Tumgik
#merveilleuse chanson
lisaalmeida · 2 months
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La fièvre de mon corps et le battement de mon cœur harassé et le frissonnement de mes membres, c’est le contraire d’un incident, car ce n’est rien d’autre, rien d’autre que mon amour pour toi, oui, cet amour qui m’a saisi à l’instant où mes yeux t’ont vue, ou, plutôt, que j’ai reconnu, quand je t’ai reconnue toi...
L'amour n’est rien, s’il n’est pas de la folie, une chose insensée défendue et une aventure dans le mal. Autrement c’est une banalité agréable, bonne pour en faire de petites chansons paisibles dans les plaines. Mais quant à ce que je t’ai reconnue et que j’ai reconnu mon amour pour toi, – oui, c’est vrai, je t’ai déjà connue, anciennement, toi et tes yeux merveilleusement obliques, et ta bouche et ta voix avec laquelle tu parles, – une fois déjà, lorsque j’étais collégien, je t’ai demandé ton crayon, pour faire enfin ta connaissance mondaine, parce que je t’aimais irraisonnablement, et c’est de là, sans doute, c’est de mon ancien amour pour toi que ces marques me restent...
Je t’aime, je t’ai aimée de tout temps, car tu es le Toi de ma vie, mon rêve, mon sort, mon envie, mon éternel désir... Et je m’en ficherais, je me fiche de tous ces Carducci et de la République éloquente et du progrès humain dans le temps, car je t’aime !.
La Montagne magique,
Thomas Mann.
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mochademic · 6 months
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100 Days of Productivity [Day: 31] || 100 Jours de Productivité [Jour: 31]
I've always found it amusing how often things seem precariously hard to balance in October, despite it being my favourite time of the year. my desire to read grows ten fold & studying in front of a window watching the rain makes the information seem much more alluring [yes, I'm including reading scientific studies & economic articles in that]. last week filled up with the most wonderful things & this week looks to be about the same. I'm very thankful for this time
house cleaned
course work completed
key essay writing started
notes re-written
cat taken in for vet check up
meal planning for the week done
packages wrapped & prepped for mail day
happy monday!
currently listening // N'y pense plus by Tayc
J'ai toujours trouvé amusant de constater à quel point les choses semblent souvent difficiles à équilibrer en octobre, bien que ce soit ma période préférée de l'année. mon envie de lire est décuplée et le fait d'étudier devant une fenêtre en regardant la pluie donne l'impression que l'information est beaucoup plus attrayante [oui, j'inclus la lecture d'études scientifiques et d'articles économiques dans cela]. la semaine dernière a été remplie des choses les plus merveilleuses et cette semaine semble être à peu près la même. Je suis très reconnaissante pour cette période
la maison est nettoyée le travail de cours est terminé la rédaction d'un essai clé a commencé les notes ont été réécrites le chat a été emmené chez le vétérinaire la planification des repas pour la semaine a été faite les paquets ont été emballés et préparés pour le jour de la poste
maison nettoyée
travail de cours terminé
début de la rédaction de l'essai clé
notes réécrites
chat emmené chez le vétérinaire
planification des repas pour la semaine
paquets emballés et préparés pour le jour du courrier
joyeux lundi !
chanson // N'y pense plus par Tayc
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mask131 · 2 months
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Random thing nobody asked for, but given spring is coming near, a bit of "vernal Shakespeare" for you.
Oberon. King of fairies. Everybody knows Oberon thanks to Shakespeare's "A Midsummer Night's Dream", and his depiction there as the husband of Titania and master of Puck. But few realize that Oberon is actually a greater character spread over many centuries and cultures.
Oberon started out as the French character of "Aubéron" present in the medieval cycle of Huon de Bordeaux (13th century), itself a sub-part of the wider Charlemagne cycle. Aubéron's most famous and talked about appearance is as a secondary character within the chanson de geste "Huon de Bordeaux", sometimes extended as "Les aventures merveilleuses de Huon de Bordeaux" or "La Chanson de Huon de Bordeaux". However Aubéron also appeared in a complementary work acting as a prologue to the earlier work: "Le Roman d'Aubéron", telling of Aubéron's childhood.
It is possible to trace Oberon's genealogy to an earlier time, since the French character of Aubéron was actually a medieval re-adaptation of the character of Alberich from the Song of the Nibelungen, but let us simply start with Aubéron.
The next step in Aubéron's evolution is his journey to England, where "Aubéron "became "Oberon" thanks to the translations of Lord Brenner. In England, Oberon left the medieval epics and romances for the stage, first appearing within Robert Green's "The Scottish History of James VI" play, before being taken on by Shakespeare in his famous "Midsummer Night's Dream". Oberon's stage career was then continued by Ben Jonson in his "Oberon, the Fairy Prince".
But this era also saw Oberon briefly appears among the family line of Gloriana the fairy-queen from Edmund Spenser's The Faerie Queene (not to be confused with Purcell's The Fairy Queen, which also has Oberon appear but is an adaptation of Shakespeare's A Midsummer Night's Dream).
However, speaking of Purcell's opera, this is the third step in Oberon's evolution: he had a third set of incarnations within the domain of the opera. Wieland published by the end of the 18th century the epic poem "Oberon", mixing Shakespeare's Oberon and Huon's Aubéron into one, and it was later adapted as the opera "Oberon, or the Elf-King's Oath". This Oberon opera was also the main "rival" and "spotlight stealer" of an earlier opera "Oberon, König der Elfen, by Wranitzky and Giesecke) ; and Titania with Oberon also appeared in the Danish "Holger Danske"...
There's much more to say but I just wanted to share this brief recap, because always remember that Oberon started out as the French medieval Aubéron, became the English theater-Oberon, and then moved on by the opera, drifting more and more towards Central Europe, closer to its original Germanic/Nordic roots (Alberich).
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freddieraimbow74 · 6 days
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« Nous savions que Live Aid était un concert important. Heureusement, quand on est montés sur scène, ils sont devenus fous. Parce que chaque acte n'a été donné qu'un certain temps, nous savions que nous devions leur donner une liste de lecture qui tue et nous avons frappé après coup.
Et puis il y a eu Freddie. Oh mon Dieu, il était absolument en feu ce jour-là ! "
(Roger Taylor)
Grâce à cette merveilleuse performance, à cette harmonie jamais perdue entre vous, vous nous avez donné beaucoup plus d'émotions avec vos chansons, malheureusement seulement six ans de chefs-d'œuvre ❤️💔
« Nous savions que Live Aid était un grand concert. Heureusement, dès que nous sommes arrivés sur scène, ils sont devenus fous. Puisque chaque acte n'a reçu qu'un certain temps, nous savions que nous devions leur donner une liste de setlist de tueurs et nous avons fait coup après coup.
Et puis il y a eu Freddie. Mon Dieu, il était absolument en feu ce jour là ! ”
(Roger Taylor)
Grâce à cette splendide performance, à cette harmonie jamais perdue entre vous, vous nous avez donné beaucoup d'autres émotions avec vos chansons, malheureusement seulement six ans de chefs-d'œuvre ❤️💔
#freddiemercury #rogertaylor
#liveaid1985
#Queen
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unmariageamexico2024 · 2 months
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Dimanche 18 février
Un rêve s’est réalisé hier. Le rêve d’Audrey . Un très beau mariage!!!
La pluie du matin s’est arrêtée vers midi. Parmi les 150 invités 23 français.
Très belle église, un prêtre moderne et détendu. Une cérémonie en espagnol avec des livrets en français.
Mon cousin jean paul a conduit sa fille à l’autel . Les mariés sont magnifiques. Ils sont partis dans une superbe mustang rouge.
Sortie de l’église, photos. Et véhicules pour emmener tout le monde à la casa Xipe où s’est déroulée la soirée festive. Beau cadre bien décoré.
Des plats aux saveurs variées mélangeant légumes et chocolat par exemple. Très bon équilibre des mets à la fois légers et savoureux. Champagne rosé et téquilla.
Nous étions placés à une table de français.
Puis ouverture du bal par Ricardo et Audrey. Jean paul le père d’audrey a fait un temps de danse avec sa fille, il m’a rappelé son père, mon oncle Georges qui aimait danser..
Au cours de cette soirée j’ai souvent pensé aux disparus et imaginé leurs regards sur cet incroyable moment féerique et romantique à souhait. En particulier les discours des mariés et de leurs parents, amour toujours, merveilleuse rencontre etc..
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Les parents de ricardo
Jean françois s’est résolu à faire quelques pas de danse!!!!
Les musiciens ont joué entre autre des chansons françaises qui m’ont rappelées des souvenirs d’adolescence.
Vraiment un beau mariage bien sûr pour la vie.! Organisation parfaite.
Pas déçus d’être venus!!!!
Nous sommes rentrés à pied dans la nuit , 25 minutes de marche dans le quartier tranquille de Coyacan, c’était agréable.
