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port-salut · 1 month
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RADIO FRATERNITÉ : UN PATRIMOINE DE LA COMMUNE DE PORT-SALUT À SAUVEGARDER …
PORT-SALUT MAGAZINE10 août 2024culture, economie, politique, societe, vie communautaire
Depuis quelques temps, on a constaté que la station de radio fraternité de Port-Salut éprouve beaucoup de difficultés financières au point de fermer ses portes à cause d’un problème de batteries d’alimentation des panneaux solaires installées après le passage de l’ouragan Matthieu en 2016. Cette fermeture involontaire de la radio fraternité prive les citoyens du centre-ville et des communautés environnantes des émissions culturelles, éducatives et sportives.
Dans un contexte d’insécurité croissante causée par les gangs criminels et d’instabilité socio-économique et politique, la radio fraternité sert de tremplin pour les jeunes du milieu de se divertir, de s’informer et de s’éduquer à travers les émissions à caractère culturel, éducatif et sportif mises en place par des animateurs bénévoles. Donc, il est urgent de manifester sa solidarité citoyenne envers ce patrimoine radiophonique qui anime l’ambiance culturelle de la commune de Port-Salut.
À l’occasion de la fête patronale Saint Dominique, l’équipe dirigeante de cette station communautaire sollicite le support financier de tous les citoyens de la commune de Port-Salut afin de remettre cette station en ondes dans l’intérêt collectif. On interpelle les citoyens de la diaspora et ceux qui comprennent les fonctions d’une station radiophonique dans le développement d’une communauté de contribuer généreusement pour acheter une douzaine de batteries visant à alimenter les panneaux solaires de la radio fraternité de Port-Salut.
On doit savoir que l’équipe dirigeante de la radio fraternité est constituée de bénévoles qui ne reçoivent aucun salaire pour les services rendus à la communauté. Cette station radiophonique joue un rôle essentiel et fondamental dans le renforcement communautaire, l’éducation citoyenne, l’animation culturelle et le divertissement des jeunes de l’arrondissement de Port-Salut. Le citoyen engagé de Dumont qui croit aux potentialités créatives des jeunes de son milieu, estime qu’il est important d’investir dans l’encadrement de la jeunesse pour qu’elle contribue de manière efficace au développement de son milieu de vie.
De ce fait, on invite les citoyens solidaires de la diaspora de Port-Salut qui veulent s’engager de manière durable et inconditionnelle pour la pérennité de cette station communautaire à se joindre à l’éditeur de Port-Salut Magazine, La voix de Dumont, Solidarité paysanne et PDG de Dumont Inter 103.1 FM pour soutenir les jeunes de radio fraternité et garantir au moins 2-3 salaires des bénévoles de cette station locale.
La commune d’Arniquet a sa propre station de radio communautaire et il en est de même pour la commune de Saint Jean du Sud. Donc, il est difficile de croire que les citoyens de la commune plus que centenaire ne se sentent pas concernés par la fermeture de l’unique station communautaire de Port-Salut. On reconnaît depuis longtemps que la solidarité citoyenne est un concept vide de sens pour les Port-Salutaines et Port-Salutains.
On ne peut pas construire une société épanouie et solidaire lorsque chaque citoyen cherche à défendre ses propres intérêts au détriment de ceux de la collectivité. À Port-Salut, on trouve plusieurs citoyens qui ont réussi de manière individuelle, mais il est difficile de compter sur leur contribution financière à une œuvre collective. C’est l’égoïsme qui prédomine sur les valeurs fondamentales héritées de nos ancêtres. On attend toujours l’assistance du gouvernement central pour l’installation des infrastructures locales, mais on ne se soucie pas souvent de ses obligations citoyennes afin de contribuer à l’assiette fiscale de la commune.
À la vérité, la commune de Port-Salut qui est aussi le chef lieu de l’arrondissement comprenant 3 communes et 7 sections communales constitue la porte d’entrée de la côte sud-ouest du département du sud. Cette commune de 3e catégorie selon la classification du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales possède beaucoup de ressources humaines et matérielles pouvant contribuer à l’épanouissement des jeunes du milieu et au développement des entités locales.
Dans cette commune plus que centenaire, on y trouve plusieurs établissements hôteliers et d’hébergements pouvant accommoder les touristes du monde entier. Cependant, on a constaté que ces entrepreneurs locaux ne s’entendent pas entre eux pour encourager l’industrie touristique afin de renforcer l’économie locale et la création de richesse pour l’ensemble des citoyens de Port-Salut.
Le contexte socio-économique et politique est très instable et difficile pour les familles haïtiennes. Les gangs criminels continuent de terroriser la population civile et de contrôler près de 80% du territoire de la capitale. Les autorités du gouvernement central n’ont pas suffisamment de moyens financiers pour équiper les forces de l’ordre afin de renverser ce climat de terreur qui cause de sérieux préjudices aux activités économiques du pays.
La violence des gangs sur l’ensemble du territoire affecte considérablement la circulation des citoyens et les investisseurs n’ont aucune garantie de leur investissement. Le climat d’insécurité augmente le taux de chômage et la hausse de prix des produits de première nécessité. Malgré les problèmes conjoncturels et structurels du pays, il ne faudra pas perdre de l’espoir. Il est important de changer de paradigme en comptant sur les potentialités de chacun pour conjuguer ses forces avec d’autres afin de redonner l’espoir à nos compatriotes dépourvus de moyens financiers.
En contribuant volontairement pour la sauvegarde de la station radio fraternité de Port-Salut qui constitue un patrimoine culturel pour les jeunes de cette commune, on fera naître la solidarité, le partage, l’entraide et l’esprit communautaire à Port-Salut.
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de Port-Salut Magazine | La voix de Dumont | Solidarité paysanne |Dumont inter 103.1 FM Stéréo
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paroissedumont · 2 months
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RENDONS HOMMAGE À UN PAROISSIEN DE DUMONT: JOSEPH CELESSENE MUSCADIN…
Les funérailles du regretté Joseph Celessene Muscadin seront chantées à l’église Saint Nicolas de la Paroisse de Dumont le jeudi 25 juillet 2024 à 9h AM.
Par Jean-Marie Mondésir
La voix de Dumont se fait le devoir d’adresser ses sincères condoléances à la famille de Joseph Célessene Muscadin qui pleure son départ vers l’au-delà survenu le 12 juillet 2024 à l’âge de 87 ans. En cette pénible circonstance, notre rédaction juge nécessaire de rendre un vibrant hommage à ce paroissien cultivateur, agent communautaire, vétérinaire et instituteur de l’école presbytérale de Dumont.
On profite de cette profonde tristesse pour interpeller tous les paroissiens de la collectivité de Dumont pour qu’ils assistent aux funérailles d’un rude travailleur agricole, d’un éducateur hors pair, d’un citoyen engagé dans le développement de son milieu et le renforcement de la foi chrétienne de ses élèves.
Joseph Célessène Muscadin est né le 15 mai 1937 à Port-Salut. Il était engagé comme instituteur à l’école presbytérale de l’église Saint Nicolas de Dumont. Pour certains, M. Muscadin était très connu pour sa rigueur dans son enseignement. Il visait la réussite de ses élèves en appliquant la même rigueur avec ses enfants. Par la suite, il prêtait ses services comme professeur de catechese afin de préparer les enfants à leur première communion et confirmation. Pour d’autres, il était aussi un conseiller pour les habitants de son milieu. Il prodiguait toujours des conseils salutaires à chaque personne rencontrée sur son parcours.
Joseph Célessène Muscadin était connu pour être un citoyen engagé dans le développement de son environnement. Il était président du regroupement de citoyens qui creusait le tronçon de route de Dumont en passant par l’habitation Fabre à carrefour Masson. Il faisait partie du conseil administration de la coopérative de Port-Salut et membre de différents groupements citoyens visant le développement de la collectivité de Dumont.
Il était un rude travailleur agricole qui investissait non seulement dans la production agricole, mais aussi dans les racines de vétiver et les plantations des cocotiers. Il est important de signaler que les differentes tempêtes tropicales et de cyclones ont porté un coup dur à ses plantations agricoles. M. Muscadin offrait ses services comme vétérinaire dans son milieu et Agent sanitaire du groupe SNEM -Action familiale qui contribuait à éradiquer l’épidémie de la malaria.
Il était un passionné de la production agricole, ses deux fils ont hérité de sa passion en devenant Ingénieurs-Agronomes. Ses deux filles sont diplômées dans le domaine de l’Education. Il apportait une très grande contribution au choix des acteurs politiques qui sont appelés à diriger la collectivité de Dumont et la commune de Port-Salut.
Joseph Célessène Muscadin était un chretien d’une très grande piété et il ne manquait jamais le service religieux de Dimanche. C’était un homme de prière qui demandait à toute la famille de prier constamment. C’est cette habitude qui conduisait un de ses fils au sacerdoce en devenant prêtre dans la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée.
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M. Muscadin était un homme de foi, de conciliation et de prière. Tous les 1er janvier, il s’est réuni avec tous ses enfants pour prier en louant la gloire de Dieu. Après cette prière traditionnelle, il prenait une trentaine de minutes pour adresser ses recommandations à ses enfants pour le nouvel an. Il était toujours prêt à demander pardon lorsqu’il commettait une erreur.
La rédaction du journal a appris pendant qu’il s’apprêtait à passer de la vie à trépas, il faisait appeler les gens qu’il offensait pour leur demander pardon. Ensuite, il demandait au Seigneur de l’accueillir dans son paradis.
Le citoyen engagé de Dumont se mêle à la voix de tous les paroissiens de Dumont pour rendre un hommage public à cet homme engagé au développement de son environnement et du coup transmettre ses profondes sympathies à la famille éprouvée par ce deuil. On souhaite que la chorale « Union des jeunes chrétiens de Dumont » ainsi de celle de « La bonté du Christ » offrent une très belle prestation au cours des funérailles de M. Joseph Célessène Muscadin qui seront chantées à l’église Saint Nicolas de Dumont le jeudi 25 juillet 2024.
Jean-Marie Mondésir
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de La voix de Dumont
PDG de Dumont Inter 103.1 FM
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miroir-de-sports · 10 months
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Une mène à l'aveugle
Dominique Dumont, intervenant en pétanque handisport, pratique ce jeu avec plusieurs adhérents de l’association les Yeux en promenade qui utilisent les mêmes accessoires que les valides : des boules métal et un bouchon normal sans grelots à l’intérieur. Après une première leçon qui consiste à assimiler une posture stable dans le rond, la tenue de la boule en main, le mouvement de balancier du bras, le non voyant peut passer au jeu. Il commence la partie avec Dominique à ses côtés et lance le bouchon depuis le rond au sol. Ensuite le pointeur prend le bras de l’intervenant ; ils marchent ensemble jusqu’au but ; puis reviennent vers le rond. Le joueur a ainsi une première évaluation de la distance du rond au but à partir du nombre de pas parcourus. L’intervenant revient vers le but, avec 2 boules en main, et se positionne au bouchon ; il envoie alors plusieurs indications sonores en tamponnant les boules. Cette perception auditive des entrechocs et de la voix de Dominique renseigne le pointeur sur la localisation du but. Pour pointer, le joueur balance son bras en avant et en arrière, boule en main ; il libère la boule lorsque Dominique lui donne la consigne de le faire. L’intervenant, qui a aussi appris à ses élèves non voyants de tirer au fer, a d’autres challenges en tête : il souhaite lui-même jouer à l’aveugle ou faire participer d’autres valides en situation de non voyant, ce qui après tout est une expérience pas moins surprenante qu’un dîner dégusté les yeux bandés.
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mokarosenoire · 1 year
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Chapitre 3
La colère d’une bête
Assise dans la calèche familial, la petite Angela, âgée de quatorze ans, tortillait sa robe au couleur de sa maison. Cela faisait sept ans qu’elle n’était pas sortie de son manoir, sept ans qu’elle apprenait les coutumes des nobles dame, sept ans qu’elle n’était plus juste une enfant. Cela faisait aussi sept ans qu’elle avait acquis sa pierre. Pendant toute ses années, elle était devenu la parfaite petite maîtresse de maison, ne faisant aucune faute, avec un sourire impeccable et un comportement irréprochable. Seul problème, cette pierre qu’elle gardait toujours autour du coup. Elle n’avait jamais eu a faire à son pouvoir, et malgré toute les informations qu’elle avait réussi à glaner dans les nombreux livres du manoir, impossible de savoir ce qu’il se passait exactement.
-Ne triturez pas votre robe.
En entendant monsieur Dumont, Angela stoppa net son geste. Tendant sa grande mains, l’homme tira sur les pans de sa robe.
-Je sais que c’est tressant pour vous de retourner dans la société, mais n’oubliez pas tout ce que vous avez appris pendant tout ce temps.
-J’ai peur de ne pas pouvoir contrôler son pouvoir...
La jeune fille pris sa pierre dans ses mains. À l’intérieur, un lion blanc apparaissait de temps en temps.
-Votre pouvoir.
Surprise par ses mots, Angela releva les yeux.
-Il vous a choisi, son pouvoir et le votre désormais.
Comme à son habitude, monsieur Dumont savait comment rassurer sa protégée. Un petit sourire apparut sur le visage de la jeune Dulion. La petite fenêtre à l’avant de la calèche s’ouvrit légèrement.
-Nous somme bientôt arrivé mademoiselle.
Surprise, Angela ne savait quoi répondre.
-Entendu. Prononça alors monsieur Dumont.
Aussi vite qu’elle c’était ouverte, la petite fenêtre se referma dans un petit bruit.
Une fois devant le manoir de la famille de Bellavie, Angela prit une grande inspiration. Monsieur Dumont sorti en premier de la calèche, se postant sur le coté, il tendit la main vers la jeune fille pour l’aider à descendre. Quand cette dernière sorti enfin, certain noble se tournèrent vers elle. Le visage fermé, il était impossible de savoir à quoi elle pensait. Pourtant, sa main se resserra doucement sur celle de monsieur Dumont. En effet, une décharge lui parcourut la nuque à l’instant même où elle sorti de sa calèche. Le vieux majordome se pencha vers Angela, et d’une voix qu’elle seule pouvais entendre.
-Tout va bien se passer, nous avons révisé cette éventualité.
Ce tournant vers lui, elle ressentie une certaine sécurité à ses mots. Elle retira sa main et monta les grande marche de marbre marronné. Sur le chemin, les nobles la suivait du regard, d’autre chuchotaient en la voyant passer.
-Mademoiselle Dulion ?
