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#y a un moment les gens faut se réveiller
je-suis-ronflex · 2 years
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Par contre les assurances qui te disent "oui tu veux un devis ? Ok donne tes informations on te rappelle" vous avez pas compris que si je venais sur votre site c'était pour ne pas parler à un vrai gens ? voilà ça me fatigue
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icariebzh · 3 months
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 Lettre aux amis (ou pas) qui ne votent pas comme moi
"L’équipe de Reporterre est jeune — 35 ans si on m’enlève du compte — et la plus grande partie de ses plus de 2 millions de visiteurs mensuels a aussi moins de 40 ans. Je crois qu’elles et ils savent très bien ce qu’il faut faire cette semaine et dimanche prochain au bureau de vote, et je ne vais pas les chapitrer.
Les vieux, réveillez-vous !
En revanche, du fait de caractéristiques personnelles dont la première est un âge certain, la gravité du moment me pousse à écrire à des personnes avec lesquelles je partage des traits communs, à commencer par le nombre des années : j’ai 67 ans, et suis ce qu’on appelle un vieux ! Donc, je parle aux vieux et aux vieilles. Eh bien, mes amis, il serait temps de se réveiller ! Allez-vous arrêter de voter à droite et à l’extrême droite et de tordre le nez devant le Nouveau Front populaire ? Nous sommes la génération qui a profité du système social mis en place par nos aînés de la Résistance, qui a assez bien vécu (oui, nous avons beaucoup travaillé, et alors ?), et maintenant, la grande majorité d’entre nous vote pour le parti d’extrême droite. Qui est hostile aux jeunes. Qui est climatosceptique alors que la question écologique est une des plus importantes que vont affronter nos enfants et nos petits-enfants. Qui veut toujours plus de police et d’autorité, alors que nos enfants et nos petits-enfants ont besoin de bienveillance et de soutien.
Vraiment, les vieilles et les vieux, arrêtez de vous laisser berner par tout ce que racontent les télés. Pensez aux jeunes, pensez à leur avenir. Alors votez contre l’extrême droite dimanche prochain. Vous êtes vieux dans votre corps, mais vous pouvez être jeune dans votre tête, et plein d’espérance, d’enthousiasme, de joie pour le nouveau monde qui peut naître si vous ne vous y opposez pas.
Oh, les Républicains, c’est fini les conneries ?
Dans les temps anciens, il y avait un type qui s’appelait de Gaulle. Plein de défauts, mais enfin, il a sauvé l’honneur, et de ce fait, la France. Quand tout s’avachissait autour de lui, il a lancé la Résistance. Quand le pays s’effondrait, il l’a remis debout, sans devenir despote. Et quand le peuple lui a dit, « C’est assez ! », il est parti. Pour l’anecdote, c’était aussi un homme de droite, mais qui avait la fibre sociale. Il a dit : « Le capitalisme, du point de vue de l’homme, n’offre pas de solution satisfaisante. »
Pourquoi je vous en parle ? Parce que mon papa était gaulliste. Il a milité dans le parti gaulliste (l’UDR) qui, au long de multiples chambardements, est devenu Les Républicains. Incidemment, mon papa a résisté dans les maquis du Jura et son frère aîné a été assassiné par les nazis, au camp de Mauthausen. Alors, il y a une chose que de Gaulle et les gaullistes n’auraient jamais imaginée, c’est que des gens qui se réclament d’eux votent pour un parti issu des partisans de Pétain, de ceux qui ont bradé la France à l’hitlérisme, de ceux qui étaient antisémites. Jamais de Gaulle n’aurait accepté un tel vote.
Sans hésiter, il s’était uni avec des adversaires idéologiques, les communistes, quand on se battait pour l’essentiel, l’honneur du pays. Alors, Les Républicains, arrêtez vos conneries ! Pensez à votre histoire, à vos valeurs, à ce pourquoi vous vous êtes sans doute engagés, et votez contre le Rassemblement national, que le candidat soit La France insoumise ou pas.
Les catholiques, « Aimez-vous les uns les autres », c’est aussi le jour du vote
Croyez-moi, ça n’a pas toujours été facile pour moi d’être « catho » dans des milieux très athées, et parfois très anti-religieux. Et Dieu, de toute façon, c’est un truc compliqué. Mais mon attachement au sacré, à une dimension cosmique du monde, à l’Église — malgré tous ses défauts, et notamment son incroyable incapacité à sortir des scandales pédophiles, qui m’a mis en colère, comme tant d’autres — est toujours vivant. Alors, avec vous, ça devrait être simple. Le Pape François a toujours été clair : « Ouvrons la porte aux pauvres, ouvrons la porte aux faibles, ouvrons la porte aux étrangers. » Et son maître Jésus encore davantage : « Aimez-vous les uns les autres. » Dans un moment où tout peut basculer, il est clair que l’amour n’est pas du côté de celles et de ceux qui prêchent « l’autorité, la sécurité, la fermeture aux étrangers... ». Plus que jamais, mes frères et sœurs, votre sens moral doit vous guider dimanche."
 Hervé Kempf-Reporterre-suite du texte ICI MÊME
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lalignedujour · 11 months
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C'est né comme ça avec des histoires qui se passent dans la neige, patins, bardages, cheminées.
Il suffit d'un matin, une chanson qui mentionne une capitale scandinave, et hop il s'imagine réveiller sa fille pour lui montrer enfin la Suède par la fenêtre du train. Les pays comme ça, ça l'émeut aux larmes, c'est pas normal. Dès qu'il ya un croix décentrée sur le drapeau, ça lui fait ça. Il y a un truc avec la Mer du Nord, les forêts de conifères et les typographies épurées.
Ça va très vite de Spotify à Sncf Connect.
Pendant longtemps, il a eu du mal à trouver de la valeur à des gens qui ne ressemblaient pas à son père. S'il commençait une relation avec une personne, mais qu'elle faisait des fautes d'accord, il sortait faire un tour pour réfléchir. Alors, naturellement (et bêtement), il veut offrir le même complexe à son fils. C'est pour ça qu'il lui faut des vacances en Suède (ou en Finlande, ou même aux Îles Féroé, ça irait).
Alors, qu'est-ce que ce serait pour son fils, de trouver quelqu'un qui lui ressemble à lui ?
Ce serait être l'intello de la bande. Et aussi le rigolo de la bande. Parfois ensemble. Le plus souvent par alternance.
Il est le type à lunettes qui questionne tout. Et il est le trublion qui vient déguisé à l'assemblée des copropriétaires (pour aucune raison sérieuse, et par contre, il a potassé les dossiers, et il a fait un comparatif détaillé des devis pour le ravalement de l'immeuble). Il questionne tout, parce que tout à un sens, mais au bout d'un moment, plus rien n'a de sens, et autant rigoler.
Il est cette personne toujours sérieuse et jamais sérieuse. C'est très con comme personnalité. Et c'est pour ça qu'il chérit cette ambivalence. Parce que ça rime à rien (c'est son côté rigolo qui prend le dessus, et donc ça lui ressemble, c'est parfaitement logique).
Ce comparatif de devis, il est hyper sérieux. Mais en fait, il est au-dessus de tout ça, donc autant le prendre à la rigolade. D'où le costume de noix de cajou. "Je suis sérieux, mais rien n'est sérieux".
Et c'est pour ça qu'il veut voyager. Juste pour les drapeaux. Et pour transmettre que ça peut être juste pour les drapeaux.
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sadistiicangel · 19 days
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• SWEET DREAMS BITTER NIGHTMARES •
CHAPITRE 6: Jouons à un jeu !
Encore une journée passée. Encore d'étranges choses. Encore tant de choses…
Syana se réveilla avec un mal de tête… et un bien plus horrible de dos. Ouvrant péniblement les yeux, s'attendant à avoir le soleil dans ces derniers, elle constata que… non. Le noir était la seule chose qui l'accueilla. La pièce n'était pas éblouissante, juste à peine éclairée pour laisser distinguer les choses depuis son point de vue. Mais… elle ne reconnut pas de suite l'endroit.
C'est pas chez moi…
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Un soupire passant ses lèvres, elle remarqua qu'elle était toujours habillée, son sac au sol et un petit plaid sur ses jambes. Un moment de réflexion, elle chercha dans sa mémoire.
Oh -! C'est vrai…
Elle était à présent ici, c'est ce que lui avait dit cette femme; Louise. Était-elle vraiment plus en sécurité ic-... Un sursaut la fit se redresser d'un seul coup, manquant de tomber à nouveau sur ce fauteuil et de tout faire dégringoler- Elle regarda autour d'elle avant de se redresser d'un seul coup, courant bien rapidement partout, dans tout les sens, se cognant à plusieurs reprises. Son regard allant partout, elle courut vers les autres pièces adjacentes, ces dernières étant pour dire vide..
Rien…
Descendant l'escalier, elle entendit un bruit familier, et à son soulagement, elle vit cette cage dans le grand couloir.
Se précipitant alors, elle remarqua son lapin, tentant de grignoter les barreaux pour s'échapper et grognant de protestation d'être ainsi enfermé... Une détermination telle qu'elle cru bien qu'il allait réussir !
Mais… et ses affaires…? Bien qu'elle s'en moquait grandement, la veille elle n'avait rien pu récupérer ou bien ramener ici, ni même prévenir qui que ce soit, bien qu'elle n'ait personnes à prévenir pour ce genre de choses, alors… comment-?
Encore eux…?
Sans doute… Ils semblaient toujours au courant de chose la concernant ou pour un moyen de l'aider… c'était décidément étrange. Trop étrange… Elle avait tant l'impression d'être dans un long rêve parfois, tellement tout était irréel… Secouant la tête doucement, elle regarda son lapin grignoter quelque chose.
Grignoter -?
Elle ne lui avait encore rien du tout donné pourtant-!
Se mettant alors à quatre pattes devant la cage, prenant sur son mal de dos et en fronçant les sourcils, elle remarqua un papier, déjà bien entamé par son cher rongeur. Le lui prenant alors et récoltant un "GRUNK-!!" magistrale, elle pesta.
Haaah- vilain !
Décidément, il n'en loupait pas une. Décidant d'ouvrir le papier à moitié mangé, elle tenta de déchiffrer la chose.
“ Je me suis permi– de –—— – ramener- I— e— tes affa––s sont dans la penderie ou –––, celle de ton petit animal dans le placard dans — —— –––oir. Je te laisserai tout arranger à ton ———, mais tu seras bien —— ici. Je reviens te voir bientôt !
Bisous, Louise ! (: ”
Souriant face à ce mot, Syana se redressa, un long soupir de soulagement passant ses lèvres. Elle avait pris la peine de tout lui ramener alors même qu'elle se risquait… Se souvenant de la veille, la bleuté haussa les sourcils avant de les baisser. Elle espérait qu'elle n'ai rien eu par sa faute… ces gens. Cet homme surtout… Kh.
"La prochaine à mourir."...
Elle en avait encore d'horribles frissons en y pensant. Tout ça car elle était venue ici-? Avait-elle fait quelque chose de mal envers ces choses ? Avait-elle dis quelque chose les ayant… énervé ? Elle n'y comprenait décidément rien.
...Prenant la cage contenant son animal, elle alla à nouveau vers l'escalier, montant marche par marche avant d'arriver où elle avait passé la nuit. Poussant la barrière, elle regarda la pièce, curieuse. La veille, après tout cela, elle avait étrangement bien dormi. Malgré toutes ces choses et cette voix qu'elle avait sûrement dû rêvé pour s'apaiser, elle avait pu se reposer, sans se réveiller durant son sommeil. Chose rare… Mais ces mains ou qu'importe, elle les avaient trouvées étrangement apaisantes. Tout comme ces paroles. Cette chose, elle ne savait même pas si c'était sortie de son imagination, ou si c'était réel… Pour une fois, la seconde option lui semblait bien plus probable. Le noir qui l'effrayait étant plus petite était maintenant une source de réconfort. Elle y était bien, sans bruit ni lumière… tout y était apaisant maintenant, comme la veille quand elle s'était endormie…
Se décidant à aller vers l'une des chambres adjacentes avant d'arriver sous les combles, elle posa la cage de son lapin, regardant autour d'elle d'un air étonné. Cette pièce… faisait littéralement la taille de son ancien lieu de vie.
« Yuyu, t'vas avoir tout une pièce pour toi cette fois! De la place pour tes binkies, zoomies et flop, regarde ! C'est le paradis, hein ! … J'te mettrai tout en place plus tard, promis. »
Elle le regarda tendrement, allant le caresser une fois la cage posé et ouverte. Parfois, elle avait tant l'impression qu'il la comprenait, qu'il l'aidait dans tant de choses malgré lui… La pièce n'avait besoin que de nombreux tapis et les joujoux qu'elle avait déjà, un peu de rangement et quelques protections pour les murs et elle était sûre que tout serait parfait et sans danger.. Hmmh. Elle tapota ses genoux en le regardant, lui faisant signe avant de sortir de la pièce, semblant retenir l'emplacement de certaines choses déjà. Un léger sourire aux lèvres, elle se demandait… si elle devait rester ici, ou essayer de sortir. L'envie de rester cloîtré ici lui plaisait bien plus et sonnait comme une bien meilleure chose, mais en même temps… Elle aurait voulu sortir, sans rien avoir cette fois-ci. Une simple sortie pour se changer les idées et se dégourdir… Se sortir toutes ces horreurs de la tête, s'aérer l'esprit… Cherchant son carnet une fois à l'étage, elle le trouva dans son sac. Feuilletant deux trois pages, elle se décida alors à écrire ce qu'elle avait vécu la vieille…
03/11
J'avais reçu un mot pour aller à une adresse ! J'y suis allé même en flippant, et j'étais face à une immense… immeeeeense maison ! O: y'avais personne donc j'suis rentrée dedans. Tout grand comme l'extérieur, j'ai fais le tour. C'est beau en plus. En plus j'ai évité une inondation en arrivant ! Mais a un moment, j'ai entendu des pas. J'ai fuis puissance 1000000 tout en haut avec un couteau, sur un fauteuil derrière un rideau. Mais en vrai, c'était la personne qui m'avait mis le mot qui était là ! Elle s'appelle Louise, l'ancienne proprio ! J'avais peur + suspicions mais en fait elle est comme moi, sauf que elle, elle peut faire des trucs trop cool! Elle contrôle les objets et les papiers !! ):< Elle est super gentille… Elle m'a fait visiter toute la maison en détail et ensuite le dehors pour aller au magasins sans "risques"... C'était super, mais à un moment, j'ai vu un type avec une femme, les deux trop chelou avec ce sourire. Ils ont dit que Louise était la prochaine à crever. J'ai été la prévenir et ont est rentré hyper vite a la maison- le type était là, mais d'un coup POOF! Il avait disparu en fumée.
Puis quand j'suis allée à l'étage au même endroit sous le toit, j'ai entendu une voix, la même que d'autres fois, mais ça venait pas vraiment de ma tête. Un type, je sais pas qui ou quoi, mais c'était… apaisant au fond. Je sais pas si c'était réel mais j'pense que oui vu mes impressions et tout!! Est-ce qu'il est là pour m'aider ou pas? Jsp son nom en plus…
Elle regarda son stylo, soupirant longuement après avoir écrit tout cela. Tant de choses décidément étranges… elle devait soit vivre dans un rêve à rallonge ou devenir totalement folle, qui sait… peut-être même les deux.
Elle soupira à nouveau, tapotant la penderie cachée par le rideau, ne sait-on jamais, mais en l'ouvrant, elle vit ses affaires, propres et rangées… c'était surprenant, vraiment. Qui que soit la personne qui faisait cela, elle devrait tout de même le ou la remercier… Changeant son haut, pour un t-shirt à manches longues, elle regarda son bras, laissant encore ces bandages en place aussi bien ici qu'à sa nuque. Elle ne voulait pas risquer quoi que ce soit pour le moment. Et puis… ça donnait un côté classe ! Quoi que…
Elle prit son portable en main, regardant son reflet dedans. Cernes et cheveux en bataille en plus de ses bandages, c'était presque amusant en sachant qu'elle ne prenait jamais soin d'elle. À croire qu'elle avait fait la guerre à se voir ainsi. Souriant alors maladroitement et regardant son reflet ainsi, elle soupira rapidement en éloignant bien rapidement son téléphone, ne souhaitant plus voir ce reflet, se frottant les joues.
Mal…
Sourire n'était pas pour elle. Elle n'y arrivait pas sans paraître constipé ou ridicule à souhait et en plus… Ça faisait mal aux joues.
