#positivisme
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Vers le positivisme.

Raphaëlle Giordano.
Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. 264 pages.
Edito.
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Alors quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…
Mon avis :
C’est un bon livre léger à lire. Je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. C’est comme un livre de croissance personnelle, mais à travers un roman, expliquer de façon romanesque. On y retrouve les classiques pour mieux se sentir, diminuer le stress, s’outiller pour mieux avancer et atteindre les objectifs précis. Honnêtement, habituellement, ce n’est pas le genre de livre que je lis, la croissance personnelle, mais l’histoire en tant que tel est bien. Ça fait du bien de lire quelque chose de plus léger. On y retrouve humour, émotions positives et négatives, les relations humaine et familiale.
Avez-vous déjà lu ce roman?
#raphaelle giordano#positivisme#positif#edito#ta deuxieme vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une
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À Forbach, comment retrouver de l'estime de soi ?

Soyons francs deux secondes : - Si l'estime de soi était vendue en magasin, certains auraient déjà dévalisé les rayons pour la revendre à prix d’or sur Leboncoin.fr ! Mais la confiance en soi, ça ne s'achète pas et c'est bien dommage parce que visiblement, on serait nombreux à en avoir cruellement besoin ! Tu sais, après avoir participé à un atelier, j'adresse d’ailleurs un grand merci Christelle Robin pour ce Webinaire « Estime de Soi » (un truc très tendance en ce moment, presque autant que de poster des selfies à la salle de sport sans avoir transpirer), j’ai compris un truc fondamental : - Nous passons notre temps à nous juger sévèrement, alors que franchement, les autres le font déjà très bien à notre place ! Pourquoi en rajouter ? Sérieusement, t’as vu qui nous juge ? - Souvent des gens dont la vie est tellement en chantier qu’ils devraient porter un casque de sécurité quand il parle vraiment de leur vie. - Alors pourquoi écouter ces génies du mal-être, ces champions olympiques du « je te rabaisse pour me sentir mieux » ? - Soyons réalistes, ces gens-là n'ont du pouvoir sur toi que si tu le leur donnes. S'ils passent leur temps à juger, c’est sans doute parce que leur vie ressemble à une série Netflix que personne ne regarderait. Pendant ce temps, toi tu es là à laisser ton scénario personnel être réécrit par leurs commentaires. STOP Putain ! Personne ne va écrire mieux ton histoire que toi-même, même si parfois, ça ressemble à un brouillon bourré de ratures. Soyons clairs, personne ne fera mieux les choix à ta place. Pas même tes proches amis ou famille qui pense encore que ton projet de monter une entreprise équivaut à vouloir devenir astronaute sans fusée. Tu rêves d'entreprendre, de changer de métier ou d'oser quelque chose de nouveau ? Fais-le ! Et si ça foire, t’auras au moins une super histoire à raconter en soirée et de belles cicatrices à montrer à tes potes pessimistes (tu sais ceux qui te disaient « c’est impossible » depuis leur canapé). L'optimisme à tout prix, c’est la nouvelle religion. On te répète partout que tu dois croire en toi, t'aimer toi-même, te motiver devant ton miroir chaque matin, même si ta tête a clairement décidé d’ignorer tes bonnes résolutions. L’auto-estime, c'est un peu cette personne trop enthousiaste qui danse seule au milieu d’une piste vide, ridicule mais étrangement c'est admirable et c'est courageux. La vérité c’est que l’échec n’existe pas vraiment, sauf pour ceux qui ne tentent jamais rien. La vie pro en France, oui c'est compliqué. Mais franchement, baisser les bras serait encore pire que d’écouter ton voisin qui te conseille sur ta vie amoureuse alors qu'il est célibataire depuis la nuit des temps. La vraie beauté de l’estime de soi, c’est d’être conscient que tu es le seul responsable de ton bonheur. Fini le bon vieux temps où tu pouvais tranquillement accuser tes amis ou même ton chat d’avoir saboté ta vie. Aujourd'hui tu es ton propre coupable idéal et franchement, on adore l’idée de pouvoir enfin se disputer seul devant un miroir sans jamais perdre un débat. Cette positivité t'oblige parfois à sourire même quand tu viens de te prends un mur en pleine face. Quitte à échouer, autant le faire avec une confiance totalement déraisonnable de soi-même, c’est beaucoup plus drôle pour la suite. L'Estime de soi, même quand t'y crois pas, fais semblant ça fera toujours rire quelqu'un. C’est un peu comme applaudir à la fin d’un mauvais spectacle scolaire. Tout le monde sait que c'était médiocre, mais bon, on applaudit quand même parce que c'est la règle du jeu. Avec l’estime de soi, c'est pareil, personne n'y croit vraiment mais on continue à faire semblant pour garder les apparences. Parce qu'après tout, l'estime de soi, c'est pratique, même si tu rates tout ce que tu entreprends, tu peux dire avec assurance que tu as réussi à avoir confiance en toi pendant l’échec. Ça sonne tellement mieux devant ton psy ou tes amis que d’avouer franchement que t’avais autant confiance en toi qu’un vegan à une fête du barbecue. Bref, même si tu n’y crois pas, l’estime de soi reste ta meilleure mauvaise idée ! Souris, agis avec confiance, rate avec panache, et souviens-toi que si la vie ne te sourit pas, au moins tu pourras toujours rire de ta connerie. Alors, relève-toi, secoue la poussière de tes genoux éraflés par la vie et dis-toi une bonne fois pour toutes : « Je suis maître de mon destin, capitaine de mon navire et personne n'aura mieux les commandes que moi ! » Surtout pas ceux qui rament déjà à bord de leur propre Titanic personnel ... Cordialement, David SCHMIDT, un être qui a décidé de rester heureux même si le monde s'écroule ! Read the full article
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Kisah Kalut Pendidikan
Pendidikan adalah cara untuk membuat manusia yang seutuhnya manusia, namun seperti apakah manusia yang seutuhnya manusia? Aristoteles (384 SM - 322 SM) berkata: manusia yang bahagia. Cicero (106 SM - 43 SM) berkata: manusia sempurna. Manusia yang sempurna adalah meninggalkan orientasi kebuasan dan orientasi kebanggaan menuju orientasi penalaran rasional.
Era Pencerahan (akhir abad ke-17 hingga awal abad ke-19) menolak Aristoteles tentang pendidikan. Bukan manusia bahagia yang menjadi tujuan pendidikan, tetapi manusia berkebudayaan. Bagi Era Pencerahan, manusia yang seutuhnya manusia adalah manusia yang memaksimalkan relasinya dengan alam. Terkadang relasi itu tidak membahagiakan, misalnya saat alam berubah menjadi bencana, tetapi pasti melahirkan kebudayaan, yaitu seni, sains, dan filsafat.
