#université laval

[allthecanadianpolitics]

"An indefinite general strike is underway at Quebec City’s Université Laval, where nearly 1,300 professors are off the job.

The unionized professors went on strike Monday after a negotiation blitz between management and their union did not result in a new contract.

The most recent collective agreement expired on Dec. 1, and the union has made a number of demands including equitable distribution of positions, better administrative supports, better work-life balance and workload management."

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[micompostela]

La marche pèlerine | Société | Univ Laval | Nouvelles | 20 mai 2021

«Dans mes travaux sur le phénomène pèlerin au Québec, j’ai répertorié une trentaine de parcours de longue ou de courte durée, explique Michel O’Neill. J’ai estimé qu’entre 1999 et 2019, ces parcours avaient attiré un total d’environ 16 000 personnes. L’intérêt québécois pour la marche pèlerine s’inscrit dans un mouvement planétaire qui a eu, comme point de départ, le succès fulgurant des chemins de Compostelle depuis une quarantaine d’années. » (...)

Ses observations portent notamment sur le genre et l’âge de ceux et celles qui font Compostelle. Ainsi, en 2019, l’ensemble des marcheurs se subdivisaient presque à égalité entre hommes (48,8%) et femmes (51,2%). Chez les marcheurs québécois, en revanche, les femmes étaient nettement majoritaires cette année-là, soit 61,2% contre 38,8% d’hommes.

« La féminisation du pèlerinage vers Compostelle est une tendance lourde, à l’avant-garde de laquelle le Québec s’est toujours situé », a!irme Michel O’Neill.

Selon lui, une autre tendance lourde s’est affirmée, soit un certain vieillissement des marcheurs, et ce, autant dans l’ensemble des pèlerins que chez les participants québécois.

[if-you-fan-a-fire]

"Royal Harvester," Winnipeg Tribune. October 15, 1942. Page 1. ---- A student of philosophy at Laval university, Quebec city, and a brother of Archduke Otto, heir to the toppled Austro-Hungarian throne, ARCHDUKE RUDOLPH was group one of large a of harvesters to pass through Winnipeg over C.P.R. lines this morning. He was going harvesting, he said, in order to help repay his debt to Canada.

[elealumetta]

SÉANCE #06 : Internet, paradis des haters

Internet a brisé de nombreuses barrières sociales, et à indéniablement modifié notre représentation ainsi que nos interactions avec les autres. Anonymat et discours sous-couvert d’une identité cachée sont devenues une norme sur le web : mais jusqu’à quelle limite ? 

Penchons nous tout d’abord sur la définition même de l’identité numérique, terme récent dont la définition varie selon les chercheurs. Alors que Dominique Cardon considère l’identité numérique  « moins [comme] un dévoilement qu’une projection de soi » (D. Cardon, 2019), Fanny Georges la considère comme une identité « qui se compose d’informations acquises en face-à-face et dans les sites sociaux » (F. Georges, 2009). 

La non-existence d’une seule définition commune témoigne de l’instabilité de l’identité numérique, et notamment par le fait qu’elle se retrouve constamment bouleversée par différents acteurs et enjeux, comme les pseudonymes. Se cacher derrière un pseudonyme permet de libérer la parole sur Internet, comme par exemple sur les forums ou les commentaires YouTube - qui n’a jamais vu un commentaire de hater sous un post Instagram ou une vidéo YouTube ?

Outre la possibilité d’écrire des commentaires haineux sur Internet, le pseudonyme peut permettre de se cacher derrière une fausse identité bien construite. Au-delà d'anonymous1234 qui écrit des commentaires haineux, il est devenu très aisé de voler une vie complète -  et c’est devenu une occasion en or pour les piratages et arnaques en ligne : avez-vous, vous aussi, gagné 27 MacBook Pro, 38 iPhone et 42 cartes cadeaux d’une valeur de 5000$ depuis votre inscription sur Instagram ?

