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#mais 3h passées comme ci rien
idereahellyeah · 2 years
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Quand aujourd'hui j'ai pleuré durant Avatar 2.
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yaminahsaini · 4 months
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Samedi 11 mai 2024/Suite✈️🇺🇸: Je suis arrivée à Boston pour une escale. Je suis donc sur le sol américain alors je passe la douane, un policier me pose plusieurs questions (pourquoi je viens, je devais lui montrer les preuves du rdv à la clinique, combien de temps je reste etc…). Puis je dois à nouveau passer les contrôleurs de sécurité étant donné que je vais prendre un autre avion. On m’a fait passé dans une machine qui scanne tout le corps et c’est compatible avec le pacemaker. Il y’a ensuite un test qu’ils font passé sur moi et là la machine a sonné. En plus ma nutrition c’était terminé comme par hasard à ce moment là donc ma pompe sonnait et je me suis débranchée puis rincée. Ils voulaient que je ne touche à rien au début, même pas me débrancher et rincer alors que ça allait se boucher sinon.. on aurait trop dit qu’ils pensaient que je voulais cacher une preuve ou quelque chose.. Normalement c’est un test de tout ce qui est drogue mais je ne consomme rien de tout ça, donc c’était clairement une erreur de leurs part ou fait exprès car ils m’ont emmené dans une salle pour me fouiller. Ils ont donc re contrôlé mon sac environs 4 fois et re fait des test puis évidement ils m’ont fouillé moi. Et bien sûr il n’y a rien, tout est ok, donc je ne comprend pas mais bon. Quoiqu’il en soit ils étaient tous gentils avec moi. J’embarque ensuite pour le second vol. Cette fois-ci il a duré à peu près 3h. J’en ai eu pour un total d’environs 13h de vol. J’arrive finalement à destination. Par contre l’assistance ne voulait pas trop s’occuper moi car elle n’arrêtait pas de demander un pourboire, je n’avais pas du tout d’argent hormis ma carte. Bref je viens de remarqué qu’ici les assistants sont pas content et ne veulent pas trop faire leurs travail si tu ne leurs donne pas un pourboire. En France il n’y a rien de tout ça car ils sont payé dans tous les cas. Ça devrait normalement être pareil partout non ? C’est vrai qu’ici les pourboires sont quasi dans la coutume on dirait. Bref, durant le vol j’avais à nouveau super mal à la gorge au niveau de la sonde.. et douleurs endométriose, j’en ai trop ces temps-ci�� J’ai aussi attrapé froid car je suis enrhumée. J’étais épuisée mais dur de dormir et se reposée dans l’avion avec tout ça, surtout le décalage horaire.
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Journée numéro 2 du trek \o/
Le réveil officiel étant à 8h, mon cerveau m'a bien évidemment fait lever à 6h30. Je l'aime. Le nez sorti des couvertures, l'air est polaire, les cocottes caquettent, les cochons grognent, les grenouilles croassent, les chiens mordent les mollets, c'est beau. A cause de ces adorables petites bêtes poilues, je ne pourrai pas profiter du soleil levant sur les rizières, mais je prends quand même une ou deux jolies photos.
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On repart bientôt pour 3h (et 39 secondes, comme précisé par Sombat) de rando dans la jungle, avec des paysages un peu différents de la veille :
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On arrive ensuite dans le creux d'une vallée, qui par une magie indéterminée possède un brin d'air qui rend la chaleur supportable, et une madame se téléporte dans une petite cabane pour nous préparer le déjeuner ! (Vu que le premier village est à 5km dans la jungle, ça lui fait une jolie promenade !). Notre guide en profite pour nous faire des démonstrations d'artisanat local à partir de bambou et de machette, je vous expliquerai tout ça à part 😁
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Nous repartons ensuite, la fleur au fusil, ("follow the sexy lady!"), vers l'inconnu. Un bras de rivière se présente devant nous, le guide traverse (pied nu, de l'eau jusqu'aux cuisses en mode warrior) pour récupérer le radeau, et hop, un Dr Rathatton et une Aneth qui font les cobayes pour la première traversée ! Bien évidemment, le radeau coule et je n'ai rien pour surélever mes chaussures, que je noie donc allègrement. Étonnamment, les traversées se feront désormais avec une personne de moins et sans chaussures \o/
Après deux bonnes heures de marche l'après midi, une paume de main trouée, une jambe au bronzage ruiné, et une cheville sautée (celle là c'était pas nous!), nous arrivons enfin au petit village en bord de rivière ! Les habitants ont construit des petits ponts en bambou pour longer la rivière là où ça ne passe pas, et on voit des radeaux en bambou (plus ou moins finis) un peu partout.
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Petite tête dans la rivière pour ceux qui veulent, puis on prépare les rouleaux de printemps (à frire, of course) ! J'essaye de frimer avec mes compétences nouvellement acquises en cours de cuisine ... Et c'est un massacre \o/ Mes pâtes sont détrempées, tout se déchire, snif. En attendant on s'amuse bien quand même ! (Je tiens le plateau, comme ça au moins je ne fais pas de bêtise hehe)
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La nuit tombe (et de nouveau, ça caille sec ! Heureusement qu'on n'a pas écouté le guide de l'agence qui nous a vendu la rando, il nous avait dit que ça ne descendait pas en dessous de 18 à cette période de l'année... On a failli faire deux esquimaux !), on a une vue incroyable sur les étoiles, c'est magnifique 🥰
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Et on finit la soirée en beauté avec un grand feu de camp, des chansons, des énigmes, c'est vraiment une très bonne ambiance ! On avait un peu peur que 10 dans le groupe ce soit trop, mais comme on a passé la journée devant cette fois ci, on entendait le guide, on allait à notre rythme, et les gens étaient super sympas, que du bonheur :)
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silhouettesofu · 1 year
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Cette nuit n’a pas été une nuit, ou du moins pas une bonne nuit. Je dirais comme une sieste. J’ai dû dormir 3h voir 3h30. Je ne sentais aucune fatigue, sommeil. Là, j’attends à la gare pour rejoindre Nicolas à Taisniere. J’avoue que passer un week-end là-bas ne me tente pas vraiment, mais c’est comme ça. Je prends sur moi. S’il fait beau peut-être que du soir je verrai les étoiles. Ça, c’est cool.
J’ai fait des choses ces jours-ci. Comme m’inscrire au permis, j’attends la date du début pour commencer du coup les conduites.
C’est dur en ce moment, j’ai l’esprit vide, ou alors tellement rempli que j’oublie tout. Pourtant c’est bizarre, je ne me sens pas stressée ni angoissée. J’ai pensé et j’ai appelé pour prendre un nouvel rendez-vous avec le psychiatre, pour faire un point. Mais « il n’y a pas avant septembre ». Donc ouais.
J’aimerai partir, et revenir bien. Revenir pleine d’énergie, il faut me charger. Je vais tomber. Mais voilà, y’a le travail, et surtout j’ai rien. Pas l’argent pour partir faire quoi que ce soit, et même pas le transport. J’avais déjà regardé pour aller à la mer toute seule, c’est chaud. Très chaud. Donc motivation en plus pour avoir le permis.
Sauf que, je veux tout arrêter. C’est triste, de penser que c’est ma solution finale, surtout qu’il faudrait juste demander de l’aide. Mais je n’arrive pas. C’est juste trop dur pour moi, parce que c’est ma merde que j’ai crée alors c’est à moi de résoudre ça. De cette manière je sais que j’y arriverai jamais. C’est ce qui me fait penser à tout abandonner.
La chose que j’avais réussi à tenir jusque là, c’était de ne pas me ronger les ongles. Pepette m’a pissé dessus en pleins nuit, je me suis énervée et j’ai arraché tous mes ongles. Mes doigts ne ressemblent plus à quoi que ce soit. Ça me rend mal, et je m’énerve. Pour une fois que je réussissais quelque chose, qui me faisait du bien au moral. Maintenant quand je regarde mes doigts, mes ongles. C’est juste degueulasse.
Pourquoi la vie est si difficile pas forcément pour moi mais pour tout le monde. J’ai eu du mal à trouver ma place et encore aujourd’hui, mais j’avance petit à petit. Je rentre dans le vie active quand tout augmente, j’ai vraiment aucune chance de m’en sortir. Et j’ai nul part aller. Je ne peux pas retourner chez mamie, y’a déjà trop de monde, je peux pas non plus aller chez mes sœurs, c’est impossible. Aller chez Nicolas ? Pas de permis et rien derrière comme « assurance » pas de boulot, rien. Je dois encore du coup rester ici, et juste accepter. Sauf que je sais pas combien de temps ça va tenir.
Ce mois-ci ça sera soupe, encore plus triste. Mais je peux vraiment pas me payer à manger, quasi déjà dans le rouge, et toutes les charges ne sont pas passées. J’ai un stock de soupe ça suffira. Quand je vais au travail, quelque fois il y a des petites choses à manger en salle de pause, ça fait plaisir et je peux manger. Certes ce ne sont pas des repas mais ça rempli un peu le ventre. J’en ai besoin, pour la journée. Marcher pendant plus de 6h demande de l’énergie et c’est pas de l’eau qui va me suffire.
J’ai honte de parler de ça, je peux pas l’expliquer, c’est ce que je ressens. Honte de devoir demander de l’argent pour manger. Honte de dire que j’ai des problèmes financiers. Que je n’arrive pas quand je suis seule. Je me sens encore comme une enfant.
Sauf qu’il faut que je grandisse. Que je devienne une adulte bordel. Je veux être indépendante. Forte. Responsable. Confiante. Mais comment on devient tout ça ? Y’a pas de livres ni de tuto. Je suis lâchée comme ça. Je démarre très très mal ma vie active. J’ai besoin de changement. De quelque chose qui me rendrais heureuse. J’ai envie d’être heureuse. Mais je n’y arrive pas. Surtout pas en ce moment.
Je suis triste. Et j’ai peur.
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zephyre30 · 4 years
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Loooooooooooong !
Coucou tout le monde ! 
Début mars ( oui je sais ça commence à dater ), j’allais à mon cours de saxophone comme tous les mercredis, sauf que cette fois-ci, rien ne c’est passé comme prévu.
J’arrive à mon arrêt de bus environ cinq à dix minutes avant l’arrivée du bus. Il y a déjà quelqu’un qui attend sur le banc, un vieil homme de 58 ans avec des lunettes, une calvitie, un regard de travers et tout et tout(le parfaitportrait du pédophile quoi !). je m’assois sur le banc, sans trop me poser de questions. Il me dit bonjour, me demande quel âge j’ai. je commence à m’inquiéter, me pose des questions. Ensuite, il me demande où je vais et si j’ai un fiancé. Moi, je comprends un financier, et je lui demande ce qu’est un “ financier”. il me répond “ un petit copain quoi ! “ Je lui répond non. Il me demande à quel collège je vais, je lui répond. Il me demande si je préfère le conservatoire ou les cours. Je répond que je préfère les cours car on peu dormir ( faux : je n’ai jamais dormi en cours ). Il à un rire chelou. je me sens de plus en plus mal à l’aise, j’ai chaud et un millions d’épines me piquent de partout. J’ai envie de lui hurler dessus “ espèce de gros porc ! “ je me décale, il me demande si je veux aller chez lui. Je répond non merci. je me colle contre la vitre, je vois une vieille dame et une fille de mon collège arriver; Je me sens sauvée, mais j’ai l’impression qu’elles mettent un milliard d’années à arriver. elles arrivent enfin, je me crois à l’abri, mais je sens quelque chose sur ma cuisse, qui remonte vers mes fesses. Je regarde, je vois sa main qui me caresse, je me lève et lui lance un regard noir.
je prends le bus qui arrive deux minutes plus tard, et le vieux porc me fixe pendant tous le trajets. Je vais à mon cours de saxophone, et mon prof voit je ne suis pas très bien. j’appelle ma mère qui travaille à la maison, elle ne répond pas. j’appelle mon père, ma sœur ( qui est elle aussi au conservatoire ) arrive, je sors, ma mère arrive et m’emmène au commissariat de police. Le lendemain, je le reconnais parmi d’autres portraits. Un procès est prévu pour fin mars 2021. 
Voilà seulement, cet homme ne s’arrête pas là. Vendredi dernier, il récidive sur une autre fille de mon âge. alors, le procès s’avance finalement à hier après-midi; après 3h d’audience pour d’autres coupables, les magistrats décident finalement de six mois d’emprisonnement à domicile avec bracelet électronique, une obligation de travailler, de pailler ses impôts et la somme de dédommagement que moi et l’autre victime allons demander à une audience qui se déroulera en février 2021.
voilà, maintenant, vous savez tout.
Si vous aussi vous avez subi ce genre d’expérience, écrivez-le en commentaire, je suis sur que cela aidera tout le monde.
Grosses bises mouillées, zephyre30xxx
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histoiredunevie · 4 years
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Paul.
Il se pencha au-dessus de la tête de celle qui était près de lui, avec un air de stupeur.
« C’est toi ? Dis-moi que c’est toi je t’en prie » criait-t-il en secouant sa poupée.
Il y a quelques secondes à peine, la belle dormait à poings fermés. Paul la laissa tomber finalement par terre, déçu qu'elle ne lui répondit pas. Il fallait que cela cesse, toutes ces voix dans sa tête prenaient de plus en plus place autour de lui.
