Tumgik
#ressaut
hr2icisle · 1 year
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latribune · 24 days
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carnetcritique · 5 months
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Les premiers souvenirs à Barroude sont indissociables des premiers souvenirs de montagne. Probablement de ceux qu’on se remémore adulte, en y donnant une importance quasi-initiatique que ni la longueur objective, ni la difficulté de la course ne puisse justifier. Après les nombreuses balades d’enfance dans la vallée du Marcadau et la vallée si riante d’Aratilles, les pique-niques à côté des géraniums de Troumouse, où aux Oulettes de Gaubes assis dans le pâturages verdoyants, s’impose un nouveau projet : il va falloir s’attaquer à rien d’autre que l’«Envers du Cirque de Troumouse » comme le décrit dans son style concis inimitable, le guide Ollivier familial dans une édition des années 70 toute cornée.
Et me voilà donc à la fin de l’été, à remonter la vallée de la Géla, sous un poncho rouge et une pluie régulière. Mais le Guide Ollivier avait menti : absolument rien de pittoresque dans cette succession monotone de rochers, perdus au milieu d’un brouillard à couper au couteau. Mon père, de dos, me criait en riant « Allez, courage, plus qu’une demi-heure ! » comme une sorte d’unité de temps incompressible, du début de la randonnée, à la fin. Je compris plus tard que les dizaines de mètres qui le séparait systématiquement de moi était une manœuvre très habile : assez loin, il pouvait profiter de la montée sans subir ma mauvaise humeur. Assez proche, il me servait de point de mire en impulsant un rythme que ma peur de le perdre de vue me contraignait à suivre.
Au bout de quelques heures, le brouillard s’estompant un peu, je voyais notre sentier s’élever encore à flanc d’un grand pâturage jusqu’à un dernier ressaut abrupt, un « coup de cul », à mon avis un peu désespérant. Et planté au-dessus, je voyais pour la première fois la grande muraille noire, infiniment lisse de Barroude, qui m’apparût alors inquiétante, sublime et menaçante. « Le refuge est juste là-haut, au pied du mur» me dit tranquillement mon père, «plus qu’une demi-heure, et on devrait même y être avant l’orage ». Et il repartit aussitôt. Les premiers éclairs éclatèrent à la sortie du ressaut, lorsque nous passions devant l’embranchement du sentier de la Hourquette de Chermentas. Quel spectacle et quelle frayeur ! Le bruit formidable du tonnerre qui roulait contre ce mur de trois kilomètres de long et lisse comme une lame me filait une frousse dantesque. Au milieu de la nuée qui semblait avoir absorbé la terre entière, alors que nous progressions aussi vite que nous pouvions, penchée juste au-dessus de nous, la muraille de Barroude, encore plus noire que le ciel, devenait blanche par à coup, lorsque les éclairs zébraient le ciel. Marchant sous des trombes d’eaux et dans un boucan de tous les diables, je me souviens alors apercevoir comme un mirage têtu, campé sur son ténement rocheux, et se détachant sur le fond sombre de la muraille, la pointe volontaire du toit du refuge de Barroude.
Les montagnes ne vivent que de l’amour des hommes, selon le grand Rebuffat, mais est-ce qu’il y a un autre endroit où l’on peut pour ressentir de l’amour pour une construction humaine, même fruste, pour un simple refuge, efficace, pragmatique et savant, légué par nos semblables au milieu de cet environnement ou tout est à l’échelle des dieux ? Quel autre endroit que ces lieux isolés en montagne pour apprécier le dénuement d’une ampoule électrique dans le sas de déséquipement, ou j’abandonnais mes chaussures trempées ?  Même la rigueur des cimaises en bois des murs de la salle commune valait tous les stucs et les gypseries des palais du monde, et la garbure préparée par les gardiens méritait n’importe quelle étoile au Michelin. La courte nuit, dans un dortoir bondé, remplis de ronfleurs et de blagues espagnoles, me sembla délicieuse. Le lendemain matin, l’abris avait fait son office, le ciel était dégagé et l’humeur excellente : je contemplais depuis la fenêtre de la salle commune, parfaitement placée au-dessus de mon lait chaud, l’aube violette qui colorait les cimes de la muraille, et le pic de Troumouse.
Intervenir dans le Parc National des Pyrénées, c’est inévitablement nous interroger sur la place que tiendra l’homme dans le milieu montagnard au XXIème siècle. Comment transmettre l’héritage de la tradition agropastorale toujours vivace, et qui a façonné la physionomie même des montagnes, tout en réinterrogeant notre rapport à ce contexte fragile. Sans évacuer la question touristique, devenu majeure avec le développement du loisir aux quatre saisons, bâtir au cœur même du cirque de Barroude, nécessite une conscience et une attention toute particulière dans ce site isolé et spectaculaire. A l’ère de l’anthropocène, il nous faut maintenant dépasser la vision romantique, de Hugo, et même la vision héroïque, portée par les Ramond, Chausenque et Russell, qui ont fait les belles heures du Pyrénéisme. En partant de cet héritage, nous souhaitons faire de ce projet de refuge un manifeste pédagogique de l’art de bâtir à la montagne au XXIème siècle.
Construire un refuge, renvoie à la vocation anthropologique de l’architecture : protéger et abriter des activités humaines. Ce que l’on peut oublier en bas, dans la plaine, la montagne nous le rappelle en renvoyant à son essentialité toutes les décisions techniques, tous les choix que nous ferons. Mais évidemment la somme des contraintes techniques est loin de faire un projet, et ce n’est qu’en composant tous les éléments avec minutie, avec attention, que nous aurons la chance et la responsabilité d’entrer en résonnance avec le site spectaculaire de Barroude. Pour que d’autres adultes, d’autres enfants aient la chance d’être invité à rencontrer la Montagne dans ce lieu spectaculaire et magnifique.
