Tumgik
#sud des États-Unis
mmepastel · 2 years
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Joie ! Bonheur ! Félicité !
Une nouvelle écrivaine qui m’a séduite de A à Z avec son roman mené tambour battant !
Vous pouvez lire ci-dessus la 4e de couverture qui vous renseignera sur le sujet du livre. Mais ce qui a compté pour moi, au-delà de la quête (parfois qui frôle l’enquête) qui se résoudra avec brio d’ailleurs, c’est le souffle romanesque qui emporte tout dès le début. On éprouve vraiment les lieux où se déroulent l’histoire (de la chaleur moite du Mississippi à la mangrove inquiétante des Everglades), et on se passionne pour les personnages. En premier lieu, Bert et son frère, tout jeunes quand l’histoire démarre. Leur lien est fort, assez bouleversant ; ils font face à leur culpabilité (ils s’estiment responsables de la disparition de leur sœur) et au naufrage progressif de leur mère (dévorée de chagrin) avec gravité. Ils mûrissent en accéléré, forcés par les circonstances. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, et ils s’en tirent bien, grâce à leur solidarité et à leur courage. Pas de misérabilisme dans le récit. Les dialogues sont souvent drôles et bien sentis car ils traduisent un mélange de bon sens pétri de superstitions et que les personnages sont hauts en couleurs. Tante Clem et ses pouvoirs ses herbes, Earl l’énigme, Chester le fou blessé, et une foule de gens bien campés, qui proposent un éventail assez truculent de l’humanité de ce sud des États-Unis, celui des laissés pour compte, des gens qui se bricolent une vie et une histoire.
Bert va parcourir un long chemin, tortueux et dangereux, pour connaître la vérité sur sa famille. Mais elle est têtue, tenace et sa quête de réponses est obsessionnelle, identitaire mais quasi métaphysique aussi.
Qui sommes-nous ? Le produit d’un lieu ? Le fruit de deux êtres ? D’une lignée ? Une famille peut-elle être maudite ? Peut-on décider de sa vie, de sa famille ? Les malheurs de nos ancêtres se transmettent-ils ?
Parallèlement à la trajectoire de Bert, on découvre le passé des lieux, et le parcours tragique d’une famille, violentée par le racisme, qui fait partie intégrante du Sud des États-Unis. On comprend alors la psychologie malade d’un père, malmené par la vie, construit de blessures et de déchirements qui font de lui un paradoxe : escroc, père aimant, illuminé, superstitieux.
A la fin de sa quête, Bert en sortira bouleversée mais éclairée, plus que jamais désireuse de dire la vérité et de rompre avec la tradition familiale des mensonges et des secrets. Au fond, le roman raconte la nécessité de la mémoire, de la transmission, des histoires qu’on se fait passer pour ne rien oublier.
Et le lecteur, lui, aura à nouveau envie de lire une histoire aussi puissante, écrite par Tiffany Quay Tyson.
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Carte des tribus autochtones d’Amérique
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Les ancêtres des Amérindiens actuels sont arrivés en Amérique du Nord il y a environ 15 000 ans. En conséquence, une grande diversité de communautés, de sociétés et de cultures s’est finalement développée sur le continent au fil des millénaires. La population des peuples autochtones des Amériques avant le voyage de Christophe Colomb en 1492 était de 70 millions 562 tribus habitaient le territoire contigu des États-Unis. Les dix plus grandes tribus indiennes d’Amérique du Nord : les Arikara, les Cherokee, les Iroquois, les Pawnee, les Sioux, les Apache, les Esquimaux, les Comanches, les Choctaw, les Cris, les Ojibwa, les Mohawk, les Cheyenne, les Navajo, les Seminole, les Hope, les Shoshone, les Mohican, les Shawnee, les Mi’kmaq, les Paiute, les Wampanoag, les Ho-Chunk, les Chumash, les Haida. La carte donne une perspective des jours heureux les Mayas et des Aztèques ont pris fin bien avant les tribus de l'intérieur des terres d'autres régions, certaines d'entre elles résistant encore presque jusqu'au 20e siècle. À une époque, les peuples autochtones, qui comptaient des millions de personnes, parlaient près de 4 000 langues. La conquête européenne des Amériques, qui a commencé en 1492, s'est terminée par une forte baisse de la population amérindienne à cause des épidémies, des hostilités, du nettoyage ethnique et de l'esclavage. Lors de la fondation des États-Unis, les tribus amérindiennes établies étaient considérées comme des nations semi-indépendantes, car elles vivaient généralement dans des communautés séparées des immigrants blancs.
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culpture de 4,5 m dans le Dakota du Sud Dignité à été réalisée par l'artiste Dale Lamphere pour honorer les femmes de la nation sioux
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droitsdesfemmes · 2 months
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Harriet Tubman, 1895
Harriet Tubman, née Araminta Ross vers 1822 dans le comté de Dorchester, Maryland, était une abolitionniste américaine, militante pour les droits civiques et figure emblématique de l'Underground Railroad. Elle est surtout connue pour avoir aidé environ 70 esclaves à échapper à la servitude en effectuant quelque treize missions de sauvetage. En 1849, Harriet Tubman s'est échappée de l'esclavage pour se réfugier à Philadelphie. Par la suite, elle est retournée plusieurs fois dans le Sud pour sauver sa famille et d'autres esclaves via l'Underground Railroad, un réseau secret de routes et de refuges sûrs dirigé par des abolitionnistes. Harriet, surnommée « Moses » (Moïse), était réputée pour sa capacité à guider les esclaves en toute sécurité, affirmant n'avoir « jamais perdu un passager ». Pendant la Guerre de Sécession, elle a servi l'Union comme infirmière, cuisinière, éclaireuse et espionne. Elle a notamment conduit le raid de la rivière Combahee en 1863, libérant plus de 750 esclaves et devenant la première femme à diriger une opération militaire aux États-Unis. Après la guerre, Harriet Tubman s'est installée à Auburn, New York, où elle a continué son activisme, notamment en faveur du droit de vote des femmes. Elle a fondé la Harriet Tubman Home for the Aged, une institution pour les personnes âgées et nécessiteuses et a travaillé aux côtés de figures notables comme Susan B. Anthony et Elizabeth Cady Stanton dans le mouvement pour le suffrage féminin. Harriet Tubman est décédée le 10 mars 1913, laissant derrière elle un héritage de courage et de lutte pour la liberté et l'égalité. Son influence perdure à travers de nombreux honneurs posthumes, dont l'initiative de placer son image sur le billet de 20 dollars américains.
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equipe · 1 year
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Tumblr Live débarque !
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Bien le bonjour, Tumblr 👋. Nous tenions à vous annoncer l'arrivée d'un service de diffusion en direct que nous avons sobrement baptisé Tumblr Live.
Tumblr Live apporte le live streaming directement dans votre tableau de bord, ce qui signifie que vous pouvez faire converger votre audience d'abonnés Tumblr et votre audience de stream en un seul et même lieu !
À l'origine, Tumblr Live n'était déployé qu'aux États-Unis sur nos applications Android et iOS, mais le service se lance dès cette semaine dans davantage de territoires à travers le monde, et ce, sur toutes les plateformes (Android, iOS et sur le Web).
En clair, si vous résidez dans l'une des régions listées ci-dessous, vous pourrez regarder et diffuser des streams ! Alors, il est peut-être temps de partager vos pérégrinations dans Minecraft, les étapes de conception de votre dernière grenouille en amigurumi, vos balades matinales dans les rues ou le montage de votre dernier Gunpla… bref, tout ce que vous souhaitez partager avec le monde !
