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#professeur choron
fidjiefidjie · 9 months
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"C'est toujours le chauve qui trouve le peigne dans la galette des rois." 👑
Professeur Choron
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Comme la tartine l'ivrogne tombe toujours du cÎté qui est complÚtement beurré
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Pr Choron
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fredandrieu · 1 year
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jrdf-unblog-fr · 2 months
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FROM TNO TO COLONEL HATTIE... KING LOUIE SAYS TO YOU BLACK PEOPLE ARE HACKING SO MUCH THE INTERNET PRETENDING THEY ARE ZARABOYS IN DA HOOD BUT ME FRIEDRICH NIETSCHE OF COURSE I AM ZARATHOUSTRA LOUIS XIV XV AND XVI ALSO LOTS OF ALTER EGO IN RUEIL MALMAISON LOTS OF HURLUBERLUS KILLED 30 000 TIMES THEY THINK THEY RESSUSCITATE IN KERY JAMES... STOLE A KIRI / COMPLOT HARA KIRI ? / PROFESSEUR CHORON / CHARLIE HEBDO KILLED BY OUZZAOUITE BROTHERS AND CORRUPTED KAAMELOT STUDIOS / MALCOLM IN THE MIDDLE COMPLOT DES SUPER HEROS ET DJIHAD ATOMOSPHERIQUE QUI TUE DES ENFANTS DANS LES ECOLES EN FRANCE PROSTITUEE DE BABYLONE EST ALINE CHEVILLARD EVOQUEE DANS SLIDERS... CLOWN VOUS DIT QUE LES ROBOTS ESSAYENT DE VOUS TUER... POSSIBLE RICHARD NIXON BIOMECANIQUE... POUTINE EST REMPLACE ET COMME IL N A PAS LES JO POSSIBLE GUERRE... COMPLOT DU RACISME JORDAN BARDELA VIEUX PSEUDO MELENCHON A FAIT TIRER SUR SON PUBLIC DES ALIENES TIK TOK ET VIEILLE VOUIVRE DE MERDE QUI VEUT NOUS TUER ET ANNE HIDALGO AVEC... CYCLON / MR CYCLON / COMPLEXE MILITARO INDUSTRIEL ET LA VALETTE RACHETEE SHITA HAPPENS RECU LE PLAN CONCHITA DU SKULL AND BONES... AU BAR LE SPORTS BAR LE SERVEUR M A DIT QUE VOUS ETIEZ INJOIGNABLE... DES TROTTINETTES INTERFEDERES DES CONS DES VIOLEURS POUR ME FAIRE PETER UN CABLE... NCIS INFILTRE PAR PERETTE COMPLOTS ALIAS 1 TUEE PAR LE CHANTEUR DANS LES CHANSONS SONS OF ANARCHY MAMMON ESSAYE DE VOUS TUER PREUVES A L APPUI DES SITES DE PROUD JEWS RELIES A PROUD JOE BIDEN RELIE A DES SITES DE ROBOTS TUEURS POSSIBLE LUCIFER ET LUCYFER ON THEIR WAY... LA BETE EST UNE BOULANGERE GRAIN D OR THEORIE BERKY BEK PLAGE ALL ALONG... MARTINE JAMBON LA MERE DE MELANIE JAMBON SE PREND POUR MR OLLIER ET LES REPTILES SONT GRAVES FURAX. BANDE DE BABOUINS VOUS VOUS CROYEZ IMMORTELS ? DES SITES DE RENCONTRE QUI REPRENNENT MA TERMINOLOGIE WAHOU J AIME PAS LES VIEILLES BOULANGERES QUI SQUATTENT LES BOULANGERIES BOULANGER A RUEIL MALMAISON... OU ON VOIT DES TUEURS DE FLICS GENRE LUCAS STEPIEN QUI A ETABLI LA POLICE DE LA PENSE... BILL GATES EST EN ENFER... SITUATION HORS DE CONTROLE. J AI SKYNET SUR MON TELEPHONE REDMI 9A LE LIKOUD EST INTERESSE... JE VOUS LE LIVRE SI VOUS M EXTRAYEZ. TNO / CLOWN.
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agua-caliente · 5 months
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Eloge funĂšbre de Dick Rivers par Eric Naulleau.
Eric Naulleau :
3 mai 2019  · 
Peu avant sa disparition, Dick Rivers avait exprimĂ© le souhait que je prononce son Ă©loge funĂšbre lors de ses obsĂšques. C'est bien tristement que j'ai respectĂ© son vƓu lors de la cĂ©rĂ©monie tenue hier en l'Ă©glise Saint-Pierre de Montmartre. Je vous en adresse ci-dessous le texte intĂ©gral.
« Pour Dick Rivers
Il est né deux fois.
