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#le pèse-nerfs
ameretat · 1 year
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Antonin Artaud, Le Pèse-Nerfs
Il me manque une concordance des mots avec la minute de mes états. « Mais c'est normal, mais à tout le monde il manque des mots, mais vous êtes trop difficile avec vous-même, mais à vous entendre il n'y parait pas, vous vous exprimez parfaitement en français. vous attachez trop d'importance à des mots. » Vous êtes des cons, depuis l'intelligent jusqu'au mince, depuis le perçant jusqu'à l'induré, vous êtes des cons, je veux dire que vous êtes des chiens, je veux dire que vous aboyez au dehors, que vous vous acharnez à ne pas comprendre. Je me connais, et cela me suffit, et cela doit suffire, je me connais parce que je m'assiste, j'assiste à Antonin Artaud. — Tu te connais, mais nous te voyons, nous voyons bien ce que tu fais. — Oui, mais vous ne voyez pas ma pensée. A chacun des stades de ma mécanique pensante, il y a des trous, des arrêts, je ne veux pas dire, comprenez-moi bien, dans le temps, je veux dire dans une certaine sorte d'espace (je me comprends); je ne veux pas dire une pensée en longueur, une pensée en durée de pensées, je veux dire une pensée, une seule, et une pensée EN INTÉRIEUR; mais je ne veux pas dire une pensée de Pascal, une pensée de philosophe, je veux dire la fixation contournée, la sclérose d'un certain état. Et attrape ! Je me considère dans ma minutie. Je mets le doigt sur le point précis de la faille, du glissement inavoué. Car l'esprit est plus reptilien que vous-même, Messieurs, il se dérobe comme les serpents, il se dérobe jusqu'à attenter à nos langues, je veux dire à les laisser en suspens. Je suis celui qui a le mieux senti le désarroi stupéfiant de sa langue dans ses relations avec la pensée. Je suis celui qui a le mieux repéré la minute de ses plus intimes, de ses plus insoupçonnables glissements. Je me perds dans ma pensée en vérité comme on rêve, comme on rentre subitement dans sa pensée. Je suis celui qui connait les recoins de la perte.
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grenobleagglo · 1 year
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Jusqu'où peut aller l'actuelle fracture entre les composantes de la société française ? Dans le Figaro Magazine, Alain Bauer évoque cette semaine officiellement l'hypothèse d'une "guerre civile". Thème repris officiellement par Henri Guaino. Ce ne sont pas des théoriciens du complot ou de l'extrême. Ce qui est sûr c'est que les composantes de la société française se supportent de moins en moins. L'ultra gauche souffle sur les braises en permanence. Rien n'y échappe. Du comportement vestimentaire aux choix des mots comme aux choix des thèmes : tout est bon pour afficher sa radicalité au point d'alimenter des réactions. Existe-t-il encore un thème où la
modération nuancée peut vivre ? Ce climat pèse beaucoup sur l'ambiance civique : un pays qui est au bord en permanence de la crise de nerfs. Combien de temps encore cette ambiance peut-elle durer ? Quelle issue ? Ce qui est certain c'est qu'une ambiance collective inédite a pris naissance.
16/07/2023
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infinitesofnought · 1 year
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Le difficile est de bien trouver sa place et de retrouver la communication avec soi. Le tout est dans une certaine floculation des choses, dans le rassemblement de toute cette pierrerie mentale autour d’un point qui est justement à trouver. Et voilà, moi, ce que je pense de la pensée: CERTAINEMENT L’INSPIRATION EXISTE. Et il y a un point phosphoreux où toute la réalité se retrouve, mais changée, métamorphosée, – et par quoi ? ? – un point de magique utilisation des choses. Et je crois aux aérolithes mentaux, à des cosmogonies individuelles.
– Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs
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coursozanam · 2 years
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Les CM1 à Toulon - Visite du Dixmude
Extraits des remerciements envoyés par les CM1 suite à leur visite du Dixmude le 20 janvier 2023
Ce qui m’a étonné c’est de voir les armes
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant c’est l’histoire du Dixmude
Ce que j’ai aimé, c’était d’être dans le bateau.
Ce qui m’a marqué c’est que vous allez nager avec des requin baleines
Et de faire le tour du monde et que le Dixmude a 10 ans.
Mohamed
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 Ce qui m’a le plus étonné ce sont les tenues de pompier et la salle de sport.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant ce sont les canons et la cabine avec la barre.
Ce que j’ai aimé c’est quand on a pu essayer les masques de pompier.
Ce qui marqué c’est le confort des lits et des sièges.
L’information insolite que j’ai retenue c’est : Il faut dépasser sa peur.
 Basile
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 Ce qui m’a étonnée c est que vous allez faire le tour du monde.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant c’est que nous  ne pouvons pas dire corde sauf pour la cloche .
Ce que j’ai aimé c’est quand vous nous avez expliqué pourquoi la statue du chien est jaune,
Car ils avaient des gilets jaunes et parce qu’ils aboient sur les gens.
Ce qui m’a marquée c’est que vous mangez de la baleine.
Merci pour cette visite je vous souhaite un bon voyage lieutenant.
CHAIMA
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 Ce qui m’a le plus étonné, était que personne n’avait d’arme !
Le Dixmude est très grand et en plus il pèse 21600 tonnes !
IL Y avait un baby-foot et des nerfs et j’ai bu un Coca Cola !
J’ai aussi retenu que vous n’avez pas le droit de toucher aux affaires du chef.