Voici la liste des régions concernées par ce déploiement : – Brésil – Canada – Corée du Sud – Japon – Malaisie – Mexique – Royaume-Uni – Turquie – Union Européenne
Et voilà comment fonctionne Tumblr Live :
L'icône Caméra 🎥 située dans la partie inférieure de l'application vous mènera à l'onglet Tumblr Live dans lequel vous pourrez naviguer parmi les streams actuellement en live. La partie supérieure du tableau de bord vous permettra également de découvrir des streams en live.
Vous pouvez streamer au gré de vos envies, à condition de respecter les règles de bonne conduite, en appuyant sur le bouton "Passer en live !". C'est aussi simple que ça.
Le streaming fonctionne aussi bien avec la caméra frontale qu'avec la caméra arrière de votre appareil (les plus timides apprécieront sans doute cette option).
Vous pouvez désigner comme modérateurs les plus loyaux de vos spectateurs. Ils pourront ainsi vous aider à kicker les éventuelles personnes au comportement indésirable durant vos streams.
En appuyant sur un avatar actuellement en live, vous pouvez accéder directement à son stream, et ce, que vous soyez abonné ou non au blog de cet utilisateur.
Au cours des streams, vous pouvez envoyer des cadeaux si vous le cœur vous en dit afin de soutenir les streameurs que vous appréciez.
Ajoutez vos streameurs préférés à vos Favoris pour les retrouver plus facilement par la suite dans un onglet dédié.
Et voilà tout. Maintenant, imaginez juste un instant… Des streams de jeu vidéo ? Des clubs de lecture ? Des campagnes endiablées de D&D ? Des artistes qui donnent vie à leurs créations sous vos yeux ? Des démonstrations de cosplay ? Des tutos de crochet ? Des concerts improvisés à la maison ? Des histoires qui font peur ? Des visites virtuelles de musée ? Ou… des crabes ?!
Avec Tumblr Live, c'est un tout nouveau terrain de jeu qui s'offre à vous et nous avons hâte de découvrir ce que vous saurez en faire.
Amusez-vous bien ! 💖 
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jloisse · 1 year
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🇺🇦 Aide financière et militaire à l'Ukraine depuis février 2022 :
🇺🇸 États-Unis : 67 milliards de dollars
🇪🇺 UE : 33 milliards de dollars
🇺🇸 Royaume-Uni : 10 milliards de dollars
🇩🇪 Allemagne : 9 milliards de dollars
🇯🇵 Japon : 5,6 milliards de dollars
🇨🇦 Canada : 5 milliards de dollars
🇵🇱 Pologne : 4 milliards de dollars
🇳🇱 Pays-Bas : 3,5 milliards de dollars
🇳🇴 Norvège : 2 milliards de dollars
🇩🇰 Danemark : 1,6 milliard de dollars
🇸🇪 Suède : 1,6 milliard de dollars
🇫🇷 France : 1,2 milliard de dollars
🇮🇹 Italie : 1,1 milliard de dollars
🇫🇮 Finlande : 1,1 milliard de dollars
🇪🇸 Espagne : 0,75 milliard de dollars
🇸🇰 Slovaquie : 0,67 milliard de dollars
🇨🇿 Tchéquie : 0,6 milliard de dollars
🇱🇹 Lituanie : 0,52 milliard de dollars
🇪🇪 Estonie : 0,42 milliard de dollars
🇧🇪 Belgique : 0,41 milliard de dollars
🇰🇷 Corée du Sud : 0,4 milliard de dollars
🇱🇻 Lettonie : 0,4 milliard de dollars
🇦🇺 Australie : 0,36 milliard de dollars
🇵🇹 Portugal : 0,33 milliard de dollars
🇧🇬 Bulgarie : 0,24 milliard de dollars
🇬🇷 Grèce : 0,19 milliard de dollars
🇭🇷 Croatie : 0,15 milliard de dollars
🇱🇺 Luxembourg : 0,09 milliard de dollars
🇸🇮 Slovénie : 0,06 milliard de dollars
🇹🇷 Turquie : 0,06 milliard de dollars
🇦🇹 Autriche : 0,04 milliard de dollars
🇨🇭 Suisse : 0,04 milliard de dollars
🇮🇪 Irlande : 0,03 milliard de dollars
🇮🇸 Islande : 0,02 milliard de dollars
🇳🇿 Nouvelle-Zélande : 0,02 milliard de dollars
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chapeau-cowboy · 11 days
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D'où vient le nom "Cowboy" ?
Si tu t'intéresses à l'univers du western et des ranchs, tu t'es probablement demandé d'où vient le nom cowboy. C'est une question fascinante qui nous emmène à la croisée des chemins entre histoire, culture et étymologie. Alors, en selle et partons pour un voyage dans le temps !
Une Étymologie qui Voyage
Le terme cowboy vient du mot espagnol "vaquero", qui désigne un homme s'occupant du bétail à cheval. Le mot espagnol "vaquero" provient de "vaca", qui signifie vache en espagnol, lui-même dérivé du latin "vacca". Les vaqueros sont les ancêtres directs de nos cowboys modernes, apportant leurs traditions d'élevage de bétail et de gestion des ranchs lorsqu'ils ont migré vers le Nouveau Monde.
Des Premiers Pas à l'Ouest
Quand les premiers colons européens sont arrivés en Amérique, ils ont rencontré les vaqueros au Mexique et dans le sud-ouest des États-Unis. Ces derniers ont adapté leurs techniques d'élevage aux vastes plaines et grands espaces américains. À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les traditions espagnoles ont fusionné avec celles des colons anglophones pour donner naissance au terme cowboy. Ce mot a été utilisé pour la première fois en 1849 aux États-Unis.
Le Cowboy dans la Culture Américaine
Le cowboy est devenu un symbole emblématique du Far West, des rodéos, des grands espaces et de la conquête de l’ouest américain. Le cowboy est souvent associé à des chapeaux de cowboy, des bottes en cuir, et des déguisements qui évoquent les western classiques et les films western. Dans la culture populaire, il incarne l'esprit aventureux et libre de l'Ouest américain.
Évolution et Influence Culturelle
Le terme a évolué avec le temps. Au XIXe siècle, les cowboys étaient souvent appelés cowhands, drovers, ou stockmen. Au fil des décennies, des variantes comme buckaroo, cowpoke, et cowpuncher ont enrichi le vocabulaire du cowboy. Ces termes reflètent les différentes traditions et techniques de gestion du bétail dans diverses régions des États-Unis.
Un Symbole Légendaire
Aujourd'hui, le cowboy est un personnage de légende, souvent représenté dans les western movies, les festival western, et les danses country. Que ce soit à travers les aventures de Lucky Luke ou les récits de Buffalo Bill, le cowboy continue d'incarner une image de courage, d'indépendance et de romance lié à la pionnière et aux séries télévisées qui explorent cette époque fascinante.
Conclusion
En fin de compte, le mot cowboy est un mélange d'influences historiques, culturelles et linguistiques. Il capture l'essence d'un mode de vie qui a façonné une partie de l'histoire américaine et continue de captiver notre imagination. Alors, la prochaine fois que tu mettras ton chapeau de cowboy ou que tu assisteras à un rodéo, tu sauras d'où vient ce terme emblématique et ce qu'il représente réellement.
Si tu cherches à te plonger encore plus dans l'univers du cowboy, n'oublie pas de visiter notre site pour découvrir notre gamme de chapeaux de cowboy, de bottes et de déguisements pour toutes les occasions. C'est le moment de faire vivre la légende !
FAQ : D'où vient le nom "Cowboy" ?
