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lihvamay1990 · 7 months
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Remodel ideas for a medium-sized modern girl's room with green walls, a beige floor, and wallpaper.
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equipels · 2 months
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7 conseils de nettoyage de maison pour une vente au printemps
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Accueil » Actualités immobilières » 7 conseils de nettoyage de maison pour une vente au printemps
Temps de lecture : 10 minutes.
Découvrez les informations à retenir dans notre article : – Organisez votre nettoyage de printemps de fin mars à tout le printemps avec notre guide étape par étape, conçu pour rendre le processus fluide et efficace. – Découvrez les avantages multiples du nettoyage de printemps, allant de l’amélioration de la qualité de l’air à la réduction du stress, en passant par l’augmentation de l’efficacité énergétique. – Utilisez notre checklist complète pour un nettoyage de printemps sans faille, couvrant chaque pièce de la maison pour assurer une propreté et une organisation optimales.
À mesure que les journées s’allongent et que les températures augmentent, un vent de renouveau souffle dans l’air. C’est le moment idéal pour chasser les blues de l’hiver et donner à votre maison un nouveau départ avec un nettoyage de printemps approfondi.
Que vous souhaitiez vendre votre propriété ou simplement améliorer son attrait, un nettoyage de printemps méticuleux peut faire une différence significative. Dans cet article, nous explorerons des conseils efficaces de nettoyage de printemps pour redonner vie à votre maison et la rendre plus attrayante pour d’éventuels acheteurs.
Quand faire le nettoyage de printemps-> Ranger, analyser et planifier – Fin Mars -> Nettoyage en profondeur – Début Avril -> Les derniers détails – Mi à fin Avril -> Maintenance régulière – Tout le printemps
Pourquoi faire un ménage de printemps-> Les raisons pour faire un ménage de printemps -> Les avantages du ménage de printemps
Les 7 conseils nettoyages pour une vente au printemps-> L’importance de la première impression -> Désencombrez chaque pièce -> Nettoyez en profondeur toutes les surfaces -> Soins particuliers pour la cuisine et la salle de bain -> Rafraîchissez avec de la peinture
La checklist complète du ménage de printemps-> Dans toute la maison -> Le salon -> La cuisine -> La salle de bain -> La chambre -> Les placards
Quand faire le nettoyage de printemps
Le nettoyage de printemps est une tradition qui permet de rafraîchir et de revitaliser notre espace de vie, marquant le passage de l’hiver au printemps. Si l’idée de donner à votre maison un grand nettoyage peut sembler décourageante, la planifier autour de quelques grandes dates peut rendre le processus plus gérable et même agréable.
 Étape 1 : Ranger, analyser et planifier (Fin Mars)
La fin du mois de mars est souvent le moment idéal pour commencer votre nettoyage de printemps. 
C’est le moment de : 
Trier vos affaires.
Décider ce qui doit être réparé, donné, ou jeté.
L’objectif est de dégager l’espace et de clarifier votre esprit pour les étapes suivantes. 
Profitez de cette période pour faire l’inventaire de ce que vous avez et de ce dont vous avez besoin, en vue de préparer les mois les plus chauds.
Étape 2 : Nettoyage en profondeur (Début avril)
Avec l’augmentation des températures, il est temps de passer au nettoyage en profondeur.
Cette étape comprend : 
le lavage des fenêtres.
le nettoyage des sols sous les meubles.
la réorganisation des espaces de vie pour optimiser l’harmonie et la fonctionnalité de votre maison.
C’est également le moment idéal pour s’attaquer à des tâches souvent négligées pendant l’année, comme le nettoyage des rideaux, des tapis, et des appareils électroménagers.
Étape 3 : Les derniers détails (Mi-avril à fin avril)
La seconde moitié du mois d’avril est dédiée au peaufinage. Concentrez-vous sur les détails qui feront toute la différence :
polir les surfaces en métal.
nettoyer les interrupteurs et les poignées de porte.
rafraîchir les zones peu fréquentées comme les placards et les tiroirs. 
C’est aussi un bon moment pour penser à l’extérieur de votre maison, en nettoyant les gouttières, en taillant les haies, et en préparant le jardin pour les plantations de printemps.
Étape 4 : Maintenance régulière (Tout au long du printemps)
Après le gros du travail, maintenez votre maison propre et ordonnée tout au long du printemps par des actions régulières. Cela peut inclure le nettoyage hebdomadaire standard, mais aussi des vérifications périodiques des zones que vous avez profondément nettoyées. Cela aidera à prolonger la sensation de fraîcheur et de renouveau apportée par votre nettoyage de printemps.
En suivant ces grandes lignes, votre nettoyage de printemps se déroulera de manière fluide et efficace, laissant votre maison et votre esprit prêts pour profiter pleinement des mois à venir.
Retrouvez chaque étape en infographie :
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Pourquoi faire un ménage de printemps ?
Le ménage de printemps est une tradition séculaire qui consiste à nettoyer sa maison de fond en comble. Cette pratique, bien que parfois perçue comme une corvée, offre de nombreux avantages tangibles et intangibles, contribuant à un mode de vie sain et harmonieux.
Les raisons pour faire un ménage de printemps
Renouvellement saisonnier : Le ménage de printemps symbolise le renouveau. Il permet de marquer le passage de l’hiver au printemps, une période de renaissance et de croissance. C’est l’occasion de rafraîchir son environnement et de faire peau neuve.
Amélioration de la qualité de l’air : Après les mois d’hiver, la maison peut accumuler de la poussière et des allergènes. Un nettoyage approfondi élimine ces particules, améliorant ainsi la qualité de l’air intérieur et contribuant à une meilleure santé respiratoire.
Réduction du stress et amélioration du bien-être : Un espace propre et organisé réduit le stress et favorise un sentiment de bien-être. L’acte de nettoyage lui-même peut être thérapeutique, offrant un sentiment d’accomplissement.
Optimisation de l’espace : Le tri et l’organisation des possessions peuvent libérer de l’espace, rendant la maison plus fonctionnelle et agréable à vivre.
Les avantages du ménage de printemps 
Augmentation de l’efficacité énergétique : Le nettoyage des appareils et le remplacement des filtres peuvent améliorer l’efficacité énergétique, réduisant les coûts d’énergie.
Prévention des problèmes de maintenance : L’inspection et le nettoyage réguliers peuvent aider à identifier et à prévenir les problèmes de maintenance avant qu’ils ne deviennent sérieux.
Amélioration de la sécurité : Le désencombrement réduit le risque de chutes et d’accidents domestiques, rendant la maison plus sûre pour tous les occupants.
Valorisation de la propriété : Une maison propre et bien entretenue est plus attrayante pour les visiteurs et les acheteurs potentiels, ce qui peut augmenter sa valeur.
Renforcement des liens familiaux : Le ménage de printemps peut devenir une activité familiale qui renforce les liens, encourageant le travail d’équipe et la fierté d’un foyer commun.
Les 7 conseils nettoyage pour une vente au printemps 
L’importance de la première impression
Les premières impressions sont cruciales en immobilier, et l’extérieur de votre maison donne le ton. Ne négligez pas le nettoyage de l’avant-cour, tailler les buissons envahissants et ajouter du paillis frais aux parterres de fleurs.
Utilisez un nettoyeur haute pression pour éliminer la saleté accumulée pendant l’hiver, donnant à votre maison une apparence accueillante et bien entretenue.
Désencombrez chaque pièce
Les acheteurs veulent s’imaginer vivre dans votre espace, et le désordre peut être une distraction majeure.
Prenez le temps de désencombrer chaque pièce, en vous débarrassant des objets dont vous n’avez plus besoin. Dégagez les plans de travail, organisez les placards et créez une sensation générale d’ouverture pour rendre votre maison plus attrayante et spacieuse.
Nettoyez en profondeur toutes les surfaces
Donnez à votre maison un nettoyage approfondi du sol au plafond. Époussetez et nettoyez toutes les surfaces, y compris les plinthes, les luminaires et les ventilateurs de plafond.
Envisagez de faire appel à des professionnels pour le nettoyage des tapis et n’oubliez pas de nettoyer les fenêtres et les stores pour laisser entrer la lumière naturelle.
Soins particuliers pour la cuisine et la salle de bain
Ces pièces jouent souvent un rôle crucial dans la prise de décision des acheteurs. 
Nettoyez et organisez les armoires de cuisine, jetez les articles périmés et essuyez les surfaces. Dans la salle de bain, nettoyez en profondeur les carreaux, le mortier et remplacez le calfeutrage usé.
Investissez dans des serviettes moelleuses et un nouveau rideau de douche pour ajouter une touche de luxe.
Rafraîchissez avec de la peinture
Une nouvelle couche de peinture peut faire des merveilles pour donner à votre maison un aspect bien entretenu et moderne. Optez pour des tons neutres qui séduisent un large éventail de goûts.
Concentrez-vous sur les zones à fort passage et la complémentarité des couleurs appliquées, telles que dans le salon et la cuisine, et corrigez les marques d’usure ou les éclats de peinture.
L’importance de l’éclairage
Assurez-vous que votre maison est bien éclairée, à la fois naturellement et artificiellement. Nettoyez les fenêtres pour maximiser la lumière naturelle et remplacez les ampoules défectueuses. Envisagez de mettre à jour les luminaires pour améliorer l’esthétique générale et créer une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Aménagement paysager
Profitez du printemps pour améliorer vos espaces extérieurs. Taillez les buissons et les arbres, plantez des fleurs colorées et ajoutez des plantes en pot pour créer une atmosphère accueillante. Un jardin ou une terrasse bien entretenus peuvent considérablement augmenter l’attrait de votre maison.
La checklist complète du ménage de printemps
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Dans toute la maison
Aérer les pièces : Ouvrez toutes les fenêtres pour rafraîchir l’air de la maison et diminuer la présence de polluants et d’allergènes.
Traiter les textiles : Secouez et lavez rideaux, coussins, et couvertures pour éliminer la poussière et les allergènes accumulés.
Nettoyer les points de contact : Désinfectez les poignées de portes, les interrupteurs, et les surfaces fréquemment touchées pour limiter la propagation des germes.
Poussière et lumière : Dépoussiérez les luminaires et dévissez les ampoules pour nettoyer l’intérieur des lampes.
Étagères et objets décoratifs : Nettoyez minutieusement les étagères et les objets qu’elles contiennent, en profitant pour faire le tri.
Fenêtres et vitres : Utilisez un chiffon doux et du nettoyant à vitres pour une transparence impeccable.
Sol : Balayez et passez la serpillère, en déplaçant les meubles pour accéder aux zones habituellement cachées.
Sécurité incendie : Vérifiez vos détecteurs de fumée et assurez-vous que votre extincteur est accessible et fonctionnel.
Le salon
Désencombrement : Ramenez à leur place originale les objets qui se sont égarés dans le salon.
Canapé et coussins : Passez l’aspirateur en profondeur, surtout dans les creux et sous les coussins.
Meubles en cuir : Appliquez un traitement nourrissant pour maintenir leur beauté et leur durabilité.
Électroniques et fils : Dépoussiérez vos appareils et organisez les câbles pour un aspect plus net et ordonné.
Télécommandes et manettes : Désinfectez ces objets fréquemment utilisés pour éliminer les germes.
La cuisine
Surfaces et équipements : Dégraissez et désinfectez comptoirs, appareils et surfaces de travail.
Planches à découper et couteaux : Désinfectez les planches et aiguisez les couteaux pour une préparation alimentaire sûre et efficace.
Réfrigérateur : Nettoyez l’intérieur avec un produit adapté et triez les aliments en vérifiant les dates de péremption.
Épices : Faites le tri dans vos épices, en éliminant celles périmées.
Poubelle : Lavez et désinfectez votre poubelle pour réduire les odeurs.
Congélateur : Dégivrez-le pour optimiser son fonctionnement.
Micro-ondes et grille-pain : Enlevez les miettes et résidus alimentaires pour maintenir l’hygiène.
La salle de bain
Robinetterie et miroirs : Nettoyez pour un éclat sans trace.
Rideau ou porte de douche : Éliminez les traces et les moisissures avec un nettoyant adapté.
Brosse des toilettes : Désinfectez dans une solution javellisée et nettoyez son socle.
Baignoire et joints : Nettoyez soigneusement et traitez les moisissures.
Toilettes : Assurez un nettoyage complet, intérieur et extérieur.
Rangement des produits : Triez vos produits de beauté et de soin, en éliminant ceux périmés.
La chambre
Matelas : Retournez-le pour une usure uniforme et un meilleur confort.
Oreillers : Lavez-les pour éliminer poussières et acariens.
Table de chevet : Videz, nettoyez, et réorganisez pour un environnement apaisant au coucher.
Les placards
Grand tri : Vider entièrement pour nettoyer l’intérieur et décider de ce qui est à garder, à donner ou à jeter.
Réorganisation : Rangez de manière méthodique pour un accès facile et une meilleure utilisation de l’espace.
Cette liste enrichie vous offre un guide complet pour un nettoyage de printemps approfondi, pièce par pièce, vous aidant à créer un environnement sain et accueillant.
Pour découvrir une autre liste détaillée, vous pouvez vous rendre sur le site de Terrafemina.
Conclusion
Le nettoyage de printemps n’est pas seulement un rituel pour accueillir le temps plus chaud, mais aussi une démarche stratégique dans le secteur immobilier.
En investissant du temps et des efforts pour redonner vie à votre maison, vous la rendrez non seulement plus attrayante pour les acheteurs potentiels, mais vous créerez également un espace de vie que vous pourrez apprécier jusqu’à ce que la bonne offre se présente.
Avec ces conseils, votre maison sera prête à briller sur le marché immobilier compétitif.
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Valérie Lacasse [email protected] Linkedin | Instagram
Valérie exerce le métier de courtier immobilier depuis plus de 10 ans. Passionnée du secteur et de Montréal, elle est une des courtières les plus influentes à Montréal et garanti expertise et accompagnement complet auprès de ses clients.
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amazon-basics · 2 months
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kitchentoolsguide · 9 months
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Accessoires de Cuisine Pratiques : Simplifiez Votre Quotidien
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La cuisine est le cœur de la maison, un lieu où nous préparons des repas délicieux et partageons des moments précieux en famille et entre amis. Cependant, la cuisine peut parfois être un défi. C'est là que les accessoires de cuisine pratiques entrent en jeu. Dans cet article, nous explorerons une sélection d'accessoires ingénieux qui peuvent grandement faciliter votre vie quotidienne en cuisine.
Les Égouttoirs de Vaisselle Escamotables
Les égouttoirs de vaisselle escamotables sont parfaits pour les cuisines de petite taille. Ils se fixent sur le côté de l'évier et peuvent être dépliés lorsque vous avez besoin de les utiliser. Après le séchage de la vaisselle, vous pouvez les replier pour économiser de l'espace précieux.
Les Tapis de Cuisson en Silicone
Ces tapis sont incroyablement polyvalents. Ils peuvent être utilisés comme tapis de cuisson pour les cookies, les biscuits et les pâtisseries, ou comme sous-plats pour protéger votre table. Ils sont faciles à nettoyer et résistent à la chaleur, ce qui les rend indispensables dans toute cuisine.
Les Doseurs de Pâtes
Si vous avez du mal à mesurer la bonne quantité de pâtes, les doseurs de pâtes sont la solution. Ils vous aident à déterminer la portion parfaite pour une ou plusieurs personnes, ce qui évite le gaspillage et garantit que vous ne préparez pas trop de pâtes.
Les Ouvre-Bocaux Faciles
Les bocaux hermétiquement fermés peuvent être un véritable défi à ouvrir. Les ouvre-bocaux faciles sont dotés de poignées antidérapantes et d'une mécanique simplifiée qui facilite l'ouverture de n'importe quel bocal, qu'il s'agisse de cornichons ou de confitures.