La premiÚre dans les années 40, la seconde dans les années 50 quand le rock est entré dans sa vie pour ne plus jamais en sortir.
HervĂ© se disait dĂ©sormais Dick, Forneri se disait dĂ©sormais Rivers et il s’en fallait de peu pour que Nice, sa ville natale, se dise dĂ©sormais Nice.
Il n’a cessĂ© d’adapter, il n’a cessĂ© de s’adapter, ce qui demeure, on le sait, la plus belle preuve d’intelligence.
D’adapter les classiques du rock anglo-amĂ©ricain, auxquels par sa voix le corset de notre langue française allait soudain comme un gant, mĂȘme s’il leur fallait un peu rentrer le ventre au passage.
De s’adapter aux artistes les plus divers, tous genres et toutes gĂ©nĂ©rations confondus, d’Alain Bashung Ă  Julien DorĂ©, de GĂ©rard Manset Ă  Francis Cabrel, de Benjamin Biolay Ă  Mickey 3D, d’Axel Bauer Ă  Matthieu Boggaerts. Je ne peux tous les citer, que les prĂ©sents veuillent bien me le pardonner.
Et qui d’autre que lui pouvait passer avec pareille aisance, la libertĂ© pour seul guide, l’instinct pour seule boussole, le plaisir pour seul moteur, d’une opĂ©rette du professeur Choron Ă  une piĂšce de Jean Genet, du doublage d’un personnage de dessin animĂ© Ă  un film de Jean-Pierre Mocky ?
D’une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision Ă  un jury de Sciences Po ? D’un livre d’entretiens Ă  un polar ? Un touche-Ă -tout qui nous touchait tous. Bien loin de brouiller son portrait, ces mĂ©tamorphoses ne cessaient de le prĂ©ciser, de le rapprocher de lui-mĂȘme.
A qui s’étonnerait des tours et dĂ©tours de cette ligne de vie, on opposera l’adage « Qui peut le plus, peut le moins », car Dick Rivers ne s’est pas contentĂ© d’adapter et de s’adapter, Dick Rivers s’est plus encore inventĂ© et rĂ©inventĂ©.
Au point de se transporter avec guitare et bagage de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, au point que le rĂȘve amĂ©ricain devienne sa rĂ©alitĂ©, au point que le pays qui occupait toute son imagination d’adolescent finisse par occuper tout son imaginaire d’adulte.
Il Ă©tait non seulement l’un de nos rares artistes capable de chanter en anglais sans que le Commonwealth tout entier ne s’écroule de rire, mais aussi l’un des rares Ă  pouvoir partager une scĂšne avec des guitar heroes du calibre de Mick Taylor ou de Chris Spedding, mais enfin l’un des rares Ă  pouvoir entonner au premier degrĂ© Sweet home Alabama entre deux sessions d’enregistrement dans les studios de Muscle Shoals.
Car il Ă©tait chez lui de l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique. Pour paraphraser ce que GĂ©rard Legrand disait d’AndrĂ© Breton et de Saint Cirq Lapopie, Dick avait cessĂ© de se dĂ©sirer ailleurs. Dick avait cessĂ© de se dĂ©sirer sous d’autre cieux que ceux de Memphis, Austin ou Sheffield tout comme Dick avait cessĂ© de se dĂ©sirer sous d’autres yeux que ceux de Babette. Et tout au bout du rĂȘve, qui ne restait frappĂ© d’une ressemblance toujours plus criante avec le lĂ©gendaire Johnny Cash ? Parvenu de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, il contemplait son reflet, il lisait sur ses lĂšvres le mot pain, douleur, la douleur que son double amĂ©ricain avait chantĂ©e dans un dernier album aux allures de testament et qu’il dĂ©finissait comme l’ultime vĂ©ritĂ© de l’existence.
Dick Ă©tait un ami fidĂšle, attentionnĂ©, toujours le premier Ă  souhaiter la bonne annĂ©e Ă  ceux qu’il aimait — prĂ©cisons qu’il s’y prenait dĂšs l’aprĂšs-midi du 26 dĂ©cembre, ce qui lui assurait quelques dĂ©cisives longueurs d’avance. Il ne gardait pas rancune aux oublieux, il poinçonnait rĂ©guliĂšrement le ticket de l’amitiĂ© sans exiger la rĂ©ciprocitĂ©. Ses messages nous manqueront : « Bonjour, c’est votre ami, M. Rivers
 », nous les garderons parmi nos souvenirs et dans la mĂ©moire de nos portables.
