Tumgik
#y a que mon père qui a voté pour macron
alicelacalisse · 2 years
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dans la même famille ma grand-mère qui dit mélenchon c'est comme le pen sans le racisme et mon frère qui tracte pour la nupes le pauvre apparemment il tractait à la sortie du RER l'autre jour mais je l'ai ignoré c'est pour me tuer en fait tout ça
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Claire gilets jaunes AU fic 🦺
Hey guys... I’m so sorry this is the first thing I write when I come back dbhedjdheudh
It’s a joke fic... IN FRENCH!!!
Claire invites her friends to her parents' villa in France but at the same time, protests start in the streets of Paris.
Normally, my vocabulary should be more developed in French so let’s see how that turns out 😂
(If you guys don’t know what "gilets jaunes" are... look it up, especially on youtube ajvrhdjrhhfhdhd)
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Cela faisait déjà quelques jours maintenant que Claire avait invité ses amis dans la villa de ses parents, située dans la banlieue parisienne. Ils en avaient également près de la mer méditerranée, à Marseille et Nice, mais la majorité du groupe a voté pour un séjour à Paris. Claire attendait impatiemment le reste du groupe, elle avait bien sûr envoyé des majordomes et chauffeurs à l’aéroport pour les derniers arrivants: Karolina et Tegan. Tyler surtout, se tortillait, excité de revoir son meilleur ami malgré le fait que cela ne faisait que quelques semaines qu’ils ne s’étaient plus vus. Scholar et Alistair de leur côté étaient plutôt nerveux, ils savaient que le reste du groupe a voté pour Paris seulement parce qu’ils n’y avaient jamais été. Karolina elle, il n’y avait pas de doute, était enragée à l’idée de passer une semaine dans la région de l'île-de-France au lieu de la côte d’Azur. Et en effet, elle à remis ses idées sur la table en arrivant... même si tout le monde savait déjà exactement ce qu’elle pensait.
"J’arrive pas à CROIRE que vous avez voté pour Paris, c’est la ville la plus surcotée de l’Europe! Je sais que vous avez fait ça pour Alistair et Scholar mais vous abusez, on aurait pu être sous le soleil de juillet à Marseille et à la place on a quoi? Des rues qui sentent la pisse et une tour."
Tegan et Tyler se sont regardé... puis ils se sont souris d’un sourire qui ne dit rien qui aille. Tegan a attrapé sa sœur par ses bras et Tyler par ses jambes. Raquel, comprenant ce qui était en train de se passer, ouvra rapidement la porte du jardin. En un flash, Tegan et Tyler ont jeté Karolina dans la piscine. Les deux amis se tordaient de rire avant que Tyler se reprenne, Tegan lui, rigolait si fort qu’il faisait des bruits digne d’un dauphin.
"On s’excuse votre Altesse Karolina du Royaume de Prague. Mais puis-je dire que vous êtes incroyablement ravissante sous ce soleil de juillet?"
"Tyler, je te jure qu’un jour je vais te niquer ta-"
"Sssshhhh! Pas de gros mots jeune fille. Si tu restes calme je t’inviterait à San Francisco."
Ça a pris tout le sang-froid du monde à Karolina pour qu’elle se retienne de lui attraper la jambe et de le lancer dans la piscine à son tour. Elle savait que son mascara avait coulé, ces merdes ont toujours la mention "waterproof" mais ne le sont jamais. Par complicité, Neha se lança de son plein grès dans la piscine, éclaboussant Tegan et Tyler au passage. Après quelques minutes, elles se sont toutes les deux relevés, en direction de la salle de bain pour prendre une douche et se débarrasser de la puanteur insupportable du chlore. Pendant ce temps, Tyler mettait du Maître Gims sur son baffle.
"Woooooooo!!! Il faut qu’on se mette dans le mood français! Soyez pas timides!!! C’ÉTAIT UN PHÉNOMÈNE, ELLE N’ÉTAIT PAS HUMAINE, LE GENRE DE FEMME QUI CHANGE LE PLUS GRAND DÉLINQUENT EN GENTLEMEN-"
Il chantait assez bien les paroles, Tyler ne mentait pas quand il disait qu’il a un bon niveau en français. Claire s’est retenue de dire à Tyler que plus personne n’écoutait du Maître Gims ces derniers temps. Les chansons étaient aussi bien qu’avant mais comme tous les artistes, il avait déjà connu son moment de gloire. Maintenant les francophones n’écoutaient plus que Angèle, Niska et... non en fait Claire n’en était pas sûre non plus. Elle n’était pas du genre à suivre les médias, qui sait? Peut-être que Gims était revenu sur le devant de la scène et elle n’en avait aucune idée. Tout allait parfaitement bien avant qu'Axel tourne l’attention du groupe vers la télé que personne ne semblait regarder. Sur l’écran, il y avait une horde de gens qui lançait des pierres sur des voitures de police. Claire les reconnu tout de suite.
"Ah! C'est les gilets jaunes. Ils font la grève contre euh... Macron. Mais je sais pas trop ce qui se passe dans les détails, désolé..."
À ce moment précis, Neha et Karolina sont sorties de la douche. Est-ce qu’elles avaient pris la douche ensemble...? Qui sait. En tout cas, Karolina n’était pas ravie.
"Ah mais c'est super. Donc non seulement nous sommes à Paris mais en plus les rues seront pleines de manifestants? C’est merveilleux. J’aurai encore préféré aller à Bruxelles pour manger des gaufres sous la pluie."
Heureusement (ou malheureusement), Raquel eut une idée. Un petit peu à côté de la plaque mais merveilleuse quand même.
"Et si... on allait manifester aussi?"
Les yeux de Claire se sont illuminés, elle n’avait jamais osé le dire, mais au fond d’elle le sang d’une française bouillonnait de l’envie de tabasser la gueule de la police avec des cailloux. C'était pas très orthodoxe mais elle ne pouvait ignorer ses instincts naturels. La haine envers le gouvernement était gravé dans son ADN... oui, la France... ce pays magnifique où les gens au pouvoir se font décapiter.
"Oui!!! Enfin... Je veux dire... ça pourrait être chouette. Si on marche à travers Paris avec le point de vue d’un touriste, ça va vite devenir un inconvénient. Mais si on décide de faire parti des manifestants... Ça pourrait non seulement aider le peuple français mais en plus on pourra profiter de notre séjour au maximum!!!"
Vue le ton qu’elle prenait, c'était clair que Claire s’en battait les couilles du peuple. Elle voulait juste péter la gueule d’un policier. Tadashi n’était cependant pas convaincu de cette idée. Il a donc demandé de faire un vote à main levé et bien sûr, la majorité était pour.
"Bon... Je vois que vous voulez absolument foutre la merde partout où vous allez donc je veux bien mettre un gilet jaune mais je refuse de participer à la grève. Je resterai derrière la foule."
Ne perdant pas de temps, Axel lui rétorqua son commentaire comme d’habitude.
"Et c'est toi qui dit ça, Tas-de-merde? Si je connais quelqu’un qui aime foutre la merde, c'est bien toi mon pote."
"Je suis pas ton "pote" Axel. Et non, je ne fous pas la merde, je vous tiens juste à carreaux. C'est tout."
"Ah ouais? Tu vas nous mettre des colles en France aussi?"
Si ça continue comme ça, c'est Tadashi qui va se faire exécuter. Son tempérament et son envie de maîtriser tout autour de lui pourrait ultimement mener à sa fin si il vivait en France.
"Enfin bref, si Tadachieur vient, tout le monde vient. Pas d’excuses."
Claire a demandé aux chauffeurs de les déposer non loin des Champs-Elysées, ils se sont facilement procurés des gilets jaunes, certains manifestants en donnaient même gratuitement. Quant aux Champs-Elysées... c'était le carnage. Des milliers de gens qui se lancent sur les policiers, détruisent les panneaux, les lampadaires, les voitures, tout. Du coin de l’œil, il y avait parfois des explosions non loin de l’avenue. Dans la folie du moment, Claire et ses amis se sont mis au boulot.
Tegan montait sur des lampadaires avec l’aide des ouvriers qui manifestaient, ils avaient des camions et des échelles. Il prenait des photos de la pagaille et quand il est redescendu, il a hacké quelques sites du gouvernement français, il y mettait les photos qu’il a pris avec le hashtag "PoliceLivesDon’tMatter."
Tyler pendant ce temps, est devenu ami avec des artistes de rues, il commença à taguer des belles grosses bites sur les murs des bâtiments.
Karolina et Neha rentraient illégalement dans des bâtiment à travers les vitres cassées pour admirer les architectures haussmanniennes. Elles ont commencé à prendre des photos pour leurs instagrams avec leurs gilets jaunes. Karolina s’est accroupie sur une des photos, prenant la pose stéréotypée des barakis slaves.
Axel avait emprunté une guitare et un micro à l’un des manifestant, il chantait "AUXXXXX CHAMPS-ELYSÉÉÉÉES!!!" du haut d’une voiture comme un dingue. Des centaines de personnes l’ont rejoint. Ce concert improvisé était finalement devenu la chanson des gilets jaune.
Ellie, avec l’assistance de quelques ouvriers, avait réussi à mettre en panne les voitures des policiers. Elle a ensuite rejoint le tas de gens en lançant des pierres sur les voitures immobiles. Les manifestants étaient très contents de son intervention, ils l’ont alors porté sur leurs épaules pour qu’elle puisse mieux lancer les pierres. Ils pensaient sûrement que c'était une enfant de 12 ans mais qu’importe...
Alistair et Raquel utilisaient leurs arts martiaux sur les policiers. C'était enfin temps de voir si ces techniques fonctionnent dans une vraie bagarre. Coach D avait une fois dit "n’utilisez pas votre force dans un combat sans un arbitre" mais il avait TORT. Péter la gueule d’un policier était bien mieux que de protéger des valeurs inutiles.
Scholar de son côté ne savait pas trop quoi faire alors elle filmait la scène du haut d’un bâtiment pour envoyer la vidéo à son père et ses amis. Elle y faisait ses propres commentaires, surtout quand elle zoomait sur le match de Raquel et Alistair contre les policiers français.
"Du taekwondo?! Non, du judo!?!? AAAAAHH! C’EST DU MMA!!!"
Tadashi regardait la scène partir en flammes... littéralement. Il voulait appeler la police mais le seul problème était que la police était DÉJÀ là. Ils étaient impuissants devant la rage du peuple, c'était un combat perdu d’avance... Et puis merde. Tadashi est rentré dans des supermarchés ravagés, voulant vider les caisses. Un petit cambriolage n’a jamais fait de mal a personne.
Sortant d’un des bâtiments en feu, c'était Claire avec une bouteille d’alcool et des allumettes. Malheureusement, elle ne savait pas où se procurer des bouteilles d’essence. Elle en demanda plusieurs à un de ses majordomes. Claire s’est trouvée un nouveau passe-temps favori: provoquer des incendies!!! Voir les bâtiments partir en flammes lui donnait l’impression d’être en 1789, la révolution française! Wow! Un moment historique était en train de se produire devant ses yeux! Bientôt des véhicules avec le logo de "France 24" sont venus sur place pour filmer ce chaos. Ils étaient sûrement en direct. Claire s’avança d’un pas décidé vers la femme qui parlait devant la caméra et elle lui arracha le micro des mains.
"HÉ MACRON TU M’ENTENDS? APRÈS AVOIR BAISÉ TA COUGUAR DE PROF TU BAISES LA FRANCE MAINTENANT?! TU VAS VOIR ON VA T’ENCULER MON POTE. T'AURAS TELLEMENT MAL AU CUL QUE TU POURRAS PLUS DE RELEVER À CAUSE DES RECTORRAGIES."
Claire renda poliment le micro à la femme qui était dans un état second après s’étre faite niqué les tympans.
"J’adore votre manteau! Vous l’avez acheté à H&M?"
"Non... À Bershka..."
Claire s’aperçu du fait que ses majordomes revenaient avec des bidons d’essences et elle s’éclipsa aussitôt.
"Woah! C’est merveilleux. Passez une bonne journée!"
Il était peut-être grand temps d’aller brûler la Mairie.
