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#mélodie attraction
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Musique zen love et romance gratuite
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mysteriis-moon666 · 24 days
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ACCEPT – Humanoid
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Dans la lignée des divinités des Judas Priest, Saxon, Motorhead, Deep Purple, Black Sabbath, AC/DC, Anvil…Il y a Accept.
Mené par le compositeur et guitariste Wolf Hoffman (dernier survivant de la formation d’origine), le flamboyant Fer de lance du heavy metal allemand depuis 1980, vient avec son 17ème album forger son heavy metal trad teuton en le trempant dans des riffs puissants, des atmosphères masculines, des hymnes mélodiques, une symphonie de solos stratosphériques, une rythmique herculéenne, et le grain éraillée du chant parfait de Mark Tornillo. Celui-ci est toujours rageur et remplie d’émotions, abordant les thèmes du vieillissement, douleur, déception, Intelligence Artificielle et la mort, il ne détourne pas les yeux mais rugit avec le cœur d’un humain dans toute sa complexité, singularité et expérience. « Humanoid » étant un disque qui vient à griffer l’âme, apporte des ailes pour errer dans un riffing purement heavy metal sans jamais être étranger de lui-même.
Le groupe perce le Metal Heart en frappant la tonnerre heavy et remet sur l’enclume son ouvrage d’artisan, fort de son classicisme et très certainement pas vintage, le son est velu, chargé de foudre et de puissance, tout en permettant à chaque titre d’apporter son climat. « Humanoid » se façonne en 2024 dans son ère, authenticité oldschool avec une formule éculée mais qui a fait ses preuves, et mérite un respect total.
Que ce soit avec le speedé "Southside Of Hell", l’électrique "Straight Up Jack" qui se branche sur le courant continu d’Ac/dc, "Ravages Of Time" qui vient roucouler dans le miel piquant de Scorpions, « The Reckoning » au venin intense et bestial, etc…l’ensemble de l’album offre une palette disparate et fédératrice d’une puissance épique, épidermique au patrimoine teutonique du heavy metal saillant d’Accept. Le groupe propulse des titres aux refrains accrocheurs comme son sens du riff perforant, des mélodies attractives, des gros chœurs, des arrangements parcimonieux mais néanmoins nécessaires et bien sûr la production moderne d’Andy Sneap (Judas Priest). L’héritage des Allemands se portent haut et le groupe illumine surtout en live c’est une machine de guerre.
Il y a ceux qui s’enlisent dans le blasé du déjà vu/entendu avec 2 options, la première l’envie de mutation nécessaire au style invoqué, la seconde les râleurs qui ont tout forgés à une époque qu’ils savent révolue mais dont il se sentent dépositaires et gardien de la flamme authentique. Alors à celles et ceux qui considèrent un manque d’inspiration et d’originalité avec cet album, qu’ils se cassent direct du game maintenant, bon débarras ! Vous n’avez jamais vraiment adhéré à cette musique, quand un jour la révélation vous pénètrera enfin, cet album fera office de suppositoire à vue d’œil mais une fois dans l’antre ohhhhhhhhhhhh tu vas savoir ce que c’est un putain d’orgasme !!!
Accept est garant de son passé, et il poursuit sa légende comme son évolution avec un sens de l’authenticité rare (il faut énormément de maturité pour y parvenir) et intacte !
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jpbjazz · 27 days
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LÉGENDES DU JAZZ
VI REDD, IMPÉRATRICE DU SAXOPHONE ALTO
‘’Another first for the Las Vegas Festival on July 7 and 8 is achieved when Vi Redd, an attractive young girl alto sax player, becomes the first femme {sic} to be one of the instrumental headliners at a jazz festival. As a matter of fact, Miss Redd, may well be the first gal horn player in jazz history to establish herself as a major soloist.’’
- Los Angeles Sentinel (1962)
Née le 20 septembre 1928 à Los Angeles, en Californie, Elvira Louise Redd était la fille du batteur et co-fondateur du Clef Club, Alton Redd, et de Mattie Thomas. Redd avait grandi dans un milieu très musical. Sa mère était saxophoniste amateur et son frère jouait des percussions. Profondément influencée par son père à ses débuts, Redd avait fait ses débuts en chantant à l’église à partir de l’âge de cinq ans.
Redd avait également été très influencée par sa grande-tante paternelle Alma Hightower, une célèbre professeure de musique de Los Angeles qui l’avait convaincue de laisser tomber le piano pour le saxophone après lui avoir offert son premier instrument à l’âge de douze ans. C’est également Hightower qui avait montré à Redd à jouer du saxophone.
Durant ses études au high school, Redd avait joué du saxophone alto dans un groupe comprenant la future tromboniste Melba Liston et le saxophoniste Dexter Gordon. Redd était particulièrement influencée par Charlie Parker dont elle avait d’ailleurs enregistré plus tard plusieurs des compositions.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1948, à l’âge de vingt ans, Redd avait débuté sa carrière professionnelle alors qu’elle avait formé son premier groupe avec son mari de l’époque, le trompettiste Nathaniel Meeks.
Après avoir obtenu son diplôme du Los Angeles State College (aujourd’hui Cal State University) en 1954, Redd avait décroché un certificat en enseignement de l’University of Southern California (USC). Après avoir travaillé pour le Board of Education de 1957 à 1960, Redd était retournée vers le jazz, se produisant notamment à Las Vegas en 1962.
Devenue très populaire dans les années 1960, avait obtenu un contrat au Red Carpet Jazz Club, ce qui lui avait permis de se faire de nombreux admirateurs. C’est à cette époque que Redd avait développé son style très influencé par Charlie Parker et par des mélodies très marquées par le blues. Redd avait d’ailleurs rendu hommage à Parker dans des pièces comme ‘’I Remember Bird.’’ En 1962, Redd était devenue la première instrumentiste féminine à être en vedette dans un festival de jazz lorsqu’elle s’était produite au Festival de jazz de Las Vegas avec son propre groupe. Alors âgée de trente-quatre ans et avec deux enfants à sa charge, Redd avait inspiré le commentaire suivant à un journaliste du Los Angeles Sentinel : ‘’Another first for the Las Vegas Festival on July 7 and 8 is achieved when Vi Redd, an attractive young girl alto sax player, becomes the first femme {sic} to be one of the instrumental headliners at a jazz festival. As a matter of fact, Miss Redd, may well be the first gal horn player in jazz history to establish herself as a major soloist.’’
Après avoir fait une tournée avec Earl Hines en 1964, Redd avait dirigé un groupe à San Francisco avec son mari, le batteur Richie Goldberg. Durant la même période, Redd avait également travaillé avec Max Roach. Après avoir fait ses débuts au Festival de jazz de Monterey en 1966 avec son groupe, Redd avait joué durant dix semaines au célèbre club de Ronnie Scott à Londres avec un groupe composé de musiciens locaux. Redd avait d’abord été invitée à se produire à Londres comme chanteuse, mais elle avait remporté tellement de succès que son contrat avait été prolongé de huit semaines.
Redd avait aussi fait des tournées au Japon, en Suède, en Espagne et à Paris.
Redd avait enregistré deux albums sous son nom: “Bird Call” (1963), qui était surtout composé de pièces instrumentales et qui comprenait des classiques comme "I'd rather have a memory than a dream" et "Old Folks’’, et ‘’Lady Soul’’ (1965), dans lequel elle avait collaboré avec plusieurs sommités du jazz de l’époque comme Bill Perkins, Jennell Hawkins, Barney Kessel, Leroy Vinnegar, Leroy Harrison, Dick Hyman, Paul Griffin, Bucky Pizzarelli, Ben Tucker et Dave Bailey. C’est le critique et historien du jazz Leonard Feather qui avait rédigé les notes de pochette. La voix de Redd était un peu à mi-chemin entre celles d'Ella Fitzgerald et de Nina Simone. Parmi les faits saillants de l’album, on remarquait la pièce-titre, "That's All", "We'll Be Together Again" et "This Love of Mine". Interrogée sur l’album dans le cadre d’une entrevue accordée en 2013, Redd avait confié qu’elle avait été plutôt insatisfaite de l’enregistrement. ‘‘It wasn’t the right thing to do’’, avait expliqué Redd en faisant référence aux pressions auxquelles elle avait été soumise de la part des compagnies de disque. En 1968, Redd avait joué et enregistré avec l’orchestre de Count Basie. L’un des faits saillants de l’enregistrement était la pièce "Stormy Monday Blues" dans laquelle elle avait démontré à la fois ses talents de chanteuse et d’instrumentiste.
DERNIÈRES ANNÉES
Redd, qui était également enseignante, avait fait plusieurs lectures dans les années 1970 avant de retourner à Los Angeles comme professeur à l’University of Southern California. Redd avait aussi fait partie du comité aviseur du National Endowment for the Arts à la fin des années 1970. En 1989, la Los Angeles Jazz Society avait décerné à Redd un Lifetime Achievement Award. En 2001, le Kennedy Center avait également remis à Redd un Mary Lou Williams Women Jazz Award. 
En 2000, à l’âge de soixante et onze ans, Redd avait animé un concert à l’Academy of Television, Arts and Sciences. Le concert, qui était intitulé “Instrumental Women: Celebrating Women-N-Jazz”, mettait en vedette plusieurs musiciennes de jazz dont la batteuse Terri Lyne Carrington et la flûtiste Valerie King. Redd avait fait une apparition dans le volet de fermeture du concert dans lequel elle avait interprété une version du standard ‘’Misty’’ très influencée par Charlie Parker ainsi que le classique ‘’The Shadow of your Smile.’’ Le Los Angeles Times avait commenté le concert de la façon suivante: ‘’‘Blending crowd-pleasing riffing with sudden bursts of bop phrases, singing the blues with robust assuredness, her performance was the work of a first-rate jazz artist.’’
Vi Redd est morte le 6 février 2022 à l’âge de quatre-vingt-treize ans.
Au cours de sa carrière, Redd avait joué avec plusieurs grands noms du jazz, de Dizzy Gillespie à Count Basie, en passant par Rahsaan Roland Kirk, Linda Hopkins et Marian McPartland. Redd était également très proche de la chanteuse Sarah Vaughan.
Un peu comme Meliba Liston et Clora Bryant, Redd avait servi de modèle et d’inspiration à plusieurs musiciennes de jazz qui avaient été confinées jusque-là à des rôles de pianistes, de flûtistes, de violonistes ou de chanteuses. À l’époque, le saxophone, le trombone et la trompette étaient considérés comme des instruments exclusivement masculins qui étaient beaucoup trop ‘’virils’’ pour être accessibles aux femmes, ce qui reflétait d’ailleurs la mentalité de l’époque qui prescrivait une image de soumission et de discrétion à celles qu’on considérait alors comme les membres du ‘’sexe faible.’’ Même si le saxophone demeure encore aujourd’hui un instrument majoritairement dominé par les hommes, Redd avait pavé la voie à de nombreuses saxophonistes comme Nubiya Garcia, Grace Kelly, Candy Dulfer, Erica Lindsay, Lakecia Benjamin, Jane Ira Bloom et Carol Chaikin, pour n’en mentionner que quelques-unes.
Malgré tous ses succès, Redd était demeurée largement méconnue des amateurs de jazz et avait enregistré seulement deux albums sous son nom, en grande partie en raison de la réticence des compagnies de disques qui la considéraient comme un investissement ‘’risqué.’’
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Vi Redd.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Vi Redd.’’ All About Jazz, 2024.
‘’Vi Redd: the under-recorded, over-looked empress of jazz.’’ TWSS Magazine, 15 décembre 2020.
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Ce qui passe, ce qui reste.
