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Fun Fact
BuzzFeed published a report claiming that Tumblr was utilized as a distribution channel for Russian agents to influence American voting habits during the 2016 presidential election in Feb 2018.
Je fais peu à peu le deuil de la vie que j’ai essayé de vivre. Je croyais qu’il était possible de sortir de soi-même pour devenir une autre, je croyais que mille autres filles étaient cachées sous ma peau, et que je pouvais les incarner une à une. J’ai la capacité de me dissocier très fortement de mes émotions et de mes désirs propres, ce qui a rendu cette errance identitaire plus facile que si j’étais stable et ancrée.
Je voulais rejoindre l’agitation du monde. Avoir beaucoup d’amis, être socialement acceptée, suivre les tendances et la mode, sortir, boire, aller à des concerts. Les concerts ont toujours été difficiles : les sons longs et prolongés me font peur, j’ai peur de perdre l’audition. Je tentais de me convaincre que c’était irrationnel. En mars, j’ai eu un mini trauma sonore et je n’ai pas pu ignorer plus longtemps le fait que mes sensations étaient valides. Je dissociais de plus en plus. Je ne voulais pas écouter mon corps, mon intuition, mon anxiété. À trop l’ignorer, l'anxiété sociale est devenue prépondérante et marcher dans la rue devenait impossible.
Je suis passée à mi-temps au travail et depuis je vais un peu mieux. Ce changement de rythme m’a permis de réaliser que je suis fondamentalement lente, et très sensible à tout changement de rythme. Je ne pense pas vivre sur la même temporalité que les autres. J’ai besoin de plages de temps extrêmement longues où « je ne fais rien » - c’est ce que je dis aux autres. Mais en réalité, je contemple, je réfléchis, je poétise et j’imagine. C’est le temps qu’il me faut pour me recharger. Je déteste que l’on me presse. Je déteste faire vite. Ça me rend très en colère. Je déteste la colère.
Je fais marche arrière. Je suis très triste. J’ai testé la vie des autres et je n’y arrive pas. Travailler à temps plein, sortir, vivre vite, le bruit, la foule : je n’y arrive pas. C’était intense, c’était fort, c’était drôle, c’était beau, c’était une illusion. J’ai repris mes livres. J’ai recommencé à écrire. J'ai abandonné instagram. Je continue la randonnée, et même ça, je le fais plus lentement : je regarde les plantes, je note, je prends des photos. Je fais tout plus lentement. Je fais tout à mon rythme. Et c’est mieux. La colère n’a pas disparu. Je crois qu’elle ne disparaîtra plus jamais. Elle restera là en souvenir de ces 5 ans passés à tricher, à croire que j’étais une autre personne. J’étais une adolescente qui ne s’énervait jamais, qui ne détestait jamais personne. Je suis une adulte qui a du mal à gérer sa colère et ne supporte plus les gens dans le bus. Mais je vais déjà mieux. Je suis sereine et je prie. Dimanche dernier, j’ai marché seize kilomètres pour aller à la messe dans mon lieu préféré, alors que je n’avais pas communié depuis dix ans, et il s’est passé une chose magnifique. Je ne crois pas que je l’écrirai ici. C’est une histoire de foi et les histoires de foi sont très intimes.
Je ne sais pas encore précisément quelle direction prendront ces prochains mois. J’ai très peur de redevenir triste. J’ai entendu une émission l’autre jour à la radio où un psychiatre disait qu’autrefois, quand il y avait des dépressions saisonnières, on envoyait les femmes, c’étaient souvent des femmes, faire des cures à la mer. On les autorisait à mettre leur vie sur pause et à se reconnecter à la nature. J’aimerais avoir ce temps. C’est pareil pour les cycles, je rêverais d’une société qui autorise les congés menstruels. Bref. Je crois que même si je suis lente par rapport aux autres, la société va beaucoup trop vite, pour tout le monde, et qu’on a perdu le lien à son corps et à la nature, et que ça amplifie tout symptôme. Les femmes dépressives qui partaient faire des cures à la mer ne revenaient pas guéries de leurs dépressions : mais au moins, elles avaient le temps d’accueillir la maladie, le temps de composer avec. Je voudrais le temps de pouvoir composer avec mes dépressions. Je ne voudrais plus avoir à me forcer à être vive, belle, douce ou bienveillante, quand je voudrais seulement m’enfouir six pieds sous terre. Je voudrais avoir le temps d'accueillir ma tristesse.
