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#un signe du temps
praline1968 · 9 months
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
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🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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coovieilledentelle · 5 months
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Faire l’amour, ça commence le matin par le premier regard que l’on se donne, le premier sourire, la première caresse et le premier bonjour.
Faire l’amour, c’est d’apporter le petit déjeuner au lit ou simplement un café, un jus de fruits accompagné d’une petite chanson d’amour ou de mots tendres récités avec toute la gaucherie dont on peut faire preuve.
Faire l’amour, c’est lancer à l’autre dans la glace un clin d’œil complice lorsqu’il fait sa toilette, c’est aussi l’embrasser sans raison, juste pour le plaisir de le faire, sans rien attendre en retour.
Faire l’amour, c’est demander à l’autre quelle nuit il a passé et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de se regarder, de se parler et de se toucher avant d’entreprendre la journée de travail.Faire l’amour, c’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir; c’est de lui souhaiter une bonne journée; c’est de s’installer à la fenêtre et lui faire un signe de la main en affichant son plus beau sourire.
Faire l’amour, c’est de se téléphoner pour un rien, juste pour se dire que l’on s’aime ou prendre des nouvelles; c’est de se faire des surprises sans rien attendre en échange.
Faire l’amour, c’est prendre l’autre dans ses bras chaque fois que c’est possible, juste pour sentir la chaleur de l’être aimé, rétablir le contact et se donner de l’affection.
Faire l’amour, c’est parfois d’accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même si nos corps sont loin l’un de l’autre; c’est d’être assuré que nos âmes se moquent des distances et sont tendrement enlacées en toute situation, quelque soit le nombre de kilomètres qui nous séparent.
Faire l’amour, peut aussi se résumer en une pensée lancée vers l’autre, les yeux fermées, pendant un instant.
Faire l’amour, c’est de s’accueillir et de s’étreindre au retour à la maison, c’est de s’informer de ce que l’autre a vécu durant la journée, c’est également le petit verre de vin que l’on prend le temps de déguster ensemble en se racontant toutes sortes de choses ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence.
Faire l’amour, c’est même d’écouter le télé, serrés l’un contre l’autre, c’est de rire ou de s’émouvoir ensemble, c’est de vivre à deux et nourrir cette complicité de n’importe quelle façon.
Enfin, faire l’amour, c’est aussi « faire l’amour », mais ce n’est pas que ça! C’est une partie d’un tout indispensable… tout simplement, comme un dessert qui vient couronner un repas succulent.
J’ai compris un jour que je ne voulais plus me contenter que du « dessert », … je désire le repas au complet et surtout le dessert n’est pas indispensable à la fin de chaque repas.
Page La Voie de la Sagesse
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coolvieilledentelle · 6 months
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C'est quoi faire l'amour finalement ??
Ça commence le matin par le premier regard que l’on se donne, le premier sourire, la première caresse et le premier bonjour...
Faire l’amour, c’est d’apporter le petit déjeuner au lit ou simplement un café, un jus de fruits accompagné d’une petite chanson d’amour ou de mots tendres récités avec toute la gaucherie dont on peut faire preuve.
C’est lancer à l’autre dans la glace un clin d’œil complice lorsqu’il fait sa toilette, c’est aussi l’embrasser sans raison, juste pour le plaisir de le faire, sans rien attendre en retour.
Faire l’amour, c’est demander à l’autre quelle nuit il a passé et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de se regarder, de se parler et de se toucher avant d’entreprendre la journée de travail.
C’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir; c’est de lui souhaiter une bonne journée; c’est de s’installer à la fenêtre et lui faire un signe de la main en affichant son plus beau sourire.
Faire l’amour, c’est de se téléphoner pour un rien, juste pour se dire que l’on s’aime ou prendre des nouvelles; c’est de se faire des surprises sans rien attendre en échange.
C’est prendre l’autre dans ses bras chaque fois que c’est possible, juste pour sentir la chaleur de l’être aimé, rétablir le contact et se donner de l’affection.
Faire l’amour, c’est parfois d’accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même si nos corps sont loin l’un de l’autre; c’est d’être assuré que nos âmes se moquent des distances et sont tendrement enlacées en toute situation, quelque soit le nombre de kilomètres qui nous séparent.
Cela peut aussi se résumer en une pensée lancée vers l’autre, les yeux fermées, pendant un instant.
Faire l’amour, c’est de s’accueillir et de s’étreindre au retour à la maison, c’est de s’informer de ce que l’autre a vécu durant la journée, c’est également le petit verre de vin que l’on prend le temps de déguster ensemble en se racontant toutes sortes de choses ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence.
C’est même d’écouter le télé, serrés l’un contre l’autre, c’est de rire ou de s’émouvoir ensemble, c’est de vivre à deux et nourrir cette complicité de n’importe quelle façon.
Enfin, faire l’amour, c’est aussi « faire l’amour », mais ce n’est pas que ça ! C’est une partie d’un tout indispensable… tout simplement, comme un dessert qui vient couronner un repas succulent...
J’ai compris un jour que je ne voulais plus me contenter que du « dessert »... je désire le repas au complet et surtout que le dessert, n’est pas indispensable à la fin de chaque repas !
Auteur inconnu
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icariebzh · 4 months
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"J'ai du savon qui lave Les péchés capitaux Un stylo-bille qui grave Le goût d'un apéro Un soutien-gorge à piles Qui n' s'allume qu'aux beaux yeux Un dentifrice habile À blanchir les aveux Un buvard facétieux Qui sèche les chagrins Un œil pour lire à deux Quand le jour s'est éteint Un violon capital Voilé de Chambertin A faire sonner le mal Plus fort que le tocsin Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Même si elle n'est pas là D'ailleurs, elle n'est pas là Mais dans la tête d'un fou Ou bien chez des voyous Habillés de chagrin Qui vont par les chemins Chercher leur bonne amie La Poésie
J'ai des bas pour boiteuse À faire boiter l'ennui Et des parfums de gueuse À remplir tout Paris Des pendules à marquer Le temps d'un beau silence Des lassos à lacer Les garces de la chance Des machines à souffler Le vert de l'espérance Et des vignes à chanter Les messes de la démence Des oiseaux-transistors Qui chantent sur la neige Garantis plaqués-or Plaqués par le solfège
Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Même si elle n'est pas là D'ailleurs, elle n'est pas là Mais dans la tête d'un fou Qui s' prend pour un hibou À regarder la nuit Habillée de souris Comme sa bonne amie La Poésie
J'ai du cirage blond Quand les blés vont blêmir De la glace à façon Pour glacer les soupirs Des lèvres pour baiser Les aubes dévêtues Quand le givre est passé Avec ses doigts pointus J'ai tant d'azur dans l'âme Qu'on n'y voit que du bleu Quand le rouge m'enflamme C'est moi qui suis le feu J'ai la blancheur du cygne À blanchir tout Saint-Cyr Et sur un de mes signes On meurt pour le plaisir
Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Des fois qu'elle serait là Elle te recevrait même pas Elle n'est là pour personne Elle n'aime pas qu'on la sonne C'est pas une domestique Elle sait bouffer des briques Mais quand elle veut, elle crie La Poésie !"
Léo Ferré
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insecateur · 11 months
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I'll be standing tall (La Maison-Dieu)
A 10 songs bilingual Sycamore/Lysandre playlist (in honor of Pokémon X&Y's 10th anniversary)
(Unfortunately, I don't use Spotify, so you'll have to make do with this YouTube playlist or look for the songs yourself. But do look under the read more for Lyrics Excerpts and all of that.)
Why a bilingual playlist? Well because I'm a bilingual guy, for a start, and because my experience with Pokémon X&Y in general and this ship in particular has always been bilingual as well (even trilingual, arguably.) I wanted to put together some of my favorite songs in English for them and introduce English-speaking fans to some of my favorite French songs for them, too. A lot of those songs are songs I've quoted, mentioned, or even used as inspiration for art and fic.
(Why is Augustine on the English side and Lysandre on the French side? Because I thought Lysandre would be offended at the idea of being on the English side while Augustine wouldn't care about it as much.)
SIDE A: ENGLISH
Sunburn by Muse
He burns like the sun And I can't look away And he'll burn our horizons Make no mistakes
This is the classic, quintessential PRFR song for me. Its only crime is that it's het, sung from the point of a view of a man singing about a woman. That pesky little detail cannot stop me, however.
Without You I'm Nothing by Placebo (feat David Bowie)
I'm unclean, a libertine And every time you vent your spleen I seem to lose the power of speech You're slipping slowly from my reach You grow me like an evergreen You've never seen the lonely me at all
Do I even need to say anything about this? I listen to this song when I need to make myself Suffer thinking about them. Oh to be unable to bring yourself to say something about your beloved friend's downward spiral...
Hardest of Hearts by Florence + the Machine
Darling heart, I loved you from the start But you'll never know what a fool I've been Darling heart, I loved you from the start But that's no excuse for the state I'm in
My friend sent me this song saying it was about them and they were RIGHT. Shout-out to my friend for that. I like how it can be alternating POV, too.
Changes by The Happy Fits
I try to run away but I find myself, again Stuck in the same place Who will I be today? I can't control the world or change it
This one was suggested by @jonphaedrus and I'm really happy I could have its contribution in here as well. This is very meaningful to me.
Celebrate by Metric
Even the darkest hour soon will be over My friend, it will be over
I couldn't not put a Metric song in there! It was tough finding the right one... But I thought putting a more optimistic spin would be nice, too. I actually associate this song with SLaWCS specifically as well, which is a nice touch.