Il n’est guĂšre d’usage d’introduire une note polĂ©mique dans la partition des hommages funĂšbres, mais nombreux sont les amis ou les admirateurs de Dick Rivers, ou les deux Ă  la fois, on parlera en ce cas d’amirateurs, qui gardent gros sur le cƓur le traitement dĂ©sinvolte qui lui fut parfois rĂ©servĂ©, cette maniĂšre aussi incomprĂ©hensible que rĂ©pĂ©tĂ©e de le prendre de haut — comme un cousin de province relĂ©guĂ© en bout de table familiale.
N’en dĂ©plaise aux mĂ©prisants, n’en dĂ©plaise aux condescendants, cons descendants que j’ai Ă©crit en deux mots mais que je prononce en un seul par respect pour ce lieu, Dick Ă©tait et restera le plus authentique de tous ceux qui virent un jour le soleil se lever Ă  l’ouest et en restĂšrent pour toujours Ă©blouis.
Dick Rivers est mort le jour anniversaire de la naissance d’HervĂ© Forneri, tous deux aussi insĂ©parables ici-bas que dans l’au-delĂ , comme si rien n’y faisait, ni l’éloignement dans le temps, ni l’éloignement dans l’espace, ni mĂȘme la mort, dans les rues d’Austin comme dans les rues du vieux Nice, jamais le grand Dick Rivers ne lĂącherait la main du petit HervĂ© Forneri. Nous les pleurons aujourd’hui tous les deux.
Quand on lui demandait l’annĂ©e derniĂšre s’il avait un message Ă  l’adresse de son public, Dick rĂ©pondit « Venez me voir nombreux et aimez-moi ».
Il suffit de voir tous ceux que rassemblent aujourd’hui en cette Ă©glise Saint-Pierre de Montmartre le deuil et l’hommage pour comprendre que son message a Ă©tĂ© reçu. »
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Gros lot de Magazine Zero (ils sont zĂ©ro ils sont dans zĂ©ro) Voici un lot composĂ© de 22 magazines des annĂ©es 1986-1987-1988 Correspondant aux 13 premiers magazines et leur supplĂ©ment. NumĂ©ros 1 Ă  13 Tous complet 1 seul numĂ©ro les agrafes sont dĂ©tachĂ©es donc Ă©tat correct mais complet aussi ZĂ©ro était une revue humoristique française, thĂ©oriquement mensuelle mais Ă  pĂ©riodicitĂ© variable, diffusĂ©e par colportage et publiĂ©e de 1953 Ă  1958, date Ă  laquelle elle a Ă©tĂ© rebaptisĂ©e CordĂ©es. Cette publication est principalement connue pour avoir comptĂ© dans son Ă©quipe François Cavanna et le professeur Choron, qui l'ont ensuite quittĂ©e pour lancer Hara-Kiri. Le titre a Ă©tĂ© Ă  nouveau utilisĂ©, de 1986 Ă  1988, par un magazine d'humour auquel collaboraient Cavanna et Choron. En 1986, alors qu'Hara-Kiri, rachetĂ© par un Ă©diteur italien, paraĂźt toujours avec Choron comme rĂ©dacteur en chef, ZĂ©ro renaĂźt sous l'impulsion de Henri-Claude Prigent, ancien directeur des Éditions du Square... #librairiemelodieensoussol  #melodieensoussol #oiseaumortvintage #libraire #librairie #librairiemarseille #librairieparis #librairieindependante #librairieenligne #librairiedoccasion #livresdoccasion #bookstagram #booklover #harakiri #professeurchoron #cavanna https://www.instagram.com/p/Cor9pUvsa0d/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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phyleaspace · 3 years
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Jean-Paul Sartre:  « L'enfer, c'est les autres » Le Prof. Choron a toujours une solution:  « Qu’ils crĂšvent !! »
🙏 Merci Professeur...!!! 👍🧐
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cemeterywanderings · 4 years
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CimetiĂšre du Montparnasse. Paris. France.
Georget Bernier dit Professeur Choron, Créateur du journal satyrique Hara-Kiri.
Phototographed by Christophe MaĂźtrejean.
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toutplacid · 5 years
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« Ceux qui mourront avant l'an 2000 sont des cons » — acrylique, 1998. Sur une idĂ©e et un texte du professeur Choron, mais finalement non paru dans le calendrier 1999 de La Mouise, comme il en est question dans l'histoire « La mort de mon pĂšre », publiĂ©e ci-dessous.
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domleb · 4 years
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Gonzaï n°10 // 2015
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ambipolis · 3 years
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Vendredi 28 janvier 2022
Zineb el Rhazoui et la gauche pro-Macron
On me dit que Zineb El Rhazoui, femme intelligente et courageuse, aurait dĂ©clarĂ© avoir l’intention de voter pour Emmanuel Macron
 s’il est candidat Ă©videmment. Ce n’est pas la premiĂšre, ni la derniĂšre des ex-proches de Charlie Hebdo qui aura Ă©tĂ© sensible aux sirĂšnes du macronisme mondialiste multi-culturel.
