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Dusty Mind
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A little blob of me myself and I, -insert current host-, trying to share our mind space // Mental health wreck // Non-binary bender // Hopeless fuck // OSDD
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dustycrew · 2 years ago
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Pardonne moi, oublie moi (traduction)
Poème sombre

Oublie moi
Pour tout ce que je m'apprête à faire
J'ai déjà envers toi une dette
Tu vas tomber en miettes
Je sais bien ce qu'il en sera
On partageait la même nuance de sang
Maintenant le mien est noir
Goutant
Pardonne moi mais déteste moi
Je t'en prie laisse toi convaincre que je n'ai jamais existé
J'en prie oublie moi, ce sera juste moi
Si perdu
Cette rivière noire pourrait ruisseler
Dessiner personne d'autre que mes lignes blanches à présent
Lignes blanches à la craie
Autour d'un corps noir car coagulé
Ce sont de simples lignes
Je t'en prie oublie moi
Supprime moi
Oublie moi
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dustycrew · 2 years ago
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Forgive me, forget me (poetry)
Forgive me
For all I am about to do
I already owe you
You'll go in smithereen though
I know what you'll go through
We shared the same shade of blood
Now mine is black
Dripping
Forgive me but please hate me
Please let your brain say I never existed
Please forget me it's only me
So clueless
That black river could flow
Drawing no one else but my white lines now
Chalk white lines
Around a black coagulated body
It's only lines
Please forgive me
Erase me
Forget me
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dustycrew · 2 years ago
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Bipolarité traduction du texte "Kill me"
Bute moi
Bute moi
Qu'est ce que t'attends
Tu ne fais que chialer
Tu sais que je n'ai pas besoin de toi
Tu sais que tu ne me connais pas
Donc
Fuck me
Fuck you
Fais ce qu'il te plait
De toute façon je ne te verrais pas
Je ne te verrai plus
Pas besoin de plus
Besoins deviennent inutiles
En réalité je deviens inutile
Je deviens putain de stressé
Pourquoi je ne le serais pas
Pourquoi tu ne le serais pas
Le monde brûle
Ton enfant intérieur en hémorragie
Sa maison brûle
Pendant que sa maison brûle
Je suis honoré
Tu me rejoindras sûrement maintenant
Je les rejoindrai
Dans un dernier monde
Noir d'encre
Lumière éteintes
Je ne suis plus là
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dustycrew · 2 years ago
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TW dark poetry
Kill me
Kill me
What are you waiting
Can't you stop whaling
You know I don't need you
You know you don't know me
So
Fuck me
Fuck you
Whatever pleases you
Cause anyways I won't see you
Not anymore
I don't need more
I need less
In fact I become needless
I become fucking stressed
Why wouldn't I be
Why wouldn't you be
The world is burning
Your inner child is bleeding
His house's burning
While his house's burning
I am fully blessed
Because maybe now you'll join me
I'll join them
In the final world
Pitch black
Black out
I'm out
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dustycrew · 2 years ago
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Une journée dans ma tête de bipolaire : la dépression
Ce que vous voyez, ce que je vis : TW dépression, idéations suicidaires, mutilations
Hier après le médecin, on va au café Den avec mon copain. Un petit repère tranquille avec des petits plaisirs à manger et boire, on papote on rigole on profite de ce qu’on a. Plus tard je rentre avec lui, chez lui : il y a aussi d’autres gens que je connais et que j’aime bien. On fait chacun un peu nos trucs. A un moment je n’arrive plus à parler alors j’écris à la place, mais je communique.
On regarde un film le soir, j’ai mangé ce que je voulais et j’ai fait plein de câlins, et des petits massages à mon copain pour ses douleurs. Il nous a même fait à tous un chocolat chaud avec des marshmallows, des petits soins bien appréciés de tous. Plus tard on va se coucher, on rigole pas mal, on s’endort assez bien.
Petit réveil tout doux aujourd’hui. Mon copain qui dort sur mon bras et contre moi, je poste un message amoureux sur les réseaux, le chat est sur nos pieds, j’attends tranquillement en regardant mon téléphone pendant une heure. Il fait un peu chaud, rien de si pire, je regarde de temps en temps mon copain changer de position, se blottir contre moi.