J’irai à mon rythme. Cette décision me rend nostalgique. Ce que j’ai vécu, je ne le vivrai probablement plus jamais. C’était beau, mais c’était mauvais. C’était comme nourrir le chien avec les aliments du chat : le chien adore, mais à long terme, sa santé se dégrade. Ce n’est pas la plus belle des comparaisons. Mais voilà. Je ne peux plus me nourrir du bruit, ni de la foule, ni de la course à la réussite. J’ai besoin de me nourrir du ciel, des arbres et de la poésie. J'irai à mon rythme. Cette décision me rend nostalgique, mais d'une nostalgie qui se rapproche de la résignation. Je sais intimement que c'est la bonne décision.
Paradis artificiels pour photos instagrammables d'occidentaux
Eaux transparentes, sable blanc et chaud
Rêve de Resort :
alcool et nourriture à Gogo.
Transats en rang d'oignons sur la plage.
Décor pour touristes fortunés
Derrière les murailles, sont parqués les habitants de ses pays cauchemardement paradisiaques.
"Allez, chéri, faisons cette sortie dans le village d'à côté !"
Et ils assitent au carnaval de masques souriants :
"Ces enfants sont mignons, ils jouent avec un rien !"
" Ils ont l'air si heureux et nonchalants !"
"L'argent ne fait pas le bonheur, vraiment !"
Préjugés raciaux et post-coloniaux :
Nous sagageons leurs terres, leurs ressources, leurs âmes et leurs corps.
Nous prenons pour quelques instants de pseudo-bonheur, des clichés qui enrichiront nos réseaux sociaux.
Ces enfants, pour eux, le paradis, c'est ici, chez nous :
un eldorado d'argent et d'opulence.
Dans les bas fonds de notre Mare Nostrum aux eaux couleurs mer du Sud gisent leurs corps par milliers dans les sépultures fantomatiques de notre indifférence.
J'aime penser que la lune est là, même si je ne la regarde pas. (A. Einstein). Pareil, mais j'étais bien là ce soir à l'observer entre deux mers de nuages. Encore une photo à classer, celle de mon père sur une plage atlantique (sans doute Soulac-sur-Mer). Il avait 22 ans et allait encore cultiver son dandysme pendant quelques décennies. Nous avons cohabité pendant plus de 20 ans, nous sommes fréquentés 10 années de plus, et j'ignorerai toujours de lui l'essentiel. Mais sans doute est-ce tristement le sort commun.
J’ai passé trois jours dans la maison de famille d’un copain pas loin de Montpellier. Il m’avait proposé de venir pour voir la mer, sachant que je bassine tout le monde avec ça. Le premier jour, il est venu me chercher à mon appartement en voiture. J’avais le cafard, mais en même temps tellement hâte de voir le bleu à perte de vue que c’est passé inaperçu je pense. Sur la route, j’ai bu une bière et on a écouté de la musique. Je me suis sentie vraiment en vacances quand je regardais par la fenêtre le paysage défiler pendant qu’il me rappelait le programme. En arrivant, on a pris des pizzas qu’on a mangées au bord de la piscine puis après, on s’est baignés avant qu’il fasse totalement nuit. J’ai joué avec ma machine à bulles puis j’ai laissé les fourmis me grimper dessus. On s’est baladés et il m’a fait visiter son village - en même temps, on jouait à Pokémon Go, c’était sympa - en me racontant des trucs. Les étoiles se voyaient beaucoup car là-bas, ce n’est pas très pollué et avec le bruit des cigales c’était très beau.