Philippe Val, ex directeur de Charlie Hebdo , et Caroline Fourest, chroniqueuse dans cet hebdomadaire, n’en disent pas que du mal, loin de lĂ . Ils viennent tous deux de la gauche. Que reprĂ©sente la gauche pro-Macron dans les sondages actuels et combien pĂšsera-t-elle dans les urnes ? Ce qui est certain, c’est que sans elle le PrĂ©sident Macron   ne pourra pas ĂȘtre rĂ©Ă©lu, il le sait et il devra donc donner des gages autres que la PMA. Qu’en auraient pensĂ© Cavanna, Reiser, GĂ©bĂ©, Cabu, le professeur Choron pour Hari-Kiri ? Autres temps, autres sensibilitĂ©s. Et toutes celles et tous ceux qui, aprĂšs l’attentat, ont dĂ©filĂ© en scandant JE SUIS CHARLIE avaient-ils conscience de «rouler» pour celui qui allait devenir prĂ©sident de la RĂ©publique en 2017 ? Mais c’était avant, avant la dĂ©route du PS et la campagne actuelle d’Anne Hidalgo qui vient de renoncer Ă  la primaire de la gauche et n’arrive pas Ă  enclencher la seconde, qui vient aussi de dĂ©clarer : « Jamais nous ne reculerons.» C’est normal quand on a derriĂšre soi un ravin.
François BAUDILLON
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fredandrieu · 6 years
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Le retour du professeur Choron aujourd'hui dans les Trésors de la Flibuste !
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lefeusacre-editions · 4 years
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BOOKHOUSE GIRL #60 | Chloé SAFFY, romanciÚre
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(Crédit photo : Patrick Cockpit )
On Ă©tait venu vers elle avec un projet autour de Bret Easton Ellis, pour notre collection des Feux Follets. On pensait Ă  un Ă©loge de Lunar Park ou Moins que zĂ©ro, plutĂŽt qu’au trop brutalement Ă©vident American Psycho. Et puis la voilĂ  qui contrait nos propositions avec un dĂ©sir de livre sur Donna Tartt. Non seulement ChloĂ© Saffy, sorte de bluesgirl en rollers ou de Miss Orange dans un remake fĂ©ministe de Reservoir Dogs, c’est selon les jours, Ă©tait la premiĂšre femme Ă  pousser les portes du Feu SacrĂ© pour y signer un essai (on est fin 2017 quand on commence Ă  en parler), mais ça ne suffisait pas, elle faisait avec raison entrer avec elle une femme parmi les Ă©crivains louangĂ©s par les Feux Follets. Ce sera lĂ  sa premiĂšre incursion dans l’univers de l’essai littĂ©raire. AprĂšs qu’elle a Ă©panoui plusieurs de ses livres via le monde vĂ©nĂ©neux du roman, Subspace permet enfin Ă  ChloĂ© Saffy de nous dire qui elle est. La romanciĂšre Ă©prise de narrations polaroĂŻdes, sombres et sexuĂ©es, parle comme elle Ă©crit et vice versa. Et Ă  l’envers de ses thrillers prĂ©cĂ©dents, se raconte Ă  Je perdu dans cette farandole mĂ©thodique oĂč pas un pied ne dĂ©passe : on l’entend Ă©crire, ChloĂ© Saffy, lente et affirmĂ©e, de son timbre mesurĂ©, elle qui dit croire en la supĂ©rioritĂ© du tank sur tout autre moyen de transport. Ecrire sur cet amour de jeunesse qu’est le MaĂźtre des illusions, livre de Donna Tartt que Saffy a dĂ©couvert comme on s’initie Ă  la passion charnelle ; Ă©crire sur les effets de ce qui s’apparente moins ici Ă  une aventure au fil du temps et des relectures qu’à une liaison ; Ă©crire sur l’exercice d’admiration que rĂ©clame l’ambition de se faire Ă©crivaine Ă  son tour ; sur l’alliage complexe de lĂącher-prise absolu et d’autodiscipline martiale suscitĂ© par ce dĂ©sir de littĂ©rature, entrĂ© en Ă©cho avec l’épreuve de l’amitiĂ©, du sexe et du travail ; sur la comprĂ©hension de toute vie en sociĂ©tĂ© comme d’un monde cachĂ©, celui des fantasmes des autres ; sur cet Ă©quilibre entre dĂ©fiance et abandon face au mentorat que suppose tout maĂźtre, tout modĂšle ; sur la dĂ©ception et la trahison comme baptĂȘmes nĂ©cessaires pour apprendre Ă  ĂȘtre quelqu’un, Ă  dĂ©faut de devenir soi ; Ă©crire sur le recours au sexe ritualisĂ© comme vĂ©hicule destinĂ© Ă  conduire ceux qui s’y adonnent vers les niveaux supĂ©rieurs du jeu mental, au sein de dispositifs ludiques autant que politiques oĂč tout s’apparente Ă  une scĂšne de meurtre, afin de mieux circonscrire l’objet de notre quĂȘte : pourquoi Ă©cris-tu ceci, toi que je lis ? Embryons d’une piste avec les rĂ©ponses de ChloĂ© S. au questionnaire des Bookhouse Girls and Boys.
