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#À l'ombre des jeunes filles en fleurs
etudiantfantome · 1 year
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Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Placard Manuscrit (1914-1919).
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mindinganother · 3 months
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lisaalmeida · 8 months
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« Il ne peut avoir de calme dans
l’amour, puisque ce qu’on a
obtenu n’est jamais qu’un
nouveau point de départ pour
désirer davantage. »
Marcel Proust
À l'ombre des jeunes filles en fleurs
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girafeduvexin · 3 months
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"Il n'y a pas d'homme si sage qu'il soit, me dit-il, qui n'ait à telle époque de sa jeunesse prononcé des paroles, ou même mené une vie, dont le souvenir ne lui soit désagréable et qu'il souhaiterait être aboli. Mais il ne doit pas absolument le regretter, parce qu'il ne peut être assuré d'être devenu un sage, dans la mesure où cela est possible, que s'il a passé par toutes les incarnations ridicules ou odieuses qui doivent précéder cette dernière incarnation-là. Je sais qu'il y a des jeunes gens, fils et petit-fils d'hommes distingués, à qui leurs précepteurs ont enseigné la noblesse de l'esprit et l'élégance morale dès le collège. Ils n'ont peut-être rien à retrancher de leur vie, ils pourraient publier et signer tout ce qu'ils ont dit, mais ce sont de pauvres esprits, descendants sans force de doctrinaires, et de qui la sagesse est négative et stérile. On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner, car elle est un point de vue sur les choses. Les vies que vous admirez, les attitudes que vous trouvez nobles n'ont pas été disposées par le père de famille ou par le précepteur, elles ont été précédées de débuts bien différents, ayant été influencées par ce qui régnait autour d'elles de mal ou de banalité. Elles représentent un combat et une victoire. Je comprends que l'image de ce que nous avons été dans une période première ne soit plus reconnaissable et soit en tous cas déplaisante. Elle ne doit pas être reniée pourtant, car elle est un témoignage que nous avons vraiment vécu, que c'est selon les lois de la vie et de l'esprit que nous avons, des éléments communs de la vie, de la vie des ateliers, des coteries artistiques s'il s'agit d'un peintre, extrait quelque chose qui les dépasse."   
A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Marcel Proust, 1919.
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thierry-facon · 2 years
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à l'ombre des jeunes filles en fleur
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"A l'Ombre des Jeunes Filles en Fleurs" édition de luxe de Marcel Proust (1920) à l'exposition “Marcel Proust. La Fabrique de l'Oeuvre” de la BnF Mitterrand, décembre 2022.
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plaques-memoire · 6 days
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Plaque en hommage à : Marcel Proust
Type : Lieu de résidence
Adresse : 92 rue du Faubourg Bannier, 45000 Orléans, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Marcel PROUST (1871-1922) a résidé dans cette maison pendant son volontariat militaire, 1889-1890
Quelques précisions : Marcel Proust (1871-1922) est un écrivain français, dont l’œuvre la plus connue parmi l'ensemble de toutes ses réalisation est la fresque littéraire A la recherche du temps perdu (dont les romans furent publiés entre 1913 et 1927), dont l'un des volumes, A l'ombre des jeunes filles en fleur, reçoit le prix Goncourt en 1919. Ses travaux sont toutefois beaucoup trop nombreux pour être résumés simplement, Proust ayant vécu une vie très riche au gré de ses déplacements et voyages et des relations qu'il tisse au fil des années. Ses récits mettent en scène des personnages très divers, et aborde des thèmes comme l'amour, la jalousie, l'échec, l'homosexualité, dépeignant des scènes contemporaines avec un haut degré de précision et de réalisme. Son style se caractérise par la rédaction de phrases très longues et de descriptions extrêmement détaillées (on trouve ainsi, dans ses romans, des phrases comportant plusieurs centaines de mots !). Mort des suites d'une bronchite, il est considéré comme l'un des plus grands écrivains français de l'histoire, ainsi qu'une figure majeure de l'histoire de France dont l'homosexualité est bien établie, et reçoit de très nombreux hommages après sa mort. Son nom est aujourd'hui passé dans la langue française courante via l'expression "madeleine de Proust", qui désigne quelque chose d'apparemment anodin déclenchant une réminiscence. Une école élémentaire d'Orléans située non loin de cette plaque commémorative porte son nom.
