#writevember

[boreal-sea]

So has anyone suggested something like #Writevember where we all try to write a 50k novel in November, and just don't associate ourselves with Nanowrimo since they think an AI writing 50k words counts as "writing" a novel?

[80roxy08]

Writevember jours 9 à 11 - Kaebedo vampire AU (2508 mots)

Techniquement, ce n'est "que" 2.5k mots et pas 3k, mais j'ai fait un peu plus que 1K à chaque fois jusque maintenant donc je suis presque à 12K aujourd'hui...

Bref, un bout de fanfic Kaebedo !

Kaeya arbore un air perplexe alors qu’il observe le jeune homme blond actuellement en train de lui cuisiner un filet de thon et des légumes grillés.

Non pas que le plat ait l’air mauvais - au contraire, l’arôme qui s’en dégage lui met l’eau à la bouche. Le plat en question est sans aucun doute bien meilleur que les habituelles crêpes au fromage surgelées que Kaeya fait réchauffé dans sa poêle - et qui finissent toujours trop cuites d’un côté, et pas assez décongelées de l’autre.

Kaeya n’a jamais été un cordon bleu, mais son chef cuisinier du moment mériterait bien cette appellation.

Non, ce qui le rend perplexe, c’est l’enchaînement d'événements ayant conduit le jeune homme blond nommé Albedo à préparer à manger dans la cuisine de l’appartement de Kaeya. Parce que, il faut bien le dire, ce ne sont pas exactement des circonstances habituelles.

Tout a commencé hier soir - un vendredi soir comme un autre pour Kaeya, qui avait décidé de sortir prendre un verre avec Venti et Rosaria.

Un verre est devenu deux verres, puis trois, puis une tournée des bars - 

Rosaria les avait ensuite abandonnés lors d’une pause clope - Kaeya est certain de l’avoir vu s'éloigner avec une jolie blonde - et Venti et lui avaient donc décidé de terminer la soirée dans une boîte de nuit. L’objectif de Venti était clairement de se faire payer à boire par d’autres personnes, et pas forcément pour ses talents au karaoké. 

Kaeya quant à lui, n’avait simplement pas envie de rentrer chez lui et se retrouver seul avec lui-même, aussi la distraction apportée par la musique pop trop forte et les tentatives de drague de gens éméchés lui avait paru une bonne alternative.

Un vendredi soir habituel, en somme.

Et puis, entre deux reprises d’Avicii entrecoupées de Bob Sinclar, au détour d’un flash de lumière lors duquel deux types étaient prêts à en venir aux mains à cause d’une bière renversée, Kaeya s’était rendu compte que quelqu’un l’observait depuis l’autre côté de la piste de danse.

Un mec plutôt mignon, blond, pas très grand, avec de grands yeux de biche - et même pas de mascara pour les souligner !

Albedo - car c’était bien lui - s’était contenté d’un petit signe de tête gêné lorsqu’il s’était rendu compte que Kaeya l’avais vu, et serais probablement parti sans l’aborder si Kaeya, passablement éméché lui-même, n’avait pas décidé qu’il était ab-so-lu-ment nécessaire d’aller flirter immédiatement avec ce beau blondinet.

Il s’était donc trémoussé de manière plus ou moins sensuelle pour traverser la foule et retrouver son coup-de-foudre de la soirée - qui avait paru bien surpris d’être ainsi accosté.

Ils avaient discuté un peu, puis Albedo avait proposé qu’ils sortent un peu histoire de ne pas avoir à hurler pour s’entendre, et ayant perdu de vue Venti depuis longtemps, Kaeya n’avait pas hésité à accepter.

Une fois dans l’allée derrière le club, la conversation avait continué, quelques plaisanteries échangées, le courant passait plutôt bien - et puis rapidement, parler était devenu toucher, et Kaeya s’était mis à faire courir ses mains le long des bras d’Albedo, lui caresser le visage, le décoiffer en tirant sur ses tresses…

“Je dois vous avouer quelque chose,” avait commencé Albedo, le souffle court - ses lèvres ayant été mises à contribution par Kaeya.

“Quoi donc ?”

“Je suis un vampire. Et j’aurais souhaité savoir si vous me feriez l’honneur de me laisser me nourrir à vos veines.”

Kaeya se souvient avoir gloussé. Un vampire, et puis quoi encore ? Peut-être que le joli blondinet avait lui aussi quelques grammes d’alcool dans le sang, après tout.

“N’importe, si tu veux, mais embrasse-moi encore,” avait-il répondu sans plus y réfléchir - si Albedo était vraiment venu le vider de son sang, eh bien, qu’il rende au moins la chose agréable !

Et le jeune homme blond s’y était employé de manière fort assidue, embrassant Kaeya jusqu’à ce que celui-ci ait la tête qui tourne, et pendant que Kaeya prenait une grande inspiration pour ré-oxygéner son cerveau, il n’avait pas perdu de temps pour attaquer son repas.

Kaeya avait frissonné en sentant le souffle d’Albedo dans son cou, et n’avait pu réprimer un petit bruit embarrassant lorsque le jeune homme l’avait embrassé au coin de la mâchoire avec délicatesse.

Kaeya avait bien vu les deux canines lorsqu’Albedo avait ouvert la bouche ensuite - mais son esprit embrumé par l’alcool, et le fait d’être ainsi désiré par quelqu’un, avait éloigné tout sens du danger. Et d’ailleurs, la morsure en elle-même n’avait pas réellement fait mal - c’était plutôt une sensation similaire à celle d’un vaccin. Quelque chose qui s’enfonce dans la peau, ce qui est désagréable car on y est pas habitué, mais une fois passé cet instant on l’oublie vite.

Et ce qu’avait ensuite ressenti Kaeya lorsqu’Albedo avait commencé à laper son sang, c’était une sensation d’euphorie.

Une main enfouie dans ses mèches bleues, le vampire avait maintenu son cou selon un angle bien précis, l’autre main faisant des vas-et-viens distraits le long de ses flancs, et Kaeya avait de nouveau frissonné, cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas été touché ainsi, comme quelque chose de délicat. Quelque chose ayant de la valeur. Et vampire ou non, Albedo était tout de même un corps chaud, si agréablement serré contre lui dans la fraîcheur de la nuit, et tout était parfait -

Pour quelques secondes.

Car Albedo s’était soudain arraché à lui avec une grimace, s’était détourné de Kaeya…

…Et avait prestement recraché son sang avec un haut-le-cœur. 

La confiance en soi de Kaeya - déjà mise à mal - en avait pris un coup. Si même un vampire affamé ne voulait pas de lui…

“Mais quel poison vous êtes-vous donc injecté dans les veines ?!” Albedo avait grimacé.

D’abord, poser ce genre de question est malpoli.

Ensuite, la réponse était rien du tout, car la seule fois de sa vie où Kaeya avait fumé de la weed était la fête d’anniversaire des dix-sept ans de Diluc, au cours de laquelle son frère, poussé à l’action par un demi-joint mal roulé et trois canettes de Heineken, s’était jeté d’une fenêtre en pensant être devenu un hibou. Il s’était juste foulé le poignet, sa chute depuis le premier étage ayant été amortie par le buisson de camélia de leur père - qui n’avait pas été très content d’eux ce jour-là.

Surtout que pendant ce temps, Kaeya, qui avait ingéré à peu près la même chose, avait fait un “very bad trip” culminant en une crise d’anxiété, ce qui l’avait conduit à hyperventiler pendant un bon moment puis à vomir son dernier repas dans la baignoire de la salle de bain de Diluc.