Le lendemain, on est allés à la mer ! On a retrouvé un copain à lui et son amie puis on a mangé au restaurant en bord de plage. Ça me fait bizarre car le type travaille et gagne pas mal d’argent alors qu’il a notre âge, sa pote aussi. Elle nous a même proposé de passer quelques jours dans une « villa » mais perso, je ne pouvais pas, je devais aller garder ma grand-mère à Paris. Bref, ils sont partis et on s’est baignés. Allongée sur le sable, j’ai réalisé qu’avec lui à ce moment-là, face à la mer, il y avait une douceur qui m’enveloppait et c’était beau. Aussi, il a le don de me faire sentir jolie alors que je ne m’aime pas, c’est apaisant.
J’avais pris mon journal alors je l’ai dessiné puis j’ai cherché avec lui des coquillages et des plumes après avoir mangé une glace. C’était marrant, c’était un peu comme une chasse au trésor. Il m’a même ramené une plume de mouette ! Ça m’a fait très plaisir car les mouettes, c’est mes oiseaux préférés : elles me rendent nostalgique de mes vacances en Normandie tous les étés quand j’étais petite, le seul moment de l’année où je voyais la mer. À un moment, il m’a fait la remarque qu’on dirait une enfant quand je suis à la plage et c’est vrai. Je me sens toute petite et émerveillée pour un rien là-bas, j’ai l’impression de rattraper une jeunesse qui m’a été arrachée. Mais je crois que me voir contente comme ça, ça l’a rendu heureux de m’avoir invitée.
Le soir, on a fait une petite soirée en jouant à des jeux d’alcool, c’était sympa mais j’étais crevée. Le lendemain, avant de prendre la route, j’ai cueilli une fleur dans son jardin pour mettre dans mon journal.
C’était un petit voyage qui m’a guérie un peu du mal-être qui, jusque-là, grandissait en moi.
Dans pas longtemps, il m’a invité avec un groupe de copains à aller dans une maison dans les Cévennes quelques jours : j’ai dit oui évidemment.
Ps: Le dernier jour on s’est baladés. Je me suis allongé sur un banc au point de vue où il m’a emmené. J’ai mis de la musique et on a regardé le ciel. Il m’a dit qu’il voyait un truc — je ne sais plus trop quoi — dans les nuages et, sur le coup, je ne voyais rien. Plus tard, en rentrant, j’ai regardé la photo que j’avais prise de la vue et j’ai dessiné un monstre mi-autruche, mi-je-ne-sais-quoi qui m’apparaissait dans le ciel.
Nous allons sûrement retourner à Grégolimano (Grèce – Île d’Eubée) l’année prochaine et ce pour de nombreuses raisons. Mais la principale, c’est le logement que nous choisissons. En effet dans ce Village du Club Med on nous a dit qu’il y en avait 17 sortes différentes. Le Village est très étendu (heureusement car il peut accueillir un peu plus de 1000 personnes en pleine saison), comprenant un hôtel qui lui-même est divisé en 3 parties, à côté duquel, à droite et gauche, sont disséminés des petits bâtiments dans la pinède, abritant plusieurs chambres, au rez de chaussée et à l’étage.
Quand on tourne dos à la mer, sur la gauche, le long de la plage, il y a 17 bungalows. C’est dans l’un d’entre eux, le même, que cette année nous avons été logés pour la 3e fois. L’immense privilège de ces bungalows, c’est qu’ils sont quasiment les pieds dans l’eau.
Sur la première photo, la petite flèche rouge indique la situation du nôtre et la seconde, son entrée principale, côté pelouse.
Ces quelques lignes servent d’introduction à un compte-rendu de lecture d’un livre que JM a dévoré avec délice sur la plage. Un peu de patience, nous y venons…
Ci-dessous, pardon, la photo a été prise au petit matin et le lit n’a pas encore été fait. Mais, juste derrière la baie vitrée il y a une petite terrasse avec 2 transats et quelques marches sur la droite pour descendre sur la plage. A 2 pas, les 3 transats que nous réservions pour la journée… et 2 pas plus loin, LA MER !!!
En dehors de nos baignades, notre principale activité sur la plage a été de tourner les pages des livres que nous avions emportés. Marina a d’abord terminé le livre de Pierre Bailly « Le roman de Jim » qu’elle a beaucoup aimé (et préféré au film qui en a été tiré, même si ce dernier ne l’a pas laissée indifférente), puis s’est plongée dans le dernier ouvrage de Melissa Da Costa « Rester debout » qu’elle a fini à Paris. Une histoire très dure mais qui l’a passionnée. Elle devrait écrire un petit Billet prochainement à son sujet.