| Que trouve-t-on comme nouvelles acquisitions dans ​ta bibliothùque ?
Beaucoup de romans rĂ©cents en fait. Et des français ou francophones ! Journal de L. de Christophe Tison (Lolita vu du point de vue de Lolita), Protocole Gouvernante de Guillaume Lavenant (un mix entre L'Insurrection qui vient et Fight Club, le film, plus que le livre), ou Querelle de Kevin Lambert (une grĂšve dans une scierie au QuĂ©bec, menĂ©e par un personnage en forme de fantasme homo-Ă©rotique Ă  fond la caisse). Le Royaume enchantĂ© de James Walsh, suite au visionnage d’un vlog consacrĂ© Ă  Taram et le chaudron magique, qui raconte les coulisses de Disney dans les annĂ©es 80, mais pas encore commencĂ©. Et le Mister Miracle qui vient de sortir, en vue d’une Ă©tude sur le personnage de Big Barda. Et le White de Bret Easton Ellis en dĂ©pit de sa traduction dĂ©sastreuse : sĂ©rieusement, c’est honteux que Robert Laffont l’ait laissĂ©e en l’état. J’espĂšre qu’ils la reverront pour la version poche.
| Quels livres marquants a​s-tu dĂ©couvert​​ ​ Ă  l'adolescence et que ​tu possĂšdes toujours ?  
La BD Silence de ComĂšs, peut-ĂȘtre le premier livre qui m’a fait pleurer Ă  grosses larmes. Maus de Art Spiegelman : c’est le livre qui a permis Ă  toute une gĂ©nĂ©ration de dĂ©couvrir le gĂ©nocide juif sous un prisme plus intime, plus impactant que des dizaines de docs et d’essais. Le Transperceneige aussi, parce que la dimension post-apocalyptique sans issue, la fascination du dĂ©sert de glaces. Ça fait beaucoup de BD en fait, plus que de romans ! Je lisais beaucoup de romans dĂ©jĂ  ado, mais au final j’en ai gardĂ© trĂšs peu de cette Ă©poque. J’ai tenu un journal de mes lectures, mais faudrait que je remette la main dessus
  
| Sans égard pour sa qualité, lequel de tes livres possÚde la plus grande valeur sentimentale, et pourquoi ?
Daddy’s girl de Janet Inglis. C’est un livre qui a une histoire particuliĂšre dans ma vie, parce que je crois que d’une part, c’est le premier que j’ai achetĂ© sur recommandation de la presse (et encore, c’était un encart minuscule dans VSD), que j’avais 15 ans (l’ñge de l’hĂ©roĂŻne), et aussi parce que celui-ci ne provenait ni du prĂȘt d’un proche, ni d’une bibliothĂšque. Ensuite, parce qu’il s’agit d’un des premiers livres Ă©rotiques aussi troublants, crĂ»s et amoraux que j’ai pu lire. Encore maintenant. Et je pense qu’il serait assez difficile Ă  publier aujourd’hui, que ça soit en anglais ou en français : peut-ĂȘtre que la jeune gĂ©nĂ©ration le trouverait dĂ©goĂ»tant ou dĂ©testable
 Il existe d’ailleurs une suite, que j’ai dĂ» lire en anglais, car Le Seuil n’en a pas acquis les droits. Qui va encore plus loin que le premier livre. Ce que je peux dire, c’est que ce livre a dĂ©terminĂ© beaucoup de choses dans mon rapport Ă  la fiction en gĂ©nĂ©ral, Ă  la fiction qui utilise le sexe comme l’un des arcs narratifs les plus importants d’une histoire en particulier. Avec le recul je rĂ©alise que ce qui m’a plu, c’est aussi que le livre a Ă©tĂ© vendu non comme un roman Ă©rotique, mais simplement un roman contenant du sexe explicite. On a dĂ©sormais l’impression qu’il s’agit d’une chasse gardĂ©e de l’autofiction. Ici, on parle d’une fiction pur jus, avec intrigue, personnages trĂšs caractĂ©risĂ©s, etc.  Avec de plus un message moral assez dĂ©rangeant. Si ce livre a une rĂ©sonance encore particuliĂšre, c’est aussi qu’il est sorti en 1996. J’étais lycĂ©enne et identifiĂ©e comme la sulfureuse de la bande, parce que je lisais dĂ©jĂ  de la fiction Ă©rotique et je regardais des films connotĂ©s (si tant est que Lunes de fiel et Showgirls rentrent encore dans cette catĂ©gorie !). Du coup, quand j’ai commencĂ© Ă  faire circuler ce livre parmi mes copines, il y avait encore un parfum d’interdit dessus, Ă  la fois parce que j’étais le prĂȘteur et aussi pour le sujet quand mĂȘme hardcore : une hĂ©roĂŻne de 15 ans, sĂ©duite par son inquiĂ©tant beau-pĂšre photographe au nez et Ă  la barbe de sa mĂšre... Ma meilleure amie me disait encore que ce qui avait bien fonctionnĂ© Ă  l’époque, c’est aussi le fait qu’elles l’ont toutes lu un peu en cachette, en planquant le bouquin et en essayant d’ĂȘtre sĂ»res que les parents ne tomberaient jamais dessus
 Je l’ai rachetĂ© trois fois depuis, tellement il a Ă©tĂ© prĂȘtĂ© et abĂźmĂ©. Et je l’ai beaucoup offert !
