Tumgik
#série des pieds et des mains
lours-postal · 2 years
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2023 – 59
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lours-file-a-telie · 1 year
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philatélie 20
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lisaalmeida · 7 months
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Poème :
′′ Ce n'est rien de ton corps ′′
Jaime Sabines
Ce n'est rien de ton corps,
Ni ta peau, ni tes yeux, ni ton ventre,
Ni cet endroit secret que nous connaissons tous les deux,
Fosse de notre mort, fin de notre enterrement.
Ce n'est pas ta bouche-bouche
qui est comme ton sexe -,
ni la réunion exacte de tes seins,
Ni ton dos doux et doux,
Ni ton nombril, où je bois.
Ce ne sont pas tes cuisses dures comme le jour,
Ni tes genoux d'ivoire au feu,
Ni tes petits pieds sanglants,
Ni ton odeur, ni tes cheveux.
Ce n'est pas ton regard - c'est quoi un regard ?-
Triste lumière égarée, paix sans maître,
ni l'album de ton oreille, ni tes voix,
Ni les cernes qui te laissent dormir.
Ni ta langue de vipère non plus,
flèche de guêpes dans l'air aveugle,
ni l'humidité chaude de ton étouffement
qui tient ton baiser.
Ce n'est rien de ton corps,
Pas de brin, pas de pétale,
Pas une goutte, pas un gramme, pas un instant :
C ' est juste cet endroit où tu étais,
ces mes bras têtus.
Jaime Sabines (25 mars 1926-19 Mars 1999)
Il était un poète et politicien mexicain reconnu comme l'un des grands poètes mexicains du XXe siècle.
Peinture :
Belarmino Miranda Montoya - De la série Manantial, 2005
Huile sur toile, 110 x 150 cm
Belarmino Miranda Montoya, né à Medellin (Colombie) 1966
′′ Amoureux de l'AMOUR, je pense que je suis un peintre fidèle à l'amour pour la femme ; je veux juste exprimer la beauté de son corps, à l'intérieur d'un fort mais très pur érotisme, sans aucune occultation, de femmes qui sont des emblèmes de la perfection physique, des corps qui crient, livrent, approximation, femmes qui s'imposent.
Je peins l'amour qui n'a pas peur de révéler quoi que ce soit, parce qu'il donne, mais toujours avec un grand humanisme, hautement signifiant, toujours de la main de maîtres anciens et toujours amoureux des femmes hautement poétiques qui irradient beauté, joie et beaucoup d'érotisme ′′
′′ Un artiste ordinaire se contente de son œuvre. Un artiste extraordinaire ne trouve jamais la perfection, il y a toujours autre chose à ajouter, à chercher, un coup de pinceau de plus, une note de plus, une ligne de plus.
La beauté d'une œuvre d'art est dans l'œil de l'observateur. L ' art est dans l'essence de tout être humain, les uns pour le créer et les autres pour l'admirer."
Source : SABINES, JAIME. <<Poèmes en liberté>>. Alliance éditoriale
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deesseashley · 1 year
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12/09/2023 -- Photo 6:
Je continue de rattraper le retard et la fameuse série de photos se rapproche de plus en plus ( on dirait un teasing d'une série Netflix tellement j'en parle mdr ). Petit bug sur la main encore un efois mais comme je vous disais, c'est un problème très présent malheureusement et même par moment en recommençant plusieurs fois les photos, quand ça veut persister et bah ça persiste et ça casses les pieds. Globalement satisfaite, juste les traits du visage qui me plaisent un peu moins mais j'ai eu de bon retour dessus alors je m'en contente.
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raisongardee · 1 year
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La jeunesse porte à la révolte contre tout ce qui a voulu servir de modèle. Cette prise de distance est saine, une sorte de nécessité psychologique, même si elle peut être ingrate et cruelle pour les ainés qui ont incarné la loi qu’il faut enfreindre pour devenir son propre législateur. Les générations suivantes s’émanciperont à leur tour, se liant alors souvent avec la génération des grands-parents…
La contestation juvénile est la plupart du temps décevante, sans grandeur, et se précipite sur le moindre prétexte pour se démarquer. L’industrie du loisir et du divertissement profite de ce réflexe, et produit en série des modèles toujours plus stupides auxquels il sera surtout permis de s’identifier par la consommation, dans un secteur de marché spécialement créé pour cela. C’est toute l’histoire de la mode, de la musique, et de tout ce qui usurpe le nom de culture. La jeunesse tranche dans ses mœurs et dans ses goûts, mais s’immerge tout aussi docilement dans l’imaginaire que des ainés détenteurs de capital ont conçu pour elle. D’où l’extraordinaire conformité de la révolte, en séquences et modes bien ordonnées, puis périmées avec la même soudaineté que leur jaillissement publicitaire. Les générations se suivent et n’y voient que du feu, poussant sur le sol d’un capitalisme qui prospère en faisant semblant de se contester. Il s’agit toujours de répondre à une suggestion de masse, d’obéir une série de signes et d’attitudes, jamais bien loin d’un acte d’achat que nul ne songe à remettre en question. C’est aussi pourquoi depuis la grande domination libérale d’après-guerre, la jeunesse se distingue par son insondable bêtise.
Intelligence et noblesse peuvent cependant toujours briller par endroits et inspirer le jeune âge. La révolte n’est alors ni divertissement ni simple plaisir de contester, mais dépassement des limites imposées du dehors et confrontation au réel.
Ces jours-ci, mon fils s’est mis en tête de traverser l’île de la Réunion à pied, seul, sans gîte ni assistance, avec pour seul réconfort une bonne couverture et un sachet de riz. Comment ne pas y reconnaitre la marque de cet instinct, monté du fond des âges, qui porte à se renforcer dans l’adversité et se forger par l’expérience. Se contenter de peu, vivre sur le moment, endurer patiemment et assumer l’imprévu, voilà une belle façon de contester l’ordre bourgeois.
La saine contestation est celle qui prépare à légiférer à son tour, et qui refonde indépendamment de la simple pulsion de détruire. Pour cela, point de caprice juvénile ou de persévération dans la jouissance des jeunes années, mais une âme rendue plus tranchante par frottements avec le concret. Dans ses Lois, Platon évoquait déjà l’importance de "l’endurance face à la douleur, qui présente tant de formes chez nous, aussi bien dans les combats que nous nous livrons les uns les autres à mains nues que dans ces vols qui ne sont pas sans bon nombre de coups. Il y a encore ce que l’on appelle la "cryptie", qui constitue un merveilleux exercice d’endurance en multipliant les douleurs à supporter : aller pieds nus en plein hiver, coucher à la dure, s’occuper de soi en se passant de serviteur, aller au hasard de nuit comme de jour sur l’ensemble du territoire."