Mais, l’anonymat ne doit pas être associé automatiquement aux haters et hackers ; se cacher derrière un pseudo peut au contraire aider une personne irl, notamment pour se confier sur un sujet difficile (maltraitance, dépression…) Bien que cela ne soit pas la solution optimale, se confier dans un premier temps de façon anonyme sur Internet peut permettre de s’ouvrir plus facilement par la suite aux bonnes ressources. 

Ainsi, le tableau n’est pas tout noir : l’anonymat peut permettre de briser les barrières dans la sphère numérique. Il faut réussir à dévoiler les arnaques et mensonges en ligne pour maintenir une part d’authenticité sur le web. 

Bibliographie :

Cardon, D. (2019). Identité en ligne. Culture numérique (pp. 176-188). Paris: Presses de Sciences Po.

Georges, F. (2009). Représentation de soi et identité numérique: Une approche sémiotique et quantitative de l'emprise culturelle du web 2.0. Réseaux, 154, 165-193.

Nicolle, F. (2017, 18 octobre). L’identité numérique, la face cachée de notre identité ? The Conversation. 

Réseaux sociaux | Des comptes Twitter emportés par une vague de piratage. (2022a, décembre 13). La Presse. 

[dandanjean]

Feuilles d'érable antibactériennes

Les érables occupent une place importante au Canada. Mais saviez-vous que les feuilles d’érables ont aussi des vertus antibactériennes qui pourraient aider les agriculteurs? C’est en tout cas ce qu’étudient des scientifiques de l’Université Laval à Québec. Leurs résultats sont prometteurs. La semaine verte | Feuilles d’érable antibactériennes

[lescientifique]

Ethnologie et patrimoine : Dieufort DESLORGES décroche son doctorat au Canada

Dieufort DESLORGES n’arrête pas de stupéfier la communauté académique haïtienne. Cette année 2023, il vient de franchir une nouvelle étape académique en décrochant son doctorat en ethnologie et patrimoine suite à la soutenance de sa thèse. Il a fait ses études doctorales à l’Université Laval au Canada.Tandis que sa thèse porte sur la Biodiversité culturelle et développement durable : enjeux,…

[emploitogo]

Bourse d'étude au Canada à l'université de Laval-31/12/2022

Bourse d’étude au Canada à l’université de Laval-31/12/2022

DÉTAILS OPPORTUNITÉ Université Laval canada Région: Amérique Pays hôte: Canada Date limite: 31 déc. 2022 Niveau d’études : Troisième cycle Pays éligibles: Cette opportunité est destinée à tous les pays Région éligible: Toutes les régions 1. AVANT DE COMMENCER Vérifiez la date limite. Assurez-vous de répondre à tous les critères d’admissibilité. Portez une attention particulière aux documents…

[justforbooks]

L'historienne Hélène Carrère d'Encausse est morte à l'âge de de 94 ans, a annoncé sa famille à l'AFP, samedi 5 août. "Elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille", précise le communiqué rédigé par ses enfants. Elle était, depuis 1999, secrétaire perpétuel de l'Académie française, un poste qu'elle était la première femme à occuper. Russophone et russophile reconnue, celle qui était devenue “Immortel” (elle tenait au masculin) a longtemps été la référence en la matière, incontournable conseillère des politiques et oratrice hors pair des universités les plus prestigieuses.

Spécialiste reconnue de la Russie, elle a notamment écrit L'Empire éclaté (1978), un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d'une décennie d'avance la dissolution de l'URSS, souligne le jury. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1996), Grand-officier de la Légion d'Honneur (2008), Grand Croix de la Légion d’honneur (2011)... Hélène Carrère d'Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.

Naturalisée française à 21 ans

Le 6 juillet 1929, Hélène Zourabichvili naît dans une famille cosmopolite, exilée à Paris depuis la révolution bolchevique de 1917. Sa mère Nathalie von Pelken est une aristocrate russo-allemande. Son père, l’économiste et philosophe Georges Zourabichvili, est géorgien. Parmi ses ancêtres, l'historienne compte aussi de grands serviteurs des tsars comme de virulents protestataires de l'Empire, le président de l'Académie des sciences sous l'impératrice Catherine II et pas moins de trois régicides.