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| Lequel de​ te​s livres prĂȘter​ais-​tu Ă  quelqu'un qui te plaĂźt ?  
J’ai de plus en plus de mal Ă  prĂȘter les livres : faut tenir un journal de bord avec Ă  qui tu as prĂȘtĂ© quoi et Ă  quel moment... En plus, prĂȘter un livre, ça veut aussi dire revenir Ă  la charge pour savoir s’il a bien Ă©tĂ© lu etc. Mieux vaut les offrir, quand on le peut. Au moins la personne peut s’y plonger quand elle en a vraiment envie ou qu’elle a la disponibilitĂ© mentale pour. AprĂšs, ça dĂ©pend Ă  qui je prĂȘte. Un ou une amie ? Quelqu’un avec qui je veux coucher ? Une personne que je souhaite impressionner ? Un collĂšgue ? PrĂȘter un bouquin au final, c’est Ă  la fois y mettre de soi, mais aussi penser Ă  la personne qui le reçoit : essayer de trouver quelque chose qui lui est propre, et qui vous a fait penser Ă  elle quand vous lisez. Que ça soit par le style, l’histoire, les personnages, les enjeux. C’est tenter de crĂ©er un lien. C’est comme Ă©crire une lettre : l’espace d’un moment, vous ĂȘtes en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec la personne, vous ne pensez qu’à elle. Choisir un livre, que ça soit pour offrir ou pour le prĂȘter, c’est essayer de savoir ce qui va vous connecter Ă  elle. Avec plus ou moins de rĂ©ussite.
| Que trouve-t-on comme livres honteux dans ​te​s rayonnages ?  
Ah, la fameuse notion de honte sur ce qu’on lit ! Difficile Ă  dire, car ce que j’ai pu lire de honteux, je ne le conserve pas. Allez, peut-ĂȘtre le bouquin que Jacques Charrier a Ă©crit suite au premier tome des mĂ©moires de son ex-femme Brigitte Bardot ? Je l’ai acquis Ă  une pĂ©riode oĂč j’étais fascinĂ©e par elle, du moins la carriĂšre d’actrice et de chanteuse. J’ai achetĂ© pas mal de recueils de photos, des disques, vu des films
 Lire son ex-mari, c’est dĂ©couvrir le versant noir du personnage, et de la fabrication d’une star et de sa lĂ©gende. Dans la mĂȘme veine, mais pour moi, il n’est pas du tout honteux, c’est le livre que Maria Riva a consacrĂ© Ă  Marlene Dietrich. Au-delĂ  de l’intimitĂ© de la star vue par sa fille, c’est tout un pan de l’histoire du cinĂ©ma allemand et hollywoodien des annĂ©es 20 aux annĂ©es 50 qui se dĂ©ploie. Ça se lit comme un roman. Tout comme l’autobiographie de Schwarzy ! Celle-ci, c’est carrĂ©ment une Ă©popĂ©e sur un mec bigger than life. Est-ce que c’est honteux ?
| Quels livres a​s​-​t​u hĂ©ritĂ© de ​te​s proches ?  