Ce que j’ai trouvé intéressant était que le Dixmude à10 ans et qu’il a transporté 6 tonnes de drogue !
Je vous remercie pour la visite
 Soondouce
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 Ce qui m’a le plus étonnée est que le Dixmude est immense et que ce bateau pèse 21 600 tonnes ! Incroyable !
Ce qui m’a marqué est qu’il y a une barre est j’ai bu un diabolo fraise.
Ce que j’ai trouvé intéressant est quand nous sommes allés à la salle de commandement et j’ai pu regarder des monsieur vérifié moteur.
L’information insolite que j’ai retenue c’est que vous alliez aller en Nouvelle-Calédonie et en Inde.
J’ai bien aimée votre tenue bleu marine. Et votre courage et ceux des autres.          A bientôt                                                                                                                                          Ellyah
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 Je vous remercie. Ce qui m’a étonné c’était la taille du Dixmude face à moi. La baleine au déjeuner c’est ce qui m’a marqué.
Ce que j’ai aimé, c’était les jumelles.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant : Vous êtes Italien ?
Ce que j’ai retenue c’est la façon pour mettre de l’essence.
 Mehdi
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Ce qui m’a le plus étonné, c’est votre mission au tour du monde et, plus précisément, votre escale avec les requins-baleines.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant, c’est qu’on pouvait amarrer les petits bateaux en pleine mer.
Ce que j’ai aimé c’est la statue Chien Jaune !
Ce qui m’a marqué c’est que l’on ne disait pas « corde » car avant, on pendait les gens avec des cordes. L’information insolite, ce sont les flocons noirs pour les 6 tonnes de drogue.
J’ai aussi beaucoup aimé la bataille de nerf dans la cafétéria.
Joseph
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Ce qui m’a le plus étonné ce sont les armes.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant est la salle de sport.
Ce que j’ai aimé ce sont les vêtements de pompiers.
Ce qui m’a marqué sont les nerfs.
Une information insolite que j’ai retenue : j’ai bien aimé les boutons qui faisaient avancer le bateau.
Younes
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 Sur ce bateau, ce qui m’a le plus étonné c’est :
La passerelle de commandement, je me demande comment vous faites pour comprendre toute ces touches.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant c’est l’hôpital.
Ce que j’ai aimé c’est de jouer au baby-foot.
Ce qui m’a marqué c’est quand vous nous avez dit que vous aviez pris six tonnes de drogue.
J’ai retenu que pour que les petits bateaux rentrent dans  le Dixmude il y a des rebords en bois pour éviter les étincelles.                                                                 A bientôt                                                                                                                  Côme
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Je vous remercie pour la visite du Dixmude. Ce que j’ai aimé c’est quand j’ai joué au baby-foot. Ce qui m’a étonné c’est qu’il y a du bruit même quand on est en dehors du bateau.
J’ai aimé quand j’ai regardé les jumelles et je les testées.
Je vous souhaite une bonne mission et à la prochaine !
Imran
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 Ce qui m’a le plus étonné c’est le petit port dans le bateau.
Ce que j’ai trouvé le plus intéressant, c’était la passerelle de commandement.
Ce que j’ai aimé c’est quand nous étions sur le pont d’envol.
Ce qui m’a marqué c’est que, vous les marins, vous voyagez sans armes.
Une information insolite que j’ai retenu, c’est qu’avec les flocons, vous pesiez les tonnes de drogue.
Bartimée
Visite suivi d’une après-midi avec les élèves du Cours Eric Tabarly de Toulon
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auda-isarn · 2 years
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Je vais continuer la série sur les auteurs que j'admire.
Ils sont tous une partie de ma personnalité. Après Guillaume Apollinaire, nous allons découvrir qui est Antonin Artaud.
Antonin Artaud : " Le feu de l'enfer " :
On sait que les héritiers d'un auteur bénéficient non seulement du rapport financier de ses œuvres, ce qui est normal, mais possèdent de surcroît un véritable droit moral qui leur permet d'interdire toute publication qu'ils jugent intempestive pour les raisons les plus diverses. C'est ce qui se passe en ce moment avec Artaud : son neveu et sa nièce bloquent au tome vingt-sixième l'édition des œuvres complètes de l'oncle Antonin. Ce volume n'est d'ailleurs pas le dernier prévu et il en resterait plusieurs autres, pareillement censurés. Maudit pendant sa vie, Arthaud risque donc d'être ignoré après sa mort. Ou travesti. Il est de fait qu'il ne s'agit pas d'un auteur commode et qu'il s'est trouvé des médecins pour le déclarer cliniquement fou. Mais il pose, justement, plus que tout autre, la question des rapports du génie et de la folie. En tout cas il reste l'homme d'une sincérité totale et éblouie.
Si peu de personnages ont eu une telle présence physique, c'est que le corps d'Antonin Artaud était autant illuminé que dévasté par une âme fulgurante et une intelligence conduite jusqu'aux limites de démence et même au-delà. Il aurait pu être le plus grand acteur de sa génération et quelques films en témoignent à jamais , il joue le moine Massieu dans Jeanne d'Arc de Carl Dreyer, Marat dans Napoleon d'Abel Gance ou Savonarole dans Lucrèce Borgia. Il est aussi metteur en scène, dessinateur, et bien entendu poète. Il est de ceux dont on dit qu'ils ont tous les dons, à commencer pour lui par une impérieuse exigence, qui lui impose de ne rien faire de médiocre. D'où son échec dans un monde de tapage, d'hypocrisie, et de mensonge.
