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#littérature suisse
lire1x · 7 months
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Un Animal Sauvage de Joël Dicker
Cela faisait un petit moment que je n’avais plus lu Joël Dicker. Je l’avais laissé après ma découverte d’Harry Québert…totalement amoureuse de son écriture, productrice de citations. J’ai (écou)lu « Un  animal sauvage» avec frénésie, tout juste après sa sortie le 27 février dernier, sans réellement suivre les avis déjà donnés sur #Bookstagram et Babelio. Grand bien m’en appris ! J’ai…
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liqueuramere · 1 year
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À l'amour à la mort
Chronique de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, Joël Dicker, 2012
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Il m'aura fallu une vingtaine de jours pour venir à bout de ce pavé de 850 pages, best-seller du début des années 2010, trimballé de la montagne haut-savoyarde au littoral marseillais tout au long du mois de juillet. Son auteur : Joël Dicker, alors 27 ans au moment de la publication, jeune coqueluche de la littérature suisse romande au sourire Colgate et au regard charmeur - un écrivain à l'époque prisé des plateaux télé, passablement agaçant à mon goût, je dois dire, qui fantasmait ses polars aux États-Unis et qui semblait éprouver une certaine jouissance à conférer à ses récits une dimension métatextuelle (pour se donner un air intelligent, peut-être). Vous l'avez compris, j'avais un apriori très sévère sur ce roman depuis sa sortie, l'impression d'une énième esbroufe littéraire qui n'allait pas résister à l'épreuve du temps. Sauf que, pour ce livre, Joël Dicker, bah, il a gagné des prix. Puis il a continué à écrire des livres. Et son succès n'a pas faibli. Et si finalement La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert était un bon roman policier, avec une bonne intrigue et surtout, élément sur lequel je ne transige que peu, une bonne écriture ? Il me fallait vérifier cela par moi-même, et en faire, en bonne grosse brique qu'il était, une lecture estivale.
La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, c'est donc un roman policier qui met en scène des écrivains et qui parle de l'acte d'écrire. Je ne résumerais pas mieux les débuts de l'intrigue que ne le fait l'éditeur sur la quatrième couverture du livre, donc je la reproduis ici :
À New York, au printemps 2008, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l'innocence de son ami Harry, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête.
Le personnage de Marcus, narrateur de l'histoire, c'est un peu l'alter ego fantasmé de Joël Dicker : un écrivain en panne d'inspiration qui va trouver dans cette affaire criminelle le sujet rêvé de son prochain livre (je renvoie d'ailleurs aux pages 504-505 de l'édition poche pour constater que Dicker se décrit en creux dans le portrait de son protagoniste). De ce fait, ce dernier se retrouve à mener l'enquête en parallèle de la police, parfois en collaboration avec elle, interrogeant un par un les divers habitants de la ville d'Aurora où a eu lieu le drame, ainsi que son mentor Harry Quebert, afin de tirer au clair ce qui a bien pu se passer trente-trois ans plus tôt. Rencontre après rencontre, la narration procède donc par analepses qui éclairent progressivement l'affaire et mettent en danger le personnage principal, enquêteur novice et un peu fouineur dont la présence ne va pas plaire à tout le monde. Premier bon point : il faut admettre que cette structure éclatée est suffisamment bien pensée pour rester lisible de bout en bout du roman.
En terme de pure construction, je trouve également que l'intrigue de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une solide intrigue policière. Sans en révolutionner le genre, Joël Dicker nous mène habilement de suspect en suspect, de faux-semblant en faux-semblant, de manière assez tranquille tout d'abord, avant de s'accélérer dans une troisième partie énergique où s'enchaînent les rebondissements et où tout prend sens. En outre, la mise en abyme de l'écriture qui traverse tout le roman trouve une conclusion et une justification, disons... satisfaisantes, en lien avec l'affaire criminelle.
En revanche, ce à quoi je m'attendais et qui n'a pas loupé, c'est qu'on a le droit dans ce roman à tous les clichés du polar américain : l'écrivain new-yorkais face au syndrome de la page blanche, la petite bourgade en apparence tranquille (mais en apparence seulement), la jeune adolescente candide qui cache un secret plus trouble, etc. Ça passe, mais uniquement si l'on prend tout cela comme un jeu malicieux avec les codes du genre. Dans la même veine, les leçons de Harry Quebert à Marcus Goldman, qui constituent les amorces des chapitres et qui sont autant de pseudo-vérités éculées sur l'écriture, censées mettre en évidence à la fois les affres de la condition d'écrivain et les artifices de la fiction, dont on ne sait jamais vraiment si elles sont à prendre au premier degré (dans ce cas elles sont affligeantes) ou avec ironie (dans ce cas, elles peuvent prêter à sourire). Personnellement, je pencherais plutôt vers la première hypothèse.