Gottfried von Harder (1744-1803) melihat manusia yang seutuhnya manusia adalah mereka yang bergantung kepada kolektivitas tetapi kolektivitas terbatas pada kekhasan budaya yang melingkupinya. Herder mempersempit relasi manusia dengan alam dengan relasi manusia dengan manusia, namun sama-sama menekankan pengaruh eksternal terhadap pembentukan manusia yang seutuhnya manusia yang dalam hal ini adalah kekhasan budaya masing-masing manusia.
Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) memperluas relasi manusia versi Harder dan menyebutnya sebagai relasi manusia (roh subjektif) dengan segala hal di luar manusia yang disebutnya roh objektif. Relasi tersebut dibangun dalam bingkai rasionalitas yang berlangsung sepanjang hidup manusia. Setiap generasi belajar dari generasi sebelumnya sehingga suatu saat manusia mencapai kesadaran tertinggi, yaitu menyatu dengan kesadaran roh objektif tersebut yang sesungguhnya adalah ekspresi Diri Sang Roh (Rasional) Ilahi itu sendiri.
Puncak dari Era Pencerahan adalah positivisme. Positivisme (abad ke-19) mengembalikan pemikiran Arisoteles tentang pendidikan yang melahirkan manusia bahagia. Modernitas melahirkan ilmu pengetahuan dan produk-produk hukum yang digadang-gadang menjadikan manusia bahagia karena minimnya penderitaan yang diselesaikan oleh ilmu pengetahuan dan hukum. Belakangan, kebahagiaan menjadi kesenangan, lalu menjadi komoditas yang diperjualbelikan. Kapitalisme lahir dari sini. Seni dan filsafat tidak ada harganya karena "jarum pentul sama harganya dengan puisi."
Positivisme melahirkan hal-hal yang maha dipuja yang dinamai modernitas, kemajuan, serta peradaban. Dampaknya ternyata sangat buruk karena melahirkan rasialisme dan diskriminasi karena jika ada yang modern, maju, dan beradab, maka ada yang primitif, terkebelakang, dan barbar. Lalu atas nama menjadi manusia yang seutuhnya manusia, orang harus dijajah, ditindas demi untuk diberadabkan, dimajukan, dan dimodernkan. Di era seperti inilah lahir sekolah sebagai lembaga satu-satunya yang mampu melahirkan manusia yang seutuhnya manusia.
Bukan hanya sekolah yang dilahirkan oleh positivisme, tetapi juga negara dan hukum. Problemnya, yang lahir kemudian adalah mekanisasi manusia. Manusia yang seutuhnya manusia sama dengan manusia mekanik yang memiliki kehidupan tetapi tidak memiliki jiwa. Hidupnya seperti gerak jam yang teratur kapan harus tidur, bangun, bekerja, hingga tidur lagi. Mekanisasi melahirkan pabrikasi yang produknya adalah manusia. Ya, manusia adalah produk, tidak lebih.
Karl Marx (1818-1883) hadir sebagai kritik terhadap positivisme dan Era Pencerahan. Marx senada dengan Hegel dalam hal adanya semacam roh objektif yang bersifat absolut yang menjadi muara dari segala upaya manusia menjadi manusia yang seutuhnya manusia, namun Marx memahami bahwa relasi antara roh objektif dengan manusia dibingkai oleh materialisme dan aktivitas material manusia. Faktor material inilah memengaruhi kesadaran manusia dalam kehidupannya. Bahkan manusia tidak memiliki kesadaran karena apa yang dimaksud oleh manusia dengan kesadaran sesungguhnya adalah faktor-faktor material sebagai pengandali manusia.
Kekuasaan atas faktor-faktor material melahirkan stratifikasi sosial berdasarkan gender, ras, umur, keterampilan, dsb. Di setiap strtifikasi sosial itu, hadir penguasa-penguasa material yang akan terus menjaga kekuasaannya dengan berbagai cara dari gangguan mereka yang cemburu dan hendak merebut. Karena itu, penguasa material membutuhkan ideologi dan keyakinan (agama) untuk memanipulasi kesadaran masyarakat agar tetap terbuai di dalam ketidakberdayaannya dan menganggapnya sebagai kenyataan alamiah dan wajar. Dalam ketidakberdayaan dan juga ketidaksadarannya, masyarakat akan terus-menerus menggantungkan diri pada kekuasaan/penguasa material. Intinya adalah ada relasi timbal balik antara kondisi material dengan sistem-sistem pemikiran dominan. Bahkan bagi Marx, “pendidikan” sesungguhnya adalah ideologi untuk memanipulasi.
Salah satu permisalan untuk kosa kata kosa kata seperti: pendidikan, masyarakat terdidik, universitas, dan yang berkaitan dengan itu. Semuanya sesungguhnya adalah ideologi yang memainkan gugusan kosa kata yang dibentuk agar terkesan luhur, tapi sesungguhnya tujuannya adalah kekuasaan kaum tertentu atas kaum yang lain demi kepentingan kekuasaan material. Katakanlah kaum terdidik itu bernama dosen, rektor, peneliti, dekan, pengamat, dsb. Bukankah yang mengikat mereka semua adalah kepentingan kekuasaan material dengan jargon-jargon kosa kata kaum terdidik, akademisi, cendekiawan, dsb yang kesannya sungguh luhur? Semua tidak lebih daripada “permainan bahasa”, language games, sebagaimana istilah Ludwig Wittgenstein (1889-1951).
Manusia mekanik sebagai hasil pendidikan adalah manusia yang hidup bukan untuk saat ini, tetapi untuk masa depan karena kehidupannya senantiasa dihantui oleh masa depan yang tidak pasti. Masa depan itu bukan ditentukan sendiri oleh manusia itu sendiri, tetapi ditentukan oleh kolektivitas. Sepertinya, manusia jenis itu dinamai manusia rata-rata dan manusia kawanan, menurut istilah Friedrich Nietzsche (1844-1900). Manusia bukan kawanan, tetapi adalah individu-individu dengan kekhasannya masing-masing. Dia hanya akan menjadi manusia jika menjadi dirinya sendiri, bukan menjadi orang lain. Persoalannya, Nietzsche seperti sedang menyulut pemberontakan dari individu kepada masyarakatnya.[]
#pendidikan#friedrich nietzsche#Wittgenstein#karl marx#g. w. f. hegel#aristoteles#ideologi#cicero#positivisme#Gottfried von Harder
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15 novembre : le Brésil célèbre son régime républicain
Pour ce 135e anniversaire de la république, le drapeau brésilien est hissé dans tout le pays. La journée est traditionnellement marquée par des défilés et des concerts ont lieu dans les rues. Le 15 novembre est une fête nationale au Brésil depuis 1949 sous le nom de Jour de la proclamation de la République (Dia da Proclamação da República).
