Tumgik
#musique attirance
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Musique zen love et romance gratuite
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mediumhounkpe · 2 years
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Tumblr media
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equipe · 11 months
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La stratégie produit de Tumblr
Chez Tumblr, nous avons concentré nos efforts afin de réorganiser notre manière de fonctionner dans le but d'attirer davantage d'utilisateurs. Un plus grand nombre d'utilisateurs, c'est l'assurance d'une entreprise plus pérenne, et donc la garantie de rester à vos côtés un peu plus longtemps. Dans ce billet-fleuve, nous allons vous exposer notre stratégie visant à accroître notre base d'utilisateurs. Cela a déjà été évoqué en partie sur notre blog @labs, mais nous allons maintenant détailler notre démarche. Nous évoquons ici publiquement et pour la première fois cette stratégie avec vous, notre très chère communauté, dans un effort de transparence dont vous avez l'habitude. Cette stratégie a été établie avec les ressources limitées dont nous disposons, mais elle permet à nos équipes de se concentrer sur les points clés visant à nous assurer aussi sereinement que possible du futur de Tumblr.
Le diagnostic
Pour permettre la croissance de Tumblr, il nous faut corriger l'expérience de base qui fait de Tumblr un espace fonctionnel pour ses utilisateurs. Et, le fait est que Tumblr n'est pas facile à utiliser. Par le passé, nous nous attendions à ce que les utilisateurs personnalisent l'alimentation de leur flux et s'efforcent également d'adapter leur expérience à leurs envies. Mais, cette approche entraîne une complexité d'utilisation et ne profite qu'à une petite partie de notre communauté.
L'avantage concurrentiel de Tumblr réside dans son contenu unique et sa communauté passionnée. En tant que précurseur de la culture des Internets, Tumblr recouvre un large éventail de centres d'intérêt tels que le divertissement, l'art, le gaming, les fandoms, la mode ou la musique. On vient sur Tumblr pour s'immerger dans ce mélange foisonnant, et il est de notre responsabilité de nous assurer d'une connexion la plus transparente possible entre les personnes et le contenu qui leur est proposé.
Pour que le succès de Tumblr se poursuive, nous devons donner la priorité à cette connexion transparente entre les utilisateurs et le contenu. Il nous faut pour cela attirer et fidéliser de nouveaux utilisateurs et créateurs, stimuler leur épanouissement et les encourager à fréquenter plus assidûment la plateforme.
Nos lignes directrices
Pour améliorer la qualité de l'expérience utilisateur sur Tumblr, nous désirons appliquer ces lignes directrices, qui nous semblent fondamentales :
Élargir les moyens par lesquels de nouveaux utilisateurs peuvent découvrir Tumblr et s'y inscrire.
Fournir du contenu de qualité à chaque connexion à la plateforme.
Rendre plus facile l'utilisation des conversations (reblogs et réactions).
Consolider et accroître notre base de créateurs.
Concevoir des modèles qui encouragent les utilisateurs à revenir sur Tumblr.
Améliorer les performances, la stabilité et la qualité globale de la plateforme.
Dans la suite de ce billet, nous allons détailler chacune de ces lignes directrices.
Ligne n°1 : Élargir les moyens par lesquels de nouveaux utilisateurs peuvent découvrir Tumblr et s'y inscrire.
L'un des principaux problèmes de Tumblr, c'est de parvenir à convertir de simples visiteurs en utilisateurs connectés et engagés. De plus, nous n'avons pas investi suffisamment dans des systèmes de référencement normalisés sur Internet pour nous assurer une attraction suffisante de nouveaux venus. Le trafic provenant de sources externes est dispersé sur différentes pages avec des expériences utilisateur inégales, ce qui nous fait rater des opportunités de conversion de ces visiteurs en des utilisateurs fidèles de Tumblr. Par exemple, les visiteurs qui arrivent sur Tumblr via un moteur de recherche se retrouvent souvent sur des pages du réseau de blogs ou sur la vue intégrée d'un blog, ce qui ne donne pas réellement de raison valable pour décider de s'inscrire.
Nous voulons donc expérimenter un tumblr.com déconnecté qui nous garantisse le meilleur taux de conversion possible. Nous pourrions pour cela envisager de montrer aux utilisateurs potentiels toute l'étendue du contenu que Tumblr a à offrir depuis nos pages déconnectées. Nous souhaitons que ces visiteurs puissent facilement saisir le potentiel de Tumblr sans avoir à naviguer dans de multiples onglets ou pages pour le comprendre. Notre actuelle page de découverte en mode déconnecté n'est pas assez efficace pour distiller ce qui fait l'essence de Tumblr, c'est pour nous une occasion ratée d'attirer de nouveaux utilisateurs potentiels sur le site.
Actions mises en place et prochaines étapes
Améliorer l'optimisation du référencement de Tumblr sur les moteurs de recherche (SEO) afin d'être en phase avec les standards de l'industrie.
Rendre l'expérience du mode déconnecté plus attrayante et plus proche de l'esprit Tumblr, dans le but d'obtenir le meilleur taux de conversion possible de visiteurs en utilisateurs inscrits.
Ligne n°2 : Fournir du contenu de qualité à chaque connexion à la plateforme.
Nous devons veiller à ce que l'expérience soit de la meilleure qualité possible en présentant un contenu récent et pertinent, adapté aux divers intérêts de l'utilisateur lors de chacune de ses visites. Si l'utilisateur juge son expérience "mauvaise" au regard du contenu proposé, la faute incombe au produit.
Par défaut, nous devons partir du principe que l'utilisateur ne sait pas comment naviguer dans l'interface. En outre, nous devons veiller à ce que les personnes qui recherchent des contenus en rapport avec leurs centres d'intérêt puissent y accéder facilement, sans faire face à des restrictions déconcertantes ni à des difficultés inattendues dans leur navigation.
Il n'est pas aisé d'exister sur les Internets depuis plus de 15 ans, car notre nom s'accompagne inévitablement d'idées préconçues accolées à Tumblr. En moyenne, un utilisateur ne voit que 25 billets par session. Les 25 premiers billets doivent donc véhiculer ce qu'est l'essence de Tumblr : une communauté effervescente avec énormément de potentiel parfois inexploité. L'utilisateur ne doit jamais avoir l'impression que Tumblr est un lieu désuet et sans intérêt.
Actions mises en place et prochaines étapes
Proposer du contenu de haute qualité à chaque fois que l'interface est ouverte.
Rendre plus aisé le moyen d'accéder aux communautés éclectiques et passionnées de Tumblr.
Améliorer l'ordonnancement du contenu proposé par notre algorithme au sein de tous les flux.
Ligne n°3 : Rendre plus facile l'utilisation des conversations.
Une part essentielle du charme de Tumblr tient en sa capacité à mettre en exergue l'évolution d'une conversation et toute l'imbrication des commentaires pertinents dont on peut se délecter au sein d'une chaîne de reblogs ou dans les réactions. Prendre part à ces joutes verbales se doit d'être agréable et sans effort.
Malheureusement, la manière dont les conversations fonctionnent actuellement sur Tumblr, que ce soit dans les réactions ou les reblogs, s'avère déroutante pour les nouveaux utilisateurs. Les contraintes liées à la participation à des reblogs individuels, le fait que les réactions ne s'appliquent qu'au billet d'origine et l'impossibilité de suivre facilement des fils de discussion font qu'il est parfois difficile pour les utilisateurs de prendre part aux échanges.
Actions mises en place et prochaines étapes
Corriger la confusion qui peut s'installer entre les réactions et des reblogs.
Améliorer les fonctionnalités de publication encadrant les réactions et les reblogs.
Encourager la participation à des réactions ou des reblogs individuels.
Rendre plus aisé le suivi des différents fils de conversation présents au sein d'un reblog.
Réduire l'encombrement des conversations en regroupant les fils de discussion sur les blogs.
Explorer la faisabilité de retirer les éventuels doublons de reblogs présents dans le fil "Abonnements" d'un utilisateur.
Ligne n°4 : Consolider et accroître notre base de créateurs.
Les créateurs sont essentiels pour la communauté Tumblr. Néanmoins, nous n'avons pas toujours su déployer des efforts adaptés pour conserver, entretenir et développer notre base de créateurs.
Être un nouveau créateur sur Tumblr, cela peut être intimidant : la probabilité d'être déçu face aux faibles engagements ou retours suite au partage de ses créations peut conduire à un départ malheureusement précoce. Nous devons nous assurer que nous disposons des outils attendus par les créateurs et que nous favorisons les retours gratifiants qui leur permettent de rester présents et de s'épanouir sur notre plateforme.
Le manque de retours pour les nouveaux créateurs vient d'une décision maintenant obsolète de ne montrer que le contenu des blogs suivis dans la section principale du tableau de bord ("Abonnements"), ce qui perpétue le cercle vicieux consistant à donner encore davantage de visibilité aux blogs populaires tandis que les nouveaux créateurs restent dans l'ombre. Afin de remédier à ce problème, nous devons donner la priorité au soutien et à la croissance des nouveaux créateurs sur la plateforme.
Il est par ailleurs impératif que les créateurs, comme chaque utilisateur de Tumblr, se sentent totalement en confiance et en contrôle de leur expérience. Qu'il s'agisse de répondre à une question de la communauté ou de suivre l'engagement sur un billet publié, connaître le succès sur Tumblr ne devrait jamais se concevoir comme une expérience douloureuse et punitive.
Actions mises en place et prochaines étapes
Proposer les nouveaux contenus des créateurs à des utilisateurs que cela pourrait intéresser.
Améliorer le processus des retours destinés aux créateurs afin qu'ils souhaitent continuer à publier du contenu.
Établir des mécanismes visant à protéger les créateurs contre le spam de notifications lorsque leur création devient populaire, voire virale.
Élargir les possibilités de co-création de contenu, comme avec l'ajout de la possibilité d'intégrer les liens Tumblr dans des billets.
Ligne n°5 : Concevoir des modèles qui encouragent les utilisateurs à revenir sur Tumblr.
Les notifications Push et l'envoi d'e-mails sont des points clés visant à accroître l'engagement des utilisateurs, améliorer leur fidélisation et favoriser la découverte de nouveaux contenus. Notre stratégie de rapprochement avec vous, en tant qu'utilisateurs, doit être soigneusement coordonnée entre les équipes produit, commerciale et marketing.
Notre stratégie d'envoi de messages se doit d'être personnalisée et s'adapter aux intérêts changeants des utilisateurs. Nos messages doivent les informer des derniers changements dans leur communauté, et continuer à faire de Tumblr le premier lieu qui leur vienne à l'esprit pour partager leurs commentaires et s'amuser avec les mèmes autour des dernières séries ou des événements marquants de la vie bien réelle.
Plus important encore, nos messages doivent être mûrement réfléchis et ne doivent jamais donner le sentiment d'être de vulgaires spams.  
Actions mises en place et prochaines étapes
Procéder à un audit de notre stratégie d'envoi de messages.
Résoudre le problème de notifications trop envahissantes : limiter, réduire ou mettre en sourdine les notifications lorsque c'est nécessaire.
Identifier les moyens de personnaliser au mieux les e-mails que nous envoyons.
Établir quelle serait la limite idéale de notifications Push quotidienne à ne pas dépasser.
Envoyer des e-mails lorsqu'un utilisateur a désactivé ses notifications Push.
Ligne n°6 : Performances, stabilité et qualité.
La stabilité et les performances de notre plateforme ont décliné au fil du temps. Nos équipes disposent d'ores et déjà d'un grand nombre d'anomalies de production, avec davantage de bugs créés que résolus au cours des 300 derniers jours. Si cela continue à ce rythme, une anomalie non résolue s'ajoutera tous les deux jours. Des applications et un système en arrière-plan opérationnels et qui ne plantent pas sont les bases d'une expérience Tumblr digne de ce nom. Améliorer les performances, la stabilité et la qualité nous aidera à mettre en place des services viables dans la durée pour Tumblr.
Actions mises en place et prochaines étapes
Améliorer la performance et la stabilité : l'objectif étant de fournir des applications iOS, Android et une interface Web qui ne provoquent pas d'erreur fatale, qui soient réactives et qui se chargent rapidement.
Améliorer la qualité : offrir à nos utilisateurs une expérience Tumblr de haute qualité.
Réagir plus vite : fournir des API et des services afin de permettre davantage d'initiatives produit et de déployer de nouvelles fonctionnalités issues de nos Labos.
Pour conclure
Depuis toujours, nous avons à cœur de donner le plus de moyens et de visibilité possibles aux créateurs du monde entier. Nous nous efforçons de veiller à ce que Tumblr évolue de manière à soutenir nos utilisateurs actuels tout en améliorant les domaines susceptibles d'attirer de nouveaux créateurs, artistes et utilisateurs. Nous désirons mettre à votre disposition un espace qui vous corresponde. Nous estimons donc que vous méritez d'avoir accès aux meilleurs outils et fonctionnalités pour vous rapprocher de vos communautés sur une plateforme qui a pour priorité de faciliter la découverte de nouveaux contenus de grande qualité. C'est une période stimulante pour Tumblr, et nous ne pourrions pas être plus enthousiastes quant à l'idée de mettre en place la stratégie que nous venons de vous exposer.
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 169
WE prévu Ed et Théo + Igor et fils, finalement Théo + Franck samedi
Samedi matin, je me réveille, Théo est toujours au creux de moi, nous avons passés la nuit emboité l'un dans l'autre. Je glisse du lit sans le réveiller et vais me doucher. Je suis à me rincer qu'il me rejoint. Bisous, puis je le lave / caresse. Ça me fait bander et il glisse à genoux pour résoudre mon " problème " et ne cesse avant de me faire juter sur sa langue. Il s'applique et prend tout son temps pour faire monter la pression. Sa langue commence par me lécher du périnée à la pointe de mon gland avant de le recouvrir complètement et m'avaler, son nez écrasé contre mon pubis. Il me pompe comme cela pendant bien 5mn tout en jouant de ses doigts avec mes boules fraichement rasées. C'est trop bon ! Régulièrement mon gland se retrouve serré dans sa gorge et massé par ses déglutitions. Il fait monter mon excitation à toute vitesse et je largue la purée. Il avale vaillamment tout ce que je lui envoi dans la bouche. Je l'attrape par les épaules et fourre ma langue dans sa bouche avant qu'il n'ai tout avalé. A mon tour je le suce et il me jouit dan la bouche en moins de 5mn. Je garde tout et le partage avec lui dans un baiser.
Avant le petit déjeuner passage par la case réveil musculaire en piscine. Nous y retrouvons Franck qui barbotte déjà depuis près d'une demi heure en compagnie de trois autres mecs (40-50ans peu appétissants). Après quelques longueurs d'échauffement, je lui lance un petit défi et nous nous lançons. Les quelques autres nageurs s'écartent et nous laissent faire, non sans nous mater ouvertement. Faut dire, sans se vanter, que aussi bien Franck que moi, nous sommes de beaux morceaux (réciproquement : aviron et natation, muscu et natation). Nous sommes de force égale au crawl comme à la brasse. Par contre en papillon il me bat de quelques centièmes pas plus ! Au bout d'une heure, Théo qui commençait à en avoir assez s'est planté dans mon rang et m'a attrapé pour nous faire cesser.
Avant de remonter, j'ai commandé un petit déjeuner pour trois à nous apporter dans notre suite. Franck de réclamer des oeufs et du bacon, Théo des pains au chocolat, j'ajoutais du jus de fruit par dessus la cacophonie de leurs demandes.
Après le petit déj, Franck nous a proposés de nous joindre à lui et son grand père pour aller visiter Guérande et y déjeuner.
Promenade instructive, délicieux déjeuner de fruits de mer le tout offert par l'aïeul enchanté d'être entouré de beaux garçons. Mes oreilles sensibles ont plus d'une fois entendue des remarques allant du naïf " il a de la chance que ses petits enfants l'accompagnent " au vicieux " encore un vieux barbon qui se paye de la jeunesse ".
A notre retour, nous avons tous les trois tenté l'océan. Malgré et/ou à cause du soleil, l'eau nous a paru encore très froide et nous y avons juste fait un trempage. Nous avons dîné tous les quatre et comme, avec Franck nous avions décidé d'aller en boite sur Nantes, son grand père nous a proposé sa caisse pour éviter que nous prenions deux véhicules, me chargeant de m'assurer que celui la qui conduirait serait sobre. Franck de décider qu'il ferait l'aller et moi le retour (ça ne me gène pas, j'aime pas m'alcooliser en boite sauf avec mon mec).
Nous décidons de passer au Plein Sud (un bar homo de Nantes) avant d'aller en boite. La musique est bonne et les cocktails agréables (sans alcool pour Théo). Le barman est canon et le sait. Il a surtout un superbe cul que l'on aperçoit quand il nous apporte nos consommations. Je lui demande l'adresse de la boite gay en vogue et il nous explique la route nous disant que nous avions encore une bonne heure avant d'y aller. Le trio que nous formons attire les regards et deux mecs nous abordent. Dans nos âges, mignons, je ne les éconduis pas. Nous discutons ensemble de la vie Gay sur Nantes. Franck kiff bien un de nos nouveaux copains et je n'ai pas l'air de laisser indifférent le second. Du coup je me retrouve avec Théo collé contre moi ! Nous levons le camp et allons en boite suivant nos deux nouveaux " amis ". La musique est bonne et nous nous déchaînons sur la piste. Maintenant c'est plutôt Théo qui a du succès et je dois veiller sur lui, faudrait pas qu'on me l'enlève !! De toute façon nous ne sommes là que pour nous amuser.
Franck, lui, se laisse draguer par son nouvel ami et nous les voyons disparaître un bon moment. Quand ils reviennent à la lumière des spots, je vois sur le visage de Franck qu'il s'est vidé les couilles. Il nous rejoint et me confie que son partenaire avait un super cul à bourrer. Par acquis de conscience je me fais confirmer qu'il l'a bien enculé avec Kpote.
Nous quittons la boite avant sa fermeture et je prends le volant pour rentrer. Périphérique de Nantes, la police ! Mettez vous sur le coté. J'obtempère, souffle dans le ballon que l'on me présente, négatif. Papiers, je dois expliquer que l'on m'a prêté le véhicule. L'un des policiers avait l'air un peu dubitatif en voyant trois jeunes dans une Audi A5 neuve. Mais tout étant en règle ils ont été obligés de nous laisser partir.
Arrivé à l'hôtel, nous (enfin moi) avons décidé de dormir tous ensemble. Enfin dormir, pas tout de suite.