Les Porte-ustensiles Magnétiques
Les porte-ustensiles magnétiques sont un excellent moyen d'organiser votre cuisine. Fixez-les au mur et vous aurez vos ustensiles de cuisine préférés à portée de main. C'est un moyen élégant et efficace de libérer de l'espace dans les tiroirs.
Les Balance de Cuisine Numériques
La précision est essentielle en cuisine, et une balance de cuisine numérique vous permet de mesurer avec précision les ingrédients. Certaines balances sont même dotées de fonctions pour convertir des unités de mesure, ce qui est pratique pour suivre des recettes du monde entier.
Les Bouchons de Bouteille Réutilisables
Si vous avez du mal à terminer une bouteille de vin, les bouchons de bouteille réutilisables sont une excellente solution. Ils préservent la fraîcheur du vin et évitent les déversements. De plus, ils sont respectueux de l'environnement.
Les Cuillères et Tasses à Mesurer en Couleurs
Les cuillères et tasses à mesurer en couleurs sont idéales pour ceux qui aiment cuisiner sans tracas. Chaque taille est associée à une couleur spécifique, ce qui facilite l'identification rapide de l'ustensile dont vous avez besoin.
Conclusion
Les accessoires de cuisine pratiques sont de petits investissements qui peuvent avoir un impact majeur sur votre expérience en cuisine. Ils vous aident à économiser du temps, de l'espace et des efforts, tout en vous permettant de préparer des repas délicieux avec précision. Considérez l'ajout de ces accessoires ingénieux à votre cuisine pour simplifier votre quotidien et profiter encore plus de vos moments de cuisine.
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lesombresdeschoses · 1 year
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A NEW CAREER IN A NEW TOWN
Dans une grande maison à l'architecture art déco, une jeune fille monte les escaliers portant un plateau sur lequel : du thé, du lait et quelques biscuits. Elle entre dans la chambre où son oncle, assis à son bureau, écrit dans un carnet relié de cuir noir, puis pose la collation à côté de lui. L'adolescente sourit à l'élégant trentenaire aux cheveux bruns. Levant ses grands yeux gris teinté de vert, il lui rend sa mimique en la remerciant d'un signe de tête. La brunette, à la coupe au carré années 1920, s'assoit sur un tabouret près du plan de travail en merisier. L'homme boit quelques gorgées du breuvage. La demoiselle l'observe. Soudain, il se tourne vers sa nièce :
— Qu'est ce que...
Se levant calmement, elle continue de le dévisager. Il tombe de sa chaise, s'agrippe à la jupe de la jeune fille prononçant dans un dernier souffle :
— Louise !
*
Law se réveille en sursaut. Encore un cauchemar. Elle se passe les mains sur le visage pour sortir de sa torpeur, puis regarde son mobile :
— Fuck ! La cliente ! jure-t-elle, se levant en trombe.
La rousse compose un numéro.
— Allo Ren, j'arrive au plus vite !
L'ex-flic raccroche. Habituée aux timings serrés, elle enfile le jean traînant sur le bord de son lit, un T-shirt propre extirpé d'un tiroir de sa commode et se rue dans la salle de bain. Visage, dents, c'est torché. Law prend sa veste, met son kit main libre, puis sort en courant.
La W. Agency se situe dans le quartier de Victoria, sur Guildhouse Street. L'enquêtrice, habitant à Sussex Garden, n'a qu'à traverser le parc pour s'y rendre. L'agence est un petit deux pièces au rez-de-chaussée d'un bâtiment à trois étages de briques marron. Ren, toujours ponctuelle, attend déjà dans le bureau. La cliente, assise en face d'elle, boit un thé. Les deux jeunes femmes patientent. Arrivée au bout de Hyde Park, Mortensen rappelle sa collègue.
— OK, résume.
La sublime blonde élancée, tirée à quatre épingles, au bout du fil... c'est Renata, mon associée. Elle me coûte un bras, mais on s'entend bien. Elle semble un peu rêveuse et romantique par moment, et pourtant... elle sait garder la tête froide, on peut sérieusement compter sur elle. Un peu trop, même. Elle s'inquiète toujours pour un rien, une vraie mère poule ! Parfois, je me demande si ce n'est pas un peu surjoué...
— Madame Montgomery cherche un objet, un héritage familial. Un grand miroir d'environ un mètre de long. Je sais que la recherche d'objets ce n'est pas vraiment notre spécialité, mais je ne pouvais pas refuser. Tout ce qui appartenait à sa famille a été vendu après la mort de son oncle...
Ren n'a pas le temps de finir. Law arrive, essoufflée :
— Bonjour, Madame Montgomery. Toutes mes excuses pour ce retard, une affaire sur laquelle j'ai planché toute la nuit.
Après une poignée de main, l'enquêtrice s'assied derrière son bureau.
— Vous voulez donc que je retrouve ce miroir ?
— Oui, j'aimerais assez. Je traverse une mauvaise passe en ce moment. Je suis en instance de divorce, ça se passe assez mal. Je risque de me retrouver sans le sou. Ce miroir valait une petite fortune à l'époque. Il est incrusté de saphirs, de rubis et certaines parties sont en or massif.
L'ex-flic, intriguée, lui demande :
— Auriez-vous une photo de l'objet à me montrer ?
— J'ai pris un cliché du portrait de mon oncle. Le miroir est en arrière-plan.
La cliente fouille dans son sac, puis trouve la photographie, qu'elle tend à l'enquêtrice. Law la regarde, son expression s'assombrit.
— Vous devriez m'en dire plus sur cette chose. Qui s'est occupé de la vente après le décès de votre oncle ?
— Après sa mort et celle de mes parents, mes grands-parents m'ont adoptée. Ils ont vendu la maison et tout ce qu'il s'y trouvait. Je n'en sais pas plus, à vrai dire... à part que certains objets ont été rachetés par des membres éloignés de la famille. J'étais très jeune, j'ai peu de souvenirs de cette époque.
*
Paddington flat
Law boit son thé, debout, adossée au mur de son balcon. L'air préoccupé. La rousse aux grands yeux vert émeraude entend soudain, un objet se briser. Laissant sa boisson sur la petite table de jardin en métal peint en noir, elle rentre dans le salon pour trouver la cause du bruit. Au pied du buffet enfilade longeant le mur, gisent les morceaux d'une assiette en porcelaine. La jeune femme ressent encore une fois la présence de la nuit dernière. Allons bon, en pleine journée... Elle se retourne, puis regarde le miroir. Identique à celui sur la photographie de la cliente.
— Non. OK. Mais là, non. C'est de la folie.
Law s'approche de la glace, puis scrute l'intérieur du reflet, comme si elle voulait passer de l'autre côté. Alice... mais encore... Non, vas prendre ta Rispéridone, sérieux... n'importe quoi... Mortensen ramasse les bris d'assiette, retourne chercher sa tasse de thé, dépose le tout sur le plan de la cuisine et sort aussitôt de l'appartement.
*
Brixton district
L'ex-flic s'arrête en face d'un bâtiment en pierre de taille, le regarde un moment. La jeune femme y entre enfin, puis se dirige vers l'accueil pour se présenter. Quelques minutes plus tard un policier vient vers elle :
— Il arrive.
— Merci.
À cet instant, le DCI[1] McKenzie apparaît faisant signe à Law de le suivre. Elle lui emboîte le pas jusqu'à une salle d'interrogatoire. Montrant une chaise, Mac lui suggère de s'installer. Elle refuse, puis s'adosse au mur en face de la vitre teintée en croisant les bras. L'inspecteur s'assoit sur la table. Après un long silence, il s'adresse à son ancienne collègue sur un ton sarcastique :
— Ça fait un bail.
Inspecteur-Chef, Tyler McKenzie. Aaaah, Mac... Trop compliqué à expliquer. Passons.
— Ouais. J'ai besoin d'un service.
— Quel service ?
— Des renseignements sur une certaine Madame Montgomery. Sa famille, à vrai dire. Ses parents et son oncle sont décédés. Concernant ce dernier, si c'est une mort suspecte, tu dois avoir des rapports aux archives.
— Montgomery, tu dis.
— Montgomery. Beaumont-Montgomery, j'ai pu lire sur son passeport, à la signature du contrat... Beaumont étant, je suppose, le nom de son mari... Beaumont, comme Felix...
— OK, je vais voir ça. Je te tiens au courant, très vite.
Mac se dirige vers la sortie, ouvrant la porte pour laisser passer Law. L'enquêtrice n'est pas surprise par la réaction de son ex-coéquipier, mais elle attendait de lui un peu plus de...
...de résistance, de colère, d'indignation, que sais-je ? Une émotion bordel ! L'English dans toute sa splendeur ! Ah, il a peut-être grandi en Écosse, celui-là, mais un cul serré de naissance, ça reste un cul serré ! Mac le Magnifique, toujours stoïque. Superbe blond de presque deux mètres, sexy à souhait avec sa carrure de guerrier, mais j'ai toujours envie de lui foutre des baffes pour le secouer !
— Tu comprendras que je ne peux pas te laisser aller aux archives. Je m'en occupe.
— Bien sûr. C'est assez pressé par contre.
— Oui. J'ai dit : « très vite », lui répond Mac, sèchement.
Law le regarde, puis acquiesce. Elle n'insiste pas, la situation est assez tendue à son goût.
*
Louise se prélasse au soleil, assise dans le jardin sur un plaid à motifs floraux. Son oncle s'occupe des plantes. Elle l'observe, tel un chasseur guettant sa proie. L'homme lui fait signe de venir l'aider. La brunette se lève et s'approche de lui. Il lui tend un plantoir, puis lui indique un petit lopin de terre.
— Pique-le dans le sol, à la moitié, pour faire des trous. Espace-les de dix centimètres environ. Je vais te suivre pour y mettre les graines d'Impatiens walleriana.
Louise s'exécute. Il la suit, laissant tomber quelques semences dans chacun des orifices qu'elle a creusé. Par quelques gestes, apparemment anodins, l'adolescente cherche à le séduire. Brusquement, elle tente de l'embrasser. Il la prend par les épaules, la repousse :
— Bon sang, Louise ! Que fais-tu ?
La brunette le regarde fixement. Il se relève, contrarié, puis se précipite dans le pavillon. Mais qu'a-t-elle dans la tête, cette môme ? se dit-il, perturbé par le geste de la jeune fille. La sonnerie retentit à l'entrée, l'homme s'empresse d'ouvrir, nerveux. Les parents de Louise rentrent de voyage. Ayant entendu le carillon, elle passe près de son oncle, qui sursaute, surpris par sa présence. Furieuse qu'ils reviennent troubler sont petit monde fantasmagorique, à la vue de ses géniteurs, son regard s'assombrit. La mère se jette sur sa fille pour l'embrasser :
— Louison ! Alors, tu as été sage ?
La jeune fille repousse la femme, d'un geste agressif.
— Maman, j'ai quinze ans, je ne suis plus une enfant !
Le père serre la main de son frère. L'esprit accaparé par ses affaires, l'homme ne se préoccupe pas de son enfant :
— Bon, le voyage a été long, il faut encore défaire les bagages, je retourne à Londres, demain.
L'oncle aide les parents à porter les valises dans leur chambre. Louise reste à l'entrée, le regard rivé dans le vide. Soudain, elle penche la tête sur le côté, esquissant un sourire diabolique, se retourne et s'enfuit dans le salon pour jouer du piano. La marche funèbre de Chopin.
*
W. Agency - Victoria
Mortensen, assise à son bureau, une tasse de thé à la main (oui, on boit beaucoup de thé au Royaume Uni), lit les dossiers d'archives que Mac lui a confiés. Brusquement, la porte s'ouvre. Ren entre précipitamment. Sortant, tel un trophée, un bloc de feuilles de son sac en bandoulière, elle flanque le tas sur le plan en bois vernis. La belle blonde ne prend pas le temps de retirer sa veste et tend la photocopie d'un article de journal à sa collègue :
— Law, lis ça ! Le père disparaît mystérieusement, l'oncle meurt quelques mois après... Et c'est pas tout...
La rousse lit le papier, puis regarde la photo de famille.
— T'as chopé ça aux archives de la bibliothèque ?
— Oui, lui répond fièrement son associée, en retirant son cartable, puis son blazer, posant le tout sur une chaise.
L'ex-flic continue à regarder le cliché, reprend le dossier qu'elle étudiait précédemment pour le lancer sur la table en direction de sa partenaire.
— Mate ça.
Ren prend le maigre document, puis commence à feuilleter ses quelques pages :
— Cette Madame Beaumont-Montgomery nous cache des choses.
La blonde, debout de l'autre côté de la table, cesse de lire, puis regarde son amie, intriguée. Law relève la tête, posant ses coudes sur le bureau :
— Oui. Et ce miroir qu'elle recherche, je sais où il est... il est à Felicia maintenant, marmonne l'enquêtrice, préoccupée.
— Felicia a les moyens de se payer un truc pareil ?!
— C'est dans sa famille depuis quelques générations. Son grand-père était propriétaire terrien aux États-Unis. Alors quand ils ont emménagé au Royaume-Uni, ils ont dû faire la razzia sur les puces et les antiquaires de Londres... bref, j'en sais rien, mais toujours est-il que l'objet trône chez moi...
— Quelques générations...
— Toi aussi t'as chopé la fausse note !
— Il faut qu'elle me donne l'adresse de son chirurgien...
— J'te voyais plutôt aller chez le nutritionniste...
— Trève de plaisanterie, on ne lui dit rien pour l'instant. Je ne la sens pas ta cliente.
— Tout de suite, ma cliente !
— C'est toi la patronne...
— Quand ça t'arrange... mais qui est-ce qui m'a foutu une pareil associée !
Law regarde encore l'image, pensive :
— Louise Montgomery... Louise Beaumont-Montgomery... Mimétisme génétique ? s'interroge Mortensen à voix haute.
— Vu le genre d'enquête qu'on mène, ça ne me surprendrait pas que ce soit elle.
Ren replonge dans la lecture du dossier.
— Un brin dérangée la Louise, si c'est elle qui a commis ces meurtres. Et le père, retrouvé mort dans sa voiture, un an après le décès de l'oncle. Une momie. Déduction, court lapse de temps entre les deux morts.
— Le rapport d'autopsie dit que c'est une crise cardiaque qui aurait provoqué l'accident. L'oncle a lui aussi eu un infarctus... y'avait quoi dans leur jardin ? demande Ren.
— Bonne question. Digitale pourpre, à tous les coups.
— Sans doute. Tu m'éclaires ?
— On en extrait de la digitaline, pour le traitement de cardiomyopathies. Je ne saurais te préciser lesquelles, je ne suis pas médecin... tout ce que je sais c'est que ça peut tuer, et vite.
— Quelle science ! Moi je pensais plutôt à des poisons plus classiques, comme la strychnine, mais le bêtabloquant c'est parfait, en fait.
— Je traînais toujours à la morgue quand j'étais flic. Le légiste était canon.
— Forcément...
*
[1] Detective Chief Inspector.
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alexar60 · 4 years
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Tous coupables
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Maxime avait choisi cet appartement pour la tranquillité régnante dans le quartier. De plus, il était bien situé entre son lieu de travail et de nombreux lieux culturels. Ainsi il pouvait sortir juste à pied sans se soucier de trop boire pour rentrer. C’était vraiment intéressant. Alors, il profita d’un prix avantageux pour acheter un appartement au second étage d’un vieil immeuble rénové. C’était un petit trois-pièces, propre aux plafonds hauts. Il put aménager une mezzanine et faire une chambre d’amis. Il se plut dès le début, se sentant pour la première fois chez lui.
