Voici une courte et puissante musique zen love et romance gratuite à écouter et partager : Regards.
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Se laisser envahir par le flux et le reflux des vagues… cette douce mélodie accompagnée par le chant des mouettes qui se mélange aux cris des cormorans…
Au cœur des chutes enchantées de Plitvice,
où l’eau danse en cascades scintillantes,
les lacs turquoise se mêlent à la verdure,
de la forêt mystérieuse et vibrante.
Chaque chute chante une mélodie douce,
révélant les mystères d’un monde préservé,
où la nature, en son éclat, se révèle,
dans un havre de sérénité et de beauté.
English translation :
At the heart of Plitvice's enchanted falls,
where water dances in sparkling cascades,
turquoise lakes blend with lush greenery,
of the mysterious and vibrant forest.
Each waterfall sings a gentle melody,
revealing the mysteries of a preserved world,
where nature, in its splendor, reveals itself,
in a haven of serenity and beauty.
Vois tu, mon amour est comme le vent. Comment dessiner l'ineffable ? Les mots eux-mêmes restent muets, et ne pourront jamais l'exprimer avec justesse. Mais je sais une chose, tu peux le sentir, le ressentir, c'est un souffle, mon souffle de vie. Approche, approche... Regarde et écoute mes yeux, ce sont les scribes du coeur. À chaque regard de toi, ils écrivent fiévreusement, une douce mélodie, dont nous sommes les notes.
Christophe Comte
You see, my love is like the wind. How to draw the ineffable? The words themselves remain silent, and will never be able to express it accurately. But I know one thing, you can feel it, sense it, it is a breath, my breath of life. Come closer, come closer... Look and listen to my eyes, they are the scribes of the heart. With each glance from you, they feverishly write a sweet melody, of which we are the notes.
Je vous invite une nouvelle fois à venir vous détendre au son de douces mélodies avec ce titre – sensations d’automne, à écouter et partager.
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Ce oneshot se passe avant les évènements présents de OMOFALLS. Pour un peu de contexte, le pronostic vital de Sunny est engagé après le récital.
SPOILERS OMOFALLS + les trigger warnings associés à OMORI, mention de la mort, présence de lame, et en général, les deux p'tits gars vont pas très bien.
Peut-être une version anglaise plus tard, qui sait?
Elles tombaient une à une, décapitées dans la froideur de leur amer requiem. De leur corps ruisselle leur sang jaunis, un venin dont l'odeur florale étouffe, dont les épines qui grattent le fond de la gorge. De cette même gorge en asphyxie s'échappait la douce torture d'une mélodie d'un soir de décembre.
Le soir fatidique, où Basil avait tout perdu.
Basil, dont l'allure est habituellement si droite, rappelait maintenant son œuvre, tuait toutes ses fleurs sans remords. Les cisailles tranchaient les tiges comme dans du beurre, chaque fibre méticuleusement condamnée d'un coup net et mécanique. Efficace, sans flancher, sans empathie et sans inutile hystérie. Il décapitait ce glaïeul.
«…Mh…hm..»
Cette mélodie étouffée et fausse, si grinçante qu'elle s'enfonçait dans des plaies ouvertes. Son âme dont les fleurs l'ont privé d'amour. Ces maudites fleurs, toutes coupables aux regards innocents, toutes témoins, pourritures dédaigneuses qui le toisaient.
«…Lalala… La,...la la…»
Basil avait tout perdu; ou plutôt, on lui avait tout pris. Quelle malheureuse fin, quand le regret lui fut si insoutenable que la violence lui semblait être la seule issue. La grisaille dans ses yeux creusait tout ce qu'il restait de lui; un corps dont la peine avait engendré la négligence, jusque cette violence de dernier recours. Après un énième coup, il balayait ses rares larmes d’une traite. Il ne reviendra pas, peu importe les punitions infligées à ces hypocrites de fleurs.
«…La…lala…la…lala..!»
Il haïssait cette mélodie. Elle est hors de ton, arrogante, pleine de fausse modestie et de cette maligne innocence malgré le meurtre. La mélodie d’une menteuse.
Il jeta un coup franc dans un pot de muguet.
«…La…la…la…»
A la fin, il ne resta d’un seul pot intact.
«…Sunny…»
Une seule tulipe blanche, mourrante au pas de sa fenêtre. Le froid et le manque de le lumière ont dû finir par la scarifier, la faire partir de la manière la plus atroce. Une agonie solitaire qui découvrait la perfection sous l’angle le plus laid.
Basil se demandait pourquoi. La douleur qu’il ressentait l’éteignait un peu plus chaque jour, en même temps que cette pâle imitation de perfection. La tulipe, bulbeuse, simple, modeste, parfaite. “Parfait” était un mot qui lui donnait envie de mourir. “Parfait”sonnait comme une injure. Un mot si plat qu’il en est intouchable. Il se maudissait pour avoir un jour osé appeler Sunny “parfait”. Tout ça, c’était de sa faute. Son parfait petit Sunny était mort par sa faute.
«…»
Comme cette tulipe-là qui suppliait la délivrance.