1. Quelle est l'origine du mot "cowboy" ?
Le terme "cowboy" trouve ses racines dans le mot espagnol "vaquero", qui désigne une personne s'occupant du bétail. "Vaquero" vient du mot espagnol "vaca", signifiant « vache », lui-même dérivé du latin "vacca". Le mot a été utilisé pour la première fois en anglais au début du XVIIIe siècle pour décrire des jeunes garçons chargés de garder les vaches.
2. Quel est le lien entre les cowboys et les vaqueros ?
Les cowboys américains modernes ont été fortement influencés par les vaqueros du Mexique. Les vaqueros ont introduit des techniques et un style de gestion du bétail qui se sont intégrés aux pratiques des cowboys en Amérique du Nord. Les traditions espagnoles ont évolué pour devenir le cow-boy emblématique que nous connaissons aujourd'hui, avec des influences significatives des pionniers et des colons anglophones.
3. Pourquoi le terme "cowboy" a-t-il été utilisé au XVIIIe siècle ?
Au XVIIIe siècle, le mot "cowboy" était utilisé en Angleterre pour décrire des jeunes garçons s'occupant du bétail. Ce terme a évolué au fil du temps pour désigner les éleveurs de bétail dans l'Ouest américain, et il est devenu synonyme de far-west et de l'image emblématique du cowboy dans les films westerns et la culture populaire.
4. Le terme "cowboy" a-t-il toujours été positif ?
Non, le terme "cowboy" n'a pas toujours eu une connotation positive. Pendant la Révolution américaine, le terme était utilisé pour désigner des combattants loyalistes qui volaient du bétail aux colons. Au XIXe siècle, dans des endroits comme Tombstone, Arizona, il a été utilisé de manière péjorative pour désigner des voleurs de bétail et des hors-la-loi.
5. Quelles sont les variations régionales du terme "cowboy" ?
En fonction de la région, plusieurs termes sont utilisés pour désigner des cowboys. Par exemple, "buckaroo" est souvent utilisé dans le Grand Bassin et en Californie, "cowpoke" au Texas et dans les États voisins, et "cowhand" est une autre variante commune. Ces termes reflètent les différentes influences et traditions régionales en matière de gestion du bétail.
6. Comment le cowboy est-il représenté dans la culture populaire ?
Dans la culture populaire, le cowboy est souvent représenté à travers des films western, des romans et des festivals de musique country. Des personnages emblématiques comme Lucky Luke et Billy le Kid ont contribué à façonner l'image du cowboy comme un héros du Far West, tandis que des événements comme les rodéos et les festivals western célèbrent la vie des cowboys.
7. Quelle est l'évolution des traditions des cowboys ?
Les traditions des cowboys ont évolué au fil des siècles. Initialement influencées par les vaqueros espagnols, les pratiques des cowboys ont été adaptées aux besoins de l'industrie du bétail aux États-Unis. Les techniques d'élevage et les équipements ont évolué, mais de nombreuses traditions classiques, comme l'utilisation du chapeau de cowboy et les techniques de rodéo, sont toujours présentes dans le monde moderne.
8. Comment les cowboys sont-ils représentés aujourd'hui ?
Aujourd'hui, les cowboys sont souvent associés à des événements culturels comme les festivals country, les shows de rodéo, et les concours d'équitation western. Ils sont également une partie intégrante de l'héritage de l'Ouest américain et continuent d'inspirer des histoires, des films et des chansons qui célèbrent leur esprit et leur mode de vie.
À voir aussi : Comment s'habille une femme cowboy ?
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emiesphere · 1 month
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S’il y avait un mot pour représenter San Francisco ce serait mélange. Un mélange qui flirte presque avec contraste parfois.
Cela passe d’abord par la météo. En arrivant j’ai senti cette brise chaude et l’effluve des eucalyptus qui m’ont rappelé le sud. Mais l’après-midi j’ai eu le droit au traitement bourguignon/breton : brouillard, froid et bruine. D’ailleurs il connaissent encore mieux le brouillard que moi car il est là toute l’année. C’est pour ça que la ville est aussi appeler Fog City (traduisez la ville brouillard).
San Francisco c’est également un mélange entre nature et construction. Au bord de l’océan dans une baie avec une vue magnifique, elle accueille des lions de mer qui logent annuellement au port. Et comme beaucoup de grandes villes américaines c’est très, trop construit. En plus de beaucoup construire ici on aime construire grand, gros et souvent moche.
Mais San Francisco c’est surtout un mélange de gens. D’abord culturel : 43,5% de la population est caucasienne, 31% est asiatique, 14% est hispanique souvent immigrée du Mexique et 7,5% est noire. On y trouve le plus gros Chinatown du monde, ce serait d’ailleurs là qu’auraient été inventés les fortune cookies.
C’est ensuite un mélange de mode vie comme seule l’Amérique sait faire. D’un côté ces gens en surpoids (parfois très jeunes) qui ont de la peine à marcher et de l’autre des gens qui font du jogging ou du vélo à n’importe quelle heure de la journée, n’importe où et souvent torse nu même quand il fait froid.
Enfin ce qui m’a frappé, et là je parlerais plus de contraste que de mélange, c’est la différence de situation entre ceux qui vivent dans des maisons colorées en bord de mer ou de parc comme les Painted Ladies (maisons emblématiques de SF) et ceux qui vivent dans la rue dans des états physiques et mentaux déplorables. On peut en voir presque partout dans la ville mais c’est surtout dans le centre ville à Union Square qu’ils sont le plus nombreux. Leur présence révèle une montée des prix de l’immobilier drastique liée aux développement des GAFA dans la Silicon Valley, faisant de SF la ville la plus chère des États-Unis en terme de loyer. De plus les programmes sociaux pour venir en aides aux SDF sont quasiment inexistants.
San Francisco compte beaucoup de quartiers plaisants ou du moins intéressants comme Haight Street, Fisherman’s Wharf ou China Town mais le contraste avec le Union Square est violent. Les trois quarts des enseignes ont plié boutique, et devant les squelettes de magasins vides se retrouvent beaucoup de sans abris, la plupart vivent enfermés dans leur monde et c’est sans doute mieux.
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lescitesdorytb · 3 months
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C'est l'anniversaire des Mystérieuses Cités d'Or. 42 ANS ! 🥳
Les Mystérieuses Cités d’or (太陽の子エステバン, Taiyō no ko Esteban, littéralement « Esteban, le fils du Soleil »)
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La série est diffusée pour la première fois au Japon le 29 juin 1982 sur la chaîne NHK, le 28 septembre 1983 en France sur Antenne 2 et le 30 juin 1986 aux États-Unis sur Nickelodeon.
En 2012, une suite de 26 épisodes de 23 minutes voit le jour. Deux autres saisons suivront en 2016 et 2020, diffusées par France TV.
L'histoire démarre en 1532.
Esteban, 12 ans, vit en Espagne à Barcelone, où on le surnomme le "fils du Soleil" car il peut faire apparaître et disparaitre des nuages devant le soleil.
Après la mort de son père adoptif, Esteban apprend qu'il a été sauvé bébé par Mendoza et il choisit de se rendre en Amérique du Sud pour découvrir la vérité sur ses origines.
En chemin, il rencontre Zia, une jeune fille capable de lire les quipus et arborant le même médaillon que lui. Puis, Tao, descendant du peuple de Mu. Tous les 3 tenteront de retrouver l'emplacement des 7 cités d'or.
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japanskalekt · 4 months
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21 faits que vous ne saviez pas sur le Japon :
1. Le Japon compte plus de 6 800 îles, dont les quatre plus grandes étant Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku.