Puis il se réveille. On partage des nouvelles : moi ça va, lui aussi. Bon, on s’est réveillés souvent, ce n’était pas le meilleur sommeil, mais on est tranquilles, dans les câlins et les petits bisous, un matin doux et tranquille. Les besoins nous rattrapent, on se lève, le chat se fait nourrir, on va aux toilettes, petit chocolat chaud : un réveil calme et doux. On parle de moi qui doit rentrer, on parle de ce que je dois rester en vie.
Hier après le médecin, on va au café Den avec mon copain. Je suis épuisée, nerveuse, mais je sais que ça sera moins pire que chez moi. Je prends un trucs à boire mais j’ai la gerbe. Je suis épuisée. Plus tard, je rentre avec lui, chez lui : il y a aussi d’autres gens que je connais et que j’aime bien. Je suis en trop, et je n’ai pas mes lames. Je ne peux même pas couper, couper encore. On fait chacun un peu nos trucs. Je suis clairement en trop. A un moment je n’arrive plus à parler, alors j’écris à la place : j’explique que je veux me mutiler, que je suis en trop, que ça ne va pas, mon copain essaye de me rassurer.
On regarde un film le soir, j’ai pu manger heureusement, je stim pour me calmer et j’ai fait pleins de câlins, des petits massages à mon copain pendant que je voulais juste crever, crever là. Il nous a même fait à tous un chocolat chaud avec des marshmallows, des petits soins bien appréciés de tous, mais pas moi, moi c’est beaucoup trop finalement, et je suis mal, j’arrache mes plaies, mais je dis rien. Plus tard on va se coucher, on rigole pas mal, on s’endort assez bien (enfin on s’endort quoi).
Petit réveil tout doux aujourd’hui. Mon copain qui dort sur mon bras et contre moi, je poste un message amoureux sur les réseaux, le chat est sur nos pieds, j’attends tranquillement en regardant mon téléphone pendant une heure, et en planifiant. Mourir dans ce quartier là ça irait. Pas de sang pour ma coloc. De nuit y’a personne on me récupérera pas. Il suffit que j’amène mes lames. Que je stocke des médicaments. Ici ça peut le faire. Ça peut le faire. Pendant une heure, je plonge là dedans. Il fait un peu chaud, rien de si pire, je regarde de temps en temps mon copain changer de position, se blottir contre moi.
Puis il se réveille. On partage des nouvelles : moi ça va (pas du tout), lui aussi. Bon, on s’est réveillés souvent, ce n’était pas le meilleur sommeil, mais on est tranquilles, dans les câlins et les petits bisous, un matin doux et tranquille, au goût de mort. Les besoins nous rattrapent, on se lève, le chat se fait nourrir, on va aux toilettes, petit chocolat chaud : un réveil calme et doux. On parle de moi qui doit rentrer, on parle de ce que je dois rester en vie.
Je dois rester en vie.
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dustycrew · 2 years ago
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Please like me
Or please use me
I've always been told my only ennemy was me. "You have a wolf inside your head and it is you, be wary". I was around 7. Always been told by my mother that my strugglesand needs and cries were nothing since she's been through so much worse without help, and got out much better than me. And if I wasn't the best, bestest friend, partner, student, worker, then I'd be nothing and not worth helping.
Fucking puppet role.
I was of use becauseI was something to be compared to. I decided in my teens and again at my 18 to be of use in being the helper to the lonely.
That was the only reason I found to keep going 10 years ago. And during 10 years I cried in hope people would hate me, leave me, then I could leave without hurting them.
It's others before me. Sacrifice rather than share.
But if I am not needed as a tool now, what do I do and why should I stay?