Si l'on peut se consoler de ces facilités en se disant que ce ne sont des stéréotypes inoffensifs, il n'en est rien d'un autre qui, pour le coup, est vraiment problématique, à savoir la manière dont est traitée la relation entre Harry Quebert, écrivain charismatique et admiré, et la jeune Nola, adolescente de 15 ans plus que fragile d'un point de vue affectif, qui se met littéralement à idolâtrer le jeune trentenaire. Dans le roman, leur relation est idéalisée et présentée comme une sincère histoire d'amour, et non questionnée comme une relation asymétrique de nature pédophile (ce terme est, il me semble, celui qui convient car la relation n'est décrite que dans sa dimension platonique). Il y a bien des personnages qui s'opposent à cette relation, mais toujours par l'insulte, ce qui les décrédibilise. À la fin, cette vision romantique n'est pas écornée et est même réaffirmée par le narrateur, alors qu'on aurait été en droit d'attendre de Dicker un traitement plus informé et plus nuancé de cette thématique, en posant, à travers au moins l'un des personnages par exemple, un regard critique sur les rapports de pouvoir entre les deux "amants", et non en convoquant un cliché qui flirte avec l'apologie. Quitte à se saisir de cette problématique, autant le faire bien...
Enfin, le style... Je serai tout d'abord magnanime en admettant que La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est un roman qui se lit bien. On tourne, pour sûr, facilement et rapidement les pages, car il n'est pas mal écrit. Seulement, l'écriture de Dicker reste toujours parfaitement banale et sans originalité, explicitant tout dans une grande transparence, ce qui la rend assez fade et largement quelconque. C'est assez ballot de devoir se contenter de cela dans un roman qui met en scène des personnages d'écrivains présentés comme géniaux, à commencer par Marcus Goldman, dont on comprend très vite qu'il est, dans la fiction, l'auteur du livre que nous sommes en train de lire.
En définitive, je résumerais mon sentiment vis-à-vis de ce livre en disant que je m'attendais à pire, mais que j'espérais mieux. Avec ce roman, Joël Dicker s'inscrit sans conteste dans cette tendance francophone du "roman atlantiste" identifiée et dénoncée par Johan Faerber dans son essai Après la littérature (2019) : on est là face à un romancier qui essaie de singer le roman américain, mais qui ne parvient en réalité qu'à le parodier, dans une version française très fabriquée, construite à partir de lieux communs et de fantasmes. On ne peut donc pas du tout dire que La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert brille par l'éclat et la subtilité de son écriture ; tout au plus peut-on dire que c'est une ingénieuse fabrication, au sens où la construction de son intrigue, pour artificielle qu'elle soit, a de la tenue (il n'y a en cela rien de surprenant à ce que le roman ait été adapté par la suite en série par Jean-Jacques Annaud en 2018). Cela ne compense pas tout, mais c'est déjà pas mal.
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ccnountche · 2 years
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Pour cette 9e édition, le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne, organisé par le Service des bibliothèques & archives, en charge de la politique du livre, avait ouvert à nouveau son vote à l’ensemble des lectrices et lecteurs de Suisse romande et au-delà. Le vote, qui s’est tenu du 1er janvier au 28 février 2023, a déclaré "Cabine" d'Éric Bulliard vainqueur.
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lecturedesam · 2 years
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L'Affaire Alaska Sanders
L’Affaire Alaska Sanders
Auteur : Joël Dicker Titre :L’Affaire Alaska Sanders ISBN :9782889730001 569 pages – Edition Rosie Wolfe Lien livraddict     4eme de couverture :  Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d’une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d’un lac. L’enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et…
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fleurdusoir · 2 years
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Il y a toujours des êtres qui exigent de la vie de grandes choses et ne peuvent se faire à sa stupidité et à sa brutalité.
Hermann Hesse, Le loup des steppes
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anabasisx · 29 days
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Promenades d’été
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Joseph Mallord William Turner. The Blue Rigi: Lake of Lucerne - Sunrise, 1842. 
Hier c’était l’anniversaire de la naissance de Judith Gautier. 
En feuilletant ses critiques d’art pendant les dernières années, je suis tombé sur ses Promenades d’été en Suisse qui ont paru chez La Liberté et Le Parlement. J’aime particulièrement les fragments II et III du 24 août 1869 (d’où le partage). Il s’agit d’une description fort jolie (et assez fantaisiste) de Lucerne plus une super anecdote sur la fête fédérale de tir à Zoug avec le cher Villiers de l’Isle Adam.
II. Lucerne
Vous est-il jamais arrivé de regarder le soleil en face et de vouloir ensuite lire votre journal ? Une flamme s’interpose entre vos yeux et le papier, les caractères se mettent à gambader et les lignes s’embrouillent si adroitement qu’il vous est impossible de savoir lequel, de M. Rochefort ou de M. Devinck, n’a pas été élu.