Élevée dans la langue russe, la future historienne apprend le français à quatre ans. Poursuit sa scolarité au lycée Molière, dans le cossu XVIe arrondissement. Et obtient la nationalité française à 21 ans. Un “cas d'intégration parfaite”, assure-t-elle à Libération en 2019. “Dans l'identité, je me sens française. Mais j'ai deux cultures.”

Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille avec les Allemands grâce à sa maîtrise des langues. Il est assassiné à la Libération, en 1944, “enlevé et probablement tué” par les résistants comme “collaborateur”. Secrets de famille dont le fils de l’historienne, Emmanuel Carrère, tirera son Roman russe, paru en 2007. Une version romancée de la réalité selon elle. Mariée en 1952 à l’assureur Louis Carrère d'Encausse, elle a deux autres filles, Nathalie (avocate) et Marina (médecin et animatrice de télévision).

Spécialiste de la Russie des tsars et de l'URSS

Après de brillantes études à l’Institut d’études politiques de Paris, Hélène Carrère d’Encausse devient professeur d’histoire à l’université Paris-1, et directrice de la Fondation nationale des sciences politiques. Grande spécialiste de la Russie tsariste puis du monde soviétique, elle est invitée aux quatre coins du globe pour donner des conférences et poursuivre ses recherches. Notamment au Japon et en Amérique du Nord, où les universités Laval et de Montréal au Canada lui décernent le titre de docteur honoris causa.

Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, récompensés par plusieurs prix, elle bouscule le monde intellectuel avec la sortie d’un essai très remarqué : L'Empire éclaté (1978), en pleine guerre froide. Elle y prédit la chute de l’URSS, conséquence de la montée en puissance des républiques asiatiques de l’Union, incompatible avec le fonctionnement du régime. L’Histoire lui donnera en partie tort. Qu’importe : le best-seller s’écoule à une centaine de milliers d’exemplaires en quelques semaines et l’écrivaine est récompensée des prix Aujourd'hui (1978) et Louise-Weiss (1987). Reconnue pour son œuvre, elle entre à l'Académie française en 1990, devenant ainsi la troisième femme à prendre place sous la coupole, après Marguerite Yourcenar (1980) et Jacqueline de Romilly (1988).

À la fin des années 1980, l’historienne se fait politique. Elle rejoint la Commission des sages pour la réforme du Code de la nationalité en 1986. Huit ans plus tard, elle est élue au Parlement européen sur la liste UDF-RPR. Parallèlement à ses activités de députée européenne, elle occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises, et préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre entre 1993 et 1996.

Madame le secrétaire perpétuel

Nouvel hommage de l’Académie : en 1999, l’historienne devient la première femme secrétaire perpétuel de l’institution. Un titre qu’elle refuse de féminiser car “le secrétaire du roi, c'est noble, alors que la secrétaire, c'est une bonne à tout faire”, explique-t-elle à Libération en 2019. Mais l’historienne est fréquemment accusée de ne pas promouvoir la candidature des femmes quai de Conti. En 2023, elles étaient seulement neuf à prendre place sous la coupole, contre 32 hommes… “Je fais ce que je peux, mais je ne peux pas inventer des candidatures. Il y a des femmes de très grande qualité mais qui sont réticentes car elles savent qu'en ce moment on cherche des femmes, et ne veulent pas venir pour cela.”

Mais c’est surtout pour son discours hésitant sur Vladimir Poutine que “Madame Russie” s’est fait épingler. En 2014, l’historienne déclare au JDD à propos de l’annexion de la Crimée : “Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n’a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’annexion”. Davantage d’une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international.” L’invasion russe en Ukraine, moins de dix ans plus tard ? Impensable pour elle, “jusqu’au 24 février au matin”. Longtemps perçue par les politiques et les intellectuels comme “l’académicienne qui parlait avec Vladimir Poutine et qui rapportait le récit du Kremlin en France”, selon la politiste Marie Mendras, Hélène Carrère d’Encausse nageait depuis “en plein brouillard” avouait-elle.

Daily inspiration. Discover more photos at Just for Books…?

