Tumgik
#photo plage magnifique
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Clôture
Je fais peu à peu le deuil de la vie que j’ai essayé de vivre. Je croyais qu’il était possible de sortir de soi-même pour devenir une autre, je croyais que mille autres filles étaient cachées sous ma peau, et que je pouvais les incarner une à une. J’ai la capacité de me dissocier très fortement de mes émotions et de mes désirs propres, ce qui a rendu cette errance identitaire plus facile que si j’étais stable et ancrée.
Je voulais rejoindre l’agitation du monde. Avoir beaucoup d’amis, être socialement acceptée, suivre les tendances et la mode, sortir, boire, aller à des concerts. Les concerts ont toujours été difficiles : les sons longs et prolongés me font peur, j’ai peur de perdre l’audition. Je tentais de me convaincre que c’était irrationnel. En mars, j’ai eu un mini trauma sonore et je n’ai pas pu ignorer plus longtemps le fait que mes sensations étaient valides. Je dissociais de plus en plus. Je ne voulais pas écouter mon corps, mon intuition, mon anxiété. À trop l’ignorer, l'anxiété sociale est devenue prépondérante et marcher dans la rue devenait impossible.
Je suis passée à mi-temps au travail et depuis je vais un peu mieux. Ce changement de rythme m’a permis de réaliser que je suis fondamentalement lente, et très sensible à tout changement de rythme. Je ne pense pas vivre sur la même temporalité que les autres. J’ai besoin de plages de temps extrêmement longues où « je ne fais rien » - c’est ce que je dis aux autres. Mais en réalité, je contemple, je réfléchis, je poétise et j’imagine. C’est le temps qu’il me faut pour me recharger. Je déteste que l’on me presse. Je déteste faire vite. Ça me rend très en colère. Je déteste la colère.
Je fais marche arrière. Je suis très triste. J’ai testé la vie des autres et je n’y arrive pas. Travailler à temps plein, sortir, vivre vite, le bruit, la foule : je n’y arrive pas. C’était intense, c’était fort, c’était drôle, c’était beau, c’était une illusion. J’ai repris mes livres. J’ai recommencé à écrire. J'ai abandonné instagram. Je continue la randonnée, et même ça, je le fais plus lentement : je regarde les plantes, je note, je prends des photos. Je fais tout plus lentement. Je fais tout à mon rythme. Et c’est mieux. La colère n’a pas disparu. Je crois qu’elle ne disparaîtra plus jamais. Elle restera là en souvenir de ces 5 ans passés à tricher, à croire que j’étais une autre personne. J’étais une adolescente qui ne s’énervait jamais, qui ne détestait jamais personne. Je suis une adulte qui a du mal à gérer sa colère et ne supporte plus les gens dans le bus. Mais je vais déjà mieux. Je suis sereine et je prie. Dimanche dernier, j’ai marché seize kilomètres pour aller à la messe dans mon lieu préféré, alors que je n’avais pas communié depuis dix ans, et il s’est passé une chose magnifique. Je ne crois pas que je l’écrirai ici. C’est une histoire de foi et les histoires de foi sont très intimes.
Je ne sais pas encore précisément quelle direction prendront ces prochains mois. J’ai très peur de redevenir triste. J’ai entendu une émission l’autre jour à la radio où un psychiatre disait qu’autrefois, quand il y avait des dépressions saisonnières, on envoyait les femmes, c’étaient souvent des femmes, faire des cures à la mer. On les autorisait à mettre leur vie sur pause et à se reconnecter à la nature. J’aimerais avoir ce temps. C’est pareil pour les cycles, je rêverais d’une société qui autorise les congés menstruels. Bref. Je crois que même si je suis lente par rapport aux autres, la société va beaucoup trop vite, pour tout le monde, et qu’on a perdu le lien à son corps et à la nature, et que ça amplifie tout symptôme. Les femmes dépressives qui partaient faire des cures à la mer ne revenaient pas guéries de leurs dépressions : mais au moins, elles avaient le temps d’accueillir la maladie, le temps de composer avec. Je voudrais le temps de pouvoir composer avec mes dépressions. Je ne voudrais plus avoir à me forcer à être vive, belle, douce ou bienveillante, quand je voudrais seulement m’enfouir six pieds sous terre. Je voudrais avoir le temps d'accueillir ma tristesse.
J’irai à mon rythme. Cette décision me rend nostalgique. Ce que j’ai vécu, je ne le vivrai probablement plus jamais. C’était beau, mais c’était mauvais. C’était comme nourrir le chien avec les aliments du chat : le chien adore, mais à long terme, sa santé se dégrade. Ce n’est pas la plus belle des comparaisons. Mais voilà. Je ne peux plus me nourrir du bruit, ni de la foule, ni de la course à la réussite. J’ai besoin de me nourrir du ciel, des arbres et de la poésie. J'irai à mon rythme. Cette décision me rend nostalgique, mais d'une nostalgie qui se rapproche de la résignation. Je sais intimement que c'est la bonne décision.
