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#vivre seule c nul parfois
swedesinstockholm · 1 year
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8 février
j’ai commencé à lire eva baltasar, je m’étais commandé ses deux livres pour noël et ils surpassent toutes mes espérances. eva baltasar écrit tout ce que j’aimerais écrire, comme j’aimerais l’écrire. je sais pas à quel point c’est autobiographique mais on s’en fout, la sensibilité et l’honnêteté de l’autobio y sont. la mort omniprésente et l’humour désopilant qui l’accompagne parfois, les métaphores avec la nature (ses livres s’appellent permafrost et boulder), la métaphore du rocher, du rocher! eva! c’était la mienne!! et puis sa façon de parler de sa dévotion pour les femmes et les tonnes de sexe. j’ai l’impression qu’elle parle de moi dans une autre vie, une vie où j’aurais des tonnes de sexe et d’autres traumas. sa façon de parler des femmes dont elle tombe amoureuse me rend folle. j’ai l’impression de m’y reconnaître. j’adore parler des femmes dont je tombe amoureuse, même de loin, à distance et à sens unique. j’ose même pas imaginer ce que ce serait si j’osais m’en approcher. si je m’en donnais le droit. si je les voyais pas comme des êtres inatteignables tels un sommet de montagne ou la californie. à commencer par j. l’inatteignable originelle, la non intéressée ultime qui a posé le premier jalon de ma longue liste d’amours malheureuses. 
9 février
toujours pas allée à sète j’ai la flemme de faire des choses toute seule. je marche jusqu’au cap d’agde en passant par la plage, pas plus loin, parce que ça requiert aucune organisation ni d’horaires. peut être que le temps arrête vraiment d’exister sur la plage. j’ai accompagné maman et c. à béziers à la place. pendant qu’elles étaient chez castorama dans la zone industrielle j’ai retrouvé sur mon téléphone l’extrait d’un livre sur les artistes et l’argent avec le témoignage d’une poétesse qui voulait pas travailler. jusqu’à maintenant elle vivait d’une bourse régionale de 1500 euros et maintenant elle espère pouvoir les gagner avec ses lectures, ateliers d’écriture, etc. elle disait qu’elle avait pas besoin de grand chose et y avait des photos de ses tickets de caisse du magasin bio où elle achète que des légumes et des fruits et elle mange rien d’autre. elle a gagné un prix, elle a publié des livres et elle espère donner des cours d’écriture créative, peut être à l’université. j’ai envie de lire tout le livre pour avoir d’autres exemples. c’est tellement mystérieux comme sujet, comment les artistes arrivent à vivre.
c’était un peu nul béziers, j’ai vu la mairie où j’ai été enregistrée à ma naissance, le palais de justice tout en haut à côté de l’église st. nazaire où mon père est allé demander l’autorité parentale parce qu’ils étaient pas mariés, et j’ai peut être vu la maternité où je suis née mais maman était plus sûre si c’était ça. dans la voiture elles parlaient de leurs souvenirs de 1978 en disant ça fait 48 ans et depuis le siège arrière j’ai dit non 1978 ça fait 44 ans parce que c’est l’année où est née ma sainte trinité de lesbiennes multidisciplinaires: rebeka warrior, céline sciamma et eva baltasar, la petite nouvelle, et je sais exactement l’âge qu’elles ont. j’ai fini boulder ce matin, je l’ai serré contre mon coeur, précieux précieux trésor, même s’il y est beaucoup question de bébé et de maternité ou le sujet le moins intéressant du monde.
j’ai déménagé sur la plage, y avait les assainisseurs de canalisations chez nous dont un qui reniflait sans arrêt tout en chantonnant baila baila conmiga et c’était au dessus de mes forces. ce matin j’ai marché jusqu’au cap de nouveau, je me suis promenée dans l’avant-port j’ai traversé un pont vers l’île des cauchemars j’ai traversé un autre pont un petit parc et une petite colline d'herbe constellée de fleurs blanches au bord de l’eau derrière aqualand et je me sentais vide, mais j’étais pas sûre si c’était vraiment du vide. je me suis demandé si j’avais besoin d’intensité dans ma vie pour me sentir remplie.
les livres d’eva baltasar m’ont donné une envie urgente de partir loin et de faire un truc radical. dans permafrost c’est moyennement radical, elle quitte barcelone pour aller s’installer à bruxelles parce qu’elle a besoin de changer d’air et elle donne des cours particuliers d’espagnol à une directrice de chez c&a dont elle tombe amoureuse et qui lui demande de l’épouser. dans boulder elle est cuisinière et elle vit sur des cargos et des bateaux de pêche à voyager de port en port. sur la côte chilienne elle rencontre une islandaise qui mange un gâteau au citron dans un café et elle part vivre avec elle à reykjavik. bon après ça se gâte et elle repart travailler sur un bateau de croisière qui va au groenland. elle dit que pour rien au monde elle aimerait être à la place des passagers de la croisière, des touristes qui la dégoûtent parce qu’elle a l’impression qu’ils font que consommer la vie. je crois que je la comprends. je crois aussi que j’ai besoin de partir loin et de faire un truc radical pour me sortir de mon sommeil de zombie, de la routine du confort et du luxembourg, de ma codépendance avec maman, etc.
en marchant sur la plage aussi je pensais à cybille et à un moment je savais tellement plus quoi faire de mon désir que je me suis tournée vers la mer pour l’éponger, enfin pour le noyer plutôt, pour le calmer en le confrontant à quelque chose d’encore plus grand, d’encore plus fort, d’encore moins maîtrisable.
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christophe76460 · 5 months
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Soldez votre compte !
« Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres … » Romains 13:8
Alors qu'un grand nombre de gens dépensent beaucoup d'énergie à vouloir régler leurs comptes, la Bible quant à elle, nous appelle à explorer le chemin du pardon !
Pour parvenir au bonheur, le prix est parfois lourd à payer. Mais tant que ce compte n'est pas soldé, vous ne pouvez prétendre à la sérénité. J'ai appelé ce compte : " le compte VRAC " car tellement de choses y ont été déposées en vrac à l'intérieur. ( V comme Vengeance ; R comme rancune ; A comme Amertume et C comme Culpabilité ).
Comment peut-on réussir sa vie en traînant des boulets de cette nature ? J'ai remarqué que tous ceux qui se laissent gagner par la vengeance, la rancune, l'amertume ou la culpabilité finissent toujours par s'immobiliser sur le plan spirituel. Ils n'avancent plus, se laissant ronger et gagner par des sentiments négatifs. Mais béni soit Dieu ! Le Seigneur met à notre disposition tout un arsenal permettant de lutter contre ces sentiments destructeurs : l'arsenal du pardon !
Savez-vous que si votre premier ministère est celui de la réconciliation, votre appel est celui du pardon ?
J'ai été invité à l'étranger dans le cadre d'un week-end de formation pour leaders. Au cours d'un repas, j'ai remarqué un couple qui faisait le service. On pouvait sentir une véritable osmose entre le mari et son épouse. Au cours de la soirée, alors qu'ils servaient, je me suis permis d'interrompre le mari dans son travail pour lui demander de m'expliquer comment, lui et sa femme, étaient venus au Seigneur.
Sa femme, me voyant rejoindre son époux vint vers nous pour participer à la conversation et faire la connaissance du prédicateur du week-end. Leur témoignage me bouleversa :
« Frère, si nous sommes ici ensemble en train de servir le Seigneur, c'est un miracle car avant notre conversion, j'étais proxénète et ma femme était prostituée. Aujourd'hui, elle est ma femme et nous nous aimons profondément. »
Nul besoin de vous dire que j'étais ébahi. Je n'aurais jamais imaginé que ce merveilleux couple avait pu vivre de telles horreurs avant de connaître Christ. Comment une femme avait-elle pu accepter de continuer à vivre avec un homme qui l'avait réduite à un esclavage aussi odieux ?
L'homme continua et dit :
" S'il n'y avait pas eu le pardon de Christ, nous n'aurions jamais pu rester ensemble ! "
Le secret était là, il se trouvait dans la puissance du pardon de Christ, seul capable de restaurer des vies, seul capable de réparer l'irréparable !
La seule puissance capable de renverser les portes d'airain, de briser ces chaînes d'acier est la puissance du pardon de Christ !
Seul l'Amour Divin révélé à la croix peut vous accorder la force nécessaire pour pardonner. C'est cette découverte de l'Amour divin qui vous transforme à l'intérieur et vous rend capable de servir le Seigneur !
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je Te remercie pour la puissance de Ton Amour. Malgré mon passé chargé de fautes, Tu m'aimes tel que je suis et Tu me pardonnes grâce au sacrifice de Jésus mort à ma place pour mes péchés. Aide-moi à solder mon compte " VRAC " et à pardonner en retour. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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verloren-y · 2 years
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22 janvier 2023
Bonjour cher journal, ça faisait longtemps.
Je me sens absolument atrocement mal. Comme à chquae fois que j'écris ici. Je me sens mal. J'ai peur. Je me sens extrêmement seul. Je me sens pas assez bien, je ne suis pas assez bien pour les gens qui m'entourent, je me sens absolument nul. Quand Noémie me parle de tout ce qu'elle a fait. Et même les autres. J'ai l'impression d'être un raté. Que je sais pas faire. Je sais tout faire en réalité je sais couper un arbre. Mais elle elle sait tout faire et pourtant j'ai regardé le film J'ai perdu mon corps et comme À CHAQUE FOIS que le personnage principal fait une erreur je me dis c la fin il faut que tu mette fin à tes jours. Je ne sais pas comment je suis censé vivre avec cette mentalité. Je sais pas ce que je dois faire j'arrive à rien je me sens stressé et complètement déboussolé. Je suis au bout du rouleau. Ça me tue à petit feu. C'est de la torture. Ohlala et puis da'utre choses.
Je vous les mains d'un homme enfaite je veux juste en tant qu'enfant que je suis être pris dans les bras par un homme, je voudrais que papa me prenne dans ses bras et qu'il me dise je t'aime. Et là je meurs. Maman et moi on a eu une bonne discussion hier. Je lui ai expliqué pourquoi je pense que je lui dois rien et elle est d'accord, mais ou bien elle s'exprime mal ou bien elle me fait sentir le contraire.
Je ne fais que m'énerver parceque je ne sais plus pleurer, j'ai peur de ce que les gens vont dire si je leurs dis que je pleure. La compassion me fait peur, tout comme le jugement. Le tout me fait peur. Je ne sais pas faire les choses. Et à force de ne pas dire les choses je fini par m'envenimer et de détester les gens parceque je me dis qu'ils savent ce qu'ils sont censés faire. C'est frustrant.
Plus je vis plus j'ai envie de mourir. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je m'isole, mais c'est à force d'être obliger d'insister à voir les gens. Je n'en peux plus. Je ne suis la priorité de personne. Ni même de maman, ni même de moi. Je n'existe pas. Ou bien je ne devrais pas exister. Je déteste être ici. Je ne suis pas en vie. Et si je disparaissait il n'y aurait aucune différence, je ne sais pas ce que je fais ici. Ma vie n'a pas de but. Je ne ressens pas de joie. Rien n'est bien tout est compliqué. Rien n'est simple, c'est juste horrible d'être sur terre. Je ne sais pas quoi faire. Je suis censé emmener cet ordi portable. Je devrais faire les mises à jours ce soir et ainsi de suite. Je ne sais pas quoi faire je ne sais pas quoi faire. Je vais lire d'anciens posts que j'ai laissé ici.
Maman je lui ai méchamment parler hier aussi avznt cette discussion où je lui ai dis que j'ai jamais demandé à être en vie. Elle m'a dit que c'était très blessant, elle m'a demandé si je détestait à ce pount ma vie. J'ai ris et dis non pas à ce point, mais finalement à certains moments oui et c'est horrible je ne sais pas pourquoi ou bien j'ai d'énormes pique d'anxiétés ou bien je sais pas je panique je meurs je sais pas le décrire ça fait mal d'exister et d'être en vie. Et parfois c'est bien. Mais rarement je crois et même les souvenirs souvent on les embelli. Cet été me manque.
Enzo... me manque aussi d'une certaines manière ou plutôt ce que j'imaginais avec lui peut-être c'est embarrassent de dire ça genre vraiment je me sens mal de l'écrire c'est horrible.... Je ne mérite pas d'être aimé apparemment, l'univers me la dis. Il me l'a dit. Je ne mérite pas d'être avec une homme bien. Je me sens juste mal. Ça doit être comme ça.