Merci Audrey et Ricardo d’avoir bousculé à ce point nos habitudes et permis de découvrir un autre monde.
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Sur le devant de la scène (jour 12)
Les lumières s'éteignent. L'orchestre repose ses instruments. Il cesse de jouer. Le silence imprègne les lieux. Et en l'espace d'un instant, on retient tous notre souffle. C'est alors que le tonnerre d'applaudissements démarre. Les lumieres se rallument. Les musiciens se lèvent. Le chef d'orchestre fait face à la scène. Les spectateurs s'élèvent de leurs sièges. Standing ovation. J'ai du mal à réaliser ce qui est en train de se dérouler dans cette salle, devant mes yeux, de comprendre comment je suis arrivée jusqu'ici. Pourquoi je fais face au micro, à demi-tremblante. Figée sur place, la vie quitte mon corps quelques instants, jusqu'à ce que l'air pénètre à nouveau mes poumons et me ramène à la vie. Tous les regards sont braqués sur moi. Je pense soudain à lui, le comédien qui avait terminé son dernier monologue poignant. Celui dont le regard s'imprégna dans le mien. Dans le nôtre. Lui aussi, tout le monde l'avait regardé. Pourtant, c'était sur moi que ses yeux s'étaient posés. J'avais pleuré. Ses mots m'avaient profondément touchée. Tous leurs visages sont tournés vers le mien. Tous ces gens si connus qui me sont parfaitement inconnus, finalement. Moi, le seul regard que je cherche, c'est le tien. Je veux que tu me vois, je veux que tu m'observes, je veux que tu me contemples, je veux que tu sois surprit, ébahit, impressionné, sous le choc, le souffle coupé, le coeur battant si fort que tu auras l'impression que ce que j'ai fais ce soir, c'était pour toi. Je veux que tu le saches, que tu me comprennes bien. Ce soir, c'est le début de ma concrétisation. J'ai réussi. Regarde-moi : je l'ai fais. Mes pas me guident jusqu'au devant de la scène et je salue le public. Je salue tous ces gens, dont la plupart m'ont fait rêvé toute ma vie durant au travers du grand et du petit écran. Ce soir, je ne regarderai pas les étoiles au-dessus de ma tête, parce que je les vois dans les yeux de ceux qui en sont eux-mêmes devenus à ce stade de leur vie. Voilà, je t'ai trouvé. Je fixe l'objectif et je salue de nouveau, sans baisser les yeux. Je domine l'assemblée. Ce soir, c'est ma grande soirée. Ce soir, tout le monde me connait. Mon nom restera sur toutes les lèvres. A la une des articles. Mon passage sur scène et ce que j'ai créé restera gravé dans les mémoires. Dans l'histoire. Dans ta merveilleuse histoire, 7ème art. Oui, je te vois et je fais l'amour à la caméra. Sourire de côté, la tête haute. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que je ne le suis ce soir. J'existe. J'existe. Vous le voyez, ils le voient, et toi aussi. C'est ma réussite. Alors vas-y, prends-moi sous tous les angles, immortalise-moi dans ta mémoire et dans tous les écrans. Tout le monde saura que ce jour a existé. Ma performance et ce film également. Ma chanson. Je regarde au travers du prisme et je capte toutes ces réalités. Les vôtres. Les leurs. La tienne. Parce qu'en captant ton oeil qui me cherche partout où je suis, c'est moi que je vois. Tout ça, je l'ai fais pour moi. C'est toi, moi, que j'ai cherché partout. Je t'ai, me suis cherchée dans chaque regard, chaque visage, chaque relation, chaque prononciation de mon nom. Toute ma vie durant. Mais désormais, je sais qui je suis. Je suis capable de tout. Je suis invincible. Et je me suis faite une place dans l'Histoire. Dans celle de mon premier et véritable amour. Le cinéma. Sa chance, on se la crée. En cette nuit, dans le ciel peuplé d'étoiles, dans cette salle qui n'en manque pas non plus, et sur scène, à même mon propre corps. Ce soir. En cette nuit. Pour toujours et à jamais.
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ametistaworld · 2 years
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youtube
@jack-alb1 La chanson était trop merveilleuse .... je l'ai remise pour vous .... et plus 🤟❤💋
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lupitovi · 1 year
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Robert Desnos - La ville aux rues sans nom
Dans les rues vides de la nuit Tombe une tomate merveilleuse qui roule dans le ruisseau Et qui sera balayée plus tard, Et encore un incendie s'allume au sixième étage d'une maison Qui flambe au cœur de la ville silencieuse et indifférente, Et encore un homme entend une chanson Oubliée depuis longtemps, et l'oubliera de nouveau, Et encore maintes choses, Maintes autres choses que l'homme voit à l'instant précis du milieu de sa vie, Maintes autres choses se déroulent longuement dans le plus court des courts instants de la terre. Il pressent le mystère de cette seconde, de ce fragment de seconde, Mais il dit « Chassons ces idées noires », Et il chasse ces idées noires. Et que pourrait-il dire, Et que pourrait-il faire De mieux ?
Robert Desnos - Mi-route
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claudehenrion · 1 year
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Tout va bien... (sic !)
  Ces mots vous font sourire ? Ils ne sont pas de moi, vous vous en doutez. Il s'agit d'un cocktail savamment dosé de bouts de phrases empruntés à des discours récents de Darmanin, de Lemaire et de Macron (tous les autres, y compris notre sinistre première ministresse en titre, sont tellement transparents, inexistants et ectoplasmiques que personne ne sait même comment ils s'appellent, ce qui n'est pas grave : ils sont là pour faire foule, pour faire croire aux naïfs, impressionnés par leur nombre, qu'il y aurait un équipage dans l'avion...  On découvre parfois leur nom... lorsqu'ils démissionnent ou sont démissionnés pour faute grave –mais jamais pour cause de nullité profonde : en Macronie, ''être nul'' n'est pas un péché !
Cela dit, permettez-moi d'ouvrir ce ''billet'' sur deux historiettes qui me sont tout-à-fait ''perso'', mais qui ont un lien –pour le moment encore, invisible-- avec notre sujet, on le verra plus tard. La première est musicale : il se trouve que, par le plus pur hasard, je me suis retrouvé récemment ''travaillant'' au piano (et au chant) la merveilleuse chanson de Jacques Brel ''L'inaccessible étoile'' (NDLR - je m'imagine, dans mes rêves, que si les airs que je travaille sont beaux, le résultat le sera aussi... mais en y repensant, je doute que mes voisins partagent cet optimisme !). La seconde est plutôt professionnelle : il y a très longtemps, directeur général des magasins ''Nouvelles Galeries'', il m'arrivait, dans mon désir/besoin de visiter le plus possible des 187 grands magasins que je dirigeais, de foncer dans le brouillard et malgré lui, en sachant que je ne contrôlais rien et surtout pas mon destin immédiat ! (NDLR 2 : je frémis encore au souvenir d'un Paris-Arras-Amiens un 31 décembre, avec 2 mètres de visibilité, par –3° : je m'étonne d'être encore là pour en parler !)
Mais pour le moment, le sujet qui doit obligatoirement nous passionner, c'est la réforme des retraites. Impossible d'y échapper, bene volens, male volens : c'est cet après-midi, mardi 10, qu'on nous ouvre le pot-aux-roses, alors que non seulement personne ne peut dire à ce jour de quoi il s'agit et si c'est tout bon, tout mauvais, ou... tout les deux, mais qu'il est évident qu'aucun membre du gouvernement ne le sait, non plus. Jusqu'au sommet de l'Etat, il n'y a pas un seul clampin (ou ''pas une seule clampine'', pour être c...idiot comme le maire de Pantin et de Gauche qui a ''con-cocté'' le borborygme ''pantine'' pour avoir l'air féministe. NB : On attend avec impatience la réaction des maires de Mâcon et de Juan les Pins, entre autres !), et pas un seul de nos génies ès-nullitude qui puisse nous expliquer le pourquoi et le comment de ce changement présenté comme un progrès... pas plus que les (trop) nombreuses marches arrière stratégiques (ou pas !) qui étonnent tous ceux qui s'imaginent encore, contre toute expérience, qu'il y aurait une direction générale derrière cette opacité qui mélange ''être sérieux'' et ''se donner un air sérieux''.
Le peu qu'on sait, le peu qui ''a fuité'', intentionnellement ou pas, sur cette réforme, pose plus de questions qu'il ne fournit de réponses, alors que le texte dit définitif est déposé et présenté ce jourd'hui. Par exemple : cette ‘’réforme-là’’ est-elle vraiment inévitable, obligatoire, incontournable et urgente, et si ''Oui'', pourquoi (les avis sont, pour le moins, partagés !) ? A quoi va-t-elle servir ? Qui va-t-elle concerner, et qui ''pas''... et à partir de quand ? La Loi est censée être votée dans les heures et les jours qui viennent, mais ''on'' consulte, pour pouvoir dire qu'on va en retirer ce qu'on y remettra en douce : la seule chose qui compte est de savoir qui va la voter, ''c'te p... de Loi'', et ce qu'en pense le pauvre Eric Ciotti, projeté dans un double rôle drôle d’intermittent du spectacle et de variable d'ajustement qu'il n'avait pas prévu.