Les albums de CrĂ©pax, comme Histoire d’O et Emmanuelle. Un recueil consacrĂ© Ă  l’histoire de la torture au fil des siĂšcles, richement illustrĂ© et trĂšs bien documentĂ©. Les fiches bricolages du Professeur Choron. Ils proviennent tous de mon pĂšre : quand il est dĂ©cĂ©dĂ©, ma sƓur et mon frĂšre ont estimĂ© presque sans discuter que j’avais la prioritĂ© pour les choisir. Chez ma mĂšre, j’ai piquĂ© des BD avant tout : le premier tome de Sambre de Yslaire (la scĂšne d’amour au tombeau qui a je pense traumatisĂ© des gĂ©nĂ©rations d’adolescentes Ă  tendance gothique
 on rĂȘvait toutes d’ĂȘtre Julie dĂ©bauchant Bernard, le jeune bourgeois ombrageux !), Eva de Comes pour son esthĂ©tique trĂšs RĂ©publique de Weimar et son histoire perverse et trĂšs efficace sur le plan narratif. C’est Ă  peu prĂšs tout. Ensuite, j’ai achetĂ© tous mes livres seules ou on m’en a offert.
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| Le livre que ​tu as le plus lu et relu ?  
Peut-ĂȘtre L’Adversaire d’Emmanuel CarrĂšre. Il a donnĂ© lieu Ă  une quantitĂ© scandaleuse d’imitations, et en gĂ©nĂ©ral, elles sont assez ratĂ©es. Lui a rĂ©ussi Ă  trouver un Ă©quilibre dĂ©licat entre la fascination et le dĂ©goĂ»t que cette histoire dĂ©clenche en lui, il rĂ©ussit Ă  parler de ce tueur sans jamais le glorifier et de fait, permet en creux Ă  ses victimes d’exister. C’est aussi un beau livre sur le mĂ©tier d’écrivain, sur le deuil, l’effroi. C’est avec celui-ci que son Ă©criture a trouvĂ© sa forme la plus bouleversante : fluide, prĂ©cise, Ă©purĂ©e, juste. CarrĂšre, c’est l’auteur qui t’attrape en deux pages avec un style en apparence trĂšs simple. Mais quand tu le dĂ©cortiques, tu vois combien c’est travaillé : rien ne dĂ©passe, tout a un sens. DerniĂšrement, celui chez qui j’ai retrouvĂ© cette Ă©pure, c’est Sylvain Prudhomme avec Par les routes. C’est le premier roman que j’ai lu de cet auteur, ; il a une Ă©criture prĂ©cise, dĂ©licate, c’est quasi de la littĂ©rature japonaise : quelques dĂ©tails distillĂ©s en douceur, une justesse poignante, une maniĂšre de te mettre face Ă  toi-mĂȘme.
| Le livre qui suscite en ​toi des envies symboliques d'autodafĂ© ?  
Ouhla. Je ne peux pas souscrire Ă  ça, Ă©tant Ă©crivain moi-mĂȘme. Ça me bouleverserait de savoir que quelqu’un veut brĂ»ler mes livres, mĂȘme symboliquement ! Par contre, napalmer les bureaux de certains Ă©diteurs qui ne font pas leur boulot, ça oui. Ne pas faire son boulot, ça veut dire prendre des manuscrits sans faire travailler leurs auteurs dessus : y a une quantitĂ© de bouquins publiĂ©s oĂč il est Ă©vident que l’éditeur n’a rien branlĂ©. Etre capable de dire quand il faut couper ou reprendre, approfondir ou au contraire rendre elliptique. Peut-ĂȘtre que ça Ă©viterait Ă  beaucoup les envies non pas d’autodafĂ©s, mais du moins l’envie de balancer le bouquin derriĂšre l’épaule Ă  la Jean-Edern Hallier !
| On ​te propose de vivre Ă©ternellement dans un roman de ton choix, oui, mais lequel ?  
TrĂšs dur Ă  dire
 allez deux me viennent. Alcool de Poppy Z. Brite, pour vivre Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans, bien bouffer, gĂ©rer un restau improbable, ĂȘtre entourĂ©e d’une bande de potes gĂ©niaux et vivre dans un corps masculin et dans un couple gay. Et dans La Conspiration des tĂ©nĂšbres de Theodore Roszak. Parce que c’est l’un des seuls romans qui parle aussi bien de cinĂ©ma, et te fait toucher du doigt la puissance de la pulsion scopique, sa dimension fantasmatique, dangereuse et Ă  mĂȘme de gĂ©nĂ©rer un trouble durable. Et parce que Max Castle semble ĂȘtre un personnage hautement recommandable.
| Quel est l'incunable que ​tu rĂȘves de possĂ©der, ton Saint Graal bibliophilique ?  