2. Le mot japonais "karaoké" vient de "kara" signifiant "vide" et "oke" signifiant "orchestre", signifiant essentiellement "orchestre vide. "
3. Le Japon a l'espérance de vie la plus élevée au monde, avec une durée de vie moyenne d'environ 85 ans.
4. Le système ferroviaire japonais est l'un des plus ponctuels au monde, les trains circulant généralement à temps jusqu'au second.
5. Le Japon abrite plus de 1 500 tremblements de terre chaque année en raison de sa position sur l'anneau de feu du Pacifique.
6. L'art japonais de l'arrangement floral, connu sous le nom d'ikebana, se concentre sur l'harmonie, l'équilibre et la
7. Le Japon compte plus de 50 000 personnes âgées de plus de 100 ans, ce qui en fait l'un des leaders mondiaux des centenaires.
8. Les Japonais consomment environ 24 milliards de paquets instantanés de ramen chaque année.
9. La lutte sumo est le sport national japonais et a une histoire de plus de 1 500 ans.
10. Le Japon compte plus de 6 000 îles inhabitées.
11. La ville japonaise de Fukuoka possède le premier réseau de métro au monde à avoir été frappé par un typhon.
12. Au Japon, le pourboire est considéré comme impoli et n'est pas coutumier dans les restaurants ou autres industries de services
13. L'archipel japonais s'étend sur 3000 kilomètres du nord au sud.
14. La plus ancienne entreprise du monde toujours en activité, Nishiyama Onsen Keiunkan, fonctionne depuis 705 après JC et est située dans la préfecture de Yamanashi, au Japon.
15. Le Japon possède le deuxième marché de la musique au monde, après les États-Unis.
16. Il y a une île japonaise appelée Ōkunoshima, communément appelée « île aux lapins », où des centaines de lapins amicaux errent librement.
17. Le Japon compte plus de 3 000 restaurants McDonald's, le deuxième plus grand nombre de points de vente McDonald's dans le monde après les États-Unis.
18. Le Japon compte plus de 200 volcans, dont 108 sont considérés comme actifs.
19. L'escalator le plus court du monde, situé à Kawasaki, au Japon, n'a que cinq marches.
20. Le Japon compte plus de 6000 îles habitées par les humains.
21. Le Japon a l'un des taux d'obésité les plus bas au monde, en partie à cause de son régime alimentaire traditionnel et de l'importance accordée au contrôle des portions.
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mmepastel · 1 year
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Je viens de finir ce bijou. Immense livre, d’une immense beauté et d’une tristesse incommensurable.
Il y a une intrigue qui lie deux amies, dont la narratrice, mais les événements racontés sont mêlés au flux et reflux du souvenir (longtemps refoulé dans le pays et néanmoins transmis aux personnages) du massacre de 30 000 coréens identifiés comme communistes en 1948, sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, lors d’une rébellion. Il m’a fallu faire quelques recherches pour avoir connaissance de ce fait, et comprendre qu’avant la division en 1948 précisément du pays en deux, puis la guerre de Corée qui démarra en 1950, le pays uni était colonisé par le Japon. A l’issue de la guerre mondiale, le Japon est écarté par les États-Unis et les soviétiques. Mais avec la guerre froide, les deux puissances se partagèrent le pays, malgré la rébellion des coréens, le nord aux russes et le sud aux américains, suscitant un climat de violence qui conduisit aux faits évoqués dans le livre.
Ce sont ces morts oubliés, ceux de l’île de Jeju qui sont ici rappelés, presque convoqués. Le pays avait jeté un voile (blanc ?) sur cet épisode sanglant, d’une violence inouïe. La prose poétique de Han Kang réveille ces souvenirs et mélange comme dans un rêve douloureux le témoignage de son amie (dont les parents ont vécu, enfants, l’horreur), bloquée à Séoul par une hospitalisation inattendue, et le voyage de la narratrice de Séoul jusqu’à l’île de Jeju pour aller sauver l’oiseau de son amie, laissé brusquement seul suite à son accident.
En lisant, on se sent dans une nuit quasi totale, dans le noir donc, et pourtant l’omniprésence de la neige qui tombe abondamment apporte un contrepoint blanc. On navigue dans ce clair-obscur quasi sensuel, entre « toucher », et « vue(s) » parfois de l’ordre de l’hallucination. La narratrice marche dans la neige, confond étendue neigeuse et mer, rêve et réalité, voix de son amie, voix de la mère de son amie. Tout se lie dans un réseau subtil et délicat, pourtant très puissant émotionnellement, car cohérent. Elle se dépêche pour sauver le perroquet, avance dans la nuit, manque de mourir de froid.
La nature même de la neige est évoquée, à la fois scientifiquement et poétiquement, comme un assemblage de cristaux et de poussière, comme si la neige symbolisait la permanence des choses : chaque flocon porte un bout du passé qui n’en finit pas de se mêler au ciel. Elle symbolise cet impossible adieu aux êtres disparus, leur éternel retour dans les pensées ou au cœur même de la nature de l’île. La neige symbolise aussi la mort, car, la mère de l’amie, petite, a retrouvé son village et une partie de sa famille tuée, ensevelies sous la neige, et celle-ci ne fondait pas sur les visages, car ils étaient froids, sans vie.
Voici deux des nombreuses images marquantes de ce livre terrifiant et superbe. Un livre qui est comme un tombeau impossible, lorsque la douleur vous pousse au bord du fantastique.
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locard · 6 months
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Les chain gang
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Un chain gang est un groupe de prisonniers enchaînés ensemble et contraints d'effectuer des travaux pénibles, consistant par exemple à casser des rochers, généralement le long des routes et voies ferrées en construction. Ce système a principalement été utilisé au Sud des États-Unis où, depuis 1955, il a largement été abandonné dans tous les États à l'exception de l'Arizona, qui l'utilise encore sur la base du volontariat.