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jmcecrivain · 1 year
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Vous avez la hanche qui craque fréquemment ? Vous souffrez peut-être d’un ressaut de hanche. Voyons quelles peuvent en être les causes et les solutions possibles
Pierre Brossier-Ropital, ostéopathe à Villefranche-sur-Saône, vous donne les explications et les conseils pour faire disparaître cette gêne.
source: Reflex Osteo
Christine Bonnet ostéopathe Besançon
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mysadecstasy · 2 years
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Des airs d’opéras sous les étoiles
Que reste-t-il encore… De toi encore De ton corps à corps Qui hurle à tort à mort Je crie aussi dans les vignes Dans tous ces ceps en fanfares comme dans des cornes de brume Le vol nuptial est achevé la reine est pleine Doux et symphonique vol nuptial de l’abeille Comme toi quand tu chantais par-delà les blés coupés Chantais dans les champs La tête hors de la tente les étoiles nous tombant dessus Je crie dans les vignes La tête hors de la tente au crépuscule tendu et mort tu chantais des airs d’opéras La tête or encore tu bois mon lait et Tout mon amour ténu …et mon essence entière Les derniers étourneaux sont partis au loin Se terrer comme j’aurais dû le faire Tu chantes des airs d’opéras sous la lune noire Te rencontrer ma croix mon tombeau mon extase Agacée par le sang de l’excès Tu pleurais tu criais tu courais Te rencontrer mon rêve inimaginable Intouchables étoiles qui me lorgnent tous les soirs Mes bras sont trop courts seuls mes yeux y peuvent quelque chose Et encore sous la tente tu es nue et tu murmures Tu murmures tes indécisions belles et chaudes Des savoirs faire des savoirs dire Des savoirs voir des savoirs boire Du Meursault plein les yeux et ta culotte à tes pieds Ton odeur inégalable Mon cœur intarissable bientôt exsangue de tant de beauté Pure et crasse Pute comme une Sainte ingénue Croqueuse de pomme qu’as-tu fais de nous ? Hein ! Nous ? Qu’en reste-t-il ? De ton corps à corps Qui hurle à tort à mort Arg… mais j’en veux encore de toi De tes méfaits de ton sang chaud sur mes mains De tes jambes d’albâtre comme des colombes enragées Qu’on leurs coupe les ailes qu’elles restent à terre ici avec nous Seront-elles moins belles… moins pures… Aériennes Peut-être… Un rien de toi m’habite encore chaque nuit que je meurs Chaque nuit que je pleure ton toi Toi ! Que toi et tes airs d’opéras chantés sous la tente verte qui nous abritait Un château pour l’amour fou L’amour qui se fout de tout Qui court comme un poulet sans tête Celui qui n’a besoin de rien car il Est tout Cette tente comme une forteresse contre l’ivresse de la défaite J’avais l’ivresse des perdants collée au sang collée au cœur L’ivresse collée au cœur comme une vermine Je l’avais prise pour l’ivresse des montagnes des sommets hauts comme tes seins et tes bras opalins qui me serraient comme un mort parti trop tôt Tes mains indécises Peut-on mourir trop tard… Je le veux Et chante encore quand dans ma chambre je pleure ton corps et ton sang Quand je pleure ton étreinte serré à mon oreiller sans odeur Plus aucune odeur Plus d’étreinte Quelle horreur un corps qu’on ne comprime pas qu’on ne touche même plus Je veux qu’on m’emmaillote comme un nouveau-né dans le linceul de notre amour Dans tes bras fussent-ils deux serpents Deux vestiges quand on courait les églises Tu sais comme je les aime… J’y priais toujours sans savoir pourquoi Juste pour prier Prier pour toi prier pour prier Prier pour qu’on ne m’oublie pas peut-être Pour exister encore mais à travers toi… Enfin par-delà toi devrais-je dire Ah Dieu que vais-je faire de tous ces jours Vivre… À quoi bon quand on peut mourir si aisément Avec autant d’envie Vivre sans odeur comme un mort Vivre enduit de paradoxe et d’horreur tentaculaire Vivre inerte comme une pierre au fond du puits d’un torrent Je veux ressauter du pont dans le Salat glacé Faire le saut de l’ange de ses huit mètres sous tes yeux amoureux et ébahis Je veux vivre encore Mais tout s’est envolé et moi j’hurle en vain dans les vignes seul ici Sans rien ni toi Ni tes seins Ni ton odeur Ni tes airs Au diable Lucia Je deviendrai fou comme elle Voilà où vont maintenant mes prières Dans la folie pure Dans le puits des âmes perdues Dans tes mains qui s’écartent Dans l’impossible Pour maintenant et l’éternité L’éternité et son double Quand moi je crie Quand je crie encore ton nom mon amour
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classicalmonuments · 3 years
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Roman Gate
Si (Seeia), Hauran, Syria
1st/2nd century CE
The third, or outermost gate, that at the end of the long paved road that leads up from the valley, is one of the two monuments connected with the sacred precinct that show the influence of Roman domination in Si. 
The plan and arrangement of this middle arch, with its flanking pilasters and quarter-columns, is substantially correct, but the side openings are much plainer. Here there are only the shorter pilasters which carried the arches, and the terminating members of this face are tall plain pilasters of the Corinthian order. The well preserved piece of the monument shown in a photograph 3 in my earlier publication is presented in a drawing made to scale in this later study, and is marked X in Ill. 342. 
The caps of the lower order of pilasters, and the compound caps of the quarter-columns and the taller pilasters were found in the ruins much mutilated. The architrave and cornice, shown in photographs are drawn to scale in the present work. In addition to these, the main cornice was found, and parts of the raking cornice which was placed over a ressaut above the quarter-columns, and shows that there was a gable over the middle arch. The western face of the gateway was treated in a much simpler manner, and in the Ionic order, as is shown in Ill. 342. I found no carved details belonging to this face excepting the pilaster caps (Y in Ill. 342). The lower order of pilasters on this face had simply moulded caps, and the architrave and cornice had plain Ionic mouldings, the frieze apparently being quite plain, and in strong contrast to the over-elaborate decoration of the east face. 
This rich carving, shown in the drawing, was applied to the pannels of the pilasters and the three members of the entablature. The former is illustrated in my drawing (Detail of X), where the minor order of pilasters is given panels with an interlacing pattern of grape-vine treated in a very realistic manner, and the major order is treated with similar panels carved with a rinceau which is probably to be taken for acanthus, unless it represents some native plant, and it has large flowers in its spaces. The vine panels compare favourably with work of the early Antonine period in this region, but the other panels are more like some of the carving in the Tychaion at Is-Sanamayn , which is dated in the reign of Commodus; for they show the tendency to employ deep line-incisions and incised triangles, methods of carving which are characteristic of the Christian carving of Northern Syria. 