Je veux tellement bien faire et c'est ça l'origine de TOUT mes problèmes et si je faisais mal?! Mais que je prépare un peu je fais ce qu'il faut le reste je peux pas le prévoir
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rusticpotatoes · 2 years
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hier soir j'ai fait une crise d'angoisse parce que j'étais PERSUADÉE qu'il y avait quelqu'un dans ma maison et j'avais si peur, j'étais tétanisée.
vers 3h30 j'ai entendu un bruit de vaisselle brisée, j'étais en larmes, j'ai fermé ma porte de chambre à clé, je suis montée sur le toit et j'ai appelé le 17 et y a une patrouille qu'est arrivée.
les mecs ont dû me prendre pour une zinzinos de catégorie premium, j'étais en pyj sur le toit, tremblante, je voulais pas rerentrer et je pouvais pas leur ouvrir. ils ont dû escalader le toit mdr.
bref plus de peur qu'autre chose, après leur checking ils m'ont rappelée pour visiter les pièces une à une pour me rassurer.
coeur sur vous les messieurs que j'ai embêtés tard dans la nuit.
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claudehenrion · 3 years
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Comme les Princes qui nous dirigent, parlons de Zemmour...
  C'est tout à la fois un choc, une mode, un ''fait de société''... et une révélation : le succès rencontré par l'émission quotidienne de Christine Kelly et Eric Zemmour, sur C-News (canal 16, à 19 heures), dépasse tout ce que n’avaient jamais  pensé  les génies du lavage de cerveaux. On peut imaginer que s'ils l'avaient prévu, elle aurait été interdite, car maintenant, un ''Stop et pas encore'' révélerait ce qu'ils tiennent tellement à cacher : (1)- la main-mise de l'extrême gauche islamophile sur tous les médias et la caste journaleuse, et (2)- la profondeur de l'abîme qui sépare ces soi-disant intellectuels sans tête (un comble !) de la masse de la population française.
Car le fait est là, bien visible, chaque soir : si vous avez envie de vous libérer du carcan de la pensée clonée et de recevoir un avis autre que celui --totalement faux, en tout-- que profèrent nos médias étouffés par la mainmise des lobbys gay et transgenre, des féministes-canal hystérique, des faux décoloniaux (après 60 ans d'indépendance, ils devraient atterrir dans leur siècle) mais vrais racistes anti-blancs, des islamo gauchistes, des ''followers'' des Traoré et consorts... il suffit de rejoindre quelque 750 000  fidèles (en moyenne), ex-déçus et ex-dégoûtés par les mensonges quotidiens qui se retrouvent chaque soir entre amis. Pour beaucoup cocus de la majorité actuelle et de son chef, ils ont enfin retrouvé l'espoir de ne pas mourir idiots. Et si, entre le résultat du scrutin d'avant-hier (honteux pour le pouvoir) et le succès que rencontre tout véritable opposant à leur système pourri, la chape de plomb de cette satanée pensée correcte se fissurait enfin ? Si seulement...
Le succès de cette émission est une humiliation totale, donnée chaque jour aux professionnels du ''vivre ensemble'' (expression qui veut dire, en réalité : ''vivre entre soi... sans être dérangés par tous ceux qui, ayant quelque chose à dire, sont forcés à la fermer : ils ne sont pas dans la ligne du Parti, donc ils n'ont pas voix au chapitre... le tout au nom de la liberté de tout ce que vous voulez, bien entendu...''. On a du mal à comprendre à quel point leur prétendu progressisme tourne autour de la conservation de leurs petits avantages... Et ça fait toujours un choc de réaliser que nous vivons dans une dictature, qui se donne encore des airs ''soft'' mais qui semble bien être en passe de devenir une tyrannie du ''penser unique''.
Revenons à Zemmour, qui illustre si bien la jolie chanson de Guy Béart "Il a dit la vérité, il doit être exécuté" : c'est fou, à quel point dire la simple vérité peut être dérangeant pour le clan du faux ''Bien'', qui impose à l'ensemble de la population française ses pensées mortifères, son système pervers et ses références mortelles. Une émission qui sort du carcan, et tout leur ridicule équilibre liberticide, mensonger et malfaisant s'effondre : ils se mettent tous à faire penser à des poissons sortis de l'eau (en beaucoup plus laid). Les français ont du mal à comprendre la situation, car ils n'avaient pas réalisé à quel point tout était pourri --non pas dans le royaume du Danemark, pour paraphraser Hamlet, mais à notre porte, sur ces sinistres petits écrans qui nous coûtent si cher en ''redevance'', et nous offrent si peu, en retour...
Tétanisés par le succès incroyable d'Eric Zemmour, l'Elysée, le CSA et le Groupe Canal +, dans tous leurs états, ont demandé au Groupe Bolloré de réunir un ''Comité d'Ethique'' pour examiner le ''cas Zemmour'' (sic !), la seule question posée étant : comment mettre fin à un tel succès ? Du coup, pour la première fois dans l'histoire de la télévision, 5 pontifes réunis autour d'une table ont disserté et ont disséqué un cas intéressant : Quoi ? Voilà un chroniqueur qui est suivi par des centaines de milliers de citoyens enthousiastes (''enfin quelqu'un qui n'a pas peur de parler vrai''!, disent-ils en boucle) ? Il doit être exclus et mis au ban, comme une vulgaire crèche est refoulée, à Noël, des espaces convoités par de lamentables non-penseurs pas libres du tout mais naufrageurs chroniques de toute tolérance.  
L'Elysée fulmine : l’émission doit être remodelée, tripotée, malaxée, ou annulée, et Zemmour doit être ‘’reconfiguré’’ --et de préférence, à la baisse, bien sûr. Il y aurait eu ‘’un manquement à la bien-pensance’’ (?), des ’’outrances’’,   des propos contraires à la charte déontologique du groupe (ça, si c'est vrai, il faut la modifier d'urgence : elle est mauvaise !). Le monde entier se marre, mais eux, confits dans leur ridicule, persistent et signent : à en croire leur analyse perverse de la situation, ''nos valeurs'' et même ''la République" seraient en  danger : ''M'sieu l'Agent, y a un type, là-bas, i fait rien que de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !''. C'est intolérable ! Le complotisme, le populisme et le conformisme nous menacent !
En un mot, l'émission est beaucoup trop éloignée de la ''pensée'' (?) officielle, et il faut donc inventer des sorties de routes savamment organisées par hasard, et revoir les temps d'antenne de Zemmour à la baisse, et même  mieux, annuler cette émission : il a trop de succès, il doit mourir... Et qu'on aime ou pas le personnage n'est plus le problème, c'est la pluralité et la liberté d'expression qui se trouvent directement menacées... tout en affirmant le contraire, car rien ne les arrête. Mais il n'empêche : après délibéré, les cons seillers pétris d'éthique (la leur !), et armés d'une morale conforme aux ordres reçus ont donc tranché : ''l'émission ''Face à l'info'' ne peut pas continuer à être diffusée sous sa forme actuelle : trop grande audience, trop d'adhésion spontanée aux excellentes analyses du chroniqueur...'' Qui a parlé d'une République ‘’bananière’’ ? Prions pour que Bolloré tienne bon !
Contre exemple, l'antipathique Hanouna, clownesque, vulgaire, inintéressant, inculte, bruyant et --disons-le-- franchement mauvais (celui qui réprimande en direct la jeune Mila, insupportable, certes, mais condamnée à mort par des dizaines de fatwas islamistes), lui, peut continuer ses pitreries, en empochant sans remords entre 40 et 96 millions d'euros par an, selon les sources. Lui n’a rien à craindre des ayatollahs de la pensée unique, de l’Élysée ou du CSA : nous sommes en France, et la télévision doit donc continuer à être l’outil majeur de la crétinisation des citoyens. (NDLR : mais à ce prix-là, on comprend bien qu'il cherche à écarter tout concurrent, comme le font aussi,  sans cesse, les responsables de Radio-France et de France 2, et les David Pujadas et les Lea Salamé, qui exigent l’interdiction d’Eric Zemmour sur tous les plateaux, pour retrouver leur ex-monopole des entretiens politiques... à ceci près que les leurs sont vraiment très mauvais, comme eux !).
Car Eric Zemmour possède une incroyable culture, une mémoire sans faille, et il replace toujours les événements dans leur contexte (géopolitique, historique, humain…). Ses analyses sont pertinentes, et ceux qui acceptent de débattre en direct avec lui sont souvent mis en difficulté. Mais par habitude, par conformisme et par docilité, beaucoup de nos concitoyens gardent les vieux réflexes pavloviens enfoncés par tant de décennies de ''formatage des esprits'' et se croient obligés de ressortir la formule rituelle (et fausse, bien entendu) : ''Il a parfois des arguments discutables ! On n’est pas obligé de partager la totalité de ses points de vue...'' et autres conneries toutes faites qui ne survivent que quelques petites secondes à la question-en-retour : ''Vous pensez à quoi, par exemple ?'' qui entraîne une débandade bredouillante dans les habituels 4 tronçons de phrases sortis de leur contexte, et qui ne démontrent rien. Ça leur avait si bien réussi avec Jean-Marie le Pen qu'ils ne se sont pas fatigués à trouver quelque chose de moins énorme !
Devant un tel déni de liberté, il faut, et il suffirait sans doute, que chaque personne qui se sent concernée se fasse, in petto, la promesse immédiate de ne plus regarder ni écouter les chaînes de radio et de télé coupables d'une telle forfaiture, ni les émissions politiques du ''Servile public'' (car il est aux ordres, servilement !), et prenne l'engagement solennel de faire campagne autour de lui pour augmenter l'écoute de cette excellente chaîne. Il est vital d'assurer de notre soutien le héraut de ce qui reste de la France, et de demander la mise à l'écart de tous les nuls pernicieux qui détruisent notre liberté, notre culture, notre histoire... et notre futur. Mais ça, tout le monde (sauf ''le Monde'', comme toujours) le sait depuis longtemps : la France et la pensée droite et ''de Droite'' ont perdu la première manche de la bataille pour la vérité, la grandeur, la civilisation ! A nous, la lourde responsabilité de sauver notre honneur et celui de notre chère Patrie, humiliée par les nouvelles idéologies... et ceux qui les propagent... C'est un ''must'' ! On se donne tous rendez-vous, ce soir, sur C-news ? (à suivre)
H-Cl
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lespetitspedestres · 5 years
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Un final haut en couleur
Qu’est-ce que l’Indonésie ? Si vous faites une rapide recherche sur googlemonami.com vous découvrirez sans doute un tas d’informations toutes plus intéressantes les unes que les autres et ressortirez de cette simple expérience numérique bien plus cultivés que vous ne l’étiez auparavant. Mais pas de bol, vous êtes sur le blog des petits pédestres d’où nul n’est jamais ressorti débordant de connaissances poussées sur les pays abordés dans chaque article. Je n’ai donc aucune raison de vous inciter à lire les lignes qui vont suivre. J’irai même jusqu’à dire que cela pourrait vous être préjudiciable dans le sens où certains événements étranges, voir dramatiques y sont relatés. Non décidément, dans votre intérêt à tous, je recommande vivement de ne pas aller jusque-là. Peut-être serait-il plus judicieux de ne faire que regarder les images…
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Si vous lisez cette première ligne, c’est que vous n’avez, semble-t-il, pas écouté mon conseil. Je ne puis que vous admirer pour votre courage car vous vous apprêtez à effectuer une plongée en eau trouble dans l’univers tantôt féerique, tantôt horrifique mais toujours plein de surprise des petits pedestres.
Nos aventures débutent sur l´ile de Sulawesie.
La Sulawesie est l’une des plus grandes iles d’Indonésie, mais aussi l’une des moins connue du grand public. Vous vous en doutez, cela à en partie motivé notre décision de nous rendre sur place, car c’est le rôle de vos serviteurs de vous faire découvrir des lieux reculés aux confins de la terre et ce, malgré les dangers. Coups de soleil, Tourista, moustiques, rien ne nous arrêtera. Quoi qu’il en soit, la Sulawesie s’avérera être l’un des gros coups de cœur de notre périple. Une ile où flotte un parfum d’authenticité et de poisson plus ou moins frais que nous ne rencontrerons nulle part ailleurs.
Pour rejoindre ce territoire si particulier, nous devons prendre un vol d’une heure et demi depuis Bali. Bien entendu, ce trajet s’effectue sur la compagnie indonésienne Lion air, laquelle se trouve sur la liste noire des compagnies aériennes. La roulette russe de l’aviation. Et ça passe.