Cette fête nationale brésilienne est l’anniversaire du coup d’État du 15 novembre 1889 qui a renversé la monarchie. Deux jours plus tard, l’empereur Pedro II et sa famille, chassés du Brésil, s’embarquaient pour Lisbonne. Ils avaient perdu leurs derniers soutiens, l’Église catholique et les grands propriétaires caféiculteurs qui s’estimaient lésés par l’abolition de l’esclavage (le 13 mai 1888). Quant à l’armée qui sortait de la guerre avec le Paraguay, elle se considérait mal récompensée. C’est elle qui va renverser le régime en place depuis 1822.
L'événement a eu lieu à Rio de Janeiro, alors capitale de l'Empire du Brésil, lorsqu'un groupe de soldats de l'armée brésilienne, dirigé par le maréchal Manuel Deodoro da Fonseca, a déposé l’empereur et établi un gouvernement républicain provisoire. Avec la proclamation de la République, le maréchal Deodoro da Fonseca est aussitôt devenu le premier président du Brésil. L'organisation de la république sera conforté par la promulgation d'une nouvelle Constitution qui s’inspirait du fédéralisme nord-américain et du positivisme français. Le texte change également le nom du pays, qui devient désormais « États-Unis du Brésil ». Ce n'est qu'en 1968 que le Brésil acquiert son nom actuel de République fédérative du Brésil.
Durant cette période, le Brésil a vu naître des symboles, comme l'hymne au drapeau et le drapeau national, lui-même figure des éléments caractéristiques de la pensée positiviste qui a inspiré les militaires putschistes. Les mots écrits sur la bande centrale qui recouvre le cercle bleu du drapeau national , « ordre et progrès » est une devise positiviste qui estime que le progrès social ne peut reposer que sur l'ordre et la discipline, aussi bien de la part des individus que de l’ensemble de la société. Une doctrine qui découle de la sociologie d’Auguste Comte, un penseur français qui a longtemps été vénéré au Brésil au point que des temples lui sont dédiés.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 14 novembre 2024
#Brésil#république#15 novembre#1889#Manuel Deodoro da Fonseca#coup d'État militaire#positivisme#drapeau
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Hégéconom!@ & Économerc¡ng
Dans un système monétaire basé sur l’or, son accumulation était entre autres la condition préalable à toute expansion monétaire, au crédit et à la baisse des taux d’intérêt, ce qui influait grandement sur l’activité économique. Ainsi, l’augmentation du crédit pouvait activer des ressources inutilisées, donc créer des emplois et augmenter la capacité productive de la Nation, sans nécessairement générer d’inflation.
Selon l’histoire de la pensée économique traditionnelle telle que véhiculée par l’école libérale1, Adam Smith représenterait une rupture avec le « mercantilisme » et le début de la « science » économique. Selon Smith, l’« école » mercantiliste aurait confondu, tel Midas, la richesse avec l’or, d’où elle aurait découlé une vaine préoccupation avec la balance du commerce, laquelle serait à…
#Adam Smith#économie#état#bonheur#commerce#communication#concurrence#conquête#critique#David Hume#doxa#entreprise#gouvernement#hégémonie#Henry Charles Carey#Libéralisme#mercantilisme#nation#positivisme#prestige#progrès#propagande#prospérité#protectionnisme#richesse#scepticisme#stratégie économique#valeurs
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Pensée dans le tram : je suis tellement heureuse dans ma vie.
#Merci la vie#Le monde autour est pourri donc je prends mon positivisme et mon bonheur#J'ai mis 16 ans à le trouver je vais en profiter un peu
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IL Y A 144 ANS | Mort du lexicographe et philosophe Émile Littré ➽ http://bit.ly/Emile-Littre Sa disparition le 2 juin 1881 marque la fin d’une vie vouée au savoir. Fils d’un érudit discret, il s’imposa par la rigueur de son esprit et la constance de son labeur. Médecin sans titre, philologue reconnu, il consacra trente années à son « Dictionnaire de la langue française ». Disciple du positivisme, homme de lettres et de science, il poursuivit, avec une rare fidélité, une vie vouée à la connaissance et à l’humanité
#CeJourLà#2Juin#Littré#lexicographe#philosophe#politique#dictionnaire#langue#française#études#médecine#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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«C'est ainsi que dans la société totalitaire, si la «culpabilité objective» des dirigeants les fait traiter comme criminels et responsables, l'effacement relatif de ces notions, qu'indique la conception sanitaire de la pénologie, porte ses fruits pour tous les autres.
Le camp de concentration s'ouvre…» (Jacques Lacan)
Nota Bene: je m’adresse au non-idiots.
En complément de la quatre-vingt-cinquième séance du séminaire, voici dessous un texte de René Gandolfi, médecin, pour faire respirer les synapses de ceux à qui il en reste.
(téléspectateurs, non-lecteurs s’abstenir…)
L’immunité ou comment devenir soi-même
Il est aujourd’hui manifeste qu’en réaction au phénomène "pandémique" du covid-19, nous assistons à la promotion prééminente d’une philosophie politique fondée sur la science biologique, laquelle devient le spiritus director de la société à laquelle elle impose sa morale.
Ce qui semble relever d’une improvisation stratégique n’est que l’aboutissement du projet d’une mathesis universalis telle que Descartes la rêvait, c’est-à-dire l’advenue d’une maîtrise totale et rationnelle du fonctionnement du monde y compris et surtout celui de l’homme jugé irresponsable.
Ce moment d’intronisation du biologique a son antériorité historique dans l’énoncé programmatique du positivisme chez Auguste Comte. Depuis lors, une unification méthodique de la pensée progresse, effaçant peu à peu les frontières entre la conception physico-mathématique des phénomènes de la nature, la biologie et la sociologie. Cette fusion glorifie le numérique avec son bréviaire des robots en guise d’évangile post-moderne. L’universalité conjuratoire de la Science ayant convaincu les âmes naïves, le dogme de l’infaillibilité du pape s’est transféré sur la congrégation des savants désormais légitimés à s’exprimer ex cathedra en matière de foi et de vérité.
La moralisation de la campagne de vaccination se calque sur la juridiction inquisitoriale usant d’un droit canonique pour imposer des sanctions aux hérétiques. L’Etat se transforme en église, encore faut-il savoir quel est son credo et l’analyse du concept d’immunité va nous y aider car c’est bien vers ce concept que convergent les questions gravitant autour du phénomène pandémique.