Les deux frères en avaient gardé une franche aversion pour tout type de substance psychoactive - ainsi que pour l’alcool dans le cas de Diluc.

Kaeya avait probablement tenté d’expliquer cela à Albedo - mais puisqu’il n’avait pas juré de rester sobre pour le restant de ses jours, lui, et qu’il était justement fort bourré à ce moment-là, son explication n’avait pas franchement convaincu le vampire.

“Le taux d’alcool dans le sang, ça je m’en doutais déjà vu votre haleine, et s’il n’y avait que ça… Non, le problème c’est qu’en plus de cela il y a trop de sel, de sucre, et c’est aussi bien trop acide. Votre sang a un goût infect !”

Bon, le sel et le sucre, cela pouvait être le résultat de son alimentation pas très équilibrée, mais un goût acide ? Ce n’est tout de même pas déjà les conséquence de sa consommation d’alcool, si ? Kaeya aurait tout de même remarqué s’il avait un début de cirrhose…

“C’est comme la viande ; quand un animal est stressé, il a mauvais goût. Et vous, monsieur, vous mangez mal et vous êtes très stressé. Et réduire la boisson aiderait aussi à avoir meilleur goût,” le vampire avait conclu.

Suite à cela… Eh. 

Kaeya se rappelle avoir protesté, mais les mots exacts lui échappent.

Il a le vague souvenir d’avoir pleuré un peu - c’était bien la première fois que quelqu’un l’insultait en disant que son sang était infect - et Albedo avait eu l’air soudainement paniqué et avait voulu le consoler…

Et ensuite, trou noir.

Kaeya s’était levé ce matin, et avait trouvé un vampire chez lui, extrêmement déterminé à lui préparer à manger.

“Si on veut que cet arrangement fonctionne, il va falloir apporter quelques modification à votre mode de vie,” explique Albedo en arrosant le poisson d’un filet d’huile d’olive - Kaeya ne se souvenait même pas qu’il avait de l’huile d’olive dans ses placards.

“Je ne me rappelle pas avoir consenti à un quelconque arrangement, mais peu importe. De quoi parle-t-on au juste ?” rumine-t-il, emmitouflé dans sa couette, une main se massant la tempe pour tenter d’apaiser la migraine qui lui vrille le cerveau - les conséquences d’une méchante gueule de bois.

“Vraiment ?” Albedo semble surpris. “Vous n’étiez pas… opposé à l’idée hier soir. Et je vous croyais conscient lors de notre conversation, quand je vous ai raccompagné chez vous.”

“J’ai toujours été bon pour faire croire que je savais ce que je faisais,” Kaeya hausse les épaules. “Si le Kaeya joyeusement bourré d’hier soir a accepté un marché, eh bien, le Kaeya tristement sobre de ce matin va essayer de l’honorer. J’ai dit oui à quoi ?”

Albedo fronce les sourcils tout en ajoutant une pincée de poivre aux légumes grillés.

“Accepter ainsi quelque chose sans se souvenir de quoi il s’agit, cela me paraît quelque peu dangereux. Vous ne devriez pas faire cela. Vous pourriez finir par vous mettre en danger,” raisonne-t-il.

“On meurt tous un jour de quelque chose,” réplique Kaeya. “Et si cela me permet de ramener chez moi un beau spécimen comme toi, le jeu en vaut la chandelle,” ajoute-t-il avec un clin d'œil. 

Albedo ne semble pas franchement flatté.

Peut-être qu’il n’a pas compris que Kaeya lui faisait un clin d'œil. C’est vrai qu’avec un seul œil visible, c’est plus ambigu.

“Peut-être allez-vous changer d’avis quand je vais vous le rappeler… Vous avez accepté de devenir mon “garde-manger�� personnel. Vos mots, pas les miens.”

“Tu sais, tu peux me tutoyer,” répond Kaeya. “...Surtout si l’objectif est de reproduire ce qu'il s'est passé hier soir,” ajoute-t-il une fois que son cerveau a analysé le reste de la phrase. Wow, le Kaeya bourré de la veille était quand même sacrément doué, pour réussir à convaincre un vampire dégoûté de remettre le couvert après une telle expérience. Et si cela conduit à quelques séances de pelotage en plus…

“Eh bien justement, l’idée est de ne pas faire comme hier soir,” réplique Albedo.

Kaeya essaye de faire en sorte que sa déception ne soit pas trop visible. 

“J’ai tout de même des standards. Et à l’heure actuelle, boire votre… boire  ton sang équivaut à manger de la nourriture presque avariée.”

“Oh…”

“Donc, il faut commencer par changer tes habitudes alimentaires ; moins de gras, moins de sucre, moins de plats surgelés et plus de cuisine maison. Ensuite, réduire l’alcool bien entendu, et après, on verra ce qui peut être fait pour le stress.”

“...Oh.”

“Contrairement à ce que vous… A ce que tu à l’air de penser, il n’y a pas tant de personnes que ça qui serait prête à donner leur sang de manière… informelle. À un vampire.” explique Albedo avec une grimace. “Et du sang frais, c’est quelque chose d’incomparable, il n’est donc pas question que je laisse passer une telle opportunité. Je vais faire en sorte de corriger ces problèmes de goûts - et accessoirement cela rendra le marché plus équitable. Une meilleure hygiène de vie et de la nourriture gratuite en échange de ton sang. J’avais proposé une compensation financière, mais cela n’avait pas l’air de t’intéresser plus que ça.”

“Euh, oui, pourquoi pas en effet,” bredouille Kaeya. 

Donc pour résumer : il s’est mis une mine, a flirté avec un vampire, et se retrouve désormais avec ledit vampire en guise de coach personnel ? Sa vie n’a vraiment aucun sens.

A moins qu’il n’ai pas totalement décuvé… Ce qui semble peu probable. Son crâne lui fait encore un mal de chien.

Albedo à l’air de s’en rendre compte - il s’éloigne de la plaque de cuisson pour ouvrir le frigidaire, et en sortir - un pichet de jus d’orange ?

“Du jus de fruits frais, pleins de vitamines. Cela aide à rester hydraté, ce qui est important en cas de gueule de bois,” explique Albedo en lui servant un verre.

“J’avais des fruits chez moi ?” demande Kaeya d’un air abasourdi en comtemplant le liquide jaune-orangé.

“Non, pas du tout. Ce qui est un problème d’ailleurs. Je suis allé faire quelques courses de premières nécessité ce matin, mais il faudra que je fasse un inventaire un peu plus poussé de ce qu’il y a dans cette cuisine pour la suite. En attendant, c’est prêt !” annonce Albedo en coupant le courant de la plaque de cuisson et en déposant le contenu de sa poêle dans une assiette propre.

 Kaeya ne se souvient pas non plus de la dernière fois qu’il a mangé dans une assiette propre…

“Mais au fait, comment est-ce que tu peux savoir cuisiner, si tu ne sens pas le goût des aliments ?” réalise le jeune homme toujours emmitouflé dans sa couette quand le vampire lui sert son repas.

“J’ai un sens du goût normal,” répond Albedo en lui faisant signe de se concentrer sur son assiette. Kaeya s’exécute - il a une faim de loup, de toute façon. “L’absence de goût ou de réflexion dans un miroir, c’est du folklore. En réalité, je peux manger de petites quantités de nourriture “normale”, surtout de la viande crue. Sinon c’est comme une intolérance au lactose, je ne digère pas.”