SIDE B: FRENCH
Pâle Septembre by Camille
Mâle si tendre Au début de novembre Devint sourd aux avances de l'amour Mais quel mal me prit De m'éprendre de lui ?
Did you know? This song is the reason why I associate Lysandre with the Tower arcana. Or at least, it's what put the idea into my brain first. This one is also a quintessential PRFR song for me.
7 Vies by Kyo
La vue est magnifique Contemple-la tant que tu peux La lumière alcaline Le bien, l'ennemi du mieux Tant que le temps défile Tout doit se vivre à deux Je pratique le langage des signes Et celui du feu
I think I should be allowed to include some more vibes songs in there, although I'd argue this one fits them well. It's a bit abstract, but it fits.
Tout donner by Maître Gims
Tu es ma maladie Ma guérison quand tu l'décides Mes nuits s'illuminent J'en confonds le jour et la nuit
A desperate, self-destructive pining song... What else could a man want in this world. It's very tasty. I think about those lines way too often.
Aimer à mort by Louane
L'espoir qui joue, le feu, le froid Un souffle au cou, baiser de roi Pour nous reprendre, pour nous défendre Pour se comprendre chaque fois
Another intense but more optimistic one. I want to believe... I want them to believe as well...
Rouge Ardent by Axelle Red
As-tu trouvé, dans les feux, dans les flammes Ton idéal rouge ardent As-tu froid As-tu peur de l'aurore Tu disais "tout s'évapore" Tu as eu tort
It's a song about being in love with a failed idealist. And also the color red is there. What more can I say. (Also, this time it's originally a het song from the POV of a woman singing about a man, which ties it all neatly together, I think.)
Happy 10th anniversary to all my fellow shippers, young and old, new and ancient, whether you were in the trenches with me back in October 2013 on this webbed site or you joined us in 2021 with the Pokémon Masters revival, thank you for loving them always. Here's to loving them more and more in the future, and here's to the Pokémon X&Y remakes as they become clearer and clearer on the horizon. (And maybe we'll get a Legends game, too? Wouldn't that be something...)
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thebusylilbee · 2 months
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" Après 2024, 2030 sera-t-elle une nouvelle année olympique en France ? Le Comité international olympique (CIO) a désigné mercredi 24 juillet les Alpes françaises comme site organisateur des Jeux olympiques d’hiver. Après plusieurs semaines d’incertitude liée à l’actuelle vacance du pouvoir, c’est une victoire pour Emmanuel Macron qui a défendu personnellement la candidature de la France devant le comité mercredi 24 juillet au matin. 
Le CIO conditionne néanmoins la validation définitive de ce projet à la présentation des garanties financières et juridiques par lesquelles le pays hôte s’engage à couvrir les éventuels déficits de l’événement et à livrer les équipements en temps voulu. [...]
À quarante-huit heures de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024, le sujet des Jeux d’hiver apparaît lointain. C’est pourtant maintenant qu’il faut s’en préoccuper, tant qu’il est encore temps de les arrêter. Coûts financiers, flou budgétaire, impact environnemental et verrou dans un modèle économique mortifère pour l’écosystème alpin : les problèmes posés par d’éventuels JO dans les Alpes sont nombreux et sérieux.
Si les plans climat et les schémas bas-carbone adoptés tant bien que mal par nos institutions ont un sens, si le souci budgétaire affiché par l’exécutif est réel, le projet de JO 2030 devrait être remis en question. Mettre en suspens la candidature et offrir aux citoyennes et citoyens la possibilité de se prononcer sur sa pertinence serait un signe de santé démocratique.
Ce serait aussi un geste de confiance envers la population, trop peu consultée sur les grands projets. Ceux-ci engagent pourtant les habitant·es, riverain·es et contribuables pour des années dans des trajectoires souvent polluantes et coûteuses.
Un demi-milliard de dépenses publiques
Le budget de fonctionnement annoncé pour les JO d’hiver s’établit à 2 milliards d’euros, selon le rapport du mois de juin de la commission de futur hôte – document qui comprend l’analyse du projet par un jury désigné par le CIO.
Cette enveloppe représenterait un coût de 462 millions d’euros pour la puissance publique – à partager entre l’État et les régions organisatrices. C’est autant que l’aide exceptionnelle débloquée par le gouvernement en février pour les hôpitaux. Ou que les financements annoncés en 2023 pour le plan logement devant permettre aux personnes sans domicile d’accéder à des solutions de logement pérennes. Ou encore que le fonds annuel de rénovation du bâti scolaire. C’est donc beaucoup d’argent, surtout dans le contexte du plan d’économie de 10 milliards d’euros décidé par Bruno Le Maire en février 2024.
Est-ce le meilleur usage à faire des subsides publics ? La question est d’autant plus pertinente que le montant à débourser sera en réalité sans doute beaucoup plus élevé : 2,4 milliards d’euros au total, pour une dotation publique comprise entre 800 et 900 millions d’euros, selon un rapport de l’Inspection générale des finances non publié, mais cité par le media La Lettre. Matignon, qui a commandé ce rapport, n’a pas répondu aux questions de Mediapart.
Une forte contribution de l’État
Dans le détail, les quelques informations publiques sur le volet budgétaire de cette candidature interrogent. La part de financement public, autour de 23 %, est beaucoup plus élevée que dans les dossiers d’autres pays, a remarqué Delphine Larat, membre du collectif No JO : 0 % pour la Suède pour les JO de 2026 – et retoqué de ce fait, 4 % pour l’Italie, 6 % pour la Chine (2022), 14 % pour le Kazakhstan (2022). Le montant et la part de provisions pour imprévus sont également « hors norme », autour de 258 millions d’euros pour la France, ajoute-t-elle.
Or les économistes des infrastructures ont bien documenté la sous-estimation systématique du coût des JO, dont les budgets ne prennent pas en compte tout un ensemble de dépenses plus ou moins cachées : les exonérations fiscales (nombreuses), les dépenses de sécurité ou de transports publics, etc.
Les rapporteurs de la commission de futur hôte s’inquiètent d’ailleurs à plusieurs reprises de la soutenabilité financière du projet, citant la construction des villages olympiques et d’une patinoire à Nice (Alpes-Maritimes).
Constructions massives dans les Alpes
Tout en promettant de « s’attaquer aux conséquences du changement climatique », le dossier des JO 2030 prévoit des constructions massives. Pas moins de cinq villages olympiques sont annoncés, avec 700 lits en projet au Grand-Bornand (Haute-Savoie), 700 supplémentaires à Bozel (Savoie), 1 500 à Nice – où la patinoire pourrait coûter 50 millions d’euros. Celle-ci pourrait prendre place sur des terrains destinés initialement à construire des logements sociaux. Et le projet serait particulièrement énergivore compte tenu du climat méditerranéen de la ville – un choix baroque pour des Jeux d’hiver.
Un « réseau routier olympique » devra par ailleurs être mis en place, notamment pour pallier les routes « étroites » dans les zones de montagne. L’empreinte carbone de l’ensemble est estimé entre 700 000 et 800 000 tonnes équivalent CO2 – sans aucun élément pour le vérifier –, soit autant que la consommation annuelle moyenne de 80 000 personnes en France.
Avec le réchauffement des températures, la neige tient de moins en moins en petite et moyenne montagne. Lors de l’édition 2022 de la Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand, en Haute-Savoie, elle a dû être livrée par camion avant la tenue des épreuves. Comment imaginer que la situation sera différente en 2030 ? Les canons à neige et retenues collinaires sont très consommatrices en eau, et, de ce fait, remis en cause par les défenseurs des écosystèmes. En 2022, la justice a suspendu l’autorisation d’une retenue d’altitude à La Clusaz, en Haute-Savoie, que la mairie voulait construire pour produire de la neige artificielle. C’est l’un des lieux choisis pour les JO de 2030.
Opacité antidémocratique
En l’absence de consultation et de référendum sur la tenue de JO d’hiver en France en 2030, il n’y a pas eu d’information correcte du public : le budget n’est pas publié en détail et le dossier de candidature n’est pas consultable en ligne. La clé de répartition entre État et régions n’est pas connue. Il n’y a pas eu d’étude alternative à la construction des nouvelles infrastructures, ni de contre-expertise du budget présenté par la France.
Avoir des JO dans les Alpes en 2030 « serait formidable pour inventer le modèle de Jeux d’hiver de demain qui doit être plus durable, qui doit s’adapter aux changements climatiques », a encore déclaré Emmanuel Macron au JT de France 2. Le chef de l’État semble se tromper de priorité : plutôt que le business olympique, c’est la montagne, son milieu naturel et les personnes qui y vivent qui doivent être défendus pour avoir une chance de perdurer.
La bonne question à poser est simple : cela est-il compatible avec des JO d’hiver ? Car, au vu des investissements nécessaires, ils enfermeraient ces territoires en plein bouleversement climatique dans un modèle touristique inadapté et dépassé.
Jade Lindgaard "
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sh0esuke · 3 months
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" Camp Fire "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Javier Escuella
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Après des festivités enflammées, le camp se repose et laisse place à une atmosphère plus calme. Aux yeux d'une certaine demoiselle, c'est le moment idéal pour se rapprocher du garçon dont elle est éprise. Ainsi, elle espère pouvoir passer un peu plus de temps avec lui et peut-être enfin se déclarer.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟗𝟏𝟑.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Les filles commencent à s'endormir. Elles tombent comme des mouches depuis que Tilly s'est retirée auprès de sa couchette. La célébration du retour de Sean les a grandement épuisées, après avoir autant bu, chanté, dansé, c'est compréhensible et elles ne sont d'ailleurs pas les seules. Abigail et le petit Jack se sont retirés de l'autre côté du camp ⸺du côté de la charrette de monsieur Pearson⸺.  Il me semble que même le révérend, Molly et Dutch s'en sont allés. Plus grand monde ne rôde dans les parages à la recherche d'un partenaire de chant. Ils sont tous au lit.