Le concept d’immunité se rapporte à la problématique identitaire, celle donc qui concerne l’unité d’un sujet. De ce fait, le concept d’immunité présente une structure chiasmatique où se croisent contradictoirement la pensée biologique moderne et la philosophie. Celle-ci conçoit la nature transcendantale du sujet alors que la biologie la réfute et opte pour une version ultra-naturaliste. Dans cette dernière appréciation épistémologique, l’analyse du sujet se réfère aux modalités adaptatives évaluées par des algorithmes évolutionnistes. Le chiasme immunitaire est donc celui de la métaphysique et du scientisme.
Les graphes et les chiffres résument ce qui est médicalement signifié par le phénomène pandémique et l’immunité n’est convoquée que sous le seul horizon statistique de son empreinte collective alors que se montrent des écarts cliniques importants, négligemment dépréciés, entre des personnes asymptomatiques et celles profondément atteintes dans leur vitalité. Quant aux personnes dites vulnérables parce qu’âgées, diabétiques, obèses, ou soignées pour diverses pathologies, elles sont implicitement catégorisées comme déficientes immunitaires comme si cela était absolument normal. A quoi fait-on allusion dans ce verdict qui ne reçoit aucune explication ?
L’immunité est biologiquement définie comme l’ensemble des défenses d’un organisme contre les éléments qui lui sont étrangers. Cette définition est reprise de façon plus notionnelle par la biologie évolutionniste cherchant à distinguer le soi du non soi, termes didactiques appartenant pleinement par leur ambiguïté sémantique à la structure chiasmatique vue précédemment. Ainsi, la cellule, comme unité de base du vivant, serait l’étalon conceptuel le plus adéquat à représenter le soi et par sa naturelle extension à l’organisme, celui-ci aquérirait une unité fonctionnelle garantissant son autonomie existentielle. La notion de soi se propage encore plus avant à l’espèce qui devient une nouvelle unité plus large du modèle adaptatif autistique que représente idéalement la cellule. Le corps que décrit cette théorie cellulaire devient un Etat cellulaire sur lequel peuvent se calquer les structures hiérarchiques du macrocosme politique et social.
Le glissement sémantique du soi de la cellule à l’identité psychique atteint son comble quand cette dernière n’est plus qu’un moyen de contrôle de son corps définitivement instrumentalisé et intégré dans le corps plus vaste et emblématique de la société. Nous assistons à une mascarade de responsabilisation culpabilisante où tout le monde doit protéger tout le monde, y compris les enfants susceptibles de tuer leurs grands-parents. L’homme-cellule fusionne avec le corps-Etat, version zoologique de la fourmilière.
Revenons à une pensée plus critique de la conceptualisation du biologique. L’immunité biologique concerne l’individu d’une espèce nanti des caractères d’une entéléchie, c’est-à-dire ayant une existence bien définie, ou encore se présentant comme une forme accomplie dans son mode de différenciation dans le tout qu’est la nature. L’immunité questionne in fine la relation du Un au Tout, relation constitutive et constituante d’un ensemble évolutif et sélectivement intégratif selon la logique doctrinale de l’adaptationnisme. Le terme biologique associé à l’évolution concerne donc le phénomène spontané de la biodiversité sans que l’on puisse y discerner une cause a priori : cela se résume à un extraordinaire jeu combinatoire de gènes produisant une prodigieuse efflorescence de formes sans autre finalité que faire système, c’est-à-dire engendrer et contenir ses limites. Conséquemment, aucune forme ne peut être étudiée pour elle-même de façon isolée puisque l’évolution est une coévolution impliquant tous les éléments de la planète, laquelle est envisagée comme un organisme vivant par les sciences de la terre. Les virus et les bactéries participent activement aux modalités évolutives de ce système qui semble apparemment avoir atteint de nos jours sa complétude systémique, mais qui n’en conserve pas moins sa nature compétitive.
La science biologique fait donc le choix épistémologique de concevoir une forme vivante comme une option mutationnelle génomique mise à l’épreuve de sa viabilité et s’auto-organisant au sein d’un milieu qu’elle contribue elle-même à complexifier favorisant ainsi de nouvelles possibilités formelles. Dans cette perspective, la procédure immunitaire est identifiée à l’apprentissage adaptatif d’une forme, ce qui implique à l’égal d’un contexte pédagogique la gestion d’un nombre absolument incommensurable d’informations. Chaque forme est assimilée à un bon élève qui a su mémoriser une partie des informations du milieu pour s’y faire valoir ; il est possible d’appeler cela un principe identitaire représentatif du mode de développement du système de la nature. L’homme arrive en fin de parcours de cette systématisation formelle et informationnelle et il semble logique qu’il en représente la limite et la raison. De toute évidence, l’homme a une relation au Tout et non pas à une partie des données du milieu, ce qui rend la notion d’immunité tout à fait singulière puisque, en gardant la métaphore pédagogique, l’homme intègre l’ensemble des modalités évolutives et devient le système du système, sa cause obscure. Rappelons que plus de 90% de l’ADN n’est pas directement codant chez l’homme, ce qui évoque un stockage informationnel impressionnant.
Restons encore un moment avec la théorie de l’évolution selon le mode adaptatif qui intéresse la relation d’une forme vivante à son milieu. Le cauchemar de Darwin était la queue du paon dont il lui était difficile de saisir la valeur adaptative, quant à Darwin lui-même il n’avait aucune idée sur sa propre valeur adaptative et s’extasiait devant les vers de terre dont l’importance pour la vie de la terre est indubitablement immense.
Ainsi, l’immunité dite naturelle chez l’homme, car présente dès la naissance, est le condensé d’une épopée de la survivance témoignant de l’aptitude d’une forme vivante à se produire et se reproduire en tant qu’espèce au sein de la dynamique évolutionniste. L’homme procède des lois de la dynamique différentielle qui décide de son mode d’être au monde, aussi bien sur le plan personnel que sociétal ou cosmique. La sociologie est une simple surélévation de l’éthologie.
Cependant, la pandémie, comme tout symptôme dit infectieux, dévoile la persistance de la pression sélective au sein du système de l’évolution et il est alors fait appel au concept d’immunité acquise ou adaptative qui, nous venons de le voir, est déjà implicitement convoquée dans l’immunité naturelle. Ce deuxième type d’immunité prouve que l’identité de l’homme est toujours exposée au mécanisme co-évolutionniste intéressant la vie de la totalité des formes de la planète. Déterminer l’immunité d’un organisme comme un mode de défense contre ce qui lui est étranger méconnaît le fait qu’une forme ne cesse de s’éprouver dans sa différence et que celle-ci ne peut se concevoir hors de l’impératif logique qui commande à la coévolution. La loi intégrative du système s’impose, une forme n’existe que par rapport à une autre.