À demi consciente alors, la jeune femme se réveilla, ne se doutant absolument pas de ce qui s’était passé. Elle le regarda, il la regarda et elle tomba en pleurs :
« Encore elle! Pas cette fois je t’en prie! »
Il ne pouvait pourtant plus le nier. Elle savait qu’il s’était mis à reprendre ses médicaments.
Il avait d’abord juré que les voix avaient cessés, qu’il ne l’entendait plus qu’il ne l’a voyait plus ...il venait de prouver pourtant que c’etait faux.
« Il est 3h heures du mat bordel Paul qu’est ce qu’on doit faire »
Il ne savait pas. Il tentait de la chasser constamment de son esprit mais elle revenait sans cesse, et sans crier gare.
Au départ de leur séparation tout se passait comme il le voulait. il sortait découvrir les rues du 13e avec enchantement puis son pote lui avait parlé d’un site de rencontre et il s’était empressé de le télécharger. Soudain alors il s’est trouvé une étrange passion pour les verres de café pris en bas de son immeuble.
Au départ elle ne lui envoyait plus de messages.
Celui-ci avait pris la fâcheuse habitude de se lever en regardant ses photos, ce qu’elle avait postée sur les réseaux et alors, c’était là qu’elle se manifestait et lui envoyait des sms pleins de colère «  va te faire foutre » était-il écrit ou parfois encore, un  «  je te déteste connard » , comme si cette peste pouvait sentir qu’elle lui manquait.
A un moment, ce n’était plus devenu amusant. Elle ne parlait plus de lui. Il admit qu’elle avait tournée la page et lui-même était désormais prêt à le faire aussi.
C’était avant de la revoir là, dans ce bar miteux, bondé d’hommes plein de désespoir. Pour eux, même le simple regard d’une seule femme aurait ravivé une simple lueur. Elle aimait les hommes bancales, pensa-t-il alors.
« Paul c’est toi ? »
Il acquiesça. Bien qu’elle sache que ce soit lui, ce n’était qu’un assortiment de mots pour enfoncer un peu plus la plaie. Il la regarda alors et elle parut encore plus belle que sur ses derniers clichés. Son visage rayonnait autour de cette sombre atmosphère et à chacun de ses pas vers lui son coeur se mit à trembler. Il l’entendait se débattre contre quelque chose et se frayer un passage en dehors de son corps.
Un homme fit subitement tomber une bière de Heinekein sur les chaussures de sa tendre.
«  Oh desolate m’am… vraiment des… »
Il venait de lever son visage vers elle et était surpris que la femme qui portait de si grosses chaussures ne ressemblait pas du tout à celle dont il s'imaginait faire face.
Elle le regarda, froide, puis lui tendit son verre.
Elle n’avait pas changée ! Rien qu’à l’idée de balader ses mains sur son haut trop serré... Paul se figea.
Elle s’approchait.
Ils s’embrassèrent tendrement, très longtemps et elle le serra si fort qu’il fut obligé de se dégager. Tous les deux étaient contents de se retrouver après tant de temps a s’être évités, a se tourner autour, à se chercher.
La jeune femme n’avait pas quittée du 12eme là ou ils s’étaient rencontrés. Sa mère alcoolique avait finalement lâchée son beau- père et elle ne se prostituait plus. Tout semblait rouler comme dans ses plans d’après elle.
En discernant quand même sa profonde tristesse Paul revit leurs ébats sexuels. Il était le seul à savoir comment la caresser, comment la manier, comment l’aimer. Il voulait crier au secours et la baiser en meme temps. C’était un sentiment qui lui avait tellement manqué.
«  Et tu as rencontré quelqu’un? » demanda t’elle.
A cette question il était préparé. C’était automatique. Il fallait absolument qu’elle sache que tout allait bien.
« En fait je suis avec quelqu’un … On apprend à se connaître »
Il vit sa déception et se réjouit.
Il fallait tourner la page, qu’importe la douleur.
Quelques échanges de tendresse et de politesse et il vit sa belle s’éloigner, c’était mieux ainsi. Il etait désormais plein d’entrain et de nouveaux horizons s’ouvraient a lui. 
Sur le chemin du retour pourtant, il avança avec difficulté remarquant qu’elle venait d’ouvrir a nouveau une plaie. 
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chaglt · 6 years
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Bilan du mois de mars
Buenas tardes :)
Je suis dans la salle d'attente du centre de santé publique (je sais pas si je dois passer par l'accueil avant ou pas, il y a une file de dingue), je pensais étudier mon monologue de théâtre mais non, me voilà ici, à écrire ce billet au titre si froid. Je vous mettrai un autre en fin de billet si je suis inspirée, ou pas.
Elle écrit plus jamais ou quoi la Carlota? Depuis la rentrée (janvier), je pense avoir écrit deux articles si je ne m'abuse? Et nous sommes le 12 mars, oupsies 😇
C'est dû à plusieurs choses je dirais (comme vous me posez si gentiment la question):
1. A la suite de (et non pas "suite à" #lesvraiscomprendront #lEIImelacherajamais) ma grosse fatigue, voire épuisement, de décembre, j'ai décidé de prendre plus de temps pour moi, de faire moins de chose, mais mieux. Éviter de sortir jusque 3h du mat' le we par exemple. J'ai même envisagé de diminuer le théâtre, mais finalement j'ai juste diminué la pression que je m'y mettais, et ça m'a moins fatiguée - C'EST PAS UNE EXCUSE ça Carlota (flemme d'écrire tout en maj), j'y viens!
Purée la haine, je viens encore de perdre la moitié de mon article parce que j'écris sur mon téléphone.. alors que j'avais officialisé un truc haha, bordel 😂 Je vous écris la suite sur mon ordinateur tout à l'heure, ou dans un mois, ou dans un an💜 Bousis!
Me revoilà, un an plus tard (nous sommes le 12 mars 2020, que le temps passe vite) :-) Petite précision, non je ne devais pas passer à l’accueil avant ma visite, qui n’a eu que 30 minutes de retard, étonnement, sidération, joie jubilée (ce qui ne veut rien dire, le mot est d’ailleurs souligné en rouge).
Je vous préviens, je vais partir dans tous les sens. Aucun filtre. Revenons aux raisons de mon absence :)
2. Le samedi de la rentrée, j’ai rencontré un jeune homme adorable :) (ça fait trois fois que je l’écris mais comme ce tumblr de mes deux bugue.. je sais pas comment dire ça en fait haha) Du coup c’est bien cool, on fait plein de trucs (on est même allés à Salamanque ensemble, c’était top), mais du coup, j’ai moins de temps pour écrire. C’est pas une excuse valable ça peut-être?!?
3. Mes shakras étaient alignés. Avant d’éteindre votre ordi d’un geste brusque, laissez-moi vous expliquer (ça aussi ça fait deux fois que je l’écris, je n’expliquerai plus pourquoi). Quand je fais moins de choses, que je suis plus reposée, que je prends plus le temps, j’écris moins. En fait non, c’est pas vrai. Mais souvent, quand j’écris, c’est pour un peu “dégueuler” tout ce qui m’arrive ici, un peu comme Dumbledore et sa pensine #degueu. Quand j’ai un trop plein de. Mais comme j’ai (essayé du moins) fait moins de choses - finalement j’en ai fait de plus en plus, au fur et à mesure qu’on a appris à se connaître Javier et moi (oui, c’est son nom) - cette concordance des temps <3, j’avais moins envie d’écrire. C’est un peu une façon de me calmer, de me recentrer (bon ici j’explose un peu, mes excuses).
BREF, j’ai de bonnes raisons, mais on s’en fout. Je vais vous mettre quelques photos plic-ploc (histoire d’avoir moi aussi quelques souvenirs) de mes aventures de ces dernières semaines :) Enjoy les cocos, et bedankt si vous êtes toujours là (chapeau surtout)!
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Cette photo résume le week-end incroyable que j’ai passé à Tenerife chez Daniela, que j’ai rencontrée en mai dernier via Couchsurfing lors de mon premier voyage solo de 5 jours pour mes 25 ans (cette phrase est à lire à voix haute sans jamais reprendre sa respiration, dix fois si possible). Ce fut le week-end de l’amour, les enfants sont incroyablement adorables et Daniel et Daniela (je ne rigole pas) sont si inspirants et impressionnants. J’adore leur point de vue sur la vie, c’est toujours super enrichissant de parler avec eux. Ils m’ont offert cette caricature, j’étais trop émue (c’est moi au milieu, vous ne reconnaissez pas mes boobs?!)
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Avec Gemma <3
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Avec ma Daniela <3 :)
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Je suis affalée comme un ivrogne à un bar mais bon :) Je suis trop fan de cette famille d’amour <3
Un week-end super émouvant, j’ai adoré :) J’en suis ressortie toute émue (au risque de me répéter), une dose d’amour pure en intraveineuse (c’est une métaphore les cocos, nous ne nous sommes pas drogués, promis). Et Javier est venu me chercher à l’aéroport avec du gâteau fait maison, ce qui était ultra cute, petit bonus de fin de voyage :)
OH MON DIEU. Je ne vous ai pas parlé de la venue de Pollito à Madrid????!!!! Ah ben non, mon dernier article était sur mon bouquin.. Heu ça va faire un article de 300 pages, je vais décourager tous les lecteurs que je n’ai déjà pas haha! Bon ça c’était la semaine d’avant, quelques photos à l’appui :)
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D’un commun accord, nous trouvons que cette photo résume les deux jours et demi qu’elle a passé dans ma té-ci :-)
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La plus grosse tuerie de tous les temps #casadevalencia #OMG - purée qu’est-ce qu’on a bavé sur cette paella!
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Regardez-là comme elle est choupi tout plein! :D <3
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Une petite sieste à la gare d’Atocha, dans le plus grand des calmes.
Qu’est-ce qu’on a ri mes aïeux! Elle a même rencontré Jacob et une autre Pauline (la veinarde), regardez!
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(ma photo préférée, qui n’a rien à voir avec Jacob et l’autre Pauline por supuesto)
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(toujours rien à voir avec Jacob et Pauline)
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Les voilà les petits trouducs!
Bon les petits potes je vais vous laisser, je vais manger avec Elsa et Lorena :)
Je dois encore vous raconter Salamanque et Seany bitch <3
Grosses bètches!
Carlota
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nuits-acryliques · 3 years
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Brèves de ciné : janvier 22
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Le Guépard, Luchino Visconti (1963)
Enfin vu ce classique de 3h en salle. Finalement c'est un film très intérieur, malgré l'impressionnante scène de bataille du début. Les personnages du couple Tancredi-Angelica sont, je trouve, assez creux. En revanche le Prince de Salina !! Certaines scènes traînent inutilement en longueur. Mais la magnificence des costume et de la cinématographie valent largement la peine. Finalement les 3h sont passés vite et on en prend plein la vue.
(Je ne peux m'empêcher de lui trouver à la Cardinale, un air sournois et démoniaque, faussement innocent. Elle aurait fait une merveilleuse Marguerite dans une adaptation du Maître et de Marguerite)
Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson (2022)
Je ne m'attendais à rien, je suis quand même déçue. C'est joli, parfois drôle, pour le reste : lourd, long, sans scénario, trop de gros plans. Le film est un mélange de tranche de vie/comédie romantique mais l'histoire est sans queue ni tête, les personnages principaux sont en carton pâte, leur alchimie inexistante. Quant aux personnages secondaires, il n'y en a pas, juste des "guest" dont le seul intérêt est d'avoir leur nom sur l'affiche et dont les apparitions sont inutiles et irritantes au possible (envoyez le Bradley Cooper en enfer svp). On retrouve aussi les mêmes procédés filmiques très convenus qui ne font plus naître plus aucune émotion (par ex quand ils courent, ou bien ce plan en transparence de leurs mains, c'est d'un ennui !!) et qui sont tout juste bons à faire pâmer les cinéphiles "de bon goût". Le film est censé se passer dans les années 1970 mais, à part la crise pétrolière et la mode vestimentaire, on ne ressent pas du tout cette époque. Bref, tout ça est assez insipide, sans personnalité, paresseux. Pourtant sur l'affiche, ça avait l'air bien séduisant ! Si seulement il avait mieux travaillé l'histoire. Je me dis qu'il a dû terriblement s'ennuyer en tournant ce film, on ne ressent aucune passion.
White Building, Kavich Neang (2021)
Une belle qualité esthétique, bien filmé, bien dirigé, rien à dire, tout tient debout. J'ai ressenti un certain vide dans la deuxième partie du film, mais je me suis trompée (et contente de l'être). Le film se dévoile autrement à la fin. Il repose modestement sur des petits riens : les liens que l'on tisse, l'espace où l'on a longtemps vécu, les habitudes qui organisent nos structures de vie. Il y a aussi toute la mémoire, les rêves, les séparations. Tout ce qui fuit. Les scènes où l'on voit le fils et le père assis ensemble de dos rappelle Ozu (on a aussi un plan de bouilloire comme référence au maître !!). C'est plein de pudeur, de tendresse. Beaucoup aimé la scène d'ouverture : très simple et en même temps elle résume bien tout le film, son ton, ses thèmes.