Les voisins se présentèrent les uns après les autres, saluant le nouveau avec quelques cadeaux de bienvenue. Une gentille petite vieille du rez-de-chaussée apporta une boite de chocolat, les résidents du troisième vinrent accompagnés d’une bonne bouteille de vin. Ainsi que ceux d’en face. Seule, les personnes du premier ne se présentèrent pas. Il y avait vraiment une ambiance bonne enfant. Tout le monde se connaissait et déjà Maxime avait son surnom : le petit dernier. Comme s’il était le dernier de la famille. Par la suite, il découvrit une atmosphère d’entraide entre celle qui va faire les courses pour la vieille dame mais aussi, celle qui garde les enfants. Justement, son niveau d’études intéressa les parents en quête de soutien scolaire pour leurs petits. Alors, le samedi après-midi, ils étaient trois à venir chez Maxime afin de perfectionner leur français et leur math. Par contre, il n’était pas question d’argent entre eux, mais de bons petits plats mijotés et cuisinés avec bonheur. Grace à cela, il n’avait pas besoin de se préoccuper  de cuisine tout en embaumant son appartement de senteurs appétissantes. De temps en temps, on lui proposait une lessive gratuite en échange d’une leçon. Et quand il se reposait, le jeune homme ouvrait la fenêtre ou la porte afin d’écouter le garçon du quatrième qui jouait du piano.
C’est au bout de six mois qu’il fut réveillé par des sons étranges. Peut-être étaient-ils déjà présents et Maxime n’y faisait pas attention ? Cela le réveilla en pleine nuit. Au début, il crut à un fêtard dans la rue. Il ouvrit la fenêtre, constatant qu’elle était totalement déserte hormis un chat curieux en train de fouiller dans une poubelle. En refermant le volet, il réalisa que le bruit venait bien de l’intérieur. C’était une sorte de chuchotement, comme une plainte, quelqu’un qui pleurait ou gémissait. Cependant, impossible de trouver l’origine de ces cris. Il se rendormit, et rêva d’une femme se promenant dans la chambre en larmes avec la bouche bâillonnée. Le lendemain, il posa la question à un voisin rencontré dans les escaliers. Ce dernier fronça les sourcils et ne sut pas la provenance de ces bruits. Il partit de son côté tandis que Maxime se dirigea vers son lieu de travail. Toutefois, il eut l’impression que l’homme l’observait, alors, il tourna la tête et vit son voisin reprendre sa route avec un air gêné.
Le soir, n’y pensant plus, Maxime reçut sa visite ainsi que sa femme et deux autres voisins pour un apéro. Ils entrèrent, une bouteille de vin et quelques amuse-gueules en main. Ils discutèrent de banalités sans grand intérêt. Soirée sympathique, surtout que sa voisine décida de revenir avec un gigot permettant au groupe de continuer de s’incruster dans son appartement. Ils restèrent longtemps, Maxime constata qu’il était minuit passé lorsqu’ils rentrèrent chez eux. Toutefois, leur comportement fut intrigant. Par moments, ils se concentraient comme pour écouter un écho lointain. Max fit mine de ne pas s’y intéresser jusqu’à ce que l’un d’eux interrompit une discussion. Tout le monde resta figé, écoutant le silence. Puis, il dit « Ah non !» reprenant le fil du dialogue comme si de rien était. Une fois dans le couloir, le jeune homme put les entendre parler rassurés par on ne sait pas quoi. Il remarqua que l’un d’eux descendit d‘un étage puis remonta quelques secondes plus tard pour rentrer chez lui. Cette nuit, il fut de nouveau réveillé par ces gémissement d’outre-tombe. Il chercha l’origine vainement avant de dormir.
Petit-à-petit, les voisins se montrèrent distants. Ils évitaient de rencontrer Maxime et surtout de répondre à ses questions sur les bruits de la nuit. On était loin de cette bonne humeur amusante et chaleureuse du début. Ses petits élèves vinrent de moins en moins passer leur après-midi. Il reçut même quelques réflexions désagréables sur la boue déposé par ses chaussures dans les escaliers ou le bruit trop fort de sa télévision. Il y avait dans leur comportement une expression de plus en plus malsaine. Par la suite, dès qu’il rentrait ou sortait, il espérait ne pas les croiser ; quand c’était le cas, il osait à peine dire bonjour. Bref, Maxime commençait à mal vivre cette période absurde et la nuit, il cherchait l’origine de ces cris car les plaintes continuaient. Il eut enfin sa réponse pendant un retour de soirée.
Il était deux heures du matin lorsqu’il grimpa les marches pour rejoindre son appartement. Il essaya de faire le moins de bruit possible afin de ne pas prendre de réflexion sur un retour brutal qui pourrait réveiller la vieille dame devenue maintenant acariâtre. Devant la porte de l’appartement inoccupé du premier, il entendit un bruit sourd. Il s’arrêta puis posa son oreille contre la porte. Il fut stupéfait d’entendre les mêmes pleurs qui le réveillent constamment. Il y avait quelqu’un dans cet appartement abandonné ! Dès lors, il frappa demandant à haute voix si tout allait bien. Les pleurs continuèrent sans se soucier de lui. Maxime actionna la poignée, la porte ne s’ouvrit pas. Il monta ensuite l’escalier  à grandes enjambés, faisant un bruit phénoménal pour récupérer chez lui un objet et défoncer cette porte. Il pénétra son appartement à toute vitesse laissant l’entrée ouverte. Il fouilla quelques tiroirs, trouva un tournevis et redescendit. Devant la porte, il entendait toujours les mugissements étranges. Il coinça le tournevis entre la gâche et le chambranle puis força d’un coup sec, ouvrant la porte en grand. La salle était noire. Il put entrevoir une ombre, une forme lorsque soudain, quelque-chose cogna l’arrière de sa tête. Il s’effondra inconscient entouré d’un voile noir sur le tapis poussiéreux et recouvert par les quelques copeaux de bois tombé lors de l’infraction.
A son réveil, Maxime était assis, les mains et les pieds attachés à une chaise, un chiffon enserrait la bouche. Avec l’obscurité, il ne vit pas grand-chose clairement, constatant juste quelques faisceaux de lumière au travers des lattes d’un volet. Il savait qu’il n’était pas chez lui. Il regarda, prenant l’habitude des ténèbres environnant lorsqu’il aperçut une forme étrange à sa gauche. Pendant ce temps, il ne réagit pas au bruit derrière la porte entrouverte. Il regarda la forme en essayant de prononcer quelques mots, seulement le chiffon empêchait la mâchoire de remuer. La forme ressemblait à une personne, la tête baissée, elle était assise, les mains attachées. Il tourna la tête en direction de la porte, cherchant à appeler de l’aide. Mais Maxime fut vite pris d’angoisse en découvrant un voisin en train de remplacer la porte par un mur. Le gars ne souriait pas. A l’aide d’une truelle, il étalait une épaisse couche de mortier qu’il recouvrit avec une brique. Il reconnut un autre voisin derrière lui, dès lors, il devina que les deux autres personnes au loin étaient aussi des voisins. Le maçon improvisé continua de poser du mortier qu’il lissait avec sa truelle, puis il posa une seconde brique. Déjà le petit  mur arrivait à son menton. Maxime essaya de hurler, grognant maladroitement. Il gesticula, seulement ses poignets étaient attachés avec des menottes en plastique jetable. Il n’arriva à rien en cherchant à se libérer ; au contraire, le plastique cisaillait sa chair plutôt qu’autre chose. Les autres parlèrent entre eux, souhaitant refermer le passage au plus vite.
Épouvanté, la poitrine oppressé par l’idée de finir emmuré vivant, Maxime chercha à déchirer à coup de dents, le tissu dans sa bouche sans résultat. Dès lors, il essaya de réveiller son acolyte d’infortune qui ne bougea pas un cil durant toute la scène. Il chercha à remuer ses pieds attachés, quand, il réalisa en voyant le visage blême de la forme qu’elle ne se réveillera jamais. C’était une femme aux longs cheveux noirs, la tête baissée, la peau grise presque momifiée, son cadavre était ici depuis plus d’un an. Il sembla voir un mouvement chez elle, une mèche de ses cheveux venait de bouger. Pendant ce temps, le voisin grimpa sur un escabeau afin de poser les dernières briques. Maxime se calma, persuadé être en pleine hallucination. Il rêvait, c’était certain ! Il rêvait et il allait se réveiller. A ce moment, il souffla un grand coup par les narines tout en fermant les yeux, puis il ouvrit les paupières, et regretta voir la main de son voisin installer l’avant dernière brique. Le jeune homme se mit à pleurer, priant que son absence ne passera pas inaperçu. Il espéra ne pas vivre la même chose que cette pauvre femme. Mais qu’avait-elle fait pour mériter ça ? De son côté, le voisin jeta un dernier œil sur cette pauvre victime qui se posait des questions. Lui, savait pourquoi comme tous les autres de l’immeuble car ils étaient tous coupables.
Alex@r60 – avril 2020
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maelgoyard · 3 years
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Customisation d'une table sans poignée au tiroir
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lilithdusk · 3 years
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Avant que tout implose - partie 9
A écouter durant la lecture : “Escape” d”Atis Freivalds
https://youtu.be/9NVyAH4MMa8
Disponible sur wattpad!
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Filant à travers la nuit, les deux héros volaient vers leur destination. Les passants encore éveillés en venaient à se demander si c'était l'iconique duo ou deux étoiles filantes traversant le ciel. Ladybug lançait son yoyo à toute vitesse, se balançant dans les airs tandis que Chat Noir couraient sur les toits et sautaient de temps à autre. A deux, ils fonçaient vers le manoir Agreste.
Ils étaient remontés à bloc, déterminés à mettre une fois pour toute un terme au règne de Papillon. Et s'il n'était pas le premier à attaquer, ils s'en chargeraient, surtout qu'ils avaient une longueur d'avance sur lui. Pour la toute première fois, les deux adolescents sentirent que la victoire était une option à envisager. Ladybug s'était tout de même assurée que Chat Noir était en état de se battre, notamment contre son propre père. La réponse qu'il lui donna lui suffit à comprendre qu'il n'y aurait pas d'autres choix possibles. C'était à Chat Noir, en tant que porteur de miraculous, sauveur de Paris, et en tant que fils, qu'il arracherait le miraculous du papillon volé par son paternel. Une sensation désagréable l'avait alors envahi, des picotements dans ses doigts, le cœur serré dans un étau ; la même qu'il ressentait lorsqu'il franchissait un interdit, quand il lui cachait quelque chose. Pourtant ce soir, Adrien ne se laisserait pas dissuader par la peur.
A quelques mètres de la bâtisse, les deux jeunes héros se cachèrent derrière une cheminée avoisinante et inspectèrent les alentours. La nuit régnait sur Paris et avec elle, le calme. Le jardin était plongé dans le noir, de même que l'intérieur de la maison. Ils laissèrent quelques minutes défiler pour être sûrs que personne ne les avait repérés, puis franchirent le mur. Chat Noir devant, il fut le premier à atteindre la fenêtre entrouverte de sa chambre et de s'y glisser à l'intérieur. Ladybug le suivit. La chambre plongée dans l'obscurité, Chat Noir se dirigea vers sa porte fermée et colla son oreille. Ladybug resta immobile, le temps qu'il s'assure qu'aucune voix n'émanaient depuis le couloir, puis se permit de souffler quand il la rassura d'un geste. Ladybug obserserva alors la chambre du mannequin et quelque chose la frappa. Cette pièce... Malgré son apparence sortie tout droit d'un magazine de décoration était en fait très impersonnelle. Le mur d'escalade, le piano, les nombreux albums de musique, les trophées... Ladybug réalisa avec stupeur qu'elle ne savait pas si Adrien aimait réellement l'escrime, jouer du piano ou même apprendre le mandarin. La seule chose dont elle était certaine était qu'il aimait Jaghead Stone puisqu'ils étaient allés voir un concert ensemble. A part cela, qu'est-ce qu'il aimait, qui faisait vibrer son cœur comme le faisait la mode ou la création pour la jeune fille ?
Chat Noir rejoint Ladybug et remarqua son air contemplatif. Il déglutit, gêné de lui montrer dans de telles circonstances ce qui semblait être son intimité. Ce n'était pas la première fois qu'elle entrait dans sa chambre ; elle y était déjà venue quelques fois pour sauver ou ramener Adrien chez lui sain et sauf ; pourtant, à cet instant, tout était différent. Il n'était pas qu'un simple civil mais bien son coéquipier et lui montrer son foyer alors que la question des identités secrètes avait persisté pendant si longtemps, l’embarrasser. Certainement car il n'avait jamais été aussi intime avec sa Lady que cette nuit-là.
- Tu... Tu as eu des nouvelles de Rena Furtive ? Chuchota-t-il pour briser le silence.
Ladybug revint à la réalité et vérifia son yoyo. Aucune notification. Elle secoua la tête en s'adressant à son partenaire.
- Elle est injoignable depuis le début de l'attaque...
La jeune fille pinça ses lèvres. Quelque chose ne tournait pas rond. Alya était avec elle au bal ce soir et la brune était certaine de l'avoir vue avant qu'elle ne quitte l’hôtel. Ladybug ne voulait pas envisager le pire, cette soirée avait déjà été assez bouleversante pour cela, mais il fallait qu'ils restent sur leur garde. Gabriel Agreste était une bombe à retardement, ils n'avaient pas le temps de se soucier de la position de leur amie ; Ladybug lui faisait bien assez confiance pour ne pas à avoir à s'inquiéter.
- Ce n'est pas grave, on s'en tient au plan de base. Papillon ne peut se servir de son pouvoir que s'il trouve quelqu'un à akumatiser. On l'isole et on récupère son miraculous.
Chat Noir acquiesca et Ladybug lui adressa un sourire encourageant.
- Ton père doit certainement avoir un endroit où il peut se transformer à volonté. Quelle pièce ferait l'affaire ?
- Son bureau. Verrouillé toute la journée, il faut faire une demande auprès de Nathalie pour y accéder.
Ce fut au tour de Ladybug d'acquiescer. Ils savaient déjà où fouiller. Ils se dirigèrent près de la porte et patientèrent à nouveau. La brune l'observa. Les deux mains contre la porte, l'oreille collée à cette dernière, le souffle coupé ; il avait l'habitude. Quand Chat Noir plongea ses yeux dans les siens et lui indiqua que rien ne semblait suspect, Ladybug resta un instant immobile. La main sur la poignée de la porte, le blond l'observa à son tour, intrigué. Essayait-elle de faire le rapprochement entre lui et le peu qu'elle avait vu du mannequin ? Comment le trouvait-elle désormais ?
Se ressaisissant, l’héroïne se décala et Chat Noir put ouvrir la porte. Le couloir était lui aussi baigné dans l'obscurité et Ladybug peigna à avancer à une allure normale, sans la lumière de la nuit ou des lampadaires pour la guider. Son coéquipier n'avait pas ce problème ; il était doté de la vision nocturne des chats et se déplaçait avec aise dans le noir. Il avait même l'impression que sa vue était encore plus aiguisée qu'auparavant. Remarquant la lenteur de la jeune fille, il s'arrêta puis glissa sa main dans la sienne. Dans le noir complet, Ladybug eut le réflexe de lever la tête vers le haut, là où son visage devait se trouver, et effectua une légère pression. Ils repartirent à deux en direction du bureau.
Arrivés devant la porte, Ladybug se retint un soupir de soulagement. Ils n'avaient croisé personne ; pas de Nathalie éveillée ou même de Gorille. La voie était claire. Le souffle chaud de Chat Noir s'écrasa soudainement sur sa joue droite alors qu'ils se tenaient toujours la main.
- Je vais cataclysmer la serrure, lui indiqua-t-il dans un murmure.