Je trouve cette péripétie tout simplement magnifique, car on commence de fait à se rapprocher pour de bon d'un chef d’œuvre à l'état pur, du prototype de tout ce qui ne se fait pas, d'une quintessence de brouillon d'épure, de la perfection en matière de sacs de nœuds indémerdables, d'un OVNI --Objet à Voter (mais) Non Identifié-- contre qui chacun se dresse avec des raisons opposées à son voisin... mise à part la constatation morose que, comme tout ce qui est issu de la mitterrandie, le départ en retraite à 60 ans a été une des plus grandes fautes de l'histoire, un paroxysme de ''tout ce qu'il fallait éviter à n'importe quel prix''. On retrouve, dans ce pseudo- psychodrame, la double dépendance, dans le genre du ''je t'aime... moi non plus'', qu'ont les français pour l'Etat qu'ils adorent critiquer... tout en attendant tout, de lui !
Et pourtant... on en est arrivé, dans l'échelle de l'absurde, à un point tel qu'il serait dommage de s'arrêter en si bon chemin... ne serait-ce que pour déplorer  jusqu'où l'ignorance peut faire dégringoler un pays (le seul risque serait d'accélérer un peu la chute !)... ou jusqu'où de mauvaises analyses et des conclusions encore plus mauvaises peuvent dresser un pays contre lui-même. Comme le disait il y a peu et si poétiquement notre président dans ses vœux, ''Unis, nous vaincrons'', la question suivante étant alors : ''unis'', ça veut dire quoi, pour lui ? ''Se foutre sur la gueule'' ?
En ces heures graves où, dans le Donbass, se prépare sous nos yeux une réédition motorisée de la retraite de Russie --sans qu'on puisse savoir, dans les torrents de désinformation qui nous emportent vers une fin absurde, qui va retraiter et dans quel sens--... il est permis de se demander si nos politicards, comme fascinés par la résistible ascension d'Arturo Ui –en version ''2-0'', c'est l’espèce de starification de Zélensky--, ne vont pas tous se mettre à vouloir leur propre ''retraite de Russie'', pour recevoir des milliards. Pour ma part, je profite de la situation pour me payer un coup de jeunesse en forme de ''retour sur images'', la situation du monde me faisant irrésistiblement penser à ce jour, raconté plus haut, où je fonçais sur une route dans le brouillard, sans rien voir, ce qui semble le passe-temps exclusif des ''leaders'' occidentaux. Ou alors... dans ma quête persistante d'une ''inaccessible étoile''... qui occupe, en ce moment, ma retraite, sauf que moi, c'est ''en chanson''  --eux, c'est contre un Poutine prêt à pas mal de choses, semble-t-il... Finalement, à travers mes souvenirs, je pourrais presque comprendre le quotidien de Macron : poursuivre des chimères dans la purée de pois ! Il faudra que je cherche et trouve pour quelles raisons ''ça accroche'', avec lui... au point de ne vraiment pas du tout accrocher !
A propos... Vous même, sincèrement... êtes-vous pour ou contre ce qu'on désigne par ''la réforme des retraites'' (NB : ce qui ne veut pas du tout dire ''résoudre à tout jamais un problème récurrent, mais signifie exclusivement ''montrer à l'Europe qu'on la suit dans ses folies'', à travers non pas une solution, mais à travers cette seule réforme-là, qui ne coche que les cases requises par la grosse ''Commission'' bruxelloise) ? Et si ''Oui'' ou ''Non''... pour quelles raisons précises ? Réponse dans un, trois ou six mois... ou bien dans la rue, très vite : le chaos, le bordel... ou pas !
H-Cl.
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pauline-lewis · 1 year
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La première fois que j'ai vu Yo La Tengo c'était en juin 2009, j'avais obtenu de les interviewer pour le webzine pour lequel j'écrivais, c'était seulement ma deuxième interview ever mais j'étais intrépide ou naïve peut-être (j'avais fini par hug James en lui disant qu'ils avaient changé ma vie, j'étais donc moins professionnelle aussi).
J'avais 22 ans.
Depuis je les ai vus à chaque passage à Paris, leurs concerts ont ponctué ma vie d'adulte et ils ont changé sur scène pendant que je changeais dans le public. Je changeais de travail, je gagnais des ami•es et des cheveux blancs. J'ai fait pour les voir Brest-Paris puis Nanterre-Paris puis Paris-Brest. Leurs albums étaient à chaque fois — et comme moi au fil des années — similaires tout en étant radicalement différents.
Leur manière de partir dans tous les sens sans jamais perdre leur direction a été mon phare dans la nuit, mon réconfort, mon refuge. Et la transe merveilleuse dans laquelle leurs longs morceaux de 15mn nous plongent collectivement secoue quelque chose en moi qui ne vieillit pas.
Et puis pendant ces six concerts et ces quatorze années je suis allée au concert avec la même personne et je lui ai serré la main pendant ces chansons d'amour au son desquelles nous vieillissons ensemble We could slip away, wouldn't that be better me with nothing to say and you in your autumn sweater. À tout ce qui est permanent — les anxieuses pour toujours reconnaissantes. Je me souhaite beaucoup d'années à convulser sur le synthé foufou de False Alarm et encore plus d'années avec sa main dans la mienne pour affronter les tempêtes et pleurer sur The Crying of Lot G.
Et vive Yo La Tengo ❤️
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traitor-for-hire · 2 years
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Les Quatre Filles March, chapitre 41
Apprendre à oublier
Le sermon d’Amy fit du bien à Laurie, même si, évidemment, il ne le reconnut pas avant très longtemps. Les hommes le reconnaissent rarement, car quand les conseillers sont des femmes, les seigneurs de la création n’écoutent pas leurs avis avant de s’être persuadés que c’est exactement ce qu’ils avaient eu l’intention de faire. Alors ils agissent en conséquence, et, s’ils réussissent, ils donnent au sexe faible la moitié du crédit.
S’ils échouent, ils le lui laissent tout entier. Laurie revint auprès de son grand-père, et lui fut si dévoué, avec un tel zèle, que le vieux gentleman déclara que le climat de Nice l’avait merveilleusement amélioré, et qu’il ferait mieux d’y goûter à nouveau. Il n’y avait rien que le jeune homme aurait préféré, mais des éléphants n’auraient pu le traîner là-bas après les réprimandes qu’il avait reçues. Sa fierté le lui interdisait, et quand le désir se fit trop fort, il fortifia sa résolution en se répétant les mots qui lui avaient fait la plus forte impression — « Je te méprise », « Va et fais quelque chose de splendide, pour la faire t’aimer ».
Laurie retourna le sujet dans sa tête si souvent qu’il s’accorda bientôt à confesser qu’il avait été égoïste et paresseux, mais que quand un homme a de grands chagrins, il devrait être autorisé à toutes sortes de caprices jusqu’à en être guéri. Il se dit que ses amours maudites étaient bien mortes à présent, et que, bien qu’il ne cesserait jamais d’en porter fidèlement le deuil, il n’y avait pas lieu de se parer ostensiblement de noir. Jo ne l’aimerait pas, mais il pouvait la faire le respecter et l’admirer en faisant quelque chose qui prouverait que le « Non » d’une fille n’avait pas gâché sa vie. Il avait toujours eu l’intention de faire quelque chose, et l’avis d’Amy n’était pas nécessaire. Il avait simplement attendu que lesdites amours maudites fussent décemment enterrées. Ceci fait, il se dit qu’il était prêt à « cacher son cœur blessé, et à continuer de travailler ».
Comme Goethe, quand il éprouvait joie ou peine, les mettait en chanson, Laurie se résolut à immortaliser ses peines d’amour en musique, et à composer un Requiem qui bouleverserait l’âme de Jo et fendrait le cœur de tout auditeur. Aussi, quand le vieil homme le trouva à nouveau agité et morose et lui commanda de partir, il s’en fut à Vienne, où il avait des amis dans la musique, et se mit au travail avec la ferme détermination de se distinguer. Mais que sa peine fut trop vaste pour être mise en musique, ou la musique trop éthérée pour soulager un malheur mortel, il découvrit bientôt que le Requiem était hors d’atteinte pour le moment. Il était évident que son esprit n’était pas encore en état de marche et que ses idées avaient besoin d’être clarifiées, car souvent au milieu d’une phrase plaintive il se prenait à fredonner une danse qui lui rappelait vivement le bal de Noël à Nice, en particulier le gros Français, et arrêtait tout net la composition tragique pour un moment. 