(N'empêche, malgré ses qualités, j'aimerais bien que le cinéma sud-est asiatique nous propose un jour autre chose que cette mélancolie contemplative un peu mou. Un truc du genre fou furieux à vous tordre l'âme.)
8 1/2, Federico Fellini (1963)
J'ai une tendresse infinie pour Fellini. J'ai du mal avec certains de ses films mais j'aime l'homme pour sa générosité, sa passion, sa tendresse, sa lucidité, ses fantaisies. Rares sont les cinéastes qui ont osé rendre leur œuvre aussi personnelle, et chez Fellini, c'est dénué de narcissisme. Il y a un peu de Stendhal en lui (égotisme donc ?), un mélange de l'hédoniste et du dépressif. Ça déborde de toute part, comme pour faire oublier l'abîme qui n'est pas loin.
Quel bonheur de pouvoir revoir ce 8 1/2 après tant d'années. On trouve dans ce film tant de beauté. Surtout la fin, avec la musique de Nino Rota, on en pleurerait, c'est la vie, la lumière retrouvées.
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Bonus Claudia parce que j'ai vu deux films avec elle ce mois-ci.
Gimme the Loot, Adam Leon (2012)
Deux amis et complices cherchent à se venger d'un gang rival en réalisant un exploit qui entrera dans l'histoire : taguer la grosse pomme des Mets. D'aucuns trouveront ça stupide mais pour eux c'est du sérieux. Sauf que l'argent manque et le film suit en quelque sort les préparatifs de cet exploit qui (faux spoil) n'aura pas lieu. Tous leurs plans foirent les uns après les autres, souvent de manière drôle et pathétique, malgré ça ils veulent quand même aller au bout de leur projet. Ce film assez court d'1h15 a beaucoup pour lui : la justesse, l'intelligence, l'humour, un certain optimisme désinvolte qui fait un bien fou. Il exulte d'une énergie juvénile, d'une tendresse irrésistible pour les losers-rêveurs auxquelles il est difficile de ne pas être sensible. Les dialogues m'ont fait hurler de rire, toutes les conneries absurdes qu'ils se lancent, ça vous donne envie d'être pote avec eux. La meilleure scène c'est quand il lui offre une rose d'un bouquet pour l'anniversaire de sa mère, bouquet qu'elle l'a aidé à chourer dans la rue juste avant - la plus adorable des confessions indirectes, embarrassante comme tout !
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Gimme the loot veut dire "file-moi le fric", ce pour quoi nos jeunes gens ont lamentablement raté, enfin, ce qui compte c'est l'attitude !
Eyes Wide Shut, Stanley Kubrick (1999)
Enfin parvenue à le voir en salle (bien que ce ne soit que la petite salle du Christine 21).
Toute cette histoire n'a-t-elle pas eu lieu parce qu'il a sous-estimé, voire méprisé, les désirs de sa femme ? On pourrait même dire les femmes en général. Et quand il découvre le pot-aux-roses, le pauvre c'est comme si le ciel lui tombait sur la tête.
C'est vrai que ce film est troublant, on ressent l'influence de Lynch et Bunuel, mais à la mode Kubrick, c'est-à-dire avec toute la minutie maniaque et la transparence fluide de sa mise en scène. Film de fin de millénaire, sous l'opulence et la brillance des décors, tout est décadent, pourri, perverti. C'est dans cette ambiance que devait dans doute baignée la Vienne d'avant guerre de Schnitzer. Sauf que cette fois-ci, au lieu de la syphilis, un nouveau mal, du nom de sida, rode. Comme un retour de la nature, la jouissance n'échappe pas aux mains de la mort.
Alice n'est pas la seule à rêver. Grâce à la steadycam qui crée comme une sensation de flottement, les zoom avant qui vous fait pénétrer dans le personnage du mari, et surtout l'architecture sonique qui maintient en permanence tension et angoisse (très lynchéen je trouve), Kubrick fait fondre la réalité de son film en une sorte d'univers onirique cauchemardesque. Tout prend une aura étrange, jusqu'à être parfois grotesque, incongru, surprenant.
La femme est un personnage beaucoup plus intéressant que le mari. Les lunettes, le miroir, les fantasmes. Ce sont les signes du dédoublement, elle-conscient et elle-inconscient, cette dernière inconnue et effrayante, support de tous les possibles. C'est dommage que son rôle soit resté un peu passif, alors qu'elle est le déclencheur de l'histoire. Quant au mari, difficile de le prendre au sérieux. Il me fait l'effet d'un bourgeois bien engoncé dans sa morale et sûrs de ses droits. Le gag récurrent de la carte de médecin, de même que les visites chez la prostituée, sont hilarants.
J'adore le titre du film.
(D'ailleurs pour conclure méchamment ce janvier, je dirais que PTA se prend pour un Kubrick, mais n'a pas son génie)
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abrahamsnotes · 6 years
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𝔽𝕚𝕗𝕥𝕙
Hellooo, so no recap this week buuuut...
This is our 5th month of my girlfriend (hi🌻) and me !
C’est passé tellement vite waw en vrai comme ça quand j’y pense le mois prochain ce seras half a year ! ahlala, bon voilà je vais redire un peu ce que j’disais le post juste avant mais bon pas grave.
Sooo now that your parents knows ! We don’t need to hide anymore, hide our relationship and what we have ! J’veux écrire aussi c’que j’ai pas écris sur le dernier post, merci pour ces 5 premiers mois, en vrai j’ai aimé cette partie that we hide our relationship ça faisait un peu roméo et juliette haha bref, en tout cas thanks pcq ces mois ci ou l’on devait hide notre relation je les oublierais pas, j’ai grave passé de bons moments avec toi même si parfois c’était court every minute that i spent and will spend with you seront chérient with all my heart✨
SOUVENIR:
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Bon la seule partit où je suis un peu triste c’est qu’on peut pas aller au ciné us two, mais c’est pas grave ça aurait pu être pire et j’me dis its fair pour eux parce que je l’ai dit a ma mère elle a dit “𝙖𝙝 𝙗𝙖𝙝 𝙢𝙤𝙞 𝙖𝙪𝙨𝙨𝙞 𝙟’𝙨𝙪𝙞𝙨 𝙙’𝙖𝙘𝙘𝙤𝙧𝙙 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙞 𝙫𝙤𝙪𝙨 ê𝙩𝙚𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨𝙞𝙚𝙪𝙧𝙨 ç𝙖 𝙫𝙖 !” donc j’me dis its fine mddr😅 or maybe we still can be a lil bit thugs about that.. nan joke😂😭
Sinon cette semaine (mini recap au final) j’suis content qu’on ai pu se voir au concert de Bethel qui a été such a beautiful and powerful concert ! J’ai même pas sentit les 3h passés on aurait dit que ça avait durée 1h30. Mais voilà that night was the first time i’ve seen your parents since they knew about us, It wasn’t that awkward but un peu quand même, fin j’étais gêné plutot mais ça allait, ton père m’a fait un sourire quand j’t’ai dis bonjour c’tait gênaaant ptddrr bref ! J’suis content d’avoir pu witness ce concert avec toi et ta famille même si on était pas à côté, pour te dire I was singing in tongues first time ever did that ça faisait bizarre mais j’me contrôlait plus et en même temps ça m’a fait du bien, je disais des trucs incompréhensible en y repensant mais au fond sur le coup je sais que it made sense and deep down I knew what I was saying.
Here’s a little video:
Après ça I ate for the first time with your familyy (and marie mdrr thanks to her j’aurais été très très très gêné, mais même avec elle j’étais quand même gêné) It wasn’t awkward at all, juste moi a bit shy, mais j’suis vraiment content de bien m’entendre avec ta famille ils sont vraiment drôle and chill, après je vois un ptit côté strict avec ton papa mais c’est rien et pour moi c’est une des choses les plus importantes d’être proche avec ta famille. So yeaah voilà j’espère plus tard avoir un vrai dinner with your fam chez vous etc ! et same as you with mine !
𝙴𝚗 𝚝𝚘𝚞𝚝 𝚌𝚊𝚜 ç𝚊 𝚖𝚎 𝚝𝚘𝚞𝚌𝚑𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚘𝚗 𝚙è𝚛𝚎 𝚙𝚛𝚒𝚎 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚗𝚘𝚞𝚜 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚟𝚛𝚊𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝.
𝚁𝚊𝚗𝚍𝚘𝚖 𝚋𝚞𝚝 𝚓’𝚙𝚎𝚞𝚡 𝚏𝚒𝚗𝚊𝚕𝚕𝚢 𝚊𝚕𝚕𝚎𝚣 𝚊𝚞 𝚍𝚎𝚗𝚝𝚒𝚜𝚝𝚎 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚓’𝚒𝚛𝚊𝚒𝚜 𝚊𝚙𝚛è𝚜 𝚕𝚎 𝚠𝚘𝚛𝚜𝚑𝚒𝚙 𝚗𝚒𝚐𝚑𝚝 𝚖𝚍𝚍𝚛
𝙹’𝚊𝚒 𝚝𝚛è𝚜 𝚎𝚗𝚟𝚒𝚎 𝚍’𝚞𝚗 𝚙𝚞𝚙𝚙𝚢 𝚑𝚞𝚜𝚔𝚢 𝚠𝚒𝚝𝚑 𝚢𝚘𝚞 𝚊𝚗𝚍 𝙸’𝚕𝚕 𝚕𝚎𝚝 𝚢𝚘𝚞 𝚗𝚊𝚖𝚎 𝚒𝚝 !🐶
𝙸’𝚕𝚕 𝚝𝚛𝚢 𝚝𝚘 𝚋𝚎 𝚝𝚑𝚎 𝚋𝚎𝚜𝚝 𝚌𝚘𝚘𝚔𝚎𝚛 𝚏𝚘𝚛 𝚢𝚘𝚞 :𝚙 𝚊𝚗𝚍 𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚝𝚘𝚗 𝚎𝚜𝚝𝚘𝚖𝚊𝚌 𝚚𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞’𝚞𝚗 𝚍’𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚞𝚡😂
Bref voilàà
J’ai vraiment hâte pour la suite, and see what’s God’s plan for us !
Highlight songs of the week celle qui m’ont marqué cette semaine:
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clemintheworld · 3 years
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Ailefroide orientale
Samedi 7 août 2021. C'est la fin du camp avec le club alpin. Le barnum a été démonté, et les derniers participants présents finissent de démonter leurs campements. Nous ne sommes plus que trois à pousser un peu pour l'ascension d'un dernier sommet : l'ailefroide orientale à 3847m.
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Avec Valère et Philippe, nous décollons donc du camping d’Ailefroide (environ 1500m) pour rejoindre le refuge du Sélé à 2600m. 2h30 à 3h de marche nous attendent. Nous partons vers 13h afin d’arriver avant la pluie qui est annoncée en milieu/fin d'après-midi. Philippe, qui sera notre leader de cordée, nous demande de pousser un peu plus loin que le refuge afin d’aller repérer le début de notre course du lendemain car il sera plus compliqué de nous repérer dans la nuit.
Après nous être délestés de nos lourds sacs au refuge du Sélé, nous voilà donc partis jusqu’au refuge d’hiver à environ 30 minutes de marche supplémentaire. Nous partons dès le départ dans la mauvaise direction. Nous trouvons rapidement ce "chemin" un peu bizarre, alors je retourne au refuge pour demander au gardien. Et en effet, ce n'était pas un chemin. Il va falloir s'améliorer en orientation... Alors je repars cette fois-ci dans la bonne direction (sans trop savoir où est passé Valère qui a voulu continuer sur le mauvais chemin muni de sa carte et sa boussole). Certains passages délicats présentent des mains courantes, d'autres n'en présentent pas et je tâtonne de temps en temps pour savoir comment passer. J'arrive au refuge d'hiver quand les premières gouttes de pluie tombent, pour se transformer très rapidement en déluge. Valère sprint pour me rejoindre et nous voilà les deux sous la grêle et sous l’orage. Nous nous protégeons tant bien que mal contre l’une des façades du refuge d’hiver malheureusement fermé. Jamais je n’aurai vu d’éclairs d’aussi près, avec cette impression d'être pris en photo à bout portant par quelqu'un qui n'a pas retiré le flash.
La grêle finie enfin par s’arrêter mais une pluie battante persiste. Alors avec Valère, nous prenons la décision de retourner au refuge d’été. Il faudra bien y retourner de toute façon. Les toutes petites cascades mignonnes de l’aller se sont déjà bien remplies et certains passages ne sont plus si simples à franchir. J’arrive au refuge avec les pieds et le pantalon complètement trempés. Les radiateurs de la salle commune du refuge sont à peine tièdes. Tant pis, je tente le coup. Me voilà en caleçon dans le refuge pour faire sécher chaussettes et pantalon (photos sur demande pour les plus courageux). Nous filons nous coucher après 21h après un repas copieux, les inconnus de notre tablé ne mangeant quasiment rien.
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3h30, c’est déjà l’heure du petit déjeuner. J’enfile mes chaussettes et mon pantalon qui ô joie ont pu sécher. Les chaussures restent quant à elles un peu plus humides. Nous quittons le refuge à 4h20 après deux conseils de la part de Philippe : en alpi il faut veiller à avoir des gants secs et des pieds secs.