L' histoire de cet être déchiré commence le 4 septembre 1896. Etrangement, ses deux grand-mères sont sœurs. Originaires du Proche-Orient, les hasards de la vie les ont séparées avant de les réunir à Marseille, où le jeune Antonin naît d'une union entre cousins germains. Chez les hommes, on est marin de père en fils. Mais c'est sur d'autres océans que veut naviguer le jeune Provençal qui << monte >> à Paris au lendemain d'une guerre, évitée pour indéniable raison médicale. Au début des années vingt il ce croit promis à une grande carrière de comédien et s'impose très vite grâce à ce feu intérieur qui brûle son beau visage, modelé pour le drame et tous les paroxysmes que reflètent ses yeux d'un bleu très clair.
Il écrit comme il joue et comme il vit : dans la fièvre. Dès 1923, un premier recueil de poèmes, " Tric Trac du Ciel " marque son entrée dans cette cage aux fauves que peut devenir la République des lettres. Où publier, sinon dans La Nouvelle revue française, alors antre exclusive de la littérature moderne des années folles ? On lui refuse ses poèmes. Il en est si indigné qu'il écrit au directeur, Jacques Rivière. Evénement banal, mais ses lettres sont rédigées sur un tel ton qu'elles seront publiées en volume !
Révolté contre tous et contre contre tout, << souffrant >> selon sa formule << d'une effroyable maladie de l'esprit >> , il ne peut que se lancer avec enthousiasme dans le mouvement surréaliste. Il écrit alors ses textes les plus significatifs : " Le pèse-nerfs " ou " L 'ombilic des Limbes ". Sa véhémence, sa soif d'absolu, son refus de toute entrave le conduisent à une inévitable exclusion.
Il riposte : << Le surréalisme n'est-il pas mort le jour où Breton et ses adeptes ont cru devoir se rallier au communisme et chercher dans le domaine de la matière immédiate l'aboutissement d'une action qui ne pouvait normalement se dérouler que dans le cadre intime du cerveau. >> On comprendra plus tard que c'est l'exclu qui avait raison en raliant le marxisme, les surréalistes ont sacrifié au pire des conformismes de leur temps.
Solitaire aux prises avec des visions effrayantes, Artaud part à la recherche d'un absolu qu'il sait ne jamais atteindre. Le théâtre lui paraît la meilleure voie pour retrouver la culture dans sa totalité magique, ce qu'il exprime avec sa fureur habituelle dans les textes réunis sous le titre " Le théâtre et son double ". Il écrit, monte et joue une pseudo-pièce historique, " Les Cenci ", qui connaît un semi-échec prévisible.
Il n'en poursuit pas moins sa route, tenté par la Tradition, telle que la restitue l'orientaliste René Guénon, et se jetant finalement dans l'expérience du << peyotl >> chez les Indiens Tarahumaras du Mexique. Cette évasion n'est qu'une étape à la recherche d'un << ailleurs >> qui est aussi un << en-dedans >>. Artaud revient à l'Europe et au plus pur du noyau originel de notre monde : il part pour l'Irlande, à la recherche de la sagesse des druides et de la vision des saints. Le voici, prophète fou de lyrisme et d'imprécation, vociférant devant l'océan à Galway et jusqu'aux îles d'Aran, là où la mer dévore le soleil et où s'exaspèrent tous les mythes du rêve celtique enchanté. Cette ultime épreuve, trop forte, le brise. C'est un vieillard, à peine quadragénaire cependant, qui est rapatrié et trimballé désormais d'asile en asile pendant une dizaine d'années. Il passe la guerre enfermé dans sa solitude et sa démence.
Libéré en 1946, il se lance, invaincu, dans ses derniers combats. Il écrit beaucoup, à commencer par une vie de son frère en folie et en génie : Van Gogh, qu'il nomme << le suicidé de la société >>. Quand il ne peut plus écrire, il dicte. Son oeuvre apparaîtra un jour considérable : une trentaine de volumes, si l'on parvient a tout réunir et si l'on réussit à tout publier.
Il lui reste à proférer l'imprécation ultime. Il la cache sous forme d'une émission radiophonique, au titre provocateur : " Pour en finir avec le jugement de Dieu ". Sa diffusion est interdite : Artaud peut ce venter d'avoir atteint le comble de l'injure et de la censure.
Reincarnation méridionale de Nietzsche jusqu'en son ultime démence, il meurt le 4 mars 1948, fidèle jusqu'au bout au seul personnage qui l'aura toute sa vie fasciné et persécuté : lui-même.
Autres auteurs cités :
- Jacques Rivière ( 1886-1925 ) : homme de lettres français, directeur de la Nouvelle Revue Française de 1919 jusqu'à sa mort. C'est un ami d'Alain Fournier avec qui il échangea une importante correspondance avant de devenir son beau frère.
- André Breton ( 1896- 1966 ) : Écrivain et poète considéré comme le prophète du surréalisme. Il est un des grands penseurs de la gauche comme Sartre, Albert Camus, et Aragon. Cependant il affichera une homophobie assumée.
- René Guénon ( 1886- 1951 ) : Un des grands penseurs de la Tradition, du courant traditionnaliste avec Julius Evola ( 1898- 1974 ). Ils opposent le monde traditionnel au monde moderne.