Puis il essaya un opéra, car rien ne semblait impossible au début, mais là encore des difficultés imprévues l’accablèrent. Il voulait Jo pour héroïne, et en appelait à sa mémoire pour lui fournir de tendres souvenirs et des visions romantiques de son amour. Mais sa mémoire se fit traître, et comme possédée par l’esprit malin de la jeune fille, elle ne lui rappelait que les bizarreries de Jo, ses défauts et ses excentricités, n’acceptait de la montrer que sous les aspects les moins sentimentaux — en train de battre des tapis, la tête enroulée dans un foulard, en train de se barricader avec le coussin du sofa, ou de doucher à l’eau froide sa passion, à la* Gummidge — et un rire irrésistible gâchait le tableau pensif qu’il avait dans l’idée de dépeindre. Jo ne voulait à aucun prix faire partie de l’opéra, et il dut l’abandonner avec un « Quelle plaie ! Cette fille ne cessera jamais d’être un tourment ! » en tirant sur ses cheveux, comme sied à un compositeur distrait. 
Quand il chercha autour de lui pour une autre demoiselle moins intraitable à immortaliser en mélodie, sa mémoire lui en fournit une avec une rapidité obligeante. Ce fantôme portait bien des visages, mais était toujours doté d’une chevelure dorée, enveloppé d’un nuage diaphane, et flottait dans son esprit au milieu d’un plaisant chaos de roses, de paons, de poneys blancs et de rubans bleus. Il ne donna aucun nom au spectre complaisant, mais le prit pour héroïne et se prit d’affection pour elle, bien entendu, car il l’avait parée de tous les dons et les grâces sous le soleil, et l’accompagnait, saine et sauve, au travers d’épreuves qui auraient annihilé toute femme mortelle. 
Grâce à cette inspiration il progressa sans peine pendant un temps, mais petit à petit le travail perdit son charme, et il oublia de composer, tandis qu’il songeait, assis, la plume à la main, ou parcourait la joyeuse cité pour trouver de nouvelles idées et rafraîchir son esprit, qui semblait être dans un certain état d’agitation cet hiver. Il ne fit pas grand chose, mais il réfléchit beaucoup, et était conscient d’une sorte de changement en train de se dérouler en dépit de lui-même. « C’est le génie qui bouillonne, peut-être. Je vais le laisser bouillonner, et voir ce qui en sort », dit-il, avec la suspicion secrète qu’il ne s'agissait pas de génie, mais de quelque chose de bien plus commun. Quoi que ce fut, cela ne bouillonna pas en vain, car il devint de plus en plus mécontent de sa vie erratique, commença à avoir envie d’un travail véritable et honnête auquel se dédier, corps et âme, et parvint finalement à la sage conclusion que tous ceux qui aiment la musique ne sont pas des compositeurs. De retour de l’un des grands opéras de Mozart, splendidement interprété au Théâtre Royal, il passa le sien en revue, joua quelques-uns des meilleurs morceaux, contempla ses bustes de Mendelssohn, Beethoven, et Bach, qui lui rendirent son regard avec bienveillance. Puis soudain il déchira ses partitions, une à une, et comme la dernière lui tombait des mains, il se dit gravement :᠎
« Elle a raison ! Talent n’est pas génie, et on ne peut rien y faire. Cette musique m’a ôté ma vanité tout comme Rome lui a ôté la sienne, et je ne veux plus être un mystificateur. Maintenant, que dois-je faire ? » 
Cela semblait une question difficile, et Laurie commença à souhaiter d’avoir à travailler pour son pain quotidien. En cet instant, plus que jamais, se présentait une opportunité pour « aller au diable », ainsi qu’il l’avait un jour exprimé avec force, car il avait quantité d’argent et rien à faire, et Satan, de manière proverbiale, aime à fournir des occupations aux mains pleines et inactives. Le pauvre garçon ne manquait pas de tentations, extérieures comme intérieures, mais il les endura plutôt bien, car pour autant qu’il estimait la liberté, il estimait encore davantage la bonne foi et la confiance ; aussi sa promesse à son grand-père, et son désir d’être capable de regarder avec franchise dans les yeux des femmes qu’il aimait, et de dire « Tout va bien », le protégèrent.
Très certainement une quelconque Mrs. Grundy va faire la remarque, « Je ne le crois pas, les garçons sont ce qu’ils sont, les jeunes hommes doivent faire les quatre-cents coups, et les femmes ne pas attendre de miracles. » Peut-être est-ce votre cas, Mrs. Grundy, mais c’est néanmoins vrai. Les femmes accomplissent bien des miracles, et je crois qu’elles peuvent même parvenir à élever le standard de la masculinité, en refusant de répéter ce genre de dictons. Laissons les garçons être des garçons, le plus longtemps sera le mieux, et laissons les jeunes hommes jeter leur gourme s’ils le doivent. Mais les mères, sœurs et amies peuvent aider à atténuer les conséquences, et à trier le bon grain de l’ivraie, en croyant et en montrant qu’elles croient en la possibilité de loyauté envers les vertus qui rendent les hommes plus virils aux yeux des femmes. Si c’est une illusion féminine, laissez-nous en profiter tant que nous le pouvons, car en son absence la moitié de la beauté et du charme romantique de la vie est perdue, et de tristes pressentiments viendraient aigrir tous nos espoirs de braves petits garçons au cœur tendre, qui aiment toujours leurs mères plus qu’eux-mêmes et n’ont pas honte de l’admettre.
Laurie pensait que la tâche d’oublier son amour pour Jo absorberait toute son énergie durant des années, mais à sa grande surprise il découvrit que c’était plus facile de jour en jour. Il refusa de le croire au début, en colère après lui-même, et ne pouvait le comprendre, mais nos cœurs sont des choses curieuses et contrariantes, et le temps et la nature accomplissent leur œuvre malgré nous. Le cœur de Laurie refusait de souffrir. La blessure persistait à guérir avec une rapidité qui l’étonnait, et au lieu d’essayer d’oublier, il se prit à essayer de se souvenir. Il n’avait pas anticipé cette tournure des événements, et n’y était pas préparé. Il fut dégoûté de lui-même, surpris de sa propre inconstance, et plein d’un étrange mélange de déception et de soulagement d’avoir pu se remettre d’un tel coup si rapidement. Il attisa soigneusement les braises de son amour perdu, mais elles refusèrent de donner une flamme. Elles ne produisaient qu’une lueur réconfortante, qui le réchauffait et lui faisait du bien sans l’enflammer, et il fut obligé d’admettre, à contrecœur, que la passion de jeunesse était lentement en train de céder la place à un sentiment plus calme, très tendre, encore un peu triste et amer, mais qui était certain de passer avec le temps, laissant une affection fraternelle qui resterait intacte jusqu’à la mort. 
Comme le mot « fraternel » lui traversait l’esprit durant l’une de ses rêveries, il sourit, et avec un regard vers le portrait de Mozart qui se trouvait devant lui :
« Eh bien, il était un grand homme, et quand il ne put avoir une sœur il choisit l’autre, et fut heureux. »
Laurie ne prononça pas ces mots, mais il les pensa, et l’instant suivant il embrassait la petite bague, en se disant, « Non, je ne vais pas faire ça ! Je n’ai pas oublié, je ne le pourrai jamais. J’essaierai à nouveau, et si j’échoue, alors pourquoi — »
Sans finir sa phrase, il se saisit d’un papier et d’une plume et écrivit à Jo, lui disant qu’il ne pouvait trouver le repos tant qu’il lui restait le moindre espoir qu’elle change d’avis. Ne pouvait-elle pas, ne voulait-elle pas — le laisser rentrer à la maison et être heureux ? En attendant la réponse il ne fit rien, mais le fit avec énergie, car il était bouillonnant d’impatience. Elle arriva enfin, et régla un point de manière efficace, car Jo décidément ne pouvait ni ne voulait. Elle était accaparée par Beth, et ne souhaitait plus jamais entendre à nouveau le mot « amour ». Puis elle le suppliait d’être heureux avec quelqu’un d’autre, mais de toujours garder un petit coin de son cœur pour sa sœur aimante, Jo. Dans un post-scriptum elle lui demandait de ne pas dire à Amy que Beth allait plus mal, elle rentrait à la maison au printemps et il n’y avait nul besoin d’attrister le reste de son séjour. Il y aurait bien assez de temps, plaise à Dieu, mais Laurie devait lui écrire souvent, et ne pas la laisser se sentir seule, anxieuse ou avoir le mal du pays. 
« Je vais le faire tout de suite. Pauvre petite fille, le retour à la maison sera bien triste pour elle, j’en ai peur », et Laurie ouvrit son bureau, comme si écrire à Amy était la correcte conclusion à la phrase non terminée des semaines plus tôt.