Le lapin blanc, c'était elle. Tellement en retard que je me retrouvais finalement à l'attendre moi-même. Précipitées dans le vortex infernal de l'épopée devant nous mener à l'autre bout de la cité, nous nous retrouvâmes à errer là. Au détour de tant de lieux, là où on ne pose le pied que pour espérer finir ailleurs. Sur le trottoir d'en face, pas âme qui vive. Le soleil encore haut dans le ciel en fut le premier étonné. Puis en un battement de cils, les wagons arrivèrent dans notre direction et s'arrêtèrent. Seule attraction de cette longue attente pour nous diriger là où nous ne voulions point aller. Le crissement des rails se firent de nouveau entendre pour emmener les passagers de la chenille citadine au prochain pôle de sa lugubre destination. Lorsque j'ai tourné la tête, tu te tenais face à moi, accompagné toi aussi, en quête de ton propre périple pour l'un de tes projets. Percussions de mon coeur, violons de mon âme, mélodie de mon être, mêlez mon corps au sien. Attirée à lui par le magnétisme même de sa douceur, de sa gentillesse et de notre amour, j'oubliais un instant le monde autour de nous et la joie emplit mon corps tout entier. Une présence, un regard, un sourire, la course du quai à ses bras et de mes lèvres aux siennes. En un rien de temps, le temps ne compta plus vraiment. Les années passent, les souvenirs restent.
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Coucou tout le monde.
Je suis trop contente 
Je viens d'écrire le deuxième épisode du Monde du Docteur Arc en ciel 
Désolée si il y a encore des fautes.
J'ai passé pas mal de temps à essayer de corriger mais j'en ai peut être oublié certaines .
Mon portable avec clavier smartphone également de ponctuation du coup je me suis débrouillée à ma manière pour écrire les dialogues et les faire ressortir 
Épisode 2
-Nous sommes toutes des étoiles farfelues -
Dans le pays imaginaire du Docteur Arc en ciel ,un monde  bariolé de couleurs extatiques abritait de nombreuses créatures fantasques .
Animal Glougouille jouait avec son nouvel ami Glulgu le Farfadingus , un lutin clown ,blagueur et pétomane avec une tête de fer à repassé multicolore et des énormes yeux globuleux.
Ces petits galopins s'amusaient à roter des girafes à travers leur pieds et à les faire danser  quand soudain une grosse  planète avec un visage de dindon en colère débarqua vers les énergumènes galactiques.
C'était une vieille aussi fripée qu'un torchon de douche assommé sous le pied d'un mammouth sauteur et dégoûtant .
Elle s'écria !
 Bande de petit saligaud !
.Foutriquets inadaptés ! .
Les jeunes  créatures bien éduqués  ne rotent pas des girafes par leur pieds !
Elles font leur devoirs ,chantent la louange des vieilles dames planètes -dindons  respectables tout en leur massant les sourcils avec du thé au rhododendron pour les remercier d'être si sages !
Les enfants sages ne s'empiffrent pas avec des morceaux de ciel et des pauvres nuages edulcorés.
Regardez d'ailleurs! Il n'y a plus de ciel à cause de vous .
A la place il y a un gros castor puant et aussi paresseux qu'un poil de serpillière en pleine fugue et école buissonnière.
Il ne fait rien ,rit à pleine bouche comme un hippie ou une serrure de portail demeurée qui ne prend jamais de douche!
-
Les créatures pleuraient ...
Il n'y avait plus de ciel !
Le ciel qui était enfaites très triste car à moitier dévoré était partie se réfugier au pays des Docteur Musicaux et Colorés intersideraux ,là où les clefs de sol sont thérapeutes pour des farfadets dépressifs qui abandonnent les blagues , des fruits voyous et même des sac à dos en pleine crise d'adolescence qui cachent des boules puantes à l'intérieur d'eux même!
Ce dernier était donc parti consulter le Docteur Arc en ciel qui lui avait conseiller de faire de la méditation féerique puis  de manger de la poudre  d'étoile sans gluten et des mélodies bourratives et sucrées  pour faire un pipi Orange ,Rose pleins de paillettes et remplies de nuages .
Comme il était également très stressé il lui avait également prescrit un anxiocosmique à base de sueur antidépressive de dromadaire Vert infusé dans des glaires Violet et bio d'éoliennes aux propriétés relaxantes.
Le ciel retourna alors à sa place ,se croyant guéri mais arrivé à bon port son ventre nuageux explosa soudainement à cause d'une indigestion cosmique provoquée par une bataille à l'intérieur de lui même.
Comme il se nourrissait de mélodies sucrées et d'étoiles ,il pleuvait des chef d'orchestre enragés et des bébés d'étoiles très agités
Tout le monde se mit à courir dans tout les sens !
Invasion musicale et spatiale !
Que faire ?
Les bébés d'étoiles sautaient partout, pétaient  et poursuivaient les chefs d'orchestre en leur hurlant dessus et ces derniers courraient  également très vite et se rentraient dedans comme un Big Bang en pleine cacophonie.
Le Docteur Arc en Ciel débarqua de sa planète avec un baobab  guitariste  sortant de son  nombril , les cheveux totalement en bataille ,en colère et autant en pétard cosmique qu'un scientifique fou .
Il venait de se réveiller, avait encore une haleine de crocodile grognon,les poils de pied tout hérissés tel un porc-épic dans une attraction à sensation très forte.
Il s'installa assis sur le derrière du ciel et se mit à hurler des chants tyrolien avec sa grande  voix multicolore pour s'imposer dans le bazar spatiale et chaotique.
Tout le monde cessa soudainement ce grand désordre .
Le Docteur Arc en ciel demanda aux chef d'orchestre pourquoi ils et elles  étaient en colère après les bébés d'étoiles et vice versa.
Le Docteur barjo et  flamboyant de couleur compris alors que c'était  enfaites une simple histoire de jalousie fantastico-délirogène entre tout les personnages.
Il organisa pour tout ces êtres en détresse  une consultation géante dans la grande salle de réunion entre professionnels ,là où Docteur Tourniquet- Saturne  , Docteur Météorite- Maboule  et Docteur Planète-Pas Bête  parlaient de leur patients galactiques .
En sortant de l'entretien géant ,chaque bébé étoile se mit à danser .
Toutes les chorégraphies célestes étaient uniques  et merveilleuses quand de leur côté les chef d'orchestre se réunirent également  et inventèrent une symphonie grandiose ,chacunes et chacuns avec leur propre proposition d'accord,de notes ,de mélodies et d'émotions intenses et fantastiques !
Le Ciel quand à lui se recomposa en regardant le spectacle que toutes et tous avaient inventé  et à la fin celui ci déclama une poésie pour les remercier sans oublier le Docteur Arc en ciel qui chanta des Couleurs formant un immense  tableau musico-thérapeutico-galactique.
Il était temps de comprendre que chaque être que nous sommes dans ce cosmos n'est qu'une infime poussière mais en nous rassemblant sans nous diviser nous pourrions former une étoile artistique ,si belle et  profondément Immortelle.
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Nébuleuse
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oeild-translation · 3 years
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Volume I, Chapitre 1 (Partie 1)
J'écris cette lettre dans un pays nordique. Les terres enneigées sont des endroits aussi calmes que le cœur de la nuit. Comme il fait si froid, je reste souvent à la maison, ayant grandi en amateur de films et d'histoires fictives. Puissent les images que j'ai imaginées dans mon esprit naviguer dans votre mer de mots.
_ Akatsuki Kana
Prologue
"Poupée de souvenirs automatique". Cela faisait longtemps depuis que ce nom avait provoqué un scandale.
Son créateur, le professeur Orlando était un expert en matière d'automates. Son épouse, Molly, était écrivaine, et tout avait commencé lorsqu'elle avait perdu la vue. Devenue aveugle, elle avait sombré dans une profonde dépression parce qu'elle était incapable d'écrire, ce dont elle avait fait le sens de sa vie, et s'affaiblissait de jour en jour.
Ne supportant pas de la voir ainsi, le professeur construisit la première poupée de souvenirs automatique. C'était une machine qui transcrivait les mots d'une voix humaine - en d'autres termes, qui servait de secrétaire.
Bien qu'il n'ait d'abord eu l'intention d'en faire une uniquement pour sa femme bien-aimée, avec le soutien d'un grand nombre de personnes, cela devint plus tard très célèbre. Désormais, une poupée de souvenirs automatique pouvait être louée pour des prix raisonnables, et des établissements pour les emprunter avaient également été établis.
Le Dramaturge et la Poupée de Souvenirs Automatique
Roswell était une magnifique capitale bucolique entourée de verdure. La ville se situait au pied d'une montagne, cernée par plusieurs autres hauts sommets. Elle représentait l'ensemble du territoire. Cependant, parmi les gens influents, le nom de Roswell était surtout connu pour ses résidences d'étés - autrement dit, ses villas.
Au printemps, les paysages débordaient de fleurs, pour le plaisir des yeux ; en été, beaucoup cherchaient à se reposer près d'une énorme cascade, un site touristique ; en automne, la pluie des feuilles mortes touchait le cœur de chacun ; et l'hiver apportait une quiétude qui rendait tout l'endroit silencieux. Comme le changement de saison était très facile à distinguer, le pays avait plus qu'assez pour divertir les touristes pendant n'importe quel moment de l'année.
Beaucoup de villas avaient été construites reliées à cette ville au pied des montagnes, qui était composée de chalets en bois peints dans une grande variété de couleurs. Des plus petits aux plus grands terrains, le coût de la propriété dans la région constituait une assez grosse somme ; posséder une villa bâtie ici était donc une preuve de richesse en elle-même.
La ville était remplie de boutiques pour les touristes. Durant les week-ends, la rue principale avec ses rangées de magasins devenait bondée, d'agréables mélodies jouées en fond. Avec un tel assortiment de bonnes choses, personne ne pouvait se moquer de l'endroit uniquement parce qu'il se trouvait à la campagne.
La plupart des gens construisaient leurs résidence en ville par commodité, et celui qui construisait sa maison ailleurs était vu comme un excentrique.
La saison actuelle était un automne de cirrocumulus dérivant haut dans le ciel. Loin du pied de la montagne, situé près d'un petit lac assez peu considéré parmi les attractions touristiques de la ville se trouvait un chalet très isolé et peu visible.
Si l'on voyait les choses du bon côté, c'était une maison de style traditionnel, de bon goût, avec des traits remarquables. Mais si l'on devenait exigeant, elle était en piteux état, avec un aspect d'abandon. Au-delà du portail arqué recouvert de peinture blanche délavée, on pouvait trouver un jardin envahi par les mauvaises herbes et les fleurs inconnues, ainsi qu'un mur de briques rouges enraciné dans le sol, qui ne paraissait pas pouvoir un jour être réparé. Les tuiles du toit se fissuraient çà-et-là, ayant probablement été parfaitement alignées dans le passé, mais devenues atrocement ébréchées.
Juste à côté de l'entrée se trouvait une balançoire couverte de lierre enchevêtré, que personne ne pouvait plus faire bouger. C'était un signe qu'il y avait eu jadis un enfant aux alentours, de même qu'un signe qu'il n'y en avait plus. 
Le propriétaire de la maison était un homme d'âge moyen, appelé Oscar. Avec ce nom, il avait fait carrière dans l'écriture en tant que dramaturge. C'était un étrange roux qui portait des lunettes à monture noire très voyantes. Il avait un visage d'enfant, ce qui le faisait paraître plus jeune que son âge réel, même si son dos se voûtait légèrement. En raison de sa sensibilité au froid, il portait toujours un pull-over. Un homme complètement normal, qui ne laissait pas entendre qu'il pouvait être le protagoniste d'une quelconque histoire. 
Oscar avait fait construire la maison non pas comme une villa, mais avec le désir sincère d'y passer sa vie. Pas seulement lui, mais aussi sa femme et sa fille. Il y avait assez d'espace pour eux-trois, mais il n'y avait maintenant personne d'autre que lui. Les deux autres étaient déjà décédées. 
La mort de sa femme avait été causée par une maladie dont le nom était trop long, au point d'être imprononçable. Pour faire simple, elle consistait en la coagulation rapide des vaisseaux sanguins, et en la mort par obstruction. De plus, elle était héréditaire, et lui avait été transmise par son père. 
Comme elle était devenue orpheline à cause du haut taux de morts prématurées dans sa famille, il n'avait seulement découvert la dure vérité concernant son épouse qu'après sa mort. 
“Elle avait peur que, si vous l'aviez su, vous n'auriez pas voulu épouser une femme malade, alors elle l'a gardé secret." Celle qui lui dit ceci était sa meilleure amie. 
Dès l'instant où il avait reçu cette révélation, à ses funérailles, une question avait constamment résonné dans sa tête : "Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?" 
__  Si seulement... elle m'avait parlé de cela, peu importe combien cela aurait coûté... nous aurions pu chercher un remède ensemble, ou y investir n'importe quelle somme de l'argent que nous avions accumulé inutilement. 