Malgré les réticences de Théo, et surtout quand il a vu que j'allais baiser seul avec Franck s'il le fallait, il s'est joint à nous,
Arès quelques minutes, il n'y a plus pensé et nous avons passé un bon moment de sexe. Théo nous a même accepté un dans son cul et l'autre dans la bouche (pour la double sodo, il n'est pas encore prêt). Il suffisait juste de le lancer. Après il s'est montré aussi vorace sur ma queue que sur celle de Franck. J'ai pu constater les progrès de Franck aussi bien coté bouche avec une capacité immédiate à me prendre dans sa gorge, que coté cul. Alors que je l'enculais en levrette, Théo sur le dos s'est glissé entre ses bras jusqu'à atteindre sa bite et la lui avaler. Ça a fait de l ;"effet, quelques instants plus tard, Franck lui rendait la politesse en lui mangeant le cul. Quand il s'est redressé pour me dire qu'il l'avait bien dilaté avec sa langue, je me suis reculé, j'ai balancé la kpote et suis allé enculer mon Théo. Bien que bâillonné par les 19 cm de viande épaisse de Franck, je l'ai entendu gémir le temps que mes 20cm prennent place en lui. Puis mes mains bien accrochées à ses hanches je l'ai enculé rudement (pour son plus grand plaisir). Franck s'était redressé et sa bouche est venue me sucer les tétons. Bonne excitation supplémentaire, j'ai passé ma main derrière sa tête pour écraser sa bouche sur mon pec. Il a compris qu'il fallait plus qu'un simple suçon et j'ai bientôt sentit ses dents mordiller mes tétons. Mes coups de rein se sont fait plus secs envoyant Théo se planter complètement sur la bite de Franck. Sentant mon excitation, il a joué de son anneau pour serrer ma queue et la freiner dans sa progression. J'ai été le premier à jouir. Je me suis accroché, planté tout au fond de Théo et j'ai largué la sauce au fond de ses tripes. Moment divin ! Théo m'a suivi de près et s'est juté sur le ventre. Franck a juste eu le temps de sortir de la bouche de Théo et a ajouté sa production recouvrant le torse de Théo d'une nouvelle couche de sperme. Avant que tout ce jus salope notre lit, j'ai pris Théo dans mes bras et l'ai porté jusqu'à la douche. Lavages rapides de nos trois corps puis dodo.
Dimanche :
10h quand nous sommes descendus prendre le petit déjeuner ! Servis en terrasse, nous avons été rejoint par le grand père de Franck à qui nous avons du raconter notre soirée (expurgée de l'épisode baise dans les toilettes de la boite) mais sans occulter le fait que nous ayons passé la nuit ensemble.
Ambiance détendue avec cet homme âgé mais compréhensif de la jeunesse. Ancien businessman, nous échangeons quelques considérations sur l'économie du moment. Je suis content de voir que nos analyses se rejoignent, ce qui ne me rassure pas !!!
Nous utilisons la piscine chauffée de l'hôtel pour passer un moment à faire baver les vacanciers (tous ayant dépassé la 50aine) devant nos plastiques de sportifs. La première fois où nous revenons à la table du grand père de Franck, il nous fait part des quelques commentaires qui lui sont parvenus aux oreilles. Pour certains, nous sommes des gosses de riche, pour d'autre, le diamant qui pend à mon oreille leur fait me classer comme trafiquant de drogue accompagné de son giton. Bonjour les clichés et les vieux films ! Mes yeux font le tour de la terrasse et les regards des hommes qui nous fixaient se détournent quand je les croise. Certains affichent de la surprise à nous voir nous installer avec quelqu'un d'aspect si respectable. Par contre certaines femmes n'hésitent pas à me regarder dans les yeux et je peux y voir alors comme une invitation/défi. Une en particulier me déshabille du regard. Bon c'était facile vu que je n'avais sur moi qu'un maillot Aussiebum blanc qui, une fois mouillé, en révèle plus qu'il n'en cache.
Je décide de savoir jusqu'où elle est susceptible d'aller. Elle doit avoir la 50aine, look bourgeoise embagouzée, accompagnant un type (probablement son mari) d'environ 10 ans de plus.
J'enfile mon peignoir et laisse Théo avec mes amis, pour aller aux toilettes. 30 secondes plus tard je suis rejoins par la femme en question. Après un rapide regard pour vérifier que nous sommes seuls elle verrouille l'entrée et se colle à moi la main directement sur mon maillot. Pas de soucis, je bande direct. J'entends un " je te veux ". Réponse : " OK, tu as ce qu'il faut ? " Là elle me sort un préservatif de son sac. Je lui dis que c'est un début mais que je ne suis pas gratuit. Elle me traite de pute. Je lui renvoi que c'est elle qui est demandeur pas moi. Elle fouille à nouveau son sac mais n'en sort qu'une centaine d'euros. D'un sourire contrit, je lui fais comprendre que c'est un peu juste. Elle me dit qu'elle n'a que cela sur elle. Alors tant pis, je commence à aller vers la porte quand elle se défait avec difficulté d'une de ses bagues et me la tend.
Elle me demande si ça me suffit. Je la prends dans ma main et l'examine brièvement. C'est un rubis de bonne taille. Pendant que je la regarde elle me dit qu'elle déclarera l'avoir perdue. J'ouvre complètement mon peignoir, baisse mon maillot et lui dis " suce ". Elle s'agenouille et commence la pipe. Correct sans plus. Je lui demande si son mari se satisfait d'un travail aussi mauvais. Elle s'arrête pour me dire qu'il ne lui avait jamais fait de remarque sur sa façon de sucer. Je lui réponds qu'il va falloir qu'elle s'améliore sur le champ. Je lui prend la tête et m'enfonce dans sa bouche. Je lui ordonne un " avale " et m'enfonce brièvement dans sa gorge. Elle s'étouffe. Je lui dis que c'est cela une vrai pipe et qu'il faut qu'elle y arrive seule si elle veut que je la baise. Après de nombreux étranglements et haut le coeur, elle arrive à quelque chose de passable. Je la relève et la pousse contre les lavabos. Elle relève seule sa jupe, descend sa culotte et se penche sur un lavabo, une vrai chaudasse en manque ! Je me kpote et m'enfonce dans son vagin trempé d'excitation. J'ai beau bouger dans tous les sens je flotte dedans. Sans la prévenir, je sors et l'encule d'un coup sec. Elle commence à crier mais se rappelle où nous sommes et cela fini en geignement étouffé. Elle me dit de sortir, que jamais personne ne lui avait fait cela... Je lui réponds qu'elle va aimer et que de toute façon sa chatte était bien trop large maintenant pour qu'un mec sauf ttbm s'y trouve bien. Je ne cesse de lui labourer le cul et elle commence à y prendre goût. Mes doigt qui jouent avec son clito facilitent les choses. Elle hâlette et contracte spasmodiquement son anus. C'est enfin bon ! j'obtiens d'elle un premier orgasme qui la laisse à moitié inconsciente. Je continu à la labourer, je n'ai pas encore jouit. Elle me dit avoir mal a cul. je remets mes doigts dans sa chatte et elle repart. Comme je vais pour juter, je lui pince son clito et lui déclenche un deuxième orgasme qui la contracte totale. Coincé dans son anus, je jute par à-coup et rempli ma kpote. Quand je me retire enfin, elle admet avoir jouit comme il y avait longtemps qu'elle ne l'avait fait. Je retourne avec mes amis. Questionnements sur le temps que j'ai passé, jusqu'à ce que la femme rejoigne à son tour son mari. Là, Franck devine que je n'ai pas fait que pisser. Nous retournons dans le bassin et tout en nageant, je surveille du coin de l'oeil la table de la femme en question. Ça à l'air de discuter ferme. Malgré la distance et le fond de teint, j'ai l'impression qu'elle rougit. Quand nous sortons de l'eau et allons vers l'hôtel pour nous y changer pour le déjeuner, je me fais interpeller par le mari. Je confie la clé de la chambre à Franck et lui dit d'y accompagner Théo que je les rejoindrais plus tard. Direct, il me demande comment j'ai fait pour baiser sa femme car lui, il n'y arrive plus à force de flotter dans sa chatte. Je suis rassuré, un moment j'ai cru qu'il allait faire un scandale. Je lui dis que c'est par derrière que j'y suis passé. Il me répond que même en levrette ça ne lui fait pas. Il a mal compris ! Je précise alors que c'est en l'enculant que ça va. Il ouvre de grand yeux n'ayant pas pensé à cette possibilité. Il me demande si j'aurai un peu de temps à leur consacré dans l'après midi. Même réponse qu'à sa femme, mon temps est très cher. Réponse de sa part, pas de problème, combien ? Je cite un chiffre qui couvre au moins 4 fois les frais de notre W-E. il est accepté. Je lui dis que je serrais alors à leur disposition de 15h à 16h30.
Déjeuner avec Théo, Franck et le grand père. J'en profite pour leur confier Théo pour l'après midi. Quand nous finissons le café, il est l'heure pour moi d'aller " travailler ".
Je retrouve le couple dans sa chambre. Ils sont à poil tous les deux. Corrects pour leurs âges. Elle, sans trop de peau en surplus et lui pas bedonnant et arborant un sexe de bonne dimension (dans les 18 cm épais). Je me déshabille sous leurs regards. Le mec me dit que je suis bien foutu, comme si je ne le savais pas ! Je m'approche de la femme et lui demande si elle a sucé son mari. Réponse : pas encore. Je dis alors au mec de s'approcher et à elle de commencer sa pipe. Elle démarre timidement et je suis obligé de lui rappeler l'expérience du matin. Elle approfondie alors et la première fois ou le gland de son mari pénètre sa gorge, nous l'entendons gémir de plaisir. Du coup il me remercie de lui avoir appris cela. je lui montre qu'en plaçant ses mains derrière la tête de sa femme, il peut gérer la profondeur et le temps passé dans la gorge.
De mon coté, je kpote mes 20cm et après avoir tiré sur ses hanches pour la mettre à genoux, je m'enfonce dans sa chatte. Le mec est surpris et me dit qu'il croyait que j'allais l'enculer. Je lui précise que lubrifié c'est quand même mieux pour tout le monde et que deux/ trois va et vient dans le vagin de sa femme assurera ce service. D'ailleurs je le lui prouve aussitôt en changeant de trou et l'enculant fermement. Elle ne peut émettre qu'un grognement étouffé par la bite de son homme. Il regarde ce que je fais fasciné par l'acceptation de sa femme à ces nouvelles pratiques. Mes mains écartent bien les fesses de la meuf pour que son mec voit bien son anus se faire défoncer. Il me demande bientôt s'il peut me remplacer. Je me retire et lui cède la place. Je remarque que son sexe est bien raide. Il suit mon exemple, trempe sa queue trois fois dans le vagin avant d'enculer sa femme. Quelques coups de rein plus tard, il m'avoue trouver cela divin. Afin de m'occuper, je passe une main entre ses cuisses et vient tâter l'accouplement. Les boulles du mecs balancent et je les tire un peu vers le bas, ça n'a pas l'air de lui déplaire. Je vais plus loin et entre mes doigts dans la chatte. Avec trois doigts je flotte encore. 4 passent sans difficultés non plus. Du bout de mes doigts enfoncés dans le vagin, je masse la bite du mari en train d'utiliser le trou d'à coté. Il réagit bien trouvant cela encore plus agréable. Je lui dis qu'avec un peu de pratique c'est la main entière qu'on pourrait y mettre et qu'alors la main en question pourrait quasiment le branler. Je sens qu'il bande encore plus à mes propos. Je sors mes doigts englués de mouille et les glisse sous les couilles remontant jusqu'à l'anus du mari. Là, je n'hésite pas (après tout il m'a payé pour avoir de la nouveauté non ?) et enfonce un doigt dans son cul. Ça le fait s'enfoncer brutalement dans le cul de sa meuf pour essayer de m'échapper. Peine perdue, j'avance avec lui et le coince contre sa femme. Mon premier doigt étant passé facile, j'y ajoute un second en lui glissant à l'oreille que j'allais l'enculer pour qu'il sache pourquoi sa femme aime cela.
Il me dit qu'il n'avait pas payé pour cela. Je lui réponds " Cadeau ! ". Je me capote alors que résigné il continu à limer sa femme. Je le fait changer de position. Il encule maintenant sa femme qui est sur le dos les jambes relevées. Je me place derrière lui, écarte ses fesses et pose mon bout sur son anus. J'ajoute une bonne dose de lubrifiant et pousse pour entrer d'un coup mon gland. Léger cri mais pas de débandaison, je continue ma pénétration. Il ne bouge pas planté au fond du cul de sa femme. Quand je suis lui est enfin mis mes 20cm, je me recule en le tenant aux hanches jusqu'à ce que seul son gland soit emprisonné dans sa femme. Là, je lui dis qu'il peut y aller seul. Mouvement timide et lent, il s'enfonce dans sa meuf alors qu'il me fait sortir de son cul. Sa bite étant plus courte que la mienne, il m'en reste plus en lui que lui dans sa meuf en fin de mouvement. Il recommence à bouger dans l'autre sens et s'encule seul sur ma teub. Ça passe. Du coup il accélère ses va et vient et commence à bien apprécier ma queue.
Il ne met pas longtemps avant de juter dans sa femme. Du coup son anus serre ma teub à chaque éjaculation. Mais j ne suis pas encore assez excité pour jouir aussi. Quand il a fini de se vider, je sors délicatement de son cul et jette la kpote qui me couvrait.
Je me mets sur le dos et ordonne à sa meuf de me sucer. Elle s'exécute sous les yeux de son mari et s'applique à me prendre en entier. Comme le mec regarde ma queue disparaitre régulièrement entièrement dans la bouche de sa meuf, je lui propose de se joindre à elle. Il me regarde, hésite un moment puis se penche pour lécher mes couilles. De lui même, il fait suivre sa langue sur ma hampe et pousse sa femme pour me sucer. Je sens ses dents ! Je le lui dis. Il s'applique et c'est un peu mieux. Quad je lui dis de laisser sa place à sa meuf qui m'avale entier. il s'accroche à mes fesses et m'enfonce d'un violent coup de tête dan sa gorge. Il s'étouffe et me recrache ! Il revient à l'assaut, fermement décidé à ce que ça marche. J'avise sa meuf désoeuvrée et lui dit d'aller bouffer le cul de son homme pour le maintenir prêt pour ma prochaine saillie. Mes propos donnent un coup de fouet à mon suceur qui s'applique à me satisfaire. Avec beaucoup d'efforts, il parvient à me prendre en gorge assez régulièrement. Je suis bien raide et le temps commence à filer ! je leur dis de se mettre en 69avec lui au dessus et me place pour l'enculer. Je sens sa meuf me tenir la queue et la présenter devant l'anus de son mari. Elle a bien bossé et ce dernier est luisant de salive. Je pousse et rentre comme dans du beurre. En dessous elle suce la bite qui pend. Mes mains sur les hanches du mec, je donne le rythme de ma sodo et par conséquent de la pipe. Là, quand il jute dans la bouche de sa femme, je remplis ma capote.
Après quelques instants de récupération et un bonne douche plus tard (pour moi), je les quitte. Le mec me remercie de leur avoir appris des choses et je leur dis qu'ils n'ont plus qu'à se trouver des partenaires pour continuer. Ils me demandent si je pourrais revenir les " voir ". ils sont gentils mais j'ai d'autre occupations. Je prends leur n° de téléphone et leur dit que j'essayerai de leur trouver quelqu'un. Au moment de passer la porte, le mec m'arrête et me glisse dans la main une autre des bagues de sa femme en s'excusant de ne pas avoir pris plus de liquide. Je lui dit qu'il avait déjà payé. Il me répond " oui, mais pas les extras ". J'accepte donc et je suis rentré à ma suite en faisant sauter une belle émeraude dans ma main.
Comme Théo me faisait rire avec une crise de jalousie, je plaçais la bague sous son oreille en lui demandant si cela lui ferait plaisir de la porter. Le fait d'avoir le même type de boucle d'oreille l'a fait se jeter à mon cou. Problème réglé !
Nous sommes rentrés à vitesse maxi pour finalement arriver dans une maison encore désertée du reste de la famille.
JARDINIER
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sh0esuke · 11 days
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" Camp Fire "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Javier Escuella
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Après des festivités enflammées, le camp se repose et laisse place à une atmosphère plus calme. Aux yeux d'une certaine demoiselle, c'est le moment idéal pour se rapprocher du garçon dont elle est éprise. Ainsi, elle espère pouvoir passer un peu plus de temps avec lui et peut-être enfin se déclarer.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟗𝟏𝟑.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Les filles commencent à s'endormir. Elles tombent comme des mouches depuis que Tilly s'est retirée auprès de sa couchette. La célébration du retour de Sean les a grandement épuisées, après avoir autant bu, chanté, dansé, c'est compréhensible et elles ne sont d'ailleurs pas les seules. Abigail et le petit Jack se sont retirés de l'autre côté du camp ⸺du côté de la charrette de monsieur Pearson⸺.  Il me semble que même le révérend, Molly et Dutch s'en sont allés. Plus grand monde ne rôde dans les parages à la recherche d'un partenaire de chant. Ils sont tous au lit.
Je crois que c'est mon jour de chance.
J'entends les voix de Pearson, Tonton et Arthur raisonner de là où je me trouve. Ils se trouvent autour du feu de camp, ils sont bien les seuls à tenir encore debout, même Sean s'est tut. De la musique flotte dans l'air, elle provient de la guitare de Javier.
J'esquisse un sourire rêveur à cette pensée, rapprochant mes mains de ma poitrine j'accoure auprès de la charrette de Pearson ⸺j'ai fait le tour de ma couchette partagée avec les filles jusqu'à l'entrée du camp, le feu qui sert à réchauffer nos repas et le lieu de travail de notre cuisinier⸺ je suis à la recherche d'une bière. Je sais qu'il y a des caisses un peu partout toutefois avec l'obscurité qui gagne l'endroit j'ai des difficultés à me repérer. Il m'est aussi contraignant d'éviter certains obstacles, notamment les tables et barils. Il me semble qu'il reste des bouteilles auprès de la tente de Dutch, si ni Karen ni Tonton n'ont pas tout vidé, il devrait en rester quelques-unes. Je fais donc le tour du camp à leur recherche.
L'humidité qui parfume les brindilles d'herbe me taquine les chevilles, elle laisse perler des gouttes d'eau le long de mon épiderme jusqu'à tâcher mes souliers. C'est assez inconfortable. Je suis chatouillée de toutes parts. J'accélère donc le pas. Passant devant les derniers hommes réveillés, je ne tarde pas à attirer leur attention.
Tonton se stoppe dans son monologue, il est le premier à me remarquer. Il crie mon prénom et me fait signe d'approcher.
« Approche, ne reste pas dans ton coin, ma petite, viens nous rejoindre ! »
Je me pince les lèvres et acquiesce. Mes mains se saisissent d'une bière tiède tandis que mon corps pivote.