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La balade du jour aux Calanques de Cassis (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
#au-jardin-de-mon-coeur#my photo
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Les calanques de Marseille
Le massif des Calanques est une merveille de la nature nichée entre Marseille et Cassis. Ce paysage exceptionnel et unique est un incontournable à Marseille ! En effet, entre plages de galets et de sable fin, petites criques et eau turquoise, cet écrin de biodiversité a tout d’une carte postale ! C’est l’endroit parfait pour prendre le soleil, explorer les fonds marins, ou encore s’adonner à quelques activités nautiques comme le kayak.
Que vous souhaitiez randonner ou simplement profiter de la nature et de l’eau fraîche, ce lieu magnifique vous comblera. Certaines, plus accessibles que d’autres conviendront parfaitement aux familles, tandis que d’autres plus difficiles d’accès raviront les amateurs de randonnée. Ceci-dit, l’effort en vaut la chandelle, c’est un endroit unique au monde qui mérite bien sa place dans les incontournables de Marseille !
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thomtmexploration · 26 days
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La Loire vue depuis un drone : Des images impressionnantes 🚁
La vidéo 👇
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Les photos 👇
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La description 👇
A bord de mon drone : petit bourdon, dans cette vidéo, je vous emmène survoler des paysages magnifiques : la beauté époustouflante de la Loire avec de jolies reflets sur l'eau mais aussi deux îles, un village, une plage, une base nautique et un camping. 🏖️
📍Localisation : Plage de Saint Martin Ld, 49160, Gennes-Val-de-Loire.
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lilianvoyage · 2 months
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Sous le vent
"Et si tu crois que j'ai eu peur, c'est fauuux".
Bon maintenant que vous avez la chanson en tête, passons aux choses sérieuses !
Après avoir gobé un moucheron au petit matin pour ma part, nous avons eu la chance de parcourir les alentours du glacier Svinafellsjökull. Immense et impressionnant spectacle qui s'offre à nous ! Un de mes coups de cœur du voyage avec en prime la météo de notre côté !
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Après un déjeuner à notre camping proche du glacier (difficile de le quitter, c'est probablement le meilleur de notre séjour) nous avons repris la route et à nouveau les éléments se sont déchaînés.
Arrivés à la plage de Reynisfjara pour y admirer la falaise Hálsanefshellir, même si nous savions que le vent soufflait, nous étions loin d'imaginer ce que c'était de l'affronter en dehors de la voiture. Nous avons failli nous envoler avec nos capes de pluie !
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Deux-trois photos plus tard, nous avons vite rejoint la maison-mobile pour reprendre la route et en chemin, nous avons fait une dernière pause à la cascade Skógafoss. Magnifique dans sa simplicité et son décor verdoyant.
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Demain nous prenons un ferry, trop hâte, suite au prochain épisode donc !
Bisous
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swedesinstockholm · 11 months
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6 septembre
n. a liké mon dernier post sur ig, est-ce que ça veut dire qu'elle est pas ultra remontée contre moi? je lui ai toujours pas répondu et ça me hante. je suis hantée par mon propre ghosting. dans le livre de léa rivière elle parle de doulas de déménagement pour rigoler mais c'est un truc qui devrait vraiment exister. j'ai commencé le livre sur l'argent de christophe hanna aussi j'ai passé l'après-midi à lire le sans plus pouvoir m'arrêter, c'est passionnant de voir comment tous ces artistes s'en sortent avec l'argent, ça me fait dédramatiser ma situation de pauvresse sans revenus qui vit chez sa mère, même si aucune des personnes interviewées jusqu'à maintenant ne vit chez ses parents, beaucoup reçoivent leur aide financière. beaucoup ont renoncé au travail alimentaire aussi et se contentent de presque rien. enfin c'est ce qu'ils disent, c'est un peu facile de romanticiser ça cf. constance debré.
hier j'ai envoyé mes poèmes-radio à r. et j'ai pas pu m'empêcher d'ajouter déso de te forcer à lire mes textes! et il m'a dit t'es sérieuse quand tu dis ça?? et je suis partie dans mes jérémiades nanana j'ai pas confiance en moi et j'ai peur de faire chier les gens etc c'est QUAND que je vais arrêter avec ça? il m'a dit qu'il adorait mes textes et que j'hésite jamais à lui en envoyer. JAMAIS. en majuscules. j'étais à un demi doigt de lui répondre JE T'AIME. hier soir il m'a envoyé un selfie avec une grosse peluche minnie trouvée dans un fourré et j'ai bu mon verre de limoncello cul sec pour m'en remettre. il l'a gardée pour sa fille. je suis hantée par le moment dans son message vocal du camping hollandais où on entend sa fille soupirer dans son sommeil et il dit ah voilà que ma fille ronfle aussi... à sa manière. dans une vidéo de son écran d'ordi on voit des petits polaroids d'eux deux en noir et blanc. quand il m'a dit qu'il faisait du camping avec elle j'ai pensé au souvenir fin comme un voile que j'ai d'être montée sur une colline derrière mon père en chantant une chanson en luxembourgeois à propos d'un sorcier lors d'un séjour en camping seule avec lui. mais il me reste juste cette impression fugace. je sais pas si quelqu'un a déjà théorisé le cas de l'orpheline de père qui tombe amoureuse d'un jeune père et qui est obsédée par sa relation avec sa fille? mais l'orpheline est laide et le jeune père ne sort qu'avec des bombasses.