Nous avons éprouvé quelque chose d’analogue dès notre arrivée sur les bords du lac des Quatre-Cantons. Une préoccupation unique s’est emparée de nous et s’est continuellement dressée entre nos yeux et le paysage; de sorte qu’après avoir passé quinze jours à Lucerne, nous ne connaissons pas plus cette villa que nous ne connaissons Pékin.
Lorsque nous considérons la chaîne du Righi, c’est l’inaccessible et brillant mont Salvat que nous croyons voir. Si nos regards se tournent vers le rocheux Pilate, son faite étrangement découpé nous semble le château où sont conduits les héros morts en combattant la divine Walhalla taillée par les géants; et le vieux pont de Lucerne, avec ses peintures bariolées, nous paraît être l’arc en ciel, courbé d’un mont à l’autre, sur lequel marcha le dieu Votan pour atteindre sa nouvelle demeure. Si, étendu dans une mince gondole, nous regardons glisser sur l’eau claire du lac un cygne qui rôde amicalement autour de nous, il nous est impossible de ne pas voir sur ses ailes de neige un cordon d’or qui tire une nacelle, et dans la nacelle apparaît sous sa cuirasse étincelante, Lohengrin, chevalier du Saint-Graal, champion de l’innocence. Lorsque, dans les brumes du lointain, se montrent la proue et le mât d’un steamer, nous rêvons aussitôt d’Iseult conduite par Tristan vers les rivages de Cornouailles; et dès que l’incendie du couchant flamboie sur les montagnes, nous nous souvenons du fleuve de feu répandu, pour protéger son sommeil, autour de Brünnhilde, la Walkyrie superbe, pour longtemps endormie dans son armure.
Donc nous avons une idée très inexacte des choses que nous avons vues et nous ne pourrions en parler sans de graves dangers d’erreur, frappé d’éblouissement comme nous le sommes. Cependant, si on nous demandait notre avis sur Lucerne, nous affirmerions que cette ville n’a pas son égale au monde !
Les lignes qui précèdent sont peut-être une énigme ? Mais nous savons le lecteur trop intelligent pour craindre un instant qu’il n’en devine pas le mot.
III. Trente mille carabines
Zug ! Nous crûmes d’abord que c’était une exclamation, un juron familier aux Suisses; car ce mot était dans toutes les bouches lucernoises; il revenait à tout propos ; on le redisait sans cesse : bourgeois, gens du peuple, hommes, femmes, enfants. Il nous sembla que les chiens aboyaient Zug !
— Les Suisses sont bien mal élevés, disions-nous ; ils ne peuvent parler sans jurer. 
Mais, au déjeuner de la table d’hôte, nous surprimes des fragments de conversation en français qui jetèrent quelques doutes dans notre esprit sur la signification de « Zug ». 
Un dîneur disait à un dîneur : 
— Ce matin, j’appelle mon domestique. Pas de domestique ! Il est à Zug.
Ou bien: 
— Je reviens de Zug.
— Allez-vous à Zug ?
— À quelle heure part-on pour Zug ?
Nous fîmes venir le maître-d’hôtel, désirant à tout prix sortir de l'incertitude.
— Monsieur, qu’est ce que c’est que Zug ? 
Il paraît que nous venions de dire une chose énorme, car le maître-d’hôtel lança un gros rire.
— Zug, c’est Zug, dit-il, et ce n’est pas loin d’ici.
Il s’agissait donc d’un pays.
— Et qu’est ce qu’on fait à Zug ?
— Oh ! Alors, s’écria le Suisse avec stupéfaction. Vous ne savez pas que le tir fédéral est ouvert ? Il y a un prix de cent mille francs. Toute la Suisse est là. C’est superbe !
Il regarda l’heure à sa montre. 
— Courrez ! S’écria-t-il, courrez vite ! Vous n’avez que le temps ! Le train va partir ! Sans savoir ce que nous faisions, mais entraînés par l’enthousiasme du maître-d’hôtel, nous saisîmes notre chapeau, notre manteau, notre parapluie, et nous nous mîmes, nos chers compagnons de voyage et nous, à courir de toutes nos jambes versa la gare.
— Trois billets !…
Avant que nous eussions ajouté « pour Zug », nous étions servis. Où pouvait-on aller, sinon à Zug ? Nous eûmes à peine le temps de nous précipiter dans un wagon dont les portes se refermèrent aussitôt, et le train s'ébranla au milieu des sifflements, des coupes de cloches et des cris de toutes sortes.
Zug est un joli bourg qui s’accole aux montagnes. Son église, avec son haut cloche entourée de maisons qui se groupent gracieusement, a l’air d’une poule au milieu de ses poussins. 
Ce jour-là, toutes les fenêtres étaient pavoisées. La vieille porte de la ville, au cadran énorme, disparaissait sous les bannières multicolores de tous les cantons; à chaque saillie de ses murs, à chaque angle de son toit, à chaque clocheton s’accrochait un grand drapeau que la brise très faible soulevait lentement. Les guirlandes de fleurs et de feuillages, qui circulaient en festonnant, contrariait la courbe de l’ogive percée dans la vieille bâtisse, et la rue que cette porte termine ressemblait à une rue chinoise avec ses maisons inégales et sa perspective sans fin de banderoles brillantes.