Nous posons donc le pied à Makassar, la « capitale » de la Sulawesie. Chloé a eu l’idée de génie de  mettre un pantalon au lieu de son habituel short. Bonne idée puisque nous débarquons au beau milieu d’une foule de femmes portant la quasi burka. Hé oui, la Sulawesie comprend une majorité de musulmans et, si nous allons voir par la suite que ce n’est pas le cas sur l’ensemble de l’ile, à Makassar, les femmes portent le voile. Nous ne resterons que quelques heures à Makassar, car nous devons embarquer à bord d’un bus de nuit direction Rantepao, la « capitale » du pays Toraja.
C’est donc quelques heures (une nuit) plus tard que nous parvenons à destination. Au cours du voyage, nous rencontrons Adrien, un jeune français de la Loire partit voyager seul. Nous resterons avec lui jusqu’à la fin de notre périple en Sulawesie.
La découverte du pays Toraja fût une expérience assez particulière. Ici, les gens sont en grande majorité chrétiens et pratiquent des rites funéraires un peu particuliers : Lorsqu’une personne décéde, les membres de sa famille conservent le corps dans leur maison jusqu’à avoir les moyens de payer un enterrement digne de ce nom. Mais qu’est-ce qu’une cérémonie funéraire chez les Toraja ?
Il s’agit d’une fête durant laquelle les amis et les membres de la famille sacrifient des buffles, des cochons et des poulets. Nous avons assisté à l’une de ces cérémonies, et franchement, il faut avoir le cœur bien accroché.
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Le principe est assez simple et malheureusement, assez proche des principes de base de notre société. Plus tu es riche, plus tu peux acheter de bêtes à sacrifier, et plus tu sacrifies,  plus tu te rapproches du paradis. La « qualité » des bêtes sacrifiées a également son importance. Un buffle gris de taille moyenne, c’est 5 points et 500 euros. Un buffle albinos de belle taille c’est 20 points et 10000 euros. Vu le nombre de  bêtes sacrifiées, je ne sais pas combien de points il faut totaliser pour rejoindre le paradis. Sûrement plusieurs centaines.Les familles peuvent parfois s’endetter ou conserver le corps en attendant d’être en mesure de payer pendant des années. Au cours de cette journée quelque peu macabre, nous étions accompagnés de deux guides. L’un parlant presque couramment français, et l’autre, son neveu, apprenant le métier.
 Nous quittons ensuite le pays Toraja et, au terme de quelques heures de voyage supplémentaires, nous parvenons à la ville de Tentana ou nous demeurons deux jours. Le bus nous depose a 4km de la ville et aussitot, les taxis scooter fondent sur nous et proposent de nous emmener en ville pour un prix qui nous parait exorbitant. Résultat, les chauffeurs ne voulant pas appliquer des tarifs convenables à la suites de negociations mouvementés, nous rejoignons la ville à pieds, de nuit. Après une journée dans un bus inconfortable, ça tire un peu sur les guiboles mais bon : il est interdit d´arnaquer des auvergnats. Tant pis pour eux, d´autant que les autres voyageurs nous emboitent le pas.
Les deux jours que nous passons sur place nous permettent d´aller admirer les cascades environnantes et d´arpenter les rives du lac à la découverte de scenes de vies.
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À l’issue de ces deux jours, nous reprenons la route direction Ampana. Nous ne passons qu'une seule nuit dans cette ville côtière sans grand intérêt, et embarquons le lendemain matin sur le bateau direction le Saint Graal : les îles Togian. Et oui, vous ne pensiez tout de même pas que nous on enchainions les longs trajets pour le simple plaisir de faire de la route.
Toute description de ce paradis terrestre que sont les îles Togian serait sans doute superflue et ne rendrait pas justice à la beauté des lieux. Voici donc quelques photos.
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Entre lecture, pêche et snorkeling, nos journées en ces lieux furent bien remplies. Ajoutez à cela une soirée guitare et arak (alcool local pas très très legal) avec les locaux et une balade dans le village de pêcheurs voisin, et vous êtes vraiment au paradis. Nous restons sur place un peu plus d'une semaine. Mine de rien, une semaine sans wifi ni réseau téléphonique, ça fait du bien. De plus, le voyage étant extrêmement long pour parvenir jusqu’ici,  le nombre de touristes reste très restreint et le site ainsi que la gentillesse des habitants n'en sont que mieux préservés. Des fonds marins splendides, des supers rencontres et une ambiance particulièrement apaisante font clairement de ce lieux notre gros coup de cœurs du voyage !
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Nous serions bien restés un peu plus longtemps ici tant il y fait bon vivre,  mais nous avons encore les iles de Lombok et Bali a visiter.
Commençons par Kuta Lombok.  Durant les premiers jours sur cette nouvelle île, nous avons principalement fait des balades à scooter et un peu de surf. Chloé est même parvenue à prendre une vague de belle taille sur un spot clairement inadapté aux débutants que nous sommes. La classe !
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Au bout de quelques jours, nous traversons l’île pour rejoindre le point de départ du trek du Mont Rinjani. Pour ma part, n’étant pas très adapté aux longues marches par grande chaleur, je décide de ne pas me lancer dans l'aventure, et attend le retour de Chloé et Félix durant les trois jours de la randonnée. Paradoxalement Félix et Chloé n'ont jamais eu aussi froid de leur vie ! Si effectivement la première partie de la randonnée s effectue sous un soleil de plomb, l'ascension au sommet du volcan pour le lever de soleil sous un vent glacé est extrêmement éprouvante. D'ailleurs de nombreuses personnes ont du rebrousser chemin. Mais  c’était sans compter le courage des frangins qui ont bravé les épreuves pour assister in extrémis au lever du soleil.
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Le repos est bien mérité et nous filons glander sur les iles Gili, paradis des tortues. Pas besoin de vous le dire, vous vous en doutez le programme ne varie pas beaucoup : plage snorkeling plage snorkeling….
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Sur le chemin entre Lombok et Bali, nous prenons une petite semaine pour visiter l'ile de Nusa Penida. Ici, pas vraiment de route pour aller admirer les falaises qui se jettent dans l'eau un peu partout sur l’île, mais plutôt des pistes assez peu entretenues. Le cœur bien accroché, les mains vissés sur les freins, les virées à scooter ne sont pas de tout repos ! Mais autant vous dire que le jeu en vaut la chandelle.
Nusa Penida nous offre aussi l’occasion  de prendre part à une sortie en mer pour aller observer les raies manta. Malheureusement, seule Chloé aura l'occasion d'observer réellement l'une  de ces magnifiques créatures, avant de la faire fuir. Comment a-t-elle réussi cet incroyable tour de force ? Simplement en sautant sur le dos de la bestiole depuis le bateau. Merci Chloé et sa légendaire délicatesse (après c'est moi que l'on traite de bourrin). Heureusement les magnifiques fonds marins sur le chemin du retour nous consolent.
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Enfin, nous prenons la route (ou plutôt la mer) direction la légendaire Bali. Il s'agit là de la dernière étape de notre voyage et je ne pourrais, pour le coup,  pas vous raconter grand-chose à ce sujet puisque je contracte dans la foulée une violente otite qui me contraindra à rester tranquillement à l’hôtel durant toute la semaine précédant notre retour en France. Félix et Chloé en profitent néanmoins pour aller admirer les rizières et les temples hindouistes de la région. Clairement la fin du voyage se fait sentir et l'envie de découvrir Bali n'est pas à son maximum ! Il faudra revenir...
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La suite vous la connaissez. Retour en France, recherche d'emploi, recherche de logement, retrouvailles avec la famille, les copains et bien sur, la nourriture.
Avant de vous laisser, je tiens a m´excuser car cet article me fait un tantinet penser à un film français de base. Super intro bourrée de suspense et qui incite à voir la suite, mais finalement, un gros relachement sur la suite du scènario. A peine 2 étoiles sur allociné . Mais bon, si vous etes encore là, c´est que cela à quand meme fonctionné. Un bon teaser bien vendeur.
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el-lulu · 4 years
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L’histoire de Azur Elestel, fils d’Opale Elestel.
Citation:
“ Il existe une image d' Azur. Une sorte d’abstraction. Mais je n’existe pas vraiment. Ce n’est qu’une entité, quelque chose d’illusoire. Et bien que je puisse cacher mon regard froid, que vous puissiez me serrer la main et sentir ma chair s’agripper à la vôtre, vous pourriez vous dire que nos vies sont comparables. Mais je ne suis tout simplement pas là…”
Chapitre 1: L’enfance d’Azur. 1-A : Au village du bout du monde. Citation: “ *En Observant la neige tomber cette pensée me traversa* Peu importe les siècles à contempler ce paysage, jamais on ne trouverait un flocon semblable à un autre, leur structure est différente à chaque fois et pourtant la plupart des gens ne prêtent même pas attention à ce détail. De même qu’on la complexité de chaque flocon, on ignore les détails de la vie quotidienne, alors qu’on retient les erreurs commises. Pourtant si on avait prêter attention à ce qui nous entoure certaines erreurs auraient pu être évitées." -----------------------------------------------------------------------
Mon nom est Azur Elestel, fils de Opale Elestel, le chef de cet endroit. Je naquis dans un petit village situé dans les plus hautes montagnes du Nord. Le temps qu'il y faisait fut glacial, de la neige en permanence. Nous fume un groupe d'elfe qui avait décidé de vivre hors des leurs, avec notre propre philosophie et tradition. A cause de cela les autres elfes ne nous appréciaient guère. Finalement, nous étions plus proches des Orcs dans notre façon de vivre que des nôtres. Chez nous, “Tu manges ce que tu chasses.” Très tôt, nous étions entraînés, généralement à l’âge de 10 ans, jamais plus tard en tout cas. Ceux qui ne se battaient pas se rendaient utile autrement, sinon ils n’avaient pas leur place. Nous étions dirigés par un Champion qui avait montré sa force au sein du groupe. Nous avions bien quelques “mages” mais c'étaient plus des chamanes que des mages pur et bien souvent ils ne vivaient guère plus qu' un millénaire tout au mieu finissant fou et abattu afin de ne pas causer de tort. Ma mère en était de ce que j’ai compris du peu que j’ai pu soutirer à mon paternel et quelques membres du village. On nous fait passer des “épreuves”, tous les 10 ans marqués ensuite de tatouage jusqu’à atteindre l'âge dit adulte. C’est ainsi que se passe la vie dans ce village, une vie d'entraînement et de guerrier. Avec mon père c’était différent, étant le fils du “Champion” du village et au vue de nos coutume mon entrainement commença à l'âge de 6 ans. Une véritable catastrophe pour lui. J’étais tout ce qu’il ne souhaitait pas. Un enfant doux, sensible, prompt à la magie et à l’art, un elfe quoi… Hormis cela j’étais assez petit à cet âge, les cheveux blond allant déjà vers le cendré, des yeux d’un bleu azur extrême d’où mon nom, assez chétif pour ceux de ma “tribu”. Durant mes 5 à 6 ans mon père me fit quelques commentaires désobligeant face à mes passe temps et mon incompétences à manier l’arme, devait il penser que ca passerait mais ce ne fut pas le cas. Il finit par sévir quand j’eus entre 6 et 7 ans. Entrainement tous les jours, rossage aurait été le mot le plus approprié, interdiction de joué de la “putain” de flute ou autre connerie du genre celons lui. Je m'exerçais donc en dehors du village loin des regards à l'instrument. C’est à cette époque que je fis la rencontre de Chopi. Chétif et maladif, à se demander comment il avait survécu dans ses montagnes. Durant quelques mois ma vie se passa ainsi, le matin entraînement drastique avec mon père, l’après midi je prenais soin de Chopi et je jouais de l'instrument en sa présence. Jusqu���aux jours où mon père nous découvrit …
1-B : L'Échec.
Citation:
“La justice sans force est impuissante de même la force sans justice est injuste.”