Le domestique se tenant à la porte était bien plus grand qu’Angela, la dépassant de plusieurs tête.
-Oui.
S’inclinant face à elle, il se décala légèrement pour la laisser entré.
-Bienvenue.
En entrant, les couleurs de la famille de Bellavie prédominaient grandement. Alors qu’elle avançais jusqu’à la grande salle, quelque chose lui sauta dans les bras.
-Angela ! Je suis si contente de te revoir ! Je suis tellement désoler pour ce qui est arrivé à tes parents !
Lucile, l’amie d’enfance d’Angela, venait de lui sauter au coup les joues couverte de larmes. Surprise, la jeune Dulion ne savait comment réagir. Il lui fallu d’abord un instant avant de reconnaître son amie. Même si elle avait gardée une bonne parti de ses traits physiques, elle avait grandie. Son amie à l’apparence de enfantine, était devenue une belle jeune fille semblable à un ange.
-Je suis contente de te voir aussi...
Un long silence s’en suivie. Seul les pleurs de la jeune Lucile retentissait dans le grand salon.
-Lucile, tu devrais laisser ton amie respirer. Nous somme la pour félicité ton frère pour son entré dans l’ordre.
Madame de Bellavie venait de rejoindre sa fille. Contrairement à elle, les traits de la femme était plus tirée. Les années l’avait rendu bien plus froide, bien moins naïve au monde qui l’entoure.
-Oui maman ! Prononça t-elle en essuyant ses larmes. Viens, on va saluer mon frère et après tu me dira tout ce que tu as fais pendant ton absence !
La tirant par le bras, Lucile n’avait pas l’air au courant de tout ce qu’un maître de maison devait faire pendant ce genre de soirée, encore plus un maître qui viens de revenir dans la haute société. En arrivant face à Raphaël, Angela était bien moins sereine qu’à son arrivé. En plus d’avoir était séparée de son majordome, les regards des nobles pesait sur la jeune fille. Sans oublier cette douleur à la nuque. Depuis qu’elle était sorti entrée dans le manoir, les décharges n’avait fait qu’augmenté.
-Bienvenue au manoir de la famille de Bellavie.
La voix qui avait prononcée ses mots était légèrement traînante. Angela leva les yeux vers l’homme qui venais de lui adresser la parole. C’était Raphaël de Bellavie. Le petit garçon qui se moquait toujours d’elle, avait laissé place à un jeune homme au visage noble mais légèrement sauvage. Voyant que le jeune homme attendait une réponse, Angela le salua d’une élégante révérence.
-Je vous remercie pour votre invitation, et toute mes félicitations pour votre enrôlement.
Raphaël eut à peine le temps de la remercie que la jeune femme était déjà reparti. Lucile la suivie de près, lui posant une ribambelle de question. Angela s’arrêta enfin pour se tourner vers son amie, mais avant qu’elle ne puisse dire un seul mots, monsieur Dumont pris la parole.
-Veuillez pardonner ma maîtresse, mais elle dois encore saluer certain de vos invité. Si cela ne vous dérange pas, elle viendra vous voir une fois ses devoirs terminés.
Lucile fixa l’homme un instant avant de sourire.
-Bien sur ! Tu viendra me voir rapidement d’accord ?
Aussi vite qu’elle était arrivé, Lucile reparti au près de son frère. Invité par monsieur Dumont, Angela commençais sa tourné de salutations. Après plusieurs heurs à échanger des politesse, Angela fini par s’isoler dans le jardin. Elle avait bien tenté de trouver Lucile, mais les décharges qu’elle ressentait lui était de plus en plus insupportable. Enfin seule, et ne ressentant plus de décharge, Angela baissa sa garde en s’adossant à l’un des nombreux arbres du jardin.
-Toi aussi tu ne supporte pas toute ces mondanités ?
Sursautant à l’entente de cette voix, Angela se redressa d’un seule coup.
-Je suis désoler, je ne cherchais pas à te faire peur...La voix du jeune homme était modulée, comme si il cherchait à la contrôle pour rassurer la jeune fille sans vraiment savoir comment s’y prendre.
Ce tournant vers l’homme, Angela reconnu Raphaël.
-Non...Ce n’est rien...Comme celle de Raphaël, la voix d’Angela avait du mal à se poser. Vous...Vous êtes venue prendre l’air ?
N’osant pas regarder l’homme dans les yeux, elle baissa le regard.
-Tu peu me tutoyer, je n’ai que deux ans de plus que toi.
-Je ne pense pas que cela soit vraiment approprié.
-Ça me ferais plaisir pourtant. À part ma famille, tout le monde me traite avec de grande manière...Je trouve ça un peu triste.
Relevant enfin les yeux. Angela prit un peu plus de temps pour détailler le jeune homme. Ses cheveux d’un blond d’orée, plaqué en arrière, brillaient d’une légère couleur bleutée avec les rayons de la lune. Ses yeux de diamant avait, quand à eux, prit une faible teinte marine.
-J’ai quelque chose sur le visage ?
Demanda t-il un doux sourire sur le visage.
-Vous...Tu as beaucoup changé.
En entendant la jeune fille le tutoyer comme par le passé, le sourire de Raphaël s’élargit encore plus.
-Tu veux t’asseoir un peu avec moi ?
-Tout le monde doit t’attendre, ils sont la pour toi.
-Ce qui les intéresses, c’est de se rapprocher de mon père. Que je parte quelques minutes ou non c’est la même chose. Tout le monde était plus intéressé par ton arrivée que par ma présence.
-J’avais remarqué...
Elle ne pu s’empêcher de toucher sa nuque. C’est à cette instant qu’Angela remarqua que malgré la présence de Raphaël, aucune décharge n’était apparu. Relevant son regard vers le jeune homme, elle le vit tendre la mains vers elle.
-Nous avons bien le droit de nous reposer un peu.
D’un air hésitant, elle fini par lui prendre la main. Il l’invita alors à s’asseoir près de l’arbre en sa compagnie. La conversation qui s’ensuivit était des plus timide. Sans leur grande tenue luxueuse, on aurait pu croire qu’il ne s’agissait là que de deux enfants comme les autres. Mais que se soit la grande cape au tissu tout aussi coûteux que les vêtements de cérémonie du jeune homme, ou les parure d’argent et la grande robe de la jeune fille. Tout trahissait leur statue et leur gloire. Le temps faisant, leurs timidités laissaient place à une assurance enfantine perdu.
-J’ai encore beaucoup de chose à apprendre.
-Tu t’en sors très bien je trouve.
-Je ne serais pas là si c’était vraiment le cas.
-Il c’est passé quelque chose ?
Secouant doucement la tête, Angela perdit son joli sourire.
-Je n’arrive pas a contrôler ma pierre.
-T’as pierre ? Celle de ta famille ?
Ce rendant compte de son erreur, la jeune femme se tourna de nouveau vers son ami. D’après les informations que monsieur Dumont avait réussi à glaner, la rumeur qui disait qu’Angela avait obtenue sa pierre bestiale avait fais le tour de la noblesse. Mais sans confirmation, cette rumeur n’était que ça, une rumeur. Et au vu des risque encouru par les porteurs des pierres, il était plus prudent que cela reste tel quel pour le moment.
-Oublie ça...
Visiblement inquiet, Raphaël n’avait pas l’air de vouloir laisser les choses se tasser.
-Tu sais, si quelque chose ne va pas tu peu m’en parler. Je préfère ça, plutôt que de me dire que tu affronte quelque chose toute seule.
Ne sachant plus trop ce qu’elle devait faire, Angela se mura dans le silence. Alors qu’elle cherchait un moyen de contourner la situation, la pierre d’Angela lui envoya une gigantesque décharge à la nuque. La douleur qu’elle ressenti n’était en rien comparable à celle qu’elle avait ressentie plus tôt. Prise par surprise, la jeune femme se recroquevilla sur elle même en poussant un petit cri de douleur.
-Angela ?! Ça ne va pas ?!
Alors qu’il s’apprêtait à soutenir son amie, Raphaël se stoppa net en voyant un mouvement dans son angle mort. Subitement, deux hommes en armure légère fondirent sur eux. D’un geste rapide, le garçon tira la jeune femme à lui, évitant l’assaut de justesse. Dégainant son épée, Raphaël s’interposa entre les deux assaillants et Angela. Durent sa longue absence, la jeune fille n’avait pas reçu d’entraînement au combat, la priorité était de lui apprendre les coutume et danger du monde aristocratique, pas le maniement de l’épée. Contrairement à elle, Raphaël était un as dans l’art de combat, il n’en avait presque jamais perdu un seul, si ce n’est ceux contre plusieurs de ses aînés. Mais aujourd’hui, il ne possédait qu’une arme de cérémonie, bonne à être accroché au mur. Quelques échanges suffit à briser la lame, ne lui laissant qu’un poignard au manche bien trop long pour sa courte portée. Malgré se désavantage, le jeune homme réussi à maintenir un certain équilibre contre les assaillants. Ne sachant que faire, Angela couru en direction du manoir pour appeler à l’aide, Raphaël fini par se faire submerger. En se tournant vers lui, elle vit le jeune homme à terre, l’un des agresseurs amorçant une attaque en direction de sa gorge. Le second quand à lui, s’approchait de la jeune femme à une vitesse vertigineuse. Une décharge plus forte que les autres frappa la jeune fille, la sonnant sur le coup. À cause, ou grâce à cela, le grand lion enfermé à l’intérieur de la pierre réagit immédiatement.
Connu comme étant un protecteur invincible jamais il ne laisserais son maître se faire blesser, tuer encore moins. De tout les grand animaux, le lion est le seul à sortir de sa pierre sans attendre l’ordre de son maître.
Alors qu’Angela tombait en avant, un grand lion blanc bondit hors de la pierre, déchiquetant l’agresseur le plus proche d’un seule coup de croc. Une fois ses quartes pattes au sol, il bondit avec une tel puissance qu’il atteignit l’homme se tenant au dessus de Raphaël en deux foulés. Comme son collègue, il ne lui fallu pas longtemps avant de finir charcuté.
Voyant les deux hommes se faire tuer de la sorte, Raphaël, qui n’avait pas pour habitude de voir un des grand animaux sortir de sa pierre sans l’accord de son maître, prit peur. Pensent que la bête pouvait s’en prendre à son maître, il fondit vers son amie dans le but de la protéger. Ne comprenant pas ses attention, le grand lion blanc bondit sur le jeune homme. Ce dernier essaya tant bien que mal de se protéger, mais la bête était bien trop puissante pour lui. Lui écrasant le visage, il se préparait à la lui arracher quand la voix d’Angela s’éleva dans les airs.
-ARRÊTE !
Le fauve se stoppa dans son mouvement, relevant légèrement sa patte, laissant alors entrevoir le visage charcuté du jeune homme. Reprenant difficilement sa respiration, Raphaël toussait de légère goûte de sang. Paniquée, Angela ne pouvait que répéter son ordre en boucle.
***
Revenant à l’instant présent, Angela caressait machinalement sa pierre depuis le départ de monsieur Dumont. Ce soir là, c’est Lucile qui avait retrouvé son frère et son amie dans les jardin. Elle avait immédiatement fais appeler son père, ce dernier fit appel au pouvoir du grand serpent pour soigner les blessures de son fils. Évidement la soirée avait touché à sa fin, et tout le monde avait été invité rentré chez eux. Malgré le fait que madame de Bellavie ai spécifier qu’elle n’y était pour rien, et que sans elle son fils ne serait peut-être plus de se monde, Angela ne remit plus les pieds dans la demeure de la famille. Si Lucile ne lui avait pas couru après, leurs amitiés se serais sûrement arrêté à cette accident. Aujourd’hui, les seuls fois où elle vit la famille de Bellavie, c’était lors de bal ou soirée mondaine donnée, soit par la familles royale, soit par un membre de la haute aristocratie qu’elle ne se pouvait de refuser. Et à chacune de leur rencontre, la jeune femme évitait Raphaël, ne se parlant que lors des salutations.
Fermant les yeux, Angela revit le visage du jeune homme. Des cheveux blond plaqué en arrière, des yeux de diamant qui ne laissait personne entrevoir le fond de ses pensées, un visage à la fois noble et sauvage. Rien de tout cela n’avait changé, bien que certains de ces traits c’était durcie avec le temps. Mais ce qui ressortait le plus aujourd’hui quand on parlait de l’homme, c’était ses immenses cicatrices au visage, semblable à des griffes qu’on n’y aurait planté. Aujourd’hui encore la culpabilité la ronge. Comment pouvait-elle le regarder dans les yeux après ce qu’il c’était passé ?
Prenant une grande inspiration, Angela détacha enfin son regard de la fenêtre pour observer les dossiers posé sur son bureau.
-Tu peu te dégourdir les pattes.
Ce dirigeant vers son siège, la jeune femme laissa sa place à un immense lion blanc. Alors qu’elle s’assit face à son bureau, lui se contentait de faire des cercles dans la pièce avant de s’allonger.
-Nous irons nous promener une fois les dossiers terminés.
Un soufflement bestial plus tard, et le lion c’était déjà endormi. Après cette accident, Angela avait pris sur elle pour s’entraîner à dompté se grand fauve. Elle avait également appris à contrôler ses actions malgré les décharges, ainsi qu’à se défendre en cas de nouvel attaque. Elle n’était pas maître en la matière, mais elle savait tenir une lame.
Un dernier regard vers son félin, et la jeune femme reprit son travaille. Bientôt le couronnement aller avoir lieu, bientôt les choses allait changer.
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christophe76460 · 1 year
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Regardez "TU ES GRAND SEIGNEUR - MEDLEY - Luc Dumont - voir version révisée" sur YouTube
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Bien-aimés en CHRIST,
#DIEU #NOUS #AIME
MAIS IL veut que nous marchions selon SES VOIES,SES STANDARDS, pas comme chacun le voudrait.
#JÉSUS #EST #DIEU
IL est digne de louanges et de gloire.
IL mérite notre confiance et notre reconnaissance parce qu'avant de LUI parler, IL sait ce qui va être dit.
IL prend soin de nous, IL fait lever SON soleil ⛅ sur les bons comme sur les méchants.
Aimons-LE, en LUI obéissant, en LUI faisant confiance en toute chose.
Ne doutobs jamais de LUI parce qu'IL est FIABLE, FIDÈLE, VRAI, IL EST DIEU ÉTERNEL ET HONORABLE en toute chose.
SEULE LA VOIX DU BERGER peut couvrir celle du menteur et ramener les égarés à LA BERGERIE.