Mais il fallait prendre une autre route pour gagner la plaine où le tir fédéral était établi. Un vacarme effroyable et continu nous guide de ce côté.
Dans une immense prairie s’élevaient des baraques foraines, et une foule joyeuse, mais grave, se pressait derrière le long hangar, sous lequel les tireurs luttaient d1adresser. Cette foule bigarrée offrait des spécimens tous les cantons de la Suisse, ici on voyait des Bernoises avec leur long corsage de velours noir, leur courgette plissée, retenue pas des chaînes d’argent, leur jupe ample et à demi cachée par un tablier soie couleur gorge de pigeon, et leurs grandes épingles historiées, piquées dans leurs cheveux. Là, se mêlaient les naturels du Valais, riche en goitres ; les Genevois, qui ont donné lieu au proverbe : boire comme un Suisse ; les montagnards d’Unterwald, qui ressemblent tous à Guillaume-Tell ; les Fribourgeois, vêtus de culottes courtes, de vestes brunes, coiffés de grands chapeaux et s’appuyant sur des bâtons noueux. Il y avait même quelques tyroliennes venues de loin, par curiosité, et qui égayaient les yeux par leurs jupes de couleurs vives, leurs étroits tabliers tricolores, leurs chapeaux pointus, en feutre noir, agrémentés de laons d’or et posés corpuettement sur le front.
Nous parvînmes à nous introduire sous le hangar où s’accomplissait  le grand concours fédéral. Là, l’espace était divisé en petits compartiments semblables aux box d’une écurie. Dans chacun de ces box, un homme, la carabine épaulée, visait dans une cible très lointaine un point noir, à peine visible, pendant que derrière lui, d’autres hommes très affairés, chargeaient sans relâche les armes.
Nous demeurâmes immobiles, assourdis par le fracas des milliers de détonations et par le bruit sifflant de la fuite des balles qui cinglent l’air.
Un Suisse, avec la familiarité qui est de rigueur dans un pays libre, nous adressa la parole, au milieu du vacarme; nous adressa la parole, au milieu du vacarme ; nous ne pouvons saisir un mot de ce qu’il disait. D’ailleurs il parlait allemand. Nous murmurâmes n’importe quoi pour nous débarrasser du bavard, mais il nous poussa dans un box et nous mit une carabine entre les mains.
Avant que nous fussions revenu de notre surprise, le coup partir tout seul, et, en même temps, nous recevions un fort coup de poing sur l’épaule. 
Nous laissâmes tomber l’arme en nous retournant, furieux, vers le Suisse qui, nous semblait-il, poussait la familiarité un peu trop loin. Le brave homme avait les mains dans les poches, et notre colère tomba devant sa mine béate. Comme nous nous frottons l’épaule, il nous expliqua, par une pantomime expressive, que c’était le recul de l’arme qui nous avait frappés. 
— Très bien ! Mais pourquoi ne pas nous avoir prévenu que vos carabines donnent des coups de poing.
Nous cédâmes la place à l’un de nos compagnons de route, à notre ami Villiers de l’Isle Adam. Plus heureux que nous, qui avions peut-être atteint une innocence hirondelle, Villiers de l’Isle Adam envoya la balle au cœur même de la cible, et celle-ci, mue par un ressort, le salua. Les Suisses qui nous entouraient éclatèrent en applaudissements; on entraîna le vainqueur, et des êtres sortis on ne sait d’où, armés de formidables trombones, se mirent sur deux files et l’escortèrent avec un tintamarre triomphal.
Nous le suivions sans gloire, l’air déconfit et secrètement jaloux.
On s'arrêta devant un kiosque entouré de vitrines sous lesquelles brillaient les merveilles destinées aux plus habiles tireurs, et l’on pria Villiers de l’Isle Adam de choisir. Il hésita longtemps entre un portrait de Garibaldi, une paire de lunettes d’or, un couvert d’argent, une collection de pièces de cent sous à l’effigie de Louis-Philippe, rangée en forme d’étoile dans un écrin, et une médaille commémorative de sa gloire. Il finit par prendre la médaille, que l’on accrocha à son chapeau au milieu d’un flot de rubans. Ainsi affublé, il essaya de se dérober aux démonstrations mais les trombones l’entourèrent de nouveau, et on se remit en marche. Notre ami mourait de rire au milieu de la solennité imperturbable de son cortège. On le conduisit vers un autre hangar consacré à Bacchus. Là, un commissaire de la fête monta gravement sur une table, éleva une coupe vers le ciel, cria trois fois : “ Hurrah!” et Villiers de l’Isle Adam fut obligé de vider la coupe pleine de vin suisse, de ce vin auprès duquel le vinaigre est du miel !