Je crois que c'est mon jour de chance.
J'entends les voix de Pearson, Tonton et Arthur raisonner de là où je me trouve. Ils se trouvent autour du feu de camp, ils sont bien les seuls à tenir encore debout, même Sean s'est tut. De la musique flotte dans l'air, elle provient de la guitare de Javier.
J'esquisse un sourire rêveur à cette pensée, rapprochant mes mains de ma poitrine j'accoure auprès de la charrette de Pearson ⸺j'ai fait le tour de ma couchette partagée avec les filles jusqu'à l'entrée du camp, le feu qui sert à réchauffer nos repas et le lieu de travail de notre cuisinier⸺ je suis à la recherche d'une bière. Je sais qu'il y a des caisses un peu partout toutefois avec l'obscurité qui gagne l'endroit j'ai des difficultés à me repérer. Il m'est aussi contraignant d'éviter certains obstacles, notamment les tables et barils. Il me semble qu'il reste des bouteilles auprès de la tente de Dutch, si ni Karen ni Tonton n'ont pas tout vidé, il devrait en rester quelques-unes. Je fais donc le tour du camp à leur recherche.
L'humidité qui parfume les brindilles d'herbe me taquine les chevilles, elle laisse perler des gouttes d'eau le long de mon épiderme jusqu'à tâcher mes souliers. C'est assez inconfortable. Je suis chatouillée de toutes parts. J'accélère donc le pas. Passant devant les derniers hommes réveillés, je ne tarde pas à attirer leur attention.
Tonton se stoppe dans son monologue, il est le premier à me remarquer. Il crie mon prénom et me fait signe d'approcher.
« Approche, ne reste pas dans ton coin, ma petite, viens nous rejoindre ! »
Je me pince les lèvres et acquiesce. Mes mains se saisissent d'une bière tiède tandis que mon corps pivote.
« J'arrive, je viens. »
Arthur est assis sur le tronc d'arbre qui sert de banc, il est dos à moi. Quant à monsieur Pearson il se tient sur une caisse boisée à droite de Arthur et moi-même. Ils sont auprès du feu, profitant de sa luminosité et chaleur. Quant à Tonton et Javier ils nous font face, sous la tente. Tonton a pris place sur une chaise un peu plus vers monsieur Pearson, quant à Javier il fait face à Arthur, à même le sol. Sa guitare tient sur ses cuisses, de celle-ci s'échappe une agréable mélodie. Quant à ce que ces messieurs chantaient plus tôt, je ne préfère pas y repenser.
J'apporte ma bière à mes lèvres, histoire de me donner du courage j'en prends une gorgée et m'avance.
« Comment ça va ce soir ? » parle Arthur. « Pas trop dur ? »
Ma réponse se fait négative. Je parle tout en me rapprochant du feu.
« Outre le retour de Sean c'était plutôt calme aujourd'hui. La routine.. »
« C'est bien. Madame Grimshaw ne vous ménage pas, j'imagine ? »
« Ah, comme si c'était possible. » plaisanté-je. « Le jour où elle arrête de crier les poules auront des dents, tien. »
Ma remarque arrache un rire aux quatre hommes, j'en profite pour m'asseoir par terre. À côté de Javier.
« C'est bien que Sean soit de retour. Sa bonne humeur commençait à me manquer. »
« C'est vrai que sans lui c'était assez tendu. Il faut croire que ses conneries nous changent les idées. » renchérit Arthur.
« Il va nous en faire voir de toutes les couleurs, ça c'est moi qui vous le dit ! » s'exclame Tonton.
Javier ne joue plus très fort. À présent, une mélodie d'ambiance se balade dans l'air, de part sa légèreté elle a transformé l'atmosphère autrefois festive par quelque chose de plus calme. Elle rythme notre discussion sans pour autant nous désorienter. Je pense être la seule à avoir fait cette découverte, ou alors les hommes s'en fichent. Après tout la musique n'est qu'un moyen pour eux de chanter leurs musiques salaces à tout bout de champ.
Curieuse, je lui jette un coup d'œil.
Je suis assise sur sa gauche, les jambes recroquevillées sur le côté.
De mes deux mains, je tiens fermement ma bouteille, si elle n'avait pas été là j'aurais fini par me triturer mes doigts ou toucher mes cheveux toutes les cinq secondes. Plutôt, ici je joue avec l'extrémité ⸺là où se place la bouche⸺ et tente vigoureusement de m'occuper l'esprit.
J'ai des papillons dans le ventre.
Je crois que Arthur l'a remarqué.
Il me zieute accompagné d'un fin sourire aux lèvres, à l'instar d'une figure fraternelle il m'observe. Sans oublier de consommer sa propre bière. Ça fait longtemps qu'il m'a percée à jour, je ne parle pas de ce soir mais plutôt de ces derniers mois. Je suis consciente que je ne suis pas douée pour la discrétion, mon premier but n'est pas de passer inaperçue. À vrai dire c'est le dernier de mes soucis. Arthur me lance un clin d'œil auquel je réponds par un gloussement.
Sans attendre, Tonton nous interrompt.
« Qu'est-ce que vous avez tous les deux ? Vous faites des cachotteries, maintenant ? »
« Et de quoi je me mêle ? » s'emporte Arthur. « Va donc te rendre utile pour une fois et⸺ »
« Je suis utile ! C'est juste ma lombalgie qui m'handicape, si j'étais encore jeune tu peux être sûre qu'on serait sorti de ce pétrin depuis longtemps. »
« Mais bien sûr.. Tant que ça t'aide à dormir.. »
Je pouffe à nouveau.
Ma tête se tourne, je zieute Javier. Ses doigts s'attellent à poursuivre le fil de sa mélodie, quant à ses yeux.. Ils sont plongés dans les miens.
Je souris.
Il sourit.
Je rapproche mes jambes de ma poitrine, ma bière est rapidement laissée à l'abandon devant le feu; elle ne m'intéresse plus vraiment. Déposant ma joue contre mes genoux, je dévoue mon entière attention à Javier. Je.. Je ne⸺
Mon cœur est coincé dans ma gorge.
Mon estomac se fait lourd.
Qu'il est joli.. Je ne peux que m'agripper à mes mollets, les sourcils froncés.
« Comment⸺ Comment tu te portes ce soir ? »
Il touche quelques cordes. D'une lenteur enivrante, Javier les titille sans que, ne serait-ce qu'une fois, son regard ne se détourne du mien. Il ne m'observe pas avec malice. Il me regarde juste. Ça suffit amplement à me mettre dans tous mes états, j'attends qu'il réponde à ma question, en même temps, je combats l'envie de crier et gigoter.
Javier penche la tête.
« On a connu pire. »
« Tu n'es pas trop fatigué ? »
« Tu t'en fais pour moi ? Attention, je pourrais croire que tu as le béguin. » me taquine-t-il.
Mes yeux roulent au ciel.
« Ne te surestime pas, non plus.. C'est juste que Bill m'a parlé de cette histoire de bagarre au bar et puis tu n'es pas revenu au camp alors⸺ Je, je me demandais juste si ça allait... J'ai posé la même question à Arthur. Ne.. ne t'emballe pas. »
« Je m'emballe pas. »
Son rictus me crie le contraire.
Javier continue de jouer de ses doigts avec nonchalance, il fait mine que cette conversation ne lui fait aucun effet, il fait mine de ne rien remarquer pendant que ses doigts s'affairent à nous offrir un moment des plus agréable. Il a une telle aisance avec la musique, c'en est déroutant. Je déglutis à cela. Mes orteils se recroquevillent à l'intérieur de mes souliers. Mes pupilles le contemplent, je bois goulument la vue qu'il m'offre d'ici; son si joli visage, et sa tenue élégante. Il est parfaitement incrusté dans son environnement malgré l'aura luxueuse qui se dégage de lui.
Je suis dans l'incapacité de détourner le regard. Dès le moment où nos yeux se sont croisés j'ai été prise au piège.
Je ne peux pas le nier : c'est ce que je cherchais en m'asseyant auprès de lui. Être prise au piège sous lui, dévorée par ses pupilles aussi dévastatrices que le néant et charmée par le sourire taquin qui prend souvent place sur ses jolies lèvres froncées : c'est exactement ce que je désire. Il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer. C'est la raison pour laquelle je ne le fuis pas, je pars sans cesse à sa recherche dans l'espoir qu'il m'accueille pour ensuite me perde.
Il m'en faut peu pour être comblée.
Lui, seulement lui.
Javier.
« Tu repars demain ? »
Il arque un sourcil.
« Curieuse ? »
« Non— oui. Je me posais la question... »
« Je pensais faire un tour à Valentine, la dernière fois je n'ai pas pu m'y attarder trop longtemps. Qui sait, peut-être que je trouverais un bon coup. »
« Tu as déjà fait beaucoup. Tu pourrais te reposer ? »
« Ça aussi tu l'as dit à Arthur ? »
Je suis gênée. Son commentaire me force à détourner le regard.