Principales œuvres :
Tric-trac du ciel, poésie (Galerie Simon, 1923). Le pèse-nerfs, poésie (1923). L 'ombilic des limbes poésie (1923). L'art et la mort, essai (Denoël, 1929). Les cahiers Rodez essais (1945). Adresse au pape, essai (1948). Adresse au Dalaï Lamas (1948) Le théâtre et son double, essai (1964). Le moine, adaptation du roman de lew The Monk, (1966), Lettres à Genica Athanasiou, correspondance (1969). Tarahumaras, récit (1974). Artaud le Mômô, récit (1976). Héliogabale, théâtre (1978).
Sauf mention contraire, ces livres sont disponibles chez Gallimard, qui a également commencé la publication des Oeuvres completes d'Artaud (douze volumes parus).
À consulter :
George CHARBONNER: Essai sur Antonin Artaud (Seghers, 1959). Susan SOND la rencontre d'Antonin Artaud (Christian Bourgois, 1976). Alain VIRMAUX Antonin Artaud et le théâtre (10-18, 1977). Françoise BONARDEL Antonin Artaud (Ball 1987) Magazine linéraire, n° 61, 1972 et n° 206, 1984: Antonin Artaud Mona Bot Antonin Artaud (Gallimard, 1989), Odette et Alain VIRMAUX: Antonin Artaud (La Manufacture 1990), avec la cassette de pour en finir avec le jugement de Dieu , interprété par l'auteur. Paule THEVENIN: Antonin Artaud ce désespéré (Le Seuil, 1993). Jacques PREVEL: En compagnie d'Antonin Arthaud ( Flammation, 1994).
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On croit souvent qu’être calme, c’est le contraire d’être anxieux. Et donc sinon montre une apparence toujours maîtrisée, c’est la preuve qu’on contrôle sa vie, ses émotions etc. Or, le nerf vague qui a pour rôle notamment de relier les informations entre notre corps et notre cerveau a besoin de fonctionner de manière optimale pour que tu ne sois pas en situation de stress chronique. Pour cela, système nerveux soit pouvoir récupérer après une situation de tension et donc de redescendre en charge. Et ça n’est pas possible si tu nies en permanence ce que tu ressens. Conséquence : tu finis par épuiser ton système nerveux, tu somatises (maladies de peau, maux de ventre….) et tu t’epuises émotionnellement et physiquement. Avec un système nerveux bien régulé, tu y vois clair dans tes choix, tu es plus en forme et confiante et tu es capable de mobiliser tes ressources au service de tes projets. Avec les bonnes pratiques, c’est possible de revenir rapidement à un système nerveux régulé ! - - - - - - - - - - Je suis Alexandra, Coach et Thérapeute spécialiste de l’anxiété, Hypnotherapeute et Breathwork guide. Je t’accompagne pour te libérer de ce qui te pèse et créer la vie de tes rêves avec sérénité et fluidité. Prends rdv directement dans le lien en bio #choixdevie #doute #développementpersonnel #croyanceslimitantes #travailsursoi #mindsetpositif #croireensoi #croireensesrêves #solopreneure #reussirsavie #positivité #epanouissement #bienetreauquotidien #hypersensible #hypersensibilité #amourdesoi #respirer #meditation #breathwork #therapieholistique #traumas #peurs #anxiété #anxiete #angoisses #gestiondustress #gestiondesemotions #hypnose #hypnocoaching #secomprendre (à Marseille, France) https://www.instagram.com/p/CjR4Ke8qyx9/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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schizografia · 5 years
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Ho esordito nella letteratura scrivendo libri per dire che non potevo scrivere assolutamente nulla.
Quando avevo qualcosa da dire o da scrivere, era proprio il mio pensiero quello che maggiormente mi era negato. Non avevo mai idee...
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semiprecieuse · 2 years
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« Prière », Le Pèse-Nerfs, Antonin Artaud, 1925
Ah donne-nous des crânes de braises Des crânes brûlés aux foudres du ciel Des crânes lucides, des crânes réels Et traversés de ta présence
Fais-nous naître aux cieux du dedans Criblés de gouffres en averses Et qu’un vertige nous traverse Avec un ongle incandescent
Rassasie-nous nous avons faim De commotions inter-sidérales Ah verse-nous des laves astrales A la place de notre sang
Détache-nous, Divise-nous Avec tes mains de braises coupantes Ouvre-nous ces voûtes brûlantes Où l’on meurt plus loin que la mort
Fais vaciller notre cerveau Au sein de sa propre science Et ravis-nous l’intelligence Aux griffes d’un typhon nouveau
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kylebrowning · 7 years
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Porcine Pen
All writing is swinish
men who sort vague essays into precise whats and whys
to pass in thoughts of pigs who roll in ink
all literature is swinish, especially that of our time
Certain manners, words with cents,
classifications of feeling
Hysterical classes that cry again
of terminology and ideas
logos of an epoque
are lost to the Word
a young man thinks
to critique barbarians
to tug at his beard, but the works,
but the language, but the spirit,
is nothing nothing nothing.