The quarter-columns are not fluted in the ordinary Classical fashion, but reeded, and they have no bases. The carving of the entablature is extravagantly rich. Here the lower band is carved with the large letters of a beautifully wrought inscription; it is separated from the upper band by a row of large beads. The upper band is adorned with a widely spaced maeander with faces and animals in its panels. The cymatium consists of a row of beads, an egg-and-dart, and a cavetto carved with a delicate three-leaved vine. The carving of the frieze is a rinceau which resembles that of the major order of pilasters, its bed-mould is a well wrought egg-and-dart. The cornice consists of a dentil-band and two narrow mouldings below a band of consoles; the soffits of the con- soles are adorned with leaves or honeysuckles, and the lacunae with grotesque faces. Above this, in place of a regular corona and sima, there is flat cavetto, a fillet, and a narrow band. An interesting bit of sculpture belonging to this gate is the figure of Nike which adorned the keystone of the eastern face of the middle arch. 
Sources: (text edited from the book) 1, 2 (colorized using playback)
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zoliakv · 5 years
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Le mal du siècle
26.10, 15h40
Je m’endors la fenêtre ouverte pour une sieste. A moitié dans les bras de Morphée, j’entends toujours des bribes de la conversation téléphonique de la voisine du dessus, sur son balcon. « Tu lui as dit pour ta dépression? »
Cette saleté, elle est partout. Elle est à mon étage, au sien, elle est lovée contre moi à l’instant où je m’endors. Je ne suis pas une exception, la voisine non plus. 
Parfois, la maladie nous fait croire que personne ne souffre autant que nous. Pourtant, elle est bien plus commune que ce que l’on peut supposer, en France, un adulte sur dix déclare avoir connu un épisode dépressif (statistiques santé publique 2017).
Il n’en a pas toujours été ainsi, les chiffres sont en hausse. 
L’OMS établit une augmentation de 18% entre 2005 et 2010.
Les causes de la maladie prise de manière individuelle sont complexes à établir, mais lorsqu’on assiste à ce que l’on peut presque appeler, aujourd’hui, une épidémie, cela laisse à envisager l’existence d’une société déficiente, elle-même névrotique. 
Elle s’introduit donc dans son corps 
cette société 
absoute
consacrée
sanctifiée
et possédée 
(…) telle une inondation de corbeaux noirs dans les fibres de son arbre interne,
le submergea d’un dernier ressaut,
et, prenant sa place, 
le tua.
Car c’est la logique anatomique de l’homme moderne, de n’avoir jamais pu vivre, ni penser vivre, qu’en possédé. 
Van Gogh le suicidé de la société, Antonin Artaud 
Le désenchantement du monde moderne 
« Le désenchantement du monde » est une expression empruntée à Max Weber (sociologue prussien). Elle aborde le phénomène de rationalisation du monde par le biais des innovations scientifiques (qui structurent nos sociétés depuis le XIVe siècle) qui ont fait reculer les croyances religieuses.  
« L'intellectualisation et la rationalisation croissantes ne signifient pas une connaissance générale toujours plus grande des conditions de vie dans lesquelles nous nous trouvons. Elles signifient quelque chose d'autre : le fait de savoir ou de croire que, si on le veut, on peut à tout moment l'apprendre ; qu'il n'y a donc en principe aucune puissance imprévisible et mystérieuse qui entre en jeu et que l'on peut en revanche maîtriser toute chose par le calcul. Cela signifie le désenchantement du monde. »
 La profession et la vocation de savant, conférence, 1917
Le désenchantement n’est pas forcement signe d’un déclin de la société puisqu’il peut être interprété comme indicateur de progrès.
Cependant, la religion constitue une instance de solidarité, de même que la famille. Celles-ci se sont fragilisées avec la modernisation de la société. En terme de solidarité, la référence sociologique sur cette question est (selon mes humbles souvenirs de terminale ES) Durkheim. Durkheim distingue deux modèles de sociétés, organiques et mécaniques.
La solidarité mécanique est une forme de cohésion sociale qui repose sur la similitude des comportements et des valeurs des individus. Elle est traditionnellement assimilée aux sociétés rurales qui, par exemple, pour en revenir à l’idée de la religion dans une société, partagent le même lieu et pratiques de culte (la messe du dimanche à l’église communale, qui connait).
La solidarité organique, donc plus appropriée dans nos sociétés modernes, repose sur la complémentarité des activités des individus bien plus que leurs similitudes. Bien que cela rende les individus plus dépendant les uns de autres, paradoxalement, en créant des profils variés, encourage l’autonomie morale, soit l’individualisme. Et le monde a changé.
 "Quel que soit le domaine envisagé (entreprise, école, famille), le monde a changé de règles. Elles ne sont plus obéissance, discipline, conformité à la morale, mais flexibilité, changement, rapidité de réaction, etc. Maîtrise de soi, souplesse psychique et affective, capacités d'action font que chacun doit endurer la charge de s'adapter en permanence à un monde qui perd précisément sa permanence, un monde instable, provisoire, fait de flux et de trajectoires en dents de scie".
Alain Ehrenberg
L’individualisme, très brièvement, c’est accorder la primauté à l’individu en tant que tel et le détacher des institutions, comme celle de l’Etat. L’individualisme peut-être intéressant, n’allons pas trop vite en l’associant immédiatement à de l’égoïsme. En sociologie, considérer l’individu en premier, c’est vouloir que l’Etat n’intervienne que pour son bien, ce qui a l’air cool. Le souci c’est lorsque l’individualisme ne profite plus à l’individu, ou en tout cas, qu’à certains individus. 
Aujourd’hui l’individualisme est devenu un modèle primant, surtout dans le monde du travail. Et pour citer Alain Ehrenberg qui a écrit La fatigue d’être soi: 
L'individualisme confronte à l'incertain. Chacun doit s'appuyer sur lui-même pour construire sa vie, l'inventer, lui donner un sens. Cela était auparavant limité au élites et aux artistes, "qui se sont les premiers construits autour d'une obligation d'incertitude". Ce mode d'existence est aujourd'hui celui de tout le monde, mais différemment dans les quartiers chics et dans la galère. La référence à soi comme mode d'action est un mécanisme général dans sa diversité : il est autant à l'oeuvre dans l'entreprise, la famille et l'école que dans le renouveau religieux, les groupes mystiques ou ésotériques. Partout l'action légitime se réfère à l'expérience, à l'authenticité, la subjectivité, la communication avec soi, avec l'autre, qu'il s'agisse de trouver Dieu ou un emploi.