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Poutine répond : "Si je suis un criminel de guerre, que sont les présidents américains depuis Nixon jusqu'à aujourd'hui ? Dire tout haut la vérité sur les agissements des présidents et des militaires américains loin d'être une gageure. Selon moi ils doivent être jugé en tant que criminel de guerre, ils devrait être rejoint par tous les présidents américains qui ont provoqué des dizaines de guerres dans le monde sans même avoir le droit de le faire. J'énumère également les guerres dans lesquelles les USA ont été impliqués. Fin du 19e siècle 1890 Dakota du Sud, les troupes du gouvernement américain tuent et abattent 300 Indiens. 1890 - Argentine, intervention militaire américaine à Buenos Aires. 1891 - Les marines chiliens répriment un soulèvement local. 1891 - Haïti : l'armée américaine réprime une émeute de Noirs à Navas. 1892 - Idaho, l'armée américaine réprime une émeute dans une mine d'argent. 1893 (- ?) - Hawaï, la marine américaine renverse le gouvernement du Royaume indépendant et annexe l'État. 1894 - Chicago : l'armée américaine réprime brutalement une grève des chemins de fer, tuant 34 personnes au total. 1894 - Le Nicaragua est occupé par l'armée américaine pendant un mois. 1894-1895 - Chine : la marine et les marines américains participent à la guerre sino-japonaise. 1894-1896 - Corée, occupation de Séoul. 1895 - Panama, les marines américains attaquent la province colombienne. 1896 - Nicaragua, les marines américains débarquent à Corinth. 1898-1900 - Chine, participation de l'armée américaine à la répression de la rébellion des boxeurs. 1898-1910 (- ?) - Philippines, la marine américaine renverse le gouvernement et tue 600 000 Philippins. 1898-1902 (et +) - Cuba, la marine américaine combat pendant la guerre hispano-américaine. 1898 (- ?) - Porto Rico, occupation pendant la guerre hispano-américaine. 1898 - Guam, la marine américaine occupe l'île et y construit une base militaire. 1898 (- ?) - Minnesota, l'armée américaine détruit la tribu Chippewa (Ojibwe) près du lac Leach. 1898 - Nicaragua, les marines américains débarquent dans le port de San Juan del Sur. 1899 (- ?) - Samoa, l'armée américaine participe à la guerre du trône. 1899 - Nicaragua, la marine américaine débarque au port de Bluefield. 1899-1901 - Idaho, l'armée américaine réprime brutalement la révolte des mineurs de Coeur d'Alene. Premier quart du XXe siècle 1901 - Oklahoma, l'armée américaine réprime la rébellion des Indian Creek. 1901-1914 - Panama, la marine américaine occupe et annexe la zone du canal. 1903 - Honduras, les marines américains répriment la révolution. 1903-1904 - République dominicaine, les marines américains répriment la révolution. 1904-1905 - Corée, les marines américains participent à la guerre russo-japonaise. 1906-1909 - Cuba : les marines américains interviennent et suppriment les élections démocratiques. 1907 - Le Nicaragua, à la suite de l'occupation, crée un protectorat dans le cadre de la "diplomatie du dollar". 1907 - Honduras, occupé par les marines américains pendant la guerre avec le Nicaragua. 1908 - Panama : les marines américains interviennent dans le processus électoral. 1910 - Nicaragua, les marines américains occupent Bluefield et Corinth. 1911 - Honduras, l'armée américaine participe à la guerre civile. 1911-1941 - Chine : la marine et l'armée américaines occupent le pays et participent à la répression de nombreuses émeutes. 1912 - Cuba, l'armée américaine participe à la guerre civile. 1912 - Panama, l'armée américaine et les marines répriment une émeute électorale. 1912 - Honduras : le corps des marines défend les intérêts économiques des États-Unis. 1912-1933 - Nicaragua : l'armée américaine occupe le pays pendant dix ans et participe à la guérilla. La liste est longue a vous de la compléter et de la déposer à la cour de justice internationale
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Putin responds: "If I am a war criminal, what are the American presidents from Nixon to today? Speaking out loud the truth about the actions of American presidents and military is far from a challenge. In my opinion, they should be tried as war criminals, they should be joined by all the American presidents who have provoked dozens of wars in the world without even having the right to do so. I also list the wars in which the USA has been involved. End of the 19th century 1890 South Dakota, US government troops kill and slaughter 300 Indians. 1890 - Argentina, US military intervention in Buenos Aires. 1891 - Chilean marines suppress a local uprising. 1891 - Haiti: US army suppresses a black riot in Navas. 1892 - Idaho, US army suppresses a riot in a silver mine. 1893 (- ?) - Hawaii, the US Navy overthrows the government of the independent Kingdom and annexes the state. 1894 - Chicago: the US Army brutally suppresses a railroad strike, killing 34 people in total. 1894 - Nicaragua is occupied by the US Army for a month. 1894-1895 - China: the US Navy and Marines participate in the Sino-Japanese War. 1894-1896 - Korea, occupation of Seoul. 1895 - Panama, the US Marines attack the Colombian province. 1896 - Nicaragua, the US Marines land at Corinth. 1898-1900 - China, participation of the US Army in the suppression of the Boxer Rebellion. 1898-1910 (- ?) - Philippines, the US Navy overthrows the government and kills 600,000 Filipinos. 1898-1902 (and +) - Cuba, the US Navy fights during the Spanish-American War. 1898 (- ?) - Puerto Rico, occupation during the Spanish-American War. 1898 - Guam, the US Navy occupies the island and builds a military base there. 1898 (- ?) - Minnesota, the US Army destroys the Chippewa (Ojibwe) tribe near Leach Lake. 1898 - Nicaragua, the US Marines land in the port of San Juan del Sur. 1899 (- ?) - Samoa, the US Army participates in the War of the Throne. 1899 - Nicaragua, the US Navy lands in the port of Bluefield. 1899-1901 - Idaho, the US Army brutally suppresses the Coeur d'Alene miners' revolt. First quarter of the 20th century 1901 - Oklahoma, the US Army suppresses the Indian Creek rebellion. 1901-1914 - Panama, the US Navy occupies and annexes the Canal Zone. 1903 - Honduras, the US Marines suppress the revolution. 1903-1904 - Dominican Republic, the US Marines suppress the revolution. 1904-1905 - Korea, the US Marines participate in the Russo-Japanese War. 1906-1909 - Cuba: the US Marines intervene and suppress democratic elections. 1907 - Nicaragua, following the occupation, creates a protectorate as part of "dollar diplomacy". 1907 - Honduras, occupied by the US Marines during the war with Nicaragua. 1908 - Panama: the US Marines intervene in the electoral process. 1910 - Nicaragua, the US Marines occupy Bluefield and Corinth. 1911 - Honduras, the US Army participates in the civil war. 1911-1941 - China: The US Navy and Army occupy the country and participate in the repression of numerous riots. 1912 - Cuba, the US Army participates in the civil war. 1912 - Panama, the US Army and Marines repress an electoral riot. 1912 - Honduras: The Marine Corps defends the economic interests of the United States. 1912-1933 - Nicaragua: The US Army occupies the country for ten years and participates in the guerrilla warfare. The list is long, it's up to you to complete it and submit it to the International Court of Justice
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jpbjazz · 2 months
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LÉGENDES DU JAZZ
DIZZY GILLESPIE, MAITRE DU BEBOP Né le 21 octobre 1917 à Cheraw, en Caroline du Sud, John Birks ‘’Dizzy’’ Gillespie était le plus jeune des neuf enfants de James et Lottie Gillespie. Le père de Dizzy est mort en 1927 lorsqu’il avait seulement onze ans.
Gillespie avait commencé à jouer du piano à l’âge de seulement quatre ans. Gillespie avait toute une fanfare à sa disposition puisque son père était le leader d’un groupe local. Après avoir appris le piano, Gillespie avait commencé à jouer du trombone et de la trompette en autodidacte à l’âge de douze ans. À partir du moment où Gillespie avait entendu son idole Roy Eldridge jouer à la radio, il avait rêvé de devenir un musicien de jazz.
Les parents de Gillespie étaient méthodistes. Gillespie avait tiré un grand enseignement de son éducation religieuse. Comme il le déclarera plus tard, "The Sanctified Church had deep significance for me musically. I first learned the significance of rhythm there and all about how music can transport people spiritually."
Gillespie avait obtenu un bourse pour étudier au Laurinburg Institute en Caroline du Nord, qu’il avait fréquenté durant deux ans avant de déménager à Philadelphie avec sa famille en 1935. Gillespie s’était mérité son surnom de Dizzy en raison de son humour et de son caractère capricieux. DÉBUTS DE CARRIÈRE Gillespie avait décroché son premier contrat professionnel comme membre du Frank Fairfax Orchestra en 1935. Il s’était joint par la suite aux orchestres d’Edgar Hayes et de Teddy Hill, où il avai5 pris la relève de Frankie Newton comme second trompettiste en mai 1937. C’est avec le groupe de Hill que Gillespie avait enregistré son premier disque, ‘’King Porter Stomp.’’ De 1937 à 1944, Gillespie avait également fait partie des groupes de swing de Benny Carter et Charlie Barnet.
Gillespie était demeuré avec l’orchestre de Hill durant un an, avant de quitter pour collaborer avec d’autres formations. En 1939, avec l’aide de son épouse Lorraine, Gillespie s’était joint au Cab Calloway’s Orchestra. C’est avec ce groupe que Dizzy avait enregistré une de ses premières compositions intitulée ‘’Pickin’ the Cabbage.’’