“ Pè...père…? Il me dévisagea et observa l’animal d’un œil critique. Alors que la neige tombait, je tremblais en tenant ma flûte, pas à cause du froid, car je craignais ce qui allait arriver... Chopi juste à mes côtés, ne bougeait pas non plus. Je n’osais pas le regarder dans les yeux. Il approcha doucement, tranquillement et avant d’avoir le temps de lever les yeux vers lui je pris un coup de plat du pied en plein thoraxe, à me couper le souffle! Mon père était plus grand que je ne le suis aujourd’hui. Plus de 2 mètre de haut encore plus robuste que moi, un véritable monstre sur patte en therme de force physique, il avait pris gare à ne pas me tuer mais avait frapper sufissament fort pour que la douleur soit insoutenable, me faisant vomir sur le sol et ayant du mal à reprendre mon souffle. Chopi aboyer face à lui, il n’y prêtait qu’une attention distraite. - C’est donc à ça que tu passes ton temps libre… Au lieu de tenter de progresser, tu joues de l’instrument et tu prends soin de … cette chose insignifiante? J'essayais de lever les yeux vers lui craignant le pire mais je ne pouvais, je l’entendis attraper chopi et se pencher pour ramasser ma flûte. -A...attends … père… Il ne me laissa pas le temps de continuer, me plaqua au sol et fit de même avec sa deuxième main mettant Chopi en face de moi pour que je puisse le voir gémir et couiner. -Regarde Azur! Il me força à observer son énorme main sur ma tête pouvant amplement ouvrir mes yeux avec ses doigts. -Chaque chose a des conséquences! Chopi crié alors que je pouvais entendre sa main se refermer sur le crâne du pauvre animal sans défense. -Ceci est dû à tes choix ! Le crâne de Chopi saida éclaboussant de sang mon visage blême. Il se releva et brisa ma flûte avant de la jeter en face de mon visage ébranler devant le spectacle… Puis il partit le plus simplement du monde en ajoutant un seul commentaire. - Tu es ... un échec... Quand je le pus et que j’eus repris mes esprits, je me mis à genou, pris la carcasse de Chopi et pleurais contre ce qui restait de lui. Je ne voulais pas rentrer mais je n’avais nul part où aller, j'étais faible, insignifiant… J'entrerais Chopi comme je pouvais avec mes mains frêle et gelé puis je rentrai. Il ne me disait rien non plus, ni quand je rentrais ni le soir, comme si c’était une banal journée. Le lendemain réveiller aux aurores avec un seau d’eau glacé, direction le jardin et combat à l'épée, sans aucune retenue, après une médiocre performance je fus emmené à la cave, attaché et fouetté à coup de cravache, pendant qu’il m'injuriait. -Tu n’es qu’une merde! -Tu es indigne de ton NOM! -Je n’ai pas besoin d’un troubadour, je veux un fils! -Je vais te transformer moi tu vas voir! " Ce genre de choses. Ensuite bref pause d' une heure avant de reprendre l'entraînement et c’est repartie pour un tour de piste le lendemain, le surlendemain, … Ce fut ainsi pendant bientôt un an, parfois un “jeune homme” du nom Eled venait me voir pendant ma pause, il s'inquiétait clairement pour moi, il était assez gentil et compréhensif pour une jeune sentinel. il m’aida même à trouver un coin semblant être au courant de mon “passe temps”. Au départ je craignais que ça soit un espion de mon père, un subterfuge qu’il eut mis en place, il en était bien capable mais au fur et à mesure je me détendis en la presence de Eled et je compris qu’il était sincère, il faisait partie des rares qui aimait “l’art”, il m'écoutait jouer de temps à autre, on discutait. Ce fut mon premier ami. Bien que je n’avais que 7 ans au vu de mon “statut”, j’avais du mal à me faire des camarades surtout avec mes passions. J’appris qu’il avait fini son 1er test vers l’ascension de l'âge d’homme et devait pour sa part surveiller les abords du village. On allait bientôt être à Cette période donc. Je pouvais entendre les adultes parler de temps à autre. “Je ne comprends pas pourquoi le chef les laisse entrer dans les montagnes… -Peut être un test pour les jeunes sentinel… -C’est pas un peu rude…? -...” Le soir de mes 8 ans, une fête eut lieu, tout le monde était assez gentil avec moi, j’eus même le droit d'échapper à l'entraînement quotidien sous toutes ses formes. Quand il fut assez tard, mon père me pris à part. “ Tu joues encore. Il ne me regardait pas , je me retins de trembler mais je ne pouvais clairement pas le regarder. Il soupira alors. -J’imagine que je peux faire une exception ce soir… Interloqué, j'osais le regarder. -Tu as fait pas mal d'efforts cette année alors je veux bien écouter ce soir… J’étais stupéfait. -Mais juste ce soir par contre… on va s'éloigner un peu, les autres ne verront pas cela d’un bon œil, j’imagine que tu le comprends? Je hochais légèrement. -Bien rejoins moi a la sortie Sud une fois que tu auras récupéré ton instrument. Après quoi il me laissa.” Je ne pu m'empêcher de penser sur la route. Pourquoi accepter ? Était- il sincère? Eled l'avait mis au courant? Si c’était le cas, avait il plaidé ma cause? Les questions sans réponse fusaient alors que je récupérais ma flûte. … Mais si… si il était sincère alors… Chopi, sa mort ne serait pas vaine en un sens… Je me dirigeais alors vers la sortie pour rejoindre mon père.
1-C : La fin de l'innocence.3> Citation:
“ L'espoir, c'est l'enfer. N'avoir rien, moins que rien, et l'attendre pour demain ! “
Cela faisait un moment maintenant que nous marchions sous prétexte de ne pas “être entendu” par les autres. La nuit allait visiblement être agitée, une tempête allait sûrement survenir ce soir. Je serrais ma flute contre ma poitrine en me pincant les lèvres jetant parfois un coup d'œil vers mon père. Il ne fallait pas que je pense trop, trop de questions me tourmentaient et la crainte me gagner. Quand finalement il s'arrêta en disant juste qu' ici c’était parfait. Une lueur d’espoir naquit en moi quand il se tourna vers moi, j’étais si heureux qu’il me reconnaisse, qu’il me considère enfin! La réalité me rattrapa soudainement, me rappelant dans quel monde brutal nous vivons quand il me mit un coup de poing dans le plexus me faisant vomir une fois de plus sur le sol. Je le regardais difficilement prendre mon instrument et le brisé à nouveau devant mes yeux, puis il jeta une épée courte au sol devant moi avant de passer à côté le plus naturellement du monde. “ Il y a toute sorte d’animaux sauvages la nuit ici. -Je pâlis essayant de reprendre mon souffle à ses propos. -Sans compter les brigands… -P...père… -Maintenant… Rentre seul au village ou ne rentre pas.” Ces paroles me firent comme un coup de poignard. Je m’effondrais sur le côté respirant difficilement par le nez. Nous en étions là… Soit j’arrivais à passer le premier test donner au jeune homme de 15 ans alors que j’en avais 8 dans des conditions extrêmes… soit je mourais ici, seul. Je pris l’arme avec mes deux mains gelées une fois que j’eus retrouvé mon souffle et me mis en route en prenant gare ou je mettais les pieds. Il était déjà loin, j’étais seul, confronté à la nature et la brutalité qu’elle peut montrer à certains instants. Je ne connaissais pas la route, il m’avait emmené exprès dans un lieu que je n’avais jamais vu, ce que j’avais pu être crédule... Je sortais parfois du village pour m’entrainer mais je n’allais pas bien loin, les animaux sauvages étaient foison à l’extérieur et je ne me sentais pas près… Au bout de plusieurs heures de marche sous la neige avec une tempête qui menacer de naître à tout instant, je finis par croiser des gens. Trois hommes de petite stature, enfin au vue de la taille de notre peuple en général, ils me parurent petit. Ils s’approchèrent de moi en étant le plus rassurant possible, ils se seraient perdus d’après leur dire dans nos montagnes, j’avais caché l’arme que mon père m’avait passé, palissant, effrayé et grelottant sous la neige. J’étais un enfant très sensible… d'où ma tendance naturelle qui me prédisposé à devenir "Chamane", trop même d’après les dire des adultes… C’est pour cela je pouvais le Voir, le masque tomber et la vrai nature de ces personnes, le sourire faux et le malaise qui se cacher derrière… des marchands d'esclaves, à ne point en douter. J’avais parfois surpris des disputes entre mon père et certains. Pour les nôtres, ils étaient inutile de laisser les brigands entrer dans nos terres, certains même pensé qu’il fallait frapper les premier les terres humaines mais mon père était dans la tempérance sur ce sujet. Rare avait été les brigands à avoir survécu au sein de ces montagnes et encore plus rare à un combat contre un des nôtres. C’était parfois arrivé malgré tout. Nos yeux de couleur vif, notre teins d’une paleur tel la neige qui nous entourer ainsi que nos cheveux entre le cendré et l’argent attiré forcement les convoiteux. De ce que j’avais compris nombre de nobles aimés jouaient avec nos enfants et si certains atteignaient l'âge adulte au vue de notre corpulence et stature naturelle, autant dire qu’ils feraient de bon gladiateur. L’un d’entre eux s’approcha de moi souriant gentiment, alors qu’il se pencha pour me demander si j’allais bien et ce que je faisais ici en cette froide nuit hivernale, je sortis soudainement mon arme pour tenter de l’écorcher. Un échec cuisant qui ne manqua pas de le mettre hors de lui, il me mit un coup de plat du pied dans le ventre mais j’avais déjà connu bien pire, je restais debout campé sur mes deux jambes alors que je les voyais montrer leur vrai visage en sortant leur arme. “Gaffe à n’pas trop l'abîmer !” s’exclama l’un d’entre eux alors qu’il s'approchèrent de moi en ricanant. Que devais je faire? Je n’avais jamais tué même pas un animal à la plus grande déception de mon père. Eux étaient maîtres dans l’art comparé à moi. Trois hommes adultes face à un gamin effrayé. Alors qu’ils m’encerclairent doucement une lance surgit d’un des arbres transperçant l’un d’entre eux en pleine poitrine, l’un des deux autres surpris, se fit assaillir par un jeune homme caché dans l’arbre en hauteur non loin de lui, transpercé à son tour par une épée courte en plein coeur. Eled! Il avait dû nous suivre au loin, mon seul ami… tenter de me sauver d’un triste sort. Le troisième ne se laissa pas faire et beugla en chargeant vers lui, ne lui laissant pas le temps de sortir son arme de la poitrine de sa dernière victime, lui poignardant l’épaule, Eled réussi à le dégager mais le brigand ne recula que peu, la douleur avait fait qu’il eût manqué de force dans son coup de pied, il se rua de nouveau sur lui pour le rouer de coup de poing et finir par tenter de l’etranger en hurlant! “Je vais te crever! Je vais te CREVER morveux! Eled tenta de se débattre de toutes ses forces ce qui marcha , le dernier assaillant n’eut d’autre choix que de sortir une dague et la planta dans le foi de mon ami qui cria sous la douleur, après quoi il serra de nouveau son étreinte au niveau de sa gorge dans un sourire sadique et malsain. Eled regroupa ses forces pour parler, jetant un regard vers moi. -Bats toi! J’avais presque relâché la prise sur mon arme , la resserrant sous ces paroles. -Impossible… J’étais effrayé… -Bats toi tu n’as pas le choix… -Qu’est ce que tu racontes gamin!” Beugla son assaillant. A cet instant en voyant Eled en train d’agoniser et le sourire carnassier du dernier survivant, le temps me parut plus lent et je me rappela que j’avais déjà vue ce genre de scène des dizaines peut être des centaines de fois, j’avais juste détourné le regard et fait comme si de rien n’était, détournant le regard. Mon corps cessa de trembler, quelque chose en moi se figea et se craquella, la seule pensée qui me traversait l’esprit était les mots que Eled avait prononcés. “Bat toi!” Mes sens s'affinant soudainement, je chargeais l’homme arme en main ne tremblant plus, l’homme prit conscience de cela se tournant vers moi, mais trop tard. Ma lame transperça sa gorge alors qu’une main mourante et tremblante se dirigea vers mon visage avant que je ne tourne la lame dans sa gorge comme on me l’avait si bien appris. Ce soir là je compris que ce monde est un enfer. A l'âge de 8 ans je tuais pour la première fois. La fin de l’innocence
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vivantdanslevivant · 6 years
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“S’ils sont conscients de la catastrophe à venir, les éleveurs sont pris dans une logique inexorable, qui les conduit à détruire la ressource qui les fait vivre... (enchaînement inéluctable, comme dans la tragédie grecque)... Avec l’essor du néolibéralisme, la «tragédie des communs» va être simplifiée sous la forme d’un plaidoyer pour la seule propriété privée... Le raisonnement est appliqué aux ressources forestières, aux bassins hydriques, aux terres agricoles, à l’atmosphère, aux ressources marines, auxquels il s’agit d’étendre des logiques d’appropriation passant par la privatisation ou la création de marchés de droits d’usage. ”  Garrett Hardin
Dénonce le mécanisme irrépressible qui pousse les individus à se reproduire sans frein, jusqu’à détruire les ressources naturelles. Rapport avec Malthus... . Dans sa métaphore, les bêtes que les éleveurs rajoutent sans cesse au pâturage, ce sont aussi… les enfants de ces mêmes éleveurs, qui ponctionnent toujours plus les richesses communes. Et c’est pourquoi il recommandait, là aussi, 2 solutions : soit un contrôle de l’État sur la reproduction humaine, soit la création de « droits à enfanter » monétisables et échangeables.