A sort of incomprehensible station
and all the scene of static spirits
on nervous scales that quiver rapturously
weighing over nerves with crystal tongues
who penetrate geometry with spaces of stones
that fall through the air
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jbgravereaux · 8 years
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Jean Vasca - Prière (Antonin Artaud, musique de Jean Vasca) - Vivre en flèche (1970).                                                                                                                                                                                                                                               Antonin Artaud - Prière : "Ah donne-nous des crânes de braises Des crânes brûlés aux foudres du ciel Des crânes lucides, des crânes réels Et traversés de ta présence Fais-nous naître aux cieux du dedans Criblés de gouffres en averses Et qu'un vertige nous traverse Avec un ongle incandescent Rassasie-nous nous avons faim De commotions inter-sidérales Ah verse-nous des laves astrales A la place de notre sang Détache-nous, Divise-nous Avec tes mains de braises coupantes Ouvre-nous ces voûtes brûlantes Où l'on meurt plus loin que la mort Fais vaciller notre cerveau Au sein de sa propre science Et ravis-nous l'intelligence Aux griffes d'un typhon nouveau"                                                                                                                                                                                                           Le Pèse-nerfs
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schizotechnics · 3 years
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A brief introduction to ‘Schizotechnics’
Toute l’écriture est de la cochonnerie. — Antonin Artaud, Le Pèse-Nerfs.
All writing is a filth. Not erotic filth, but grotesque, mucky, irresponsible filth. For Bataille, the writer is a culprit who must expiate himself by going beyond the limits of language and thought. 
Life is traversed by impersonal thought, thought by writing and writing by text. We are more effect than cause, and we are condemned to become-cause in order to realize an authentic artistic creation. Thus the outside is an instance of active force that pushes the subject to pursue thought: it is the chosen one and at the same time the condemned.
Bataille calls the "mystical experience" the emotional experiences in solitude of the anchorite. It is the task of those who experience these sensations empirically to express them with technique and to capture even the linguistically unattainable: the poetic pen is the most suitable for the vast enterprise of expressing the inexpressible, but my campaign wishes to take the direction of the directly material to show the evident of the Third World reality, which seems to be, paradoxically, the least evident.
I am a person who has nothing new to say, but rather a thousand things to show. I tend to think of myself as a simulacrum of Walter Benjamin, a simulacrum of a simulacrum, which undertakes its revolutionary task by painstakingly compiling different fragments that end up forming a totality. My technique is to repeat what has already been said with new approaches, a rigorous analysis of an infinite multiplicity of thoughts, to weave a rhizomatic web, to compact them as integral parts of a total assemblage, 'to take different authors by the back and give them a child, thus creating a new monster', as Deleuze claims, and open up new horizons of possibilities. I do not take authors as I please, nor do I embrace them dogmatically: my task is that of the palimpsest in order to make possible philosophies out of them. I am a subject constantly exposed to the schizophrenic flow of outside forces — as every person does — , and many times I have been brought down by these forces, not to mention the times when I have let them have their way with me. Still, I accept the guilt as a writer and take the condemnation with the risky aim of atoning myself.
I apologize in advance for the details that I might overlook in the course of time.
Schizotechnics
Finally, to conclude this introductory post regarding the ultimate purpose of the blog, an explanation of its name is required.
We must understand that 'schizo', in a purely schizoanalytic sense, is that which accelerates the rhythm of the unconscious, i.e. schizophrenia is synonymous with speed. The flows of desire, schizophrenically liberated and self-limited by capitalism, while revolutionary, exhaust the body as it resists. Although, in the span from Anti-Oedipus (1972) to What is Philosophy? (1995) we note a no small change with respect to the schizo, a shift from advocating the acceleration of the flows of desire in order to overcome the flows of desire — liberated and self-limited by the capital  — to a clamour for stability and deceleration:
We require just a little order to protect us from chaos. Nothing is more distressing than a thought that escapes itself, than ideas that fly off, that disappear hardly formed, already eroded by forgetfulness or precipitated into others that we no longer master. — Deleuze & Guattari, What is Philosophy?
There is a fatal flaw in the Deleuzoguattarian anti-capitalist project, and that is to proclaim the acceleration of the deterritorialisation of social subjectivity without any mastery of technique. Thus Schizotechnics is the management, control and domination of the tools necessary to preserve the integrity of our bodies, and at the same time, a science in constant updating in pursuit of [re]formulating optimal strategies for revolution.
Revolution haunts as an unsuspected virtuality, and schizotechnics is the only bridge capable of materializing its possibility, of turning potency into an act.
