#poitrails
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epine-dorsale · 9 months ago
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Et c’est une longue et lente
Agonie
Qui prend place et
S’éternise au
Creux de nos poitrails
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ladyniniane · 6 months ago
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Hello ! Trick or Treat ?! 🎃
Salut :) Merci pour la question ! Voilà un petit texte/drabble (oui enfin c'est pratiquement le double) !
La végétation avait revêtu ses atours incandescents. Felix admit sans détour préférer cela au feu de la guerre. Vigdis et lui avaient préparé le duché pour l’hiver. C’était la première fois qu’il s’en chargeait. Le poids de leurs responsabilités s’imposait. Son oncle et sa tante Máirín, dame de denier, leur avaient heureusement prêté main-forte.  La nature se préparait à un paisible repos. Tous étaient prêts pour la longue obscurité de l’hiver. Assise sur le coussiège, Vigdis brodait. Le chat s’étira et bondit sur ses genoux et s’y roula en boule. Sur son poitrail, une étoile blanche éclairait sa fourrure sombre. Le doigt de la Déesse, auraient dit Philippe et Vigdis. Cet auspicieux présage avait d’ailleurs poussé l’évêque à leur offrir le félin en cadeau de mariage.  Il la rejoignit et s’abandonna contre son épaule. Ils restèrent blottis tandis que la nuit tombait déjà. Bientôt, il faudrait nettoyer la crypte et honorer les ancêtres selon leur mérite. Ni l’un ni l’autre n’avaient plus peur.  Deux bougies brûlaient côte à côte sur le guéridon. Un visage furieux stylisé était gravé sur l'une et une face stoïque sur l'autre. Leurs cires gouttaient lentement et se mêlaient jusqu’à ne faire qu’une. 
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icariebzh · 7 months ago
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.../...Les gens bienheureux!...Tout à coup dans l'espace, si haut qu'il semble aller  lentement, un grand vol en forme de triangle arrive, plane et passe. Où vont-ils? Qui sont-ils? Comme ils sont loin du sol! Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte qui brise les soupirs de leur col redressé, et sautent dans le vide avec une culbute. Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé. Les poules picorant ont relevé la tête, le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant, clignant de l'oeil en l'air et secouant sa crête, vers les hauts pèlerins pousse un appel strident. Qu'avez-vous bourgeois? Soyez donc calmes, pourquoi appeler, sot? Ils n'entendront pas. Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes, crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas? Regardez-les passer! eux ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par dessus monts, et bois et mers, et vents, et loin des esclavages. L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons. regardez-les! avant d'atteindre sa chimère, plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux, mourra. ces pauvres gens ont aussi femme et mère, et savent les aimer aussi bien que vous, mieux; Pour choyer cette femme et nourrir cette mère, ils pouvaient devenir volaille comme vous. Mais ils sont avant tout des fils de la chimère, des assoiffés d'azur, des poètes, des fous. Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe! Là-haut chante pour eux un mystère profond. A l'haleine du vent inconnu qui les porte ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes; ils vont. La bise contre leur poitrail siffle avec rage. L'averse les inonde et pèse sur leur dos. Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage. Ils vont, loin de la terre au-dessus des badauds. Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace. Là-bas ils trouveront de l'amour, du nouveau. Là-bas un bon soleil chauffera leur carcasse et fera se gonfler leur coeur et leur cerveau. Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve, c'est l'horizon perdu par delà les sommets, c'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève où votre espoir banal n'abordera jamais. Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante! rien de vous ne pourra monter aussi eux qu'eux. Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente. Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux." extrait de: "Les oiseaux de passage" Jean Richepin- Editions L'amourier-
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aurevoirmonty · 1 year ago
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« Autour du cou, je porte une petite croix orthodoxe. Elle brille au soleil lorsque je fends le bois, torse nu.
Dans mon rêve d'enfance, un Robinson des bois à barbe blonde ne pouvait se passer de la croix du Christ sur le poitrail.
J’aime cet homme qui pardonnait aux femmes adultères, marchait sur les routes la bouche pleine de paraboles pessimistes, conspuait les bourgeois et s'en fut se suicider au sommet d'une colline où il savait que l'attendait la mort.
Je me sens de la chrétienté, ces étendues où des hommes, décidant de vénérer un dieu qui professait l'amour, autorisèrent la liberté, la raison et la justice à envahir le champ de leurs cités. »
Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie.
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daisydesetoiles · 8 months ago
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Flufftober 2024 : "Gauche. L'autre gauche !"