c'est le deuxième matin que je marche jusqu'au cap d'agde et puis je reviens, il m'attire comme un aimant, j'adore regarder les gens sur la plage en chemin, c'est mieux que le musée. je vois des photos partout avec des compositions parfaites et des accords de couleurs parfaits tout est BEAU et bouleversant mais hier j'avais pas mon téléphone et aujourd'hui j'osais pas prendre de photos de peur de me faire rabrouer/d'être invasive. j'adore regarder les retraités sur la plage, avec leurs corps vieux et fripés et mous et bronzés, j'adore les regarder se la couler douce, lire des livres et des magazines et faire des sudokus et des mots croisés sur leurs petits fauteuils, dormir étalés sur leur serviette, offerts au soleil, les femmes seins nus et insouciantes. ils sont magnifiques. j'avais l'impression d'être john wilson en marchant au bord de l'eau avec ma casquette et mon grand tshirt blanc, en réalisatrice de plage mais qui fait le film dans sa tête.
8 septembre
ce matin quand j'ai allumé mon téléphone j'ai eu un rush d'adrénaline que je voulais pas du tout avoir en voyant les messages vocaux de r., comme si mon corps savait ce qu'il allait me dire. je crois que j'ai un reste de ptsd du mois de juin, à chaque fois que je lui dis un truc et qu'il me répond par plusieurs messages vocaux je m'attends à être terrassée au sol. ce matin sur le canapé j'ai senti la tristesse tomber sur moi comme un dôme qui me coupe du reste du monde, ou comme une chape de plomb, la cape rigide de playmobil qui se clipse au niveau du cou. je lui avais lancé comme ça qu'on commençait quand il voulait à travailler et il m'a répondu qu'il avait mille casseroles sur le feu et moi j'en ai zéro et il s'en excuse platement, il dit désolé d'avoir mille casseroles sur le feu et pas toi, puis il dit que c'est pas ce qu'il a voulu dire, et il l'a pas dit comme ça non plus, mais je l'ai senti bien fort. il a essayé de me rassurer en me disant qu'il voulait toujours le faire mais qu'il savait juste pas à quel moment, et puis il ajoute enfin je sais pas à quel point c'est vraiment rassurant d'entendre ça, comme s'il présupposait que j'étais accrochée à cette collab comme une moule à son rocher, ce qui n'est pas faux, mais il est pas censé le savoir, ni même le supposer, et encore moins le suggérer, me le rappeler, me le FROTTER sous le NEZ. en attendant ça me fait encore passer pour la plus needy de nous deux, celle auprès de qui il doit s'excuser de pas être dispo, celle qui a besoin de lui et qui se retrouve donc en position inférieure.
mais y a pas que ça qui m'a plombée ce matin sur le canapé, l'autre truc qui m'a fait sentir l'abattement jusque dans les muscles de mes jambes, ou peut être que c'était les os, je sais pas faire la différence, j'en parle dans mon poème, de mes os marrons glacés que je traîne en faisant un bruit de rouille, damn je suis une bonne poète, la prochaine fois qu'on me demande ce que je fais je dis poète, je suis poète, le livre de christophe hanna m'a donné assez confiance dans ma condition de poète, en plus la poésie ça englobe tout, c'est parfait. et donc justement, ce qui m'a rouillé les os ce matin aussi c'est quand il m'a raconté qu'il avait commencé une formation pour avoir le statut d'artiste, l'équivalent du statut d'intermittent en france mais pas tout à fait pareil, pour avoir droit au chômage entre les contrats, et je sais pas pourquoi ça m'a déprimée. enfin si je sais, c'est toujours la même histoire, je m'en sors pas avec la vie et quand je vois que les autres avancent, prennent les devants, apprennent, ça me déprime. ça me déprime que eux fassent et pas moi.
parfois j'aimerais vraiment être j. qui a sept ans de moins que moi mais elle peut inviter toute la famille à un apéro dînatoire dans sa nouvelle maison, dans son jardin recouvert de moquette-gazon et d'asphalte, chef d'oeuvre de décor surréaliste, avec des petits ficus qui dépassent et les gamelles du chien rangées contre le mur blanc, nu. j'ai pris un million de photos mais j'avais peur d'être méprisante. j'espère qu'elle me déteste pas secrètement. personne a bitché sur la copine de s., j'étais un peu déçue. je me disais aussi, en parlant de couple, peut être que r. m'a sauvé la vie finalement en reléguant notre relation au stade de l'amitié, parce qu'il m'a encore parlé de son ex pendant trois heures, la mère de sa fille, pas la bombasse, mais peut être que la mère de sa fille aussi est une bombasse et que ça l'a aveuglé au fait que c'était une chieuse, d'après ce qu'il raconte en tout cas. et donc tout ça me fait penser que peut être que les relations avec lui sont compliquées et archi chiantes et qu'en restant son amie d'eau fraîche j'échappe à tout un tas de complications inutiles et de souffrance. même si j'ai déjà souffert pour une vie entière cet été.