Méritocratie, course à la dopamine 
J’étais partie pour parler de la sérotonine car cela semblait la cause chimique du bonheur, donc le plus pertinent. Brièvement la sérotonine ou 5-hydrotryptamine ou plus chaleureusement l’hormone du bonheur, est mise de plus en plus à l’honneur lors des récentes recherches sur la dépression. Il s’agit d’un messager chimique du système nerveux central (neurotransmetteur) qui intervient surtout autour du sommeil, de l’humeur, de l’agressivité et de la dépression. Ce qui n’est pas rien. Les anti dépresseurs visent à augmenter la sérotonine, par exemple. 
Mais ce que j’ai trouvé de plus intéressant c’est le rôle de la dopamine. En effet, les neurosciences mettent en évidence l’existence d’une chimie du mal être. La dopamine permet le plaisir instantané, grâce à un circuit de récompense. C’est ce qui nous permet de prendre du plaisir dans l’acte sexuel, en mangeant, en faisant du sport ou même en obtenant des likes sur les réseaux sociaux. Le soucis, que Robert Lustig (scientifique américain) développe dans The hacking of the American mind c’est que : « lorsque la récompense devient notre but premier, elle fait le lit de l’addiction, qui est l’exact opposé du bonheur. » . Et lorsque la dopamine augmente, la sérotonine diminue et la dépression peut s’installer. 
Dans une société où les moyens de stimuler la dopamine se multiplient et sont mis à l’honneur il n’est pas étonnant qu’une pénurie de sérotonine se fasse sentir. 
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Cette video est interessante car elle reprend cette idée d’addiction à la dopamine. Le thème d’obsession n’est pas anodin. De plus, l’image de fond montre un homme avec un survêtement ce qui renvoie à nouveau à l’activité sportive, libératrice de dopamine, et mise en avant dans nos sociétés comme un marqueur de de volonté. 
Hey, on m'parle de taffer pour des thunes dont j'profiterai même pas Ils oublient qu'ma vie, j'en ai qu'une, j'vis comme dans Koh-Lanta Cette vie de rêve, c'est avoir un gosse, une meuf, une Chevrolet Trop charbonner, une villa, un vélo d'ville, être sous contrat S'lever à six du mat' ensuite déposer le fiston Qui, lui, quand il grandira, profitera de tous mes pistons Routine hebdomadaire donc obligé d'prendre des congés Une vie tellement robotisée qu'j'sais déjà dans quoi dépenser Ces crédits immobiliers, minervals d'université Collier d'perles des Champs-Élysées pour nos dix ans d'mariage soudé, non, non, non J'veux pas de ça, perdre des sous pour des paires de seins Être père et mari, boss d'une PME toucher six mille deux cents Pour certains, c'est l'paradis, moi, j'veux pas refaire des vies J'veux vivre un truc inédit, genre Fifty, Jay Z, P. Diddy, ouais, ouais, ouais J'suis fatigué d'leur vision d'la réalité Vingt-cinq ans dans l'humanité sans aucune humanité
Damso, Tueurs
Au delà de ça, s’ajoutent des standards de réussite beaucoup plus hauts qu’auparavant. Réussir ne se limite plus à faire ce que l’on aime mais à faire ce qui est considéré comme réussite. Il suffit de voir la considération autour des formations technologiques. 
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Atypical, saison 2
Ainsi, l’individu se retrouve dans une sorte de conquête pour atteindre un statut imposé, souvent inaccessible. 
Le souci est que, souvent, le principal obstacle c’est le temps. Jamais le temps de tout faire avec toujours l’espoir de pouvoir en faire plus. Cela peut mener au burn-out ou à la dépréciation de soi qui peut amener à la dépression, même si en somme, tout cela va plutôt bien ensemble. 
Quand on veut on peut
Un autre problème est que nous vivons dans des sociétés pseudos méritocratiques où on nous enseigne que tout est possible si on le veut réellement et que l’obstacle c’est la procrastination, le manque de volonté, en bref que tout est de notre faute. Illustration en image, lorsque Julie Graziani dit “lorsqu’on est au smic on ne divorce pas.”.
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Le fait est que la méritocratie est un mensonge. Bien évidemment, un homme blanc avec un père cadre, issu d’un milieu formé aux études n’a pas les mêmes chances qu’une femme voilée à l’embauche. C’est statistique. C’est aussi destructeur car on nous apprend que le seul déterminisme c’est nous même, que lorsqu’on veut on peut. Alors qui accuser lorsqu’on manque de temps pour faire tout le travail qu’il fallait pour un concours car on était trop occupé à gérer ses problèmes familiaux ou qu’on se retrouve mère célibataire avec un smic? Soi-même, bien trop souvent. Et c’est ce qui gangrène nos santés mentales. 
Et même lorsqu’on arrive au « sommet » (pour parler de la pseudo réussite sociale), on cultive la paranoïa. Car lorsque l’on intègre la course à la récompense, on n’a jamais assez de dopamine, assez d’argent, assez de likes. Et on est seuls avec sa frustration, son désespoir ou sa haine de soi. 
La solitude
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La mutation qu’a connue la société a aussi fait faiblir les institutions de socialisation classique. La messe, par exemple, constituait un lien pour un groupe d’individus. Benedict Anderson dans L’imaginaire national, suggère que le journal est devenu une nouvelle forme de culte collectif puisque cela permet la réunion d’une population autour d’un même objet de façon réguliere. Le fait est qu’il s’agit d’une pratique individuelle. De plus, les informations quotidiennes cultivent l’anxiété et la peur des autres. Dans Bowling for Columbine, Michael Moore explique le racisme aux Etats Unis par des informations anxiogènes dans lesquelles on précise l’ethnie d’un criminel uniquement s’il est noir. 
Ainsi, sans vouloir crier à la théorie du complot et parler de « merdias » ou que sais-je, ceux-ci peuvent être aussi un facteur contribuant à la névrose sociale de notre siècle. 
Les individus sont alors aujourd’hui sur exigeants avec eux-mêmes, considérant qu’ils sont les seuls responsables de leur « échec » social, méfiants avec les autres car le monde passe pour une jungle dangereuse et impitoyable où toute personne étrangère est une menace. D’ailleurs, avec le déclin de groupes sociaux, comme la famille, le voisinage (puisque les populations sont de plus en plus urbaines et donc connaissent de moins en moins leur entourage), l’étranger est partout. Nous sommes devenus étrangers à tout le monde y compris à nous mêmes que nous prenons plus le temps de connaître. 