2 octobre
« Gauche. L'autre gauche ! » ("Left. Other left")
Belle de Jour la Pyronille feat. Ludvina, Bianca, Tcheren (Pokémon)
Le duvet blanc qui recouvrait la tête, comme un capuchon, et le poitrail de Belle de Jour, chatouillait les mains. Ludvina la tenait quasiment à bouts de bras, concentrée sur les longs fils de soie qui sortaient de sa bouche. Elle était en train d'aider Bianca à fixer dans le mur une énorme banderole qui félicitait Tcheren pour son accession au poste de Champion d'Arène, la jeune fille pour sa nomination au titre d'assistante du Professeur Keteleeria et Ludvina pour rien de particulier. Elle était Maître suppléante depuis plusieurs années, ce n'était pas non plus son anniversaire et elle n'avait rien entrepris de particulier récemment. C'était juste qu'ils étaient associés en tout depuis l'enfance, tous les trois, Tcheren, Bianca et elle.
C'était bien parce qu'elle connaissait particulièrement son amie que Ludvina était aussi tendue par la situation. Elle osait à peine dire à Bianca que la banderole n'était pas tout à fait droite, ni que même la soie de Pyronille ne parviendrait pas à la faire tenir vu l'endroit improbable où elle essayait de la fixer. Si elle le faisait, la jeune fille blonde allait entreprendre de se contorsionner sur l'échelle pour trouver un angle plus pertinent… et elle allait tomber, c'était sûr.
« La soie de Belle de Jour est trop solide pour ne pas mal se combiner à la maladresse de notre Bianca, déclara une voix aux intonations fières. Si elle trébuche, que ton Pyronille essaye de la rattraper avec ses fils, elle va lui rompre l'épaule. Laisse-moi m'en occuper. »
Les trois têtes se tournèrent dans la direction de Tcheren. Belle de Jour continuait de cracher de la soie, qui s'enroula autour du poignet de Bianca, qui pivota de nouveau de surprise, dérapa sur sa marche, arracha un « Non ! » de frayeur à ses deux amis. Ils se précipitèrent vers l'échelle et la tinrent à deux mains pour ne pas qu'elle vacille, le Pyronille se retrouvant coincée sous le bras de sa Dresseuse.
« Bianca. Je t'en conjure. Ne fais plus le moindre mouvement, lâcha Tcheren en découpant bien chaque syllabe.
-Hum. Ça m'étonnerait qu'elle puisse descendre d'ici toute seule de toute manière, observa Ludvina. Regarde sa main, elle est complètement emmêlée avec la soie de Belle de Jour, le haut de l'échelle et le fil de la banderole.
-Pourquoi ne pas m'avoir demandé de m'occuper de ça au lieu de la laisser faire ?
-Mais heu, je veux pouvoir me rendre utile, moi aussi ! protesta l'intéressée depuis le sommet de son espalier. Et tu exagères, je ne suis pas encore tombée.
-C'est vrai que vu comme ça… les félicitations sont plutôt de mise. Mais si ça ne te dérange pas, je vais prendre le relai. N'est-ce pas, Ludvina ?
-Désolée, Bianca, mais je pense que c'est le mieux, acquiesça la Maître suppléante. Je me sens un peu trop anxieuse de te voir là-haut. »
Leur amie poussa un soupir dépité. Ludvina n'osa pas lui dire que la bannière n'était vraiment pas bien installée.
Avec l'aide du Léopardus de Tcheren, ils tranchèrent précautionneusement les fils qui emprisonnaient sa main et la firent redescendre de l'échelle. Au pied de laquelle ils la réceptionnèrent. Tcheren prit sa place et Ludvina grattouilla Belle de Jour sous le menton avant de la tendre de nouveau vers la banderole. Leur ami était clairement plus adroit que la future assistante du Professeur Keteleeria, mais la jeune Maître se permit donc de laisser libre cours à son souci de l'idéal.
« Gauche. L'autre gauche, commanda-t-elle tandis que son Pyronille agitait ses petites pattes d'amusement.