Étant déjà prête, elle enfila à nouveau sa veste, mettant également son sac après avoir rangé son cher carnet. Qui sait encore ce qu'elle allait vivre aujourd'hui comme folie. Un simple tour vers les magasins où vers la place.. Cela faisait un moment qu'elle n'y était pas aller ni même qu'elle avait profité de l'espace, de la tranquillité… Comme cette fois-là, avant sur tout ne dégringole pour elle. Peut-être que cette fois-ci… elle n'aurait rien. Même si elle en doutait grandement, elle pouvait essayer, juste pour prendre l'air. Trouver quelque chose pour se réconforter, qu'importe la dite chose.
Elle voulait sortir , vraiment, pour affronter ses peurs et tout cela, mais avec les récents événements, elle avait encore bien plus peur à présent de mettre un pied dehors… malgré cette envie de sortir…
Le comble.
Inspirant un bon coup, elle regarda cette simple clé encore présente dans sa poche.
"Tu n'en auras pas vraiment besoin."
… C'était bizarre. Elle n'allait pas entrer et sortir comme par magie au vu de tous les cadenas! Un soupire silencieux passa ses lèvres alors qu'elle descendit lentement les marches.
Et si une de ces choses l'attendait derrière la porte…?
Elle n'en savait rien. Elle espérait que non. Qu'elle devait se faire trop de films.. Une main tirant sur son bandage à la nuque, elle baissa la tête, regardant d'abord au bas de la porte et ne semblant absolument pas s'y faire, elle hoqueta malgré tout. Voir ainsi au travers des choses, des murs, des portes… elle ne savait même pas comment la chose fonctionnait en soit! Remontant très lentement son regard, en haut puis sur les côtés, elle ne vit rien. Pas l'ombre ou la chair d'un de ces "monstres"... Étrangement, depuis l'intérieur elle pouvait voir à l'extérieur, mais l'inverse était impossible… Ça avait été impossible la veille et à sa première venue ici, peut-être était-ce à cause de ces talismans…? Elle l'ignorait bien encore une fois, mais c'était la chose la plus probable pour elle. Prenant alors la poignée de porte en main, elle la regarda, puis ces nombreux cadenas…
C'est littéralement IMPOSSIBLE que ça s'ouvre comme ça… D'un coup !
Elle haussa un sourcil, tentant alors en la tournant, et à sa plus grande surprise, tous les cadenas venaient de s'ouvrir. L'un après l'autre. Sans aucun bruit horripilant ou dérangeant... Jusqu'à ce petit "clic"...Surprise de la chose, elle se demandait si tout le monde en était capable. Aah, quelle stupide pensée, bien-sûr que tout le monde le pouvait ! Elle n'était pas exceptionnel ni même spécial pour ouvrir une simple porte. Ce devait être un simple mécanisme reliant le tout depuis l'intérieur. Sortant dehors et renfermant aussitôt la porte derrière elle en entendant un bruit, un long "SWISH!"... Elle regarda les lanternes, le palier si grand et haut… c'était vraiment… irréel une telle grandeur. S'éloignant à reculons pour avoir un aperçu de la chose, main au dessus des yeux, elle pencha la tête en remarquant bien des talismans ou divers écriteaux éparpillés sur la façade. Elle aurait tant voulu poser des questions à ce Nathan tout comme à Louise, là maintenant. Eux qui semblaient en savoir tant sur tout alors qu'elle… elle était totalement ignorante…Sur tous finalement… mais… impossible, elle était seule. Se tournant en serrant son sac, elle ravala sa salive, avançant sur le chemin que lui avait montré la rouquine la veille. Enfin… Elle espérait bien s'en souvenir et ne pas se perdre comme à son habitude.
Les maisons avec leurs hautes clôtures étaient là… Les nombreux arbres également. Ces chemins et croisement aussi… elle regarda un peu partout, traversant en plein milieu de la route, n'ayant absolument rien, voyant alors la gare. Certes de derrière, mais elle avait sû se repérer ! Serrant son poing en petit signe de victoire, elle longea le long bâtiment, apercevant la place de ce dernier et plus loin les bâtiments. Tous les magasins et la petite place où elle allait souvent s'asseoir pour flâner, pour profiter du calme et de l'air si agréable… Avançant à nouveau, calmement, elle remarqua quelques personnes. Habillé de noirs, comme Nathan, vadrouiller dans les rues, semblant veiller l'air de rien sur tout cela. C'était la seconde fois qu'elle en remarquait ainsi, la première fois ayant été lors de son altercation avec le brun… c'était comme si la ville était animée depuis un programme bien précis… soufflant doucement, se sentant un peu plus à "l'aise", elle passa son chemin, arrivant à de nombreux magasins… Mais son regard ce stoppa sur un en particulier… ne parvenant pas à retirer ses yeux de l'enseigne dans son champ de vision.
" MAKE A WISH "
Ce magasin qu'elle avait vu ce jour-là, cette fois-ci où elle avait fait un stupide vœu… Enfin, vœu ou karma, elle savait que quelque chose s'acharné sur elle depuis ce jour précis, c'était certain.
Étrangement attiré à nouveau, elle regarda les vitrines. Remplies de toutes sortes de jouets anciens comme nouveaux. Des peluches variées et disposées un peu partout, sur des étagères, des petites balançoires ou même debout et retenue par un fils transparent… toute la scène la fit rire, une telle vitrine à la décoration enfantine et coloré, c'était beau, réconfortant… agréable à voir. Mains collées aux vitres froides, elle regardait avec une certaine excitation ces dernières. Prenant son pseudo-courage à deux mains, elle décida d'entrer dans ce magasin de jouets, entrant en premier temps les portes coulissantes, une affiche collée sur ces dernières dont elle ne sembla absolument pas faire attention. Et pourtant… La seule chose ayant été aperçue par son regard étant les mots “Déjà-vu” suivit d'un point d'exclamation ... Et cette couleur rouge et blanche.
Étrange pour une affiche.
Une fois à l'intérieur, elle remarqua que tout était.. éteint. Personnes n'était là, comme dans les rues l'autre fois. Une main sur le portique d'entrée, elle se pencha doucement, voulant voir si le magasin était bel et bien fermé, ou bien si elle était venue trop tôt…
Lire cette affichette aurait été mieux, qui sait. Ça lui apprendra à se précipiter…!
Le magasin devait être fermé ou en congé, qui sait, mais… les vitrines étaient illuminées et elle avait pu passer les portes principales, c'était la chose la plus étrange, surtout si le magasin était fermé… Décidant de se pencher un peu plus comme pour chercher quelqu'un de vue, sa voix résonnant en de simple petit appel en écho, elle ne fit que passer les portiques sans le désirer, se retenant en trébuchant et bien plus à cloche-pied sur plusieurs mètres.
Jurant et pestant, elle s'arrêta enfin, reprenant sa stabilité et déblayant les cheveux de devant ses yeux, elle regarda autour d'elle. Tout était… à présent allumé. Une petite musique douce, enfantine et mélodieuse jouant en fond, tout était maintenant… Vivant.
Sous le choc, elle regarda partout, voyant plusieurs personnes présentes, mais leurs visages et expressions semblaient vides de toutes émotions… Était-ce… des pantins ? Des mannequins ? Des animatroniques ou même des… robots super réalistes -?!
Son regard en l'air d'un coup en suivant celui de ces choses, elle remarqua une petite télé, comme bien souvent présente dans ce genre de magasins. La seule chose différente étant… ce petit personnage à l'air clownesque et au masque sur le visage dedans, remuant joyeusement la tête de haut en bas. Fixant cette petite animation, la douce musique se stoppa, laissant entendre une voix comme modifiée à l'hélium… Difforme, mais non comme celle qu'elle avait entendu la veille. Autrement encore.
« Bienvenue à tous!~ Maintenant que nous sommes là… Comment allez vous aujourd'huiiii-? Allez, jouons à un jeu tous ensembles ! Le but de ce cher jeu est de trouver l'objet perdu avant la fin du temps réglementaire. Si les joueurs le trouve, la prochaine partie commencera ! Sinon... Surprise surpriiiise !~🌟 »
Un… jeu…-? Syana haussa les sourcils, l'air incrédule, regardant toujours la petite télé, ne comprenant pas. Ce devait être… une petite animation. Pour promouvoir ce magasin— Qui sait-! Reculant et se cognant aux portiques, elle tenta de les pousser mais… rien n'y faisait, c'était comme fermés de l'intérieur.
Pestant, elle regarda devant elle. Mais… aucune règles ? Que devaient-ils tous trouver avant la fin du temps ? Et… des conséquences, donc…?
Huh. Ravalant sa salive, elle regarda autour d'elle, ne voyant personne avancer elle sembla hésiter, avant d'aller vers l'un des nombreux rayons du magasin, préférant éviter ces gens ou quoi que ce soit.. Tout était si grand qu'elle savait d'avance qu'elle allait perdre. Mais trouver quelque chose sans même savoir quoi… c'était encore pire que trouver une aiguille dans une botte de foin… fredonnant l'air de cette petite musique qu'elle avait entendu et qu'elle avait maintenant en tête, elle avança en rythme de cette dernière inconsciemment.
Un rayon.
Deux rayons…
Ce fût au bout du troisième qu'elle trouva une petite chose au sol l'interpellant.
Une boîte à musique, d'un magnifique bleu ciel ornée de dorures, un soleil et une lune trônant fièrement sur le couvercle.
Regardant discrètement de droite à gauche, la bleutée se jeta dessus, la prenant en main comme si elle venait de trouver un trésor. Mais trouver la chose demandé serait impossible, ça ne pouvait-... Souriant maladroitement malgré elle et l'ouvrant, elle entendit cette même musique, signe qu'elle… venait de trouver “l'objet perdu” ? Se redressant au minimum sur ses genoux en souriant bien plus, elle ne semblait pas en revenir. Elle avait réussi… Étouffant un rire de satisfaction et de pure surprise, elle fut surprise de voir une paire de pieds devant elle.
Coloré et basculant d'avant en arrière.
Relevant la tête doucement, son regard suivant, elle vit alors la personne devant elle. Applaudissant à grand coups et rapidement, visiblement heureux.
Un jeune homme… visiblement ? Plutôt grand malgré son point de vue.
Un pantalon remplis d'écussons en tout genre mais surtout enfantin, de couleur vive ou d'écritraux disant clairement les choses tel que “PLAY WITH ME!” ou “DON’T LOOK HERE”
Une chaussette haute et rayée par-dessus son pantalon, uniquement à gauche, et une bien plus courte également dessus, avec des étoiles.
Un sweat bicolore, beige et turquoise, l'une des manches ayant des rayures verticales, à l'opposé de cette chaussette à sa jambe et une grande étoile sur le devant..
La peau pâle, de ce qu'elle pouvait constater, comme de la porcelaine… De longs cheveux blonds au dessous turquoise, le tout vraiment en bataille mais attaché en petite queue de cheval, enfin… un petit palmier, sur la simple partie supérieure.
Et un masque cachant son visage. Ce dernier possédant un simple large sourire a pleine dents, et un seul œil, deux larmes à chaque coin de ce dernier.
Clownesque et enfantin..
Un masque pleurant de joie ? Hmn… Comme sur le personnage de la télé.
Se fit-elle la réflexion. C'était pour le moins un look surprenant et déroutant.
C'était véritablement les mots lui venant en regardant cette personne face à elle…
Penchant la tête, le jeune garçon continuait d'applaudir avant de s'arrêter, regardant visiblement Syana , elle et elle seule.
« Bravo pour cette première victoiiiire ! Tu es très forte Sosooo ! 🌟 »
Une voix horriblement saturée et aiguë, comme celle d'un vieux jeu vidéo… Mimant un arc-en-ciel avec ses bras, la bleutée eut tout juste le temps de cligner des yeux alors que son sourire fanait, qu'elle se retrouva à l'entrée du magasin, là où elle s'était arrêtée avant tout cela, cette boîte à musique en mains… ne comprenant absolument rien, et encore moins comment cette personne pouvait connaître son surnom, elle regarda autour d'elle. À genoux au sol, elle remarqua que bien moins de personnes semblaient présentes, mais ces dernières étaient bien plus… costaud. Imposantes. Une plus grosse carrure. Se levant et posant cette boîte à musique sur une étagère lambda à quelque pas d'elle, son regard ne quittant pas ces "gens" avant que tout ne tombe dans le noir total.
Un simple bruit.
Une sorte d'eau… non—
Un tuyau dans lequel de l'eau tombait… coulait…? Hmn. C'était en tout cas un bruit doux, relaxant presque.
Regardant autour d'elle malgré la pénombre en se sentant vaciller, elle vit la lumière revenir d'un coup…
Si d'autres joueurs étaient encore là, cela voulait dire que plusieurs exemplaires du même objet avait été éparpillés ici-même… Bien-sûr, elle n'allait pas être la seule à jouer, ce serait trop simple…
« Bravo à vous joueurs !! Vous êtes plus fort que je le pensais. Vous êtes prêts -?! Allez, c'est la deuxième partie, on continuuuuu!~ Ta-daaaam-! ✨ »
Tout d'un coup, une petite table fût là, juste derrière eux tous, proche de l'entrée, illuminée par ce qui semblait être un spot. Un cahier ouvert et un stylo sur cette dernière, la jeune aux oreilles pointues ne compris pas. Aucune règle à nouveau, rien. Juste ce bruit et ils devaient faire avec-?! Sa première réussite était purement dû au hasard et à la chance, elle me savait ! Voyant tous ces gens se jeter littéralement sur le carnet et cette table, elle recula en secouant la tête, n'en revenant pas. Dans quoi… était-elle tombée ? Elle avait dû se cogner la tête et rêver, hein-? Fixant cette télé ou l'animation de ce garçon passait toujours, elle le fixa, comme si elle allait s'en sortir ainsi… le temps passant, secondes, minutes, quart d'heure… Syana était maintenant la seule restant ainsi, à ne pas avoir été vers ce cahier. Écrire… devait-elle écrire ce qu'était cette chose ? C'était impossible… Regardant ces gens, toujours aussi vide d'émotions et maintenant de tout mouvement, immobiles, elle avait l'impression de faire face à des mannequins, vraiment…
La dernière page… elle prit le stylo, tremblant alors en se remémorant ce bruit entendu. De l'eau… de l'eau étouffée dans quelque chose? Pas possible. Elle savait qu'elle avait déjà entendu ce bruit, elle en était certaine ! C'était un bruit bien trop familier à ses oreilles… elle regarda la table, autour d'elle comme dans l'espoir de trouver la réponse aux alentours ! Deux de ses doigts tapotant machinalement sur le carnet tout en faisant vaciller le stylo de droite à gauche. Regardant ce geste, elle pencha la tête. Les yeux ronds et la bouche entrouverte. Si un point d'interrogation aurait pû apparaître au-dessus de la tête, elle en aurait un énorme ! Mais… Ce bruit. Ce geste qu'elle faisait pour se calmer… Elle tenta alors en se souvenant d'une seule chose.
“Un… bâton… de pluie…- ”
Se demandant mille fois si elle n'avait pas mal fait et se doutant qu'elle allait perdre… Elle allait sûrement être en game over cette fois ! Mais de l'eau, ici, c'était également impossible, au vu du genre de magasin… des tuyaux serait visible, et faire couler de l'eau maintenant serait dangereux…
Le noir revenant alors et plusieurs bruits sourd ce faisant entendre, Syana se baissa d'un seul coup, prise de panique et mains sur les oreilles face aux bruits si soudain et fort. Que…? Des coups de feu-?! Et ces bruits… Ces cris courts… beaucoup.
BAM
BAM
BAAAM!
En un rire amusé… C'était ressemblant à une arme a feu, mais… rien. Elle n'avait… rien-? Alors que les coups venaient de finir...? Un simple halo de lumière se faisant voir derrière elle, elle secoua d'un signe négatif la tête en la tournant doucement, tremblante de tout son long, les larmes coulant encore et encore sur ses joues, tombant sur ses genoux et même le sol. Elle vit à nouveau ce type. Si étrange et au milieu de cette lumière.
Regardant Syana, l'inconnu pencha la tête, se mettant à applaudir à nouveau tel un maniaque. De plus en plus fort. Chaque coup de ses mains entre-elles semblant faire exploser la tête, un bras, une jambe... de chaque personne autre que elle. Semblant ? Non… c'était littéralement ce que chaques coups faisait ! Têtes explosantes, membres pétant tels des ballons ! La seule chose restant debout étant ces corps flottants… Tels des vulgaires ballons, encore et encore.
Le bruit ressemblant à des coup de feu était donc ça…
Tombant en arrière, les mains au sol, Syana le regardait, les yeux ronds écarquillés comme des billes, le souffle saccadé et court, transpirante de peur face à ce qu'elle voyait. Prise de peur et de panique tout en se cognant à la petite table, elle n'eut d'autres choix que de le regarder en le voyant avancer avec cette lumière, jusqu'à être devant elle, debout, riant en remuant la tête de droite à gauche. Bras joint à présent derrière lui. Cet étrange personnage se pencha face à elle, jambes tendues.