“Oh, ça doit pas franchement être agréable, ça… Je sais que pour l’intolérance au lactose, il existe des médocs. C’est le cas aussi pour les vampires ?” demande Kaeya entre deux bouchées de thon - qui est délicieux !

“Pas à ma connaissance, mais s’il y a un scientifique vampire quelque part dans le monde qui travaille dessus, je me réjouis d’avance. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir manger un bon éclair au chocolat ou un Paris-Brest sans problèmes intestinaux…” soupire le jeune vampire.

Kaeya compatis.

Imaginer une vie sans un croissant pur beurre au petit-déjeuner le dimanche… Quel purgatoire !

“Enfin bref. Est-ce que notre arrangement tient toujours ?” demande Albedo.

Kaeya hausse les épaules, la bouche pleine de poisson.

Dans le pire des cas, le vampire se lassera au bout de quelques jours, et Kaeya aura ainsi profité de ses talents culinaires pour quelques bons repas.

Dans le meilleur des cas… Eh bien, peut-être pourrait-il négocier avec Albedo pour que quelques séances d’intimité physique incluant des baisers ardents fasse partie de la solution envisagée pour réduire son stress. 

Après tout, ça ne coûte rien de rêver…

“C’est d’accord pour moi. Je suis à votre merci, chef Albedo,” glousse-t-il en levant son verre de jus de fruit pour porter un toast. “A notre arrangement, qu’il soit satisfaisant !”

“Oh, je suis sûr qu’il le sera,” répond Albedo avec un sourire - et Kaeya frissonne de nouveau en voyant ces deux canines pointues qui dépasse de sa lèvre supérieure. 

Les prochains jours vont certainement s’avérer… intéressants.

[professionalsillygirl]

Writepril3 - Day 0

Once more, gifted loop around the sun, and once more, time spinning a wheel inside my head, and once more, some invisible hand pulls one more invisible thread and here I land again, the spring with all her mists and flowers like some holy showgirl, mother nature's concubine, April once again.

Three years ago, this practice begun, irreverently dubbed "Writepril" by Ava and I, sat cheeky and youthful and life-drunk in a cafe in some other space and time. To return to this feels religious, to water some budding tradition, to give time and space and oxygen to something that didn't know it ever meant to take root.

To speak with any rhythm is almost sacrilege. The practice serves me well and has served us in years past; a small commitment to some larger thing, a daily promise to write and place a small tile in an invisible mosaic, a promise to a future you who will return in springtime with new lines, new prose, new wrinkles, and reflect.

In all truth, this practice, in the many forms that it has taken over the years (see: its ugly cousins, Writevember on spacehey, and on substack, Rawgust) has always rewarded me in ways that I cannot anticipate, but always meet with openness. Though I've never sustained it for longer than a month, it seems that a ritual of daily writing, especially shared within a group, creates some kind of magic thread, and a portal within time that seems to vibrate, isolated, in experience and retrospect.

I tend to struggle with writing in rhythm and flowery language, something I've teased at abandoning with years of getting-too-close-to-the tongue in my writing, thrilling myself with sudden breaks in keeping it real. I love this practice because it shakes and loosens me up in this way, most of these 30 days, I can't commit to writing something on purpose. Most of these 30 days, I write irreverent, I write sloppy, I write like a heart: not like a glowing metaphysical chest-centre but like an organ, functional, practical, ugly and soft.

So, if this is your first time, thank you for taking this step with me. Welcome to Writepril; the only rule is to write and publish something, anything, every day of April. (If you miss a day, you must write two separate entries the following day.)

Follow inspiration when it knocks, RESIST the urge to edit or censor or refine or perfect, remember the clause of confidentiality between just us; the writepril-ers, the self-identified writers and shy-to-identify alike, it is always the intention that here we should share informally, authentically, ugly and cringey and honest. Sometimes this is a journal entry, sometimes prose, sometimes a grocery list, sometimes a stream of consciousness, often just a mundane couple sentences, often nonsense.

Expect this from yourself, from us, commit only to making and sharing. We are not here to write something good, we are not here to write something at all, we are just here to write.

Parttaking in Writepril this year are:

Ava, Colleen, Gabrielle, Oliver, and (Potentially) Maeve. Welcome and thank you, I hope you all enjoy this experience, grow closer to yourselves and maybe one another, and, ideally, stoke a creative fire to last long after the spring turns hot.

I'm so sincerely excited and honoured to be sharing this with you all, and so looking forward to engaging with and reading all of your entries, bit by bit by bit, on our own timelines, as the month tumbles on.

The gate opens today.

Welcome to Writepril (entrance only for the ugly-duck hearts)!

FREEEEKING LOVE YOU GUYS!!!!!! :D

Yours truly,

Professional Sillygirl

[mary-is-writing]

Hey so like what are we doing this November writeblr?? Nanowrimo is pretty much dead to me so like, can we have a Writevember or anything similar to it? Where we write a little bit every day or we write about a different topic every day or something. I know some people here were sharing their ideas of what to do instead this November but I'd still like to have like a group event that im working on (I say while not knowing if my job is even gonna give me enough time next month to participate since its the end of the trimester but uh you know)

[ankhegs-in-my-salad]

Will probably make a proper gripey post about NaNoWriMo later when I have more time but yeah

Still utterly heartbroken. I knew I wasn't going to be doing the official event this year due to the bullshit last year but wow. The final push I need to pull all my stuff off their site.

Done with them. Can't even express how important this event was to me. Hurts so much for it to end like this.

I'll be doing my own Writevember in a spreadsheet or something lmao but NaNo is dead to me 😢

[fyeahmonthlyevents]

2023/2024 Events Roundup

[last updated Jan 19, 2024] [disclaimer: blog only created… Aug 29, 2023]

If there's an official promo, it'll be linked!

--

SEPTEMBER

Sapphic September

Sicktember

Sintember

Smutember

Spanktember

OCTOBER

Angstober

Artober

Cringetober

Drawtober

Fictober

Flufftober

FungusTober

Goretober

Kinktober

OC-tober

Smutober

Whumptober

Witchtober

Weretober

NOVEMBER

National Novel Writing Month (NaNoWriMo)

Artvember

Comfortember

Drawvember

Fluffvember

Huevember

Ohne-vember

Slowvember

Writevember

DECEMBER

AMonthOfWhump's Winter Whumperland

DadDecember

Decadencember

Drawcember

JANUARY '24

A January of Firsts

Gen-uary Fic Rec Fest

Januarty

Whumpuary

FEBRUARY

Fannish Fest February

Febuwhump

Femslash February

[kotaka-kun]

did the math... if i write two fics a day until the 16th ill catch up on writevember prompts before i have to return to work :-)

[sometimesrosy]

Heya Rosy, hope you’re doing well! Haven’t seen you around here much but I hope everything’s ok! It’s NaNo month, so… do you have any resources or tips to write intimate scenes? Not full smut but… smut. Thank you!

HI! It's nanowrimo also known (by me) as Writevember!

I have not been here much. So sorry. Nothing sinister. I'm just busy writing and painting and kidsing-- er raising kids, who are almost raised btw. And reading. I've been on threads a bit also, since there's a pretty good and supportive community of writers and artists and readers there. I'm rowenamurillo at threads if you want to join me. mention you're from tumblr if you want to or don't. you could probably just call me rosy since that name is mostly used here.

ANYWAY. Tips to write smut.

Listen. Writing smut is so hard for me. For a few reasons. One because you can psych yourself out thinking about how it's smut and somehow not the same as regular writing, which it is. Just writing.