La pluie s’est arrêtée quelques heures plus tôt et nous avons droit à un ciel rempli d’étoiles. Nous avons bien fait de nous repérer la veille, car le chemin jusqu'au refuge d'hiver n’est en effet plus si évident maintenant qu’il fait nuit. Un peu avant le refuge d’hiver où nous rentrerons dans l'inconnu, nous rattrapons puis suivons quelque temps une cordée avec un guide qui connait pas cœur cette course, ce qui avouons-le facilite quand même le repérage. Le temps de faire une petite pause que nous les perdons juste avant de passer un torrent. Par où ont-ils bien pu passer ? Nous ne trouvons pas les cairns et le débit est assez important. Je tente une traversée mais glisse sur un caillou et finit les deux pieds dans le torrent et une main dans l’eau. Merci pour les conseils Philippe mais c'est pas cette fois-ci que j'aurai les pieds et mains au sec.
Il est 6h quand nous finissons la marche d’approche et que nous arrivons au début de la voie. Finie la rando, on va commencer à mettre les mains sur le caillou. Malgré nos petits soucis d’orientation, nous n’aurons perdu qu’une dizaine de minutes pendant cette première partie.
Le soleil se lève et nous avons droit a de magnifiques couleurs sur les montagnes qui nous entourent. Nous sommes au-dessus d’une mer de nuage qui a rempli le vallon du Sélé. Mais pas le temps de rêvasser trop longtemps car Philippe nous impose une cadence qui n’est pas de tout repos. Il est possible que nous nous soyons égarés pendant cette partie dans les rochers. Plusieurs variantes semblaient possibles et je ne suis pas vraiment sûr de celle qu'on a suivi.
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Nous arrivons sur une première pente de neige. Nous enfilons nos crampons et sortons le piolet. Nous les enlevons avant une nouvelle zone caillouteuse mais erreur, ces derniers sont recouverts de neige glacée. Nous renfilons vite nos crampons une deuxième fois pour cette fois-ci ne plus nous en séparer jusqu’au sommet. Après cette zone de petite escalade, nous entamons une longue ascension dans la neige. Nous sommes tous concentrés, nous parlons peu, et nous n’entendons que le merveilleux scrounch scrounch de nos crampons sur la croûte de neige un peu glacée et le mouvement de la ferraille accrochée à nos baudriers.
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On veille à ce que les 10 pointes de nos crampons soient bien en contact dans cette pente que je trouve de plus en plus raide. Ça tire de plus en plus dans les mollets. Je bénis chaque changement de direction dans nos zigzags tant ça permet d’alterner la douleur entre les mollets droit et gauche. La bonne nouvelle, c’est qu’entre l’effort physique et l’arrivée du soleil, mes pieds réussissent enfin à décongeler.
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Il est 10h quand nous arrivons finalement au sommet. Un moment ultime de grâce et de douceur. Le vent s’est complètement arrêté et il n’y a pas un nuage, de quoi nous permettre de profiter de tous les sommets qui nous entourent.
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Après 15 minutes de pause, c’est reparti car la journée est loin d’être terminée. Même si moins physique, la descente est en fait bien plus compliquée que la montée. Le soleil tape sur la neige et le scrounch scrounch se transforme de plus en plus en splouch splouch. On sent qu'il ne faut pas trainer : les pieds sont entrainés de plus en plus vers l’avant à chaque pose au lieu de tenir fermement comme au petit matin. Le risque de glissage augmente et sur des pentes à 30-40°, la chute peut être longue !
Nous arrivons dans la zone de cailloux enneigés. Des relais nous y attendent pour nous permettre de le faire en rappel. Un couple arrive vers nous et demande à être aidé pour redescendre. Ils sont venus sans corde, sans baudrier, et se sont fait avoir par le changement d’état de la neige. Philippe nous descendra au final tous en moulinette pour gagner du temps.
Nous continuons la descente sans encordement maintenant que les zones vraiment pentues sont derrières nous, et nous sentons nos crampons qui s’enfoncent vraiment de plus en plus dans la neige. Sur les dernières pentes plus douces, nos pieds s’enfoncent complètement et nous faisons des glissades tels des patineurs jusqu’à enfin quitter la neige.
Retour dans les cailloux. Les conditions météos étant idéales, nous ne sommes plus contraints par le temps et pouvons ralentir un peu l’allure. Après une petite pause repas, nous nous réencordons, puis cherchons de nouveaux les cairns pour suivre le chemin retour. Il ne reste plus qu’à désescalader ce que nous avions escaladé quelques heures auparavant.
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Il est 15H20 quand nous arrivons au refuge du Sélé. Après une brève pause pour partager une bière (offerte par la "cordée sans corde") et une bonne tarte à la myrtille, nous entamons enfin la redescente au camping d’Ailefroide. Je n’ai plus de jus du tout. J'arrive à me viander au seul moment où je décide de ne pas m'aider de la main courante. Fait phénoménal, la corde que je porte devient de plus en plus lourde à chaque pas. Je me laisse rapidement distancer par Philippe et Valère et arriverai sur les rotules à 18h au camping.
Encore une folle aventure avec des partenaires de cordée que je tiens grandement à remercier.
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papercrownxyz · 4 years
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Up
Jour 35 - 8 Novembre 2020, 21h25 - 23h25
J’allais écrire un peu plus tôt, j’ai fini par parler avec K. pendant 2h30 pour le tenir au courant de la situation. Toujours un plaisir d’échanger avec lui, toujours.
Deux jours sans nouvelles quand même, et y’a tellement qui s’est passé.
J’étais perdu, hier matin, vraiment. J’hésitais à discuter avec J. pour je ne sais quelle raison, j’ai fini par lui envoyer une vidéo de Simon Sinek qui pourrait nous parler, sur le fait que l’amour ne se construit qu’à coup de persistence, de résilience, d’efforts constants au jour le jour, et non pas en one shot en espérant le meilleur.
Mieux encore, ça a ouvert la discussion pour quelque chose de meilleur, pour pouvoir se voir plus tard dans la journée de samedi. Après un petit take away au Blu Bar, on a fini par discuter 3h30 ensemble dans son hostel, au calme, avec Bonito, le chat de l’hôte.
On a parlé de nous, du fait que je voulais garder l’appart, de ses remords, de sa honte, du fait qu’elle est bien consciente que quoique ce soit avec le minot est impossible, mais qu’elle reste amie avec lui pour le moment, car ce n’est pas son style de rayer les personnes de la carte. Une approche dangereuse if you ask me, seulement safe si tu sais comment mettre les barrières... chose qu’elle n’a pas réussi à faire avec brio.
Nous avons poncé les sujets, entre la vidéo de Simon Sinek, son post insta qui m’a mis sens dessus dessous vendredi comme je l’ai écrit lors de ma dernière entrée sur ce blog. Je lui ai posé des questions ouvertes, comme “how do you feel about it”, et ai fermé ma gueule au possible, afin de comprendre ce qui se passait en elle, voir ce qu’elle voulait partager. Elle m’a envoyé ce post, m’a t-elle dit, juste parce qu’elle y croyait, qu’elle sentait que c’était la bonne chose à faire, mais pas pour maintenant. Il lui faut du temps, et c’est aussi pour ça qu’elle croit à 100% en la description et dans la citation - s’il y a relation il y aura négotiation et réel travail sur nous deux, et le temps nous le dira.
Ce travail, nous le faisons déjà, elle de son côté et moi du mien, pour se construire différemment, pour réapprendre à se connaître, cette fois-ci seuls dans nos propres vies indépendantes.
Elle est la première à me dire que son corps lui appartient, mais qu’elle ne le partage qu’avec des personnes de confiance, et à l’heure actuelle je suis le seul qui fit ce besoin. Bon pour moi, d’autres diront qu’à cause de ça je n’arriverai pas à passer à autre chose, mais je m’en fous. J’ai pas ce dévouement envers une personne, et mon passé n’en est qu’une preuve, (mal)heureusement. 
Elle apprécie toujours L., qu’elle me dit, mais qu’elle ne veut pas inviter ces gamineries de ruptures etc dans vie, encore moins dealer avec les problèmes d’un autre. 
Je lui ai promis que je ne passe pas mon temps à skater à la pista pour gangréner son groupe qui lui tient tant à coeur, que j’ai ma musique, que je fais mon délire, que je progresse solo et dès que l’occasion se présente.
J’ai ouvert le sujet sur son prénom, à L. Que je le connaissais depuis le début, et qu’elle ne devrait pas avoir ni peur, ni honte de le mentionner, tout comme j’ai été ouvert et totalement honnête avec elle pour L. récemment.
Encore une fois, elle m’a fait part de son bien-être à l’appart, mais qu’elle réalise que c’est du confort, de la praticité, parce qu’on a choisi cet appart à deux, qu’on l’a meublé, qu’on y a vécu des choses, mais que ça serait le mauvais choix à l’heure actuelle. Le temps se doit de passer pour qu’elle puisse se revoir dedans, et encore, elle me partageait à coeur ouvert qu’elle ne se voit pas ré-emménager dedans si on avait à se remettre ensemble d’ici quelques mois.
Elle est consciente du travail qu’elle peut enfin faire sur elle même récemment, mais qu’avec autant d’activités et de personnes qu’elle rencontre, que son temps de réflexions solo est limité - mais c’est toujours mieux qu’avant, avec 2 énormes projets sur le feu. Certes, elle doit trouver où se loger pour Décembre, on verra bien ce qui se décidera au fil de ce mois.
On a parlé de liberté et d’espace, qu’elle avait l’un sans avoir l’autre ; qu’elle ne peut s’exprimer à fond qu’en étant seule, et je sens bien que les compromis ne sont pas du tout son fort dernièrement.
Mais peu importe. Je lui ai parlé de mon manque de force, d’Identité, de façon ouverte. On a tellement pleuré. Que ce soit relié à son enfance et son père absent, que ça aurait dû être moi qui aurait dû construire une cage assez grande pour la laisser respirer dans la voir s’envoler et disparaître, peut-être à jamais. Il m’aurait fallu la cadrer, ou la recadrer, taper du poing sur la table de temps en temps pour éviter les guerres qu’on se mène l’un l’autre à années d’intervales.
C’est sur ce point qu’on a terminé avec K. un peu plus tard aujourd’hui, comme quoi ce qu’il l’a attaché à moi était ma gentillesse innée et authentique, chose qui ne s’invente pas. Il m’a challengé, sacré K. : “te rends-tu compte à quel point être trop gentil peut te léser, toi aussi ?”.
C’était pas facile à entendre, mais je le sais bien trop. J’ai toujours agi pour le bien des Autres, quitte à prendre une taxe ou un setback personnel, tant que l’autre à son compte. Dans un setup de 1:N c’est valide, mais c’est tout. Dans le setup que je vis trop régulièrement, c’est du 1:1 et pas du 1:N, et les concessions sont à valeurs nulles : le premier prend le positif et je récupère le négatif : rien n’avance et on ne tire rien d’une telle discussion. À quoi bon en avoir discuté, alors ?
C’est un grand travail qu’il me faudra faire sur moi, tel la méditation et les pensées qui divergent et flottent : ces situations arriveront dans le futur, et j’ai hâte de savoir quand je taperai le poing sur la table pour m’imposer, pour faire parler Vincent, Emmanuel, peu importe au fond de moi, pour reconstruire l’Homme que je suis, pour me rebeller à ma façon, après une Vie entière à s’effacer pour les Autres.
Au final, c’est en réécoutant une bonne partie des 3h de discussions que j’ai eue avec J. l’autre jour que j’ai réalisé qu’encore une fois, mon meilleur pari est de tout miser sur moi-même, et garder J. en fallback plan en continuant ma tambouille avec elle. Certes, ce filet de secours est agréable, bien que parfois torturant mais safe, mais je sais que c’est la meilleure chose à faire.
Et peu importe de quoi on a pu parler pendant trois heures : nous deux en sommes sortis le sourire aux lèvres, le coeur léger et les pensées vers le futur, alignés dans la séparation. C’est le résultat et l’impression finale qui compte, pas tant les détails dont nous ne nous souviendrons pas.
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lafamillepatate · 4 years
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Le premier trimestre (partie 1)
Et voilà, nous en étions presque sûrs, nous allions être parents ! Dur après cette nouvelle de retourner à la vie quotidienne, mais c’était lundi et il fallait retourner travailler. Vu que je bossais en laboratoire d’analyses, je savais que le mieux pour savoir si la grossesse était réellement présente c’était la prise de sang.
Donc dans ma tête tout était déjà organisé, vendredi jour de repos, j’irai dans un laboratoire concurrent (on va éviter que mes patrons m’annoncent ma grossesse) faire les BHCG, sans ordo ce n’est pas grave, je paierai. Si le résultat était positif, rendez-vous avec mon médecin traitant pour la suite des choses (je n’y connaissais rien, c’était ma première grossesse).
Sauf que, évidemment, rien ne s’est déroulé comme prévu.
Lundi donc j’arrive au travail, je fais la plus grosse journée de la semaine (7h15, 17H30) et les douleurs du samedi me reprennent, me paralysent. Ayant des soucis d’intestins depuis l’adolescence, je me dis que je dois faire une crise et j’essaye de me soulager tant que je peux. Mais rien n’y fait, je suis pliée en deux, je veux rentrer, m’allonger, dormir. Je termine cette journée d’enfer, enfin. Le soir ça va à peu près donc je ne panique pas.