Aujourd'hui, si vous L'entendez vous parler dans vos coeurs, répondez-LUI “ OUI, JÉSUS, JE T'ACCEPTE, ET JE VEUX QUE TU DEVIENNES MON DIEU ET MON SAUVEUR. ”
Que JÉSUS vous touche de SON ESPRIT et vous libère dans LA VÉRITÉ. Demeurez bénis en SON NOM. AMEN
Rose Charlot Jean
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Meyer Habib face à une affabulatrice
Le parti LR le suit aujourd’hui. Il déclare officiellement, par les voix de son Président Éric Ciotti et de son porte-parole à la Commission des Affaires étrangères Pierre-Henri Dumont, vouloir le transfert de l’Ambassade de France à Jérusalem.
Mes chers amis, Shalom à tous, Le vote électronique pour le premier tour des élections a pris fin. Ce dimanche s’ouvriront de 8h à 18h les bureaux de vote de Tel Aviv, Netanya, Jérusalem, Haïfa, Beer Sheva, Eilat ainsi que notre bureau à Ashdod situé au Matnass Safra Ezor Youd Beth, 4 rue Av. Meyer Habib Beaucoup d’entre vous n’ont pas voté par internet et devront se déplacer à l’urne…
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claudehenrion · 3 years
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On n'avait rien compris. Pourtant, on croyait…
  Comme promis il y a peu, me voilà de retour sur vos écrans (les pauvres !) pour commenter à ma façon rétrograde, passéiste et conservatrice (ça, c'est le mot-qui-tue ! Après lui, les gens ont encore moins envie de me fréquenter !) le résultat du vote des primaires écologistes (NDLR : comme quelques uns d'entre eux, très rares, ne le sont pas –primaires, bien sûr–, je vais être taxé d'amalgame. Tant pis). Contrairement à ce que les gens mal intentionnés dans mon genre redoutaient, nos gentils “verts” se sont –de justesse, mais le “démos” a vaincu le démon– abstenus du pire, ce qui, dans leur cas, est inespéré…même si ça ne préjuge en rien de la suite : la seule vocation de ces soi-disant verts, c'est tout de même d'être rouges !
La France a donc, une nouvelle fois –aussi bienvenue que la précédente– évité la domination des idées de Rousseau (celle-là se prénomme Sandrine, mais elle est digne des excès mortifères de son prédécesseur, le grand Jean-Jacques. On l'a échappé belle, cette fois encore, car dans la famille Rousseau, il n'y a guère que le douanier, qui soit fréquentable !). Dans un grand raz-de-marée (de l'ordre de 1 %) de sagesse, les “écolecteurs” ont reconduit le prototype de l'abomination de la désolation :  un homme blanc de 50 ans (à peine plus), c'est-à-dire une de ces horreurs qui mène le monde à sa perte depuis la nuit de leur temps... Mais comment ont-ils pu être rétrogrades à ce point ? Ça va pas, la tête ? Yannick Jadot est exactement tout ce qui est haïssable pour et par la frange la plus progressiste de la pensée écolo-décolono-déconolo-giste dont les errements mortels ont raté la première marche à ε % près.  C'est l'épaisseur du trait… A ce niveau de folie, ce n'est plus une frange, c'est de la passementerie, des festons de brandebourgs  !
A cette nouvelle du choix clair de la partie la plus obscure de la con-testation mondiale, la gauche classique française a commencé par avaler sa cravate ou son foulard Hermès (Dame ! On peut raconter dans les dîners-en-ville qu'on est “plutôt de gôche”… mais il faut tout de même tenir son rang et représenter dignement les prolétaires et les “damnés de la faim” !)… avant de clamer et pro-clamer que ce choix est une bonne nouvelle et qu'on allait pouvoir travailler ensemble –c'est exactement ce qu'ils auraient raconté si c'était l'autre dingue qui avait eu les 1 % de voix (ces 1800 personnes  qui ont fait la différence !). En attendant, le casting est terminé, à gauche : on aura 7 candidats (il y en avait 4, en 2017), dont Mélenchon est à 13%, Hidalgo à 7% en chute libre –et méritée– et tous les autres en dessous (donc tous au-dessous de Zemmour, Bertrand, Pécresse, Marine Le Pen et de Macron). Tout ça se clarifie ! On aurait presque envie d'être en mai prochain !
Mais ne nous laissons pas attraper par la logorrhée verte-rouge qui, le temps passant devient de plus en plus rouge et de moins en moins verte : tout le discours prétendu écolo est tourné vers la destruction de tout ce qui marche, au fond, pas trop mal, et ce, même si la nature doit en être ravagée sans aucun avantage ni pour elle ni –surtout– pour nous. La différence  entre le programme d'un Jadot et celui d'une Rousseau a l'épaisseur d'un papier à cigarette. D'abord pour une raison évidente : ils n'auraient jamais atteint le niveau qui est le leur dans cette hiérarchie qui se dit anti-hiérarques s'ils avaient été un tant soit peu “moins pires” (de Dumont à Hulot, de Bové à Duflot, de Kohn Bendit à Voynet, de Lalonde à Waechter… tous ont été éjectés, jugés “pas assez dingues”, même les pires !). Et en second lieu parce que Jadot, pour gagner cette primaire des primaires, a dû s'engager “à ne pas avoir de programme à lui”… mais à prendre “celui de tous les écologistes” (sic ! Ça, au moins, c'est un homme de conviction, digne de diriger un grand pays…).
La crainte qu'il faut avoir –et elle n'est pas que théorique–, c'est que devant la nullité de tous les autres candidats de gauche, bon nombre d'électeurs, tièdes et pas très sûrs de la solidité de leur colonne vertébrale, se disent “Dans le fond, nul pour nul, pourquoi pas celui-là ?”, et que le Yannick se retrouve projeté dans le duo final où “la droite la plus bête du monde” (seul cas de ma vie où je cite un socialiste puisque cette pépite était signée Guy Mollet) réussira, une fois de plus, à ne même pas paraître alors que, dans la bataille des idées, elle regroupe entre 70 et 80 % des électeurs : vous allez voir qu'elle va une fois de plus se tromper d'ennemi (le coup est déjà parti !) et centrer tous se efforts pour faire battre Zemmour –puisqu'il a fait siens la totalité des thèmes habituels et “normaux” d'une Droite qui serait à droite, et n'a laissé à ceux qui se réclament d'elle que les rogatons que la Gauche a décidé de lui laisser, et qu'ils revendiquent comme s'ils étaient les vrais sujets !…
Il faut regarder les choses en face : les écolos qui ont déjà été élus ont tout de suite mis en œuvre leur programme cauchemardesque, qui n'a pas la plus petite chance de réduire quoi que ce soit des problèmes que la véritable écologie doit maintenant affronter, dont le principal défi est un réchauffement climatique qui, ne devant pratiquement rien (ou si peu…) à l'activité humaine, doit susciter des réponses “à sa dimension” et doit nous demander de l'intelligence, de l'imagination, des idées nouvelles, de la recherche, et des efforts –et non de ressasser des privations injustifiées, des interdictions de vie “normale”, une décroissance qui ne peut rien apporter au problème posé, un masochisme militant, et une remise en cause de tout ce qui existe sur terre, au profit de concepts foireux dont pas un seul, jamais, n'a démontré nulle part qu'il pouvait tenir la route plus de deux minutes. (NDRL ; nous consacrerons un ou deux billets, dans les jours à venir, à la définition des vrais problèmes et aux mensonges dont nous ont gratifié toutes les générations qui se sont emparées du mot “écologie” en le vidant de son sens et en en faisant un outil de destruction-pour-rien de la planète. C'est de constructeurs, de bâtisseurs, dont le monde a besoin, pas de tous ces ravageurs-par-système !)
Un petit texte humoristique circule depuis hier sur le web. J'y glane quelques idées qui, ajoutées à celles que j'ai déjà collectionnés ici ou là, illustrent bien ce qui se passerait si ces gens-là pouvaient avoir la plus petite influence sur le futur de l'humanité… et de nous, qui lisons ça en ce moment :  “Ne plus utiliser ma voiture, mais marcher à pied sans chaussures, mais surtout pas vêtu de peaux de bêtes (il faut être végan, non ?)... Décider librement (?) que je ne veux plus ni chauffage ni électricité, ni téléphone, ni ordinateur, ni télévision (mais comment écouter ceux qui veulent nous faire revenir à l'âge de pierre ?)… Ne plus boire de lait, ni manger de fromages ou de yaourts, car les vaches pètent et rotent, et ce faisant, lâchent dans l'atmosphère 500 litres de méthane à chaque flatulence… Manger des racines (quoi que… prétendre que l’on n’entend pas leurs cris déchirants lorsqu'on les croque…c'est dur, dur)… Vivre dans une caverne, avoir froid, me glisser sous une feuille de bananier pour me protéger de la pluie… Utiliser son vélo pour aller au travail quand il pleut et prendre une carriole à cheval pour partir en vacances… Ah ! Être écolo dans un monde écolo !”. Mais au fond, est-ce drôle, ou est-ce triste à en pleurer ?
C'est l'enjeu de ce qui se trame… Réveillons-nous : demain, il sera trop tard, car ce qui nous pend au bout du nez si ces gens-là ont la plus infime influence, c’est l'exemple de Paris, devenue, en une mandature Hidalgo, un  cloaque pour bobos sectaires et déjantés, où règnent la laideur, l'insécurité, les contraintes de toute sorte, l'anti-bagnolisme le plus systémique… et où la dette a explosé comme jamais : + 73 % en 6 ans, avec une progression incontrôlée de +15 milliards par an ! Avec Jadot (dit “le plus calme de la bande”) ce serait la France entière qui serait foutue à très brève échéance, et les français, avec elle : il coche les mêmes cases qu'elle !
Et n'espérez pas que ces théoriciens de la décroissance / militants de la décadence n'appliqueront pas leurs folies : eux, contrairement aux gens normaux, ils se croient mandatés pour sauver la planète ! C'est simple : non seulement ils croient avoir tué Dieu, mais ils se prennent pour lui ! Ce sont les primaires EELR (Europe-Ecologie-Les-Rouges), avez vous cru ?  C'est “les primates”, qu'il fallait lire, évidemment !
H-Cl
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alexar60 · 5 years
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La formule
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Dès son entrée dans la chambre, le docteur William Dumont savait qu’il avait affaire à un cas très particulier. Les murs étaient recouverts de chiffres, nombres et autres formules mathématique. Le patient était assis, blotti entre le mur et le lit dont le drap froissé trainait. Remarquant l’absence de fenêtre, le psychiatre demanda pourquoi un isolement particulier, il obtint une évasive réponse : Apparemment, il serait dangereux pour la société. Il s’approcha doucement et se présenta à Max qui ne montra aucun intérêt à sa présence. Il n’arrêtait pas de serrer la tête entre ses mains, les utilisant comme un étau afin de faire jaillir le pus qui formait son cerveau. Parfois, il gémissait, tel un malade gravement brulé qui attendait des soins. Le médecin observa ses ongles rongés jusqu’au sang. Il suspecta des tentatives de suicide, confirmé par l’infirmier présent. Il précisa même l’interdiction de lui procurer tout objet pouvant l’aider à se donner la mort. Même ses crayons lui furent retirés. William s’assit calmement au bord du lit. Puis il posa quelques questions à Max sans obtenir de réponse. Alors, il reposa les mêmes questions concernant les raisons de son hospitalisation, son nom, son prénom, des questions bateaux sur sa vie. Max gardait la tête entre ses mains frottant ses doigts sur sa chevelure comme pour se l’arracher ou arracher son cuir. L’infirmier resté à la porte, regarda la triste scène d’un médecin impuissant auprès d’un cas incompris.
Le bruit des feuilles du dossier dérangea le silence planant dans la chambre. William relut rapidement les notes médicales sur le malade. Il ne comprenait pas comment un génie pareil pouvait montrer aussi vite un comportement maniaco-dépressif. Du jour au lendemain, Max était devenu dément. En réfléchissant, il regarda les murs couverts de signes avant de demander de quoi il s’agissait. L’infirmier répondit qu’à l’arrivée du malade, il n’arrêtait pas d’écrire. Cela dura deux jours, puis plus rien ! Dès lors, le docteur Dumont se leva et s’amusa à comprendre les signes. Il remarqua toutefois que les formules étaient les mêmes. Un mélange de fractions associé à des multiplications et d’additions au carré. Il ne comprit pas pourquoi, il n’y avait pas d’égal comme pour E=MC². En voyant le psychiatre s’intéresser à ses travaux, Max leva la tête. Ses yeux révulsés et fatigués faisaient peur ; il ressemblait presqu’à un zombi. Il se mordit la lèvre puis commença à manger la peau du bout de ses doigts sans perdre de vue le dos du médecin.
« Vous ne l’avez pas trouvé ? » dit-il soudainement. William tourna la tête de surprise, tandis que l’infirmier, stupéfait, découvrait pour la première fois la voix de Max.  « De quoi ? » demanda William. Le pauvre homme le dévisageait. Ses yeux avaient perdu leur éclat. Il reposa ensuite la tête entre ses mains pour la presser tout en émettant un cri sourd. William comprit qu’il avait mal au crâne. Toutefois, il se pencha et murmura : « C’est quoi cette formule ? ». L’infirmier n’entendit pas la réponse. Cependant, il fut surpris par la rapidité du médecin à se redresser. Ce dernier retourna lire les équations avant de prendre quelques photos. Il resta encore deux trois minutes et repartit ensuite, laissant Max dans ses plaintes silencieuses.
De retour dans son bureau, le docteur William Dumont étudia quelques dossiers médicaux. Ensuite, pendant une pause, il observa les photos prises dans la chambre de Max. Il réfléchit sur le sens de cette équation qui semblait se répéter. Cependant, il constata que les chiffres n’étaient jamais les mêmes. Alors, il passa son temps à décrypter cette formule, sans se soucier de l’heure. Avant de partir, la secrétaire remarqua la présence du docteur en train d’écrire sur une feuille de papier tout en calculant à haute voix. Par moment, il regardait l’écran de son smartphone. Il était si concentré qu’il ne répondit pas quand elle lui souhaita une bonne soirée. Elle ne se doutait qu’il passerait la nuit à comprendre la formule. Le lendemain, une femme de ménage alerta le service des urgences. Elle découvrit le médecin accroupi, caché sous son bureau. Il ne voulait voir personne, se montrant hystérique dès qu’on l’approchait. Il était devenu fou. Il avait résolu l’équation.
