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#naseaux
redroomquotes · 10 days
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Dès que j’ai commencé Eraserhead, j’ai cessé d’assister aux cours. Je passais de temps à autre à l’AFI pour regarder un film. Le projectionniste de la grande salle était mordu de cinéma, un type comme on n’en fait plus, et quand il me disait « David, il faut que tu voies ce film », je savais que ce serait une œuvre spéciale. Il m’a montré Le Sang des bêtes, un film français. L’histoire oscille entre un couple flânant dans un village et un immense abattoir aux portes de Paris. Cour pavée, grosses chaînes et instruments en métal. Les employés amènent un cheval. On voit de la buée sortir de ses naseaux. Ils lui masquent les yeux et BAM ! – ils l’abattent. Ensuite, ils le suspendent à l’aide de chaînes enroulées autour de ses sabots, et le dépècent en un rien de temps. Le sang coule à travers une grille. Puis, retour au couple qui se promène tranquillement. Fabuleux.
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tournevole · 10 months
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La tarasque est un monstre hybride qui vit sur les berges du Rhône. C'est à Tarascon que l'histoire autour du monstre s'est écrite. "C'est une légende inventée pour transmettre un message à la population. Il faut se méfier du Rhône qui peut déborder, faire chavirer les bateaux, inonder, les enfants peuvent se noyer. La tarasque incarne les dangers du fleuve. Ce sont des mythes qui se retrouvent dans toutes les cultures" nous dit Aurélie Samson, directrice du museon Arlaten.
Sainte-Marthe la victorieuse
Selon la tradition chrétienne, l’histoire commence lorsque Marthe, sœur de Marie Madeleine, arrive de Palestine au cours du 1er siècle pour évangéliser la région. En remontant le Rhône, elle s’arrête à Tarascon et y trouve des villageois terrorisés : un monstre hante les bords du fleuve. Ce dragon amphibie à six pattes, couvert d’une carapace de tortue hérissée de piquants et armé de griffes et de dents, dévore bêtes et gens. Rejointe par Sainte Marthe, la tarasque finit par se soumettre et la foule s’empresse de la mettre à mort. Marthe devient alors la patronne de la ville. La légende dit que Tarascon doit son nom à l'animal...
Une tradition provençale du Roi René
Au 15e siècle, le roi René d'Anjou hérite du royaume de Provence et vient y séjourner. Le 14 avril 1474, il institue les « Jeux et courses de la Tarasque » et fonde l'ordre des chevaliers de la Tarasque de manière à ce que les fêtes soient maintenues dans la durée. Elles doivent être célébrées au moins sept fois par siècle, faire grand tintamarre, noces, farandoles et festins durant cinquante jours, faire aux étrangers le meilleur accueil et les régaler pendant toute la durée des courses à plaisir et à volonté.
Le lundi de Pentecôte, une procession singulière à laquelle se mêle une foule en liesse, associe alors une effigie de la bête et ses chevaliers que l'on appelle tarascaires. On attribue également au roi René la forme définitive de l'effigie. Comme le dit la légende ; elle est un monstre à tête de lion avec crinière noire, carapace de tortue, armée de crocs et de dards, dents de lézard, ventre de poisson, queue de reptile, jetant par les naseaux de longues traînées d'étincelles produites par des fusées et à l'intérieur six hommes pour la porter. Les tarascaires animent une Tarasque qui balance sa queue, pouvant estropier les passants. Les fêtes engendrent pourtant un engouement populaire très fort malgré le danger. Manifestations de confréries et exaltation des métiers, cette tradition provençale a survécu jusqu’à la fin du 19e siècle.
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tropikg · 1 year
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Loin du temps, de l’espace, un homme est égaré, Mince comme un cheveu, ample comme l’aurore, Les naseaux écumants, les deux yeux révulsés, Et les mains en avant pour tâter le décor
— D’ailleurs inexistant. Mais quelle est, dira-t-on, La signification de cette métaphore : « Mince comme un cheveu, ample comme l’aurore » Et pourquoi ces naseaux hors des trois dimensions ?