Le pire, c’est que la dépression constitue un facteur d’isolement. D’une part car une personne dépressive a généralement du mal à maintenir des relations saines mais d’autre part, car la maladie, malgré sa proliferation, est peu connue, souvent décrédibilisée, considérée comme preuve de faiblesse dans une société où l’on fait primer une loi du plus fort en établissant que chacun a ce qu’il mérite, et que l’individu doit travailler pour lui-même. 
Tout cela est destructeur pour la santé mentale.
Et ce tu juste moi ou la vie est une succession de souffrance
Je ne peux pas terminer là-dessus ce serait beaucoup trop déprimant, et au vu du contexte actuel, personne n’a besoin de ça. 
Si l’on veut vivre en paix, il faut cultiver la serotonine, délaisser un peu la dopamine. Il faut accepter l’échec. Baisser ses exigences parfois. Baisser la garde aussi, se sentir mal c’est ok, continuer à vouloir en faire plus quand on ne peut plus ça ne l’est pas. Apprenez à vous sentir bien avec vous-mêmes, même lorsqu’on n’est pas le meilleur partout, la vie n’est pas une compétition et être le premier n’a jamais garanti le bonheur (et être heureux c’est bien mieux qu’être le chef).
Je ne suis pas thérapeute mais ils font un bon boulot (normalement) si vous vous sentez mal allez parler, on n’est pas si seuls même dans une société solitaire comme celle-ci. 
« L’importance de l’échec est capitale. Je ne parle pas de ce qui échoue. Si l’on n’a pas compris ce secret, cette esthetique, cette éthique de l’echec, on n’a rien compris et la gloire est vaine. »
Cocteau, Opium
Pour approfondir:
- Surproductivité et santé mentale, Thomas Gauthier
https://www.youtube.com/watch?v=iadjq0IFy40&t=452s
- Fiche sur les travaux dEhrenberg
https://www.philippefabry.eu/fiche.php?livre=17
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canforasoap · 4 years
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La patronne est venue avec nous. Antoine s’est assis contre elle. On rigolait de les voir peloter. Il lui cherchait ses jarretelles. Il lui retroussait ses jupons. Elle ricanait comme une bique. Y avait de quoi lui foutre une pâtée tellement qu’elle était crispante... Il lui a sorti un nichon. Elle restait comme ça devant, ravie. Il nous a versé tout le fond de sa bouteille. On l’a finie avec Robert. On a liché le verre. C’était meilleur que du banyuls... Finalement tout le monde était saoul. C’était la folie des sens... Alors Antoine, il lui a retroussé toutes ses cottes, à la patronne, comme ça d’un seul coup ! Haut par-dessus tête !... Il s’est redressé debout aussi, et puis telle quelle, emmitouflée, il l’a repoussée dans sa chambre. Elle se marrait toujours... Elle tenait le fou rire... Ils ont refermé la lourde sur eux... Elle arrêtait pas de glousser... Nous deux, Robert et moi, c’était le moment qu’on grimpe sur le fourneau de la cuistance pour assister au spectacle... C’était bien choisi comme perchoir... On plongeait en plein sur le page... Y avait pas d’erreur. Antoine tout de suite, il l’a basculée à genoux, la grosse môme... Il était extrêmement brutal... Elle avait comme ça le cul en l’air... Il lui farfouillait la fente... Il trouvait pas la craquouse... Il déchirait les volants... Il déchirait tout... Et puis il s’est raccroché. Il a sorti son polard... Il s’est foutu à la bourrer... Et c’était pas du simili... Jamais je l’aurais cru si sauvage. J’en revenais pas... Il grognait comme un cochon. Elle poussait des râles aussi... Et des beaucoup plus aigus à chaque fois qu’il fonçait... C’est vrai ce que Robert m’avait dit à propos de ses fesses, à elle... Maintenant on les voyait bien... Toutes rouges... énormes, écarlates !... Le pantalon en fin volant, il était plus que des loques... C’était tout mouillé autour... Antoine il venait buter dur en plein dans les miches... chaque fois ça claquait... Ils s’agitaient comme des sauvages... Il pouvait sûrement la crever de la manière qu’il s’élançait... Son falzar, il lui traînait le long des mollets jusque par terre... Sa blouse le gênait encore, il s’est dépiauté d’un seul coup... Elle est tombée à côté de nous... Il était à poil à présent... Seulement qu’il gardait ses chaussons... ceux du patron... les minets brodés... Dans sa fougue pour l’emmancher, il a dérapé du tapis, il est allé se cogner la tronche de travers dans le barreau du lit... Il fumait comme un voleur... Il se tâtait le cassis... Il avait des bosses, il décolle... Il s’y remet, furieux. « Ah ! la salope ! alors qu’il ressaute ! Ah ! la garce ! » Il lui fout un coup de genou en plein dans les côtes ! Elle voulait se barrer, elle faisait des façons… « Antoine ! Antoine ! j’en peux plus !... Je t’en supplie, laisse-moi, mon amour !... Fais attention !... Me fais pas un môme !... Je suis toute trempée !... » Elle réclamait, c’était du mou !... « Ça va ! Ça va ! ma charogne ! boucle ta gueule ! Ouvre ton panier !... » Il l’écoutait pas, il la requinquait à bout de bite avec trois grandes baffes dans le buffet... Ça résonnait dur... Elle en suffoquait la garce... Elle faisait un bruit comme une forge... Je me demandais s’il allait pas la tuer ?... La finir sur place ?... Il lui filait une vache trempe en même temps qu’il la carrait. Ils en rugissaient en fauves... Elle prenait son pied... Robert il en menait plus large. On est descendus de notre tremplin. On est retournés à l’établi. On s’est tenus peinards... On avait voulu du spectacle... On était servis !... Seulement c’était périlleux... Ils continuaient la corrida. On est descendus dans la cour... chercher le seau et les balais, soi-disant pour faire le ménage... On est rentrés chez la concierge, on aimait mieux pas être là, dans le cas qu’il l’étranglerait... Y a pas eu de drame ni de cadavre... Ils sont ressortis tout contents... On n’avait qu’à s’habituer !... Les jours d’après, des provisions on en a fait venir de partout, de trois épiciers, rue des Écouffes, rue Beaubourg, qui nous connaissaient pas encore... Tout un rayon de boustifaille qu’on s’est constitué et puis en même temps, une vraie cave, avec la bière à crédit et du mousseux « Malvoisin ». On devenait canailles... Je trouvais des prétextes pour ne plus croûter chez mes vieux. Rue Elzévir ça tournait en vraie rigolade, on arrêtait pas de s’empiffrer. On foutait plus rien du tout. Le tantôt, sur les quatre heures, on attendait nous deux