Remember the rules of writing. Use those.

Writing smut is hard for me mostly because it's action. I struggle with action scenes.

Someone once told me to write smut (and action) as if I were describing choreography, because that's essentially what it is.

Another difficulty with writing smut is LANGUAGE.

You have to choose the language for the smut that is appropriate to the genre. For instance, I cannot write the words for smut here in this post because I feel constrained. They are NOT appropriate for the genre of "english teacher giving writing help" which is rated PG. So my suggestion is to pick some books of your chosen genre and spice level and check out the words they use during their smut scenes. There are some words that are generally seen as reliable workhorses and then there are some words that are creative and descriptive or metaphorical and can sometimes get a bit goofy. The simpler c*** c*** p**** d*** might actually be better than some of the overblown prose that has been known to be used. Clinical words are questionable unless the characters in question would use them. Remember to stay in character, don't have an earthy person use the clinical words or an innocent suddenly become foulmouthed (unless you're using that as a character point.) ANYWAY language should fit genre and character.

And then there's smut level. It's very important to pick your smut level, and there's some debate about what smut level is acceptable. Again, read books that you'd like to write like and see how explicit or how fade to black their spice is. A lot of romance will take a spicier level of smut, except for "sweet" or "clean" (don't really love that descriptor because it assumes sexy=dirty) where there really aren't sex scenes or "close door" or "fade to black" where there are characters having sex but you don't write those scenes, just assume them. But smutty scenes also have levels of explicitness. Some books have love scenes but the description is mild and focuses more on the emotions and connections and less on the 'money shot.' SOME smut is really smutty and spicy and is very descriptive of exactly what is happening. What goes where. The relative temperature, soft or hardness, colors, shapes, levels of moisture, sounds made by characters etcetera. The more detail, the smuttier it is.

AND THEN there's kink. Kink adds another level of smut, but it can be less descriptive or more so. You can just suggest kink, or you can show all the whips and chains and descriptive character.

Some books are ALL about the smut. In which case you can go crazy and give more attention to the sex scenes. Some smut serves instead to intensify the emotions and character development in which case you should connect all the smut back to those more emotional bits.

All in all, you should pick a spice level that YOU are comfortable with. Don't feel pressured to write XXX scenes when they make you uncomfortable. I myself prefer a mature level of smut which is medium spicy, but not outright adult movie star spicy. But in a non romance genre, I might also do a bit of fade to black because it's not about the spice. Unless I want it to be.

I hope this helps and didn't make it more confusing.

[mysterygreentea]

20 questions for fic writers

Tagged by @bixxelated, thank you so much! Sorry for the late response too lol ;v;

1. How many works do you have on AO3?

174

2. What’s your total word count?

935,069

3. What fandoms do you write for?

Currently Osomatsu-San and my AUs related to the series, but maybe one day I'll expand that list.

4. Top 5 fics by kudos

"Everything Changes When We're Apart" > "I Want to Be Okay" > "We Love Karamatsu" > "Matsu Writevember 2018" > "I'm Fine!"

5. Do you respond to comments?

Oh absolutely, I love and appreciate every comment I receive and will always try to express it ;v;

6. What’s the fic you wrote with the angstiest ending?

Despite all the angst I write, most of my fics at least end on a positive, hopeful note...but I'd say "Best Friends" had a pretty sad ending given the nature of the rest of the fic leading up to it. I had a few people upset by it lol. "Nightmare" is another one with a pretty bleak ending.

7. What’s the fic you wrote with the happiest ending?

Hmm I think "I Want to Be Okay" got a pretty happy ending considering the emotional ride that was the rest of the fic...I like to think it's a hopeful conclusion, one that shows the progress of Choromatsu's ongoing journey with recovery and his determination to create a brighter future for himself.

8. Do you get hate on fics?

So far I haven't, fortunately ;;

9. Do you write smut?

Sometimes...it's not my forte but it can still be fun and I try to practice with writing it so I'll be more confident in it.

10. Do you write crossovers?

Not true crossovers...I've written silly things like Oso and Choro playing Bendy and things like that, but not an actual crossover.

11. Have you ever had a fic stolen?

Not that I'm aware of ;v;

12. Have you ever had a fic translated?

Nope, but maybe one day!

13. Have you ever co-written a fic before?

I have not, but while I'm somewhat particular about my writing process I wouldn't be against the idea either.

14. What’s your all-time favorite ship?

The majority of my fics aren't ship-centric but I love HappiChoro, DayToge, TotoNyaa, and JyushiHomu.

15. What’s a WIP you want to finish but doubt you will?

I don't currently have any WIPs that I don't intend to finish, I plan to get to them all eventually...mostly it's just half-baked ideas rolling around in my head that I may or may not ever end up doing anything with.

16. What are your writing strengths?

I feel like one of my strongest points in writing is with inner dialogue--describing in depth what the character is thinking and feeling, their perspective. It's something I've always enjoyed describing so I feel I've honed that skill well.

17. What are your writing weaknesses?

I still sometimes struggle with writing dialogue that feels natural, especially when it's a character whose voice I feel like I haven't nailed down.

18. Thoughts on writing dialogue in another language?

I've really not done this aside from incorporating a few Japanese terms and phrases that don't have much of an English equivalent/sound better when retaining their original context, so I'd say this is non-applicable.

19. First fandom you wrote for?

Oso-San is actually the first fandom I've fully written and shared fics for.

20. Favorite fic you’ve ever written?

Gosh I have a few...probably at the top of my list would be "I Want to Be Okay," "Unwell," "Everything Changes When We're Apart" and "Don't Worry About Me." No surprise that all of them feature a heavy dose of Choro angst.

Tagging @stormoftara @sakuranights1 and anyone else who'd like to try this!!

[stormoftara]

Why do the order of my blogs get messed up sometimes

It should be stormoftara first not writevember (my writing challenge I haven't done in a couple years) ghhhhh

[boreal-sea]

Nanowrimo is the LAST organization I would expect to be overly positive about the use of AI O_O

Right?????

Like, the WHOLE POINT was encouraging writers to WRITE. To struggle and succeed at the monumental task of writing 50,000 words in one month! To encourage the act of creation!

And now they're encouraging writers to... not write. Now they're suggesting ways to skip the struggle. Now they're suggesting ways to avoid creativity.

It's sad.

So anyway, I'm gonna be doing #Writevember, where I try to write 50,000 words of an original novel! Feel free to join me!

[80roxy08]

Writevember Jour 15 & 16 - Ragbros Chasm Boogaloo (1909 mots)

Je bois les larmes de mes lecteurs <3

“Circulez, y’a rien à voir !” aboie quelqu’un.

Jusque-là perdu dans ses pensées - notamment son itinéraire pour sa patrouille en temps que “Dark Knight Hero” prévue ce soir, et bon sang, quel nom ridicule tout de même - Diluc ne peut s’empêcher de tourner la tête pour voir ce qu’il se passe en entendant cela.

Un petit attroupement s’est formé au pied d’un muret, principalement des chevaliers de l’Ordo Favonius avec l’air encore plus incompétent et paniqué que d’habitude. Devant eux, Sœur Rosaria essaye tant bien que mal de rembarrer les badauds - ce qui est surprenant, vu que la plupart des gens s'enfuient habituellement à la simple vue de la nonne pas très orthodoxe.

Diluc hésite un instant, avant de se rapprocher discrètement pour voir ce qu’il en est.