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lily-yvonne · 4 years
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MESSAGES SUCCESSIFS DE : YAHWEH-ÉL-SHADDAÏ ; YESHOUAH ; MYRIAM Le 8 Mai 2017, pendant la Prière de 15 h - ( Notre-Dame du Sacré-Cœur )
« Mon Cœur est rempli de fureur, parce que la majorité des Français a désobéi à Mon envoyé et Mon fils en second ! Le peuple français, dans un esprit enténébré, a choisi de te désobéir et de te mépriser, mon enfant bien-aimé ! Il a fait un choix terrible pour son avenir qui lui coûtera la vie ! J’avais dit à mon peuple : “Je mets devant toi la vie avec la bénédiction afin que tu vives, ou la mort avec la malédiction.” 1 Cette Parole est toujours d’actualité. Le peuple français, dans un esprit enténébré, a choisi de te désobéir, en votant pour un président maudit de Mon Cœur ! Le peuple français, dans un esprit enténébré, qui a voté pour ce fils de Satan, devra subir les conséquences de ses actes ! Il a choisi la mort et la malédiction, il aura la mort et la malédiction, Oracle de Yahweh ! Je rappelle que celui qui est avec toi, est avec Moi ; que celui qui te bénis, possède Ma bénédiction ; et celui qui te méprise, Ma malédiction est sur lui et il est déjà jugé ! Que cela soit ! Que cela soit ! Que cela soit ! Mon enfant bien-aimé, d’autres épreuves douloureuses t’attendent. Sois fort et courageux, car Moi, ton Père de toujours, Je suis avec toi et Ma bénédiction est sur toi. Que cela soit ! Je suis YAHWEH ! »
« Mon Frère bien-aimé, je viens à la suite de Mon Père et le tien, pour te confirmer Sa Fureur et la Mienne ! Je rappelle que la désobéissance a un coût : l’enfer ! Le peuple français est vraiment couvert d’un esprit enténébré pour avoir choisi de voter pour un démon, maudit par le Ciel ! Un démon qui perpétuera dans la lignée de ses prédécesseurs à outrager Dieu, par : la destruction des vraies valeurs morales, la dépravation de la jeunesse, la poursuite active des plans sataniques, ourdis depuis des décennies dont, notamment, celui de la déchristianisation de la France, ainsi que celui du génocide mondial ! La majorité du peuple français ne possède plus aucun discernement, car il est incapable de faire la différence entre le bien et le mal, ou la vérité du mensonge ! Il préfère se laisser bercer dans l’illusion de la fausse liberté républicaine, avec ses valeurs iniques et pernicieuses pour les âmes ! Mais c’est son choix, et il devra en payer les conséquences, puisque telle est la Justice de Dieu ! Comme l’a écrit Mon Paul : "On ne se moque pas de Dieu ? Ce qu’on sème, c’est aussi ce qu’on récolte !"2 Dans un Message précédent, j’avais fait écrire à Mon Frère bien-aimé : “Si vous n'obéissez pas, ne vous étonnez en rien des désastres épouvantables qui vont survenir et se succéder les uns aux autres, tout en grandissant en amplitude. Non, on ne se moque pas de Dieu, et le Jour de YAHWEH est déjà présent ! Mon Père et Moi nous vous avons tourné le dos pour laisser la place à l'Ennemi et à ses milliards de démons, afin que vous soyez confrontés à la grande Épreuve. Aujourd'hui, vous confondez le bien et le mal, le vrai et le faux, ou encore Dieu et le Diable, et bien demain, cette confusion s'accroîtra pour tomber dans le chaos total !...” 3 Cette prophétie est d’actualité ! Les coupables sont aussi ceux qui se sont abstenus de voter, car ils auraient pu faire pencher la balance de l’autre côté, et ils ne l’ont pas fait ! Mais ils sont aussi coupables que les autres qui ont voté pour la marionnette de Satan, parce qu’ils ont agi avec tiédeur, et comme il est écrit : “Je vomirai les tièdes !”4 J’avais aussi fait écrire à Mon Frère bien-aimé, il y a quelques temps, qu’une femme serait élue présidente de la république française, mais Satan a mis tous ses pouvoirs en action, avec l’aide de ses suppôts, afin de contrer cette prophétie. Seulement Dieu est plus puissant que le Diable, et vous aurez droit bientôt à un retournement de situation inattendue ! Satan a tout mis en oeuvre pour te discréditer aux yeux de tous, parce qu’il te craint et il ne veut pas que tu fasses échouer ses plans monstrueux de destruction des âmes ! Depuis quelques mois il donne l’impression d’avoir gagné contre toi, et il poursuivra dans ses abjections pour te salir davantage. Cependant, sa basse et vile stratégie ne prendra effet que sur les esprits embrumés qui, déjà, te critiquaient et te jugeaient préalablement. En revanche, sur les esprits éclairés, son plan odieux n’aura aucune prise. La lourdeur de ses actions ignobles ne peut pénétrer que les cerveaux déjà trop imprégnés par les maudites stratégies de cette république franc-maçonnique. Mais tous ceux qui possèdent encore la faculté de discernement, les manœuvres grossières de Satan n’auront aucun effet sur des esprits éclairés. C’est donc la sélection qui se poursuit au travers de toi, Mon Elie, telle que Je te l’avais fait écrire. C’est pourquoi, Je te le dis en vérité, ne te formalise pas par les actions maléfiques de Satan, qui apparaissent comme spectaculaire, mais ce n’est que de la grande illusion, de la poudre de perlimpinpin, juste pour piéger les êtres sans intelligence. Nombreux sont ceux qui se délectent du scandale et le fait partager ! Toutefois je le répète : “Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive !” 5 De faire partager des rumeurs infondées, c’est le viol du huitième Commandement de Dieu et qui est donc passible de la géhenne éternelle ! C’est à chacun de surveiller ses pensées, ses paroles et ses actions quotidiennes, et non pas de se laisser entraîner par les facéties du démon. N’oubliez pas que chacun d’entre vous devra rendre des comptes à Dieu lors du Jugement. Là seront les pleurs et les grincements des dents ! Malheureusement, la majorité du peuple français a agi avec désinvolture, en se laissant imprégner par les mensonges de l’imposteur qui est actuellement au pouvoir. Mais cette imposture n’est qu’un scandale de plus qui fera chuter à la fois le peuple français et son chef d’État ! Le peuple français devra subir les conséquences de ce scandale qui a mis tout le Ciel en émoi ! Du fait de cette odieuse imposture, qui aura des répercussions catastrophiques sur la France, l’Europe et le monde, Je t’autorise exceptionnellement à transmettre ce Message rempli de douleur, par tous les moyens que tu jugeras utile, afin de faire comprendre au peuple français que la Sainte Trinité est outrageusement indignée par ce comportement irresponsable d’un tel vote ! Il devra en tirer les conséquences qui s’imposent ! Pour les esprits qui sont encore éveillés, Je rappelle de nouveau la phrase que j’avais dite à Mon Frère bien-aimé : “Par l'Envoyé de Dieu, Mon Elie, vous avez le choix : soit de vous rassembler dans l'obéissance autour de lui, ou en subir de graves conséquences. Que cela soit !” 6 Quant à toi, Mon Frère et Mon ami, Je compatis à ta douleur, et Je te soutiens dans ce combat difficile qui est le tien. Mon Divin Cœur est avec toi et en toi. Garde confiance et courage dans la Foi. Amen, que cela soit ! YESHOUAH. »
« Je viens à la suite de Mon Fils bien aimé pour venir te parler, mon enfant si cher à Mon Cœur Immaculé. Ce Cœur Immaculé souffre de te voir dans cet état d’anéantissement, mais il souffre encore plus de constater la dégradation de Ma France, la Fille ainée de l’Église ! Comme je te l’avais déjà dit, elle s’est enlisée dans la fange. 7 Ce vote infâme, par la majorité des Français, aura des répercussions extrêmement graves pour son avenir. Je me rends compte, avec grande consternation, que le peuple français a perdu la tête, car il ne sait pas ce qu’il a fait en votant pour un démon aussi monstrueux et fourbe que son prédécesseur, voire pire ! Ma tristesse est profonde de constater la déchéance de la France et mon Cœur Immaculé saigne abondamment ! Néanmoins, afin d’anéantir l’action puissante de Satan, Dieu va intervenir bientôt pour remettre de l’ordre, mais les répercussions seront épouvantables pour le peuple français. Priez mes enfants, et faites de très grands sacrifices, car l’heure est grave et de nombreuses âmes sont en danger de mort ! Mon enfant bien aimé, je suis avec toi dans les souffrances qui sont tiennes et je te soutiens avec tout mon Amour. Garde l’espérance dans les épreuves, car ta souffrance n’est pas vaine et la victoire est au bout de tes sacrifices. J’ai entendu ta prière et tu seras exaucé très bientôt. Ta mère céleste qui t’aime. MYRIAM. »
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1 La Sainte Bible : Deutéronome, Chapitre30, versets15 ; 19.
2 Lettre de saint Paul aux Galates : Chapitre 6, verset 7. 3 Message du Christ transmis à Frère ELYÔN en date du 14 11 2013. 4 Apocalypse de Saint Jean : Chapitre 3, verset 16. 5 Évangile selon Saint Matthieu : Chapitre 18, verset 7.
6 Message du Christ transmis à Frère ELYÔN en date du 16 09 2013.
7 Lire le Message de la Sainte Vierge Marie révélé à Frère ELYÔN en date du 30 04 2013.
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http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
https://www.youtube.com/watch?v=1qI8FeNbFsM&t=621s
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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claudehenrion · 5 years
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Dictature ? Vous avez dit ''dictature'' ?
Devant le reproche cent, mille fois fait ces temps derniers que ''la France serait en train de sortir de la forme de démocratie à laquelle nous sommes habitués'', ce qui est indiscutable pour qui ne vit pas séparé du peuple par des cohortes de CRS surarmés et des hurlements de sirènes stridentes (et entouré d'iso-Benalla, le mensonge toujours à portée de main), notre Président-déconnecté a piqué une grosse colère, frappant l'air derrière les micros, en pestant : ''nous ne sommes pas (encore ?) dans une dictature''. Ce qui, bien sûr, n'est pas (encore ! -bis) le sujet !
Il y a peu, dans un ''billet'' qui fêtait ''le numéro 1000'' de ce Blog, j'écrivais : le fait que, seul contre tous, le Président se sente encore dans une vraie démocratie n'engage que lui : c'est une question de “où on place le curseur”'. Il faut donc lui rappeler que, entre ''sortir de la démocratie'' et ''vivre dans une dictature'', il y a... le mince espace qui nous sépare encore de ces deux expressions : la critique qui lui est faite est qu'il conduirait la France vers une sortie de la démocratie afin de mieux y instaurer une dictature, fut-elle ''soft'', et qui est déjà parmi nous. S'il n'a jamais entendu parler de la ''dictature intellectuelle'' qu'a si longtemps exercé la Gauche, pour le plus grand mal de la France... et dont il a pris le relais avec la fougue propre à son âge, il faut vite lui en parler pour qu'il ne meure pas idiot !
Lorsque l'on parle de ''dictature'', les références sont ''1984'' et ''La ferme des animaux'', de George Orwell, sur l'atroce dictature communiste, Mais Orwell y trace également les grandes lignes de ''LA Dictature'' en tant que ''phénomène qui peut renaître de ses cendres'' en employant des moyens divers, mais nombreux, tels que  la diminution des libertés (et, pire encore, de la Liberté), l'appauvrissement de la langue, une redéfinition du mot ''vérité'', la réécriture de l'Histoire (voire sa suppression), la négation des vérités éternelles de la ''Nature'' (rien à voir avec la météorologie-au-jour-le-jour que les cuistres ont rebaptisée ''écologie'' ou ''CO²''), et propager la haine entre les citoyens... En regardant ce qu'est devenue notre pauvre France, je me demande comment on peut éviter de se sentir concerné !
En ce qui me concerne, moi, j'ai en permanence l'impression que mon pays n'est déjà plus tout-à-fait démocratique, entre le ''flicage'' perpétuel des radars sur routes et en ville, les millions d’euros dépensés en matériels sophistiqués qui traquent la moindre infraction au stationnement... le croisement des fichiers fiscaux, médicaux et sociaux (facebook) entre eux et avec tous les autres... les interdictions qui frappent la voiture, la circulation, la nourriture, l'argent, le temps, l'air qu'on respire ou les valeurs morales (confisquées par le ''progressistes'' qui en ont fait une foire aux bestiaux)... avec l'interdiction de ceci et cela, partout, en augmentation exponentielle, et aussi la diminution ininterrompue des libertés individuelles dans tous les domaines (l'Etat-Léviathan ayant sauté sur l'aubaine du réchauffement climatique pour étendre son emprise sur absolument tout ce qui bouge... ou pas !) 
Ou les tripatouillages des résultats des élections (NDLR : Un grand Merci, MM. les Conseillers d'Etat !), la généralisation d'un ''Novlangue'' qui ramène le vocabulaire à des mots sans définition qui obscurcissent des concepts foireux (''Un père, a osé dire le chef --qui a un problème avec ça-- n'est pas forcément de sexe masculin''... DONC, ce n'est pas un père, dont la seule définition connue est : ''Parent de genre masculin d'un enfant. L'équivalent pour désigner un parent de genre féminin est la mère'' ! -CQFD)... la toute-puissance de l'Administration en général et de la Justice en particulier (nous en parlions hier), sans oublier l’affreuse idéologie ''gaucho-bobo-soft-repento-pleurnicho-commémo-islamo-cool-zen-écolo'' qui est enseignée dans nos écoles, avec interdiction de tout désaccord ou de toute critique...
Et je n'ai pas l'impression de rêver, non plus, quand je constate que les médias sont ''aux ordres''... qu'un ''faux réel'' fabriqué devient la vérité officielle (exemple : ''la culture française n’existe pas'', ou : ''le colonialisme français en Algérie est l’équivalent de la Shoah'' --aux chambres à gaz et aux six millions de morts près, tout-de-même !)... que toute pulsion de vie est en voie de désorganisation complète, à travers la confusion sexuelle quasi-obligatoire et des manipulations génétiques, obstétriques et chirurgicales (remboursées, puisque néfastes), le tout étant réputé ''médicalement assisté'' (et offert par une Sec-Soc qui n'a plus un sou pour soigner les vraies maladies de ses nationaux)... sans oublier l'assassinat de ''la Famille'', la seule cellule qui a toujours fonctionné, et celui, légalement accepté, de millions de ''bébés-en-puissance'' désormais appelés ''gamètes'' par une ministre ivre d'admiration devant sa propre nullité... ou aussi la psychiatrisation de toute pensée critique, l'invention d'ennemis fantomatiques (les fake news, les populistes, les conservateurs, les retraités) et la négation des vrais dangers (l'islam, les migrations invasives, le progressisme, la déchristianisation de l’Europe)... ou une relecture mensongère de l'Histoire (une spécialité du macronisme au crépuscule).