Mais il n’écrivit pas la lettre ce jour-là, car en fouillant pour trouver son meilleur papier, il tomba sur quelque chose qui changea son but. Entassées dans un coin du bureau, parmi les factures, passeports, et documents d’affaires de différentes sortes, se trouvaient plusieurs des lettres de Jo, et dans un autre compartiment trois notes d’Amy, soigneusement nouées d’un de ses rubans bleus et au parfum évocateur des petites roses fanées à l’intérieur. L’air mi-repentant, mi-amusé, Laurie rassembla toutes les lettres de Jo, les défroissa, les plia, et les rangea dans un petit tiroir du bureau. Il resta une minute à faire tourner pensivement la bague à son doigt, puis l’enleva lentement, la déposa avec les lettres, verrouilla le tiroir et s’en alla écouter la grand messe à Saint Stéphane, ayant l’impression d’avoir assisté à des funérailles, et bien qu’il ne fut pas bouleversé par l’affliction, ce lui semblait une manière plus correcte de passer le reste de la journée qu’écrire des lettres à de charmantes jeunes dames.
La lettre partit tout de même très vite, et reçut rapidement une réponse, car Amy avait le mal du pays, et le confessait de la manière la plus délicieuse. La correspondance fleurit abondamment, et le va-et-vient des lettres se poursuivit avec une régularité infaillible tout le début du printemps. Laurie vendit ses bustes, fit des allumettes de son opéra, et retourna à Paris, espérant que quelqu’un arrive avant longtemps. Il voulait désespérément se rendre à Nice, mais ne le ferait pas avant d’y avoir été réclamé, et Amy ne voulait pas le lui demander, car à ce moment elle faisait quelques petites expériences de son côté, qui lui faisaient plutôt souhaiter éviter les yeux interrogateurs de « notre garçon ».
Fred Vaughn était revenu, et avait posé la question à laquelle elle avait auparavant décidé de répondre « Oui, merci », mais maintenant elle dit « Non, merci », gentiment mais fermement, car le moment venu le courage lui manqua, et elle s’aperçut qu’il lui fallait quelque chose de plus que de l’argent et une position pour satisfaire le nouveau désir qui emplissait son cœur de tendres espoirs et de craintes. Les mots, « Fred est un bon gars, Amy, mais pas du tout l’homme que j’imaginais te plaire », et le visage de Laurie quand il les avait prononcés, ne cessaient de lui revenir avec obstination, de même que les siens quand elle avait exprimé, sinon dit, « Je me marierai pour l’argent. » S’en souvenir la troublait, à présent, elle souhaitait pouvoir le retirer, cela semblait si peu féminin. Elle ne voulait pas que Laurie la croie une créature sans cœur et vénale. Elle ne se souciait pas d’être une reine de la société moitié autant que d’être une femme digne d’amour. Elle était si heureuse qu’il ne la déteste pas pour les horribles choses qu’elle avait dites, mais qu’il les ait acceptées si joliment et soit plus gentil que jamais. Ses lettres étaient un tel réconfort, car les lettres de la maison étaient très irrégulières, et pas à moitié si satisfaisantes, quand elles arrivaient. Ce n’était pas seulement un plaisir, mais un devoir de leur répondre, car le pauvre garçon était mélancolique, et avait besoin d’être cajolé, puisque Jo persistait à être un cœur de pierre. Elle aurait dû faire un effort et essayer de l’aimer. Ça ne pouvait pas être très difficile, bien des personnes seraient fières et heureuses qu’un si gentil garçon tienne à elles. Mais Jo ne voulait jamais agir comme les autres filles, aussi n’y avait-il rien d’autre à faire qu’être très gentille et le traiter comme un frère. 
Si tous les frères étaient aussi bien traités que Laurie à cette période, ils seraient bien plus heureux qu’ils ne le sont. Amy ne faisait jamais la leçon maintenant. Elle demandait son avis sur tous les sujets, s’intéressait à tout ce qu’il faisait, lui faisait de charmants petits présents, et lui envoyait deux lettres par semaine, pleines de potins très vivants, de confidences fraternelles, et de croquis captivant des charmants décors qui l’entouraient. Comme peu de frères reçoivent le compliment d’avoir leurs lettres transportées dans les poches de leur sœur, lues et relues avec diligence, arrosées de larmes quand elles sont courtes, embrassées quand elles sont longues, et soigneusement chéries, nous n’insinuerons pas qu’Amy ait rien fait de ces sottises. Mais elle se fit certainement plus pâle et pensive ce printemps, perdit beaucoup de son goût par la société, et sortit beaucoup pour dessiner, seule. Elle n’avait jamais grand chose à montrer quand elle revenait, mais j’ose dire qu’elle étudiait la nature, assise pendant des heures, les mains jointes, sur la terrasse à Valrose, ou en dessinant distraitement toute fantaisie qui lui passait par la tête — un chevalier fidèle sculpté sur une tombe; un jeune homme endormi dans l’herbe, ou une fille aux cheveux bouclés dans une tenue magnifique, en train de parader dans une salle de bal au bras d’un grand gentleman, leurs deux visages laissés flous selon la dernière mode artistique, ce qui était prudent, mais pas tout à fait satisfaisant.
Sa tante pensait qu’elle regrettait sa réponse à Fred, et trouvant les protestations inutiles et les explications impossibles, Amy la laissa penser ce qu’elle voulait, en prenant soin que Laurie sache que Fred était parti en Égypte. Ce fut tout, mais il comprit, et eut l’air soulagé, en se disant à lui même, l’air vénérable,
« J’étais sûr qu’elle se raviserait. Pauvre vieux ! Je suis passé par là, et je peux compatir. »
Là-dessus il poussa un grand soupir, et ensuite, comme s’il s’était acquitté de son devoir envers le passé, il posa les pieds sur le sofa et profita voluptueusement de la lettre d’Amy.
Pendant que ces changements se déroulaient en Europe, le malheur était arrivé à la maison. Mais la lettre disant que Beth était mourante n’arriva jamais à Amy, et quand la suivante lui parvint, l’herbe était verte au-dessus de sa sœur. La nouvelle la trouva à Vevey, car la chaleur les avait chassés de Nice au mois de mai, et ils avaient lentement voyagé jusqu’en Suisse, en passant par Gênes et les lacs italiens. Elle la prit avec vaillance, et se soumit calmement au décret de la famille disant qu’elle ne devait pas écourter son séjour, car, puisqu’il était trop tard pour dire adieu à Beth, elle ferait mieux de rester et de laisser l’absence adoucir sa peine. Mais son cœur lui pesait — elle se languissait de la maison ; et chaque jour contemplait pensivement le lac, attendant que Laurie vienne la réconforter. Il vint très vite ; car le même courrier leur avait apporté la nouvelle, mais il était en Allemagne à ce moment, et il fallut quelques jours pour qu’il lui arrive. Dès qu’il le lut, il fit son sac à dos, dit au revoir à ses camarades randonneurs, et s’en fut tenir sa promesse, le cœur plein de joie et de chagrin, d’espoir et d’inquiétude.
Il connaissait bien Vevey ; et sitôt que le bateau toucha le petit quai, il se pressa le long du rivage jusqu’à La Tour, où les Carrols étaient en pension.* Le garçon se désespéra d’entendre que toute la famille était partie en promenade sur le lac — mais non, la demoiselle blonde était peut-être dans les jardins du château. Si monsieur* voulait se donner la peine de s’asseoir, elle serait là en un rien de temps. Mais monsieur ne pouvait attendre même « un rien de temps », et au milieu du discours, il partit pour trouver lui-même mademoiselle.* 
Un agréable vieux jardin en bordure du charmant lac, avec des marronniers bruissant au-dessus des têtes, du lierre grimpant partout, et l’ombre noire de la tour tombant sur l’eau ensoleillée. À un coin du mur bas et épais se trouvait un siège, et Amy venait souvent ici pour lire ou travailler, ou se consoler avec la beauté environnante. Elle était assise là en ce jour, la tête inclinée sur la main, le cœur languissant et les paupières lourdes, pensant à Beth, et se demandant pourquoi Laurie ne venait pas. Elle ne l’entendit pas traverser la cour derrière elle, ni ne le vit s’arrêter sous le porche qui menait du passage souterrain au jardin. Il resta là une minute à la regarder avec des yeux neufs, voyant ce que nul n’avait vu auparavant — le côté tendre d’Amy. Tout chez elle suggérait, discrètement, l’amour et le chagrin ; les lettres tachées de larmes sur ses genoux, le ruban noir qui retenait ses cheveux, la douleur féminine et la patience sur son visage ; même la petite croix d’ébène à son cou semblait pathétique à Laurie, car il la lui avait donnée, et c’était son seul bijou. S’il avait eu quelque doute quant à l’accueil qu’elle lui ferait, il fut oublié dès l’instant où elle leva les yeux vers lui, car, laissant tout tomber, elle courut à lui, en s’exclamant sur un ton plein d’un amour et d’une nostalgie évidents,
« Oh, Laurie, Laurie ! Je savais que tu viendrais me trouver ! »
Je pense que tout fut décidé en cet instant, car, tandis qu’ils se tenaient, silencieux, la tête brune penchée, protectrice, au-dessus de la tête blonde, Amy sentit que personne ne pourrait la réconforter et la soutenir comme Laurie, et Laurie décida qu’Amy était la seule femme au monde qui pouvait remplacer Jo et le rendre heureux. Il ne le lui dit pas ; mais elle ne fut pas déçue, car tous les deux sentirent la vérité, furent satisfaits, et laissèrent avec joie le reste au silence.