Comme Sunny seul dans sa chambre, étranglé par ces sombres murmures aux cordes du violon.
Et Basil, au pas de la porte, qui regardait.
Basil lui avait tout pris.
La tulipe fanée regardait la guillotine qui l’invitait.
«…»
Abréger ses souffrances – la chavirante fleur ne respirait déjà plus.
Si vous me cherchez
Vous ne me verrez pas dans les grands magasins, parmi la foule assoiffée de biens matériels.
Je préfère le calme de la forêt, ou la sérénité des vieux cimetières isolés, pieds nus dans l'herbe, attentive aux bruits des branches qui se meuvent sous la brise, aux chants des oiseaux qui sonnent comme une mélodie harmonieuse, aux vols des papillons, petits clins d'œil des défunts...
Vous ne me trouverez pas dans les centres aquatiques ou de thalassothérapie.
Je me baigne dans les rivières ou la mer, parmi les êtres de la nature. J'adore le bruit des vagues s'échouant sur le sable, le massage des courants plus ou moins chauds ou froids sur mon corps. J'aime observer le parcours de l'élément eau que rien n'arrête. L'eau contourne les obstacles, les dépasse, et poursuit sa route sans se poser de questions.
Vous ne me croiserez pas à des spectacles sons et lumières, bondés de monde et de nuisances sonores.
Je serai sous les rayons de la pleine lune, me remplissant de ses douces énergies, en scrutant les étoiles où résident mes frères galactiques. Enveloppée de l'obscurité de la nuit, je ferai face à la lumière de la reine des astres, me rappelant mes origines stellaires.
Vous ne m'apercevrez pas sous les projecteurs, sous les stroboscopes, au contact d'une population déchaînée.
Je préfère les crépitements du feu de bois, la danse de ses flammes, ses messages, sa chaleur. Le son du tambour, aligné sur les battements de mon cœur. La communion avec les éléments et les différents plans.
Je suis fille du feu, de la terre, de l'eau et de l'air. Femme sur Terre, une âme de l'Univers.
Je suis tout et rien à la fois.
L'œil du cyclone au cœur de la tempête, la pluie, le beau temps, l'arc en ciel, l'orage et l'ouragan.
Elle se drape d’un voile, doux comme un murmure,
De mohair délicat, aux reflets d'aventure.
Chaque fibre enlace sa peau avec tendresse,
Épousant ses gestes d'une infinie finesse.
Dans la lumière douce, elle danse, légère,
Portant l’éclat du ciel dans son pull de mohair.
Les fils soyeux glissent, effleurant sa peau,
Comme des secrets chuchotés sous l’azur d’un tableau.
Ses doigts effleurent la laine comme une caresse,
Elle y trouve chaleur, douceur, et allégresse.
Le mohair est son écharpe, son cocon douillet,
Un refuge où l’âme se perd, émerveillée.
Chaque couleur qu’elle choisit, c’est une mélodie,
Un chant tissé d’amour, de rêve, de poésie.
Elle aime ce textile, sauvage et raffiné,
Comme une promesse de douceur infinie.
Elle marche dans le vent, et le mohair s’élève,
Un souffle de nuage qui doucement la rêve.
Ses pas résonnent doux, comme sur un tapis d'air,
La femme au mohair, libre et solitaire.
Lire la volupté (je ne l'entends pas) mes larmes sont pour d'autres textes d'autres mots d'autres voix j'ai l'habitude j'ai perdu la délicatesse des jours de pluie j'ai gagné la tendresse des bras j'ai donné chair au langage j'ai voulu que mon esprit fasse chair et il était pour toi chair comme verbe être et non faire la mélodie douce m'a écorchée les jambes et les bras dans les ronces belles du discours dire savoir fermer les yeux à la lisière du faire se perdre ou plutôt se rencontrer plus que soi-même dans le sous-bois les bêtes ont reniflé mes paumes je suis des leurs je suis hors du temple enlacée aux lianes arrêtée pour un temps l'immobilité des pierres et du sang dans mes veines d'autres ont posés leurs griffes sur mon corps les fourrures qui ornent mon cou de reine déchue dans la cohue un meurtre et rien qui ne le fasse arrêter pas de signalement les dents ensanglantées les cuisses j'ouvre les yeux sur le dérisoire chant du mépris l'acte cérémoniel répété pour d'autres noces divertissements flétrissures l’abêtissement des corps sans signification l'attente insupportable d'être achevée pour le plaisir d'un autre et réclamer son dû ou laisser faire en attendant l'orage qui n'épargne ni les prophètes ni les impuissants j'ai roulé dans la terre pour fusionner avec les plantes donner laisser ma fécondité aux arbres se partager le printemps comme dans une autre vie et à une autre époque ailleurs les bourgeons fleurissaient sur les corps et nous nous souvenions de nos vies antérieures comme d'une aube renaissante tes bras avaient du feu et tes doigts étamines à la cheville fardée nous aurions su offrir et contempler nos âmes sur le seuil d'un baiser que nous réapprenons en suçant des étoiles et des brindilles mouillées