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dustycrew · 2 years ago
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Dans ma valise d'hôpital psy
Il y a
carte d’identité, carte vitale, carte de mutuelle, carte bancaire (pour le dossier)
de la monnaie (pour la machine à laver)
plein de sous vêtements
des vêtements qui me font sentir bien (robes, jupes…)
des chaussures confortables
des fringues de sport, et chaussures de sport
une ceinture (le poids change souvent en hospit)
un savon, shampoing, soins corps et cheveux que j’aime (pas fournis en hôpital)
du maquillage (pour se sentir bien quand j’ai envie)
mousse à raser (je demande les rasoirs jetables à l’infirmerie)
serviette (pas fournie en hôpital)
un coupe ongle et une pince à épiler (pas accès à des ciseaux)
brosse à dents et dentifrice
le matos pour les menstruations (on sait pas combien de temps on reste)
des livres
ma tablette (pour dessiner et lire encore plus) - si chambre individuelle*
les chargeurs
de quoi dessiner, voire peindre
un doudou
de quoi écrire
valise
Ce sont plein de petits trucs, hésitez pas à amener l'essentiel au départ et de ramener le reste pendant les permissions ou de les demander aux gens qui vous visitent.
*en tant que personne trans on est souvent mis en individuel au même prix qu'une chambre double car les soignants sont perdus sur quoi faire. Sinon il va falloir accepter de la cohabitation
Précisions hôpital d'urgence :
Vos affaires seront mises sous scellé, vous n'aurez donc à peu près rien d'autre que votre téléphone car les câbles seront interdits, il faudra demander pour les recharger. Vous n'aurez pas accès à vos vêtements non plus, moi je nettoyais miens au savon... Pas idéal mais on fait avec. Les urgences c'est un temps court, donc il faut s'attendre à 2 ou 3 jours (au mieux). Vous devrez voir un psy qui estimera s'il faut vous transférer ou si vous pouvez rentrer chez vous.
Pour tout hôpital :
Les vols existent et se font. De clopes, de fringues, etc. Ca dépend de l'hôpital. Certains demandent des badges pour rentrer dans la chambre donc s'il y a vol c'est le personnel qui est responsable mais ça ne m'est jamais arrivé.
Par contre quand les portes se ferment et s'ouvrent comme on veut, ne prenez rien de précieux ou gardez les toujours dans un sac à dos que vous aurez sur vous.
Si ça ne passe pas avec le staff de l'hôpital il est possible de demander de changer d'hôpital mais ça ne se fait pas immédiatement
Si vous faites une décharge on vous laisse partir mais sans ordonnance et sans taxi hospitalier gratuit. Et surtout, on ne vous raccepte pas avant un moment.
Il FAUT et c'est primordial de se renseigner dans quel hôpital on veut aller : ils ne gèrent pas de la même façon, et ont des spécialités sur les pathologies. Si vous avez des problèmes d'addictions, sachez que dans certains hôpitaux il y a de tout qui tourne.
Si vous êtes antisocial aucune obligation de parler aux autres patients. Les intéractions se feront avec le psy et le staff infirmier parfois à la prise de médicaments.
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dustycrew · 2 years ago
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dustycrew · 2 years ago
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dustycrew · 2 years ago
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We are the many
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dustycrew · 2 years ago
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dustycrew · 2 years ago
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Psychosis life
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dustycrew · 2 years ago
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Did a draw this in your style challenge with the creator Noska on tiktok and I am proud of the result.
I usually share only mental health here but given the horrific style I'll allow myself this one
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dustycrew · 2 years ago
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Un séjour hospitalier bipolaire 2 avec TDI-ATDS
Partie 2
25 avvril 2022
La nuit a été longue. 3h d'insomnie, repos, hallucination,insomnie.
L'hallucination était une ombre me regardant.
J'ai ouvert les yeux dans l'espoir de la faire partir mais elle était exactement au même endroit. Elle s'est ruée sur moi, j'ai entendu 4 petits pas puis elle s'est enroulée autour de mon cou. J'ai allumé la lumière mais elle n'était plus là. J'avoue être resté un m^ment avec la lumière, moi qui n'ai pas peur du noir.
Bref, début de journée dans la fatigue. J'ai vaguement fait du sport, j'ai attendu le psy. Je n'ai pas aimé son comportement : froid, pas à l'écoute. Il a l'air sceptique de mes oublis et changements d'humeur, je n'ai même pas pu dire "phase mixte", il me coupait sans cesse.