Le mardi, de retour au travail, ça va. Enfin jusqu’à 11h, là ça me reprend, des spasmes horrible dans le ventre, je n’arrive plus à respirer, à réfléchir. Je dis à mes collègues que ça ne va pas, une fois, deux fois, trois fois.. Puis je me lève et je pleure, de douleur, de fatigue. Tout de suite l’infirmière qui est présente m’emmène dans une salle libre, prend mes constantes. Je craque, je lui explique que je viens d’apprendre que j’étais enceinte. De suite elle me dit d’aller aux urgences, que cela peut être grave. J’appelle monsieur chaton, direction le CHU.
On arrive au CHU, direction les urgences gynécologiques. Dans la salle d’attente avec monsieur, on en parle, de ce que tout le monde devait penser à ce moment là, la fausse couche. Je me dis que si cela arrive c’est que c’était ainsi, toutes les fécondations ne mènent pas à terme et que le corps est bien fait, que si cela doit arriver c’est pour une bonne raison.
Enfin c’est notre tour, le médecin arrive, nous installe à son bureau, se présente “Bonjour, je suis Ines X, interne en gynécologie, expliquez-moi tout”. C’est parti pour de longues minutes de discussion, sur mon état, mes douleurs. On passe en salle d’examen pour faire une échographie. Elle m’explique qu’on passera par voie vaginale vu le terme. Pas de soucis, elle me demande quand je suis prête, c’est parti. Et là, les plus longues minutes d’une vie, elle ne dit rien regarde, tourne et retourne l’écho. Puis elle finit par nous dire qu’elle ne voit rien.
Elle me demande si j’ai fais une prise de sang, si j’étais sûre d’être enceinte. Je réponds que non. Elle me refait faire un test de grossesse urinaire, qui est positif et une prise de sang. Elle m’explique que si celle-ci revient positive il faudra en refaire une dans deux jours, puis revenir aux urgences pour refaire une échographie. Le problème étant qu’elle craignait que je fasse une grossesse extra-utérine. Que l’embryon ne soit pas implanté au bon endroit et que si c’était le cas, le taux de BHCG n’augmenterait pas autant que pour une grossesse “normale”. Donc nous devions attendre.
Avec monsieur chaton nous faisons tout ce qu’elle nous avait recommandé. Repos, prise de sang, écho. Le taux avait doublé en 48H. Nous retournons aux urgences et par chance retombons sur Ines (la super interne comme j’aimais l’appeler). Elle se souvient de nous, nous dit que pour elle, pas de doute, c’est une grossesse en cours vu l’augmentation du taux et me refais une écho. Sauf que là rien, pas d’oeuf, rien du tout. Elle nous dit que c’est peut-être un peu tôt vu qu’on ne connaissait pas la date de fécondation. Nous devrons revenir dans une semaine. Sauf qu’en attendant, j’avais toujours mal.
Une semaine était passée, j’enchainais les crises de spasmes et je restais allongée toute la journée. Le stress était présent, on attendait. Direction les urgences pour refaire un point (oui pas de rdv à chaque fois une heure minimum d’attente). Enfin ce jour là 3h. C’était une autre interne, elle avait l’air débordée, il y avait beaucoup de monde. Soudain, Ines passe dans le couloir et nous dit bonjour de la tête. Les minutes passent, et elle finit par venir nous chercher. Elle nous explique que ce n’est pas elle de garde mais vu que sa collègue a du retard et qu’elle connait notre dossier, qu’elle allait me faire l’échographie de contrôle. Je m’installe, c’est parti pour l’énième échographie (pas toujours agréable) et là elle nous dit qu’elle voit un oeuf, implanté, mais vide. Pas d’embryon. Un oeuf clair comme cela s’appelle. Bref non viable, fausse couche ou curetage assuré.
Je me dis: tout ça pour ça. 
Elle nous explique qu’on peut revenir dans une semaine si “mon corps ne l’a pas expulsé” et que si ce n’était pas le cas.. on m’expliquerait à ce moment-là.
Encore une semaine. On était mi-juillet, j’étais enceinte d’un mois et demi en aménorrhée (depuis mes dernières règles). Bref c’était long, j’avais encore et toujours mal sans qu’on trouve pourquoi, j’en avais marre.
La semaine d’après, nous voilà de retour dans notre nouveau fief, les urgences gynécologiques du CHU. On attend, comme d’habitude, voilà notre tour. L’interne “surfer” nous accueille (oui j’ai donné un nom à tous les internes), il nous explique ce qu’Ines nous avait dit la semaine précédente et on passe à l’écho, encore. Monsieur chaton était derrière l’interne, comme toujours, à regarder l’écran. Lui ne dit rien comme d’habitude, moi je stress, je me dis que c’est fini. Puis il nous dit une phrase, celle qui changera toute notre vie et qui résonne encore dans ma tête. Il me regarde, un peu en souriant, puis me dit “vous avez des jumeaux dans la famille?”
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payetongyneco-blog · 7 years
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Reprendre mes droits sur mon corps. Bien plus qu'un simple besoin, une guérison nécessaire.
Bonsoir, voici mon témoignage anonyme. Je n'ai jamais consulté de gynécologue ou de sage femme avant de tomber enceinte de mon premier enfant. Quelle surprise en découvrant ce milieu ! Je suis tombée de haut. Je leur faisais confiance mais ça c'était avant.... Je pourrais écrire un roman, je vais essayer de faire le plus court possible. Ce qui m'a marqué lors de ma première grossesse/ mon premier accouchement (en 22H). J'avais 21ans : -Il a fallut que je répète plusieurs fois et lors de plusieurs RDV avec la même gynéco que OUI nous voulions garder cet enfant et que OUI c'était voulu. - Pendant les échanges avant l'accouchement on nous avait promis plein de belles choses : Écoute, bain relaxant, présence bienveillante d’une SF si besoin, respect, physio…. Nous n’avons rien eu de tout ça. Seulement un manque total de soutient arrivé sur place. Juste plein de tests et de questions invasives inutiles. Forcée de rester sur le dos pour les monitoring (quelle torture avec les contractions fortes et rapprochées) -Avec l’angoisse d’un premier accouchement, perdu sans aucune explication, les douleurs de plus en plus fortes, levée depuis 3h du matin. J’ai fini par demander une péridurale alors que je n’en voulais pas. -Le manque total d’humanité de l’anesthésiste. Je ne crois pas qu’il m’ait dit bonjour…. Il était trop occuper à se plaindre et raconter sa vie aux autres personnes présentes. -Le nombre incalculable d’inconnus qui m’ont vu à poil ou ont trifouillé mon entre jambe. -Le personnel qui ignorait volontairement les effets secondaires de la péridurale (paralysies, douleur insoutenable au niveau de la pose en continue, les jambes qui gonfles, ect…) -Le mauvais dosage d’ocytocine d’une SF étudiante dans mes perfs : Ralentissement et arrêt du cœur du bébé qui ne le supportait pas. Heureusement qu’un gynécologue s’en ai mêlé à temps et l’a rebaissé. Du coup masque à oxygène pour m’aider à redonner de l’oxygène à bébé à cause d’elle. Cette erreur médicale m'a fait frôler la césarienne d'urgence. -Au moment de pousser, la péri ne fait plus effet, ma fille est coincée (je suis bloquée sur le dos, si j’avais pu bouger elle serait sorti toute seule). Ils appellent un gynécologue pour « m’aider » malgré ma demande d’essayer encore dans une autre position (qu’on me refuse). À ce moment-là j’ai l’impression que je vais mourir, je n’en peux plus. Le gynécologue se moque de moi, rigole de mes cris de détresse, de souffrance, de mes jambes qui tremblent…. Il me menace de me faire encore plus mal si je ne pousse pas. Il anéanti le peu de force qu’il me reste. -Le placenta ne sort pas assez rapidement d’après eux, alors que rien ne le justifie, révision utérine SANS ANESTESIE ! On m’envoie de la morphine mais elle ne fonctionne pas. Il a rentré son bras 6 fois pour récupérer tous les morceaux et m'a déchiré tellement il y allait comme un bourrin. Un vrai cauchemar, une boucherie,….. Inutile de préciser le Baby bleues carabiné que je me suis payée après. Et la difficulté de créer un vrai lien avec ma fille. Le séjour à la maternité après n'a rien arrangé: Mauvais conseils pour donner le sein, allaitement raté, une médecin qui nous traite mal à cause de nos ages (21 ans et 23 ans à l'époque) …. Et TOUT aurait pu être évité si j’avais accouché à la maison, entouré des bonnes personnes, étant soutenu, pouvant prendre les positions nécessaires (J’ai été bloqué sur le dos tout le long de cet accouchement). Tout ceci aurait pu ne jamais se produire, tant de souffrance inutile ….. Les jours suivants, quand on me demandait si ça allait je répondais toujours « Oui » avec un grand sourire. C’est fou comme on peut sois même minimiser, faire comme si tout c’était bien passé …. Pour qui ? Pourquoi ? Est-ce par ce qu’on nous fait croire que c’est normal ? Par ce qu’on manque d’informations ? Par ce qu’on nous a appris à ne pas toucher au « sacro-saint pouvoir médical » ? Par ce qu’on préfère oublier ? Par ce que personne ne veut entendre ? Je ne sais pas exactement….. Surement un peu de tout ça. Mon deuxième accouchement. Je ne trouve pas de sage-femme pratiquant l’AAD (Accouchement à domicile), je me retrouve une deuxième fois en maternité à mon plus grand regret (avec un projet de naissance cette fois ci) Ce qui m’a marqué : - De nouveau épuisée, angoissée, dans un lieu pas du tout accueillant…. -On m’oblige à me mettre dans des positions qui me font affreusement souffrir et qui sont inutiles. -Tous ces inconnus qui me voient à poil ou regardent mon entre jambes en me considérant juste comme un numéro de dossier. -Quelques minutes après la naissance de mon fils on me demande de lui faire un test avant la tété de bienvenue. Je dis oui mais juste pour ce test en précisant de vite me le ramener pour cette tété si importante à mes yeux (Je n’ai pas pu la faire à ma fille) On me laissera 40min toute seule sans me dire ce qui se passe. Elles lui ont fait la totale alors que j’avais précisé que je ne voulais pas. Elles m’ont délibérément menti pour pouvoir suivre leurs protocoles inutiles ….. -Le coup de coude d'une SF à sa collègue en chuchotant "Au fait, elle veut savoir quand on la recoud" "Ah oui c'est vrai. Je vais vous recoudre" (Ce n'était pas habituel pour elles de prévenir) - Les réveils inutiles, invasifs et épuisants par les membres de la maternité en chambre. -Le moment ou j'ai du me tenir au mur sur plusieurs mètres pour récupérer mon bébé alors que je leur répété plusieurs fois "Non arrêtez, je ne veux pas, laissez le ...." -Aucun respect du projet de naissance pourtant validé et signé par les SF et gynécologue avant l’accouchement. J’ai pu prendre ma revanche lactée et créer le lien avec mon fils en mentant au personnel pour qu’ils me laissent tranquille (C’est fou d’être obligé d’en arriver là) et en rentrant rapidement à la maison avec une demande anticipée. Après cette deuxième expérience c’était sûr, je ne voulais plus mettre les pieds dans une maternité (hors réel soucis) Pour mon dernier j'ai trouvé ma perle rare. Une SF accompagnant les AAD. J'ai eu pour la première fois un suivis de grossesse et un accouchement respectueux. -Pendant la grossesse je n'ai eu aucun touché vaginal. Sur la fin j'ai vérifié mon col moi même par ce que j'en avais envie. Je n'ai eu qu'un seul et unique TV et seulement par ce que JE l'ai demandé lors de l'accouchement (Alors que pour mes deux premiers c'était tous les mois durant les grossesses et toutes les heures le jour de l'accouchement par plein d'inconnus) -J'ai fais mes prélèvements vaginaux toute seule. Elle m'a juste expliqué et fait confiance. -Elle ne m'a jamais jugé sur mon poids, mon age, nos choix... (alors qu'en maternité c'était presque à chaque fois) -Durant l'accouchement elle savait écouter / observer pour respecter mes phases de douleur. Présente quand j'en avais besoin et disparaissait pour me laisser tranquille. -Elle ne m'a jamais séparé de mon bébé -J'ai pu faire TOUT ce que je voulais. Tout ce que mon corps me réclamait/avait besoin. -Aucune perfusion, aucune machine inutile... -Elle m'a toujours tout expliqué et a toujours attendu mon consentement. L'opposé total de mes accouchements en maternité. J'étais maître de mon corps et respecté ! Cette dernière naissance m'a guéri. J'ai découvert à quelle point j'étais forte. A quelle point un accouchement pouvait être beau... Je ne la remercierai jamais assez. Je n'ai qu'un seul regret. Ne pas mettre assez informé avant de devenir maman et avoir fait confiance aux gynécos et SF de la maternité. Merci à toutes celles qui partagent leur vécu. Vous avez tout mon soutien.
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Notre top 10 - Que faire à Bali? (Indonésie) 🌴
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Treks au levé de soleil, nager avec les mantas, plongées sur des plages volcaniques, surfer a Canggu, visiter des temples... Une chose est sûre, à Bali on ne manque pas d’activités !