Dans son article pionnier “La Tragédie des Bien Communs” (1968), Garret Hardin a décrit les mécanismes de prédation et surexploitation de ressources naturelles résultant d'un accès totalement libre. Dans le mode d'organisation rurale de l'ère moderne, chaque villageois a accès au pré communal pour y faire paître ses animaux. Cette structure sociale fournit aux villageois une certaine sécurité. Chacun dispose d'un accès libre et gratuit à une ressource partagée. Du fait de la liberté de l'accès au pré communal, aucun éleveur n'intègre dans son calcul économique le coût de la ressource prélevée sur la collectivité. Le surpâturage ramène à zéro la fertilité du pré communal et provoque la destruction du bien collectif.
« The Tragedy of the commons », « La tragédie des communs » (et non « des biens communs »), est un article écrit par le biologiste et militant écologiste américain Garrett Hardin. Depuis sa publication en décembre 1968 dans la revue Science, ce texte a eu une grande influence dans la pensée environnementale, en économie, en sciences politiques et dans des domaines appliqués : agronomie et gestion des ressources naturelles.
Le raisonnement se présente sous la forme d’une expérience de pensée. Hardin part de l’exemple d’un pâturage exploité en commun par plusieurs éleveurs. Chacun y fait pâturer ses bêtes. Lorsque l’un des éleveurs ajoute un animal dans cette prairie, il en tire un revenu supplémentaire (+ 1), lié à la vente de cet animal. Or l’herbe servant à engraisser cette bête n’est plus disponible pour les autres animaux. Chaque bête maigrit un peu, ce qui entraîne, pour chaque éleveur, un manque à gagner qui correspond à la fraction – 1/N (N étant le nombre total de bêtes sur le pâturage). Le bilan pour l’éleveur qui avait introduit une bête supplémentaire est donc un gain de + 1 et une perte de – 1/N. Comme cette dernière fraction est toujours inférieure à 1 (puisque c’est 1 divisé par le nombre total de bêtes), le bénéfice pour cet éleveur excède toujours la perte. Cela signifie que chaque éleveur a toujours intérêt à rajouter un animal sur le pâturage mutualisé. Toutefois, d’ajout en ajout, le pâturage devient surexploité et finit par être détruit. Conscients de cette issue malheureuse, les éleveurs sont pris dans une logique inexorable d’accroître leur profit, ce qui les conduit à la catastrophe, à la « tragédie ».
Ce raisonnement permet à Hardin de conclure qu’il y a incompatibilité entre propriété commune et durabilité.
Figures marquantes du mouvement écologiste américain des années 1960. Il  démontre l’incompatibilité entre la propriété commune d’une ressource et son exploitation durable. Cet argument sera utilisé, pendant toutes les décennies 1970 et 1980 (et encore parfois aujourd’hui), pour expliquer que la gestion durable d’une ressource n’est possible que si celle-ci est, soit possédée par un individu, soit gérée par l’État. La propriété et la gestion par des communautés et des groupes, au contraire, y sont décrites comme menant inexorablement à la destruction de la ressource, à la « tragédie ».
Warder C. Allee (1885-1955), le forme à ce qu’on nomme alors l’« écologie animale », c’est-à-dire à l’étude des populations animales (mammifères, oiseaux… ou même de micro-organismes), analysées sous l’angle de leurs interactions avec le milieu environnant. Ce champ de recherche est à ce moment-là en plein développement. Les biologistes cherchent à établir des lois générales, qui pourraient être étendues aux hommes. Ces lois, espèrent-ils, permettraient de prévoir l’évolution démographique des populations animales et humaines, en fonction des ressources de leur environnement. Hardin menera une thèse sur ce thème (en l’appliquant à des organismes unicellulaires), qu’il présentera avec succès en 1941.
        La tragédie des communs - Denis Clerc
Inutile d’aller chercher chez Racine. Les tragédies qu’il a écrites mettaient en scène des aristocrates ou des puissants plutôt que des gens du peuple, souvent dédaigneusement appelés alors (par la haute société) "le commun". Les gens quelconques, pauvres et sans culture, dont il ne valait guère la peine de se soucier. Ces hommes "sans qualité" ont effectivement vécu une tragédie. Paysans sans terre, ils survivaient grâce à quelques animaux qui pouvaient brouter l’herbe des "communaux", ces terres seigneuriales mises en jachère une année sur trois.
Bienfait ? Selon Garrett Hardin, ce libre accès incitait chaque paysan "à augmenter les effectifs de son troupeau de manière illimitée dans un monde qui est limité", en sorte que la pâture profite à ses bêtes plutôt qu’à celles du voisin. Le surpâturage finit par ruiner tout le monde, usagers et propriétaire. D’où les clôtures (enclosures) par la noblesse anglaise entre 1650 et 1800, qui y mit ses moutons à la place de ceux des sans-terre, priés d’aller se vendre à vil prix aux manufactures naissantes.
Toute ressource "commune" tend à être surexploitée, car nul n’a le pouvoir d’en limiter l’usage et chacun s’efforce d’en bénéficier le plus possible, concluait Hardin, dont l’article est devenu l’un des plus cités... pas par les biologistes, mais par les économistes, qui goûtaient avec délectation l’angélique musique "propriété privée et restriction d’usage = saine gestion". Quand une ressource est limitée, elle est dilapidée si chacun peut se servir sans limite. On tente de refiler aux autres l’effort à fournir pour la sauvegarder : regardez la pêche en haute mer ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est humain, non ?
Eh bien non ! Elinor Ostrom (1933-2012), la seule femme "nobélisée" en économie à ce jour, a contesté l’analyse d’Hardin, cette vision "d’individus impuissants pris dans un inexorable processus de destruction de leurs propres ressources". Elle cite nombre de cas où la gestion de ressources limitées s’effectue avec la participation active (et dans l’intérêt) de chacun et contribue à faire accepter par tous des règles rarement transgressées, dès lors que des sanctions sont prévues. Prendre conscience d’un intérêt commun conduit à des comportements sociables et à un effort collectif. Pas contre les intérêts des parties prenantes, mais à leur bénéfice commun. L’économie peut ainsi parfois prendre des aspects sympathiques, lorsqu’elle privilégie la coopération plutôt que la loi du marché.
                                                   Alternatives Economiques n°380 - 06/2018                                                            
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rosalinezolathings · 5 years
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“Bah alors ? Qu’est ce que ça fait d’être mince maintenant ? “
Hello, je te reviens avec un autre sujet un peu compliqué à aborder pour moi actuellement. 
Oui suivant le titre tu peux te douter de quoi je vais te parler. D’être grosse et puis mince. 
J’vais pas te faire un résumé de ma vie archi détaillé mais juste quelques lignes pour que tu puisses comprendre. 
Petite j’étais dans la moyenne, mais arrivée vers les 6 ans j’ai commencé à beaucoup grandir et à prendre du poids (j’étais bouboule mais rien de choquant), mais déjà ont commençait à foutre la pression sur mes parents (les médecins et d’autres personnes soit-disant bien pensantes). J’ai donc fait mon premier régime à l’âge de 8 ans. 
Ouais tu te dis que ça fait archi tôt, et moi aussi maintenant je me le dis, mais à l’époque j’ai accepté de le faire parce que le médecin m’a dit de le faire, parce que mes parents et mon entourage me disaient de le faire, mais aussi et surtout parce que les moqueries à l’école se faisait de plus en plus régulières et pesantes. 
A partir de mes 8 ans, j’ai, pour ainsi dire, pas eu une année qui n’ai pas eu au moins un régime à son actif. 
Bizarre non ? Et pourtant je faisais la blinde de sport, d’activités extra-scolaire, et on va pas se mentir, mais j’étais une enfant plus qu’hyperactive ce qui fait que je ne tenais jamais bien en place. Donc les activités étaient obligatoire. 
Je vais te dire le type de sport que j’ai pratiqué. 
Le basket, le rugby, la danse (beaucoup de danse), la course à pied, le crossfit, le judo, la randonnée et la boxe française. (Bon et maintenant le sport en salle, le yoga et je continue à faire des séances type d’entrainement de boxe). 
Donc tu vas te dire “mais c’était quand même pas trop mal tout ça”. Et ouais c’était pas trop mal, sachant que je faisais au moins deux de ses activités par semaine combinées ensemble et je ne compte pas le fait d’aller à l’école à pied ou à vélo et de me déplacer comme ça pour n’importe lequel de mes trajets (je vivais dans un petit village). 
Mais ça n’a pas suffit, j’ai pris progressivement du poids, puis j’ai rencontré un acupuncteur qui m’a aider à perdre une quinzaine de kilos (j’étais en troisième) et je peux te dire que je me sentais trop fraîche de cette perte de poids, là à ce moment là je me suis mise à la boxe et j’en faisais 2 fois par semaine, j’étais dessinée mais pas trop, j’étais bien, à 70 kilos à l’époque pour 1m68. 
Mais les critiques continuaient de fuser, j’ai donc commencé à me plonger dans mes entraînements de manière archi intensive. 3 à 4 entraînements par semaine, plus les séances de renforcement musculaire à la maison, et les samedi je faisais que marcher, pour aller où ? Nul part je marchais juste pour me muscler, pour éliminer et pour m’évader. 
Puis j’ai commencé à prendre la pilule (j’avais 16 ans), ça allait bien puis 6 mois après bizarrement j’ai commencé à avoir des boutons sur le visage, des poils là où techniquement chez une fille il ne doit rien y avoir, puis j’ai commencé à grossir beaucoup. 
J’ai fait des examens, prises de sang, scanner, échographies pour au bout d’un an me dire “c’est le SOPK”. (je t’en parlerai un de ses jours je pense). 
J’me suis dis “merde, c’est quoi ça ?” 
Et puis là j’ai replongé à fond, j’ai eu une acné horrible, s’est simple ça me bouffait tout le visage, la poitrine et le dos, j’ai commencé à avoir une bosse du bison, le coup qui grossis, le visage bouffit, de la rétention d’eau et surtout les poils. C’était et c’est encore mon plus gros complexe. 
A tel point que j’ai commencé à avoir des idées noires (j’en avais déjà eu mais là j’en pouvais plus). Puis j’ai appris que je pourrais pas avoir d’enfants de manière “naturelle”, et ça je crois que c’est le truc le plus horrible là dedans, parce que déjà tu ne te sens plus “femme”, tu te sens limite comme un monstre et là on t’annonce que tu ne peux pas “faire” un enfant naturellement... 
Ce qui m’amène à il y a un an et demi. Je pesait 115 kilos, je stagnais à ce poids. Je me sentais tellement mal dans ma peau, je me trouvait laide, mais je ne me voyait pas grosse, jusqu’au jour où j’ai rencontré un gars qui m’a sorti “j’ai envie de réaliser mon fantasme, coucher avec une grosse”. Et là j’ai réalisé que je me voilais la face. Puis je suis tombée sur des photos de famille et là je me suis trouvée énorme, comment j’avais pu passer d’une fille qui fait attention à tout ce qu’elle mange, qui fait du sport de manière intensive. A ça ? 
J’ai donc pris rendez vous avec un chirurgien pour faire une sleeve, je savais pas dans quoi je m’embarquais mais je devais le faire. J’ai pris le rendez-vous, j’ai rencontré le chirurgien, j’ai commencé à faire les examens, mais j’ai flippé donc j’ai tout arrêté. 
Puis je suis montée jusqu’à 117 kilos, et là je me suis dis qu���il fallait vraiment que je réagisse, et j’ai réagis, j’ai repris rendez-vous avec le chirurgien, et voilà, 3 semaines plus tard je me faisais opérer. Et clairement, je n’aurais jamais imaginé que ce serait aussi dur de vivre cette expérience... 
Déjà tu passes d’un estomac d’une personne hyperphagique (ouais je faisais de l’hyperphagie, dur n’est ce pas ? Si tu sais pas ce que c’est, en gros c’est manger énormément de quantité d’un seul coup mais sans se faire vomir). A un estomac d’un enfant de 5 ans, c’est franchement dur, et je te parle pas de la frustration, de la difficulté psychologique qu’il y a derrière. Tu ne peux plus manger comme avant, tu ne peux plus boire comme avant. Tu as souvent mal au ventre, tu vomis, et surtout au début tu as l’impression de faire ça pour rien parce que tu ne te vois pas du tout maigrir. 
J’ai commencé à me “voir” seulement 3 mois après l’opération, j’étais à -20 kilos il me semble. Mais maintenant je dois à être à 72 ou 69 kilos, (je suis partie de 115 au mois d’avril et maintenant je dois faire se poids là en janvier, tu fais le calcul). Et je commence à peine à me sentir bien. 