Si je parle du temps, c’est qu’il n’est pas encore, Si je parle d’un lieu, c’est qu’il a disparu, Si je parle d’un homme, il sera bientôt mort, Si je parle du temps, c’est qu’il n’est déjà plus,
Si je parle d’espace, un dieu vient le détruire, Si je parle des ans, c’est pour anéantir, Si j’entends le silence, un dieu vient y mugir Et ses cris répétés ne peuvent que me nuire.
Car ces dieux sont démons ; ils rampent dans l’espace, Minces comme un cheveu, amples comme l’aurore, Les naseaux écumants, la bave sur la face, Et les mains en avant pour tâter le décor
— D’ailleurs inexistant. Mais quelle est, dira-t-on, La signification de cette métaphore « Minces comme un cheveu, amples comme l’aurore » Et pourquoi cette face hors des trois dimensions ?
Si je parle des dieux, c’est qu’ils couvrent la mer De leur poids infini, de leur vol immortel, Si je parle des dieux, c’est qu’ils hantent les airs, Si je parle des dieux, c’est qu’ils sont perpétuels, Si je parle des dieux, c’est qu’ils vivent sous terre, lnsufflant dans le sol leur haleine vivace, Si je parle des dieux, c’est qu’ils couvent le fer, Amassent le charbon, distillent le cinabre. Sont-ils dieux ou démons ? Ils emplissent le temps, Minces comme un cheveu, amples comme l’aurore, L’émail des yeux brisés, les naseaux écumants, Et les mains en avant pour tâter le décor — D’ailleurs inexistant. Mais quelle est, dira-t-on, La signification de cette métaphore « Mince comme un cheveu, ample comme une aurore » Et pourquoi ces deux mains hors des trois dimensions ? Oui, ce sont des démons. L’un descend, l’autre monte. À chaque nuit son jour, à chaque mont son val, À chaque jour sa nuit, à chaque arbre son ombre, À chaque être son Non, à chaque bien son mal, Oui, ce sont des reflets, images négatives, S’agitant à l’instar de l’immobilité, Jetant dans le néant leur multitude active Et composant un double à toute vérité. Mais ni dieu ni démon l’homme s’est égaré, Mince comme un cheveu, ample comme l’aurore, Les naseaux écumants, les deux yeux révulsés, Et les mains en avant pour tâter le décor — D’ailleurs inexistant. C’est qu’il est égaré ; Il n’est pas assez mince, il n’est pas assez ample : Trop de muscles tordus, trop de salive usée. Le calme reviendra lorsqu’il verra le Temple De sa forme assurer sa propre éternité.
L'explication des métaphores Raymond Queneau
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#30jourspourécrire / Cheval Doré
Cheval, là, si doré
dont j'ai fait ma chaise musicale
tes naseaux grands ouverts
dans le tant bleu outremer
ont soufflé une brume de neige en été
et une de mes mains dans les cieux
l'autre au cardan de tes heurts au soleil
tu m'as faite monter des mots de miel
nous avons galopé dans le Baïkal...
(La bouquiniste)
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Coucou tout le monde ! C'est une journée bien remplie que j'ai eue aujourd'hui, je m'endors heureuse
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Après un réveil très très frais, puisque contrairement à ce que la météo m'indiquait hier soir (6-8° dans la nuit, tranquille), l'eau avait GELÉ dans mon évier (dans la voiture donc hein), je suis partie prendre l'air autour du lagon de Sainte Anne (nom étrange pour un petit lac), dont je n'attendais honnêtement pas grand chose ...
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J'adore me tromper ! Le lac était encore gelé d'un côté, et fondait en créant des petites vagues de fumées splendides. Une ambiance tout à fait mystique pour commencer la journée !