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leconcombrerit · 2 years
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Elle te pèse pas un peu littéralement sur la conscience des fois ? XD
Sur les nerfs, surtout, mais elle est trop mignonne pour que j'ose la bouger. Genre CE TOUT PETIT BOUT DE CHAT AUTORITAIRE
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professeur-stump · 4 years
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Comme arrêté
1975.  Le Pèse-nerfs, Antonin Artaud (Antonin Artaud, L'Ombilic des Limbes, Le Pèse-nerfs, 1927-1956) (Poésie/Gallimard, 1968)
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mofred · 4 years
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Le temps passe comme dans un rêve
Flocon après flocon, le temps passe comme dans un rêve. Tout un monde inconnu se montre à nos yeux, dans un intervalle unique et solitaire, qui peut avoir bien l’air d’une symphonie pastoral ou, au contraire, le charme impétueux d’une rafale en hiver. Cela dépend des yeux qui regardent. Puis, il expire. Un autre flocon tombe, un autre monde s’étale. Que l’on s’en souvienne ou pas, c’est un mystère. On ne peut rien prévoir ni contrôler, une fois que le rideau est tombé c’est fini. Il se peut, en fait, que vous ayez vécu un monde de grande merveille, allongé sur une plage caraïbe, les pieds qui font trempette sur le rivage, dans le reflux des vagues qui font la bise et repartent. Et pourquoi pas, sur vos lèvres, le goût encore aigre-doux d’un excellent Caïpirinha, que vous avez vidé en peu de coups, sous l’ombre d’un cocotier, tout près du kiosque où l’on dance, même s’il n’y a pas de musique. On n’a pas besoin de musique dans un lieu pareil, elle est déjà dans nos oreilles. En plus, les iguanes se déplacent d’un bout à l’autre. De temps en temps, il y a un qui s’arrête et reste cloué au milieu de tout le monde, sous le soleil à pic de midi, faisant semblant de ne pas avoir fait exprès. Pendant son exposition modèle, des pagures traînent de côté leurs coquilles prêt-à-porter dans le sable fin et brûlant, tandis qu’une famille de hutias rôde çà et là, à la recherche de quelque gousse à ronger. Tout est tranquille, rien ne pèse, rien n’érode les nerfs. Tout à coup, un flocon vous arrive dans l’œil, hélas ! Plus de plage ! Les klaxons vous font sursauter partout. Les cris hurlent, se déchirent eux-mêmes, tellement ils sont nuisibles. Votre client, un vieux cœur qui convoite n’importe quel instant de joie sur vos joues, vous fait signe de l’autre côté de la rue. Il veut vous parler. Il enfourchera, certainement, le même discours de tous les jours, vous le savez. Vous êtes au courant, il n’y a pas mal de temps déjà. Vous les connaissez suffisamment bien ces éternels « vous devez faire ceci, vous devez faire cela », que désormais vous répondez, après un excès de dix minutes de politesse, avec un « désolé, je ne peux rien faire de plus, monsieur, à bientôt ! », tout en vous éloignant d’un pas rythmé que lui, heureusement, ne réussira jamais à suivre, étant données les courtes jambes toutes potelées qui lui tiennent debout, malheureusement bien encore ! Un flocon vous touche sur la pointe de votre nez. Il n’y a plus de trace de plage dans vos yeux. Vos pupilles sont occupées, envahies par le stress. Votre client traverse sur le passage piéton en ce moment. Vous l’attendez. Un flocon tombe. Une ambulance surprend la rue à toute allure.
Vous défilez comme tout le monde. Pourquoi pas ? Le temps passe comme dans un rêve.
Mofred, février 2021
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Historias para un Instante de Amor - poésie livre publié en papier avec Bubok (à la vente sur le site Bubok, ici )
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Reconnecter à son corps ça peut paraître complètement théorique. Surtout quand cela fait des années qu’inconsciemment on étouffe certaines émotions. Pour ça il est impératif de créer une zone de sécurité. Apprendre progressivement qu’on peut revenir au calme, même quand on se sent très mal. Et sur cette base de sécurité, progressivement on apprend à explorer ses ressentis. Ceci est possible si on prend soin de son système nerveux. Le nerf vague est un composant essentiel de la manière dont on se sent (en sécurité, en danger, calme, ouvert, replié sur soi…) et on peut en prendre soin avec des exercices à base de respirations et de mouvements simples. Tu voudrais faire des changements dans ta vie : un changement professionnel, dépasser une peur qui te bloque, trouver l’amour, te préparer pour un challenge … ? Et tu voudrais faire ça en faisant grandir ta confiance et ton sentiment de sécurité ? C’est possible 😊 et c’est une aventure passionnante ! - - - - - - - - - - Je suis Alexandra, Coach et Thérapeute spécialiste de l’anxiété, Hypnotherapeute et Breathwork guide. Je t’accompagne pour te libérer de ce qui te pèse et créer la vie de tes rêves avec sérénité et fluidité. Prends rdv directement dans le lien en bio #choixdevie #doute #développementpersonnel #croyanceslimitantes #travailsursoi #mindsetpositif #croireensoi #croireensesrêves #solopreneure #reussirsavie #positivité #epanouissement #bienetreauquotidien #hypersensible #hypersensibilité #amourdesoi #respirer #meditation #breathwork #therapieholistique #traumas #peurs #anxiété #anxiete #angoisses #gestiondustress #gestiondesemotions #hypnose #hypnocoaching #secomprendre (à Marseille, France) https://www.instagram.com/p/CjHpOPqqyd0/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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pqnb · 4 years
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Relevés, ramassages (1)
30 juin 2020
Ces derniers jours, beaucoup de lecture, peu d’écriture. J’en profite pour ramasser quelques relevés, lexicaux ou autres, qui pourraient être utiles. 
Le premier relevé contient les termes rares lus dans deux articles intitulés “Vues de cathédrales” (L’Echo de Paris, 19 janvier 1898) et “Le quartier Notre-Dame” (L’Almanach du bibliophile pour l’année 1899, février 1899), rédigés par Joris-Karl Huysmans. Ces termes se rapportant à l’architecture et à la religion, il n’est pas interdit de l’employer comme une sorte de lexique épars et inabouti :  
Abats-sons ; Aiguilles ; Améthyste ; Arc-boutants ; Biseau ; Bégards ; Calandreuses ; Cartulaire ; Chambrières ; Chas ; Coches ; Coiffes ; Colonnettes ; Coque ; Corps de logis ; Dépôt lapidaire ; Échauguette ; Écumoires ; Flèche ; Fraticelles ; Fredons ; Insens ; Jantes ; Lancettes ; Machicots ; Maillotins ; Maison capitulaire ; Mannezingue ; Meneaux ; Nef ; Ogives ; Para-foudres ; Râpe ; Rémolade ; Sagittaires ; Sentes ; Tard-Venus ; Transept ; Trirègne ; Trumeau ; Tubs ; Vaisseau ; Voussures ; Éteignoir.