« Non.. c'était... C'était juste histoire de faire la conversation puis— je— »
« Je te taquine. » me coupe-t-il. « J'y ai pensé, mais je tiens pas en place ces derniers temps. J'ai envie de me rendre utile. Je vais voir où ça me mène. »
« Tu vas encore t'absenter alors.. »
« Peut-être. »
J'inspire profondément, ma joue reste collée à mes genoux. J'ai les poumons lourds, tout mon corps se retrouve endoloris alors que je me situe aussi proche de lui. Nos épaules sont à deux doigts de se toucher. J'en rêve.
Mon regard ne se détache pas du sien.
Je suis hypnotisée.
« Tu es sortie du camp depuis qu'on est arrivés ? »
« Arthur nous a accompagnées à Valentine il y a quelques jours. C'était amusant. J'ai beaucoup à faire ici sinon. »
« Tu aimerais y retourner ? »
« Où ça, Valentine ? Oh, oui ! » j'affirme, soudain enthousiaste. « Mais il me faudrait une bonne raison pour convaincre quelqu'un de m'y emmener. J'avais pensé à Arthur mais il fait beaucoup en ce moment. Il y a Bill aussi, mais il est trop bête, il va encore causer des problèmes. »
Javier dépose sa guitare entre Tonton et lui.
« Je suis même pas une option ? Ça me blesse. »
« Tu viens rarement au camp ces derniers jours. Je ne vais pas t'embêter avec ça... »
« M'embêter ? Oh, ma belle, c'est mal me connaître. »
Mon cœur s'emballe.
Je respire fort.
« Ce serait un honneur de pouvoir t'y emmener faire un tour. »
Sa bouche se fend en un sourire.
« Si ça t'intéresse, bien sûr. »
Quelle question, il est évident que je le suis. Ça doit se lire sur mon visage. J'implose.
« Tu as— tu as quelque chose à faire là-bas ? » je m'interroge.
« Pas grand chose. Mais je peux toujours trouver de quoi nous faire un peu d'argent, on fera d'une pierre deux coups. »
Javier extirpe une cigarette de sa poche, il l'enflamme avec son briquet et l'apporte ensuite à ses lèvres. Tout en expirant, il me zieute.
« Tu veux ? »
Une question me brûle la langue.
Lorsque Arthur m'a emmenée à Valentine, ça a été en compagnie de Tonton, Tilly, Mary-Beth et Karen. Au départ, il avait des courses à faire. Son escale là-bas n'avait rien en rapport avec nous.
Je sais que si je dois y aller avec Javier, et que nous revenons les mains vides Dutch s'emportera ⸺il est assez tendu depuis Blackwater⸺, il est impératif que tous les membres du gang se montrent utiles. Mais... Si je dois aller à Valentine avec lui, j'espère secrètement que ça ne sera pas pour travailler.. Si nous nous retrouvons tous les deux dans un tel endroit, j'ose espérer que nous ferons bien plus que défier la loi et nous montrer sournois. J'espère que personne ne se rajoutera. Pas de Sean, ni de Bill, aucune fille pour m'embarrasser, juste moi et lui. Nous deux..
Est-ce que c'est trop demander ?
« Tu as des plans alors ? »
Javier me dévisage.
« T'es bien curieuse ce soir, dis-moi. Tu tiens si peu en place ? »
« Je me disais— on... On pourrait— »
« On ? »
J'arque un sourcil.
« Quelqu'un d'autre vient ? »
Javier secoue la tête. Il esquisse un fin rictus taquin et prend une taffe de sa cigarette; il l'expire tout en me répondant.
« Je pense pas. Les filles en ont eu assez après votre dernière escale et le reste de la bande est occupée de son côté. Ce sera que toi et moi. »
Sans surprise, l'idée me ravit. Je suis plus qu'emballée à la pensée que nous allons nous retrouver seuls.
Plus de madame Grimshaw pour nous couper, plus de Micah pour faire des remarques stupides ⸺même si ça fait déjà quelques semaines qu'il a disparu⸺, plus de Tonton pour gâcher l'ambiance. Tant de fois, nous aurions pu avoir l'occasion de nous rapprocher, de devenir plus, mais à chaque fois le manque d'intimité au sein du camp nous a gênés. Je ne peux m'empêcher de penser que c'est une chance unique. Elle est faite d'or : je refuse de la laisser passer. Le moment est idéal surtout après tout ce que nous venons de vivre, depuis Blackwater, les montagnes enneigées, je ne vois pas de meilleure occasion pour me confesser. Cette fois-ci, pas de Dutch pour nous interrompre, pas de Arthur pour rendre notre interaction gênante.
Je bats des cils un bref instant. Quant à Javier il attrape le cul de sa cigarette et le rapproche de ses lèvres. Il prend une profonde inspiration, l'expire : tout cela sans jamais me quitter du regard. Il m'observe d'un sérieux déconcertant.
Soudain, nous sommes interrompu.
« Eh, les deux fourbes, qu'est-ce que vous complotez ? »
C'est à nous que Tonton s'adresse.
« Ah, laisse les vieux fou, c'est pas tes oignons ! » peste Arthur.
« Tout ce qui se passe autour du feu est mes oignons, c'est mon sanctuaire. Alors, qu'est-ce que vous planifiez ? »
Tonton nous regarde, il balance ses yeux entre Javier et moi.
Il est tellement enthousiaste qu'il sourit grandement, ça ne fait que m'embarrasser davantage. Je détourne le regard malgré moi. Je regarde par dessus l'épaule d'Arthur, là où la tente de Dutch et Molly se trouve, ainsi je n'ai pas à faire face à leur expression curieuse.
Mes joues se creusent, je me mords l'intérieur de la bouche.
« En quoi ça te concerne, le vieux ? » réplique Javier. « Tu contribues à rien et tu voudrais qu'on te raconte nos vies ? La bonne blague. »
« Qu'est-ce que c'est sensé dire ? » s'indigne Tonton.
« Ça veut dire ce que ça veut dire, tien. »
« Non mais je rêve, décidément plus personne n'a de respect pour les malades.. »
« Malade ? La seule maladie que t'as c'est la fainéantise. » rétorque Arthur avec mesquinerie, il n'hésite d'ailleurs pas à ricaner.
« Et ma lombalgie alors, hein ? »
« C'est des conneries ! Tu trompes personne, vieux tas. »
Tonton marmonne dans sa barbe, ça m'arrache un sourire. Je les regarde à nouveau ⸺monsieur Pearson a disparu, il ne reste que nous quatre⸺, Arthur s'en va m'offrir un clin d'œil. Malgré ses quelques maladresses, il fait de son mieux pour m'aider. Je le remercierai plus tard, c'est certain. Les attaques qu'il lance à Tonton me mettent à l'aise, je ne me sens plus mise au pied du mur, toutefois, j'avoue ne plus avoir la force de me tourner vers Javier. Maintenant que notre bulle a été ⸺encore⸺ percée, j'ai comme l'impression que nous ne pourrons plus discuter, alors je me contente d'observer Arthur des étoiles dans les yeux.
Mes doigts triturent nerveusement le tissu de ma robe, je me sens nerveuse.
« Peu importe. » grommelle Tonton. « J'en ai assez entendu, je vais me coucher. »
« Tant mieux, une bonne nuit de sommeil te rendra plus aimable. » plaisante Arthur. « Va donc. »
J'en profite pour me lever.
Javier réagit immédiatement.
« Toi aussi ? » me questionne-t-il.
Tonton ne dort pas loin, il s'installe sur la seconde tente qui se trouve juste à côté du feu de camp. Elle n'est qu'à un petit mètre de nous, c'est là que le révérend s'est assoupi. Je le vois s'installer sur sa couchette et nous tourner le dos, pendant ce temps je dépose mes mains sur mon ventre, j'offre un sourire à Javier.
« Il faut bien que je sois en forme pour demain. Bonne nuit. »
« Oh— euh, ouais. »
Il se gratte la nuque.
« Bonne nuit. »
« Arthur, tu m'accompagnes ? » je demande.
Le concerné secoue la tête.
« Tu m'excuseras, je reste encore un peu avec Javier, on a des trucs à se dire. »
« D'accord, bonne nuit alors. »
« Bonne nuit, repose toi bien. » répond-t-il affectueusement.
Je ne peux pas m'empêcher de zieuter Javier. Il ne m'a toujours pas quittée du regard. Cependant, dès le moment il où je le remarque, je tourne aussitôt la tête, mes joues s'embrasent et mon estomac se recroqueville sur lui-même. Ah, j'ai chaud. J'ai mal à la poitrine. Mes mains se pressent sur mon bas-ventre tandis que j'entends Arthur pouffer. Nous sommes loin d'être discrets, je le savais déjà, mais le fait que nous soyons aussi évidents, même devant Arthur est plus humiliant que prévu.
Mes paumes se font moites.
« Je— Je vais y aller. »
Alors que je m'en vais, je reste sur un petit nuage. Je passe sur le côté de la tente de Dutch, dépasse la roulotte de Arthur, pour rejoindre ma couchette. Elle est aux côtés de celles des filles ⸺comme prévu, elles sont toutes endormies⸺. J'entends les voix de Javier et Arthur résonner, ils ne cessent de parler, accompagnés par le crépitement du feu.