D'accord, j'ai menti, hier je voulais crever. Je veux pas rester ici donc j'ai menti. J'ai donné l'autorisation à mon psychologue d'appeler ici.
Mon psychiatre, lui, avait reçu une lettre. Je me suis excusé auprès de ma coloc et elle n'est pas restée seule. Apparemment je lui ai donné mes anxios et mon psychologue m'avait gardé au téléphone alors que ma coloc a eu le SAMU (que je lui ai passé). Moi je me souviens pas bien.
Si je m'ennuie trop demain je peins les conneries du livre de Rousseau, au café. Ses confessions à la noix.
Allez.
Axel-le
18h18
C'est comme s'il s'était passé 6h depuis tout à l'heure. C'est absurde. Il ne se passe rien. Contrairement à mon précédent séjout les gens sont seuls, repliés, livrés à eux même. Je vis mal chaque nouvelle intéraction, un goût de "Tu me veux quoi".
Alors bon, je dessine, ok. Je lis un peu, communique avec l'extérieur et parcours mille lieux. Heureusement pour moi j'ai la patience.
Mais ce serait plus simple avec du contact humain. Ou de la musique. Mais je ne peux charger la batterie qu'une fois par jour. On ne nous laisse pas les cables.
Je m'en veux de manger quoi que ce soit aussi.
Il y a cinq jours manquants, juste avant la crise qui a mené ici. Avant, ça faisait quelques jours que je m'accrochait aux branches. Je ne comprends pas.
Axel.le
20h14
Isabelle je crois. Elle part venddredi. Elle est très différente des autres. Ce n'est pas un mal, mais ça la rend très incomprise. Ce qui m'avait marqué, c'est qu'elle avait viré le chat Garfield du radiateur. Elle ne l'aime pas. Elle dit qu'il vole les couleurs de sa couverture. Sacré argument.
Aussi hier une patiente m'a demandé homme ou femme puis a décidé femme. Aujourd'hui, en short court, une autre :
"J'arrive pas à savoir si t'es PD ou femme, t'es PD ?"
"Peut-être"
"Ah je sais pas"
"Qui sait" j'ai terminé.
J'entends derrière
"Si tu veux savoir il faut regarder dessous quand [...]"
Vraiment les Cèdres y'a un an c'était une meilleure troupe.
Axel.le
21h30
Demain je dois dire au psychiatre que ma lithiémie est basse et que je refuse de l'augmenter à cause de la prise de poids et l'anorexie, et par conséquent continuer la prise serait absurde. Accessoirement je déteste être ici, au secours, merci bien, au revoir.
Axel.le
26 avril
Réveillé tôt, 5h30 ce matin. Mon sommeil diminue. Entre ça et les petites hallucinations, des impulsions à se blesser, je me dis que la phase mixte tient toujours.
J'ai déjà fait mon sport et commencé l'intro de Dracula. Il parait qu'il y avait une fiction de vampires lesbiennes avant ce livre.
J'ai dessiné au sharpie sur mon bras en m'endormant, j'ai bien tâché le lit avec.
Axel.le
8h49
Ca va pas besoin de me soigner en fait.
Je suis calme.
Pas vraiment anorexique.
On n'adapte pas mon traitement. (ABSOLUTE ASSHOLE)
Bouffon. (INFAME CONNARD)
Je le hais mange tes entrailles. (FUCK YOU JERK)
Ca te va le calme là ?
Tu saisi ce que ça fait grandir meuf ?
Tu te la fermes et tu souris s'il te plaît.
Et n'oublie pas tu vaudras toujours moins.
La soumission ton putain de créneau.
Ah, soit responsable pour l'autre connard, il attend.
Fais toi broyer la colonne en silence.
N'essaye pas de suggérer que tu as moins, tu ES moins.
11h37
Petite partie de Scrabble pour me calmer avec ma voisine. C'était vraiment sympa.