Il est fort agaçant pour lui de devoir réparer les erreurs de ces imbéciles, mais s’il ne s’y prend pas rapidement, il y a un risque que leur dernière idiotie devienne un réel problème. Autant perdre un peu de temps maintenant pour tuer dans l'œuf le problème, plutôt que de l’ignorer jusqu’à ce que cela devienne un nouveau Stormterror.

“.... pense que c’est son foie ? Pourtant je ne l’ai pas vu boire aujourd'hui.” 

“Sais pas, n’avait pas l’air…”

Un chevalier est finalement suffisamment rabroué par Sœur Rosaria pour s’en aller, laissant une brèche dans le demi-cercle des gens attroupés. A travers ce trou, Diluc peut voir Barbara s’affairer sur un individu au sol.

Diluc soupire. Encore un pauvre crétin qui aura abusé de la spécialité alcoolisée locale. Et pas qu’un peu, pour se retrouver dans un tel état en plein milieu de la journée, dans une rue passante qui plus est. N’y a-t-il donc pas de limite à la déchéance de l’Ordo Favonius ?

Il s’apprête à partir et à oublier toute cette histoire, quand un détail l’arrête net.

Quelque part entre Barbara et les pieds d’un des badauds, il a vu quelque chose de bleu.

Un bleu particulier. 

Bleu pétrole, avec peut-être une pointe de vert paon, s’il devait utiliser les désignation des tubes de peintures que son père achetait dans un magasin spécialisé.

Il connaît bien cette couleur, et la combinaison de peinture nécessaire à l’obtenir. Crépus la mixait souvent, pour peindre leur famille.

C’est la couleur des cheveux de Kaeya.

Le cœur de Diluc ne fait qu’un bond pour venir se loger dans sa gorge. 

Achats et plans pour cette nuit sont immédiatement oubliés alors qu’il se fraye un passage parmi les badauds en usant de sa force. Quiconque ose protester est rapidement forcé d’obéir par le regard courroucé du maître du Cadeau de l’Ange. Entre ses efforts et ceux de Sœur Rosaria, l’attroupement est rapidement dispersé, et personne n’ose plus s’approcher.

Diluc voit enfin la scène en détail ; Kaeya est allongé au sol, les bras en croix, la chemise à moitié défaite, et Barbara pousse son pouvoir Hydro contre son torse de manière répétée. 

Les yeux de Kaeya sont grands ouverts. Il ne bouge pas d’un pouce.

Diluc se sent pris d’une envie de vomir.

“Qu’est-ce qu’il s’est passé ?” aboie-t-il en direction de Rosaria.

La nonne hausse les épaules - brutalement, Diluc se rend compte qu’elle affiche un air  concerné. Rosaria n’est jamais concernée - quoiqu’il se passe, c’est grave.

“Aucune idée, et c’est bien le problème. Un instant on était en train de discuter, comme d’habitude, et celui d’après il se plaint d’une migraine soudaine… Et puis il s’effondre.”

“Une migraine ? Est-ce que - “

“Il faut que quelqu’un aille chercher Jean,” les coupe Barbara. La jeune fille ne les regarde même pas, toujours concentrée sur Kaeya. Son Œil Divin brille bien plus fort que d’habitude, et ce n’est pas vraiment rassurant. Et ce qu’elle dit ensuite confirme les pires craintes de Diluc : 

“Son cœur est en train de lâcher.”

En un instant, c’est comme si un immense poids s'abattait sur les épaules du jeune Ragnvindr. Il ne prête même pas attention à Rosaria, qui le bouscule pourtant en se lançant immédiatement dans un sprint désespéré en direction du QG de l’Ordo Favonius.

Non. 

Non, non !

Pas Kaeya. Pas comme ça, pas maintenant !

Il titube en avant, avant de tomber à genou à côté de Kaeya - son frère, son petit frère qui est à l’article de la mort sans aucune raison apparente, il l’a vu il y a trois jour au Cadeau de l’Ange, il se portait bien, il ricanait avec Venti, il n’avait pas l’air malade ou blessé ou quoi que ce soit, alors pourquoi est-ce que maintenant il est par terre, mourant, pourquoi pourquoi pourquoi - 

Le corps de Kaeya se crispe soudain, et Barbara fronce encore plus les sourcils, la lueur bleue de son pouvoir Hydro ne cessant pas instant de tourbillonner, et Diluc est terrifié de se dire qu’il va perdre le dernier membre de sa famille - 

Et soudainement toute la tension dans les muscles de Kaeya se relâche, et sa respiration haletante se fait plus audible. En voyant Barbara pousser un soupir de soulagement, Diluc reprend espoir. Plus encore lorsqu’il entends la voix de Jean à l’autre bout de la rue - la Grand Maître par intérim de l’Ordo Favonius a fait très vite pour les rejoindre, et c’est probablement aussi grâce à Rosaria.

“Barb. Statut ?” questionne Jean en s’accroupissant au niveau de la tête de son second, cherchant du regard tout signe extérieur pouvant expliquer son état. Avant même qu’elle ne commence à appliquer son propre pouvoir de guérison Anémo, son Œil Divin s’éclaire de plus en plus fort, comme pour se préparer à ce qui va suivre.

“Sévère arythmie cardiaque depuis qu’il est tombé, il y a environ un quart d’heure selon Sœur Rosaria. Cela n’a cessé d’empirer, et son cœur avait commencé à montrer des signes de défaillance malgré mon pouvoir Hydro qui effectuait un support cardiaque. Mais il y a une minute peut-être, cela a commencé à se calmer. Il n’est toujours pas hors de danger, mais il n’est plus activement en train de mourir,” répond la jeune religieuse.

Le visage de Jean s'assombrit, mais elle hoche la tête.

“Rien d’autre ?”

“Non. Sœur Rosaria a parlé d’une migraine, mais je n’ai rien pu détecter au niveau de sa tête. Cela ressemble à une crise cardiaque, mais… Je ne sais pas. J’ai l’impression que… J’ai l’impression qu’un facteur externe l’a déclenché.”

La voix de Barbara rappelle à Diluc à quel point elle est jeune. Il a l’impression que l’époque où elle trottait derrière lui, Jean et Kaeya, en mâchant son lapin en peluche, n’est pas si éloignée - et pourtant c’est grâce à la jeune femme qu’elle est devenue que le frère de Diluc est encore en vie.

“Bon. Diminue un peu ton Hydro, je vais passer un peu d’Anémo et voir si je peux prendre le relais,” propose Jean, concentrant à son tour la lueur vert pâle produite par son Œil Divin au niveau du cœur de Kaeya.

Elle se mord la lèvre - un signe que malgré son professionnalisme et son objectif de rester calme, ce qu’elle peut sentir sous ses mains l’inquiète aussi - mais l’Anémo prends peu à peu le relais sur l’Hydro, et la respiration de Kaeya, bien que haletante et faible, se maintient. 

Ses yeux sont toujours ternes, et il ne semble pas réagir à la présence des gens autour de lui - Diluc se rend compte qu’il est probablement en train de subir une douleur intense. Mais il est en vie. C’est tout ce qui compte.

“Diluc !” l’appelle fermement Jean. “Aide moi avec Rosaria à le porter jusqu’à la Cathédrale. Barb, je te laisse partir devant et préparer une chambre médicale.”

“Compte sur moi !” 

Et malgré le fait que Barbara elle-même est certainement épuisée d’avoir ainsi maintenu son pouvoir Hydro au maximum de sa puissance tout ce temps, elle part en courant, et après avoir gravit les escaliers n’est bientôt plus qu’un point blanc au loin.