Mais, enfin, nous parvînmes à nous enfuir et à dérober nos traces. Saisissant au vol le train qui repartait, nous retournâmes vers Lucerne, ravis du Grand Tir fédéral suisse.
Judith Mendès
Trouvez l'originel sur La Liberté du 24 août 1869 sur retronews.
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Nicolas Garma-Berman-L'épaisseur
Rentrée littéraire 2024 : Nicolas Garma - Berman publie L'épaisseur de l'aube, un magistral roman sur sur l'amour fraternel et la perte.
De l’aube Rentrée littéraire 2024 Roman magistral sur l’amour fraternel et la perte L’épaisseur de l’aube de Nicolas Garma-Berman est un roman que ses lecteurs ne sont pas près d’oublier. La qualité de l’écriture, le réalisme des personnages affrontant les vicissitudes de la vie et les mots de l’écrivain pour décrire l’absence, le deuil, la culpabilité, est une véritable expérience de lecture,…
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leehamwriting · 9 months
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La rose de Tunis - Robert FRANCON - 2019 - Autoédition
Quatrième de couverture Entre Genève et Méditerranée, Franck voyage pour affaires. Il est un homme fort dans le monde de l’argent, et incapable de s’adresser à une femme. Muhsina est tunisienne, travaille comme femme de ménage dans un hôtel de luxe, où elle côtoie la richesse alors qu’elle est miséreuse. Mon Avis Deux vies qui se côtoient et ne se croisent pas. Deux classes sociales…
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blogapart3bis · 10 months
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Alterfictions 2023
Aujourd'hui sur Blog à part – Alterfictions 2023 Petit pincement au cœur au Château d’Yverdon pour Alterfictions, le premier festival de « l’autre littérature » – ou « mauvais genres », c’est selon. #salon #litterature #suisse #romandie
Ce n’est pas sans un petit pincement au cœur que, samedi passé, j’ai repris le chemin du Château d’Yverdon pour Alterfictions, le premier festival de « l’autre littérature » – ou « les mauvais genres », c’est selon – à savoir science-fiction, fantastique, polar, historique et romance. La raison du pincement est que, dans ces mêmes salles du haut, il y a une trentaine d’années, c’était la…
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stiltonpocket · 11 months
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Heidi
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Heidi est un roman qui fait parti des plus célèbres récits de la littérature d'enfance et de jeunesse. Il a été écrit par la femme de lettres suisse alémanique Johanna Spyri, publié en 1880 et 1881. Grâce au dessin animé, l'héroïne du roman est devenue un personnage mythique connue dans le monde entier. 
Sa tante, Dete, laisse l’orpheline Heidi chez son grand-père, sur un alpage au-dessus de Maienfield dans le Canton des Grisons, en Suisse. Au détriment de ce que tout le monde croit, le vieil homme n’est pas dur du tout. Il s’attache bien rapidement à Heidi, en nous démontrant que les mauvaises langues parlent sans réellement connaître quelqu'un.  
Ici, nous parcourons ensemble une analyse des thèmes, les plus importants dans l'opéra, à travers ses personnages.
Nous commencons par le personnage là où tout à commencé: la tante Dete. 
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La tante d’Heidi n’est pas un personagge des plus aimables. 
Dete était bien jeune à la mort du père d’Heidi et a pris soin d’elle pendant quatre ans. La première fois qu’on lui a offert un emploi à Francfort, elle a refusé, non par compassion mais par sens du devoir. Pour être précis, elle souffrait l’idée d'être jugée par la société à cause d’un choix égoïste.  Ceci est souligné par le temps qu'elle passe en s’excusant envers les villageois tout en montant sur l’alpage avec Heidi. 
Il y a un autre élément essentiel à considérer, qui reviendra plusieurs fois dans la narration: le chalet perdu au sommet des montagnes représente un endroit éloigné par la société, où serait enfermé une partie de soi qui n’est ni acceptée ni intégrée. C’est exactement ce qui est passé à le grand-père et Dete génère la même dynamique avec Heidi: Heidi n’est rien d’autre que le devoir à qu’elle a été appelée et dont elle veut fuir, qui l'oblige à vivre dans quel petit village et à sacrifier ses opportunités de carrière. Il faut s’en débarrasser, où personne ne peut la voir.
Dès qu’elle apparaît dans cette histoire, elle est toujours en train de satisfaire un besoin personnel. Elle laissa Heidi chez son grand-père bien consciente de sa réputation, elle revint la récupérer puis la ramena à Francfort, lorsqu’elle vit une opportunité de gagner de l’argent. Elle essaie de dissimuler ses mauvaises intentions en prétextant qu’Heidi ait besoin d’une éducation. Il s’agit d’une opportunité que personne ne pourrait refuser.  Nous nous rendons compte qu’elle se désintéresse du bien être d’Heidi à Francfort, même lorsque cette dernière risque sa vie par nostalgie.