De nos jours, aucune tradition ne propose plus de telles épreuves, auxquelles les âmes bien faites sont alors portées à s’exposer volontairement et par instinct. Ce faisant, elles repoussent aussi bien les habitudes bourgeoises de leurs ainés que les fantaisies œdipiennes d’une simple révolte juvénile. Dans l’immensité silencieuse de cette ile lointaine, la nature sauvage montre la voie de la vie bonne. S’y confronter est un spectacle probablement agréable aux dieux, et plus sûrement encore un bon motif de fierté paternelle.  
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pauline-lewis · 10 months
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This is Us, le temps retrouvé
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Parmi les séries que je regarde, il y a celles qui commencent et se terminent, qui sont circonscrites dans le temps, qui occupent une heure de mon temps. Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas mais simplement qu’elles sont de l’ordre de la pure fiction, qu’elles sont autres, qu'elles s'éteignent en même temps que la télévision. Et puis il y a les autres, celles qui vivent avec moi. Celles qui font que parfois, quand je cuisine ou que je brode, je me mets à penser à elles. Celles qui lancent entre nous des débats, des débriefs, des conversations impromptues plusieurs heures après avoir vu un épisode. Il y a eu Friday Night Lights et les moments de sagesse de Coach Taylor qui continuent de me guider (Clear eyes, full hearts, can’t lose). Il y a eu Halt and Catch Fire, Cameron et puis Joe — ah, Cameron et Joe —, et mon incapacité encore aujourd’hui à écouter So Far Away de Dire Straits sans avoir envie de pleurer. Et puis il y a eu This is Us — série qui m’a valu des débats sans fin, des conversations imaginaires avec ses personnages, qui a fendillé légèrement la paroi entre la réalité et la fiction. J’ai parfois pensé à Randall, à Kevin, à Jack, à Kate, à William (souvent, j’ai souvent pensé à William), à Rebecca presque comme si je les connaissais et qu’ils pouvaient traverser mon imaginaire pour débarquer dans mon salon, je me suis lancée dans des diatribes contre Toby comme si on avait dû nous-mêmes le supporter à un repas de famille.
Et puis j’ai pleuré, j’ai tellement pleuré devant cette série, j’ai parfois cru que comme dans Alice au Pays des Merveilles j’allais inonder le salon. Il m’est arrivé plus d’une fois de me féliciter d’avoir réussi à me retenir de verser des larmes pendant tout un épisode avant de capituler, à la dernière minute, devant une traitrise des scénaristes (un speech de Kevin, des images de joie simple au ralenti et — ça a marché à tous les coups — l’usage sournois de To Build a Home de The Cinematic Orchestra).
J'aime vivre avec la fiction, la laisser infuser en moi sur le temps long. J'adore retrouver un livre chaque soir dans mon lit, remettre les pieds dans cet autre monde laissé la veille. This is Us a ainsi traversé toutes les saisons avec nous jusqu’à devenir un rituel du week-end, de décembre à décembre, une série regardée avec les chats sur les genoux et une tasse de thé dans la main. Partout où la vie me menait cette série venait faire écho à ma réalité, à mes émotions. Il y a parfois eu des liens étranges, des échos qui multipliaient mes larmes. Quand j’étais particulièrement perdue, un épisode où Kevin explique le sens de la vie à ses nièces m’a remise sur le bon chemin. L’année dernière, j’ai fini mon bilan annuel en citant l’épisode dans lequel William encourage son fils à se laisser aller, à ouvrir ses fenêtres, à moins s’angoisser. Je m’y suis accrochée si souvent par la suite.
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This is us raconte la vie de triplés et évoque au fil de ses six saisons beaucoup de thématiques très différentes : l’adoption, être le seul enfant noir dans une famille blanche, le rapport au corps, l’échec et la réussite, le traumatisme de la guerre, les violences conjugales, la mort, l’amour et le couple, le deuil, le divorce, les addictions, la maladie, et tout ce que nous laissons derrière nous. Mais ce qui m’a le plus touchée dans cette série (et qui m’a fait verser autant de larmes) c’est la manière dont elle parle du temps qui passe. Par son dispositif scénaristique, bien sûr — la série alterne entre l’enfance des triplés et leur présent — mais aussi par la façon très concrète dont elle regarde ses acteurices vieillir.
Il y a, au cœur de son histoire, un deuil formateur qui scinde toutes les existences en deux et l’on peut dire que toute la série montre comment chacun·e essaie de s’en remettre en tentant d’avancer et de laisser le passé être le passé. En archivant la vie de famille par les nombreux flashbacks (et scènes dans lesquelles on voit Jack, le père, filmer ses enfants), la série permet à ses personnages d’arrêter de revenir sans cesse en arrière. Toute la série essaie de nous réconcilier avec la notion de futur. Aller de l’avant cela ne veut pas forcément dire que l’on trahit le passé, que l'on se laisse aller à l'oubli, que l'on fait disparaître nos fantômes.
This is us est aussi une ode à tous ces petits moments, ceux dont Rebecca parle beaucoup dans la dernière saison : ces samedis après-midi à ne rien faire de particulier, simplement à vivre, à être ensemble. Ce sont ces petits instants dont Willam parle lui aussi, en nous disant qu’il faut les attraper, les chérir, qu’ils deviennent plus fragiles avec le temps. Ce sont aussi ceux que Jack évoque avec ses deux fils en leur expliquant qu’il ne faut pas désirer grandir trop vite, que plus on vieillit et plus on veut arrêter le temps. Ces petits instants ce sont aussi ceux que je vivais moi-même en regardant cette série, ces goûters de week-end que nous partageons à deux, blottis l’un contre l’autre, que j’essaie si souvent de garder quelque part dans mon cœur, ces instants tellement ordinaires qu'on oublie parfois de les chérir. Par moment, je trouvais les images que faisaient naître la série si fortes que j’en venais à me réconcilier avec le temps qui passe. Quand Kevin dit à Kate qu’il aimerait arrêter le temps pour que la santé de sa mère ne décline pas, elle lui explique que les bons moments ne pourraient alors plus advenir. Je me suis accrochée à cette idée-là.
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La famille est peut-être le lieu où l’on voit le temps passer avec le plus de clarté puisque tout le monde y vieillit, y grandit, que les dynamiques se modifient sans cesse autour des mois et des années qui défilent. This is Us s’articule autour de la récurrence annuelle de Thanksgiving, de ces moments pendant lesquels toute la famille repense invariablement au père absent tout en faisant vivre sa mémoire. Les fêtes de fin d'année sont pour moi le moment où je songe systématiquement à mes grands-parents, à l’odeur de la cheminée à Concarneau, à celle de la mousse tapissant la crèche à Douarnenez. Noël se configure et se reconfigure aussi autour de celleux qui ne sont plus, autour de celleux qui grandissent et vieillissent. Et ce sont des pensées si fragiles, parfois si sensibles qu’on ne veut pas les laisser grandir en nous. This is Us est venue recueillir toutes ces impressions, leur a donné une forme fictionnelle rassurante ou douloureuse. À plusieurs moments, les morceaux « rapportés » de la famille Pearson s’amusent de leur propension au drama et aux larmes. Mais leurs larmes existent pour que les nôtres puissent enfin couler. Beaucoup de mes pensées sont venues se loger là, dans ces épisodes parfois douloureux, et dans cette façon dont la série prenait au sérieux des angoisses que je n'osais même pas me formuler.