[bpod-bpod]

Plants Against Parasites

From traditional knowledge to modern drug discovery, the natural world is a constant source of inspiration for medicine. Plants have proven especially useful in combating malaria, a disease caused by Plasmodium parasites and transmitted by mosquitoes: the widely-used antimalarial artemisinin was extracted from sweet wormwood, a plant used in traditional Chinese medicine, and promising candidates may yet emerge from a different culture. Dwarf Labrador tea (Rhododendron subarcticum, pictured) is traditionally used by Inuit and First Nations people in Canada to treat a wide range of ailments. Studying the composition of its essential oil uncovered 53 different molecules, dominated by ascaridole, a compound also found in other medicinal plants. Laboratory tests revealed both the essential oil and isolated ascaridole were toxic to Plasmodium falciparum, suggesting potential for antimalarial activity. As Plasmodiumbecome increasingly resistant to current treatments, drugs inspired by this tough northern plant could add useful weapons to our arsenal.

Written by Emmanuelle Briolat

Image from work by Jean-Christophe Séguin and colleagues

Département de chimie and PROTEO, Université Laval, Québec, Canada

Image originally published with a Creative Commons Attribution – NonCommercial – NoDerivs (CC BY-NC-ND 4.0)

Published in ACS Omega, May 2023

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[darylelockhart]

Basquiat: A multidisciplinary artist who denounced violence against African Americans

John Harbour, Université Laval

The exhibition Seeing Loud: Basquiat and Music, currently running at the Montréal Museum of Fine Arts, demonstrates that the work of Jean-Michel Basquiat, which is usually associated with painting, also calls upon other media, including music — the main theme of this exhibition — literature, comic strips, cinema and animation, a much lesser-known aspect of his work.

Basquiat was born in New York in 1960 to a Haitian father and a mother of Puerto Rican descent. In the late 1970s, in collaboration with Al Diaz, he drew enigmatic graffiti under the pseudonym SAMO. The artist quickly made a name for himself in the New York art world (becoming friends with Andy Warhol and Madonna, among others). He then produced solo paintings and achieved international fame that continued to grow until his death in 1988.

At the time of the Black Lives Matter movement, Jean-Michel Basquiat’s work is more relevant than ever. It highlights racial inequalities and the lack of representation of racialized people in the media, but also the violence suffered by African Americans.

Love/hate for the cartoon

As a child, Basquiat dreamed of becoming a cartoon animator. When he became a painter, the television was always on while he worked in his studio, and regularly ran cartoons. These programmes and films were a great source of inspiration for the artist, who integrated several references to animation and comic strips into his paintings.

One of these works, which can be seen in the Montréal Museum of Fine Arts exhibition, is called Toxic (1984). The painting depicts a Black man with his arms in the air, with a collage in the background that mentions several titles of animated shorts made between 1938 and 1948.

Could we say that the films are considered toxic by Jean-Michel Basquiat, despite his admiration for them? In fact, I think there is a certain duality in this picture: the artist loves the cartoon, but he hates it at the same time. The dictionary definition of the word “toxic” can mean someone or something that likes “to control and influence other people in a dishonest way.” The term therefore implies that the toxic element (the cartoon in this case) is dangerous in a way that isn’t apparent.

The violence of cartoons

The cartoon is often associated with childhood, pleasure, eccentricity.

This is a universe where anything is possible: in Gorilla My Dreams, directed by Robert McKimson in 1948, for example, the character Bugs Bunny talks, dresses up as a baby and imitates a monkey. It appears innocent. However, the cartoon can also represent the worst of humanity in a very sneaky way through the incredible violence it contains: the characters hunt each other, chase each other, hit each other, cut each other, kill each other and then start again. https://www.youtube.com/embed/G-fpqSdSnD0?wmode=transparent&start=0 Robert McKimson, Gorilla My Dreams, Warner Bros., 1948.

In Porky’s Hare Hunt, a film directed by Ben Hardaway in 1938 and quoted in Toxic, the character of Porky is injured by dynamite, abused even though he is in his hospital bed and tries to kill a rabbit. Basquiat, who consumed cartoons every day on television, knew that they were a reflection of 20th century American society.