Il faut analyser chaque personnage en rapport avec son personnage spéculaire. Le premier c’est le rapport entre le grand-père et Dete, car ils émettent une critique à la société. 
Les deux sont les tuteurs d’Heidi et ils ont abandonné le petit village, l’un pour fuir dans les montagnes (rejet complet) et l’autre pour embrasser une société encore plus grande et complexe. Cependant, la croissance narrative de son grand-père l'amène à faire la paix et à se réconcilier avec la société. En revanche Dete se perd dans le système capitaliste avide (juste en contradiction avec la montagne comme endroit des sentiments), représenté par Francfort. Ils montrent deux choix différents et opposés à la société: le rejet complet ou l’immersion totale. 
Heidi, de son côte, représente la pureté et la joie non contaminées par les problèmes des adultes. Cette force l’accompagne dans toutes ses aventures et grâce à elle Heidi change la vie de ceux qui les entourent. Elle touche l’enfant en chacun de nous. 
Le personnage qui s’oppose à la force vitale d’Heidi a été interprété par Mademoiselle Rottenmeier. Elle met en avant des traits de caractère uniquement négatifs en opposition à la force de bien.. Elle considère Heidi comme une sauvage et essaie de lui donner de la discipline à travers la sévérité. Heidi perd complètement la  joie de vivre, jusqu’à risquer la mort par dépression. La seule façon pour elle d’avoir sauvé la vie c’est de la ramener sur l’alpage.  Cela représente la force de guérison de la nature et ce thème est exploré aussi par le personnage de Klara et comment elle récupère l’usage des jambes.
Un autre sujet qu'il faut analyser c’est le rapport entre Peter et Heidi. 
Peter nous donne une vision de la vie dans la montagne opposée à la vision de Heidi. Avec Heidi nous apprenons à apprécier la vie dans la nature, bien qu’elle ne soit pas toujours merveilleuse. La montagne peut se révéler un vrai cauchemar, car elle n’est pas seulement les fleurs et les couleurs, mais aussi l’anàlphabetisme, le travail des enfants et la solitude. Peter n’est pas capable de lire ni d'écrire, il a commencé à travailler à l'âge de cinq ans et il souffre terriblement de la solitude. 
Il y a aussi beaucoup de personnages positifs dans la grande ville, comme toute la famille de Klara et Sebastian. Cela signifie que la société n’est pas seulement un endroit terrible, il y a aussi gens de bon cœur. De plus, les possibilités économiques de la famille de Klara ont pu atténuer les problèmes engendrés par la pauvreté et donner à Heidi et sa famille une vie meilleure. 
Pour conclure, j’ai vraiment adoré le livre et il est devenu un de mes livres favoris de tous les temps. Comme Heidi j’adore la montagne et je souffre de la même nostalgie. La description faite par Johanna Spyri m’a rappelé mon enfance et j'espère qu’elle vous fera la même impression.
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harriet-de-g · 9 months
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Ressources autour de la gestion de la douleur.
Cette Bibliographie est issue du zine "Toujours mal quelques part" sortie en janvier 2024. Les catégories reprennent les différents chapitres de celui-ci. La liste est régulièrement mise à jour et complétée. N'hésitez pas à partager vos propres ressources pour la faire évoluer!
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C’est quoi la douleur ?
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale a un dossier qui reprend des informations générales sur la douleur.
La douleur, quelle chose étrange, Steve Hains & Sophie Standing, livre, 32p.
La douleur chronique perturbe l’équilibre cérébral, Rev Med Suisse, 2008/145 (Vol.-6), p. 493a–493a.
Lien entre douleur et trauma
Le Trauma, quelle chose étrange, Steve Haines & Sophie Standing, livre, 32p.
Le corps n’oublie rien. Bessen Van Der Kolk. Il existe une version résumée en zine nommé « Ressources sur le traumatisme » (Morgan.e).
Comment les traumatismes d’enfance impacte la santé tout au long de l’existence (« How childhood trauma affects health across a lifetime ») Nadine Burke Harris.
Qu’est ce que le trauma? L’auteur de le corps n’oublie rien explique («What is trauma? The author of “The Body Keeps the Score” explains,) Bessel van der Kolk.
Childhood exposure to violence and lifelong health: clinical intervention science and stress-biology research join forces. Moffitt, T. E., & Klaus-Grawe 2012 Think Tank (2013). Development and psychopathology, 25(4 Pt 2), 1619–1634.
Mécanismes d’adaptation 
Pain-determined Dissociation Episodes, David A. Fishbain, R. B. Cutler, H. L. Rosomoff, R. Steele Rosomoff, Pain Medicine, Volume 2, Issue 3, September 2001, Pages 216–224.
Trop à l’aise avec nos diagnostics, zinzinzine,
Et toi, tu fais quoi dans la vie ?, Harriet de G, brochure, 4p.