Et puis il y a cet endroit de la fiction où nous commençons à nous regarder nous-mêmes à travers les personnages et qui a été particulièrement évident pour moi avec cette fratrie de trois et cette famille soudée. J’ai souvent pensé à mes big three à moi, à nos propres cris de guerre, à nos enfances et nos conversations d'adultes.
Quand, à la fin de la série, Randall dit à son frère et sa sœur que quand il pense à sa famille, il les voit toujours, elleux et leurs parents, j’y ai retrouvé quelque chose de ma réalité. De doux, de sensible, de précieux, une pensée que j'ai tenue dans mes mains comme un petit feu, comme ces souvenirs fuyants que William nous invite à attraper en faisant des gestes avec ses longs doigts.
This is us est, évidemment, une série sur la famille, sur les souvenirs partagés, sur les petites rivalités et les bonheurs immenses, sur ces liens ordinaires qui deviennent, parfois, avec les bonnes personnes, vraiment extraordinaires.
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bonheurportatif · 2 years
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Quelques trucs bien en février
1er février Écrire Régler en deux mails un problème "urgent" Confier à son oncle quelques mots pour son père
2 février Inventer de nouveaux rythmes scolaires avec sa fille Passer à pied par la plage, entendre les cris d'oiseaux et ne pas les voir Passer à pied par le port pour aller à la librairie
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3 février Lire à haute voix plusieurs chapitres de son roman Manger des pizzas en tête-à-tête avec sa fille Découvrir après plusieurs décennies que l'air de la pub Playtex chantée à pleins poumons quand on était enfant est un morceau de Lalo Schiffrin
4 février Prendre une photo pour Scriptopolis Lire dans un café (une éternité !) Se projeter l'adaptation du livre qu'on vient de terminer, juste pour soi
5 février Lire presque toute la journée Apprécier la chaleur du soleil à travers la baie vitrée Boulotter une poche de M&M's
6 février Suivre un camion transportant du foin et rouler dans une pluie de paille Imprimer un deuxième jeu d'un texte qu'on est en train d'écrire Débarrasser le frigo de quelques fonds de pot périmés
7 février Finir les lessives Passer à la petite bibliothèque Se marrer tout seul dans son lit
8 février Retrouver femme et enfant à la gare Recevoir plus vite que prévu les photos commandées Entendre sa mère dire ce qu'elle veut
9 février Tenir son programme d'atelier Voir passer et repasser sous ses fenêtres un dragon du nouvel an lunaire Se perdre dans les rayonnage de la bibliothèque
10 février Observer un rouge-gorge timide s'approcher des boulettes Réceptionner un bouquin commandé Passer la soirée famille complète
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11 février Sortir les chaises de jardin Tomber sur trois occurrences du mot "pharmakon" dans trois lectures distinctes Envoyer un texte à une revue
12 février Trouver l'entrée dans le bouquin autour duquel on tournait depuis plusieurs jours Le lire à rebours dans la journée Ramasser une nacre sur la plage
13 février Découvrir son texte publié Graisser et gonfler les vélos Rouler le long de la promenade côtière
14 février Refaire son stock de lectures Prendre deux photos pour le Notulographe, et lui envoyer Papoter un brin avec Mme Patate
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15 février Aider sa fille pour ses lettres de motivation Faire le plein de gros bouquins de graphisme Bricoler une affiche acceptable pour une expo
16 février Finir la série d'affiches Grimper au dernier étage pour voir la ville éteinte Observer les étoiles
17 février Débloquer le renouvellement de sa carte bancaire Préparer ses ateliers tout en pliant le linge Voir s'éclaircir rapidement l'animation d'un prochain gros atelier
18 février Montrer à sa fille des liens entre le film vu la veille et des débats dans la presse. Reprendre un peu le sport Penser ne lire que quelques pages d'un bouquin et le finir dans la soirée
19 février Soigner son mal au dos Allumer un petit feu Remettre la main sur le bouquin que réclame la bibliothèque
20 février Recevoir les bouquins commandés Papoter avec la libraire ordinairement peu bavarde Pouvoir enregistrer l'entretien sur un sujet auquel on ne comprend pas grand chose
21 février Sortir à vélo Apprendre qu'on va pouvoir mettre la main sur un livre pas diffusé en France Cuire au feu de bois
22 février Sortir du lycée rasséréné Trouver des croissants mis là pour vous Prendre rendez-vous chez le dentiste
23 février Se faire attribuer un nouveau code de carte bleue super simple à retenir Faire réchauffer le tajine maison de la veille Faire un atelier sympathique, en tout petit comité
24 février Faire un crochet pour des croissants Pouvoir compter sur les copains pour résoudre un truc qui dépasse ses compétences Conduire sous un beau ciel
25 février Surmonter sa flemme et aller courir En profiter pour écouter une "lecture électrique" Prendre son temps à la médiathèque
26 février Lire pratiquement toute la journée Courir et ramer Préparer une tarte aux oignons
27 février Cuisiner une salade de chou-rouge repérée sur tumblr Repousser toute idée de travail Danser n'importe comment avec sa fille
28 février Acheter des merveilles Ne rien faire de la journée Faire un voyage dans le temps sur Google Map et tomber sur sa fille jouant avec sa mère dans le jardin huit ans plus tôt
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Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
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putainsoumise · 1 year
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2ème partie 1ère rencontre d'une longue série Stephane a Disposition
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J’étais gèné qu’elle s‘en soit aperçu. Je ne savais pas quoi répondre et je n’ai pas eu le temps de lui répondre, qu’elle me dit de lui retirer sa chaussure… Elle me tend son pied et je lui retire sa chaussure. Elle commence par faire glisser lentement son pied entre mes cuisses… tout en remontant elle insiste et en appuie sur mon sexe quelques secondes… puis continue et remontant encore… jusqu’aux tétons qu’elle pris soin d’exciter avec son orteil… elle joue quelques instant avec les pinces qui me font de plus en plus mal… pendant ce temps son autre pied se frotte sur mon sexe dressé. Je suis de plus en plus excité. puis elle continue et remonte son pied jusqu'à ma bouche… J’étais prêt à embrasser ou lécher à nouveau quand elle me dit
Suce le Je prends son pied entre mes main et je commence à le lécher
Tu es sourd ? Je ne t’ai pas dit LECHE mais SUCE LE! Je ne suis pas certain de bien comprendre.