Il fait frais, hormis les quelques lampes à huile éparpillées dans le camp, nous sommes plongés dans un noir complet. Je parle d'un noir si obscur que je n'en vois pas la fin. L'herbe à mes pieds n'est pas visible, je marche en faisant confiance à mon instinct, je ne sais pas ce qui traine par terre, j'avance juste. Tilly, Mary-Beth, Sadie, Karen, elles sont toutes les trois endormies. Il me tarde de les rejoindre. Nous sommes levées depuis très tôt ce matin; il nous a fallu recoudre des vêtements pour ensuite les nettoyer, aider à préparer les repas; se coucher tard n'aide pas. Demain, nous répéterons les mêmes actions, nous passerons la journée à coudre, laver, faire la vaisselle, pour nous coucher tout aussi tardivement. Rien que d'y penser me fait soupirer.
La vie de fugitif peut être frustrante.
Une fois suffisamment approchée de ma couche, je m'assieds dessus. Je remets ma chevelure en état puis passe mes mains sur mes bras, je les frotte vigoureusement.
Un sourire se pose sur mes lèvres.
J'apporte mes mains à ma poitrine, rêveuse, oui je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je suis encore toute chamboulée.
Mon interaction avec Javier me revient à l'esprit et j'ai comme l'impression de tomber dans un ravin : c'est violent, je ne peux m'accrocher nul part, ma logique m'abandonne. Je perd pied. Et alors que son image me revient à l'esprit, je ne peux me retenir de glousser.
L'intensité avec laquelle il m'a contemplée, sa voix; ses paroles mielleuses, j'en ai des frissons.
Mes doigts s'agrippent à ma chemise. Je me pince les lèvres et pose mes yeux sur la roulotte d'Arthur ⸺elle a été installé juste devant la notre, nous bloquant ainsi la vue sur le feu de camp⸺ j'ai beau l'examiner dans ses moindres détails, je ne parviens pas à me sortir Javier de la tête. Je repasse notre interaction dans mon esprit, le moindre geste, coup d'œil, ce qui me force à de nouveau glousser. Je secoue la tête et tape des pieds.
Je me retiens de crier, pas seulement de beugler, mais aussi d'exprimer à tout le camp que je l'aime. Je désire l'avoir pour moi toute seule, je n'ai même pas envie d'attendre qu'il m'emmène à Valentine. Je veux être avec lui, là maintenant tout de suite. J'en ai la poitrine serrée.
Dans un tel état, je ne me sens pas de dormir. Je ne fais que revivre notre conversation, j'interprète les moindres gestes qu'il a pu faire en ma présence. Je n'ai pas envie de l'oublier, ne serait-ce qu'une minute. J'ai envie de conserver le sentiment qu'il fait naître au sein de mon cœur. J'ai envie... J'ai envie de penser si fort à lui que son image en finisse gravée dans mon esprit. J'en viens à m'imaginer ce qui pourrait bien se passer si nous nous retrouvons seul à Valentine. Allons-nous nous comporter tels de jeunes mariés ? Nous tenir la main afin de ne pas nous séparer ? Va-t-il enfin me charmer proprement, alors ira-t-il me faire l'amour dans un hôtel, au coin de la rue ? Me dévoilera-t-il ses sentiments avant ou après m'avoir volé mon premier baiser ?
Je ne peux pas y échapper, ces questions me hantent. Toutes ces possibilités...
J'en ai la chair de poule.
Brusquement, j'apporte mes mains à mon visage. Je frotte vigoureusement mes joues.
Je ne devrais pas me laisser aller à de telles pensées, elles sont salaces, déplacées, Javier est un homme bon, je suis folle pour penser ainsi de lui. Nous imaginer dans de telles positions...
Des bruits de pas m'interrompent, je lève la tête.
Arthur pose son avant-bras contre sa roulette, il m'observe d'un œil taquin. Je sursaute. Son chapeau a disparu, il ne le porte plus.
«  Eh, tu pourras penser à lui demain il va pas disparaître, pour l'instant repose-toi. Tu vas te rendre malade. »
J'étouffe un rire.
« Très bien Arthur. »
Il hoche la tête.
« Merci et bonne nuit. » murmuré-je.
« De même. »
Il se décale de sa roulotte et s'en va se coucher. Je l'entends faire, je vois aussi son ombre sur le sol, elle s'agrandit, se mouve avec aise jusqu'à ce qu'elle disparaisse lorsque Arthur s'allonge. Simultanément, je vide mes poumons.
Ses paroles me restent en tête. Je secoue enfin la tête. Doucement, mes mains descendent se poser sur mes cuisses, je contemple un bref instant le ciel étoilé qui nous surplombe puis les bois qui nous servent de cachette.
Il n'y a plus un bruit dans le camp, désormais. Je crois que tout le monde est parti se coucher. Plus de musique, de rires, de discussions enflammées. Il n'y a que ce sentiment de solitude qui m'emporte, pour autant, il n'est pas dérangeant. Il me fait du bien. Je me laisse donc tomber sur ma couchette et me tourne du côté de Karen. Je bats des cils, l'observe endormie de mon côté. Puis, sans attendre, je ferme mes yeux. J'obéis au conseil de Arthur et m'endort sans perdre de temps. Je me recroqueville sur moi-même.
J'ai encore le cœur qui bat à toute allure, l'esprit embrumé. L'image de Javier ainsi que le son de sa voix me restent en mémoire, je suis incapable de les fuir. Pour autant, ça ne me déplaît pas. Si je m'endors, c'est en pensant à lui que je le fais. Il me tarde de passer une nouvelle journée à ses côtés et qui sait, peut-être plus dans les jours à venir.
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saga: Soumission & Domination 258
Kamal et Eric, le diner chez Emma et courses.
Kamal se stabilise. Son programme chargé ne lui laisse plus le temps de se poser des questions.
Alexandre a retrouvé son p'tit " rat " des débuts, Maxou me rapporte qu'il bosse bien et que de lui-même, il a réquisitionné Victor pour le soutient en langues. Souvent avec Louis qui l'aide aussi, Ils se font Kamal. Il me dit que ce doit être aussi de faire toujours le passif qui doit le souler avec Alexandre. Avec eux, Kamal est recto verso, même si sa bite ne fait que 16, ses 6 cm de large sont efficaces.
Kamal lui-même est venu me parler d'Eric. Je ne lui avais rien dit le concernant.
Dès le premier contact, il a du sucer la grosse queue black d'Eric. Il me dit qu'il avait hésité mais qu'Eric lui avait dit que cela faisait parti du contrat. Comme c'était un ami à moi, il avait accepté ses avances. Il me dit qu'il n'avait jamais vu de bite aussi grosse, ni d'aussi noire. Cela me fait rire (j'avais eu la même réaction à ma première rencontre d'Eric).
Je lui ai demandé ce qu'il avait fait. Il m'a dit n'avoir réussi qu'à sucer son gros gland et à peu près la moitié de sa bite. Moi : ça t'a plut ? Lui : oui mais j'ai mal à la mâchoire Moi : va falloir t'y faire, t'es pas rendu au permis Lui : tu crois qu'il va me l'enfiler dans le cul Moi : c'est sûr ! Mais t'inquiète il sait y faire avec des p'tits culs comme le tien.
Il se colle à moi et me roule un patin tout en vérifiant de la main s'il me fait de l'effet. C'est évidement le cas ! Prenez un beau petit beur, ça fait monter la sève de n'importe quel homme normal ! Lorsque ses mains ont dégagées ma queue et mes boules de mon jeans, il glisse vers le bas et engouffre ma bite jusqu'aux couilles. Deux, trois fois je le laisse pomper puis l'écarte de moi. Il me dit qu'il faut bien qu'il s'entraine pour faire la place à Eric.
PH est entré alors qu'il replongeait sur mon gland. Je lui ai fait signe de me rejoindre et alors qu'on se roulait un patin, je dégageais son sexe pour qu'il profite aussi de la douceur de la bouche de Kamal. A nos pieds, il a vite compris et s'est mis à alterner sans qu'on lui demande.
Bien chauds, avec PH nous l'avons mis nu avant de, nous même, nous mettre dans le plus simple appareil. Sur le canapé du salon, nous l'avons embroché par les deux bouts façon agneau de méchoui. Je crois bien qu'il a kiffé de se faire baiser par nous deux. Mes coups de rein dans son cul enfonçait le gland de PH tout au fond de sa gorge. Après avoir échangé plusieurs fois nos places, je me réinstallais dans sa rondelle pour le final. Mes mains bien accrochées à ses hanches, je l'ai bourriné jusqu'à remplir ma kpote. Alors que je le plantais profond, PH s'est retiré de sa bouche pour lui recouvrir le visage de sperme. Dans ma main s'écoulait son propre sperme.
Comme il avait pris du retard, je téléphonais à Alexandre que nous lui renvoyions son petit minet. J'ajoutais que nous l'avions bien chauffé et qu'il était tout prêt à servir.  Il me demande comment je l'ai trouvé. Je lui dis que de voir plus de bite c'avait l'air de lui faire du bien ! De plus le coaching de Maxou faisait son effet. Là, il admet que j'ai eu raison. Les résultats de Kamal se sont améliorés et pas seulement dans les matières scientifiques. Je lui explique ce qu'avait mis en place Maxou avec l'aide d'un autre de mes petits gars. Il éclate de rire et me dit que c'est plus seulement une agence d'Escort-boys mais Acadomia ! Je lui renvoi qu'en attendant, je l'ai stabilisé son petit Kamal, même s'il le partage un peu maintenant ! Il l'admet et me dit qu'il le préfère maintenant.