JM, quant à lui, a terminé le gros livre de Siri Hustvedt, la femme de Paul Auster, « Tout ce que j’aimais ». Marina l’avait bien aimé, JM, même s’il a trouvé l’histoire intéressante, n’a pas été tout à fait emballé tout en reconnaissant le talent de l’auteure.
Et nous arrivons au thème de ce Billet : vous dire LE PLUS GRAND BIEN du livre qu’il a lu ensuite, « MES NUITS SANS BARDOT » de Simonetta Greggio (écrit en français – Albin Michel – 320 p.)
LA 4e DE COUVERTURE :
« On a cru me connaître parce qu'on m'a vue nue. Mais personne ne sait qui je suis vraiment. »
Une femme s'installe à Saint-Tropez, tout près de La Madrague, afin de percer les mystères qui entourent la star flamboyante et secrète. Leurs voix, leurs histoires se répondent, mettant en lumière les multiples facettes de Bardot - de la fillette disgracieuse à l'amoureuse passionnée en passant par l'adolescente perdue et la militante de la cause animale -, et font ressurgir du passé de grandes figures artistiques : Colette, Vadim, Brando, Trintignant, Yourcenar et Gainsbourg...
À travers un troublant jeu de miroirs, se recrée sous nos yeux le mythe BB, un être d'une stupéfiante modernité.
L’AVIS D’UN LECTEUR (trouvé sur le site Babelio et en parfaite adéquation avec ce que JM en a pensé) :
Enfin un roman captivant que je n'ai pas lâché durant 3 jours !!!
Ça faisait longtemps que je n'avais pas été passionné à ce point par un bouquin !
Je dois dire que celui-ci est une vraie pépite !
J'ai été addict à l'écriture de l'autrice et au déroulement de l'histoire, qui n'est pas une biographie, mais où l'on apprend tout de même beaucoup de choses sur BB.
C'est truffé d'anecdotes croustillantes de la star internationale, depuis ses débuts dans « Et Dieu... créa la femme » en passant par des navets dans lesquels elle a joué, tout en parcourant ses histoires d'amours sulfureuses avec Roger Vadim, Jean-Louis Trintignant, Jacques Charrier, Samy Frey, Serge Gainsbourg, Gunther Sachs et tant d'autres... pour arriver jusqu'à son parcours de militante pour la cause animale.
L'auteure a planté le décor en imaginant une femme qui vient séjourner à Saint-Tropez, tout près de la Madrague où vit Brigitte Bardot, afin de percer les mystères autour de la star.
Cette femme, visiblement fan de BB, garde malgré tout quelques réserves sur certains sujets non gratifiants de l'actrice. Elle va commencer un dialogue épistolaire à sens unique, en laissant des petits mots et des lettres sous un caillou à l'entrée de la Madrague, afin que Brigitte Bardot puisse les lire et lui répondre. Elle sera dans l'attente de réponse de la part de BB durant des jours et des nuits entières, d'où le titre du roman.
Je ne veux pas en dévoiler plus, car il y a tant de choses à dire, mais j'ai réellement aimé ce roman, qui je le rappelle encore une fois, n'est pas une biographie mais bien une fiction. Cependant, certains passages sont extraits des deux autobiographies de BB, ainsi que d'archives et de différents documentaires.
Comme Marylin Monroe, Brigitte Bardot fascine, intrigue, dérange parfois...
D'ailleurs, quelque part, c'est un peu la Marylin française (il y a un passage de leur rencontre à toutes les deux à Buckingam chez la Reine d'Angleterre qui vaut le détour).
Jamais quelqu'un n'aura déchaîné autant de passion, d'adoration, de haine. « Mes nuits sans Bardot » de Simonetta Greggio, plein d'humour et d'affection, fort bien documenté, très bien écrit (un peu façon « Sagan première époque »), est très agréable à lire, je vous en conseille vivement la lecture !