Ouvre la bouche J’exécute… et elle me rentre ses orteils dans la bouche puis tout doucement elle les enfonce de plus en plus en faisant de légers vas et viens
Mais tu es une bonne petite salope pour sucer comme ca… continue comme cela et applique toi bien… je sens que tu vas plaire a beaucoup de monde… Après quelques minutes elle retira son pied et me dit Soudain elle me dit
Cela suffit redresse toi et baisse les yeux Elle me passe le collier que j’avais acheté autour du cou, sort de son sac à main une laisse qu’elle accroche à l’anneau du collier. Elle me tient en laisse… elle enfile sa chaussure et me traînant derrière elle nous faisons quelques pas dans le couloir… Sa démarche chaloupée devant moi me met dans un état second… Arrivés au bout de ce couloir nous faisons demi-tour... elle me regarde d’un air amusé puis revenons vers la cabine… arrivé à coté de la cabine elle me demande de me remettre à genoux.
Bon Il faut que je téléphone à des amis… Et puis non tiens c’est toi qui vas appeler… Tu vas tomber sur Anne ou Jacques et tu leur dis que je passerais dans 30 minutes. Mais je te préviens tu ne fais aucune allusion sur quoique ce soit… Tu ne dis que ce que je t’ai demandé. Elle sort de son sac un carnet, le feuillette puis décroche le téléphone, fait le numéro et me tend le combiné. Ca sonne... Une fois… Deux fois… On décroche… c’est Anne
Bonjour Madame… Je suis Stéphane et je vous appelle de la part de Madame XXXX qui m’a chargé de vous prévenir de sa visite, elle sera chez vous dans environ 30 minutes
Ok merci Stéphane Bonne fin de journée au revoir. La conversation a été un peu plus longue mais cela ne présentait pas grand intérêt. Madame me félicita pour cette conversation… puis les événements s’enchaînèrent… Une fois le téléphone raccroché… elle tire sur la laisse et m’entraîne dans les toilettes des femmes… De pire en pire… je ne sais plus quoi faire je panique totalement… Elle ouvre la porte des toilettes pour handicapés (plus large que des toilettes habituelles) et me pousse à l’intérieur… Elle entre et referme la porte en la verrouillant.
Très bien tu me sembles être au niveau de ce que tu m’as dit ��tre… dévoué... obéissant… soumis à souhait mais es tu capable de me donner totale satisfaction ?
Je ne sais pas Madame… je ne sais pas ce que vous attendez de moi
TOUT, je veux tout de toi et que tu me sois TOTALEMENT DEVOUE, que tu obéisses au moindre de mes ordres
Oui Madame, je désire réellement vous appartenir afin de devenir votre esclave et assouvir vos désirs et plaisirs. Elle s’esclaffe et me dit :
PARFAIT, J’AIME CE LANGAGE mais tu as encore beaucoup de chemin à parcourir… Retire ta veste A peine l’avais je retiré et accrochée au porte manteau qu’elle me plaque au mur face contre la paroi… elle se serre contre moi… les pinces touchant le mur me mordent les seins et j’ai de plus en plus mal… Elle me place un foulard sur les yeux… puis elle me retourne… tire la laisse de côté… et je la sens se frotter contre moi… une jambe entre les miennes… son genou remonte entre mes cuisses pour venir appuyer sur mon sexe (en érection depuis longtemps) Elle commence à me palper de partout… serre mes fesses à pleine main… m’enfonce deux doigts dans la bouche en faisant des vas et viens… Puis ses mains descendent sur mon torse, elle joue rapidement avec les pinces puis glisse sur mon ventre et à travers mon pantalon elle attrappe mon sexe à pleine main… Je n’en peux déjà plus… l’excitation est à son comble… je tremble de partout d’excitation et de plaisir... elle me comprime le sexe… m’écrase les couilles… puis elle s’écarte et me laisse ainsi dans un état proche de l’orgasme… elle me dit
Baisse ton pantalon et appuis toi sur la réserve d’eau des toilettes. J’exécute, Je suis maintenant pantalon baissé, le cul nu et offert à ses caprices, ses mains reprennent leur promenade sur mon corps … elle me masturbe avec vigueur 10 secondes puis arrête… elle me presse les couilles de plus en plus fort les tire avant de me caresser l’anus… Elle me demande…
Je continue ou pas ?
Oui Madame, utilisez moi comme vous le désirerez
J’ADORE CELA mais sache que tu peux toujours me dire STOP j’arrêterais… et selon mon niveau de satisfaction atteint tu seras ou ne seras pas mon esclave c’est à toi de voir !
Oui madame Elle est derrière moi… Je lui tourne le dos… mais je l’entends fouiller dans son sac… sans rien voir de ce qui se passe… puis après quelques secondes… je sens un corps froid glisser sur mon anus… puis se faire insistant… puis se retirer… puis de nouveau se faire de plus en plus insistant… puis me forcer… de plus en plus fort… Puis me pénétrer d’un coup et d’une telle force que j’en vacille… de douleur… la douleur et le plaisir mélangés me font perdre mes moyens. Je ne le saurais que plus tard mais en fait elle vient de me sodomiser avec un plug ENORME… qui de plus s’avèrera être vibrant. Mais pour le moment elle n’a fait que de me le mettre violemment avec des vas et viens de plus en plus profonds
SUPERBE, de plus tu es vraiment une bonne salope et tu prends bien Cela me plait énormément… Retourne toi et mets toi à genoux. J’exécute. Elle me guide la tête sur son sexe et me demande de la lécher. Elle me plaque la bouche sur son sexe …
Allez lèche moi et correctement petite salope Je m’y emploie du mieux que je peux… elle m’empoigne par la tête et me guide pour son plaisir. Mes lèvres s’abîment sur son sexe … ma langue la pénètre et la lèche en douceur… je fais de mon mieux… Son goût est sucré… Son odeur suave… je suis son objet de plaisir. Je parcours les plis et les replis de son sexe… elle guide ma bouche… j’excite son clitoris… je l’entends gémir… Elle laisse à peine suinter son nectar dans ma bouche et d’un coup me rejette en arrière…
Stop ca suffit. Je l’entend baisser l’abattant des toilettes et me dit assieds toi sur les toilettes J’exécute je m’assieds… je sens le plug me pénétrer encore plus profondément. Elle m’enfile un préservatif puis elle vient s’empaler sur mon sexe qui n’en peut plus d’être en érection. Elle s’enfonce mon sexe en elle… Elle se pénètre sur le gode vivant que je suis devenu…elle s’excite elle même à son rythme avec les mouvements qui lui plaisent… je suis au bord de l’extase… Elle me viole… et je ne suis plus que son jouet sexuel à sa merci… quand enfin elle jouit en lâchant des gémissements de plaisirs. Je n’ai pas éjaculé mais le plaisir est intense… je reste tendu et cela m’en fait mal. Je n’en puis plus j’aurais tellement aimé l’accompagner dans ce plaisir. Elle se dégage. Je prends mon sexe en me caressant pour me masturber et en finir quand je reçois une gifle magistrale
Qui t’a permis de te branler ? espèce de sale petite pute… tu te prends pour qui pour décider de toi même ? Je ne sais plus ou me mettre… elle me lance
Ne recommence jamais à prendre des initiatives de ce genre. Tu veux être mon esclave … A partir de maintenant tu l’es, je t’ai pris donc je te possède. A partir de maintenant je ne tolèrerais plus aucun écart que cela soit bien clair. Habilles toi. Cela suffit pour l’instant je n’ai pas de temps à perdre… j’ai rendez vous… et puisque tu n’as rien à faire tu vas m’accompagner.