Robert, l’ouverture de la corrida... Maintenant, on avait plus la trouille. Ça nous faisait aussi moins d’effet. Antoine d’ailleurs, il se dégonflait, il allait plus si fort au cul, il s’essoufflait pour des riens... Il s’y reprenait en dix fois... Il se vautrait entre les fesses... Il la faisait toujours mettre à genoux... Il lui calait le bide à présent avec l’édredon. Il lui remontait haut la tête sur les oreillers... C’était une drôle de position... Il lui empoignait les tiffes... Elle poussait de vaches soupirs... Tout de même, ça suffisait plus... Il a voulu lui prendre l’oignon... Elle se défendait... Elle se débattait. Alors la fureur est revenue. C’était la rigolade intense... Elle gueulait plus fort qu’un âne !... Il dérapait à toutes les prises... Il y arrivait plus... Il saute alors du pageot, il pique tout droit dans la cuisine... Comme on était nous sur le poêle, il nous voit pas heureusement, tellement qu’il était passionné... Il passe à côté, il se met à farfouiller dans le placard, comme ça à poil, en chaussons... Il cherchait le pot de beurre... Il se cognait la bite partout : « Oh ! yaya ! Ohoh ! yaï ! ya !... » qu’il arrêtait pas de glapir... On en avait mal, nous autres... tellement qu’il était marrant... on en éclatait... « Le beurre ! nom de Dieu ! le beurre !... » Il l’a trouvé enfin son pot... Il tape dedans à la louche... Il l’emporte pleine... Il recourt vite vers le plumard... Elle faisait des manières encore... elle finissait pas de tortiller... Il lui a beurré le cul en plein, les bords, tout lentement, soigneusement à fond, comme un ouvrier de la chose... Elle reluisait déjà, la tante !... Il a pas eu de mal... Il l’a mise à fond d’autorité... c’est rentré tout seul... Ils ont pris un pied terrible... Ils poussaient des petits cris stridents. Ils se sont écroulés sur le flanc. Ils se sont raplatis... Ils se sont foutus à ronfler...
Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit
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bakaklava · 4 years
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LE DAMNED CANUCK par Gaston Miron
Nous sommes nombreux silencieux raboteux
rabotés
dans les brouillards de chagrin crus
à la peine à piquer du nez dans la souche des
misères
un feu de mangeoire aux tripes
et la tête bon dieu, nous la tête
un peu perdue pour reprendre nos deux mains
ô nous pris de gel et d'extrême lassitude
la vie se consume dans la fatigue sans issue
la vie en sourdine et qui aime sa complainte
aux yeux d'angoisse travestie de confiance naïve
à la rétine d'eau pure dans la montagne natale
la vie toujours à l'orée de l'air
toujours à la ligne de flottaison de la conscience
au monde la poignée de porte arrachée
ah sonnez crevez sonnailles de vos entrailles
riez et sabrez à la coupe de vos privilèges
grands hommes, classe écran, qui avez fait de
moi
le sous-homme, la grimace souffrante du
cro-magnon
l'homme du cheap way, l'homme du cheap work
le damned Canuck
seulement les genoux seulement le ressaut pour
dire
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webnosa · 5 years
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Commode de style Transition en marqueterie à double ressaut ...
Commode de style Transition en marqueterie à double ressaut …
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Commode de style Transition en marqueterie à double ressaut central, montant à pan coupé reposant sur des pieds cambrés. Traverse basse chantournée l’ensemble est recouvert d’une belle Marqueterie de carré sur la pointe, dans les encadrements de bois de rose. Le ressaut central de la commode présent pour les deux tiroirs du bas un décor aux attributs de la musique. La façade ouvre par 3…
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panelun · 5 years
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Les forts et les purs (partie 3)
Après la partie romantique et la partie grivoise, la partie dramatique du récit !
Donc ! Nous avions laissé notre récit alors que le narrateur rendait visite à Guy en prison pour le convaincre de les accompagner. Ce dernier se montre très réticent et agressif dès le début de la conversation.
— Naturellement, c’est Michel qui t’envoie. Une fois de plus, il sait tout, il peut tout et il croit me posséder !
Michel, quelque part, probablement :
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— Il veut me tirer de ce trou pour que je lui doive une reconnaissance éternelle… Eh bien tu peux lui dire que je le débecquete plus que jamais, lui et ses petites manières. Je préfère crever ici ou n’importe où !
Je l’avais dit : une vraie tsundere.
Mais le narrateur parvient à le convaincre et le ramène chez lui. Il se rend compte à l’occasion qu’il est plutôt maniaque, que c’est un grand lecteur et il lui fait la conversation tout en évitant de parler de Michel.
Cependant, Guy est fatigué et s’endort rapidement, même si son sommeil est perturbé par un cauchemar. Le narrateur décide de le recouvrir correctement car sa couverture a glissé.
Son pyjama s’était entrouvert. Sur sa poitrine nue je vis briller l’éclat métallique d’une grosse chaine d’argent à laquelle était suspendue une médaille. Je n’hésitai qu’un instant. La curiosité me fouaillait. J’approchai doucement la lampe et me penchai pour voir : la médaille représentai une Vierge couronnée de style byzantin ; sur le pourtour s’étalait une inscription en une langue qui m’était inconnue.
Seigneur ! Not again…
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 Deuxième cliché le plus récurant des romans de scouts : le garçon qui en regarde un autre dormir et apprend quelque chose à son sujet grâce à un bijou (Christian, c’est toi que je regarde !).
J’espère que Michel n’apprendra jamais que le narrateur a maté son petit-ami d’aussi près pendant qu’il dormait. 
Bref. Les scouts partent en voyage. D’étapes en étapes, ils profitent de la neige et des montagnes. Michel et Guy se parlent peu mais la situation est stable.
 Un soir, Michel leur raconte l’histoire d’un soldat français et d’un soldat allemand qui se seraient rencontrés dans une église et auraient refusé de s’entre-tuer au nom de leur amitié d’avant. Guy semble très troublé par ce récit mais Michel fait comme si de rien n’était.
Le voyage continue. La tension est toujours présente entre Guy et les autres membres du groupe qui ne lui font pas confiance.