Peu après Amy retourna à sa place, et tandis qu’elle séchait ses larmes, Laurie ramassa les papiers éparpillés, trouvant dans la vue de ces lettres visiblement lues et relues et de ces croquis suggestifs de bons présages pour le futur. Comme il s’assit à côté d’elle, Amy se sentit à nouveau timide, et rosit à la pensée de son accueil impulsif.
« Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je me sentais si seule et si triste, et j’étais si heureuse de te voir. Ça a été une telle surprise, de lever la tête et te voir, juste au moment où je commençais à craindre que tu ne viennes pas », dit-elle, en essayant en vain de parler naturellement. 
« Je suis parti dès que j’ai su. J’aimerais pouvoir dire quelque chose pour te réconforter de la perte de la chère petite Beth, mais je ne peux que compatir, et — » Il ne put aller plus loin, car lui aussi se sentait soudainement intimidé, et ne savait pas vraiment quoi dire. Il avait envie d’attirer la tête d’Amy contre son épaule et de lui dire de pleurer tout ce qu’elle voulait, mais il n’osa pas, aussi lui prit-il plutôt la main, et la serra avec compassion, un geste qui valait mieux que des mots.
« Tu n’as besoin de rien dire — ceci me réconforte, dit-elle doucement. Beth va bien et est heureuse, et je ne dois pas souhaiter qu’elle revienne, — mais je crains le retour à la maison, même si je me languis de tous les revoir. Nous n’en parlerons pas maintenant, parce que ça me fait pleurer, et je veux profiter de ta présence tant que tu es là. Tu n’as pas besoin de repartir de suite, n’est-ce pas ?
— Pas si tu veux de moi, ma chère.
— Oh, oui ! Tante et Flo sont très gentilles, mais c’est comme si tu étais de la famille, et ce serait si réconfortant de t’avoir quelque temps. »
Amy parlait et ressemblait tant à une enfant au cœur lourd, en proie au mal du pays, que Laurie oublia d’un seul coup sa timidité, et lui offrit exactement ce qu’elle désirait — les cajoleries auxquelles elle était habituée, et la conversation enjouée dont elle avait besoin. 
« Pauvre âme ! Tu as l’air de t’être rendue malade de chagrin. Je vais prendre soin de toi, aussi ne pleure plus, mais viens marcher un peu avec moi — le vent est trop frais pour que tu restes assise », dit-il, sur ce ton mi-enjôleur, mi-autoritaire qu’Amy aimait, tandis qu’il nouait les rubans de son chapeau, lui prenait le bras, et commençait à arpenter la promenade ensoleillée, sous le feuillage neuf des marronniers. Il se sentait plus à l’aise sur ses jambes, et Amy trouva très plaisant d’avoir un bras fort sur lequel s’appuyer, un visage familier qui lui souriait, et une voix aimable qui lui parlait délicieusement, à elle seule. 
Le vieux jardin pittoresque avait abrité bien des couples d’amoureux, et semblait fait exprès pour eux, si ensoleillé et isolé, avec rien d’autre que la tour pour les surveiller, et l’étendue du lac, clapotant au-dessous d’eux, pour emporter l’écho de leurs mots. Une heure durant ce nouveau couple marcha et discuta, ou se reposa sur le mur, profitant des douces influences qui donnaient un tel charme à ce lieu et ce moment ; et quand la prosaïque cloche du dîner les prévint qu’il était temps de rentrer, Amy eut l’impression d’avoir laissé son fardeau de solitude et de peine derrière elle, dans le jardin du Château.
Dès que Mrs. Carrol vit le visage changé de la jeune fille, elle fut frappée d’une nouvelle idée, et s’exclama en elle-même, « Maintenant je comprends tout — cette enfant soupirait après le jeune Laurence. Dieu me bénisse ! Je n’aurais jamais pensé à une telle chose ! »
Avec une discrétion digne d’éloges, la bonne dame ne dit rien et ne laissa paraître aucun signe de compréhension, mais pria cordialement Laurie de rester, et supplia Amy de profiter de sa compagnie, car cela lui ferait plus de bien que tant de solitude. Amy fut un modèle de docilité, et, comme sa tante était très occupée avec Flo, elle resta seule pour divertir son ami, ce qu’elle fit avec plus de succès encore qu’à son habitude.
À Nice, Laurie s’était prélassé et Amy avait grondé. À Vevey, Laurie n’était jamais inactif, mais toujours en train de marcher, de chevaucher, de canoter ou d’étudier, de la façon la plus énergique ; tandis qu’Amy admirait tout ce qu’il faisait, et suivait son exemple aussi loin et aussi vite qu’elle le pouvait. Il dit que le changement était dû au climat, et elle ne le contredit pas, heureuse d’avoir une telle excuse pour sa propre santé et sa bonne humeur retrouvées. 
L’air revigorant leur fit du bien à tous deux, et quantité d’exercice apporta de sains changements aux esprits comme aux corps. Ils semblaient avoir une vue plus claire de la vie et du devoir, là-haut, au milieu des collines éternelles ; les vents frais dissipèrent les doutes décourageants, les fantaisies insaisissables et les brumes lugubres. Le chaud soleil de printemps fit éclore toutes sortes d’idées ambitieuses, de tendres espoirs et de pensées joyeuses — le lac semblait emporter les troubles du passé, et les vieilles montagnes majestueuses semblaient les regarder avec affection, en disant, « Petits enfants, aimez-vous. »
En dépit du chagrin encore neuf ce fut une période très heureuse — si heureuse que Laurie ne pouvait supporter de la déranger d’un mot. Il lui fallut un peu de temps pour se remettre de sa surprise devant le rapide remède à son premier, et, ainsi qu’il l’avait fermement cru, dernier et unique amour. Il se consola de sa déloyauté apparente avec la pensée que la sœur de Jo était presque la même chose que Jo même, et la conviction qu’il aurait été impossible d’aimer une autre femme qu’Amy si tôt et si bien. Sa première cour avait été du genre tempétueuse, et il y repensait comme à quelque chose de lointain, avec une sensation de compassion mêlée de regrets. Il n’en avait pas honte, mais il la mit de côté comme l’une des expériences douces-amères de sa vie, pour laquelle il pouvait se montrer reconnaissant, une fois la peine passée. Il résolut que sa seconde cour devait être aussi calme et simple que possible ; il n’y avait nul besoin de faire une scène — et presque aucun besoin de dire à Amy qu’il l’aimait. Elle le savait sans mots, et lui avait donné sa réponse depuis longtemps. Tout s’était fait si naturellement que personne ne pouvait se plaindre, et il savait que tout le monde en serait heureux, même Jo. Mais quand notre première petite passion a été anéantie, nous avons tendance à être prudent, et long à faire un deuxième essai ; aussi Laurie laissait passer les jours, appréciait chaque heure, et laissait à la chance la déclaration qui mettrait un terme à la première et à la plus douce part de sa nouvelle romance.
Il s’était plutôt imaginé que le dénouement* prendrait place dans les jardins du château, au clair de lune, et de la manière la plus gracieuse et bienséante ; mais il se trouva que ce fut exactement l’inverse — car la question fut réglée sur le lac, à midi, en quelques mots directs. Ils avaient canoté toute la matinée, depuis le triste St Gingolph jusqu’à Montreux la joyeuse, les Alpes de Savoie d’un côté, le Mont St Bernard et les Dents du Midi de l’autre, la ravissante Vevey dans la vallée, et Lausanne sur la colline au-delà, un ciel bleu sans nuage au-dessus de leurs têtes, et le lac plus bleu encore au-dessous d’eux, parsemé des bateaux pittoresques qui ressemblent à des mouettes.
Ils avaient parlé de Bonnivard en passant devant Chillon, et de Rousseau quand ils virent Clarens, où il avait écrit son Héloïse. Aucun d’eux ne l’avait lu, mais ils savaient que c’était une histoire d’amour, et chacun se demandait en secret si elle était pour moitié aussi intéressante que la leur. Amy avait laissé sa main tremper dans l’eau durant le petit silence qui s’était installé entre eux deux, et, quand elle leva les yeux, Laurie était penché sur ses avirons, avec une expression dans ses yeux qui lui fit dire en hâte — simplement pour dire quelque chose,
« Tu dois être fatigué — repose-toi un peu, et laisse-moi ramer. Cela me fera du bien, depuis que tu es arrivé j’ai été terriblement paresseuse.