« J'arrive, je viens. »
Arthur est assis sur le tronc d'arbre qui sert de banc, il est dos à moi. Quant à monsieur Pearson il se tient sur une caisse boisée à droite de Arthur et moi-même. Ils sont auprès du feu, profitant de sa luminosité et chaleur. Quant à Tonton et Javier ils nous font face, sous la tente. Tonton a pris place sur une chaise un peu plus vers monsieur Pearson, quant à Javier il fait face à Arthur, à même le sol. Sa guitare tient sur ses cuisses, de celle-ci s'échappe une agréable mélodie. Quant à ce que ces messieurs chantaient plus tôt, je ne préfère pas y repenser.
J'apporte ma bière à mes lèvres, histoire de me donner du courage j'en prends une gorgée et m'avance.
« Comment ça va ce soir ? » parle Arthur. « Pas trop dur ? »
Ma réponse se fait négative. Je parle tout en me rapprochant du feu.
« Outre le retour de Sean c'était plutôt calme aujourd'hui. La routine.. »
« C'est bien. Madame Grimshaw ne vous ménage pas, j'imagine ? »
« Ah, comme si c'était possible. » plaisanté-je. « Le jour où elle arrête de crier les poules auront des dents, tien. »
Ma remarque arrache un rire aux quatre hommes, j'en profite pour m'asseoir par terre. À côté de Javier.
« C'est bien que Sean soit de retour. Sa bonne humeur commençait à me manquer. »
« C'est vrai que sans lui c'était assez tendu. Il faut croire que ses conneries nous changent les idées. » renchérit Arthur.
« Il va nous en faire voir de toutes les couleurs, ça c'est moi qui vous le dit ! » s'exclame Tonton.
Javier ne joue plus très fort. À présent, une mélodie d'ambiance se balade dans l'air, de part sa légèreté elle a transformé l'atmosphère autrefois festive par quelque chose de plus calme. Elle rythme notre discussion sans pour autant nous désorienter. Je pense être la seule à avoir fait cette découverte, ou alors les hommes s'en fichent. Après tout la musique n'est qu'un moyen pour eux de chanter leurs musiques salaces à tout bout de champ.
Curieuse, je lui jette un coup d'œil.
Je suis assise sur sa gauche, les jambes recroquevillées sur le côté.
De mes deux mains, je tiens fermement ma bouteille, si elle n'avait pas été là j'aurais fini par me triturer mes doigts ou toucher mes cheveux toutes les cinq secondes. Plutôt, ici je joue avec l'extrémité ⸺là où se place la bouche⸺ et tente vigoureusement de m'occuper l'esprit.
J'ai des papillons dans le ventre.
Je crois que Arthur l'a remarqué.
Il me zieute accompagné d'un fin sourire aux lèvres, à l'instar d'une figure fraternelle il m'observe. Sans oublier de consommer sa propre bière. Ça fait longtemps qu'il m'a percée à jour, je ne parle pas de ce soir mais plutôt de ces derniers mois. Je suis consciente que je ne suis pas douée pour la discrétion, mon premier but n'est pas de passer inaperçue. À vrai dire c'est le dernier de mes soucis. Arthur me lance un clin d'œil auquel je réponds par un gloussement.
Sans attendre, Tonton nous interrompt.
« Qu'est-ce que vous avez tous les deux ? Vous faites des cachotteries, maintenant ? »
« Et de quoi je me mêle ? » s'emporte Arthur. « Va donc te rendre utile pour une fois et⸺ »
« Je suis utile ! C'est juste ma lombalgie qui m'handicape, si j'étais encore jeune tu peux être sûre qu'on serait sorti de ce pétrin depuis longtemps. »
« Mais bien sûr.. Tant que ça t'aide à dormir.. »
Je pouffe à nouveau.
Ma tête se tourne, je zieute Javier. Ses doigts s'attellent à poursuivre le fil de sa mélodie, quant à ses yeux.. Ils sont plongés dans les miens.
Je souris.
Il sourit.
Je rapproche mes jambes de ma poitrine, ma bière est rapidement laissée à l'abandon devant le feu; elle ne m'intéresse plus vraiment. Déposant ma joue contre mes genoux, je dévoue mon entière attention à Javier. Je.. Je ne⸺
Mon cœur est coincé dans ma gorge.
Mon estomac se fait lourd.
Qu'il est joli.. Je ne peux que m'agripper à mes mollets, les sourcils froncés.
« Comment⸺ Comment tu te portes ce soir ? »
Il touche quelques cordes. D'une lenteur enivrante, Javier les titille sans que, ne serait-ce qu'une fois, son regard ne se détourne du mien. Il ne m'observe pas avec malice. Il me regarde juste. Ça suffit amplement à me mettre dans tous mes états, j'attends qu'il réponde à ma question, en même temps, je combats l'envie de crier et gigoter.
Javier penche la tête.
« On a connu pire. »
« Tu n'es pas trop fatigué ? »
« Tu t'en fais pour moi ? Attention, je pourrais croire que tu as le béguin. » me taquine-t-il.
Mes yeux roulent au ciel.
« Ne te surestime pas, non plus.. C'est juste que Bill m'a parlé de cette histoire de bagarre au bar et puis tu n'es pas revenu au camp alors⸺ Je, je me demandais juste si ça allait... J'ai posé la même question à Arthur. Ne.. ne t'emballe pas. »
« Je m'emballe pas. »
Son rictus me crie le contraire.
Javier continue de jouer de ses doigts avec nonchalance, il fait mine que cette conversation ne lui fait aucun effet, il fait mine de ne rien remarquer pendant que ses doigts s'affairent à nous offrir un moment des plus agréable. Il a une telle aisance avec la musique, c'en est déroutant. Je déglutis à cela. Mes orteils se recroquevillent à l'intérieur de mes souliers. Mes pupilles le contemplent, je bois goulument la vue qu'il m'offre d'ici; son si joli visage, et sa tenue élégante. Il est parfaitement incrusté dans son environnement malgré l'aura luxueuse qui se dégage de lui.
Je suis dans l'incapacité de détourner le regard. Dès le moment où nos yeux se sont croisés j'ai été prise au piège.
Je ne peux pas le nier : c'est ce que je cherchais en m'asseyant auprès de lui. Être prise au piège sous lui, dévorée par ses pupilles aussi dévastatrices que le néant et charmée par le sourire taquin qui prend souvent place sur ses jolies lèvres froncées : c'est exactement ce que je désire. Il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer. C'est la raison pour laquelle je ne le fuis pas, je pars sans cesse à sa recherche dans l'espoir qu'il m'accueille pour ensuite me perde.
Il m'en faut peu pour être comblée.
Lui, seulement lui.
Javier.
« Tu repars demain ? »
Il arque un sourcil.
« Curieuse ? »
« Non— oui. Je me posais la question... »
« Je pensais faire un tour à Valentine, la dernière fois je n'ai pas pu m'y attarder trop longtemps. Qui sait, peut-être que je trouverais un bon coup. »
« Tu as déjà fait beaucoup. Tu pourrais te reposer ? »
« Ça aussi tu l'as dit à Arthur ? »
Je suis gênée. Son commentaire me force à détourner le regard.
« Non.. c'était... C'était juste histoire de faire la conversation puis— je— »
« Je te taquine. » me coupe-t-il. « J'y ai pensé, mais je tiens pas en place ces derniers temps. J'ai envie de me rendre utile. Je vais voir où ça me mène. »
« Tu vas encore t'absenter alors.. »
« Peut-être. »
J'inspire profondément, ma joue reste collée à mes genoux. J'ai les poumons lourds, tout mon corps se retrouve endoloris alors que je me situe aussi proche de lui. Nos épaules sont à deux doigts de se toucher. J'en rêve.
Mon regard ne se détache pas du sien.
Je suis hypnotisée.
« Tu es sortie du camp depuis qu'on est arrivés ? »
« Arthur nous a accompagnées à Valentine il y a quelques jours. C'était amusant. J'ai beaucoup à faire ici sinon. »
« Tu aimerais y retourner ? »
« Où ça, Valentine ? Oh, oui ! » j'affirme, soudain enthousiaste. « Mais il me faudrait une bonne raison pour convaincre quelqu'un de m'y emmener. J'avais pensé à Arthur mais il fait beaucoup en ce moment. Il y a Bill aussi, mais il est trop bête, il va encore causer des problèmes. »
Javier dépose sa guitare entre Tonton et lui.
« Je suis même pas une option ? Ça me blesse. »
« Tu viens rarement au camp ces derniers jours. Je ne vais pas t'embêter avec ça... »
« M'embêter ? Oh, ma belle, c'est mal me connaître. »
Mon cœur s'emballe.
Je respire fort.
« Ce serait un honneur de pouvoir t'y emmener faire un tour. »
Sa bouche se fend en un sourire.
« Si ça t'intéresse, bien sûr. »
Quelle question, il est évident que je le suis. Ça doit se lire sur mon visage. J'implose.
« Tu as— tu as quelque chose à faire là-bas ? » je m'interroge.
« Pas grand chose. Mais je peux toujours trouver de quoi nous faire un peu d'argent, on fera d'une pierre deux coups. »
Javier extirpe une cigarette de sa poche, il l'enflamme avec son briquet et l'apporte ensuite à ses lèvres. Tout en expirant, il me zieute.
« Tu veux ? »
Une question me brûle la langue.
Lorsque Arthur m'a emmenée à Valentine, ça a été en compagnie de Tonton, Tilly, Mary-Beth et Karen. Au départ, il avait des courses à faire. Son escale là-bas n'avait rien en rapport avec nous.
Je sais que si je dois y aller avec Javier, et que nous revenons les mains vides Dutch s'emportera ⸺il est assez tendu depuis Blackwater⸺, il est impératif que tous les membres du gang se montrent utiles. Mais... Si je dois aller à Valentine avec lui, j'espère secrètement que ça ne sera pas pour travailler.. Si nous nous retrouvons tous les deux dans un tel endroit, j'ose espérer que nous ferons bien plus que défier la loi et nous montrer sournois. J'espère que personne ne se rajoutera. Pas de Sean, ni de Bill, aucune fille pour m'embarrasser, juste moi et lui. Nous deux..
Est-ce que c'est trop demander ?
« Tu as des plans alors ? »
Javier me dévisage.
« T'es bien curieuse ce soir, dis-moi. Tu tiens si peu en place ? »
« Je me disais— on... On pourrait— »
« On ? »
J'arque un sourcil.
« Quelqu'un d'autre vient ? »
Javier secoue la tête. Il esquisse un fin rictus taquin et prend une taffe de sa cigarette; il l'expire tout en me répondant.
« Je pense pas. Les filles en ont eu assez après votre dernière escale et le reste de la bande est occupée de son côté. Ce sera que toi et moi. »
Sans surprise, l'idée me ravit. Je suis plus qu'emballée à la pensée que nous allons nous retrouver seuls.
Plus de madame Grimshaw pour nous couper, plus de Micah pour faire des remarques stupides ⸺même si ça fait déjà quelques semaines qu'il a disparu⸺, plus de Tonton pour gâcher l'ambiance. Tant de fois, nous aurions pu avoir l'occasion de nous rapprocher, de devenir plus, mais à chaque fois le manque d'intimité au sein du camp nous a gênés. Je ne peux m'empêcher de penser que c'est une chance unique. Elle est faite d'or : je refuse de la laisser passer. Le moment est idéal surtout après tout ce que nous venons de vivre, depuis Blackwater, les montagnes enneigées, je ne vois pas de meilleure occasion pour me confesser. Cette fois-ci, pas de Dutch pour nous interrompre, pas de Arthur pour rendre notre interaction gênante.
Je bats des cils un bref instant. Quant à Javier il attrape le cul de sa cigarette et le rapproche de ses lèvres. Il prend une profonde inspiration, l'expire : tout cela sans jamais me quitter du regard. Il m'observe d'un sérieux déconcertant.
Soudain, nous sommes interrompu.
« Eh, les deux fourbes, qu'est-ce que vous complotez ? »
C'est à nous que Tonton s'adresse.
« Ah, laisse les vieux fou, c'est pas tes oignons ! » peste Arthur.
« Tout ce qui se passe autour du feu est mes oignons, c'est mon sanctuaire. Alors, qu'est-ce que vous planifiez ? »
Tonton nous regarde, il balance ses yeux entre Javier et moi.
Il est tellement enthousiaste qu'il sourit grandement, ça ne fait que m'embarrasser davantage. Je détourne le regard malgré moi. Je regarde par dessus l'épaule d'Arthur, là où la tente de Dutch et Molly se trouve, ainsi je n'ai pas à faire face à leur expression curieuse.
Mes joues se creusent, je me mords l'intérieur de la bouche.
« En quoi ça te concerne, le vieux ? » réplique Javier. « Tu contribues à rien et tu voudrais qu'on te raconte nos vies ? La bonne blague. »
« Qu'est-ce que c'est sensé dire ? » s'indigne Tonton.
« Ça veut dire ce que ça veut dire, tien. »
« Non mais je rêve, décidément plus personne n'a de respect pour les malades.. »
« Malade ? La seule maladie que t'as c'est la fainéantise. » rétorque Arthur avec mesquinerie, il n'hésite d'ailleurs pas à ricaner.
« Et ma lombalgie alors, hein ? »
« C'est des conneries ! Tu trompes personne, vieux tas. »
Tonton marmonne dans sa barbe, ça m'arrache un sourire. Je les regarde à nouveau ⸺monsieur Pearson a disparu, il ne reste que nous quatre⸺, Arthur s'en va m'offrir un clin d'œil. Malgré ses quelques maladresses, il fait de son mieux pour m'aider. Je le remercierai plus tard, c'est certain. Les attaques qu'il lance à Tonton me mettent à l'aise, je ne me sens plus mise au pied du mur, toutefois, j'avoue ne plus avoir la force de me tourner vers Javier. Maintenant que notre bulle a été ⸺encore⸺ percée, j'ai comme l'impression que nous ne pourrons plus discuter, alors je me contente d'observer Arthur des étoiles dans les yeux.
Mes doigts triturent nerveusement le tissu de ma robe, je me sens nerveuse.
« Peu importe. » grommelle Tonton. « J'en ai assez entendu, je vais me coucher. »
« Tant mieux, une bonne nuit de sommeil te rendra plus aimable. » plaisante Arthur. « Va donc. »
J'en profite pour me lever.
Javier réagit immédiatement.
« Toi aussi ? » me questionne-t-il.
Tonton ne dort pas loin, il s'installe sur la seconde tente qui se trouve juste à côté du feu de camp. Elle n'est qu'à un petit mètre de nous, c'est là que le révérend s'est assoupi. Je le vois s'installer sur sa couchette et nous tourner le dos, pendant ce temps je dépose mes mains sur mon ventre, j'offre un sourire à Javier.
« Il faut bien que je sois en forme pour demain. Bonne nuit. »
« Oh— euh, ouais. »
Il se gratte la nuque.
« Bonne nuit. »
« Arthur, tu m'accompagnes ? » je demande.
Le concerné secoue la tête.
« Tu m'excuseras, je reste encore un peu avec Javier, on a des trucs à se dire. »
« D'accord, bonne nuit alors. »
« Bonne nuit, repose toi bien. » répond-t-il affectueusement.
Je ne peux pas m'empêcher de zieuter Javier. Il ne m'a toujours pas quittée du regard. Cependant, dès le moment il où je le remarque, je tourne aussitôt la tête, mes joues s'embrasent et mon estomac se recroqueville sur lui-même. Ah, j'ai chaud. J'ai mal à la poitrine. Mes mains se pressent sur mon bas-ventre tandis que j'entends Arthur pouffer. Nous sommes loin d'être discrets, je le savais déjà, mais le fait que nous soyons aussi évidents, même devant Arthur est plus humiliant que prévu.
Mes paumes se font moites.
« Je— Je vais y aller. »
Alors que je m'en vais, je reste sur un petit nuage. Je passe sur le côté de la tente de Dutch, dépasse la roulotte de Arthur, pour rejoindre ma couchette. Elle est aux côtés de celles des filles ⸺comme prévu, elles sont toutes endormies⸺. J'entends les voix de Javier et Arthur résonner, ils ne cessent de parler, accompagnés par le crépitement du feu.
Il fait frais, hormis les quelques lampes à huile éparpillées dans le camp, nous sommes plongés dans un noir complet. Je parle d'un noir si obscur que je n'en vois pas la fin. L'herbe à mes pieds n'est pas visible, je marche en faisant confiance à mon instinct, je ne sais pas ce qui traine par terre, j'avance juste. Tilly, Mary-Beth, Sadie, Karen, elles sont toutes les trois endormies. Il me tarde de les rejoindre. Nous sommes levées depuis très tôt ce matin; il nous a fallu recoudre des vêtements pour ensuite les nettoyer, aider à préparer les repas; se coucher tard n'aide pas. Demain, nous répéterons les mêmes actions, nous passerons la journée à coudre, laver, faire la vaisselle, pour nous coucher tout aussi tardivement. Rien que d'y penser me fait soupirer.
La vie de fugitif peut être frustrante.
Une fois suffisamment approchée de ma couche, je m'assieds dessus. Je remets ma chevelure en état puis passe mes mains sur mes bras, je les frotte vigoureusement.
Un sourire se pose sur mes lèvres.
J'apporte mes mains à ma poitrine, rêveuse, oui je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je suis encore toute chamboulée.
Mon interaction avec Javier me revient à l'esprit et j'ai comme l'impression de tomber dans un ravin : c'est violent, je ne peux m'accrocher nul part, ma logique m'abandonne. Je perd pied. Et alors que son image me revient à l'esprit, je ne peux me retenir de glousser.
L'intensité avec laquelle il m'a contemplée, sa voix; ses paroles mielleuses, j'en ai des frissons.
Mes doigts s'agrippent à ma chemise. Je me pince les lèvres et pose mes yeux sur la roulotte d'Arthur ⸺elle a été installé juste devant la notre, nous bloquant ainsi la vue sur le feu de camp⸺ j'ai beau l'examiner dans ses moindres détails, je ne parviens pas à me sortir Javier de la tête. Je repasse notre interaction dans mon esprit, le moindre geste, coup d'œil, ce qui me force à de nouveau glousser. Je secoue la tête et tape des pieds.
Je me retiens de crier, pas seulement de beugler, mais aussi d'exprimer à tout le camp que je l'aime. Je désire l'avoir pour moi toute seule, je n'ai même pas envie d'attendre qu'il m'emmène à Valentine. Je veux être avec lui, là maintenant tout de suite. J'en ai la poitrine serrée.
Dans un tel état, je ne me sens pas de dormir. Je ne fais que revivre notre conversation, j'interprète les moindres gestes qu'il a pu faire en ma présence. Je n'ai pas envie de l'oublier, ne serait-ce qu'une minute. J'ai envie de conserver le sentiment qu'il fait naître au sein de mon cœur. J'ai envie... J'ai envie de penser si fort à lui que son image en finisse gravée dans mon esprit. J'en viens à m'imaginer ce qui pourrait bien se passer si nous nous retrouvons seul à Valentine. Allons-nous nous comporter tels de jeunes mariés ? Nous tenir la main afin de ne pas nous séparer ? Va-t-il enfin me charmer proprement, alors ira-t-il me faire l'amour dans un hôtel, au coin de la rue ? Me dévoilera-t-il ses sentiments avant ou après m'avoir volé mon premier baiser ?