La notion de soi comme unité organique se rapportant à une logique existentielle autarcique devient abstraite, sans réalité concrète et oblitérant l’importance de l’interdépendance des formes. Nos intestins abritent une faune et une flore permettant l’assimilation des aliments. Certains animaux ont plus de microorganismes dans leur organisme que de cellules propres cela s’appelle la commensalité ou l’art de vivre ensemble.
La notion de soi rejoint en pure logique celle de l’identique, du toujours pareil, d’une coïncidence à soi sans écart, d’un éternel rapport de soi à soi, rappelant l’obstination cellulaire à n’être que soi sans autre que soi. Ainsi le terme d’étranger associé à celui de non-soi dans la définition de l’identité immunitaire devient fortement problématique. Rien du monde ne peut être considéré comme étranger à une forme et surtout pas les virus et les bactéries qui sont des éléments majeurs du processus évolutif rappelant que celui-ci reste un système intégratif pour le meilleur et pour le pire ; en effet, le jeu n’est pas terminé et nul n’en connaît la fin.
En conséquence, le non-soi fait miroir à l’abstraction du soi et en récupère la dimension imaginaire.
Le modèle cellulaire se révèle fallacieux. La cellule ne se préoccupe que d’elle-même en assimilant le monde, c’est-à-dire en le rendant pareil à elle. Elle s’enclot en elle-même sur son vouloir être le monde : elle est une hallucinose et ne modélise qu’un soi psychotique.
L’ipséité est une identité ouverte au monde et donc à conquérir, jamais achevée, toujours en devenir, en prise avec l’altérité qui la fait toujours être autre que ce qu’elle est. La notion doctrinaire, voire fanatique, d’étranger est donc absconse du fait que le problème immun chez l’homme est d’assumer qu’il n’est que de son rapport à l’autre emblématisé comme grand Autre pour en signifier la logique infiniment différentielle.
Mais qu’est-ce que l’être de l’homme comme être avec un autre ? Telle est la vraie question que la pandémie aurait d�� faire jaillir dans toute son ampleur.
L’être a reçu son homologation cartésienne en Europe selon la formulation ontologique qui l’apparie au penser. Cette définition est évidemment sommaire et ne fait qu’ouvrir le débat.
L’homme se réfléchit dans le miroir du monde où rien de particulier ne le sollicite ni ne le signifie. L’être est donc l’immédiateté simple, c’est-à-dire l’immédiat lui-même ou encore la pensée qui saisit immédiatement son être. Il serait plus adéquat de parler du surgissement de l’être s’imposant comme ouverture de la question que l’homme est à lui-même : l’être est d’abord l’être-là avec le néant, ou encore il est l’être se médiatisant avec le non-être ; il n’a aucun contenu, il est l’être qui pourrait ne pas être et qui pourtant est.
Si le corps de l’homme détient la mémoire de millions d’années de coévolution, aucun appendice adaptatif ne le détermine suivant un mode de survivance. L’homme est concerné par le tout du monde qui lui renvoie en abîme son être-là. La relation du Un au Tout n’est plus délimitée par une manière spécifique d’être et prend un caractère d’absolu inconditionnel.
La philosophie s’élance sur cette valeur indicielle d’une absoluité chez l’homme de sa relation au tout du monde le renvoyant ainsi dialectiquement à son extrême finitude. L’homme ne peut se signifier que de la raison du tout et doit assumer en retour l’angoisse du néant qui le fonde comme pur devenir à lui-même, sauf à être mis dans un zoo.
Il ne peut donc y avoir une simple continuité biologique de la systématique transformationnelle allant de la cellule à l’homme, mais un total renversement du courant de l’évolution, se rassemblant en son principe interne dont l’homme devient le représentant. L’homme doit assumer toute l’histoire de la nature se résumant en lui afin de lui donner une raison qui lui revienne. Ainsi se comprend la présence inaugurale du néant avec l’être, le néant est le possible de l’être et de son devenir. L’homme doit finaliser le sens de son existence sur fond de néant où veille la présence angoissante du non-sens qu’est la mort. L’homme ne peut donc fuir la mort et doit vivre avec elle puisqu’elle borne le sens de son existence et absolutise l’unicité de sa présence au monde.
Cette dernière sentence philosophique est totalement contradictoire avec le biologisme ambiant qui exalte la vie pour la vie dans le rejet phobique de la mort. La pandémie aurait dû être l’occasion de réfléchir la structure chiasmatique du concept d’immunité où deux conceptions de l’homme se croisent dans leur radicale différence. Au lieu de cela, elle a été l’occasion d’une stupéfiante mise en scène de l’effroi de l’homme face à la mort, effroi ayant même atteint les principales communautés religieuses. Ce fut la victoire du biologisme et la défaite de toute idée transcendantale de l’homme. L’inconditionné de l’être a chuté dans le marécage moléculaire d’une soupe originelle d’où jaillit la promesse illusoire d’une jouissance éternellement renouvelée. On comprend que Moïse ait brisé les tables de la loi à la vue de la vénération du veau d’or par le peuple.
L’idéologie que promeut une politique biologique est celle d’une immunisation contre la mort, permettant à l’homme d’échapper à la pression sélective du système qui l’a enfanté et de se régénérer illusoirement, comme dans la légende de Frankenstein, à même la matrice génétique emblématisée en fontaine de jouvence. Telle est l’utopie, proche d’une hallucinose, de cette nouvelle religion positiviste qu’Auguste Comte avait anticipée et qui ne concerne en rien le surhomme de Nietzsche, mais plutôt l’homme augmenté ou encore le transhumain.
Il est donc avéré que la métaphysique de l’être ne doit pas être séparée de la physique sous peine d’une perte d’unité du sujet dissipé dans la molécularisation du corps et soumettant naïvement sa construction immunitaire défaillante aux directives socio-politiques.
Pour aborder l’immunité sous l’angle métaphysique, il est nécessaire de produire une analytique existentiale, c’est-à-dire de dégager les structures d’une ontologie fondamentale. Nous avons vu qu’il ne peut y avoir de soi, ou plus exactement d’un en soi, indépendamment d’un rapport à un autre et cette relation différentielle ne peut être que dialectique imposant un rythme de structuration pour le sujet en vue d’acquérir un pour soi et de quitter l’aspect autistique de l’en soi cellulaire.