La liste est interminable, mais elle semble se sublimer elle-même dans quelques constatations qui font mal : le formatage caricatural de tous les enfants... la mise au pas d'une opposition ramenée a un rôle de ''faire-valoir'' (ex. : Marine lePen est une fasciste, soi-disant ''à tuer''... mais surtout à bichonner en vue du second tour de la ''Présidentielle''!)... le règne du mensonge d'Etat (une spécialité de Castaner, qui a été mis à ce poste pour cette raison), ou le fait de ne gouverner qu'avec des clones (Philippe), des cuistres (Buzyn), des dangers publics (Schiappa) ou des nullités (tous les députés ''En Marche’‘) pour que rien ne vienne ralentir la marche en avant... vers le recul brutal de leurs victimes, ainsi rendues dociles, conformistes et malléables. Il est exact que la France n'est pas (encore) dans l'horreur de ''1984'’. Mais quand on bricole la filiation au profit de la reproduction artificielle, et quand une loi humaine (plutôt inhumaine !) prétend remplacer le principe biogénétique naturel, aussi vieux que l’humanité, par une inversion normative de la procréation sexuée... on peut, on doit se demander qui se fout de la gueule de qui... 
Pour être honnête, il faut dire qu'Emmanuel Macron ne fait que prendre place dans la liste des présidents qui ont contribué à ce triste état des choses depuis quatre décennies, de Mitterrand post-1983 jusqu'à Macron 2020 en passant par Chirac et Hollande (et même Sarkozy, un peu). On retrouve une politique constante, celle de Maastricht et de l'Europe des technocrates... Le ''choix'' (?) qui nous est proposé à chaque ''présidentielle'' n’est en réalité que celui d'un changement d'homme, de style, de tempérament, de caractère ou d’allure, et à la rigueur de ''first lady'', de la délicieuse Carla à l'envahissante Brigitte... mais pas de changement de politique.
Nos présidents appellent ''un changement'' chaque virgule qui devient point virgule, et parlent de ''progrès'' à propos du ''serial killing'' de bébés à naître ou la location des utérus de femmes pauvres. Ce système traite de fasciste quiconque pense que ces régressions sont tout, sauf des ''progrès'', mais ''en même temps'', il encense un Pierre Bergé, ce répugnant ami de Mitterrand qui a voté Chirac, soutenu Delanoë puis Hidalgo et financé Ségolène Royal, avant de déclarer son amour à Macron et qui disait : ''Louer son ventre pour porter les enfants des autres, c’est la même chose que louer ses bras dans une usine ou aux caisses d’un supermarché''.
Dans sa grosse colère contre ceux qui redoutent une ''soft-dictature'' (cf. la loi ''Avia'' !), Macron a jeté : ''Mais allez-y ! Essayez la dictature et vous verrez ! ''… alors que c'est justement pour arrêter ''En Marche'' avant qu'il ne soit trop tard que la France entière est dans la rue, à l'arrêt, sur les ronds-points, en colère, au bord de la violence : elle n'en peut plus de ces ‘’progressistes régressifs’’ qui, si on les laisse faire, nous préparent un effroyable enfer terrestre qu'ils appellent ''paradis''...
H-Cl.
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utopiedujour · 5 years
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POUR QUI VOTEZ-VOUS, FRÉDÉRIC BEIGBEDER?
PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD VIVIANT / PHOTOS PATRICE NORMAND/LEEXTRA
Le nouveau roman de Beigbeder s’intitule
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. Pas facile à dire. Lui, dont on se souvient qu’il a été publicitaire dans une vie antérieure, fait son petit Hugo, et l’intitule L’homme qui pleure de rire. Il y renoue avec son double, Octave Parango, et raconte la nuit, pleine de Gilets jaunes et de danseuses du Crazy Horse en grève, de kétamine (un antidépresseur pour cheval) et de Porsche qui brûlent, avant laquelle il va se pointer à France Inter, pour une chronique matitudinale ni faite ni à faire… Satire d’un monde satirique. Et sans doute le meilleur roman junkie aristocratique sur la révolution inavouée en cours. Soit, mais pour qui votez-vous, Frédéric Beigbeder?
En 1981, j’avais 16 ans. Toute ma famille avait voté Giscard. Alors, quand le visage de Mitterrand victorieux est apparu à la télévision, la maisonnée a bien cru qu’il fallait s’exiler en Suisse. Il faut dire que mon frère, Charles, était inscrit aux Jeunesses giscardiennes. Ensuite, curieusement, mon père est devenu pote de François Mitterrand. On habitait rue de Bièvre, c’était notre voisin. On avait des amis communs, notamment une jolie demoiselle qui s’appelait Anne-Catherine Joineau, qui habitait l’étage en dessous de Mitterrand. On allait quelquefois bruncher chez elle et on croisait le président dans la cour de l’immeuble. Une anecdote marrante: mon père a expliqué un jour à Mitterrand le sens du mot «brunch», qu’il ne comprenait pas, en lui disant que c’était la contraction de breakfast et de lunch. Du coup, j’ai voté pour lui en 1988. Il faut dire aussi que j’étais embringué dans Globe, qui deviendra Globe Hebdo, qui militait clairement pour sa réélection.
Dans ton nouveau roman, tu évoques longuement le Caca’s Club, cette secte de fêtards que tu as fondée lorsque tu étais à Sciences Po. Y avait-il quelque chose de politique là-dedans?
C’était un engagement dans le désabusé, presque dans le dégagisme, déjà. Le nom même de «Caca’s Club» disait bien tout le nihilisme de l’affaire. N’y avait-il pas Jean-François Copé dans le Caca’s Club? Oui, j’ai vérifié, il payait bien sa cotisation. Mais c’était déjà un énarque, copain de mon frère, bosseur, sérieux, qui venait juste s’encanailler dans nos soirées. Je ne conserve, à dire vrai, aucun souvenir de lui, à part la soirée Tchernobyl, où il est venu avec sa combi de protection antiatomique de l’armée, avec le masque à gaz et tout. Quel dommage que je n’aie pas gardé de photo! Bon, il y avait tout de même trois cents membres du Caca’s Club, heureusement que je n’ai pas conservé tous les dossiers… (Rire sardonique). Ce que je raconte dans mon livre, c’est qu’après la chute du mur de Berlin, tout engagement semblait ridicule. Dès que tu prétendais changer le monde, tu étais disqualifié. Il fallait absolument ricaner. Et nous ne faisions que boire et tourner tout en dérision. Le Caca’s Club s’est sabordé en 1994. Et aujourd’hui, je me rends compte que cette dérision permanente nous a fait perdre quatre décennies. Je ne suis pas en train de m’autoflageller, attention. On s’est bien marré. Mais le problème de l’humour permanent, c’est l’immobilisme. Les Gilets jaunes ont servi de révélateur à ce sujet: eux n’ont pas le temps de rigoler. Pour qui votes-tu en 1995?
Je n’ai pas dû voter au second tour. Le choix entre Jospin et Chirac n’avait rien d’excitant. Pour le reste, à cette époque, j’étais un mec vestimentairement de droite, mais avec des idées d’extrême gauche. Dans ma famille, il est tellement prévisible d’être de droite! Mes deux grandspères étaient royalistes, catholiques, conservateurs. Mon père a fait ses études à Harvard Business School, c’est un homme d’affaires à moitié américain. Par rébellion primaire, je désirais donc être de gauche. J’étais le petit dernier, je voulais être le vilain petit canard, pour me faire remarquer.
Au point de t’occuper en 2002 de la campagne du communiste Robert Hue.
Je me souviens de la tête des vieux militants dans l’ascenseur du siège, place du Colonel Fabien, ils étaient effondrés, horrifiés! Ils disaient: «Le défilé Prada (auparavant, la marque Prada avait organisé un défilé de mode au siège du PC – NDLR), et maintenant lui, c’est vraiment la fin! » Cet épisode résulte de mon roman 99 francs, un livre d’énervement et de colère sur ce que j’avais vu dans l’univers de la pub et qui rejoignait, de fait, les discours anticapitalistes et altermondialistes de l’époque. Des extraits du livre étaient cités dans les actes du Parti communiste. J’étais tellement flatté! Bref, un jour Robert Hue m’appelle directement et me dit: «J’ai lu 99 francs, on est d’accord sur tout, ne voudriez-vous pas venir à des réunions et trouver des idées?» Excuse-moi de me vanter, mais dans 99 francs je disais exactement ce que dit Greta Thunberg aujourd’hui. La croissance éternelle n’est pas possible, des choses comme ça, qu’elle peut dire, je les ai écrites il y a vingt ans. Sans trop de mérite non plus, puisque le Club de Rome le disait déjà en 1972. Je me souviens que j’allais à des manifs antipub, avec le mouvement «Adbusters» («Casseurs de pub» en français). Aujourd’hui, ils font un très bon journal (presque aussi bien que le tien) qui s’appelle La Décroissance. Bref, cela fait cinquante ans que nous sommes au courant que la société de consommation bousille la planète. Mais cela n’a rien à voir avec le social. Être contre la manipulation des masses et la surconsommation qui détruit l’environnement n’est pas une idée exclusivement de gauche. Ce qui est de gauche, c’est de vouloir partager les richesses. Ce n’est pas le cas d’Octave, le personnage de 99 francs: il a un grand appart’, une belle bagnole. Tout ce qu’il veut, c’est boire, draguer les filles. Il vit une vie de luxe frénétique. Il est juste lucide à propos des conséquences de la publicité sur les cerveaux.
Tout cela a un peu échappé à Robert Hue…
Oui, il a cru que j’étais communiste. Alors qu’on se rejoignait simplement sur l’analyse des excès de la consommation, ce qu’on pourrait appeler l’hypercapitalisme. Pour le reste, nous nous sommes bien entendus. On avait trouvé ce slogan: «Pour que la gauche reste de gauche». Autrement dit: si vous votez pour Robert Hue, vous envoyez un message à toute la gauche pour qu’elle n’oublie pas d’être ce qu’elle est. Bon, peut-être était-ce un peu trop cérébral, pas assez séduisant, un peu trop comme une pub antipub. En fait, mon message était le suivant: que la gauche reste de gauche, que la droite reste de droite, faute de quoi les gens s’en iront vers les extrêmes. Mon diagnostic était juste, puisque Le Pen arrivera au second tour. Et malheureusement, Robert Hue n’a fait que 3 %. 2007? Concernant cette élection, j’ai un peu honte de ce que je vais raconter et que je n’ai encore jamais dit. À l’époque, habitant rue Bonaparte, je votais dans l’école primaire de la rue Saint-Benoît. À Paris, on peut voter jusqu’à 20 heures. Mais, par la Belgique et la Suisse, tu connais les résultats vers 18 heures. Donc, je dois avouer que j’ai voté Ségolène Royal à 19 heures, en sachant déjà que Sarkozy avait gagné. Voter pour elle en espérant qu’elle gagne, OK! Mais voter pour elle en sachant qu’elle a perdu, c’est vraiment centriste et lâche! (Rires). D’ailleurs, au premier tour, j’ai dû voter Bayrou.
Que tu connais bien…
En effet. C’était un ami de ma grand-mère. Il connaît bien la maison de famille à Pau, il y a même emmené Macron cet été. François, on peut parler littérature avec lui, ce qui n’est pas le cas de la plupart des hommes politiques. Et puis, il a la qualité de ne pas trop choisir son camp, ce qui me plaît bien! (Rires) Je m’aperçois que je dis maintenant le contraire de ce que je disais précédemment sur l’importance du clivage gauche-droite! Tu sais, je suis évidemment heureux que tu me poses toutes ces questions, mais cela m’a toujours fait un peu chier, la politique. Bien sûr, je sais que c’est important. Mais dans un pays qui n’arrive pas à changer, et où les hommes politiques, qu’ils soient élus ou pas, sont à peu près interchangeables et ne font rien, tu finis par ne plus y croire. Je sais bien que les gens qui disent se foutre de la politique sont généralement des gens de droite. Ce doit être l’âge, il va falloir que je me résigne… La vie politique intéressera peut-être quelques historiens du futur, mais pour moi, la seule chose qui compte réellement, ça reste la littérature.
Eh bien, parlons-en.