POOF
POOF !
Syana elle, se saisissa du stylo sur cette table, le pointant vers cet étrange garçon, le menaçant ainsi, comme si cette “arme” allait la sauver, la protéger.
« Ahahah! Bah alors- tu vas faire quoi avec le stylo ! 🌟 Intelligente! T'es trop doué ! Tu saiiiis, t’aurais explosé sinon!~... BADABOOOOM!~ Comme un ballooon, tête gonflée, encore… encore— comme eux !~ Allez, on continue ! ✨
- P..Pourquoi vous faites ça -? -Fit-elle d'une voix cassée, déchirée par les larmes- V… Vous êtes qui-?! C…C'est tor-
-Waaaaah waaaah, bleeeh- GNAHBLAHBLAAAAEUH- alleeeeez.~! On joue ! Ahahah!~ 🌟♥️ »
La voix de cette étrange personne, passant d'aiguë a grave, de distordu à plus calme… Syana le fixait, les yeux remplis de larmes et sanglotant sur place. Il secoua simplement la tête, la pièce plongeant, suite à ce simple geste de sa part, dans le noir, encore. Seul un rire ce faisant entendre. Un rire qu'elle venait tout juste d'entendre et pour cause, c'était celui de ce type. L'ayant entendu à peine quelques secondes avant tout cela, elle en était certaine. Serrant toujours ce stylo, aussi fortement que possible, en main quitte à lui en faire horriblement mal et sanglotant malgré tout, la lumière s'allumant doucement en un cercle au sol, elle vit une simple chose au milieu. Non lui cette fois-ci… mais son masque. Ce masque si jovial et enfantin ainsi au sol, signifiant… Que c'était lui. Rampant à genoux au sol, les larmes aux joues, elle alla se saisir de ce masque en tendant le bras, comme de peur que quelque chose n'arrive, regardant autour d'elle, doucement.
Plus aucune lumière hormis celle au sol.
Rien.
Plus personne…
Plus un bruit à par ce rire, en boucle.
Le noir total l'entourant, comme à son arrivée ici-même.
Elle était à présent seule ici, dans cet étrange merdier, dans ce jeu effrayant.
Un jeu mortel pour sûr.
Fuir était impossible, elle le ressentait bien
Se mettant debout à nouveau, elle regardait simplement ce masque, ce si grand sourire figé… Les jambes tremblantes elle avança, reniflant à plusieurs reprises tandis que ses larmes coulaient encore inconsciemment… suivant alors cette lumière qui était maintenant sous ses pieds. Pas à pas, le regard rougis par les larmes et encore brumeux mais fixé sur ce masque qu'elle tenait en mains. Elle ne faisait attention à rien autour d'elle, comme si la peur que quelque chose ne fonce sur elle ne se fasse ressentir… Le rire grandissant, se faisant de plus en plus proche et en totale distorsion alors que la bleutée avançait dans ce dédale d'étagères et sans même savoir où elle allait, Syana se figea sur place, le voyant à nouveau, là. Devant cette porte de sortie de secours. Bras croisés derrière son dos et agitant toujours aussi joyeusement sa tête, il semblait amusé encore plus sur tout. Relevant la tête en le voyant faire signe de "relever" avec sa main, elle le vit bien-sûr sans son masque mais… Un si grand sourire aux lèvres, comme sur le masque. Des yeux bleus, diverses teintes en un seul œil. La pupille à elle seule faisant quasiment tout l'œil digne d'une sclera, trois cercles distinctifs les uns sur les autres… Et cette peau si pâle était recouverte de divers stickers, ou était-ce de patchs… cousus à même la peau-?! Non… Tout était si réaliste, elle avait l'impression d'avoir vu des fils à ces derniers… ce ne serait pas si surprenant si ces choses étaient cousues, mais elle… elle en avait peur. Son regard devait flou devait lui faire voir des choses. Un sentiment semblant la pétrifier sur place, elle hoqueta en entendant un immense "BABOOM", des confettis sortant rapidement du plafond, diverses paillettes et petits bonbons. Dans une totale incompréhension, recroquevillé sur elle-même, elle le regardait, abasourdi, sursautant sur place, cherchant à réagir, à comprendre quoi que ce soit de ce qu'elle venait de vivre. Mais bien plus que tout… elle était là, planté sur place, inapte à quoi que ce soit d'autres que le fixer avec cet air. Le rire de ce garçon semblant ce faire bien plus réaliste, moins aiguë mais plus masculin, elle sortit doucement de sa torpeur. Riant et applaudissant à nouveau, le blond si étrange la fixait, sautillant même sur place
« Gagné -! 🎉 Tu as.. ga—gné-!🌟 Aaah ahah- Bravo Syana, j'adore jouer avec toi, c'était trop marrant hein! HEIIIN ?! Allez, la prochaine fois on se fera un autre jeu, dacodac-?! ♥️ J'ai trop hâte, yeaaaay !~ ✨
-Q…Que… qui…-
-Huuuum-? Qui qui quoi coin coin! POUET ! AHAHAH !~ Tu le saura bien vite, Syana !~ Viiite… ~ Tu veux savoir, hein, heiiin, heiiiiin?~ »
Avançant avec cette lumière au sol, l'inconnu riait. Un rire… non, plusieurs rires, bien plus sombres et à donner froid dans le dos cette fois-ci. Restant comme bloqué sur place en le fixant dans les yeux, la salive s'accumulant dans sa bouche, elle lâchant ce masque au sol d'un seul coup, sursautant, fermant les yeux une fois que ce type fut devant elle, son souffle contre son oreille, en un murmure alors que tout le magasin plongeait à nouveau dans le noir totale, plus un son, plus aucun bruit. Rien… Sauf…
"Iren. 🌟"
Ouvrant les yeux et tombant en arrière, Syana remarqua qu'elle était de retour à l'avant de ce magasin.
« H…Huh… C'était quoi tout… ça ? J'ai… J'ai pas rêvé hein…—? La folie- M…Maison- je dois écrire… tout ça. Je doi–… souvenir— Iren-... »
Mais dehors. Face à cette enseigne. Deux choses semblant s’être ajoutées… Une grosse étoile, et un petit masque. Le même que ce garçon avait au visage, et celui-là même qu'elle avait tenue en main… Ce masque- Elle ne l'avait d'ailleurs plus en mains… Soupirant et littéralement sur le cul et sans voix, elle regardait le magasin, puis ses mains, son sac tombant de ses épaules ainsi que les diverses paillettes et confettis sur elle, dans ses cheveux , dans ses vêtements, partout. Croyant à un mauvais rêve, à un cauchemar, elle dû bien réaliser que c'était la pure vérité et qu'elle venait de vivre tout cela. De vivre un cauchemar éveillé. En plus de s'en sortir indemne… Bien étrangement. Ce magasin… semblait plein de vie à présent, même de l'extérieur, c'était comme s'il avait eu… un relooking express.
Ses yeux se révulsant en arrière et une douleur à la tête, elle tomba en arrière, inconsciente, n'ayant plus de force ni même la moindre pour crier a l'aide. Comment allait-elle finir cette fois ? Dans cette rue à son réveil, ou dans cette maison…? Hah.
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bouvard-maxence · 3 months
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J'écris, j'écris pour, j'écris pour m'oublier ou plutôt me réveiller, me découvrir, ou me redécouvrir, sans hésiter j'écris des lignes pour me libérer, me libérer de toute cette pression que je ne peux exprimer à personne. C'est l'histoire d'un instant, un besoin inimaginable de crier sur la terre entière, un besoin de dire stop à tous ce qui m'entoure, l'envie d'arrêter d'écouter les idiots parler et blatérer de leur vie si parfaite comme ils disent, tant mieux pour eux me direz-vous.
C'est vrai qui souhaiterait d'une vie imparfaite. Comme le disent les intelligents la perfection n'existe pas, je veux m'instruire des intelligents, ces penseurs au grand cœur, ces anges de la littérature. Sauvez-moi, et merci de le faire si bien avec tous vos récits j'apprivoise ma vie d'une autre manière à présent. Je dois continuer le chemin est encore long, je dois prendre sur moi et apprendre sur les autres, mais pas n'importe qui, je dois être dur avec les personnes aussi vous toxiques et mon épanouissement personnel, avancer sans regret, faire des choix réfléchis et des choix pris en fonction de ceci, je vogue sous le vent tel un voilier, ce sera le mien, je serai capitaine, pour accomplir mes rêves les plus fous, seul ou accompagné, qui m'aime suive je ne force personne, mais je propose tout de même aux gens qui sont susceptibles de m'aimer, afin de partager de réellement complice et surtout d'avancer ensemble donc se pousser jusqu'au bout. Peut-être je préfère rester seul, c'est vrai je n'ai pas envie de choisir la première personne venue sous prétexte qu'elle me remet fidélité. Qu'importe l'alchimie ne s'obtient pas qu'avec des mots ou des promesses, il faut des gestes.
Des gestes sans doute attentionnés, des attentions douce et légères telle une plume, celle-ci contribue à écrire les belles histoires ou bien la plume qui caresserai un corps nu sans complexe, des attentions qui tendent à être et à faire qu'un.
Des attentions simples, tes gestes telles des sourires aimants, qui dévoilerait une complicité marrante, une joie communicative qui porterait comme symbole, aimez-vous comme vous êtes on vous aimera sans vergogne.
Aucune réticence, aimer ses défauts se promener main dans la main, se faire des câlins, se pousser chaque jour, chaque nuit, chaque heure, chaque minute, se soutenir dans chaque épreuve de la vie.
La vie est si belle quand on est positif, bizarrement tout va bien, et ce n'est pas pour me déplaire au contraire.
Quel bonheur de pouvoir le partager, même seul, le partager avec soi-même.
Développer une vision positive de soi et la transmettre aux autres, pas n'importe qui, pas n'importe comment, il faut avoir un certain don de réserve aux personnes négatives.
Ça t'est égal toi, continue ta route, qui sait, peut-être tu tomberas sur un miroir qui te renverra ses images et moments positifs... De là tu pourras partager tes valeurs communes au bonheur. De là tu pourras rêver pour deux et tu pourras t'accorder et y croire ensemble, se lancer dans cette folle course de l'amour saint.
L'entretien de tes valeurs sera principal, la réalisation de tes projets sera capital.
Pour le moment tu es peut-être seul avec toi-même, et c'est déjà une chance de pouvoir être, alors fais-le pour toi d'abord, et tu verras tout sera plus simple, tout rentrera dans l'ordre.
Je te le promets.
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lepartidelamort · 10 months
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Nous subissons, nous aussi, une petite-bourgeoisie d’extrême-droite, composée de parvenus, qui, quoi qu’elle dise, est imbibée d’idées juives et qui nourrit un réflexe de classe en affichant son soutien à la caste juive dirigeante dont elle espère une reconnaissance sociale.
Ces gens ne sont pas des révolutionnaires. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire le « changement » révolutionnaire – qui se résume à moins de bougnoules – et la respectabilité bourgeoise.
La marginalisation propre à tout mouvement de rupture les rebute profondément, y rester constitue leur hantise car elle revient à accepter la proscription sociale.
En réalité, la plèbe gauloise est pour eux, au mieux, un objet de spéculations théoriques ou, dans le meilleur des cas, d’un romantisme tempéré d’une solide distance sociale.
Dans leur équidistance entre le French Dream et les bougnoules, ces petits-bourgeois en viennent à s’identifier aux juifs et à leur splendide isolement.
Ces gens ont pour politique de se faire accepter, valider, en misant sur un « retournement », illusoire, des juifs à leur égard, moyennant des formules de courtoisie, voire des excuses, plus ou moins sincères. C’est mal connaître les juifs ou s’illusionner, au choix.
Les juifs considèrent par défaut tous les goyim comme des ennemis à surveiller comme le lait sur le feu. Musulmans ou Blancs, pour eux, c’est du pareil au même. L’apathie des Blancs et la jeunesse agressive des allogènes les pousse depuis quelques années à regarder ces banlieues, qu’ils ont repeuplées d’arabes et de noirs, avec une suspicion nouvelle. Cela ne leur rend pas les Blancs plus sympathiques. Pour un juif, dans tout Blanc un Nazi est prêt à se réveiller.
Jamais les juifs de rompront avec le principe de la société multiraciale qui neutralisent mutuellement ses composantes. C’est dans ce bain qu’il prospère. Ils ont un intérêt vital à maintenir la société occidentale fracturée en myriades de sous-groupes ethniques, sexuels, sociaux, qu’ils peuvent pousser les uns contre les autres.
Diviser pour régner, tel est le juif, ferment de décomposition sociale et culturelle.
Aux USA, la haine alimentée contre les Blancs par l’ensemble du système juif est parfaitement intacte.
Ce qui se passe depuis le 7 octobre, c’est que le juif ne peut plus exciter les allogènes présents en Occident contre les Blancs et rire en coulisse. C’est lui, le juif, qui est l’objet de toutes les attentions et son agressivité le dévoile au monde.
Ce n’est pas au moment où elle se noie que nous devons consentir à servir de gilet pare-balles à la juiverie, peu importe les impératifs d’ascension sociale qui motive cette petite-bourgeoisie faussement philosémite.
Il faut avoir le courage d’aller au bout de la nécessaire destruction de ce système, plutôt que de s’illusionner à son sujet.
Nous avons des comptes historiques à régler et jamais en Europe nous n’avons été aussi proches de solder la facture laissée par ces juifs.
Ces juifs ont voulu la première, puis la seconde guerre mondiale, la troisième doit être le tombeau de leur domination.
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jesaispassssss · 1 year
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Bientôt j’ai 25 ans et c’est un anniversaire de plus que je fête sans toi. Je dis « fêter » alors que depuis que t’es plus là j’ai arrêté de danser pour cette journée. Ca me rend malade de ne pas réussir à surpasser ça. Évidemment que je rêve de passer cette journée avec les gens de ma vie, évidemment que je rêve de danser avec eux toute la nuit. Mais toi t’es pas là. Le moindre message mimi me rappellera que le tient n’arrivera pas, le moindre verre servi me rappellera que le tient ne sera pas rempli, la moindre cigarette roulée me rappellera que toi tu seras pas là pour m’en taxer. Je hais le temps qui passe parce que j’ai l’impression qu’il m’éloigne de toi. Qu’est-ce que la moi de 40 ans aura à dire à la toi qui en auras pour toujours 21.
Depuis ta mort à toi il y en a eu plein d’autres. Le parfum qu’il y a dans les chambres funéraires je le connais par cœur et je peux affirmer que c’est toujours la même odeur.
L’autre jour j’ai terminé une soirée à parler sur un balcon avec deux de mes personnes préférées et il y’en a une qui a dit que ce que la mort lui avait fait développer c’était la phobie de se coucher puis de ne jamais se réveiller. Et cette angoisse moi je l’ai aussi.
Pour être honnête Maëva c’est pas vraiment pour toi que j’écris ce texte-ci. Depuis que t’es plus là j’ai traversé mille phases sales ou euphoriques, chtarbax ou dramatiques et aujourd’hui j’ai pas mal d’amis qui vivent ça aussi. C'est pas pour faire dans le développement personnel insta mais depuis que j'ai commencé à t'écrire ici des gens m'ont dit plusieurs fois que ce que je traversais ils le traversaient aussi. Alors je me dis que continuer d'écrire sur toi et sur la manière dont je vis tout ça de façon crue et détaillée pourrait peut-être les aider eux aussi. J’aimerais bien leur dire que ça va aller, leur dire que le temps fera les choses comme le dirait un psy pourri mais c’est pas vrai. Ils sont bien gentils sur psy-coach.fr à t'expliquer toutes les étapes par lesquelles t'es censée passer quand t'es endeuillée sauf que la vie de ma mère dans ces moments là faut pas aller sur ce genre de site pété. Perdre quelqu’un c’est pas être en deuil c’est être en guerre. C’est une guerre permanente où quand tu penses t’en être sortie y’a d’autres batailles qui t’arrivent en pleine gueule et avec lesquelles tu dois réussir à dealer aussi.