Tous les livres imaginaires qu’on trouve dans les films ou les romans. Je suis fascinĂ©e par les « faux livres » dans le cinĂ©ma, notamment les objets, pour lesquels on crĂ©e une fausse couverture, un faux titre, un background. Tout comme les faux journaux intimes des personnages qui sont toujours richement illustrĂ©s, dĂ©taillĂ©s
 Celui de Melissa P. dans le film du mĂȘme nom de Luca Guadagnino, ça serait mon rĂȘve de le rĂ©cupĂ©rer. Et il y a bien sĂ»r les « faux romans dans les romans » qui concernent des personnages d’écrivain : en gĂ©nĂ©ral, les livres qu’écrivent ces personnages sont rĂ©duits Ă  des extraits. Qu’est-ce qu’ils donneraient ces livres, s’ils existaient vraiment ? Note d’ailleurs que pour les faux journaux intimes issus d’une Ɠuvre tĂ©lĂ©visuelle, celui que Jennifer Lynch a Ă©crit en tant que Laura Palmer est trĂšs rĂ©ussi. Aussi glauque, Ă©trange et transgressif que la sĂ©rie.
| Au bout d'une vie de lecture, et s'il n'en restait qu'un ?
DĂ©jĂ , j’ai mĂȘme pas quarante ans, donc comment avoir un avis tranchĂ© sur la question ? Disons, que s’il n’en reste qu’un, ça sera le livre qui aura rĂ©sistĂ© Ă  tous les dĂ©mĂ©nagements, celui qui aura Ă©tĂ© offert, prĂȘtĂ©, transmis, rachetĂ© un nombre incalculable de fois, parce qu’il devient trop abĂźmĂ© Ă  force d’avoir Ă©tĂ© lu. Maintenant te dire lequel dĂšs maintenant

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ericmie · 5 years
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Etre Charlie
Petit extrait de "BĂȘte & mĂ©chant" (1983) :
"Rien n'est sacrĂ©. Principe numĂ©ro un. Rien. Pas mĂȘme ta propre mĂšre, pas mĂȘme les martyrs juifs, pas mĂȘme ceux qui crĂšvent de faim... Rire de tout, de tout, fĂ©rocement, amĂšrement, pour exorciser les vieux monstres. C'est leur faire trop d'honneur que de ne les aborder qu'avec la mine compassĂ©e. C'est justement du pire qu'il faut rire le plus fort, c'est lĂ  oĂč ça te fait le plus mal que tu dois gratter au sang. La faim, la torture, la misĂšre, l'exploitation, la guerre... Et la connerie, l'universelle et sainte connerie, mĂšre de tous ces beaux enfants ! "
François Cavanna (co-fondateur, avec le professeur Choron, de Hara Kiri et Charlie Hebdo) Pour moi ĂȘtre Charlie ça veut dire ça. Ça veut dire que l'humour doit ĂȘtre de la dynamite dans le cul des bien-pensants. Une bombe pour tuer toutes les institutions et tous les pouvoirs.
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elegieenbleu · 7 years
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LE BALADIN DE PARIS - 1960-1963 /
Sous la direction de Georges Bernier (Professeur Choron), avec Fred comme rédacteur en chef et un rédactionnel de Cavanna, cette revue d'humour parait parallÚlement à Hara Kiri.
12 numéros sont publiés entre 1960 et 1963.
Ce journal de petit format, qui reprend divers textes et dessins dĂ©jĂ  publiĂ©s sur Hara Kiri en particulier, et destinĂ© Ă  la vente par les colporteurs, a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  partir de juillet 1961 pour essayer de survivre pendant la pĂ©riode d’interdiction de mise en vente de Hara Kiri qui a durĂ© 6 mois.
Source : http://www.harakiri-choron.com/articles.php?lng=fr&pg=118
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pompadourpink · 6 years
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Perd(s), pair, pĂšre, pers, paire
Pair, m:
What is equal, similar, the same, ex : Ils vont de pair (they go together, you can’t have one w/o the other) / even (as in an even number) / peer (noble). 
Il est agrĂ©able d'ĂȘtre jugĂ© par ses pairs. (Jean le Rond d’Alembert)
Paire, f:
A couple of (birds, people, ex : C’est une belle paire d’imbĂ©ciles !, things, ex : Je t’ai achetĂ© une nouvelle paire de chaussures).  
Rien ne nous rend aussi grands qu'une paire d'Ă©chasses. (Professeur Choron)
PĂšre, m:
Father : to children / to a community / in a religious context. 
Pour faire un mot drĂŽle, je tuerais pĂšre et mĂšre. Heureusement que je suis orphelin. (Marcel Achard)
Pers:
A colour between blue and green.
Perds/perd:
Conjugation of the verb “perdre” (to lose) at indicative present : Je perds / tu perds / il-elle-on perd, ex : On perd notre temps! (We’re losing our time) 
Il n'y a qu'une chose certaine dans la vie; c'est qu'on la perd. (Marcel Achard)
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