The violence that Basquiat denounces is so present in the cartoon that it seems, to a certain extent, to have become commonplace, like the violence seen on television newscasts (which he probably watched while he was painting).

Denouncing racial stereotypes

These cartoons are also violent because they often perpetuate racial stereotypes (not to mention the many stereotypes related to sexual orientation, gender, sex, body appearance, etc.).

Bob Clampett’s 1940 film Patient Porky, which is also mentioned in Toxic, features a scene in which a elevator attendant grossly and monstrously parodies a Black character. In Untitled (All Stars) (1983), Basquiat cites Max Fleischer’s 1920 film The Chinaman, which features a highly caricatured Asian character and Koko the Clown putting makeup on to impersonate him. https://www.youtube.com/embed/_WXrrOIWZKo?wmode=transparent&start=0 Max Fleischer, The Chinaman, Bray Studios, 1920.

By placing elements referring to animation in his compositions, Basquiat attempts to denounce a stereotypical and unfair worldview where racialized people are portrayed in an unrealistic way. Basquiat said that if he had not been a painter, he would have been a filmmaker and would have told stories where Black people were portrayed as human beings, not negatively.

So, the title of the painting Toxic carries several meanings. It refers both to the main subject (Torrick “Toxic” Ablack), but also to its relationship to popular culture and to animation, in this case.

This hypothesis is very likely since Basquiat produced several works denouncing police brutality against African Americans, including The Death of Michael Stewart (Defacement) (1983).

Basquiat died prematurely in 1988 at the age of 27. Other artists from the Black community, such as Montréal painters Kezna Dalz, aka Teenadult, Manuel Mathieu, and animation filmmaker Martine Chartrand have, in their own way, taken up his struggle and continue to fight for greater visibility of Black people in the arts.

John Harbour, Doctorant en littérature et arts de la scène et de l'écran (concentration cinéma), Université Laval

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

[materialsscienceandengineering]

Researchers demonstrate first visible wavelength femtosecond fiber laser

Researchers have developed the first fiber laser that can produce femtosecond pulses in the visible range of the electromagnetic spectrum. Fiber lasers producing ultrashort, bright visible-wavelength pulses could be useful for a variety of biomedical applications as well as other areas such as material processing. Visible femtosecond pulses are usually obtained using complex and inherently inefficient setups. Although fiber lasers represent a very promising alternative due to their ruggedness/reliability, small footprint, efficiency, lower cost and high brightness, it hasn't been possible, until now, to produce visible pulses with durations in the femtosecond (10-15 s) range directly with such lasers. "Our demonstration of a femtosecond fiber laser operating in the visible spectrum paves the way for a new class of reliable, efficient and compact ultrafast lasers," said research team leader Réal Vallée from Université Laval in Canada. In Optics Letters, the researchers describe their new laser, which is based on a lanthanide-doped fluoride fiber. Emitting red light at 635 nm, the laser achieves compressed pulses with a duration of 168 fs, a peak power of 0.73 kW and a repetition rate of 137 MHz. Using a commercial blue laser diode as the optical source of energy, or pump source, helped make the overall design rugged, compact and cost-efficient.

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[allthecanadianpolitics]

Thawing permafrost is taking a toll on Nunavik’s buildings and infrastructure and the way people use the land to hunt, fish and travel.

Laval University is continuing its work to study this phenomenon and examine ways the region can adapt to the effects of climate change, thanks to $600,000 from the Quebec government

The research chair on permafrost studies in Nunavik was created in May 2021. It’s led by Pascale Roy-Léveillée, an associate professor in the forestry, geography and geomatics department.

It started its work midway through the COVID-19 pandemic, which meant at first it was difficult for the team to do field research, Roy-Léveillée said in French, in an interview with Nunatsiaq News.

Now, students and researchers are working across Nunavik, studying the thawing ground. [...]

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[alisonplourdesirois]

Augmentation massive de phytoplancton dans l’Océan Arctique

Par Alison Plourde-Sirois

Les floraisons de phytoplancton grandissent plus rapidement qu’auparavant, perturbant l’écosystème marin. En Arctique, leur rythme de production aurait plus que doublé en 20 ans (Oceanographic : 2022).