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J'ai ensuite fait un arrêt sur une jolie plage de "sable" noir, dont je suis assez curieuse de comprendre l'origine... Je veux dire, origine volcanique, certes, mais pourquoi cette plage spécifiquement et pas toutes ses copines voisines ? Quelle qu'en soit la raison, c'était très sympa, surtout avec cette luminosité un peu étrange
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Je pars ensuite pour la ville de Kaikoura, que j'avais hésité à intégrer dans ce petit tour de l'île... C'aurait été une erreur grossière. La péninsule attachée est encore en cours de création, elle continue de monter tous les ans (au rythme effréné de 3mm/an, Sisi), et donne des reliefs splendides sur les côtes !
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C'est terriblement dur à rendre en photo, mais le coin est vraiment majestueux.
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Bientôt, un fumet familier m'assaille les naseaux... Ça ne trompe pas, il y a de l'otarie dans le coin !
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En fait, il y a une colonie énorme qui est installée là, ils doivent être des centaines ! Et il y a des bébés partout, c'est absolument adorable 🥰
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Puisque je m'ennuie (lol), je décide ensuite d'aller grimper une nouvelle montagne pour avoir un joli panorama de la région. Le temps est magnifique, je me cale au point d'observation pour bouquiner, ça fait du bien ! (J'ai les mollets qui tirent, je crois qu'ils veulent un break haha)
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J'ai croisé sur la balade en bord de mer deux français avec qui j'avais bien accroché à Milford sound, on a bien papoté, et on a décidé de se retrouver le soir pour boire un verre et partager un repas. C'était une soirée vraiment très sympa ! (Et qu'est ce que c'était bon ! Pommes de terre cuites dans la graisse de canard et poitrine de porc, miam miam miam)
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Par contre je suis dégoûtée : ils ont fait la balade dans l'autre sens par rapport à moi, et ils ont vu des pingouins au départ (partis à mon arrivée) et une baleine à la fin (pas encore là à mon départ). Argh ! Peut être demain, le temps devrait se gâter, on verra si j'ai la chance d'apercevoir une baleine quand même 🤗
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blogtbear · 6 months
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Petite fable
Les gens heureux ne parlent pasQu’il faisait froid ce matin-là à Montréal !Tellement qu’il givrait les naseaux d’un chevalDe calèche qui lâchait bien souvent un crottin.Si frette qu’un oisillon tomba sur le chemin.Le secourut un passant au cœur charitable. Il le plaça dans le crottin chaud confortable.Le petit oiselet très vite revigoréY trouva même quelques grains à picorer.Tout à son bonheur il…
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sarahaubel · 11 months
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L’été approche. À cette occasion je viens de ressortir mes shorts en jean remisés dans leur boite ikea - aka le tombeau des beaux jours - depuis le mois d’octobre. En fouillant leurs poches avant de les mettre à la machine j’ai trouvé dans l’un d’eux du sable en bonne quantité et un billet d’un dollar roulé en paille. Problème. La seule fois où je suis allée aux États-Unis c’était en 2012 à New-York, pas de sable, trop lointain et pour finir je n’ai jamais consommé de cocaïne. Unique solution donc, mon short en jean a visiblement passé ses vacances d’hiver à Miami à s’en tartiner plein les naseaux. Après intense réflexion je peux m’avancer sans le moindre doute sur le constat suivant : nos vêtements prennent des RTT dans notre dos. Et soudain tout devient clair. La chaussette disparue a préféré rester à Saint-Malo tandis que l’autre plus raisonnable s’est dit qu’il était temps de rentrer, le pantalon devenu trop petit par la grâce du saint esprit revient tout juste d’une retraite « jeûn et méditation tantrique » dans un écolieu du Lubéron, le t-shirt mystérieusement tâché s’est offert un bon petit resto au Cap-Ferret avec les sous du contribuable (vous), le calebute troué a explosé ses performances lors d’un trek de 6 jours à isola 2000 et la capote retrouvée dans le manteau de votre mari est avec certitude le signe que celui-ci (le manteau, pas le mari, suivez un peu) entretient une relation amoureuse avec un pantalon à pinces (admettons). Voilà. Je n’ai pas d’autres explications. Ne me remerciez pas pour cette révélation qui je n’en doute pas vous fera regarder votre slip autrement.