J'ai eu Eric deux semaines plus tard. Il venait d'enculer notre Kamal et tenait à me faire savoir que c'était un réel bon coup. Il me remerciait de le lui avoir envoyé avant mes autres clients. Du coup sa rondelle était encore étroite pour son gros diamètre. Je lui demandais s'il avait quand même fait attention. Il m'a alors rappelé que j'y étais passé moi aussi et qu'il ne m'avait pas ruiné mon petit trou pour autant.  Il m'a dit que non seulement le petit avait aimé ça mais il s'était donné à fond et n'avait pas hésité à le chevaucher comme un malade. Je lui ai quand même demandé comment il se débrouillait sur une moto. De ce coté là aussi il progressait bien. S'il a son bac je me laisserais peut être aller à lui offrir sa première moto !
OK, OK ! Je sais que je suis protecteur. Un psy de bas étage dirait que ma condition de fils unique a provoqué des manques que je m'évertue maintenant à combler.
En attendant la vie continue en parallèle. Emma nous a tous invités pour ce premier diner réalisé par Pablo. Quand je dis tous, j'entends par la ses trois amants (PH, Ernesto et moi) plus leurs deux mecs, Marc et Hervé. Quand nous passons à table je remarque 7 couverts. Comme Pablo apporte l'entrée, elle lui demande de rester avec nous. Il refuse mais elle le convainc en lui disant que ce serait la seule et unique fois.
Pablo surveille donc de la salle à manger l'exécution de la suite de son diner par la vieille cuisinière, fière de montrer qu'elle peut suivre ses instructions sans faillir. Il nous régale et tous nous le félicitons pour l'association des saveurs et la finesse des plats. Au dessert, Emma nous dit qu'avec Pablo elle dispose maintenant du meilleur cuisinier privé qu'elle connaisse.
Pablo en rougit de plaisir sous sa carapace de macho ! Avant de repartir nous lui offrons les 3 tableaux, empreintes de nos corps nus. Emma trouve ça original. Elle reconnait qui est qui mais laisse Pablo essayer de nous trouver. Il devine surtout son frère et nous remercie. Nous les déposons dans son appart en partant.  Emma que nous n'avions " vus " depuis pas mal de temps demande si nous (les trois jeunes) pouvons rester jusqu'au lendemain. Marc et Hervé se regardent et acceptent. Après tout ils nous ont plus souvent qu'elle. Dès que nous nous retrouvons tous les 4, les vêtements volent et c'est à poil que nous traversons la maison pour un petit bain avant l'amour. En arrivant près du bassin, nous attrapons Emma et la faisons voler dans les airs avant qu'elle n'atterrisse dans l'eau. Nous plongeons vite pour la retrouver. Les jeux ne restent pas innocents très longtemps ! Emma se retrouve rapidement envahie par tous les orifices possibles. Je lui roule une pelle alors que les doigts de PH et Ernesto s'agitent à l'autre extrémité de son corps.
Nous la sortons de l'eau et la portons jusqu'à sa chambre. Puis commence la partie de plaisirs. Dans un premier temps nous nous concentrons sur Emma. D'abord nos langues entrent en action. Nous tournons sur ses trois orifices, bataille de langue, excitation de son clito et préparation de sa rondelle à la défonce, nous y passons tous les trois. Quand nous l'avons senti bien chaude, un orgasme clitoridien plus tard, nous avons commencé à user de nos bites. Comme pour nos langues, nous alternons les pénétrations. Bouche, chatte et cul en prennent pour leurs comptes. Ma position préférée et je pense celle d'Emma aussi c'est : PH dans sa bouche, Ernesto dans sa chatte et moi dans son cul.  Nous avons réussi à la mettre sur les genoux avant que nous même nous jouissions à notre tour. Les trois orgasmes que nous lui avons procurés pendant nos rotations y ont été sûrement pour quelque chose.  Alors qu'elle revenait du dernier, elle a pu nous admirer nous aimer entre nous. Elle est même venue nous rouler des pelles alors que je défonçais PH tout en me faisant mettre par Ernesto. C'est aussi une position que j'affectionne particulièrement. Se faire labourer le cul alors que sa propre bite est compressée par une rondelle bien serrée, c'est très bon. Et d'autant plus quand la queue qui te défonce fait 24 x 6 (même sous emballage)!
Alors que nous nous écroulons en tas après avoir enfin éjaculés, Emma nous cajole tout en nous laissant reprendre souffle.
Nous finissons la nuit tous les 4 serrés dans son grand lit.
Le matin, Pablo nous avait préparé un petit déjeuner à l'anglaise, ayant supposé à juste titre que nous aurions besoin de reconstituer nos forces. Comme il apportait le thé, je demandais à Emma si elle lui avait octroyé un créneau pour nager dans la piscine. Elle n'y avait pas pensé. Retenant Pablo, elle lui a demandé si l'accès à la piscine l'intéressait. A sa réponse positive, elle lui a permis d'y aller quand elle même ne l'utiliserait pas et dans ses plages de temps libre. Pablo lui a dit qu'il irait, dans la mesure du possible, tous les jours en début d'après midi.
Retour au Blockhaus. Marc et Hervé nous attendaient. Comme leurs voyages à l'étranger ne favorisent pas l'exercice, hors les quelques hôtels équipés de salle de sport et la baise, nous les attirons  au second pour deux bonnes heures de suée. Puis barbotage dans l'eau chaude de la piscine pour détendre nos muscles.
L'après midi, Hervé et Marc nous ont trainé dans les boutiques pour refaire nos vestiaires. Après avoir acheté de quoi remplir les tiroirs à chemises et pour eux deux un costume, ils se sont aperçu que nos gabarits particuliers : épaules larges, bustes bien développés et bassin étroit avec cuisses plutôt musclées, ne rentraient pas dans le standard du prêt à porter classique. Du coup nous avons fini dans la boutique Levi's où nous avons foutu un bazard pas possible. Je pense qu'à nous 5, nous avons accaparé plus de la moitié des vendeurs et essayé toutes les formes en stock. Avec PH et Ernesto, j'ai rendu fous nos jeunes vendeurs attitrés avec nos demandes de Jeans slims dans lesquels nos cuisses avaient du mal à rentrer. J'ai poussé le vice à demander à deux vendeurs de m'aider à enfiler le plus étroit. Chacun d'un coté de moi, tirant vers le haut le jeans par la ceinture alors que je détendais mes muscles pour facilité leur compression. Comme nous faisions beaucoup de bruit, PH et Ernesto sont venu à la rescousse et passant leurs bras autour des vendeurs sont venus les aider à " m'enfiler ". Cela n'a pas rendu l'essayage plus discret. Ils en pont profiter pour les coincer contre moi et pour frotter leurs braguettes gonflées contre leurs petits culs. Je ne sais pas s'ils étaient homos mais j'ai bien senti leurs bites gonfler contre mes cuisses. J'ai commencé à bander et là, c'est devenu carrément impossible de refermer les boutons !
Leur patron est arrivé pour gueuler que nous faisions trop de bruit, le plus jeune des vendeurs, joues rouge et braguette déformée, lui a montré la pile de jeans déjà mis de coté. Grands sourires et excuses pour nous avoir déranger, nous souhaitant bonne continuation.
Du coup, c'a cassé l'ambiance et nous avons fini nos sélections rapidement. Avant d'arriver en caisse, je donnais à mes deux petits vendeurs ma carte tout en les invitant à venir nous retrouver dès la fermeture de leur boutique. Comme le plus jeune allait s'excuser de ne pouvoir venir, son collègue l'a pris par le bras et nous a dit que sans problèmes ils nous rejoindraient tous les deux vers les 20h, la boutique ne fermant qu'à 19h30. Passage en caisse, remerciement du patron devant la 20aine de pantalons que nous lui prenions. Nous finissons les courses dans un magasin de vêtements de sport. Ils ne disposent que de Jocks Adidas et tous avec coquilles pour les sports de combat. Nous passons dans les rayons " sport indoor ". Rien de neuf en appareil de muscu. Je prends quand même une douzaine de paires de gants de différentes tailles pour notre salle privée. Coté vêtements, rien de plus intéressant que ce qu'on peut trouver par internet.
Retour à la maison. Je préviens Marc et Hervé que j'avais invité pour le soir même nos deux vendeurs. Hervé est surpris, pas encore complètement à l'aise avec mes façons de faire. Marc lui me souri, amusé comme d'habitude. Il sait que mes choix seront à même de satisfaire ses envies.