L’existence du phytoplancton est encore méconnue du grand public. Pourtant, ces minuscules algues microscopiques sont à la base des écosystèmes marins. Comme les plantes terrestres, le phytoplancton possède de la chlorophylle pour capter la lumière du soleil. Ils utilisent ensuite la photosynthèse pour transformer cette lumière en énergie chimique et en sucre jouant ainsi un rôle essentiel dans la régulation des flux de carbone planétaire. Le phytoplancton constitue la base de la chaîne alimentaire de tous les océans, incluant l'océan Arctique.  

La fonte des glaces en Arctique résulte en une multiplication de phytoplancton, causant d’importantes conséquences à l’écosystème marin. Les floraisons phytoplanctoniques ont radicalement modifié la capacité de l’Arctique à transformer le carbone atmosphérique en matière vivante (Arrigo : 2022). À la suite d’une efflorescence massive, le phytoplancton meurt et coule dans le fond de l’océan. Les bactéries qui le décomposent épuisent l’oxygène de l’eau, ce qui impacte négativement les espèces marines qui en dépendent ; le résultat est une zone morte.

Le phytoplancton transfère chaque année plus de 10 gigatonnes de carbone de l’atmosphère vers les profondeurs de l’océan. Même les plus petits changements dans la croissance du phytoplancton peuvent affecter les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, ce qui affecte les températures de surface mondiales (Lindsey, 2010). 

Réponse du phytoplancton au réchauffement climatique

Figure 1. Effet de l’augmentation de la température sur la stratification, la redistribution des nutriments et la production de phytoplanctons.

La croissance du phytoplancton varie selon les saisons. Quand les latitudes sont élevées, les floraisons plafonnent au printemps et en été. Malgré le soleil au printemps, l'océan Arctique demeure recouvert d'une épaisse banquise de neige qui réfléchit presque 100% des rayons solaires. Cette chaleur permet aux rayons solaires de pénétrer la surface de l'océan et d'atteindre le phytoplancton, générant une floraison soudaine et intense.

Cette floraison intensive de phytoplancton change la couleur de l’eau, qui devient verdâtre ou brunâtre. Ce phénomène n’est point positif pour les fonds marins. Martin Fortier, océanographe et vice-recteur à la recherche et à l’innovation de l’Université Laval explique « qu’une floraison trop hâtive au printemps peut avoir des répercussions négatives sur le transfert d'énergie du phytoplancton vers les niveaux trophiques supérieurs affectant les poissons, les oiseaux et les mammifères marins ».

Ces deux images montrent la différence des conditions de l'eau de mer avec et sans efflorescence phytoplanctonique. La photo de gauche montre l'eau en l'absence d’efflorescence, alors que celle de droite montre l'eau en présence d’efflorescence. Crédit : NASA/Karen Frey/Université Clark. 

En effet, une augmentation de nourriture n'est pas meilleure si elle arrive à un moment où les autres membres de l'écosystème ne peuvent pas la manger. Ce débalancement dans l’écosystème marin s’explique alors que le phytoplancton devient disponible 50 jours plus tôt qu’auparavant (ScienceDaily : 2011). Kate Lewis, chercheuse de l’Université de Stanford sur l’océan Arctique, mentionne que « l’Arctique connait un cycle saisonnier typique, et non seulement nous le connaissons, mais tous les animaux migrateurs le savent ». (NSIDC, 2020).

Ce changement dans la chronologie de production du phytoplancton engendre déjà des impacts sur les oiseaux marins de l’Arctique (NSIDC, 2020). Les poissons, les zooplanctons et les baleines ne sont pas épargnés. Lorsque ces espèces ne sont pas chronométrées avec l'arrivée du phytoplancton, le réseau s’en retrouve perturbé, leur causant un approvisionnement alimentaire insuffisant. Les effets se répercutent sur l’ensemble de la chaîne alimentaire marine et terrestre.