Dans la littérature française des années 90, avec Virginie Despentes, Michel Houellebecq, Guillaume Dustan, toi, bien sûr, ce qu’on observe, c’est précisément le retour d’une forme d’engagement politique dans le roman, qui avait complètement disparu dans la décennie précédente, plus occupée de jeux formels avec le langage. On voit réapparaître l’entreprise, la société, plus qu’un engagement politique clair. Houellebecq, nous pensions à l’époque d’Extension du domaine de la lutte qu’il était d’extrême gauche ou communiste, on ne savait pas trop… Maintenant, on voit mieux où il se situe! (Rires). Mon engagement en littérature commence avec une nouvelle, publiée dans Nouvelles sous ecstasy (Gallimard, 1999), qui s’intitule Manuscrit trouvé à Saint-Germain des-Prés, où, honnêtement, j’avais imaginé les Gilets jaunes en 1999. Dans cette histoire, des manifestants exécutent Bernard-Henri Lévy, puis Philippe Sollers, sur le boulevard Saint-Germain. Je me cache dans les toilettes du Flore. Ils entrent dans le café et cassent tout. Exactement comme l’incendie du Fouquet’s par les Gilets jaunes ! Il s’agissait d’une vision paranoïaque de ce qui devait inéluctablement arriver. À savoir: nous formons une bande de bourgeois pseudo-rebelles confortablement installés dans leur fausse révolte; nous sommes immobiles et impuissants, sauf qu’un jour, le réel nous saute à la gueule. Puis, l’année d’après, je publie « 99 francs », qui, pour le coup, était un geste assez violent, puisque le livre me fait virer de mon boulot. Soudainement, je n’avais plus de travail, c’était un peu flippant, mais heureusement le livre a marché. En fait, mon grand truc, c’est la paranoïa et la culpabilité.
Ce doit être la coke, ça…
Ha! Ha! Ha! Excellent! J’ai intitulé un de mes romans Au secours pardon. Je ne sais pas si c’est à cause du produit, mais c’est exactement ce que je ressens tout le temps. Mes personnages passent leur temps à simultanément appeler au secours et à demander pardon. Pour moi, telle est la condition de l’homme moderne: s’excuser de n’avoir rien fait pour changer le monde et puis crier: «Sauve qui peut! » La panique est un état normal dans l’époque contemporaine, et toute personne qui n’est pas en train de paniquer me semble folle. Quand j’écris, je me mets dans cet état de colère figée, tétanisée, qui serait celui d’un lanceur d’alerte que personne n’écoute.
Revenons à nos moutons électoraux. À propos de l’élection présidentielle, l’écrivain Philippe Jaenada nous a raconté un dîner à la Foire du livre de Brive, en novembre 2011, avec François Hollande et Valérie Trierweiler, où tu étais également présent (cf. Charles n° 28).
Oui, je me souviens. J’étais président de la Foire de Brive, cette année-là. Hollande, pas encore! À un moment, j’ai lancé quelque chose de vraiment grossier, je leur ai dit: «Quand allez-vous vous marier? Pour être président, il faut être marié ! » C’était très mal élevé, et j’en ai encore honte. Et lui, du tac au tac, m’a répondu: «Pour quoi faire? Il paraît que l’amour dure trois ans.» Il m’a cloué le bec en une vanne. Valérie et lui étaient très drôles, très amoureux. Je pense qu’elle l’a vraiment aidé à gagner cette élection. C’est l’époque où il a minci, il est devenu presque sexy. On sentait que c’était très physique entre eux. Cette très belle femme, assez bombasse, quand même, l’a fait aimer des Français. Moi-même, j’ai dû voter pour lui. Mais sans conviction, juste pour emmerder mon frère (Rires). Tu sais, je suis mélancolique aujourd’hui. Je vois beaucoup de choses que j’aime disparaître. Mon nouveau roman, L’homme qui pleure de rire, est la vision d’un type de l’ancien monde qui se sent en décalage dans le nouveau. Mon personnage, Octave, revient en France après dix ans d’exil en Russie. La France est dirigée par un mec qui a fait les mêmes études que lui, mais qui a quinze ans de moins. Les gens se draguent sur Internet. Les femmes ont peur des mecs. Les mecs ont peur d’aborder les femmes. Les jeunes ne lisent plus de livres ou de journaux. Ils ne regardent même plus la télé. Octave revient là-dedans et il est totalement hagard. Pour écrire un livre, c’est génial d’avoir un personnage paumé, qui ne comprend plus rien. Il se balade sur les Champs-Élysées, et il y a une révolution sous ses yeux! Il est complètement déboussolé et commence à se remettre en question. Qu’est-ce que ma génération n’a pas fait pour qu’on en soit là, pour que tout nous échappe et se désagrège à ce point? Moi, je pensais que les gens iraient toujours au cinéma, mais c’est fini, ils ne veulent plus y aller. Je pensais qu’ils auraient toujours envie d’aller à la terrasse d’un café pour lire le journal. Mais non. Ils s’en passent, en fait.
Ils s’informent autrement.
Et mal. Parler ainsi me donne l’impression d’être devenu Alain Finkielkraut, mais le fait est que je suis assez d’accord avec plein de constats réactionnaires. On évoquait Houellebecq tout à l’heure. Sans aller aussi loin que lui, il n’empêche que je suis assez nostalgique. Je suis plus modianesque que houellebecquien, mettons. Ce que je trouve beau, c’est de citer des noms de restaurants des années 80 comme Modiano évoque ceux des années 50. Bref, je suis resté bloqué en 1987, lorsque j’étais en dernière année à Sciences Po et que j’organisais des fêtes. Qu’il y avait le café Pacifico, où l’on a découvert l’existence de la caïpirinha. Durant quelques mois, il y eut ainsi une mode à Paris où l’on devait tous vivre comme dans « Au-dessous du volcan » de Malcolm Lowry! C’était merveilleux.
Terminons avec 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron.
Figure-toi qu’au premier tour j’ai voté Mélenchon. Parce qu’à mon sens, c’était le meilleur tribun, le meilleur orateur. L’Obs m’avait demandé un long texte sur lui, du coup, j’ai bossé sur ce qu’il racontait et j’ai fini par voter pour lui. Et bien sûr, au second tour, j’ai voté pour Macron. Qu’est-ce que j’en pense? Comme je le raconte dans mon nouveau roman, je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, lors de la remise de la Légion d’honneur à Michel Houellebecq, à l’Élysée. À cette occasion, je lui ai demandé de légaliser le cannabis, mais il m’a expliqué que cela ramollissait le cerveau des enfants… Je raconte cette scène dans mon livre. Je l’ai trouvé étonnamment calme, alors que Paris était à feu et à sang. C’est un rouleau compresseur souriant et affable.
Son discours sur Houellebecq était-il bien, au moins?
Oui. Mais on sentait qu’il était entièrement construit pour déminer le fait qu’il était un progressiste en train de décorer un réactionnaire. Le déminage était parfait, donc, mais tu n’avais pas la conviction qu’il était fanatique de l’œuvre. Il a beaucoup insisté sur le romantisme de Houellebecq. Sans doute y avait-il d’autres choses à dire. —
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Magne Furuholmen (a-ha) : l'interview-fleuve
Plus connu comme claviériste et co-compositeur du groupe a-ha, Magne Furuholmen est aussi un artiste graphique mondialement reconnu.  Alors que le groupe démarre une tournée internationale (qui passera par la France le 9 novembre) accompagnée par la réédition de plusieurs de ses albums, Magne sort son troisième opus solo, White Xmas Lies, le 25 octobre. Présenté comme un ‘antidote à la mièvrerie des chansons de Noël’, cet album se révèle bien plus profond, à la fois émotionnellement très riche, sombre et mélancolique et révèle Magne Furuholmen, pour le meilleur, sous un autre jour, bien loin des agitations du trio norvégien. Rencontre avec un artiste hypersensible aux multiples talents
Pourquoi avoir choisi Noël pour thème principal de cet album solo ?
J’aime travailler dans des espaces que j’ai définis moi-même. Plus le thème est restreint, plus il est difficile, mais aussi libérateur car vous n’avez rien d’autre à gérer. Il y a quelques années, en me promenant sur la 5ème avenue à New York, j’ai vu, devant des magasins de luxe, des sapins de Noël vaporisés de neige artificielle avec des montres Rolex en guise de boules de Noël. Cela m’a vraiment écœuré. À cette époque, je traversais une sorte de dépression. Je pensais que le monde était devenu fou, que l’Art ne pouvait plus le sauver et qu’il nous fallait un nouveau départ. Mes enfants étaient déjà grands et Noël n’était plus une belle réunion de famille mais une période où il était devenu difficile de trouver un cadeau dont ils avaient vraiment besoin, où on perdait notre temps à acheter des merdes dont personne ne voulait vraiment. Noël s’est totalement éloigné de ses valeurs d’origine : sacrifice, charité et intégration. Ce sentiment s’est accru car chaque année, pour des raisons bassement commerciales, Noël commence toujours plus tôt et se termine plus tard. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent sur la chanson Last Christmas de George Michael, mais pour moi c’est une chanson de Noël pleine de sens. Maintenant, tout ce qu’on nous sert ce sont des reprises de reprises de chansons.
L’album a pourtant un côté très sombre et mélancolique…
Quand j’ai annoncé à mes amis que j’avais fait un album de Noël sombre et mélancolique, la plupart d’entre eux ne l’ont pas trouvé si sombre mais plutôt réconfortant. Mais ce sont des Norvégiens ! Ce n’est pas non plus un guide pratique du suicide ! (rires) Ça me paraît inconcevable que quelqu’un sur cette planète n’ait pas des moments à Noël où il/elle questionne sur l’idée de vacuité. Je me suis toujours senti en sécurité et je suis particulièrement conscient de la chance que j’ai eue dans la vie, même si j’ai connu des moments difficiles comme la mort prématurée de mon père. Tout le monde a des problèmes. Mais je pense que le contraste est particulièrement éprouvant pour les personnes qui ont de réelles difficultés dans la vie, d’être si clairement reléguées à la marge de la société. Imaginer le sentiment d’être exclu m’a profondément touché, et faire quelque chose pour aider est un des buts que je me suis fixé en réalisant cet album. À l’époque, on pouvait sortir une chanson et récolter de l’argent pour des œuvres de charité, mais ce n’est plus vraiment possible aujourd’hui. J’ai donc décidé de donner un concert gratuit à l’Armée du Salut pour les sans-abri d’Oslo. J’ai financé l’album moi-même et j’ai reçu de l’aide pour financer ce concert de la part d’amis du milieu qui sont dans le même état d’esprit. J’espère porter ce projet dans d’autres pays dans les années à venir.
Le premier single que vous avez sorti, « This Is Now America », est une réponse directe à l’administration de Trump. Vous vous sentez concerné par ce qu’il se passe dans le monde ?
Oui. Tout ce qu’il se passe dans le monde en ce moment me fait peur. Partout, l’axe traditionnel gauche-droite s’effondre. Je suis obsédé par la politique américaine, surtout depuis la candidature de Donald Trump. J’ai tout de suite compris qu’il allait gagner parce que les gens détestent les politiciens et rejettent le système. Ils se sentent insatisfaits et on peut comprendre pourquoi ils sont en colère. Pourtant, je ne comprends toujours pas comment ils ont pu penser qu’il était le meilleur choix. En France, l’élection d’Emmanuel Macron est aussi une sorte de révolte contre la politique traditionnelle à bien des égards, mais de façon beaucoup plus tempérée qu’aux États-Unis. Je suis du genre Groucho Marx. Je ne serais jamais membre d’un parti qui aurait des gens comme moi comme membres. Mes amis m’ont souvent reproché de ne pas avoir voté en Norvège, mais je pense qu’il était inutile de le faire parce que c’est une bonne chose pour nous d’avoir un changement de pouvoir tous les quatre ans. Cela évite l’arrogance du pouvoir. Pourtant, même si je ne vote pas, j’ai toujours des opinions très arrêtées et je n’hésite pas à m’exprimer. Je pense que je suis plutôt un centriste, je vois les bonnes choses des deux côtés. J’ai écrit cette chanson du point de vue d’une femme qui redécouvre sa jeunesse à travers un journal intime et qui est choquée de voir la différence entre ce qui se passait avant et ce qui se passe aujourd’hui. C’est une sorte de complainte sur une idée de l’Amérique qui n’existe plus.
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Vous aviez un rêve américain ?
Depuis les années 60, l’Amérique est une sorte de Terre Promise, un symbole pour le reste du monde, la société où le concept de célébrité a été inventé. Avoir un rêve américain faisait partie du tableau pour nous, et arriver en Amérique en tant que jeunes popstars avec a-ha était complètement époustouflant ! Pourtant, il ne nous a pas fallu longtemps pour commencer à apprécier des pays comme la France où les gens étaient beaucoup plus réticents à nous aborder dans la rue.
Vous avez travaillé avec votre fils Thomas sur la vidéo de « This Is Now America ». Transmettre à vos enfants est important pour vous ?
Mes deux fils grandissent avec un scénario très différent du mien. J’avais un père qui était pratiquement inconnu du monde et je pouvais l’idolâtrer sans qu’il fiche cette image en l’air mais moi je suis partout dans leur vie. Je suis très conscient du peu de terrain vierge que je leur laisse. J’essaie de leur donner la liberté de choisir d’être aussi peu ou autant influencé par moi. Ils se sont tous les deux retrouvés dans les arts et ont choisi de poursuivre le dialogue avec moi. Ce sont mes amis les plus proches. Ils me demandent toujours ce que je pense et réciproquement. Ils n’ont pas peur d’avoir leur propre opinion, qui peut être différente de la mienne, et de me gronder quand je ne fais pas ce qui est juste.
Sur les 14 titres de l’album, vous avez enregistré deux reprises surprenantes, « Differences » d’a-ha et « Hells Bells » d’AC/CD, pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez fait ces choix ?