-Attention à ne pas tomber, Tcheren, commenta Bianca sans qu'ils puissent déterminer si elle était sincère ou si elle avait appris le malice au cours de son voyage. »
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kliomesis · 2 years ago
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I
Une flamme grésille dans l’obscurité. Avec un ronronnement de chat, elle dévore voracement sa pitance et grossit, gonfle son poitrail et engloutit les ténèbres, sa lueur chaleureuse illuminant les pavés. De son large ventre, gras et grondant, une étincelante perle de feu se détache. Elle s’élève au milieu des étoiles, accompagnée de volutes enflammées jaillissant du brasier, avant que les ombres ne l’avalent définitivement. Des myriades d’autres paillettes chatoyantes imitent sa course, s’évadant avec allégresse du sein de leur énorme mère, essayant de trouver leur place au milieu de la voûte céleste, pensant toucher du doigt l’immortalité des constellations ; mais, finalement, elles s’évanouissent avant même d’avoir pu effleurer le manteau sombre du ciel. Leurs danses sibyllines sont rythmées par le doux chant des bûches crépitantes qui emplit le silence assourdissant de cette nuit rouge. L’odeur douceâtre des langues de fumée vient chatouiller agréablement les narines de la femme qui contemple le brasier. Les yeux plongés dans les ondulations élégantes des gerbes de feu, bercée par la douce musique de la dévoration, elle pense. Derrière son front pâle, des images se forment, se dissolvent et se mêlent en un abstrait tableau de tous les feux qu’elle a allumés sur sa route. Tous fredonnaient leur propre mélopée, et les arabesques décrites par leur larges volutes, comme autant de coups de pinceaux, peignaient une nouvelle histoire, qu’elle découvrait à chaque fois avec avidité. Le parfum de ce feu-ci exhalait l’amertume de l’échec. Il y avait une cavalcade sans fin, à travers une forêt de pins. On voyait la peur tordre le ventre et la folie monter à la tête, excitées par la faim et la soif. Le cœur de la terre dure bat au rythme des sabots, éreintés par la poursuite de l’invisible proie. Mais quelle proie ? Elle ne le sait pas ; le feu ne le lui raconte pas. Il lui montre seulement les muscles à vif des hommes et des bêtes, leur regard hagard, leur respiration erratique. Il porte à ses narines l’odeur de la sueur mêlée à celle de la défaite. Il fait résonner à ses oreilles le roulement de tambour perpétuel des sabots contre la roche. La ténacité de la horde lui réchauffe les joues. C’est une belle histoire ; mais il reste encore à savoir comment elle peut se terminer.
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quentinyhk · 11 days ago
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La Bible
[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.]
- Les dix plaies (suite)
La plus terrible des pathologies dont ces animaux eurent à souffrir fut, sans conteste, la peste. L'on vit des chevaux et des chameaux, foudroyés par la maladie, s'effondrer brusquement sur leurs propriétaires en leur broyant les jambes. Certaines bêtes se trouvaient tant accablées par leurs maux qu'elles en devenaient proprement incontrôlables et ruaient de douleur, frappant de leurs sabots tous les êtres qui les entouraient, leur arrachant la tête, leur perforant le poitrail, les piétinant en bramant leur souffrance. Des montures s'écroulaient soudainement et leurs cavaliers périssaient dans leur chute ; aussi devint-il extrêmement fréquent de voir, sur les routes et les chemins, des cadavres d'hommes traînés au sol, restés accrochés par une jambe à leurs chevaux mourants transformés en créatures ivres de douleur. Constatant que, par miracle, le bétail des Hébreux était épargné par cet infâme fléau tout d'insectes pullulants, de maladies infectieuses et d'incidents sanglants, le roi d’Égypte, fulminant, se jura de ne jamais délivrer de leur servitude ces esclaves, enfants d'Israël, qui lui causaient tant de malheur. Parce que Dieu avait endurci son cœur de souverain, faisant de lui un être stupidement obstiné.
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avidex · 1 month ago
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Plateau de Sault, Aude, 5 novembre 2023
Pie grièche grise
pas de couleur sur le poitrail, pas de "sourcil blanc". Donc on a écarté la méridionale
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lonesomemao · 2 months ago
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PROPOS HORS-PROPOS
Chat GPT
For assigments
Is The yellow bresated chat
Iceria viens
Espèce de passereau polyglotte
That lives outside
My window
He tells
Mortal ears
Men are meant to hear
Je traduis
La Poèsie pour moi
Jaune le poitrail
Un oiseau libre
Un soleil Terre
Excitant c'est toi
Les seins de Lisa
Flèche de tranquille Amazone
On veut te feermer le bec
Al-qaïda bleue La Mecque
C'est le Grand Architecte
Par l'ordinateur
Tu es ma schizo folie
Emotive remplacée par toi
En Etre psychique
Tu imposes ta loi
Mercredi 26 mars 2025
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dixvinsblog · 2 months ago
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Brèves de poésie - Aimé Césaire - Transmission/A la Mémoire d'un Syndicaliste Noir/Viscères du poème
Cycle Aimé Césaire, chantre de la ” Négritude “ Mise en bouche A la Mémoire D’un Syndicaliste Noir Qu’une tempête ne décline que le roc ne titube pour celui poitrail qui fut sûr dont le clairon de feu dans l’ombre et le hasard rustique ne décrutO peuple guetté du plus haut mirador et défiant du bâton des aveuglesle nom natal de l’injustice énormeJe t’ai inscrit une foisau centre du paysage sur…
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titou-nz · 3 months ago
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Koudou, Kruger National Park - South Africa
Description
Son corps est strié de raies blanches verticales. Une tache blanche bien visible orne sa gorge et une barre blanche son poitrail. Le chevron blanc entre ses yeux de velours et la tache blanche autour de sa bouche donnent du caractère à sa face sombre. Une courte crinière blanche court le long de son cou, de ses épaules et de son dos. Quant à sa tête, elle est couronnée de deux cornes divergentes qui s’enroulent gracieusement en trois spires. Imposant, il se distingue par les lourds et longs poils marron et blanc qui descendent le long de son poitrail en une frange bien développée. Ses cornes sont plus massives et ses oreilles proportionnellement plus grandes que celles des autres koudous. Son corps présente de 5 à 12 rayures blanches. C'est un excellent sauteur ; il peut franchir d'un bond des obstacles d'environ 2 à 3 mètres de hauteur. La longueur de ses cornes (en spirales) est de 120 à 180 cm (mâles), les cornes sont absentes chez les femelles. La longueur du corps 220 cm environ, sa hauteur au garrot 160 cm (mâles), 135 cm (femelles). Leur taille à la hauteur de la tête est d'environ 2 mètres pour un mâle adulte et 1 m 75 pour une femelle. Le poids à l'âge adulte : 190 à 300 kg pour les mâles, 120 à 210 kg pour les femelles.