Il était évident que la femme d'Oscar ne l'avait pas épousé pour son argent. Il l'avait rencontrée pour la première fois avant de devenir dramaturge, et leurs entrevues avaient lieu dans la bibliothèque qu'il visitait fréquemment. Celui qui l'avait remarquée en premier -la bibliothécaire- était Oscar lui-même. 
__ Je pensais qu'elle était... une magnifique personne. Le coin des nouveaux livres dont elle était en charge était toujours intéressant. Et alors que je tombais amoureux de ces livres, je suis aussi tombé amoureux d'elle. 
"Pourquoi ?"  Cette question avait résonné plusieurs centaines de millions de fois dans sa tête, avant de disparaître dans son esprit. 
La meilleure amie de sa femme était une personne responsable, et alors qu'il avait perdu l'esprit à la mort de son épouse, elle prit énergétiquement soin de lui et de sa fille. Elle préparait des plats chauds pour Oscar, qui, si on le laissait seul, oubliait de manger toute la journée ; et tressait les cheveux de la petite fille qui pleurait et regrettait l'absence de sa mère qui avait l'habitude de le faire. 
Peut-être qu'il y avait eu un peu d'amour unilatéral entre cette femme et lui. Un jour, alors que sa fille était au lit avec une forte fièvre, et avait commencé à vomir à maintes reprises, cette amie l'emmena à l'hôpital. Ce fut elle, avant même son père, qui découvrit en premier qu'elle avait la même maladie que sa mère. 
Ce qui était arrivé par la suite avait progressé lentement, mais aux yeux d'Oscar, cela avait été beaucoup trop rapide. 
Pour que la tragédie qui avait touché sa femme ne se reproduise pas, il  avait compté sur plusieurs médecins de renom. D'un grand hôpital à  l'autre, ils s'étaient inclinés devant de nombreuses personnes, demandant de l'aide et recueillant des renseignements pour tester de nouveaux médicaments. 
Les remèdes et leurs effets secondaires formaient les deux faces d'une même pièce. Sa fille pleurait à chaque fois qu'elle les prenait. Comme il ne pouvait pas détourner les yeux de sa souffrance, ses jours d'attente rongeaient encore plus son cœur déjà corrodé. 
Quels que soient les nouveaux traitements qu'il essayait, la situation ne s'améliorait pas. Finalement, à bout de ressources, le corps médical abandonna et la déclara incurable. 
"Je me demande si ma femme l'appelle de l'autre monde parce qu'elle se sent seule." Comme il s'en est souvenu plus tard, il avait réfléchi à des choses insensées comme celle-ci, encore et encore. Et même s'il l'avait supplié sur sa tombe : "Ne la prend pas avec toi, s'il-te-plaît !", la mort n'a pas de bouche pour répondre. 
Oscar était mentalement acculé ; cependant celle qui s'était effondrée le plus vite était la meilleure amie de sa femme, qui les avaient suivis dans les nombreux hôpitaux jusqu'à présent. Surmenée, à force de surveiller sa fille instable, avant qu'on s'en aperçoive, elle s'était éloignée de l'hôpital, jusqu'à ce qu'ils soient vraiment livrés à eux-mêmes. 
Dû à une routine quotidienne constituée de trop nombreuses prescriptions, les joues de sa fille, qui s’apparentaient jadis à des pétales de roses sur du lait blanc, étaient devenues jaunâtres et atrocement malingres à cause de la perte de poids. Ses cheveux au parfum doux, et qui ressemblaient  auparavant à du miel, étaient rapidement tombés. 
Voir cela lui était insupportable. Il ne pouvait plus endurer ce spectacle. 
Enfin, après ses altercations répétées et stériles avec les médecins, ils s'étaient contentés de n'administrer que des analgésiques à sa fille. Il ne voulait pas que le reste de sa vie déjà si courte soit absorbé par le malheur.
À partir de ce moment, il y eut enfin un peu de paix. Des jours faciles à vivre. Voir le sourire de sa fille pour la première fois depuis longtemps. 
Les quelques moments de bonheur qui leur restaient s'étaient poursuivis.
Le temps avait été merveilleux le jour de sa mort. 
C'était un automne où le décor perdait ses couleurs à chaque instant. Le ciel était clair. Des arbres aux teintes rouges et jaunes pouvait être aperçus depuis les fenêtres de l’hôpital. 
Dans les locaux, il y avait une fontaine construite comme un lieu de détente, et à la surface de son eau, les feuilles tombées des arbres aux alentours flottaient paisiblement. En tombant, elles glissaient et fluctuaient sur l’eau, se rassemblant comme si elles étaient attirées par un aimant. Elles étaient des restes, et étaient devenues encore plus belles malgré leur mort. Sa fille lui avait dit à quel point elle les trouvait « jolies ». 
“Le bleu de l'eau mélangé au jaune des feuilles est très joli. Hé, si je me tenais sur ces feuilles, je me demande si je pourrais traverser la fontaine sans tomber." 
Quelle idée d’enfant. C’était clair que les feuilles allaient perdre contre la gravité et son poids, et que son corps allait tôt ou tard couler dans l'eau. 
Sans la réprimander, Oscar avait répondu en plaisantant : “Si tu avais une ombrelle et que tu utilisais le vent, tu aurais encore plus de chances d'y arriver, hein ?” 
Il avait voulu gâter cet enfant qui ne pouvait plus être sauvé, même si ce n'était qu'un peu. 
“Je te le montrerai un jour, d’accord ? Sur ce lac près de notre maison, Pendant la période de l’automne où les feuilles qui tombent dérivent sur la surface de l’eau. Un jour.” 
En entendant sa réponse, elle avait souri, les yeux brillants.
Un jour, elle le lui montrerait. 
Plus tard, après de multiples quintes de toux, sa fille mourut subitement. Elle n'avait encore que neuf ans. 
Tandis qu’il enserrait son corps sans vie, il avait réalisé combien il était léger. Même pour un cadavre qui n’avait plus d’âme, il était trop léger. Versant de grosses larmes, Oscar s'était interrogé. Avait-elle réellement été en vie ou avait-il simplement fait un long rêve ?
Il avait enterré sa fille dans le même cimetière que sa femme, et était retourné à l’endroit qui avait été un foyer pour eux-trois, reprenant avec réticence sa vie d'avant. Il avait assez de pouvoir économique pour vivre sans rien faire - les scénarios qu’il avait écrit étaient utilisés partout, et, en retour, les économies accumulées de ses paiements faisaient qu’il lui était impossible de mourir de faim. 
Après des années de deuil pour sa fille et sa femme, il fut approché par un collègue de son ancien travail, qui lui demanda s’il pouvait à nouveau écrire un scénario. La requête venait d’une troupe d’élite admirée par tous ceux qui travaillaient dans le théâtre, et pour Oscar, dont il ne restait plus dans l'industrie que le nom, et qui avait tenté d’effacer son existence, un tel travail était un honneur. 
Ses journées n'étaient qu'indolentes, dissolues et pleines de chagrins. Les hommes sont des créatures qui se lassent des choses, incapables de rester triste ou heureux pour toujours. Telle est leur nature. 
Il avait accepté l’offre avec une rétroaction immédiate, décidé à tenir à nouveau son stylo. Cependant, c’était à partir de ce moment que les ennuis avaient commencé. 
Pour échapper à la dure réalité, Oscar s’était transformé en véritable buveur. Cela lui avait aussi servi de remède pour avoir de beaux rêves quand il fumait. Il avait réussi à surmonter l’alcool et les drogues avec l’aide de médecins, mais il lui en restait un tremblement dans ses mains. Que ce soit sur du papier ou avec une machine à écrire, il ne pouvait tout simplement pas correctement progresser dans son écriture. Seule l’envie demeurait dans sa poitrine. 
Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen de la mettre en mots.
Alors qu'il demandait conseil au collègue qui lui avait fait la proposition, ce dernier lui dit  :
"J'ai quelque chose de bien pour toi. Tu devrais utiliser une poupée de souvenirs automatiques." 
__ Qu’est-ce que cela ?
__ Tu es tellement déconnecté du monde… non, plutôt, ton aliénation est à un niveau inquiétant. Elles sont populaires. De nos jours, tu peux les engager pour un prix considérablement bas. C’est ça ; demandons-en une pour la tester.
__ Une poupée… pourrait m’aider ?
__ Une poupée spéciale le peut."
Oscar décida alors d’utiliser cet outil, dont seul le nom était entré dans ses oreilles. Une "poupée de souvenirs automatique". 
Sa rencontre avec elle était née de là. 
Une femme gravissait le sentier de la montagne. Des rubans rouge-foncé décoraient ses doux cheveux tressés, son corps mince enveloppé dans une robe une pièce à rubans blancs comme la neige. Sa jupe de plis de soie se balançait gracieusement pendant qu’elle marchait, la broche émeraude sur sa poitrine scintillant de mille éclats. La veste qu'elle portait par-dessus sa robe était d'un bleu de Prusse qui renforçait le blanc. Ses longues bottes, portées pour le confort, étaient faites de cuir dont émanait une profonde teinte brun-cacao. Un lourd sac à roulettes en mains, elle franchit fraya la porte en arche blanche de la maison d’Oscar et s'avança. 
Juste au moment où elle entra dans la cour avant de la résidence, une rafale de vent d’automne souffla bruyamment. Les feuilles rouges, jaunes et brunes flottaient et tournaient autour d'elle, comme si elles dansaient. Sans doute à cause des débris de feuilles, jetant un rideau sur ses yeux, son champ de vision fut troublé un instant. 
Elle serra fermement la broche sur sa poitrine, et murmura quelque chose faiblement. Comme sa voix était plus calme que le bruissement des feuilles, elle se fondit dans l'air sans réverbération, et sans que personne ne puisse l'entendre. 
Une fois le vent malicieux calmé, l'atmosphère précautionneuse de tantôt s'en alla on ne sait où, et, en arrivant à l'entrée principale, sans aucun aspect particulier d'hésitation, elle pressa la sonnette de la maison avec son doigt couvert d'un gant noir. Le son grinçant du buzzer résonna comme un cri de l'enfer, et, peu après, la porte s'ouvrit. Le propriétaire de la maison  - la tête rousse d'Oscar - apparut. Peut-être venait-il juste de se réveiller, ou n'avait pas dormi, mais ses vêtements et son visage n'étaient de toutes façons pas dignes d'accueillir un visiteur. 
Lorsqu'il la regarda, il eut une expression légèrement perplexe. Était-ce parce que la tenue qu'elle portait était beaucoup trop étrange ? Ou était-ce parce qu'elle était si magnifique ? 
Quoiqu'il en soit, il déglutit sec un instant. 
"Êtes-vous.... la poupée de souvenirs automatique ?
__ Précisément. Je me presse partout où mes clients pourraient le désirer. Je suis du service des poupées de souvenirs automatiques, Violet Evergarden." 
La jeune femme blonde, aux yeux bleus, et qui possédait une beauté qui semblait être sortie d'un conte de fée répondit avec une voix claire, sans arborer de faux sourire. 
Ladite Violet Evergarden avait une apparence aussi jolie et réservée qu'une vraie poupée. Encadrés de cils dorés, ses iris bleus brillaient comme le fond de l'océan, avec des joues rose-cerise sur une peau blanche de lait, et des lèvres rouges, envoûtantes et lustrées. C'était une femme d'une beauté semblable à la pleine lune, qui ne manquait de rien nulle part. Si elle n'avait pas cligné des yeux, elle se serait transformée en simple objet d'appréciation. 
Oscar n'avait absolument aucune connaissance concernant les poupées de souvenirs automatiques, et avait donc demandé à son ami de s'arranger pour lui. "Elle sera envoyée ici dans quelques jours.", avait-il dit, et après cette attente, elle lui avait effectivement rendu visite. 
__ Je pensais que le facteur m'apporterait une petite poupée robotisée dans un paquet. 
Il n'avait nullement imaginé que ce serait un androïde aussi semblable à un être humain. 
__ A quel point au juste la civilisation a-t-elle évolué pendant que je m'isolais ? 
Oscar était un personnage ignorant du monde en général. Il ne lisait ni journaux, ni magazines, et avait des dispositions sociales limitées. S'il n'avait pas d'amis pour se préoccuper de lui, les gens qu'il verrait se limiteraient probablement au livreur de l'épicerie qui le fournissait. 