Baladodiffusion (1min22)

Des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses

Pour en savoir plus sur le changement climatique, voici la page Facebook Changement climatique- infos, qui vous en dira plus sur le sujet.

[if-you-fan-a-fire]

"Les étudiants de Laval fêtent Mgr Camille Roy," Le Soleil. October 22, 1942. Page 3. ---- L'Association des étudiants de l'Université Laval a reçu Mgr Camille Roy, P.A. V.G.. recteur de l'institution, à l'occasion de sa fête de naissance hier soir au Cercle Universitaire. On remarque sur la première rangée, de gauche à droite, MM. Benoit Nadeau, secrétaire de l'Association générale des étudiants, Richard Therrien, assistant-secrétaire: Mer Roy, M. Grégoire Gareau, vice-président de l'AGEL. qui s'est fait l'interprète des étudiants auprès de Mgr Roy, et M. l'abbé Aimé Labrie, secrétaire général de l'Université. On remarque encore dans le groupe, MM. Jean Dolbec, trésorier de l'A.G.E.L.: Fernand Gregoire, président des étudiants en Medecine, Conrad Nadeau, Robert Gourdean. Jacques Nadeau et Roger Vaillancourt: MM. Roland Diamond, président des étudiants en Droit: Gerard Godbout, président des étudiants en Commerce: Cyrille Dufresne, président des étudiants en sciences: J.-A. Breton, président des étudiants en Arpentage et en Génie Forestier: Jean-Paul Lahaye, secrétaire des étudiants en sciences; Marcel Carrier, représentant des étudiants en Lettres; Thomas Lemay, président des étudiants en Pharmacie: M. Louis Roy, organisateur de la réception: MM. Wilbrod Carrier, Marcel Tiphane et Louis Fortier, du Comité des Réceptions de l'A.G.E.L. (Photo du Soleil")

[elealumetta]

SÉANCE #12 : Travail du clic ; technique de triche ou simple stratégie marketing ? 

Photo de Glenn Carstens-Peters sur Unsplash

La naissance du marché des faux fans viendrait de la volonté de se constituer, pour faible coût et rapidement, «un capital réputationnel factice». Ce marché permettrait d’acquérir en effet une certaine stabilité sur le web, de même qu’une force sur les médias sociaux, quantifiable grâce aux likes, aux followers et aux vues. (Mellet, 2012) 

Le marché des fans pose problème : il est difficile d’en tracer les limites, puisque c’est un domaine qui n’est pas légitime, mais qui n’est pas totalement banni pour autant. C’est un marché qui agit en toute connaissance de cause, certains vendeurs sont mêmes de véritables structures marchandes tout à fait comparables à des entreprises classiques. L’idée d’un caractère «invisible, ou souterrain, et faiblement outillé en dispositifs de jugement» est bien loin. 

Les premières polémiques de faux fans apparaissent fin 2011, et une véritable chasse aux sorcières débute : des agences de communication dénoncent d’autres agences pour avoir eu recours à la triche pour augmenter la visibilité d’un client sur Internet. La critique principale est la suivante : le recours à ces pratiques faussent les résultats marketing, menant à des campagnes non représentatives. Mais, les recours à ces manipulations ne sont pas sans aucune raison : les agences, qui se retrouvent avec « des attentes purement numériques des annonceurs, et les difficultés à remplir ces objectifs » ne trouvent d’autre solution que celle-ci pour gérer ces demandes. (Beauvisage et Mellet, 2016)

Cependant, les travaux de Thomas Beauvisage et Kevin Mellet (qui sont le sujet central de ce billet) ont été réalisés en 2013. Nous pouvons ainsi nous demander si la notion de travailleurs du clic a-t-elle évoluée en dix ans ? Nous pouvons aussi questionner l’avenir des travailleurs du clic : puisque c’est un domaine en marginalité, a-t-il un avenir suffisamment stable ? (Perez, 2020 ; Casili, 2019)

Par ailleurs, il pourrait être intéressant d’observer la qualité des faux fans d’aujourd’hui : puisque les marchés se sont répandus et dévoilés, et la demande a augmenté, les vendeurs de ces manipulations ont-ils amélioré leurs offres, pour proposer des fans moins fakes, plus crédibles ? Certes, les travailleurs du clic alimentaient déjà leurs comptes de photos et de messages pour sembler plus réels. Mais puisqu’aujourd’hui ce sont principalement des robots et algorithmes, les techniques se sont-elles améliorées ?