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Hola todos,
Bon, mauvaise nouvelle, pour la voiture c'est la galère. Le garagiste a reçu des pièces mais la plupart n'allaient pas pour la voiture (il avait dû les acheter en ligne et une fois reçu il s'est rendu compte que le vendeur avait menti et qu'elles ne correspondaient pas à notre modèle). Par chance il a pu récupérer certaines bonnes pièces par la suite, mais il lui en manque une essentielle et il ne sait pas trop comment la trouver. Dans le meilleur des cas on aura la pièce manquante lundi, dans le pire... On risque d'attendre encore un peu. Les boules !
Déçus par la nouvelle et fatigués de stagner dans la vallée des artistes, nous avions envie de partir vagabonder avec Charles. Gregorio a donc gentiment accepté de nous prêter sa voiture pour que nous allions à la mer. Une idée merveilleuse !
Ce matin, nous avons donc pris la route pour nous rendre à Bucalemu et Boreyuca. Deux jolies plages donnant sur un océan pacifique déchaîné.
Après une marche dans Bucalemu où nous avons acheté deux ponchos et des chapeaux de cowboys à des péruviens, nous avons été manger du merlu frit dans un petit resto en bord de mer. Un régal !
Le village de Bucalemu est magnifique. Il rappelle vaguement Valparaiso et ses maisons colorées. Sur la plage, les bateaux sont garés dans le sable, se fondant parmi les voitures avoisinantes.
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En marchant sur la plage derrière les bateaux, nous avons aperçu au loin une petite structure avec des chevaux abrités dessous. Très enthousiaste à leur vue, j'ai donc accéléré le pas dans leur direction en affirmant à Charles que si l'on pouvait en prendre deux pour se balader sur la plage, je n'hésiterais pas.
Bonne surprise ! Les chevaux étaient effectivement disponibles pour un emprunt pour la modique somme de 15000 pesos par personne (15€). Et nous pouvions nous balader sur la plage avec et même galoper !
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J'ai été tellement heureuse de pouvoir retrouver la sensation du galop sur la plage. Un vrai bonheur. En partant le propriétaire nous a même laissé faire des photos sur le cheval de Charles !
Après ça, Charles a voulu faire du bateau sur le petit lac salé autour de la plage, nous avons donc embarqué pour un petit tour.
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(Regardez-moi ce marin d'eau douce ahah !)
Si vous pensiez que les aventures s'arrêtaient là, détrompez vous !
Nous avons repris la route direction les marais salants dont Gregorio ventait la beauté. Nous avons effectivement été émerveillés face au paysage. C'était superbe !
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Suite à cela nous avons été à la plage de Boyeruca, encore plus belle que la première. Nous avons flâné sur le sable pendant que Charles nous construisait une jolie sculpture avec tout ce qu'il trouvait autour de lui. On a beaucoup apprécié l'instant.
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En partant pour le petit village où nous avons dégoté une auberge (le bord de mer étant saturé de chiliens dans tous les hôtels à cause des vacances), nous avons croisé plusieurs vaches au milieu de la route. Elles nous défiaient de réussir à se frayer un étroit chemin entre leurs croupes.
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Enfin, nous sommes arrivés à notre dernière destination : Vichuquén. Ce village incroyable à l'architecture coloniale semble avoir été figé dans le temps. Je m'arrête ici pour ce billet, je vous décrirai cet endroit singulier demain avec des photos du village ! Pour le moment, nous allons nous rendre à la fête de la sorcière qui tombe pile ce soir, un pur hasard !
En bref, une journée bien chargée !
Besitos,
Luna
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carraways-son · 2 years
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Mercredi
Je rêvais de voir Biwa-Ko (le lac Biwa), le plus vaste lac d’eau douce du pays, et en particulier son torii “flottant”. C’est fait! Le train, qui longe le lac depuis Otsu, nous a laissé à la gare d’Omi-Takashima, d’où un taxi (il pleuvait) nous a conduit jusqu’au Shirahige Shrine. Le soleil a alors eu le bon goût de faire une timide apparition entre les nuages. Face au shrine et plus proche de la rive que ne le font croire beaucoup de photos, le grand torii (portique) rouge qui signale les temples shinto, se dresse au-dessus des eaux, et c’est une vision magnifique. Sur le chemin du retour, j’ai essayé de photographier à travers la vitre embuée du train des maisons colorées construites au bord d’une petite plage, au nord d’Otsu. Arrivés à Kyôto, nous avons acheté une galette des Rois (avec fève et couronne) à la boulangerie Le Petit Mec de la gare, déjeuné à la Kyôto Tower, fait des courses dans un mall et, sur la route pour récupérer le Mini Kid à sa crèche, fait une halte au Coffee-Kan où on plaisante avec les pots de lait, mais pas avec le café. Nous sommes finalement rentrés chez nous à la lumière des lampions, une bonne baguette de pain sous le bras.