Mais le climat n’était pas toujours au beau fixe entre Dizzy et Calloway. Ce dernier avait finalement de congédier Gillespie à la fin de 1941, après que les deux hommes en soient venus aux coups. Les circonstances de l’incident sont racontées par Dizzy, Milt Hinton et Jonah Jones dans le film de Jean Bach intitulé ‘’The Spitfall Story’’, réalisé en 1997. En réalité, l’altercation n’était qu’un prétexte, car Calloway n’appréciait pas le caractère espiègle de Dizzy et son approche aventureuse des solos.
Lors d’une pratique, un membre du groupe avait lancé une boulette de papier. Calloway, qui était de mauvaise humeur, avait aussitôt accusé Gillespie d’être responsable de l’incident, mais celui-ci avait refusé de prendre le blâme. À bout de patience, Gillespie avait frappé la jambe de Calloway avec un couteau. Calloway, qui s’en était tiré avec des blessures mineures à la cuisse et à la cheville, avait aussitôt congédié Gillespie . Quelques jours plus tard, Gillespie avait tenté de présenter ses excuses à Calloway, mais ce dernier n’avait rien voulu entendre.
Lors de son séjour dans l’orchestre de Calloway, Gillespie avait commencé à composer de la musique pour les big bands de Woody Herman et de Jimmy Dorsey. Il avait aussi accompagné d’autres groupes, plus particulièrement l’orchestre d’Ella Fitzgerald, qui était composé de membres du big band de Chick Webb.
Gillespie n’avait pas participé à la Seconde Guerre mondiale. Conscient du racisme qui prévalait aux États-Unis, il avait répondu aux commissaires lors de son entraînement: "So if you put me out there with a gun in my hand and tell me to shoot at the enemy, I'm liable to create a case of 'mistaken identity' of who I might shoot." Sa candidature avait donc été rejetée. LA FONDATION DU BEBOP En 1943, Dizzy s’était joint à l’orchestre de Earl Hines. Le compositeur et chef d’orchestre Gunther Schuller avait un jour déclaré: ‘’In 1943 I heard the great Earl Hines band which had Bird in it and all those other great musicians. They were playing all the flatted fifth chords and all the modern harmonies and substitutions and Gillespie runs in the trumpet section work. Two years later I read that that was 'bop' and the beginning of modern jazz... but the band never made recordings.’’
Quant à Gillespie, il avait affirmé au sujet de cette époque: "[P]eople talk about the Hines band being 'the incubator of bop' and the leading exponents of that music ended up in the Hines band. But people also have the erroneous impression that the music was new. It was not. The music evolved from what went before. It was the same basic music. The difference was in how you got from here to here to here... naturally each age has got its own shit."
Gillespie s’était joint par la suite au big band de Billy Eckstine, un collaborateur de longue date de Hines. C’est dans le cadre de sa collaboration avec l’orchestre d’Eckstine que Gillespie avait retrouvé Charlie Parker avec qui il avait déjà joué lors de son passage dans l’orchestre de Hines. En 1945, Gillespie avait quitté l’orchestre d’Eckstine parce qu’il désirait jouer avec de petites formations (‘’small combos’’). À l’époque, un ‘’small combo’’ comprenait cinq musiciens au maximum: un trompettiste, un saxophoniste, un pianiste, un contrebassiste et un batteur.
Aujourd’hui considéré comme la première manifestation du jazz moderne, le bebop avait été très impopulaire au début et n’avait pas été perçu de façon aussi positive que d’autres musiques comme le swing, par exemple. De plus, comme musique de danse, le swing avait beaucoup plus d’adeptes que le bebop qui était surtout réservé à des initiés. Mais le swing reposant souvent sur de grandes formations, il était condamné à plus ou moins brève échéance. Plusieurs musiciens de bebop étaient d’ailleurs issus du swing, comme Charlie Parker, Thelonious Monk, Bud Powell, Kenny Clarke, Oscar Pettiford et Dizzy. Par l’entremise de ces musiciens, un nouveau vocabulaire musical était né.
Le bebop était particulièrement reconnu pour ses jams sessions, qui étaient devenus une sorte de laboratoire pour l’expérimentation. Les jam sessions les plus populaires avaient eu lieu au Minton’s Playhouse et au Monroe’s Uptown Playhouse de New York et mettaient en vedette des musiciens comme Gillespie, Charlie Parker, Charlie Christian, Max Roach et Thelonious Monk.
Parker était si innovateur que lorsqu’il modifiait des standards comme ‘’Groovin’ High’’, ‘’Woody ‘n’ You’’ et ‘’Salt Peanuts’’, ces pièces devenaient presque méconnaissables tant sur le plan harmonique que rythmique. La pièce ‘’Woody ‘’n’’ You’’ a été enregistrée le 16 février 1944 lors d’une session dirigée par Coleman Hawkins, avec Gillespie à la trompette, et est considérée comme le premier enregistrement bop de l’histoire. En plus de participer à des enregistrements de l’orchestre d’Eckstine, Gillespie avait commencé à enregistrer de façon intensive comme leader et accompagnateur au début de l’année 1945. Conscient que le bebop méritait mieux que d’être confiné dans de petits clubs, Gillespie avait décidé de frapper le grand coup le 12 juin 1945 et de se produire au New York’s Town Hall. Malheureusement, l’enregistrement de ce concert n’avait été publié qu’en 2005. Soulignant la contribution du bebop à l’histoire du jazz, Gillespie avait déclaré plus tard: "The music of Charlie Parker and me laid a foundation for all the music that is being played now. Our music is going to be the classical music of the future.’’
À la fin de 1945, Gillespie avait fondé son premier big band, le Dizzy Gillespie and His Bebop Six. L’orchestre, qui comprenait Charlie Parker, avait entrepris un contrat à long terme au club de Billy Berg à Los Angeles en décembre 1945. La réaction du public avait été mitigée et le groupe n’avait pas tardé à être démantelé. En février 1946, Gillespie avait signé un contrat avec les disques Bluebird, une filiale de RCA qui l’assurait d’une distribution accrue pour ses albums. La même année, Gillespie avait fait une apparition avec son big band dans le film ‘’Jivin‘ in Be-Bop.’’
Après avoir collaboré avec Parker, Gillespie avait dirigé d’autres petits groupes (notamment avec Milt Jackson, John Coltrane, Ray Brown, Kenny Clarke, James Moody, J.J. Johnson et Yusef Lateef) et avait mis sur pied de nouveaux big bands à partir de 1947. Grâce à ses big bands et aux arrangements fournis par Tadd Dameron, Gil Fuller et George Russell, Dizzy avait contribué à accroître la popularité du bebop. La fin des années 1940 avait aussi été marquée par les premières incursions de Gillespie dans le jazz cubain, comme le démontrait l’engagement de Chano Pozo et de Sabu Martinez dans ses big bands.
Gillespie avait également participé à plusieurs éditions du Jazz at the Philarmonic du producteur Norman Granz. Gillespie et son Bee Bop Orchestra avaient aussi été en vedette dans la 4e édition de Cavalcade du Jazz tenue au stade Wrigley Field de Los Angeles le 12 septembre 1948. Le concert était produit par Leo Hefflin Sr. À l’époque, Gillespie était de retour d’une tournée en Europe où sa musique avait remporté beaucoup de succès. Le programme de la Calvalcade avait louangé "the musicianship, inventive technique, and daring of this young man has created a new style, which can be defined as off the chord solo gymnastics." Participaient également au concert Frankie Laine, Little Miss Cornshucks, The Sweethearts of Rhythm, The Honeydrippers, Big Joe Turner, Jimmy Witherspoon, The Blenders et The Sensations.