Ladybug hocha le tête, silencieuse, et le laissa faire. Inconsciemment, elle s'attendit à l'entendre dire son pouvoir pour qu'il se déclenche et fut prise de court quand elle entendit la poignée se baisser. Un flashback de l'attaque de ce soir lui revint en tête, en même temps qu'un souvenir de Chat Blanc. Il n'avait plus à annoncer verbalement son pouvoir, seule sa volonté suffisait maintenant.
Ils entrèrent dans le bureau et Chat Noir ferma derrière elle. Ladybug patienta quelques secondes avant qu'une lampe de bureau vienne éclairer la pièce. Chat Noir en alluma une seconde et Ladybug découvrit le bureau de Papillon. Ce qu'elle admira en premier fut la fresque sur l'un des murs de la mère d'Adrien. Sa beauté était retranscrite à chaque coup de pinceau. L’héroïne secoua la tête pour se reconcentrer sur leur objectif et tourna la tête vers la droite, s'attaquant à un bureau. Ils cherchaient une clef, une quelconque indication que Gabriel était bien le Papillon et en connaissait plus sur les miraculous que ce qu'il leur avait fait entendre il y a des mois de cela, quand il avait été akumatisé. Ladybug se souvint avoir chassé la possibilité qu'il soit le Papillon après qu'elle ait libéré l'akuma qui l'avait transformé. Comment avait-elle pu être si sûre d'elle ? Elle aussi avait détourné les règles en se dédoublant quand elle était Multimouse pour préserver son identité secrète. Gabriel avait lui aussi usé des règles pour encore mieux les surpasser. Il s'était lui-même akumatisé pour faire voler tout soupçon à son égard. Cette réalisation ne fit que confirmer ce que Ladybug avait déjà en tête. Papillon était un adversaire redoutable et leur victoire n'était pas jouée d'avance, c'est pourquoi ils devaient se presser.
Elle jeta un œil par dessus son épaule et découvrit Chat Noir fouiller sans relâche dans tous les tiroirs. Comment faisait-il pour garder son sang froid ? Elle était si impressionnée et en admiration envers son compagnon. Cette pensée la poussa à reprendre ses recherches à un autre endroit. Chat Noir, de son côté, avait déjà fouillé les quelques meubles présents dans la pièce. Il s'apprêta à fouiller une autre commode quand il s'arrêta brusquement. Son père désirait ramener sa mère à la vie. Quoi de mieux qu'une œuvre d'art pour recouvrir toute preuve ? Sa tête se tourna vers la fresque et posa une main dessus. A la sensation désagréable qui logeait dans son cœur depuis la découverte de l'identité de Papillon, s'ajouta une toute nouvelle. L'appréhension. Adrien sentait qu'il touchait -littéralement- du bout des doigts la clef. Il trouva alors un puis deux et enfin trois boutons. Ladybug s'était entre-temps approchée et l'encouragea en pressant l'épaule du jeune homme. Chat Noir était terrifiée mais il n'était pas seul pour affronter son père. Il ne le serait plus jamais.
Il appuya sur les trois boutons en même temps et un mécanisme s'enclencha. Un cercle au sol se définit et Ladybug se rapprocha de son partenaire pour qu'ils puissent entrer à deux. Rabattant les mains contre lui, il leva les yeux jusqu'au portrait de sa mère. Il ne la quitta pas des yeux même après que le cercle s'enfonça dans le sol. Alors qu'ils s'enfonçaient à deux dans l'obscurité, son cœur loupa le dernier battement avant qu'il ne soit complètement séparé de sa mère.
Les quelques secondes qu'ils attendirent pour accéder à la planque de Papillon crurent durer des années. Qu'allaient-ils découvrir ? Allaient-ils tomber nez à nez avec Papillon ? Serait-il accompagné de Mayura ? En parlant de cette dernière, en qui Gabriel Agreste vouait une confiance absolue pour qu'elle devienne son acolyte ? Le corps de Chat Noir se figea. Son père n'avait placé sa confiance qu'en deux personnes qui vivaient même à l'intérieur de leur maison. Autrefois, Adrien pensait qu'ils vivaient avec eux parce qu'ils travaillaient toutes les heures de la journée pour son père ; cependant, ce n'était qu'un moyen mis en place par ce dernier pour pouvoir les garder sous on œil, n'importe quand. Chat Noir en déduit avec horreur que Mayura ne pouvait être personne d'autre que Nathalie. Son sang se liquéfia quand il réalisa que Nathalie et sa mère avaient ou souffraient toujours des mêmes symptômes. Ce qui voulait dire que sa mère avait usé du miraculous du paon jusqu'à se rendre malade... Pourquoi ses parents avait-ils utilisé du pouvoir des miraculous ?
Chat Noir fut coupé court quand il découvrit la planque de son père. Une large fenêtre arrondie laissait entrer la lumière de la nuit et permit aux deux héros de réaliser la gravité de la situation. Gabriel Agreste était accroupi, détransformé, devant leurs deux meilleurs amis, Nino et Alya, ligotés et inconscients.
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loulouusme · 4 years
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La lettre de Marilyn Monroe à son psychiatre, le Docteur Greenson " Il faudrait être cinglé pour se plaire ici..."
Le 5 août 1962, Marilyn Monroe, née le 1 er juin 1926, mettait fin à ses jours. Ce suicide brutal faisait de sa légende vivante un mythe tragique dont la beauté sensuelle fascine toujours les foules. Un an avant, le Dr Kris, craignant que l'actrice ne passe à l'acte, l'internait dans un hôpital psychiatrique.
C'est le pire des cauchemars pour l'actrice, enfermée chez "les grands dérangés" comme elle le raconte dans cette lettre à son psychiatre californien, Ralph Greenson. Dernières lettres de l'enfer.
Le 2 Mars 1961
Cher Docteur Greenson,
J'ai demandé à May Reis [l'assistante personnelle de Marilyn Monroe] de taper ceci car mon écriture n'est pas clairement lisible, mais j'ai aussi inclus ces notes et vous verrez ce que je veux dire.
M.M.
1er Mars 1961,
J'ai regardé à l'instant par la fenêtre de l'hôpital, et désormais, là où la neige avait tout recouvert, tout est un peu vert: l'herbe et les minables buissons, ceux qui ne perdent pas leurs feuilles (même si les arbres ne sont pas très encourageants), les branches nues et lugubres annoncent peut-être le printemps et sont peut-être un signe d'espoir.
Avez-vous vu Les désaxés? Dans l'une des scènes, vous pouvez voir à quel point un arbre peut m'apparaître étrange et nu. Je ne sais pas si ça apparaît vraiment à l'écran... Je n'aime pas la façon dont certaines scènes ont été montées. Depuis que j'ai commencé à écrire cette lettre, quatre larmes silencieuses ont coulé. Je ne sais pas vraiment pourquoi.
La nuit dernière, je suis encore restée éveillée toute la nuit. Parfois je me demande à quoi sert le temps de la nuit. Pour moi, il n'existe presque pas, et tout me semble n'être qu'un long et affreux jour sans fin. Enfin, j'ai essayé de profiter de mon insomnie pour être constructive et j'ai commencé à lire la correspondance de Sigmund Freud. En ouvrant le livre pour la première fois, j'ai vu la photographie de Freud et j'ai éclaté en sanglots: il avait l'air très déprimé (cette photo a dû être prise peu de temps avant sa mort), comme s'il était mort en homme désabusé... Mais le Dr Kris m'a dit qu'il souffrait énormément physiquement, ce que j'avais appris dans le livre de Jones. Mais je pense avoir raison aussi, je fais confiance à mon intuition car je sens une triste lassitude sur son doux visage. Le livre prouve (même si je ne suis pas sûre que l'on doive publier les lettres d'amour de quelqu'un) qu'il était loin d'être coincé! J'aime son humour doux et un peu triste, son esprit combatif qui ne l'a jamais quitté. Je suis pas encore allée très loin dans la lecture car je lis l'autobiographie de Sean O'Casey en même temps (vous ai-je déjà raconté qu'il m'a un jour envoyé un poème?). Ce livre me dérange beaucoup, enfin, dans la mesure où l'on peut être dérangé par ce genre de choses.
Il n'y avait aucune empathie à la clinique Paine Whitney, et cela m'a fait beaucoup de mal. On m'a interrogée après m'avoir mise dans une cellule (une vraie cellule en béton et tout) pour personnes vraiment dérangées, les grands dépressifs, (sauf que j'avais l'impression d'être dans une sorte de prison pour un crime que je n'avais pas commis). J'ai trouvé ce manque d'humanité plus que barbare. On m'a demandé pourquoi je n'étais pas bien ici (tout était fermé à clefs: des choses comme les lampes électriques, les tiroirs, les toilettes, les placards, il y avait des barreaux aux fenêtres... les portes des cellules étaient percées de fenêtres pour que les patients soient toujours visibles, on pouvait voir sur les murs des traces de la violence des patients précédents).
J'ai répondu: "Eh bien, il faudrait que je sois cinglée pour me plaire ici." Puis des femmes se sont mises à crier dans leur cellule, enfin j'imagine qu'elles hurlaient parce que la vie leur était insupportable... Dans ces moments-là, je me disais qu'un psychiatre digne de ce nom aurait dû leur parler. Pour alléger leur misère et leur peine, ne serait-ce que temporairement. Je pense qu'ils (les médecins) pourraient même apprendre quelque chose... Mais ils ne sont intéressés que par ce qu'ils ont étudié dans les livres. J'étais surprise parce qu'ils savaient déjà tout ça. Peut-être qu'ils pourraient en apprendre davantage en écoutant des êtres humains vivants et en souffrance. J'ai le sentiment qu'ils se soucient plus de leur discipline et qu'ils laissent tomber leurs patients après les avoir fait "plier". Ils m'ont demandé de me mêler aux autres patients, d'aller en thérapie de groupe. "Et pour quoi faire?" ai-je demandé. "Vous pourriez coudre, jouer aux dames, ou même aux cartes, ou encore tricoter." J'ai essayé de leur expliquer que le jour où moi je ferais cela, ils auraient vraiment une cinglée sur les bras. Ce sont vraiment les dernières choses que j'avais à l'esprit. Ils m'ont demandé si je me sentais "différente" (des autres patients je suppose) et je me suis dit que s'ils étaient assez stupides pour me poser de telles questions, je devais leur donner une réponse toute simple, aussi ai-je dit: "Oui, je le suis".
Le premier jour, j'ai effectivement rencontré une autre patiente. Elle m'a demandé pourquoi j'étais si triste et m'a suggéré d'appeler un ami pour peut-être me sentir moins seule. Je lui ai répondu qu'on m'avait dit qu'il n'y avait pas de téléphone à cet étage. A propos des étages, ils sont tous verrouillés: personne ne peut ni entrer ni sortir; elle a paru choquée et surprise et elle m'a dit: "Je vais vous conduire au téléphone". En attendant mon tour pour le téléphone, j'ai remarqué un garde (je l'ai reconnu à son uniforme gris) et quand j'ai voulu décrocher le combiné, il me l'a arraché des mains et m'a dit très fermement: "Vous, vous ne pouvez pas utiliser le téléphone." D'ailleurs, ils se vantent de leur ambiance "comme à la maison". Je leur ai demandé (aux médecins) ce qu'ils entendaient par là. Ils m'ont répondu: "Eh bien, au sixième étage, nous avons de la moquette au sol et du mobilier moderne", ce à quoi j'ai répondu: "Eh bien, c'est le genre de choses que n'importe quel architecte d'intérieur peut fournir, à condition d'avoir les fonds nécessaires", mais puisqu'ils s'occupent d'êtres humains, pourquoi ne réalisent-ils pas ce qui rend un intérieur plus humain?
La fille qui m'a parlé du téléphone avait l'air tellement vague et pathétique. Après l'incident avec le garde, elle m'a dit: "J'ignorais qu'ils feraient cela". Puis elle a ajouté: "Je suis ici en raison de mes troubles mentaux... Je me suis ouvert la gorge plusieurs fois et les veines aussi", elle a dit l'avoir fait trois ou quatre fois.
La seule chose que j'avais à l'esprit en l'écoutant c'est un refrain:
"Mêlez-vous les uns aux autres mes frères
Sauf si vous êtes nés solitaires"
Enfin, les hommes cherchent à atteindre la lune mais ils n'ont pas l'air très intéressés pas le cœur qui bat de l'être humain. Quand bien même on pourrait changer, on peut ne pas le vouloir. A propos, c'était le thème des désaxés, mais personne ne s'en est rendu compte. J'imagine que c'est sans doute à cause des modifications du script et des changements imposés par la mise en scène...
Ecrit plus tard:
Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie! Vous vous rappelez que Kazan prétendait que j'étais la fille la plus gaie qu'il ait jamais connu, et croyez-moi il en a connu beaucoup! Mais il m'a aimée pendant un an et, une nuit où j'étais très angoissée, il m'a bercée jusqu'à ce que je m'endorme. Il m'avait aussi conseillé de faire une analyse et plus tard il a voulu que je travaille avec son professeur, Lee Strasberg.
Est-ce Milton qui a écrit: "Les gens heureux ne sont jamais nés."? Je connais au moins deux psychiatres qui cherchent une approche plus positive des choses.
CE MATIN, 2 MARS
Cette fois encore, je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai oublié de vous dire quelque chose hier. Quand on m'a mise dans la première chambre, au sixième étage, on ne m'a pas dit qu'il s'agissait d'une section psychiatrique. Le Dr Kris m'a affirmé qu'elle passerait me voir le lendemain. L'infirmière est entrée, après que le docteur (un psychiatre) m'a fait un examen médical y compris un examen des seins pour s'assurer que je n'avais pas de grosseur mammaire. J'ai protesté, mais sans violence, en expliquant que le médecin qui m'avait fait entrer, un imbécile du nom de Lipkin, m'avait fait subir un check-up complet il y a moins d'un mois.
Mais quand l'infirmière est entrée, j'ai remarqué qu'il n'y avait aucun moyen de l'appeler, même pas de sonnette. J'ai demandé des explications et elle m'a appris que j'étais dans une section psychiatrique. Après son départ, je me suis habillée et c'est là que, dans l'entrée, j'ai rencontré la fille pour le téléphone. J'étais en train d'attendre devant la porte de l'ascenseur qui ressemble à toutes les autres portes avec une poignée mais sans les numéros (vous voyez, on les a tous retirés). Après que la fille m'ait parlé de ce qu'elle s'était infligée à elle-même, je suis retournée dans ma chambre en sachant qu'on m'avait menti pour le téléphone et je me suis assise sur le lit en pensant à ce que je ferais dans cette situation à un cours d'improvisation théâtrale. Alors je me suis dit, on ne graisse pas une roue tant qu'elle ne grince pas. Je reconnais que j'ai poussé la métaphore un peu loin, mais j'ai piqué cette idée dans Troublez-moi ce soir, un film dans lequel j'ai tourné il y a longtemps.
J'ai pris une chaise pas trop lourde et je l'ai balancée volontairement contre la vitre, ça n'était pas facile parce que je n'ai jamais rien cassé de ma vie. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour obtenir un petit morceau de verre brisé; ensuite, j'ai caché le bout de verre dans ma main et je me suis assise tranquillement sur le lit en attendant qu'ils arrivent. Ils sont arrivés et je leur ai dit que s'ils me traitaient comme une folle, j'agirais comme une folle. J'avoue que la suite est grotesque, mais je l'ai vraiment fait dans le film, sauf que c'était avec une lame de rasoir. J'ai leur ai fait comprendre que j'allais me taillader les veines s'ils ne me laissaient pas sortir - ce que je n'aurais jamais fait car comme vous le savez, Dr Greenson, je suis une actrice, et je ne m'infligerais jamais volontairement ni marque, ni blessure, je suis bien trop vaniteuse pour cela. Rappelez-vous, quand j'ai essayé d'en finir, j'ai fait cela très soigneusement avec dix comprimés de seconal et dix de tuonal que j'ai avalés avec soulagement (c'est du moins ce que je ressentais sur le moment).