Dans la création artistique, j’aime toujours prendre le contre-pied des choses. J’ai écrit « Differences » comme une sorte de prière, avec un fond de résignation, quand nous avons découvert la façon dont les Talibans traitaient les jeunes femmes. Cela m’a vraiment brisé le cœur de penser à toutes ces jeunes filles et femmes qui vivent dans des endroits soumis à une mentalité qui date de l’âge de pierre. Morten voulait l’interpréter au prix Nobel comme une ballade. J’ai toujours pensé que la chanson était beaucoup plus entraînante que ce qu’on en avait fait. C’est l’une des chansons les plus tristes que j’aie jamais écrites, mais sur cet album, c’est le morceau le plus lumineux et entrainant. Cela ne sert à rien de faire une reprise si vous ne faites pas quelque chose de radicalement différent. C’est important pour moi d’insuffler quelque chose de nouveau, même si c’est moi qui ai arrangé la première version pour a-ha.
C’est mon manager, grand fan de metal, qui m’a suggéré « Hells Bells » quand je lui annoncé que je voulais produire un album de Noël sombre et mélancolique. J’ai écouté la chanson et elle était tellement loin de moi que je me suis demandé ce qui arriverait si je la jouais à ma façon. Je voulais qu’elle sonne comme un mélange de « Stranger Things » et de Susanna and the Magical Orchestra qui fait de très belles reprises. J’ai gardé la première prise de voix et cela ne m’était jamais arrivé avant !
Pourquoi avoir choisi « Caprice des Dieux » comme titre de chanson ?
L’idée de cette chanson, que j’ai écrite en France, est née d’une discussion que j’ai eue avec une jeune femme franco-italienne qui aimait le fromage Caprice des Dieux. Je voulais savoir ce que cela signifiait en français et j’ai aimé le concept. Finalement, la chanson n’a rien à voir avec le fromage (rires). La chanson est une sorte de psaume. Je suis vraiment un compositeur de soul. Des chansons comme « Stay On These Roads » sont en fait de la musique d’église, comme la plupart des titres que j’écris. Même si je n’ai jamais été attaché à aucune église ou n’ai pas grandi dans un environnement particulièrement religieux, il y a toujours des éléments spirituels dans mes chansons.
C’est une des rares chansons où vous n’utilisez pas d’effets sur votre voix…
Je voulais en effet la garder à l’état brut. Je sais que j’ai une certaine paranoïa à propos de ma voix et je suis conscient que ma voix peut poser problème pour certaines personnes. Je pense que cela vient aussi du fait qu’on me compare à un mec (à savoir Morten Harket) qui a la voix d’un ange et les cordes vocales d’un taureau.
Je suis une personne fragile et brisée à la voix intime et douce… c’est vraiment ce que je suis.
Vous avez un jour cru au Père Noël ?
Oui et j’y crois toujours, d’une certaine façon (rires). Mes enfants n’y croient plus mais je pense que c’est un bon concept auquel se raccrocher en ce moment. Dans cet album, je ne suis pas un ‘Très méchant Père Noël’, mais plutôt un Père Noël triste.
C’est une image très différente de celle de trublion pétillant que vous avez dans le groupe a-ha…
Cela fait partie d’une dynamique de groupe. L’un des rôles que j’ai toujours eu dans le groupe était de désamorcer toutes sortes de tensions, de gênes, d’être une sorte le ciment social. Mais je suis quelqu’un qui réagit à mon environnement. Quand personne ne veut parler au public, c’est moi qui vais le faire, je vais faire les blagues et arborer mon plus beau sourire, parce qu’il faut bien que quelqu’un le fasse. On ne s’est pas rencontrés avec Pål Waaktaar parce que j’étais le mec ‘effronté’ et lui le mec ‘dark’. Nous étions tous les deux des mecs ‘dark’ mais il était introverti et j’étais un extraverti. J’ai utilisé ma nature extravertie pour séduire les directeurs des maisons de disques parce que nous avions besoin de le faire. Et Morten est une personne si excentrique et socialement maladroite ! On m’a collé cette satanée image de clown qui était extrêmement pénible et usante pour moi et je ne savais pas quoi en faire. Ça m’a tellement épuisé et dégouté que je me suis écrasé en plein vol et que le groupe s’est séparé en 93 après le concert de Rio.
Sur cette scène, au sommet de notre carrière, devant 200 000 personnes, je me suis senti complètement détaché du public et du groupe. J’avais besoin de remettre tous les compteurs à zéro, de me terrer dans une pièce et de faire quelque chose qui avait du sens à nouveau pour moi.
Dans cet album, je ne suis pas un ‘Très méchant Père Noël’, mais plutôt un Père Noël triste.
© Nina Djærff
Est-ce pour cela que vous vous êtes lancé dans une carrière solo ?
Je pense qu’il y a eu une combinaison de plusieurs facteurs. Je me sentais très frustré de ne pas pouvoir finir une chanson pour A-ha. Au début de notre carrière, ma mère étant professeure d’anglais, j’étais plus à l’aise avec la langue et mon rôle était de policer nos textes. J’ai aussi eu beaucoup de mal à écrire à la fois les textes et la musique, alors c’est devenu le rôle de Pål. Mais il y avait des chansons que je voulais vraiment finir moi-même mais il ne me laissait pas le faire car il voulait écrire les paroles lui-même. Puis, à partir de 1998, sur l’album Minor Earth Major Sky, écrire pour Morten c’était comme donner mes émotions à quelqu’un d’autre. J’ai eu l’idée du titre de l’album mais encore une fois, ils ne m’ont pas laissé finir les paroles et je ne voulais pas continuer à ajouter des riffs de clavier aux chansons de Pål sans être crédité. À peu près à la même époque, on m’a diagnostiqué une fibrillation auriculaire qui était liée au stress émotionnel. J’ai commencé à composer mon premier album solo à ce moment là car je me sentais mal de ne pas pouvoir pleinement m’exprimer. J’ai été en quelque sorte forcé de devenir un auteur-compositeur-interprète complètement autonome.
Considérez-vous l’art comme une thérapie ?
L’art est mon refuge depuis la fin des années 80. Je l’ai utilisé à des fins thérapeutiques. J’ai construit un mausolée pour mon père. J’ai essayé de comprendre et de gérer certaines choses grâce à l’Art, mais je ne le considère pas comme une thérapie parce que ce n’est qu’un aspect de la question pour moi. L’Art est aussi mon espace intime, religieux, où je me retire pour entrer en contact avec moi-même. Tout comme l’Amour, c’est presque impossible de le comprendre et de l’analyser pleinement mais c’est tellement puissant quand on le vit. L’Art m’engage intellectuellement, m’absorbe émotionnellement, me défie moralement, il a tous les aspects qui me permettent de me voir moi-même et de voir le monde d’un point de vue différent. J’essaie toujours de donner à mon travail l’immédiateté et l’intuitivité que j’aime dans la musique pop, mais il y a, si vous souhaitez creuser, plus de choses à trouver dedans. C’est la beauté de l’art.
Quel message aimeriez-vous transmettre au monde avec vos œuvres d’art ?
Il y a trois choses que j’ai faites toute ma vie : dessiner et peindre d’un côté, écrire de la poésie et faire de la musique de l’autre. Je cherche à relier entre elles toutes les formes d’art et à partager par les mots, les images et la musique, mon sens de l’émerveillement, de la découverte et ma curiosité. D’une manière ou d’une autre, j’arrive à accéder à des choses par ces canaux sans lesquelles la vie serait beaucoup plus misérable. Mais cela ne serait pas si magnifique si je ne pouvais pas le partager aux autres. Quand je montre une œuvre d’art, j’ai un enthousiasme très enfantin. Je pense que je me connecte à l’enfant qui est en moi. Même si je suis extrêmement structuré et organisé lorsque je travaille dans mon atelier, ce que je recherche c’est l’intuition, le hasard, le jeu et trouver du sens. Je crois que si une œuvre me transporte, elle peut transporter quelqu’un d’autre au même endroit et je crois que cet endroit est un lieu plus doux, plus inclusif et merveilleux que notre vie quotidienne. Pour moi, L’art offre cette part de magie.
Avec le projet Apparatjik (un groupe formé en 2008 avec Guy Berryman de Coldplay, Jonas Bjerre de Mew et le batteur/producteur Martin Terefe, ndlr), on voit mon côté ludique qui n’est pas celui du trublion d’a-ha, mais le Magne curieux, intrépide, prêt à tout affronter et explorer sous un autre jour. Nous nous sommes donné beaucoup de liberté en choisissant de ne pas avoir de manager ni de maison de disques et nous interdisant d’être négatifs sur quoi que ce soit ou qui que ce soit. Cette démarche faisait sens pour chacun d’entre nous qui avait déjà fait parti d’un groupe. Nous nous sommes tous sentis incroyablement libérés et cela nous a électrisés. J’ai toujours été attiré par le mouvement Dada. C’est une partie importante de mon état d’esprit.
Vous avez été commissionné en 2007 pour réaliser une œuvre sur le thème du changement climatique pour le Centre Nobel de la Paix. Vous considérez-vous comme un artiste ‘vert’ ?
Je m’intéresse vraiment à la nature, mais je ne peux pas dire que je suis un militant vert. J’ai beaucoup de respect pour les gens qui consacrent leur vie à de grandes causes. Nous ne savons pas à quel point nous sommes proches de la limite, mais je préfère rester optimiste et penser qu’avec une utilisation intelligente de la technologie, nous trouverons les moyens de nous en sortir. Morten et moi avions fait venir la toute première voiture électrique de Norvège depuis une conférence sur l’énergie solaire à laquelle nous avons assisté en Suisse. Avec A-ha, nous avons acheté des hectares de forêt tropicale pour essayer de la sauver ; nous avons acheté des fours solaires pour des villages africains. On a fait des choses auxquelles on croyait, mais ce n’est pas le but de ma vie. J’ai l’impression de ne pas en avoir fait assez et j’aimerais en faire plus maintenant. Avec cet album, j’essaie d’offrir un moment convivial pour Noël aux sans-abri d’Oslo. Je voudrais maintenant faire des actions concrètes à mon propre niveau.
J’ai été en quelque sorte forcé de devenir un auteur-compositeur-interprète complètement autonome.
Vous êtes reconnu en Norvège en tant qu’artiste peintre/sculpteur mais pas encore en France…
La France a toujours été un espace ‘hors du travail’ pour moi, mais c’est peut-être en train de changer. Je passe plus de temps dans la maison que nous avons dans le Sud depuis plus de 20 ans. Je me sens lié d’une certaine façon à la scène artistique française. Comme j’ai une double casquette artistique, je n’ai jamais été très proactif pour me faire connaître en tant qu’artiste graphique. J’ai eu la chance d’avoir des gens pour acheter mes œuvres et pouvoir en produire davantage. Je crois que mon travail parlera mieux de lui-même que si j’essayais de convaincre les gens. Mon histoire avec A-ha reviendra toujours sur le tapis. Si des critiques d’art français lisent l’histoire d’un musicien d’un groupe de pop des années 80 (qu’ils n’aimaient probablement pas de toute façon), cela déforme leur première impression de mon travail. Je pense que la patience n’est pas vraiment mon fort, mais je vais gérer mon impatience en réalisant de nouvelles œuvres et en continuant de croire en ce que je fais.
Sur votre compte Instagram, vous vous présentez comme « mi- humain/ mi- objet inanimé »
Je crois qu’ici je joue avec l’idée d’identité. Je vous dis :‘vous pensez me connaître mais vous ne me connaissez pas et voici mes masques mais je pourrais les enlever et vous montrer une autre réalité’. C’est ce que je ressens depuis que je me suis senti piégé avec A-ha dans les années 80 dans ce drôle de trublion. En fait, cela m’a presque détruit parce que je n’arrivais pas à en sortir tout seul. Je veux être libre de toutes attentes des autres et de moi-même. Je suis MOI, en tant que personne, mais je regarde aussi le monde à travers d’autres ‘moi’ par procuration, qu’il s’agisse de peintures, de sculptures ou d’objets, alors je m’étends à quelque chose qui est regardé ou pensé à ma place, mais quelque chose que j’ai moi-même crée. Ma vie a consisté, dans une certaine mesure, à éviter d’être défini.
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no day the same…from rehearsing for the tour yesterday to chainsaw-sculpture work today…to signing white xmas lies vinyls @ big dipper in oslo on wednesday! looking forward to it!! 🌪
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Mais essayons quand même d’en savoir un peu plus sur vous…Quel est votre trait de caractère principal ?
Le refus de me conformer.
Votre principal défaut ?
Me renfermer après avoir été très extraverti et m’éloigner des gens après avoir été très présent dans leur vie. Je peux disparaître en moi physiquement et mentalement. Je peux quitter une fête pour aller m’allonger et dormir même si nous avons invité des amis à dîner. Il n’y a que deux boutons sur mon interrupteur : Marche et Arrêt. Je suis d’un côté ou de l’autre. Il n’y a pas de milieu avec moi.
Quelles qualités appréciez-vous le plus chez vos amis ?
J’ai beaucoup de types d’amis différents et je les apprécie tels qu’ils sont. J’apprécie sur un pied d’égalité l’honnêteté, l’ouverture d’esprit, l’intelligence et l’humour. J’aime l’excentricité et les gens qui me défient. J’apprécie également la loyauté, mais c’est moins important dans ma liste.