Alex@r60 – janvier 2020
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montagnarde1793 · 4 years
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Récit officiel sur l’implication de Prieur de la Marne aux journées insurrectionnelles du printemps de l’an III
Prieur (de la Marne).
 Il fut l’un des quatre membres nommés pour remplacer le comité de sûreté générale, s’emparer des papiers, suspendre les anciens membres, et former en même temps une commission extraordinaire.
A minuit, il partit avec ses trois autres collègues pour remplir cette mission ; mais ils rencontrèrent la colonne des bons citoyens, qui entra dans ce moment dans la salle pour délivrer la Convention.
Prieur (de la Marne) demanda à Raffet, qui commandait la colonne, s’il avait l’ordre du président d’entrer dans la Convention. Sur la réponse de Raffet : « Je ne te dois aucun compte. » Prieur (se tournant du côté de la foule) dit : « A moi ! sans-culottes, à moi ! »
André Dumont lui impute d’avoir demandé, le 12 germinal, dans le temps où les révoltés violaient l’enceinte de la Convention, que le président mît aux voix que le peuple aurait du pain avant de sortir de cette enceinte.
— Réimpression de l’ancien Moniteur, t. XXIV, n° 265, p. 667-668.
Il s’agit d’une citation de l’acte d’accusation intégrée au procès-verbal par décret du 23 prairial an II sur la motion de Sevestre. Voilà qui suffit à faire traduire Prieur devant une commission militaire (même si finalement il a réussi à s’évader et à se cacher jusqu’à l’amnistie du 4 brumaire an IV).
Comme je l’ai démontré dans ma thèse, il est d’ailleurs très peu probable que les choses se soient réellement déroulées ainsi : il est possible qu’il ait interpellé Raffet, mais il n’a sans doute pas essayé de rallier les insurgés et la façon dont on déforme son propos du 12 germinal est évidemment absurde.
Mais de toute façon, l’insurrection n’était qu’un prétexte à la revanche des ex-Brissotins et des colons esclavagistes. L’identité de ses accusateurs et ce qu’ils lui reprochent au moment de son arrestation l’attestent assez.
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uneminuteparseconde · 6 years
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Des concerts à Paris et alentour
Novembre 21. Seijiro Murayama & Jean-Luc Guionnet – Chair de poule (gratuit) 21. Sacha Ruddy + Principles of Geometry + Tolouse Low Trax + Hypnolove + Turzi... – 1999 (gratuit) 21. The Breeders – Le Trianon 21. Lydia Lunch & Ian White + Electric Retro Spectrum – La Station 21. Ekafaune + Badbad + Baba Yage – Le cirque électrique 22. Laurence Wasser – Chair de poule (gratuit) 22. Société étrange + Pyjamarama – Le Zorba 22. Scout Niblett + Miles Oliver – Petit Bain 22. Cookies + Trotsky nautique + Guns'n'Ganseblumchen – La Pointe Lafayette 22. Les Filles de Illighadad + Zenobia – NF-34 22. Tomoko Sauvage + Jacques Demierre & Axel Dörner + Frantz Loriot + Anna Frei & Franziska Koch (Textures fest.) – Instants chavirés (Montreuil) 22. Serge Teyssot-Gay, Christian Vialard & Éric Arlix : Hypogé – Le Cube (Issy-lès-Moulineaux) 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 23. Kollaps + Trepaneringsritualen + Verset Zero – La Cantine de Belleville 23. Les Morphogénistes + Asié Usu + Annabelle Playe (fest. Vision'R) – Les 100 ECS 23. Sutcliffe Jügend + She Spread Sorrow – Les Voûtes 23. Saravah revisité (Areski, The Recyclers, Arlt, Bojan Flames...) + Hyperculte + Waltraud Blischke (dj) (BBmix fest.) – Carré Bellefeuille (Boulogne-Billancourt) 23. Yasmine El-Baramawy + Dennis Tyfus + Les Sirènes (Francisco Meirino, Jérôme Noetinger, Mathieu Saladin & Juliette Vocler) + Denis Rollet (Textures fest.) – Instants chavirés (Montreuil) 23. Les Tigres du futur + Fiend – Espace Dennis-Hopper (Bagnolet) 23. Tommy Four Seven + AnD + Stephanie Sykes + VSK – Concrete 23. Steve Rachmad + Scan X + Matteo WNB – Rex Club 23. Le Mystère des voix bulgares – église Saint-Eustache ||COMPLET|| 23>25. Anne-James Chaton & Manuel Coursin : "L'Affaire La Pérouse" – La Pop 24. Geometric Vision + Solveig Matthildur – Supersonic (gratuit) 24. Seefeel joue "Quique" + Insides – Petit Bain 24. O'Death Jug – Le Bal 24. Smode + Marti Guillem + Maries Laveau + The Shaders + Stéphane Privat + Sune Petersen (fest. Vision'R) – Les 100 ECS 24. Endless Boogie + Pan American + Facs + Von Limb + Waltraud Blischke (dj) (BBmix fest.) – Carré Bellefeuille (Boulogne-Billancourt) 24. Frustration + Twin Arrows – Rack'am (Brétigny/Orge) 24. Julie Rousse + Méryll Ampe + Félon + Violaine Lochu – Pas si loin (Pantin) 24. Trentmøller (dj) – NF34 24. Arnaud Rebotini + Vernacular Orchestra + Soul Edifice – Rex Club 24. ABSL + Cem + Elad Magdasi + Mind/Matter + Moth + Nico Moreno + Paramod + Parfait + Raär + Sentimental Rave – tba 25. Satan + Kill + Necrodancer – Le Picolo (Saint-Ouen) ||ANNULÉ|| 25. Lene Lovich Band + Morgan King – Supersonic 25. Domenique Dumont – Lafayette Anticipations 25. Evan Crankshaw & The Dead Mauriacs + The Mauskovic Dance Band + Waltraud Blischke (dj) (BBmix fest.) – Carré Bellefeuille (Boulogne-Billancourt) 26. Dominique Petitgand – Fondation Ricard (gratuit) 27. Mudhoney – Trabendo 27. Etienne Jaumet – New Morning 27. Elizabeth Devlin – La Tête de chou 28. Anne-James Chaton – Auditorium|Cité de l'architecture (gratuit) 28. Adult. – Petit Bain 28. Borja Fames + Eloïse Decazes + Èlg – Instants chavirés (Montreuil) 28. Ensemble IRE joue "Nexus Entropy" d'Ulrich Krieger + Marc Baron + Lionel Marchetti (fest. Bruits blancs) – Anis gras (Arcueil) 29. SK/LR – Chair de poule (gratuit) 29. Esben & The Witch – Point FMR 29. Jessica Moss + Tomoe – Gambetta Club 29. Confusional Quartet + René Couteau + Tumulus + Samon Takahashi + Bernard Filipetti vs Ravi Shardja – Le Cirque électrique 29. Maud Geffray (dj) + Fishbach (dj) + Brigitte Fontaine + Musique chienne – Trabendo 29. CHDH + Mariachi + Lårs Akerlund & Sten Backman (fest. Bruits blancs) – Le Cube (Issy-lès-Moulineaux) 29. Rakta + Marée noire + Trashley – Instants chavirés (Montreuil) 29. Interpol + Nilüfer Yanya – Salle Pleyel ||COMPLET|| 30. Mick Harvey – Petit Bain 30. Artus + Fleuves noirs + Hex – Le cirque électrique 30. Spit Mask + Poison Point + Lunacy + Some Ember + Offermose + Kaukolampi – La Station 30. Deeat Palace + Tamara Goukassova + Tryphème – L'International 30. Machine sauvage + Léon Denise (fest. Vision'R & Cookie Demoparty) – Folie numérique N5|Parc de La Villette 30. Trevor Jackson + Violent quand on aime – La Java 30. John Chatler + Samuel Sighicelli + Shapednoise (fest. Bruits blancs) – Anis gras (Arcueil)
Décembre 01. NAO (fest. Vision'R & Cookie Demoparty) – Folie numérique N5|Parc de La Villette 01. Nadia Ratsimandresy + Bruno Chevillon + Uriel Barthélémi + Marc Sens + Annabelle Playe (fest. Bruits blancs) – Anis gras (Arcueil) 01. Deux boules vanille + Jeff Mills + Molécule + Renart + Nicolas Horvath joue P. Glass, T. Riley et J. Adams + Ensemble Links : "Music for 18 Musicians" de S. Reich (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique ||COMPLET|| 02. Beak> + Le Comte – Café de la danse ||COMPLET|| 03. Pardans – Olympic café 03. Tanz Mein Herz + Dragon du Poitou + Mega Bass – La Java 03. Idles + John – Bataclan ||COMPLET|| 05. Julia Holter – Petit Bain 05. Sudden Infant + Massicot – Centre culturel suisse 06. Harry Merry – Chair de poule (gratuit) 06. La Tène avec Jacques Puech, Louis Jacques, Guilhem Lacroux & Jérémie Sauvage – Centre culturel suisse 06. The KVB + M!R!M – Badaboum 07. Kink Gong – Médiathèque musicale (gratuit) 07. Antoine Chessex + Nina Garcia + Francisco Meirino – Centre culturel suisse 07. Heimat + Bordigaga + Bruno Billaudeau, Xavier Mussat & Black Sifichi (Semaine du bizarre) – Instants chavirés (Montreuil) 07. Nosfell – Espace 1789 (Saint-Ouen) 07. Aubadja + chdh (fest. Vision'R) – Le Générateur (Gentilly) 07. Shxcxchcxsh + W.LV.S + Wlderz – Rex Club 08. The Horrorist + Federico Amoroso – L'Officine 08. Jean Benoît Dunckel + NSDOS + CloZee + Kiddy Smile (Inasound fest.) – Palais Brongniart 08. Blawan + The Advent + AWB + Yogg & Pharaoh + Netsh – Concrete 08. Tim Tama + Gijensu + Makornik + K – Glazart 08. Père Ubu (Semaine du bizarre) – Théâtre Berthelot (Montreuil) ||COMPLET|| 09. Panteros666 + Matt Black + Erol Alkan + Kiasmos (Inasound fest.) – Palais Brongniart 09. The Fleshtones – Supersonic 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 11. Joanna + October Lieber – Badaboum 12. Nova Materia – La Maroquinerie 12. Le Réveil des tropiques + France + Helio Polar Thing – Petit Bain 13. The Callas + Selofan + Hørd (fest. Magnétique Nord) – La Station 13. Villejuif Undergound + Bryan's Magic Tears + Free Love – La Bellevilloise 14. New Model Army – Trabendo 14. Carol Robinson, Bertrand Gauguet, Julia Eckhardt & Yannick Guedon : "Sequel to Occam Ocean" (2018) d’Éliane Radigue – Palais de Tokyo 14. Sida + Broken English Club + Toresch + Moderna + Wr2old + Shazzula (fest. Magnétique Nord) – La Station 14. Hangman's Chair + Jessica93 + Revok – Les Cuizines (Chelles) 14. Succhiamo + Air LQD + Rraouhhh + Christophe Clébard – Le Chinois (Montreuil) 14. Rebekah + Paula Temple + Anetha + Hannah b2b Charlene – Concrete 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie 15. Ata + Oliver Hafenbauer + Chinaski + Last Love Pilgrim + Kilian Paterson + Slyngshot + DJ Neewt (fest. Magnétique Nord) – La Station 15. Job Sifre + Fatma Pneumonia + X1000 + Spunoff (fest. Magnétique Nord) – La Station 15. AZF + Clouds + Aleksi Perälä + Barker – Rex Club 15. Derrick May + Helena Hauff + I Hate Models + Rrose + Noncompliant + Voiron + Galaxian + Sentimental Rave + Sama' + Amarou + Crystallmess – Concrete 16. Tomoko Sauvage – Lafayette Anticipations 18. Drab Majesty – Point FMR 18. Vox Low + Zombie Zombie (fest. Les Aventuriers) – Espace Gérard-Philipe (Fontenay-sous-Bois) 19. Belmont Witch + Zad Kokar + Petra Pied de biche – Instants chavirés (Montreuil) 21. Peter Van Hoesen + Clo d'or + Neel – Rex Club 22. Yan Wagner + Il est vilaine + Magnüm + Mayerling – La Maroquinerie 22. 2manydjs – NF-34
2019
Janvier 09. Ayarcana b2b Ossian + Endlec + 1ndica – Rex Club 11. The Choolers Division – La Station 18. Francis Dhomont (fest. Akousma) – MPAA Saint-Germain (gratuit sur résa) 19. Armando Balice + Ingrid Drese + Jérôme Noetinger + Loïse Bulot + Robert Hampson (fest. Akousma) – MPAA Saint-Germain (gratuit sur résa) 20.  Catherine Bir + Raphaël Mouterde + Francisco Meirino + Roland Cahen + Yoko Higashi & Lionel Marchetti (fest. Akousma) – MPAA Saint-Germain (gratuit sur résa) 22. Emmanuelle Parrenin & Dominique Regref – La Ferme du Buisson (Noisiel) 24. Rouge Gorge – Le Chair de poule 25. La Secte du futur + Shiny Darkly – Supersonic 25. Léonie Pernet – Gaîté lyrique 26. Chloé – Elysée-Montmartre 29. Dominique a – Salle Pleyel 31. Deena Abdelwahed – Gaîté lyrique
Février 02. The Residents – Gaîté lyrique 02. Shabazz Palaces + Dälek (fest. Sons d'hiver) – théâtre de la Cité internationale 06. Brendan Perry – Petit Bain 07. VNV Nation – Le Trabendo 09. The Ex : "Ethiopian Night" (fest. Sons d'hiver) – salle Jacques-Brel (Fontenay-sous-Bois) 10. Therapy? – La Maroquinerie 11. Massive Attack feat. Liz Fraser jouent « Mezzanine » – Zénith 16. Anthony Braxton + Dave Douglas & Bill Laswell (fest. Sons d'hiver) – théâtre Jacques-Carat (Cachan) 21. Mlada Fronta + Absolute Valentine + Neoslave – Petit Bain 22. Nils Frahm – Le Trianon ||COMPLET|| 23. Nils Frahm – Le Trianon
Mars 02. Boy Harsher + Kontravoid – Badaboum 02. Lydia Lunch & Marc Hurtado jouent Alan Vega et Suicide – Silencio 07. Scratch Massive – Gaîté lyrique 12. Yann Tiersen – Salle Pleyel 20. Oomph! – La Machine 22. Delia Derbyshire (diff.) + Lettera 22 + Evil Moisture + Caterina Barbieri + Drew McDowall : "Coil's Time Machines" (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 22. The Young Gods – La Maroquinerie 23. Pierre Boeswillwald (diff.) + Max Eilbacher + Andrea Belfi + Sarah Davachi + William Basinski & Lawrence English (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 24. Warren Burt (diff.) + Mats Erlandsson + Okkyung Lee + Low Jack + BJ Nielsen (fest. Présences électronique) – Studio 104|Maison de la Radio 29. Perturbator – Le Trianon 30. Marc Almond – Le Trianon
Avril 05. Beirut – Le Grand Rex 08. The Specials – La Cigale 10. Daughters – Point FMR 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie 17. Teenage Fan Club – Trabendo 17. Soap&Skin – Le Trianon 27. She Past Away – La Machine 27. Chloé : Lumières noires – Le 104
Mai 07. dEUS – La Cigale 10/11. Dead Can Dance – Grand Rex ||COMPLET|| 11. Christina Vantzou + Eiko Ishibashi + Jan Jelinek + NPVR (Nik Void & Peter Rehberg) – Le 104 12. Massimo Toniutti + François Bayle – Le 104 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie 28. Alice in Chains + Black Rebel Motorcycle Club – Olympia 31. François Bonnet + Knud Viktor + Jim O'Rourke + Florian Hecker (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio
Juin 01. Eryck Abecassis & Reinhold Friedl + Hilde Marie Holsen + Anthony Pateras + Lucy Railton (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 02. Bernard Parmegiani + Jean Schwarz (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 19. Stephen Malkmus & The Jicks – La Gaîté lyrique 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
Juillet 11. Masada + Sylvie Courvoisier & Mark Feldman + Mary Halvorson quartet + Craig Taborn + Trigger + Erik Friedlander & Mike Nicolas + John Medeski trio + Nova quartet + Gyan Riley & Julian Lage + Brian Marsella trio + Ikue Mori + Kris Davis + Peter Evans + Asmodeus : John Zorn's Marathon Bagatelles – Salle Pleyel
Août 23>25. The Cure (fest. Rock en scène) – parc de Saint-Cloud
Septembre 13. Rammstein – La Défense Arena (Nanterre) ||COMPLET||
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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ilya100ans · 2 years
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Mai-Juin 1922 - des Annales de Lyre No. 188.