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ascle · 2 years
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Journal de bord: jour 169
La folle épopée Aline del corazon al mundo!
5 mois plus tard et pourtant, c’est comme si c’était hier! Nous revoici sur les traces d’Aline, mais cette fois nous avons troqué l’infernal hiver québécois pour le chaud soleil d’Andalousie.
Le plan de match: plonger au cœur même de cette histoire d’amour improbable.
Prospectus en main, on ne sera pas déçue du voyage!
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Petit bémol : la chronologie n’est pas du tout respectée! On passe de la demande en mariage, au casino, à la lune de miel en passant par la crise cardiaque. Non vraiment importe quoi! De plus, on se retrouve avec la même guide qu’à Montréal!!
Premier arrêt: y’a de l’amour dans l’air!
Resto El Jardin et les abords de la cathédrale où le pauvre GC fait de son mieux pour faire croire à Aline que l’âge ça compte alors que tout le monde sait que l’âge osef!
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C’est devant la belle cathédrale de Naples (lol) que GC fait la grande demande. Stepettes sur la fontaine devant Antonio et sa femme qui captent rien parce que Jean-Bobin harcèle la pauvre madame avec son « biscuito » en simili italien. 🤦‍♀️ Hey même la guide avait l’air mêlée 🤣.
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C’est là que le fun commence. Parce qui dit mariage dit nuit de noce rrrrrrrrrr !!! Le grand hôtel Miramar (5 ⭐️ GL… que nous avons changé pour MG… mieux goût) a gentiment accepté de nous ouvrir ses portes (gentiment ou à boutte de se faire gosser par notre guide ça s’pas encore clair). A nous la magnifique Suite Deluxe Sea qui n’a fait que nous rappeler la pauvreté de notre Airbnb.
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Retour sur la plage avec Miguel en tête. Était-il dans le film? Non, mais il aurait dû!! Aline aurait peut-être changé de mari!!! Il est trop beau!! Mais ne nous égarons pas. La plage donc pour un petit snack de 55 grillades 🍖 question de faire une crise cardiaque en compagnie de GC.
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L’excursion se termine au casino. Parce que la scène où madame Dieu mère pète une coche à GC au sujet de la vertu de sa fille reste iconique!
(Est-ce qu’on avait le droit de prendre des photos dans le casino? Nooooon!! Est-ce qu’on en a pris pareil? Évidemment! Méthode québécoise!)
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Par contre, la chance ne sourit pas à tout le monde! Nous sommes reparties avec respectivement 0,24€ et 0,39€ et une mini crise cardiaque d’avoir perdu le portable alors qu’il était bien rangé dans le sac à main!! Trop émotion!
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Les excursions Ascle Adventures tiennent à remercier @edith1962 de nous avoir faire encore une fois confiance pour ses vacances.
Merci évidemment à 🥰@valerielemercier 🥰 sans qui tout ceci aurait été impossible. Pas de film, pas d’excursion. Pas d’excursion, pas de palais. Pas de palais… pas de palais!
Le biscuito de Jean-Bobin
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Dernière journée magnifique à Chania
Il nous restait trois heures ce matin avant de rendre l’auto de location. On ne pouvait donc aller très loin. On a décidé d’aller se baigner à une des plages recommandées dans les guides touristiques. On prévoyait de changer dans les cabines de la plage, mais pas de chance, il n’y en avait pas…
On a simplement marché sur le sable et pris quelques photos. Puis, il fallait faire le plein avant de retourner en ville remettre l’auto. Tout de suite après, nous sommes allés marcher dans le vieux Chania juste à l’heure du dîner. Nous sommes revenus à la chambre pour recharger les cellulaires et procéder à notre enregistrement pour le vol de demain. On a aussi trouvé une excursion de deux heures en bateau et avons réservé nos places.
Après un lunch à la gare centrale (c’est le seul endroit où nous avons pu trouver un simple sandwich et le manger à l’air climatisé), nous sommes de nouveau revenus à la chambre pour enfiler nos maillots de bain.
Le bateau est parti à 16 h et nous avons nagé dans la mer Egée pendant plus de 40 minutes. On avait des masques de plongée et on a admiré des bancs de poisson qui nageaient autour de nous. On a nagé jusqu’à l’île où les pêcheurs étaient mis en quarantaine avant d’arriver au port. Le capitaine a plongé dans la mer et en est ressorti avec un poisson étoile dans les mains. Comme j’étais à côté de lui, il m’a demandé si je voulais le tenir et j’ai dit oui. Curieuse sensation… je sentais les pattes en forme d’étoile qui bougeaient dans ma main. Robert l’a aussi tenu.