La notion de pour soi impose un caractère appropriatif purement qualitatif au mouvement dialectique. L’être pour soi conçoit sa différence par rapport aux autres êtres, se comprend en eux et revient vers soi. Ainsi, le sujet advient à soi-même pour ce qu’il est déjà en promesse en soi, l’essence du soi n’est plus biologique, mais métaphysique.
Cette esquisse ontologique est transférable sur le plan immunitaire suivant la traditionnelle tripartition fonctionnelle de l’organisme : le système métabolique, le système cardio-respiratoire et le système nerveux.
— Le métabolisme concerne l’interdépendance des formes suivant les conditions qu’impose la coévolution. Quand on mange un légume ou un animal on s’approprie le mode d’être du légume ou de l’animal ou encore leur structure ontologique. Ainsi, une forme passe dans une autre en lui apportant la valeur modale de sa genèse. Cette alchimie appropriative que le système digestif effectue montre l’indissociabilité du lien entre le qualitatif et le quantitatif. Le biotope intestinal reflète l’évolution de cette interdépendance témoignant de millions d’années et fournit les bases de la construction immune. Cette immunité initiant le rapport du Un au Tout est donc représentative de l’en soi ou encore de l’essence d’une forme. Elle est globalement assimilable à l’immunité innée et donc représentée par la lignée myélocytaire de l’hématopoïèse, source du processus identitaire primaire qu’assume le pouvoir unificateur du sang.
— Le système cardio-respiratoire se définit par sa capacité à offrir une médiation rythmique entre un organisme et son environnement immédiat, Autrement dit, l’essence d’une forme doit continuer à se faire être dans sa différence dans son rapport aux autres essences sur un mode beaucoup plus qualitatif. L’immunité est ici celle du rapport de l’un à l’autre et concerne donc le pour soi. Elle est aussi globalement assimilable à l’immunité acquise et intéresse les organes lymphoïdes. Il apparaît que le rôle de la rate soit, par sa double constitution hémo-lymphatique, d’une importance majeure en assurant l’équilibre du mouvement dialectique entre l’en soi et le pour soi.
— Le système nerveux confirme la valeur différentielle d’un organisme et en assume l’unicité. L’immunité neurologique est celle de l’en soi pour soi ou encore le soi-même comme autre et elle boucle le mouvement dialectique constitutif de toute forme.
Ce dernier moment dialectique fondant l’ipséité doit être ouvert au monde et médié par la dynamique de l’en soi et du pour soi, comme forme de sa singularité et particularité. Ce dernier moment valide l’ensemble du procès identitaire et joue donc un rôle essentiel dans les pathologies auto-immunes. Sur le plan biologique, cette médiation est assurée par le système endocrinien.
La biologie ne sait comment classer cette immunité imprécise, étudiée sous l’amalgame de psycho-neuro-endocrinologie.
A partir de cette vision ontologique, il est aisé de porter un regard nuancé sur les immunités des diverses formes vivantes dans le monde sachant que le critère incontestable de l’évolution demeure celui du système nerveux.
La plupart des plantes développent une ébauche de métabolisme dans le système floral avec une production de sucre, d’huile et de protéines ; les tiges feuillues sont aussi une ébauche du système cardio-respiratoire et les racines qui absorbent l’eau et les sels de la terre ont un fonctionnement proche d’un système nerveux par leur sensibilité chimio-tactile. La plante ne possède pas d’organe immunitaire et elle est si dépendante de son milieu, que c’est l’ensemble de son être qui participe de sa persévérance à son mode d’être unique. La plante est un prototype ou une esquisse ontologique et la cellule végétale anticipe à elle seule le futur système immunitaire.
L’animal possède évidemment les trois niveaux de la construction identitaire, mais il est aussi évident que l’immunité métabolique domine et se particularise selon la prégnance du mode alimentaire. La vie sociale souvent très complexe permet d’initier l’immunité d’un pour soi, mais aucun animal n’accède au soi-même, il ne peut que s’en approcher comme le montrent les singes et surtout les animaux que l’on domestique. L’immunité neurologique ne peut accéder à son niveau supérieur correspondant à l’unité de l’être qui s’atteint dans le penser, lequel est sa propre médiation et se libère de toute extériorité.
Ainsi, cette dépendance de l’être à l’autre ne trouve sa résolution suprême qu’en l’homme grâce à l’effectivité du mouvement dialectique faisant que l’homme devient son propre autre. Autrement dit, l’homme produit sa propre différence à lui-même, son éternelle différence à lui-même.
La méthode de la vaccination qui répondait dans ses débuts d’une certaine vision dialectique de l’immunité est devenue la bannière d’une croisade biopolitique pour la survivance à tout prix, laquelle ne sert qu’une excroissance égologique. La possibilité d’une existence sans infection, sans maladie, sans souci, pleine d’appareils ménagers, de jeux télévisés et de voyages à l’île Maurice, semble être enfin arrivée, au prix d’un total asservissement à la biotechnologie servant la bioéconomie.
Fort heureusement, l’essence libre de l’homme ne peut être complètement étouffée par la prépotence d’un mécanisme économiquement utile ; le comment d’une histoire est inséparable du pourquoi qui en est le revers. Quand on raconte une histoire à un enfant, il ne cesse de demander pourquoi, car tout son être est suspendu à une éthique qui puisse donner du sens à son existence et à celle du monde. Une histoire doit rester fondatrice d’un sujet dans le monde sous peine de laisser s’installer la loi du troupeau qui est la victoire du néant de l’être. Si effectivement la rose semble échapper au pourquoi, c’est qu’elle évoque la ruine du comment et exprime une liberté pour rien, juste pour le beau, pour l’esprit.
La plus grande liberté se cache dans l’immunité, essayons de ne pas la brader pour un minuscule virus. Affronter la mort et ne pas la fuir est le meilleur moyen d’accomplir un destin, c’est-à-dire vivre une passion qui soit une conquête de soi par soi en dialectique avec l’histoire du monde. Le moment est donc venu comme Hölderlin le pressentait d’un retour du divin en l’homme selon l’absolue nécessité d’une résurrection de l’essence libre de l’homme devant se donner son propre horizon transcendantal.

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Swing Macabre jour 10
(English under French and pictures, as usual)
Il est temps de commencer le chara-design du self-insert de service : La Jeune Fille.
Oui, bon, soyons honnête, je ne peux pas le dénier de toute façon : C’était moi. Même coupe de cheveux, même fringues basique et tout en noir et disons que la question de la mort était un poil à l’avant plan à l’époque.
Donc on va y réfléchir un poil plus.
La base du personnage est simple : Une jeune fille ayant connu beaucoup de deuils rapprochés déprime un peu trop et se retrouve par accident dans le monde des morts.
Voilà.