Depuis ton décès je fais parfois des cauchemars hardcore où je vois les gens que j’aime se faire pulvériser par des voitures, je vois leur cervelle qui dégouline de leur crâne ouvert, je vois le sang qui coule et les corps devenir blanc-transparent. Franchement des films d’horreur trash et dégueus j’en ai vu des milliers mais en terme de gore même le meilleur des réals ferait pas mieux. J’ai aussi développé la peur de mourir. Mais c’est pas la peur classique moi j’en ai rien à foutre de l’après, j’en ai rien à foutre d’être bouffée par des asticots chelous ou de me retrouver en cendres dans une urne rose flashy. Moi ce qui me terrorise c’est ce que ma mort pourrait causer parmi les vivants. Je suis terrorisée à l’idée de faire traverser aux gens que j’aime tout ce que moi j’ai eu à traverser pendant un long moment. Parfois j’ai même cette envie maxi débile de m’éloigner, d’être minuscule ou carrément de ne pas exister, pour réduire au maximum leur peine si jamais un jour c’est moi qui mourrais. C’est pas pour faire à l’ancienne en mode tweet visé mais je sais que ces peurs je ne suis pas la seule à devoir les apprivoiser alors même si j’en ai incommensurablement honte c’est peut-être bien de les exposer.
Si il y’a bien une chose que je me répète au quotidien c’est que la peur est un sentiment comme un autre et que si elle existe autant réussir à en tirer quelque chose de bien. Voilà ce qui me pousse à écrire tout ça aujourd’hui. Depuis ta mort Maëva j’ai jamais autant aimé la vie. C’est dur à dire et j’ai culpabilisé longtemps d’avoir ce sentiment. J'ai capté que si toutes ces phobies étaient là c'est aussi et surtout parce que depuis ton départ j'aime les gens beaucoup plus intensément qu'avant et pour rien au monde je voudrais ressentir les choses différemment. Alors c’est ok d’avoir des pensées complètement morbides parfois et ça fait parti du processus de dérailler salement. Ce qui est grave c’est de tout garder pour soit. La dernière fois que j'ai écrit ici c’était pour te dire mon envie débordante de parler de toi aux gens de ma vie. Une de mes plus grandes fiertés aujourd’hui c’est de pouvoir dire qu’il n’y a pas une seule personne de mon entourage qui ne te connaît pas. Mes copines ont dit un jour qu’elles regrettaient de n’avoir jamais pu faire la fête avec toi et mon amoureuse prononce ton prénom parfois.
Dans pas longtemps j’ai 25 ans et si on m’a arraché la chance de pouvoir grandir à tes côtés moi je fais le choix de vieillir chaque jour un peu à travers toi
Bisous sista from ta bestie glauque qui compense en s'habillant avec des fringues flashy <3
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SAMEDI 16 SEPTEMBRE 2023 (Billet 3 / 4)
JM a inauguré à Palmiye une nouvelle activité : le biathlon. Levé vers 6 heures du matin, juste le temps de se passer un gant de toilette sur le visage pour être tout à fait réveillé, de mettre ses chaussures de marche, il sortait de la chambre sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Marina et, 2 serviettes sous le bras, plus un magazine, son iPhone et ses écouteurs, il partait en direction de la piscine Zen de l’hôtel. Là, il déposait serviettes et magazine sur les matelas de leur « Bali Bed » préféré… et il allait marcher 3 quarts d’heure dans le Village. C’est durant ces marches qu’il a pris toutes les photos que vous allez voir ci-dessous.
Rassurez-vous, ce ne sont pas les 561 qu’il a faites à Palmiye mais juste un petit florilège des levers de soleil sur la mer et sur les 7 piscines du Village. Petite précision, vous ne verrez pas la « pataugeoire » pour les enfants du Petit-Club mais juste la piscine pour les plus grands, avec ses 3 toboggans, ni celle, la septième, qui est couverte et accessible uniquement en entrant dans l’espace réservé du Spa à l’hôtel.
Ensuite, il retournait à la piscine Zen de l’hôtel, retirait ses chaussures, sa chemise, ses écouteurs et il faisait une demi-heure de natation, départagée en séries de 6 longueurs enchaînées avec un petit moment de repos entre chaque série.
Puis il remontait dans la chambre. En général Marina était réveillée. Ils descendaient après pour prendre leur petit-déjeuner dans la partie extérieure du restaurant de l’hôtel. Ensuite, toilette et rasage pour JM, puis un petit café au bar et ça n’est que sur le coup des 10 heures et demie qu’ils prenaient leurs quartiers pour la journée à la piscine Zen.
Vous l’aurez peut-être deviné, certaines places autour de la piscine ou sur la pelouse attenante valaient de l’or !
A tout seigneur, tout honneur et sans rancune pour les piranhas locaux, commençons par les photos de la mer.
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La piscine de la partie du Village qu’on appelle le « Villagio », là où sont logées la plupart des familles, est peut-être la plus grande. Dans la journée, vous vous doutez bien qu’elle était TRÈS animée. Le « Villagio » inclut un restaurant, un bar, un amphithéâtre, une boutique, une bijouterie, un salon de coiffure et c’est dans cette partie du Club que sont regroupées toutes les activités sportives (cirque, volley, voile, ski nautique, etc.).
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Pas très loin, sur la droite en tournant le dos à la mer, il y a les 2 piscines pour les enfants. Les Kids-Club, Mini-Club, Petit-Club et Baby-Club ont leurs espaces dédiés un peu plus haut dans la pinède.
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Puis, tout à fait à l’extrémité du Village, il y a la première piscine Zen (interdite aux moins de 18 ans). Il nous a semblé qu’elle était fréquentée par des gens un peu plus jeunes que ceux de la nôtre.
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Il faut maintenant revenir sur ses pas, dépasser le restaurant du Villagio, le Night-Club (qui donne sur la mer) et passer devant les 2 très sympathiques restaurants annexes : le Topkapi et le Bosphore (nous vous en parlerons une autre fois) pour arriver sur la grande piscine de l’hôtel. Lorsque nous y étions, on peut dire qu’il y avait autant d’enfants et de familles dans les 2 parties du Village. 1500 GM lors de notre première semaine, puis 1400 la seconde. Sur les photos, prises certes assez tôt dans la matinée, on ne voit pas grand monde mais, même dans la journée, le Village étant tellement étendu et proposant tellement d’activités, à aucun moment nous nous sommes sentis gênés par le nombre de GM, si ce n’est, autour des 2 grandes piscines, par les cris de tous les « charmants » bambins qui s’en donnent à cœur joie. Mais là, nous n’y étions jamais !
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hemligdagbok · 1 year
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Je ne serais jamais heureuse en amour. Je suis trop compliquée.
Compliquée dans ce que je veux pour commencer: je ne pourrais pas être avec quelqu’un de constamment triste, malheureux, sans cesse perdu dans un flot de flou qui détruit ses émotions positives. J’ai besoin de quelqu’un avec du caractère, qui saurait intervenir quand il le faut, débattre, se défendre et défendre ses valeurs, quelqu’un qui n’aurait pas peur d’exister et de faire exister ses idées. Je ne supporte plus le négatif, j’en suis déjà composé à 99%. J’ai besoin de quelqu’un en qui j’aurais suffisamment confiance pour lui donner mon corps, sans avoir envie de vomir (comme à chaque fois), quelqu’un a qui je dirais oui en disant vraiment oui et pas en me sentant forcée. J’aimerais être avec quelqu’un qui entretiendrait la flamme autant que moi: messages d’amour récurrents, sorties amusantes et créatrices de souvenirs, qu’il m’écrive des lettres et m’offre des fleurs (même en papier), qui s’intéresse à ce que j’aime et inversement. Quelqu’un d’extrêmement romantique, drôle, séducteur. Quelqu’un qui accepterait de faire de jolies photos avec moi tous les jours, habillés ou non. Je cherche ce quelqu’un a qui je pourrais envoyer des images de mon écorce charnelle sans qu’il se mette en tête que je veux forcément baiser, qu’il sache admirer et aimer la beauté d’un corps sans pensées aucunes et qu’il me partage le sien aussi. J’aimerais aussi qu’il comprenne mon état mental, qu’il se renseigne, qu’il accepte mes défauts et qualités, que jamais il ne me fasse culpabiliser de simplement exister. Ce quelqu’un que je cherche ne serait pas non plus addict au cul et accepterait d’attendre quelques mois (quelques années peut-être) que je sois prête à me donner à lui. J’aimerais aussi qu’on partage les mêmes projets d’avenirs : une vie près d’un lac dans une jolie maison à la campagne, une maison pleine de plantes et d’animaux, avec un enfant si la vie nous le permet. D’ailleurs, en parlant d’avenir, si ce quelqu’un est contre le mariage, c’est foutu. J’aime l’amour et toute sa symbolique, j’aime l’idée de crier aux gens : regardez, je suis heureuse, amoureuse, et j’épouse la personne de ma vie. Mais pour l’instant, j’ai 22 ans, le mariage j’y penserais plus tard… Je veux juste pour le moment passer ma nuit dans des bras qui effaceraient quelques cauchemars, dormir peau à peau sans avoir la peur au ventre de me faire violer, me réveiller avec le soleil rebondissant sur mes courbes et les siennes, jouer aux jeux vidéos, peindre, faire un puzzle, regarder des dessins animés,… juste tout les deux. Il y a encore tant de chose que je veux. Je suis compliquée.
Je suis aussi compliquée à vivre. Je suis une âme sensible, énervée, brisée. J’ai peur de souffrir (et des coccinelles aussi). J’ai peur qu’on m’abandonne ou qu’on ne me comprenne pas. Je peux passer de l’amour à la haine en une fraction de seconde, avec n’importe qui et même avec ceux qui m’ont blessés. J’ai des réactions que les personnes mentalement saines qualifieraient d’excessives, d’extrêmes, de bizarres. Je déteste qui je suis et ce que je suis. Je déteste ce corps dans lequel je me sens coincée. Je déteste être borderline, je déteste avoir un TEI, je déteste mes TCA, je déteste être paranoïaque, je déteste cette connasse de dépression qui me colle à la peau depuis mes 12 ans et je déteste mon insomnie sévère. Je déteste mon anxiété sociale et mes batteries qui se vident en une fraction de seconde. Je déteste les comportements que mes troubles me donnent et je déteste me justifier par rapport à eux. Je déteste passer mes journées à pleurer, à faire semblant près des gens. Je déteste détester à ce point la vie et de vouloir y mettre fin tous les jours. Je déteste mon passé, mes traumatismes et tous ces gens qui m’ont brisés. Peut-être que ces gens là je les aimerais demain, n’est-ce pas putain de trouble borderline de merde?
Je suis compliquée, et c’est la raison pour laquelle je ne serais jamais heureuse.
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ikaroux · 3 years
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Zhongli x Lecteur (F) La danse du dragon. (part 1) (FR)
English version
Aaaah Zhongli, mon doux Zhongli, écrire sur les adeptes est vraiment douloureux en soi étant donné leur longévité... J'suis pas venu ici pour souffrir, okay ! *pleure dans un coin*
Les Ost pour ce chapitre :
Broken Hero Onmyoji
Rabia Honkai impact
Masterlist
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La ville portuaire de Liyue était en liesse avec la fête du nouvel an qui s'y déroulait. Les rues égayées par les rires et les discussions des passants étaient éclairées par des lanternes en papier décorées avec des motifs découpés de dragon, de feuilles d'érable, de hérons et tant d'autres. Diverses fleurs de la région décoraient chaque parcelle de la ville jusqu’aux bassins abritant des carpes dorés. Vous pouviez croiser dans la rue des danseurs pavanant une figurine flexible d'un dragon à l'image du Géo archonte. Les marchands ambulants criaient à pleine gorge, vendant les mérites de leurs biens ou du délice de leurs nourritures. Tout vous paraissait beau et magique.
Vous étiez venu depuis Mondstadt pour passer les fêtes de fin d'année ici, auprès de quelques amis qui résidaient en ville. Ils vous avaient proposé d’aller voir les feu d’artifices qui aurait lieu plus tard dans la soirée, mais votre curiosité vous poussa à parcourir les rues de Liyue seule avant de rejoindre vos amis.
Cette année les organisateurs du festival avaient demandé aux habitants de Liyue et leurs invités de porter un masque qui leur était offert par la ville. Vous saviez que la fête devait être clôturée par une sorte de bal masqué qui aurait lieu un peu partout en ville, des musiciens étaient placés ici et là, parfois dans les couloirs surplombant les rues ou encore dans le port en bord de mer.
Les organisateurs du bal voulaient que chacun puisse profiter d’un moment de joie et de bonheur sans crainte, sans peur du regard des autres.
Vous vous promeniez au bord des quais en bois, votre masque de renard recouvrant partiellement votre visage. Vous contempliez le reflet des lumières de la ville à la surface de l’eau, un sourire aux lèvres. La rue était bondée de monde mais vous adoriez ça, l’ambiance était si semblable à votre ville bien-aimée.
Alors que vous tourniez votre regard pour observer le quai parallèle au vôtre, vous remarquiez la silhouette raffinée d’un homme de grande taille. Sa posture était raffinée et élégante, il se tenait droit, les bras croisés dans le dos, le regard fixé sur l’horizon. Il portait un long manteau qui se mariait parfaitement avec sa carrure, ses cheveux, attachés dans son dos en une simple queue, se balançaient au rythme de la brise marine. Il portait un masque doré à l’effigie d’un dragon.
L’homme sembla remarquer votre regard s’attarder sur lui, tournant son visage vers vous. Les masques ne cachant que la partie supérieure des visages, vous aviez pu voir le doux sourire se dessiner sur ses lèvres. Embarrassé, vous vous êtes sauvé en courant, glissant entre la foule de gens qui profitaient des boutiques installées sur le port.
C’est au moment où vous avez atteint le centre de la ville que le doux sons des instruments typiques de la région résonnèrent dans les rues. Vous pouviez reconnaître le erhu parmi tous les instruments qui jouaient.
Les hommes, les femmes et les enfants se mirent à danser joyeusement, riant pour certains, d’autres se lançant des regards langoureux.
Séduite par l’ambiance chaleureuse et aimante, vos lèvres s’étirèrent dans un large sourire avant de vite disparaître lorsqu’une grande main gantée attrapa la vôtre. Vous vous êtes rapidement retourné pour voir qui vous avait surpris, pensant d’abord que c’était l’un de vos amis qui vous avaient retrouvé. Vous avez ouvert de grands yeux lorsque vous avez reconnu l’homme au masque de dragon.
Il vous attira à lui, plaçant sa main libre sur votre hanche, il commença à danser avec vous, vous guidant parfaitement au rythme de la musique. Vous étiez hypnotisée par ses yeux ambrés qui vous observaient avec attention sous son masque, le doux sourire sur son visage fit chauffer vos joues.
Vous commenciez peu à peu à vous détendre dans ses bras, riant à plein poumon alors qu’il vous faisait tournoyer avant de vous attirer de nouveau contre lui, un rire rauque sortant doucement de sa gorge face à vos adorables réactions. Après plusieurs minutes à danser avec énergie, il remonta sa main dans votre dos, vous rapprochant de lui dans une danse plus lente et sensuelle. Il posa délicatement sa joue sur le sommet de votre tête tandis que votre visage se posait sur sa poitrine, respirant le parfum de lys qui s’échappait de lui. Pendant que vous balanciez doucement sur vos pieds, il attrapa une fleur de soie qui décorait l’une des colonnes qui jonchaient la rue, soutenant les étages supérieurs des habitations. Il plaça le petit bouton rose dans vos cheveux (couleur), admirant à quel point cela vous allait bien.
Votre danse c’était subitement interrompu lorsque le bruit sourd du feu d’artifice s’ajouta à la mélodie des instruments de musique, votre attention se tourna instantanément vers le jeu de lumière dans le ciel. Vos pupilles brillèrent d’un éclat nouveau à la vue du spectacle.
Ébloui par la beauté des feux d’artifice, vous jetiez un œil à votre mystérieux cavalier espérant que le spectacle lui plaisait autant qu’à vous.
Vos joues se colorèrent d’un rouge profond lorsque vous remarquiez que ses yeux étaient fixés sur vous, vos mains toujours liées ensemble. Il approcha son visage de vous, écartant quelques mèches de cheveux de son chemin.
« Merci pour cette soirée. » - murmura-t-il à votre oreille.-
Sans vous laisser le temps de lui répondre, il porta le dos de votre main jusqu’à ses lèvres pour y déposer un tendre baiser. Il vous lâcha à contre cœur avant de reculer, vous jetant un dernier regard avant de disparaître dans la foule.
« Non, attendez… ne partez pas… votre nom… donnez moi votre nom!»
Mais il était désormais hors de votre vue, le regret entachant votre cœur. Pourquoi ne lui aviez-vous pas demandé avant ?
« (V/N) ! »
La voix de Hu Tao vous appelait au loin, vous sortant de vos pensées. Elle était accompagnée de Xiangling, Chongyun et Xinqiu qui vous faisaient de grands signes de mains, leurs visages illuminés par de grands sourires. Jetant un dernier regard vers l’endroit où avait disparu votre mystérieux cavalier, vous avez finalement rejoint vos amis, terminant la soirée avec eux.