1.
HOMMAGE
DE
LA NEUVE-LYRE
A SES
SOLDATS
MORTS POUR LA FRANCE
__________
REVUE DE MOIS
Du 10 Avril au 24 Juin 1922
_______
ASSEMBLÉES INTERNATIONALES
10 avril-19 mai. – Conférence de Gênes. – Le 16 avril, les allemands et les bolcheviks signent le traité (seulement commercial ??) de Rapallo. – Dans l’impossibilité de s’entendre avec les Russes, on se sépare.
FRANCE
6 avril-3 mai. – Le Président de la République, dans l’Afrique du Nord.
28 avril. – Mort de M. Paul Deschanel, ancien Président de la République.
14 mai. – Fête patronale et religieuse de Jeanne d’Arc.
23 mai-2 juin. – A la Chambre. – M. Poincaré approuvé par 436 voix contre 96, de ne pas sacrifier les Droits de la France.
AUTRES PAYS
CHINE. – 3 mai. Guerre civile. Combats aux portes de Pékin.
RUSSIE. – Lénine prend du repos. Mais, les bourreaux ne se reposent pas. Les Bolchevicks, en ce moment, dévalisent les églises et fouillent les tombeaux….
La Neuve-Lyre glorifie ses morts
COMPTE RENDU DE LA FÊTE DU 4 JUIN
       ____________
La Pentecôte de 1922 restera une date mémorable dans l’histoire de la Neuve-Lyre.
LE MÉMORIAL DE L’ÉGLISE
Le matin, fut inauguré à l’église, en présence des familles, de la municipalité, des anciens combattants, des diverses sociétés civiles et religieuses et d’une foule extrêmement nombreuse, le Mémorial en pierre de Soissons, qui avait été béni, le 23 mai, par l’évêque d’Evreux.
Ce Mémorial est l’œuvre de M. Jacquier sculpteur à Bernay, et lui fait grand honneur. Il représente un ange, - l’Ange de Lyre - , d’une belle pureté de ligne, d’une douceur de visage admirable, d’une expression de physionomie à la fois compatissante et consolante. Il retient sur sa lyre les lauriers sanglants cueillis pour les braves dont les noms sont inscrits sous ses ailes. De la main droite, il montre le ciel, où brillent d’autres lauriers. L’inscription porte : « Espérez les revoir aux cieux, vous qui priez pour eux. »
Toute l’église était ornée de drapeaux, de guirlandes, de tentures blanches et rouges, de fleurs et de feuillages.
La Chorale de la Paroisse chanta la messe de Dumont, au cours de laquelle plusieurs morceaux furent interprétés avec autant de science musicale que de goût … Ajoutons que l’orgue fut tenu alternativement par M. Jean Gounod, fils de l’immortel Charles Gounod, et par Mlle. Z, son élève distingué.
A la fin de la messe, M. le chanoine Acard, ancien curé de la Neuve-Lyre, prononça le discours d’usage…
M. le curé de la Neuve-Lyre donna lecture, ensuite, des noms inscrits au Mémorial, après chacun desquels l’ancien combattant D., croix de guerre, répondait militairement : « Morts pour la France ». Les clairons de la compagnie des pompiers, qui avaient ouvert le ban, le fermèrent, et l’absoute fut donnée par M. le chanoine Acard.
La Chorale ayant chanté la prière de Gounod : « Dieu de miséricorde », on se rendit da     ns un ordre parfait au cimetière, où fut dit un dernier De Profundis sur les tombes de ceux qui avaient été ramenés du front.
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…. A suivre ….
Mai-Juin 1922 - des Annales de Lyre No. 188.
2.
HOMMAGE
DE
LA NEUVE-LYRE
A SES
SOLDATS
MORTS POUR LA FRANCE
_______________
LE MONUMENT COMMUNAL
A midi et demi, à la mairie, eut lieu un banquet de 80 convives …
Au dessert, M. Rémy remercia le comité d’organisation de la fête, la maîtresse de l’hôtel du Cheval-Blanc, qui s’était particulièrement distinguée pour l’occasion, tous ses invités, tous les assistants, et leur demanda, en l’honneur des morts, une minute de recueillement. Les 80 convives se levèrent comme un seul homme. Ce fut solennel et impressionnant. ….
En attendant l’inauguration, qui ne devait avoir lieu qu’à 5 heures, la foule se pressait de plus en plus nombreuse autour du monument. Elle a été estimée à 1.500 personnes. La statue du Poilu était voilée, on admirait la puissance de l’obélisque en granit de Bretagne, qui pèse plus de 6.000 kilos ; on vantait la gentillesse du square-jardin qui l’entoure. On remarquait que la municipalité de la Neuve-Lyre avait bien fait les choses en restaurant et en dorant l’antique calvaire.
A l’heure dite, arrivait M. le Préfet de l’Eure, qui devait présider l’inauguration. Il était précédé de la Compagnie des pompiers et de la musique de Rugles, qui jouait une marche entraînante ; des anciens combattants qui suivaient leur drapeau ; des enfants des écoles, porteurs de bouquets ou de couronnes, où dominaient les roses. Remarqué les couronnes et palmes de bronze du conseil municipal, des Anciens combattants de Lyre, de la compagnie des pompiers, des écoles.
Quand les porteurs de couronnes de bronze les eurent déposés au pied du monument, les enfants y ajoutèrent les leurs : il y en eut un amoncellement. M. le Préfet et son cortège prirent place en avant, tandis que la voile du poilu se détachait et que l’ « Union Rugloise » interprétait la marche funèbre de Chopin.
« Le Poilu » de la Neuve-Lyre représente non seulement les morts de la commune, mais ceux de la France entière. Il est la reproduction du « On ne passe pas » du statuaire M. Vaast, dont la maquette, exposé au Salon des Artistes français, fut très remarquée.
Après l’appel, fait par MM. L. et S., mutilés de guerre, des 27 noms inscrits sur le monument, et le chant des Girondins, de Méhul, par les enfants des écoles, la série des discours commence……
M. le Curé de la Neuve-Lyre lit une poésie de sa composition sur Les Lyres de Lyre :
                  Quand le soir, en Été, l’Azur n’a pas de voiles,
                  La Lyre du Zénith s’illumine d’étoiles
                  Et je prête l’oreille avec ravissement
                  A tout ce qui frémit, à tout ce qui soupire,
                  A tout ce qui résonne, en ce pays de Lyre,
                           Dans la splendeur du Firmament.
                  C’est la Lyre tendue à travers la Nature,
                  La Lyre, qui frissonne en chaque créature,
                  De l’Astre d’or au Ver éclairant ses sillons :
                  C’est la Lyre des blés, des Moissons, de la Plaine,
                  Que le Zéphyr, - en les frôlant de son haleine,
                           - Accorde au cri-cri des grillons.
                    C’est la Lyre des Bois aux sifflets de hulottes :
                  La Lyre des Chemins aux grelots de roulottes :
                  La Lyre des Vallons, où la Risle bruit :
                  La Lyre de la Tour, où la cloche attendrie
                  Offre notre salut à la Vierge Marie
                           Avant que ne tombe la Nuit.
                    La Lyre des Ovins, qui changent de pacage,
                  Non sans bêler, - ni sans broutiller au passage,
                  Malgré l’empressement des chiens – à les ranger :
                  La  Lyre gémissante – et presque lamentable,
                 Des Bovins assoupis, qui rêvent de l’Étable
                       Quand ils ont l’herbe du Verger.
                    La Lyre de l’Usine, à la voix de Sirène,
                  Où le Cuivre, broyé par l’Acier qui l’entraîne,
                  Aux Échos d’alentour tinte son désespoir :
                  La Lyre aussi, - plus martiale que naguère,
                 Où, près de nous, les Chants et les cris de guerre
                       Continuent à vibrer le soir………
 (éd. : l’intégralité de ce long poème lyrois est publiée par N. Wilkins dans son édition des œuvres poétiques de Henri Thuillier :
Henri Thuillier : L’œuvre littéraire d’un prêtre normand, textes présentés par Nigel Wilkins, : I Lauriers et Roses ; II Escoviennes ; III Lyriennes, Paris (Edilivre), 2018.
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port-salut · 5 months
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QUE PEUT-ON S’ATTENDRE DU CONSEIL PRÉSIDENTIEL INSTALLÉ EN CATIMINI?
Jean-Marie Mondésir
Pour la rédaction de Port-Salut Magazine, l’installation du Conseil présidentiel à 7 têtes soutenue par la communauté occidentale n’apportera rien de sérieux aux conditions socio-économiques exécrables de la population haïtienne. Le compromis historique des acteurs politiques sans légitimité populaire ne durera pas longtemps. Les intérêts des acteurs sont divergents et ils n’ont pas l’habitude de se mettre ensemble pour construire, mais ils ont la capacité de s’organiser pour détruire l’espoir des jeunes du pays.
Il est vrai qu’on ne fait pas confiance aux acteurs politiques haïtiens. On les considère comme des opportunistes, des démagogues, des pseudos démocrates et des entrepreneurs politiques sans vision ni projet de société chiffré visant le mieux-être des citoyens sur l’ensemble du territoire. Ils sont préoccupés uniquement à leur enrichissement illicite sans se soucier des problèmes structurels et conjoncturels du pays.
Les conditions de vie misérables des couches défavorisées ne les intéressent pas. Ils veulent tous se servir de la souffrance des gens vulnérables pour accaparer le pouvoir afin de pratiquer la corruption dans l’administration publique.
On doit reconnaître que les acteurs qui sont représentés au Conseil présidentiel ont accepté d’hypothéquer la souveraineté nationale en approuvant la souillure du sol de Dessalines avec des soldats étrangers. On croit fermement que la police et les forces armées peuvent rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire si les autorités gouvernementales leur donnent les moyens et les équipements nécessaires pour atteindre cette fin. Le montant d’argent qu’on compte dépenser pour la mission internationale de sécurité pourrait être utile aux deux forces reconnues par la constitution haïtienne de 1987.
Le Conseil présidentiel n’obtiendra pas le résultat escompté du fait que les acteurs politiques haïtiens préfèrent vendre leur âme au secteur mafia de l’élite économique qui contrôle les maigres ressources du trésor public. Il y a trop d’intérêt en jeux sur la scène politique haïtienne et le peuple est le seul perdant dans cette galère.
Il suffit d’attendre le déclenchement du processus électoral pour comprendre la volonté réelle des entrepreneurs politiques sans légitimité populaire qui veulent accaparer le pouvoir en Haïti. Dans très peu de temps, on verra au grand jour la déchirure entre les acteurs assoiffés de pouvoir. Il y aura des dénonciations, des mécontents et des insatisfactions au sein de cette structure anticonstitutionnelle fabriquée de toutes pièces par des opportunistes sans scrupules qui s’improvisent comme étant l’élite politique du pays.
Selon toute vraisemblance, Guy Philippe a accepté le fait accompli en acceptant l’installation du Conseil présidentiel pour diriger la transition. Il ne s’est jamais prononcé sur les actions des gangs criminels dénommés « viv ansanm » qui sèment la terreur à Port-au-Prince. On comprend les raisons pour lesquelles il est prudent dans ses prises de position politiques lorsqu’il a évoqué le concept de révolution après son retour de la prison américaine. Il sait très bien que l’Oncle Sam a une emprise sur lui après sa libération anticipée. S’il fomente un coup d’état avec ses gangs criminels et le BSAP, on pourrait l’arrêter encore une fois du fait qu’il a été remis en liberté sous conditions après avoir purgé une peine d’emprisonnement de 6 ans au lieu de 108 mois pour blanchiment des avoirs provenant du trafic illicite de stupéfiants.
Quoi qu’il en soit, c’est le peuple haïtien qui décidera de lui confier la présidence du pays au cours d’un processus électoral démocratique, libre, inclusif et transparent. Pour le moment, Guy Philippe est considéré comme un opposant politique au Conseil présidentiel de transition. Cette structure inconstitutionnelle et impopulaire doit adopter des mesures concrètes pour neutraliser les gangs criminels qui terrorisent la population en mettant la capitale dans une situation de guerre.
Pour nous, éradiquer les gangs criminels dans les zones de non-droits doit s’inscrire dans un plan d’intervention visant à améliorer les conditions socio-économiques des familles qui vivent dans les bidonvilles.