Je ne peux pas y échapper, ces questions me hantent. Toutes ces possibilités...
J'en ai la chair de poule.
Brusquement, j'apporte mes mains à mon visage. Je frotte vigoureusement mes joues.
Je ne devrais pas me laisser aller à de telles pensées, elles sont salaces, déplacées, Javier est un homme bon, je suis folle pour penser ainsi de lui. Nous imaginer dans de telles positions...
Des bruits de pas m'interrompent, je lève la tête.
Arthur pose son avant-bras contre sa roulette, il m'observe d'un œil taquin. Je sursaute. Son chapeau a disparu, il ne le porte plus.
«  Eh, tu pourras penser à lui demain il va pas disparaître, pour l'instant repose-toi. Tu vas te rendre malade. »
J'étouffe un rire.
« Très bien Arthur. »
Il hoche la tête.
« Merci et bonne nuit. » murmuré-je.
« De même. »
Il se décale de sa roulotte et s'en va se coucher. Je l'entends faire, je vois aussi son ombre sur le sol, elle s'agrandit, se mouve avec aise jusqu'à ce qu'elle disparaisse lorsque Arthur s'allonge. Simultanément, je vide mes poumons.
Ses paroles me restent en tête. Je secoue enfin la tête. Doucement, mes mains descendent se poser sur mes cuisses, je contemple un bref instant le ciel étoilé qui nous surplombe puis les bois qui nous servent de cachette.
Il n'y a plus un bruit dans le camp, désormais. Je crois que tout le monde est parti se coucher. Plus de musique, de rires, de discussions enflammées. Il n'y a que ce sentiment de solitude qui m'emporte, pour autant, il n'est pas dérangeant. Il me fait du bien. Je me laisse donc tomber sur ma couchette et me tourne du côté de Karen. Je bats des cils, l'observe endormie de mon côté. Puis, sans attendre, je ferme mes yeux. J'obéis au conseil de Arthur et m'endort sans perdre de temps. Je me recroqueville sur moi-même.
J'ai encore le cœur qui bat à toute allure, l'esprit embrumé. L'image de Javier ainsi que le son de sa voix me restent en mémoire, je suis incapable de les fuir. Pour autant, ça ne me déplaît pas. Si je m'endors, c'est en pensant à lui que je le fais. Il me tarde de passer une nouvelle journée à ses côtés et qui sait, peut-être plus dans les jours à venir.
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urween · 1 month
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"Suis-moi"
Louis Bloom x GNreader
notes : j'ai essayé de tout faire pour garder un gender neutral reader pour cette première publication ! ;)
! warnings : manipulation, crimes, sang, language cru, voyeurisme, violence
résumé : tu rêves de rejoindre une entreprise depuis plusieurs années et ce jour devient enfin réalité lorsque tu rencontres le patron, Louis Bloom.
1950 mots
- Description à la deuxième personne
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Deux ans que tu essayes en vain d’obtenir ce job, via des candidatures envoyées, des courriers papiers ou même des déplacements réels. La réponse est toujours la même : “pas besoin de personnels”. Tu rêves d’être dans ses voitures, de tenir cette caméra, de le voir.
Tout a commencé devant la télé de tes parents, un dimanche soir comme les autres. Ta mère voulait absolument regarder les informations, tout l’inverse de ton père qui avait posé un casque sur ses oreilles, toi, tu ne t’en préoccupais pas réellement, tu préférais t’occuper du repas. Mais une musique a fait relevé ton regard de la planche à découper, un bandeau rouge prenait la moitié de l’écran télévisé, en gros une phrase apparut : “interruption spéciale”. Un journaliste expliqua une situation qu’il décrivait de sanglante, il glissa rapidement quelques mots pour prévenir des images potentiellement choquantes qui allaient suivre. Soudain, un corps inerte fut montré en gros plan, une voix en fond expliquait le contexte mais tu n’écoutais déjà plus. Ton esprit était comme absorbé par cette vision. Le sang sur le sol, les lumières bleues, les ombres paniquées, et puis, cette précision dans le mouvement de caméra, cette gestuelle fluide et non tremblante, comme un poisson dans l’eau, passant dans un banc de sardines déchiquetées. Le flash de la caméra fut activé et tu laissas échapper un couinement, que ta mère prit pour de la peur.
« Tu as raison c’est affreux, quelle honte de montrer ce genre de choses à la télé, rouspéta-t-elle en attrapant la télécommande  »
L’écran devint noir sous tes yeux, mais tu eus le temps d’y lire une dernière chose, peut-être la plus importante : “Video Production News”.
Depuis ce jour, ton but est de te faire engager par cette entreprise. Tu as toujours aimé faire des vidéos, de ta famille principalement mais aussi beaucoup de la ville, des bâtiments, rues, voitures, pelouses, tout ce qui pouvait attirer ton oeil tu le filmais. Pour ton seizième anniversaire ta tante avait acheté une caméra, ta première vraie caméra, que tu as épuisé jusqu’à sa dernière seconde de vie. Aujourd’hui, tu peux compter au moins quatre caméras dans ton tiroir de commode, chacune utilisée pour différentes raisons. Malgré tout ça, tu ne parviens pas à rentrer dans cette entreprise, alors tu dois te contenter de filmer pour quelques marques qui font appel à toi via ton site internet. Tes parents te soutiennent dans ton projet, même si au fond ils espèrent que tu laisses tomber cette idée folle. Tu n’as pas vraiment d’amis proches, ils finissent tous par partir car tu ne passes pas assez de temps avec eux. Mais depuis ton enfance tu n’as jamais été proche des autres enfants, ils t’agaçaient avec leurs cris stridants et leurs petites mains tactiles. Tu n’as jamais été très tactile de toute façon, le contact physique est précieux à tes yeux, il doit être fait avec des personnes proches et importantes, comme tes parents par exemple. C’est aussi pour cette raison que tu n’as pas d’animaux de compagnie, pas que tu n’aimes pas ça, tu ne te sens simplement pas à la hauteur de prendre soin d’un être dépendant de toi. Alors ton appartement est assez vide, peu de décorations et de meubles, juste ce dont tu as besoin. Ton seul plaisir coupable est les vêtements, tu aimes beaucoup t’habiller et tu prends souvent tout ton temps devant le miroir pour le faire. Ton armoire est sûrement pleine à craquer mais tu te réconfortes en te disant que toi au moins tu portes absolument tout ce qu’elle contient contrairement à ta tante qui accumule sans utiliser. Ton père aime dire que tu es quelqu’un de très précis et déterminé, c’est aussi pour ça que depuis ce matin tu attends dans ta voiture que l’immense bâtiment Video Production News ouvre ses portes. Et ta patience finira par payer.
Tu passes les portillons de sécurité, pour la douzième fois, continuant ton chemin. Dans un coin, deux hommes sont assis et parlent, dans l’autre la femme qui gère l’accueil soupire en te voyant arriver.
« Bonjour Myriam, belle journée n’est-ce-pas ? Ta voix enjouée la fit rouler des yeux »
« Il pleut depuis hier soir, je n'appelle pas ça une belle journée, rétorqua-t-elle en lançant un regard ennuyé vers l’extérieur »
« La pluie offre de superbes images, elle créait des reflets n’importe où, ton sourire fit soupirer davantage la femme en face, ne penses-tu pas que je serais incroyable dans cette entreprise ? Aller laisses moi avoir ne serait-ce qu’un petit entretien avec le patron »
Derrière ses écrans, Myriam secoue la tête de gauche à droite, mais ta détermination reste entière.
« Tu prends donc les décisions pour lui ? Je ne trouve pas ça très professionnel de ta part, n’est-il pas assez grand pour décider ? La fossette qui creuse ta joue gauche attire le regard de la secrétaire alors tu continues, il pourrait sûrement te mettre à la porte pour ça non ? Je pense que si, j’ai entendu dire qu’il était très exigeant et je le suis aussi, je reviendrais Myriam tu le sais donc laisses moi le voir, s’il te plait »
Un silence passe entre vous deux, Myriam attrape nerveusement sa lèvre inférieure entre ses dents avant de se pencher vers le téléphone à sa droite. Un éclat d’espoir traverse tes iris lorsqu’elle porte l’appareil à son oreille, tu peux entendre la sonnerie retentir, une, deux, trois fois.
« Bonjour monsieur je- oui je sais excusez-moi, Myriam gratta nerveusement son cou, oui une personne souhaiterait vous rencontrer dans le cadre d’un entretien d’embauche, mh oui exactement, plusieurs fois oui, d’accord je fais transmettre, au revoir monsieur Bloom »
Ton pouls n’a certainement jamais été aussi puissant, Myriam repose le téléphone sur son socle et te regarde avec ennui.
« Aujourd’hui quatorze heures, devant le bâtiment »
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Tu as passé une heure et demie dans ta chambre à choisir la tenue, sortant toutes tes vestes, chaussures et même chaussettes, tout doit être parfait. Et comme toujours, tu as réussi à rendre ton apparence parfaite dans le miroir.
Le vent est froid, tu préfères laisser tes mains dans tes poches de veste. Tu as quinze minutes d’avance mais ça te rassure, comme ça tu as le temps de t'habituer à l’environnement, voir les points faibles et forts, mais surtout le voir arriver.
Louis Bloom, dirigeant de l’entreprise Video Production News depuis plusieurs années, cinq précisément. Il contrôle tout cet endroit à lui seul, pas d’assistant, seulement des équipes qu’il envoie à travers la ville et ses alentours pour filmer tous les accidents et crimes qu'il estime précieux. D’après ce que tu as trouvé sur lui, il est difficile de le voir physiquement dans le bâtiment principal, bien qu’il y passe beaucoup de temps il aime filmer lui-même les plus grands “chefs-d’œuvre de son entreprise”, comme il était décrit dans l’article que tu as lu. Tu as vu des photos de lui, toujours dans un cadre professionnel. En fait, tu n’as absolument rien trouvé qui ne soit pas professionnel à son sujet. Aucun profil sur les réseaux sociaux ni de proches pouvant publier des photos de lui. Il n’est jamais vraiment accompagné, seulement entouré de ses employés ou bien seul avec sa caméra. Tu as enregistré une photo de lui dans ton téléphone, juste une, pour la regarder sur le chemin et te préparer à affronter ce regard bleu. Malheureusement, aucun entraînement ne peut préparer à Louis Bloom, et tu allais vite le comprendre.
Dans sa voiture rouge, Louis t’observait derrière ses lunettes de soleil, son pouce massant sa cuisse dans de lents mouvements. Il était ici depuis une heure, attendant de te voir arriver. Il n’avait pas été surpris en voyant ton avance, tu étais toujours en avance pour l’ouverture du bâtiment, depuis le début, dans ta petite voiture noire aux roues salles, avec ce regard, le même qu’à présent. Il devait par contre avoué avoir été surpris de ta détermination. Toutes les semaines, un courrier portant ton nom arrivait sur son bureau, il ne le lisait pas, il préférait te regarder l’écrire depuis ton salon. Ta patience, il l’apprécie également. La façon dont tu ajustes tes cadres photos dans ta chambre presque tous les soirs, il n’arrive jamais à te quitter des yeux lorsque tu le fais. Puis ton doux visage fatigué lorsque tu te retiens de t’endormir dans le canapé, il doit toujours fermer les yeux après pour reprendre son souffle, tu sembles si docile dans cette position, ça le rend dingue. Comme maintenant, tu attends, tu l’attends lui et seulement lui, et ça le fait vriller. Mais il doit se calmer, il faut qu’il se calme, car c’est le moment le plus important dans le processus.
Tes joues brûlent légèrement avec le froid, ton corps est pourtant bouillant d’impatience. Plusieurs personnes sont entrées et sorties du bâtiment depuis ton arrivée, quelques-unes t’ont souris et tu leur a sûrement répondu. Le sol est encore mouillé de la pluie qu’il a dû supporter, tes chaussures laissent de légères marques humides sur les endroits secs du trottoir, tu t’amuses à y dessiner un cœur avec. Mais un son proche te fait relever la tête de ton dessin.
« Je suis heureux de voir que tu sembles être quelqu’un de créatif, c’est une qualité que je recherche »
Ton cœur rate un battement en voyant monsieur Bloom devant toi. Tu as vu qu’il fait un mètre quatre-vingt deux mais quelque chose en le voyant te fait te sentir minuscule. Un sourire étire ses lèvres, marquant au passage deux grosses fossettes dans ses joues creusées, et tu te rends compte qu’il faut que tu parles.
« J’avais hâte de vous rencontrer monsieur, j’espère que je ne prends pas un temps que vous auriez pu placer ailleurs, tu articules clairement en faisant ton possible pour ne pas détourner ton regard de lui » 
Dans un mouvement rapide, il enlève ses lunettes noires et les accroche à son col de chemise. Tu parviens à maintenir tes lèvres fermées, même si l’envie de laisser ta mâchoire tomber au sol est très grande. Ses yeux sont encore plus grands en vrai, plus brillants, bleus et surtout, plus transperçant. Un frisson passe dans ta nuque, et au fond de ton esprit une voix s’inquiète de l’aura angoissante que dégage cet homme, mais tu ne peux t’empêcher de serrer les cuisses.
« Je place toujours mon temps dans les meilleurs endroits, son regard ne te quitte pas une seule seconde, et j’apprécie que tu te soucis de mon emploi du temps, tu accumules les bons points »
Une chaleur agréable passe dans ton corps, tu souris poliment à l’homme qui te fait face, tout en espérant que tes yeux ne trahissent pas ton surplu de joie.
« J’aurais juste une question pour toi, une seule et unique question mais prends le temps d’y répondre, mes questions sont toujours importantes et cruciales, tu dois le savoir dès à présent »
Louis observe ton corps réagir merveilleusement bien à ses mots, ton buste est légèrement penché vers lui et ton cou à porter, tous ces signes qu'inconsciemment tu lui envoies lui font perdre la tête. Il doit se contenir, tellement se contenir, pour ne pas te plaquer contre le mur et te faire pleurer sous ses baisers, détruire ce sourire angélique et massacrer l’innocence que tu émanes, pour que tout le monde comprennent que tu n’es à présent qu’une épave, une poupée que seul lui contrôle du bout des doigts.
« Serais-tu capable de me suivre en pleine nuit si je t’appelais ? »
Une lumière traverse tes yeux, rapide, mais il a pu la voir et il sait la réponse, il connaît la suite maintenant, il adore la suite.
« Oui, oui je vous suivrais, monsieur Bloom »
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lisaalmeida · 8 months
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La véritable attirance va au-delà du physique ou de l’intérieur, si difficile à définir...
L’authentique magie entre deux personnes s’inscrit dans la lecture émotionnelle de deux cœurs qui se paralysent et s’harmonisent, qui se comprennent...
C’est une attirance dont on ne se libère pas, même en fermant les yeux...
la clé de l’attirance se trouverait dans la compréhension mutuelle entre deux personnes...
L’attirance physique ne dure pas, elle est intense, vide et fugace, mais l’attirance de l’esprit et ce monde émotionnel qui bat au même rythme que notre musique intérieure fait de nous le plus beau couple de danseurs de l’amour...
“Je n’aime que celui ou celle qui me comprend”...
C’est sans aucun doute l’une des phrases les plus communes que nous lançons par désespoir quand nous échouons dans une relation affective...
Loin de demander l’impossible, notre requête est aussi logique que valide...
Car aucun amour ne sera authentique s’il n’existe pas cette empathie basée sur l’intuition des besoins et sur la correspondance des affects...
Au-delà du physique et de ces convulsions intérieures qui nous fait rester aux côtés de certaines personnes, nous cachons tous des besoins émotionnels qui soudain, sont identifiées, lus et même résolus avec la proximité de cette personne merveilleuse déguisée en personne normale...
Plus nous réussissons à être en harmonie avec le monde émotionnel de quelqu’un, au point de déchiffrer ses sentiments, plus l’attirance est forte...
Nous avons besoin d’une harmonie plus intime, où notre vocabulaire neuronal parle la même langue...
Où les besoins soient décodés à l’aide d’une lecture émotionnelle sage, intuitive et avant tout courageuse...
Capable de donner la réponse la plus pertinente à chaque moment et non pas celle qui est empreinte d’intérêts...
Nous avons besoin que l’autre fasse de nous de meilleures personnes et non pas des êtres incompris sous des carapaces solitaires...
Via "nos pensées"
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sous-le-saule · 10 months
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Le musicien fantôme
- Messieurs !
Je n’obtiens pour réponse que des rires gras et des regards goguenards à ma tenue, qui détonne dans ce troquet de marins – voire de pirates, si j’en crois l’homme qui m’a indiqué le lieu.
Je me racle la gorge et insiste :
- Messieurs, je suis à la recherche d’un bateau et d’un équipage pour une aventure audacieuse, mais dont la rétribution sera à la hauteur du péril !
Des mines perplexes remplacent les rires.
- Il dit que ce sera dangereux mais bien payé, traduit un marin qui ressemble assurément à un pirate.
Anneaux dorés aux oreilles, tricorne vissé sur la tête, longs cheveux bouclés, un visage ma foi assez civilisé par rapport au reste des clients – il a l’air d’avoir toutes ses dents, ce qui constitue déjà un heureux contraste avec les autres.
- Aaaaah, font-ils en cœur, contents d’avoir compris.
Cela va être plus compliqué que prévu, comme me le confirme le regard amusé que me lance mon « traducteur ». Je suppose que quelqu’un qui viendrait pour s’encanailler pourrait le trouver séduisant.
- C’est quoi, votre aventure, milord ? m’interpelle un chauve à la chemise tachée de vin, me ramenant à mon affaire.
Bien que le ton ironique de son « milord » ne m’ait pas échappé, je lui réponds aussi gracieusement que possible :
- Je veux trouver le Musicien fantôme et monter à son bord.
Les buveurs sont partagés entre ricanements, ahurissement et peur non dissimulée – il y en a bien cinq qui se sont signés. Ils semblent cependant s’accorder sur un point : je n’ai pas toute ma tête.
- J’ai bien conscience de la réputation de ce navire mais je suis certain que de fiers gaillards comme vous –
- Et vous lui voulez quoi, au Musicien fantôme, exactement ? m’interrompt l’homme au tricorne.
J’hésite à dire la vérité. J’aurais dû préparer un mensonge à base de trésor pour les appâter, je m’en rends compte à présent, et je suis un trop piètre menteur que pour pouvoir improviser.
- C’est une histoire un peu compliquée…
- On aime tous les histoires, pas vrai, les gars ?
Il a raison, s’il faut en croire la façon dont les marins sont suspendus à mes lèvres.
- Eh bien, voilà. Je suis compositeur. Je… j’invente des musiques.