Aujourd’hui, 1 an après notre voyage de 15 jours sur l’île, je vous propose notre top 10 des choses à faire (que nous avons faites) sur l’île ! 
1 - Lever de soleil sur le volcan Mont Batur 🌋
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Un des plus beau spectacle qui nous a été offert lors de notre voyage sur Bali ! La randonnée en soi n’est pas très compliquée, mais attention départ très matinal: à 3h du matin on est sur la route et après un bref arrêt café/petit déjeuner à mi chemin on arrive au début du trek, tout excité !
Debout bien avant le lever du soleil, la randonnée de 2h30 se fait à la frontale et, avec un guide local obligatoire. 
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Tout au long de la marche, le ciel se transforme petit à petit, les étoiles laissant place à des couleurs cuivrées, rosées et, un dégradé bleue nuit/bleu turquoise à couper le souffle...
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A post shared by Maève et François 🐨 (@notregrandevadrouille) on Feb 19, 2018 at 11:27am PST
On arrive juste à temps pour observer les premières lueurs de ce nouveau jour. Et après un petit café, on a même le droit à la visite de nos petits copains les singes !
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CONSEILS : Si vous êtes amené un jour à faire ce trek, attendez vous à un monde de folie ! Cette randonnée étant très populaire, nous n’étions clairement pas les seuls et avons dû faire la queue tout le long ! C’était assez impressionnant de voir autant de monde ! Depuis le bas de la montagne on pouvait même voir le chemin à emprunter en suivant les lumières correspondant aux frontales de chacun ! 😮
2 - Faire du Yoga à Ubud 🧘🏼‍♀️
Vous connaissez notre amour pour le sport, ce n’est plus un secret ! Quoi de mieux que de s’essayer au yoga dans un vrai centre de Yoga ici à Ubud ! 😍
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En plus d’un cours très inspirant, nous étions entouré d’un cadre magnifique en plein cœur de la jungle balinaise 🌴.
Pas de clim, pas de ventilateur, pas de bruit extérieur pouvant venir troubler la sérénité de cette pièce. Et quel bonheur ! Parce qu’à Bali, le pollution sonore est un véritable calvaire ! 🛵🚕🚙🚌🚓
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En tant que coach sportif et passionnés, on s’intéressait au yoga déjà depuis plusieurs années sans jamais avoir franchi le pas de prendre des cours. Et ça nous a vraiment plu !
C’est évidemment une expérience que le renouvèlera avec plaisir ! Et je vous le conseille fortement pour vous aider à vous détendre, à respirer et à vous libérer de tout le stress qui vous entoure à longueur de journée !
CONSEILS: Les “yoga retreat” pullules à Bali et plus particulièrement à Ubud. N’ayez pas peur d’aller jeter un coup d’œil au studio, de discuter avec des membres ou même des professeurs directement avant de réserver votre cours. Comptez environ 15€ le cours pour deux en étant bien large ! 
3 - Se perdre dans les rizières de Tagalalang 🌱
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Les rizières les plus connues de Bali et pour dire... elles sont magnifiques ! Le lieu est incroyable et immense ! Il y a de quoi faire, et surtout il y a largement de quoi explorer.
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A post shared by Maève et François 🐨 (@notregrandevadrouille) on Aug 26, 2017 at 10:21pm PDT
Bien entendu, toujours un peu de monde, mais quand on s’éloigne un peu de la route et qu’on commence à s’enfoncer dans les champs, on finit par trouver des endroits assez tranquille où on peut savourer une petite eau de coco par un soleil de plomb ! 
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A quelques minutes seulement du centre d’Ubud, c’est un incontournable que nous avons vraiment adoré !
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CONSEILS: Pour éviter la foule, comme pour beaucoup d’endroits sur Bali, préférez venir explorer les rizières au petit matin ou bien plus tard dans la journée, là où tout le monde est déjà rentré chez soi. Prévoyez du cash car certaines parties de la rizière sont sujettes à des “donations forcées”. Un des points négatifs de Bali...
Sachez également que des rizières à Bali il y en a beaucoup ! Alors encore une fois, n’hésitez pas à partir à l’aventure ! Par exemple au nord de l’île:
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4 - Partir à la recherche des plus belles cascades dans la jungle 🛵
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Bali est extrêmement belle par endroit, mais surtout de l’intérieur. On a tendance à croire que les plages d’eaux bleues turquoise caractérisent le mieux l’île. Et franchement, moi je ne trouve pas.
La jungle Balinaise est juste absolument dingue ! Truffée de petites cascades toutes belles les unes que les autres. Il est d’ailleurs très facile de trouver son propre bonheur ! 
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Avec notre scooter depuis Ubud, on s’est rendu dans un coin à 20min pour trouver une cascade en priorité (merci les réseaux sociaux). Mais quand on est arrivés là bas, une gate avait été installée et on nous demandait assez expressément de l’argent pour pouvoir passer. Assez choqué de voir à quel points ces hommes essayait à tout prix de nous faire raquer plus qu’autre chose, on s’en est allé. Et nous avons bien fait !
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Alors petit pause explication: les “donations” comme ils disent là bas, c’est un moyen pour les balinais de pouvoir prendre soin de certains lieux et également de pouvoir aider les locaux. Et pour ça, nous comprenons absolument.
Cependant, lorsque l’on se sent comme des vaches à laits, que la donation est émise à un certain prix et que les gens T’OBLIGENT à payer sous prétexte que. Là non. Une donation par principe, n’est pas obligatoire.
Après cette échec, 5 min plus loin et en suivant 2/3 panneau on s’est retrouvé devant une merveilleuse cascade. Et que pour nous en plus !
Cette fois ci, à l’entrée il y avait une urne “donation” et aucunes personnes ne cherchaient à nous soutirer de l’argent à tout prix ! Nous avons donc laissé la somme qui nous avait été demandée à l’autre endroit juste par principe (cheh!).
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Et aucuns regrets vu l’endroit ou nous avons passée les 2h précédentes.
5 - Plonger à Amed, au nord de l’île 🐠🐙
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Aller à Bali sans passer de temps sous l’eau était impensable ! On a passé une journée complète à Amed pour plongée et on a absolument adoré cet endroit !
Déçu d’ailleurs de devoir le quitter au bout d’une journée tellement la vie semblait plus paisible là haut !
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On a réservé nos plongées 1 semaine en avance avec Dive Concepts. Et pour la journée le tout nous à coûté 1.190.000 RP par personne (plongeurs certifiés) ce qui revient à 75€, transport et repas midi compris. Un prix défiant toutes concurrences !!
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De plus, François et moi étions tout seul avec notre guide et avons pu prendre tout notre temps sur 3 sites différents et tellement, tellement beaux... Un vrai régal !!
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CONSEILS: Dive Concepts est une entreprise avec plusieurs locaux à Amed. En plus de vous arranger le déplacement avec leurs chauffeurs, beaucoup parlent français donc si vous avez peur de la barrière de la langue, c’est tout de suite plus simple !
6 - Se faire masser à la balinaise pendant une heure 💆🏻‍♂️💆🏼‍♀️
Un incontournable de l’Asie du Sud Est, ça c’est sur !
En remettant dans le contexte, nos 10 jours à Bali devait nous permettre de nous reposer. Mais comme je vous l’explique dans un autre article: négocier constamment, payer sans arrêt (même si ce sont des petites sommes hein), se faire alpaguer dans la rue par X vendeurs de yoyo et collier de coquillage made in china, avoir peur de se faire avoir à chaque fois, la pollution sonore, olfactive et visuelle... Bref... On ne se trouvait pas vraiment reposé !
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Et les massages ont été un vrai exutoire...
On a opté pour un salon bien noté et plutôt “Fancy” à Seminyak, pas trop loin de notre hôtel: le Sundari Day Spa.
Bien entendu, on les contacte, on réserve rapidement pour un massage balinais d’1h, tout le corps pour la modique somme de 15€ par personne.
Quand on arrive, on nous sert une boisson à l’hibiscus et on nous présente sur un plateau différentes huiles de massages pour pouvoir choisir celle que nous préférions.
Et puis très rapidement, on passe dans notre chambre privée pour 1h de massage de la tête au pieds !
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On ressort complètement gaga et détendu... Mission accomplie !
7 - Surfer les vagues balinaises pour 3€ par jour !🏄🏼‍♀️🏄🏻‍♂️
Il y a vraiment de quoi faire en terme de spots de surf à Bali.
Notre choix s’est porté sur Canggu 🏝pour la fin de notre séjour. On allait tous les matins sur la plage, au petit “bouiboui” qui loue des planches de surf pour une bouchée de pain ! Et puis ils prêtent le lycra, la combi si il faut et après c’est à toi de voir !
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Pas très très rassurée après mon accident de surf quelques mois plus tôt, je n’ai pour ma part pas été très brave. Cependant j’en connais un qui s’est régalé (s’est aussi fait peur faut le dire hein 🌊) pendant que je me prélassais sur la plage au soleil ☀️😎
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CONSEILS: si vous êtes débutant en surf, je vous conseille de prendre quelques cours avant pour vous faire la main mais surtout pour savoir dans quoi vous vous lancez. Les vagues de Bali n’ont absolument rien à voir avec celles de France ou même d’Australie. Les courants et baïnes sont dangereux, donc ne prenez pas trop trop la confiance hein !
8 - Visiter Nusa Lembogan, Nusa Ceningan & Nusa Penida
Si vous ne l’avez pas déjà lu, je vous renvoie à l’article sur nos premiers jours à Bali et notre escapade sur les îles Nusa Lembogan et Ceningan en cliquant juste ici.
Mais clairement, à faire à tout prix ! Un bon moyen de commencer notre aventure balinaise. Une eau bleue turquoise à 50m de notre bungalow, un scooter pour visiter les deux îles côte à côte avec (Lembogan et Ceningan), du snorkel a volonté avec ou sans des raies mantas, et des warungs les pieds dans le sable blanc face à la mer pour moins de 3€ par personne... franchement on ne demandait pas mieux ! 
Hélas, nous n’avion pas prit le temps de visiter Nusa Penida mais je vous le recommande ! C’est sûr que si nous retournons un jour un Bali, c’est à Nusa Penida que l’on passera du temps pour explorer et chiller à fond !
9 - Le temple de Goa Gajah: la grotte de l’éléphant et explorer Ubud
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Il faut savoir que pour cette première fois à Bali, nous n’avions pas vraiment réfléchis à visiter des temples à foisons. Sachant qu’en plus, à Bali, des temples y’en a partout ! 
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Mais lors de notre séjour à Ubud, impossible de passer à côté du temple de Goa Gajah qui nous a fait vraiment bonne impression ! Un temple dans la jungle avec différentes ambiances et peu de monde quand nous y sommes allés. 
Les détails dans la roche de la grotte de l’éléphant sont surprenant: mais à l’intérieur, il n’y a pas grand chose 😂. C’était enfin un prétexte pour nous d’acheter un Sarong que je voulais absolument et qu’il faut porter dans beaucoup d’endroit religieux à Bali. 
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Le reste du temps, nous avons profitez pour visiter Ubud et ses environs. Balade, randonnées, explorations: tout ça c’est vraiment facile ici ! Nous avions fait le choix de ne pas aller à la célèbre Monkey Forest, j’avoue que je n’avais pas vraiment envie de me mêler au touriste pour voir des singes à foisons... On a donc plutôt profitez de la jungle sauvage en évitant les coins touristiques et ça c’était vraiment chouette ! 
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Une activité que j’aurais bien aimé faire mais que nous n’avions malheureusement pas pu planifier par manque de temps aurait été d’aller chiller pour quelques euros dans un de ces hotels 5 étoiles avec vue sur la jungle depuis une piscine à débordement magnifique... Finalement je crois que l’on va devoir retourner à Bali 🤷🏼‍♀️🌴
10 - MANGER et savourer une bonne bière face aux coucher de soleil sur la mer tous les soirs
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Les couchers de soleils et nous, c’est vraiment une très grande histoire d’amour 🌅... Que ce soit à Canggu ou bien à Nusa Lembogan on en a prit pleins les yeux !
Mais Canggu fait définitivement partie de notre top 10 surtout pour y rester quelques jours: toujours à côté de la plage, une ambiance vraiment zen comme on les aime et notre guest house tout en bambou était juste géniale !
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Et le must du must, c’est de pouvoir le faire en sirotant une bière locale ou un jus bien frais🍺, avec le son des vagues et des agitations de dernières minutes. Un vrai moment chill comme on les aime et qui fait bien rêver ! 
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entrelesdraps · 7 years
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Neko et Salvia
Il y a peu de personnes anciennes dans ma vie. J’ai beaucoup déménagé, mais jamais développé d’aptitude à garder le contact. 
Hors famille, Neko est donc ma relation la plus ancienne. On s’est rencontrées au lycée. C’est par elle que j’ai compris que j’aimais les filles. Nous sommes sorties ensemble quelques mois, vraiment peu de temps au final... mais y’a des histoires qui marquent, notamment quand elles sont celles des premières fois. 
Nous fûmes très amoureuses et très complices. Lorsqu’elle m’a quittée, j’ai été dévastée comme on peut l’être à 16 ans, mais j’ai tout fait pour qu’on reste amies, parce que mon amour allait au delà de ça.Bon an, mal an, ça a marché. Elle a fini par rompre avec le connard pour lequel elle m’avait quittée. Je suis sortie avec le connard en question, parce que vraiment, pourquoi faire des choses intelligentes quand on peut faire n’importe quoi ? 
