure Célestin.
« Moi non plus, » répliqua le Masque de Tristesse, dans un rire qui sonnait désespéré.
Célestin appuya son front contre la glace froide. Les doigts de l’homme du reflet se refermèrent. Il baissa la tête. Le silence était lourd ; les guirlandes clignotaient joyeusement, derrière chacun d’eux.
« Il a neigé, cette nuit, » dit Célestin. « Tu te souviens, du contact de la neige sur ta peau ? »
« Non, » articula le Masque de Tristesse. « Mais j’ai toujours trouvé cela beau, lorsque le reflet en faisait pleuvoir au-delà de ma fenêtre. »
« Je t’emmènerais dehors. Je t’emmènerais dehors, dès que je t’aurais sorti de là. »
« Ne fais pas de promesse qui ne dépendent pas de toi. »
Célestin se mordit la lèvre inférieure. Quelque part, il pensa que l’homme du reflet faisait de même. Le masque lui-même s’affaissait. Il ne fondit pas, ne se fendit pas, ne se désagrégea pas. Il s’effaça. Comme l’homme lui-même s’effaçait, masque après masque. Une larme, enfin, jaillit de ce creux qui symbolisait les yeux.
« C’est Noël, » répéta Célestin, le ventre tordu d’angoisse, alors que le miroir tout entier semblait se fendre. « On est en droit de s’attendre à un putain de miracle. »
« Je ne crois plus aux miracles, » hoqueta l’homme du reflet, le visage brisé par la glace qui s’affaissait, éclat par éclat.
« Quel est ton nom ? » s’exclama Célestin. « Si c’est là la dernière fois que je te vois, je dois savoir ton nom. »
« Tu le sauras si je me relève, » répondit le Masque de Tristesse, sourire et larmes visibles derrière l’effacement de leur protection.
Il n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit.
Le miroir vola en éclat.
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Ce fut d’abord la sensation mordante du froid constant qui se dissipa. Une sensation qui avait été là pendant si longtemps qu’il avait fini par ne plus même y prêter attention. Constamment glacé, sous les couches et les couches de ses vêtements. Enfin, après tant de temps, le froid s’effaçait ; et il lui semblait que c’était la première fois qu’il expérimentait la chaleur. La chaleur d’une cheminée allumée en plein hiver.
Ce fut ensuite le contact de l’air ambiant contre la peau de son visage. Un visage qui n’avait connu que le renfermé des masques, l’étouffement d’une prison qui lui dictait quels sentiments éprouver, quelles émotions retranscrire. Et surtout, ce fut l’effleurement léger de cinq doigts, une main tendue vers lui, qui traça, presque avec révérence, les contours de son visage. Cinq doigts qui irradiaient de chaleur, de bienveillance. De présence humaine. Il sentit un hoquet lui échapper ; et, avant qu’il n’ait pu vraiment y réfléchir, sa main se tendit, se referma sur un poignet -vivant, bouillant de vie, de chaleur, de présence- et appuya cette main contre sa joue, les yeux étroitement clos, fondant dans la présence et le contact d’autrui. Un noyé à sa bouée, un affamé à son assiette.
La main se figea un instant. Et puis, le contact s’adoucit, et s’en est une autre qui vint se poser. Une de chaque côté de son visage. Un front contre le sien. Une chaleur, une présence, une étreinte. Un putain de miracle.
« Tu es là, » bredouilla la voix de Célestin, tellement plus proche qu’elle ne l’était, derrière la glace. « Tu es là, et tu es vivant. »
Un grand tremblement l’agita ; et, enfin, il ouvrit tout grand les yeux. Regard plongé dans un autre regard. Célestin était tel qu’il l’avait toujours vu. Jeune, insouciant, excentrique. Les mèches mauves, aussi mauves que la veste de son costume. Les pupilles écarquillées et larges. Pleines de lumières, de lui, de son propre reflet, prisonnier dans le regard d’un autre. Il lui sembla que cette prison-là, il ne la haïrait pas. Et ce sourire. Ce sourire qui creusait deux larges fossettes, plus large encore que ce stupide renne brodé sur le devant de son pull, une source de chaleur infiniment plus imprégnant que les flammes de la cheminée et les rayons du soleil qui frappait, timidement, contre les vitres enneigées.
Sa main quitta le poignet, se tendit vers l’autre visage. L’effleura, toujours incapable de croire que ses doigts, sa paume, sentait enfin la peau d’un autre être vivant. De cet être vivant. De Célestin.
« Thanasis, » lâcha-t-il, dans un souffle à peine audible. « Mon nom est Thanasis. »
Ça n’aurait pas dû être possible ; mais le sourire de Célestin s’élargit, encore un peu plus. Les pouces des mains qui encerclaient son visage se mouvèrent. Il prit conscience qu’ils essuyaient des larmes qu’il n’avait pas eu conscience de verser. Des larmes de joie. 
« Joyeux Noël, Thanasis, » déclama Célestin.
 Et, enfin, il sentit son propre sourire s’étirer. Un miroir, encore et toujours, de celui de Célestin. 
La suite, bien sûr, vous la connaissez. 
Ils vécurent heureux, et ce, jusqu’à la fin des temps.
 FIN
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