— Je ne suis pas fatigué, mais tu peux prendre un aviron si tu veux. Il y a assez de place, même si je dois m’asseoir presque au milieu pour ne pas déséquilibrer le bateau », répondit Laurie, à qui cet arrangement semblait plaire?
Avec le sentiment qu’elle n’avait pas vraiment arrangé la situation, Amy prit le tiers de banc qui lui était offert, laissa ses cheveux retomber devant son visage et accepta un aviron. Elle ramait aussi bien qu’elle faisait bien d’autres choses, et, même si elle utilisait les deux mains, et Laurie une seule, les avirons gardaient le rythme, et le bateau glissait sans effort sur l’eau.
« Comme nous ramons bien ensemble, tu ne trouves pas ? » dit Amy, opposée au silence en cet instant.
« Si bien, que j’aimerais que nous ramions toujours dans le même bateau. Voudrais-tu, Amy ? » dit-il très tendrement.
« Oui, Laurie ! », dit-elle tout bas. Alors tous deux arrêtèrent de ramer, et ajoutèrent inconsciemment un joli petit tableau* d’amour humain et de bonheur aux visions qui se reflétaient sur le lac.
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areyouelectric · 10 hours
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Chanson politique en période d'élection ...
Avant-propos
Au bourgmestre, ce héros des temps modernes,
Qui contre les nez rouges se dresse et s'obstine.
"Un scandale !" clame-t-il, "Une atteinte à l'image !"
Mais avouons-le, ces nez donnent du visage.
Dans la grisaille des campagnes, quelle éclatante surprise,
De voir ces politiques en clown, quelle entreprise !
C'est un cirque électoral, une parade sans pareille,
Où chaque affiche nous invite à la merveille.
Alors, rions ensemble de cette farce municipale,
Où le sérieux se perd, dans une blague géniale.
Car un nez rouge vaut bien, dans ce monde si sérieux,
Un sourire éclatant, un instant merveilleux.
Mise en demeure
Après la lecture de cette chanson, il est fort probable que vous me considériez comme complètement fou, car cette petite chanson ne veut absolument rien dire, ne vous mène nulle part, n'a aucun sens, et vous avez l'impression d'avoir perdu votre temps. De plus, le refrain est ridicule, les rimes sont tirées par les cheveux. Enfin bref, voilà comment je vois les politiciens, qu'ils soient de gauche ou de droite, au milieu, en bas ou en haut, sauf peut-être Madame Thatcher.
Magnette, ne sait nin canter, s'il n'a pas une novel chemis
* Couplet 1 par Helmout Lottery goes a pied
Zéphyr nocturne, murmure cryptique, éveille les chimères,
Aurore boréale dans un désert de givre, mirage éphémère.
Sphères inversées, quand l'aquilon converse avec l'abysse,
Chronostase élastique, le temps s'effiloche et se plisse.
* Refrain, par les Coeur de l'armée Rouge
Virevolte, kaléidoscope céleste, dans ce ballet stellaire,
Ondes prismatiques, réfraction d'une éclipse solaire.
Éclats d'antimatière, fusion des paradoxes en lumière,
Déambule dans ce labyrinthe, où chaque pas est une frontière.
* Couplet 2, par Frederique Anchois
Catharsis quantique, l'horizon s'entortille en fractales,
Échos d'une symphonie sidérale, notes spectrales.
Méandres de l'irréel, flottement des constellations,
Palimpseste cosmique, rédigé en équations.
* Pont, par Carrefour Leonard
Cryptogramme d'un firmament en dissonance,
L'azur s'habille d'opalescence et de réminiscences.
Tissage d'arcs électriques, ballet de photons insouciants,
Dans ce cosmos ambivalent, l'ordre naît du chaos constant.
* Refrain, Vlaamsbelang koor
Virevolte, kaléidoscope céleste, dans ce ballet stellaire,
Ondes prismatiques, réfraction d'une éclipse solaire.
Éclats d'antimatière, fusion des paradoxes en lumière,
Déambule dans ce labyrinthe, où chaque pas est une frontière.
couplet 3, par le peuple furieux d'etre une nouvelle fois dupé
...
Note en bas de page, 
"Merci Badelaine, Badelaine ne viendras pas.
Badelaine, c'est mon amour à moi."
Avis non partagé
Avant d'écrire cette merveilleuse chanson il me restait encore quelques lecteurs, peut-être un ou deux admirateurs je crois qu'après celle-ci tout espoir ne m'est plus permis, dorénavant j'écrirai pour les grenouilles et les cactus et ne me demandez pas pourquoi les grenouilles et les cactus parce que je n'ai aucune réponse et je n'ai pas envie d'en donner sur ce je prends le train plutôt que d'aller à pied*
* non je ne bois pas, je ne me drogue pas, je ne m'appelle pas Kendji Chirac, ni Pierre Palmade, ni Amy ... (et oui j'aime *Cocaine* mais chanté par JJ Cale ou Dillinger)
©Al St Gery 2024
 
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unknown171204 · 7 days
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Le dernier voyages de Marie Rose
L'immense succès des deux spectacles précédant , entrainera Jean Jacque Debout à mettre les petits plats dans les grands ; ce spectacle sera le plus grand et le plus ambitieux spectacle pour enfants que la France n'auras jamais connue , avec 6 immenses tableaux différents , une collaborations avec l'Opéra de Paris et deux animatroniques imposant !
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L'Histoire et plus complexe et développer que dans les spectacles précédent :
Un groupe de scouts organise un jeux de piste dans une forêt mais le petit Mathieu désigné pour cacher le drapeaux disparait engloutit par le bois et ses sentiers , ce sera à Marie Rose et aux enfants de braver les quatre éléments de la nature pour le retrouver.
Ce spectacle est le plus sombre des trois , la scène de l'attaque des rats , le tableaux de la terre extrêmement sombre pour les spectateurs les plus jeunes ; des termes crût comme la mort sont carrément abordé ( Spoiler alerte ! : Mathieu à fait une mauvaise chute et est tous simplement mort dans les bois ! La scène de retrouvaille dans le ciel et une métaphore du paradis) . Malheureusement cette histoire tragique est inspiré d'un fait réel vécu par Jean Jacque Debout dans son enfance ... le réel petit Mathieu n'a jamais été retrouvé .
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Le spectacle sera joué pendant deux ans au Palais des Congrès jusqu'à sa brusque annulation , lié à la catastrophique émission télévisée " le Jeux de la vérité" qui jetteras un grand froid sur la carrière de Chantal Goya
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Le Mystérieux voyage à eu le droit à une tournée de seulement huit dates en France et une en Belgique , ainsi qu'une captation complète et de bonne qualité avec une seule chanson coupée " Snoopy".
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Pour l'anecdote , la petite fille jouant la cheftaine des scouts dans la captation , se trouve être la même petite fille qui interprétait deux ans plus tôt Luciole dans La planète merveilleuse !
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Le spectacle , réaliser à l'époque avec des moyens conséquents n'a été repris qu'une seule fois en 2008 dans une version très appauvrie et indigne de son ambition première ( les animatroniques remplacés par des affiches en carton .... aïe !! )
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Si dessous vous pourrez retrouvez le Spectacle dans son intégralité :
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Iland 2 : Le niveau est-il vraiment faible ?
Coucou, ici Constance ✨
Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'iland 2 et de toutes les critiques que reçoivent les trainees suite à leurs performances d'entrée. Alors qu'on soit bien clair : Est-ce que certaines trainees ont montrées un niveau plutôt faible ? La réponse est oui. Est-ce que le niveau en général est faible ? La réponse est non. Je vais donc prendre plusieurs critiques qui reviennent sur les réseaux et vous expliquer en quoi elles ne tiennent pas la route.
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1. Elles chantent en live :
Soyons claire une bonne partie de ce que vous appelés mal chanter, c'est juste que vous ne savez plus a quoi ça ressemble de chanter en live. Non, ce n'est jamais comme la version en enregistré et oui la voix n'est pas toujours constante. Je vous rappelle que ces filles n'utilisent pas leur souffle uniquement pour chanter, mais pour danser aussi. Elles ont fait ce que beaucoup d'idoles ne prennent même plus la peine de faire, raison pour laquelle vous n'avez aucune idée d'a quoi chanter en live ressemble.
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2. Les trainees d'iland saison 1 n'étaient pas meilleurs :
J'ai vu ça passer plusieurs fois alors je suis allée regarder à nouveau ces performances d'entrée. Pour être exacte, j'en ai regardé trois, je n'ai pas que ça à faire. Et franchement, ce n'était pas fameux, alors oui la danse était impressionnante, mais coté chant, c'est une catastrophe. Entre les fois où il doit y avoir à peine trois phrases de chantées, celles où il y a clairement un chant préenregistré par-dessus et de l'autotune très remarquable (et puis pourquoi pas tout en même temps), on ne peut pas dire que c'était vocalement impressionnant. Alors non, ces filles n'ont pas fait moins bien, elles ont chantées et vraiment essayés.