Zhongli était assis à la terrasse de son appartement, une tasse de thé encore fumante posée entre ses mains. Son regard était perdu dans la contemplation du liquide dans son récipient.
Il se demandait encore pourquoi il était partie sans vous demander votre nom. Même après avoir vécu plusieurs milliers d’années, il lui arrivait encore de se sentir un peu idiot.
Peut-être aurait-il dû vous inviter à partager une tasse de thé avec lui? Peut-être aurait-il dû enlever son masque et se présenter correctement à vous?
Zhongli avait rarement eu des regrets durant sa longue vie et aujourd’hui était l’un de ces rares moments. Un soupir s’échappa de ses lèvres, dès le moment où il avait croisé votre regard sur les quais du port, vous l’aviez intrigué. Il avait tout de suite remarqué à votre façon d’être que vous n’étiez pas de Liyue. De Mondstadt peut-être ? C’est ce dont vos habits laissaient supposer.
Pour une raison qui lui était inconnue, vous aviez esquivé son regard lorsqu’il avait porté son attention sur vous, fuyant à grande enjambée le quai qui vous séparait de lui.
Curieusement, Zhongli n’avait pas pu s’empêcher de vous suivre, accélérant le pas pour éviter de vous perdre de vue. Il avait fini par vous rattraper, admirant pendant quelques secondes vos yeux émerveillés. Il aurait aimé vous enlever ce masque de renard pour mieux vous admirer, pourquoi? Il n'en savait rien. Ce qui était sûr, c'est qu'à cet instant il souhaitait partager avec vous un moment intime, voulant créer un souvenir paisible et doux avec une inconnue au sourire plus brillant que le plus précieux des diamants.
Zhongli avait ressenti un bonheur intense naitre en lui alors que vous vous détendiez dans ses bras. Il savourait la sensation de votre souffle que vous projetiez sur lui alors que votre tête était posée sur sa poitrine, votre chaleur le réconfortait, votre rire le fascinait, vos yeux (couleur) le captivait. Pourquoi ? Pourquoi était-il parti ? Il n'aurait peut-être plus jamais l'occasion de vous revoir. Zhongli savait, après avoir accumulé 6000 ans de savoirs et de sagesse, ressentir du désir ou de l'attirance pour une mortelle pourrait devenir quelque chose de douloureux pour vous comme pour lui. Zhongli n'était peut-être plus le Géo archonte mais il restait un adepte avec une longue espérance de vie...
Oui il savait... mais savoir n'empêchait pas d'espérer.
Vous aviez eu du mal à vous réveiller, la soirée du nouvel an ayant été assez mouvementé. Après le feu d'artifice, vous aviez tous été chez Xiangling pour boire un dernier verre, sans alcool pour certains, Hu Tao, Xinqiu et Xiangling se chargeant de mettre de l’ambiance à votre petite fête. Vous aviez pu parler avec Chongyun de votre soirée, la magie qu'avait opérée sur vous l'inconnu au masque de dragon continuant de vous hanter. Chongyun vous avait patiemment écouté avant d'émettre l'idée que vous pourriez éventuellement tenter de le chercher en ville demain, même si le masque vous avait empêché de le voir sa prestance demeurait intact dans votre esprit.
Vous aviez donc dormi chez Xiangling. À votre réveil, elle était en train de vous préparer un petit déjeuner avec un grand sourire sur le visage. Xiangling vous avait préparé avec votre repas un remède maison pour la gueule de bois à base de fleur de muguet bleu, de fleur sucrante et d'extrait de jus de pomme.
"Merci Xiang, c'est délicieux."
"Je t'en prie (V/n). Et puis il faut que tu sois en forme pour aujourd'hui!"
"En forme? Pourquoi?"
"Hu Tao ne t'a rien dit? On va te faire visiter la ville aujourd'hui. Et puis..." -Elle s'approcha de vous, sa main couvrant le côté de sa bouche comme pour vous révéler un secret. Vous vous êtes rapprochée d'elle.- "Il faut qu'on trouve ton bel inconnu au masque de dragon !."
Vous vous êtes étouffé avec votre repas.
"Qu-Comment tu...je n'ai pas...!"
"Chongyun m'en a parlé hier soir avant de partir ! Il n'aimait pas te voir si triste alors il a pensé qu'on pourrait chercher ensemble aujourd'hui."
Vous avez soupiré, désespéré. Vous ne pouviez pas en vouloir à Chongyun, après tout vous ne lui aviez pas précisé de garder ça pour lui et puis ce garçon était beaucoup trop adorable pour lui faire la tête.
Après avoir fini de manger vous êtes partie prendre une douche avant de vous changez, vous coiffez et enfin appliquez un léger maquillage sur votre visage. Hu Tao vous a retrouvé en bas de l'appartement de Xiangling, terminant sa discussion avec une dame d'un certain âge qui vous salua d'un bref signe de tête avant de partir.
"Bien ! (V/n) il est temps qu'on s'occupe de ton cas."
"Mon cas hein..."
Hu tao agrippa votre bras, vous entrainant dans les rues peu bondées de Liyue. Elle vous montra quelques boutiques pendant que vous lui décriviez l'apparence de votre partenaire de danse.
"Un homme grand, élégant et poli avec un long manteau tu dis? Eeeeh... Ça me rappelle quelqu'un."
Hu Tao fit une pause pour réfléchir avant d'être interrompu par la voix grave d'un homme qui l'interpellait.
"Hu Tao vous voilà, j'aurais un petit... service..."
Ses yeux ambrés croisèrent vos yeux (couleur), un long silence s'installa entre vous quatre, Hu tao et Xiangling balançant leurs yeux vers vous puis le nouvel arrivant. L'homme ne vous quitta pas des yeux, sa bouche légèrement ouverte. C'était lui, vous en étiez sûr, c'était lui !
Zhongli vous regardait sans rien dire, trop ébahi de vous trouver si facilement alors qu'il venait justement trouver Hu Tao pour lui demander son aide. Il avait reconnu vos yeux dès l'instant où il les avait vu.
Il s'approcha prudemment de vous, oubliant tout ce qui l'entourait. Il saisit votre main dans la sienne, un sourire doux naissant sur les traits délicats de son visage. Vous étiez encore plus belle qu'il ne l'avait imaginé. Il pouvait sentir vos doigts trembler d'émotion dans sa main, la resserrant pour vous apaiser.
"Ah- Je, vous..."
Zhongli ne prêta pas attention aux regards curieux d'Hu Tao et de Xiangling. Il était concentré sur vous, uniquement sur vous. Vous attirant à lui, sa main de nouveau posée sur le bas de votre dos, il commença quelques pas de danse pour vous assurer que c'était bien lui. Vos larmes coulèrent sur vos joues alors qu'un sourire éclaira vos traits. Plusieurs minutes passèrent avant qu'il ne cesse de vous faire tournoyer au rythme des battements de son coeur.
"Quel est votre nom?"
"(V/n)"
"(V/n), quel beau nom." -Il porta votre main encore enfouie confortablement dans la sienne jusqu'à ses lèvres, déposant le plus délicat des baisers.- "Zhongli. Puis-je vous invitez à boire un thé en ma compagnie?"
"Avec plaisir."
Zhongli savait que forger des liens avec un mortel pouvait être douloureux.
Il savait mais... il prendrait ce risque.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #495 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Hanji Zoë
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Ce sont bien des titans endormis que je vois, là, sur le côté de la route ? C'est la première fois que j'en vois un d'aussi près sans risquer de me faire croquer ! C'est vraiment tentant de me rapprocher pour... non, c'est exclu, ça, c'est pas le moment. La formation doit rester intacte et avancer en ligne droite sinon ce sera la débandade. Et puis il suffit peut-être d'un rien pour les réveiller... La présence de ces gens tout autour de moi suffit à me faire garder un silence absolu.
Nous dépassons le dormeur - les civils ont les yeux qui leur sortent de la tête - et je constate que son ventre se soulève à peine à chaque respiration. Est-ce qu'il respire seulement ? Raah, ça me reprend ! Je suis pas là pour les étudier mais pour les éviter ! C'est tellement dommage... Si on survit, il faudra programmer d'autres expéditions de nuit comme ça ! C'est idéal pour les capturer en plus !
Je suis là, à monter des plans futurs, alors qu'on ne sait même pas ce qui va se passer à la fin de cette nuit... Y aura peut-être plus de nouvelles expéditions... On sera peut-être plus là... Merde... Je peux pas mourir avant de tout savoir ! Ce serait pas juste ! J'avais tellement de projets !... Mes mains se crispent et tremblent sur mes rênes en pensant à tout ce potentiel gâché... Je dois me focaliser sur du concret, pas sur l'avenir. Si, il y'en aura d'autres, mais c'est pas le plus important. Revenir vivants, avec un maximum de gens, c'est la priorité. Et pour ça, j'ai mes nouveaux joujoux. Je tâte ma sacoche à la recherche d'une grenade, et la regarde à la lumière de la lune en ajustant mes lunettes.
Je l'ai appelée comme ça parce que ça ressemble à une grenade, par la taille et la forme, mais cette petite merveille va semer la mort chez les titans. Enfin en théorie ; on a pas eu le temps de les tester sur le terrain. Toute mon escouade en possède une certaine quantité. Il suffit de tirer sur cette gâchette, de la balancer et là... BAAM ! Mais ça réclame une précision au centimètre. Ca peut péter à la gueule des imprudents si on fait pas gaffe. J'ai utilisé une formule d'explosif inédite qui décuple les effets habituels par trois. Dans la gorge d'un titan, ça doit faire mal...
Encore faut-il réussir à bien viser. C'est pas la première fois qu'on fait ça ; avec les soporifiques, on avait pris le coup de main. Sauf qu'ici, si on se loupe, ça peut tuer des gens. Mon escouade est parfaitement entraînée, ça devrait le faire... Aïe, je crois qu'on va pas traîner pour le savoir ! Y a un titan qui avance vers nous, sept mètres !
Il marche en dodelinant de la tête, comme somnolent, et ne semble pas faire attention à nous. Il est pas pressé de manger celui-là ! Mais il fonce droit sur la colonne, alors on a pas le choix. Cependant, je me demande si les grenades sont utiles, il a pas l'air franchement agressif ; un coup de lame sur la nuque devrait suffire... Mieux vaut les garder pour les coups durs, quand il fera jour, on aura moins de chance de rater nos lancers. Un cheval se détache de la file. Un des gars de Livaï, je suppose. Il va aller lui faire son affaire. Les civils à côté de moi s'arrêtent pour observer. Allez, allez, faut pas traîner ! Il a pas besoin que vous le regardiez ! Je les pousse du bout du pied, et ils se remettent marche au moment où le titan s'abat à terre, la nuque tranchée.
Des exclamations s'élèvent de la foule et je me lève sur mes étriers pour leur faire signe de se taire. Silence, vous allez réveiller tous les titans du coin ! Une jeune fille sur ma gauche me demande pourquoi les titans dorment la nuit. Si je le savais... On le fait bien, nous, non ? Ils doivent avoir besoin de se reposer. Mais le plus étonnant, c'est qu'ils ne dorment pas tous en même temps apparemment. Dis-moi, petite, tu t'intéresses aux titans ?
Elle fronce le nez et répond qu'elle les trouve répugnants. Aaah, je vois... Difficile de le lui reprocher. Dommage, j'aurais eu du travail à te proposer, les titans, c'est une passion pour moi ! La fille s'écarte aussitôt de mon étrier et disparaît de ma vue. Pourquoi ils réagissent tous comme ça ? Y a vraiment que moi qui les considère comme des mystères fascinants ? Moblit se place à côté de moi et me conseille de me calmer, parce que même dans cette pénombre, il voit que je suis toute rouge. Heureusement que tu es là, je me sens moins seule...
C'est pas tout ça, mais Erwin a tellement bien fait les choses qu'on risque de s'ennuyer assez vite. Sortir la nuit, finalement, c'est le bon plan. Pourquoi on y a pas pensé avant ? Ah mais si, je sais. Ca aurait été trop risqué sur un terrain inconnu. Les plaines de Maria sont familières et on sait où se trouvent les avant-postes disponibles. Et c'est pas si souvent qu'on a une nuit de pleine lune aussi dégagée ! Ouais, c'est un signe, ça va bien se passer !
Est-ce que j'essaie vraiment de m'en persuader ou je déraille ? Moblit, sois sincère, tu y crois, toi ? Son expression sombre en dit long... Faut vraiment qu'on soit dingues pour suivre Erwin dans ce merdier, hein ? Il pose sa main sur mon épaule et me répond qu'il ira où j'irais, quoi qu'il en coûte. Dis pas ça, ça me remonte pas le moral !
Dommage que Livaï soit pas là pour me lâcher une vanne ou deux. Ca me ferait presque du bien de l'entendre médire... Bah, il va repasser dans pas longtemps, je lui demanderai des nouvelles à ce moment. Avec un peu de chance, il m'enverra péter et j'aurai une raison de lui gueuler  dessus !
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alexar60 · 4 years
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Infidèle
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Si vous êtes mineur ou vous n’aimez pas le X, passez votre chemin. Autrement, bonne lecture.
Buvant un petit crème, elle attendait sur la terrasse d’un bistrot pas très loin de la station de métro. Je grimpai les marches une par une et la reconnus de suite bien qu’elle eût changé de coiffure. Ses cheveux plus courts lui donnaient un air sérieux presque sévère malgré son doux regard angélique. Lorsqu’elle me vit, elle se leva et souriante, elle m’embrassa timidement sur la joue. Il faut dire que c’était notre première rencontre en dehors d’internet ; Notre première rencontre dans la vraie vie.
Je commandai aussi un café. Nous discutâmes, les banalités classiques : Comment vas-tu ? Le trajet ne te semblait pas trop long ? Et tout le toutim de la vie quotidienne, du boulot ou autres. Par moments, nos mains se croisaient cherchant un contact plus enthousiaste. Je n’avais pas envie de gâcher notre relation naissante, aussi je proposai que nous allions faire ce que nous avions d’abord prévu.
Il n’y avait pas grand monde à l’exposition sur Bettina Rheims. Nous pûmes apprécier les meilleurs clichés de la célèbre photographe. Nous parlâmes de notre ressenti, de la beauté de la photographie. Nous discutâmes avec des gens plus intellectuels qui voyaient ce que notre œil ne voyait pas. Puis, il y eut une salle étrange différente car interdite aux moins de dix-huit ans. C’était du porno artistique. Bettina Rheims avait enfermé des mannequins entièrement nus dans une salle complètement vide et les avaient photographiés. Certains clichés étaient très explicites, le bout d’une langue effleurant une chatte, un baiser sur un téton… Les photos étaient belles et sans se rendre compte, je pris sa main. Elle serra cherchant à ne plus me lâcher. Tout-à-coup, la voix d’un homme nous fit sursauter : « C’est émoustillant, n’est-ce pas ? Ça donne envie ! » Un monsieur aux cheveux poivre-et-sel nous présentait un large sourire avant de sortir de la salle. Mon amie répondit en souriant, sans pouvoir cacher ses joues rouges. Le clin d’œil de l’homme me perturba. « C’est pas ton mari, quand même ? ». Elle répondit qu’il travaillait et qu’il était plus jeune que ce type.
Nous continuâmes notre visite profitant de deux autres petites expositions pour compléter la matinée. Sur la route, à la recherche d’un restaurant, nous parlâmes de nos sentiments au sujet de l’expo. J’avouais avoir trouvé la photo de Milla Jovovich magnifique tout comme celle de Monica Bellucci avec sa bouteille de Ketchup. Sa préférence allait pour Rose McGowan. Nous trouvâmes une pizzeria. Bien qu’elle fût bondée, nous pûmes manger rapidement. Nous avions faim d’autre chose. Durant l’attente et le repas, nous parlâmes de cet après-midi que nous avions préparé. Elle avoua être excitée. Pourtant, je savais qu’elle avait déjà trompé son époux.
L’hôtel qu’elle avait choisi était discret et pas très loin du musée. Je payai rapidement puis nous montâmes sans étonner le guichetier qui dit avec un sourire de façade : « Passez un agréable moment dans notre établissement». Même si nous avions loué une chambre comprenant la nuit, il se doutait que nous ne resterons pas dormir. Nous montâmes un escalier couvert d’une moquette rouge. Nos pas feutrés cachèrent notre présence. Elle était devant, je profitai pour admirer ses fesses moulées dans sa jupe ainsi que ses mollets musclés sous des bas noirs. Je demandai si elle faisait du sport. Régulièrement du footing pour sortir le chien. Soudain, j’imaginai un gros dogue mastoc accompagnant son maître et auquel j’aurais des explications à rendre.