Revenus au port à 18 h, il a fallu se dépêcher pour revenir nous laver et nous changer, car on avait une réservation à 19 h dans une taverne où nous avions voulu aller, mais qui était fermée hier. Robert a pris un jarret d’agneau avec pâtes crétoises traditionnelles et moi un mets grec de poivron et tomate farcis de riz et servis avec yogourt. Ça a été un de nos meilleurs repas en Crète.
Notre séjour ici s’est terminé de très belle façon et c’est ici l’endroit que nous avons le plus aimé de notre voyage.
Demain, la mini van nous ramasse à 7 h. Il faudra se lever tôt et prendre notre déjeuner pour apporter.
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Journée moins remplie qu'hier, et nettement plus humide ! Elle a toutefois sacrément bien commencé, puisque je vu des dauphins depuis la plage ❣️ malheureusement, trop loin pour faire des photos, mais ils m'ont fait quelques jolis sauts !
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Je suis ensuite repartie vers le cap d'hier, dans l'espoir d'apercevoir une baleine. Bon, pas de nageoire à l'horizon, mais j'ai déjà eu les dauphins, je ne vais pas trop en demander !
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J'ai ensuite suivi une très jolie route le long du littoral, avec de beaux arcs en ciel entre deux averses
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Et j'ai de nouveau pu voir une colonie d'otaries ! Nouveau jeu : compter le nombre d'individus sur cette photo ...
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Bon, et puis je ne pouvais quand même pas quitter la région sans goûter le crayfish, une jolie langouste bien dodue 🥰 une première pour moi, c'était sacrément bon !!
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Le temps ne s'étant pas beaucoup amélioré, j'ai roulé jusqu'au Pelorus Bridge Scenic réserve, où j'espère pouvoir me balader un peu demain ! La couleur de la rivière est juste magnifique ...
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Voilaaaaaa, des bizouux !
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havaforever · 1 year
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ELLIOT ERWITT - Rétrospective au Musée Maillol
Elliott Erwitt, 94 ans, est ce qu’on appelle un photographe total. Il a tout fait : de la photographie intime, du grand reportage, de la mode, de la publicité. Son regard singulier, à la fois moqueur et plein d’humanité, illumine tout son travail, 
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Pilier de la prestigieuse agence Magnum où il est entré en 1954 sous la houlette de Robert Capa, Elliott Erwitt est à cheval sur les deux rives de l'Atlantique : né en France de parents immigrés russes en 1928, il a ensuite grandi en Italie avant de faire carrière aux Etats-Unis et de parcourir le monde en tant que reporter. 
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Riche de 220 photos, l'exposition est divisée en une dizaine de thématiques définies par l’artiste lui-même (couples, enfants, chiens, villes etc.). Quel que soit l’angle abordé, on retrouve son regard amusé, ironique mais affectueux. Un régal.
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Qu’il observe les vacanciers à la plage ou des nudistes sous toutes les latitudes, qu’il immortalise des scènes de rue, des animaux, ou qu’il traite des immeubles comme des personnes, son regard amusé, doucement ironique, sur ses semblables et sur le monde, est sa marque de fabrique. 
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Il parvient même à conserver ce sourire pour des travaux de commande austères – une entreprise de chimie – ou dans ce qu’il appelle ses "abstractions", des clichés dénués de personnages.
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Modeste, il assure que ce n’est pas lui qui est drôle, mais les situations et la réalité qui sont drôles. "Il suffit de savoir les saisir", dit-il. Mais s’il a l’œil pour repérer le comique de situation, il sait également provoquer la drôlerie. L’exposition est ainsi jalonnée de ses autoportraits, tous plus désopilants les uns que les autres – avec perruques ou dans des situations loufoques -, confirmant que l’homme à aussi le goût de l’auto-dérision chevillée au corps.
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S’il a beaucoup d’humour, Elliott Erwitt sait aussi aborder l’intimité avec grâce. La photo comme il dit de "mon premier chat, ma première femme et mon premier enfant", prise sur un lit chez lui à New York en 1953, dans un clair obscur magnifique, porte un regard doux et tendre sur cette trinité. Ce cliché, repéré très tôt par Edward Steichen, directeur du département photo du MOMA, a lancé sa carrière.
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Au dernier étage, dans l’espace consacré aux femmes, le cliché poignant de Jackie Kennedy, très digne alors que quelques larmes s’écrasent discrètement sur sa voilette, aux obsèques de son mari John F. Kennedy, ou bien la mère de Robert Capa effondrée sur la tombe de son fils en 1954, témoignent encore de sa capacité à saisir les sujets graves avec sensibilité. 
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Il sait aussi jeter le trouble et interroger, comme sur cette photo d’un petit garçon noir de Pittsburg qui retourne un revolver jouet sur sa propre tempe. Enfin, il est un portraitiste célébré pour ses clichés de personnalités, de Nixon et Khrouchtchev au Che, sans oublier Marilyn ou Obama.