Je ne sais pas trop ce qu’ils comprennent ou non, peut-être suis-je en train de commettre un impair en leur parlant comme à des enfants. Tricorne réprime un sourire. Je continue tant bien que mal :
- Il y a quelques mois, j’ai rencontré fortuitement… par hasard… un des rares rescapés d’une rencontre avec le Musicien fantôme. Il m’a chanté la chanson avec laquelle les musiciens du bord attirent les autres bateaux. Il était complètement obsédé par elle. Il l’entendait encore chaque nuit dans son sommeil, disait-il.
- Eh ben quoi ? lance un garçon bien trop jeune pour fréquenter un tel endroit.
- Il se trouve que, cette musique, exactement la même, je l’ai composée il y a deux ans. Ne la trouvant pas très bonne, je ne l’ai jamais fait écouter à personne, et j’ai enfermé la partition dans un tiroir.
- Bah, c’pas possible, ça, fait un marin à la panse rebondie, manifestement un des plus malins de la bande.
D’autres acquiescent de façon un peu hésitante, pour faire comme s’ils avaient suivi son raisonnement.
- Précisément. Il me faut comprendre cette énigme. Je n’en dors plus.
Le malin pose sa chope et semble se faire le porte-parole de tous en m’assénant :
- J’serais vous, je trouverais un moyen de dormir pasque personne y va risquer sa vie, celle d’son équipage et son bateau pour répondre à vot’ petite question.
- Mais je vous paierai très cher ! J’ai de l’argent !
Ils secouent la tête, se détournent, retournent à leurs conversations et à leurs jeux. Trop tard, je les ai perdus.
Un seul regard me fixe encore. Celui de Tricorne. Il joue avec une de ses boucles d’oreille d’un air pensif. Puis, il tape du plat de la main sur la table et annonce d’une voix forte :
- J’en suis !
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corinneecrivaine · 3 months
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The Day You Healed My Soul.
Le Jour où tu as Guéri mon Âme
Chapitre 6
Entre Passé et Présent
Sapphic Romance Fanfiction
Main characters Kit and Jade (Willow 2022)
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Une douce lumière matinale réveilla doucement Kit de ses songes, bercée par les souvenirs d’Emma qui imprégnaient encore chaque recoin de sa chambre. Elle se leva, laissant son carnet sur la table de chevet, se préparant pour sa nouvelle journée. Cependant, les évènements de la veille l’avaient déstabilisée, se manifestant subtilement dans chacun de ses gestes hésitants et son regard troublé qu’elle croisa furtivement dans le miroir.
Arrivée au restaurant, elle échangea un sourire timide avec Jade avant de se plonger dans le travail. La journée s’écoula entre les services et les cocktails, les échanges complices et les regards qui en disaient plus que des mots.
Jade évoqua l’invitation de Boorman.
— Prête pour ce soir ? Demanda-t-elle.
Kit hésita, ses yeux reflétant une profonde incertitude. Se rendre à cette soirée représentait une confrontation avec ses émotions complexes et cette étincelle qui naissait au fond d’elle, une étincelle nommée Jade. Elle laissa échapper un soupir avant de répondre.
— Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne.
Mais Jade insista.
— Et louper les fêtes de Boorman dont toute l’île parle, impossible. (Elle posa sa main sur l’épaule de son amie.) Ce sera juste l’occasion de s’amuser un peu. On peut y aller ensemble si tu veux.
Bien que l’idée de se retrouver à cette fête la remplissait d’appréhension, elle finit par accepter.
L’heure approcha. Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux pétillants de Jade éveillèrent en elle une lueur d’émerveillement. Une attirance mutuelle capturée dans leurs regards complices s’installa. Bien que toujours réservée, Kit prit une profonde inspiration, se préparant à affronter la vie qui continuait de s’écouler autour d’elle.
Arrivées sur place, les deux amies se retrouvèrent immergées dans une ambiance féerique et envoûtante. Les guirlandes lumineuses, entourant la façade de l’entrepôt de Boorman, projetaient leur éclat dansant sur la robe étincelante de Jade, la rendant encore plus séduisante. À ses côtés, vêtue d’un pantalon élégant en toile noire et d’un chemisier de soie bleu marine, Kit rayonnait d’une aura de mystère et de charme.
Le son mystique des notes de musique, parfois douces et mélodieuses, parfois percutantes, mêlé aux odeurs enchanteresses du jasmin, portées par une légère brise, submergeaient Kit d’un sentiment de plénitude.
Les deux amies se mêlaient aux invités parés de tenues extravagantes, lorsque Boorman, toujours aussi excentrique, troquant son gilet orné de taches de peinture contre une veste aux motifs psychédéliques, un pantalon assorti, arborant des bijoux fantaisistes, les rejoignit. Il écarquilla les yeux, un sourire enthousiasme.
— Vous êtes resplendissantes !
Jade le regarda et répondit avec malice.
— Merci Boorman, mais n’en rajoute pas.
Il posa une main sur son cœur d’un air dramatique.
— Vous faites un magnifique couple.
Légèrement embarrassée, Kit répliqua rapidement.
— Nous sommes amies.
A l’instant même, une voix féminine empreinte d’excitation, s’éleva au loin.
— Jade !!!
Elora rayonnait d’une beauté irréelle. Vêtue d’un pantalon blanc qui soulignait harmonieusement sa démarche, assorti à un bustier de dentelles. Les lignes et la coupe sophistiquée de sa tenue, mettait en valeur sa grâce naturelle, caressée par la magie. Le visage illuminé d’un sourire radieux, elle s’empressa de prendre son amie dans ses bras. Dans un élan de joie, Jade fit les présentations.
— Elora, je te présente Kit.
Kit esquissa un sourire chaleureux.
— Kit, voici Elora, la magicienne des pâtisseries de l’île et notre précieuse boulangère. C’est elle qui fournit notre resto en pains.
— Mesdemoiselles, je ne voudrais pas interrompre ce magnifique moment sentimental, mais si vous voulez bien vous diriger vers le buffet. S’exclama Boorman en écartant les bras, dévoilant les mets copieux qui n’attendaient qu’à être dégustés.
— Très bonne idée, je meurs de faim. S’exprima Elora avec enthousiasme.
Kit découvrait un buffet aux mille couleurs, des pyramides de fruits exotiques, aux côtés de rivières de chocolat fondus s’écoulant le long de fontaines gourmandes, ainsi que de véritables sculptures comestibles aux noms paradisiaques. Une variété de plats à base de fruits de mer, des cocktails rafraîchissants et phosphorescents.
— Tu as raison, Jade, Boorman ne fait pas les choses à moitié !
Jade prit une brochette de fruits de mer délicatement grillés qu’elle tendit à Kit.
— Tiens, goûte moi ça.
Une explosion de saveurs caressa chaque papille de sa langue, entre les sensations salées et la tendresse des fruits de mer grillés, épicés. Kit se sentait transporter dans un océan de délices. Son regard croisa celui de Jade, créant une connexion sensorielle silencieuse entre les deux jeunes femmes.
— J’ignorais que derrière cet être excentrique, se cachait un fameux cuisinier.
Elora s’empressa de répondre à Kit.
— Oh non, ce n’est pas Boorman qui a préparé tous ces plats mais son ami et mon boulanger : Lori.
Kit sourit avant de répondre.
— En tout cas ce Lori semble être un artiste en cuisine. On dirait que chaque plat est une œuvre d’art comestible. Et toi, Elora, quelle est ta spécialité ?
Elora rit doucement.
— Mes pâtisseries. Elles ont une petite touche féerique, en particulier mes muffins. .
Jade ne put s’empêcher d’intervenir et d’ajouter espièglement.
— Tu es bien modeste Elora. Lori n’a pas cuisiné tout seul et les noms de chaque préparations te reviennent de droit.
Embarrassée, la jeune femme changea de sujet.
— Je te souhaite la bienvenue Kit dans notre univers enchanté. Laisse-toi te perdre dans la magie qui t’entoure.
A l’instant même, un jeune homme arriva, avec une élégance décontractée et un sourire malicieux. Il ajusta légèrement sa veste, regarda Kit avec un air de curiosité et déclara d’une voix douce et mélodieuse.
— Si la magie ne t’a pas encore envoûtée, princesse, peut-être qu’une mélodie poétique pourrait y remédier.
Tout en s’exprimant, il s’approcha de Kit et lui fit une révérence, déposant un doux baiser sur le dos de sa main.
— Permets-moi de me présenter : Graydon.
La jeune femme fut troublée par cet homme aux longs cheveux noirs flottant sauvagement autour de son visage, une barbe naissance accentuant son allure soignée et élégante, faisant de lui, un être issu d’une époque révolue. Il arborait un costume aux tons sombres, agrémenté d’une chemise de satin blanc. Son gilet, orné de motifs de fleurs de lys, et un fin foulard de soie, accentuaient son style aristocratique.
Elora sourit et répondit à Kit avec une pointe d’humour.
— J’ignore pour quelle raison mais il a toujours tendance à se prendre pour un prince des temps anciens. (Elle se tourna gracieusement vers Graydon) Mon poète princier. Lui dit-elle avant de l’embrasser.
Graydon lui répondit amoureusement.
— Tu rayonnes d’élégance mon amour. J’adore lorsque tu portes ce pantalon et ce bustier raffinés. Ils magnifient l’éclat de tes yeux et ton charme naturel.
Exaspérée, Jade répliqua.
— On va faire un tour. Dit-elle avant de s’éloigner avec Kit.
Les deux amies se laissaient emportées par la magie envoûtante de la fête, perdues dans la féerie d’une foule vibrante au rythme de la musique. Les boissons enivrantes phosphorescentes projetaient une lueur verdoyante, rappelant des lucioles dansantes en pleine nuit dans une forêt enchantée. A chaque gorgée, une explosion fruitée de saveurs exotiques, embrasait le palais. Chaque sourire échangé, chaque silence partagé tissait un lien émotionnel qui se resserrait. Kit sentait le poids de ses émotions s’intensifier, crescendo, passionnels, au fil de ces moments partagés avec Jade. Leurs regards se croisèrent, reflétant une lueur de tendresse complice.
Un peu plus tard dans la soirée, tous se retrouvèrent assis autour d’un feu de camp dont les flammes dorées se mêlaient au bleu de la nuit étoilée. Graydon jouait de sa flûte, accompagné de musiciens locaux qui improvisaient une douce mélodie. L’air était chargé d’arômes, mélanges de la fumée du feu de bois, du parfum salé de l’océan et des effluves d’encens évoquant un sentiment de mystère. La brise marine caressait doucement chaque membre du groupe, apaisante. Scorpia les avait rejoints, blottie contre Boorman, les yeux rivés sur Kit.
Alors que tous se laissaient bercer par la musique, Boorman prit une profonde inspiration et partagea quelques mots avec Kit.
— Les parents de Graydon dirigent la distillerie familiale la plus réputée de l’île depuis des générations. Ils attendent impatiemment que Graydon prenne la relève.
— Que veut faire Graydon ? Demanda Kit, curieuse.
Boorman sourit, tenant délicatement une tasse de thé infusé de plantes locales.
— Et bien, il préfère écrire des poésies, jouer de la musique. Sa grand-mère disait souvent que la musique est un baume pour l’âme. Il trouve son accomplissement dans les arts, contrairement à l’entreprise familiale conventionnelle.
Le visage de Kit s’assombrit légèrement, ses pensées errant inconsciemment vers Emma. Elle soupira avant de demander.
— Est-ce donc si difficile pour lui de concilier ses aspirations artistiques et les attentes de sa famille ?
Boorman haussa les épaules.
— Je suppose que c’est un combat quotidien auquel il doit faire face entre ses obligations et ses choix.
Kit acquiesça et inspira profondément, appréciant la brise marine et la chaleur du feu de camp. Elle vit dans l’histoire de Graydon son propre combat émotionnel.
La musique s’interrompit doucement et les musiciens posèrent leurs instruments. Scorpia se tourna vers Elora.
— Si tu nous racontais l’histoire du gardien de l’île.
Tout le monde l’encouragea chaleureusement.
— Ok. Il y a bien longtemps, un être cherchant la rédemption pour tous ces actes passés, se perdit en mer. Seul sur sa barque, voué à une mort certaine, il fut comme attiré par un appel lointain. Les esprits bienveillants, protecteurs de l’île et la nature venaient de lui sauver la vie. En découvrant les beautés de cet endroit, il se laissa guider par les chants dans chaque arbre, chaque feuillage, chaque ruissellement des vagues.
Considéré comme un lien vivant entre la magie et les habitants, il devint le gardien de l’île. Certains prétendent qu’il est toujours là, présent, son esprit lié à cet endroit enchanté. Dans des moments calmes au milieu de la nuit, il est possible d’entendre ses murmures dans le bruit du vent. D’autres prétendent avoir vu des lumières guidant les âmes perdues.
Lori arriva à l’instant même, tout en se joignant au groupe, il ajouta.
— Autant cette île possède un côté lumineux, salvateur, autant elle possède un côté qui engloutira quiconque dans les abysses de son âme.
Scorpia en colère s’emporta.
— Bon sang, Lori, tu viens de gâcher toute l’ambiance !
Mais Lori insista.
— Allez Scorpia, ne me dis pas que tu n’as jamais eu l’impression qu’il y avait quelque chose de sinistre.
Scorpia secoua la tête.
— Non, je ne ressens rien de tel. Cet endroit est une source de guérison et de paix. C’est tout ce qui compte pour moi.
— Très bien, pense comme tu veux. Mais chacun sait qu’il ne peut y avoir de paradis sans son côté sombre. C’est la dualité de toutes choses existantes. L’ombre ne peut exister sans la lumière.
Afin d’apaiser la tension, Boorman se leva et invita chacun à le suivre.
— Mes fidèles amis, il est temps d’honorer notre tradition des lanternes à souhaits.
Il les guida vers un lieu où des tas de lanternes scintillaient comme des feux follets.
Jade, dont le visage était baigné par la douce lumière d’une lanterne, partagea avec Kit les secrets de cette coutume enchantée.
— C’est une ancienne tradition. On écrit sur ce petit parchemin notre souhait, qu’on dépose dans cette lanterne. On relâche le tout dans le ciel, et l’univers le réalise. Tiens, à ton tour.
Elle donna à Kit un petit bout de parchemin et une lanterne. Cette dernière hésita, sceptique à cette idée, et murmura.
— Un souhait… Entre le possible et l’imaginaire.
Enthousiasmée par le côté mystique de l’instant, Jade poussa son amie à accepter.
— Tu as bien un souhait, Kit. Tout le monde en a un.
— Après tout, nous sommes sur une île magique. Répondit-elle en souriant.
Kit prit le petit bout de parchemin et la lanterne et se lança dans cette aventure. Au fur et à mesure qu’elle écrivait son souhait, il lui semblait que ce geste intime était porteur de sens, comme si chaque mot posé sur ce petit bout de parchemin la reliait simultanément à Emma tout en la libérant de sa souffrance.
Alors qu’elles lancèrent ensemble, chacune leur lanterne, observant leur ascension jusqu’à ce qu’elle disparaissent dans le fond étoilé, Kit, les yeux rivés vers son souhait, laissa une pensée légèrement mélancolique tournée vers Emma.
Graydon les extirpa de leurs songes en les entourant toutes les deux de ses bras, et avec un grand sourire, partagea l’existence d’une présence mystique à la fête.
— Mesdames, seriez-vous partantes pour une escapade en territoire mystique. Une source sûre m’a affirmé que la diseuse d’aventure la plus exceptionnelle de l’île est présente à la soirée.
Kit et Jade échangèrent un regard. Sans leur laisser le temps de réagir, Graydon les guida à travers la foule, dirigeant leur attention vers une petite tente située à l’écart. Les voiles rouges dansaient avec la brise nocturne, laissant filtrer une lueur tamisée
Avant de les laisser, il s’exprima avec passion.
— Prêtes à vous laisser guider dans les méandres du spiritisme ?
— Je crois qu’en matière de magie ou appelez ça comme vous voulez, ça ira pour moi. Répondit sèchement Kit.
Mais Jade, les yeux pétillants d’excitation, n’écoutait plus son amie.
— Absolument Graydon, nous sommes prêtes. Dit-elle avec engouement.
Elle ignora le regard sceptique de Kit et se dirigea vers la petite tente. Cette dernière soupira avant de la suivre et se murmura à elle-même : « Tu ressembles trop à Emma, Jade. »
Graydon, les laissa, un clin d’œil et un sourire en coin.
A l’intérieur, une femme énigmatique, les attendait, assise à une petite table ronde drapée d’un voile de velours blanc, sur laquelle reposaient divers outils ésotériques. Ses mains gantées de fines dentelles noires étaient jointes devant elle et son allure mystérieuse, accentuée par son long manteau sombre qui masquait presque tout son corps. Ses cheveux d’un noir profond, désordonnés, encadraient son visage aux traits indiscernables, dissimulé par la lumière vacillante des bougies posées sur la table.
D’un geste gracieux de la main, elle invita les deux amies à s’asseoir. Les jeunes femmes s’exécutèrent, se regardant l’une et l’autre, silencieuses avant de prendre place.
La diseuse d’aventure prit doucement la main de chacune, ses doigts gantés glissant tendrement sur leur peau. Malgré l’aura de mystère qui l’entourait, cette femme semblait empreinte de bienveillance. Lorsqu’elle s’exprima, sa voix douce et mélodieuse résonna comme un écho dans leur esprit.
Tout en murmurant, elle leur dit :
— Nous allons explorer ensemble les profondeurs de votre être, là où résident vos aspirations les plus secrètes et vos peurs les plus enfouies. Je vous invite à vous abandonner à cette expérience, à vous laisser aller et à faire confiance au processus. Soyez ouvertes et honnêtes envers vous-mêmes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément pour harmoniser ses propres vibrations avec celles de Kit et Jade. Après quelques secondes, elle releva les paupières et fixa les deux amies mais son attention se portait particulièrement sur Kit.
— Il y a tant d’ombres dans ton regard Kit, le passé qui s’entremêle au présent, liés tous deux par une forte douleur de l’âme, un fardeau que tu ne peux plus porter ni cacher derrière ce bandage.
Kit frissonna à l’entente de ces mots, les lumières des bougies vacillant au rythme de son cœur angoissé. Sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle demanda :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom et que savez-vous de ma douleur ?
Préoccupée par ce qu’elle venait d’entendre et la réaction de son amie, Jade posa délicatement une main réconfortante sur son bras tout en lui murmurant avec douceur :
— Ça va aller, Kit. Ce n’est qu’une séance.
La diseuse d’aventure esquissa un léger sourire en observant la réaction de Jade puis inspira profondément avant de répondre à Kit.
— Je suis la messagère du passé et du présent. Je perçois au-delà des apparences et ressens les émotions les plus profondes de l’âme. Ta douleur est si visible dans ton aura, une souffrance qui te hante depuis bien trop longtemps. Subsistent, une absence, un amour, tous deux inachevés. Ton père connaissait les mystères de cette île. Ta bien-aimée Emma a laissé en toi une flamme qui te consume.