Les autorités gouvernementales doivent intervenir pour doter les quartiers difficiles des services publics ( eau, électricité, école, centre de santé, poste de police) et mettre en place des travaux à haute intensité de main d’œuvre afin de permettre les jeunes de trouver du travail à moyen terme.
Sinon, les gangs criminels continuent d’occuper les zones où les autorités gouvernementales ne sont pas présentes.
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Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de Port-Salut Magazine
La voix de Dumont | Solidarite paysanne | PDG de Dumont Inter 103.1 FM Stéréo
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paroissedumont · 2 months
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LA COLLECTIVITÉ DE DUMONT : LIEU DE RÉFÉRENCE ESTIVALE DES VACANCIERS DE LA CÔTE SUD-OUEST …
Par Jean-Marie Mondésir
Depuis quelques temps, la collectivité de Dumont est devenue pour les vacanciers de la côte sud-ouest d’Haïti un milieu de référence estivale sans précédent à cause des activités sportives initiée par l’organisation réunion sportive d’Haïti depuis plus d’une dizaine d’années.
La grande ouverture de la 14e édition du championnat de football d’été avec 16 équipes participantes qui est prévue le 21 juillet 2024 au parc sportif de Dumont est l’événement phare qui attire l’attention de tous les fans du football après les tournois de la Copa et de l’Euro 2024. On ne doit pas oublier aussi l’installation du prêtre Sland Michel, nouveau curé responsable de la paroisse de Dumont par les autorités ecclésiales du diocèse des Cayes qui est prévue le 28 juillet 2024 à 9h AM.
Ces deux événements (sportif et religieux) constituent un atout majeur pour les habitants et les petits détaillants de la collectivité de Dumont. On doit savoir que l’ouverture de la 14e édition de ce championnat d’été qui devient une tradition attirera des gens de différentes communautés de la côte sud-ouest pour venir découvrir le charme idyllique des localités de la collectivité de Dumont.
Le comité organisateur de cette 14e édition de cet événement sportif a mis des bouchées doubles pour finaliser la planification de la grande ouverture du dimanche 21 juillet 2024. Selon, notre correspondant sur place, il y aura comme d’habitude des activités culturelles suivies d’un match opposant la Roma, l’équipe championne de la 13e édition au Club de football d’Haïti.
L’équipe chargée d’assurer la sécurité du public au parc sportif de Dumont a entrepris des démarches auprès de la police départementale des Cayes afin de prévenir les incidents de certains fanatiques zélés du ballon rond et les supporters des équipes participantes. On souhaite un championnat d’été où le fair-play et l’esprit d’équipe règnent dans les meilleurs intérêts des vacanciers, des visiteurs et des partisans des matchs de football.
La rédaction de La voix de Dumont tient à féliciter le comité organisateur de la 14e édition de cet événement sportif d’avoir pris des mesures jugées nécessaires pour prévenir des cas de dérapage des fanatiques extrêmes. On encourage le président de l’organisation Réunion sportive d’Haiti à perpétuer cette tradition sportive à Dumont surtout dans un contexte socio-économique et politique difficile où les commanditaires ne sont pas intéressés à supporter financièrement un tel événement qui attire des milliers de vacanciers.
De ce fait, il est important de comprendre l’organisation d’un championnat de football d’une telle envergure nécessite des investissements énormes pour le comité organisateur. Sans vouloir être exhaustif, la rédaction du journal citoyen estime que le budget de planification de cet événement exige des salaires pour le personnel de sécurité, animation de disc jocker pour chaque match, promotion et marketing sur les réseaux sociaux, bail et préparation du terrain de jeu et les salaires des arbitres/ juges de ligne sans compter les primes pour les équipes gagnantes. Donc, il est utile que les fanatiques du ballon rond et les partisans des équipes participantes puissent contribuer à cet événement sportif pour pouvoir amortir certains coûts financiers et maintenir cette tradition au parc sportif de Dumont.
L’installation du nouveau prêtre Sland Michel, curé chargé de l’administration des 4 autres communautés chrétiennes de la paroisse de Dumont le 28 juillet 2024 constitue un événement majeur pour les chrétiens de la congrégation catholique. Ils auront à investir l’église de Saint Nicolas où les travaux de rénovation sont inachevés pour souhaiter la bienvenue au nouveau curé remplaçant et remercier du coup le prêtre Jean Elicio Clément pour ses précieux services aux 5 communautés chrétiennes.
On invite tous les chrétiens de Saint François Sales situé à Marcabée, de Bienheureux Joseph Gérard situé à Roche-Jabouin, de Sainte Marie Madeleine située à Debouchette et de Notre-Dame du Mont Carmel de Chiendent à se revêtir de leurs plus costumes et de jolies robes pour se joindre aux fidèles catholiques de Saint Nicolas afin de souhaiter la cordiale bienvenue au nouveau prêtre Sland Michel le dimanche 28 juillet 2024 à 9h AM.
Les citoyens de la collectivité de Dumont ( gens locaux et la diaspora) doivent saisir cette opportunité inouïe pour être solidaire dans un effort collectif afin de relancer le marathon visant à collecter des fonds pour achever les travaux de rénovation de l’église Saint Nicolas. Cette église inachevée qui se situe à la porte d’entrée de la rue principale du futur centre-ville constitue un patrimoine religieux et culturel auquel tous les citoyens de la collectivité de Dumont se doivent de l’approprier sans tenir compte de leur foi religieuse.
Quelles que soient les circonstances, la voix de Dumont et Dumont Inter 103.1 FM demeurent deux médias dédiés au service de tous les citoyens indistinctement. On n’exige aucune contribution ni reconnaissance de qui que ce soit lorsqu’il s’agit de mettre en valeur les activités entreprises par les citoyens de la collectivité de Dumont sur l’autoroute de l’information. Depuis les années 90, on se fait le plaisir de mettre notre expertise au service de cette communauté.
On rêve que les habitants des différentes localités se mettent ensemble dans un esprit de solidarité et d’entraide pour travailler en synergie sans préjugés avec la diaspora pour qu’on arrive à implanter des infrastructures locales sans se soucier des maigres assistances des autorités du gouvernement central. On se fait l’obligation d’assurer la promotion de toutes les activités entreprises par les acteurs communautaires sur toutes les plateformes de Port-Salut Magazine afin de donner une visibilité à la collectivité de Dumont sur Internet.
https://lavoixdumont.wordpress.com/2024/07/13/la-collectivite-de-dumont-lieu-de-reference-estivale-des-vacanciers-de-la-cote-sud-ouest/
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agathanfdp · 3 years
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Par Jean-Marie Mondésir
La rédaction de La voix de Dumont adresse ses félicitations à l’équipe dirigeante du jardin d’enfants Vanita Dena qui est situé à Roche-Jabouin, une localité de la collectivité de Dumont. Les images de la fête de Noël organisée par le personnel éducatif témoignent l’ambiance qui a régné dans cet établissement ce mercredi 22 décembre 2021. C’est du jamais vu dans cette communauté paysanne où les frères Voltaire et Dena ont décidé de laisser leur empreinte dans cette localité en offrant une école prestigieuse visant à former les tout-petits de Roche-Jabouin.
C’est un investissement très louable pour les jeunes de cette localité. Les parents des enfants paient une modeste contribution par année et le kindergarten Vanita Dena s’occupera du reste. Chaque enseignante de cet établissement bénéficie du support des dirigeants pour l’achat d’une motocyclette afin de faciliter son transport à l’école. Le personnel enseignant de cette école est diplômé des universités reconnues par le ministère de l’éducation et de la formation professionnelle.
Le recrutement du personnel enseignant se fait sur la base d’expérience et de connaissance. Le programme scolaire de ce kindergarten est conçu pour permettre aux enfants d’apprendre dans un environnement agréable et ludique.
Il est vrai que l’éducation est un droit garanti par la constitution, mais il n’est pas permis à tous les paysans de fréquenter une école sérieuse où l’on forme des citoyens responsables et honnêtes pour assurer l’avenir du pays.
Les enfants qui fréquentent le kindergarten Vanita Dena de Roche-Jabouin reçoivent un modèle d’éducation qui n’a rien à envier aux jardins d’enfants à la capitale ou en Occident. Cet établissement est doté d’une bibliothèque bien garnie qui desservira les gens de cette localité. Selon les dirigeants de cet établissement, Kindergarten Vanita Dena fournira au personnel enseignant des tablettes et des ordinateurs permettant d’initier les enfants à la technologie de l’information.
La fête de Noël à cet établissement scolaire pour les tout-petits de Roche-Jabouin est un début qui témoigne la volonté de Me Jean Michel Voltaire de doter sa localité une infrastructure locale qui sert à former la relève de demain. Chaque enfant a reçu un cadeau du personnel et une réception est offerte aux tout-petits de ce kindergarten. Si à Port-au-Prince, les parents dépensent une fortune pour la graduation de leurs enfants qui sont au jardin d’enfants, ce n’est pas le cas pour le kindergarten Vanita Dena. C’est une œuvre à caractère socio-éducatif qui vise à desservir la localité de Roche-Jabouin et à rehausser le nom de Vanita Dena.
On sait que les parents de cette localité sont dépourvus de moyens financiers, il est utile d’aider les autres parents à bénéficier de l’enseignement de cette école prestigieuse dans la collectivité de Dumont. Si vous croyez à l’éducation des petits, vous pourrez parrainer un ou deux enfants pour qu’ils reçoivent une éducation de qualité.
Encore une fois, la rédaction de La voix de Dumont est fière de soutenir toutes les initiatives visant à changer les conditions de vie des citoyens de la collectivité de Dumont.
Jean-Marie Mondésir
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de La voix de Dumont
PDG radiodumontinter.com
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mokarosenoire · 1 year
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Chapitre 2
Le pouvoir d’une pierre
Trois semaine venaient de s’écouler, mais aucune lettre n’était arrivé. La mort du roi avait fait le tour du pays, pourtant il n’y avait aucune information sur le couronnement prochain dans le journal. Cette absence inquiétait grandement la noblesse.
-Ne te ronge pas les ongles Lucile, ce n’est pas de ton rang.
Assise dans les jardins du manoir Dulion, le visage d’ange de la jeune femme était tiré par l’inquiétude.
-Comment tu peu être aussi calme Angela ?! Ça fais deux semaines que le roi n’est plus, et il n’y a aucune nouvelle du couronnement !
Contrairement à son amie, Angela était plus intéressée par la rubrique jeunesse que par la politique.
-Un couronnement prend du temps à préparer.
-Père dis que ça n’a jamais été aussi long !
-Il y a un début à tout.
Lucile avait l’air au bord des larmes. On aurait pu croire que c’était elle qui n’avait pas présenté ses respects. Monsieur Dumont sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à la jeune femme. Essuyant les quelques larmes qui avait roulée sur ses joues, elle prit la parole.
-Et si il ne t’envoyait jamais d’invitation...
-Je resterais ici pour travailler le jour du couronnement.
-Ne plaisante pas avec ça ! Si tu ne reçois aucune invitation tu deviendra la risée de la noblesse !
Sa voix nasillarde avait doublé de volume, ce qui obligeait Angela à enfin lever les yeux vers elle. En voyant son amie dans cet état, elle ne put s’empêcher de lancer un regard à son majordome. Alors qu’elle espérait un peu de soutien, Monsieur Dumont n’avait pas l’air de vouloir lui venir en aide, obnubilé par la chaleur du thé.
-Comment fais-tu pour rester aussi calme ? Sa voix était redevenue plus douce, comme une mélodie chatouillant les oreilles.
-Je travaille.
Contrairement à Angela, Lucile vivait encore grâce au activité de ses parents. Le chef de la famille de Bellavie est l’un des connétables de la garde royal, sa femme, madame de Bellavie est écrivaine à succès. Elle était majoritairement connue des nobles demoiselles, ses histoires de drame et d’amour étant très populaires au près d’elles. L’aîné, Raphaël de Bellavie, est l’un des lieutenants d’une des nombreuses compagnies royal. C’est lui qui héritera des biens de la famille. Lucile, quand à elle, attend de trouver un fiancé répondant à ses critères. C’est à dire un jeune homme, beau, fortuné, avec de bonne manière, attentionné...La liste de la jeune femme était encore longue. C’est la raison pour la quelle Lucile n’aurait sûrement jamais à poser les pieds dans le monde du travail.
Angela, quand à elle, dût commencer son apprentissage pour devenir le maître de la famille Dulion à l’âge de 7 ans, seulement 2 ans après son entrée dans la société. Seulement 2 ans après sa «rencontre» avec le prince.
Dans un sens, Angela enviait la naïveté de son amie. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas lâchée prise. Être libre de rêvasser, pouvoir lire le journal sans se focalisé sur une rubrique en particulier, être capable de danser avec un homme sans se demander quel prestige il recherche. Pouvoir vivre loin du doute et de l’insécurité.
-Je t’envie Angela. Tu ne t’inquiètes jamais de rien toi.
Perdu dans ses pensées, Angela avait complètement oublié la présence de Lucile. Un petit sourire au lèvre, la maîtresse Dulion prit la parole d’une voix cristalline.
-Merci.
Angela détestait plus que tout jouer les demoiselles parfaites, mais elle en était bien obligée.
-Puisque tu t’inquiète tant pour cette invitation, pourquoi n’irions nous pas faire un tour dans les rues de Llyne ? Peut-être trouveras-tu une idée de robe pour le jour du couronnement.
Lucile eut l’air d’avoir oublié tous ses problèmes. Un grand sourire sur le visage, elle tapota énergiquement des mains dans un petit rire semblable au tintement d’une clochette.
-Oh oui ! Nous pourrions nous trouver des robes similaire !
-Je ne pense pas que se soit possible, mais voyons.
La maîtresse Dulion se leva de manière gracieuse, refermant son journal et faisant signe à son majordome de préparer ses affaires. Lucile quand à elle, se releva rapidement, non sans une once de bonne manière.
-Attends moi dans le petit salon, j’aimerais me changer.
Sans attendre plus longtemps, de Bellavie suivie l’un des servants s’occupant généralement des invités. Monsieur Dumont, qui rangeait les pâtisseries et la vaisselle, ne put s’empêcher un petit rire en voyant l’expression déconfite de sa maîtresse.
-Tu as l’air de vouloir nous accompagner, veux-tu que je te garde une place dans la calèche ?
Le sourire de l’homme disparut aussitôt.
-Ne vous dérangez pas pour moi madame.