La chambre était petite mais très propre. Elle contenait une salle de bain. Mon amante se retourna et attendit que j’approche. Dès lors, j’embrassai timidement ses lèvres colorées. Elle m’enlaça, je sentis ses seins se durcir contre mon torse. Elle me faisait de l’effet. Notre baiser devint langoureux, intense. Nous arrêtâmes puis recommençâmes tout en se déshabillant mutuellement. Nos fringues se dispersèrent dans la pièce, nos manteaux, nos chemises, nos chaussures, mon pantalon… Je baissai mon boxer pendant qu’elle s’asseyait sur le lit pour mieux mater. Une fois nue, je pris ses jambes et la poussai, elle sursauta en riant, se positionnant sur le dos. Elle accepta ma tête entre ses cuisses. Elle avait gardé sa jupe que je remontai jusqu’à la taille. Je constatai qu’elle ne portait qu’un simple porte-jarretelle comme sous-vêtement ; ni culotte ni string, elle avait prévu d’aller au plus vite.
Son sexe rasé réclamait ma langue. Après quelques baisers autours, sur les lèvres, j’exécutai un cunnilingus soutenu qui la fit chavirer. Parfois, je l’entendais gémir. Elle s’agrippait à l’oreiller ou caressait mon crâne tout en détendant ses jambes pliées. Je léchais jusqu’à bouffer sa chatte. Ma bave se mélangea à la mouille qui coulait déjà avant de commencer.
Soudain, elle exigea de me sucer. Je m’agenouillai sur le lit et pendant qu’elle jouait avec ma bite, je doigtais son sexe, m’enfonçant dans la fente devenue gluante. Cela dura le temps que je raidisse, le temps que je me sente venir. Puis, au moment opportun, je lui ordonnai d’arrêter et de se mettre à quatre pattes. Je l’observai dans cette position, la jupe toujours repliée sur le ventre, la poitrine tombant dans le vide. Elle rappelait les vaches et leur pis que les veaux aiment téter.  Je serrai, malaxai un de ses seins. Je pinçai le téton quand je demandai si je pouvais être cru. Dès lors, elle sourit et répondit un « bien sûr » sans équivoque, signalant qu’elle ne concevait pas l’amour sans bestialité.
Toujours en train de masser son sein d’une main, mon autre main joua avec son sexe. J’enfonçai, un doigt ou deux, je lubrifiai aussi son anus pendant que mon regard appréciait sa figure en train de gémir. Parfois, ma main la fessait, la faisant sursauter. Puis, une idée me vint en voyant son cul rebondit : «Tu as de beaux jambons, ma truie, dis-je. Tu sais ce que je vais faire ? Je vais en bouffer un. Je vais le mordre jusqu’à laisser la trace de mes dents. Je vais le sucer, aspirer pour former un gros suçon impossible à cacher. Comme ça ton mari saura que tu as été baisée ». Elle me dévisagea et sourit de suite. Elle ne s’attendait pas à ça, tout comme je ne m’attendais pas à sa réaction. «Même s’il sait que je suis avec un autre homme, je ne sais pas comment il prendra la chose ». Incroyable, il était consentant pour ses coucheries !
« Eh bien, on verra ! » ajoutai-je. « Mais avant, ma salope, tu vas me sucer… sans utiliser les mains, ni la bouche. Tu vas simplement lécher le bout de ma bite pour qu’elle reprenne de la vigueur. Si jamais, mon gland rentre dans ta bouche, j’arrête tout et je m’en vais. ». Dès lors, sa langue lapait rapidement avec vivacité mon sexe qui se raidissait de nouveau. Mes doigts, continuèrent à s’enfoncer dans sa chatte trempée. Pour l’assouplir, je commençai à élargir son anus avec mon index. Elle frissonnait dès  que je la fessais pour rappeler que je ne voulais pas  sentir la chaleur de sa bouche.
« Quand tu rentreras, dis-je, tu montreras cette marque à ton homme et tu raconteras tout dans les moindres détails ! A sa place, je deviendrais fou ! Mais je serai excité et je voudrai reconquérir mon territoire. Alors, je te baiserai comme une sale chienne. Et je t’enculerai jusqu’à jouir dans ton cul. Et comme punition, je t’obligerai de passer la nuit entière avec un plug anal comme bouchon, rien que pour empêcher mon sperme de sortir et ainsi marquer ton ventre de mon odeur. Histoire de dire aux autres : C’est une sale pute, mais elle est d’abord à moi. »
Mes propos l’excitèrent. Lorsque mon organe devint tendu, je me positionnai derrière elle et sans prévenir, je croquai sa fesse la faisant légèrement crier. Elle grommela, dès lors, je demandai si elle préférait que je la marque au fer rouge comme on faisait aux prostitués sous Louis XIV. Elle rit et releva son fessier afin que je morde encore plus profondément. Je suçai ensuite jusqu’à faire apparaitre un bel ovale bleu en forme de bouche. Fier de mon œuvre, je m’astiquai avant de mettre un préservatif et de m’enfoncer dans sa fente chaleureuse. Elle gémit, se mordit l’index. Elle coucha la tête sur une joue, me supplia de continuer, d’aller plus vite. Parfois, je m’arrêtai et me retirai, constatant qu’elle frottait son clitoris en même temps que mes va-et-vient. Dès lors, je la comblai de ma langue puis, je la pénétrai de nouveau me collant à elle comme une glue. Nos corps faisaient un bruit ressemblant à celui de quelqu’un qui marche avec des tongs.
Couramment, pendant ma besogne, je dilatais son sphincter anal. Elle s’était vantée d’aimer la sodomie, alors je préparai le chemin en utilisant mes doigts recouverts de salive et de cyprine. Enfin, dès que le conduit était suffisamment ouvert, j‘insérai mon gland et la pris brutalement. Elle cria d’abord avant de serrer les dents. Ses mains se crispèrent, ses pieds remontèrent. Telle une autruche, elle enfonça la tête dans le matelas pour supporter la souffrance. Je ne voulus pas la ménager et limai à une vitesse appuyée dans son trou étroit. Son anus déchiré lui brulait les entrailles, chaque coup était une blessure. Elle cria, sembla pleurer. Je vis son rimmel couler sur les joues. Alors, pris d’un moment de pitié, je sortis et observai son œillet élargi. Je pouvais y enfoncer un doigt sans toucher les parois avant qu’il ne se referme lentement. Doucement, je caressai cet orifice pour calmer la douleur ou réveiller le plaisir.
Et puis merde, elle n’avait pas qu’à écrire qu’elle aimait se faire enculer ! J’étais décidé de la prendre sauvagement. Je pénétrai de nouveau son cul et labourai de plus belle. Je me sentis vigoureux, puissant à l’humilier autant. J’appuyai sa tête contre la couverture pour ne plus l’entendre chouiner car elle râlait, se plaignait sans dire ouvertement qu’elle avait mal. Parfois sa main cherchait à m’éloigner d’elle pour demander grâce, mais je continuai de la défoncer en pensant venger tous les impuissants, tous les cocus de la terre. Et si j’arrêtais, c’était pour reposer mon membre prêt à exploser ou juste pour admirer le tunnel que je creusai jusqu’à ses entrailles. Je demandai si elle aimait, elle répondit oui, me traita de porc. « Normal de se comporter comme un porc avec une truie comme toi, répliquai-je. Avec les enculées, j'emploie des méthodes d'enculé. » Elle gémit de douleur. Dès lors, j'ajoutai des réflexions supplémentaires en me rendant compte qu'elle aimait les propos grossiers: « Tu penses à ton mec quand tu te fais mettre? Tu penses à lui quand ta gueule et ton cul sont aspergés du foutre de porcs comme moi? Tu penses à lui, le pauvre cocu qui sait qu'actuellement tu te fais baiser? Tu imagines toute sa frustration, obligé de se branler dans les chiottes de son travail ou carrément en train de baiser une secrétaire en se vengeant de toi? ». Elle mouillait à en pisser de plaisir. Par moments, mes doigts frottaient son clito durci et dressé. J’occupai la place en conquérant. Puis, sentant ma jouissance venir, j’accélérai allant plus vite et plus profond. Elle ne criait plus, se mordait les lèvres, elle bouffait littéralement le coin de l'oreiller.
Soudain, j’éjaculai continuant de trimer. Enfin, vidé, je m’écroulai sur son dos frémissant pour reprendre mes esprits. Je sortis ensuite mon sexe ramolli mais encore gros hors de la capote et me plaçai en face d’elle. Sans prévenir, j’attrapai sa mâchoire et l’ouvris afin de baiser sa bouche en lui ordonnant de laver ma bite de ma semence. En bonne soumise, elle effectua cette tâche avec délicatesse. Pendant ce temps, je pressai le préservatif pour étaler le contenu sur son cul. Ultime humiliation, je m’amusai à enfoncer ce condom devenu usagé dans son anus, le laissant sortir comme une queue molle ridicule. Dans les soirées de beuveries étudiantes, on s’amusait à faire ça à l’aide d’un stylo, à ceux qui trop bourrés, ne se réveillait pas, laissant planer un doute qu’ils gardaient jusqu’à ce qu’on leur avoue la réalité.
Lorsque je vis les traces noires sur ses joues, je me sentis étrangement pitoyable et présentai des excuses. Elle rit, étonnée par ma soudaine gêne. Certes, ni elle ni moi ne s’attendaient vivre un moment aussi violent. Toutefois, elle annonça qu’elle serait prête à recommencer une prochaine fois. Nous prîmes ensuite une douche et restâmes un peu dans la chambre enlacés sur le lit à se parler de nous. Je demandai si son mari acceptait réellement ses tromperies. Elle répondit simplement : « Je ne lui ai jamais rien caché. La tromperie c’est quand on ne dit rien. » Philosophie étrange, mais je n’étais pas en situation de pouvoir critiquer. Le lendemain matin, elle me réveilla avec un message formel accompagné d’une photo d’elle, ou plutôt de sa chatte ouverte, et du sexe de son mari dans son rectum : « Super excité, il a adoré, moi aussi ! Il aimerait t’inviter à passer un weekend à la maison, j’inviterai une amie que tu apprécieras beaucoup. »
Alex@r60 – août 2020
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stripnblues · 3 years
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Les projets
Chers amis, comment vous dire.
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La gestion du stress, en ce moment, ça se passe un peu comme ça : https://youtu.be/KkGTB8ESMCM
Mais aussi comme ça : https://youtu.be/JNxh3r0346Y
Tout en étant ceci :
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Ou, plus concrètement :
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Ça n’a jamais été mon fort, il faut dire. La question est : pourquoi en ce moment particulièrement ?
La réponse est la suivante : les projets.
J’en ai. Plein.
Plein de choses à faire, plein de choses à penser.
Et je découvre de nouveaux sommets de terreur. Je marche sur des oeufs l’estomac noué. Je combine l’appréhension avant de les faire (“vais-je y arriver”), l’angoisse en me lançant (“je vais pas y arriver”) et l’anxiété de l’après (“J’y suis arrivée ? Y’en a d’autres, des comme ça ?”). Le packaging de les montagnes russes qui ne s’arrêtent jamaaaiiis <3
Quelle idée, mais quelle idée aussi.
Ça mérite une explication.
Je vous présente Madame. Madame a un intellect assoiffé de connaissances, qui a besoin d’être occupé constamment sous peine de crier famine à la moindre pause. Madame a aussi vaguement envie de s’exprimer et d’essayer des trucs. Alors Madame s’investit dans des projets, Madame décide de faire des machins plus ou moins artistiques. Et ça prend ! Il y a des trucs chouettes qui se préparent. Mais… Tout ça, c’est rémunéré ? Et avec, y'a de quoi manger ?
C’est là qu’advient la question du travail. Et Madame en a un peu ras-la-moule de le travail. Plus précisément de dédier 39h à un job frustrant sur tous les plans, à l’exception de celui de ramener de l’argent à la maison. C’est déjà quelque chose, me direz-vous. Mais cette seule satisfaction ne suffit plus. Madame veut du sens.
Forte de cette résolution, il y a quelques mois, je me suis dit “Allez, ça y est, cette fois, je me prends en main et je me RÉORIENTE.” en me promettant des lendemains qui chantent.
C’était oublier ma peur panique du changement. Et ma légère tendance à reculer lorsqu’il s’agit de mettre les mains dans le cambouis et de PRENDRE DES DÉCISIONS. Et ma propension à paniquer quand je me retrouve à attendre telle nouvelle date, telle nouvelle étape.
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Sauf que… Après, disons, une trentaine d’années dans ce schéma-là, je pense en avoir à peu près fait le tour. Et j’en ai plus que marre de me réveiller tous les matins avec la seule perspective de passer la journée à m’ennuyer. Il faut que ça change. J’en ai besoin.
D’où les projets. Et là, ça se gâte. Parce que ça implique des délais à respecter. De la fiabilité vis-à-vis de ceux et celles auprès de qui je m’engage. De la discipline. J’ai des comptes à rendre, y compris quand je suis seule à mener la barque. Et ce même si je n’ai pas la motivation, même si le moral ne suit pas. Il faut se sortir les doigts, se décoincer, mettre de côté l’envie de chouiner. Allez hop hop hop, petites foulées !
Afin de remédier à mes tendances procrastinatrices et recevoir mon quota de dopamine, j’ai pensé à la solution suivante : avoir des choses à faire sur du court, moyen et long terme. Comme ça, me disais-je, j’aurai de quoi satisfaire mes demandes de récompense immédiate (je suis un enfant) tout en me stimulant pour les plus tardives. Ceci étant dans l’idéal.
Ce même idéal dans lequel je peux tout faire. Mener une carrière artistique et littéraire, exercer la profession de mes rêves tout en sauvant des chats et des oiseaux, lire plein de bouquins, jouer de tous les instruments de musique, avec une petite place pour les amis et la famille.
Ben voyons.
Pour le moment, je me retrouve avec du boulot dans tous les sens, un jeu d’équilibriste perpétuel, et donc du stress sur tous les termes.
Mais c’est pour la bonne cause, il paraît.
Alors, pour calmer la voix du stress, j’agis.
J’écris des mails, j’appelle des gens, je parle. Je me bouge. J'ai l'impression d'avoir mené ma barque bien plus loin en quelques mois qu'en deux ou trois ans auparavant. J’ai même fait un Plan de Conquête du Monde avec des post-its. Comme ça, j’ai tout sous les yeux. Et moins d’excuses pour oublier, moins d’excuses pour laisser tomber en cours de route. Plus de raisons de plonger les mains dans le cambouis. Plus de raisons pour faire au moins une chose par jour en lien avec tout ça, et moins me sentir comme une merde à la fin de la journée. Mais voilà, il faut s’y mettre. Cesser de tourner en rond devant le cambouis, prendre une inspiration et s’y jeter la tête la première.
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Hmf.
Quelle idée de vouloir tout faire en même temps, mais quelle idée...
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fillesmissiles · 4 years
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TU T’EN CRISSES-TU DES VIEUX EN CHSLD? - Lorena B. Mugica
Collecte d’histoires d’une wannabe préposée aux bénéficiaires (juin - août 2020)
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Horaire
07h00 Prendre le rapport, lire son plan de travail et signer le cahier de présence
08h00 Poursuivre les toilettes et les bains
08h10 Distribuer les cabarets dans l’aile C
08h15 Faire manger (249 et aide partielle 2244)
09h30 à 09h45 PAUSE
11h00 Vider les poubelles et les désinfecter avec le virox + remplir les chariots.
12h30 Tournée après le dîner
        1  - Amener à la toilette et sieste selon chaque résident :
             2241, 2243, 2244,   2245, 2246, 2247, 2248, 2249, 2250, 2251, 2252.
       2 - Installé pour la sieste : 2261
       3 - Lever : 2264
13h45 à 14h PAUSE
14h00 Lever résident de leur sieste et passer la collation.
14h15 Réunion d’équipe avec l’infirmière.
14h45 Inscrire les selles et aviser l’inf. si suppositoire pour le lendemain
14h59 DÉPART
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Monsieur B. a un vieux cahier rouge et usé dans lequel il inscrit tous les prénoms des gens qu’il rencontre.
-       Boonnn…jouuur…Votre nom… à vouuuus...c’est… quooo…ooiiiii ?
-       Lorena.
-       Looooo…rrrreee….naaaaaa ! Je…l’ai nooo…té. Queeeel…que part.
Quand je viens porter son dîner, monsieur me dit : « Voootre…nooom à… vouuuus… c’est… quoooiiiii ? »
C’est la première fois que je donne un bain. Il me répète : « Vos…cheee…veux. Ils sont. dooorés. Ils re…flètent… leeee… sooooleil ».
Je lui frotte fort le dos : « Aaaaaah… Ouiii ! ».
Je souris. Je me sens importante, privilégiée d’être là avec lui.