— Dit à Michel de se méfier. Un jour il se jettera sur lui. Il le jalouse et le déteste, même quand il le suit.
— Je l’ai dit à Michel mais il ne pense pas comme nous. Il dit, qu’en tout cas, il n’abandonnera jamais un gars qu’il a pris en charge. C’est cela qu’il appelle la fidélité ; tu connais ses idées.
Dit comme ça, on a l’impression que Michel a mis Guy enceinte et veut assumer ses responsabilité, mais bon, je constate que non seulement Michel n’a peur de rien, mais qu’en plus c’est un bon organisateur de voyage, qu’il est gentil avec son amoureux et aussi têtu que fidèle.
Guy, si tu savais comme c’est difficile d’en trouver un comme ça, tu ne ferais pas tant la fine bouche !
Toujours est-il que les scouts lui font régulièrement des remarques désagréables (Michel ne s’y prète pas, bien entendu), sans doute un peu jaloux, ce qui le vexe beaucoup. 
Alors qu’ils font du ski, Michel les emmène devant un monument aux morts. À cette occasion, il découvre que le frère de Michel est mort pendant la guerre et qu’il s’agissait du soldat français dont il avait parlé dans son histoire.
Cette révélation perturbe beaucoup Guy qui, alors qu’ils rentrent, leur fausse compagnie. Michel, évidemment, se lance à sa poursuite, suivi de ses camarades, mais Guy s’engage dans une pente qui se termine par un ravin et la tempête de neige est trop épaisse pour qu’il puisse y voir quoi que ce soit.
Evidemment, Michel se lance à son secours, mais il interdit aux autres de le suivre. Sauver Guy, c’est son boulot de petit-ami en devenir.
Après quelques secondes les scouts entendent Michel crier et un bruit sourd s’en suit. Ils accourent et découvrent une scène troublante. 
Les deux corps enlacés gisaient sur un ressaut du précipice. Michel était en train de gifler à tour de bras son compagnon étendu. 
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Bon, on sait que Michel est porté sur la violence au lit, mais cette fois, on va admettre qu’il a juste eu très peur et qu’il veut s’assurer que son chéri n’est pas mort.
J’ai tout de même du mal à visualiser la scène : comment peut-il le serrer dans ses bras et le gifler en même temps ?
 Enfin, Michel est blessé à la jambe,Guy, à la tête. Il se met à pleurer mais Michel est au petits soins pour lui.
Michel étancha le sang qui coulait du visage de Guy, puis il le frotta avec un peu de neige ; l’estafilade descendait jusqu’à la joue, elle était bénigne. Du même mouchoir, Michel essuya sa cuisse.
Aw… il lui met de la glace sur le front avant de s’occuper de sa propre blessure…
J’ai envie de faire une blague mais la scène est adorablement romantique donc je vais m’en tenir là.
Ils parviennent à ramener les blessés au chaud et à les soigner convenablement, mais alors que Guy dort, le narrateur trouve Michel en train de pleurer. 
La mort de son frère ? La frousse qu’il vient d’avoir ? Son chagrin d’amour avec Guy ? On ne sait pas, mais le narrateur pose une main sur l’épaule en signe de réconfort et le chapitre s’arrête là.
Allez, à la prochaine. J’espère avoir fini d’ici une ou deux parties.
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Green Boots est le surnom en anglais donné à la dépouille non identifiée d'un alpiniste devenue un repère visuel pour les expéditions qui s'attaquent à l'ascension du mont Everest par la voie d'accès Nord. Toutes les expéditions en provenance du versant tibétain passent en effet près du petit abri rocheux sous lequel il repose, à près de 8 460 mètres d'altitude, entre le camp VI et les trois ressauts qui marquent les derniers obstacles de l'ascension sur l'arête Nord-Est. Le surnom est une allusion à la couleur des lourdes chaussures de montagne que le corps porte encore, des Green Boots (« bottes vertes »).
Mort probablement lors de la tempête de 1996, bien que des théories alternatives fassent état de sa disparition autour des années 2000, le corps n'a jamais été déplacé. Du fait du gel qui le maintient contre la roche et de la très grande difficulté à fournir des efforts physiques importants à une telle altitude, il serait impossible de le redescendre de la montagne et les conditions météorologiques rendent périlleuse une inhumation formelle. Green Boots doit ainsi demeurer dans le « cimetière à ciel ouvert » que serait, selon les alpinistes, devenu l'Everest au cours de la seconde moitié du xxe siècle.
Cet homme inconnu, figé à seulement quelques centaines de mètres du plus haut sommet du monde, est devenu le symbole populaire du manque de solidarité qui sévit parfois en alpinisme. S'il est communément admis qu'un grimpeur n'a pas à mettre sa vie en jeu pour en secourir un autre quand le risque est trop grand, il s'avère que de plus en plus d'expéditions, dans leur hâte d'atteindre le sommet, ont parfois délaissé des victimes qu'elles auraient pu, selon certains experts, être en mesure de secourir. Green Boots et les autres résidents permanents des cimes « balisent » certes les sentiers de l'Everest, mais leur sort est également un rappel permanent du caractère incertain de la survie en haute montagne.