Quelle est votre idée du bonheur ?
Mon idée du bonheur, ce sont des moments d’épuisement après le travail, sans sentiment de culpabilité d’avoir sacrifié autre chose. Rendre les gens heureux, rire avec mes enfants, passer du temps avec ma famille tout simplement a beaucoup de sens pour moi, et je place cela au top de ma liste.
Et votre idée du malheur 
Devenir vieux et amer.
Si vous n’étiez pas artiste, quel métier auriez-vous pu exercer ?
Chercheur ou scientifique. Je fais beaucoup de recherches, mais je l’applique aujourd’hui à l’art.
S’il y avait trois chansons que vous avez écrites dont il faudrait qu’on se souvienne pour la postérité ?
Dans le répertoire de A-ha, je choisirais Stay on these roads, Scoundrel days et Manhattan skyline.
Quel est le dernier groupe que vous avez aimé ?
J’aime ce que fait Bon Iver. Et je viens de découvrir Tame Impala. Je les trouve très bons.
Pål Waaktaar nous a répondu la même chose lors de notre dernière interview…
Oh quelle déception ! (rires) C’est drôle parce que j’ai été vraiment déçu quand il a dit que nous n’avions pas les mêmes goûts musicaux. Là, vous avez une preuve que ce n’est pas vrai !
Pensez-vous vraiment, comme vous l’avez écrit récemment sur Instagram : « qu’aucun jardin n’est parfait sans une énorme licorne » ?
Oui (rires) ! C’est mon sens de l’humour… tel que vous me connaissez. Ce type est toujours là, quelque part… mais vous savez, j’ai de multiples facettes !
Propos recueillis par Alma Rota
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i-dreamthedream · 7 years
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Je vote Macron mais ça pique
Je me pose cette question depuis dimanche 13 heures quand les résultats du premier tours sont tombés ici au Mexique : pourquoi je n’ai jamais envisagé de voter blanc ou de ne pas me déplacer le 7 mai ? Je crois que je sais pourquoi maintenant.
Mais commençons par le début : je m’appelle Lucie, je suis française et j’ai tout juste 21 ans. Je suis actuellement en troisième année d’études à Sciences Po Paris. Comme le veut la politique de l’école, je réalise cette dernière année de bachelor à l’étranger dans une université partenaire. J’écris donc depuis Mexico et dans deux semaines, je voterai Macron à l’encontre de toutes mes convictions sauf une : le Front National ne doit pas accéder à la présidence de la République française.
Je suis née dans une famille de classe moyenne-supérieure, ma mère a longtemps été infirmière et est maintenant cadre de santé. Mon père est formateur et travaille en grande partie pour l’État. Chez nous on vote à gauche sans être militant ni sans vraiment le revendiquer. En revanche il y a un fort engagement citoyen dans mon histoire familiale. Ma grand-mère maternelle faisait partie du Conseil municipal PS de son village et c’est aujourd’hui le cas de mon oncle pour un maire « Vert ».  
Mon identité « de gauche » n’est donc pas une surprise. Ces présidentielles sont mes cinquièmes élections. J’ai toujours été voté, à chaque fois au deux tours même lorsqu’il a fallu faire des procurations. Je n’ai jamais voté blanc. L’idée même de l’abstention me met mal à l’aise. Si je comprends parfaitement le principe de l’abstention contestataire et que je ne la condamne pas, c’est quelque chose que je ne peux pratiquer. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle je donnerai ma voix au candidat Macron.
La principale raison de mon choix est simple : ma peur du FN.
J’ai un vague souvenir de l’élection de 2002. Je me souviens que mes parents avaient fait une procuration et de la nécessité absolue de regarder les résultats. Pour l’enfant de 6 ans que j’étais, ce n’était rien de plus qu’une étrange variation du rituel du 20 heures que je ne comprenais pas vraiment.
Aujourd’hui l’idée de voir Marine le Pen à l’Élysée me terrifie presque autant que ceux qui estiment que Emmanuel Macron a déjà gagné. Cette désinvolture est dangereuse. On l’a tous exprimée au moment du référendum sur le Brexit, je me souviens encore de mon père me disant au moment de son investiture par le parti Républicain que Donald Trump n’avait aucune chance d’être élu président des États-Unis. Il faut se méfier de nos certitudes.
J’ai vu beaucoup de gens refuser ces derniers jours le « front républicain » en disant que le néolibéralisme de Macron serait une autoroute pour le FN en 2022. Ce raisonnement se tient. Pour autant je me souviens que dans les semaines qui menaient au 8 novembre, j’entendais le même type de discours au sujet d’Hillary Clinton. De nombreux mexicains en subissent aujourd’hui les conséquences. Pour dire encore quelques mots de celui qui occupe aujourd’hui la Maison Blanche, le hasard a fait que je me trouvais à Washington D.C. le jour de son inauguration et le jour de la Women’s March. Je n’avais jamais manifesté avant cela.
J’étais naïve. En grandissant dans un environnement protégé et progressiste, j’avais oublié que l’être humain est parfois capable du pire.
Si nous sommes le produit de nos expériences, voici celle qui fait que je ne considèrerai jamais le FN comme un parti normal. Au cours de ma dernière année de lycée, j’ai eu la chance de pouvoir me rendre en Pologne au cours d’un voyage payé par la région afin qu’une centaine de lycéens voient de leurs propres yeux le camp d’Auschwitz Birkenau. Le témoignage de deux femmes qui sont revenues du camp est un rappel fort de ce que fut ce « détail » de notre histoire et de la nécessité de protéger les plus faibles.
Car si Marine le Pen est élue, en vérité, ma vie n’en sera pas tant bouleversée. Je suis blanche, ma famille ne vit pas dans la pauvreté et j’ai un bon niveau d’éducation. Le pire qui puisse m’arriver est l’hypothèse où j’ai besoin d’un avortement et que la loi m’en interdise l’accès. Dans ce cas il ne serait pas difficile – vivant dans le Pas-de-Calais – de conduire jusque la Belgique. D’autres n’auront pas cette chance. Si Marine le Pen est élue, ce n’est pas moi qui en subirai les conséquences.
En revanche que signifierait cette femme au pouvoir pour ma tante, née en Afrique qui fait des blagues de moins en moins drôles sur le fait de devoir y retourner ? Que dire à Liliane Leigniel, Yvette Lévy et Ginette Kolinka, toutes trois rescapées des camps de concentration que j’ai eu le privilège de rencontrer, si un parti négationniste et antisémite est élu en France à la veille du 8 mai ? Est ce que moi, fruit de la génération Erasmus je peux vraiment affirmer que les deux candidats se valent ?
Non, je ne peux pas et je refuse de le faire.
Et je refuse également cette position défaitiste selon laquelle le FN sera systématiquement au second tour dans cinq ans. Malgré le défaitisme autour de moi, je reste convaincue que même avec un banquier président, il y a encore un avenir pour la gauche. La stratégie de Macron soi-disant ni à gauche ni à droite ne le mènera pas loin aux législatives – je me demande d’ailleurs d’où vont sortir les 577 candidats d’En Marche ! sinon des ruines du PS et de LR. Cet homme va droit au mur en commettant la même erreur que François Hollande : en voulant faire plaisir à tout le monde, il ne contentera personne.
Je hais ce type qui a pourtant convaincu une partie de ma famille de sa compétence. Il n’est pas antisystème : il en est le produit et il continuera de participer à sa reproduction. Il représente une menace et un danger pour nos acquis sociaux, pour notre système de santé et pour les droits des travailleurs. Et il est hors de question de laisser passer ce genre de réforme les bras croisés. Ce n’était déjà pas le cas sous Hollande et cela ne changera pas, peu importe le score élevé qui risque de le porter à la présidence.
Sous une présidence Macron, c’est à nous – la jeunesse, la gauche – de former une opposition cohérente et rassemblée autour de nos valeurs. De ne pas laisser l’Europe s’enfoncer dans le néolibéralisme et de se battre pour l’avenir de notre planète. Ne pas laisser le monopole de la parole d’opposition au FN et en 2022 proposer un vrai projet d’alternative de gauche.
Tout cela est possible. Après tout, qui sait où Marine le Pen sera dans cinq ans ? Il y a plusieurs convocations par la justice et la police auxquelles elle doit répondre et le Parlement Européen vient d’entamer le processus de levée de son immunité parlementaire.
J’écris ces mots sans volonté moralisatrice ni condescendance. Je vote selon ma conscience et je serais bien hypocrite de critiquer quelqu’un qui fait de même.
En attendant des lendemains qui chantent,
Lucie
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reseau-actu · 6 years
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Plusieurs élus s'alarment de la montée en puissance du «Macron-bashing» et s'interrogent sur l'attitude et l'image que renvoie l'exécutif.
Elle prenait pour la première fois la parole en réunion de groupe des députés La République en marche (LaREM), mardi matin. Jacqueline Maquet, parlementaire du Pas-de-Calais depuis douze ans, transfuge du PS, a pris le micro, après l'intervention du premier ministre, pour «râler». «Je lui ai dit qu'il manquait un mot dans ses propos: “l'injustice”. On ne peut plus laisser des personnes dans le désespoir», confie l'élue, qui dit avoir parlé «avec le cœur».
Sous le quinquennat de François Hollande, cette ex-socialiste attendait à chaque fin de mois la baisse du chômage. En vain. Si elle assume avoir voté pour la réforme de l'ISF, tout comme la hausse de la CSG, Jacqueline Maquet s'interroge sur la politique mise en œuvre par le gouvernement. «Les efforts sur la transition énergétique doivent être bien répartis. Même moi j'ai du mal à m'y retrouver dans les aides qui ont été présentées», reconnaît cette ancienne directrice d'un organisme de logement social.
«Celui qui n'a plus rien le vingt du mois, il n'a peut-être pas envie qu'on lui parle d'égalité femme-homme à longueur de journée»
Son intervention a trouvé un large écho parmi de nombreux députés, qui expriment leur impuissance face à la colère. «L'ISF est un symbole qu'on paye maintenant. Il faut travailler plus sur la justice sociale et communiquer sur les améliorations du quotidien», argue le député Ludovic Mendes, élu de Moselle. Comme samedi dernier, le député de Charente Thomas Mesnier affirme qu'il «ira au contact» des «gilets jaunes», ce week-end, à Angoulême. «Il faut faire du “en même temps”: considérer, écouter, tout en garantissant la liberté et la sécurité.»
Le dialogue est souvent rugueux. À Loudun, une commune rurale de la Vienne, le député MoDem Nicolas Turquois a été «surpris par la violence». «Heureusement que j'étais accompagné des forces de l'ordre, samedi dernier», raconte-t-il. «On doit rendre le projet crédible, faire adhérer le plus grand nombre à la transition qu'on met en œuvre, mais c'est mal parti», fait observer cet ex-agriculteur.
» LIRE AUSSI - Les «gilets jaunes» moins mobilisés mais toujours motivés
Le président du groupe LaREM, Gilles Le Gendre, a dénoncé mercredi des «intimidations» autour du domicile ou de la permanence des députés, voire des «menaces d'agressions». Le risque de rupture hante les élus. «La réalité, c'est qu'une partie des Français se sent exclue de notre politique, constate un député parisien. Celui qui n'a plus rien le vingt du mois, il n'a peut-être pas envie qu'on lui parle d'égalité femme-homme à longueur de journée.»
«La piscine à Brégançon, la hausse des salaires dans certains cabinets ministériels, le “pognon de dingue”… Tout ça, ça ne passe pas. C'est irresponsable»
En plus des doutes, plusieurs députés s'alarment de la montée en puissance du «Macron-bashing» et s'interrogent sur l'attitude et l'image que renvoie l'exécutif. «La piscine à Brégançon, la hausse des salaires dans certains cabinets ministériels, le “pognon de dingue”… Tout ça, ça ne passe pas. C'est irresponsable», cingle un cadre du groupe LaREM. «Le problème, c'est que beaucoup dirigent dans les ministères et les administrations comme si rien ne s'était passé en 2017», déplore Sacha Houlié, député de la Vienne.
Dans ce contexte, avec d'autres élus, Houlié a défendu la proposition du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, favorable à une concertation. D'autant que la majorité manque cruellement de relais pour défendre sa politique. «Non seulement on est inaudibles, mais en plus, certains députés ne sont pas capables de prendre un micro et d'expliquer ce qu'on fait, fulmine un élu LaREM. Mon père m'a avoué qu'il ne pigeait rien à la politique qu'on met en œuvre.»
Comment sortir de ce climat de défiance? Les députés avouent ne pas avoir de solutions. «On ne sortira pas du conflit par une mesurette», se désole-t-on dans les rangs de LaREM. «Pour moi, il faut accélérer la transformation», plaide le premier questeur Florian Bachelier, député d'Ille-et-Vilaine. «Il y a ceux qui sont en colère, et ceux qui s'en servent et qui engendrent des situations inacceptables. Moi, je suis en colère car sous beaucoup de “gilets jaunes”, les chemises brunes sont de plus en plus visibles.»