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photos-car · 1 year
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BMW X5 et X6 Édition Noir Vermilion 2022
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BMW est fier d'annoncer les BMW X5 et X6 noir Vermilion en édition limitée pour l'année 2022.
Les éditions BMW X5 et BMW X6 noir Vermilion arriveront cette année avec une combinaison saisissante de couleurs noir et rouge. Les doubles naseaux des deux modèles présentent des barres rouges qui créent un contraste efficace avec la peinture spéciale BMW Individual Frozen Black métallisé. Galerie / BMW X6 Édition Noir Vermilion 2022
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À la pointe de la gamme de modèles BMW X, les BMW X5, BMW X6 et BMW X7 offrent un haut niveau de confort et de luxe avec des performances suprêmes et des capacités de tenue de route dynamiques avancées. Les nouvelles éditions BMW X5 et BMW X6 noir Vermilion présentent des barres rénales exclusives avec des signatures rouges, et la BMW X7 M50i Frozen Black Edition combine des options impressionnantes dans un ensemble exclusif. En 2020, un nouveau modèle BMW sur huit livré était un BMW X5, X6 ou X7 avec 250 000 unités vendues dans le monde. Particulièrement frappant L'accent de l'édition noir Vermilion est le design intelligent intégrant des accents rouges sur une couleur de carrosserie extérieure Frozen Black; la double calandre BMW avec des barres rouges spécifiques au modèle crée un contraste efficace avec la finition de peinture spéciale BMW Individual Frozen Black métallisée. Sur la BMW X6 Black Vermilion, ce point culminant visuel s'exprime en combinaison avec sa calandre Iconic Glow. Ailleurs, le modèle comprend Orbit Grey mat! des jantes en alliage léger M de 22 pouces à double rayons conçues exclusivement pour cette édition! des phares laser BMW! un système d'échappement M Sport (sauf X5 xDrive45e)! un verre de protection solaire! un Shadow brillant prolongé! garnitures extérieures line! étriers de frein M Sport rouge brillant et tabliers avant et arrière spécifiques au modèle. Intérieur Un noir piano exclusif BMW Individual, conçu par Fineline. Le logo Edition sur le couvercle du porte-gobelet! proposé de série à l'intérieur des BMW X5 et BMW X6 noir Vermilion Edition. Sont également inclus une doublure de toit M Alcantara Anthracite! une application en verre cristal connue sous le nom de Crafted Clarity et des sièges confort avant avec ventilation active des sièges offrant une multitude d'options de réglage et des niveaux de confort exceptionnels. Des garnitures entièrement en cuir BMW Individual en Merino Black sont proposées de série! et sont en outre renforcées par des surpiqûres contrastées rouges spécifiques à l'édition pour les sièges conducteur et passager avant. La bordure des tapis de sol avant et arrière également finie en rouge! et à l'intérieur de la BMW X5 Black Vermilion, les accents rouges se retrouvent également sur les sièges arrière. Des options supplémentaires En plus de l'équipement standard de l'édition, les clients auront la possibilité de choisir parmi un certain nombre d'options supplémentaires; y compris le pack confort qui offre un accès confort! des sièges chauffants avant et arrière et un système de confort thermique! et le pack Comfort Plus qui offre en plus un système automatique à quatre zones climatisation! portes à fermeture douce et sièges avant massants. Le Pack Divertissement, le Pack Technologie comprend l'affichage tête haute et le contrôle gestuel. Le Pack Technologie Plus propose également l'assistant de conduite professionnel! l'enregistreur de conduite et l'assistant de stationnement plus, sont disponibles en option. Les prix débutent en France à 105.850 € pour le BMW X5 xDrive45e Noir Vermilion et à 100.600 € euros pour le X6 xDrive30d Noir Vermilion. Galerie / BMW X5 Édition Noir Vermilion 2022