Avec l'Antilope rouanne, le Gnou bleu et l'éland de Derby, les Grands Koudous font partie des grands animaux d'Afrique, après la Girafe, l'Éléphant d'Afrique, l'Autruche, le Zèbre de Grévy et le Rhinocéros blanc.
Naissance
Quand un koudou naît, sa mère le lèche aussitôt entièrement, ce qui le débarrasse de toute odeur susceptible d’attirer les prédateurs. Lorsqu’elle part en quête de nourriture, le nouveau-né reste sagement couché à l’endroit où elle le laisse. Elle revient régulièrement le “désodoriser” en le léchant et assurer ainsi sa protection. Toutefois, quand le bébé antilope commence à grignoter des plantes, vers le dixième jour, il commence à dégager une odeur corporelle. Ayant perdu sa protection spéciale, il accompagne désormais sa mère partout où elle va.
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latlasmnemosyne · 4 months ago
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Natures mortes théâtrales du maître absolu Jean Baptiste Siméon Chardin (III/III)
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La Raie, 1728, h/t, Paris, Louvre.
Régal pour un petit chat au poil hérissé.
"Après que mon enfant aurait copié et recopié ce morceau [Diderot parle du Bocal d'olives, qui se trouve également au Louvre], je l'occuperais sur la Raie dépouillée du même maître. L'objet est dégoûtant, mais c'est la chair même du poisson, c'est sa peau, c'est son sang ; l'aspect même de la chose n'affecterait pas autrement. Monsieur Pierre, regardez bien ce morceau, quand vous irez à l'Académie, et apprenez, si vous pouvez, le secret de sauver par le talent le dégoût de certaines natures. On n'entend rien à cette magie. Ce sont des couches épaisses de couleurs appliquées les unes sur les autres et dont l'effet transpire de dessous en dessus. D'autres fois, on dirait que c'est une vapeur qu'on a soufflée sur la toile ; ailleurs, une écume légère qu'on y a jetée. Rubens, Berghem, Greuze, Loutherbourg vous expliqueraient ce faire bien mieux que moi ; tous en feront sentir l'effet à vos yeux. Approchez-vous, tout se brouille, s'aplatit et disparaît ; éloignez-vous, tout se recrée et se reproduit. On m'a dit que Greuze montant au Salon et apercevant le morceau de Chardin que je viens de décrire, le regarda et passa en poussant un profond soupir. Cet éloge est plus court et vaut mieux que le mien." (Diderot, Salon de 1763).
"Maintenant venez jusqu'à la cuisine dont l'entrée est sévèrement gardée par la tribu des vases de toute grandeur, serviteurs capables et fidèles, race laborieuse et belle. Sur la table les couteaux actifs, qui vont droit au but, reposent dans une oisiveté menaçante et inoffensive. Mais au-dessus de vous un monstre étrange, frais encore comme la mer où il ondoya, une raie est suspendue, dont la vue mêle au désir de la gourmandise le charme curieux du calme ou des tempêtes de la mer dont elle fut le formidable témoin, faisant passer comme un souvenir du Jardin des Plantes à travers un goût de restaurant. Elle est ouverte et vous pouvez admirer la beauté de son architecture délicate et vaste, teintée de sang rouge, de nerfs bleus et de muscles blancs, comme la nef d'une cathédrale polychrome. À côté, dans l'abandon de leur mort, des poissons sont tordus en une courbe raide et désespérée, à plat ventre, les yeux sortis. Puis un chat, superposant à cet aquarium la vie obscure de ses formes plus savantes et plus conscientes, l'éclat de ses yeux posé sur la raie, fait manœuvrer avec une hâte lente le velours de ses pattes sur les huîtres soulevées et décèle à la fois la prudence de son caractère, la convoitise de son palais et la témérité de son entreprise. L'œil qui aime à jouer avec les autres sens et à reconstituer à l'aide de quelques couleurs, plus que tout un passé, tout un avenir, sent déjà la fraîcheur des huîtres qui vont mouiller les pattes du chat et on entend déjà, au moment où l'entassement précaire de ces nacres fragiles fléchira sous le poids du chat, le petit cri de leur fêlure et le tonnerre de leur chute" (Proust, 1895).