Oui Madame Sans rien voir venir je me prends à nouveau une gifle magistrale…
MAITRESSE... Tu es idiot ou quoi ? je viens de te le dire. A présent je suis TA MAITRESSE tu n’as pas compris ou quoi ? J’exige que tu utilises ce terme systématiquement à chaque fois que tu t’adresse à moi… sauf quand je t’appellerais Stéphane face à des gens non initiés… dans ce cas tu me diras Madame. Est ce bien clair salope
Oui Maîtresse
Parfait … Tout à l’heure tu as appelé chez Anne et Jacques… nous y allons ensemble… Mais j’exige une discrétion absolue, je ne veux aucune allusion sur notre relation Maîtresse Esclave c’est compris ? Ce sont des amis qui ne pratiquent pas, donc si on te questionne tu te présenteras comme une connaissance de travail, point barre. A la moindre incartade de ta part tu en subiras les conséquences Est ce bien clair
Oui Maîtresse
Bien, avant d’y aller je veux que tu mettes ton carcan a pointe il faut que je vois cela… Je sors donc le carcan que je le fixe sur mon sexe encore en érection… Les pointes me mordent mais c’est supportable.
Très intéressant… Regarde moi Je lève la tête elle me fixe droit dans les yeux et je sens sa main empoigner le carcan en le serrant… Elle serre de plus en plus fort tout en me regardant fixement. Arrivé à un certain stade la douleur se fait trop grande et je grimace de douleur… Elle sourit avec un petit air de satisfaction sadique
Tu me plais quand tu grimaces. J’aime que tu souffres par et pour moi. Bon habille toi nous y allons Je remonte mon pantalon et je m’habille. Elle détache mon collier et le range dans son sac. Nous sommes remontés et nous partîmes chez ses amis Anne et Jacques.
Cette première rencontre a été le début d'une relation éducative qui a duré plus de 2 ans et le début d'une grande aventure qui a suivi
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bourbon-ontherocks · 1 year
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okay, I moved stuff around in the asks so we wouldn’t end with something depressing 😂 (même si c’est déprimant en soi de devoir faire des pieds et des mains pour que discuter d’une série ne nous donne pas le cafard 🤡)
I’m sorry but I gotta address the timeline again… doesn’t timothée’s line at the beginning imply he and morgane have been dating for two months? "on n’essaie pas encore, ça fait que 2 mois" ? yet gilles tries to get out of his predicament by telling daphné ~je me suis mal exprimé "l’autre jour"… is it so hard to make the dialogue make sense?? 😟 ah, et aussi. congrats to adèle/jessica for whatever time travel gymnastics it took to be born in 1975 and die at 37 in the 2020s. (maybe she enlisted eliott’s help lol. he was wearing a back to the future sweater in the last scene, #timetravellerconfirmed)
I applaud the continuity in some regards though. lille est toujours un vivier olympique, apparemment (or are all cities like that? 😅); whatever research on hinduism they did for 304 was duly reused; morgane’s windows are still broken (tho if it really has been 2 months, we should perhaps hold the applause); she was right and did get dumped pretty fast (🥴💔💔); and, personal fave, my headcanon of a technophobic [gros canard] still holds 📱
but please tell me the product placement won’t last all season, jpp de leur café 💀 céline literally stops drinking tea because they put the coffee maker ON DISPLAY in her office, wtf 😂 a silver lining: it brings out the anticapicalist in morgane since she doesn’t drink a drop of the sponsored coffee timmy brings her at work. 🙏🙏🙏 certes, c’est capillotracté, but it’s something, alright?? let’s take that win before they snatch it away 😅 I’ll leave you with that, thanks for bearing with me! I’ll be happy to hear any and all positive takes you have on this ep. ❣️❣️❣️
"c’est déprimant en soi de devoir faire des pieds et des mains pour que discuter d’une série ne nous donne pas le cafard 🤡" -> And unfortunately, it's just the beginning... 😭😭 let's get used to it
So, before I dive into this one, Morgane's getting dumped by Timothée. This. Was. So. Gratuitously. Hurtful 😱😭 I mean, I was absolutely NOT rooting for them, but I wanted her to breakup with him, not the other way around. She objectively doesn't really care about the guy, and yet he still manages to break her heart by poking the same scar the others poked before, and I just -- 💔💔
Can we talk about how "J'ai besoin d'une relation plus...." "... simple ?" "Ouais c'est ça." "C'est toujours ça..." was such a heartbreaking exchange? Morgane being hit and ran over and over again about the SAME issue really hurt😰, and even more so when put in perspective with later stuff but 🤐🤐
Now, the timeline. 100% agreed, and I noted the same things re the inconsistencies. And the victime's date of birth made zero sense anyway since they changed her identity, right? So her zodiac sign might not be accurate, idk... Also the two months gap, which is necessary to vaguely establish Morgane and Timothée as a ~relationship, implies that Gilles kept pretending to Daphné that he was dating Timothée? And knowing Daphné she probably couldn't keep her mouth shut and made all sorts of allusions in front of Timothée who just had no clue at all? 😂 And I didn't notice Eliott's sweater but you're right, actually this show's been making fun of us and me specifically from the start 😅
(also yes, the windows weren't changed for two months while it was literally snowing during 304 🤦)
Now for me the biggest continuity issue in this episode is Morgane telling David she doesn't smoke while we saw her smoking in 301, I'll leave you with that 😅
Unfortunately, the product placement is far from over, and I must admit that it's particularly unsubtle and annoying this season 😠 but please tell me this didn't kill Céleane (Céline x tea 😆) aka my favorite ship from this show!!! 😱 And I didn't notice the trend but now that you're pointing it out, Morgane NEVER drinks out of these sponsored cups of coffee and only drinks from the anonymous cup during the breakfast scene, so... 👀
Other honorable mentions about this episode include :
Timothée attempting to lecture Serge and the latter just bursting with hilarity at him, that was extremely satisfying to watch 😊
Morgane and David bonding over getting dumped by the loves of their lives, that was sweet. At least Morgane got a modicum of sympathy and understanding this ep 🥲💕
Morgane's video at the end 🤣🤣🤣 Couac Investigations!! The fact that she answered Gilles in the video and the face he makes!!! Love this
Well, this is all I got for today, I hope I made you feel a tiny bit better about this episode (do you still have those boating shoes on or did they break already?)... And I just wanted to say, I will always bear with you 💕 ngl we're facing hard times, but we'll get through this, anon, and we'll get through this together 😘
Til next time! 🥃❤️
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stlocavoile · 1 year
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U Catenacciu
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U Catenacciu signifie littéralement « l’enchaîné ». Cette fête est une procession qui symbolise la montée du Christ au calvaire. Le grand pénitent porte sur ses épaules une croix pesant 40 kilos et traîne à sa cheville une chaîne de 17 kilos. Il est vêtu d’une robe blanche et d’une cagoule rouge et personne ne sait qui il est hormis le curé de la ville.