Bibliographie :

BEAUVISAGE T. et MELLET K. (2016), « Travailleurs du like, faussaires de l’e-réputation». Réseaux, 197-198, 69-108. https://doi.org/10.3917/res.197.0069

MELLET K. (2012), « Contagion, influence, communauté. Petite socio-économie des agences de social media marketing ». Du lien marchand : comment le marché fait société. Essai(s) de sociologie économique relationniste. Toulouse, Presses universitaires du Mirail, pp. 151-173

PEREZ C. (2020), CASILI A. (2019). En attendant les robots : enquête sur le travail du clic. Paris : Seuil, coll. La couleur des idées, Savoirs,  53(2), 117-121.

[sciencespies]

Microbiologists study giant viruses in climate-endangered Arctic Epishelf Lake

https://sciencespies.com/nature/microbiologists-study-giant-viruses-in-climate-endangered-arctic-epishelf-lake/

Microbiologists study giant viruses in climate-endangered Arctic Epishelf Lake

Less than 500 miles from the North Pole, the Milne Fiord Epishelf Lake is a unique freshwater lake that floats atop the Arctic Ocean, held in place only by a coating of ice. The lake is dominated by single-celled organisms, notably cyanobacteria, that are frequently infected by unusual “giant viruses.” Investigators from Université Laval, Québec, Canada have produced the first assessment of the abundance of the viruses in this lake. The research is published in Applied and Environmental Microbiology, a journal of the American Society for Microbiology.

Viruses are key to understanding polar aquatic ecosystems, as these ecosystems are dominated by single celled microorganisms, which are frequently infected by viruses. These viruses, and their diversity and distribution in the Milne Fiord Lake have seldom been studied. team is now working to sequence the giant viruses, an effort that will likely lead to understanding how the viruses influence the lake’s ecology via their interactions with the cyanobacteria they infect.

Quickly rising temperatures limit the time remaining to for microbiologists to develop a clear picture of the biodiversity and biogeochemical cycles of these ice-dependent environments, as well as the consequences of the rapid, irreversible changes in temperature. “The ice shelf that holds the lake in place is deteriorating every year, and when it breaks up, the lake will drain into the Arctic Ocean and be lost,” said corresponding author Alexander I. Culley.

“Our results highlight the uniqueness of the viral community in the freshwater lake, as compared to the marine fiord water, particularly in the halocline community,” said Culley. The halocline is an area where salinity falls quickly as one ascends the water column. This environment offers niches for viruses and hosts which are found neither in freshwater nor marine layers of uniform salinity, he said.

The remote lake in the high arctic could only be reached by helicopter, when weather conditions allowed. The research team collected water samples and sequenced all the DNA in the lake water, allowing them to identify the viruses and microorganisms within it. The study establishes a basis for advancing understanding of viral ecology in diverse global environments, particularly in the high Arctic.

“High bacterial abundance coupled with a possible prevalence of lytic lifestyle at this depth suggests that viruses have an important role in biomass turnover,” said Mary Thaler, Ph.D., a member of Culley’s team at Université Laval. “Lytic lifestyle” refers to the release of daughter virus particles as the host microbial cell is destroyed.

The most dramatic change observed in the Milne Fiord Epishelf Lake was a multiyear decline in the abundance of cyanobacteria. The researchers attributed that drop to the increasing marine influence in the freshwater lake, “since cyanobacteria have very low abundance in the Arctic Ocean,” they wrote.

Nonetheless, the details of this ecosystem remain obscure, because so far most of its viruses are known only from fragments of their sequences. Thus, in most cases, the scientists do not yet know how the viruses influence the microbes they infect, or which viruses inhabit which microbes.

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Materials provided by American Society for Microbiology. Note: Content may be edited for style and length.

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