Les mots frappèrent Kit comme un coup de poing glacial à l’âme. Son cœur battait la chamade, balayant toute tentative de calme intérieur. Ne sachant plus quoi penser ni quoi ressentir, entre colère, tristesse, et peut-être l’espoir. Elle tenta de dissimuler ses émotions mais le ton de sa voix la trahissait lorsqu’elle demanda :
— Mon père… Que savez-vous sur mon père ?
Stupéfaite par l’évolution de la séance, alors qu’elle prenait conscience de l’intense douleur liée à ce père absent qui tourmentait l’âme de son amie, Jade resserra son étreinte sur le bras de Kit pour lui témoigner sa présence et son soutien, lui adressant un regard empreint de sollicitude.
La diseuse d’aventures continua de s’adresser à Kit d’une voix douce et apaisante.
— Explore cette île, Kit, découvre ses mystères, plonge au plus profond de ton âme. Il est temps de libérer ces émotions et ces pensées qui te retiennent. N'aie pas peur de ce que tu pourrais découvrir, car c'est dans l'exploration de tes vérités les plus profondes que tu trouveras la paix.
Prise de rage, une tempête de fureur tourbillonnant en elle, Kit se leva brusquement.
— Ça suffit !!! S’exclama-t-elle en partant.
Jade se retourna vers la diseuse d’aventure, le visage marqué par l’inquiétude.
— Désolée.
Mais avant qu’elle ne puisse quitter la pièce, la femme mystérieuse l’interpella.
— Vous étiez destinées à vous retrouver en ce lieu, Jade. Vos destins sont intimement liés.
*******
Submergée par ses émotions, Kit décida de s’isoler, marchant au milieu de cette foule ivre et joyeuse, elle sentit comme un appel mystérieux qui la guida vers l’entrepôt de Boorman.
Alors qu’elle explorait cet endroit insolite, temple de tas d’objets plus étranges les uns que les autres, les lumières vacillèrent, créant des ombres dansantes sur chaque étagère. Ses pas la menèrent vers la moto. Elle s’adressa à Emma.
— Qu’est ce que je fous ici, Emma ? Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Elle posa sa main sur le siège de la moto, ferma les yeux et se laissa emporter par le silence.
Soudain, une présence à ses côtés, brisa le calme de ses pensées. Kit rouvrit les yeux et vit une ombre s’approchant d’elle. Pendant un court instant, elle crut voir le visage d’Emma, mais lorsque la silhouette se précisa, elle réalisa que c’était Jade. Cette dernière lui adressa un regard compatissant.
— Je… Je suis désolée Kit de ce qui s’est passé à la séance de spiritisme. Murmura-t-elle tendrement.
Mais devant le silence de son amie, le regard tourné vers la moto, Jade essaya de radoucir la situation.
— Tu vas la remettre en état ?
Kit prit une profonde inspiration et hocha la tête.
— Je ne peux pas.
— Kit, accepter l’offre de Boorman ne veut pas dire que tu trahiras la mémoire d’Emma. (Elle fit une pause avant d’ajouter.) Crois-tu qu’elle aurait souhaité que tu t’arrêtes de vivre ?
— Que sais-tu de ce qu’elle aurait souhaité ou pas ! Tu ne l’as connais pas !
— Kit, écoute-moi, je…
Jade tenta de la calmer, mais Kit, les poings serrés, prit une profonde inspiration, ses émotions bouillonnaient toujours en elle et coupa court la conversation.
— Venir ici fut une véritable erreur !
Elle partit, laissant Jade seule, silencieuse, méditant sur ce qui venait de se produire.
Lorsque la jeune femme regagna son groupe d’amis, Scorpia ne put s’empêcher d’intervenir en voyant le visage de sa sœur marqué par la tristesse.
— Où est-elle ? Demanda Scorpia d’un ton sec.
— Arrête, je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec toi. Répondit Jade exaspérée.
Afin de calmer la tension entre les deux sœurs, Elora s’adressa à Jade avec une grande douceur.
— Viens avec moi.
Elle l’éloigna de sa sœur et commença à la questionner.
— Que s’est-il passé ?
— J’ai blessé Kit involontairement en mentionnant Emma. Elle s’est enfermée dans sa colère. Répondit-elle tristement.
Elora lui prit les mains.
— C’est douloureux pour elle, coincée entre ses émotions passées et le présent. Retrouve-la. Dis-lui simplement que tu regrettes. Je ne pense pas que sa colère soit dirigée contre toi mais plutôt contre elle-même.
*******
Kit marchait le long de la plage baignée par la lueur de la lune, cherchant un peu de solitude pour apaiser son esprit. Elle fixait l’horizon où les étoiles, scintillant à la surface de l’océan, berçaient son âme avec la douce mélodie des vagues. La solitude et la contemplation de cette immensité naturelle étaient pour elle un refuge face à la tempête émotionnelle qui la submergeait. Lorsqu’elle tourna la tête, son regard croisa celui de Jade, immobile, à quelques mètres. Sans un mot, un torrent d’émotions passa entre elles. La brise légère caressait leurs visages et accompagnait les pas de Jade, un écho de tendresse vibrait dans l’air de cette nuit magique.
Elle s’arrêta près de Kit et leurs yeux se fixaient mutuellement. Elle s’exprima tendrement.
— Je suis désolée Kit, mon intention n’était pas de te blesser. Je sais combien c’est difficile pour toi, cette souffrance que tu traverses.
Jade lui prit doucement la main. Kit frissonna involontairement à ce contact et contre toute attente, accueillit ce geste en resserrant ses doigts autour de ceux de Jade.
— Je suis désolée Jade de m’être emportée de la sorte. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, mes émotions, ma douleur.
— Tu n’es pas obligée d’y faire face seule.
Kit esquissa un léger sourire, puis s’abandonna contre Jade. Les deux femmes restèrent silencieuses, se laissant bercer par la douce mélodie des vagues. Les battements de leur cœur s’accordaient, et un sentiment de paix les submergea. La lune éclairait leurs silhouettes. Elles restèrent, ainsi, enlacées profitant de cet instant.
*******
Seule, chez-elle, Kit ne pouvait chasser de son esprit les paroles de la diseuse d’aventure. Assise sur son lit, elle tenta de comprendre le sens de ses propos.
Elle se murmura à elle-même « Quel lien mon père peut-il avoir avec cette île ?.»
A l’instant même, elle plongea sa main dans la couverture de son carnet et en sortit la photo d’Emma. Tandis qu’elle observait le portrait, elle repensa à la vision de l’entrepôt.
« Étais-tu réellement là ? Cet endroit est en train de me rendre folle. » Pensa-t-elle, submergée par un mélange de confusion et d’appréhension.
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swedesinstockholm · 4 months
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1er février
ok mais revenons-en à g. vers la fin il m'a dit lara je vais te dire quelque chose de personnel et je me suis dit ok donc c'était vraiment un rdv pro, je dois vraiment arrêter de me dire que des gens puissent être intéressés par autre chose que par ma production artistique. au moins r. voulait être mon ami. je vise toujours un niveau de trop. et donc il m'a dit que son ex avec qui il venait tout juste de se dépacser était assise au fond de la salle et que ça lui faisait bizarre. je me suis demandé si elle m'avait vue et si elle s'était dit putain déjà il date? il vient de déménager dans une ferme avec des amis. une ferme avec des animaux. il dit que ça décélère la vie. j'ai envie d'aller leur rendre visite dans leur ferme et de caresser des ânes. en partant il m'a dit de le tenir au courant et de lui envoyer des trucs si j'avais besoin de feeback, qu'on pourrait se revoir pour discuter si je voulais. je me demande si je peux lui écrire pour lui dire que j'ai besoin de venir caresser des animaux dans sa ferme. est-ce que ça rentre dans le cadre de ce qu'il me propose?
hier soir en fixant notre rdv je lui avais demandé si je pouvais l'accompagner au concert de flavien berger avec son pote après, mais finalement j'y suis pas allée parce que je me sentais un peu bête de payer trente euros pour voir flavien berger (bof) alors qu'ils avaient gagné des places gratuites. je lui ai dit que j'aimais pas trop son dernier album parce que le son était un peu générique truc vaguement électro qu'on entend partout et je me suis dit oh non ça y est r. commence à déteindre sur moi. j'ose pas lui dire que j'ai parlé de son groupe à g. je lui ai parlé d'et caetera et de la maison poème aussi parce qu'il me disait qu'il cherchait des idées pour développer l'offre d'évènements littéraires au luxembourg et attirer un public plus jeune, et je suis en train de me dire que j'aurais du réagir plus vivement et lui dire de m'impliquer dedans parce que j'ai des idées moi, par exemple les soirées diary slam de berlin. je suis vraiment la reine de pas savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. peut être qu'on pourrait organiser des soirées open mic dans sa ferme.
putain je suis tellement deg de pas avoir eu la résidence. je déteste ne pas être la meilleure. la préférée. je vis pour être la préférée. et quand je suis pas la préférée ça me fait un trou dans le coeur.
2 février
léa seydoux vient de dire à la radio qu'avoir peur de tout c'est un peu comme avoir peur de rien. j'ai envie de dire que le 2 février 2024 léa seydoux a changé ma vie en disant sur france inter qu'avoir peur de tout c'est avoir peur de rien.
maintenant que je sais que j'aurai pas cette résidence et donc pas d'encadrement pour mon livre j'ai peur de jamais arriver à m'y mettre. j'ai juste envie de recopier mes journaux sur tumblr et de publier ça tel quel, en tant que journal posté sur tumblr, avec la mise en page de mon blog, avec ce contexte. j'ai plus envie d'aller à la sortie de résidence à la kufa cet après-midi, je suis fâchée avec eux et j'ai peur de revoir tout le comité de sélection et de vouloir me cacher dans un trou. j'ai envie de rester à la maison avec ma musique douce et de manger des crêpes avec maman. je crois que j'aimerais habiter dans une ferme moi aussi. vu que j'ai jamais envie de sortir ça me conviendrait bien. j'en profiterais. g. il en profite pas, il a pas le temps, il a une vie trop trépidante. il a son travail de programmateur, son groupe, son projet solo, son projet de festival de performance, son festival d'art de la rue à la campagne, sans parler de sa vie sociale foisonnante. je sais pas comment il fait. il disait qu'il avait une vie tellement débordante qu'il adorait les moments entre les choses, dans les transports par exemple, parce que c'était des moments rien que pour lui où il pouvait se retrouver et réfléchir. il a utilisé le mot temps mort mais je déteste cette expression parce qu'elle fait aucun sens pour moi. ça existe pas un temps mort, ou alors tous les temps sont des temps morts. les temps morts dans les transports c'est juste une continuation du temps mort de la maison. je vis dans un temps mort perpétuel. normal, je suis morte.
c. m'a raconté la suite de ses aventures à travers divers pays européens et ses milliards de nouveaux projets. il me disait qu'il se sentait rempli d'énergie et gourmand de la vie et d'autres trucs écoeurants, alors je lui ai dit que j'étais contente de savoir qu'il était heureux mais c'est pas vrai, je suis juste jalouse parce qu'il a rencontré une fille à budapest et qu'il l'a suivie jusqu'à stuttgart et depuis il flotte sur son nuage et évidemment que je suis pas jalouse de la fille mais jalouse de lui à qui la vie sourit parce que lui quand il décide de partir, il part, et quand il tombe amoureux ça se transforme en truc romantique international et non en psychodrame infernal.
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Bilan de l'année 2023
- Février je termine réellement la formation de yoga après 2 ans
- Opération des yeux en juin, terminé les lunettes, terminé la vue flou de loin, changement de vie c'est incroyable l'energie que j'ai dès le reveil. Je vois les choses arriver de loin maintenant 😅
- J'ai 6 tatouages, le premier en avril un oeil, en août : Athena et Médusa, en novembre un coucher de soleil ornemental, une fausse symétrie en lien puis un scarabée les ailes ouvertes en décembre
-J'ai arrêté de boire depuis le mois de janvier après des fêtes de fin d'année 2022 désastreuses pas d'alcool pendant 1 an, a peu près réussi craqué au bout de 6 mois un verre en voyage
- J'ai commencé ou recommencé la boxe en mars-avril, plus du cardio 🥊 avec du renforcement musculaire
- on a fait un voyage d'un mois au Japon, meilleur voyage de toute ma vie en juillet -aout
- J'ai commencé à ecrire plusieurs livres / histoires je suis une folle, en novembre. En même temps ça me vide la tête et je peux dire que j'écris réellement cette fois-ci.
- On a eu une grande discussion avec mes parents en juin, enfin pas moi incapable de parler. Quelqu'un d'autre à du le faire à ma place. Parce que je me suis vu m'ouvrir les veines mentalement à cause de la situation que je porte depuis 16 ans sur le tapis de l'appartement, idée intrusive et suicidaire, bonsoir... Hourra, il y a des limites saines dans notre relation maintenant. C'était soit ça, soit je coupais les ponts définitivement.
- J'ai fait de l'ULM au dessus de la plage en octobre
- Il ne reste plus que mon grand père paternel en vie, j'ai vu partir chacun d'entre eux. Qu'est-ce que c'était dur. On croit faire son deuil rapidement ou l'avoir déjà fait parfois mais c'est infini, ça prend à la gorge certains jours et d'autres non.
- Je suis retournée en Lozère en septembre dans la maison de vacances, j'ai conduis pour la première fois seule quasiment 3 heures d'affilées. Mes yeux voient correctement maintenant j'ai moins de fatigue au volant.
- Je suis guérie, j'ai pardonné mon viol en décembre, difficle d'écrire ça, ça manque d'histoire et de nuance mais trop long à expliquer c'était douloureux et sineux comme chemin mais c'est possible. 7 ans ou 8 ans pour m'en remettre.
- Quelqu'un m'a écrit un mot d'amour et est tombé amoureux de moi en octobre, le jour de nos 6 ans avec mon chéri : bad timing !
- J'arrive à faire un peu plus de câlins et à ne plus sursauter quand on me fait un câlin
- Je me passe enfin des pornos, j'ai une sexualité plus en accord avec mes valeurs et saine j'ai l'impression ça fait du bien
- J'ai lu ce que j'ecrivais pour la première fois, devant un cercle de femme, et un texte très personnel devant ma famille à l'enterrement de ma grand -mère, un bien fou
-Mon genou est guérie, je me l'étais pété dans un accident en scooter il y a 9 ans, merci le yoga 💗
- Je fais 53 kg et j'aime mon corps, pas tous les jours mais ça va mieux
- J'ai affirmé à voix haute que j'étais bi, ça avait toujours etait une évidence mais je ne l'avais jamais dit clairement et je comprends mieux mon attirance pour les femmes en même temps voilà les œuvres d'art quoi 🌹
- J'ai commencé à apprendre le japonais, j'ai recommencé à apprendre la langue de ma mère l'espagnol puis abandonné tête trop pleine parfois
- Je suis allée à un concert le soir de mon anniversaire et j'adore fêter mon anniversaire de cette manière, danser + musique + friends
- J'ai lu à peu près 25 livres en 2023, ce qui fait une moyenne de 2 livres par mois.
- J'ai vu tous les feux d'artifice 🎆 sur la plage simultanément en août, on etait bien placé c'était beau
- J'ai rencontré des femmes avec qui je pense pouvoir devenir amie, ll faut continuer à faire confiance, à envoyer des messages, les voir, les chouchouter. Pas facile l'amitié pour moi, surtout l'hiver 🥶
Bon finalement j'en ai travaillé des choses cette année, c'était enrichissant et productif, une belle année, utile de faire le bilan parfois 😊
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homomenhommes · 7 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 36
L'initiation du père des jumeaux (suite)
Le dimanche matin, avec Marc je me lève le premier. Une douche et je me coule dans ma combi pour aller chercher les croissants. 15mn plus tard, la cuisine embaumait les viennoiseries.
Mon retour a réveillé les dormeurs. Ric et Pierre déboulent en slip encore humide de leurs ablutions. Igor et ses fils nous rejoignent habillés. Marc est en shorty et lorsque je quitte ma combi je me retrouve dans le même appareil. La maison est chauffée à 25°C par un système de pompe à chaleur. Tic et Tac se mettent vite à l'unisson et exhibent leurs slips CK. Igor met un peu plus de temps et arbore la même marque que ses fils mais en shorty moulant.
Nous embarquons (les jeunes) un grand plateau chargé de boissons et viennoiseries et migrons vers le salon. Nous nous étalons devant la TV et je zappe sur les chaînes de musiques. Il est près de midi quand le bruit de motos nous attire vers l'entrée et Marc ouvre à nos autres invités. Des trois motos garées à coté de la voiture d'Igor, descendent Eric, Phil et Luc avec Jean.
Eric se joint à Marc et Igor quand les trois autres quittent leurs cuirs motos (après s'être fait admirer par les jumeaux) et nous retrouvent (en slip aussi seul Jean est en jock découvrant son petit cul) et finissent le plateau. Les " vieux " nous regardent de la porte du salon. Le tableau vaut une photo et Marc nous fige avec son numérique. 7 jeunes mecs, pas trop mal faits, étalés sur le grand tapis persan, la tête des uns reposant sur les cuisses des autres ça faisait penser au préambule de certains films. D'ailleurs, ils ne restent pas insensibles et je vois distinctement les sous vêtements se gonfler. Celui d'Eric prend des proportions qui surprennent les jumeaux. Quand Phil leur annonce la couleur, il se lèvent incrédules et un de chaque coté, baissent aux chevilles le shorty d'Eric. Sa grosse bite se déploie lentement, commence par viser le sol puis se dresse en prenant de la largeur.
Les jumeaux tombent à genoux et d'un même élan plaquent leurs bouches le long de la hampe. Ils commencent une démonstration de fellation à 2 bouches sur bite de cheval ! Le spectacles nous fait tous bander. Marc propose alors d'aller nous amuser au donjon. Il jette des manteaux à tout le monde et nous traversons la cour pour nous engouffrer dans la salle des plaisirs. Jean, Pierre et Tic trouvent place dans les slings. Je leur attache les membres avec les menottes. Ric lui préfère la selle spéciale équipée alors d'un gode de 23x5,5 (pas le plus gros mais déjà d'une taille correcte).
Igor se retrouve avec Luc pour s'occuper de Jean, Marc prend Tac avec lui pour user de Pierre, avec Phil je m'occupe de Tic et Eric se charge de Ric. Chacun s'active tout en matant les autres. Nous entendons Eric féliciter Ric sur sa prise de muscle, bientôt il sera son pendant en blanc. Classiquement, les " couples " usent des corps à leur disposition par les deux bouts. Il est rare qu'une bouche ou un cul reste inoccupé. Nous échangeons nos passifs et bientôt nous leurs avons tous piné leurs gorges et enculé leurs petits trous avides de bites.