Mais ça a marché : nous sommes restées amies. J’ai réparé le cœur de la moi de 16-17 ans. J’ai aimé d’autres personnes, des filles, des garçons, et elle a vécu sa vie. On a du se revoir une ou deux fois par an après le bac, la distance étant ce qu’elle est. J’ai continué à l’aimer, mais bien entendu, plus comme avant. Un peu pour me protéger, un peu parce qu’en 15 ans, c’est quand même pas mal de passer à autre chose. Et j'ai toujours pensé que de son côté, il en était de même en pire (j’ai ponctuellement de grosses difficultés à concevoir qu’on puisse me désirer ou m’aimer, on va dire). 
J’ai toujours eu une petite voix dans ma tête qui me disait que quand même, on ne serait pas contre une soirée qui dérape n’est-ce pas. Parce que Neko, c’est resté une des plus belles personnes que je connaisse. Belle à s’en faire péter la rétine (on sent que mon objectivité adolescente est intacte, là ?), et aussi belle en tant que personne (et beaucoup, beaucoup plus au fil des années). 
Bref. On situe donc Neko ici : meilleure amie du lycée, j’aimerais bien y refaire des bisous un jour (mais j’ose pas trop y penser).
Or, elle ne pouvait venir à la Grosse Teuf d’anniv que j’organise mi-novembre, elle a donc proposé de venir le 11. Avec beaucoup de points d’exclamation, parce qu’elle rentre d’un an à l’étranger (style bout du monde, pas style Allemange) et qu’elle a des milliers de choses à raconter. 
Quelques jours avant, elle me dit qu’elle viendra avec Salvia, un de ses copains. Je le connais un peu, par elle, il m’avait laissé une bonne impression il y a genre ? Sept ans ? Quoi qu’il en soit, pas de souci.
Déjà, “un de ses” copains : Neko est devenue polyamoureuse. Tadaaaaaa. Je note l’info en rouge souligné trois fois dans ma tête.
Vendredi soir, on parle jusqu’à 5h du matin. Au moment de me dire bonne nuit, Neko m’avoue qu’elle a très envie de m’embrasser... et on s’embrasse.
Quinze ans dans la face : on pouffe à qui mieux mieux*, elle m’avoue que ça lui trotte depuis un moment, je renchéris, on pouffe. Je pars me coucher avec le cerveau en ébullition.
Samedi matin, je me réveille et j’entends le clic clac du salon grincer de façon explicite. Je me tapis en ricanant sous ma couette pendant que ma ptite voix me dit “avoue, t’as juste envie d’aller toquer à la porte et de les rejoindre”.
Samedi est la journée de la glande par excellence, on papote en buvant du thé et on boit du thé en papotant. On passe du temps avec une amie de Salvia, on dîne au resto avec L. (une amie à moi). On s’embrasse par-ci par là avec Neko (et on pouffe). 
Juste avant d’aller dormir, on discute du lycée, et on se dit des choses très jolies, qu’on aurait été incapables de dire à l’époque et qui auraient pourtant fait tant de bien. Je suis partagée entre l’envie de l’inviter sous la couette et le besoin de processer un peu ce qui est en train de se passer... comme je suis trouillarde ET crevée, je garde mes envies pour moi.
Et dimanche matin, je me réveille alors que le clic clac du salon a recommencé à chanter. Je mords très fort la couette en écrivant à R. que j’ai DÉFINITIVEMENT envie d’aller proposer de les rejoindre, il me menace d’envoyer un screenshot de la conversation à Neko. Je refuse et reste dans mon pieu, mais du coup, y’a un moment où je me rends compte qu’il va sérieusement falloir assumer mes désirs et les exprimer, et que dans ce cas précis, ça va me demander par mal de courage. Soit.
En attendant, on reprend sensiblement le programme de la veille, beaucoup de thé et de papote. Je finis par lui avouer mes idées du matin, tout en piquant un fard  de premier ordre car ma capacité de débauche n’a d’égale que ma timidité mal placée. 
“Mais tu aurais trop dû ! J’ai failli venir te chercher en vrai !”
Okay. Noté. C’est le grand chantier dans ma tête, y’a une gosse de 17 ans en train de se demander ce qui est en train de se passer, une de 31 qui lui tapote la tête en lui disant de laisser les grandes personnes parler, le feu à tous les étages et des papillons dans tous les coins du ventre. 
Dimanche soir, 3h passées. Salvia s’est empaffé dans le clic clac, Neko et moi ne sommes pas plus fraîches, et ils ont de la route à faire lundi. 
Donc on décide que c’est l’extinction des feux, alors qu’en vrai sérieux, à aucun moment on a eu l’intention d’aller se coucher. Elle vient me dire bonne nuit dans ma chambre, et il est de plus en plus évident que personne ne va dormir.
Nous glissons sur mon lit. C’est toujours la foire d’empoigne dans ma tête : en vrai j’ai beaucoup de mal à savourer parce que je suis traversée par des émotions de tout bord. Ce sont des retrouvailles que je me suis interdites de désirer, et je suis très intimidée, face à cette femme qui en vrai, m’impressionne beaucoup. Et en même temps c’est cool, très cool, tellement cool que je suis incapable de me concentrer. Du coup je me retrouve presque timide et hésitante, une version de moi-même relativement inédite au lit.
Ça s’estompe doucement, je tais les idées que je me fais pour juste écouter son souffle et redécouvrir la personne auprès de moi. C’est un peu fou, car en 15 ans rien n’a changé... et rien n’est pareil. Nos corps ne sont pas radicalement différents, mais un peu quand même, ne serait-ce que parce qu’on s’est ornées l’une comme l’autre de tatouage avec le temps. Mais au final c’est comme toute première fois avec quelqu’un, et on finit par trouver le chemin qui va bien.
Et ça va bien. Ça fait une éternité que je n’ai pas été en tête à tête avec une fille, c’est infiniment doux et amusant. On se regarde beaucoup, on échange de jolis mots, on se “j’ai envie de faire ça....” “ouiiiiiii”. Une chose en entraînant une autre, nos vocalises réveillent Salvia, qui passe la tête par la porte de ma chambre, nous signale qu’on l’a réveillé, se marre et nous demande si on veut de la compagnie.
“Ouiiiiiiiii”
Et on a de la compagnie.  Pour le coup, Salvia j’en ai pas parlé, mais t’inquiète, il me plaît bien. Il est plutôt soyeux dans son genre, fort bien élevé, et c’est très intéressant de discuter avec lui (ok, quand on me demande pleeeein de renseignements sur les Iles Feroé, ça me plait un peu en général. et il a vécu dans mon quartier du Bout du Monde il y a quelques années, c’est bizarre, dans ma tête ça crée des liens). 
On continue donc de faire connaissance dans le feu de l’action... c’est complètement étrange et parfaitement excitant. Neko s’extasie de nous voir nous embrasser, il s’extasie de nous voir nous toucher, et moi je ne suis jamais autant aux anges que quand je vois des gens se donner du plaisir. Je plonge avec délices dans ces moments où les sensations viennent de partout à la fois, où je ne sais plus à qui sont les mains qui caressent, ni le souffle dans le cou, ni les dents qui mordillent les doigts, ni les doigts qui... 
Et on s’amuse longtemps. On fait des pauses, on se câline, on papote, on se marre, on reprend les hostilités, on réveille les voisins, et il fait 18°C dans la chambre au lieu de 15°C en temps normal.  En allant chercher à boire, par la fenêtre de la cuisine, le vois le ciel qui s’éclaircit. Il est presque 8h du matin, tout le monde oscille entre l’envie de continuer et l’épuisement, mais cette fois c’est bon, la fatigue a gagné. Je fais chauffer de l’eau, prépare du thé, ramène les viennoiseries que Salvia est allé acheter dans l’après-midi, et c’est le petit déj au lit le plus doux qui soit. 
Salvia rend les armes et va se pieuter, Neko reste un peu blottie sous la couette pour papoter, avant de le rejoindre. Deux heures de sieste, un petit déj et quelques ronronnements plus tard, il est temps de partir, ce qui ne fait envie à personne... 
                                                       ***
Et maintenant ? 
Et maintenant je regrette DE NE PAS AVOIR LANCÉ LES HOSTILITÉS PLUS TÔT. Ça aurait laissé plus de temps pour s’amuser quoi...
Plus sérieusement, cela remue une foule de choses, en un dialogue permanent entre le passé et le présent. En général je m’occupe moyen du passé, c’est donc un peu inédit. Et en même temps je savais que si quoi que ce soit devait se passer avec Neko, ça entraînerait une remise en perspective de genre, toute ma vie sentimentale, tant qu’à faire. C’est l’avantage de l’expérience : je sais très bien comment fonctionne mon cerveau.
Déjà cela me fait mesurer tout le chemin parcouru. On s’est connues gamines, inexpérimentées et totalement givrées. On se retrouve femmes, riches de plein d’expériences et beaucoup, beaucoup plus matures. Et c’est cool. C’est cool de se retrouver comme ça, c’est cool de se dire qu’on a grandi et que le résultat est plutôt concluant.
Ensuite, que faire de ça ?  Eh ben “pas de la merde”, déjà, ce serait pas mal. On est raccord sur les grandes lignes de notre vision et nos attentes vis à vis de nos relations. Il n’est de toute façon pas question de repartir comme en 40.... enfin comme en 2002 (de rien pour le coup de vieux). On a envie de se revoir, et plus qu’une fois par an c’est certain. Je n’ai en vrai pas méga envie de réfléchir où ça va : j’ai retrouvé une amante, et ça me va bien comme ça **
Et Salvia ? Ben Salvia, j’ai bien envie de lui rendre une ptite visite chez les Namnètes, pis il est le bienvenu au Bout du Monde. Avec Neko, sans Neko, selon les emplois de l’espace-temps des gens, parce que ça joue pas mal aussi. Comme je passe pas très loin de chez ces deux-là pour aller fêter Noël en famille, j’ai bon espoir de faire un crochet-câlins sur la route. 
Je ne sais pas comment conclure ce billet. C’était un week end très, très riche, qui a remué plein de choses que je décante encore maintenant. Et je suis très, très heureuse de ce qui en est sorti, beaucoup plus sereine que ce que j’aurais cru. Alors, même si ça ne respecte pas la chronologie de mes ptites aventures, je crois que c’est le billet parfait pour rouvrir le blog, non ?
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*ce qui est un peu marrant parce que depuis quelques années, je ricane plus que je ne pouffe, on est bien d’accord
** et je me surveille comme le lait sur le feu pour éviter de passer en mode drama à la première occasion, parce que franchement, j’ai pas le temps pour ça
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L’histoire sans fin...ou presque  **3ème  Partie**
Durant les années qui suivirent, LJ et moi nous sommes revus, reparlés, et avons réussi à reconstruire notre relation amicale qui m’avait vraiment manquée. Nous étions même voisins durant quelques temps. J’avais remis le couvert avec Malek, et LJ fréquentait Lisa, qui se trouvait être en lien avec ma famille. Quand je vous dis que le monde est petit dans nos campagnes, je n’exagère pas.
Le temps défile et je change du tout au tout en un claquement de doigts. Ma vie rangée finit au placard d’un coup de sang et je décide de quitter mon pays pour voir plus grand.
Je vois LJ, une dernière fois avant mon départ, entourée d’autres amis. On se dit bye, le premier d’une longue série.
Juin 2010, je rentre au pays. Je viens de passer 7 mois à l’autre bout du monde, à vivre mes rêves et apprécier le goût de la liberté. J’ai voyagé seule, ai fait des rencontres improbables, appris une nouvelle langue, apprivoisé une autre culture, fait des millions de jobs. Je reviens changée, complètement, je le sais.
Je suis excitée de revoir mes proches, de fouler à nouveau le sol français, et de profiter de l’été.
Tournée berruyère qui commence, telle une star, je passe de maison en maison, je fais mon show, chante mes voyages et découvertes. L’excitation est à son comble.
3h du matin, jetlag insistant, rue Barbès, feu rouge, je me stoppe. Je jette un coup d’œil dans mon rétroviseur et quelle ne fut pas ma surprise! Il est là, derrière moi, le vrai et l’unique : Mon LJ.
Warning enclenchés, frein à main, claquement de portière, je m’envole vers lui.
- Heyyy !! Comment ça va toi ! T’es rentrée quand ! me lance-t-il
- Ce matin mon cher ! je m’esclaffe.
- Sérieux ? c’est fou ! C’est trop cool de te revoir ! t’es parmi nous pour combien de temps ? tu vas repartir ou tu restes ?
- Aucune idée, j’aviserai. J’ai tellement de trucs à te raconter, t’imagines même pas !
- Je me doute. J’ai hâte de savoir tout ça. Une bière très vite ? on se cale ça ?
- Avec plaisir ! je t’appelle très bientôt. On se tient au jus.
On se serre dans les bras, une nouvelle page de notre livre est en train de s’écrire, mais nous ne le savons pas encore.
Après plusieurs échanges de textos, pour convenir du meilleur moment pour déguster une bière et profiter du soleil d’été en terrasse, nous voilà, LJ et moi assis à la même table d’un bar de notre charmante ville. A l’ancienne.