***
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Madame S. a 106 ans et une forme physique plus que surprenante. Elle est complètement sourde. On me prévient qu’elle peut avoir un comportement agressif, «surtout au réveil». Autrement dit, quand on suit l’horaire : on la réveille à 7h30 pour l’asseoir pour le déjeuner qu’on sert à 8h. Je comprends qu’elle soit agressive, elle n’entend pas ce qu’on fait ou ce qu’on dit. C’est normal que tout la prenne par surprise si elle n’a pas de contact visuel ! Sans oublier le port du masque qui l’empêche de lire sur nos lèvres. Quand elle ne nous comprend pas, elle soupire d’exaspération et tourne la tête. Elle a encore de très bons yeux, c’est donc par écrit que je communique avec elle quand les gestes sont incompris.
Mon truc pour la lever du lit le matin c’est de lui flatter un peu les cheveux et de lui faire des petits clins d'œil. On se prend à deux, on lève la tête du lit puis, chacune assise à ses côtés, on lui gratte le dos. Elle adore et elle fait toujours des « Aaah ouui! ». Ça me fait vraiment rire. J’adore la réveiller. Un autre jour, je passe devant la chambre de madame S. Comme à l’habitude, je vois une chaîne de grattage de dos entre madame S. et deux collègues préposées.
Étant sourde, quand elle parle, elle parle fort. Dans la salle commune, alors que tout le monde est réuni pour un meeting de 10 minutes, madame S. crie à sa voisine de fauteuil : « T’AS TU VU ÇA, SA JUPE ? C’EST INDÉCENT ! ».
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Madame I. passe ses journées les yeux fermés. Elle répond à son nom, mais il faut répéter souvent. Quand on dit son nom, elle entrouvre un peu les yeux à chaque fois.
-    Irène ?
-    Quoi ?
Silence.
-       Irène ?
-       Quoi ?
-       Est-ce qu’on a fini ?
-       …
-       Madame ?
-       …
-       Madame ?
-       QUOI ?
 Elle a les yeux grands ouverts et me regarde fixement.
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Jour 1 en CHSLD
Je me sens à ma place.
Première rencontre d’intervention.
J’ai peigné des cheveux.
***
Au moment de lui servir le dîner, une résidente (née en 1932) me dit d’une voix rauque : « C’est pas drôle vieillir… Ça se peux-tu ».
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À la fin de notre première semaine de formation, l’autre préposée et moi allons dire au revoir aux résident-es. Pour madame S., j’écris sur un bout de papier : « À vendredi ».
Elle nous envoie des becs soufflés et nous répète « À vendredi ! ». Madame M., nous dit un timide et rauque « À vendredi… ». Monsieur B. s’exclame « Jeee vouuuus… aiiiiime !!! ».
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Il y a trois ailes : le résident-es permanents-es (A), une aile fermée (B) et celle où je suis attitrée (C), les lits psychosociaux. Ce sont des chambres pour des résident-es de passage en attente d’une place en résidence ou en CHSLD. Lorsqu’il y a des nouveaux et des nouvelles, à cause de la covid, iels doivent faire deux semaines d’isolement, c’est-à-dire sans sortir de leur chambre.
Jour 3 en CHSLD
Madame C. fait des allers-retours avec sa marchette, sacoche sur la poignée. Il ne faut JA-MAIS toucher à la sacoche. Madame C. répète : « C’est y’ousse que j’vais ? ».
Dans sa sacoche, des trésors. Ses trésors. Elle garde précieusement les papiers pliés en quatre. Les papiers, ce sont ceux qui sont déposés sur les cabarets qui indiquent le menu et la consistance des repas. Les papiers en question détaillent les repas, mais le plus important : la texture. Beaucoup sont aphasiques. L’aphasie est un problème de langage dont les conséquences sont multiples et qui affecte la faculté de parler et provoque des problèmes de déglutition (pour essayer de comprendre ce que ça fait, mets une guimauve dans ta bouche et essaye de boire de l’eau). Les résident-es aphasiques ont dans leur cabaret des toasts ou du poulet sauce brune en purée.
Quand madame C. s’assoit, elle déplie les papiers délicatement, les ausculte avec beaucoup d’attention à cinq centimètres de son visage en se grattant le menton.
-       C’est à quelle heure l’heure du dîner ?
-       On a déjà dîné.   
-       Ah bin ! Vous m’avez oubliée, j’ai pas diné moi. Pouvez-vous me dire à quelle heure on mange ?
-       Le souper est vers 4h30-5h.
-       Et là, il est quelle heure ?
-       2h.
-       Mon dieu que le temps passe pas vite… Pis vous la voyez où l’heure ?
-       Sur l’horloge juste ici.
-       Ah ! Bin oui ! On oublie hein, c’est tannant. Excusez-moi. J’ai peur de vous déranger.
Une minute plus tard : « Pouvez-vous me dire yé quelle heure ? ».
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Deuxième semaine en CHSLD
Première rencontre avec madame G. Elle est très petite, genre 4’7’’.
Ses yeux sont énormes, agrandis par les verres de ses lunettes, les pommettes bien rondes et des cheveux blancs au brushing s’allongeant jusqu’au plafond. Son visage minuscule semble magnifié par un dentier qui la rend étrange et superbe à la fois.
Ce jour-là, au moment de faire sa toilette, elle me dit : « J’ai 95 ans moi et mon doux, je souhaite à personne de se rendre à cet âge-là ! ».
Elle rit.
Je ris avec elle.
***
Le cahier des selles c’est la Bible du CHSLD. À chaque quart de travail, on doit inscrire la consistance du caca des résident-es : petite, moyenne, grosse, dure, liquide, p’tites boules… Après deux jours sans caca, c’est le suppositoire.
C’est toujours à ce moment que madame R. vient nous décrire ses selles et explique de long en large ce qui se passe dans ses intestins : « Ce matin, j’suis allée aux toilettes, pis y’a rien qui’a sorti. Mais bon, après le petit déjeuner, par contre, là, j’en ai fait une petite de même ! J’sais pas ce qui se passe, ça fait une journée que j’ai pas fait de la toilette. La dernière fois par contre, c’était une grosse molle … »
Si on ne l’arrête pas, la description continue. Elle n’est pas la seule, ça parle beaucoup et souvent de caca en CHSLD.
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Monsieur E. porte un collier cervical suite à une chute. Je lui fais sa toilette basse (la toilette basse, c’est après un pipi/caca, laver avec une guenille humide et savonneuse puis sécher). Pour essuyer son pénis, je pousse la petite peau vers l’arrière. Avec un pénis mou, c’est pas si facile ! Il me dit en riant : « Arrêtez ça, vous allez le réveiller ! » Monsieur E. a 94 ans.
Comme sujet de conversation, il y a le caca, mais aussi les érections de vieux parce que oui, étant donné leur âge, c’est toujours surprenant !
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***
Aux chaises berçantes à l’intersection des couloirs, madame C. :
« Pouvez-vous bin m’dire POURQUOI BIN, on me lève, pour me laisser ICI, dans le COULOIR ?! Pouvez-vous bin m’dire c’que j’fais ici? C’est pas ma maison ici ! C’est quand est-ce que bin don’ j’vais pouvoir sortir ?
C’est par où qu’on sort ? ».
Alors que madame C. continue à être fâchée et ne pas comprendre ce qu’elle fait ici, l’infirmière répond :
-    À 10h vous allez pouvoir sortir !
-    Bon. Il est quelle heure-là ?
-    C’est bientôt l’heure. Regardez l’horloge est juste là !
-    Ah bon ok. Et mon mari ?
-    Il va venir cet après-midi.
-    Bon. Ok. Merci.
Je vais voir l’infirmière et lui demande :
-       Il va vraiment venir son mari ?
-       Bin non. Il est mort.
Je réalise qu’avec une mémoire d’environ 4 minutes, c’est un mensonge qui ne lui fait pas de mal.
***
Seule avec madame J., normalement souriante dès le réveil, ses petits yeux bleus portent un regard confus et troublé.
-       Bonjour madame, je viens faire votre toilette basse.
-       Ah oui ? Ah bon, ok. Mais, mais… Est-ce que je peux vous poser une question ?
-       Oui ?
-       Bin… C’est que… Pouvez-vous me dire ce que je fais ici ? Je ne comprends pas ce que je fais ici… Je comprends que je ne suis pas ici pour travailler… Pouvez-vous m’expliquer ?
J’ai mal dans mon cœur. J’ai une grosse boule parce que je sais ce que je dois lui répondre, parce que j’ai entendu une autre préposée lui dire.
-       Je suis désolée de vous le dire, mais vous êtes ici parce que vous êtes atteinte de la maladie d’Alzheimer. Vous êtes ici pour qu’on s’occupe de vous.
-       Et ça fait longtemps que je suis ici ?
-       Oui, ça fait quelques mois déjà. On prend soin de vous.
Quelques jours plus tôt, c’est elle-même, madame J. qui m’explique qu’elle est atteinte d’Alzheimer : « C’est que des fois j’oublie. ». Elle comprend sa maladie jusqu’au moment où elle oublie qu’elle oublie. Quand ça arrive, elle devient anxieuse, inquiète, confuse et triste : « C’est ça qui est tannant, c’est que j’sais pu… J’sais pu quoi, qui… ». Lorsque je repasse devant sa chambre, elle discute avec une infirmière. Madame J. sort de sa chambre, les yeux gonflés, renifle. Elle s’excuse. Elle m’explique qu’elle est atteinte d’Alzheimer.
-       Voulez-vous un câlin ?
-       Oui.
On se donne un gros colleux. Elle pleure et moi aussi, j’ai les yeux pleins d’eau. Je lui propose de se mettre belle pour lui remonter le moral. Ensemble, bras dessus, bras dessous, on fait demi-tour vers sa chambre pour se mettre du rouge à lèvre rose.
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Quand on arrive pour la lever du lit, un matin, madame M. nous regarde, couchée, la corde de la cloche d’appel autour du cou. Quand je m’en rends compte, elle tourne lentement la tête vers moi et me regarde de ses yeux tristes. Ça me pince en-dedans. Je me dis que ce n’est certainement pas ici qu’elle va (re)trouver le goût à la vie. Posée dans son fauteuil, devant son mur blanc brillant et vide. Plus tard dans la journée, l’infirmière affirme que madame M. semble avoir renoncé à la vie et qu’il faut la surveiller. On change la cloche d’appel par une clochette comme celle au restaurant.
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Madame I. fait la sieste l’après-midi avec de la musique classique. Elle tape du pied, les yeux fermés et des fois elle fredonne. Alors que je mets la musique lors de sa sieste d’après-midi, une collègue préposée me dit : « Baisse le volume un peu, j'haïs assez ça la musique classique ! ».
Une autre fois, madame I. est assise dans son fauteuil. Dans sa chambre, il y a beaucoup de photos. C’est l’une des rares chambres décorées qui porte les traces d’un passé vivant et rempli d’amour. Il y a quelques photos d’elle et de son mari. Ils ont l’air follement amoureux, ils s’embrassent. Je lui montre et lui demande :
-       Les reconnaissez-vous ?
Elle regarde longuement. Elle ne dit rien, prend la photo dans ses mains et regarde de près. De sa toute petite voix, elle me répond : « Non ».
Et elle ricane. J’ajoute : « Oui sont beaux, hen ? Ils ont l’air amoureux ».
Elle ricane encore, sourit de ses quatre dents et hoche légèrement la tête pour dire oui.
***
Monsieur B., atteint d’Alzheimer, lui qui écrit les prénoms dans son cahier rouge, me dit : « Maaaa… femmmmme. Laaaa maaa…laaaa..diiiie... Ca me faiiit…. de la peiiiii…ine qu’ellllll….e m'aaaa… ouuuuu…bliiiié… quuuue je laaa… retrouuuuveraiiiii… paaaas. ».
À sa dernière journée en résidence, on se dit au revoir : « Ça vaaaa quaaand…. je voooiiis vos yeuuuux. J’aiiiime vos yeuuux, je ne vous ou…blie….rai… jamaiiiiiis! ». 
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Sortir dehors voir les fleurs avec madame S., la madame sourde. On regarde les fleurs dans les pots de l’entrée bétonnée de l’hôpital. On s’émeut ensemble d’une fleur qui est douce comme le velours.
Semaine 3 en CHSLD
Madame R., qui vient me prendre la main pour marcher un peu, me demande : « Il est où Robert ? » pour la énième fois de la journée.
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Dans une chambre, un ballon de fête de 93 ans.
Je pense à voix haute (naïvement) :
-       C’était sa fête récemment ?
-       Ça ? Oh non ! Ça fait longtemps !
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Ma dernière journée en CHSLD
12h44. J’attends l’appel de ma docteure. Le téléphone sonne. Je réponds. Je lui dis que je dois arrêter, que j’ai besoin que quelqu’un me dise d’arrêter parce que je suis épuisée, à bout, faible et que je n’arrive pas à m’arrêter moi-même. Je ne dors plus, je pleure souvent, je bois pour me calmer parce que la vie est too much. Je reçois un diagnostic de trouble anxio-dépressif. La docteure me dit que je suis « en burn out ». Elle me rédige un billet d’arrêt de travail et me prescrit des antidépresseurs. Elle m’explique que mon cerveau est malade et que je dois prendre soin de moi avant de m’occuper des autres.
Je reviens au travail après mon appel. Je tiens à faire de cette dernière journée un beau souvenir. Je décide que je vais mettre du vernis à ongle à ma madame préférée, madame S., la madame sourde de 106 ans. Cette journée-là, elle porte un chandail rouge vif.
Je vais la voir et lui propose avec des gestes de lui mettre du vernis à ongle : « Non, oh non ! Non, non, non… ».
Je reviens avec des vernis. J’ai choisi plusieurs couleurs : bleu, argent et, of course, le rouge. Rouge Noël comme son chandail. J’attends sa réaction. Elle se cache les yeux, tourne la tête. Puis tranquillement, tend le bras et choisit le rouge. Elle me regarde à nouveau, roule les yeux, sourire en coin. Je veux lui faire plaisir, la faire briller, cette femme de 106 ans que je trouve tellement belle. Je veux lui faire sentir qu’elle est spéciale pour moi.
C’est sur mon temps de pause que je lui mets le vernis rouge. Il n’y a presque personne sur l’étage, c’est notre tête à tête. Je lui fais les ongles lentement, elle me regarde les yeux brillants, la bouche entrouverte :
-       Oh mon dieu ! Ça fait tellement longtemps ! Avant, j’en portais tout le temps !
Quand j’ai fini, je m’en mets sur le pouce. Pour elle, pour moi, pour me souvenir.
Je suis partie sans dire bye. Le cœur gros, mais sans regarder derrière, avec le sentiment d’avoir pris les meilleures décisions, autant en commençant, qu’en arrêtant.
Aucun regret, ongle rouge à l’appui.
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claudehenrion · 3 years
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La folie, vous dis-je, est sortie des asiles...
  La lecture de la presse, ce matin, est bouleversante de tristesse. Le monde est vraiment devenu complètement dingo, et cette ''folie échappée des asiles'' dont je vous rebats les yeux depuis plus de sept longues années, à force d'être brandie, annoncée et répétée --vox clamantis in deserto-- est devenue notre pain quotidien. C'est tous les jours, autant que ''ce matin'', que la folie des hommes s'étale en grand sur toutes les ''Une'' du monde... Et il n'est pas besoin d'invoquer le covid, cette mise à l'épreuve des nerfs et de l'intelligence des dirigeants, pour se rendre compte que nous touchons le fond. C’est à peine s’il aura été un accélérateur !
  C'est bien simple, il est devenu impossible de trouver un coin du monde où une catastrophe de taille ''XXL'' ne puisse éclater à chaque instant. Chaque dirigeant croit se sentir pousser des ailes, à un moment de l'histoire où l'inter-pénétration des intérêts est devenue, si on me permet ce mot pourtant si expressif, indémerdable. Et les voix qui ameutent les opinions, qui crient au loup, qui encouragent à --tout simplement-- ouvrir les yeux, à voir ce qui est, et à appeler ''chat'' un chat, sont inaudibles, couvertes d'insultes et de qualificatifs réputés malséants (complotiste est le dernier. Il y en aura d'autres : l'imagination des malfaisants est sans limite !).