Quand ils arrivent, Marc me félicite. Mes deux jeunes vendeurs sont mignons comme tout. Ils sont un peu intimidés mais ça ne dure pas. Le plus âgé, 20ans maxi, porte son jeans comme une deuxième peau. Mais il se laisse rapidement dépouiller de son polo. Pas un poil sur le torse aux pecs bien dessinés avec des tétons plus gros que la normale. Quand j'en pince un, il réagit au 1/4 de tour. C'est du téton travaillé ça ! L'apprenti vendeur, plus jeune se laisse approcher par Ernesto et PH. Il se laisse embrasser et bientôt se retrouve nu comme un ver. Imberbe lui aussi, il se débride complètement et s'attaque aux boutons de leurs braguettes. Le plus âgé me dit alors qu'il ne faut pas que je m'inquiète, sous des dehors de garçon bien élevé son collègue est une véritable petite salope. Toujours une kpote en poche pour se faire baiser par un beau client. Quand il tombe sur les 24cm d'Ernesto son exclamation est sans équivoque, tout comme sa plongée pour se l'enfiler dans la gorge ! De mon coté, avec l'aide de Marc, j'ai fini d'éplucher mon vendeur.  Plein de bonne volonté, il se penche de lui-même sur nos bites et nous suce en alternance. J'aime bien sa bouche et sa mâchoire large qui nous laisse entrer dans sa gorge sans que nous ne sentions ses dents. Il joue de sa langue sur nos glands avec dextérité et la pointe même pour titiller nos méats. Marc aime bien et il bande encore plus dur. A nos coté, le jeune vendeur s'est attaqué à la queue d'Hervé. Ernesto, la main sur sa tête, dirige la pipe. PH nous rejoint. Il s'installe sous le vendeur pou r emboucher sa bite (correcte dans les 18 x 4/5). De mon coté j'écarte ses fesses et à la vue d'une belle rondelle serrée, je me penche pour la bouffer. Bien que bâillonné par les 22cm de Marc, il émet des borborygmes que nous traduisons comme des signes de bien être. Sous ma langue son anneau se desserre rapidement. Mes doigts plein de gel remplacent ma langue et j'en entre facilement deux. Ça l'air de lui plaire vu comme il tortille du cul. Au troisième doigt, je préviens Marc qu'il est prêt à être sailli. Dégagement de sa gorge, enkpotage et pénétration dans la foulée. Le vendeur apprécie la défonce. Il attend que Marc soit au fond de son cul pour agripper mes hanches et enfourner ma bite dans sa bouche. Il m'aspire et m'avale. Sa gorge serre bien mon gland et je dois faire un effort pour me retirer et le laisser respirer ! Bien chaud, je demande à PH de se tourner en 69 avec notre centre d'intérêt et quand il est en position, je m'assois sur sa queue. Ce n'est pas mauvais de se faire pomper le dard tout en se faisant ramoner le cul, tout ça sous les yeux de son mec en train d'enculer le suceur !
A nos cotés, Ernesto et PH font la fête au petit cul de l'apprenti vendeur. Après l'avoir baisé chacun à son tour, ils en sont à l'enculer ensemble. Vu les grimaces qui déforment son visage, l'apprenti prend grave ! Je décris à son collègue ce qu'il subit. Il est surpris au point de délaisser ma bite et de tourner la tête pour mater. Il nous dit qu'il le savait très salope mais pas à ce point là. Je reprends sa tête et plante ma bite dans sa bouche ! Faudrait pas qu'il m'oublie. Il s'étrangle plusieurs fois. Quand Marc pousse son sexe au plus profond de son cul ça le propulse sur mon sexe et mon gland pénètre au plus profond de sa gorge.
Quand je vois l'apprenti se juter dessus avec une force telle qu'il s'en fout dans les cheveux, j'explose à mon tour et mon sperme sert de gel au vendeur. Je sens au fond de moi, PH juter comme Marc se fixe au plus profond de notre invité pour remplir sa kpote.
Avachis dans les canapés, nous récupérons quand Samir et Ammed arrivent avec des serviettes tièdes et de quoi restaurer nos forces. Les deux nouveaux ouvrent de grands yeux devant leurs tenues minimales (rappel : shorty en cuir moulant).
C'est quand ils veulent partir que nous nous apercevons qu'ils ont bu un peu trop ! alors qu'ils veulent absolument rentrer chez eux, PH leur fait comprendre qu'ils sont trop " chargés " pour prendre le volant. Ils acceptent de se faire raccompagner. Ammed suivra Samir et les deux vendeurs pour le ramener au blockhaus.
Jardinier
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urween · 4 months
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
! warnings : language vulgaire/cru, violence, alcool, cigare
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2 404 mots
Description à la troisième personne
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Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”. 
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait très sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
Partie deux disponible !
° x-men masterlist
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tournevole · 1 year
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Un étudiant a demandé un jour à l'anthropologue Margaret Mead ce qu'elle considérait comme le premier signe de civilisation dans une culture. L'étudiant s'attendait à ce que l'anthropologue parle de crochets, de bols en argile ou de pierres à aiguiser, mais non. Mead a dit que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne est la preuve d'une personne avec un fémur cassé et guéri. Mead a expliqué que dans le reste du règne animal, si vous vous cassez la jambe, vous mourez. Vous ne pouvez pas fuir le danger, aller à la rivière pour boire de l'eau ou chasser pour vous nourrir. Vous devenez de la viande fraîche pour les prédateurs. Aucun animal ne survit à une patte cassée assez longtemps pour que l'os guérisse. Un fémur cassé qui a guéri est la preuve que quelqu'un a pris le temps de rester avec celui qui est tombé, a guéri la blessure, a mis la personne en sécurité et a pris soin d'elle jusqu'à ce qu'elle se rétablisse. "Aider quelqu'un à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation", a expliqué Mead. La civilisation est une aide communautaire La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage ; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût" Jean Rostand "Le droit d’être Naturaliste" . 1963.
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peut-etre · 6 months
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C’était encore en mars. Il m’envoyait des messages mais je ne répondais pas, rencontre d’internet où tout est permis encore - même la méchanceté. Un soir j’ai répondu et c’était ce soir ou jamais. Il est venu, rencontre d’internet et j’étais prête jusqu’à mourir par un homme méchant. Je suis descendue, nous montons. Dans l’ascenseur j’étais prête à l’embrasser tout de suite mais la décence…la décence m’a empêché. Il apporte une bouteille de vin blanc, je le sers dans de grands verres. Il s’assoit face à moi, à l’autre bout de la table. Il dit dans l’ascenseur je voulais déjà t’embrasser. Je dis je suis intimidée. Il dit nous ne sommes pas obligés de parler. Nous fumons. Pourquoi tant de désir si vite. Il dit ce n’est pas que physique c’est le rapport au langage qui se voit chez toi, ton port de tête. Impression de déjà le connaître, déjà connaître cette scène. Donc… je le fais s’assoir à côté de moi, sur le petit canapé gris sans accoudoir. Je ne sais plus le premier baiser, c’est comme s’il avait déjà existé. Je sais à peine encore son corps. Je sais seulement la douceur de sa peau et ses cheveux coiffés rares, comme Holywood, un acteur, un comédien. Je ne l’ai même pas regardé rouler ses cigarettes. Je ne l’ai pas assez regardé, aveuglée du désir. Aveuglée. Il part le lendemain tôt à Bruxelles ; Bx. Un comédien. Le meilleur des mondes. Plein de pièces et d’auteurs américains que je ne connais pas. Il a presque quinze ans de plus que moi et j’ai l’impression que c’est moi qui l’ai attendu tout ce temps. On ne fait que s’embrasser. Devant la fenêtre il me fait cambrer par ses baisers, la bouteille à la main qu’il enroule autour de moi, il colle cette bouteille fraiche contre mes cuisses. Il part. Il part…Quinze jours d’attente quand il est à Bx. Ville maudite. Peux même pas dire le nom. Prête à y aller mais la décence m’empêche. Le lendemain il dit : j'ai des images de toi et la sensation de ta peau, la prochaine fois dormons ensemble. Peur jusqu’aux mains de tout gâcher, de perdre le désir ou qu’il devienne trop fort. J’ai perdu le curseur. J’attends. Tout est mauvais signe. 
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coovieilledentelle · 3 months
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Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’été, jour le plus long de l’année, est célébré le 21 ou 22 juin par des feux de joie : on fête la lumière et l’arrivée de l’été, cette date marquant le début d’un nouveau cycle de la nature. Mais l’Église, au Ve siècle, a placé le solstice d’été sous le signe de saint Jean-Baptiste, né un 24 juin, afin de lutter contre les cultes païens du soleil. C’est pourquoi les feux ont lieu dans la nuit du 23 au 24. Les cendres des feux de la Saint-Jean préservaient les récoltes de la foudre et des orages. Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait que leur amour dure toute l’année. En outre, depuis 1982, c’est aussi la fête de la musique qui, le 21 juin dans plus de 100 pays, célèbre le début de l’été.
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nereidestuff · 7 months
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la isla blanca; huitième version.
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la isla blanca; septième mise à jour 💕 six mois désormais que notre doux cocon, LA ISLA BLANCA, à ouvert ses portes. mes douceurs de co-admins, @themuseparadox, @erinye-stuff, @romystigri, @gerard-menjoui & moi-même venons vous présenter sa huitième version. pour l'occasion; lib fait totalement peau neuve avec un nouveau codage mais aussi beaucoup d'autres nouveautés à dénicher.
l'intrigue du mois; entre les murs teintés d'ocre, se dissipent les murmures solennels des promesses d'un autre temps, s'installent en douceur les lueurs de l'astre primaire de la cité entourée de nuages menaçants. le scélérat n'est plus là, vague souvenir déjà oublié par les esprits béats, calmes sont les vagues qui furent enragées, amorphes quand près des ruelles éclairées, on chante à l'amour et aux étreintes subtilisées. la saint-valentin, le moment où les flammes se déclarent, l'instant où les cœurs battent à l'unisson, sans retard. pourtant, loin des rayons chaleureux, l'ombre se dresse, mirage ou bien réelle créature que certains se plaisent à appeler reine des tristes desseins, la légende gronde dans les esprits dès lors que la saison hiémale touche à sa lente fin. avez-vous déjà entendu parler d'hamarre, déesse des amours et des couples qu'elle sépare sans détour ? elle est bien là, observant les faits et gestes de ceux qui vivent trop fort, trop vite, sans se soucier de son aura. sur l'île, le mythe se chuchote de bouches en bouches, s'éteint pour laisser planer les vapes idéalisées d'une vieille histoire décimée, celle de deux amants qui s'aimaient, puis séparés par les courants et les menaces de l'océan. on murmure aussi qu'il suffit de s'approcher de la grotte d'es culleram et d'y déposer un papier avec le prénom de l'être aimé, de revenir le jour suivant pour attester de tâches noires comme signe que l'affection est destinée à durer. s'il n'y en a pas, c'est qu'hamarre ne vous accordera pas sa bénédiction jusqu'au trépas. mais qui peut-on réellement croire ? simple fiction ou véritable invention, c'est à vous, chers habitants, d'en juger.