En 1948, Gillespie a été impliqué dans un accident de circulation quand la bicyclette qu’il conduisait avait été renversée par une automobile. Légèrement blessé, Gillespie s’était vu accorder une somme de seulement 1000$ en guise de compensation, et ce, même si l’accident avait affecté temporairement la qualité de son jeu.
En 1951, Gillespie avait fondé sa propre maison de disques, Dee Gee Records, mais l’entreprise avait dû fermer ses portes deux ans plus tard. Le 6 janvier 1953, Gillespie avait organisé une fête pour l’anniversaire de sa femme Lorraine au club Snookie’s de Manhattan. Dans le cadre des festivités, la forme de sa trompette avait été déformée lorsque deux danseurs étaient tombés accidentellement sur l’instrument. Gillespie avait tellement apprécié le nouveau son de sa trompette qu’il s’en était fait fabriquer une nouvelle avec une courbe de 45 degrés qui était devenue plus tard sa marque de commerce. Deux autres signes distinctifs de Gillespie résidait dans ses joues gonflées à bloc et son célèbre béret. En 1953, Gillespie avait accompagné Parker, Charles Mingus, Bud Powell et Max Roach dans le cadre célèbre concert de Massey Hall à Toronto.
En 1956, Dizzy avait monté un groupe afin de participer à une tournée du département d’État au Moyen-Orient. La tournée avait remporté tellement de succès que Dizzy s’était mérité le surnom d’’’Ambassadeur du Jazz.’’ Parallèlement, Gillespie avait continué de diriger un big band qui s’était produit d’un bout à l’autre des États-Unis et qui comprenait des musiciens comme Pee Wee Moore entre autres. En 1957, l’orchestre avait enregistré un album live au Festival de jazz de Newport avec la pianiste Mary Lou Williams comme artiste invitée.
En 1960, Gillespie avait également rendu hommage à Duke Ellington dans un album intitulé ‘’A Portrait of Duke Ellington’’.
GILLESPIE ET LE JAZZ AFRO-CUBAIN À la fin des années 1940, Gillespie avait été impliqué dans un mouvement qui fut qualifié de jazz afro-cubain. Ce mouvement contenait des éléments de musique afro-latine en plus d’être influencé par la musique populaire et la salsa. Le jazz afro-cubain était basé sur les rythmes traditionnels de la musique en provenance d’Afrique et des Caraïbes. Un des principaux leaders du jazz afro-cubain était Chano Pozo. C’est Mario Bauza, un trompettiste de jazz latin, qui avait présenté Pozo à Gillespie en 1947. Pozo était éventuellement devenu le joueur de conga du groupe de Gillespie.
Dizzy avait également travaillé avec Mario Bauza dans les clubs de la 52e rue et dans certaines salles de danse comme le Palladium et le Théâtre Apollo de Harlem. Il avait aussi collaboré avec Bauza dans les orchestres de Chick Webb et de Cab Calloway. Les deux hommes étaient restés amis toute leur vie. Éventuellement, Gillespie avait contribué à développer le jazz afro-cubain et lui avait permis d’atteindre sa maturité. Même si le jazz afro-cubain contenait des éléments de bebop, il était beaucoup plus populaire auprès du grand public car il était beaucoup plus dansant que le bebop. Les plus grandes contributions de Gillespie à la musique afro-cubaine peuvent être observées dans les pièces ‘’Manteca’’ et ‘’Tin Tin Deo’’, qui avaient toutes deux été co-écrites avec Pozo. Gillespie a aussi commandé la pièce de George Russell "Cubano Be, Cubano Bop", sur laquelle jouait Pozo.
En 1977, Gillespie avait fait la rencontre du trompettiste Arturo Sandoval lors d’une croisière à La Havane. En 1990, Sandoval avait fait une tournée avec Gillespie et l’orchestre des Nations-Unies, mais il avait abandonné la formation lors d’une escale à Rome. DERNIÈRES ANNÉES Dans les années 1980, Gillespie s’était vu confier la direction de l’orchestre des Nations-Unies, qui était partie en tournée durant trois ans avec la chanteuse brésilienne Flora Purim. Cette dernière avait plus tard remercié Gillespie d’avoir augmenté sa compréhension du jazz. En 1982, Gillespie avait été contacté par le chanteur Stevie Wonder afin de jouer sur sa pièce ‘’So I Do.’’ Dizzy avait également participé au tournage du film ‘’The Winter in Lisbon.’’ La bande sonore du film, à laquelle Dizzy avait participé, a été enregistrée en 1990 et a été publiée l’année suivante. Le film racontait l’histoire d’un pianiste de jazz américain en exil qui tombait amoureux d’une femme mystérieuse lors d’un séjour au Portugal.
En 1991, durant un engagement à Emeryville en Californie, Gillespie avait été victime d’un malaise. On lui avait finalement diagnostiqué un cancer du pancréas. Après avoir présenté un dernier concert, Gillespie avait annulé le reste de la tournée pour des raisons médicales. Dizzy avait dirigé sa dernière session d’enregistrement le 25 janvier 1992. Le 26 novembre 1992, Gillespie avait été l’objet d’un hommage à Carnegie Hall dans le cadre de son 75e anniversaire de naissance. Il s’agissait de la 33e apparition de Gillespie à Carnegie Hall. Parmi les musiciens présents, on remarquait le trompettiste Jon Faddis, les saxophonistes James Moody et Paquito D’Rivera, ainsi que le Mike Longo Trio.
Le 6 janvier 1993, Dizzy Gillespie est décédé d’un cancer du pancréas à l’âge de soixante-quinze ans. Il a été inhumé au Flushing Cemetery, dans le Queens. C’est Mike Longo qui avait prononcé l’éloge funèbre. La veuve de Gillespie, Lorraine Willis, l’avait suivi dans la tombe en 2004.
En 1937, Dizzy jouait avec le groupe de Hayes à Washington, D.C., lorsqu’il avait rencontré Lorraine, une jeune danseuse nommée qui faisait la navette entre Baltimore, Philadelphie et New York. Même si Lorraine n’avait pas immédiatement répondu à ses avances, Dizzy était accroché. Le couple s’était marié le 9 mai 1940. Excellente femme d’affaires, Lorraine était éventuellement devenue sa gérante. Gillespie avait déclaré à son sujet: ‘’Lorraine knows how to handle money, [...] Without her, I wouldn't have a quarter.’’ Le couple n’avait pas eu d’enfant, mais était demeuré uni jusqu’à la mort de Dizzy en 1993.
Lorraine s’était convertie au catholicisme avec la pianiste Mary Lou Williams en 1957. En 1953, Gillespie avait ey une liaison avec la compositrice Connie Bryson, qui lui avait donné une fille, Jeanie, le 10 mars 1958. Jeanie était éventuellement devenue chanteuse de jazz. Dizzy avait d’ailleurs contribué à son éducation. Dizzy avait rencontré Bryson, une pianiste formée à la Juilliard School of Music, au cabaret Birdland de New York.
Doté d’une grande conscience sociale, Gillespie avait participé en 1962 avec l’acteur George Matthews au tournage du court-métrage d’animation ‘’The Hole’’ qui décrivait les risques d’une apocalypse nucléaire en pleine crise des missiles de Cuba. Le film avait éventuellement remporté un Academy Award dans la catégorie du meilleur court-métrage d’animation. Gillespie s’est également présenté comme candidat indépendant lors des élections présidentielles de 1964. Évidemment, sa candidature était une farce destinée à démontrer à quel point le peuple afro-américain était considéré comme une quantité négligeable par le système électoral américain.