Je n'ai pas voulu coopérer avec eux car je ne pouvais pas approuver leur façon de faire. Ils m'ont demandé de venir gentiment mais j'ai refusé de bouger et je suis restée sur le lit. Alors, ils s'y sont mis à quatre, deux hommes et deux femmes très costauds pour me transporter à l'étage supérieur. Je dois admettre qu'ils ont eu la décence de me porter avec la tête tournée vers le sol. Au moins, voyez-vous, je n'avais pas le visage découvert. J'ai juste pleuré silencieusement tout le long du chemin et on m'a enfermée dans la cellule dont je vous ai parlé et la grosse vache, une de celles qui m'avaient transportée dans la chambre, m'a ordonné de prendre un bain. Je lui ai expliqué que je venais d'en prendre un et elle m'a dit d'un ton sans réplique: "Dès que vous changez d'étage, vous devez prendre un bain".
Le directeur de l'établissement, qui ressemblait à un principal de collège, même si le Dr Kris l'appelle "administrateur", m'a interrogée en se prenant pour un analyste. Il m'a dit que j'étais une fille très très malade et que j'étais comme ça depuis des années. Cet homme méprise ses patients et je vous dirai pourquoi dans un moment. Il m'a demandé comment je pouvais réussir à travailler dans un état aussi dépressif. Il voulait savoir si cela avait des conséquences sur mon jeu et il m'a posé cette question sur un ton assuré et définitif. En fait, il présentait cela comme un fait plutôt qu'une possibilité, aussi lui ai-je fait remarquer que Greta Garbo et Charlie Chaplin et peut-être aussi Ingrid Bergman avaient parfois travaillé alors qu'ils étaient en dépression. Je lui ai d'ailleurs dit que cela était aussi stupide que d'affirmer qu'un joueur de baseball comme Di Maggio ne pouvait pas frapper une balle lorsqu'il était déprimé. C'est absolument ridicule.
A propos, j'ai de bonnes nouvelles, en quelque sorte, puisque je crois que j'ai été utile à quelque chose, enfin c'est ce qu'il affirme. Joe dit que je lui ai sauvé la vie en l'adressant à un psychothérapeute dont le Dr Kris dit que c'est un excellent médecin. Joe dit qu'il s'est repris en main après le divorce, mais il dit aussi que s'il avait été à ma place, il aurait lui aussi demandé le divorce.
Pour Noël, il m'a envoyé un champ entier de poinsettias. J'ai demandé qui me les avait envoyé tellement j'étais surprise (mon amie Pat Newcomb était là quand on me les a apportées). Elle m'a dit: "Je ne sais pas trop, la carte dit juste: "MEILLEURS VOEUX JOE"". Je lui ai répondu "Il n'y a qu'un seul et unique Joe." Comme c'était le soir de Noël, je l'ai appelé et je lui ai demandé pourquoi il m'avait envoyé les fleurs. Il m'a dit: "D'abord, parce que j'ai pensé que tu me téléphonerais pour me remercier, et puis qui d'autre pourrait bien t'en envoyer? Tu n'as que moi au monde." Il a ajouté: "Je sais que quand j'étais marié avec toi, je n'ai jamais été embêté ni jamais vu la moindre belle-famille".
Bref, il m'a proposé de prendre un verre avec lui un de ces jours. Je lui ai fait remarquer qu'il ne buvait jamais. Il m'a dit que maintenant il buvait de temps en temps, alors je lui ai dit que j'étais d'accord, à condition d'aller dans un endroit très très sombre. Il m'a demandé ce que je faisais pour Noël; je lui ai dit: "Rien de spécial, je suis avec une amie". Il m'a demandé s'il pouvait passer. J'étais heureuse qu'il vienne, même si je dois dire que j'étais déprimée et que je pleurais sans arrêt, pourtant j'étais tout de même ravie de son arrivée.
Je pense qu'il vaut mieux que je m'arrête là parce que vous avez sûrement d'autres choses à faire. Merci de m'avoir écoutée un moment.
Marilyn M.
PS: Lorsque je prononçais le nom d'une certaine personne vous aviez l'habitude de lisser votre moustache et de regarder le plafond. Vous savez de qui je parle n'est-ce-pas? Il a été pour moi (en secret) un très tendre ami. Je sais que vous n'allez pas me croire mais vous devez faire confiance à mon intuition. C'était un genre de brève passade. Je n'avais jamais connu ça avant mais maintenant c'est fait. Il est très attentionné au lit.
Je n'ai aucune nouvelle d'Yves, mais cela m'est égal car j'en garde un souvenir tellement fort, tendre et merveilleux.
Je suis presque en larmes...
(source:huffingtonpost.fr)
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onemoreshadowcast · 4 years
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Les 25 meilleurs gadgets de cuisine qui peuvent vous faciliter la tâche
Qui veut travailler dans la cuisine pendant longtemps, sauf si vous aimez cuisiner. La cuisson est un processus qui prend du temps si vous travaillez tous à l'ancienne. De nos jours, il existe de nombreux gadgets de cuisine sur le marché qui peuvent rendre votre travail moins pénible en cuisine.
J'ai fait cette liste de gadgets de cuisine uniques et haut de gamme que vous pouvez utiliser afin de faciliter toutes les tâches de cuisine. Vous pouvez utiliser tout ou partie de ces ustensiles de cuisine et devenir populaire dans votre créneau. Ces outils facilitent votre travail et prennent moins de temps. Tous ces ustensiles de cuisine sont d'un prix inférieur à Rs. 2000. N'est-ce pas beaucoup?
Les meilleurs outils de cuisine Voici la liste des meilleurs gadgets de cuisine que vous pouvez acheter et rendre votre cuisine facile.
1. Poêle électrique avec cuiseur vapeur à chaudière à oeufs:
Vous pouvez faire de délicieuses omelettes, crêpes, œufs frits, poisson frit, boulettes, uttapam et faire bouillir jusqu'à cinq œufs à la fois facilement avec cet appareil de friture / streaming. C'est un gadget de cuisine polyvalent qui peut vous aider à préparer un délicieux petit déjeuner.
Prix: Rs. 549
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2. Trancheuse déchiqueteuse à râpe à tambour 4 en 1:
Ceci est le gadget de cuisine super utile pour vous. Vous pouvez râper, trancher et déchiqueter les ingrédients sous presque toutes sortes de formes. Cet outil de cuisine vous fait gagner du temps car vous pouvez facilement et rapidement râper et trancher de grandes quantités de légumes, de noix ou de fromage en un minimum de temps.
Prix: Rs. 495
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3. Panier de cuisine 12 en 1:
Ce panier de chef peut être utilisé pour de nombreux travaux de cuisine comme la cuisson à la vapeur, la friture, l'égouttage, etc. La poignée de ce panier ne chauffe jamais. Ainsi, vous pouvez facilement l'utiliser comme un outil de cuisine utile dans votre cuisine.
Prix: Rs. 284
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4. Bol à salade
Je sais ce que vous pensez après avoir trouvé cela comme un outil de cuisine utile. À quoi ça sert, je peux couper la salade sans. Mais mon ami, vous pouvez couper toute la salade à la fois avec ce gadget de cuisine aussi en quelques secondes. Si vous mangez de la salade tous les jours, cela peut être un merveilleux gadget à utiliser pour gagner du temps.
Prix: Rs. 320
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5. Cuillère à filtre avec clip:
Cet outil de cuisine utile est préférable si vous détestez l'huile supplémentaire dans vos aliments frits. La cuillère à filtre avec clip est la solution d'huile supplémentaire dans les aliments frits. Ce sont les gadgets de cuisine indispensables dans votre cuisine.
Prix: Rs. 222
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6. Pulvérisateur d'huile rechargeable:
Si vous n'aimez pas huiler vos articles de barbecue avec une cuillère ou une brosse, voici la solution facile. Ce pulvérisateur d'huile vous facilite la tâche et vous permet de graisser les aliments sans les toucher. Vous pouvez également l'utiliser pour votre vinaigrette, cuisson, friture, grillade et plus encore.
Prix: Rs. 529
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7. Double moulin à sel et à poivre:
Broyez votre poivre instantanément avec ce double moulin à sel et poivre avec mécanisme en céramique réglable. Il est en acier inoxydable et en verre, ce qui lui donne un look élégant.
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8. Mélangeur à main 3 en 1:
Vous pouvez hacher, mélanger, fouetter dans une seule machine en incluant ce mélangeur à main 3 en 1 dans votre dernière liste de gadgets de cuisine. Ce mélangeur solide et robuste peut être utilisé dans une gamme de besoins de cuisson. Il dispose d'un moteur puissant et efficace de 200 W avec des lames de mélange, des fouets et des lames de hachoir en acier inoxydable antirouille.
Prix: Rs. 1200
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9. Trancheuse à spirale de légumes
En utilisant le coupe-légumes en spirale comme gadget de cuisine, vous pouvez manger un légume à la place des spaghettis. Si vous suivez un régime, cet outil de cuisine peut vous aider à manger des légumes sous une forme différente et créative.
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10. Entonnoir pliable en silicone:
Cela peut être un gadget super cool dans votre cuisine. Il peut vous aider à transférer des liquides tels que l'huile, le soja, le shampooing, le désinfectant ou la poudre sèche et plus encore. Cela peut être utilisé pour rendre votre cuisine moins salissante.
Prix: Rs. 199
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11. Bouchon anti-débordement et anti-éclaboussures:
Êtes-vous aussi de ceux qui oublient le lait au gaz et finissent toujours par nettoyer la cuisine? Si oui, c'est la meilleure solution pour éviter de renverser du lait. Vous pouvez également l'utiliser comme cuiseur vapeur, chauffe-pâtes et plus encore. C'est la solution tout-en-un pour votre cuisine.
Prix: Rs. 394
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12. Tiroir à couverts extensible:
Ce range-couverts extensible à organisateur de tiroir est fait de plastique de bonne qualité qui vous aide à garder votre cuisine organisée. Il peut s'adapter à une variété de tailles de tiroir avec un plateau amovible et extensible.
Prix: Rs. 749
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13. Mini poêle à frire antiadhésive en forme de dessin animé:
Si vous ou les membres de votre famille aimez les crêpes, c'est l'achat parfait pour votre cuisine. Vous pouvez également faire des omelettes aux œufs, des œufs à la poêle ou des uttapam. Cela peut être un bon gadget de cuisine.
Prix: Rs. 299
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14. Pulvérisateur d'agrumes
Marre de presser les agrumes et après avoir appliqué beaucoup d'efforts, le résultat n'est pas satisfait? Voici la solution Ce presse-agrumes est l'un des meilleurs ustensiles de cuisine que tout le monde doit avoir dans sa cuisine.
Pr
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lesmotsmamuse · 5 years
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Sachets d’automne
...
10 h 27
Ceux qui me connaissent se diraient que je suis sortie aux aurores. Me voilà rue des Morillons. En la longeant, je pense mort, mort des morilles, fin de l'automne et des champignons. Pignons sur rue. Bref. Me voilà rue des Morillons. Au téléphone, l'employé m'a dit, avec un petit chuintement sur chaque « s », que « schi j'arrivais après midi, la porte scherait close ». Alors qu'il aurait pu me dire, sur une touche plus positive : « Nous schommes ouverts juschqu'à midi. » 10 h 32 J'en ai fini de couper, sur les langues, les cheveux en quatre dans la rue des Morillons qui rime avec carillon. Raidillon. Maillon. Tourbillon. Un vent léger secoue le doré des quelques feuilles encore agrippées aux branches pudiques des arbres parisiens. Quand elles ne voltigent pas, elles s'allongent sur les trottoirs, craquent sous les pas, les plus hardies traversent la route ou partent se baigner dans le caniveau ; un employé de la ville devra venir souffler-aspirer ce qu'il en restera demain. C'est l'automne pour de vrai. Même les trottoirs grisâtres le savent et font de leur mieux pour déposer des plaques glissantes sous les pas étourdis des passants trop pressés. 10 h 35 Je suis au 36. Sur une plaque bleu de minuit, il y a écrit en lettres blanches : Préfecture de Police – objets trouvés – 36, rue des Morillons. Dessous, une flèche démesurément longue indique la direction à suivre pour se rendre au guichet, que je trouve facilement rien qu'en suivant la flèche. Ça s'annonce bien, déjà une chose de trouvée. L'employé qui m'accueille n'est pas celui que j'ai eu au téléphone puisque, tout droit sortis de sa bouche, tous ses « s » sifflent comme ils le doivent. L'homme, dont je ne saurais dire l'âge, s'intéresse à ce que je lui raconte autant que sa fonction l'y oblige, mais ses yeux ne me voient pas vraiment ou plutôt regardent à travers moi. C'est un peu gênant je trouve de ne pas être vue par la personne en face de soi, mais je lui explique quand même : — C'est une mallette, une série limitée... hum... même si cela ne se voit pas. Grise. En aluminium et plastique. Elle est fermée à clé, mais, regardez ! je les ai... Dedans il y a six objectifs, des câbles et toutes mes pellicules. C'est mon matériel de travail et tous mes clichés de la semaine. Je suis fichue si je ne la retrouve pas. Et... Et je continue de secouer le petit trousseau de clés que j'ai déjà agité, un instant plus tôt, sous le nez de (je l'espère de toutes mes forces) mon futur sauveur. Et les larmes me montent aux yeux. Et je vois bien qu'il n'est pas plus intéressé que ça par mon problème. Et... est-ce qu'il me voit même ?! Je me tais et cela semble le soulager. Alors, je vais m'asseoir sur l'une des chaises alignées contre le mur du hall d'accueil. Enfin, après un temps qui me parait affreusement long, d'un geste lent, l'homme des objets trouvés – peut-être est-il myope – me fait signe de le suivre. Ce que je fais. Bien sûr. En silence. Comme lui. Nous nous retrouvons dans l'arrière-boutique. Je m'attendais à arriver dans une sorte de grande salle des archives, à être face à un entrelacs d'étagères recouvertes de poussière et d'objets de toutes sortes dignes d'un inventaire à la Prévert ou à des alignements comme les rayons des bibliothèques municipales. Ce n'était pas non plus un entrepôt comme ceux qu'on a l'habitude de voir. Non. La pièce, d'une hauteur sous plafond impressionnante, mais de quarante mètres carrés tout au plus, est chaleureuse comme la boutique d'un antiquaire et incroyablement encombrée : des guéridons Louis je ne sais pas combien, des portants emplis d'habits d'un autre âge, une table et ses chaises de mobilier breton, un buffet savoyard en bois massif, du chêne peut-être, comme ceux qu'on peut voir dans les très vieux chalets transmis de père en fils, de grand-mère en petite-fille... Ce sont quand même de bien gros objets à perdre, pensai-je. Et l'employé continue à zigzaguer entre vieilleries et oublis. Avec moi derrière. L'homme que je suis pas à pas, sans être tout à fait sûre de bien faire, pousse une porte en fer forgé, une véritable œuvre d'art qui se trouve être délicieusement travaillée et qui détonne un peu avec le lieu. Les gonds grincent légèrement. Nous arrivons dans une salle encore plus petite que la précédente. Un peu plus sombre aussi. Un guéridon encore, avec dessus une pile de livres, ce qui donne un ensemble bien plus haut que je ne le suis, une sellette, une plante verte artificielle, une montre à gousset qui me rappelle celle du père de... de... comment s'appelait donc cette camarade de classe chez qui j'avais passé les vacances de 1964 ou... ? Eh bien ! J'ai oublié ma tête en plus de ma mallette.