Diluc secoue la tête pour se remettre les idées en place, hisse Kaeya debout avec l’aide de Jean, et commence à porter son poids entier avec Rosaria sans trop d’efforts. Vraiment, comparé au poids d’une claymore, la plupart des gens lui paraissent bien légers…

Malgré les escaliers et le chemin à parcourir, il lui semble qu'il leur faut très peu de temps pour enfin atteindre la Cathédrale. Sœur Rosaria continue d’aboyer après chaque passant qui oserait s’arrêter les dévisager plus d’une seconde. Diluc ajoute ses propres regards mortels aux hurlements de la nonne pour dissuader les badauds. Mais il est certain qu’avant la fin de la journée, toute la ville aura eu vent de ce qu’il s’est passé.

“Tiens bon, Kaeya,” marmonne Diluc lorsqu’il dépose son petit frère sur le lit blanc de la chambre indiquée par Barbara. 

La jeune religieuse ne perds pas un instant avant de ré-appliquer son propre pouvoir Hydro sur le Capitaine pour surveiller son état, et bientôt une, puis deux autres religieuses se joignent à elle pour réaliser des tests supplémentaires - l’une vérifie la réaction à la lumière de son oeil valide (néant), l’autre la réaction à un pincement au bras (une légère grimace).

Une main se pose sur son épaule.

“Viens, Diluc. Il faut les laisser travailler. Tu pourras revenir le voir après,” annonce gentiment Jean en le poussant vers la sortie. Le jeune homme se laisse faire - c’est peut-être la réaction d’un couard, mais il ne se sent pas de rester regarder son frère alité sans réactions sur un lit d’hôpital. Cela lui rappelle trop le passé, lorsque leur père, ou plutôt, le corps sans vie de leur père, avait été amené à la Cathédrale après l’attaque du Drake.

“Il va s’en sortir. Kaeya est un battant, tu le sais,” le rassure Jean.

“Oui, je sais. Un vrai survivant,” marmonne Diluc avec une grimace sur la fin. Il le sait mieux que personne - il a lui-même participé à faire de son frère un survivant.

“Diluc - “

“Maître Jean ! Maître Jean ! Il faut que vous veniez, c’est urgent ! Il se passe des choses étranges avec les Brutocollinus !” les interrompt Swan avec un rapide salut. Le chevalier est à bout de souffle, et il arbore une expression paniquée.

“Bon sang, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui ?” se renfrogne Jean. “Sœur Rosaria, je te confie Diluc. Qu’il ne fasse rien de… stupide. En attendant que Kaeya aille mieux. Swan, allons-y rapidement, et j’espère que c’est vraiment une urgence !” 

“M-Maître Jean…” bredouille le chevalier, avant de repartir au pas de course vers les portes de la ville, la Grand Maître par intérim à ses côtés.

“Ragnvindr,” commence la nonne.

“Sœur Rosaria. Je n’ai pas besoin d'une babysitter,” grommelle Diluc.

“Tant mieux, parce que j’ai autre chose à faire que de changer tes couches,” réplique la bonne sœur. “Swan a parlé d’un problème avec les Brutocollinus. Barbara a dit que la crise de Kaeya avait pu être provoquée par un facteur externe. Est-ce que je dois te faire un dessin, ou tu vois où je veux en venir ?” 

“...L’Ordre de l’Abîme serait derrière tout ça ? Mais quel rapport entre les monstres et Kaeya ?” 

“Aucune idée pour l’instant, mais j’ai bien l’intention de le découvrir,” annonce Rosaria.

Il semblerait que les plans du “Dark Knight Hero” doivent changer dans l’immédiat… Mais peu importe. Le propriétaire du Domaine de l’Aurore veut des réponses. 

Et il sait exactement comment les obtenir.

“Si c’est de leur faute… Je vais leur faire payer !” gronde Diluc, des flammes s’échappant de ses poings serrés.

“Et tu ne seras pas le seul,” complète Rosaria avec une petite tape sur le poignard qu’elle garde sous son corsage.

[squerunit]

writevember sounds good, I'm in!

since nanowrimo decided to fuck us all over ive been referring to this writing month as writevember.

😤 wips pls cooperate with me so i can finish some of y'all im begging

[crossbackpoke-check]

inspired by @colap1nto <3 and posting here to hold myself accountable: writevember! attempting to write something every day no matter how much and what it is

i am however inventing stipulations for myself so i cannot weasel my way out of it, which includes a valid definition of “write”:

actively put words into a document in the form of a proper fic!!! too many wip not enough hands!!

poems (actually laughed at me coming up with this but maybe i will go back to my roots)

research/meta/primers

tag stories are permissible IF i actually compile and edit them into a readable document that day

editing to post to ao3 (the optimism) is also valid. it takes me so long

i do have concrete arbitrary deadlines for one and a half fics that i would LOVE to finish and post in november (dewey^2 and [redacted :)]) so i’m hoping this helps!! also, this is secretly just a sticker chart where i get to put down emojis for each fic i worked on and check off boxes but a win is a win

day 1:🪻🐈‍⬛

day 2: 😇🤭 (🕒 -> 🕜)

day 3:🫃2️⃣

day 4: 🍎

day 5:🫃2️⃣

day 6: 📑, 💌

day 7:🫃2️⃣ AND ☁️💧. who is she

day 8:🪻🐈‍⬛

day 9:🫃2️⃣

day 10:🫃2️⃣

day 11:🫃2️⃣ we are on a STREAK and also a countdown 🫡

day 12:🫃2️⃣

day 13:🫃2️⃣

day 14: 📬💍

day 15: 😇🤭 (🕒 -> 🕜)

day 16:🫃2️⃣

day 17: 🔴 ⚫️,🫃2️⃣

day 18:🪻🐈‍⬛

day 19:🪻🐈‍⬛, 😇🤭 (🕒 -> 🕜)

day 20:🫃2️⃣

day 21:🫃2️⃣, 🤫 🪽🃏

day 22:🫃2️⃣

day 23: 💯❕

day 24: 🪢

day 25: 🐛🏮🦋

day 26:🫃2️⃣

day 27:🫃2️⃣

day 28:🫃2️⃣

day 29:🫃2️⃣

day 30:🫃2️⃣

WRITEMBER RECAP: an overall sucess!!!! this was so much fun and really forced me to write even if it was only a little bit every day. like, to the point that i'm debating doing a cute little twelve days of christmas snippet fest. absolutely could not have finished and published dewey^2 p2 without this challenge or posted p3 :)

thirty days of writing

twelve different fics worked on

poems: 1

i have no word count for you sorry i wish i did but it is at least over a few thousand words!!!!

times i wrote for a day past midnight (making it technically the next day) but because i was still awake i counted it for that day: at least 17 if not closer to like. 25

tags i forgot what they mean: one. what the FUCK is 🪢??? OH MY GOD I KNOW EXACTLY WHAT THAT IS NEVERMIND

duolingo streak (worked on the same fic in a row): 5

[carryingthebanner]

✎ Writevember Day 3 ✎

Day 2

Balloons for Les

Prompt: Balloons

Words: too many 3,058

Content Warnings: food mention, briefly mentions loss of parents

“Ya can’t go there, Les. ‘S Brooklyn.” Jack sighed, rubbing a hand down his face. “No kid ‘o mine is goin’ down to Brooklyn by himself. ‘S just not happenin’.” Les huffed, facing toward Davey. “Don’t look at me! I’m not going to Brooklyn again.” Davey exclaimed, throwing up his hands. He shot Jack a glance, hoping that he would back him up on this. Instead, a mischievous smile crept on his face. “Dat don’t sound too bad, huh. Dave, you should take ya little brudda to Brooklyn.” Jack paused, holding back a snicker as Davey’s eyes widened. “I’s sure Spot would love to see ya.” Davey shot Jack a death glare before shaking his head. “What makes you think he would want to see any of the Manhattan newsies? We’re not Race or Albert.”