Le temps défile sous nos paroles, et les verres de bières aussi ! Il fait chaud, et les effets secondaires de l’alcool commencent à se faire ressentir. On rit, on se frôle, on retrouve notre complicité des anciens jours. C’est fun, c’est simple, c’est facile. Aisance innée.
Il me parle de ses avancées professionnelles, de ses projets de ses idées, de sa séparation récente avec Lisa. Je lui conte mes beaux voyages, mes belles plages et mes découvertes. Mes nouveaux hobbies et expériences de travail à l’opposé de nos formations, de mes conquêtes amoureuses rocambolesques et touchantes à la fois qui m’ont faites vibrer. Il m’écoute, me dévisage, me sourit. Je me sens bien, et rassurée.
Depuis que je suis revenue à mon ancienne réalité berruyère, j’avoue que nombreuses angoisses et questions m’étaient survenues. En sa compagnie, celles-ci s’envolent très loin, très vite. C’est instantané.
La soirée bien entamée, il commence à se faire tard, mais la fatigue est loin de nous abattre.
- Un dernier verre chez moi, propose-t-il. J’ai un petit rosé au frais qui pourrait être parfait pour conclure notre souper!
- Ben oui let’s go, on y va ! Qu’est-ce qu’on attend. !
Arrivés à destination, il me fait faire un petit tour du propriétaire: son atelier, sa cour, et son petit appartement de ville bien cosy. Je prends place dans son canapé, pendant qu’il me sert un verre de vin, en simulant des gestes de barman créateur de cocktail. J’esquisse un sourire, je n’y peux rien si le moindre de ses gestes me fait rire.
Il s’assoit à ma droite, posant nos boissons sur la table, et jette ses yeux vert émeraude dans les miens. Je peine à déglutir ma gorgée de vin.
- Marine, sérieux, je suis vraiment content pour toi, de ce que tu as vécu. Honnêtement, t’avais vraiment besoin de ça, je pense. Pour déconnecter, te recentrer sur toi, kiffer ta vie ! T’as assez donné dans le mélodramatique avec Malek, tes histoires de couple etc. Je te sens tellement libérée, je ne peux pas t’expliquer sérieux, mais je te sens BIEN. Et ça me ravit de te voir aussi épanouie et bien dans ta peau. Tu le mérites, t’es une fille bien.
- Waouh, merci que me vaut cet élan de gentillesse et de compliments? Ça me touche pour vrai ce que tu me dis LJ. Malgré nos ‘’petits’’ différents à certain moment, je n’ai jamais cessé de te considérer comme quelqu’un d’important dans ma vie.
- Ah oui ? tu fais allusion à quoi dans ‘’petits’’ différents ?
- Fait pas ton innocent ! m’exclamai-je
- Non sérieux, de quoi tu parles ?
- Ben la ! après qu’on se soit fréquentés d’une manière plus ‘’amoureuse’’ qu’amicale, on ne va pas se mentir, que j’ai coupé les ponts pendant un petit moment.
- Ah ça ! oui, bon on était plus jeunes, ce n’est pas grave. T’avais juste plus envie, tu m’as zappé. On ne va pas en faire un drame.
T’avais juste plus envie, tu m’as zappé.
Ces mots résonnèrent en moi. De son point de vue, j’étais la responsable qui avait mis fin à notre relation.
J’AVAIS JUSTE PLUS ENVIE DANS SA TETE !! NON MAIS PAS DU TOUT !!!
- Je t’arrête direct mon coco ! je pense que là tu es dans le déni complet de chez complet !
- Hein ? de quoi ?
- Fais pas l’innocent! On va remettre les pendules à l’heure mon chéri ! je ne t’ai plus donné de nouvelles certes j’avoue et j’assume, mais pas parce que j’étais tannée de toi. Parce que j’étais blessée !
- Blessée ? de quoi tu parles? … tu te fous de moi avoue. Tu blagues ?
- LJ, t’es sérieux ?
- Oui, je ne comprends pas. Vraiment, explique –moi.
Il me remplit ma coupe de vin.
- Tu sais pourquoi je ne t’ai pas rappelé du jour au lendemain ?
- Non.
- Tu te rappelles au moins que la dernière fois qu’on s’est vus ‘’ensemble’’, je me suis retrouvée en soutif culotte sur ton canapé et que tu m’as fait comprendre que rien de plus ne se passerait ?
- Humm, j’ai fait ça moi?
Sa face devint rouge.
- Oui tu as fait cela !
- Ok, mais en quoi ce n’était pas correct ? je pense t’avoir respecté, je n’ai pas fait le crevard ou le dalleux.
- Ce n’est pas cela le problème, LJ. Juste que ce jour-là, tu étais le deuxième mec de ma vie avec qui j’avais envie de franchir le cap, et tu m’as mis un gros stop. Ma fierté de fille a pris cher, crois-moi.
Un silence s’installa, interrogations et réflexions flottaient dans l’air. Il était perdu dans ses pensées. Je savais qu’il essayait d’analyser tout ce que je venais de lui dire afin de pouvoir formuler la meilleure des réponses qui le sortirait de ce merdier.
- Marine, dit-il calmement, je suis sincèrement désolé de t’avoir fait ressentir cela. Ce n’était pas du tout mon but.
- T’inquiète je sais bien, c’est digéré, et pardonné. C’est juste que je t’aimais vraiment beaucoup, et ça m’a fait de quoi ce ‘’rejet’’
- Est-ce que, par hasard, je peux me rattraper ici et maintenant ?
Mon visage se figea dans les airs, avais-je bien entendu ?
- Comment ça ? te rattraper ? je ne comprends pas.
Il posa son verre sur la table, approcha ses lèvres des miennes, ramena mon visage vers le sien et m’embrassa sans hésitation, sans sursaut, sans crier gare. Un baiser langoureux et chaud qui me fit tressaillir d’excitation. À la fin de ce long échange buccal, et inopiné mais loin d’être déplaisant, on se scruta un instant avant de partir dans un fou-rire.
- C’est bizarre, non, la tournure de cette soirée ‘’ retrouvailles’’ lançai-je.
- Tu n’as pas apprécié ?
- Bien au contraire, je dois dire que ce baiser fut un bel élément de surprise.
- J’ai envie de recommencer pour ma part.
- Ne te gêne pas, continue sur ta lancée, tu étais bien parti me semble.
On laissa donc aller nos pulsions adolescentes quelques longues minutes. Je retrouvai mes 20 ans, l’excitation des premiers jours qu’il m’avait influé à cette époque de nos vies. Il fit une pause juste d’un instant pour me dire :
- Est- ce que tu es prête pour rattraper le temps perdu ? à ce qu’il parait, il n’est jamais trop tard ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Je n’ai même pas eu le temps d’aligner un oui qu’il m’attrape et me jette sur ses épaules tel un sac de voyage ! Je me mets à rire, signe de mon acquiescement à la suite qui s’en venait. Clairement, on remontait dans le wagon du train, là où il nous avait laissé 5 ans plus tôt.
Il me dépose délicatement sur son lit, apprivoise ma bouche. Ses doigts s’enchevêtrent dans mes cheveux, son souffle chaud fait un aller-retour de ma nuque jusqu’à ma poitrine. Ses lèvres remontent doucement à l’une de mes oreilles, il se stoppe.‘’Tu m’excites’’ se fait susurrer dans le creux de celle-ci. Je vacille, mon corps est en éveil. J’aime sentir la poigne de ces mains sur le haut de mes cuisses. Je deviens pantin désarticulé entre les bras et doigts experts de mon marionnettiste. Il tire sur les bonnes ficelles pour donner à mon corps le mouvement qu’il attend et qu’il prévoit. Sa bouche fait un festin de ma peau, et de mon intimité. Je commence à me perdre totalement dans les méandres de ses draps. Je sens la jouissance monter à pas de géant dans toutes mes veines, mon sang bouillonne dans ma tête lorsque soudain, j’entends :
‘’Avoue, personne ne t’a jamais léché ta petite chatte comme ça !’’
Mon âme qui s’envolait doucement dans les cieux du plaisir, n’eut pas de parachute de secours à l’écoute de cette réplique digne d’un film X. Je suis passé de la Belle au bois dormant à Clara Morgane en 5 minutes. Blocage de pensée, de mes membres, raideur interloquée. On ne me l’avait jamais sorti celle-là, surtout en plein ébat. Je lève mes yeux vers lui. Il a un regard de prédateur. Le mec est clairement dans son rôle. Je ne peux m’empêcher d’exploser de rire, mais un fou rire franc, avec des pleurs incontrôlables car ce n’est pas crédible. Il me suit de bon cœur dans mon délire. Notre spasme s’atténue, et laisse place à la suite de la nuit, bestiale et sans accrocs.
4h du matin, putain faut que je rentre chez moi. Je n’ai pas le goût… Je me rhabille à pas de louve, l’embrasse dans le cou, il m’agrippe, me retient et déboutonne mon jean : LJ, vraiment, je dois y aller… Oui je vais quitter, mais une heure plus tard.
L’été de nos retrouvailles, fut bercé de RDV clandestins, de fous-rires, de silences calmes, de nuits sans sommeil…J’adorais être avec lui, me perdre dans ses bras, mais je savais que je ne restais pas. J’allais repartir, à nouveau, loin très loin de Bourges, de nos anciennes vies. Je m’obligeais à garder mes distances, je ne voulais pas ressentir quelque chose qui aurait été plus fort que mon envie de voyages et de liberté. Je ne voulais pas AIMER. Ce mot m’effrayait, j’avais trop souffert lorsque j’avais ouvert mon cœur. L’amour, c’était le frein à mon moteur.
Je savais que LJ pouvait générer facilement ce sentiment chez moi. Je me devais de le repousser, et de lui montrer la facette sans pitié de la nouvelle Marine. Moins tu montres tes sentiments, moins tu es vulnérable, et plus tu as le pouvoir sur autrui. Je me mettais clairement un doigt dans l’œil comme à l’accoutumer. Moi et mes ‘’idées de merde’’. Moi et la facilité dont je faisais preuve pour me bercer de fausses illusions. Je me suis prise à mon propre jeu. Classique.
J’ai écumé plusieurs ‘’plan G’’ par la suite de nos échanges. Il était occupé, avait déjà des trucs de prévus. Je lâchai prise, en me convainquant que c’était aussi bien, jusqu’à l’un de ses appels inattendus.
- Tu fais quoi ce soir ?
- Je suis tranquille chez moi, je relaxe.
- Je suis sur la route, je rentre d’Espagne avec les gars, je peux passer ?
- Je ne pense pas, je suis tranquille là LJ, je n’ai pas le gout que tu te pointes à pas d’heure…
- Je peux être là dans une heure. Allez je viens, promis je serai gentil, tu seras contente d’avoir de la compagnie si tu es toute seule.
- Arffff, je ne sais pas. Tu ne veux pas qu’on se capte demain à la limite ?
- Demain c’est trop loin, j’arrive à tantôt, je fais vite.
Pas eu le temps de débattre, il avait déjà raccroché. Fuck…
Une heure plus tard, comme convenu, Monsieur arriva la bouche en cœur, émanant des effluves d’alcool et le regard un peu vitreux du mec qui n’est pas là pour faire jasette. Mon côté ‘’bonhomme’’ refit surface en quelques secondes.
- Je te le dis mon gars, si tu crois que tu viens la juste pour te donner ton petit plaisir et rentrer chez toi, tu t’es gouré d’adresse.
- Haha ! tu fais la rebelle ?
- Non, je fais ma conne frigide.
Il s’assied à côté de moi et me prend dans ses bras.
- Je suis venu pour te voir, reste tranquille, mets un film et profite de mes bras, Calme-toi Mademoiselle Muhammad Aly. Range tes gants de boxe s’il te plaît. Au moins pour ce soir. On ne va pas s’embrouiller pour rien. On peut juste être relax ?
- Ok, ce plan-là me va.
Le film finit, et ma colère redescendue, l’ambiance fut plus agréable. Mais je tenais mon bout. Pas de sexe ce soir, je ne suis pas un self-service. Tu as refusé de me voir les dernières fois, tu dormiras sur ta crampe aujourd’hui. À cet instant, l’amour est comme du business, pas de sentiments en affaire, que le plus têtu de nous deux gagne.
Malgré ma détermination, qui se lisait de manière très claire sur mon visage, il entreprit tout de même une approche nébuleuse pour obtenir ce qu’il était clairement venu chercher. Ma fierté étant trop forte, ni une ni deux, LJ s’est retrouvé sur le pas de la porte avec ses affaires dans les mains. Il me supplia une dernière fois comme un chiot devant un bout de chocolat.
- Tu vas regretter de me mettre dehors me dit-il en esquissant un sourire.
- Non mon beau LJ, je ne suis pas une ‘’option’’. Aucun regret.
- Tu n’es pas sérieuse ? allez Marine, toi et moi cette nuit.
- Non juste moi et moi-même cette nuit, rentre bien.
Je lui jette un bisou furtif, et lui claque la porte au nez, tourne le verrou et rideau !!
Trois semaines plus tard, je reprends l’avion pour la Nouvelle-Zélande, deuxième round, LJ est déjà loin de mes pensées.
à suivre...
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