– la isla blanca se veut un forum où règnera la bienveillance, et où l'on privilégie l'intégration de chacun. un doux cocon où les personnages de tout les horizons, nous l’espérons, pourront trouver une maison. du plus sombre, au plus doux, l'île ne cesse d'accueillir de nouveaux habitants aux nuances illimitées. ✨
aucun minimum de ligne exigé sur le forum – un rp par mois. n’hésitez pas à nous rejoindre. 🌸🐚
lien du forum :: https://laislablanca.forumactif.com/ lien du forum :: https://laislablanca.forumactif.com/
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empiredesimparte · 1 year
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Presenter Julien: A week after the celebrations, it's time to take stock of the festivities for Their Majesties' wedding. Presenter Sophie: This is the third imperial wedding in Francesim history. A rare and grandiose event, which heralds the splendor of the next coronation.
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Presenter Sophie: His Majesty the Emperor married Empress Charlotte, a love affair born of a long childhood friendship. The young couple were married by His Holiness Pope Benedictus XIX, the Emperor's godfather. Welcome to Mr. Arthur Thomas, our specialist on crowned heads…
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Journalist Arthur: Thank you, Sophie. Presenter Julien: What should we take away from this imperial wedding, Arthur?
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Journalist Arthur: A lot! First of all, Empress Charlotte has once again won over the French. She's a charming, well-educated young woman who, above all, knows the Emperor by heart. She has mastered imperial protocol to perfection this day, and I'd go so far as to say, better than the Emperor!
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Journalist Arthur: Indeed, the image that amused the entire empire was His Majesty's discreet micro-nap during the mass following the Pope's blessing. If this royal somnolence amused the majority of spectators, some of us hope that the Pope or the Empress didn't take offense at such a lack of control.
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Journalist Arthur: Speaking of control, as far as foreign personalities are concerned, Madame Royale de Thornolie has once again distinguished herself by her perfect self-control. The sharpest tongues may regret the usual over-rigor displayed by Her Royal Highness at every public appearance.
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Presenter Julien: Isn't she nicknamed the Ice Princess back in Thornolia? I think that at a wedding, Madame Royale could have shown more sympathy for our young Emperor…
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Presenter Julien: ...By contrast, the Duke of Rothsey, who had been repeatedly refused attention by the imperial family, was very smiling and exemplary. In fact, he attended the imperial banquet with the Emperor.
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Journalist Arthur: Indeed, many fans were delighted to see Oliver and Hortense together again. The two lovebirds gave each other several glances during the ceremony. Is this a sign of things to come? It probably does!
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Senator Aimery: I believe so too, Francesim needs to reunite around the Imperial family after these difficult times. What's more, Their Imperial Majesties have Madame Hortense's well-being at heart.
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Presenter Sophie: Thank you, Senator. We'll now give the floor to Madame Gérard, president of the opposition Third Party…
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Opponent Madame Gérard: Thank you for your invitation. Presenter Sophie: What do you think of His Majesty's marriage? Opponent Madame Gérard: We have great hopes for His Majesty Emperor Napoléon V. We must (…)
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Napoléon V: I'm sorry about the nap, I was… Charlotte: I know, you were tired. It's all right, Louis.
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⚜ Le Cabinet Noir | Emperor's private jet, 29 Prairial An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon V and his wife Charlotte leave for their honeymoon. During the trip, they watch a live broadcast reviewing the imperial wedding.
(Oliver is from @officalroyalsofpierreland, Eleanor (Madame Royale) from @theroyalthornoliachronicles, we also see Queen Viviane II of Iona from @funkyllama. Thank you! <3)
⚜ Traduction française
Napoléon V et sa femme Charlotte partent en lune de miel. Durant le voyage, ils suivent une émission en direct faisant le bilan du mariage impérial.
Présentateur Julien : Une semaine après les célébrations, il est temps de dresser un bilan des festivités données pour le mariage de Leurs Majestés. Présentatrice Sophie : Il s'agit du troisième mariage impérial célébré dans toute l'histoire de la Francesim. Un événement rare et grandiose, qui annonce le faste prévu lors du prochain couronnement.
Présentatrice Sophie : Sa Majesté l'Empereur a épousé l'Impératrice Charlotte, un amour issu d'une longue amitié d'enfance. Le jeune couple a été marié par Sa Sainteté le pape Benedictus XIX, parrain de l'Empereur. Bienvenue à M. Arthur Thomas, notre spécialiste des têtes couronnées...
Journaliste Arthur : Merci Sophie. Présentateur Julien : Que faut-il retenir de ce mariage impérial, Arthur ?
Journaliste Arthur : Enormément de choses ! D'abord, il faut souligner à quel point l'Impératrice Charlotte a une nouvelle fois conquis les Français. C'est une jeune femme charmante, bien éduquée, et surtout qui connaît l'Empereur par cœur. Elle a maîtrisé le protocole impérial à la perfection cette journée, et je dirais même, mieux que l'Empereur !
Journaliste Arthur : En effet, l'image qui a amusé tout l'empire, c'est la micro-sieste discrète de Sa Majesté durant la messe qui suit la bénédiction du pape. Si cette royale somnolence a amusé les spectateurs en majorité, certains d'entre nous espèrent que le pape ou l'Impératrice ne se sont pas offusqués d'un tel manque de contrôle
Journaliste Arthur : A propos de contrôle, du côté des personnalités étrangères, Madame Royale de Thornolie s'est une fois de plus illustrée par une parfaite maîtrise de soi. Les langues les plus déliées regretteront peut-être la trop grande rigueur habituelle dont fait preuve Son Altesse Royale à chaque apparition publique.
Présentateur Julien : N'est-elle pas surnommée chez elle, en Thornolie, la princesse de glace ? Je trouve qu'à un mariage, Madame Royale aurait pu montrer davantage de sympathie à l'égard de notre jeune Empereur...
Présentateur Julien : A côté, le duc de Rothsey, à qui la famille impériale a pourtant refusé maintes fois de lui prêter attention, a été très souriant et exemplaire. Il a d'ailleurs participé au banquet impérial auprès de l'Empereur.
Journaliste Arthur : En effet, de nombreux fans se sont d'ailleurs réjouis de voir à nouveau réunis Oliver et Hortense. Les deux tourtereaux se sont d'ailleurs lancés plusieurs regards durant la cérémonie. Cela annonce-t-il de prochaines fiançailles? Probablement!
Sénateur Aimery : Je le crois aussi, la Francesim a besoin de se réunir autour de la famille impériale après ces temps difficiles. De plus, Leurs Majestés Impériales ont à cœur le bien-être de Madame Hortense.
Présentatrice Sophie : Merci Sénateur. Nous allons à présent laisser la parole à Madame Gérard, la présidente du parti de l'opposition, le Tiers parti...
Opposante Madame Gérard : Merci pour votre invitation Présentatrice Sophie : Que pensez vous du mariage de Sa Majesté ? Opposante Madame Gérard : Nous avons beaucoup d'espoir avec Sa Majesté l'Empereur Napoléon V, il faut espérer que...
Napoléon V : Je suis désolé pour la sieste, j'étais... Charlotte : Je sais, tu étais fatigué. Ce n'est pas grave Louis
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o-link · 1 month
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Cary Grant
Métier : acteur
Né(e) le : 18/01/1904
Date de décès : 29/11/1986
Pays : Royaume-Uni
Signe : Capricorne
Biographie
Cary Grant (Archibald Alexander Leach de son vrai nom) naît le 18 janvier 1904 au Royaume-Uni. Adolescent turbulent, il quitte Bristol pour Broadway afin de tenter sa chance dans le milieu de la comédie musicale. En 1931, il s’envole pour Hollywood et rêve de conquérir le grand écran.
La Paramount l’enrôle sous le nom de Cary Grant, et la carrière du jeune acteur est lancée. Aussi charmant que redoutable, Cary Grant parvient à imposer ses choix de films et à échapper à la tyrannie d’alors des studios. Il devient l’un des acteurs emblématiques de la “screwball comedy” (comédie de boulevard), donnant la réplique à Katharine Hepburn dans L’Impossible monsieur bébé ou à Marilyn Monroe dans Chérie, je me sens rajeunir. Physique et sensible, il est l’un des acteurs phares de son temps. Sa collaboration avec Alfred Hitchock lui fait atteindre la gloire (Mort aux trousses, La Main au collet) : il est le seul acteur que le réalisateur ait déclaré avoir aimé. Il obtiendra un Oscar d’honneur pour sa carrière en 1970.
 Ian Fleming s’est inspiré de ce véritable séducteur pour créer le personnage de James Bond. Cary Grant a en effet multiplié les conquêtes et s’est marié cinq fois. Après un premier divorce en 1934, Cary épouse la richissime Barbara Hutton. Il la quitte en 1945 mais demeure très proche de la belle mondaine. Il s’unit ensuite à l’actrice Betsy Drake, qui l’initie aux drogues et à la méditation. Le couple se sépare en 1962 et Cary convole avec la jeune Dyan Cannon, qui l’accuse rapidement de violences conjugales. Le divorce est prononcé en 1968 et Cary épouse Barbara Harris, qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort en 1986.
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alexar60 · 1 year
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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