Sur un ton humoristique, Gillespie avait promis que s’il était élu, la Maison Blanche serait rebaptisée la Maison du Blues. Il avait aussi révélé la composition de son cabinet qui serait formé de Duke Ellington au poste de secrétaire d’État, de Miles Davis comme directeur de la CIA, de Max Roach comme secrétaire de la Défense, de Charles Mingus comme secrétaire de la paix, de Ray Charles comme directeur de la Bibliothèque du Congrès, de Louis Armstrong comme secrétaire à l’Agriculture, de Mary Lou Williams comme ambassadrice au Vatican, de Thelonious Monk comme ambassadeur itinérant et de Malcolm X comme Attorney général ! La co-listière de Gillespie était Phyllis Dyer. Gillespie avait éventuellement décidé de se retirer et de donner son appui à Lyndon B. Johnson. Des années auparavant, des macarons proposant la candidature de Dizzy comme président avaient été publiés par l’agence de publicité de Gillespie. Ces macarons sont aujourd’hui devenus des objets de collection. En 1971, Gillespie avait annoncé qu’il se présenterait de nouveau à la présidence, mais il s’était retiré de la course au dernier moment.
Peu après la mort de Charlie Parker en 1955, Gillespie avait discuté avec un spectateur à la fin d’un concert. Les deux hommes avaient discuté du sort de l’humanité et de la nécessité de l’élimination du racisme. Un autre sujet de discussion avait été la doctrine de la Baha’i Faith, une religion humaniste à laquelle Gillespie avait finit par adhérer après l’assassinat de Martin Luther King en 1968. L’approche universaliste de cette religion avait fait de Gillespie un plus grand humaniste et avait accru son intérêt pour son héritage africain.
Depuis le milieu des années 1960, Gillespie s’était établi avec sa femme à Englewood au New Jersey. L’école secondaire de l’endroit, le Dwight Morrow High School, a d’ailleurs été rebaptisée le Dizzy Gillespie Auditorium en son honneur.
Dizzy avait remporté plusieurs honneurs au cours de sa carrière. En 1989, les prix Grammy lui avaient décerné un Lifetime Achievement Award. L’année suivante, le Kennedy Center for the Performing Arts, dans le cadre du 100e anniversaire de l’histoire du jazz, lui avait remis le Kennedy Centers Honor Award et le Duke Ellington Award afin de couronner sa carrière de cinquante ans comme compositeur, musicien et chef d’orchestre. En 1989, le Berklee College of Music avait décerné à Gillespie un doctorat honorifique en musique. Deux ans plus tard, l’American Academy of Achievement lui avait attribué le Golden Plate Award. Le trophée avait été présenté par le trompettiste Wynton Marsalis.
En 2002, Gillespie a été intronisé à titre posthume au sein de l’International Latin Music Hall of Fame afin de souligner sa contribution au développement de la musique afro-cubaine. En 2014, Gillespie a également été admis au New Jersey Hall of Fame. Gillespie a publié son autobiographie en 1979 sous le titre de ‘’To Be, or Not…to Bop.’’ Avec Louis Armstrong et Miles Davis, Dizzy Gillespie est considéré comme un des plus grands trompettistes de l’histoire du jazz. C-2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique SOURCES:
‘’Dizzy Gillespie.’’ Wikipedia, 2022. ‘’Dizzy Gillespie, American Musician.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023. ‘’Dizzy Gillespie Biography.’’ Biography.com, 2023. ‘’John Birks ‘’Dizzy Gillespie.’’ National Endowment for the Arts, 2023.
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lesoreillesouvertes · 6 months
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Haaaa le Kentucky 💙💙💙
Une sacrée journée aux pays des poneys ! Je suis sortie de mon hibernation dans mon hôtel semi-miteux en gardant un souvenir : une douce odeur de cigarette froide sur une partie de mes vêtements. J’avais oublié que ça existait, l’odeur de clope et les chambres fumeur.
Et je suis allée me vautrer dans un gros canapé en cuir dans un bar super pour faire de l’ordinateur en buvant du café.
Puis je suis allée faire une visite de la maison d’Henry Clay, un mec qui a presque été président des États-Unis au 19e siècle. La visite était chouette et je perfectionne ma compréhension de l’anglais dans ces moments là ;-)
Je suis revenue faire un tour dans le centre ville malgré un vent glacial (vraiment glacial !), oui avec passion maisons il y a passion street art !
J’ai filé vers le sud à quelques miles de Lexington pour rencontrer mon hôte couchsurfeuse Teresa qui habite à Richmond,KY. Et nous voilà à aller voir des poneys au Kentucky Horse Park. Et là, alignement des planètes, coucher de soleil derrière ce splendide énorme cheval mais timide apparemment d’une race anglaise avec des magnifique chaussettes de poils blancs ! Teresa a des photos de nous avec le cheval, je vais bientôt avoir des photos à l’américaine à vous partager.
Nous sommes passées voir un ami peintre de Teresa qui s’appelle Enrique. Il est d’origine vénézuélienne avec un accent … ouhaaa je ne sais pas comment j’ai réussi à comprendre tant de choses ! C’est lui avec un de ses derniers tableaux, déjà vendu. On n’aurait pu parler toute la nuit avec Teresa mais elle se lève pour travailler alors le burger barbecue, penne, épinard nous a achevé.
Vraiment le couchsurfing aux USA, c’est génial😁
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alain-keler · 7 months
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New York, USA.
Vendredi 30 janvier 1981.
"Le retour triomphal des otages aux Etats-Unis s'est terminé par la grande parade traditionnelle sur Broadway réservée aux héros de la patrie." Légende Sygma.
La révolution vient de triompher en Iran. Le 4 novembre 1979, environ quatre cent "étudiants" envahissent l'ambassade des États-Unis*. Les diplomates et membres de l'ambassade resteront otages pendant 444 jours. L'ambassade est qualifiée de centre d'espionnage par l'Ayatollah Khomeini. En échange des diplomates américains retenus, l'ayatollah veut que les États-Unis livrent à l'Iran le Shah** et tous ses biens. 
Les États-Unis vont bientôt entrer en campagne électorale et cette situation va profiter à Donald Reagan qui triomphera du président sortant Jimmy Carter.
Les ex-otages arrivent aux États-Unis le 25 janvier. J’irais passer quelques jours à West Point où une conférence de presse est donnée, puis j'irais à Washington pour l'inauguration de Donald Reagan.
La parade sur Broadway a eu lieu le vendredi 31 janvier.
Cette photo a dormi dans mes archives pendant quarante-trois ans. Je ne sais même pas si elle avait été choisie par les éditeurs de Sygma, dont les choix en l'absence du photographe n'étaient pas toujours judicieux.
Le mois de janvier 1981 avait été plutôt raide pour la profession.
Je venais de passer deux semaines au Salvador où se déroulait une guerre civile épouvantable.
Le lundi 12 janvier Susan Meiselas, Ian Mates*** et John Hoagland**** sautent sur une mine.
Le jeudi 15 janvier Olivier Rebbot sera atteint par une balle d'un sniper qui protégeait la fuite de guérilleros. J’étais dans le champ de tir quelques secondes avant. Olivier décèdera dans un hôpital de Miami des suites de sa blessure le 10 février.
Ainsi va le métier de photographe. Les photos pour qu'elles restent en vie doivent encore être entre de bonnes mains, ce qui n'est pas évident!
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_otages_américains_en_Iran
** Le shah décèdera en exil en Égypte le 27 juillet 1980.
*** Ian Mates était un cameraman sud-africain. Il décèdera le lendemain.
**** John sera tué au Salvador le 17 mars 1984.
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jloisse · 1 year
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Le Sénateur républicain, Ted Cruz, s'emporte contre le Secrétaire à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, démocrate, au sujet des enfants violés, maltraités et tués à la frontière sud des États-Unis.
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