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L’ensemble est rythmé, équilibré, vivant, plaisant évidemment, mais très souvent aussi saisissant de génie, d’inattendu, de puissance créatrice et de poésie. On sort de ce moment de grâce charmés et complètement conquis. 
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steff-02 · 2 years
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Se réveiller dans un lit bien chaud, quel bonheur ! Surtout quand notre chambre est dépourvue de chauffage…mais quand faut y aller, faut y aller ! Avant de quitter la chambre, nous essayons de réserver deux ferrys pour dimanche après-midi pour rejoindre le continent. Le premier ferry coûte assez cher, env.250CHF, le deuxième n’a pas de place disponible avant le 5 décembre :/Tant pis, on verra bien où nous mène le voyage 🤷🏽‍♂️mais concentrons nous sur aujourd’hui, objectif de la matinée, ce rendre dans la réserve de Puñihuil et essayer de voir les pingouins de Magellan. Un petit bateau nous emmène vers 3 petites îles ou nous découvrons des colonies de pingouins! Magnifique! Ils sont adorables, on dirait des peluches 🥰🐧 a notre retour nous dînons dans un chouette restaurant sur la plage, nous sommes les seuls clients se midi…mais nous avons très bien mangé et pour pas cher ! Il est 13h lorsque nous prenons la route direction Castro. Nous nous dégourdissons les jambes en ville, faisons quelques photos et s’arrêtons dans un petit café pour décider de la suite du voyage. Après discussion nous allons nous rendre à Cucao, sur la côte ouest de l’île. Il est 18h quand nous arrivons à la réserve naturelle. Et ce soir, pas d’hôtel, c’est le moment de monter notre tente! Avec un peu d’appréhension car les nuits sont très fraîche, mais nous sommes bien équipé, ça va aller. En deux temps trois mouvements notre chambre est prête ! ⛺️et nous avons même eu un petit chat qui nous a tenu compagnie ;) Reste plus qu’à souper, un empanadas et des chips…et hop au lit ! 😴
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aupaysdesalligators · 2 years
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Lundi 19 décembre
Première de trois journées consacrées entièrement à Miami. Pour ce lundi, deux visites avec maman et papa. En matinée, on s’arrête à la villa Vizcaya, une somptueuse demeure construite pendant la Première Guerre mondiale par un richissime homme d’affaire. Inspirée par les grandes villas italiennes de la Renaissance, elle offre également de vastes jardins qui rappellent ceux de Versailles. Le tout se déploie sur les rives de la Baie de Biscayne. L’intérieur de la demeure est parfois un peu kitsch, mais les jardins sont de toute beauté (photos 1 à 4). En après-midi, nous sommes allés à Miami Beach. D’abord au parc South Pointe qui donne sur la baie, ainsi qu’à la célèbre plage située à proximité (photos 5 à 7). Enfin, nous avons marché beaucoup dans le quartier South Beach pour admirer les innombrables immeubles de style Art déco, surtout le long d’Ocean Drive, mais également dans plusieurs autres rues adjacentes. Puisque nous avons soupé sur place, j’ai pu photographier les immeubles une fois la nuit tombée, alors qu’ils s’illuminent de multiples couleurs (photos 8 à 10). C’est un magnifique quartier, bien entretenu, où les nouveaux immeubles s’harmonisent très bien avec les anciens.
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2022-05-03_10-11-32_ILCE-7C_DSCBN9662 by Miguel Discart (Photos Vrac) Travel to Croatia and Montenegro - April - May 2022 - Day 11 Detente dans un magnifique hotel 4 etoiles en bord de mer Detendez-vous les prochains jours dans votre hotel 4 etoiles directement a la plage sur la fabuleuse cote adriatique montenegrine! Les chambres tout confort sont luxueuses et modernes et sont equipeesde climatisation, salle de bain/WC et televiseur a ecran plat. Profitez de l'espace bien-etre de reve de l'hotel. Faites une pause a la piscine ou flanez tranquillement le long de la plage. https://flic.kr/p/2nkhWfC
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🔴 Profitez d'un week-end à la plage Pereire sur le Bassin d'Arcachon ☀️ Merci @_melanielaurent_ pour cette magnifique photo 📸
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swedesinstockholm · 1 month
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20 août
j'ai changé de rivière, aujourd'hui je suis à l'est, au bord de la dahme. hier je suis retournée à la havel dans l'ouest, j'ai pris le ferry pour traverser le wannsee, y avait que des vieux avec leurs petits-enfants ou alors des vieux juste à deux, m. m'a dit ça te prépare pour le grau d'agde. sur le ferry derrière moi y avait un enfant qui m'énervait pas, ça arrive pas souvent, sa grand-mère lui montrait les maisons sur le rivage cachées dans les arbres, à un moment elle a dit das gehört papa (celle-là appartient à papa), et puis y avait quelque chose derrière une maison blanche et l'enfant répétait hinter dem weissen haus en boucle jusqu'à ce que ça fasse une petite chanson et je me disais que les enfants étaient les meilleurs artistes. je me suis promenée dans les bois et dans une magnifique clairière où l'herbe jaune et sèche craquait au soleil avec les grillons en espérant trouver des nouvelles mélodies ou des paroles mais non, zéro inspiration. j'avais pris mon carnet dans mon sac, je l'ai avec moi là aussi, mais rien à faire je préfère le journal. je me suis installée sur une chaise blanche avec des accoudoirs à moitié enfoncée dans la végétation au bord de l'eau, on aurait dit qu'elle m'attendait. l'herbe était très verte et moelleuse et y avait une toute petite plage et un monsieur âgé lisait le journal en maillot installé sur un fauteuil en plastique blanc un peu plus loin. c'était le paradis. j'ai longé tout le rivage en prenant mille photos des petites maisonnettes de vacances en bois toutes plus mignonnes les une que les autres avec leurs jardins débordants de fleurs, y avait tellement de fleurs que j'en ai découvert des nouvelles variétés, des énormes fleurs rouge intense comme des cymbales notamment. bon un type vient de me dire que l'eau était froide et je me sens dérangée dans ma quiétude je suis vraiment la pire des misanthropes.