Eric laissant Ric galoper pour s'assouplir la rondelle, se joint à nous. Enkpoté lui aussi, il présente sa bite devant le cul de Jean et d'un coup lui enfonce ses 25cm ! Igor en train de se faire pomper, profite du contre coup et se fait avaler la pine jusqu'aux couilles sans efforts. J'ai juste le temps de préparer Pierre en glissant 4 doigts groupés dans son cul qu'Eric arrive équipé d'une Kpote neuve enfilé par un Tac prévenant.
Il prend la même position mais fait plus attention à sa pénétration. Gentiment, il progresse en Pierre. Je vois ce dernier peiner et je m'accroupi à sa tête pour l'encourager et surtout le doser en poppers. A partir de là, il se détend et accepte facilement la saillie. Je continue à lui rouler une pelle. Quand Eric décide de s'attaquer a Tic, Igor s'interpose craignant pour son fils. Marc le rassure et lui garanti qu'aucun mal ne lui sera fait, c'est pas l'habitude de la maison. Je dis à Tac de faire avec Tic ce que j'ai fait à Pierre. Il commence par bien lui graisser le cul avec ses doigts, enfonçant le plus de gel possible dans son boyau. Puis je lui passe le poppers et il fait sniffer son frère. Alors que celui ci " disjoncte " et appelle à grand cris la bite d'Eric, il le prend dans ses bras, calmant les mouvements du sling. Eric se positionne et très lentement envahi le cul de Tic. Je vois perler la sueur sur son front. Je lui repasse le poppers sous le nez et il se détend suffisamment pour qu'Eric plaque ses couilles sur ses fesses. Le père n'en croit pas ses yeux. Il n'imaginait pas cela possible, surtout que Tic apprécie l'enculade !
Eric se retire et j'ajoute une nouvelle dose de gel avant qu'il replonge. Après quelques minutes, il se retire définitivement pour ne pas abîmer ce jeune cul. Il fait descendre Ric de sa " selle " et le pousse en travers d'une autre pour le sodomiser sauvagement. De notre coté, nous reprenons nos ébats et Tac devant l'anus de son frère propose à son père de le double sodomiser. Ce sera pas pire que la queue d'Eric ! Igor, bien chaud, accepte. La petite famille va se placer sur les tapis. Tac se couche sur le dos et son frère vient s'empaler sur sa queue. Igor lui se met à genoux dans leur dos et en plaquant Tic sur le torse de Tac, dégage l'accès à sa rondelle. Doucement, il profite que l'anus soit encore bien souple de la défonce par Eric et enfonce ses 22cm au coté des 18cm de Tac. Tic encore sous l'effet du poppers, gueule son plaisir. Tac le prend par le cou et lui roule une pelle qui le fait taire.
Je me retrouve avec Marc sur Pierre et nous pouvons alors quitter nos Kpotes. Phil et Luc se font Jean. Bientôt nous les voyons rejoindre les tapis pour double sodomiser Jean. Ce dernier réclame du poppers moins pour s'ouvrir le cul, car maintenant il l'a suffisamment musclé pour l'ouvrir et le fermer à volonté mais pour les sensation que cela lui donne. Ils s'installent épaules contre épaules avec le premier trio et nous voyons des pelles se rouler entre les deux groupes, notamment entre les deux enculés. Sur Pierre, nous sommes plus soft, c'est un peu notre porcelaine, c'est le plus jeune de la bande, le plus fin physiquement même s'il n'est pas une " crevette " pour autant. Avec lui nous sommes plus prévenants. Il n'empêche qu'il se prend quand même les 22 de Marc dans le cul quand je lui mets mes 20cm au fond de la gorge. Depuis que nous le baisons, nous avons remarqué un changement de la tonalité de sa voix vers les graves. Il faut dire que le passage répété de nos gland dans le larynx doit y être pour quelque chose. Par dessus Pierre avec Marc nous nous embrassons voracement. L'ambiance chauffe et les enculés soufflent de plus en plus, gémissant de plaisir sous les coups de boutoirs. Les premiers à jouir sont la petite famille réunie. Nous les voyons déculer en urgence et se juter les uns sur les autres copieusement avant de s'écrouler en tas. Suivent le trio qui les collait. Je mate Eric qui sodomise toujours Ric. Ses coups de reins deviennent plus violents, je le vois s'accrocher aux tétons de Ric et les pincer. Ce dernier expulse sont sperme sur le sol avec une telle pression qu'il éclabousse à 2 mètres ! Eric sort et jette sa Kpote sur le coté avant de recouvrir de jute le dos de Ric de la raie du cul au haut de son crane.
Avec Marc nous craquons et remplissons notre Pierre par les deux bouts. Ce dernier avalait mon sperme tout en jutant sur ses abdos. Nous mettons bien 20mn avant d'émergé de l'état semi comateux post coïtal. Les " vieux " nous laissent aller se doucher les premiers. Sous toutes les pommes de douches ouvertes, déversant l'eau chaude à seaux, nous chahutons, nous frottant corps à corps pour étaler le savon.
Je me retrouve à masser Ric. C'est vrai que ce salaud à pris du muscle j'en serais presque jaloux ! il va falloir que j'augmente les poids si je veux rester à la hauteur !! Mais ça lui va bien ce physique hypertrophié. Je lui roule une pelle langoureuse qu'il me rend avec des larmes dans les yeux. Je le prend dans mes bras, l'isole du groupe et lui demande si ça va et il me dit qu'il n'a jamais été aussi heureux de sa vie. Son père l'adore (c'est surtout sa bite qui l'adore !) et il a un groupe de mecs géniaux qui s'occupe de lui. ;Nous ressortons de la douche tous mouillés et venons nous ébrouer jusqu'à tremper suffisamment Marc, Eric et Igor pour que ces derniers se lèvent et aille se doucher à leur tour.
Nus, nous traversons la cour glacée et nous retrouvons grelottant devant la cheminée du salon. Nous nous séchons devant les flammes avant d'aller piller le frigo, il est 16h, et l'exercice nous a creusé l"estomac. Phil propose des crêpes, je lui donne tout ce dont il a besoin et 1/4 h plus tard, les premières sautent dans la poêle. Les " vieux " nous trouvent en train de faire sauter les crêpes chacun à notre tour. Luc raccompagne Jean, Phil et Eric nous quittent. Igor a bien accroché avec Marc, même age, même statut social, même intérêt pour le sexe( même si Igor restera Bi). Affalés dans les canapés j'ai dans mes bras Pierre et Ric alors que Tic se love dans ceux de son frère, nous nous endormons bercés par le ronflement de la cheminée.
Marc et Igor nous réveillent, nos nouveaux amis doivent partir et il est temps que je raccompagne Pierre et Ric.
JARDINIER
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williamcharestrail · 7 months
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Jeux vidéo : catalyseurs sociaux et cognitifs
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Image de Glenn Carstens-Peters sur Unsplash
Les jeux vidéo ne sont plus seulement des divertissements pour les amateurs de technologie. Au cours des dernières années, les chercheurs ont exploré les nombreux bienfaits de cette forme de média, découvrant des aspects qui vont bien au-delà du simple plaisir de jouer. Poursuivez votre lecture pour vous lancer dans cette exploration des avantages (souvent) insoupçonnés des jeux vidéo.
Stimulant cérébral : un entraînement pour l’esprit
Les jeux vidéo ne se contentent pas de divertir, ils sollicitent également le cerveau – notamment les lobes frontal et pariétal ainsi que l’hippocampe – de manière complexe. Les jeux de simulation, de conduite automobile, de musique et de tir peuvent améliorer, entre autres, l’attention, la perception visuelle, la concentration et le temps de réaction. C’est comme un entraînement mental qui doit être pratiqué non pas plusieurs heures par jour, mais plutôt quelques dizaines de minutes au quotidien. Selon le psychologue Shawn Green, « les joueurs qui joueraient plus longtemps aux jeux vidéo atteindraient un plateau », qui stagnerait dans la performance des capacités cognitives.
Cohésion sociale : des connexions au-delà de l’écran
Contrairement à l’idée préconçue selon laquelle les jeux vidéo isolent les individus, de nombreux jeux encouragent la collaboration. Les jeux multijoueurs en ligne, comme Among Us ou encore Animal Crossing: New Horizons, créent des communautés virtuelles où des personnes du monde entier peuvent se connecter, coopérer et construire des amitiés durables. Les années de pandémie et de confinement en sont la preuve irréfutable : le jeu Among Us a réussi à attirer près de 500 millions d’utilisateurs actifs par mois à la fin de l’année 2020, selon les chiffres du site d’analyse de jeux vidéo Stream Charts.
Gestion du stress : une évasion salutaire
La vie quotidienne peut être stressante, mais les jeux vidéo offrent une échappatoire bienvenue. Plonger dans un monde virtuel permet de libérer le stress accumulé, proposant un moyen sain de se détendre et de retrouver un équilibre mental. « Les Québécoises et les Québécois jouent notamment aux jeux vidéo pour les aider à gérer leur stress (75 %), ou encore pour se sentir moins anxieux (62 %) », selon un sondage mené par l’Association canadienne du logiciel de divertissement.
Médiagraphie
CBC/Société Radio-Canada. (2016). Jeux vidéo : le pour et le contre. Curio. Consulté le 30 novembre 2023.
Radio-Canada. (2020). Among Us est le jeu le plus téléchargé sur l'App Store en 2020. Consulté le 30 novembre 2023.
Radio-Canada. (2023). Les jeux vidéo sont vecteurs de bonheur au Canada, selon un sondage. Consulté le 30 novembre 2023.
Stéphane Baillargeon. (2020). La console consolatrice. Le Devoir. Consulté le 30 novembre 2023.
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marie-swriting · 10 months
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Plus De Temps Avec Toi - Robin Buckley
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Stranger Things Masterlist
Speak Now TV Masterlist
R��sumé : Tu rencontres Robin à une soirée.
Warnings : soirée, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Enchanted (Taylor's Version) - Taylor Swift
Un nœud au ventre, Robin entre dans la maison de Steve où la musique bat déjà son plein. Elle passe entre plusieurs adolescents, dont certains couples en train de s’embrasser - ou plutôt, en train de se manger le visage. Robin tente de ne pas y prêter attention et cherche son ami du regard. Quand elle le trouve, elle appelle son nom. Steve se retourne et lui fait un sourire.
-Tu es venue, finalement ! Tu vas voir, tu vas t’amuser.
-J’en suis pas si sûre. Je ne connais pas grand monde, contredit-elle nerveusement.
-Justement, il faut que tu fasses des rencontres ! Tu restes dormir là ce soir et je te ramène chez toi le lendemain ?
-Non, mon père vient me chercher à minuit.
-Sérieusement ? demande Steve en levant les yeux au ciel.
-Ecoute, c’était la condition pour que je puisse venir à ta soirée ! Sois content que je sois là, j’aurais pu ne pas insister quand ils m’ont dit “non” la première fois. 
-Essaye d’en profiter un maximum, alors.
-Ouais, je sais pas trop.
-Ça va bien se passer, Robs, la rassure-t-il en posant une main sur son épaule. Et si ça devient trop, tu peux toujours venir me trouver ou aller t’isoler dans ma chambre.
-Et tomber sur un couple à moitié nu, si ce n’est pire ? Non ! s’exclame Robin en secouant la tête.
-J’ai fermé ma chambre et celle de mes parents. La clé est dans le tiroir du meuble du couloir, chuchote Steve dans l’oreille de Robin. 
-Quelle cachette ! rigole-t-elle.
-Tu peux critiquer, mais les gens sont trop bourrés pour y penser. Faut que j’aille m’occuper des boissons, va sur la piste de danse, éclate-toi ! 
“Éclate-toi”.
Robin se répète ces mots dans sa tête alors qu’elle regarde les adolescents du coin de la pièce. Malgré les musiques entraînantes, elle n’ose pas poser un pied sur la piste de danse improvisée dans le salon de Steve. Elle n’a pas envie de passer pour la fille qui n’a pas d’amis en dansant seule. Elle ne se sent déjà pas à sa place. Il vaut mieux qu’elle se fasse oublier plutôt qu’elle attire l’attention sur elle. 
Robin essaye de chercher Steve du regard et elle le trouve très proche d’une fille du lycée, alors elle préfère le laisser tranquille. Ne voulant pas rester statique, Robin va se servir une boisson et grignoter un peu. Quand un peu plus de monde la rejoint pour se rassasier, Robin décide de s’en aller, son verre toujours en main. Cette fois, elle ne s’arrête pas dans le salon et sort. Elle espérait un peu de calme, cependant, les personnes sautant dans la piscine lui font comprendre qu’elle doit aller autre part. Robin soupire et finit par monter dans la chambre de Steve après avoir récupéré la clé.
Robin regarde la chambre de son ami, découvrant les quelques affiches et affaires de cours traînant sur son bureau. La musique étouffée par la porte fermée, Robin s’allonge sur le lit et profite du calme. 
Robin reste sur le lit à boire son verre doucement jusqu’à ce qu'elle entende quelqu’un frapper à la porte. Elle n’a pas le temps de répondre que la personne entreouvre la porte et rapproche sa tête de la fente sans regarder à l’intérieur de la pièce.
-S’il vous plaît, dites-moi que vous n’êtes pas nus, dis-tu, les yeux fermés.
-Euh, je suis habillée, informe Robin en se rassayant, perdue. 
-Et l’autre personne ?
-Il n’y a que moi.
-Vraiment ? t’exclames-tu avant de rentrer. Oh, Dieu merci ! J’avais peur qu’un couple ait trouvé la cachette infiaible de Steve ou qu’il ait dit où était la clé à quelqu’un d’autre.
Robin reste d’abord silencieuse en te voyant. Elle ne pense pas être dramatique quand elle se dit que tu es la plus belle fille qu’elle ait vu de toute sa vie. Rapidement, Robin essaye d’arranger ses cheveux qui sont légèrement décoiffés à cause du coussin.
-Désolée, je ne savais pas que quelqu’un d’autre voulait venir, s’excuse-t-elle en parlant vite. Steve m’a dit que je pouvais venir ici si besoin. Je ne voulais pas…
-Hey, il n'y a pas de problème, la coupes-tu avec un sourire. Si Steve t’a dit que tu pouvais venir, c’est qu’il te fait confiance. Ça te dérange si je te tiens compagnie ? J’aimerais souffler pendant quelque temps, expliques-tu en te grattant la nuque.
-Pas de soucis, tu peux rester. Je ne vais pas t’interdire de rester là.
Tu refermes la porte derrière toi et viens t'asseoir à côté de Robin. Tu la dévisages rapidement du regard, essayant de savoir si tu la connais. Robin est mal à l’aise, ayant l’impression d’être passée au microscope. Un million de scénarios fusent dans sa tête où elle pense que malgré ton apparence gentille, tu vas sûrement la virer. Quand tu as fini de l’analyser, tu lui souris : 
-Je ne crois pas qu’on s’est rencontrées auparavant.
-Je m’appelle Robin. 
-Robin Buckley ? Tu es celle qui travaille avec Steve à Ahoy Scoops ? Enfin, travaillais avec lui, demandes-tu avec enthousiasme.
-Oui, c’est moi, mais je travaille encore avec lui. On va commencer un job à Family Video dans deux jours, informe-t-elle avec les joues rouges. 
-C’est ce qu’il m’a dit. Je suis contente d’enfin de te rencontrer. Steve n’a pas arrêté de me parler de toi. Tu lui as donné plusieurs leçons d’humilité, il en avait besoin, rigoles-tu avant de lui tendre ta main qu’elle serre. Je suis Y/N.
-Je ne crois pas t’avoir déjà vu au lycée et j’ai l’impression que tu connais Steve depuis longtemps donc, c’est bizarre. Tu dois forcément faire partie des populaires.
-Loin de là, t’exclames-tu en ouvrant grand les yeux. Je ne suis pas d’ici, en fait. Pour faire court, ma grand-mère est sa voisine et je viens la voir pendant un mois durant l’été. Steve et moi, on est amis d’enfance. C’est aussi la raison pour laquelle je me cache souvent ici durant ses soirées, je ne connais pas grand monde.
-Moi non plus.  
-Tu fais partie de la fanfare du lycée, c’est ça ? questionnes-tu, intéressée. 
-Ouais, je joue de la trompette. C’est pas exactement le truc populaire, mais j’aime bien.
-C’est trop cool ! Tu pourrais me jouer quelque chose un jour ? 
-Si tu veux. Tu as une chanson en tête ?
-Celle que tu préfères.
Robin ne sait pas vraiment si ta requête est sérieuse ou si tu veux juste être polie, mais elle pense déjà à ce qu’elle pourrait te jouer. Elle espère qu’elle pourra te proposer une date dans les prochains jours, voulant t’impressionner. 
-Et toi, si tu ne fais pas partie des populaires de ton lycée, qu’est-ce que tu fais ?
-Du théâtre. Comme toi, j’aime bien, même si c’est un peu mis de côté. 
-J’aimerais bien venir te voir jouer un jour, admet Robin en évitant ton regard. 
-Eh bien, il faudra qu’on s’organise ça, dis-tu en posant ta main sur la sienne. 
Vous vous regardez dans les yeux pendant quelques secondes. Robin s’apprête à parler quand les premières notes de Saving All My Love For You de Whitney Houston commencent. Tu la devances avant qu’elle ait pu sortir un son : 
-Oh ! C’est ma chanson préférée ! Tu veux bien danser avec moi ? demandes-tu après t’être levée, ta main est toujours dans la sienne.
-Je ne sais pas vraiment danser, refuse Robin, embarrassée.
-Je vais te montrer, c’est simple !
Tu tends ton autre main à Robin. Un sourire au visage, elle la saisit et se lève. Tu la rapproches de toi et poses ses mains sur tes épaules. Tu places les tiennes sur sa taille. Tu lui souris, espérant calmer sa nervosité. Tu lui montres les premiers pas puis, vous dansez tranquillement. 
Robin t’écrase les pieds quelques fois, mais tu la rassures en disant qu’elle se débrouille bien pour une première. Pendant que la chanson continue, tu admires les traits de son visage, ses yeux bleus, ses taches de rousseurs et enfin ses magnifiques cheveux légèrement bouclés. Robin tente de faire de même, mais ton regard posé sur elle la rend un peu plus stressée donc elle détourne les yeux. À un moment, tu la fais tourner. Surprise, Robin est sur le point de tomber, mais tu la retiens juste à temps. Vous rigolez avant de reprendre votre danse, vos visages séparés par quelques centimètres.
Quand la chanson touche à sa fin, vous restez une seconde dans les bras de l’autre avant de vous séparer. 
-Tu es une bonne partenaire de danse, déclares-tu en replaçant une mèche derrière son oreille.
-Je pense que tes pieds ont une autre opinion, rigole Robin.
-Peut-être, mais c’est une bonne chose, on doit continuer de danser jusqu’à ce qu’ils changent d’avis. 