Quand tout va bien
Une introduction en français à la technique du pacing.
Laziness Does does not exist, Devon Price, livre, 256p.
La culture du Valide Occidental, Zig Blanquer,
Les thérapies alternatives
A claire voie : manuel de savoir être fou en société, zine, 91p. Comporte un chapitre spécifique pour les premiers entrevus avec un·e thérapeute (dans un cadre psychiatrique).
Pour les proches
La théorie des cuillères, article wikipédia.
The spoon theory (La théorie des cuillères), Christine Miserandino, essai.
Soutien mutuel : les bases
Paillettes Toxiques et Sérum Phy : des pistes pour repérer des dynamiques de pouvoir dans nos relations (pas cis hétéro), zine, 275p.
Point drogue
Une carte interactive pour savoir où tester ses produits
Relation entre tabagisme et douleur : revue narrative de la littérature scientifique, D. Balayssac, Revue des Maladies Respiratoires, Volume 38, Issue 3, 2021, Pages 269-277.
Se faire mal : comment prendre soin de toi lorsque tu ressens le besoin de te blesser, Icarus Projets, zine, 56p.
Alternatives à l’auto-mutilation, Traduction de Choose recovery par Dandelion Guide pour décrocher des médicaments psychotropes en réduisant les effets nocifs, zine, Icarus project, 70p. Tumer Fue : Une méthode libre pour en finir avec la clope, Robin, zine, 80p.
Toxicophobie mon amour, Pour déconstruire ses préjugés sur l'usage de produits.
Pendant la tempête
Le manuel de sevrage des psychotropes, livre, Soutien Benzo, 196p.
Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir, traduction par ezekiel and the weirdos, zine, 33p.
Le mouvement death positiv tente de réduire les tabous autour de la mort et d’explorer les façons de préparer sa fin de vie sereinement.
Living with depression, Kat Amarië, vidéo (traduite).
Dépression comment te quitter, Luks, zine, 20p.
En vrac :
Chroniques des chroniques : une émission autour des maladies chroniques (douloureuses), radio rageuse.
La souffrance: que ressent-on quand quelqu’un nie notre douleur ?, podcast Emotion.
The Cancer Journals (Journal du cancer), Audre Lorde, livre, 96p. Fragments, Fatou S, livre, 150p.
Guide de navigation en eau trouble : se fabriquer des ressources quand on vit une crise ou un moment pas cool, zine, 40p.
Les ateliers groupe soin, volume 1, 2 et 3, zines, groupe soin. Du partage de savoir et vulgarisation de concepts médicaux issus de rencontre en groupe pour s’autonomiser.
My Body Is a Prison of Pain so I Want to Leave It Like a Mystic But I Also Love It & Want it to Matter Politically, Johanna Hedva, vidéo et transcript.
Hollow, Mia Mingus, Traduction d'Emma Bigé et Harriet de g, zine. De la science fiction avec des handi·es autonomes.
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57124561 · 9 months
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From: Arcadia
Aleksandra Violana is currently based in the United Kingdom, where she is funded through a Cambridge Le Bas Doctoral Scholarship in completing a PhD in English literature and language at the University of Cambridge. Prior to this, she completed an MPhil in English literature and language, drawing also on Russian literature and language, at the University of Cambridge, United Kingdom, and a BA Hons with concentrations in European literatures, linguistics, languages, arts and cultures at Utrecht University, Netherlands, having concluded her earlier school education in Slovenia. Parallel to her academic commitments, she has also worked in the arts and cultures more broadly, including as an art researcher, producer, collections aide, writer, proofreader, editor, translator and interpreter across a number of publications, educational initiatives, and arts and cultural institutions in Europe and Asia. She currently holds editorial posts at Arcadia, Switzerland, Eikon, Austria, and The Cambridge Journal of Law, Politics, and Art, United Kingdom. Her areas of editorial expertise include: • Cultural Criticism • Literature • Language • Art
Aleksandra Violana est actuellement basée au Royaume-Uni, où elle est financée par une bourse de doctorat Cambridge Le Bas pour terminer un PhD en littérature et langue anglaise à L'Université de Cambridge. Avant cela, elle a obtenu un MPhil en littérature et langue anglaise, s'appuyant également sur la littérature et langue russe, à L'Université de Cambridge, au Royaume-Uni, et un BA Hons avec des concentrations en littératures, linguistiques, langues, arts et cultures européennes à L'Université d'Utrecht, Pays-Bas, après avoir terminé ses études scolaires antérieures en Slovénie.
Parallèlement à ses engagements académiques, elle a également travaillé dans le domaine des arts et de la culture plus généralement, notamment en tant que chercheuse et productrice en art, assistante de collections, écrivaine, relectrice, réviseuse, rédactrice, traductrice et interprète dans un nombre de publications, d'initiatives éducatives et d'institutions artistiques et culturelles en Europe et en Asie. Elle occupe actuellement des postes éditoriaux à Arcadia, en Suisse, à Eikon, en Autriche, et au The Cambridge Journal of Law, Politics, and Art, au Royaume-Uni.