Il regretta vite le fait d'avoir demandé un arrangement sans avoir fait de recherches plus approfondies. Le fait d'avoir une personne autre que lui-même... ou quelque chose ressemblant à un être humain dans une maison faite pour trois lui donnait un terrible sentiment de malaise, et d'une certaine manière lui rappelait des choses à l'arrière goût amer. 
__ J'ai comme l'impression de faire quelque chose de terrible à ma famille... 
N'ayant aucune idée des telles pensées d'Oscar, Violet s'assit sur le canapé du salon où elle avait été conduite. Elle sirota parfaitement le thé noir qu'on lui avait offert, il semblait donc que les machines s'étaient développées considérablement dernièrement. 
"Que va-t-il arriver au thé noir que vous venez juste de boire ?" 
Le sentant comme une question, Violet répondit : "Cela va finalement être évacué de mon corps... et retourner à la terre, je présume ?", inclinant légèrement la tête. C'était bien une réponse de poupée mécanique. 
"Pour être honnête...Je suis confus. Hum, parce que vous êtes un peu différente...de ce que j'avais imaginé." 
Violet observa son propre attirail d'un regard, puis ses yeux se posèrent à nouveau sur lui, qui la fixait tout en restant debout plutôt que de s'asseoir avec elle sur une chaise. 
"Y a-t-il quelque chose qui n'est pas conforme à vos espoirs ?
__ Non...plutôt qu''espoirs'...
__ Si le maître veut bien attendre, je pourrais demander à notre compagnie d'envoyer une autre poupée que moi.
__ Non... ce n'est pas ce que je voulais dire... Ce n'est rien... Du moment que vous pouvez faire le travail, c'est bon. Vous n'avez pas l'air bruyante.
__ Si vous l'ordonnez, je peux respirer aussi faiblement que possible.
__ Vous n'avez pas... à aller aussi loin.
__ Je suis venue ici parce que vous, Maître, demandez du secrétariat. Je m’efforcerai de vous plaire afin de ne pas salir le nom des poupées de souvenirs automatiques. Que les outils à ma disposition soient un stylo et du papier ou une machine à écrire, cela ne me dérange pas. S’il vous plaît, utilisez-moi comme vous l’entendez." 
Alors qu'elle disait cela, ses larges yeux bleus semblables à des pierres précieuses le regardant fixement, il hocha la tête avec un "okay", son cœur accélérant un petit peu. 
Sa période d'emprunt était de deux semaines. Dans ce laps de temps, ils devaient finir une histoire à tout prix. Oscar mit de côté ses sentiments, lui montra son bureau et commença à travailler immédiatement. Ou du moins c'est ce qu'il prévoyait, pourtant ce que Violet finit par faire en premier ne fut pas de l'écriture mais du ménage. 
La chambre d'Oscar, chambre et bureau intégrés, était dans un état désastreux. Des vêtements qu'il avait enlevés et une casserole avec de la nourriture à moitié consommée collée gisaient partout sur le sol. En bref, il n'y avait pas l'espace pour ne serait-ce qu'un pied à l'intérieur. 
Violet le regarda silencieusement de ses yeux bleus. "Vous m'avez appelée ici et pourtant, quelle est cette situation ?", semblaient-ils dire. 
"Je suis désolé..." 
Ce n'était certainement pas la chambre d'un travailleur. Il utilisait à peine le salon depuis qu'il était seul, c'est pourquoi il était propre, mais la chambre à coucher, la cuisine, les toilettes et la salle de bain où il entrait et sortait fréquemment étaient tombés dans un triste état. 
C'est une bonne chose que Violet soit une poupée artificielle, pensait-il. De ce qu'il pouvait voir, son âge semblait se situer entre la fin de l'adolescence et le milieu de la vingtaine, et il ne voulait pas montrer quelque chose d'aussi embarrassant à une femme aussi jeune. Même s'il vieillissait, c'était déplorable pour lui en tant qu'homme. 
"Maître, je suis une secrétaire, pas une bonne." 
Malgré cela, elle sortit un tablier blanc à froufrous du sac qu'elle avait apporté avec elle, et rangea tout de son plein gré. Le premier jour s'acheva ainsi. 
Le deuxième jour, les deux s'installèrent dans le bureau et commencèrent tant bien que mal leur travail. Oscar était allongé sur son lit, tandis que Violet était assise sur une chaise, ses mains sur la machine à écrire de son bureau. 
"'Elle...dit'," il parla, et elle écrivit calmement  chaque lettre avec une vitesse terrifiante à touche aveugle. En tournant ses yeux vers elle, il fut étonné. "Plutôt rapide, hein." 
Alors qu'il lui fit ce compliment, Violet enleva un des gants noirs qui dépassait de ses manches et exposa un de ses bras. Il était métallique. Le bout de ses doigts avait une constitution encore plus dure et plus robotisée que le reste de son corps. L’enduit de peinture sur les articulations entre un doigt et un autre était également insuffisant. 
"J'utilise une marque qui fait preuve de pragmatisme. C'est le standard de la compagnie d'Estark, donc mes capacités d'endurance sont élevées, et il m’est possible d’effectuer des mouvements et d'atteindre un niveau de force physique dont un corps humain ne serait pas capable, ce qui rend ces produits plutôt extraordinaires. J'enregistrerai vos mots sans omissions.
__ Ah oui ? Ah, hé, vous ne devez pas écrire ce que je viens de dire. Juste les mots pour le scénario." 
Il continua de dicter. Ils prirent beaucoup de pauses, mais les choses se passèrent bien à partir du premier jour. En effet, il avait le concept de l'histoire en lui. Il ne fut pas coincé avec le texte trop souvent. 
Tout en parlant, il avait réalisé que Violet était une excellente auditrice et secrétaire. Elle lui avait donné une impression de sérénité depuis le début, et cela se montra de façon frappante quand elle se mit en mode de travail. Bien qu'il ne le lui ait pas ordonné, il ne pouvait vraiment pas entendre le son de sa respiration. Tout ce qu'il pouvait distinguer, c'était le claquement de sa frappe. Il pouvait même se sentir comme s'il était celui qui utilisait la machine à écrire s'il fermait les yeux. Chaque fois qu'il demandait jusqu'à quel point elle avait écrit, il était amusant de lui faire lire, car sa voix était tempérée et sa récitation habile. 
N'importe quel texte paraissait comme une histoire solennelle si c'était elle qui la racontait. 
__ Je vois ; bien sûr que cela deviendrait populaire. 
Oscar fut en mesure de témoigner la grandeur des poupées de souvenirs automatiques avec beaucoup d’acuité. Pourtant, si les choses se sont déroulées sans problème jusqu’au troisième jour, une période d’incapacité à écrire quoi que ce soit persista à partir du quatrième. C'était quelque chose de commun parmi les écrivains. Il y avait des moments où on ne pouvait pas trouver les mots justes, en dépit d’avoir déjà décidé du contenu à écrire. 
Grâce à ses nombreuses années d'expérience, il connaissait une méthode de survie pour faire face à ces situations. C'était d'éviter d'écrire. Il avait intériorisé une règle selon laquelle rien de ce qu'il parvenait à écrire en se forçant n'était remarquable. 
Il se sentit désolé pour Violet, mais il dut la laisser dans l'attente. N’ayant plus rien à faire, elle prit sans expression soin du ménage et de la cuisine une fois qu’on le lui a demandé. Elle était probablement équipée à l'origine avec la disposition d'une travailleuse acharnée. 
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mangé un repas fait par quelqu'un d'autre, encore moins un repas d'où s'échappait de la vapeur chaude. Il avait bien fait des commandes à des services de livraisons, et avait mangé dehors, mais c'était différent de la cuisine qu'un amateur aurait pris du temps et des efforts à faire. 
Une omelette de riz dont les œufs fondaient crémeusement dans sa bouche. Une recette orientale de steak de Hambourg avec du tofu. Un pilaf de premier choix avec des légumes colorés mélangés avec du riz dans une sauce épicée. Un gratin de fruits de mer difficiles à trouver dans un pays entouré de montagnes. En accompagnement, il y avait toujours des salades, des soupes et d’autres choses. Il était un peu ému par tout cela. 
Pendant qu'Oscar mangeait, Violet le regardait simplement, sans mettre quoique ce soit dans sa bouche. Même lorsqu’il lui suggérait de goûter les plats, elle disait : "Je mangerai par moi-même après.", sans céder. 
Il avait confirmé qu'elle était capable d'ingérer des liquides, mais peut-être qu'elle ne pouvait rien consommer de solide. Si c'était le cas, buvait-elle de l'huile ou quelque chose d'autre à son insu ? Alors qu'il essayait de se l'imaginer, une image surréaliste lui vint à l'esprit. 
__ Il serait toujours possible de manger ensemble. 
Il y pensa seulement, et ne le dit jamais à voix haute, mais il finit par le souhaiter. 
Elle était complètement différente de sa femme, mais il sentait que quelque chose lui ressemblait dans sa silhouette de dos pendant qu'elle cuisinait. Pour une raison quelconque, la regarder fit remonter en lui un chagrin excessif, et le coin de ses yeux devint chaud. Il ne comprit alors que trop bien ce qu'impliquait de laisser un étranger entrer ainsi dans sa routine. 
__ Je mène une vie bien solitaire en ce moment.
L'exaltation d'accueillir Violet sur le pas de la porte alors qu'elle revenait d'une course. Le soulagement de ne plus être seul désormais, qu'il sentirait en s'endormant le soir. Le fait qu'elle serait là quand il ouvrirait les yeux, sans qu'il fasse quoique ce soit. Tout cela le rendit bien conscient de l'ampleur de sa solitude. 
Il avait de l'argent, et aucun problèmes dans ses affaires quotidiennes. Cependant, plutôt que d'entretenir sa vie, cela ne servait que de protection pour empêcher son cœur de s'endurcir encore plus. Cela ne garantissait pas qu'il guérisse de ses blessures. 
Bien qu'il ne connaisse pas si bien son tempérament, il avait quelqu'un à ses côtés, qui était immédiatement à proximité chaque fois qu'il se réveillait, comme d’habitude. Cela pénétrait son cœur, qui à la longue s'était fermé, de s'être isolé si longtemps. 
L'arrivée de Violet dans sa vie était comme des rides à la surface d'une eau. Un petit désordre qui était arrivé sur un lac dépourvu de vagues. La seule chose qui avait été jetée dedans était un galet inorganique, mais pour une vie aussi fade que la sienne, cela avait apporté du changement sur ce lac sans vent. Ce changement avait-il été bon ou mauvais ? S'il devait le dire, il choisirait probablement "bon". 
Au moins, les larmes qui débordaient de la tristesse qu'il ressentait à chaque fois qu'elle était là étaient bien plus chaudes que toutes celles qu'il avait versées jusqu'alors.
Suite (Partie 2)
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motherofwoofers · 4 years
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Chapter 5 : I'd Rather be Hibernating
A soft guitar strum was tickling her side, slipping into her subconcious until it roused her from rest. Marinette blinked repeatedly from under the covers and the dark of the room. She was wonderfully warm and snug in her bed, cradled by her body pillow, and a smaller blanket of some kind had wormed it's way up to her neck and face. Something about the way it smelled soothed her, almost enveloping her in sleep's embrace.
A soft guitar strum sounded again, and Marinette's eyes fluttered back open.
Another thrum.
Sliding her free hand up to the blanket, face burying into the amazing scent, as she scrambled around for the source of the strumming. Her fingers bumped into a small, hard device.
 
*Mmm, my phone* she groaned to herself. Pulling it free, she slid her thumb over the blinding green button. Her eyes drifted close as she brought the phone to her ear.
"Hello?" She yawned. A small quiet voice beneath the covers, then she felt a small shift near her side, likely Tikki disturbed by the phone call and was burying back into the bed.
"Marinette?!"
"Mmm, hi," small mumbles as she adjusted deeper into the warmth and comfort.
"Marinette?" The smooth rasping voice questioned more quietly. Disbelieving.
"That's me," a small exasperated sigh, turning to her side, snuggling her back into the body pillow once more. The shifting, now behind her, tightened around her middle and curved back into her. Marinette's eyes shot open, realizing that Tikki wasn't even close to being large enough, to not only hold her, but wrap a protective arm around her middle.