Tu t’éloignes de Robin et tu vas ouvrir la fenêtre, laissant entrer la fraîcheur de la nuit. Robin te rejoint, s’adossant contre le rebord avec toi. En dessous, vous pouvez voir quelques amis de Steve bourrés rigoler, danser ou encore nager dans la piscine. 
Sous le ciel étoilé, vous profitez de la présence de l’autre et apprenez un peu plus à vous connaître. Les conversations se font facilement sans de silences gênants. Vous avez l’impression d’être proches depuis toujours. C’est officiellement la première fête de Steve où tu t’amuses le plus et tout ça, grâce à la présence de Robin.
Après avoir passé un bon moment à parler, tu as besoin d’aller aux toilettes alors tu t’excuses auprès de Robin avant de quitter la pièce. Robin sent son sourire grandir en réalisant que cette soirée se passe mieux que ce qu’elle aurait pensé. Certes, elle n’a pas sociabilisé avec les personnes de son lycée, elle s’est isolée, mais elle t’a rencontré et elle a tout de suite adoré ta personne. Elle ne souhaite qu’une chose : continuer à te parler. Elle réfléchit à d’autres questions qu’elle pourrait te poser quand Steve fait son apparition.
-Hey, Robin ! Ton père est arrivé. 
-Oh, tu peux lui dire que j’arrive dans cinq minutes, demande Robin, espérant te revoir une dernière fois avant de partir.
-Il avait l’air un peu pressé. Et j’ai mis au moins dix minutes à te trouver, donc tu devrais te dépêcher.
Robin pèse le pour et le contre pendant quelques secondes avant d’accepter, sachant que son père peut être impatient. 
-Bon, d’accord. J’y vais. Salut, Steve.
En quittant la chambre, Robin a espoir de te trouver sur le chemin, mais quand elle dépasse la porte d’entrée, elle doit se faire à l’idée qu’elle doit partir sans te dire au revoir. Robin se dit qu’elle doit absolument te parler à nouveau pour au moins s’excuser d’être partie aussi vite. Elle ne veut pas que tu penses que cette soirée ne compte pas pour elle. 
Dans la voiture de son père, Robin regarde à travers la fenêtre le paysage défiler pendant qu’elle repense à la soirée. Malgré elle, elle rougit quand votre slow se rejoue dans sa tête. Elle a aimé votre proximité, même si le stress la rongeait de l’intérieur. Tout le long du chemin, elle n’a que toi en tête, se demandant si tu as ressenti la même chose qu’elle. Elle se demande également si tu sais à quel point elle a été heureuse de te rencontrer. Elle ne peut empêcher son imagination de divaguer et espérer d’avoir plus de temps avec toi. Après tout, elle doit te montrer ses talents de musicienne et toi de comédienne.
Cette nuit-là, Robin a mis du temps à s’endormir, ses pensées étant occupées par ta présence. Elle a même déjà cherché quelle chanson te jouer. Elle ignore encore combien de temps tu vas rester à Hawkins, mais elle espère qu’elle a encore quelques jours. Elle doit te revoir, peu importe quand. Peut-être qu’elle a trop d’espoir te concernant. Elle aimerait que cette soirée soit le début de quelque chose et non pas quelque chose qui a déjà une fin. Cependant, qui dit que tu as ressenti la même chose qu’elle ? Peut-être que tu es déjà amoureuse de quelqu’un d’autre ? Elle souhaite de tout cœur que tu n’as pas quelqu’un qui t’attend dans ta ville. Ses espoirs sont sûrement vains, mais elle ne peut s’en empêcher ; cette soirée était unique. Elle compte pour Robin alors elle doit bien compter pour toi aussi. 
Quand Robin retrouve Steve pour son premier jour à Family Video deux jours plus tard, Robin sait qu’elle doit lui poser des questions à propos de toi. Tu n’as toujours pas quitté son esprit et Steve est la seule personne qui peut lui fournir les informations dont elle a besoin. Cependant, elle ne veut pas faire comprendre à son ami que tu lui as tapé dans l'œil, donc elle veut la jouer discrète. C’est pourquoi elle attend que Steve lui donne l’occasion parfaite, ce qu’il finit par faire après plusieurs heures : 
-Alors, tu t’es bien amusée à ma fête ?
-Etonnement, oui ! J’ai passé la soirée avec ton amie Y/N. Elle est super sympa, affirme Robin en tentant de cacher son sourire idiot.
-Ouais, c’est vrai qu’elle est géniale.
-Elle est encore ici ? Elle voulait qu’on fasse des trucs ensemble, je ne sais pas si elle t’a dit, déclare-t-elle nonchalamment.
-Elle est partie aujourd’hui, en fait.
-Oh, j’avais un espoir de la revoir, murmure-t-elle, cachant sa déception. 
-T’inquiète pas, elle revient souvent pour voir sa grand-mère, la rassure Steve avant de mettre la main dans la poche de son jean. D’ailleurs, tant que j’y pense, elle m’a demandé de te donner ça, informe-t-il en montrant un papier plié en deux avec son nom dessus. 
Avec hâte, Robin le prend des mains de Steve et le met dans sa poche. Elle prend une boîte remplie de cassettes à côté d’elle et dit à Steve qu’elle va aller les ranger. 
Quand Robin est cachée dans l’allée des films d’horreur, elle repose la boîte et ouvre le mot que tu lui as écrit où elle découvre ton adresse ainsi que ton numéro. Son sourire monte jusqu’à ses oreilles quand elle voit le petit mot que tu as ajouté à la fin :  
“J’espère que tu n’as pas oublié que tu me devais une chanson et moi une pièce alors, gardons contact.
La soirée qu’on a passée était parfaite, j’ai été enchantée de te rencontrer. 
Y/N.”
Stranger Things Masterlist
Speak Now TV Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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umekonae · 9 months
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Français:
Née: 12 avril
Statut:
•Lycéenne au lycée de Saint Samuel Mercure en tant qu'étudiant en informatique.
•Virtuel Scarlet Magical Girl
•Leader des Virtuels Magical Girl
•Membre du club de Tir
•Employée à temps partiel dans le café Néon Luna
Aime:
•La mode
•Hacker
•Jeux vidéos
•Grenouilles
•Le rouge
•Ça famille
•Le crépuscule
•La technologie
•Les mangas
•Les romans
•L'horreur
•Dormir
•La tranquillité
•La musique rock
•Ces amies
•Les légendes
•Le café latté
Déteste:
•Les gens trop collant
•Les rumeurs
•Le thé
•Les tomates
•Les foules
•Les gens bruyants
•Être trop maquiller (ce maquille légèrement)
•Les dragueurs
•Perdre à des jeux ou des compétitions
•Le doré
Informations:
Ça famille est connue a l'international pour être une des plus grandes entreprises commerciales dans l'informatique, elle est l'aînée qui remplacera ça mère dès qu'elle aura pris ça retraite. Elle a quatre frères et sœurs:
-Mathéo 14 ans
-Élisa 10 ans
-Marine 6 ans
-Charlie 3 ans
Ça mère est très populaire dans le monde entier en aillant un charisme et une élégance qui attire tout les regards. Clara aspire a lui ressembler en étant donc toujours entrain de prendre soin de son apparence, n'a jamais fait des coupes de cheveux courtes en gardant ces cheveux lisses et fait tout pour avoir des looks liés aux tendances du moment. La demoiselle est très intelligente et cultivée en étant première dans toutes les matières, ce qui fait d'elle une élève brillante qu'on félicite et acclame pour dire qu'elle serait une future héritière de génie. Quand elle rentre dans le lycée de Saint Samuel Mercure qui est une dès meilleures d'Europe qui ce trouve à Bordeaux, elle quitte donc le domaine familial qui ce trouve en Alsace pour vivre dans son appartement offert par son père. Pour son anniversaire dès qu'il a appris qu'elle été prise dans cet établissement, mais, pour pouvoir voir la vraie vie celle-ci paye elle-même les factures en aillant trouver un emploi à temps partiel dans un café loin du lycée. Pas parce qu'elle à honte, non, pour éviter ces fans et ceux qui veulent la draguer. Car, dès le premier jour elle a attiré l'attention de tout le monde. Ce qui n'a pas vraiment plus a celle-ci qui aime bien vivre une vie tranquille et sans être entouré par énormément de monde. Elle à donc détrônée l'ancienne reine du lycée ce jour-là, en étant devenue son ennemie a cet instant. Mais cela ne l'atteint pas. Elle à donc fait comprendre aux autres qu'elle souhaite ce concentrée pleinement sur ces années scolaires, pour travailler sérieusement et réussir dans ça vie. Ce qui fait, que tous l'observent de loin en n'osant pas s'approcher d'elle. Ce qui l'agace encore plus pour chercher a évité leurs regards pénibles. Pour pas qu'elle ce retrouve avec des gens bizarres devant son appartement ou à l'endroit ou elle travaille, celle-ci a prit des précautions pour pas qu'on trouve les adresses et qu'on la suive. Même si on dit que c'est une asociale et une grande antipathique a cause de son comportement, elle sait fait des amies donc une qu'elle connait depuis la maternelle qui est sa meilleure amie qui s'appelle Mélodie Liza qui est aussi une Virtuel Magical Girl ! Clara montre ça vrai personnalité devant ça famille et ces amies en qui elle a confiance et chéri de tout son cœur.
Voilà de nouveau Clara Roman, sous ça forme civile. Elle est vraiment trop belle et classe 😍
Ce qui flotte au dessus de ça main, c'est une clé USB qui lui sers a ce transformer en Virtuel Magical Girl, est oui, vu que son univers est lié à la technologie et qu'elle combat le mal dans le monde Virtuel. Elle a cet objet pour changer d'apparence. Je vais augmenter ça garde robe et aussi présenter le reste de l'équipe des Virtuels Magical Girl, la prochaine sera Mélodie Liza ! Attention, elle aussi possède un sacrée caractère. 😅🤣
Anecdotes:
•A déjà pirater plusieurs entreprises commerciales pour s'amuser en voulant voir si leurs systèmes informatiques et de sécurités été bon ou pas. Elle à eu des problèmes dès que ça mère l'a appris, mais fut malgré tout félicité par celle-ci. Elle n'a jamais eu d'aide pour faire ça, personne ne sait comment elle a réussi à maîtriser ce domaine.
•Dort tout le temps avec des pyjamas grenouilles et des peluches grenouilles. Ça collection fait la taille entièrement d'une pièce tellement elle en à.
•A rejoins le club de Tir, car, ça la toujours attiré en souhaitant donc maîtriser un domaine qu'elle n'a pas encore touché.
•Possède une très bonne mémoire en pouvant tout retenir facilement, ce qui n'est pas le cas de Mélodie.
•Aimer écouter du Mylène Farmer qui est ça chanteuse favorite avec Coldplay, Shakira et Rihanna.
•Fait beaucoup de partie en coopérative sur pleins de jeux en lignes, en pouvant y passer des journées entières devant son ordinateur.
•Son père est un haut gradé dans la Marine en le voyant dès qu'il rentre de mission, elle est la princesse de celui-ci en étant toujours chouchouter par lui. Et elle aime ça secrètement.
•A le caractère de son père et l'apparence de ça mère, elle n'est pas aussi joviale que celle-ci en étant déçue de ne pas être autant souriante. Elle a du mal a le montrer, parce que, dès que Clara essaye ça n'a pas l'air nature. Donc, elle évite de forcer en préfère le faire naturellement.
•Prends grand soin de ces cadets en les chouchoutant beaucoup trop, les gâtes a chaque fois pour leurs anniversaires et les noëls.
English:
Born: April 12
Status:
•High school student at Saint Samuel Mercure High School as a computer science student.
•Virtual Scarlet Magical Girl
•Leader of Virtual Magical Girl
•Member of the Shooting Club
•Part-time employee in the Néon Luna café
Like:
•Fashion
•Hacker
•Video games
•Frogs
•Red
•Family
•Twilight
•Technology
•Manga
•Novels
•Horror
•Sleep
•Tranquility
•Rock music
•These friends
•Legends
•Coffee latte
Hate:
•People who are too clingy
•Rumours
•Tea
•Tomatoes
•Crowds
•Noisy people
•Be overly made up (this makeup lightly)
•Draggers
•Losing at games or competitions
•Walleye
News:
This family is known internationally for being one of the largest commercial companies in IT, she is the eldest who will replace her mother as soon as she retires. She has four siblings:
-Mathéo 14 years old
-Beth 10 years old
-Marine 6 years
-Charlie 3 years old
It mother is very popular all over the world by having a charisma and elegance that attracts all eyes. Clara aspires to look like him by always taking care of his appearance, has never made short haircuts keeping this hair smooth and does everything to have looks related to the trends of the moment. The young lady is very intelligent and cultured by being first in all subjects, which makes her a brilliant student who is congratulated and acclaimed to say that she would be a future heiress of genius. When she enters the high school of Saint Samuel Mercure which is one of the best in Europe which is in Bordeaux so she left the family estate in Alsace to live in her apartment offered by her father. For her birthday as soon as he found out she was picked up at this school, but in order to see real life she pays the bills herself by going to find a part-time job in a café far from high school. Not because she's ashamed, no, to avoid those fans and those who want to flirt with her. Because, from the first day it attracted everyone's attention. What does not really have more to this one who likes to live a quiet life and without being surrounded by a lot of people. So she dethroned the former queen of high school that day, having become her enemy at that moment. But it does not reach him. So she made it clear to others that she wants to focus fully on these school years, to work seriously and succeed in this life. What makes that everyone observes her from afar by not daring to approach her. What annoys him even more to search avoided their painful looks. So that she does not end up with strange people in front of her apartment or in the place where she works, she has taken precautions so that we do not find the addresses and follow her. Even if it is said that she is an asocial and a great unsympathetic because of her behavior, she knows how to make friends so one she knows since kindergarten who is her best friend called Melody Liza who is also a Virtual Magical Girl! Clara shows this true personality in front of this family and friends in whom she trusts and cherishes with all her heart.
Here is Clara Roman again, in that civil form. She is really too beautiful and classy 😍
What floats above that hand is a USB stick that serves her to transform into Virtual Magical Girl, is yes, since her universe is linked to technology and she fights evil in the Virtual World. She has this object to change her appearance. I'm going to increase this wardrobe and also introduce the rest of the Virtual Magical Girl team, the next one will be Melody Liza! Be careful, she also has a hell of a character. 😅🤣
Anecdotes:
• Already hacking several commercial companies for fun wanting to see if their computer and security systems were good or not. She had problems as soon as her mother found out, but was still congratulated by her. She never had any help to do this, no one knows how she managed to master this field.
•Sleeps all the time with frog pajamas and frog plush toys. It collection is the size entirely of a piece so much it has.
• Joined the Shooting Club, because it always attracted her by wishing to master an area she has not yet touched.
•Has a very good memory by being able to remember everything easily, which is not the case with Melody.
•Like listening to Mylène Farmer who is her favorite singer with Coldplay, Shakira and Rihanna.
Plays a lot of games in a cooperative on lots of online games, being able to spend whole days in front of his computer.
•His father is a high-ranking officer in the Navy when he sees him as soon as he returns from his mission, she is the princess of this one by always being pampered by him. And she secretly loves it.
• To the character of her father and the appearance of that mother, she is not as jovial as this one being disappointed not to be so smiling. She has a hard time showing it, because as soon as Clara tries it doesn't look natural. So she avoids forcing by preferring to do it naturally.
•Take great care of these cadets by pampering them too much, spoiling them every time for their birthdays and Christmases.
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L’excellentissime Gaspard Proust, hier c’était "pourquoi être français, aujourd’hui ce serait plutôt "à quoi bon être français" ? Enfin, c’est ainsi que je résumerais cet entretien. " Vous n'avez jamais demandé la nationalité française ? 
Non. En 1990, j'étais au lycée français d'Alger. J'étais un petit Slovène, un ex-petit Yougo. A cette époque, je regardais la France, admiratif, me disant que, si un jour j'avais le passeport français, je pourrais dire à mes enfants : « Voyez, maintenant vous faites partie d'une nation immense où vos ancêtres - même si vous avez chopé le train en route - s'appellent désormais Charlemagne, Louis XIV, Napoléon, De Gaulle; vos écrivains, Hugo, Molière, Baudelaire, Camus, Zola, Pascal, La Fontaine; vos artistes, Sisley, Monet, Rodin, David, Poussin, Pissaro, Le Nôtre. Quand vous visiterez Orsay, le Louvre, Versailles, la cathédrale de Strasbourg... Quand vous visiterez les grottes de Lascaux, les gorges de l'Ardèche, les vignobles de Bourgogne, où une parcelle minuscule a la gloire d'exhiber au monde son cru comme on exhibe le Graal... Quand vous verrez au-dessus de Chamonix s'élever les flèches de granit ou contemplerez l'aube qui monte au-dessus de la baie du Mont-Saint-Michel... Eh bien, vous aurez cette chance incroyable, invraisemblable, folle de pouvoir murmurer intérieurement : "Cela, c'est mon pays !" » La France, ce n'est pas seulement une vague idée fumant au-dessus de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, c'est une réalité brute, c'est une terre, un peuple, une culture; bref, un monde. Avec sa musique, sa respiration. Tourmentée, diverse, fabuleuse.
Aujourd'hui, je connais peu de personnes venant des pays de l'Est - et je ne parle même pas des amis suisses - qui voudraient du passeport français.
Car un pays qui se méprise à ce point-là, qui s'incline devant tout n'est plus attirant. Qu'est-ce qu'être français ? Sincèrement, moi, je ne sais plus. Si on me donnait le passeport demain, je ne sais pas très bien dans quelle communauté nouvelle j'entrerais. On va dire : « La France, c'est la laïcité ! » Mais l'organisation d'un culte, ce n'est pas une valeur, ça ne fait rêver personne ! De la même manière, je vois du matin au soir les hommes politiques sautiller sur leurs chaises en éructant : « La République ! La République ! La République ! » Mais, des républiques, il y en a plein dans le monde. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le mode d'organisation de votre démocratie mais ce qui fait que la France est la France et non pas la Slovénie, l'Allemagne, l'Algérie ou la Corée du Sud.
La réalité, c'est que la France - même si certains le vivent très mal - est devenu un pays multiculturaliste, alors quel intérêt du coup de devenir français, si, de toute façon, on me fait l'éloge de pouvoir tout le temps la ramener avec mes origines ? J'ai même changé mon prénom et mon nom, car je ne voulais qu'on me renvoie d'où je viens. Je veux me fondre parmi les Français. Or ce n'est plus audible aujourd'hui.
Du coup, j'aime mieux rester à l'écart et vous regarder faire. Même si j'aime profondément ce pays, je préfère que mon rapport à la France se limite aux impôts et aux choses de l'ordre du travail. Et on reste bons amis. Alors que, paradoxalement, il n'y a sans doute pas plus français que moi." (Source : twitter Alain Weber)
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