Le Prix :
Les jurés du Prix du Livre de Plage des Sables-d’Olonne, présidé par Jean-Christophe Rufin de l'Académie française, ont choisi pour sa 4e édition de récompenser la romancière italienne écrivant en français, qui imagine la vie recluse de l’actrice du « Mépris ».
Et après les plaisirs de la lecture (« La lecture, ce vice impuni », une citation de Stéphane Olry), de longs moments passés dans l’eau puis la « communion » avec le soleil (mais point trop n'en faut, juste le temps de sécher les maillots…).
Je suis allé rejoindre Léo en Géorgie. Après Tbilissi nous allons à Batumi, sur le bord de la mer noire.
Fin de journée sur la plage, calme, sérénité.
Pourquoi je glisse cette photo dans un journal d’été. Le pays est encore à l’heure démocratique. Depuis cette époque, la donne est en train de changer. Une loi controversée sur l’influence étrangère a été promulguée le 3 juin dernier. Je cite un article du journal Le Monde publié le 30 juin.
« Des législations copiées sur celle en vigueur en Russie ont été votées ou proposées en Géorgie, en Abkhazie, au Kirghizistan, en Hongrie ou encore en Slovaquie. Une concomitance perçue comme une offensive de Moscou visant à renforcer son influence.
En Géorgie, la chasse aux « agents de l’étranger » est ouverte. La loi controversée sur l’influence étrangère a été promulguée le 3 juin malgré la mobilisation de centaines de milliers de manifestants. Le texte, calqué sur une loi russe de 2012, impose à toute organisation recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger de s’enregistrer comme « poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ».Sous couvert de « transparence », il vise à réduire au silence la société civile et les médias indépendants dans cette ex-république soviétique du Caucase, comme cela a été le cas en Russie.
Cette législation est emblématique du virage autoritaire pris par la Géorgie et de son basculement géopolitique. Proche du camp occidental à partir de 2003, le pays se détourne désormais de l’Europe et se rapproche de la Russie, en dépit du fait que ses troupes occupent 20 % du territoire géorgien depuis la guerre de 2008 avec Moscou. L’Union européenne (UE),qui a octroyé à la Géorgie le statut de candidat officiel en décembre 2023, appelle Tbilissi à abroger la loi. Lors du sommet européen, à Bruxelles, les27 et 28 juin, les Vingt-Sept ont ainsi dénoncé un « retour en arrière » qui « entraîne de facto un arrêt du processus d’adhésion ».
La Géorgie n’est pas la seule à avoir adopté cette législation. De façon concomitante, le Kirghizistan, une autre ex-république soviétique, les autorités séparatistes prorusses d’Abkhazie, en Géorgie, la Hongrie et la Slovaquie ont, elles aussi, adopté ou tentent d’adopter des lois similaires, toutes inspirées de la loi russe sur les « agents de l’étranger ».
Bon, mauvaise nouvelle, pour la voiture c'est la galère. Le garagiste a reçu des pièces mais la plupart n'allaient pas pour la voiture (il avait dû les acheter en ligne et une fois reçu il s'est rendu compte que le vendeur avait menti et qu'elles ne correspondaient pas à notre modèle). Par chance il a pu récupérer certaines bonnes pièces par la suite, mais il lui en manque une essentielle et il ne sait pas trop comment la trouver. Dans le meilleur des cas on aura la pièce manquante lundi, dans le pire... On risque d'attendre encore un peu. Les boules !
Déçus par la nouvelle et fatigués de stagner dans la vallée des artistes, nous avions envie de partir vagabonder avec Charles. Gregorio a donc gentiment accepté de nous prêter sa voiture pour que nous allions à la mer. Une idée merveilleuse !
Ce matin, nous avons donc pris la route pour nous rendre à Bucalemu et Boreyuca. Deux jolies plages donnant sur un océan pacifique déchaîné.
Après une marche dans Bucalemu où nous avons acheté deux ponchos et des chapeaux de cowboys à des péruviens, nous avons été manger du merlu frit dans un petit resto en bord de mer. Un régal !