Mais tu vas me dire, c’est quoi le problème ? 
Et bien le problème est le suivant, comment on fait pour avoir une image de soi un jour et après quelques temps en avoir une totalement différente ? 
Parce que oui, j’ai perdu quasi une cinquantaine de kilos en l’espace de 9 mois, ce qui fait beaucoup mais tu ne te rends pas compte de ce que ça fait sur le corps et sur l’esprit. 
Déjà les points positifs, je suis passer d’un taille 52 à un petit 40 (je suis sensée perdre encore un peu de poids), je suis passer du XL à du M-S en taille de haut, je suis passer d’un 115F à un 95 C en taille de soutiff (pas le meilleur bail mais j’ai moins mal au dos), je dors mieux, je respire mieux, j’ai l’impression de pouvoir faire des kilomètres, je m’enivre aussi très vite (ça peut en emmerder beaucoup mais moi je trouve ça cool, pas besoin de boire plus de deux verres pour être pompette). J’ai l’impression d’être plus sur de moi, je peux porter des fringues que j’ai toujours voulu porter. 
Maintenant les points négatifs, ma peau pend, forcément après plusieurs années à être grosse, ma peau est distendue, ça va être plus que galère pour retrouver un semblant de “normalité” à ce niveau là. Je dois refaire genre toute ma garde robe, tu imagines les tunes que je vais devoir débourser ? Entre les sous-vêtement, les pantalons, les t-shirts, les robes .... Je vais me ruiner. Mais ce qui me perturbe le plus c’est le fait que je me sente mis à nue en toutes circonstances, parce que je n’ai plus ma carapace de “grosse” qui vient m’envelopper quand je suis mal à l’aise ou quand je dois subir le regard des autres, parce que je sens que ce regard est très malsain et limite sale envers moi. Je ne suis vue que comme un objet de désir maintenant par certains hommes ce qui me dérange et me perturbe beaucoup. 
Donc oui c’est cool d’être mince, mais suivant le parcours de la personne (comme dans mon cas ya eu pas mal de traumatisme avant tout ça et qu’il a fallut que je passes par l’opération pour réussir à perdre mes kilos en trop), c’est quelque chose de perturbant, difficile et parfois on regrette, mais je ne regrette pas le parcours par lequel je suis passé pour en arriver là, c’est limite un combat au quotidien pour s’accepter, être heureuse avec cette nouvelle apparence et surtout y a cette grosse victoire face à tous ceux qui se sont foutus de toi, de moi, de lui ou d’elle. 
Je tiens surtout à dire là dedans, qu’être mince c’est sur que ça facilite pas mal de chose, mais il ne faut pas diaboliser les “gros” parce que tu ne sais pas quelle pathologie lui ou elle peut avoir derrière ses rondeurs, ses formes qui peuvent te répugner. Enormément de personnes grosses, en surpoids ou obèses ont des pathologie réelles. Ils / Elles ne sont pas juste de fainéants qui aiment manger, qui grignotent à longueur de journée, qui ne se bouge pas les fesses pour faire du sport, qui passent leur temps sur le canapé à se goinfrer et à regarder la télé. Ce sont des personnes qui ont une pathologie, une maladie, parce que je te ferais dire que l’obésité est une VRAIE maladie. Elle est physique et psychologique à la fois, elle peut être entrainée par un déséquilibre hormonal, une traumatisme au niveau psychologique, un prédisposition (donc une génétique) qui favorise le stockage des graisses. 
Donc s’il te plait fait passer le mot, ce n’est pas parce que quelqu’un est “gros” que tu dois t’amuser à lui faire remarquer, peut être qu’il ou elle en souffre énormément et qu’il ou elle ne sait pas comment s’y prendre pour améliorer la situation. 
Sincèrement d’un point de vue personnel, je ne conseille pas et ne souhaite à personne de devoir passer par la chirurgie bariatrique pour se sortir de cette situation. C’est une décision terriblement dure à prendre, te dire qu’on va devoir t’enlever un bout d’organe sain, juste pour que tu puisses maigrir, c’est pas simple. Mais le plus dur c’est la remise en question en permanence, face à ton régime alimentaire, aux quantités que tu ingères (parce qu’elles sont divisées au moins par dix les premières années), il faut que tu te fasses à une toute nouvelle image, parce que perdre du poids c’est bien mais pour que tu puisses assimiler comme il se doit cette perte il faut qu’elle soit lente, mais quand elle est très rapide tu ne te rends pas compte de ce qu’il se passe réellement ce qui fait que tu as du mal à te rendre compte et un jour tu ne te reconnais pas. Il faut aussi avoir un suivit psychologique béton, parce que je t’assure, parfois tu es tellement fatigué que tu en viens à souffrir physiquement mais surtout psychologiquement. 
Donc si jamais tu es dans cette situation, que tu connais quelqu’un qui souffre vraiment à cause de son surpoids, de sa maigreur, ou de quoi que se soit, conseille là, soit sympa avec elle, essaye de la diriger vers des personnes compétentes, ou même simplement en parler ça fait du bien. 
Je suis même prête à discuter avec qui veux, je suis assez ouverte et si mon expérience peut en aider certains ou certaines à s’en sortir j’en serais la plus heureuse.
Sur ce je te laisse très cher lecteur, savoir que je suis lu m’aide beaucoup et j’espère que ça te mets du baume au corps ^^
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Voilà: J-C et Wonderwoman.
Tous les deux à l’ oeuvre, au sommet de la 3e guerre mondiale.
C’est nous 2 qui en sommes les maîtres. On ne dirait pas comme ca,
parce que vous de la race inférieure et humaine, vous ne pouvez rien voir.
Votre race est si misérable, c’est comme ca. Vous vous complaisez dans votre stupidité, et c’est pas de notre faute. Alors nous frappons.
Nous avons commencé par cet avion du choeur de l’ armée russe, en la veille de Noël de l’ année d’ avant. Celui de 2016.” Le choeur de l’ armée Russe à bord de cet avion qui se crash en Sibérie”. Puis il y eut celui-là, avec l’ équipe de foot du Brésil. Crashé dans les montagnes Incas. Nous qui ne suivons pas vos sports de débiles et d’ attardés mentals; nous adorons nos jeux d’esprit et de force en l’ encontre de vos gouvernements qui veulent internationaliser les nations pour les empêcher d’être eux-même. Hitler disait que c’était les Juifs qui voulaient cela.
En tous les cas, les joueurs Arabes ont eu froids aux yeux lors de leur dernier atterrissage en Russie. La frousse qu’on leur à fait ha ha ha!
Bande d’idiots que vous êtes tous. Incapables même de venir nous tuer et de s’en prendre à nous tellement vous êtes nuls et que vous tremblez la nuit en pensant à la vengeance qui suivra.
Je vois que votre nature humaine à le dessus sur vous. Si je regarde St-Jean Baptiste réincarné par exemple, lui qui habite devant l’ église du même nom dans ce village où je me planque parfois, en bord de Loire.... Qui poste encore des sales trucs de propagande nazi déguisé en cause humanitaire au sujet des migrants, il n’ a donc encore rien compris?
Ma chérie, grâce à lui et le mauvais exemple qu’il donne, en tant que victime humaine, je peux expliquer des trucs sur le ki pour ceux qui en ont assez de faire partie de la race humaine et qui veulent devenir des dieux comme nous deux.
Le ki. Par exemple cette force qu’on doit développer vie après vie pour la faire grandir. Cette force qui grandie suivant qu’ on l’ arrose et qu’on lui donne une suite logique, qui va en ligne droite pour atteindre son but.... Cette force on peu aussi la faire mourrir et devenir complètement nul. Quand bien même on fut St-Jean Baptiste lui même.
Il suffit d’une seule vie pour anéantir le ki, aussi fort qu’il fut et dévellopé, une seule vie d’ aveuglement et de persistence et de constance à vouloir demeurer stupide. Une vie entière à accompagner ce goût d’être une victime humaine devant les dieux et à boire de la 8,6. Et TERMINE.
Moi par exemple au contraire de lui, moi qui fut JC, je reste égal à moi-même. Quand bien même c’est difficile, je ne perd pas le fil et je conserve ma force Ki.
Mais cette fois-ci, au lieu de vivre avec la vision de ma mort crucifiée comme ce fut le cas voilà 2000 ans, je vis avec la vision que je pénètre ma blonde sur une scène dans un parc et que cela nous amène dans l’ espace et que nous y vivrons pour l’ éternité. Une manière au ki d’ évoluer sans doute.
Je la développe la force du Ki. De suivre sa trajectoire m’ a fait aller à ta rencontre: virtuelle pour commencer.( J’ aime bien écrire ca tombe bien la première fois que j’ ai fait de l’ internet à Trois-Rivières en  1997, c’était pour draguer une étudiante sur le web et j’ adorais ca. J’ avais déja une copine et elle en était jalouse). 
Si je suis le Maître du Ki ce n’ est pas pour rien. Nous vivions une époque où les pièges sont nombreux. Nombreux sont ceux de la race inférieure à se faire bouffer par les tapirs et leur trompe de démiurge. Les animaux de l’ espace intersidéral et des jungles de Dionysos Bakikos doivent bien se nourrir eux-aussi. Et ceux de la race inférieurs en sont des victimes de choix.
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Le syndrome de la Diva R&C
Ici Charlot Tisser La Claque. Voici un petit documentaire écrit pour ramasser cette personne (on en connait tous une) qui est exaspérante à souhait. C’en est quasi pathologique. La Diva, ce n’est pas seulement au féminin. Beaucoup de gars sont très Divas, bien entendu. Le syndrome de la Diva, c’est le diagnostique, et il n’a pas de genre. La Diva, ce n’est pas non plus la même image que la star. Ce n’est pas une vedette. C’est dans le non-dit, dans le malicieux, dans le charisme négatif. La Diva, c’est l’espèce de con(ne) qui croit que tout lui est dû. Au propre comme au figuré. C’est l’énergumène qui a déterminé que sa personne prévalait, et que les autres n’avaient qu’à s’y faire. C’est cette personne qui, au bar, ne prend rien, et attend que les propositions viennent. Cette personne qui va sournoisement attirer l’attention en faisant semblant de ne pas vouloir attirer l’attention. C’est d’une hypocrisie à faire grincer des dents. - Ok tout l’monde, un toast à la fête de Nico! - Cheers! - Hey, attendez, Caro a pas de bière, tiens, prends-en dans mon pichet! La Diva est cheap. La Diva profite de la générosité de son entourage, souvent en grugeant ti-peu par ti-peu les cadeaux et les offrandes. Elle ne redonne pratiquement jamais, et lorsqu’on lui fait remarquer, elle s’arrange pour faire UN don, avec un maximum de témoins, et s’en sert comme référence pour justifier les 10 prochaines fois où elle se permettra de profiter des autres.