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azveille · 7 years
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Agnès Buzyn, l'étonnant parcours d'une hématologue devenue ministre de la Santé
PORTRAIT Vaccins obligatoires, budget de la Sécu, retraites... La ministre est sur tous les fronts pour tenir les promesses phares du président. Un défi à la mesure de cette hématologue reconnue, tardivement gagnée par la politique.
Elle a risqué sa vie pour Emmanuel Macron et il n'en sait rien. Le 7 mai 2017, à 19 heures, jour du second tour de la présidentielle, Agnès Buzyn est hospitalisée. Elle a passé la journée dans le service de réanimation de la Pitié-Salpêtrière et les médecins envisagent une ponction lombaire pour vérifier qu'elle n'est pas victime d'une hémorragie cérébrale. Brusquement, la patiente prend conscience qu'elle n'a pas votée. Pas question de zapper l'isoloir en cette journée historique. Elle signe illico une décharge à ses toubibs pour les dégager de toute responsabilité en cas de décès et file glisser son bulletin dans l'urne. Un bulletin au nom d'Emmanuel Macron, cela va sans dire. 
Du Agnès Buzyn pur sucre. Derrière sa mise bourgeoise et sa voix fluette, la ministre de la Santé cache une volonté de fer. Les Français s'en sont vite rendu compte. Depuis qu'elle a été nommée, elle a déjà augmenté de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires malgré la réticence des Français. " Notre pays était dans la déraison ", souffle-t-elle à l'évocation du nombre d'enfants récemment morts de méningite ou de rougeole. Elle a aussi arraché à la forteresse Bercy une hausse rapide des taxes sur les cigarettes afin de porter le prix du paquet à 10 euros en 2020. " Je ne pense pas que le courage nuise en politique ", glisse-t-elle avec malice. Ça tombe bien. Du courage, il lui en faudra pour tenir sa feuille de route bien garnie. En vrac : mettre de l'ordre dans les 584 milliards de dépenses de la Sécu, convertir les médecins à la " révolution de la prévention ", réaliser le big-bang des retraites à points, trouver 15 milliards d'économies dans la santé ou encore garantir le remboursement à 100 % des lunettes, prothèses dentaires et auditives. Le tout d'ici à 2022 ! 
Volonté de fer 
Rien ne prédestinait cette professeure de médecine à plonger dans le grand bain de la politique en devenant l'une des ministres techniciennes phares de la Macronie. Car si elle enchaîne depuis dix ans les postes à la tête d'organismes de santé publique, Agnès Buzyn s'est toujours tenue à bonne distance des partis. Durant la campagne présidentielle, l'alors présidente de la Haute Autorité de santé s'était bien gardée de soutenir un candidat. Tout juste a-t-elle accepté de rencontrer le staff de François Fillon pour discuter de son programme santé, mais à la condition que la réunion ait lieu à l'Assemblée nationale, lieu plus neutre que le QG du candidat LR. " Si François Fillon avait été élu, je pense qu'elle aurait aussi pris du galon ", estime ainsi un proche de la ministre. 
Le 16 mai 2017, à l'heure où tous les aspirants ministres attendaient fébrilement à côté de leur téléphone, Agnès Buzyn inaugurait, elle, le colloque Hôpital Expo. Et elle fut la première étonnée, quand elle ralluma son mobile, de voir qu'elle avait reçu treize " appels en absence " d'un numéro masqué… Edouard Philippe l'invite à Matignon l'après-midi même et Emmanuel Macron la reçoit le lendemain, à peine quatre heures avant l'annonce du gouvernement. " J'ai dit au président de la République que je n'étais pas douée pour la langue de bois, il m'a répondu “ne changez rien”, s'amuse-t-elle. 
Fille de chirurgien 
Sociale-démocrate, remariée à Yves Lévy, ex-conseiller ministériel sous Hollande et actuel patron de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), cette mère de trois garçons navigue entre le centre et le centre gauche. Plus Modem de Bayrou que PS d'Hamon. En octobre dernier, elle a adhéré à La République en marche. " C'est une forme de clarté vis-à-vis des autres ministres, du président de la République et des élus de la majorité ", déclare-t-elle. Sans compter qu'elle n'exclut pas de poursuivre une carrière politique, au Sénat ou dans les instances européennes après son expérience ministérielle. Déjà, beaucoup la voient en caution de gauche de l'exécutif, alors que l'étiquette " président des riches " colle de plus en plus aux Weston du chef de l'Etat. " C'est une construction de journalistes, minimiset-elle. Emmanuel Macron ne m'a jamais demandé d'incarner l'aile gauche du gouvernement. Simplement, par nature, mon ministère est celui qui défend les mesures en faveur des plus pauvres et des plus fragiles. 
Juive ashkénaze, fille d'un chirurgien orthopédique rescapé d'Auschwitz et d'une psychanalyste en crèche, Agnès Buzyn vit depuis l'âge de 8 ans dans les très chics Ve et VIe arrondissements de Paris. Elle a fréquenté le collège et le lycée de l'Ecole alsacienne, puis intégré la fac de médecine après avoir hésité avec des études d'agronomie. " C'était une bosseuse, plutôt réservée et peu politisée, se rappelle un de ses camarades. Je la chambrais parce qu'elle portait toujours de très beaux foulards ". La jeune fille sage se lâche pendant les vacances. A 16 ans et demi, elle fait le tour des Etats-Unis en bus, dort dans les gares routières de la frontière mexicaine et écume les salles de hardrock new-yorkaises avec ses cousins américains. L'un d'eux, Mark Mendoza, surnommé The Animal, n'est autre que le bassiste du groupe de metal Twisted Sister. 
Dès ses premières années à l'hôpital, Agnès Buzyn se montre très à l'aise. Il est vrai que son père, qui exerçait en clinique, l'emmenait régulièrement au bloc opératoire le jeudi lorsqu'elle était enfant. En 1992, elle prend la tête de l'unité de soins intensifs d'hématologie de l'hôpital Necker. " Elle était très ambitieuse, voire intrigante, pointe le professeur Philippe Even, ancien doyen de cet hôpital. Elle voulait très vite être nommée professeure de médecine. " Spécialiste des greffes de moelle osseuse, elle rejoint en 2002 un groupe d'une dizaine d'hématologues qui va faire avancer la recherche sur la leucémie et publier dans les plus prestigieuses revues. " Elle était la plus jeune de la bande, se souvient Norbert Ifrah, aujourd'hui président de l'Institut national contre le cancer (Inca). Nous avions des discussions passionnées, mais elle ne prenait jamais la parole sans avoir un argumentaire rigoureux. 
Devenue professeure de médecine en 2004, Agnès Buzyn vise le poste de chef du service hématologie de l'hôpital Necker, l'un des meilleurs d'Europe. Elle va se heurter de plein fouet au machisme du milieu hospitalier. Les mandarins font bloc derrière Olivier Hermine, qui aligne plus de publications universitaires qu'elle, et, après des années d'une concurrence féroce, ce dernier est élu à une très large majorité par un petit comité d'hématologues. De cette époque, la ministre retient surtout le harcèlement moral que lui fait subir son chef. " Il me tenait à l'écart des réunions, prenait systématiquement le contre-pied de mes décisions. A tel point que je disais l'inverse de ce que je pensais pour le bien-être des malades !, raconte-t-elle. Cela a été une période terrible. Si je n'avais pas eu mes enfants, je crois que j'aurais pu me suicider. " Plusieurs fois, elle tire la sonnette d'alarme auprès de la direction de Necker, de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) ou même des ministres de la Santé successifs. Personne ne lui tend la main. " Si vous attaquez votre chef de service, vous êtes morte ", lui serine-t-on au contraire pour la dissuader d'agir. 
« Placardisée » à Necker 
Sensible à cette question, la ministre de la Santé porte une attention particulière à la souffrance des personnels hospitaliers. Elle suit de près les actions de l'Association Jean-Louis Mégnien, créée en mémoire du cancérologue qui mit fin à ses jours à l'hôpital Georges-Pompidou, et déplore le quasi-immobilisme de Martin Hirsch à l'APHP. Isabelle Bourgault-Villada, dermatologue à l'hôpital Ambroise-Paré, qui souffre depuis plus de dix ans des agissements du professeur Saiag, en a souvent discuté avec elle. " Agnès m'a très justement dit un jour : “Quand tu es harcelée, tout le service est contre toi et veut te voir partir”. Si elle n'avait pas été placardisée à Necker, elle aurait certainement continué sa carrière de médecin. C'était sa véritable vocation. 
En 2008, la présidence de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) que lui offre Nicolas Sarkozy a des allures de porte de sortie. Qui se transformera en tremplin médiatique trois ans plus tard lors de la catastrophe de Fukushima. Alors que le séisme japonais émeut la planète entière et secoue les Français, le Premier ministre François Fillon envoie la patronne de l'IRSN en service commandé au journal télévisé de Claire Chazal. Le calme et la pédagogie d'Agnès Buzyn font mouche. Sous la technicienne perce la politique. Quelques mois plus tard, la ministre Roselyne Bachelot pensera à elle pour l'Inca et, en 2016, François Hollande la propulsera à la présidence de la très respectée Haute Autorité de santé. Aujourd'hui attaquée sur ses liens avec les industries pharmaceutiques, la ministre de la Santé répond sans ciller. Les sommes qu'elle touchait au début des années 2000 pour tester les médicaments de Bristol-Myers Squibb et Novartis contre la leucémie étaient reversées à une association. Elle n'a jamais bénéficié de contrat de consultant à l'année avec un laboratoire. Et une fois présidente de l'Inca en 2011, elle n'a plus accepté le moindre cadeau des industriels. Ce qui ne l'empêche pas d'assumer un point de vue nuancé : " Dans le cas de certaines maladies rares, où le nombre de spécialistes est très réduit, ce sont parfois les mêmes experts qui collaborent avec les industriels et les pouvoirs publics. Il y a des procédures pour les auditionner sans qu'ils participent au vote. 
Peu révolutionnaire 
Forte de ses premières victoires sur les vaccins et le tabac, la ministre experte va-telle s'attaquer de front aux ratés du système de santé et de la Sécu ? Certains en doutent. " Après Marisol Touraine qui a braqué les médecins, Emmanuel Macron passe le baume Buzyn, mais il n'y aura pas de révolution ", sourit un économiste. Chi va piano, va sano. Les Français seront remboursés à 100 % des lunettes, prothèses dentaires et auditives au mieux en 2019. Quant aux réformes des retraites à points et de la tarification hospitalière, ce sont des chantiers qui s'étireront tout au long du quinquennat. " Elle va répondre aux problèmes qui se posent à elle comme un médecin guérit des malades, mais elle n'a pas de ligne politique ", critique un ancien du ministère. Ses discours sur le tiers payant généralisé ou le Levothyrox ont en effet varié du tout au tout, à quelques semaines d'intervalle. " Agnès Buzyn a une idée assez précise de la trace qu'elle veut laisser en tant que ministre, juge son prédécesseur et patron du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Son problème majeur est de savoir si elle aura un accès suffisamment direct à Emmanuel Macron pour débloquer des crédits. " Pour l'heure, les contacts avec le président restent ultra-professionnels. La ministre de la Santé n'appartient pas au cercle des intimes et n'échange pas de SMS jusque tard dans la nuit avec le chef de l'Etat comme certains. " Il faut transformer le système de santé et mieux dépenser, assure-telle. En valorisant la qualité des soins et non la quantité, on fera des économies considérables. 
Dates clés : 1962 Naît à Paris. 1978 Fait le tour des Etats-Unis en bus. 1992 Chef de l'unité de soins intensifs d'hématologie de l'hôpital Necker. 2004 Nommée professeure de médecine. 2008 Présidente de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). 2011 Présidente de l'Institut national du cancer. 2016 Présidente de la Haute Autorité de santé. 2017 Ministre des Solidarités et de la Santé. 
Ce qu’ils disent d’elle
Roselyne Bachelot, ex-ministre de la Santé : " Elle a eu la courtoisie de m'inviter à dîner après sa nomination. Je n'ai pas senti qu'elle souhaitait mener une politique en rupture avec celle de ses prédécesseurs. 
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale : " Elle est très compétente, connaît parfaitement ses sujets. En conseil des ministres, elle intervient toujours à bon escient. Le travail avec elle est très fluide. 
Dominique Stoppa-Lyonnet, professeure de génétique, proche de François Fillon : " Son cheval de bataille est la lutte contre les actes inutiles et redondants en médecine. Elle n'est pas sectaire et a une grande qualité d'écoute. 
Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo.fr : " C'est une technicienne qui s'investit sur des sujets fondamentaux de santé publique. En augmentant le prix du paquet de cigarettes, elle a pris une décision courageuse qui réduira le tabagisme. 
Claude Leicher, président du syndicat de généralistes MG France : " Avec Agnès Buzyn, après Marisol Touraine, on est passé de l'idéologie au pragmatisme. C'est une ministre courageuse. Sur les vaccins obligatoires, sa main n'a pas tremblé. "
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dailymotion
http://www.dailymotion.com/video/x5zr350 Nicola Sirkis, leadeur d'Indochine : «Je ne rejouerai jamais au Bataclan»
Rencontre avec Nicola Sirkis, leadeur d'Indochine, à la veille de la sortie de «13», le très attendu nouvel album du groupe.