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alliny1414-blog · 5 years
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o que foi a Inquisição? Santa Inquisição foi o momento em que a igreja católica declarou guerra ao bruxos, como ela não tinha indícios de onde encontrar uma bruxa ou um mago a Igreja enviava um Cristão de sua confiança a cada vilarejo, esse cristão se instalava e lá montava uma espécie de consultório ou delegacia onde ele passava a Receber visitas de moradores que vinham a fim de denunciar casos suspeitos de bruxaria, quando alguém suspeito era identificado os soldados chegavam ao vilarejo, onde eles apreendiam a pessoa e em praça pública as expunham para que pudessem ser apreciadas pela sociedade, esses pessoas eram amarradas nuas enquanto que os soldados as analisavam para ver se alguma marca daquilo que eles consideravam diferente era encontrada. Durante os julgamentos das bruxas, as mulheres eram despidas e examinadas, enquanto ficavam peladas na frete de vários homens que procuravam por marcas e sinais em seu corpo, manchas vermelhas, pintas grandes, manchas que tivessem algum formato especial, manchas azuis ou de qualquer outra cor eram consideradas marcas do diabo, a igreja dizia que o diabo tinha dado essas marcas depois de um pacto, ou que as marcas eram sinais de pactos demoníacos. Se uma mulher tivesse uma verruga ou cicatriz essa marca também poderia ser dita como sendo uma das marcas do diabo, por isso a verruga é sinal de bruxa. obviamente todas as pessoas que a igreja acusou e torturou por bruxaria e heresia eram inocentes e todas logicamente morriam de centenas de formas diferentes, muitas torturas usadas em regimes militares e pelos nazistas foram criados pela igreja católica. Outro método de tortura muito usado era retirar as unhas dos pés e das mãos ou enfiar pedaços de madeira entre as unhas para que as pessoas confessarem que eram bruxos e que faziam maldades com as pessoas, não é surpresa os padres hoje em dia torturarem e abusarem de milhares de jovens nas paróquias e abrigos por ai, a igreja católica é especialista em torturas e fazer as outras pessoas sofrerem. A grande questão é que diversas denúncias ridículas começaram a ser feitas do tipo; as pessoas da comunidade que vinham fazer denuncias do tipo, “ontem eu sonhei com a minha vizinha!” e a vizinha era acusada e presa por bruxaria, “ontem eu briguei com a minha vizinha e hoje o meu filho amanheceu doente!”, piorou muito, é agora que a vizinha vai ser preza e mais humilhada pela comunidade do que seria antes, qualquer briga e acontecimento ruim na casa de uma pessoa era visto como sendo obra de uma bruxa. Nota-se claramente que damos um grande ressaute a Igreja Católica e seu Cristianismo Universal, mas isso se dá a um motivo especial, ela nos perseguiu, nos odiou, paltou os nossos ancestrais, dividiu a humanidade e esconde até hoje o fato de usar determinadas crenças Wiccanas para justificar a sua fé como; A própria ideia de um cálice mágico, o Santo Graal, vem do paganismo que usava cálices em seus rituais e celebrações, a Lança do Destino ou Sagrada Lança ou ainda Lança de Louginus, lança que supostamente teria perfurado Jesus e matado ele. Essa lança surgiu da ideia de que os pagãos usavam objetos mágicos como varinhas, cajados e vassouras, a igreja precisava criar a crença em objetos sagrados, mesmo que eles não existissem. Durante a idade media as pessoas geralmente eram queimadas o que era uma execução cruel, demorada e que poderia levar um dia inteiro, primeiro o cabelo da vitima queimava assim como todo o seu pelo corporal e roupas, as bolhas e feridas apareciam, o fogo devora lentamente a carne das pessoas, geralmente as bruxas morriam ou vitimas da fumaça, asfixia ou pelas queimaduras de 3º grau no corpo. Depois vieram os enforcamentos que eram mais rápidos e mais pessoas podiam morrer na mesma corda e no mesmo local, o afogamento também apareceu, mas não era muito eficiente visto que depois de morta a pessoa tinha que ser retirada da água. 2. Quem foram os que mais sofreram com a Inquisição Medieval? Judeus, mulheres consideradas praticantes de bruxaria, cientistas e pessoas que não seguiam a fé católica. Por que a Igreja Católica, através da Inquisição, perseguiu, julgou e condenou cientistas? Por que eles produziam e divulgavam conhecimentos científicos que contestavam dogmas da Igreja Católica. Um dos casos mais conhecidos foi do astrônomo italiano Galileu Galilei, que escapou por pouco da fogueira por afirmar que o planeta Terra girava ao redor do Sol (heliocentrismo). A mesma sorte não teve o cientista italiano Giordano Bruno que foi julgado e condenado a morte pelo tribunal. As mulheres também sofreram nesta época e foram alvos constantes. Os inquisidores consideravam bruxaria todas as práticas que envolviam a cura através de chás ou remédios feitos de ervas ou outras substâncias. As "bruxas medievais" que nada mais eram do que conhecedoras do poder de cura das plantas também receberam um tratamento violento e cruel. Este movimento se tornava cada vez mais poderoso, e este fato, atraía os interesses políticos. Durante o século XV, o rei e a rainha da Espanha se aproveitaram desta força para perseguirem os nobres e principalmente os judeus. No primeiro caso, eles reduziram o poder da nobreza, já no segundo, eles se aproveitaram deste poder para torturar e matar os judeus, tomando-lhes seus bens. Durante a esta triste época da história, milhares de pessoas foram torturadas ou queimadas vivas por acusações que, muitas vezes, eram injustas e infundadas. Com um poder cada vez maior nas mãos, o Grande Inquisidor chegou a desafiar reis, nobres, burgueses e outras importantes personalidades da sociedade da época. Por fim, esta perseguição aos hereges e protestantes foi finalizada somente no início do século XIX.
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4:27 pm : "Athénienne brûle-parfum, vers 1810-1815" par atelier de Jean-Baptiste-Claude Odiot (graphite, plume et encre noire et rose, lavis brun sur papier) pour l'exposition "Dessiner l'or et l'argent, Odiot Orfèvre" (1763-1850) aux Arts Décoratifs - Paris, Avril MMXVII. 
(© Sous Ecstasy)  
Ce dessin au lavis brun présente une mise au net du plan de l'athénienne à grandeur d'exécution. Aucun décor n'est figuré, sauf celui de la coupe et de son support placés entre le pilastres. Dans la marge droite de la feuille, les élévations d'une griffe de lion et d'un chapiteau, accompagnées du plan en coupe de son ressaut, laissent penser que ce dessin était destiné aux ateliers.
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Soirée du 24 septembre
Ce soir, nous trouvons un lieu de bivouac en bord de rivière, Papou nous rejoint pour la nuit ! Il inaugure son camtar nouvellement aménagé.
Nous nous trouvons au niveau d'un ressaut de la rivière où une passe à poisson a été aménagée. C'est l'heure de la douche, je décide donc de me laver au faîte de la passe. Pour ce faire, il faut que je marche sur le muret en pente qui longe l'eau grondante. Depuis ce jour de mes quinze ans où j'ai cru mourir sous terre emportée par la furie d'une chute d'eau, j'ai plutôt peur des cascades et de l'eau qui court. C'est bête parce que j'aime bien me déplacer dans les eaux naturelles. Alors je respire profondément et porte toute mon attention sur chacun de mes pas jusqu'à atteindre la grève au sommet de l'obstacle. Là je prends un bon bain délassant, vif, satisfaisant. Puis je redescends, toujours très concentrée, vers le campement.
Puisque tout s'est bien passé, je renforce mon circuit neuronal de la confiance avec un nouveau précédent positif. Vauzeline 1, renoncement 0.
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