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Récits de vie
   Une moque de café à la main, Gildas, assis sur son lit, scrutait la pièce. De taille moyenne, elle accueillait plusieurs matelas qui servaient soit de couchages soit de banquettes, un canapé trouvé dans les encombrants, une table basse faite de vielles palettes et un réchaud avec un lot de bouteilles de gaz donnés lors d’une maraude. Sur la table basse un poste de musique jouait Ska-P à côté d’une Bible et d’un cendrier confectionné à partir d’une canette vide. Sur le canapé, Louis, encore un peu endormi, roulait une clope et regardait Serge lambiner dans son duvet. La pièce s’était refroidie pendant la nuit. Un peu plus loin, de la fumée s’échappait des naseaux des chiens de Gildas qui regardaient par la fenêtre. A ses chiens, Gildas devait d’être encore en vie : ils l’avaient défendu d’agresseurs et empêché de mourir de froid.    Gildas et ses amis vivaient dans ce squat, légèrement en périphérie, depuis six mois. Personne n’était venu contester leur présence.    Le premier squat de Gildas remontait à sa première année dans la rue où il s’était mis à chercher un abri au lendemain d’une nuit d’hiver. Il avait alors parcouru la ville de long en large et finit par en trouver un. Après trois sommations – pour lui, le droit à la vie était plus important que le droit de propriété -, il avait enfoncé la porte. Des années plus tard, il pouvait à peine compter le nombre de bâtiments privés et administratifs vides qu’il avait vu. Et combien d’églises avec les portes fermées !    Si le salut des corps lui paraissait indispensable, le salut des âmes l’était encore plus. Quelques semaines après sa rencontre avec le Christ, le Saint-Esprit l’avait appelé à partager sa joie et à annoncer l’Evangile à ses frères de rue. Un jour, il avait prêché à Serge et Louis qu’il connaissait un peu. Qu’elle ne fut pas sa surprise de les voir expérimenter l’amour de Dieu ! Peu de temps après, il les avait baptisés. Ceux-ci s’étaient précipités de partager ce qu’ils avaient vécu.   Depuis ce jour-là, leur vocation quotidienne, avec Gildas, était d’être une présence pour les autres sans-domicile-fixe, de distribuer des Bibles de poche gracieusement données par les Gédéons et de vivre d’aumône.
(3 / 3)
Le Christ urbain, Jean-François Bongrand
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PEINDRE DES NASEAUX
PEINDRE DES NASEAUX Le ciel accroché aux mâts de la forêt dans l’esprit des feuilles passe en trouée dans la course de mes chevaux Quel sabot ne mettrai-je pas dans mon ça peint sans faire à cheval le trait d’esprit? Mes façades se dévoilent dans la nudité du désir vif qui avale à pleins poumons aux balcons des chemins Si le soleil perce le fond des mers ça n’est pas pour faire venir le…
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machinn · 2 years
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Éteint
Son âme toujours revientbrouter près de la mienne son doux museau ses lèvres ses naseaux prêt à aspirer l’air d’un galop il n’est jamais fantôme  ombre refroidie par l’absence un lacet de rivière noire pourtant nous sépare j’ai peur de l’avoir abandonné cette unique fois où il avait besoin de moi si seulement ce mot n’existait pas mort
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aucoeurdeschevaux · 2 years
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Les parties musculaires de la tête du cheval
https://www.aucoeurdeschevaux.com/t/tete-248/
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truffesnaseaux-blog · 7 years
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philoursmars · 2 years
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Au Louvre-Lens, une expo : “Rome, la Cité et l’Empire”:
- manche de couteau en os, représentant un gladiateur thrace - Italie, 50 apr. J-C.