"Marinette, is Luka with you? We haven't heard from him in hours. I keep texting and calling," the voice on the other end was quicker than it usually ways. *Juleka*.
"O-o-oh?" A quick stutter escaped.
"Yeah. Marinette is he with you?"
An arm tightened around her waist more, a deep hot breath against her neck, startling her skin into goose flesh. The body wrapped around her, beginning to waken from slumber. Marinette forced down a squeak.
"L-Luka? Ummmm." Marinette's heart was in her throat.
"Yes. You answered his phone. Is he there?" Juleka's tone had slowed down, but remained insistent.
"Hmmm?" A deep voice rumbled against her back, and though beyond shock, the sound had caused a deep thrill to run down her body. Settling low in her core. And then she felt him stiffen behind her, realization striking him.
Luka pulled back from her just a hair, hand receding from her body but settling on her waist.
"Luka is…. He i-is... "
His large callused hand moved slow and stiffly over her and under the covers. It gripped loosely around her own small hand, before slipping the cell from her fingers. He rolled onto his back, phone to his ear.
"Juleka," he rumbled. Marinette could feel the arm snaked under her pillow, looped just below her neck, shift. He adjusted a bit more to the new position, legs stretching slowly, though he made no attempt to move away from her.
An angry growl came through the other end, something that sounded like *Where have you been?!*
"I'm safe. Keeping warm." Luka's voice staying low and slow. His chest moving rhythmically, expanding against her back. Marinette lay there, quiet and unmoving beside him. Not wanting to immediately attract his attention again. She realized that the bundle she clutched to her chest now, was his jacket.
Luka's jacket.
That delicious smell, was Luka's scent.
The same Luka that was still holding her in a bed.
A quick assessment and she realized it wasn't her bed. It wasn't Luka's either.
"She's holed up with me." The hand holding his phone moved, rubbing against his eye. "No.… Sorry… . All of it? …. Hmmm."
The last humm of sound was deeper once more, slower. The arm beneath her head curled, managing to simultaneously tug her pillow closer to him, and her body with it. "No, I'm sleeping on the couch… We're not…. Sorry…. I will. Love you too." And then he hung up, phone sliding to the bed beside his head, beforr slipping further until it clunked on the floor. He had settled back into his steady breathing.
"Luka?" Marinette asked quietly into the dark.
"Mmmm?" He mumbled.
"Ummm.… what," she began. Trying to figure out as much as she could. What the last thing she remembered was.
"Too cold."
"What?" She turned onto her back once more, stretching out beside him.
"It was too cold. *You* were too cold. Needed somewhere to stay. All I could manage that was safe." Safe. Safe from the akuma. Safe from the public. Safe from cold. Safe from…
"You know who I am?" Marinette asked quietly. Her identity had been the only one not revealed yet. Her Guardian responsibilities were too vital. Her situation and age not offering additional safe guarding opportunities. And so they all knew one another. Could easily find a fellow member if necessary. But not Ladybug- not as the Guardian. And not Chat Noir.
Not until his world had crashed around him. His father. His mother. And then they had all known who held the cat miraculous, barely able to hide who he was from the public.
Luka had been quiet while she monologued in her mind. Weighing his words. Then he exhaled.
"I do," he said quietly. "I knew. I've always known, Marinette." Neither spoke for a while. The silence between them heavy but comforting. "I'm sorry."
"No, don't be," she whispered. "I should apologize. I've put you in danger."
"No, you didn't," he jumped in quickly. "No." He turned his head towards her, and she looked in his direction. His shape was ill defined in the dark, but he was close. Breath warm beneath the covers. "I agreed to the danger. I agreed to be a part of this. My agreement was to protect all of Paris... You are part of Paris, Marinette."
"It's not the same."
"It is."
"Luka." Marinette gathered her resolve. "Luka, knowing who I am behind the mask is dangerous. I'm a target. Anyone who knows who I am, is a target. A never ending large red and black target."
"I know. And yet, I'm still here." A small hint of something warmer colored his tone. "I'm not here by accident. This is not a new burden. I've always known. And it's something I will still take to the grave with me."
Marinette shifted once more, her head coming to rest in the hollow of his shoulder. Close enough to take calming breaths of his scent. Absorb his warmth into her bones. Thoughts moved at a glacial pace through her mind. The need to succumb to sleep once more pulling at her. She didn't need to voice the rest of her concerns. Didn't *wan't* too. Didn't want to be alone with the burden anymore, but hated placing even a small amount on someone else's shoulder. On someone who already carried so much.
But Luka wasn't rash. He weighed and considered things before making choices and moves. It was clear he'd had time to fully analyze his predicament. And hers.
So she let the fight in her ebb away. He could sense her decision and left them in the silence.
"Where are we?" She asked.
"In an apartment about 14 blocks from where we were." His outer leg shifted, the jeans dragging heavily against the layered blankets. "Juleka said power in most of the city is out. The storm front has caused some serious damage, I guess. Everyone's stranded."
"So you broke into an apartment?!" She scolded. His chuckle under her chest making her heart flutter.
"Technically I just twisted the handle," he adjusted again, free hand tugging at the waistband of his jeans, trying to twist them back into place. "Sass broke in."
"He's not scandalous like that."
"Oh, you'd be surprised, Mélodie. He's quite crafty on his own. Besides he won't hear us-"
"TIKKI?!" Marinette bursted upright, the covers rolling over like a thick leather bound tome. A small garbled sound escaped the bundle, some sort of language escaping in a disgruntled tone.
"She's fine," Luka laughed quietly. His arm slid out from under her pillow, and moved just enough to tug on some of the longer strands of her hair. She turned to peer at him, his face barely visible in the soft light from the window. Night had clearly settled some time ago, though no moon was visible through the dark clouds.
His hair was disheveled, in a way that he somehow pulled off. A confident smile on his lips. It was a smile that he used on her far more often than she was willing to admit. He'd flashed it at shows. And occassionally, when someone had come up and flirted with him. A smile that had started sweet and secure, but had altered over the years. Truly owning the space around him now. He was still patient, thoughtful, and often let others guide the discussion.
Luka watched her as easily as she stared, though his smile only grew, and she felt the heat rise to her face. Marinette turned back away quickly.
His fingers were still playing with the ends of her hair, "I didn't mean for this to happen. To be here in this bed with you tonight." He paused for a moment something else hovering in the air, but he refrained from sharing. "You were so cold. And I was terrified."
"It's okay," she was soft and quiet. Then her hands tangled in the blankets, hauling them with her, as she laid back. Luka's arm retracted to his side, curling under his own head. "You made the right choice."
Silence fell between them once more, the need to sleep summoning. Then he was moving again beside her, shifting uncomfortably.
"Sorry," he mumbled.
"Take them off." Her own voice heavy with exhaustion.
"What?" His answer was quick, and it took her a moment to realize what she said.
"I- I mean. Your jeans. You can take them off if you need too." Her face was hot and she could almost guarantee he could hear her heart thundering in her chest.
"I'll be okay. I love my jeans, but never really had to sleep in them before. I'll adjust."
"Luka." Marinette was steady in her voice, even if her body felt electric. "Please take them off. I know you're uncomfortable, and we both need to sleep. Neither of us can if you're rooting around all the time. Nothing's going to happen. And besides… you already said you were sleeping on the couch." She couldn't help the humor and giggle that slipped out.
She couldn't see his grin, but could hear it in his response. "Whatever my Dame asks, she shall recieve." Then he was moving beside her in the dark, the bed shifting with his shuffling. The sound of his zipper sliding down had her toes curling in her socks, and lips rolled between her teeth. He was tugging them, using his feet at the end to kick them out, so he didn't let the heat escape their small den. He laid there afterwards, somewhat awkwardly. Breathing faster than he had been previously.
Before her short burst of confidence faded, she rolled over. She settled her head into the dip of his shoulder once more, hand snaking across his body. He was warm and firm beneath her hand, stomach trembling at the slowness at which she moved.
"I remember that someone used to be really good at cuddling. It makes me wonder if he stills is," her question hung between them. Then his arm came around her securely, cheek resting on her hair. As he pulled her into his body, she let her leg drift up and settle over him. His heart drumming an enticing beat against her. She smiled to herself, thrilled with hisreaction, even after all this time. She rarely got to fluster him anymore. Both of them so busy. Both of them heavy with responsibilities.
But that small spark was still there. Long dimmed between them, smothered by her need to remain in control. Her identity a wall.
A door had opened in that wall though. A small one. A door Luka had been guarding for a long time- except she hadn't known it was there.
But now she did. Now she wasn't alone.
"I think I'm ready to sleep for a week now," the deep rasp had snuck into his voice once more."
She mumbled into his chest, already drifting off. "A year, minimum."
And so a spark, became a small flame.
Chapter 1-18 is on AO3
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Cosmic girl de Mélody Szymczak
Cosmic girl de Mélody Szymczak
                                                                                                                                                                                                                                                                    Ce livre est un bonheur, les couleurs sont attractives, elles sont pastels principalement et rien ne fatigue les yeux. Quelque…
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre II
III
            Trois litres d’Unibroue extra-forte plus tard, nous fomentâmes le complot d’espionner le soupirant de l’intrigante à l’Assommoir où ils devaient se retrouver. Le soir tombait lorsque nous sortîmes de l’appartement de Simon pour tituber en riant vers le bar. En attendant que s’estompât le défilé des voitures de l’autre côté duquel s’étendait la terrasse de notre destination, nous remarquâmes, stationné en face, un camion Toyota gris transportant dans sa boîte un VTT, et sur la proue duquel rouillait une plaque aux couleurs du drapeau confédéré.
            « Ça promet ! » m’esclaffai-je.
            Nous entrâmes au milieu des boiseries des murs et des poutres du plafond de la microbrasserie qu’ambrait une lumière tamisée comme dans la cale d’un bateau. Une mélodie pop-rock atténuait le tintamarre du match d’improvisation qui se jouait à l’étage. Au comptoir, un vieux garçon savourait une stout en regardant les Penguins de Pittsburgh se faire éliminer par le Lightning de Tampa Bay sur l’écran hissé au-dessus des rangées de bouteilles qui se reflétaient dans le miroir où la serveuse vérifia que ses cheveux étaient arrangés à son goût avant de nous accueillir en souriant. Ayant consulté le tableau du menu, nous choisîmes un pichet de « Montagnaise » – une IPA – et des nachos.
            En dégustant ce souper d’ivrognes, nous aperçûmes, dans la salle aux tables pour la plupart inoccupées – que ne tarderait pas à remplir la foule d’en haut –, le couple que nous étions venus observer, dans un coin tranquille, à l’écart, au fond, depuis lequel Pierre ne pouvait nous voir puisqu’il nous tournait le dos, assis avec Natacha. Elle portait une robe à falbalas de dentelle noire qui descendait en se déployant comme une épinette jusqu’à ses mollets protégés de la morsure du froid par d’épais collants de laine et des bottes d’armée. Une légère blouse de satin charbon laissait dévoilées ses épaules – où glissait la bretelle de son soutien-gorge et dont l’une avait l’épiderme boursouflé d’une scarification en fleur de lys – et ses omoplates – entre lesquelles se déployaient les ailes d’une chauve-souris. Elle avait autour du cou un collier de chien, au coin des paupières un maquillage « en œil de chat » et derrière la tête une queue de cheval. Outre la flétrissure d’Ancien Régime qu’elle s’était infligée, sur la délicate peau de son avant-bras s’alignait l’automutilation de quadruples traits biffés au couteau tel le décompte des jours gravés au mur d’une geôle.
            Pierre chérissait les stigmates de sa muse autant qu’un pèlerin ceux des martyrs canonisés. Sa déchéance n’en était qu’à ses prolégomènes. Nous en vînmes, après moult aphorismes, à envisager d’intervenir. La Circé des ruelles dont il était l’un des pourceaux nous en fournit elle-même l’occasion. Ayant revêtu son manteau de feutre anthracite et son foulard mauve à crânes de flibustier, elle passa près de nous pour aller fumer sur le balcon, suivie de son prétendant qui remarqua soudain notre présence. Il avait gardé la même chemise à carreaux et les jeans délavés de l’après-midi, mais s’était douché, taillé la barbe, peigné la tignasse et avait troqué ses fonds de bouteille contre des verres de contact.