I am -less- mad. Still mad. But less. As long as I don't think about it. Et puisque je ne suis pas anorexique ce ne sera pas grave de rater le repas de midi.
18h40
J'ai mangé une pomme ce soir. J'ai aussi fait du sport, dessiné, ping pong et papote.
Jessica essaye de me parler des fois.
Marlène ou "femme ou PD" s'est cognée la tête au sol ce soir. Aucune pitié vu que je voulais lui en mettre une.
J'ai aussi eu ma coloc en visio. Bon, pour les affaires à amener, mais j'ai vu les chats aussi et c'est cool. Maintenant je ne suis plus seule ça va mieux. Alors que mon tel est mort à 15h.
Axel.le
22h15
"J"ai envie de crever"
Première pensée quand on m'aide. Pourquoi ?
J'ai joué aux dames, et je crois que Marlène m'a entendu dire "Karma". J'assume. Une infirmière m'a beaucoup parlé, d'équilibre, de prendre le temps, de voir une nutritionnisite, venir aux soignants, aux gens. Elle est très gentille.
Alors pourquoi mon cerveau répond qu'il a envie de crever ?
Axel.le
27 avril
J'ai envie de crever. C'est pas d'hier en fait. Ca fait longtemps que j'en peux plus. J'ai l'ai tellement dit. "Tuez moi".
Tuez moi Tuez moi Tuez moi
Tellement automatiquement : un réflexe, pas la réalité, mais la réalité quand même. Plus de 4 ans de psy sans pleurer, tout reste dedans.
On recommence les anti dépresseurs. Au secours.
Voici le SMS envoyé à mon psychologue [....]
12h59
Ca va mieux.
Je veux mourir mais avec *calme*
Valium et anti dépresseurs ajoutés.
[...]
Donnez moi des lames. Sortez moi de là.
17h23
J'ai eu mon psy, il m'a expliqué ce qu'il s'était passé avec le samu.
Il veut aussi qu'on parle de Hana. Que je note ses dires, ses attitudes. Ca va être dur.
[...]
"Ce soir" j'ai décidé.
[...]
Axel.le
22h16
Je n'ai pas envie d'aller dormir, trop d'énergie. Il faut que je fasse attention, notamment avec l'alimentation : manqué de faire 2 malaises. [...]
Axel.le
28 avril
[...] Hana a fait un vocal
15h46
[...]
Bon signe que mon sommeil revienne [...]
19h44
Je leur ai rendu le pins, parlé de mes idées noires, fait l'adulte. [...]
Axel.le
29 avril
10h46
Moi je sais pas trop si je gère mieux. Pas trop. Tercian ce soir, dosé. J'en aurais pris tellement plus, c'est là que je sais que ça va pas encore. [...]
11 mai
Levé de mauvais poil, le traitement fait ça. J'ai dessiné un peu, fait du ping pong. J'évite mes pensées, mais j'admets à la fois et je parle au personnel soignant maintenant. Je cherche à comprendre pourquoi tant de sabotage.
Je me suis tellement battue et encore une fois je me sabote.
[...]
Axel.le
22 mai
My turn to write. Being co conscious a lot. Day was long but also almost sleeping. [...]
Jason
13 mai
This is less funny you know. Stall all you want. You know I'll win.
Hana
[... ]
21 mai
Traitements pris, mégots écrasés (à même la peau).[...] Hana est là et ce n'est pas de bonne augure.
Axel.le
WAIT FOR NEXT TIME - Hana
24 mai
Coucou c'est Alice ! J'ai fait un dessin aux infirmiers ~~=
26 mai
[...]
This morning they told A she was faking her diagnosis. It was infuriating and was from R.
I punched walls.
Jason
Note : tout n'est pas partagé, il y a malgré tout eu certains moments mais certains sont trop personnels et inutiles par rapport à ce que je veux rapporter de la réalité d'une hospitalisation.