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— Voilà, c'est votre coin à vous ici, dit mon éclaireur en posant la main sur un comptoir d'apothicaire cérusé et de belle facture, rehaussé d'une vitrine aux verres dépolis. Je distinguais à peine ce qu'elle contenait. Je constate malgré tout que chaque étagère est chargée à ras bord. D'enveloppes et de boîtes... De boîtes et de sachets... — Pardon ? — Oui, nous y sommes. — D'accord, mais où ? Je ne cherche que ma mallette d'objectifs. Est-ce que vous l'avez ? — Non, mais j'ai autre chose. L'employé ouvre, sans à-coup et d'un geste nonchalant, l'un des tiroirs du meuble blanchi. Au fond, perdu au milieu, trône un trèfle à quatre feuilles. Je suis très étonnée, mais ne dis rien. Que pourrais-je donc faire d'un trèfle à quatre feuilles, moi qui ne suis pas tant superstitieuse que ça... Au loin, une horloge sonne douze coups. 12 h 00 — Mince, vous allez fermer, dis-je, et vous ne m'avez pas rendu ma mallette. — Ne vous inquiétez de rien. Ouvrez plutôt cet autre tiroir. » Il pointe du doigt une poignée en laiton sur laquelle je tire. Oh ! Mais comment est-ce possible ? Trente et une enveloppes liées par un bolduc argenté. Trente et une, je le sais : ce sont les miennes ! Trente et une : le nombre de lettres que nous nous sommes échangées avec Antoine, mon amour, mon tout premier grand amour. Parti rejoindre son père et son frère dans leurs rêves de marins. Antoine, mon ami, mon amant. Mon Poséidon, dieu des eaux salées et de mes larmes. Je t'ai perdu le 25 août 1973... et je n'avais jamais autant pleuré avant. Et je n'ai jamais pleuré autant depuis toi. Trente et une lettres perdues, disparues, envolées au cours d'un déménagement désastreux où mon cœur s'est déchiré encore. Ce jour-là, on m'a retiré un peu de ce qui me restait de toi. Mon Antoine. Ma cicatrice. Je cache mon visage, je ne veux pas que le myope me voie pleurer, même flou. Et je me souviens du trèfle à quatre feuilles... Je l'ai trouvé il y a... L'horloge sonne encore au loin. Et je n'ai toujours pas ma mallette ! 12 h 01 Je souhaite partir, j'ai l'impression d'être oppressée et ressens le besoin d'air frais. Je remarque que la porte devant laquelle je me suis extasiée un peu avant n'est plus là. Seul reste visible le dormant ; l'ouverture, remplacée par un mur de briques rouges, ne nous laisse aucune échappatoire. Cela m'arrive depuis quelque temps : pendant un bref instant, rien n'a plus de sens, mais quand je ferme les yeux un moment, trois secondes tout au plus, tout se remet en place, tout revient à la normale. Alors je ferme les yeux, assez fort pour voir des étoiles briller sur l'écran noir de mes paupières. Saurais-je même dire par où nous sommes arrivés ? J'ouvre les yeux. Nous sommes toujours emmurés. Mon geôlier n'a pas l'intention de me venir en aide et me tend encore un sachet. — Et là, c'est vide ! Il n'y a rien dedans. Pourquoi me montrez-vous cela ? Je suis agacée. Je suis agacée et épuisée. Et c'est d'un geste bien plus brusque que je l'aurais souhaité que je déchire le sachet que le préposé au bordel ambiant m'a tendu. Et ça revient d'un coup. Et je ne retiens plus rien, je me répands en larmes, je hoquette. Il y a l'odeur d'oignon, d'ail et de sueur qui recouvre tout. Ça me couvre les yeux. Parfois la bouche. Il y a la voix qui dit « Ne me regarde pas ! » et « Ce sera notre secret, d'accord ? » Il y a moi qui ne dis rien à la main qui se déplace sur mon corps frêle de minuscule petite fille. Il y a la voix qui crie « Non ! » dedans, mais qui ne sort pas. Il y a la peur et la lumière aussi. La lumière enfin. Des voix, des pleurs, des menaces, des hurlements. Deux sacs de voyage, moi dans la voiture, maman qui conduit, la nuque en colère. C'est de ma faute ? J'ai un petit peu moins de trois ans et je ne comprends rien. Il y a un père dont on ne me parlera plus jamais. J'avais tout occulté, relégué dans les tréfonds d'une mémoire en friche. 12 h 01 — Mais à quoi jouez-vous ? Qui êtes-vous ? — Appelez-moi comme vous voudrez, je ne suis qu'un employé. Je crois que j'ai hurlé, mais cela n'a aucunement l'air de l'émouvoir. Cette fois-ci, c'est une minuscule boîte en cuir que l'employé me tend. Elle provient de la vitrine aussi. Toute ronde et légère, elle m'échappe des mains quand je veux l'ouvrir. Un rire d'enfant en sort alors qu'elle roule sous le meuble, un rire fort, revigorant comme savent l'être les rires des enfants. — Oh ! C'est Margaux ! C'est le rire de Margaux... quand elle était bébé. Margaux, ma fille, ma joie, le cadeau que la vie m'a donné, ma fierté, ma plus belle aventure. Je ne changerais aucun instant de ma vie, car chacun m'a conduite jusqu'à toi. Comme j'aime l'entendre ce rire ! Comme j'aime encore son rire quand elle vient me voir. Moins souvent que je le voudrais... Elle a dit : « À dimanche maman. » C'est quand dimanche déjà ? J'entends encore le rire depuis dessous le meuble. Ces montagnes russes sur les bons souvenirs et les tristes, ce va-et-vient incessant entre ce que j'aimerais oublier, ce que j'ai oublié et les images que j'aimerais tant conserver intactes. Tout cela me chamboule-tout à l'intérieur. C'est quand dimanche déjà, ma Margaux ? Est-ce qu'Antoine viendra aussi ? La mémoire peut s'effacer bien avant qu'on ne la perde. Les mots qu'on entend, ceux que l'on dit ou que l'on tait, les images... tout cela est-il vrai ? Les événements qui nous ont construit sont-ils justes ? Ont-ils vraiment été ? Je suis assise sur l'une des chaises alignées contre le mur du hall d'accueil. L'employé des objets trouvés fait semblant de ne pas me voir depuis son comptoir, même quand je lui souris. Il est midi. Une jeune femme portant un badge à la poche de sa chemisette apparaît dans mon champ de vision, se penche vers moi et me crie : — Alors madame Saint-Gilles, vous m'en faites faire des kilomètres ! Heureusement, on sait toujours où vous retrouver. Allez, c'est pas le tout des choux, il faut rentrer maintenant. Suzie (c'est ce qui est écrit sur son badge) se tourne vers l'employé de la Préfecture de Police : — Ça va ? Elle ne vous a pas trop embêté aujourd'hui ? — Pensez-vous ! Elle s'assoit. C'est tout. Elle vient tous les mois. Comme ça, on sait qu'on est le 25. Aujourd'hui, elle cherchait une mallette de photographe. On va finir par savoir qui elle a été vraiment. Qui je suis vraiment ? Il suffit de demander : Je suis... euh... Je suis... Quelle certitude a-t-on d'avoir vécu si la mémoire prend la poussière ? La jeune femme me prend par le bras dans un mouvement qui ne souffre aucune contradiction. Sur le revers de son col, un trèfle à quatre feuilles brodé est des plus gracieux. Retour à l'EHPAD qu'elle dit. Je ne comprend vraiment rien à ce qu'elle me raconte, mais je me laisse emmener. Et nous longeons la rue des Morillons. Et l'automne n'en finit pas de tomber en feuilles d'or tourbillonnantes. Dans la rue des Morillons, mort des morilles, fin de l'automne et des champignons, pignons sur rue, j'ai vu une vieille dame au bras de Suzie sur la devanture d'une boutique d'antiquaire. L'inconnue dans la glace m'a fait peur. Elle était toute tassée, minuscule et avait une peau si fripée, si usée. Je ne sais pas qui c'est.
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[image depuis https://www.emmeline.fr/comment-devenir-brocanteur.html]
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lesombresdeschoses · 1 year
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A NEW CAREER IN A NEW TOWN
Dans une grande maison à l'architecture art déco, une jeune fille monte les escaliers portant un plateau sur lequel : du thé, du lait et quelques biscuits. Elle entre dans la chambre où son oncle, assis à son bureau, écrit dans un carnet relié de cuir noir, puis pose la collation à côté de lui. L'adolescente sourit à l'élégant trentenaire aux cheveux bruns. Levant ses grands yeux gris teinté de vert, il lui rend sa mimique en la remerciant d'un signe de tête. La brunette, à la coupe au carré années 1920, s'assoit sur un tabouret près du plan de travail en merisier. L'homme boit quelques gorgées du breuvage. La demoiselle l'observe. Soudain, il se tourne vers sa nièce :
— Qu'est ce que...
Se levant calmement, elle continue de le dévisager. Il tombe de sa chaise, s'agrippe à la jupe de la jeune fille prononçant dans un dernier souffle :
— Louise !
*
Law se réveille en sursaut. Encore un cauchemar. Elle se passe les mains sur le visage pour sortir de sa torpeur, puis regarde son mobile :
— Fuck ! La cliente ! jure-t-elle, se levant en trombe.
La rousse compose un numéro.
— Allo Ren, j'arrive au plus vite !
L'ex-flic raccroche. Habituée aux timings serrés, elle enfile le jean traînant sur le bord de son lit, un T-shirt propre extirpé d'un tiroir de sa commode et se rue dans la salle de bain. Visage, dents, c'est torché. Law prend sa veste, met son kit main libre, puis sort en courant.
La W. Agency se situe dans le quartier de Victoria, sur Guildhouse Street. L'enquêtrice, habitant à Sussex Garden, n'a qu'à traverser le parc pour s'y rendre. L'agence est un petit deux pièces au rez-de-chaussée d'un bâtiment à trois étages de briques marron. Ren, toujours ponctuelle, attend déjà dans le bureau. La cliente, assise en face d'elle, boit un thé. Les deux jeunes femmes patientent. Arrivée au bout de Hyde Park, Mortensen rappelle sa collègue.
— OK, résume.
La sublime blonde élancée, tirée à quatre épingles, au bout du fil... c'est Renata, mon associée. Elle me coûte un bras, mais on s'entend bien. Elle semble un peu rêveuse et romantique par moment, et pourtant... elle sait garder la tête froide, on peut sérieusement compter sur elle. Un peu trop, même. Elle s'inquiète toujours pour un rien, une vraie mère poule ! Parfois, je me demande si ce n'est pas un peu surjoué...
— Madame Montgomery cherche un objet, un héritage familial. Un grand miroir d'environ un mètre de long. Je sais que la recherche d'objets ce n'est pas vraiment notre spécialité, mais je ne pouvais pas refuser. Tout ce qui appartenait à sa famille a été vendu après la mort de son oncle...
Ren n'a pas le temps de finir. Law arrive, essoufflée :
— Bonjour, Madame Montgomery. Toutes mes excuses pour ce retard, une affaire sur laquelle j'ai planché toute la nuit.
Après une poignée de main, l'enquêtrice s'assied derrière son bureau.
— Vous voulez donc que je retrouve ce miroir ?
— Oui, j'aimerais assez. Je traverse une mauvaise passe en ce moment. Je suis en instance de divorce, ça se passe assez mal. Je risque de me retrouver sans le sou. Ce miroir valait une petite fortune à l'époque. Il est incrusté de saphirs, de rubis et certaines parties sont en or massif.
L'ex-flic, intriguée, lui demande :
— Auriez-vous une photo de l'objet à me montrer ?
— J'ai pris un cliché du portrait de mon oncle. Le miroir est en arrière-plan.
La cliente fouille dans son sac, puis trouve la photographie, qu'elle tend à l'enquêtrice. Law la regarde, son expression s'assombrit.
— Vous devriez m'en dire plus sur cette chose. Qui s'est occupé de la vente après le décès de votre oncle ?
— Après sa mort et celle de mes parents, mes grands-parents m'ont adoptée. Ils ont vendu la maison et tout ce qu'il s'y trouvait. Je n'en sais pas plus, à vrai dire... à part que certains objets ont été rachetés par des membres éloignés de la famille. J'étais très jeune, j'ai peu de souvenirs de cette époque.
*
Paddington flat
Law boit son thé, debout, adossée au mur de son balcon. L'air préoccupé. La rousse aux grands yeux vert émeraude entend soudain, un objet se briser. Laissant sa boisson sur la petite table de jardin en métal peint en noir, elle rentre dans le salon pour trouver la cause du bruit. Au pied du buffet enfilade longeant le mur, gisent les morceaux d'une assiette en porcelaine. La jeune femme ressent encore une fois la présence de la nuit dernière. Allons bon, en pleine journée... Elle se retourne, puis regarde le miroir. Identique à celui sur la photographie de la cliente.
— Non. OK. Mais là, non. C'est de la folie.
Law s'approche de la glace, puis scrute l'intérieur du reflet, comme si elle voulait passer de l'autre côté. Alice... mais encore... Non, vas prendre ta Rispéridone, sérieux... n'importe quoi... Mortensen ramasse les bris d'assiette, retourne chercher sa tasse de thé, dépose le tout sur le plan de la cuisine et sort aussitôt de l'appartement.
*
Brixton district
L'ex-flic s'arrête en face d'un bâtiment en pierre de taille, le regarde un moment. La jeune femme y entre enfin, puis se dirige vers l'accueil pour se présenter. Quelques minutes plus tard un policier vient vers elle :
— Il arrive.
— Merci.
À cet instant, le DCI[1] McKenzie apparaît faisant signe à Law de le suivre. Elle lui emboîte le pas jusqu'à une salle d'interrogatoire. Montrant une chaise, Mac lui suggère de s'installer. Elle refuse, puis s'adosse au mur en face de la vitre teintée en croisant les bras. L'inspecteur s'assoit sur la table. Après un long silence, il s'adresse à son ancienne collègue sur un ton sarcastique :
— Ça fait un bail.
Inspecteur-Chef, Tyler McKenzie. Aaaah, Mac... Trop compliqué à expliquer. Passons.
— Ouais. J'ai besoin d'un service.
— Quel service ?
— Des renseignements sur une certaine Madame Montgomery. Sa famille, à vrai dire. Ses parents et son oncle sont décédés. Concernant ce dernier, si c'est une mort suspecte, tu dois avoir des rapports aux archives.
— Montgomery, tu dis.
— Montgomery. Beaumont-Montgomery, j'ai pu lire sur son passeport, à la signature du contrat... Beaumont étant, je suppose, le nom de son mari... Beaumont, comme Felix...
— OK, je vais voir ça. Je te tiens au courant, très vite.
Mac se dirige vers la sortie, ouvrant la porte pour laisser passer Law. L'enquêtrice n'est pas surprise par la réaction de son ex-coéquipier, mais elle attendait de lui un peu plus de...
...de résistance, de colère, d'indignation, que sais-je ? Une émotion bordel ! L'English dans toute sa splendeur ! Ah, il a peut-être grandi en Écosse, celui-là, mais un cul serré de naissance, ça reste un cul serré ! Mac le Magnifique, toujours stoïque. Superbe blond de presque deux mètres, sexy à souhait avec sa carrure de guerrier, mais j'ai toujours envie de lui foutre des baffes pour le secouer !
— Tu comprendras que je ne peux pas te laisser aller aux archives. Je m'en occupe.
— Bien sûr. C'est assez pressé par contre.
— Oui. J'ai dit : « très vite », lui répond Mac, sèchement.
Law le regarde, puis acquiesce. Elle n'insiste pas, la situation est assez tendue à son goût.
*
Louise se prélasse au soleil, assise dans le jardin sur un plaid à motifs floraux. Son oncle s'occupe des plantes. Elle l'observe, tel un chasseur guettant sa proie. L'homme lui fait signe de venir l'aider. La brunette se lève et s'approche de lui. Il lui tend un plantoir, puis lui indique un petit lopin de terre.