- casque de gladiateur thrace avec Méduse et griffon au sommet - Pompéi, 50 apr. J-C.
- id
- manche de couteau en os, représentant un gladiateur secutor - Saint-Denis, 150 apr. J-C.
- stèle funéraire du gladiateur Araxios - Thyatire, Turquie, 300 apr. J-C.
- “Relief Campana",  course de chars  dans le  Circus Maximus - Italie, 35 apr. J-C.
- aurige vainqueur et son spartor (assistant chargé d’humidifier les naseaux... si si ! Ca existait !)) - Rome, 400 apr. J-C.
- épaulière et jambières de gladiateurs - Pompéi, 75 apr. J-C.
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alexar60 · 2 years
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Transylvanie express (25)
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Les précédents épisodes sont ici
Je marchai sans savoir où j’allai. Je fonçai à toute vitesse, perdu dans mes pensées. Parfois, son ombre apparaissait sur un mur. Elle était dans cette position infâme, une silhouette d’homme derrière elle, profitait de son fondement, tout en tirant ses longs cheveux. Je crus les entendre râler.
Je n’arrivai pas à croire ce qui se passait. Je marchai toujours, trempé par la pluie. Et plus je m’éloignais, plus je comprenais avoir été dupé. Notre rencontre n’était pas fortuite, bien au contraire. J’avais été repéré et pour le plaisir de son époux, elle s’était approchée de moi afin de devenir ma maitresse. Je lui en voulais.
La rue se gorgea d’eau que le peu de trottoir arrivait difficilement à évacuer. Les chaussures trempées tout comme mes vêtements, je marchai sur les pavés glissants sans me soucier de tomber. A la longue, je pouvais sentir le poids des gouttes. Pendant ce temps, quelques calèches roulaient en provoquant parfois quelques vagues avec les eaux stagnantes dans les creux de la route. La pluie tomba encore plus crument, amenant avec elle le début de la nuit.
Je voulais aller à la gare, mais je savais que j’étais totalement à l’opposé. Je voulais quitter cette ville, quitter ce monde qui n’était pas le mien. Avec Ludmilla, je pensais avoir trouvé cette raison de ma présence ici, mais sa soumission envers son mari et maitre, son calme à accepter d’être baisée vulgairement par des inconnus, me ramenèrent encore à cette conclusion malgré sa fugue : je n’étais qu’un pantin, un jouet… un amusement. Demain, elle sera plus là !
Quand on ne connait pas une ville, les rues se ressemblent toutes. Je marchai encore sans rencontrer de gens. Ils n’étaient pas fous ni tristes, ils n’avaient aucune raison de sortir dehors avec ce temps. La pluie continua à tomber lorsqu’un éclair déchira le ciel, faisant apparaitre les ombres de Ludmilla et de ses amants du moment sur la façade d’un bâtiment. Mon cœur se déchira à son tour, maintenant cette douloureuse réalité. Soudain, le tonnerre gronda mettant fin à la scène.
Dès lors, j’accélérai le pas, submergé entre la tristesse et la colère. Mon manteau ressemblait à une éponge. Il devenait de plus en plus lourd. Cependant, je ne m’en souciais pas, continuant à divaguer à travers les ruelles de plus en plus sombres. J’attendis, j’espérai rencontrer un brigand, un tueur tapi dans l’ombre. Je voulais me défouler contre le premier venu…me battre et mourir.
Les éclairs se succédèrent suivis par les grondements de l’orage. Chaque goutte claquait le sol au point de fissurer les pavés ou de creuser leurs jointures. Je ne sentais rien tellement la douleur intérieure demeurait atroce. Une diligence passa à côté de moi. Les deux chevaux hennirent. Un nuage sorti de leurs naseaux. Ils trottaient à la cadence imposée par le conducteur caché dans ses habits noirs. Le carrosse sembla si long que je crus ne pas en voir la fin. Des rideaux noirs accrochées aux fenêtres, empêchèrent de voir l’intérieur. La roue arrière gauche me frôla et je m’arrêtai pour le regarder s’éloigner avant de reprendre ma marche vers l’inconnu.