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Le Buffet, 1728, h/t, Paris, Louvre.
Pendant de La Raie, buffet ici convoité par un setter irlandais.
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Nature morte avec chat et poisson, 1728, h/t, Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza.
Moins sage, celui-ci à déjà une patte bien placée et des pupilles gourmandes. Le dîner sera encore plus maigre que prévu.
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Nature morte aux poissons, légumes, gougères, pots et huîtres sur une table, 1969, h/t, Los Angeles, J. Paul Getty Museum.
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Nature morte avec chat et raie, 1728, h/t, Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza.
Autre chat, même irrévérence.
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Nature morte au pot à oille [La Soupière d'argent], 1728-1730, h/t, New-York, MET.
Le poitrail ramené entre les pattes avant, le museau en l'air, arrondissant le garrot, les oreilles dressées et les moustaches tendues. Celui-ci va bondir d'une seconde à l'autre.
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Pipes et vase à boire [La Tabagie], ca. 1737, h/t, Paris, Louvre.
"Une tabagie de bois de palissandre fermant à clef et main d'acier, doublée en dedans de satin bleu, garnie de deux petits gobelets, un petit entonnoir, un petit porte bougie et un éteignoir [...], un briquet, quatre petits tuyaux de pipe, deux petites palettes, le tout d'argent, deux flacons de cristal garnis chacun de sa calotte et de sa chaîne d'argent, deux pots de porcelaine de couleur, prisé le tout ensemble comme bijou, vingt-cinq livres." (inventaire après décès en 1737 de Marguerite Saintard, première femme du peintre).
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Les Aliments de la convalescence [La Garde attentive], ca. 1747, Washington, National Gallery of Art.
Madame brise la coquille d'un œuf, repas du convalescent qu'accompagnera sans doute une tranche de pain qui attend d'être coupée.
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Le Grand Buffet, vente du 22 mars 2023, Artcurial.
Estimé à quelques 2-3 millions, il n'a toujours pas trouvé preneur...
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chienalafoliee · 4 months ago
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Manteau D'hiver Pour Chien : Offrez Confort et Style à Votre Animal de Compagnie
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L’hiver peut être rude, non seulement pour nous, mais aussi pour nos fidèles compagnons à quatre pattes. Les chiens, bien qu'ils soient recouverts de poils, ne sont pas tous équipés pour affronter les basses températures. C’est ici qu’intervient le Manteau D'hiver Pour Chien, une solution parfaite pour assurer le confort et la protection de votre animal durant la saison froide. La marque ChienALaFolie se distingue par ses produits innovants et de qualité, adaptés à tous les besoins de votre chien.
Pourquoi un manteau d’hiver est-il essentiel pour votre chien ?
Beaucoup de propriétaires de chiens se demandent si leur animal a vraiment besoin d’un manteau en hiver. La réponse dépend de plusieurs facteurs tels que la race, l’âge, et les conditions climatiques.
Chiens à poil court ou fin : Les races comme les whippets, les pinschers miniatures, ou les chihuahuas n’ont pas une couche de poils suffisante pour les protéger du froid. Un manteau d’hiver leur est donc indispensable.
Chiens âgés ou malades : Les chiens plus âgés ou souffrant de problèmes de santé, comme l’arthrite, sont plus sensibles au froid. Un manteau d’hiver les aide à rester au chaud et à éviter les complications.
Conditions extrêmes : Si vous vivez dans une région où les hivers sont très froids, neigeux ou venteux, un manteau devient une nécessité pour toutes les races.
ChienALaFolie : L’élégance et la fonctionnalité pour votre chien
La marque ChienALaFolie est une référence dans le domaine des accessoires pour chiens. Leurs manteaux d’hiver combinent design, confort, et durabilité. Voici pourquoi les manteaux de cette marque se distinguent :
Matériaux de haute qualité : Les manteaux d’hiver pour chien de ChienALaFolie sont fabriqués à partir de tissus imperméables et résistants au vent, tout en étant doublés d’un tissu polaire doux pour un maximum de chaleur.
Conception ergonomique : Chaque manteau est conçu pour s’adapter parfaitement à la morphologie de votre chien, garantissant une liberté de mouvement optimale.
Style unique : Avec une variété de couleurs et de designs élégants, vous pouvez non seulement protéger votre chien du froid, mais aussi le rendre adorablement tendance.
Facilité d’entretien : Les manteaux ChienALaFolie sont lavables en machine, ce qui les rend pratiques pour un usage quotidien.
Comment choisir le bon manteau d’hiver pour votre chien ?