Ses domaines d'expertise éditoriale comprennent : • Critique culturelle • Littérature • Langue • Art
Aleksandra Violana lebt derzeit im Vereinigten Königreich, wo sie durch ein Cambridge Le Bas Doktorat-Stipendium finanziert wird, um an der Universität von Cambridge in englischer Literatur und Sprache zu promovieren. Zuvor absolvierte sie einen MPhil in englischer Literatur und Sprache, stützen auch auf russische Literatur und Sprache, an der Universität Cambridge, Vereinigten Königreich, und einen BA Hons mit Schwerpunkten in europäischen Literaturen, Linguistik, Sprachen, Künsten und Kulturen an der Universität Utrecht, Niederlande, nachdem sie ihr vorheriges Schulstudium in Slowenien abgeschlossen hatte.
Parallel zu ihren akademischen Verpflichtungen hat sie auch in den Künsten und Kulturen im weiteren Sinne gearbeitet, unter anderem als Kunstforscherin, Kunstproduzentin, Sammlungsassistentin, Autorin, Korrektorin, Redakteurin, Übersetzerin und Dolmetscherin im Rahmen einer Reihe von Publikationen, Bildungsinitiativen und Kunst- und Kulturinstitutionen in Europa und Asien. Derzeit ist sie Redakteurin bei Arcadia, Schweiz, Eikon, Österreich, und The Cambridge Journal of Law, Politics and Art, Vereinigten Königreich.
Zu ihren redaktionellen Fachgebieten gehören: • Kulturkritik • Literatur • Sprache • Kunst
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ccnountche · 2 years
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L'UIE lance un appel à candidature pour le prix Voltaire 2023
L’Union internationale des éditeurs (UIE) a lancé, mardi 10 janvier, un appel à candidature pour son prix Voltaire 2023. Doté de 10 000 francs suisses, ce prix récompense une personne ou une organisation engagée en faveur de la liberté de publication et d’expression. Pour en savoir plus, voir l'article.
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lecturedesam · 2 years
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Sa préférée
Auteur : Sarah Jollien-Fardel Titre : Sa préférée Date de parution : 25 aout 2022 – Edition Sabine Wespieser EAN : 9782848054568 200 pages   Merci à Lecteurs.com et Sabine Wespieser pour l’envoi de ce service presse     Sarah Jollien-Fardel naît en 1971. Elle grandit dans un village du district d’Hérens dans le canton du Valais en Suisse2. À l’adolescence, elle fuit la montagne et vit plusieurs…
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cogito-ergo-absens · 11 months
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Carl Gustav Jung (1875-1961) était un psychiatre et psychothérapeute suisse qui a fondé la psychologie analytique. Il est souvent considéré comme l'un des plus grands penseurs du XXe siècle en matière de psychologie. Voici quelques points saillants de sa vie et de sa carrière :
1. **Théorie des Archétypes :** Jung croyait que des symboles universels, appelés archétypes, résident dans l'inconscient collectif de l'humanité. Ces archétypes peuvent apparaître dans les rêves, les mythes et les contes de fées à travers différentes cultures.
2. **Inconscient Collectif :** Contrairement à Sigmund Freud, qui croyait en un inconscient personnel, Jung a introduit l'idée d'un inconscient collectif, une sorte de mémoire ancestrale partagée par toute l'humanité.
3. **Processus d'Individuation :** L'individuation est le processus par lequel une personne devient l'individu qu'elle est intrinsèquement destinée à être. C'est un processus de réalisation de soi et de réalisation de son potentiel.
4. **Types Psychologiques :** Jung a développé une théorie des types psychologiques qui a influencé la création de tests de personnalité modernes, comme le test MBTI (Myers-Briggs Type Indicator).
5. **Synchronicité :** Jung a également introduit le concept de synchronicité, l'idée que certains événements sont liés par le sens plutôt que par la causalité.
Jung a écrit de nombreux ouvrages influents, dont "L'homme et ses symboles", "Les types psychologiques" et "Les racines de la conscience". Ses idées continuent d'influencer la psychologie, la philosophie, la religion, l'art et la littérature.
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gaboninfoslive · 23 days
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"Réhabilitation de l'Héritage d'André Piguet : Une Conférence marquante au Conseil Économique, Social et Environnemental pour réparer les relations historiques
Le 31 août 2024 a marqué un tournant décisif dans la reconnaissance de l’œuvre d’André Piguet, missionnaire suisse arrivé au Gabon en 1958 à l’âge de 31 ans. En cette journée significative, le Révérend Brice Okoue Ondo, pasteur éminent de l’Église Évangélique du Gabon et actuel successeur de Piguet à la tête des éditions CLE (Centre de Littérature Évangélique) au Gabon, a dirigé une conférence…
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