  La situation me remet en mémoire un livre qui avait marqué mes jeunes années : ''Jean-Christophe'' de Romain Rolland --10 tomes écrits de 1910 à 1912 (juste avant le cataclysme absolu de la ''Grande Guerre'', dont les conséquences ont largement dépassé celles de l'Histoire militaire : les drames que nous traversons dépendent encore de cette ordalie inutile et injustifiée...).  Oh ! Trois fois rien : une citation, page 247 du Tome X, courte, cruelle : “On eût dit que le monde eût, pour le gouverner, fait le choix des plus médiocres. Au cours de cette période si courte et où allait se décider le sort du monde et de la France, les hommes en place pensent à gagner du temps (…). Il n’y a plus de pouvoir, qui n'est plus qu'une fiction commode, et le rôle du gouvernement ne consiste plus qu’à sauver la face et à proclamer la valeur d’hommes dont il a été en mesure de juger l’incapacité”… diagnostic terrible que l’on dirait ciselé pour aujourd'hui
  Notre Président, par exemple, s'était cru génial en déclarant la guerre à un non-ennemi, ce qui est une idée fixe, à l'Elysée : le lamentable Hollande avait utilisé le même gros mot, dont il ignorait aussi le sens, pour le terrorisme. Mais si guerre il y avait, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ressemble à la campagne de 1939-1940 : c'est une énorme déculottée ! La France vit un désastre, pour lequel le mot crise ne suffit plus, une désillusion aussi profonde que celle de mai 1940, où nous avions, répétaient nos chefs, “la meilleure armée du monde”… Sauf que là, c'est “le meilleur système de santé du monde” que la France pensait avoir ! Et dans les deux cas, tout s'est effondré en un clin d’œil. En 1939-40, c'est d’armements modernes, d'avions, de vrais chars d’assaut et de soldats (les nôtres portaient encore des bandes molletières quand les allemands avaient des bottes de cuir) que nous manquions. Aujourd’hui, c'est de masques, de respirateurs, de lits, de place, de personnel, d'hydro-alcool et de vaccins... (et de fournisseurs pour les livrer, de gens pour les administrer ou de logistique pour les distribuer… bref : de tout !). 
  Pourtant, la guerre, la vraie, pas contre le Covid mais contre une armée, pointe à nouveau son sale nez : pas plus tard qu'hier, The Economist consacrait un article à "HEM", le nouveau scénario privilégié de l’armée française : "HEM, c'est un code secret-public pour Hypothèse d’Engagement Majeur", ce qui, dans le jargon de ''ceux qui savent'', signifie ''un conflit direct de haute intensité mobilisant jusqu’à 25 000 soldats (soit 5 fois plus que l’opération Barkhane)… et un niveau de pertes jamais vues depuis la seconde guerre mondiale''. L'échelle de temps envisagée pour la concrétisation de cette hypothèse ? Dans les 10 prochaines années. Et les ennemis potentiels envisagés dans ce document sont la Russie, la Turquie ou ''un pays d’Afrique du Nord'' (qui ne saurait être ni le Maroc ni la Tunisie !)… Ça change du Covid et ça ramène les rodomontades présidentielles à ce qu'elles sont : trois fois rien... Mais l’ignorant tout-à-fait non éclairé que je suis se dit qu'un vrai conflit avec n'importe laquelle de ces cibles amènerait des nombres de morts sans le moindre rapport avec ce qui est envisagé... Et tellement d’autres catastrophes...
  Et là, on est tenté (en tout cas, moi, je le suis) de jeter un œil inquiet sur la mappemonde : du côté de la Chine, tout, absolument tout, est prétexte à ouverture de multiples ''HEM'' (puisque c'est le nouveau sigle, qui doit éviter aux populations de se rendre compte qu'on est en train de jongler avec leur vie !) : Taïwan, bien sûr, mais aussi le Japon, les Philippines, la péninsule coréenne, tous les pays bordant la Mer de Chine... et les Etats-Unis, évidemment, soit dans un face-à-face qui deviendrait obligatoirement nucléaire --même un peu... si j'ose !-- soit en tant que protecteur, allié, ami ou ‘’grand-frère’’ de chacun des pays cités plus haut...
  Il va de soi que, mis à part Formose (et les dominos que ce seul mot rend incontournables), le plus grand risque de ''HEM'', c'est du côté de la Turquie qu'il faut la chercher. La définition d'un tyranneau autocrate, c'est la perte de sens de la mesure et la confiance illimitée dans son pouvoir, sa puissance et son impunité. Et avec Erdogan, on est servi ! Il faudrait inventer un nouveau vocable dans le genre HEM² pour risque au carré. Nos militaires planchent sur une guerre iso-classique, armée contre armée, où nos 115 000 biffins, nos 40 000 aviateurs au sol (qui ont cédé leurs Mirages à la Grèce !) et nos 35 000 marins devraient contenir la poussée de... près du triple, en face, avec une réserve disponible de 18 millions d'hommes réputés ''aptes au service''... et une Cinquième colonne d'expatriés prêts à en découdre en France-même et depuis l'Allemagne... Cette hypothèse est tout de même peu probable à cet instant...  mais c'est en tant que allié de la Grèce que nous pourrions être entraînés à l'insu de notre plein gré dans une aventure dont nous sortirions bien plus ''essorés'' que par la guéguerre ''macron-choline'' du covid !
  Je me suis souvenu d'un très beau texte de JJ Rousseau, étudié au lycée, le célèbre ''lever de soleil'' de l'Emile, qui m'avait très fort impressionné, alors : ''On le voit s'avancer de très loin par les traits de feu qu'il lance au devant de lui. L'incendie augmente. L'Orient paraît tout en flammes....''. Ce texte me hante, ces temps derniers. L'incendie est là, tout rougeoie, la ligne de feu progresse, le ciel est comme embrasé, tout l'Orient va être dévoré par les flammes... et, comme Bazaine à Sedan (ou à Metz ?) tel que l'imaginait Alphonse Daudet... le Maréchal doit finir sa partie de billard (une version plus récente raconterait la scène où Hitler se reposait et où Rommel ne parvenait pas à le faire réveiller pour lui annoncer le début de sa fin). Nos leaders eux, parlent d'autres choses, en même temps !
  Car pendant que notre assemblée dite nationale (que ne fait-on dire aux mots !) rejette l'une après l'autre toutes les bonnes idées que lui souffle le Sénat, pendant que madame Pulvar récite les idioties les plus inadmissibles et que les décoloniaux ''décolonnent à plein tube'' (Pulvar, l'Unef, Thuram... on est gâté !), pendant que la France se débat pour ou contre un vaccin ''qui n'est pas contraint mais en l'absence duquel on ne pourra pas survivre, par décret'', ou qu'on refuse de traiter Napoléon aussi glorieusement qu'il le mérite, pendant que nous nous délitons entre l'écriture inclusive, les folies ‘’transgenres’’ et les inepties des écolos de salon... l'Orient n'en finit pas d'allumer des incendies qui, si nous continuons à faire joujou au billard, ne peuvent que nous consumer. Nous vivons vraiment dans une époque... invivable !
H-Cl.
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baishayuinjapan · 3 years
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01&08/05 : Koya-san, Horyu-ji et Muro-ji - L’arrivée du Bouddhisme au Japon
Lors de ces deux jours fériés en France je me suis permis des petites excursions dans les alentours de Osaka en voiture, entre 1h et 2h de route de l’appartement. Vous noterez les noms compliqués de ces sites, sachez que le suffixe “san” signifie au Japon “Monsieur”, mais également “Montagne” d’où les maintes répétitions de “Fuji-san” il y a quelques semaines. Le suffixe “ji” quant à lui signifie “Temple”, mais peuvent également être utilisés “dera” ou “in”. Ce billet sera particulièrement long mais pas moins intéressant je l’espère !
Pour commencer, un petit aperçu d’où je suis allé et quand : en bleu le 1er, en rouge le 8.
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Les routes au Japon ne sont vraiment pas passionnantes : on est loin des beaux paysages naturels français, ici ça se résume à des autoroutes survolant la ville d’Osaka (c’est malgré tout fascinant de conduire à grande vitesse entre les buildings à plusieurs dizaines de mètres de haut), ainsi qu’à des traversées de zones industrielles. 
Koya-san est célèbre pour son ensemble monastique bouddhiste au milieu de 8 montagnes recouvertes de forêt, apparentant le tout à une fleur de lotus. De plus (et je ne l’appris que sur place), il est possible de passer la nuit dans des temples pour goûter la cuisine végétarienne et assister aux rituels matinaux des moines (mais cela a un prix, globalement 100 euros la nuit). Ce site est par ailleurs classé au Patrimoine Mondial. Pour la petite histoire : Kobo Daishi, moine de Shikoku (une île du Japon) étudie en Chine le bouddhisme ésotérique en 804 et commença à la promouvoir à son retour au Japon deux ans plus tard. Il a beaucoup de succès dans la capitale mais aspirant vivre dans les montagnes, il fût autorisé à fonder un monastère en 816 pour fonder une école de bouddhisme. Selon la légende, l’emplacement de Koya-san résulterait d’un lancer de son vajra (objet rituel) dans les airs. S’égarant dans les montagnes, Kobo Daishi rencontra un chasseur et son chien (qui serait en réalité le dieu de la Montagne) qui le conduisit face à un arbre dans lequel serait logé son vajra, à l’emplacement donc des temples installés aujourd’hui. 
Je commence par le premier site, Garan regroupant 8 temples dont la plupart ont brûlé et furent reconstruits. Le principal monument est une pagode de 50m de haut à l’intérieur de laquelle de nombreux bouddhas sculptés et peints sont représentés.
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On retrouve d’ailleurs dans ce complexe le Sanko no Matsu, pin dans lequel le vajra a été retrouvé.
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Un peu partout dans la ville on ressent très clairement l’atmosphère religieuse de cette zone, avec un grand nombre de temples et de petites habitations privées qui servent certainement encore de lieu de prière ou de méditation. Parmi les temples encore en activité on retrouve aussi le Kongobu-ji datant du 19è siècle sur lequel on peut apercevoir des gravures dans le bois d’une incroyable précision
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Je me dirige à pieds en direction du site principal de la ville et profite à la fois du beau temps, des beaux paysages ainsi que des jolis temples que je croise. 
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Je déjeune par ailleurs dans un petit restaurant tenu par un Japonais et sa femme venant de République Tchèque avec laquelle je discute un peu : cet endroit est généralement très très fréquenté par des touristes Japonais et internationaux mais bien entendu malgré le soleil, peu de gens prennent le “risque” de se déplacer trop loin. Tenir un restaurant est donc compliqué pour eux, le gouvernement leur ayant déjà versé des aides l’an dernier et réitéreront cette année : une année de plus et ils se voient déjà changer de domaine dans moins d’un an...une raison de plus pour espérer que les frontières rouvrent vite et que les restrictions soient allégées.
Après une marche au travers de la petite ville de Koya, j’arrive à Ichi-no-hashi (hashi signifiant pont), une petite passerelle permettant d’accéder à ce site se découpant en plusieurs partie. Tout d’abord un chemin pavé long de 2km serpentant dans une grande forêt de cèdres multi-centenaires. Ce chemin est bordé...de tombes. Plus de 200 000 tombes formant un cimetière bouddhique, appartenant à de grands seigneurs et moines Japonais leur permettant d’être présents au moment où Kobo Daishi sortira de sa méditation (explication un peu plus tard). 
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Vous remarquerez que ça ne ressemble pas au cimetière du Père Lachaise mais bien à une promenade un peu austère dans les bois. Pendant ce chemin on peu faire face à de nombreuses légendes, telle que croiser une pierre près de laquelle on peut entendre les pleurs des gens en enfer, ou bien un puis au fond duquel si notre visage ne se reflète pas on risque de mourir dans les 3 ans. A énormément d’endroit on retrouve aussi des gorinto. “Go”, signifiant 5, ce sont des ouvrages en pierre représentant les 5 éléments de bas en haut : la terre (carré), l’eau (boule), le feu (triangle), le vent (demi lune) et le ciel (larme). Les symboles de ces éléments sont gravés sur chaque partie de ces Gorinto.
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On arrive finalement à la zone la plus sacrée du site et probablement du Japon, dont l’entrée est marquée par le Mizumuke Jizo, une ligne de statues en métal sur lesquelles les pèlerins versent de l’eau afin d’apaiser les âmes des ancêtres.
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La photo juste au dessus est la vue du pont Kobo-no-hashi avec ses revers de planches en bois sur lesquelles figurent le nom des 37 divinités de Kongokai. A partir de ce point, il devient interdit de prendre des photos mais également de regarder son téléphone, courir et même parler! J’ai vu un grand nombre de restrictions mais c’est la première fois que j’en vois autant d’un coup, preuve de l’importance de ce site. Pourquoi ce site est-il si sacré? Car en 835, Kobo Daishi entama après un jeûne puis une méditation d’une semaine au terme de laquelle il avait prévu de s’éteindre. Son tombeau fût scellé et fût rouvert au 10è siècle par des moines curieux qui le trouvèrent vivant avec une longue barbe et cheveux. La légende raconte donc qu’il attend seulement l’arrivée du Bouddha du Futur pour se réveiller et c’est pourquoi tous les matins, des moines viennent apporter un repas rituel près de cette tombe. Aujourd’hui, l’école bouddhique compte 3500 temples et plus de 10 millions de fidèles. 
Le pavillon principal est le pavillon des Lanternes, dont plus de 10 000 recouvrent les murs et le plafond. Le mausolée est situé derrière ce pavillon mais il est bien sûr impossible de s’approcher de bien près. J’ai d’ailleurs vu une personne chanter devant le mausolée et les centaines de fleurs qui le garnissent, c’était poignant. Cette dernière étape est donc très chargée en histoire et l’atmosphère est vraiment unique, marquée par le respect et la mysticité, bien que l’endroit en lui même ne soit pas mémorable pour son architecture. 
Une des particularités de ce temple est l’interdiction d’accès aux femmes jusqu’au 20è siècle, période assez tardive à partir de laquelle la gente féminine fût autorisée à y accéder. La raison est que la présence de femmes risquerait de déranger les moines dans leur travail quotidien. Au contraire (préparez-vous à la transition) de Muro-ji où je suis allé le 8 mai qui a pour surnom le “Koya-san des femmes”. Cet endroit est également à l’abri d’une épaisse forêt et est dédié à la même école bouddhique que Koya-san à la différence que les femmes peuvent y accéder depuis de 12è siècle. Aujourd’hui encore environ 80% des personnes fréquentant ce temple sont des femmes (et je peux confirmer que bon nombre de femmes gravissent les plus de 700 marches permettant d’accéder au temple principal, l’Oku-no-in). Bien que l’atmosphère soit moins pieuse, le site vaut le détour pour son emplacement, ses nombreux temples et statues
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Bon, il ne faut tout de même pas oublier que mêmes les endroits religieux nécessitent un peu de maintenance, ce n’est donc pas impossible de tomber sur des scènes assez originales, entre tradition et modernité
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Je me suis également promené dans cette petite ville, ça fait du bien de voir qu’il existe des zones encore assez rurales avec des familles, logements et champs authentiques. 
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J’ai par ailleurs été assez surpris de voir sur la route une petite zone peuplée d’une 30aine de silhouettes étrangement immobiles, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait en fait de poupées grandeur nature! Un peu flippant mais également attendrissant, je pense que c’est une petite attraction touristique amateur qui doit en faire sourire plus d’un :)
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Je termine enfin par un autre temple que j’ai fait dans la même journée, le Horyu-ji qui est tout simplement le plus ancien du Japon fondé en 607 par le prince Shotoku dont on retrouve nombre de ses représentations partout sur le site, acteur majeur de l’implantation du bouddhisme au Japon. Certaines constructions seraient parmi les plus vieilles constructions en bois au monde ce qui lui valu d’être le premier site classé au Patrimoine Mondial en 1993. Parmi elles, le Kondo (à gauche, le pavillon principal) et la pagode (à droite). Admirez encore une fois les créatures sculptées dans le bois!
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A l’intérieur de ces bâtiments on retrouve des triades de Bouddhas, des fresques ainsi que des statues toutes plus précieuses les unes que les autres du fait de leur âge. Parmi elles la Triade du Bouddha Sakyamuni réalisé par un célèbre sculpteur en 623
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On trouve aussi dans un musée une statue de Kudara Kannon, mondialement célèbre pour sa forme fine élancée et son air “présentant un mélange de grâce et de miséricorde”. Elle est seule dans sa pièce et intrigue beaucoup de touristes ce qui me faisait étrangement penser à notre chère Joconde.
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Enfin, le reste du complexe est composé de beaux pavillons, statues et édifices dont chacun ont leur histoire, mais je ne vais pas rentrer dans le détail historique car on en aura pas fini !
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Et voilà pour ce billet sur l’arrivée du Bouddhisme au Japon. Tout se passe dans la préfecture de Nara dont la ville principale porte le même nom (Nara). Je n’y suis pas encore allé, mais je n’y manquerai pas. C’est en tout cas passionnant de voyager dans le passé et de découvrir que chaque bâtiment, chaque statue possède sa propre histoire! 
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