Cette fois-ci, c’était Angela qui ne pouvait réprimer un rire.
Debout en sous-vêtement et tournure, Angela regardait ses domestiques s’affairer à trier l’ensemble choisi. La robe qui a été sélectionnée est un costume bien connue des dames de la haute, majoritairement les femmes ayant une autonomie financière comme madame Dulion ou madame de Bellavie. Sans grande surprise, les couleurs choisi étaient celle représentant sa famille. La longue jupe est de la couleur des bleuets, et le veston d’un gris ardoise. Les froufrous pendent de part et d’autre sont assorti à son haut, et les décoration et rebords de se dernier étaient assorti à sa jupe. Pour finir l’harmonie de cette tenue, les domestiques ajoutèrent des nœuds de grandeur différente. L’un d’eux était accroché à l’arrière de son jupon, l’autre était attaché autour de son coup.
-Madame.
Une fois la robe enfilée, il était temps pour elle d’arranger sa coiffure. Il est courant de voir les grandes dames s’attacher les cheveux le plus haut possible pour laisser apercevoir leur nuque. Mais Angela ne supportait pas de ressembler à tout le monde, alors elle préférait laisser les cheveux tombés sur son dos. Pour ne pas qu’elle soit dérangé, sa coiffeuse lui attacha les cheveux en une tresse de blé avant de lui épingler un petit chapeau orné d’une grande plume sur le dessus.
Une fois prête, la jeune femme se releva pour se voir dans le miroir. Elle était superbe, parfaite même. Mais c’était si lourd. Tout était si lourd.
-Madame de Bellavie vous attend madame.
Monsieur Dumont se tenait à coté de la porte, légèrement courbé en avant.
-Je suis prête.
Un sourire parfais au visage, la jeune femme descendit l’un des grands escalier, faisant claquer ses grands talons sur chacune des marches.
-Tu es si joli !
Sautant presque sur place, les yeux de Lucile scintillait telle des diamants poli par le meilleur des artisans. À l’instar d’Angela, la jeune femme avais les cheveux attaché en une grande tresse, la sienne était cependant positionnée de coté. Sa robe ressemblait également beaucoup à un costume porté par son amie, mais elle laissait largement entrevoir un profond décolleté. Il fallait être idiot pour ne pas voir que Lucile copiait Angela.
-Merci.
Les deux jeune femme entrèrent très vite dans la petite calèche.
-Tu as pris ta pierre.
Arrachant son regard du paysage qui défilait par la petite fenêtres, Angela accorda de nouveau son attention à son amie.
-Je ne la quitte jamais, tu devrais le savoir.
-Mais ça ne va pas avec ta robe.
Angela ne pu s’empêcher de caresser le collier d’où pendait la pierre. Ce bijoux était donner de génération en génération, et chaque maître de famille y implante sa propre pierre. Celle d’Angela ressemblait à une Tanzanite d’où l’on pouvais voir, pendant de bref instant, une sorte de lion blanc s’y balader avant de disparaître. Deux fauve maintiennent la pierre, l’empêchant de tomber.
-J’y tiens.
Le ton sec d’Angela invitait grandement à stopper la discutions.
-Je suis désolée.
Lucile baissa la tête d’un air coupable. Absorbée par sa pierre, Angela ne prêtait plus attention à ce qui l’entourait.
La pierre qui absorbait autant l’esprit d’Angela avait pour nom : «Pierre bestiale». Seul les personnes étant née sous la bénédiction d’un des six grand animaux : Le lion, le coq, l’aigle, le cerf, le loup et le serpent, pouvait posséder l’une de ces pierres. Chacun de ces animaux choisi une famille à servir, et sans surprise la famille Dulion avait été bénie par celui du Lion. On dit que pour recevoir la bénédiction du grand animal de sa famille, il fallait reproduire la toute première rencontre avec la bête. Certaine de ces familles on tendance à forcer une rencontre, et d’autre attendent simplement qu’elles arrivent.
Angela avait rencontrée sa bête après la mort de ses parents, alors que la jeune fille c’était complètement refermé sur elle même. Malgré la présence de Monsieur Dumont, l’enfant refusait de s’alimenter. Le soir où le grand lion est apparu, cette dernière était grandement affaiblie. Alors qu’elle regardait le ciel étoilé, une lueur blanche apparu près du lac situé dans le jardin familial. Elle, qui ne voulait plus sortir de sa chambre, c’est retrouvé absorbée par cette lueur inconnue. La jeune fille arpenta les grands couloir du manoir, se retrouvant bien vite dans les jardins. Monsieur Dumont avait bien remarqué l’escapade de sa protégée, mais il avait déjà vu ce comportement des années plus tôt, quand le maître de la famille Dulion avait reçu sa propre pierre. En arrivant devant le grand lac, Angela vit le grand lion blanc fixé un point de l’autre coté du lac. De ce qu’elle pouvait voir, il n’y avait rien qui aurait pu intéresser une telle bête sur l’autre rive. Sans une once de menace, le grand lion posa les yeux sur l’enfant avant de reposer son regard sur l’horizon. Après un instant à se tenir compagnie, Angela posa machinalement une main sur le pelage soyeux. Le glorieux animal s’évapora doucement, un dernier regard à sa nouvelle amie et la seconde qui suivie la pierre refermant le pouvoir du fauve reposait dans la paume de sa petite main. Ce soir là, une détermination nouvelle était née en elle, une détermination qu’elle ne comprenait pas vraiment, mais dont-elle connaissait la provenance.
Revenant dans l’instant présent, Angela observa son amie pendant une seconde. Contrairement à elle, Lucile et Raphaël n’avaient toujours pas rencontré le grand serpent ayant bénie la famille de Bellavie. Il lui est donc impossible pour elle de comprendre l’importance d’une telle pierre.
Répriment un soupir, Angela pris la parole.
-Sophie et Cédric Beaumanoir sont les meilleurs dans le domaine des tenues bal, tu veux aller les voir en premier.
Lucile, qui n’avait plus dit un seule mot depuis le mutisme de son amie, releva la tête avec un grand sourire sur le visage.
-C’est là-bas que ma famille prend toute nos tenues !
Évidement, c’est dans cette boutique que tous les nobles commande leur tenues de bal. C’est bien pour cette raison qu’Angela avait proposée leur boutique. Plus il y aura de noble, plus elle entendra les dernières nouvelles. Ça et le fais que plus vite elles trouveront une robe, plus vite elle rentrera chez elle.
Arrivée dans la rue commerçante, les deux jeune femme sortirent de la calèche. La devanture de la boutique était faite de deux fenêtre en arcs, on pouvait y voir des chapeaux de toute forme et de toute taille d’un coté, et des costumes et des robes de l’autre. Au dessus de la porte, en grosse lettre blanche, on pouvait y lire : «Beaumanoir tissue». En entrant à l’intérieur, une femme d’âge mûr se précipita sur les demoiselles.
-Bienvenue ! Ravie de vous revoir mes dames, que puis-je faire pour vous.
L’apparence excentrique de Sophie Beaumanoir n’avait pas changé depuis la précédente visite d’Angela.
-Nous somme ici pour commander une robe en vu du couronnement prochain.
En entendant les mots de la maîtresse Dulion, le visage de la propriétaire se mit à rayonner.
-Mais bien sur ! Qu’est-ce qui vous ferais plaisir ? J’ai des suggestions si cela vous intéresse.
Un sourire figé sur le visage, Angela voulait tout sauf entendre ses suggestions. Quand elle commence à palabrer, cela peu durée une éternité.
-Oh oui ! Vous avez toujours de si bonne idée !
Ce n’était évidement pas fais avec de mauvaise intention, mais en entendant son amie, le sourire d’Angela se crispa un instant. Répriment un soupire, la jeune femme se contenta de suivre Madame Beaumanoir au fond de la boutique.
C’est ici que la propriétaire avait pour habitude de présenter ces idées, prendre les mesures, ou, comme elle aimait si bien le dire, trouver l’inspiration. La pièce ressemblait à un petit salon. Plusieurs fauteuils positionnées en demi cercle autour d’une petite table entouré de grand rideaux rouge.
Angela s’assit sur l’un des fauteuils, Lucile s’empressa alors de l’imiter. Alors que Madame Beaumanoir servait le thé, son marie, Cédric Beaumanoir, entra expressément dans le petit salon. Chose qui ne plus visiblement pas à sa femme et à Lucile, la première lui offrant un regard noir et la seconde se relevant par surprise. Angela était la seule à être restée parfaitement calme. La raison était très simple. Juste avant l’entré de l’homme, la pierre autour de son coup lui avait envoyer une sorte de décharge à la nuque. Ce genre de chose lui arrivait toujours quand une personne hostile s’approchait un peu trop de la jeune femme. Plus la menasse était grande, plus la décharge était forte.
Chaque animal octroyait un pouvoir différent au membre de sa famille, le lion est connu comme étant un protecteur invincible. Son pouvoir n’est pas le plus impressionnant, mais bien maîtrisé il peu être redoutable. De ce fait la pierre d’Angela lui offrait la capacité de prévoir un danger, peu importe le niveau.
-Je suis en rendez-vous. La voix sèche de Madame Beaumanoir aurait fait céder le précédent roi en personne.
-Je peux te parler un instant. La voix tremblante de l’homme trahissait quand à lui son malaise.
-Je-suis-en-rendez-vous.
Le regard de l’homme passa rapidement sur Angela, en voyant ça, la jeune femme ne pu s’empêcher de sourire. Monsieur Beaumanoir n’était pas très douer pour cacher ce qu’il ressentait, cela le rendez assez facile à lire.
-Vous pouvez y aller, nous réfléchirons à la robe que nous voulons en attendant.
Le regard noir de Sophie venait de redoubler d’intensité, chose qu’Angela n’aurait jamais cru possible. Mais si il y a une chose qui énerve plus Madame Beaumanoir que d’être déranger en plein travail, c’est de louper une affaire. Si Angela lui fait penser qu’elle peut perdre une cliente, peu importe ce que Monsieur Beaumanoir veut, il ne l’obtiendra pas.
-Bien sur. Je suis à vous dans une minute.
Sans attendre, elle prit son mari par le bras pour le faire sortir. Lucile se rassie en fixant la porte.
-Tu crois qu’ils ont un problème avec une commande ?
-Qui sait.
Comme à sont habitude, Angela ne laissait pas ses pensées transparaître. Lucile quand à elle, avait les yeux rivé sur la porte, si elle le pouvait elle irait espionner leurs discutions.
Griffonnant quelques mots sur un morceau de papier, Angela était absorbé par sa nouvelle occupation. Alors que la jeune femme finissait d’écrire, Madame Beaumanoir refit son apparition, un grand sourire sur le visage. Comme elle l’avait promis, elle était de retour en une minute.
-Je suis toute à vous !
Aucune décharge ne traversa la nuque d’Angela à l’approche de la femme.
-J’espère qu’il n’y a aucun problème...La voix douce de Lucile trahissait la bienveillance de sa question.
-Bien sur que non ! Où en étions nous ? Ah oui ! J’ai de magnifique idée à vous partager !
Après des heurs à partager ses «brillantes» idées, Madame Beaumanoir accepta d’écouter les suggestions de Lucile. Ces deux là s’entendaient si bien, on pourrait croire à deux partenaires.
-Pourquoi pas des manches bouffante alors ?
-Ce serait si joli !
Cela devait bien faire une trentaine de minute qu’elle échangeait sur la présumé robe de Lucile, et Angela commençait à perdre patience. De ce qu’elle avait retenue, la robe de la jeune femme aurait un corset vert avec des épaules dénudé, et des volant couleur bronze au niveau de la poitrine. Les tissu recouvrant le haut de la jupe aurait la même couleur que le corset et à l’inverse le jupon serait de la même teinte que les volant. Et évidement il ne fallait pas oublier les manches bouffantes. Tous ces mélange de couleur étaient évidement celle de la famille de Bellavie. Après une dizaine de minute supplémentaire à choisir l’apparence des chaussures, Madame Beaumanoir passa enfin à Angela. La jeune femme se leva alors.
-Je vous fait entièrement confiance. Dit-elle en tendant le morceau de papier à la propriétaire.
Le regardant rapidement, la femme reteint un hoquet de surprise.
-Vous êtes formidable madame ! Comme d’habitude.
-Si possible, nous aimerions avoir nos robes avant la fin de la semaine.
-Mais bien sur, tout ce que vous voudrez.
Accompagnant les jeunes femme, Madame Beaumanoir les salua poliment. Cependant, quand elles passèrent devant Monsieur Beaumanoir, une décharge parcourue la nuque d’Angela. Une fois dans la calèche, Angela ordonna de se rendre à la résidence de la famille de Bellavie.
-Tu voudrais rester manger ? Je suis sur que mon frère en serait très heureux.
Angela tourna légèrement la tête vers Lucile, la fixant un instant.
-J’ai du travail.
-Une prochaine fois peut-être.
Le ton enjouée de Lucile détonait avec le froid sourire d’Angela.
-Tu as demander quoi comme robe cette fois-ci ?
-C’est un secret.
-Ohhh ! C’est pas drôle !
Une fois son amie chez elle, Angela donna l’ordre à son cocher de rentrer au manoir Dulion. En s’éloignant de la résidence de Bellavie, la jeune femme vit une ombre se tenir à la porte d’entrée. Elle n’avait pas besoin de s’attarder plus longtemps pour savoir de qui il s’agissait. Raphaël de Bellavie avait pour habitude d’attendre sa sœur quand cette dernière rendait visite à son amie.
Après plusieurs minute d’attente, les mûrs du manoir Dulion firent leur apparition à la fenêtre de la petite calèche, ce qui rassurait grandement la jeune femme. Comme à son habitude, Angela s’isola dans son bureau à son retour. Ce ne serais qu’une vingtaine de minute plus tard, alors qu’Angela était perdu dans la contemplation de son jardin le regard dans le vague, qu’une voix retenti dans la piece.
-Vous avez l’air bouleversée madame. Monsieur Dumont se tenait à la porte, un chariot de thé dans les mains.
-Je n’ai pas soif.
Si on ne connaissait pas la jeune femme, le ton glaciale qu’elle venait d’utiliser aurait fait fuir n’importe qui. Heureusement Monsieur Dumont fréquentait Angela depuis sa plus tendre enfance, et bien qu’elle ait changé au files des années, il la connaissait presque autant qu’elle se connaissait elle même.
-Mais moi si.