            « Qu’est-ce que vous faites ici ? s’étonna-t-il.
            – T’as pas l’air heureux de nous voir ! se moqua Simon.
            – Je pensais que vous vous soûliez chez toi…
            – On est venu t’encourager.
            – J’ai pas besoin de cheerleaders ! », lâcha-t-il d’un ton sec.
            Et il rattrapa Natacha sur la galerie.
            « T’es allé aux toilettes ?
            – Non, j’ai croisé deux amis… »
            En rentrant, elle lui demanda de nous présenter.
            « Ils pourraient se joindre à nous ?
            – Pourquoi pas… », convint Bouchard en se morfondant.
            Il n’en avait, évidemment, aucune envie.
            « On ne voudrait pas vous déranger, fis-je poliment.
            – Vous êtes les bienvenus ! assura Natacha sans se soucier de l’air irascible de son compagnon.
            – D’accord ! », décida Simon avec jovialité.
            Il ramena un second pichet sur la table où Pierre et Natacha se partageaient une carafe de merlot bas de gamme.
            « Pourquoi boire de la piquette quand il y a plein de choix de bières ?
            – Je surveille ma ligne », répondit Natacha.
           À travers la véranda chauffée, dont le faible achalandage du lundi justifiait la fermeture, étincelait, dans la nuit en arrière-plan, à flanc d’érosion des vestiges du fjord, telle une guirlande au-dessus de la rivière, le treillis d’acier turquoise du pont Sainte-Anne, de l’autre côté duquel s’illuminait, régnant au bord de la falaise où bourdonnait une colonie d’immobiles lucioles, la grande croix baptisée du même tutélaire nom que celui de la grand-mère de Dieu. Mais qu’était-il donc advenu des nomades qui, avant la venue des missionnaires, depuis la dernière Ère Glaciaire, canotaient au « royaume du Saguenay » de Tadoussac au Pekuakami en passant par jusqu’où l’eau est profonde ?
            La réponse était assise en face de moi.
            « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? »
            Pour Tremblay, cette question n’avait rien de redoutable. Il parla de son travail, ses amours, ses études. Puis vint mon tour. Que raconterais-je, encombré d’un ignominieux pucelage, sans emploi ni diplôme, larve au sous-sol chez mes parents ? J’eus préféré que la terre m’engloutît plus creux que le bas de l’échelle sociale où je stagnais plutôt que d’avouer ma véritable condition. N’étais-je pas moins qu’une coquerelle ? Si seulement j’avais pu disparaître dans une fissure du plancher… Enfin, je me dérobai sous le masque de l’Artiste.
           « J’ai commencé un roman.
           – Ça parle de quoi ?
           – D’un ‘‘écrivain raté’’ qui essaye d’imiter Dostoïevski.
           – Est-ce qu’on peut comprendre sans connaître… Dostov… Dostok… ?
           – Dostoïevski.
            – Le Shakespeare russe ! proclama Simon en hissant son verre.
            – Ça mérite un toast ! » fit avec entrain Natacha, dont le dramaturge élisabéthain était l’auteur favori. « Dès l’adolescence, je me suis identifiée à Juliette, Ophélie, Cléopâtre… J’écoutais du Beethoven en recopiant des sonnets de Baudelaire…
           – Tu avais plus de goût que la plupart des étudiants du bac en littérature ! s’exclama celui qui deviendrait l’un des leurs l’année suivante.
           – La poésie peut très bien se passer de l’université ! décréta celle qui avait décroché de l’école en quatrième secondaire.
           – Magnifique ! Santé ! »
            Fier que nous admirassions les qualités spirituelles de son égérie, Bouchard se désenfrognait. Philosophe, il s’accrochait à l’espoir de finir la soirée avec elle une fois que nous serions partis. Une heure s’écoula, ponctuée d’éclats de rire, de tintements de verres, de « tchin-tchin » et de gorgées pantagruéliques. À l’étage, au-dessus de nous, un soudain tapage indiqua la fin de la partie d’improvisation ; aux coups de sifflet et aux applaudissements succédèrent le retour à la liberté de cinquante paroles et le piétinement d’autant de chaussures vers l’escalier où s’engouffra le torrent des spectateurs dégringolant en cascades les marches pour se déverser avec fracas dans l’embouchure du rez-de-chaussée. Quelques-uns des bohémiens dont le flot s’était répandu dans la salle me semblaient vaguement familiers : il s’agissait de la tribu du bac interdisciplinaire en arts dont était membre Anne-Sophie Lavoie.
            « Pierre ! » l’apostropha-t-elle en s’approchant d’un pas qui rythmait le balancement de ses seins sur la proéminence desquels était tendu le Saint Suaire d’un t-shirt rouge à l’effigie de Che Guevara, et qui cadençait l’ondulation de ses dreadlocks attachées en fougère de feu explosant au-dessus du bandeau lime à pois blancs qu’elle avait noué autour de sa tête. Ses étroits jeans vert gazon étaient roulés sur les mêmes bottes de travail usées qu’elle portait quelques jours plus tôt. L’aura de patchouli dont elle était nimbée la précéda.
            « T’es pas venu chez grand-maman, à Pâques, reprocha-t-elle à son cousin.
            – Ça doit faire au moins sept ans que je fête plus ça.
            – Attention, tu vas courir le loup-garou et la chasse-galerie ! plaisanta Tremblay, qui en profita pour convier la rouquine à s’asseoir en lui présentant une chaise.
           – Merci ; je resterai pas longtemps. »
           Elle prit place auprès de celui avec qui elle échangea un nom et un regard où passa l’éclair d’une attraction réciproque, puis morigéna le fils de sa tante.
           « Tes parents s’inquiètent, tu leur donnes plus de nouvelles… Qu’est-ce qui se passe ? Personne ne sait où tu es rendu ; tes colocs disent que tu es parti sans laisser d’adresse ; tu t’es volatilisé des réseaux sociaux ; quand on t’appelle, c’est un inconnu qui répond…
           – J’ai vendu mon BlackBerry et débranché le Net. Je suis majeur et vacciné, je ferai bien ce que je veux ! Mes parents ont géré ma vie assez longtemps ; c’est assez !
           – Pourquoi couper les ponts ?
           – Dit la fille qui ne parle plus à son père depuis dix ans… Je suis presque son voisin, d’ailleurs ; je suis déménagé à deux pas de la résidence pour aînés qu’il a rachetée.
           – Tu restes dans la maison de chambres à côté du Manoir Murdock ? C’est une place de mottés, un trou à rats, un taudis !
           – C’est pas le 21, Price, quand même…
           – En tout cas… Tu pourrais reprendre contact avec ta mère, au moins.
           – Je lui téléphonerai.
           – On s’est déjà vues quelque part ? demanda Natacha, qui fixait la cousine de Pierre depuis un moment.
           – Oui ! À la polyvalente ! On a eu un cours d’arts plastiques ensemble. Tout le monde enviait ton talent. Dessines-tu encore ?
           – Non.
           – Dommage… Tu avais un don ! Je me souviens que tu étais capable de rendre les visages à la perfection.
           – Bah, c’est pas ça qui paye les factures ! »
           Simon ajouta, goguenard :
            « ‘‘Tout art est inutile.’’
            – Oscar Wilde, sors de ce corps », riposta celle qui venait de rédiger un mémoire où elle se réclamait du Refus global.
            S’ensuivit un débat où le provocateur l’entraîna sur le terrain de ses passions pour mieux l’enjôler jusqu’à ce qu’une beatnik l’interpellât. Anne-Sophie s’excusa, déposa un baiser sur la joue de Tremblay en chuchotant : « Salut, beau brun… », et rejoignit sa bande. Natacha prit la relève.
            « Qu’est-ce que vous faites, les gars ?
            – Une autre tournée ? suggéra Simon.
            – Voulez-vous qu’on boive chez moi, à la place ? »
            Au grand dam de Bouchard, nous acceptâmes cette invitation. En sortant du bar, vers minuit, Tremblay me montra l’écran de son iPhone, où une notification indiquait que sa requête virtuelle avait été acceptée : il était désormais l’un des « amis » d’Anne-Sophie.
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traver-sees · 6 years
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Étape #2 : Vinh Phuc Farm - Variations
J'ai du mal à écrire les dernières semaines. J'ai essayé plusieurs fois, mais je n'ai pas réussi à me poser ou à poser les mots.
En partant, dans le bus ce matin, je me suis dit que c'était le moment. Peut-être fallait-il que je parte pour pouvoir raconter.
Il pleut des cordes sur Ho Chi Minh aujourd'hui. Une tempête s'est installée. A priori, elle devrait rester jusqu'à au moins mardi. Ca change les perspectives, la pluie. J'avais presque oublié la sensation que ça faisait, une journée grise.
M'installer dans un café et me mettre à écrire.
Tout me semble saccadé et pourtant extrêmement lié. Je ne sais pas par où commencer.
Peut-être les au-revoirs du matin. Ceux qui n'ont pas pu se dire, ceux qui se sont écrits, ceux qui se sont finis sur un sourire, alors que je grimpais dans le bus. Au moment de partir, je me suis rendue compte que c'était dur pour moi. Étrange sensation de l'envie dévorante de me remettre en route et de la difficulté de dire au revoir.
1. Rythme
Les quatre semaines passées à Vinh Phuc Farm, un rythme s'est crée. Comme une routine qui s'est mise en place, un peu comme ça. Le réveil entre sept et huit heures le matin, l'attente de savoir si on va travailler on non - souvent, on ne travaillera pas. Les journées où rien n'est prévu, préparer le déjeuner. Passer l'après-midi à bouquiner ou regarder une série ou un film. Préparer le diner pour le soir. Parfois, prendre le temps de faire un peu de ménage. Aider, comme je peux.
La ferme est très récente, elle n'a même pas un an. Kien, qui nous accueille nous explique qu'on est les premiers volontaires qu'il reçoit. Je pense qu'il s'aperçoit rapidement que c'était peut-être un peu trop tôt. Les employés à la ferme suffisent largement pour effectuer le travail et en tant que volontaires, il ne nous reste pas grand chose à faire. De temps en temps, on aide à labourer une partie de terre ou à planter des légumes. On ramasse les champignons quand il sont prêts à être récoltés. On lave des bâches ou on prépare des parcelles de terres pour replanter des champignons. Seulement, ce n'est pas tous les jours et ça ne prend que quelques heures. Alors on se crée un rythme à nous et Kien et ses amis font tout pour que l'on se sente bien et le bienvenus. Barbequeues, balades, karaoké, soirée... Ils prennent le temps de passer du temps avec nous. Ils prennent le temps pour qu'on se rencontre, et avec plaisir.
#12 - Kien
Kien est notre hôte. Vinh Phuc Farm, c'est sa ferme. Il l'a créée il y a un peu moins d'un an, après une dizaine d'années à travailler dans une boîte. Il nous raconte qu'il n'aimait pas beaucoup ça, être derrière un bureau, en pleine ville. Alors il a décidé de créer sa ferme et d'y cultiver des champignons à partir de riz séché. Il s'est lancé avec l'aide d'un ami, Vang. Ils sont beaux, tous les deux. Une complicité sincère, qui se sent. Des amis de longue date.
Kien a trente deux ans, il est marié, a deux filles dont il semble beaucoup s'occuper. Il est d'une douceur et d'une gentillesse rare. L'une de ces personnes qui donnent sans compter. Soucieux, attentif et curieux de nous rencontrer. Il est aux petits soins avec nous, tout le temps. S'il ne passe pas à la ferme un jour (ce qui est rare), il nous écrit pour prendre de nos nouvelles. Il nous fait rencontrer ses amis, son monde.
Ce matin, il m'accompagne au bus, à Bien Hoa, la ville la plus proche de sa ferme. Il m'emmène manger un Pho avant que je ne monte dans le bus puis il paie mon billet et demande au chauffeur de me déposer au plus près de là où je vais.
Je le remercie, du fond du coeur. Il m'offre un petit porte-clé en souvenir. "Je sais que tu vas encore voyager un moment alors c'est un souvenir qui ne prend pas beaucoup de place!".
Je lui dis que j'espère qu'on se reverra bientôt. Il me répond qu'on reste en contact via messenger et me parle déjà de ce qu'on pourra faire ensemble quand je reviendrai.