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En effectuant ce calvaire, le Grand pénitent cherche à se faire pardonner de ses pêchés. Pour être grand pénitent, mieux vaut s’armer de patience. En effet les places sont rares. Le grand pénitent est secondé par un autre pénitent, qui est lui vêtu de blanc. Celui-ci porte le bout de la croix.
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8 autres pénitents viennent leur prêter main forte. Vêtus d’une robe noire, ces derniers  portent le christ, et sont encadrés par la confrérie. Les 10 pénitents accompliront le chemin pieds nus. Le parcours du pénitent commence  le mercredi 48 heures avant le vendredi saint. Il est enfermé 2 jours  préparer à l’abri du regard afin de se préparer.
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Dans l’après-midi du vendredi saint, le pénitent quitte le couvent pour se rendre à l’Eglise Sainte Marie Sartène, son calvaire débutera dans la soirée. A 21 heures, l’église Sainte Marie de Sartène, ouvre ses portes, le parcours des pénitents peut commencer. Les 10 pénitents partent pour suivre un itinéraire très précis, ils arpenteront les rues les plus abruptes de Sartène.
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Comme le Christ, le pénitent rouge doit chuter 3 fois à terre. Une fois au sol, la foule entière avec  la confrérie et le curé entame une série de chants religieux et de prières.
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Les pénitents rejoignent ensuite le parvis de l’Eglise Sainte Marie où le grand pénitent se mettra à genoux devant la foule entière pour écouter le prêtre récapitulant les étapes du chemin menant le Christ à son calvaire.
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Pour finir , le grand pénitent rentre dans l’église, et dépose la croix devant l’autel, entouré de tous les pénitents. Il s’agenouille jusqu’à ce que les pèlerins aient embrassé le Christ.
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Le  calvaire se termine, une fois pque la foule est partie. Alors le grand pénitent est reconduit au couvent Saint Côme et Damien. Il ne sera libéré que tard dans la nuit afin de respecter l’anonymat. http://stlocavoile.com Renseignements et réservations pour votre logement insolite Porto Vecchio, St Cyprien Corse du sud Read the full article
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claudehenrion · 2 years
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Nos enfants sont-ils encore ‘’nos enfants ?’’
  J'admirais l'autre jour, dans un silence proche d'une action de grâce, quelques uns de mes petits enfants (NB : à ''15 ''petits'', tous grands + les pièces rapportées + les ''arrière--'', les réunir est une quadrature du cercle, hélas : ils sont partis coloniser le monde ! Tant pis pour nous !) : penchés sur l'écran de leur smartphone (chacun le sien, comme les vôtres), leur cou gracile faisait penser à des cols de cygnes, de ravissants cygnes comme figés dans la glace indifférenciée de la technologie. Ils étaient ensemble, mais seuls... ou seuls ‘’et-ou-mais’’ ensemble, qui peut le dire....
C'est en 1923, au sortir des horreurs de la Grande Guerre, que le grand Khalil Gibran écrivait, dans ''le Prophète'' : ''Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de Vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu'ils soient avec vous, ce n'est pas à vous qu'ils appartiennent. Vous pouvez leur donner votre amour mais non vos pensées, car ils ont leurs propres pensées''. Qu'aurait-il pensé, cent ans plus tard, s'il avait connu l'actuel assujettissement à ces téléphones que l'on dit ''smart'' parce qu'ils savent nous enchaîner avec plein de gadgets dont, en réalité, nous pourrions nous passer sans qu'il y ait mort d'homme 
Jour et nuit, ces soi-disant ‘’téléphones’’ s’imposent, remplis jusqu'à la gueule de messageries, ''d'applis'', de jeux,  de vidéos, de notifications, d'imprécations, de faux bruits, de films, d'injonctions comminatoires, d'appels et de rappels, de réseaux dits sociaux (en vérité, ils sont totalement dé-socialisants !), de chaînes (c'est le mot exact : ''qui enchaîne''), voire de sexfies ou sextagrames --i.e. des photos d'eux-mêmes et / ou de leur sweet-heart du jour, plus ''à poil'' que moins, qui vont circuler sur le Net (nous en reparlerons a / s de la pornographie). En gros, nos enfants se réveillent avec Instagram, ils se couchent (''à pas d'heure'' !) avec Tik-tok, ils s'endorment après une ''série''. Ils marchent, déjeunent, dînent, mangent, le portable à la main --même en classe, ''en scred'' ou ''en vrai''. Ils ouvrent, regardent, consultent, ''scrollent'' à longueur de temps, et ''se visualisent'' dans des décors trop clinquants, somptueux mais improbables. Au vrai sens, c’est une addiction... à rien.
Le philosophe et penseur Michel Serre, dans son ''Eloge de la modernité'' (publié en 2012), avait étudié ces ''petites poucettes'' dont il parlait avec grande tendresse, en plaidant l'indulgence : il voyait en elles l’annonce des réjouissances technologiques à venir, car ces petites filles modèles tenaient le devenir du monde au bout de leur doigt interagissant --temps révolus !-- avec un cadran téléphonique du modèle circulaire 746 Rotary, inchangé depuis 1970 (NB : il s'agissait de leur index, pas encore de ces pouces virtuoses de l'alphabet ''Azerti'' qui battent sans cesse leurs propres records de vitesse). Cette génération, disait-on alors, allait inventer de nouvelles manières de vivre, de nouvelles interactions entre les âges, et établir (enfin !) des ''ponts'' entre parents et enfants. Comme on s'est trompé ! Tout faux ! 