Lors de l’achat d’un manteau d’hiver pour chien, il est essentiel de prendre en compte plusieurs critères pour faire le meilleur choix :
Taille : Prenez les mesures de votre chien (longueur du dos, tour de poitrail et de cou) pour choisir un manteau qui lui ira parfaitement. ChienALaFolie propose un guide des tailles clair pour vous aider.
Confort : Assurez-vous que le manteau est ajusté sans être trop serré. Votre chien doit pouvoir marcher, courir, et jouer librement.
Protection : Optez pour un modèle imperméable et coupe-vent si votre région connaît des hivers humides ou neigeux.
Esthétique : Avec ChienALaFolie, vous n’avez pas à choisir entre fonctionnalité et style. Explorez leurs designs pour trouver celui qui correspond le mieux à la personnalité de votre chien.
Les bienfaits d'un manteau d’hiver pour chien
Un manteau d’hiver pour chien n’est pas un simple accessoire, mais une véritable nécessité pour le bien-être de votre animal pendant la saison froide. Voici quelques avantages clés :
Maintien de la chaleur corporelle : Protège votre chien des risques d’hypothermie.
Réduction des problèmes de santé : Diminue les douleurs articulaires chez les chiens sensibles.
Plus de confort pendant les promenades : Votre chien pourra profiter de l’extérieur sans souffrir du froid.
Une meilleure protection contre les éléments : Les manteaux imperméables évitent à votre chien d’être trempé en cas de pluie ou de neige.
pour plus de détails, vous pouvez nous rendre visite :
Manteau Imperméable Pour Chien
Meilleur Harnais Pour Chien
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lesjaponaiseriesdekeiko · 5 months ago
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“ Au milieu de la débauche de vie végétale exubérante typique des paysages japonais, apparaît soudain une tête à l’impassibilité du bronze. Le visage est carré, franc, surmonté de 656 petits pois, les volutes de la chevelure ; l’un d’eux est tombé au milieu du front, magnétique. L’arche harmonieuse des sourcils souligne le regard baissé dans la pudeur modeste de la méditation ; il suit la déambulation dévote des pèlerins. Le nez à peine épaté recueille les volutes d’encens d’un récipient au pied de la statue. Les oreilles aux lobes percés sont allongées pour mieux écouter le murmure des voix célestes. Le sourire est énigmatique, l’indulgence baigne le front. Les trois replis du cou symbolisent les trois étapes permettant d’atteindre l’illumination. Le corps est massif, pourtant il paraît léviter au-dessus de son socle de pierre. Le vêtement qui le recouvre a l’apparente douceur de la soie ; il le drape de vagues de plis nonchalants. Son décolleté laisse apparaître une poitrine vaste et généreuse sur un ventre replet. Les épaules légèrement tombantes, pas de lassitude mais d’abandon, sont de douces courbes accueillantes. On devine sous la tunique les jambes croisées, les genoux aux rondeurs voluptueuses : la posture des trois points d’équilibre parfait de la position du lotus. Jamais il ne vacillera ni ne tombera. Les mains sont posées sur le giron, paumes vers le haut, doigts repliés se touchant, les pouces joints ; elles forment le triangle d’or de la sagesse.
Qu’importe qu’il soit là depuis plus de sept cent soixante ans ; qu’il mesure plus de 13 mètres et pèse 120 tonnes ; que le temple qui l’abritait, déjà détruit par deux fois, soit emporté par un tsunami […] laissant son visage et son poitrail exposés aux intempéries mais dévoilant toute sa majesté sous le ciel azuréen de l’hiver ou celui, tempétueux, des typhons d’automne. […]
C’est le Grand Bouddha, que je vais saluer et remercier de sa longanimité chaque matin lorsque je suis dans notre maison blottie au fond du val étroit qu’il protège de ses larges épaules et baigne des ondes de sa douceur. C’est le Grand Bouddha, indifférent aux tumultes du monde mais indulgent à l’égard des fautes des humains, qui domine de sa haute taille les saisons qui s’écoulent et les remous de l’Histoire en regardant, âme pure et cœur paisible, passer les péchés des hommes. C’est le Grand Bouddha, qui saisit le visiteur de sa douceur bienveillante et du rayonnement de sa compassion, de sa mansuétude et de sa vertu. Et si celui-ci était vraiment attentif, il comprendrait que la Sérénité et sa sœur l’Éternité ont élu domicile à l’orée de cette petite vallée de Kamakura, bercée au silence des montagnes et au ressac de l’océan. ”
Dictionnaire amoureux du Japon – Richard Collasse
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80roxy08 · 6 months ago
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Writevember jour 13 - Chien (1443 mots)
Emilie se rend compte que quelque chose ne va pas au moment où Princesse se fige.
La chienne, qui jusque-là avait sa queue battant joyeusement l’air, est soudain tendue comme une flèche prête à être décochée, les oreilles légèrement relevées comme si elle avait repéré quelque chose. 