Revenir. Ca me parait tellement loin. Et pourtant, le "revenir" dans les mots rend plus difficile le "partir". Je l'invite à Paris, bien sûr. Il rit un peu, me remercie.
Quelque chose de doux dans la sincérité de la rencontre.
#13 - Mr. Hong
Mr. Hong vit sur la ferme. Ils sont trois à vivre là. Lui et deux autres. Un des derniers soir, je les regarde et je souris de leur routine. Ils se retrouvent, chaque soir et papotent, longuement, avant d'aller se coucher.
L'un d'eux nous sourit constamment quand il nous voit. Il nous parle en Vietnamien puis rit. Probablement un peu parce qu'on ne se comprend pas, probablement aussi parce que rire, c'est un beau moyen de communiquer. Alors on rit, ensemble.
Mr. Hong travaille dur. Il se lève tous les jours à 2h30 du matin pour préparer les champignons pour le marché. Lorsqu'on arrive, c'est lui qui nous prépare à manger, midi et soir.
Un jour, comme j'avais proposé de cuisiner pour un déjeuner, Kien me propose de prendre le relai et de m'occuper des déjeuner. Mr. Huong continue à nous préparer le dîner.
Le lendemain ou deux jours après, je ne sais plus, il est hospitalisé. Un grosse anémie a priori. Alors je prépare le dîner et, quand il revient, je continue. Je me dis que ça doit lui faire beaucoup de travail en plus.
Le lendemain matin du jour de son retour à la ferme, après son hospitalisation, je me lève assez tôt et je tente de préparer des pancakes pour le petit déjeuner, avec les moyens du bord. Il vient vers moi et m'écrit quelque chose en vietnamien sur un papier.
Je lui fais signe d'attendre, je vais chercher mon téléphone pour essayer de traduire.
Les mots se transforment et je lis alors "Merci. Je suis fier de toi". Je suis surprise, je souris. Mr. Hong nous salue toujours timidement, un peu de loin. Je le remercie, lui. Ca se passe beaucoup dans les mots qui ne sont pas dits. Il fait un signe de la tête et s'en va.
J'ai les larmes aux yeux, ça me prend d'un coup, quand il est parti.
Comme chamboulée de l'attention portée.
Lieu #11 - Bien Hoa
Kien nous laisse deux scooters pendant qu'on est là alors, deux ou trois fois, on va à Bien Hoa, la ville la plus proche avec Lucas et Peter, les deux autres volontaires. En une journée, on a fait le tour, ce n'est pas une très grande ville. On va visiter un temple Boudhiste et on se retrouve dans un grand parc, avec quelques attractions, un lac où l'on peut faire du pédalo (on y retournera avec Lucas, une autre fois - le jour du départ de Peter - pour faire la balade en pédalo). On y est arrivé un peu par hasard alors on s'est baladés avant de sortir pour aller manger un Pho.
Une journée, on va au gros centre commercial. Tout en haut, au dernier étage, il y a une patinoire. Alors on patine, pendant une heure environ.
L'absurde de me retrouver à faire du patin à glace en plein sud du Vietnam. Il y a des enfants qui sont là aussi, intrigués. Ils osent nous arrêter pour nous poser quelques questions, pour parler anglais. Ils ont entre huit et douze ans, ils rient, patinent un peu, tombent beaucoup pour certains. On fait la course, à un moment.
Je patine, en rond et je me dis que ça faisait une éternité que je n'avais pas patiné.
Je pense à C. Qui aimait m'emmener patiner, il y a quelques années. Je me rappelle le mal de pieds atroce d'une fois. Je souris. Quand je prends de la vitesse, je me laisse porter un instant, puis je ralentis avant de repartir.
Comme une touche d'hiver là où il est difficile de cerner le temps pour moi.
Il y a un cinéma, en face de la patinoire. Ils passent les animaux fantastiques 2, en version originale, sous-titrée. On y va, un peu comme ça. Je n'ai pas vu le premier film.
Quand j'entends les notes qui jouent le thème d'Harry Potter, j'ai cette sensation très étrange de me retrouver dans un lieu connu et chaleureux. Je me laisse aller au film, pas terrible, mais qui me fait retrouver dans un écho un peu lointain, une ambiance familière.
2. Mélodie
Il y a quelque chose qui devient familier dans le jours qui passent, comme une mélodie qui resterait dans la tête et se fredonnerait doucement. Je retrouve le plaisir de cuisiner. La première fois, Kien me propose de l'accompagner au marché - il y va tous les matins pour vendre des champignons à une vendeuse qui s'occupe de les vendre à son tour sur le marché. Je mets le réveil à 4h30 car on part à 5h. Le jour se lève pendant qu'on est là-bas. Il y a beaucoup de femmes. Elles me regardent, intriguées.
Le plaisir de faire le marché puis de cuisiner, ensuite.
Gestes, sons, odeurs, couleurs.
La dernière semaine, on cuisine ensemble avec Kien, Vang et Lucas. Je leur apprends à faire des cheese naans et des crèmes aux oeufs coco sans four.
Puis, le jour d'après, je leur prépare un déjeuner italien et des cocktails (Planteur, Pina coada), promis quelques jours avant à Hoang, un de leurs amis, autour d'une bière ( L'incroyable du Sud du Vietnam : je me suis mise à la bière) - spaghetti et trois sauces : carbonara, Bolognese, Napoletana.
3. Suspensions
Dans l'intense des rencontres, des découvertes, des moments de pause. Prendre le temps de s'arrêter. Siestes, après-midi à glandouiller, bouquiner, regarder netflix...
Temps d'arrêts.
Parfois, je me dis que ça pourrait donner un peu la sensation d'un "comme à la maison", pas ressenti depuis longtemps. Un après-midi à faire du ménage ou à engloutir une série.
Le temps se distend.
Je repense à cette anecdote que m'a raconté la Mère, plusieurs fois. Quand j'avais sept ans environ, pendant plusieurs mois, j'ai été beaucoup travaillée par la question du temps. "Pourquoi parfois ça passe vite et d'autres fois, lentement?". A priori, la question semble m'avoir hanté.
Ca me revient là. Il y a quelque chose d'une élasticité entre l'impression d'être arrivée il y a trois jours et d'avoir vécu trois mois...
Peut-être qu'au fond, ça marche le mieux quand on se laisse porter par les vagues du temps. Flotter.
Il y a peut-être quelque chose de ça dans les dernières semaines - un flottement, agréable. Un peu comme faire la planche dans un océan, près d'une plage, une journée calme et ensoleillée.
4. Le chant de l'oiseau
A plusieurs reprise, j'écris quelques mots dans le carnet embarqué. Je me rends compte que j'écris beaucoup la douceur du lieu, souvent, dans le silence des matins. C'est ça, il y a quelque chose de doux, dans le lieu, dans l'être là. Doux comme le chant de l'oiseau si particulier qui résonne plusieurs fois par jour et par nuit aussi, dans le calme de la ferme.
Je n'arriverai jamais à le capturer, ce son. Peut-être que le chant de l'oiseau devait rester là-bas.
Pendant un mois, je suis invitée dans le monde d'autres et ils me tendent chacun la main pour m'y embarquer. Pour nous y embarquer.
Je me sens extrêmement reconnaissante de cette confiance, de cette sincérité, de ce partage.
5. Coda
Hier soir, vers 22H30, Kien m'a proposé de m'emmener prendre le bus tôt le matin, vers 6h ou 7h. Je passe une drôle de nuit - entre rêve du thriller regardé avant de dormir et demi-sommeil. Les temps de réveil se font au son de la pluie qui bat fort dehors. Au milieu de la nuit je pense, "veille de départ".
A 5h, je me lève et je prépare mon sac à dos. Je range soigneusement et en silence toutes les affaires que j'avais éparpillées dans la petite pièce qui me servait de chambre. Lucas dort, dans la pièce juste à côté alors je me fais discrète. Une fois le sac rangé, la pièce semble vide. Je regarde une dernière fois tout autour - vérifier que je n'ai rien oublié. Je referme doucement la porte derrière moi. Tout le monde est déjà levé depuis un moment à la ferme.
Je ne vois pas Mr. Huong avant le partir, ni les autres - seulement de loin. Et ça va vite. Kien me dit "Es-tu prête?" Et nous voilà partis. Il est à peine 6h30. Je laisse Lucas dormir et je lui écris un mot dans le bus, pour lui dire au revoir.
#14 - "Yésus"
Un jeune homme m'interrompt alors que je suis en train d'écrire à Lucas. Il a une vingtaine d'années, je pense. Il monte rapidement dans le bus quasiment vide, qui n'a pas encore démarré et vient s'installer juste à côté de moi. Je suis surprise car il y a pleins de place libre et mon sac à dosà mes pieds prend de la place... Je le sens proche, très proche. Je tourne rapidement la tête et je m'aperçois qu'il fixe mon téléphone. Je suis mal à l'aise. Je lui dis "French?" Un peu timidement gênée, et je range mon téléphone rapidement. Il me regarde, fixement et me montre une petite croix en bois suspendue à un collier de prière, un de ceux que je pourrais trouver chez Maman Any, Chapelet. Il se signe. Je comprends qu'il veut prier. Il attrappe ma main entre ses deux mains et serre fort. Il commence à marmoner quelque chose. Bourdonnement de prière. Je lui laisse ma main, d'abord parce que je suis surprise, ensuite parce qu'il me fait peur.
Je respire, profondément puis je me tourne légèrement vers lui pour le regarder. Il est jeune, je me dis. De temps en temps, entre deux bourdonnement, il tire la langue et lance un "Bah". La peur s'envole. Je retrouve des repères. "Psychotique" me traverse l'esprit, d'abord. Puis, ce qui me traverse ensuite c'est cette sensation que là, tout de suite, il doit probablement avoir besoin d'être proche de quelque chose. Il s'est installé si près de moi - collé, même. Et la façon qu'il a de me serrer la main, fort et de plus en plus fort, sans la lâcher, en disant se prière, sans vraiment me regarder, au fond.
Alors, je lui laisse ma main, encore un peu, et je ne le regarde pas non plus. Au fond, ce qui compte probablement, là, tout de suite, c'est d'être là. Mon esprit se vide à écouter le bourdonnement de ses mots qui se répètent, ponctués par "Yésus" -"Jésus", je me dis. Puis quelque chose se détend. Alors je me tourne de nouveau vers lui, je regarde ma main, la tire un peu, il la lâche. Il me regarde brièvement puis tourne de nouveau la tête. Il se tord - le corps, les mains, la langue et fait de drôle de bruits. Ca ponctue ses "prières" et aussi ses silences. Je me dis que ça doit calmer quelque chose à l'intérieur. Je lui espère en tous cas.
Au bout d'un moment, il se lève et va s'asseoir ailleurs contre une fenêtre.
Je finis d'écrire le mot que j'avais commencé et sors mes écouteur. Un peu de musique pour reprendre le chemin. Je lève la tête pendant le trajet et je l'aperçois, il a le visage un peu à l'extérieur de la fenêtre, les yeux fermés, quelque chose d'apaisé par le vent j'ai l'impression. Puis un sursaut, il se crispe, tire la langue "Bahhh", tord ses mains et se rassied droit.
Je me surprends à penser "ça y est, j'ai repris la route".
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dcsiremelodis · 3 years
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[ Remember how months ago I was like “ Why would D.M. dress up as a clown out of all things?? “ and to be honest, I feel like it was done because dressing up as a clown was probably the easiest things the servants and other people who work at the Mélodis estate can do. If compared to the other people’s costumes, the ones of the servants are really simple and they probably easily could find something at home to dress up like that. D.M. wants to be in the background and put the main focus on the actual guests there ( We don’t know what Mr. Inference dressed up as if he even bothered to do so ). Look at Lady Truth or Succubus or anyone else for that matter. Their costumes look of really high standard while the servants look rather “ plain “. Perfect to direct the entire attention to the main “ attractions “ ]
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yoonafrance · 6 years
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[Article / Interview] (29/08/2018) SNSD-Oh-GG! sur la chanson ‘Lil’ Touch’
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“몰랐니 (Lil’ Touch)” est une chanson au tempo pop qui a un refrain addictif et une structure rythmique dynamique. Avec des notes moyennes à hautes, ou l'on entend les voix variées des membres. Les paroles sont sur la chasse et le fait d'être chassé, comme un jeu de cache-cache.'