— Pique-le dans le sol, à la moitié, pour faire des trous. Espace-les de dix centimètres environ. Je vais te suivre pour y mettre les graines d'Impatiens walleriana.
Louise s'exécute. Il la suit, laissant tomber quelques semences dans chacun des orifices qu'elle a creusé. Par quelques gestes, apparemment anodins, l'adolescente cherche à le séduire. Brusquement, elle tente de l'embrasser. Il la prend par les épaules, la repousse :
— Bon sang, Louise ! Que fais-tu ?
La brunette le regarde fixement. Il se relève, contrarié, puis se précipite dans le pavillon. Mais qu'a-t-elle dans la tête, cette môme ? se dit-il, perturbé par le geste de la jeune fille. La sonnerie retentit à l'entrée, l'homme s'empresse d'ouvrir, nerveux. Les parents de Louise rentrent de voyage. Ayant entendu le carillon, elle passe près de son oncle, qui sursaute, surpris par sa présence. Furieuse qu'ils reviennent troubler sont petit monde fantasmagorique, à la vue de ses géniteurs, son regard s'assombrit. La mère se jette sur sa fille pour l'embrasser :
— Louison ! Alors, tu as été sage ?
La jeune fille repousse la femme, d'un geste agressif.
— Maman, j'ai quinze ans, je ne suis plus une enfant !
Le père serre la main de son frère. L'esprit accaparé par ses affaires, l'homme ne se préoccupe pas de son enfant :
— Bon, le voyage a été long, il faut encore défaire les bagages, je retourne à Londres, demain.
L'oncle aide les parents à porter les valises dans leur chambre. Louise reste à l'entrée, le regard rivé dans le vide. Soudain, elle penche la tête sur le côté, esquissant un sourire diabolique, se retourne et s'enfuit dans le salon pour jouer du piano. La marche funèbre de Chopin.
*
W. Agency - Victoria
Mortensen, assise à son bureau, une tasse de thé à la main (oui, on boit beaucoup de thé au Royaume Uni), lit les dossiers d'archives que Mac lui a confiés. Brusquement, la porte s'ouvre. Ren entre précipitamment. Sortant, tel un trophée, un bloc de feuilles de son sac en bandoulière, elle flanque le tas sur le plan en bois vernis. La belle blonde ne prend pas le temps de retirer sa veste et tend la photocopie d'un article de journal à sa collègue :
— Law, lis ça ! Le père disparaît mystérieusement, l'oncle meurt quelques mois après... Et c'est pas tout...
La rousse lit le papier, puis regarde la photo de famille.
— T'as chopé ça aux archives de la bibliothèque ?
— Oui, lui répond fièrement son associée, en retirant son cartable, puis son blazer, posant le tout sur une chaise.
L'ex-flic continue à regarder le cliché, reprend le dossier qu'elle étudiait précédemment pour le lancer sur la table en direction de sa partenaire.
— Mate ça.
Ren prend le maigre document, puis commence à feuilleter ses quelques pages :
— Cette Madame Beaumont-Montgomery nous cache des choses.
La blonde, debout de l'autre côté de la table, cesse de lire, puis regarde son amie, intriguée. Law relève la tête, posant ses coudes sur le bureau :
— Oui. Et ce miroir qu'elle recherche, je sais où il est... il est à Felicia maintenant, marmonne l'enquêtrice, préoccupée.
— Felicia a les moyens de se payer un truc pareil ?!
— C'est dans sa famille depuis quelques générations. Son grand-père était propriétaire terrien aux États-Unis. Alors quand ils ont emménagé au Royaume-Uni, ils ont dû faire la razzia sur les puces et les antiquaires de Londres... bref, j'en sais rien, mais toujours est-il que l'objet trône chez moi...
— Quelques générations...
— Toi aussi t'as chopé la fausse note !
— Il faut qu'elle me donne l'adresse de son chirurgien...
— J'te voyais plutôt aller chez le nutritionniste...
— Trève de plaisanterie, on ne lui dit rien pour l'instant. Je ne la sens pas ta cliente.
— Tout de suite, ma cliente !
— C'est toi la patronne...
— Quand ça t'arrange... mais qui est-ce qui m'a foutu une pareil associée !
Law regarde encore l'image, pensive :
— Louise Montgomery... Louise Beaumont-Montgomery... Mimétisme génétique ? s'interroge Mortensen à voix haute.
— Vu le genre d'enquête qu'on mène, ça ne me surprendrait pas que ce soit elle.
Ren replonge dans la lecture du dossier.
— Un brin dérangée la Louise, si c'est elle qui a commis ces meurtres. Et le père, retrouvé mort dans sa voiture, un an après le décès de l'oncle. Une momie. Déduction, court lapse de temps entre les deux morts.
— Le rapport d'autopsie dit que c'est une crise cardiaque qui aurait provoqué l'accident. L'oncle a lui aussi eu un infarctus... y'avait quoi dans leur jardin ? demande Ren.
— Bonne question. Digitale pourpre, à tous les coups.
— Sans doute. Tu m'éclaires ?
— On en extrait de la digitaline, pour le traitement de cardiomyopathies. Je ne saurais te préciser lesquelles, je ne suis pas médecin... tout ce que je sais c'est que ça peut tuer, et vite.
— Quelle science ! Moi je pensais plutôt à des poisons plus classiques, comme la strychnine, mais le bêtabloquant c'est parfait, en fait.
— Je traînais toujours à la morgue quand j'étais flic. Le légiste était canon.
— Forcément...
*
[1] Detective Chief Inspector.
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tire-bouchons · 2 years
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TOP 5 TIRE-BOUCHON
Les bouchons de liège sont lentement devenus les bouchons de bouteille les plus importants au cours d’une longue période de trois cents ans entre 1600 et le début des années 1900.
Le bouchon devenant un bouchon standard, les amateurs de vin ont développé plusieurs dispositifs tire-bouchon, chacun avec ses avantages et ses inconvénients. Bien que nous ne sachions pas avec certitude qui a inventé le premier gadget tire-bouchon, nous SAVONS que les premiers modèles du XVIIe siècle avaient certainement une vis hélicoïdale ou une vis sans fin. L’invention était souvent appelée bottlescrew.
Le temps a passé et l’on a imaginé une immense gamme de modèles de tire-bouchons. Aujourd’hui, cependant, seuls certains prévalent. Voici comment ouvrir une bouteille de six façons.
TOP 5 TIRE-BOUCHON
La poignée à vis intemporelle
Une poignée est essentielle pour maintenir l’appareil stable. Il peut être aussi simple qu’un morceau de bois ou aussi sophistiqué qu’un manche ergonomique en acier inoxydable. Lorsque vous tournez la poignée, la vis sans fin perpendiculaire pénètre dans le bouchon, et avec une forte traction, le bouchon saute.
Bien qu’il s’agisse d’un appareil classique, le tire-vis présente de nombreux inconvénients. Certains bouchons ne veulent pas céder et les vieux bouchons se cassent face à une telle force brutale.
Vous renverserez du vin plus souvent qu’autrement. Si vous ne faites pas attention, vous pourriez vous donner un œil au beurre noir. De toutes les façons d’ouvrir une bouteille de vin, c’est celle que nous aimons le moins.
Tire-bouchons à deux dents
Un dispositif simple comprenant une poignée et deux dents métalliques parallèles qui s’insèrent dans l’espace étroit entre le bouchon et l’intérieur du goulot de la bouteille est, pour beaucoup, le meilleur tire-bouchon du marché.
Cet outil élégant permet à l’utilisateur de retirer le bouchon sans l’abîmer, ce qui est très apprécié des collectionneurs qui gardent le bouchon en guise de jeton.
L’extracteur de bouchon à deux dents est également idéal pour enlever les vieux bouchons friables sans les endommager ni contaminer le vin avec des résidus, c’est donc un must dans la poche de chaque sommelier, même s’il est rarement utilisé.
Un modèle plus avancé comprend une vis hélicoïdale qui soutient les dents pour une traction plus sûre.
Top 5 tire-bouchon
Tire-bouchon de serveur
L’ami du serveur ou le tire-bouchon à deux étapes est le meilleur outil pour le métier.
Créé en 1882 par l’ inventeur Carl Wienke , ce tire-bouchon ressemble à un couteau de poche. Il dissimule la vis et une lame, protégeant l’intégrité de la poche lors d’un long quart de travail.
L’appareil utilise un levier rudimentaire, permettant à l’utilisateur de tirer la poignée tout en soulevant le ver (et le bouchon) lentement et régulièrement en une ou deux étapes contrôlées.
Deux cents ans plus tard, l’ami du serveur est le tire-bouchon le plus fiable au monde, et vous pouvez en trouver un pour deux dollars ou quelques milliers. Néanmoins, le concept derrière chacun d’eux est le même.
Nous avons conçu notre propre tire-bouchon de serveur, que nous utilisons à l’école du vin. Choisissez-en un vous-même ! Notre façon préférée d’ouvrir une bouteille de vin. Pour le professionnel, c’est le meilleur tire-bouchon.
Tire-bouchon ailé
Le tire-bouchon ailé est un plaisir pour la foule. Une vis enroulée dissimulée dans le corps de l’appareil tire facilement même les bouchons les plus tenaces.
Lorsque vous tournez la poignée, un ensemble d’engrenages pousse le ver vers le bouchon en soulevant une paire d’ailes dans la direction opposée. Une fois les ailes grandes ouvertes, il suffit de les pousser doucement pour récupérer le bouchon.
Incroyablement efficace, ce tire-bouchon a peu de portabilité, ce qui le rend plus adapté pour l’avoir dans son tiroir de cuisine plutôt que dans un scénario de restaurant.
Ce tire-bouchon peut être magnifiquement orné, du style classique à l’ultra-moderne, ce qui en fait des objets de collection amusants.
Le tire-bouchon ailé est un plaisir pour la foule. Une vis enroulée dissimulée dans le corps de l’appareil tire facilement même les bouchons les plus tenaces. Lorsque vous tournez la poignée, un ensemble d’engrenages pousse le ver vers le bouchon en soulevant une paire d’ailes dans la direction opposée. Une fois les ailes grandes ouvertes, il suffit de les pousser doucement pour récupérer le bouchon.
Incroyablement efficace, ce tire-bouchon a peu de portabilité, ce qui le rend plus adapté pour l’avoir dans son tiroir de cuisine plutôt que dans un scénario de restaurant. Ce tire-bouchon peut être magnifiquement orné, du style classique à l’ultra-moderne, ce qui en fait des objets de collection amusants.
Tire-bouchons à levier
Le tire-bouchon à levier ou lapin porte l’ingénierie du tire-bouchon à ailettes à un autre niveau.
L’appareil a une poignée de préhension qui s’adapte au goulot de la bouteille, et avec un mouvement rapide de haut en bas, le bouchon est saisi et tiré en un clin d’œil.
Bien qu’il s’agisse d’une belle pièce de collection et d’un appareil flashy, le tire-bouchon à levier a peu d’utilité dans les scénarios professionnels, mais peut convenir aux buveurs de vin à mobilité réduite, car son pouvoir de levier peut aider n’importe qui à retirer un bouchon coincé.
C’est un moyen facile d’ouvrir une bouteille de vin . Et grand bravo à son inventeur. Malheureusement, de nombreux sommeliers se moquent de ce type de tire-bouchon. Conclusion : un excellent outil pour les amateurs de vin, mais si vous voulez avoir l’air d’un pro lorsque vous ouvrez une bouteille de vin, optez pour autre chose.
Plus Ouvre-bouteilles
Ouvre-bouteilles automatiques
Les ouvre-bouteilles automatiques fonctionnent comme par magie. Mettez-le en place et appuyez sur un bouton, aussi simple que cela.
Le tire-bouchon électrique à piles est peut-être une percée technologique, mais pas vraiment nécessaire. Le brevet de l’appareil a été déposé en 2001, et après vingt ans, le modèle est devenu plus fantaisiste, mais pas beaucoup plus utile.
Bien qu’il fasse comme promis, vous ne verrez pas bientôt de tire-bouchons électriques dans les restaurants, et vous n’en aurez sûrement pas besoin à la maison, sauf si vous partagez votre appartement avec un colocataire âgé qui appréciera beaucoup l’avantage confortable du tire-bouchon.
Boutique de tire-bouchon TIRE-LBOUCHON !
Expert Francais n°1 en tire bouchon
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Tire-bouchon électrique moderne
Tire-bouchons électrique
Top 5 tire-bouchon
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refbrisson · 2 years
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Anna G
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Image du tir bouchon Anna G de face
Qu’est ce que le Anna G ?
L’objet que je vais vous présenter aujourd’hui n’est autre qu’un tire bouchon, mais pas n’importe lequel ! le tire bouchon Anna G désigné par Alessandro Mendini pour Alessi en 1994. Dans son concept datant du 17eme et son utilisation, ce tire bouchon a beau être simple, mais il est considéré comme l’incarnation de l’imaginaire pop.
Nous en possédons tous un dans les tiroirs ou les placards de notre cuisine, Le tire bouchon à su se faire ça place et nous accompagne lors de nombreuses célébrations. Seul, à plusieurs, en amoureux, en famille ou encore entre amis, que ce soit à la maison, en soirée voir même à un mariages, le tire bouchon est partout là ou l’on en a besoin. Depuis plus de trois siècle, le tire bouchon est resté et je pense restera encore quelques temps, un objet indispensable et très utiles.
Une simple vrille munit de la force des bras, ou alors accompagner d’une structure et d’une petite poigné, aucun autres tire bouchon ne fait autant d’effet que le tire bouchon Anna G et son visage joyeux inspiré d’Anna Gili, une amie et collègue de l'architecte designer Alessandro Mendini. Transformer chaque cuisine en musée de design et répandre la joie, tel était le but de notre designer dans chacune de ses crêtions, elles se devaient d’être drôle et décorative. Partisan du “re-design”, consistant à détourner en ajoutant couleurs et ornementations a des objets déjà existant, pour lutter contre la société de consommation, le Anna G est l’une de ses œuvre particulièrement représentative. Nombreuses sont les inspirations provenant des cultures ethniques, du mouvement pictural et du futurisme chez Alessandro Mendini.
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Image zoomé sur le haut des tirs bouchons Anna G, se concentre sur la poigné en forme de visage souriant et le mécanisme des leviers assimilés aux bras
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Edition limitée d’Anna G, la danseuse au masque tribal pour les 20 ans du tir bouchon, le masque une fois enlevé, il devient un objet décoratif à part entière.
Comment ça fonctionne ?
Le Anna G est très facile, rapide et intuitif, son utilisation n’a rien de complexe et permet l’ouverture de n’importe quelle bouteille ( possédant un bouchon similaire à ceux en liège utilisés pour les bouteilles de vin ) en un claquement de doigt et sans danger. On l’attrape par la poigné, devenue une sympathique petite tête souriante à la coupe au carré court, que l’on vient insérer sur le bouchon en tournant la tête. Grâce à la vrille archimédienne à la base cachée sous la robe, il ne reste plus qu’à abaisser les bras servant de levier, qui sont remontés tout doucement en coordination avec l’insertion de la vrille dans bouchon, pour pouvoir le retirer en toute simplicité et sécurité.
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Tir bouchon Anna G vu de dessous
Pourquoi ce choix ?