Se servant une tasse de thé, il s’assit sur l’un des fauteuils positionné près de la fenêtres ou se tenait Angela. Il est inutile de précisé qu’une tel attitude n’était pas bien vu pour un majordome, mais la jeune femme n’y prêtait aucune attention.
-Si vous fixez cette fenêtre assez longtemps, peut-être verrez-vous un trou y apparaître.
En entendant ces mots, Angela retourna son attention vers son majordome. Elle connaissait cette manière de parler, il faisait toujours ça pour la rassurer quand qu’elle était inquiète.
-Je vais bien.
-Je n’en doute pas.
Un silence régna dans la pièce, un silence si lourd que les morts eux même n’auraient voulu le coupé.
-Il était là. Prononça t-elle enfin.
-Vous avez ramenée mademoiselle de Bellavie chez elle.
-J’avais entendu dire qu’il était partit au village de Pavv pour y distribuer des vivres.
Monsieur Dumont se leva de son fauteuil et posa sa tasse sur la petite table d’argent à proximité.
-Le roi est mort, il se devait de revenir.
-Lucile ne m’a rien dit avant que je n’ordonne de la ramener.
-Avec tout le respect que je lui dois, mademoiselle de Bellavie n’est pas des plus futée.
Ne voyant pas sa maîtresse réagir, Monsieur Dumont reprit la parole.
-Je sais que c’est difficile, encore maintenant, mais il ne vous en a jamais tenu rigueur.
Comme précédemment, seul le silence lui répondit. Dans se genre de moment, il n’y avait qu’une chose qui pouvait calmer Angela. La solitude.
-Je vous laisse le thé madame, quand-
-Tu peu le reprendre.
-Bien madame.
Le bruit de la vaisselle s’entrechoquant résonna quelques secondes dans la pièce, suivit de près de celle d’un chariot que l’on poussait vers la sorti.
-Donne le au servant qui son en pose.
Toujours captivé par ce qui se passait par la fenêtre, Angela avait dis ces mots d’un ton sec et désintéressé. Avec une petit révérence, l’homme sorti définitivement de la pièce.
Angela ne détestait pas Raphaël de Bellavie, loin de là même. Quand ils étaient enfant, le jeune Raphaël avait pour habitude de se moquer de la petite Dulion. Quand les deux familles s’invitaient à boire le thé ou qu’elles se voyaient lors de soirée mondaine, les deux jeunes filles jouaient toujours ensemble, souvent à faire les grandes. C’est dans ces moments là que Raphaël venaient se moqué d’elles. Elles étaient toujours trop bêtes, trop gamines, trop fleurs bleus. Pour des enfants, le comportement de Raphaël était simplement méchant et idiot, mais pour des adultes capable d’interpréter chaque petit rougissement et chaque petite pique, le comportement du garçon avait plus l’air de celui d’un enfant qui ne savait pas comment montrer ses sentiments. À la mort de ses parents, la petite Angela est restée enfermer chez elle jusqu’à ses quatorze ans. Pendant ces sept années d’absence, la jeune fille avait appris toutes les bonnes manières qu’une femme de la haute devait connaître, mais également tout ce qu’un maître de maison devais savoir pour mener à bien une entreprise telle que celle des Dulion. Cependant, il lui était impossible d’apprendre à contrôler les pouvoirs de sa pierre bestial. Ses pouvoirs ne s’activant qu’à l’approche d’une personne hostile, la seule manière pour elle d’apprendre à les contrôler était de se mélanger à la foule. C’est là raison pour la quelle, lorsque la famille de Bellavie à invité Angela à la soirée honorant l’entrer de Raphaël dans l’ordre des chevaliers, cette dernière, avec l’accord de Monsieur Dumont, accepta l’invitation. Elle qui pendant toute ces années n’avait accepter aucune invitation, même celle de son amie. Elle avait prit un long moment pour prendre cette décision. Et pourtant, si elle pouvait retourner en arrière, jamais elle ne se serait rendu à cette soirée.
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LIMOUSIN, MON AMOUR
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David Sanson / Nadia Lena et Lionel Marchetti. - © Gérard Rouy
En matière de musique classique, la Nouvelle-Aquitaine compte une grosse vingtaine de festivals estivaux. La musique baroque – Saintes oblige – et le Périgord s’y taillent la part du lion, mais le Limousin s’y distingue singulièrement. Tour d’horizon subjectif à défaut d’être exhaustif.
Cet été, en matière de festivals dédiés à la musique « classique », nos deux coups de coeur se situent en Limousin ; pour être plus précis : en Haute-Vienne et en Creuse. Coup de coeur, d’abord, pour un lieu. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Limoges, la ferme de Villefavard, étonnante ferme-modèle construite à la fin du xixe siècle par le pasteur Édouard Maury, est devenue depuis 2002, sous l’égide de Jérôme Kaltenbach, un « centre de rencontres artistiques » d’initiative privée proposant toute l’année des résidences d’artistes qui donnent lieu à des concerts, spectacles, enregistrements, masterclass… C’est autour de ce bijou à l’acoustique remarquable que se tient le Festival du Haut Limousin, qui fêtera ses 20 ans en compagnie d’artistes qui ont marqué son histoire, de tous horizons et de toutes générations : du jeune pianiste américain Kit Armstrong au King’s Singers, en passant par le Quatuor Ébène, le trio de percussions SR9 ou par Emma la Clown, ceux-ci composent une affiche « festive, éclectique et décalée »… On y court et on vous en reparlera. Coup de coeur, ensuite, pour un esprit. Celui qui anime, au fin fond de la Creuse, le Bruit de la musique – cofondé par le percussionniste Lê Quan Ninh et la violoncelliste Martine Altenbruger, également aux commandes de l’Ensemble ]h[iatus, dont on vous a déjà dit tout le bien qu’il fait à la création dite « contemporaine » – rappelle les Nuits d’été, le festival que le fabuleux Quatuor Béla organise chaque été en Savoie : sa convivialité, sa simplicité, le soin qu’il accorde à la présentation des concerts et l’originalité de ceux-ci prouvent une nouvelle fois que l’ambiance d’une manifestation importe au moins autant que sa programmation. En plus, celle du Bruit de la musique est excellente, qui se joue des frontières, géographiques – les Estoniens de l’Ensemble U, le joueur d’épinette allemand Christoph Schiller, la joueuse de yangqin (tympanon chinois) Yaping Yang – ou esthétiques : ainsi de My Dog and I, création de la compositrice irlandaise Jennifer Walshe pour une danseuse, une violoncelliste et un chien (!), des nombreuses installations multimédia, ou encore d’Eine Brise, pièce du grand Mauricio Kagel pour 111 cyclistes ! Il s’agit là, comme le dit joliment Lê Quan Ninh, de « retrouver les sensations premières et oubliées que procure le phénomène sonore », d’« imaginer des enjambées entre nature et culture », d’« écouter avec ses oreilles bien plus qu’avec sa mémoire »… Un festival d’autant plus nécessaire qu’entendre de la musique – « savante » – du xxie (et même du xxe) siècle, l’été, en Nouvelle-Aquitaine, tient de la gageure.
Baroque forever C’est que depuis le triomphe du Festival de Saintes et de l’Académie qui y est adossée, le Sud-Ouest s’est imposé comme la terre d’élection des baroqueux (au diapason, il est vrai, d’un patrimoine architectural et historique qui s’y prête particulièrement). Cela dit, pour sa 46e édition, le festival offre quelques programmes « modernes » des plus séduisants : citons notamment les concerts des pianistes Claire-Marie Leguay (Bach, Debussy, Dutilleux, Escaich) et Bruce Brubaker (mêlant les pièces médiévales du Codex Faenza aux partitions des minimalistes américains Philip Glass et Terry Riley), et de l’ensemble vocal britannique Voces8, brassant cinq siècles de musique vocale, de William Byrd à Arvo Pärt. Le coeur vibrant de la programmation, passionnante de bout en bout, reste toutefois la musique de Bach et de ses contemporains (dont l’opéra Issé d’André Destouches par Les Surprises dirigé par Louis-Noël Bestion). Parmi les nombreux festivals voués à la musique ancienne, du Moyen Âge à l’ère préclassique, la 28e édition de Sinfonia en Périgord mérite une mention spéciale pour la pertinence de ses choix artistiques : notamment en faveur d’une jeune génération résolument féminine (les ensembles Kapsber’girls et Les Dames de Ferrare, la claveciniste Chloé de Guillebon ; sans parler de l’Ensemble Pulcinella d’Ophélie Gaillard), mais aussi des collectifs qui cherchent à proposer de nouvelles approches interprétatives, tels que La Tempête de Simon-Pierre Bestion (le frère du précédent). Une édition marquée également par la venue de l’Ensemble Hespèrion XXI du génial Jordi Savall, et qui s’achèvera sur un opéra de Mozart, Così fan tutte, par l’Ensemble Les Ambassadeurs.
Festivals d’artistes Beaucoup de ces festivals émanent d’ailleurs des artistes eux-mêmes : l’Itinéraire baroque en Périgord vert a vu le jour (en 2002) à l’initiative de l’organiste, claveciniste et chef néerlandais Ton Koopman ; Bordeaux Estivale Baroque a été créé (en 2015) par l’Ensemble Baroque Atlantique du violoniste Guillaume Rebinguet Sudre. Dernier né, à Bordeaux toujours : Les Nouvelles Saisons (trois concerts à la Grande Poste, au Grand-Théâtre et dans la cour de la mairie) a été initié par le violoncelliste Jeremy Genet et le compositeur Christian Lauba. Quant à l’organiste et pianofortiste Maude Gratton, native de Niort et fondatrice de l’Ensemble Il Convito, elle est aux commandes du MM Festival (pour « Musique, Mouvements », anciennement Musiques en Gâtine), dont l’édition 2018 se déroule en deux temps mixant répertoires et traditions – médiéval ou moderne, savant ou populaire –, mais aussi histoire de l’art, lutherie et littérature : 5 jours à La Rochelle, du 19 au 23 septembre, seront suivis d’un grand week-end à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres) les 20 et 21 octobre. Du baryton caméléon Marc Mauillon au pianiste Bertrand Chamayou, en passant par une ribambelle de jeunes collectifs et une performance vocale participative du compositeur Nicolas Frize, se dessine une manifestation rare, attentive à nouer une vraie relation avec son public. On y reviendra. C’est également un artiste – le pianiste et chef d’orchestre Jean-François Heisser – qui préside aux destinées du Festival Ravel, autour de Ciboure, ville natale du compositeur, sur la côte basque : les chanteuses Natalie Dessay et Béatrice Uria-Monzon, les violoncellistes Jérôme Pernoo et Henri Demarquette, les pianistes Nicolas Angelich, Katia et Marièle Labèque, Laurent De Wilde ou encore Philippe Cassard, le trompettiste Romain Leleu, le flûtiste Philippe Bernold ou le comédien Didier Sandre, excusez du peu, figurent parmi les têtes d’affiche d’une édition qui fera revivre certaines des très riches heures de cette belle époque de la musique française, mais pas seulement…
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D.R
Oubliez le guide Il y a, enfin, les festivals qui n’ont pu, allez savoir pourquoi, avoir les honneurs du SUMMERJUNK, l’excellent guide des festivals musicaux édité par votre mensuel favori. À commencer par ce Château d’Excideuil en Musique qui animera, dans le Périgord vert, ce (superbe) édifice des xiiie et xve siècle, dont une partie appartient au très mélomane Tom Van Der Bruggen, fondateur de la mythique firme Kapla. Dédié à la musique de chambre instrumentale et vocale, voici un festival qui se singularise, outre la qualité de ses hôtes – le violoniste Nicolas Dautricourt, le violoncelliste François Salque, le pianiste François Dumont... –, par la rareté des répertoires qu’il propose : on y pourra entendre du Grieg et du Dvorák, du Fauré et du Clementi, du Boccherini et du Glinka, mais aussi, bien évidemment, Bach, Beethoven, Chopin, Liszt ou Brahms… À côté des Périgord vert et noir, il fallait bien que le Périgord pourpre eût son festival. Sous-titré « L’été musical en Bergerac », cette manifestation tout juste trentenaire propose en tout cas un programme choisi, intégrant le jazz (avec notamment la famille Belmondo), mais aussi la danse et le théâtre : s’en détachent en particulier les concerts de l’immense luthiste Paul O’Dette (17 août), du non moins immense pianiste brésilien Nelson Freire (Mozart, Beethoven, Debussy, Paderewski et Chopin, le 15), et de la soprano Patricia Petibon, le 2 août en l’église de Monpazier : ce concert, aux côtés de la pianiste Susan Manoff, promet d’être intense en émotion, non seulement en raison de son programme, l’un des plus beaux de cet été musical (de Debussy à Nicolas Bacri, en passant par Fauré, Falla, Turina, Granados, Satie, Poulenc, Villa-Lobos, Bernstein, Gershwin…), mais aussi parce qu’il est l’un des rares que donnera la chanteuse cet été, à quelques mois de la disparition de son époux, le violoniste Didier Lockwood.
À propos de grandes voix, on conclura en mentionnant les Estivales de musique en Médoc, qui se distinguent des autres manifestations en associant dégustation oenologique et émois esthétiques et en étant la seule en Europe à être entièrement dédiée aux jeunes lauréats de concours internationaux : c’est là en effet (le 10 juillet au château Batailley) que la soprano franco-danoise Elsa Dreisig, révélation lyrique des dernières Victoires de la musique (mais aussi premier prix des concours Opéralia - Plácido Domingo 2016 et « Neue Stimmen » 2015), donnera un récital au programme mariant mélodies françaises et lieder de Schumann. Mais les six autres concerts promettent également leur lot d’émotions fortes !
Estivales de musique en Médoc, du 3 au 13 juillet. www.estivales-musique-medoc.com
Festival de Saintes, du 13 au 21 juillet. www.abbayeauxdames.org
Les Nouvelles Saisons, du 19 au 21 juillet. www.lesnouvellessaisons.com
Festival du Haut Limousin, du 27 juillet au 12 août. www.festivalduhautlimousin.com
Château d’Excideuil en Musique, du 31 juillet au 6 août
Festival du Périgord pourpre - L’été musical en Bergerac, du 31 juillet au 18 août. www.festivalbergerac.com
Le Bruit de la musique, du 16 au 18 août. www.lebruitdelamusique.org
Sinfonia en Périgord, du 25 août au 1er septembre. www.sinfonia-en-perigord.com
Festival Ravel, du 26 août au 16 septembre. www.festivalravel.fr
MM Festival, du 19 septembre au 21 octobre. www.mmfestival.fr
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