Voici en outre quelques citations relevées ça et là, qui se rapportent à divers sujets - mais pour une majeure partie relatives aux rapports sentimentaux : 
“Pardonne-moi : j’ai vécu triste / Et sans faire fête au soleil. Pardon ! Ils sont trop nombreux / Ceux que d’abord j’ai pris pour toi” ANNA AKHMATOVA, Requiem et autres poèmes, 1915
“ Je vais te dire un grand secret Je ne sais pas / Parler du temps qui te ressemble / Je ne sais pas parler de toi je fais semblant / Comme ceux très longtemps sur le quai d’une gare / Qui agitent la main après que les trains sont partis / Et le poignet s’éteint du poids nouveau des larmes” ARAGON, Elsa
“Le difficile est de bien trouver sa place et de retrouver la communication avec soi. Le tout est dans une certaine floculation des choses, dans le rassemblement de toute cette pierrerie mentale autour d’un point qui est justement à trouver. [...] Et il y a un point phosphoreux où toute la réalité se retrouve, mais changée, métamorphosée, - et par quoi ?? - un point de magique utilisation des choses. Et je crois aux aérolithes mentaux, à des cosmogonies individuelles”. ARTAUD, Le Pèse-nerfs
“Une espèce de déperdition constante du niveau normal de la réalité” Antonin ARTAUD, Le Pèse-nerfs 
“N’est-ce donc rien, pour vous, d’être la fête de quelqu’un ?” BARTHES, Fragments d’un discours amoureux
“Pressions de mains - immense dossier romanesque-, geste ténu à l’intérieur de la paume, genou qui ne s’écarte pas, bras étendu, comme si de rien n’était, le long d’un dossier de canapé et sur lequel la tête de l’autre vient pu à peu reposer, c’est la région paradisiaque des signes subtils et clandestins : comme une fête, non des sens, mais du sens.)” BARTHES, Fragments du discours amoureux 
“Le corps / du délit / est le coeur / de ce délire” Georges BATAILLE, L’archangélique
“J’efface / le pas / j’efface / le mot / l’espace / et le souffle / manquent.” Georges BATAILLE, “Le petit jour” in L’archangélique
“Dévêtue et le front pur / Tu t’abats comme une hache / Étincelante et d’un poids / A faire se lever le plomb” BATAILLE, L’archangélique 
“Ventre ouvert / tête enlevée / reflet de longues nuées / image d’immense ciel.” BATAILLE, Haine de la poésie, 1947
“Le non-sens a plus de sens que le sens”, BATAILLE
“Un monde où les êtres se retrouvent”, BATAILLE
“Au moral comme au physique, j’ai toujours eu la sensation du gouffre, non seulement du gouffre du sommeil, mais du gouffre de l’action, du rêve, du souvenir, du désir, du regret, du remords, du beau, du nombre” BAUDELAIRE, Mon cœur mis à nu
“Heure exquise / Qui nous grise / Lentement,  / La caresse, / La promesse / Du moment” Samuel BECKETT, Oh les beaux jours !
“...c’est peut-être ça que je sens, qu’il y a un dehors et un dedans et moi au milieu, c’est peut-être ça que je suis, la chose qui divise le monde en deux, d’une part le dehors, de l’autre le dedans, ça peut être mince comme une lame, je ne suis ni d’un côté ni de l’autre, je suis au milieu, je suis la cloison, j’ai deux faces et pas d’épaisseur, c’est peut-être ça que je sens, je me sens qui vibre, je suis le tympan, d’un côté c’est le crâne, de l’autre le monde, je ne suis ni de l’un ni de l’autre” BECKETT, l’Innomable
“Pas dans le cul aujourd’hui / j’ai mal / Et puis j’aimerais d’abord discuter un peu avec toi car j’ai de l’estime pour ton intellect / On peut supposer / que ce soit suffisant / pour baiser en direction de la stratosphère” Jana CERNA, Lettre à Egon Bondy
“Imite le moins possible les hommes dans leur énigmatique maladie de faire des nœuds”, René CHAR, Les matinaux
“ A la seconde où tu m’apparus, mon cœur eut tout le ciel pour l’éclairer. Il fut midi à mon poème. Je sus que l’angoisse dormait” CHAR, “Le Météore du 13 août”, Fureur et Mystère
“Sommes-nous voués à n’être que des débuts de vérité ?” CHAR, Fureur et Mystère
“Obligation, sans reprendre souffle, de raréfier, de hiérarchiser êtres et choses empiétant sur nous.” CHAR
“Donne toujours plus que tu ne peux reprendre. Et oublie. / Telle est la voie sacrée”. CHAR, Le Nu perdu
“ Il faut trembler pour grandir”. CHAR, Fureur et Mystère 
“Dire d’elle ce qui jamais ne fut dit d’aucune” DANTE, La Vita Nova
“L’émotion ne dit pas “je””. Gilles DELEUZE, Deux régimes de fous
“Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire” DERRIDA
“Dès qu’on l’a vu, son absence est affreuse ;/ Dès qu’il revient, on tremble nuit et jour ;/ Souvent enfin la mort est dans l’amour ;/ Et cependant … oui, l’amour rend heureuse !” Marceline DESBORDES-VALMORE, Oeuvres 
“On ne sait jamais qu’on part - quand on part -/ On plaisante, on ferme la porte / Le Destin qui suit derrière nous la verrouille / Et jamais plus on n’aborde” Emily DICKINSON, Quatrains et autres poèmes brefs