Mais elle était là au bout de la route ! Elle apparut dans un éclair. Son ombre n’était pas le sien mais celui de Ludmilla à quatre pattes, chevauchée, les cheveux tirés. Elle était là, habillée de son manteau noir dont la capuche recouvrait le visage. Dès lors, je sentis l’angoisse m’envahir. Je voulais mourir mais elle était là pour me rappeler que la mort n’est pas une fin en soi. Elle demeurait immobile dans le noir au bout de la rue. Le ciel parlait pour elle et pour moi. Il hurlait de plus en plus après chaque trait lumineux qui éclairait la chimère. J’opérai un demi-tour, je préférai retourner dans cet hôtel maudit plutôt que de la revoir et sentir ses crocs s’enfoncer dans ma gorge. Elle ne bougea pas, m’observant du trou noir qui sortait de la capuche. Je tournai la tête une ou deux fois pour vérifier qu’elle restait à sa place. Mais je ne la vis plus. Elle était comme avalée par l’obscurité de la nuit.
Le ciel continuait à rager, amplifiant les trombes d’eau. Les gouttes de plus en plus grosses, rebondissaient dans la ruelle et les toits. Je marchai en sentant le tissu de mon pantalon devenir de plus en plus lourd. Soudain, un nouvel éclair fit sursauter mon esprit. Elle était de l’autre côté de la rue. Le vampire conservait la même position dans son large manteau noir. La tête presque baissée recouverte d’une capuche. Persuadé qu’elle allait bondir et me sauter dessus, je me mis à courir. Je voulais mourir mais pas comme ça ! Pas dévoré par ce monstre !
Depuis le début, elle me pourchassait. Dans le train, à Venise et à ce moment, elle m’avait suivi à Bucarest. Le temps de regarder vers elle, elle avait disparu ! Je continuai de courir sans me soucier de la direction. La pluie tombait encore, l’orage éclata tout à coup en déchirant d’un éclair le ciel. Le fracas de son déchirement résonna comme si la terre venait de s’ouvrir. Je m’arrêtai brusquement en apercevant l’ombre de Ludmilla sur la façade d’un immeuble. Une voix murmura à mon oreille : « Est-ce que tu me trouves belle ? »
Je me retournai, persuadé qu’elle était dans mon dos. J’avais senti son souffle, ce n’était qu’un léger coup de vent. La pluie se transformait presqu’en déluge. La rue se remplissait d’eau. Malgré les chaussures, mes pieds baignaient dans une eau glacée. Je courus de nouveau, supportant difficilement la charge pesante de mes vêtements transformés en éponge. Je courus lorsqu’un éclair alluma le ciel et me permis d’apercevoir son corps dressé quelques mètres devant moi. L’averse rebondissait sur son manteau. Elle ne bougeait toujours pas telle une statue. J’essayai de trouver une issue en m’engouffrant dans une ruelle. Seulement, c’était une impasse, je me retrouvai face à un mur ! Une porte fermée sur la droite. Et cette voix qui transperça la pluie en surgissant comme l’éclair : « Est-ce que tu me trouves belle ? ».
Mon cœur se figea en la découvrant derrière moi. Elle était à quelques décimètres, cachée par la capuche de sa gabardine. J’étais coincé ! Du coin de l’œil, j’observai la porte, espérant qu’elle ne fût fermée à clé. Je pris mon souffle. Elle approcha lentement. Les grognements de l’orage n’empêchèrent pas d’entendre sa douce voix. Cependant, je n’étais pas certain qu’elle eut ouvert la bouche.
- Est-ce que tu me trouves belle ?