Sur la chanson “몰랐니 (Lil’ Touch)” YoonA dit : 'La mélodie est si addictive qu'elle rend la chanson vraiment attractive. Je pense que ce n'est pas le genre de chanson qui s'écoute lorsque l'on révise pour un examen'
Sunny, quand à elle, dit : “Le staff dit que la chanson est addictive et qu'ils se sont vraiment amusé à l'écouter, alors j'espère que cette chanson sera désignée comme une "Work Song" [une chanson motivante]"
Taeyeon a ajouté : "Cela sera probablement compliqué de réellement apprécier la chanson dès la première écoute, alors je conseille de l'écouter au moins 3 fois. Alors, vous finirez à fredonner la chanson sans même vous en rendre compte"
Hyoyeon s'est aussi exprimé : "Je suis tombé sous le charme de la mélodie dès la première écoute. Je pense réellement que cette chanson montre nos vrais couleurs."
Et Yuri également  : “C'est une chanson avec un nouveau style, facile à retenir et envoûtant, comme un sort”
🔗 Source : Naver https://m.entertain.naver.com/read?oid=382&aid=0000670851&lfrom=twitter …
| FR TRANS / YoonA France
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n5869 · 3 years
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Disney Sweatshirt à col adultes
Si même quand sa lang a également accident bizarre, il sera plus intéressant. -être et les Chambre Bébé Disney épouses, mais si vous vous sentez audacieux, considèrent ces alternatives. Quand je dois acheter pour moi, j’ai toujours ramassé certains types de bracelets en provenance de certains styles. Cependant, seules les grandes disney baby france cocktail sont vraiment hors-limites. Si vous souhaitez exécuter idées anneau passé votre amour dame, vous devez prendre des précautions sournois comme la création d'une histoire de couverture. Dites que vous êtes intéressé par les dernières tendances, comme les chaînes; vous savez maintenant comme un adulte que vous pouvez ajouter quelques charmesvos jeux des animaux des princesses disney de style de chaîne pour faire la pièce votre propre. Vêtus seulement de d'oreille et deux anneaux simples, Soldes Disney Jessie J veilléce que l'accent serait mis sur son visage magnifique et clothes. Par exemple, vous pourriez mentionner en passant que quelqu'un de travail que vous a demandé votre avis sur la sélection d'une Disney Chaussures De Déguisement Tiana Pour Enfants Le Meilleur Choix pour sa petite amie. L'icône de styleregarder dans ce scénario est Audrey Hepburn. Pour une partie de soirée, 2 jours a disney est un bon choix. Ils peuvent être utilisés en ce qui concerne la négociation des prix d’occasion ainsi. tv princesse disney d’usine comprises et à exploiter le marché bourse possible des etatsunis pour commencer. Que vous préfériez les montants ou les dessins qui pendent, les possibilités sont infinies. Ces chaîne de conception de diamant, interdépendants, pensons à la variété des expériences, des souvenirs et des émotions de la femme moderne. Mais dans aucun temps, les célébrations par l’équipe au sein de la centre convention étaient plus que compensée par de grands cris de joie à partir d’un foule immense en regardant les direct les débats à sur des écrans géants mis jusqu’à dans le monde. Comme Disney Soldes un plaisir joyeux de jeu, apportent une grande précision légèrement mélodie. Il est naturel de penser pendentif Série suspendu attractions de venise voûtée toit et sous les lustres de fantaisie. Si, lorsque vous êtes parcourant engagement magasins anneau vous ne pouvez pas imaginer un quelconque des cycles avant de vous reposer sur la main de tes amants pour les 50 prochaines - de 60 ans, les chances sont que la sélection de l'anneau est pas bon pour elle.
www.soldedisney.com/
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wiggies-inward-post · 4 years
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love affairs
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Why do I like Friday night? 
It's obvious. It's a night to meet a slutty, self-defeating woman.
I'm wearing a black polyester slip. Cheap wine in hand. 
I don't want silk. You know, my fur is quite a feather in the cap.
On a dirty bed. Like a wave. I scream and scream. And then some more.  It comes in and out. self-contradiction Thin walls are poking through. I am now live on the air.
A summary as follows;
The room  next door on the right.
A couple that appears to be having an affair. They alternated between arguing and having sex. A spring cat in their mid-30s. She is screaming the name of her man. His attraction is just sex.
The room next door on the left.
Lesbians' swap party. Their giggles are flowing out like a piano melody. Flowing lightly and densely. How graceful. It doesn't match with the neon glow of a big city.
Not sleeping well during the day. In a quiet, miscellaneous neighborhood. A dark room with vulgar orange lights.
Ten different people are going through the night.
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フライデーナイトがなぜ好きかって 
決まってるじゃない
みだらで自堕落な 女に会える夜だから
あたしは ポリエステルの黒のスリップ一枚で
安ワイン片手に 
シルクなんかいらない
この毛並みだって なかなかのものよ
けがれたベッドのうえ
波のように
ああ もう だめ と
それから もっと 
押し寄せては押し寄せてくる
自己矛盾
薄い壁はつつぬけで
実況中継 はじめます
以下、要約
右隣りの部屋
不倫カップルとおぼしき一組
口論とセックスを交互に繰り返し
30代半ばくらいの春の猫
やたらと叫ぶ 男の名を
そいつの魅力なんて
セックスだけ
左隣りの部屋
レズビアンたちのスワップパーティー
くすくす笑いがまるでピアノの旋律のよう
軽やか且つ密やかに流れる
なんて優美な
大都会のネオン街には そぐわない
昼間は 寝不足の
静まり返った雑多な界隈の
下品なオレンジ色のライトの暗い部屋
十人十色の夜が更けていきます
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Pourquoi j'aime le vendredi soir ? 
C'est évident. C'est une soirée pour rencontrer une femme salope et autodestructrice.
Je porte un slip en polyester noir. Du vin bon marché à la main. 
Je ne veux pas de soie. Vous savez, ma fourrure est une sacrée plume dans le chapeau.
Sur un lit sale. Comme une vague. Je crie et je hurle. Et puis d'autres.  Ça rentre et ça sort. auto-contradiction De minces murs se dressent. Je suis maintenant en direct à l'antenne.
Voici un résumé ;
La pièce suivante à droite.
Un couple qui semble avoir une liaison. Ils alternent entre disputes et relations sexuelles. Un chat de printemps au milieu de la trentaine. Elle crie le nom de son homme. Son attirance n'est que sexuelle.
La chambre d'à côté, sur la gauche.
La soirée d'échange des lesbiennes. Leurs rires s'échappent comme une mélodie de piano. Ils s'écoulent avec légèreté et densité. Comme c'est gracieux. Cela ne correspond pas à la lueur des néons d'une grande ville.
Ils ne dorment pas bien pendant la journée. Dans un quartier calme et divers. Une chambre sombre avec de vulgaires lumières oranges.
Dix personnes différentes passent la nuit.
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cyrilaventures · 7 years
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📝J15 : Tokyo vers Lille Un autre truc génial de ce pays : les casiers ultra larges pour y fourre les valises de 15 jours de voyage pour 1200¥ les 24h. Et ça dans la plupart des stations de métro de la nation du rangement. Un petit au revoir à Antouéno qui quitte l'aventure un peu plus tôt. La sentence est irrévocable. Son avion est à 13h, le notre 23:50. Ce qui laisse le temps aux dernières activités du séjour. Direction la tour Eiffel de Tokyo, qu'on appelle plus communément la Tokyo Tower. La mascotte de cette attraction ressemble à un godemiché tout rose avec une salopette et un chapeau de Noël. Il fait coucou aux enfants, les enfants lui font coucou. Tout va bien. La fin de journée se déroule tranquillement, un dernier moment avec Stéphane dans le quartier des nouilles en plastique. Le dernier verre sera en terrasse, mais parce que c'est le dernier la table aura sur longue surnappe en polaire qu'on peut poser sur les genoux. Un chauffage sous la table envoie les degrés qu'il manque en cette saison. Ca y est, j'ai trop chaud. En bon français et parce qu'il faut que je me réhabitue à me plaindre, je me plains. Ça sent déjà un peu la France. On récupère les valises dans les lockers et on hug Henri qui rentrera lundi. Un dernier spectacle de Tokyo dans la nuit. Le gras de front collé au carreau du monorail extérieur qui nous ramène à notre point de départ, l'aéroport Haneda, les lumières de la ville défilent lentement en laissant une lègère trace dans le fond de l'oeil qui mouille un peu. Mais en fin compte, il suffit de se dire que ce n'est que des lumières de palier de gens qui en chient comme tout le monde , surtout les vacanciers qui reprendront le boulot lundi prochain. Les portes monnaies sont vidés pour un dernier tempura d'aéroport. Très correct. Avec son thé au riz soufflé, le thé de cérémonie, j'en profite pour prendre un ibuprofène de cérémonie. Pour célébrer le dieu climatisation et ses fils, Nez tout sec et Gorge qui pique. Pour finir ce carnet de voyage au Japon, je pose là 2 top 10. Les + et les -. Top 10 des + 1. La cuisine et pouvoir faire un max de bruit en aspirant ses nouilles 2. La politesse 3. La propreté 4. La densité organisée 5. Ne pas comprendre ce que disent les gens 6. Les petites mélodies sympas pour tous les événements de la vie de l'usager des transports en commun 7. La possibilité d'acheter tout, tout le temps, tout les 200 mètres 8. Avoir un couple d'ami qui vit ici et qui connait les trucs et astuces du pays 9. Les petits personnages dessinés pour expliquer les regles de conduite à adopter en toute situation 10. La dentelle dans les taxis Top 10 des - 1. Devoir faire un top des trucs - 2. Rentrer en France 3. Savoir qu'il y a des Japonais qui vont aller à Paris en vacances et qu'ils vont tomber de haut même s'ils ne sont pas grands. (copyright Michel Leeb pour le cliché raciste de base) 4. Croiser des français (des autres que ceux avec qui je suis parti je veux dire) 5. Marcher à gauche, parce que l'habitude fait que tu reviens vite à droite. Et tu fais chier tout le monde même si personne ne bronche 6. Ne pas pouvoir se moucher en public. Et avoir l'impression d'être un ado qui fume en douce une clope de sa mère quant tu te mouches. 7. Devoir se dépêcher au feu vert des passages piétons parce que le rouge dure trop longtemps 8. Penser qu'on peut boire de l'High Ball comme de la bière. 9. Avoir l'estomac trop petit pour les Ramen XL 10. Se prendre 2h alerte sac oublié en arrivant à Charles De Gaules, aller dans un WC de l'aéroport, se rendre compte que la chasse d'eau est cassée depuis trop longtemps, repenser au point 3.
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Cosmic girl de Mélody Szymczak
                                                                                                                                                                                                                                                                    Ce livre est un bonheur, les couleurs sont attractives, elles sont pastels principalement et rien ne fatigue les yeux. Quelque illustrations avec quelque conseil suivi de deux ou trois recettes. La lecture est mon baba-jo. J'adore cela et c'est pour ça que je ous conseil de lire cosmic girl. Etre une sorcière passe par le fait de se reconnecter et ,Mélody, avec simplisme nous fait rentrer dans cette univers. Elle décrit à la perfection pourquoi nous sommes des être de lumières et comment y arriver.
  Les illustrations sont jolies et inspirantes ( elles font très insta <3)
Des trucs et astuces parsemés par ci par là, pour tout, absolument tout. La magie dans la vie quotidienne à la maison, au travail ou simplement en se promenant.
Un livre qui a été écrit avec douceur, gentillesse et bonté. Une énergie s’en dégage et on est très vite attiré. Le fait de le lire nous ressource.
On ressent une connexion profonde avec ce livre. Il est juste avec les valeurs, les sentiments, la magie et recette pratiqué même les explications sont très bien détaillés.
Et surtout des recettes de cuisine ( <3) pour que notre ventre de sorcière soit en équilibre avec tout ses chakras et son énergie. Je ne peux que conseiller et apprécier.
Ce livre nous fait vivre le moment présent et on en a besoin.
Bref devenir ou être une sorcière moderne n’as jamais été aussi facile.
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