“Je parle de ce qui m’aide à vivre, de ce qui est bien. Je ne suis pas de ceux qui cherchent à s’égarer, à s’oublier, en n’aimant rien, en réduisant leurs besoins, leurs goûts, leurs désirs, en conduisant leur vie, c’est-à-dire la vie, à la répugnante conclusion de leur mort. Je ne tiens pas à me soumettre le monde par la seule puissance virtuelle de l’intelligence, je veux que tout me soit sensible, réel, utile, car ce n’est qu’à partir de là que je conçois mon existence.” Paul ELUARD, “Je parle de ce qui est bien”, Donner à voir
“Tes yeux dans lesquels je voyage / Ont donné aux gestes des routes / Un sens détaché de la terre”. ELUARD, Poèmes
“As-tu éprouvé quelquefois le regret que l’on a pour des moments perdus, dont la douceur n’a pas été assez savourée ? C’est quand ils sont passés qu’ils reviennent au coeur, flambants, colorés, tranchant sur le reste comme une broderie d’or sur un fond sombre”. FLAUBERT, Lettre à Louise Colet, 2 décembre 1846
“Tant de mains pour transformer ce monde et si peu de regards pour le contempler” Julien GRACQ, Lettrines
“Loin, loin de toi se déroule l’histoire mondiale, l’histoire mondiale de ton âme.” KAFKA, Journal, Notes éparses de l’été 1922
“On dit : le temps passe, la vie est un torrent etc. Je ne m’en aperçois pas : le temps reste immobile et moi aussi. Tous les plans d’avenir que j’ébauche tout droit sur moi ; quand je veux cracher, je me crache au visage” Soren KIERKEGAARD
“L’amour aussi bien que le feu ne peut subsister sans un mouvement continuel ; et il cesse de vivre dès qu’il cesse d’espérer ou de craindre.” LA ROCHEFOUCAULD, Maximes, 1664
“Mais la chevelure est une rivière tiède,/ Où noyer sans frissons l’âme qui nous obsède / Et trouver ce Néant que tu ne connais pas / Je goûterai le fard pleuré par tes paupières, / Pour voir s’il sait donner au coeur que tu frappas / L’insensibilité de l’azur et des pierres.” MALLARMÉ, Tristesse d’été
“Autre chose, que je ne vous ai pas dite : moi, la lourdeur de mon rocher me décourage souvent, me rend très paresseux. Est-il possible d’imaginer un Sisyphe paresseux ? Ne serait-ce pas le comble de l’absurde, ou serait-ce seulement contradictoire ? Je vous serre très fort les mains” Francis PONGE à Albert Camus, Correspondance, 1941-1957
“J’entendrai des regards que vous croirez muets” Jean RACINE, Britannicus
“ Tous mes adieux sont faits. Tant de départs / m’ont lentement formé dès mon enfance./ Mais je reviens encor, je recommence,/ ce franc retour libère mon regard./ Ce qui me reste, c’est de remplir,/ et ma joie toujours impénitente/ d’avoir aimé des choses ressemblantes/ à ces absences qui nous font agir.” RILKE, Vergers
“Il n’y a rien / qui tienne / ses promesses” Philip ROTH, Le théâtre de Sabbath
“J’admire comme on peut mentir en mettant la raison de son côté” Jean-Paul SARTRE, La Nausée
“... impondérable dans un monde de poids …. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . … démesure dans un monde de mesures …” Marina TSVETAÏEVA, Le ciel brûle
“On n’attend pas ainsi des lettres / Ainsi on attend LA lettre./ Lambeau issu de chiffons,/ Autour d’un filet/ De colle. Dedans un mot,/Et le bonheur. Et c’est tout.” Marina TSVETAÏEVA, Vivre dans le feu : Confessions
“Tu vois ce que c’est d’aimer. L’extrême de la bêtise et l’extrême de quelque chose de plus que l’intelligence se confondent !” Paul VALERY, Lettres à Jean Voilier : choix de lettres 1937-1945
“Comment peut-on avoir confiance en une personne qui ne se risque pas à vous confier toute sa vie, jour et nuit ?”, Cesare PAVESEN, Le métier de vivre, 1952 
“Mais voici le plus atroce : l’art de la vie consiste à cacher aux personnes les plus chères la joie que l’on a à être avec elles, sinon on les perd” Cesare PAVESEN, Le Métier de vivre
“Pourquoi est-ce que dès qu’un être humain témoigne qu’il a peu ou encore besoin d’un autre, celui-ci s’éloigne ? Pesanteur.” Simone WEIL, La Pesanteur et la grâce
“Ce qui compte est d’aller très lentement ; de s’arrêter au milieu du flot : de ne jamais accélérer : s’allonger sur le dos et attendre que le monde secret de l’inconscient soit peu à peu habité” Virginia WOOLF, Journal, 1915-1941
“Un cœur, c’est peut-être malpropre. C’est de l’ordre de la table d’anatomie et de l’étal de boucher. Je préfère ton corps”, Marguerite YOURCENAR, Feux, 1935
“Un dieu qui veut que je vive t’a ordonné de ne plus m’aimer. Je ne supporte pas bien le bonheur. Manque d’habitude. Dans tes bras, je ne pouvais que mourir”, Marguerite YOURCENAR, Feux
Quelques sujets abordés en écriture depuis le 15 juin 2020 : Les groupuscules ; l’intérêt au silence ; le pronom relatif “en” ; les gerçures
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