J’ai aperçu cet objet lors d’une recherche de références pour le bac, et malgré le faite que sa forme, ses couleurs vives et ses différents design soit intriguant, l’objet en lui même ne m’a pas plus attiré que cela, mais ce qui ma réellement fasciné, c’est l’histoire derrière cet objet, car le Anna G a beau être un tir bouchon inspiré de différents mouvements et crée pour Alessi, son origine, la première inspiration pour le créer provient de l’enfance d’Alessandro Mendini. Lorsque sa grand-mère ouvrait une bouteille lors d’un repas de famille, c’était un évènement de fête, un évènement inoubliable, pour le jeune Alessandro c’était un véritable spectacle, dans sa tête, il voyait une danseuse classique tournoyante comme le tir bouchon, applaudie de toutes par, et c’est ce qu’il a souhaité représenter par le biais d’Anna G.  Une danseuse classique qui lorsque qu’elle tourne, lève délicatement les bras toute en affichant un splendide sourire. Alessandro Mendini à réussi à transmettre une véritable histoire par le biais d’un banal tir bouchon, il a réussi à représenter les gestes d’une danseuse, à encrer, conserver ses souvenir qui lors de chaque utilisation son partagés a l’usager. Le Anna G est une superbe référence qui d’après moi intégrerai parfaitement le thème réenchanter le monde, de part le coté poétique que dégage cet objet aussi simple que complexe.
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Edition limitée du tir bouchon Anna G, très colorée et composée de formes géométriques, accompagné de sa version masculine
Sources : Le Monde, Marie clair
CHARRON Mathéo
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stephaniedeloumeau · 2 years
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J’ai commencé ma maquette avec la fabrication du plancher : j’ai opté pour des bâtons de popsicle peints à l’aquarelle et vernis, afin d’imiter les lattes du plancher de ma chambre. Ce fut une des étapes les plus longues du projet, demandant plusieurs heures et près de 300 bâtons de popsicle.
J’ai choisi de mettre trois murs à ma maquette, car cela convenait mieux pour l’architecture de ma chambre. J’ai peint l’un des trois en violet, et les deux autres en blanc et gris-bleu à l’aide d’une éponge. Malheureusement, cela a fait courber les cartons de foam core et l’assemblage a donc été beaucoup plus difficile. Sur un des murs, j’ai également reproduit ma garde-robe, à l’aide de retailles de foam core et de carton. Ce fut une des étapes les plus difficiles, étant donné que je devais coller des morceaux de cartons dans un espace déjà restreint, tout en m’assurant que la colle chaude ne coule pas ailleurs sur la maquette. J’ai réalisé les portes de placard en peignant un carton à l’aide d’aquarelle, puis en dessinant les lattes avec un feutre noir à pointe fine. J’ai tout de même choisi d’utiliser des perles pour les poignées de porte, afin d’ajouter un peu de relief.
Pour ma fenêtre, j’ai voulu peindre la vue de ma chambre à l’aide d’acrylique sur carton. J’ai ensuite vernis la feuille afin d’imiter l’aspect brillant de la fenêtre. Le cadre a été réalisé avec des fines feuilles de mousse EVA autocollantes. J’ai aussi récupéré des retailles de mes vrais rideaux afin de faire ceux de ma maquette, et ai rajouté un radiateur en mousse EVA sous la fenêtre.
Pour les meubles, j’ai décidé d’en réaliser deux à l’aide d’une imprimante 3D, afin de varier les textures et car je manquais de carton. Je les ai d’abord dessinés à l’ordinateur à l’aide du logiciel FreeCAD 0.19. Les meubles ont nécessité entre 18h et 20h d’impression chacun. J’ai eu quelques problèmes avec l’imprimante 3D, notamment un disfonctionnement du plateau chauffant qui a fait décoller le meuble pendant l’impression, entraînant ainsi des surfaces moins lisses et légèrement courbées. J’ai ensuite peint et verni les deux structures afin de camoufler les imperfections. Les boîtes, ainsi que les tiroirs et les petites portes de placard dans les meubles, ont été réalisées à l’aide de carton de couleur.
Les autres meubles, soit le bureau et les étagères, ont été réalisés respectivement à l’aide de carton recyclé recouvert de vinyle autocollant et de feuilles épaisses de mousse EVA. La petite étagère circulaire a, quant à elle, été réalisé à l’aide de fil de fer entouré de caoutchouc que j’ai peint et verni, et avec des larges bâtons de popsicle. Ce fut sans aucun doute une des étapes le plus compliquées, étant donnée la petite taille des surfaces de collage.
Pour le lit, j’ai aussi utilisé du carton recyclé que j’ai recouvert de retailles de papier peint motif bois. Le matelas a été réalisé à l’aide d’éponges taillées et recouvertes de tissu blanc provenant d’un vieux drap. Pour la couette, j’ai utilisé le même tissu que pour mes rideaux, rembourré avec de la ouate. J’ai décidé de tricoter une couverture avec de la laine blanche, ce qui fut long et un peu compliqué, car je n’avais pas fait de tricot depuis plusieurs années. Les oreillers et coussins ont tous été réalisés à l’aide de tissu provenant de vieux vêtements et de ouate. À part l’oreiller blanc qui est cousu, j’ai préféré utiliser de la colle chaude. Le résultat est un peu moins réussi, mais je préférais mettre du temps sur d’autres choses.
Les autres structures, soit les chaises et le rack à vêtements, ont été effectuées à l’aide de mousse EVA et de morceaux de bois peints ou recouverts de vinyle autocollant. Ce fut une étape un peu compliquée, car les structures étaient parfois instables, puisqu’elles reposaient sur de très petites surfaces. Sur le rack, j’ai rajouté quelques cintres faits à partir de trombones, ainsi que quelques vêtements. Ces derniers sont sans aucun doute la partie que j’aime le moins ; après avoir essayé de coudre des chandails plusieurs fois sans succès, j’ai choisi la simplicité et ai utilisé de la colle chaude, car il me restait très peu de temps.
J’ai finalement rajouté plusieurs petits objets décoratifs : un miroir, quelques coquillages et un morceau de corail ramassés à la plage il y a plusieurs années, une murale (photos imprimées et plastifiées), un ballon de volleyball (boule de styromousse + peinture), une boîte de mouchoir (carton, crayons feutres + papier de soie)… Beaucoup de petits objets ont également été réalisés en mousse EVA, qui est le matériel que je préfère et avec lequel je suis le plus à l’aise : le réveille-matin, l’ordinateur, la poubelle (+ papier de soie pour le sac), le mug à crayons (+ cure-dents peints pour les crayons), les pots des plantes (les plantes sont, quant à elles, faites à partir de feutre, de mousse EVA ou de feuilles artificielles)… J’ai aussi rajouté un gros lapin en peluche (pompons + feutre), une lampe de bureau (fil de fer + peinture et vernis), des mini-cassettes (« plastique fou ») et quelques cahiers, livres et feuilles lignées (cartons de couleur, feuilles blanches + crayons feutres).
Pour mon objet laid, étant peu inspirée, j’ai choisi d’ajouter un gros mille-pattes fait à l’aide d’un cure-pipe et de laine. L’objet sous mon lit est, quant à lui, un monstre plat fait de colle chaude peinte, inspiré de la bande-dessinée Garfield.
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alexar60 · 3 years
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L’hôtel particulier (29)
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Chapitre 29 : Derrière la porte
Epuisé par cette journée de fous, je m’endormis oubliant de passer voir Tatiana. Cependant, j’appelai sa mère qui apporta des nouvelles plutôt sereines. Bien qu’elle fût toujours dans un état dépressif, elle commençait petit à petit à retrouver goût à la vie. Grâce à ma belle-mère, je pus discuter avec Tatiana par téléphone. Je racontai l’effroyable découverte dans le jardin sans préciser l’origine des corps. Par contre, sa première réaction m’interloqua :
-          Comment va le chat ?
-          Je ne l’ai pas revu depuis un bon moment, mentis-je.
Je n’avais pas envie d’entrer dans de grandes explications. Dès lors, nous continuâmes quelques banalités finissant par un « je t’aime » et « moi aussi » qui me donna la force de surmonter la fausse-couche. Je promis de passer la journée avec elle le lendemain. Entre-temps, les gendarmes étaient partis laissant le jardin dans un état déplorable. De plus, je compris qu’ils n’avaient pas fini en découvrant quelques rubalises autours de certains trous. D’ailleurs, je fus prévenu de la présence d’une patrouille devant la maison afin d’éloigner les curieux car il y en avait du monde à passer la tête et à s’interroger sur le ramdam provoqué par les recherches.
Mon corps s’effondra sur le lit d’une des nombreuses chambres d’amis. Je n’avais pas encore pu laver le lit dont les draps et le matelas gardèrent une poisseuse humidité suite à la perte des eaux. Je n’en voulais certainement pas à mon amie, mais je ne me sentais pas capable de dormir dedans. Aussi, je choisis une chambre du second étage, là où je n’avais pas encore mis les pieds. Les chambres se ressemblaient plus ou moins à quelques différences près.
En un rien de temps, je partis dans les bras de Morphée. Je dormis un bon moment avant d’entendre un appel qui me fit sursauter. Je levai la tête et fus étonné de voir enfin le visage de ce personnage si insaisissable.
-          Joseph, mon ami tu devrais venir voir… Ils commencent.
La jeune femme au chignon blond portait une tenue très sexy exhibant un porte-jarretelle noir ainsi qu’une nuisette légèrement démodée. Elle se pencha dans le but de mieux observer à travers la serrure de la porte. A ma connaissance, elle lorgnait dans une salle de bain. Aussi, sans parler, je me levai doucement et approchai.
-          Je te jure, ça vaut le coup, ajouta-t-elle.
Tout en souriant, elle se poussa mais en découvrant qu’elle n’avait pas à faire  à la bonne personne, son sourire disparut de son visage laissant à la place une bouche entrouverte pleine d’étonnement. Elle ne dit rien me laissant regarder. De l’autre côté de la porte, je remarquai la présence d’un lit sur lequel un couple copulait. Elle chevauchait son amant allongé. Ses hanches, son dos indiquèrent un certain embonpoint. J’observai le couple se débattre. Il caressait ses poignées d’amour, elle frôlait son torse tout en sautillant sur son sexe raide. Je ne trouvais rien de drôle à la scène, mais au moment de m’éloigner de la porte, je réalisai avoir déjà vu les cheveux longs de cette femmes. De même, son dos rappelait quelqu’un.
-          A mon tour, dit la jeune femme qui me bouscula pour espionner de nouveau.
Le contact de sa main froide glaça la peau de mon bras. Je la regardai tout en réfléchissant sur ce couple, notamment cette femme qui me disait vaguement quelque-chose. La blonde exprima quelques mots mêlés d’envie et d’humour. Puis, à ma demande, elle laissa la place.
A peine ai-je eu le temps de coller mon œil contre la serrure que je vis l’homme se lever et courir la bite à l’air dans ma direction. Je pris peur et partis me cacher dans le lit en criant : « Il arrive ! ».  La jeune femme m’accompagna. Ainsi nous restâmes bêtement cachés sous une couette qui ne permettra pas de nous protéger de la colère de l’homme. De plus, je fus doublement troublé car non seulement, je crus apercevoir le visage de Tatiana lorsque la femme tourna la tête, mais l’homme me ressemblait énormément.
-          Ce n’est pas Joseph ?
-          Chut ! Répliquai-je.
Il demeura un moment sur le seuil de la porte entre les deux chambres. Il écouta le silence ambiant de la chambre malgré notre respiration angoissée et le froissement du tissu recouvrant nos corps. Je m’interrogeai, me rappelant avoir été dérangé dans cette situation le lendemain de la crémaillère. Par ailleurs, la jeune femme ne sembla pas apeurée, questionnant sur ma présence et si c’était Joseph.
Le parquet craqua brusquement sous les pas de l’amant. Il approcha du lit, s’arrêta. Je sentis mon cœur exploser tellement la peur envahit mon esprit. Je m’attendais à me battre, à devoir rendre des comptes, à rien car je me rappelai tout à coup que le jour où j’avais levé les draps du lit, il n’y avait personne. Je ne pouvais pas y être ! Mais ou serais-je passé ?
Le souffle de l’homme se fit plus fort mais aussi plus énervé. Il tendit la main, attrapa le bord de la couette et la leva la faisant voler par-dessus nos corps. Je préférai fermer les yeux, espérant ne pas à répondre à mon double ou je ne sais qui. Puis, après quelques mots, j’ouvris les paupières et fus troublé de me trouver avec un étranger ; littéralement, un étranger.
-          Joseph ! Enfin ! Où étais-tu passé ?
La jeune femme à moitié dévêtue se précipita sur un homme portant une blouse blanche avant de l’enlacer et de l’embrasser goulûment. Pendant ce temps, il me dévisageait d’un regard à la fois surpris et furieux. Il se demandait ce que je faisais ici. Sous sa blouse, je remarquai les bottes ainsi qu’un pantalon d’uniforme. Je sortis rapidement du lit faisant face afin de ne pas prendre d’éventuels coups. Il m’étonna par son accent presque parfait quoi qu’il trahît son origine germanique.
-          Qui êtes-vous ? demanda-t-il d’abord en allemand avant de répéter en français.
-          Arthur Lantier, et vous ?
-          Ici, je donne les ordres. Je pose les questions et vous répondez. Compris ?
-          J’aime bien savoir avec qui je discute, réagis-je. Surtout que vous êtes chez moi !
Il fronça les sourcils avant de regarder la jeune femme et de l’éloigner. Puis, il posa la main droite sur son ceinturon prêt à dégainer un pistolet rangé sur le côté. Je fis un pas en arrière tout en levant les mains.
-          J’ai acheté la maison il y a bientôt un an, affirmai-je. J’ai les papiers qui sont rangés dans un tiroir au rez-de-chaussée. Mais j’aimerais savoir qui vous êtes, si vous le permettez.
-          Et quand avez-vous acheté cette demeure ? C’était un bordel avant d’être réquisitionné, grommela-t-il.
-          Comment ça réquisitionné ? interrogeai-je.
-          Oui, juste après votre défaite et la reddition de votre état-major en juin 1940.
Je restai ébahi par ses propos. Cela n’était pas possible mais j’étais en présence d’un homme disant vivre dans la maison depuis 1940. Je toussai légèrement. Il remarqua mon teint soudainement blanc. Aussi, il demanda si j’allais bien.
-          Je suis docteur. Docteur Joseph Von Meiderich et capitaine dans la Wehrmacht
L’homme aux cheveux courts poivre-et-sel claqua des talons par habitude ou par politesse. Puis, il réitéra sa question tout en gardant la main sur le Luger. Dès lors, je me sentis obligé de donner une certaine réalité incompréhensible.
-          J’ai acheté cette maison au XXIe siècle. Pour vous ce sera dans quatre-vingts ans. Je ne sais pas quoi ajouter ou donner comme explication. Mais pour moi, vous êtes du passé dans l’histoire.
L’officier se mit à rire puis il sortit son arme prétextant que j’étais dément. Il m’ordonna de sortir de la chambre après avoir levé les mains au-dessus de la tête. Mais à peine étais-je dans le couloir que j’entendis un boucan terrible comme une porte qui venait de claquer précipitamment. Je regardai au bout du couloir et remarquai des silhouettes d’enfants qui me dévisageaient. Ils ne bougeaient pas m’observèrent tel un animal dans une cage d’un zoo. Je tournai la tête pour signaler au soldat la présence des enfants. Seulement, je restai stupéfait en découvrant la chambre entièrement vide. Le couple avaient disparu. Par contre, les enfants étaient toujours présents, regardant dans ma direction. La voix d’une femme intervint sortant le petit groupe de leur torpeur. Ils se précipitèrent vers les escaliers où ils disparurent à leur tour.
Un nuage passa en vitesse devant la lune pleine ne la cachant uniquement pour mieux la faire briller. J’étais seul dans le couloir, les mains toujours en l’air. Je décidai de les baisser en me demandant pourquoi un soldat allemand quoi que médecin foutait dans une maison remplie de fantômes.
Alex@r60 – mars 2021
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