It was true - only Race and Albert had the privilege of going to Brooklyn whenever they pleased. Jack didn’t like it (and may or may not have felt a bit jealous that he, a fellow leader, wasn’t allowed on Spot’s turf), but he couldn’t blame Conlon - although he was cordial with Jack after his betrayal in order to make the strike successful, he had made it very clear on multiple occasions that he didn’t trust Jack: “Prove it to me, Kelly. Then we’ll talk.” However, Jack felt relieved knowing that at least two Manhattan newsies were on good terms with Brooklyn. If he ever needed a representative, he never hesitated to ask Race or Albert.

“Fine. How’s about I come with ya?” Jack suggested, against his better judgement. Davey looked at him incredulously. “Jack, if there was a list of newsies from any borough that Spot didn’t want to see, I’m certain that you would be at the top of it.” Jack shifted uncomfortably. “I’s changed, Conlon’s gonna have to realize that - one way or another. I ain’t trespassin’ on his turf ‘cause I ain’t sellin’ no papers there. If Les wants to have a look at the circus, then we should let ‘im.” Davey knew good and well that that wasn’t what trespassing meant, but he kept his mouth closed. Jack had a way of working his magic on practically everyone he came into contact with, so maybe he knew what he was doing. Davey just had to relax and trust him.

“Really?” Les squealed, looking enthusiastically between the two of them. Jack glanced over at Davey again before slinging his arm over Les’ shoulder. “Yeah, kid. Let’s go.”

The water sparkled beneath the sun and boats made tiny ripples in the water as the three of them walked across the Brooklyn Bridge. Les stopped every few seconds to feed pigeons or to rush over to the nearest boat to watch it pass under the bridge, completely ignoring Davey’s calls to not stray too far behind.

They were barely halfway across the bridge when they heard loud whooping and the sound of coins being scattered across wood. The Brooklyn newsies were there. Not too unexpected. The Brooklyn boys often hung around here: playing jacks, selling papers and looking out for anyone that might be a Manhattan newsie. They slowed down their pace, and Davey stopped telling Les to come over.

He eventually did. “Did you see the big one? It looked incredible!” Les exclaimed, walking over to them. “What? Oh, nah kid. I didn’t see it. I bet it was though.” Jack responded, nervously running a hand through his hair. “How’s about you go looks at some more? I bet there’s others that are just as big.” Les shook his head. “No, I’m ready to go now. Come on, I wanna see the circus!” Jack shot Davey a nervous glance for what was probably the umpteenth time and then they continued on their way. It wasn’t that Jack was scared of Spot - he wasn’t even intimidated. But Jack knew how badly he had let down all of the newsies when he briefly became a scab. It still hurt him deeply to think about, and he felt ashamed to even show his face in Brooklyn. And it wasn’t just Brooklyn - It had taken him a bit to even feel comfortable with his newsies again. Sure, they accepted him back in no time (even the ones who were a little hesitant at first), but Jack still couldn’t shake the feeling of being a backstabber. Especially when it came down to the younger newsies and the ones who were badly wounded during the strike. Living as a newsie was far from living in high society, but it had always been important to Jack to set a good example for them. And he failed. He had assured Crutchie that he would never let him down, he had promised to fight for all of the newsies, even the ones who didn’t partake in the strike. And he was the one who turned out to be the quitter. Oh, the irony.

As they approached closer, Jack tried not to think about the past and instead tried to think of how he was going to explain to Spot’s newsies his reason for coming to Brooklyn. Suddenly, Davey poked him, and gestured up ahead. Surprise surprise, Spot was here too. “Just as luck would have it.” Jack muttered, sucking in his breath.

He squared his shoulders and strode over to where Spot, a few Brooklyn newsies, and (not so surprisingly) Race and Albert sat. “Heya Conlon!” He said, making sure to play up his charm. “How’s things goin’?” Spot looked up at Jack, continuing to maintain his gaze as he put down his cards and stood. “Why’re ya here, Kelly? State your purpose.” “We’s taking-” Spot moved to stand directly in front of Jack. “Business or pleasure?” He crossed his arms, waiting for an answer. “Pl-” “I’m going to see the circus!” Les interrupted, the excitement evident on his face. Spot glanced at Les before returning his gaze to Jack.

Behind him, Albert nudged Race, prompting him to reach out and tap Spot on the arm. Spot turned his head ever so slightly to look back at Race, whose eyes pleaded with him to let Jack off the hook. Spot turned his back to Jack, and stood in silence for a few seconds before waving his hand in the air. They were in the clear. Jack gave Race a quick nod before continuing his walk. Spot stood watching them until they disappeared out of view.

They heard the circus before they saw it. Animated carnies yelled, “Come to the circus, it’s the best day of the year!” and loud horns played in the distance. The smell of fresh, buttery popcorn wafted through the air. Les couldn’t contain his happiness. He bounded over to the nearest booth, completely ignoring the ticket collector and tried to peer inside. “Hey kid! Where’s your ticket?” The collector yelled, standing up to block his view. Les stumbled back, stunned. A hand landed on his shoulder. “I’m sorry for any trouble he was causing, sir.” Davey’s voice came from behind him. “We were just on our way.” The collector gave them a stern look as Davey steered Les away, and Jack followed.

“I didn’t do nothin’,” Les was clearly irritated. “I was lookin’!” Davey shook his head. “Looking to get yourself in trouble.” Les pulled himself away from him, walking over to go stand by Jack’s side. “Jack told me I could look! I was lookin’, right Jack?”

Jack nodded in agreement. “Davey, ‘s okay, really. And Les, maybe ya should stay by da fence.” A long, metal fence surrounded the circus, keeping them out but still allowing them to view the vibrant red and white booths, the carousel’s intricate designs, the flashy costumes of the performers and the enticing fair food. The circus showed up annually and although Jack had never been, he had heard plenty from newsies who had seen it in passing. It was like nothing he had seen before.

Les looked longingly at the sight in front of him, and soon a man holding balloons came by. Immediately his eyes lit up. “Look, balloons!” He turned attention to Davey. “Could I get one, David? Please?” Davey shook his head. “I don’t want to have to explain to father why our earnings are significantly less than it was last time.” “I’ll work extra hard then! Younger sells more papes, remember?” Les insisted. “I said no, Les.”

Jack felt uncomfortable, as if he was intruding on something. Among the newsies, he was usually the one to break up fights and settle disagreements. He wasn’t used to this. “But-” Les tried again, only to be cut off by Davey. “Les, we can’t afford it. That’s final.”

Jack glanced awkwardly between them before holding up a finger to Les, and leading Davey a few feet away. “Listen,” He kept his voice low and dug around in his pocket. “I might have some spare change.” After all, he slept on the rooftop, so he sometimes did have a little extra money as opposed to the newsies who had to pay for a bed every night. He typically saved the extra cents in case a newsie happened to be down on their luck. Davey looked at Jack, his face turning red. “We’re no charity case.”