L’ensemble de cette chronique puise dans des défauts observés de manière répartie, puisque je ne connais personne qui les réunit tous au sein d’une seule personnalité (et heureusement, puisque ce serait de une personne au-delà du détestable). La Diva, c’est celle qui attend qu’on lui demande comment elle va, pour répondre : « Correct ». Le genre de réponse pour faire comme si elle faisait un effort d’adaptation sociale, alors qu’on sait bien qu’elle cherche à se faire relancer la question pour étaler ses déboires de princesse (ou de prince). - Hey, salut Charles, ça va? - Correct… - Comment ça, juste correct? - Bah, un paquet d'affaires là… Le genre de conversation où tu ne vois tellement pas d’intérêt devant la futilité des propos que tout ce que tu désires faire, c’est de t’en aller ou de répondre simplement : « Ah bin c’est plate, hen! » Mais non. On est de bonne foi, on est gentil, on fait un effort d’empathie… Et la Diva en abuse. Tout simplement parce qu’elle considère que sa vie est plus importante que la tienne, que ses aventures sont plus intéressantes et que son humeur doit toujours être bien entretenue par les autres. Cette propension sociale à ne pas assumer ce qu’on a envie de dire pour que la pression soit sur les autres n’est pas exclusive aux Divas de ce monde. Faire de la projection, ou encore se présenter comme la personne qui n’a rien demandé officiellement mais qui a volontairement laissé planer un désir d’attention, c’est très commun, et très gossant. Si tu as quelque chose à dire, ne mets pas le fardeau sur mes épaules de te poser la question pour te justifier faussement, comme si ce n’était pas vraiment toi qui voulais le dire, que c’est moi qui l’ai demandé. C’est hypocrite et pathétique. La Diva, quand elle voit que quelqu’un a plus d’attention qu’elle, elle tente de renchérir, de réorienter le centre d’intérêt vers sa personne. Et c’est toujours décevant, car ce n’est pas naturel. Elle va tenter de faire une blague plus drôle que celle qui vient d’être émise et qui a créé l’hilarité, évidemment moins drôle (parfois même pas drôle du tout) et souvent va créer un malaise car elle n’attendra même pas que les rires s’estompent. Elle va la déclarer plus fort que les « ha ha ha » pour enterrer ceux-ci afin de capter l’attention, brimant ainsi non seulement le plaisir de rire, mais la bonne ambiance générée du même coup. Et là, afin de conserver une atmosphère saine, l’entourage ira de rires polis afin de ne pas accentuer la dérision de la situation, et de ne pas relever la bêtise, puisque ce serait méchant, c’est connu. Ce n’est pas méchant de ne pas rire d’une mauvaise blague, mais ça exige un petit effort supplémentaire de demeurer poli pour conserver une saine ambiance. Pourtant, la Diva, c’est elle qui, dans l’exacte même situation, va faire la remarque à l’autre Diva qui n’a pas su faire rire sincèrement les gens. C’est elle qui va se lâcher le très déplorable, agaçant et froid : « C’est pas drôle. » Tsé, ce moment où tu as juste envie de swinger une taloche en arrière de la tête et dire : « Ta yeule, pis aie un peu de savoir-vivre, criss. » Parce que le savoir-vivre, ce n’est pas une notion que la Diva accepte. Elle n’a pas à s’adapter. Le savoir-vivre, c’est les autres qui doivent le comprendre, pour savoir vivre avec elle. La Diva n’a nul besoin de savoir-vivre, puisque les autres vivent pour elle. La Diva, c’est aussi elle qui va se permettre de dénigrer quelqu’un qui l’aborde en situation de flirt. C’est elle qui, lors d’un compliment, va se permettre d’être condescendante, hautaine et méprisante, au grand détriment de celui ou celle qui a fait l’effort d’être galant(e) ou simplement chaleureux(se). - Salut! Je voulais te dire que je te trouve vraiment très jolie, est-ce que j’peux savoir ton nom? - Euh, t’es vraiment pas mon genre… On pourra dire que c’est une attitude de bitch. Et bien oui, la Diva est très bitch, aussi. Elle peut se le permettre, puisqu’elle sait bien qu’elle appartient à une classe à part. Les compliments, elle est au-dessus de ça. Bien sûr, elle va en parler à tout le monde, pour être bien certaine que tout son entourage soit au courant qu’elle a reçu un compliment, mais bien sûr, qu’elle l’a aussi rejeté. - Le gars là-bas, il est venu me dire que j’étais vraiment belle. Mais tsé, j’m’en sacre de c’te gars-là, pourquoi il me dit ça? Occupation Double n'aurait fait mieux. C’est encore pire que de la fausse modestie. La Diva IMPOSE ce qu’elle a vécu en présentant les choses comme si elles étaient légères et anodines, mais en parle TELLEMENT qu’on comprend bien que c’est un élément capital de sa vie. Une fois de plus, non-exclusif à la Diva. Cette attitude qui laisse planer un supposé désintérêt, paradoxalement combinée à une insistance sur le même sujet, est à la fois commune et agaçante. “Oh, ça me passe six pieds par-dessus la tête, mais je vais t’en parler sans cesse.” C’est l’un ou l’autre, choisis. C’est pas grave que ça t’importe, et c’est pas grave si tu t’en fous, mais ne me présente pas une chose et son contraire en même temps, tu n’auras l’air qu’incohérent(e). La Diva, c’est celle qui va te harceler pour que tu viennes à sa soirée de financement, ou à son party d’anniversaire, mais qui ne viendra pas à tes évènements, parce qu’elle aura autre chose de bien mieux à faire, comme regarder sa télésérie du moment. Tout compte fait, tu t’en réjouis tout de même, car tu l’avais invitée par politesse sans aucune envie de lui voire la poire. La Diva, c’est celle qui va exagérer des moments complètements ennuyants pour tenter de te convaincre qu’elle a vécu quelque chose de grandiose et que tu as réellement raté une belle opportunité de vie en n’étant pas présent. - Pour vrai, je capotais. Le dude avait un stop à faire, pis pour vrai, y'a arrêté à peine une seconde! Hey, une chance, j’te jure, une chance que j’me suis retenu pour pas traverser de mon bord, j’s’rais pas icitte pour t’en parler!
Hmm hmm. C’est abracadabrant tout ça. La Diva, c’est aussi elle qui tente de se rendre intéressante en commérant. C’est elle qui va relever les propos de certains individus et tenter de paraitre comme l’espion(ne) qui a intercepté une nouvelle digne d’intérêt public. C’est elle qui va interpréter négativement des commentaires pour se donner le rôle de victime et solliciter l’empathie chez un autre entourage. Ou parfois, le même, au grand détriment de l’amicalité en place.   La Diva, c’est elle qui fait l’éloge de ses compétences et aptitudes comme étant extraordinaires, et que tout le monde approuve silencieusement pour ne pas faire de chicane, car c’est bien connu que ces dites compétences sont on ne peut plus ordinaires. Mais on se retient. Pourquoi? Parce que la Diva, elle ne tolère évidemment aucunement la critique. Impossible qu’elle se fasse critiquer, elle n’a de leçon à recevoir de personne. Devant cette fermeture hermétique, l’entourage accumule de la rancœur, puisqu’il ne peut manifester tout le désagrément que la Diva génère. L’entourage accumule de la rancune, puisque la Diva est égoïstement ingrate et ne manifeste jamais de reconnaissance pour tous les efforts qui sont faits à son égard. L’entourage accumule de la colère, puisque l’égocentrisme de la Diva atteint un paroxysme qui stimule un mépris jusque dans tes trippes. L’entourage accumule finalement de la haine, puisque la Diva lui draine son énergie positive et l’annihile en résidus d’excréments de personnalité. L’entourage n’a donc plus de solutions autres que de commérer à son tour pour évacuer toute cette frustration. Incapable de la contenir, il se voit obligé d’imposer aux autres cette rage qu’une certaine Diva lui procure. Constatant qu’il agit lui aussi en Diva en médisant ainsi, il se dit toutefois que lui, c’est moins pire, parce que lui, il a de bien meilleures raisons.
Une autre option est aussi de mise: la confrontation respectueuse. Afin d’aider une Diva à ne plus en être une, encore faut-il qu’elle comprenne ses torts. Et cela sera accéléré si quelqu’un émet la vérité à la personne concernée. Si toutes les options échouent, avant de sombrer dans le commérage pour évacuer le trop plein de négativisme à l’égard de la Diva, la quitter est aussi possible. Ce doit être précédé de la confrontation sans succès, puisqu’avant de rejeter quelqu’un d’intolérable, encore faut-il avoir tenté d’améliorer la situation. De toute manière, et inévitablement, ces personnes toxiques, si elles ne travaillent pas sur elles-mêmes, se retrouveront seules. M’as te prendre une note: A
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claudehenrion · 6 years
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Un monde sans religion ? “Mort, où est ta victoire ?”
  Novembre, avec les premiers frimas, invite à réfléchir à la mort : la Toussaint, qui fête des gens toujours vivants mais qui ne sont plus de ce monde, puis le “Jour des morts”, suivi du 11 novembre -où notre Armée défile sur les Champs Elysées pour honorer les morts de 14-18… Et depuis peu, une menace permanente d'attentats ajoute une dimension plus actuelle : qu'est-ce qui, en 2018, peut amener un homme à mourir pour tuer d'autres hommes ? Cette question, bien de notre temps, aurait paru idiote, au moyen-âge : c'est, évidemment, pour aller au Paradis ! Car si l'Occident a perdu, depuis, la croyance eschatologique en un “après la mort”, les musulmans pensent trouver là un laisser-passer pour le paradis d'Allah, là où le Chahid (= martyr mort au Jihad) entre sans passer par la case “jugement dernier”.
  Contrairement à ce qu'affirment journalistes et hommes politiques une fois encore unis dans les fausses évidences au premier degré, les assassins islamistes qui nous menacent sans cesse ne sont pas des nihilistes mais des hyper-croyants (même dévoyés, mais ceci est un autre problème). C'est nous qui sommes devenus une nouvelle espèce de nihilistes : il n'y a qu'en Occident que des gens revendiquent de ne croire en rien. Et pourtant, l'athéisme n'a vraiment rien à dire sur toutes les angoisses de l'Homme, par exemple sur la mort : comme sur les autres problèmes fondamentaux de l'humanité, sa nullité sans espoir est abyssale !
  Toutes les civilisations, pourtant, se sont construites à partir, sur et autour d'un système religieux, et de quelque manière que l'on regarde l'Histoire, le besoin de sacré est universel et quasi-éternel. Il faut noter que la structure qui définit une religion (existence d'un clergé, rites, églises, pagodes, temples ou torii), n'apparaît que plus tardivement, avec la nécessité de trouver des facteurs d'union de tous les hommes de la cité, et des facteurs de différenciation avec “les autres”. Du coup, nombreux sont ceux qui ont pensé que le surnaturel n'est pas obligatoire, même si toutes les tentatives de ‘’religions sans dieu’’ ont échoué, toujours et partout.               La présence d'une majuscule aux mots Nation, Science,  Europe, Internationale, Egalité, Race ou Classe (en lutte, bien sûr !)… est nécessaire pour faire croire à la possibilité d'une nouvelle déité. Nécessaire, mais très loin d'être suffisante.
  Seulement, voilà : parmi toutes les choses dont la sacralisation définissait notre civilisation et qui ont été “revues à la baisse”, dévaluées ou perdues en chemin (et Dieu seul sait combien il y en a, hélas !), la mort a perdu la place qu'elle avait dans notre culture : elle s'est banalisée jusqu'à ne plus être un frein à la folie des hommes :  pour les adorateurs d'un Dieu-Allah rendu étranger à toute humanité ou pour des mineurs en proie à cette nouvelle drogue (en plus de toutes celles qu'ils consomment) qu'est l'hyper-violence gratuite, il n'est désormais plus grave du tout de rouer de coups de barre de fer un type dont le regard ne vous a pas plu… ou de le tuer à coups de couteau parce qu'il dit Dieu là où vous dites Allah… Passants, policiers, vieilles dames,chrétiens, juifs, jeunes filles sans burka, brave vieux prêtre, Colonel au grand cœur ou spectateurs à un spectacle… plus personne ne peut être certain de ne pas tomber au champ sans honneur de la violence quotidienne…           Le tueur-en-chef du Hezbollah (= “le Parti d'Allah”, évidemment), l'affreux Hassan Nassrallah (= “la victoire d'Allah”, rien de moins !) a bien expliqué cette nouvelle ‘’norme’’ des assassins : “Nous aimons la mort plus que vous n'aimez la vie”...             Il ne fait pas de doute que ce changement de paradigme découle logiquement (je devrais plutôt écrire :  obligatoirement) de ce que notre culture judéo-chrétienne, base de tout ce qui a fait notre civilisation –et la France–  est désormais contestée, niée et tournée en ridicule jusqu'au sommet de l'Etat : “la culture française n'existe pas, et n'a jamais existé’‘ ! (sic !)… ceci expliquant évidemment cela...
  Pour l'Homo Sapiens, au terme de son évolution depuis le bonobo (pas homo du tout) jusqu'au bobo (qui est parfois homo, mais pas sapiens), la mort a toujours été, pour toutes les religions, une nouvelle naissance à autre chose, une délivrance vers un ’'mieux” inconnu mais certain. Tout cela a disparu dans la débâcle en cours, et le “vivre ensemble” a, comme c'était prévu, échoué tout court, mais surtout a échoué à prendre la place millénaire du “vouloir vivre”, ce qui nous a entraînés dans un néant dont aucune des expériences malheureuses en ’’-isme’’ qui ont été tentées depuis 3 siècles n'est arrivée à nous protéger. Tout cela était prévisible, et annoncé.