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3. Elles sont toujours trainees :
Mine de rien, il ne faut pas oublier que ce n'est que le début de l'aventure. Je trouve que c'est l'équipe de cake qui nous le rappelle le plus. Quand la performance commence, j'ai la même réaction que les juges et je me dis que c'est pas mal et bien vite les filles essoufflent. Pour la majorité, c'est la première fois qu'elles se retrouvent à devoir performer dans de telles conditions de production tout en sachant que par la suite, ce sera diffusé et vu par des milliers de personnes. Évidemment que dans ces conditions elles seront amenés à faire des erreurs, à faire preuve de trop d'enthousiasme, laissons leur le temps de grandir.
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4. Elles n'ont pas à être excellente partout :
J'ai une question, est ce que vous pouvez m'affirmer que vos idoles savent parfaitement danser, chanter et raper ? Parce que moi non, comme tout le monde, ils ont des point fort, des endroits où ils excellent et d'autres ou ils sont acceptables. Alors, oui, il me semble important qu'elles sachent un minimum chanter, mais je peux me contenter d'un niveau en chant acceptable si elles ont une excellente présence sur scène, un niveau impressionnant en danse ou qu'elles rapent merveilleusement bien. Ici, c'est un groupe qui est formé et j'ose espérer qu'au final elles se compléteront, j'espère que ce sera un groupe où chaque individu apportera quelque chose et qu'ensemble, ce sera parfait.
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5. Les chansons ne sont pas simple :
Aespa dont les capacités en chant sont indéniables, Itzy qui a des chorégraphies exigeante, "Sweet Venom" qui est excessivement aigu, "Unforgiven" que même Le Sserafim ne chantait pas en live… Je ne pense pas qu'une seule personne puisse remettre en question ce point et il me semble évident que la difficulté d'une chanson joue sur le résultat final. Honnêtement, je trouve ça cruel de les avoir jetées dans le bain en choisissant ces musiques, elles ont directement commencé au niveau 10 sans passer par le 1…
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6. Ce qu'évalue les juges
De toute évidence, ce ne sont pas les capacités en danse ou en chant qui étaient évalués ici. Ce n'est jamais le cas, sinon tout ne se jouerait pas sur une seule performance. Elles ont été évaluées durant des mois, leurs points forts et leurs points faibles, ils les connaissent déjà. Non ici ce qui est évalué, c'est leur capacité à performer dans de telles conditions. C'est pour cette raison que des personnes que vous trouvez douées se retrouvent au ground. Ici, elles devaient tout donner, ne pas éviter les obstacles et se démarquer. Honnêtement, à aucun moment de l'épisode, j'ai trouvé les juges incohérents.
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Honnêtement, j'ai été agréablement surprise par ce premier épisode, autant par les filles, les juges ou l'enrobage. Au-delà des capacités des filles, c'est l'attitude des juges que j'ai aimée. Ils sont des professionnels, ils savent ce en quoi ils sont bons et les domaines qui concernent plutôt leurs collègues. J'ai hâte de voir la suite et je n'ai aucun doute que les performances des filles seront cools. En revanche, j'ai bien peur que mnet face machine arrière et que sans aller au lypsinc, les filles est un support enregistré quand elles chantent en performant.
Bisous et à bientôt ! 🎶🎵🎶
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MARDI 9 AVRIL 2024 (Billet 2 / 3)
« UN ÉTÉ 42 », un film de Robert Mulligan
S’il vous plaît, regardez la bande-annonce ci-dessus. En vrai, ce n’est pas une bande-annonce, contrairement à ce qui est écrit sur la vidéo, plutôt le début du film... et le doublage en français de la voix du jeune narrateur est catastrophique. Pourtant, c’est ce document que nous avons choisi parce que c’est celui où l’on entend le mieux la musique de Michel Legrand. Elle a connu un grand succès à l’époque et a permis à son compositeur d’obtenir l’Oscar de la Meilleure Musique de Film.
Pardon pour l’aparté personnel, JM à l’époque a adoré ce film et l’histoire (triste) qu’il raconte, tellement bien « illustrée » par la musique. Depuis, il ne peut plus l’écouter sans que les larmes ne lui montent aux yeux. Dans un tout autre domaine, la musique de Puccini agit de même sur sa sensibilité. Un mystère.
Quelques mots sur le film sorti en 1970 avant de vous dire pourquoi nous vous en parlons aujourd’hui.
Le pitch : « 1942, États-Unis. Adolescent timide, Hernie fait la connaissance de Dorothy, dont le mari est parti au front. Il tombe follement amoureux de la belle jeune femme qui ne voit en lui qu’un ado sympathique. Bientôt elle apprend que son mari a été tué à la guerre… »
La jeune femme, c’est Jennifer O’Neill (c'est elle que vous avez vu sur le frontispice) et l’adolescent, c’est Gary Grimes. Tous les deux n’ont pas eu par la suite une carrière mémorable dans le cinéma… mais dans ce film, Dieu que Jennifer O’Neill, ancien mannequin, était belle !
Vendredi dernier, nous étions invités à l’anniversaire d’une (grande et vieille) amie qui fêtait ses 95 ans. Pour des raisons de respect de la vie privée de la personne qui nous recevait, nous ne rentrerons pas dans les détails mais l’anniversaire a eu lieu dans la dernière demeure du compositeur Michel Legrand.
Imaginez l’émotion de JM lorsqu’il a vu, dans une des bibliothèques, les 3 Oscars que le musicien a remportés. Le premier, pour la chanson phare du film « L’Affaire Thomas Crown » de Norman Jewinson (1968), « The Windmills of Your Mind » (« Les Moulins de mon cœur » en français) et le troisième pour la musique de « Yentl » de Barbra Streisand en 1983. Mais, vous l’aurez deviné, c’est son deuxième Oscar pour « Un Eté 42 » qui l’a le plus fasciné. C’est simple, il n’a même pas osé le prendre dans ses mains. Il l’a juste « pris en photo », avec ses deux compagnons.
Ce vendredi 5 avril a été une MERVEILLEUSE journée, à tous points de vue !
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byalexandreds · 2 months
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Oscars 2024 : photos et palmarès
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Palmarès :
Meilleur film : Oppenheimer de Christopher Nolan
Meilleur réalisateur : Christopher Nolan pour Oppenheimer
Meilleur acteur : Cillian Murphy pour Oppenheimer
Meilleure actrice : Emma Stone pour Pauvres Créatures
Meilleur acteur dans un second rôle : Robert Downey Jr. pour Oppenheimer
Meilleure actrice dans un second rôle : Da’Vine Joy Randolph pour Winter Break
Meilleur scénario original : Anatomie d’une chute de Justine Triet et Arthur Harari
Meilleur scénario adapté : American Fiction de Cord Jefferson, adapté du roman Effacement (Erasure) de Percival Everett
Meilleurs décors et direction artistique : James Price, Shona Heath et Zsuzsa Mihalek pour Pauvres Créatures
Meilleurs costumes : Holly Waddington pour Pauvres Créatures
Meilleurs maquillages et coiffures : Nadia Stacey, Mark Coulier et Josh Weston pour Pauvres Créatures
Meilleure photographie : Hoyte van Hoytema pour Oppenheimer
Meilleur montage : Jennifer Lame pour Oppenheimer
Meilleur son : Johnnie Burn et Tarn Willers pour la Zone d’intérêt (The Zone of Interest) de Jonathan Glazer
Meilleurs effets visuels : Takashi Yamazaki, Kiyoko Shibuya, Masaki Takahashi et Tatsuji Nojima pour Godzilla Minus One
Meilleure chanson originale : What Was I Made For ? de Billie Eilish et Finneas O’Connell pour le film Barbie
Meilleure musique de film : Ludwig Göransson pour Oppenheimer
Meilleur film international : la Zone d’intérêt (The Zone of Interest) de Jonathan Glazer (Royaume-Uni)
Meilleur film d’animation : le Garçon et le Héron (The Boy and the Heron) d’Hayao Miyazaki
Meilleur film documentaire : 20 Days in Mariupol de Mstyslav Tchernov
Meilleur court métrage (prises de vues réelles) : la Merveilleuse Histoire de Henry Sugar («The Wonderful Story of Henry Sugar») de Wes Anderson
Meilleur court métrage (documentaire) : The Last Repair Shop de Ben Proudfoot et Kris Bowers
Meilleur court métrage (animation) : War Is Over ! Inspired by the Music of John and Yoko de Dave Mullins et Brad Booker
Photos :
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Photos : Just Jared ©
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