Bon, ok y’a un poil plus que ça quand même, François et la Jeune Fille étaient censés être l’antithèse l’un de l’autre. Il est joyeux, elle est dépressive triste, il est osseux, elle a des formes (oui c’était mon idée de formes à l’époque, le body positivisme c’était pas encore ça), il est extraverti, elle est intravertie, il est multicolore, elle est monochrome…
Donc, il y a peut-être des idées à pousser là-dedans…
En attendant, je n’ai pas retrouvé de croquis de l’époque (y’a eut au moins sept déménagements depuis), mais voici à quoi elle ressemblait à peu près. Avec en bonus, leur première rencontre.
Demain, je réfléchis un peu plus à différents designs.
Swing Macabre day 10
Time to start the chara-design of the resident self-insert: The maiden.
Yeah, let’s be honest, I can’t deny it anyway: It was me. Same hairstyle, same basics clothes in all black and let’s say the issue of death was a little on the forefront at the time.
So, let’s think a bit more about it.
The basis of the character is simple: A young woman grieves a bit too hard after several close death and end up accidentally in the world of the dead.
That’s it.
Well, ok, there is a bit more than that. François and the Maiden were supposed to be each other antithesis. He is happy, she is depressed sad, he is bony, she is fleshy, he is an extravert, she is an introvert, he is multicolored she is monochromatic…
Maybe there is something in there…
But in the meantime, I haven’t found sketches from back then (there was at least seven moves since) but here is what she looked like. With, as a bonus, their first encounter.
Tomorrow, I’m starting on different designs…
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Passe temps, écrit en Novembre 2018, retour d'Australie. Jamais fini.
J’ai pris conscience récemment de l’effet du temps sur les souvenirs. Quand on croit en l’instant, comme à une religion, on a tendance à trouver dans ce point de vie, dans cette fraction de mesure, l’éternité. Comme toute religion peut-être, en tout cas dans mon cas, il y a un temps pour la ferveur, le mythe, l’utopie, et puis un temps pour la désillusion. J’ai donc réalisé que l’instant n’était pas plus magie que la magie qu’on y percevait, que j’étais la magicienne capable de rendre mes instants mystiques, puis éternels.
D’où l’idée d’écrire. Je traverse l’une de ces périodes si rationnelles, où tout semble mécanique. Le temps ne semble être réduit qu’au Tic-Tac d’une montre suisse ou au va et vient hypnotique d’une horloge. Ma vie ne semble être qu’une marche oisive suivant scrupuleusement un « schéma social », essayant de mettre en pratique une théorie apprise dans le « Manuel du Bon Citoyen du XXIe siècle». Et mes souvenirs, mes souvenirs, j’aimerais m’en souvenir, en retrouver les émotions, les leçons de vie.
Dans ma chambre, à St Kilda, quartier de Port Philip, près de Melbourne. J’aime ce nom, c’est aussi celui de ma meilleure amie d’enfance, Coline Philip. Quelque chose de familier dans cet endroit, qui n’a pourtant rien à voir avec aucun des endroits où j’ai pu vivre avant. Mais c’est là que pour la première fois depuis des mois, j’ai une chambre, l’amour, mes affaires dans des placards, un tram pour aller au travail et faire les courses, une presque routine.
A l’exception prête que c’est une routine « d’immigré », pas de famille ou vraiment d’Amis, et que je suis incapable de garder un travail plus d’un mois. Non pas parce que je ne veux pas, mais parce que les conditions de travail ne sont pas habituelles pour moi. Premièrement, c’est beaucoup d’effort pour peu de retour, que ce soit financier (peu d’amusement donc), ou en termes de satisfaction personnelle. D’autre part ces emplois « casual » n’offrent aucune sécurité, on se fait renvoyer par un claquement de doigt, l’employeur est roi, mais lorsque l’on souhaite démissionner car l’environnement de travail nous rend la vie impossible, on peut ne pas être payé grâce à une simple close dans le contrat que bien sûr on a signé. Avec tout ça, on doit toujours venir au travail (un jour malade et c’est le renvoi) et être force de positivisme au sein de l’équipe afin d’entretenir le mensonge des employeurs, qui tend à faire croire qu’ils proposent tous le meilleur emploi de l’agglomération de Melbourne, pour mieux dissimuler la meilleure arnaque.
Ayant enfin terminés mes 5 ans d’études à Paris dans une autre routine assez angoissante également par son absurdité, me voilà, après 10 mois de voyage, de réponses et d’aventure, replongée dans la froideur et l’anonymat de la Ville. Le point positif, c’est que j’ai désormais le temps, pour me remémorer, ces petits morceaux d’éternité que sont mes souvenirs.
I. La décision
La décision était prise depuis 1 an, quand j’arrivai enfin au terme de mon contrat d’alternance avec l’entreprise ASSA ABLOY, leader mondiaux de systèmes d’ouverture (et fermeture attention) de portes. « Tintintinnn », aurait ajouté Renaud. Une belle proposition m’est alors offerte par le Directeur des Ressources Humaines, un alsacien dont l’humour restait assez incompris par la majorité des employés de l’entreprise, mais heureusement, quelques âmes détendues et tolérantes (en apparence du moins) dont moi-même, appréciaient. Cet homme donc, me le rendait bien et me proposa un Contrat à Durée Indéterminée, objet se faisant de plus en plus difficile d’obtenir de nos jours, et qui donne des tas de pouvoirs dans la société de consommation, comme avoir un crédit ou deux, ou trois, et aussi faire vraiment partie de l’Entreprise, de l’Équipe.
Ma décision de partir à l’étranger, autrement dit de fuir la société de frustration, était donc remise en question par ce qui me semblait être la question clef de mon existence : Faut-il ou non que je me conforme ? Tenter autre chose était terrifiant. Je pensais m’exposer à des regrets, des dettes, le désespoir de mes parents, l’indifférence de mes amis, l’échec. Je demandai donc bien sur l’avis de mes parents, de mes amis, plus pour me rassurer que pour vraiment influer sur ma décision. A ma surprise, ils me dirent tous de partir, comme s’ils avaient envie de me voir expérimenter ce qu’ils ne pouvaient pas faire puisqu’ils avaient, eux, choisi le CDI et la conformité. La différence, c’est qu’ils pensaient être heureux, je pensais être malheureuse. Pourquoi ce doute alors, la peur me tenait, j’étais terrorisée à l’idée de partir pour échouer, devoir revenir et faire face à la difficulté de trouver un travail, me remémorer mes choix et les regretter. J’avais en fait peur de tout ce dont tout le monde parle à la télévision, en soirée, cette peur de notre temps qui passe pour la normalité et qui se communique par le stress bien souvent. Plus que la peur du chômage, ou de vivre chez ses parents ou de manquer d’argent, la vraie peur c’est celle de l’anonymat. Être le petit perdant, celui qui passe inaperçu pendant que les autres sont occupés à consommer, à montrer, à s’occuper frénétiquement pour oublier l’absurdité de leur existence, ont un agenda, « une vie », et n’ont pas le temps de se préoccuper de ceux qui n’ont pas pris le train à l’heure.