Je reculai jusqu’à coller le dos au mur. Je préférai faire face et me préparai à me défendre contre cette chose inhumaine. Des gouttes glissèrent le long de mon visage. Je me sentis fatigué par la lourdeur de mes fringues et le froid de la pluie. Elle approcha et s’arrêta soudainement. Je la surveillai du regard, serrant le poing. Mes poumons se remplirent de peur, mes jambes tremblèrent. Je ne me sentais pas crever dans ce cul-de-sac insalubre.
Après quelques secondes, elle leva la tête. Alors, ma peur se transforma en stupéfaction. Le visage de Ludmilla apparut dans un halo de lumière au milieu de la capuche. Je vis ses yeux marrons, son nez fin, ses lèvres rouges et pulpeuses. Son regard calma mon esprit. Pourtant, j’étais toujours paralysé. Elle approcha d’un pas. Son souffle froid caressa mon cou, remontant doucement ma joue jusqu’à l’oreille.
- Et maintenant, me trouves-tu toujours belle ? susurra-t-elle.
Je fermai les yeux, ne sachant quoi répondre. Je voulais dire oui, je voulais dire non. Je ne savais pas quoi dire. Je voulais pleurer, je voulais crier, je voulais l’embrasser. Je ne savais pas quoi faire. J’attendais avec fatalité qu’elle enfonça ses crocs pour arracher ma gorge. J’attendais sentir mon sang jaillir, me quitter et l’entendre se délecter de ce jus chaud. Mais au moment d’ouvrir les paupières, une forme vaporeuse l’avait remplacée et s’éloignait pendant que la pluie cessait.
Le brouillard reprit possession de la ville. Je marchai à travers les flaques tout en reprenant mes esprits. Un homme debout devant la gare, fit comprendre qu’elle était fermée. Aussi, il ne me restait plus que de retourner à l’hôtel. J’étais trempé, j’avais froid et je commençai à me sentir malade.
Alex@r60 – mai 2022
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ochoislas · 3 years
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MAÑANA DEL MUNDO
En torno nacen mil ruidos tan preñados de silencio que al oído le parecen el canto de su inocencia.
Todo al contemplarse vive, la intimidad es espejo que todo cruza soñando el retoñar de su tiempo.
Las palmas logran la forma que su goce contrapesa y convocan a las aves para mostrarles sus flecos.
La blanca jaca avizora al hombre que llega paso con la tierra que le ronda el corazón estrellero.
Los ollares estremece y relincha en pleno éter, luego arrollando imposible rompe a galope tendido.
En la calle las mujeres y los niños, como nimbos, se arraciman tras sus almas cruzando sombra y solana.
Mil gallos con sus reclamos van deslindando los campos, pero las olas del piélago fluctúan entre cien playas.
La hora abigarran bogantes, luminiscentes bañistas... tantos que olvidan los astros sus visos en aguas gárrulas.
*
LE MATIN DU MONDE
Alentour naissaient mille bruits Mais si pleins encor de silence Que l’oreille croyait ouïr Le chant de sa propre innocence.
Tout vivait en se regardant, Miroir était le voisinage Où chaque chose allait rêvant À l’éclosion de son âge.
Les palmiers trouvant forme Où balancer leur plaisir pur Appelaient de loin les oiseaux Pour leur montrer leurs dentelures.
Un cheval blanc découvrait l’homme Qui s’avançait à petit bruit, Avec la Terre autour de lui Tournant pour son cœur astrologue.
Le cheval bougeait des naseaux Puis hennissait comme en plein ciel Et tout entouré d’irréel S’abandonnait à son galop.
Dans la rue, des enfants, des femmes, À de beaux nuages pareils, S’assemblaient pour chercher leur âme Et passaient de l’ombre au soleil.
Mille coqs traçaient de leurs chants Les frontières de la campagne Mais les vagues de l’océan Hésitaient entre vingt rivages.
L’heure était si riche en rameurs, En nageuses phosphorescentes Que les étoiles oublièrent Leurs reflets dans les eaux parlantes.
Jules Supervielle
di-versión©ochoislas
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