ah ouais non je suis pas misanthrope j'ai juste ce qu'on appelle un instinct de survie bordel le type a failli m'agresser, il s'est assis à côté de moi sur mon tronc d'arbre en me parlant et il a commencé à me toucher le dos alors j'ai dit ok ciao ciao avec un petit rire nerveux et le temps que je referme mon cahier et que je prenne mon sac il a touché ma cuisse j'espère que ça va pas me traumatiser pendant les cinq prochaines années je suis tellement facilement traumatisable. je me demande s'il a pas brièvement laissé tomber sa serviette pour me flasher mais heureusement j'ai rien vu ou alors j'ai déjà refoulé à la vitesse de l'éclair. j'étais mieux à l'ouest avec mes petits vieux hier. même si certains avaient un drapeau allemand planté dans leur petit jardin charmant et ça ça dit jamais rien de bon. je me suis installé dans un coin plus peuplé mais je l'ai vu passer et j'ai peur de le recroiser maintenant. déjà que c'est ma pire crainte de me faire violer dans les bois au luxembourg, je vais être encore plus parano maintenant. j'en veux aux hommes de me voler la nature.
je regarde un homme qui flotte dans sa bouée et qui joue avec son fils dans l'eau pendant que sa femme bronze sur leur petit bateau dans son maillot rose. elle vient de se repasser de la crème solaire, ou peut être que c'est de l'huile, elle a le corps qui luit. ça me donne une terrible envie d'être à la mer. une terrible envie de familier. dans bluettes je parle des couleurs de la vue depuis ma serviette quand je suis allongée sur la plage et je dis: tout ce qui est familier est bon à prendre. dans un des derniers livres que j'ai lus, peut être journal of a solitude de may sarton, elle dit que quand on est enfant on cherche naturellement la familiarité et que c'est normal, c'est rassurant, mais qu'en grandissant, normalement, on perd ce besoin d'aller vers ce qui est familier. au contraire, on veut s'en émanciper. mais moi j'ai l'impression de jamais avoir perdu mon besoin du familier. c'est comme si j'en avais besoin pour survivre. c'est un truc vital.
j'arrête pas de penser à adrianne lenker aussi. j'ai écouté tous les albums de big thief hier soir parce que je connais pas trop bien en fait, ils se sont formés à une époque où j'écoutais plus trop des nouveaux groupes. elle était mariée avec le guitariste, et puis ils ont divorcé et maintenant elle semble très amoureuse de sa copine qui est aussi une musicienne. dans incomprehensible elle chante let me wear mismatched socks and shoes and put stuff in my underwear et quand elle dit ça elle est sur le devant de la scène avec les jambes écartées et elle empoigne sa ceinture pour remonter son pantalon. elle m'obsède. c'est le cas classique de je veux être elle et je veux être AVEC elle. quand r. m'avait dit qu'il la trouvait trop belle dans la vidéo que je lui avais envoyée j'avais dit que c'était surtout sa voix qui me brisait le coeur moi, mais plus ça va plus c'est elle qui me brise le coeur. enfin elle me le brise pas, elle me le gonfle plutôt. je pense à elle et ça va mieux.
je viens de voir un insecte à la surface se faire engloutir par une créature sous-marine. sans doute un poisson. hier soir je poursuivais une mouche dans ma chambre alors que je venais de lire sur ig que les mouches avaient peur de la mort. et que les bourdons avaient du stress post-traumatique. je me demande si les bourdons se violent entre-eux. les lézards oui, je l'ai vu de mes propres yeux. mais est-ce que c'est pas le cas de tous les animaux? à quel point les femelles sont consentantes? on le sait ça? est-ce qu'il existe des cas où c'est la femelle qui prend l'initiative de s'accoupler et qui initie le contact avec le mâle? et est-ce que je suis l'équivalent pour les mouches de ce que sont les hommes pour les femmes? je sais que c'est mal de les harceler mais je le fais quand même?
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