Axel-le
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dustycrew · 2 years ago
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Un séjour hospitalier bipolaire 2 avec TDI-ATDS
Partie 1
Written by Dusty Crew — August 31, 2022
Cet article fait partie d'une suite d'articles sur une hospitalisation en France métropolitaine d'une durée de deux mois et demi en clinique privée
21 avril Je ne me souviens pas du premier jour. Un mois et demi de combat avec moi-même sur ce qui était sûrement une phase mixte : symptômes dépressifs alternés de grandeur et d’impulsivité extrêmes, entre autre.
De ce que l’on m’a expliqué je me suis levé tard ce jour là, tôt les jours d’avant. Je me souviens juste : réserve l’hôtel, prend ces boîtes de pillules, un rasoir. Instinct de survie, j’envoie à mon psychologue un sms d’adieu :
“Je ne sais pas quoi faire aujou’dhui. Soit tout lâche soit je lâche. J’ai aligné une partir des anxios j’ai des boîtes en trop. Cette nuit j’ai juste éteint le cerveau. Je ne suis pas désolé je charge un appartenant vide suite à demander un hôtel. Eteindre et disparaître. Il me manque quelques boites à chercher. Je déteste ce message”
Il y a des fautes, oui, c’est le vrai sms. J’étais dans des états visiblement pas possibles. Je plante devant mes médicaments longtemps, somnolent, je reçois 20 minutes plus tard :
“Le samu vous appelle”
Je dis merci.
Je donne le samu à ma colocataire, le psy essaye de me faire parler, ancrer, puis m’aider à faire mon sac : ça fonctionne. Je perdrai deux jours de mémoire sous tercian. La suite de l’histoire est basée sur mon journal intime et nos souvenirs.
24 avril
“C’est comme si 10 jours étaient passés. Mais seulement cinq. J’ai réussi à appeler le psychologue au lieu de me suicider. Puis SAMU, une nuit là bas puis ici à dormir. A abandonner, à me dire je rentre et je le fais. Je dois me reprendre.”
Cette entrée était quand j’étais aux cèdres. Ici, c’est le secteur fermé. Celui où une chambre spéciale est réservée comme une prison à celleux qu’on doit attacher. Au cours de mon séjour elle prend différent noms de la bouche des infirmiers selon ce que l’on veut faire miroiter : chambre d’isolement, chambre d’apaisement. Moi, je la vois comme une chambre de torture. Filmée, vide, deux portes qui séparent du reste des autres. Je retrouve le grand couloir dans lequel je fais des allers retours. Personne ne me parle et je ne parle à personne.
Deuxième entrée, 19h20
“Quand les résultats tomberont**, mon tél sera en charge jusqu’à demain. Comment je me sens ? Comme s’il était l’heure de mourir. Et j’ai de quoi percer la peau. Je ne veux pas le dire. Je veux pouvoir m’en aller. Aujourd’hui ? Mangé, dessiné, sport. J’ai envie de crever. Je peux me lever et tout, sans envie de vivre. Inventaire : lacets, sac hermétiques, aiguille, eau.”
**contexte électoral en France
25 avril “La nuit a été longue. 3h d’insomnie, repos, hallucination, insomnie. […] Bref, début de journée dans la fatigue. J’ai vaguement fait du port, j’ai attendu le Dr S. je n’ai pas aimé son comportement : froid, pas à l’écoute. Il a l’air sceptique de mes oublis et changements d’humeurs, je n’ai même pas pu dire “phase mixte”, il me coupait sans cesse. D’accord, j’ai menti, hier je voulais crever. Je veux pas rester ici donc j’ai menti. J’ai donné l’autorisation à mon psychologue d’appeler ici. Mon psychiatre extérieur avait lui reçu une lettre. Je me suis excusée auprès de ma colocataire et elle n’est pas restée seule. Apparemment je lui ai donné mes anxios et mon psy m’avait gardé au téléphone […] je ne me souviens pas bien. Si je m’ennuie trop demain je peinds les conneries de Rousseau, au café. Ses confessions à la noix.“
18h18 “C’est comme s’il s’était passé 6 heures depuis tout à l’heure. C’est absurde. Il ne se passe rien. Contrairement à mon précédent séjour les gens sont seuls, repliés, livrés à eux même. Je vis mal chaque nouvelle intéraction, un goût de “Tu me veux quoi”. Alors bon je dessine ok. Je lis un peu, communique avec l’extérieur et parcours mille lieux. Heureusement pour moi j’ai la patience. Mais ce serait plus simple, avec du contact humain. Ou de la musique. Mais je ne peux charger la batterie qu’une fois par jour. […] Il y a cinq jours manquants juste avant la crise qui m’a amené ici. Avant ça faisait quelques jours que je m’accrochais aux branches. Je ne comprends pas“
20h14 “I. je crois. Elle part vendredi. Elle est très différente des autres. Ce n’est pas un mal, mais ça la rend très incomprise. Ce qui m’avait marqué, c’est qu’elle avait vu le chat et l’avait viré du radiateur. Elle ne l’aime pas. Elle dit qu’il vole les couleurs de sa couverture. Sacré argument. Aussi hier une patiente m’a demandé “homme ou femme” puis décidé femme. Aujourd’hui en short court, une autre “J’arrive pas à savoir si t’es PD ou femme, t’es PD ?”