Jack felt as if he had been punched in the gut. The last time Davey had said those words to him were before he even knew Davey was Davey. Of course Jack knew that they weren’t a charity case, they both were hard workers and Davey hated asking anybody for anything.

“Stop thinkin’ dat’s what I means. I’s tryin’ to do a little somethin’ for da kid!” Davey forced a laugh. “What? I do not think that all the time! When’s the last time-” He stopped mid sentence, shocked. The last time he uttered those words was back in July. Back when he still didn’t trust Jack.

To make matters worse, Les had made his way over and they hadn’t noticed. He hated fights. He hated that his brother seemed so serious about saving money. Why couldn’t his enjoyment be just as important as what his family spent their money on? He didn’t understand.

“I think I’ve seen enough,” Les whispered, unknowingly breaking both Jack and Davey’s hearts. “We should go.”

Davey’s hands fiddled with his pencil. He was trying to study for a test, but he couldn’t stop thinking about what had happened earlier that day. Les had been silent since then, and had barely eaten anything at dinner. To make matters worse, their mother had told him that if he didn’t eat, he couldn’t sell papers on Sunday. Selling papers on Sunday (and the occasional Friday) was something that Les looked forward to, and he hated that his mother threatened to take that away from him. One by one, the family retreated, leaving Les at the table. Davey hoped some space would do him good. He also hoped he hadn't been too hard on him.

Plonk! Davey jumped slightly as something hit his window. And then hit again and again. He set down his pencil, lifted up the window and peered out. Jack stood below, waving his hand. “‘Punzel, ‘Punzel, let down ya… fire ‘scape, or whateva.” Davey laughed quietly, leaning out the window further to lower the fire escape to the ground. “I didn’t know you liked fairytales.” Jack shrugged, coming closer to the ladder. “Heard Katherine readin’ it to Smalls da udder day. Thought I’d try it on ya.” Jack grabbed a hold of the rungs and climbed up. Davey moved back a little to make room for him, but Jack held up a hand. “Not comin’ in Dave. I wanted to-” “I’m sorry I snapped. I shouldn’t have said that to you, you were just trying to help.” Jack met Davey’s eyes. “Don’t sweat it Dave. I shouldn’t have put ya on da spot like that.” They stood in silence for a minute before Davey noticed Jack’s eyes scanning the room. “How’s Les?” Davey looked down as the guilt kicked in. It had been nearly two hours since he had last checked in on his brother. In all honesty, he didn’t know how to go about it. He opened his mouth to speak but closed it again. He didn’t know how to respond, and Jack took notice. “Go check on da kid, I’ll see you’se tomorrow.” Davey sighed and nodded. “Good night.” He said quietly, and walked toward the kitchen.

Jack reached into his pocket, taking out a small, flat package wrapped in newspaper. He reached inside and pushed the window almost all the way down, before carefully placing the corner of the package under the window and shutting it.

Then he turned and started his way down the fire escape.

Les sat in front of a three-quarters-finished bowl of soup. His head was down, but the dried tears on his face were visible. Davey’s heart ached. He looked so small, so fragile. This was all because of him. He slowly walked over to the chair opposite Les and sat down. Les didn’t move. A long silence went by before Davey took a deep breath and broke the tension. “I’m sorry.” Les looked up slightly, blinking his eyes. “I didn’t mean to hurt your feelings. I didn’t mean to be so harsh on you. I didn’t mean to take away your happiness. I’m sorry for taking so long to check up on you. I’m sorry for ruining today for you. I’m… sorry.” Davey’s voice was quiet and his fingers twitched nervously. “And you shouldn’t have to eat this if you don’t want to. I know that soup is colder than a brick right now.” Another minute of silence passed before Davey pushed back his chair and stood up. “Come here.” He said, outstretching his arms. Davey knew that hugs always made his brother feel better, especially hugs from their mother. Even though Davey wasn’t Esther, he could still try and comfort Les the best way he knew how to.

Les padded over to him, taking him up on the offer.

“Why can’t I ever buy candy? Or go to the toy store just once? It’s not fair.” Les sniffled. Davey remembered asking these questions too when he was his brother's age, but that was before he understood how the world worked. He knew his parents wished that they could give them everything and more, but it just wasn’t very possible. “It’s just the way things are right now. They’re doing the best they can. It’s not easy, but they’re trying. I’m sorry.”

They hugged for a few more minutes before Davey pulled back. “Go get ready for bed, you look tired.” Les nodded sadly, and began to walk toward the door. Suddenly, he turned around and faced Davey. “It’s okay.”

Les walked over to the small, wooden table to blow out a candle. But his attention diverted to the window, where something had caught his eye. He crossed the room and gingerly lifted up the window, the package falling in his hands. Bringing it over to the candle, he realized that “For Les��� was scrawled in big, messy letters. His eyebrows raised in surprise and he tore open the newspaper.

In his hands, he held a piece of paper. His eyes were drawn to the small signature in the bottom right corner. Jack’s. And then he noticed the picture.

Balloons.

Little bursts of red, green, white, orange and blue balloons. They were outlined with a pencil, and had curly, straight and wavy strings attached to them. Les couldn’t believe his eyes. Each one looked vastly different from the other. They were beautiful. The paper smelt vaguely of food, and Les giggled to himself. Jack must’ve used old fruits and vegetables to get the pigment. But that didn’t matter because it was perfect; It was his. He hugged the picture to his chest like it was worth a million dollars. To him, it was if Jack had given him the world.

Les ran ahead of Davey to the circulation gate, and for the first time, Davey didn’t tell him to slow down. He was glad to see a smile back on his brother’s face. He sped up, just in time to see Les bum rush Jack.

Jack steadied himself to keep from crashing into the newspaper wagon as Les threw his arms around him. Then he froze. Now Jack had always been affectionate. He was used to ruffling the newsies’ hair, playfully punching their sides, and slinging his arms around their shoulders. But hugs? That wasn’t something that he was used to. Well, at least not anymore.

When he first became a newsie, he was made fun of a lot for “being soft.” He really wasn’t (as most kids who had gone through a significant amount of loss which caused them to learn how to fend for themselves weren’t), but at the time, he just wanted to feel loved. Nowadays, he would usually hug a younger newsie when they were still new and grieving the loss of their parents or when they occasionally suffered a nightmare. Hugs were something that came only on occasion.

But this was Les, and Les wasn’t letting go. Jack could hug him without worrying that he was going to be mocked. So he relaxed his shoulders, and pulled his arms around the boy. Les squeezed him even tighter then. Jack could barely breathe, but he would never say anything to Les about it - he would hate to hurt the kid’s feelings. Plus, he actually liked the hug. He didn’t realize how much he had missed them. A few more moments passed before Davey appeared, holding his and Les’ papers. He took one look at Jack’s face and tried his best to keep from bursting into laughter. “Les, let up some. You don’t want to squeeze his insides out.” Davey chuckled. Les let go and grabbed his papers out of Davey’s hands. As he was putting them in his bag, Davey’s eyes locked with Jack’s. His eyes told a million stories. “Come on,” Les said, grabbing Davey’s wrist. “I don’t wanna miss my usual customers!” Les began to run, dragging Davey with him. With his eyes still fixed on Jack, Davey mouthed “Thank you,” before turning around to face whatever the day had to offer.

[moonlightwinterdxxix]

Full Osomatsu-san Writevember 2020 fic can be read here 👉 https://archiveofourown.org/works/27567595/chapters/67431694 ❤️💙💚💜💛💖 Thanks again, everyone 💕💕