  Aujourd'hui, dans le vide sidéral qui a remplacé un possible “trop de choses à transmettre”, on croit qu'il est possible de nier tout héritage, par système… et il est même devenu “dans le vent” de raconter que, au lieu de la donner, on “inflige” la vie aux enfants qui vont naître. Cette tendance suicidaire,  dite “antinataliste” rencontre des adeptes dans certains milieux qui se piquent (aux drogues dures ?) d'être des intellectuels, et dans la mouvance hyper-violente des iso-nihilistes dits ’‘végan’’.           Elle a trouvé son porte-drapeau, un ‘’professeur’’ David Benatar, qui sévit à l'université de Cape-Town, en Afrique du Sud… et son ’'Petit livre rouge’’, “Better Never to Have Been” (= Mieux vaudrait ne pas exister) (Oxford Univ. Press), où il est dit que les humains sont une espèce mauvaise et destructrice, responsable de ‘’la souffrance et de la mort de milliards (?) d’animaux’’ (“humains et non-humains”, précise-t-il sans plus de détails -et pour cause !) et qu'il ne faut donc plus qu'ils aient d'enfants, pour le bien être de la planète… (on se demande qui pourra alors raconter combien est douce la “Loi de la Jungle”)…  Ce “professeur” trouve que “les difficultés inhérentes à vivre n’offrent pas assez d'avantages pour contrebalancer ceux d'une non-existence”… (en d'autres termes : le néant, ça doit être pas mal, pour passer ses vacances !).  Quand je vous dit que la folie est sortie des asiles…
  L'Occident semble avoir renié les raisons qui confèrent à notre existence sa valeur inestimable (un lever de soleil, un sourire de bébé, un peu d'eau fraîche, l'été…).         Jusqu'à l'avènement de cette culture de mort, l'existence était ouverte sur un horizon qui justifiait la vie à lui tout seul. Depuis… plus d'espoir, plus de suspense, plus d'attente, pas de lumière au bout du tunnel… si ce n'est des abstractions impossibles que nul n'a envie de tester : une société sans classe, une mondialisation soi-disant heureuse, une Europe sans frontières, une égalité pour tout et en tout, la paix définitive (et il y en a qui croient ça !), la justice pour tous (mais laquelle ?), la science à tout faire, en y incluant les promesses terrifiantes des transhumanistes (qui, alors que tout le monde est un peu fatigué au bout de 90 ans de vie, proposent de pousser cette expérience jusqu'à 500  ans ou davantage, et en nous menaçant de nous “augmenter” sans dire en quoi, ni pourquoi, en plus !).       Oui, mais… l'expérience nous a appris que la “justice” des hommes peut se terminer en goulag, en lao-gaï ou en erreur judiciaire, et que la science peut se terminer en bombes atomiques, en “GPA pour tous” ou en soumission aux GAFA…
  Méfions-nous donc des rêves que d'autres font pour nous, d'un monde où le “moi-je” a remplacé le “nous”, dans un présent impitoyable où le viol de notre liberté individuelle par un Etat anthropophage n'autorise plus le moindre espoir en un avenir meilleur. En ce qui me concerne, je préfère nettement les rêves d'avant, même si c'est devenu un péché de dire que, peut-être, “avant, c'était pas mal”…
H-Cl.
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claudehenrion · 7 years
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Noël, c'est mieux avec ou sans Dieu ?
  Noël, mot galvaudé s'il en fut, est devenu synonyme de “n'importe quoi”, ce qui veut dire tout, mais surtout… plus rien ! Ce mot a toujours évoqué la naissance d'un enfant dans une crèche, incarnation d'un Dieu qui a aimé ‘’son’’ humanité au point de se faire homme, pour la sauver d'elle-même… Plus récemment, c’est Sainte Consommation qu’on fête, ni vierge, ni martyre, en théorie païenne, mais en pratique paillarde. En cette période qui a gardé son nom d'avant, l'Avent, est-il possible d'espérer encore… ou faut-il déjà redouter le pire devant les comédies tragiques où se perdent ceux qui demandent à des tribunaux des raisons, toutes déraisonnables, de détruire la vie en société ? La France est rongée, “paumée” par des extravagances mortifères, indignes d'elle, sur ce qui touche au “religieux”…
   Que l'on croie en quelque chose de “non exclusivement rationnel” ou que l'on dise ne croire en rien (ce qui est encore plus irrationnel, puisque c'est inconcevable !), la naissance d'un petit enfant juif, dont l’Histoire a conservé la trace, a ‘’secoué’’ l’humanité : vingt siècles plus tard, on comprend que cet événement, le plus important de tous les temps, a ébranlé le monde romain, polythéiste, a marqué le monde juif, monothéiste, mais a aussi guidé la suite des siècles, jusqu’au nôtre, imbu de sa pauvre technique et de son savoir en miettes, loin d’avoir tout compris. 
  Pour les chrétiens comme pour tous les hommes qui se souviennent encore de temps pas si lointains où les mots avaient un sens (chacun le sien, précis, fidèle, inaltérable), Noël est une fête religieuse… Pour d'autres, qui ont préféré plein de symboles païens (un beau sapin, un gros Père Noël, et des cadeaux à en mourir), c'est “la fête des enfants”, ce qui est mieux que rien… Car d'autres encore ont volontairement perdu ce qui qui faisait d'eux des “Hommes” (c’est à dire : des animaux… dotés d'un besoin ontologique “d'autre chose”. NDLR), et ceux-là croient pouvoir se libérer des limites de leur condition humaine dans la démesure, les excès et la boustifaille. Noël, pour eux, est un rite annuel dont ils ont égaré le sens et la raison d'être : ils font la fête, mais ils ne savent plus pourquoi… Ah ! Les nuls !
  Seule parmi les nations civilisées, la France a rétrogradé la “douce Nuit” de Noël au rang d’orgie athée (militantisme oblige). Mais comme il est impossible pour l'Homme de vivre sans “quelque chose de plus grand que lui”, il a fallu ressortir de la naphtaline les antiques “Saturnales”, nos “Fêtes de fin d'année”, qui sont parfois devenues la “fête des fins damnées” !  Au nom du progrès et de la nouveauté (sic !) et en souvenir de l'improbable “déesse Raison” (1793), on prétend remplacer une explication du monde qui avait fait ses preuves par un néant qui ne peut rien donner de bon… et on tente de justifier cet échec sans appel par des dindes farcies, du foie gras et des marrons glacés ! Le niveau artistique et poétique de l’événement le plus important de l’Histoire est-il sorti grandi de la transformation en fête athée (dite laïque) de ce qui était une fête religieuse –ce qu’elle est à jamais, dans son essence sinon dans son existence ? Pour faire oublier ce gâchis, il faut au moins des soldes d’hiver et des galettes des Rois (on a oublié pourquoi ce nom !)  
  Entre la folie meurtrière d'un islam perverti et la haine destructrice d'une laïcité tout aussi pervertie, c'est l'existence-même des chrétiens qui semble être un danger (eux, un peu partout, sont en danger !)… et provoquer des prurits sur des enfants perdus des “Lumières” qui confondent “laïcité” et  “athéisme” et qui rejettent tout ce qui leur paraît relever du “non-rationnel”… comme si quoi que ce soit, sur terre, ressortissait de la raison pure : laïcs, ils doivent respecter la séparation de l'église et de l'Etat (c’est ce que font la chrétienté et le judaïsme, respectueux de la Loi, et qui sont donc irréprochablement ‘’laïcs’’, eux !).                     Mais au nom de quoi des ayatollahs d'un laïcisme réinventé et en guerre font-ils de ce principe (qui se comprend), un combat contre toute forme d'irrationnel qui les dérange au nom d'un irrationnel plus grand encore, mais qui leur convient ?
  Au nom de la tolérance, des groupes d’intolérants ont demandé à Dieu de ne plus se montrer en public et de ne plus faire tinter les cloches : “ça pourrait heurter des gens”, nous expliquent-ils sans rire… à la différence, sans doute, des prières de rue et les ridicules burkinis, ’‘qui sont culturels”. Ces idiots inutiles demandent à des juges (incultes en la matière mais syndiqués à gauche) de dire, en droit, si la naissance du Christ a eu lieu ou non dans une crèche (’’culturel’’/‘’cultuel’’) !       Un néo-athéisme fondamentaliste refuse un Dieu dit indémontrable et une religion réputée par eux seuls factice, imposée, et trop structurée… Mais c'est pour mettre à leur place la Raison divinisée et une iso-religion tout aussi indémontrable, tout aussi factice, imposée par la force, et structurante plus encore que structurée…          Le fanatisme laïciste que nous avons laissé s'installer n'a même plus conscience que les humains ont un besoin essentiel de transcendance pour être pleinement Hommes —physique et métaphysique, esprit et âme, raison et foi, physiologie et ADN, inné et acquis, réel et rêve, histoire et présent, “soi-pensée” et conscience de ce “soi’'… ce que confirment aujourd’hui les neurosciences… Quel gâchis !
  On va m’opposer que bien des hommes vivent sans aide de nature religieuse, et on aura raison : il y a peu, nous avons même eu un Président qui était fier de son indifférence à toute référence chrétienne… jusqu’au jour où il a eu besoin de la culture et de la foi d'un Jean Guitton pour franchir le cap si difficile de la maladie sans espoir : le besoin d’une lumière qui brille pour nous, très loin dans la nuit, mais qui ne sera pas éteinte lorsque nous l’atteindrons, devient criant dans les moments où nous nous retrouvons seuls avec nos angoisses !      Cette absence visible de Dieu chez certains (sont-ils plus heureux ?) est vraie, mais il faut dire à ceux qui l'invoquent que plus nombreux encore sont ceux qui vivent démocratiquement et dans une paix sociale au moins égale à la nôtre sans avoir à de se référer à une ’'Loi” pour séparer l'Eglise et l'Etat’’, (NDLR : alors que les Etats au moins aussi démocratiques que le nôtre ne manquent pas, il n'est pas facile d'en citer un seul qui ait été tenté de suivre cette démarche si clivante !).
  On a beau nous seriner le contraire (dans l'espoir de nous convaincre que c'est vrai ?), personne, hormis quelques poignées de gauchistes français, n'a besoin d'une telle loi, qui a été tripotée et modifiée plus de 50 fois en 112 ans –cf. Emile Poulat, Laïcité à la française - Fayard, 2010– alors qu'on nous raconte qu'elle ne doit être modifiée en aucun cas (les ‘’gauchos’’ nous prennent pour des cons !).        Concept honteusement confiscatoire à l’origine, ce n'est plus aujourd'hui qu'une idéologie liberticide et clivante… Et en plus, on sait depuis peu que son hostilité assumée et illimitée à la chrétienté (surtout catholique) a pour résultat démontré d'ouvrir toute grande la porte à la version la moins recommandable de l'Islam…
  Alors ? Dieu : avec nous, ou contre nous ? Et nous ? Avec, ou contre Lui?  Si, depuis quelque 3 siècles, les usines à gaz concoctées par l'humanité sans espoir avaient offert une alternative réelle, cela se saurait, et cette question serait inutile ! Qui plus est, dire, comme certains : “je ne crois pas en Dieu”, c’est admettre Son existence… en affirmant une posture personnelle par rapport à Lui.            Et enfin, s'il faut vivre avec notre temps, où tout va si vite, les “avancées” récentes de la science posent que “Dieu n’est plus seulement la conséquence d’une foi héritée d’ancêtres trop crédules, mais la conclusion de références enrichies par les progrès les plus récents des sciences” (cf. Yuval Noah Harari, Homo deus, 2017… et aussi, dans ce “Blog”, les 12 “billets” ( du 26 nov. au 17 déc. 2016) : les dernières avancées de la science sur les récits bibliques et la Révélation christique).
  Pour son malheur et le nôtre, la France est dirigée par des cuistres qui ignorent tout de notre culture judéo-chrétienne et notre histoire ! C'est grave, mais peut-être moins que le vide culturel qui accompagne cette vision des choses : se cachant derrière des problèmes qu'ils ne savent déjà pas résoudre (chômage, immigration, sécurité, éducation, économie), ils espèrent s'en sortir en donnant une mauvaise réponse à une question qui ne se posait pas. Mais être laïc n’est pas être athée !    Leur bêtise coupable, inexcusable, a fait perdre son sens à Noël, qu'ils ont remplacé par… un RIEN majuscule, sans profit pour personne. A nous de réagir, individuellement et collectivement, contre cette faute monstrueuse. Même si “une hirondelle ne fait pas le printemps” (pas plus qu'un sapin ou la suppression d'une crèche ne fait Noël), et si nous pouvons oublier un instant les menaces de la “Oumma” (= le monde musulman), osons fêter la Nativité comme elle le mérite. Ce petit début vaut mieux que leur néant systémique ! Joyeux Noël !
Voici revenu le temps des vacances scolaires, ce temps où, par convention, nos chemins, sans se séparer, vont un tout petit peu s'écarter  : mes journées vont se passer sans vous, et j'en suis triste par avance. J'espère vous retrouver en grande forme le mercredi 10 janvier 2018..(A vos agendas, pour reporter cette date !).
H-Cl
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