Le village de Bucalemu est magnifique. Il rappelle vaguement Valparaiso et ses maisons colorées. Sur la plage, les bateaux sont garés dans le sable, se fondant parmi les voitures avoisinantes.
En marchant sur la plage derrière les bateaux, nous avons aperçu au loin une petite structure avec des chevaux abrités dessous. Très enthousiaste à leur vue, j'ai donc accéléré le pas dans leur direction en affirmant à Charles que si l'on pouvait en prendre deux pour se balader sur la plage, je n'hésiterais pas.
Bonne surprise ! Les chevaux étaient effectivement disponibles pour un emprunt pour la modique somme de 15000 pesos par personne (15€). Et nous pouvions nous balader sur la plage avec et même galoper !
J'ai été tellement heureuse de pouvoir retrouver la sensation du galop sur la plage. Un vrai bonheur. En partant le propriétaire nous a même laissé faire des photos sur le cheval de Charles !
Après ça, Charles a voulu faire du bateau sur le petit lac salé autour de la plage, nous avons donc embarqué pour un petit tour.
(Regardez-moi ce marin d'eau douce ahah !)
Si vous pensiez que les aventures s'arrêtaient là, détrompez vous !
Nous avons repris la route direction les marais salants dont Gregorio ventait la beauté. Nous avons effectivement été émerveillés face au paysage. C'était superbe !
Suite à cela nous avons été à la plage de Boyeruca, encore plus belle que la première. Nous avons flâné sur le sable pendant que Charles nous construisait une jolie sculpture avec tout ce qu'il trouvait autour de lui. On a beaucoup apprécié l'instant.
En partant pour le petit village où nous avons dégoté une auberge (le bord de mer étant saturé de chiliens dans tous les hôtels à cause des vacances), nous avons croisé plusieurs vaches au milieu de la route. Elles nous défiaient de réussir à se frayer un étroit chemin entre leurs croupes.
Enfin, nous sommes arrivés à notre dernière destination : Vichuquén. Ce village incroyable à l'architecture coloniale semble avoir été figé dans le temps. Je m'arrête ici pour ce billet, je vous décrirai cet endroit singulier demain avec des photos du village ! Pour le moment, nous allons nous rendre à la fête de la sorcière qui tombe pile ce soir, un pur hasard !
Portbail - Le port et le pont aux 13 arches - Février 2022
Portbail est une charmante commune située sur la côte ouest de la Normandie, en France. Nichée entre la mer et les terres fertiles, cette petite ville a su préserver son caractère authentique et son ambiance chaleureuse au fil des siècles. Elle attire les visiteurs avec ses paysages époustouflants, ses plages de sable fin, et son patrimoine historique unique.
L'un des joyaux les plus remarquables de Portbail est le fameux pont aux 13 arches. Construit au XVIIIe siècle, ce pont en pierre relie la ville au reste de la péninsule du Cotentin. Sa conception audacieuse et sa taille imposante en font un monument emblématique de la région.
Le pont aux 13 arches est le témoin silencieux de l'histoire mouvementée de Portbail. Il a survécu aux épreuves du temps, y compris aux conflits militaires qui ont marqué la région pendant les guerres. Aujourd'hui, il continue de servir de lien essentiel pour les habitants de la ville et les visiteurs qui traversent la région.
Camera: Canon EOS 2000D
Objectif: Canon EF-S 18-55 IS II
Post-production avec Skylum Luminar 3
Shoot: En milieu d'après-midi en Février 2022. Ces photos ont été faites, d'abord sur le port, puis au niveau du
parking en gravier qui se trouve à l'entrée de la marina. Pour finir, les dernières prises de vues ont été faites
à partir de la rue Aubert, en face de l'église.
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Levés à 8 h, nous nous sommes dépêchés pour débarquer du navire afin de marcher jusqu’à l’Écocentre, situé à 4,4 km de nous. Bonne petite brise encore ce matin, mais tout de même un peu moins venteux.
À côté du bureau du tourisme, il y avait deux danseurs de tango en plein air. Ils étaient pas mal, mais pas aussi bons que le couple de danseurs d’hier soir sur le bateau.