Sauf sur un point : nos enfants de 2022 sont bien des ''petits Poucets'', mais dans le sens que les frères Grimm avaient donné à ce nom dans leurs ''Contes'' , où des parents pauvres et frustes étaient contraints d'abandonner leurs enfants dans la forêt. Une astuce du plus jeune, qui semait des cailloux, les ramenait. Mais un jour.. pas de cailloux, qu’il a fallu remplacer par des miettes de pain que les oiseaux ont mangées, livrant ainsi les enfants au méchant ogre. Ce conte cruel peut être lu ou plutôt relu comme une métaphore de notre époque : des parents sans ressources et désarmés devant le raz-de-marée des progrès informatiques sont contraints d'abandonner leur couvée dans la forêt du Net où l'ogre ''technologie'' s'apprête à les dévorer... D'un autre côté, comment faire lorsqu'on sait les désespoirs et les colères lorsqu'on les prive, 5 petites minutes, de leur drogue réputée douce ?
La vérité, c'est qu'ils ne peuvent plus s'en passer. Mais nous autres, les adultes, dans le fond, ne sommes-nous pas en train de les suivre, sans oser le reconnaître, dans ce labyrinthe aux mille tentations ? Ne sommes-nous pas tous en train de devenir de vieux cygnes, la tête penchée sur notre petite lucarne, position qui rend presque impossible de faire attention aux autres, d'être à l'écoute du monde hors du ''prêt-à-penser-de-traviole'' qui nous est fourni ‘’H24′’ sans effort de recherche ou de réflexion, d'avoir des activités sportives, artistiques, religieuses ou autres, ou, tout simplement de ne rien faire --je veux dire RIEN, même ne pas consulter son portable pour savoir si un truc ou quelqu'un n'a pas cherché à vous tirer de cette minute loin du néant ! C'est un comble : le néant nous empêche de faire... rien !
Et pourtant, comme c'est important de ne rien faire ! Les plus belles œuvres, les plus grandes idées, les plus beaux livres, sont nés de longues heures de réflexion, pas du tumulte permanent et de l'occupation du cerveau en activités superficielles : les belles et les grandes choses sont les enfants du ''temps libre''. Des chercheurs viennent de découvrir (''pas trop tôt'' !) que l'Art, comme l'Amour, naît de l'ennui et meurt de la technologie... ce que l'on voit bien : ce n'est pas dans cet océan de soi-disant informations-qui-n'en-sont-pas que nous trouverons jamais le courage, la force ... et le temps de sortir de nous-mêmes. En rythme avec nos portables, nous nous ''allumons'' le matin, et nous nous ''éteignons'' le soir. Mais nous, adultes, nous avons (encore) la chance de n'avoir pas été dévorés par l'ogre... Jusqu'à quand ?
A nous de trouver en nous la force, la constance, les moyens, l'intelligence, les ruses, voire les contournements pour maintenir nos enfants dans la sphère des humains, faute de quoi c'en est fini d'eux... et de toute humanité : de proche en proche, la jeunesse du monde entier, contaminée et comme fascinée par la facilité et l'attrait du vide, basculera comme la nôtre, (puisque l'Europe et l'Occident ont encore, quoi qu'en disent les faux prophètes, encore une longueur d'avance sur le reste du monde. Sauf que cette fois, c'est ''la fois de trop'' !) vers une longue nuit dont personne ne peut dire dans quel gouffre sans fond elle va nous entraîner...
H-Cl.
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lours-postal · 11 months
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2023 – 617
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lours-file-a-telie · 1 year
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philatélie 12
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lisaalmeida · 2 years
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Poème :
′′ Ce n'est rien de ton corps ′′
Jaime Sabines
Ce n'est rien de ton corps,
Ni ta peau, ni tes yeux, ni ton ventre,
Ni cet endroit secret que nous connaissons tous les deux,
Fosse de notre mort, fin de notre enterrement.
Ce n'est pas ta bouche-bouche
qui est comme ton sexe -,
ni la réunion exacte de tes seins,
Ni ton dos doux et doux,
Ni ton nombril, où je bois.
Ce ne sont pas tes cuisses dures comme le jour,
Ni tes genoux d'ivoire au feu,
Ni tes petits pieds sanglants,
Ni ton odeur, ni tes cheveux.
Ce n'est pas ton regard - c'est quoi un regard ?-
Triste lumière égarée, paix sans maître,
ni l'album de ton oreille, ni tes voix,
Ni les cernes qui te laissent dormir.
Ni ta langue de vipère non plus,
flèche de guêpes dans l'air aveugle,
ni l'humidité chaude de ton étouffement
qui tient ton baiser.
Ce n'est rien de ton corps,
Pas de brin, pas de pétale,
Pas une goutte, pas un gramme, pas un instant :
C ' est juste cet endroit où tu étais,
ces mes bras têtus.
Jaime Sabines (25 mars 1926-19 Mars 1999)
Il était un poète et politicien mexicain reconnu comme l'un des grands poètes mexicains du XXe siècle.
Peinture :
Belarmino Miranda Montoya - De la série Manantial, 2005
Huile sur toile, 110 x 150 cm
Belarmino Miranda Montoya, né à Medellin (Colombie) 1966
′′ Amoureux de l'AMOUR, je pense que je suis un peintre fidèle à l'amour pour la femme ; je veux juste exprimer la beauté de son corps, à l'intérieur d'un fort mais très pur érotisme, sans aucune occultation, de femmes qui sont des emblèmes de la perfection physique, des corps qui crient, livrent, approximation, femmes qui s'imposent.
Je peins l'amour qui n'a pas peur de révéler quoi que ce soit, parce qu'il donne, mais toujours avec un grand humanisme, hautement signifiant, toujours de la main de maîtres anciens et toujours amoureux des femmes hautement poétiques qui irradient beauté, joie et beaucoup d'érotisme ′′
′′ Un artiste ordinaire se contente de son œuvre. Un artiste extraordinaire ne trouve jamais la perfection, il y a toujours autre chose à ajouter, à chercher, un coup de pinceau de plus, une note de plus, une ligne de plus.
La beauté d'une œuvre d'art est dans l'œil de l'observateur. L ' art est dans l'essence de tout être humain, les uns pour le créer et les autres pour l'admirer."
Source : SABINES, JAIME. <<Poèmes en liberté>>. Alliance éditoriale
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lepartidelamort · 4 days
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Musk est le plus énorme brouteur en vie
Les nigérians ont trouvé à qui parler.
Cette vidéo est à la fois la plus cringe, la plus gay et la plus hilarante de la semaine.
Au début j’ai cru que c’était un compte parodique.
Le commandant @rookisaacman est sorti du Dragon et passe le premier des trois tests de mobilité de la combinaison qui permettront de tester le contrôle général des mains, les mouvements verticaux avec Skywalker et la retenue des pieds.