Peut-être !
Ah je sais pas !
Qui sait !, j’ai conclu. J’entends derrière “Si tu veux savoir il faut regarder dessous quand…” la fin m’échappe. Vraiment les Cèdres il y a un an c’était une meilleure troupe.
*Troubles dissociatifs de l’identité/Autres troubles dissociatifs de l’identité
Transphobie
Homophobie
Témoignage
Clinique
HP
ATDS
Médication
Maltraitance
TDI
TS
bipolarité
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dustycrew · 2 years ago
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Anger management
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The way I see it, when you weren't allowed, growing up, to express yourself, anger will go one of those two ways:
1 lashing out at others very easily and feel shitty afterwards
2 lashing out yourself very easily and feel shitty afterwards
Drawn by Jason (protector she/her) and myself Axel•le (host)
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dustycrew · 2 years ago
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PTSD : La fenêtre de tolérance
// Encore une fois je ne suis pas un professionnel //
Quand on réagit à une situation, en principe, le cerveau modère la réaction pour qu’elle soit adaptée à ce qu’il se passe face à nous. Mais dans le cas de PTSD, et de dissociations traumatiques, autres troubles de l’humeur, le fenêtre de tolérance est réduite.
La fenêtre de tolérance, quand elle n'est pas déformée, c'est ce qui définit les limites de réactions qui seront alors raisonnables. Quelqu’un qui vit sa vie et qui n’est pas spécialement traumatisé ou avec des troubles de l'humeur sortira rarement de cette fenêtre de tolérance : il faudrait une situation de stress importante.
Seulement, quand on a des PTSD-C, c’est à dire des traumas répétés à travers le temps et qui ont eu le temps de prendre leur assise, cette fenêtre de tolérance est plus petite, ainsi le moindre stress peut faire aller dans les extrêmes pour un stimuli pourtant raisonnable. Ça peut être le cas dans des troubles borderline, la bipolarité, les ptsd, les troubles anxieux (en bref, des cas liés à la violence systémique).
Quand on sort de la fenêtre de tolérance, on perd contrôle. Il y a des techniques d’ancrage pour faire face, je vous partagerai celles que mon psy m’a donné dans un autre billet. Mais à quoi ça ressemble quand on perd contrôle ?
On peut sur-réagir, ou sous-réagir.
Dans les sur réactions, il y a des explosions de colère par exemple, une arythmie cardiaque, hyperventilation, autres réactions à fleur de peau, des obsessions avec des pensées en boucle.
Dans les sous réactions, on peut se sentir gelé peu importe la quantité d’habits, on est déconnecté·e des émotions (on dépersonnalise et/ou on déréalise également), on perd la notion de temps et d’espace.
Ces deux listes ne sont pas exhaustives, mais elles donnent quelques bons exemples de ce qu’il peut arriver avec une fenêtre de tolérance réduite, très rapidement. Néanmoins il faut préciser que c’est quelque chose qui s’éduque ou se ré-éduque, en thérapie ou soi-même, afin d’écarter les limites et pouvoir avoir des réactions plus supportables.
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