Même Christopher, qui n’est pourtant pas le plus apte à lire le langage corporel des animaux en règle générale, se tourne et retourne en cherchant ce qui peut agiter Princesse dès qu’il voit la chienne ainsi figée.
“Pourtant, y’a pas de chat ou quoi que ce soit dans cette partie du bâtiment,” marmonne-t-il en fronçant les sourcils.
Emilie s’apprête à lui répondre, mais un bruit sourd la coupe avant même qu’elle n’ai pu ouvrir la bouche.
Son inquiétude monte encore d’un cran lorsqu’elle se rend compte que ce bruit est un grognement, et qu’il émane de Princesse. 
Sa chienne habituellement si gentille, si douce, qui se comporte parfois encore comme un chiot en manque de câlin alors même qu’elle a depuis longtemps atteint sa taille adulte, est actuellement en train de grogner comme un molosse mal élevé.
“Mais qu’est-ce que - AH !”
Un instant Emilie est debout, la laisse en main, à s’inquiéter pour son chien, et l’instant d’après elle se retrouve affalée par terre, plus de laisse dans sa main… et plus de chien en vue.
Princesse a bondi en un instant, et malgré ses capacités physiques, Emilie n’était pas préparée à retenir la masse musculaire d’une croisée berger d’Anatolie extrêmement déterminée.
“Euh. Ça va ?” tente de demander Christopher, abasourdi par la situation, mais Emilie ne prend même pas le temps de lui répondre avant de se redresser d’un coup, et de partir en courant à la suite de son animal de compagnie.
“Merde merde merde merde,” répète Emilie à mi-voix, son esprit se remplissant déjà d’images de scénarios catastrophiques. 
Princesse en train de mordre un employé, ou pire, un visiteur, devant être euthanasiée pour avoir attaquée un enfant, ou Princesse avec un chat ou un lapin déchiqueté entre ses dents et des gens horrifiés qui ne peuvent intervenir, ou encore Princesse s’élançant hors du refuge, sur la route nationale à quelques mètres de là, et ne pouvant éviter un camion qui passe - 
“Emilie !” appelle Chris quelques mètres derrière elle, mais elle ne ralentit pas.
Elle n’a aucune idée de ce qui a ainsi pu agiter à ce point sa chienne - pour autant qu’elle soit un peu turbulente, et qu’elle ait des instincts liés à son pedigree de chien de berger, Princesse n’a jamais réagi aussi violemment auparavant. Emilie n’a aucune idée de ce à quoi s’attendre lorsqu’elle la retrouvera.
Ses baskets dérapent sur le carrelage du couloir, elle heurte le mur en prenant un virage trop court, et enfin une porte à moitié ouverte et le bruit du grognement de Princesse lui parvienne - 
Lorsqu’elle fait irruption dans la pièce, Emilie s’arrête net. 
“Putain, mais c’est quoi ce bordel de merde ?” peste Christopher juste derrière elle.
Devant eux, au milieu de la pièce, un type bien habillé - costume-cravate et cheveux gominés en arrière - réprime avec peine une expression paniquée en faisant doucement un pas en arrière pour s’éloigner du chien. 
Moins d’un mètre devant lui, Princesse, campée sur ses quatre pattes et forte de son gabarit et de sa hauteur, le poil de son échine hérissée, les babines retroussées, un grognement encore plus fort que précédemment sortant de son poitrail, intimide l’inconnu.
Derrière Princesse, à moitié recroquevillé au sol, des larmes coulant sur son visage, et une respiration haletante, Louis regarde sans avoir l’air de bien comprendre le face-à-face qui se déroule devant lui.
Et à l’autre bout de la pièce, Lauren affiche une expression éberluée, ses yeux passant de l’inconnu, à Louis, au chien ayant fait irruption.
“Princesse. Viens ici ma belle,” Emilie demande gentiment, ayant peur qu’un cri déstabilise l’animal et le pousse à attaquer.
La chienne ne bouge pas d’un poil, le regard toujours tourné méchamment vers l’inconnu.
“Vous devriez garder ce chien en laisse,” commente ce dernier, qui affiche désormais un visage neutre et légèrement condescendant - mais il fait encore prudemment un pas en arrière.
En l’entendant parler, Louis enfouit sa tête dans ses mains avec un petit bruit pathétique. Princesse se met à grogner encore plus fort - Emilie ignorait qu’elle était capable de faire un tel bruit.
“Princesse. Au pied !” ordonne-t-elle plus fermement. Peu importe ce que le type en costard-cravate a fait, ce n’est pas en lâchant un chien énervé contre lui que les choses vont s’améliorer.