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Il y a un autre angle :
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« Skywalker »
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Je ne sais pas ce qui est le plus malaisant.
Que le type ait l’air handicapé ou que ça ressemble aux effets spéciaux d’un film indien.
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Même vibe.
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Mais il y a encore plus cringe.
Beaucoup plus cringe.
Ce sont les personnes souffrant de difficultés mentales qui font un lien bizarre entre immigration et conquête de l’espace.
Ils répètent en boucle que sans l’immigration du tiers-monde nous serions déjà sur Jupiter.
SpaceX, qui est une entreprise américaine, se situe dans le pays occidental le plus submergé par l’immigration non-blanche.
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Pourquoi les missions spatiales de Musk ressemblent à un casting de Disney ?
C’est le problème avec les trentenaires attardés fans de Star Wars.
Les fans de Star Wars devraient être exécutés en place publique.
Ces pédés de rebelles sont les héros du film et les jedis sont d’énormes tantouzes eux-mêmes. Je n’ai jamais vu de « gentils » que l’on a aussi immédiatement envie d’éclater à travers l’écran.
Ils sont la préfiguration des hommes soja antifascistes de notre époque.
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Aucun adulte équilibré ne peut être sérieusement fan de Star Wars et encore moins chercher à transposer ce film dans la réalité.
Ceux qui le veulent sont des gens qui s’inventent un univers parallèle parce qu’ils n’aiment pas cette vie et cette terre.
Jadis, il y avait la religion pour compenser, maintenant ils ont SpaceX.
Si on prend SpaceX pour un véritable programme spatial avec un but tangible, on ne comprend rien. Si on voit SpaceX comme un scam doublé d’une série de Sciences Fiction qu’un autiste richissime se fait payer avec l’argent du contribuable américain, on comprend tout.
Musk est un sociopathe. Comme avec ses voitures merdiques qui ont déjà tué officiellement 44 personnes innocentes, son projet spatial consiste à jouer aux jeux vidéos IRL en tuant des personnes qui existent réellement.
Quand on est richissime, on peut le faire.
Si demain vous payez quelqu’un pour faire un truc dangereux et qu’il se tue, vous serez poursuivi et emprisonné. Si vous êtes milliardaire, les médias diront que vous êtes un génie.
Musk va faire tuer tout un tas de types en les mettant dans ses engins de mort pour les besoins de sa série B. Il dira que ce sont des pionniers disparus héroïquement pour la civilisation qu’il construit.
Et les fans de Star Wars accepteront son explication.
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Mais au moins j’aurais mon nom au générique !
Aller sur Mars n’a aucun intérêt, en plus d’être extraordinairement létal.
C’est un désert de cailloux dépourvu d’oxygène où la température moyenne est de moins 60 degrés.
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Sur cette planète, un être humain pèse 38% de son poids terrestre, ce qui l’expose à tous les effets désastreux d’une faible gravité comme la perte de masse musculaire, une fragilisation des os, des problèmes cardiovasculaires de plus en plus graves ou la destruction progressive du système digestif, entre autres.
Nous sommes le fruit de centaines de millions d’années d’évolution sur cette planète, nous en arracher nous conduit invariablement à une mort accélérée.
Il n’y aura jamais d’atmosphère respirable sur cette planète et quand bien même il y en aurait une, ce serait tout de même inhabitable.
L’Australie est un gigantesque désert continental où l’on peut théoriquement aller vivre. Il est infiniment plus simple d’y acheminer tout ce que l’on veut pour s’y établir et l’atmosphère y est respirable.
Pourtant personne n’ira jamais vivre dans un tel désert parce qu’il ne sera jamais qu’une immensité de caillasses inhabitable.
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Outre que personne n’aurait quelque chose à faire de la transformation du désert australien en continent vert, c’est physiquement impossible.
Prétendre le faire sur Mars est en réalité un test de QI.
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Vous voyez ces impacts de météorites de la taille de la France ? Ça vous tenterait d’en prendre une sur le coin de la gueule ?
Comme lors de la découverte des Amériques, la première chose qui arriverait sur Mars lors d’une mission spatiale de Musk serait un nègre. Et si ce n’est pas lors de la première mission, ce serait lors de la deuxième ou de la troisième.
Étendre la sous-culture américaine contemporaine à une portion de ce désert gelé n’est pas de nature à résoudre quoi que ce soit et certainement pas la crise spirituelle qu’affronte l’homme blanc.
Le pitch de Musk pour vendre son truc aux gogos est si débile qu’on peine à croire que ça marche. Mais encore une fois, il s’adresse à un public émotionnellement attardé qui est fan de Star Wars.
Rendre la vie multiplanétaire permettrait de réduire considérablement le risque d’extinction des civilisations.
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Mars est une des rares planètes solides du système solaire où l’on peut effectivement poser un pied.
La première planète hors de notre système solaire est Proxima du Centaure.
Avec un vaisseau spatial actuel capable de naviguer à 58,000 kilomètres par heure, il faudrait seulement 80,000 ans pour l’atteindre. Avec un vaisseau capable d’approcher la vitesse de la lumière – le plafond de vitesse maximal de notre réalité – cela prendrait 16,000 ans.
Et sur place, personne ne sait ce à quoi cette planète ressemble.
Donc, non, il n’y a pas quelque part une jolie planète où l’homme blanc pourra se rendre en 6 mois pour échapper aux bougnoules de son quartier.
Ce n’est pas réel.
C’est juste le jeu vidéo meurtrier de Musk.
Les gens qui tombent dans ce scam ne peuvent pas être pris au sérieux.
Si vraiment quelqu’un n’en peut plus des bougnoules, il peut aller vivre à moins 60 degrés en Sibérie ou à plus 60 degrés en Australie. C’est faisable dans l’heure si vous avez l’argent pour un billet d’avion. Vous n’avez pas besoin de vous inventer une vie imaginaire dans dix siècles pour vivre comme sur Mars.
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Démocratie Participative
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alex-illustrateur · 2 months
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Dessin au café le 23/07/24 - N'oublions pas les bases : les mains #1
Ce matin, je travaille sur une série de dessins de mains pour revisiter les bases. Les mains, pieds et oreilles sont les plus complexes à maîtriser. La mise en couleur du comic PME avance bien, l'épisode arrive bientôt ! #Dessin #Art #Comics #PME
Ce matin, je retourne aux bases avec une petite série de dessins de mains que je travaillerai probablement toute la semaine, histoire de me remettre en tête les volumes de cette structure complexe. Les mains, les pieds et les oreilles sont, selon moi, les parties du corps les plus difficiles à maîtriser en dessin. Elles sont non seulement complexes et variées, mais souvent aussi abîmées ou…
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