Nous avons marché d’un bon pas vers le musée. Sur le chemin, nous avons rencontré deux chiens errants qui s’amusaient à poursuivre les autos qui roulaient sur la route. J’ai bien cru que l’un d’eux se ferait frapper, mais les conducteurs ralentissaient et essayaient de poursuivre leur chemin sans les écraser. Je n’avais jamais vu ça! Où ces chiens ont-ils appris ce comportement?
Nous avons été accueillis au musée comme si nous étions attendus avec impatience. Je crois que nous étions les premiers visiteurs de la journée. Il y avait un étudiant en biologie et une dame qui lui servait d’interprète. Elle nous a dit être une traductrice qui travaillait au musée à temps partiel.
Nous avons appris quelques faits intéressants sur les baleines du coin. Nous avons entendu leur chant et appris également que les fonds marins de la baie où nous nous trouvons actuellement sont plus profonds que ceux de la mer.
Nous sommes revenus en partie sur la plage avant de reprendre notre chemin habituel sur la rambla. Notre promenade a duré un bon quatre heures en tout. Comme j’ai eu des problèmes intestinaux la nuit dernière et ce matin, j’ai jugé plus sage de ne rien manger sur la terre ferme et de revenir plutôt dîner sur le bateau.
Nous reprenons la mer à 17 h et nous ne toucherons de nouveau terre que samedi, à l’autre bout du monde.
Danseurs de tango en plein air à côté du bureau du tourisme.
En s’en allant au musée, une dame nous a proposé de nous prendre en photo. Au loin, on voit notre bateau et celui de NCL qui est arrivé ce matin.
Sur le chemin du retour, statue de l’indien de la tribu Tehulche, peuple qui habitait la région avant la venue des Espagnols.
Du haut de la falaise, on voit une partie de la baie.
Ces trous de grotte constituent les vestiges des habitations d’une centaine d’immigrants de la région de Welsh en Angleterre. Ils y ont vécu quelque temps avant de s’établir plus loin dans les terres. Il y avait d’ailleurs une excursion qui nous conduisait dans leur village si on le souhaitait.
Dimanche 1er octobre, nous partons à la découverte de Faro, la plus grande ville de l'Algarve, avec son aéroport. Nous profitons du déjeuner pour déguster notre première cataplana.
La cataplana est une sorte de tajine en cuivre, qui permet une cuisson à l'étouffée de fruits de mer, poissons ou viandes et légumes...délicieux !
Nous enchainons par un petit concert de guitare portugaise, sympa. (guitare à 12 cordes).
Faro
Lundi 2 octobre, c'est la Randonnée du chemin des promontoires, en bordure de falaises (N°46), qui part de Carvoeiro, notre lieu de résidence.
Panneau d'information illustrant la géologie du paysage.
Mardi 3 octobre, 8 heures, personne sur la plage de Carvoeiro où nous petit déjeunons : une belle lumière.
Collation prise, nous enchainons avec les courses hebdomadaires, sur le parking, les caddies peuvent prendre diverses formes :
Mercredi 4 octobre, excursion à l'est : une petite église extraordinaire nous attend à Sao Lourenço. ses murs et son plafond sont entièrement recouverts d'azulejos bleus avec un cœur doré à l'or brésilien. Les photos sont interdites (pour favoriser la vente de cartes de mauvaise qualité), alors, en bons français...
Nous découvrons une nouvelle plage, Praia da Falaisia, 6 km de falaises rouges et ocres, avec une balade au soleil couchant.
Jeudi 5 octobre, nous randonnons à Portimao (N°32), rando sympa sur une lagune qui fait le bonheur des oiseaux limicoles, dont les flamants roses, et des pêcheurs à pied.
Samedi 7 octobre, en route pour Monchique, petit village de montagne, à l'ambiance sportive, décontractée (V.T.T., marcheurs), avec ses boutiques d'artisanat. Nous faisons une pause.
Nous y avons déniché une super guitare multifonctions pour nos futures soirées !
Au bout d'une route bordée de forêts de chênes liège et d'eucalyptus, nous nous resourçons à Praia da Arrifana, ambiance "surf" et zénitude...