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Memulai awal tahun dengan semnagat dari salah satu dzikir di Al-Matsurat.
Ya Allah, aku berlindung kepada-Mu dari rasa gelisah dan sedih
Mari membuka lembaran baru di tahun ini dengan positivisme untuk mencari keridhaanNya. Mulai belajar mengurangi kesedihan akan ketidakpastian masa depan yang masih di alam misteri sana.
Bismillah!
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Note de lecture : La Femme au temps des cathédrales

Régine Pernoud est sans doute la plus grande médiéviste du XXème siècle. Contrairement à Georges Duby, elle aborde cette époque sans parti pris et avec une passion nettement plus chaude que ne le fait Jacques Le Goff, sans sacrifier néanmoins à une pesante érudition. Le Moyen-Âge est encore trop souvent abordé avec des lunettes déformantes qui ne font pas percevoir tout l'intérêt que présente cette période aux temps, toujours actuelles, où l'Occident se demande où il va, sans vraiment savoir d'où il vient. La thèse de l'autrice se résume à ceci : le Moyen-Âge a été une période d'émancipation de la Femme, et c'est la Renaissance, tant encensée pour son prétendu humanisme, qui a marqué un recul de la condition féminine.
Car il faut bien reconnaître que les racines chrétiennes de l'Occident, sans pour autant que cette expression ne nie d'aucune façon les apports orientaux, notamment ceux de l'Islâm, ont poussées dans le terreau fertile du sacrifice de ces premières chrétiennes, canonisées pour certaines, par l'institution ecclésiale. L'une échappe à la volonté autoritaire du rejeton barbare du pater familial romain pour vivre son chemin spirituel, l'autre fait plier le genou de son royal mari devant le Dieu vivant, une troisième, enfin, fonde à elle seule, une lignée spirituelle sous la forme déconcertante aujourd'hui d'un couvent. Mais si un personnage historique synthétise et irradie toutes les facettes de la féminité au Moyen-Âge, c'est bien Aliénor d'Aquitaine. Mère de onze enfants, épouse du Roi de France, puis du Roi d'Angleterre après avoir fait plier le Pape à son propre désir, véritable Dame inspiratrice des poètes, et poétesse elle-même, administratrice hors pair non seulement de ses biens propres, mais encore, de ceux de la Nation toute entière quand l'intérêt supérieur de cette dernière l'exige. Pas un gramme de la viridité d'Aliénor n'a été sacrifié sur l'autel de la raison d'État, montrant ainsi, par l'example, combien l'incompatibilité entre pouvoir et féminité, qu'on entend si souvent résonner au prétendu Grand Siècle, n'est pas fondée.
On dira peut-être que cela ne concerne que quelques femmes exceptionnelles et pas la majorité d'entre elles. Rappelons ici, à la suite de Mme Pernoud, que, dans l'institution médiévale du mariage, les femmes choisissent leur mari et que, dans le cadre de ce sacrement, le prêtre n'est qu'un témoin. Rappelons aussi que les femmes travaillent à leur propre bonheur, dans ce cadre ou dans un autre, et quand la femme est possédante de biens, elle n'est en rien une potiche sous l'autorité despotique de son mari ou une dominatrice, avide de concupiscence.
Et il nous faut bien en revenir aux raisons historiques du dénigrement systématique du Moyen-Âge. Le Siècle des Lumières, et le positivisme républicain à sa suite, ont du, pour effacer l'apport intellectuel de l'Église, produire un véritable arsenal de dénigrement de cette époque obscure. Nous ne nions certes pas que l'institution ecclésiastique ait pu commettre certains abus lors du sacrement de la confession, en nourrissant malicieusement la culpabilité des ouailles, mais il n'en demeure pas moins que ce sont bien les acquis intellectuels de l'Église qui étaient ainsi visées.
Un ouvrage salutaire donc, qui ne cède rien au détriment de l'exactitude historique ni de la plénitude de ce que fut la Femme aux temps des cathédrales.
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La peur dans nos relations
La peur vient souvent s’immiscer au cœur de nos relations. Lorsque nous la laissons nous guider, nous avons de la difficulté à accepter les autres tels qu’ils sont. Si une personne semble briller de positivisme, nous avons un doute, car nous trouvons cela bizarre. En revanche, si la personne que nous rencontrons nous semble négative, nous remettons rarement en cause notre jugement. Qu’est-ce…

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Wow ik ben hier nu al een maand...de tijd vliegt! Momenteel begint het 'vakantiegevoel' te verdwijnen en begin ik te beseffen dat dit mijn thuis zal worden voor de volgende 9 maanden. Ik kan je alvast zeggen dat door onder de Thaise mensen te zijn, je positiever wordt. Want zelfs wanneer ze een slechte dag hebben zullen ze glimlachen. Ze zitten vol positivisme. Het zijn heel warme, behulpzame mensen. Je kunt er alleen maar van leren om eerlijk te zijn. Het eten is hier echt massa's lekker, je eet hier meestal 3x per dag warm. Wat wel eventjes wennen was. Maar ondertussen voelt het al normaal. lets waar ik het heel moeilijk mee heb is de taal, je voelt je soms alleen ook al heb je mensen om je heen. Wanneer je eenmaal de taal nog niet kan, is het moeilijk om een gesprek te volgen. Dit zal naar verloop van tijd waarschijnlijk wel verbeteren maar het zal nog eventjes duren naar mijn gevoel... ;) Ik heb momenteel nog geen heimwee, ook al mis ik vrienden en familie... Dit laat me alleen maar meer beseffen hoe graag ik ze allemaal zie 💕
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Étienne Pivert de Senancour
Tout système général sur la nature des êtres et lois du monde n’est jamais qu’une idée hasardée. Je n’entendrai jamais comment l’homme, qui reconnaît en lui de l’intelligence, peut prétendre que le monde ne contient pas d’intelligence.
Tout système général sur la nature des êtres et lois du monde n’est jamais qu’une idée hasardée. Il peut que quelques hommes aient cru à leurs songes, aient voulu que les autres y crussent ; mais c’est charlatanisme ridicule ou un prodige d’ent��tement. Pour moi, je ne sais que douter, et si je dis positivement : Tout est nécessaire, ou bien : Il est une force secrète qui se propose un but que…
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