Cette fois, sa chienne tourne la tête vers elle, et pousse un bref aboiement - comme elle si elle disait “Oui, je t’ai entendu, mais là excuse-moi, je suis occupée”. Et elle reste plantée au milieu de la salle, entre Louis et l’inconnu. Sans grogner, au moins, cette fois, et c’est déjà ça de gagné…
Sauf qu’à l’instant où Emilie commence à se relaxer, en se disant qu’au moins Princesse n’a pas réellement l’intention d’attaquer, un cri strident retentit à quelques pas derrière elle.
En se retournant, elle voit un espèce de blob blanc flou qui fonce droite devant - et ce n’est que grâce aux réflexes de Christopher, qui se jette sur l’élément non identifié pour l’arrêter dans sa course, qu’une attaque est évitée.
Mais pas par Princesse ou un autre chien.
Non, par Charly, le chat angora turc de Louis.
L’espèce de pacha blanc qui passe habituellement ses après-midi à roupiller sur le comptoir dans un rayon de soleil et qui se laisse tripoter comme une peluche par tous les enfants visitant le refuge est actuellement en train de feuler comme un diable, les oreilles tellement en arrière qu’elles sont presque invisibles dans sa masse de poils ébouriffé, et vu la grimace de Christopher, il lui laboure également les avant-bras de ses griffes.
“Bordel de merde,” grimace Christopher en réajustant sa prise sur le chat pour l’empêcher de s’échapper - Charly semble lui aussi bien décidé à faire la peau à l’inconnu.
“Bon. Je crois qu’on va devoir écourter votre visite,” commence Lauren, qui a fini par se ressaisir. “Désolée, monsieur le préfet, mais je vais devoir vous demander de partir, de toute évidence votre présence dérange les animaux.”
“Mouais. On dirait bien, en effet,” ce dernier marmonne, avec un regard méchant vers le félin - regard méchant qui lui est rendu au centuple. “De toute façon, je pense qu’on avait déjà abordé tous les points importants, et j’ai d’autres choses sur mon agenda aujourd’hui. Mes agents vous recontacterons plus tard pour ce qui est de la paperasse légale.”
“C’est cela. Au revoir monsieur, merci de votre visite, au plaisir de vous revoir,” débite Lauren en le poussant vers la sortie. Il semble que même la gérante, pourtant habituée à gérer des crises et des animaux stressés, est dépassée par la situation.
“C’est ça… Oh, Louis ? On se reverra un de ces quatre.” ajoute-t-il avec un sourire en coin, avant de finalement s’éclipser. 
Au moment où la porte se referme, plusieurs choses se passent simultanément.
Louis s’effondre encore plus contre le mur, en sanglotant. Charly s’arrête enfin de feuler, et à l’instant où Christopher le lâche, il se jette vers son maître, cette fois en ronronnant aussi fort qu’un vieux moteur diesel dans ce qui semble être une tentative désespérée de le rassurer. Et Princesse se retourne et trotte jusqu’aux pieds d’Emilie, avant de s'asseoir et d’offrir son meilleur regard de chiot désolé de sa bêtise.
“Bon. C’était qui, cette tête de con ?” demande Christopher, en retroussant ses manches - Emilie grimace elle aussi en voyant les longues griffures rouges sur ses bras, malgré l’épaisseur de son sweatshirt.
“Le préfet de la région,” répond Lauren, “Mais ça n’explique pas grand chose. Louis ? Ça va mon garçon ? Dis-moi, tu connais cet homme personnellement ?”
“P-pardon…” sanglote-t-il encore. “C’est… c’est de ma f-faute…”
“Hey, hey, Louis ça va aller, ça va aller,” tente de le rassurer Emilie en s’approchant - sauf que Princesse est toujours collée dans ses pattes, et Louis se raidit en voyant l’énorme chienne approcher. “Princesse, couchée !” 
La chienne obéit avec un petit aboiement plaintif. Charly pousse sa tête contre la joue de Louis, sans s’arrêter de ronronner, et cela semble aider à calmer le jeune homme.
“Ce n’est pas de ta faute, et si je me fie à mon instinct et à ces deux bestiaux, quoi qu’il se soit passé ce serait plutôt la faute du préfet… S’il te plaît, dis-nous ce qu’il se passe, et on va voir ce qu’on peut faire pour t’aider,” Lauren ajoute gentiment. 
Louis hoche la tête, et se passe une main sur le visage pour essuyer ses larmes, avant de répondre de manière hésitante : “Ce type… c’était Georges. Mon ex-fiancé.”
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teritelnirbenothing · 6 months ago
Text
J'ai écrit à l'IA ceci : Ralpas, un chat noir avec un coeur orange sur son poitrail, est spécial avec sa queue terminée par une main d'enfant. Il tend cette main vers un oiseau qui vient se poser dessus. Ralpas parle toujours avec les oiseaux. Résultat étonnant ! Pour rappel, Ralpas est ma création, il ne peut être utilisé pour d'autres créations que par moi-même.
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