Le 13 fait peur. Porte-bonheur ? Porte-malheur ? Dans le cas d'Indochine, on n'est pas très inquiet sur le sort du groupe avec son 13e album baptisé «13», qui sort vendredi. Un disque impressionnant. Rencontre avec son leadeur chanteur Nicola Sirkis, 58 ans, capitaine d'un navire qui a survécu à toutes les tempêtes.
C'est quoi, Indochine, aujourd'hui ? Un groupe ? Vous ? Nicola Sirkis. C'est de toute façon un groupe, sur scène. Mais les autres musiciens n'ont pas envie de parler à ma place. Ils ne se sentent pas légitimes. Quand ils m'ont rejoint il y a quelques années, certains se demandaient s'ils avaient le droit de jouer «l'Aventurier» (NDLR : premier tube en 1982).
Pourquoi sortir encore un album en 2017, après presque quarante ans de carrière et alors que le marché du disque se porte mal ? Je me suis posé cette question, effectivement. En arriver au 13e album, c'est un exploit. Qu'il soit attendu comme ça, c'est irrationnel. Après la tournée de 2014, les deux shows au Stade de France (Seine-Saint-Denis), on a vendu 100 000 places pour les concerts de 2018 dès le premier jour ! On a envie de nouvelles choses, de nouvelles histoires. On pourrait se contenter de faire des concerts comme beaucoup de groupes des années 1980. Quand les fans viennent voir Depeche Mode, Cure, ils se foutent des nouveaux morceaux. Nous, c'est le contraire. On est le seul groupe de cette époque qui régénère son public. Son parcours a été chaotique, incroyable. On va fêter nos 40 ans en 2021. Si on arrive jusque-là, le parcours aura été assez beau.
Dans ce nouvel album, vous chantez «Je serai toujours là en 2033». Vous êtes sûr ? J'en ai envie pour mes enfants (NDLR : sa fille Théa, 15 ans, son fils Alice-Tom, 8 ans). C'est une façon de combattre le temps qui passe. Je me sens comme un adolescent éternel en faisant du rock. Je n'ai pas l'impression d'avoir 58 ans. Je chante aussi «Tous mes héros sont morts». Je commence à arriver à un âge où je vois disparaître les gens qui ont compté pour moi, comme Bowie, Salinger, Prince. Dans ces cas-là, je me revois à 15 ans avec mes grands-parents qui ouvraient la page «Avis de décès» pour vérifier que leurs amis n'étaient pas morts...
Vous rêviez de quoi à 20 ans ? Je vivais au jour le jour. Je voulais faire de la musique, mais je ne pensais pas à une carrière. Je ratais mes études mais en même temps, quand je voulais me payer une guitare, j'allais faire n'importe quel boulot : magasinier, je préparais les commandes à la Redoute, j'ai été employé aux écritures à EDF.
Vous chantez aussi «J'aimerais aimer mon père». Quels sont vos rapports avec lui ? Inexistants. Je n'ai plus de nouvelles de lui depuis dix ans. On est dans une famille qui a implosé après la mort de mon frère (NDLR : son jumeau, Stéphane, cofondateur d'Indochine, décédé en 1999, à l'âge de 39 ans, d'une hépatite C après des années d'excès ).
Le «J'aimerais te voir guérir», dans «Song for a Dream», c'est pour Stéphane ? C'est sûr qu'aujourd'hui, avec les progrès de la médecine, il aurait pu guérir.
On vous a rarement entendu engagé de manière aussi frontale que dans «Un été français», sur la peur du FN. Il y avait une vraie inquiétude quand je l'ai écrite, en mars. Fillon était encore dans la course. Macron, on ne savait pas trop.
Vous avez voté ? Oui. Mais c'est secret, non ? (Rires .) Je vote toujours pour les perdants, moi, comme Ségolène Royal en 2007. En tout cas, je suis très content de voir un président qui est tombé amoureux de sa prof. Ça me touche.
Vous évoquez aussi le «vendredi noir» du 13 novembre 2015. Vous seriez prêt à rejouer au Bataclan ? Non. Jamais. Et même pas assister à un concert. On n'est pas beaucoup à le dire. J'ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Je suis pour en faire un sanctuaire, un monument. Quelques jours après, il y a eu un lobbying des producteurs de spectacles tous réunis en conférence de presse alors qu'ils se détestent tous. Mais là, ils étaient unis pour dire : «Il faut que l'Etat nous aide.» J'ai trouvé ça abject.
VIDEO. Nicola Sirkis : «Je ne rejouerai jamais au Bataclan»
dailymotion
ndochine en concert les 16, 17 et 18 février à l'AccorHotels Arena (Paris XIIe). Et en tournée à partir du 10 février.
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blogapart3bis · 7 years
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Comme si le choix pour le premier tour de l’élection présidentielle française n’avait pas été assez difficile, voici le deuxième qui arrive, avec un choix entre une fasciste à peine déguisée et un ultralibéral ex-socialiste devenu la coqueluche des médias – et du patronat.
Il y a des fois où je comprends Spider Jerusalem.
J’avoue que, pendant un moment, j’ai songé à passer mon (deuxième) tour. En plus, j’aurais presque une bonne raison pour cela: le dimanche 7 mai, je serai en Namibie pour le boulot.
Politiquement, aussi, la perspective de voter pour Emmanuel Macron™, ne m’enthousiasme pas. On peut argumenter à l’envi sur le fait que son programme, aussi flou soit-il, se compose en grande partie de précarisation, de flinguage en règle des services publics (le coup des « cars Macrons », quand il était au gouvernement, est un exemple d’anthologie), de gouzis à la finance.
Fondamentalement, il s’agit de la continuation de la politique de son (futur?) prédécesseur: un tiers de socialisme mou, deux tiers de thatchérisme béat. Autant d’occasions de donner des arguments au populisme lepéniste, qui drague depuis longtemps sur les terres ouvrières.
Je n’évoquerai même pas la perspective de voter pour la maison Le Pen (père, fille et assimilés). Sans vouloir entrer dans la caricature, ce parti abrite beaucoup trop de gens qui prônent publiquement l’élimination physique des pas-comme-eux.
Voter blanc, nul ou pas du tout est un choix politique comme un autre. Il est certes stigmatisé par beaucoup – à peu près autant qu’il est porté aux nues par des gens qui oublient un peu trop facilement que le système électoral actuel le dévalorise massivement.
À vrai dire, il est difficile pour moi dire ce qui est le plus éthiquement acceptable, entre voter pour un candidat qui promet un rêve humide pour corporate cyberpunk et refuser le jeu et ne servir finalement à rien – et peut-être même pousser au pire.
Finalement, deux choses me poussent à faire une procuration et voter quand même. La première, c’est qu’Emmanuel Macron ne représente pas un mouvement politique qui veut abattre la démocratie. En tout cas pas ouvertement – à vrai dire, je ne suis même pas sûr qu’il représente un mouvement politique.
La seconde, c’est qu’après cette élection présidentielle, il y aura des législatives qui ont des chances de changer la donne de façon plus radicale encore que la présidentielle. Même si la Ve République a des faux airs de monarchie présidentielle, un exécutif ne peut pas faire grand-chose légalement s’il ne contrôle pas également le Parlement.
En fin de compte, je ne vote pas tant pour Emmanuel Macron que contre Marine Le Pen. Ça fait pas mal d’années que la théorie sur l’élection présidentielle française, c’est « au premier tour on choisit, au second on élimine ». J’aurais aimé choisir le meilleur candidat, je dois me contenter d’éliminer le pire. Been there, done that: j’ai déjà voté Chirac entre 2002 contre le père de l’autre.
La politique, c’est compliqué. Je suppose que, vu depuis la France, ça peut paraître simple, avec un côté gentil vs. méchants – dépendant bien sûr du côté où on regarde – mais, vu de Suisse, c’est plus subtil.
Je vis dans un pays où le compromis est plus qu’un outil: c’est un art de vivre. D’ailleurs, le parti qui s’était fait une spécialité de ruer dans les brancards, ces vingt dernières années – l’UDC, pour ne pas le nommer – est en train de se prendre un retour de bâton pas piqué des edelweiss.
La politique française et son côté que je qualifierais de « passionné » par amour de l’euphémisme cynique ne cesse de m’étonner, mais c’est tellement entré dans les mœurs que je finis par me dire qu’à moins d’un 1789 bis – et quelques décennies de bordel sanglant derrière – il n’y a que peu de chances de voir les mentalités changer.
L’autre option, c’est un 1940 bis et je crois que peu de gens ont réellement envie de ça.
Enfin, je l’espère.
(Photo: Dépouillement dans un bureau de vote en France, mars 2014, par Pierre-Alain Dorange via Wikimedia Commons, sous licence Creative Commons, partage dans les mêmes conditions (CC-BY-SA))
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utopiedujour · 6 years
Text
PALAIS BOURBON INCORPORATION
La multiplication des impairs commis par les députés de La République en marche, l’ennui, aussi, qui a pu saisir certains devant les liasses d’amendements à débattre, voire leur timidité pour prendre la parole en commission, ont conduit Richard Ferrand et ses proches à leur prodiguer des séances de coaching. Comme pour des cadres d’entreprise, la formule de séminaire de team building s’est rapidement imposée. Dans ces ateliers intitulés « Commencer à construire une aspiration de groupe » et jeux de rôle pour cerner « Mon ambition et mon rôle de député de La République en marche », on apprend à devenir un parfait élu de la « start up nation ». Voici cinq portraits marquants de cette « génération corporate », mais pas forcément docile.
PAR OCTAVE BONNAUD PHOTOS PATRICE NORMAND/LEEXTRA
AMÉLIE DE MONTCHALIN 32 ans, Responsable politiques publiques & prospective AXA Group
Élue « députée de l’année » par les éditorialistes du Trombinoscope, l’étoile montante de La République en marche suscite une avalanche d’éloges. « C’est la plus intelligente après Emmanuel Macron », juge Antoine Pavamani, candidat de la majorité dans une autre circonscription de l’Essonne, résumant bien le sentiment du moment au sein du parti présidentiel. Désignée whip (chef de file – NDLR) de la commission des finances en juin, un nouveau poste créé pour faire régner la discipline de vote à l’Assemblée, la jeune économiste ne tarde pas à bousculer les habitudes de cet aréopage chargé de contrôler le budget de la nation.
Sur les plateaux télé ou dans les matinales radio, Amélie de Montchalin détonne en revendiquant sa culture d’entreprise. Elle dessine alors en creux un portrait peu flatteur de ses prédécesseurs. « Quand vous travaillez en entreprise, vous savez pertinemment qu’il ne suffit pas de présenter un plan stratégique pour qu’il soit mis en oeuvre. J’étais en charge de la prospective chez AXA. Le jour où vous présentez un “Plan 2020”, vous n’avez fait que 10 % du travail », nous explique cette économiste de formation, juste avant un déjeuner à l’Atelier Renault sur les Champs-Élysées. « Or, pendant des années, les députés considéraient qu’après avoir voté leurs textes, ils avaient fait leur job. Dans une entreprise, aucun patron ne vous dira : “On a pris une décision à l’unanimité, le Comex est content, c’est bon !” » ironise la jeune élue, encore très remontée contre les « usages » de l’Ancien Monde.
Dans les couloirs du palais Bourbon, l’empressement de cette parlementaire de 32 ans à faire passer ses aînés pour de simples machines à voter agace forcément les anciens. « Amélie de Montchalin est très intelligente, mais elle manque un peu d’humilité et d’ouverture d’esprit. Son discours managérial n’a rien de nouveau. La réalité, c’est qu’on ne gouverne pas une administration comme une entreprise », proteste le député UDI Charles de Courson, qui siège avec elle à la commission des finances.
Au-delà des passes d’armes avec l’opposition, Amélie de Montchalin doit en priorité encadrer des troupes inexpérimentées. « Mon rôle est d’expliquer le contenu des textes et d’exprimer nos objectifs de façon plus politique. Je ne force personne. Chaque député est libre de voter ce qu’il veut. Mais si c’est pour voter contre tous les avis, il vaut mieux sortir du groupe de La République en marche », glisse-t-elle en forme d’évidence à l’attention des éventuels récalcitrants.
Lorsqu’elle adresse sa candidature aux équipes d’Emmanuel Macron en janvier 2017, Amélie de Montchalin envoie déjà depuis longtemps des « petites notes à des gens qui ont des idées intéressantes ». Elle commence à fournir le staff de Bruno Le Maire puis celui d’Alain Juppé durant la campagne des primaires. « Il y avait un côté un peu utopique, car j’écrivais pour des politiques que je ne connaissais pas. Je retrouvais des éléments ici ou là dans leurs discours, mais sans savoir réellement si cela venait de moi », raconte la jeune femme qui a fait ses premiers pas en politique lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. À l’époque, elle rencontre Valérie Pécresse, que connaît bien son grand-père, agriculteur sur le plateau de Saclay, dans le cadre d’un devoir pour son cours de théorie des organisations à HEC. L’élue des Yvelines, alors porte-parole de Nicolas Sarkozy, est passée comme Amélie par les très strictes classes préparatoires de Sainte-Geneviève à Versailles, et elle la prend comme stagiaire. « C’était une autre époque, il n’y avait pas beaucoup de femmes à l’Assemblée. Malgré ses compétences, Valérie Pécresse n’avait droit qu’à un…
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Publié dans Charles N°25, Vis ma vie de député, Printemps 2018
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