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lamesangebleue-blog · 11 months
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SKI CLUB 1
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Imaginez une histoire d'amour sur les cimes de Sestrières, en plein été, quand la montagne est pleine de fleurs.
Ce type, Edoardo, pour quelle raison a t-il débarqué dans la vallée cet été ? Il voulait voir le barrage en construction. Comme d'autres gens de passage, venus ici se rincer l'œil, assister à la fin d'un village. Mais lui c'est différent, il avait l'air ému. Il m'a dit que ça lui faisait penser à sa mère qu'il avait perdue. "J'imagine que perdre sa maman, c'est comme perdre sa maison, tu comprends ?". Et moi, qui étais là, à vivre mon dernier été dans ma maison, j'enrageais, et j'ai eu besoin de ses bras pour me consoler. Lui, il avait besoin des miens. Avec la famille, on lui a proposé de mettre sa tente dans la grange. Et un soir on a couché ensemble.
Et tu vas vivre où l'année prochaine. On ne sait pas encore, la région nous propose plusieurs possibilités. Tu sais, moi j'aimerais vivre en station, dans ces tours ultra modernes, avec le chauffage collectif, la moquette partout dans les couloirs, les casiers à ski, les supermarchés intégrés aux immeubles, le vide ordure, l'électricité stable, la vue sur les cimes et plus dans l'ombre des montagnes comme ici. Ici l'hiver c'est trop dur.
Et puis un jour on s'est dit au revoir.
Et puis j'ai dit au revoir à mon village.
2
La station moderne je l'ai découverte quelques mois plus tard quand je me suis installée à Sestrières pour l'internat. Mes parents ont bougé plus loin dans la vallée.
Imaginez vous une ville d'altitude, adossée à une montagne gigantesque. Le Mont Blanc ? L'Aiguille Rouge ? J'en sais trop rien, mais les gens d'ici ont donné des noms à chaque sommet autour.
On y roule en motoneige.
On y célèbre le culte de la vitesse et du danger. Un esprit pionnier un peu ridicule.
Partout dans la ville des affiches qui annoncent la tenue d'une épreuve de coupe du monde.
Alice est une fille furieuse. Qui ne fait rien pour s'intégrer. Rien pour être polie. Elle n'est pas faite pour ce monde de la ville. Elle sait qu'elle vit dans l'antre du loup, ceux qui ont asservi tous les villlages alentours, crée des barrages, des voix rapides, des équipements de ski, type JO. Sestrieres ambitionne d'être le prochain hôte des JO d'hiver.
Elle découvre que le jeune garçon de l'autre été est sur toute les affiches de l'épreuve de coupe du monde.
C'est qui se type, demande t-elle à son seul ami, Salvo, marginal comme elle. C'est le fils Agnelli. Gloire locale du saut à ski. Tu le connais? Oui. Je l'ai rencontré un été. Il est maqué avec une femme banquier d'affaire, genre femme de pouvoir, jeune associée au père.
Réunion du comité ! On a un problème, les bouquetins vont de plus en plus haut pour chercher de la nourriture et deviennent aggressifs. Des skieurs de fond se sont fait encorner. Il faut rappeler les gestes simples dans ces cas là. Ne pas paniquer, se mettre à terre. Leur habitat a été fragmenté par l'édification des barrages. Ils remontent pour la recherche d'eau notamment.
Un flic a moustache a récupéré deux bébés mouflons.
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nuit-parisienne · 1 year
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Je voyais de côté les joues d'Albertine qui souvent paraissaient pales, mais ainsi, étaient arrosées d'un sang clair qui les illuminait, leur donnait ce brillant qu'ont certaines matinées d'hiver ou les pierres partiellement ensoleillées semblent être du granit rose et dégagent de la joie.
Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleur.
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byneddiedingo · 1 year
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Frank Villard and Danièle Delorme in Gigi (Jacqueline Audry, 1949)
Cast: Danièle Delorme, Yvonne de Bray, Gaby Morlay, Jean Tissier, Frank Villard, Paul Demange, Madeleine Rousset, Pierre Juvenet, Michel Flamme, Colette Georges, Yolande Laffon, Hélène Pépée. Screenplay: Pierre Laroche, based on a novel by Colette. Cinematography: Gérard Perrin. Set decoration: Raymond Druart. Film editing: Nathalie Petit-Roux. Music: Marcel Landowski.
The print I saw of Jacqueline Audry’s Gigi was not very good, the images having shifted into high contrast with little variation in the grays, so that the subtitles were often an unreadable white on white. But anyone familiar with either the Colette novella or the 1958 Lerner and Loewe musical version directed by Vincente Minnelli would have little trouble following the story. It’s a movie that retains much of the charm and a little of the bite of the original, and Danièle Delorme is a fetching Gigi, the girl raised to be a grande horizontale who wins the heart and hand of the wealthy Gaston Lachaille (Frank Villard). Delorme and Villard don’t erase memories of Leslie Caron and Louis Jourdan in the musical, but they have their own contributions to make, especially Villard, who is particularly strong in the scenes in which Gaston comes to realize the true nature of his feelings for Gigi. You sense his rising queasiness when she accepts his proposal to become his mistress, especially in the scene in the private room at the restaurant where they are about to consummate their relationship. When she naively asks why the couches in the room have slipcovers and when she chooses his cigar by rolling it between her fingers as she has been taught, the full obscenity of the situation becomes apparent to him. It has been apparent to us from the moment at the beginning of the film when we meet his uncle, Honoré, whom Jean Tissier plays as far more a dirty old man than the elegant Maurice Chevalier did in the musical. Which is not to say that the movie’s moral stance is heavy-handed: Director Audry has a very light touch, the product of a close collaboration with Colette. There are some wonderful period touches throughout the film, including Gaston’s automobile, Aunt Alicia’s (Gaby Morlay) telephone, and the bathing machine that is pulled by a mule into the waves at Deauville. The movie also reminded me that Gigi is a nickname for Gilberte, which is also the name of Swann’s daughter and the narrator’s first infatuation in Proust's À la recherche du temps perdu. There’s also a scene in which Gigi plays hide-and-seek with other schoolgirls in the park, that echoes for me Albertine and her little band of girls in À l'ombre des jeunes filles en fleurs. Proust was only two years older than Colette, and the Recherche and  Gigi very much share the same milieu.
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Mon cadeau de Noël "A la recherche du temps perdu de M. Proust Version intégrale" du côté de chez Swann, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Le côté de Guermantes, Sodome et Gomorrhe, La prisonnière, Albertine disparue, Le temps retrouvé" Bonnes fêtes à tous (à Draveil) https://www.instagram.com/p/Clali98q1NQ/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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demots · 3 years
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Traduire chaque trait.
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instantspasses · 6 years
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Chaque être est détruit quand nous cessons de le voir ; puis son apparition suivante est une création nouvelle, différente de celle qui l'a immédiatement précédée, sinon de toutes.
Marcel Proust
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jpguedas · 5 years
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"Chacun de nos amis a tellement ses défauts que pour continuer à l' aimer nous sommes obligés d'essayer de nous consoler d'eux"
À l'ombre des jeunes filles en fleurs. La Recherche du temps perdu. Marcel Proust.
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antriebsloosigkeit · 3 years
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"On construit sa vie pour une personne et quand enfin on peut l'y recevoir, cette personne ne vient pas, puis meurt pour nous et on vit prisonnier, dans ce qui n'était qu'à elle."
Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleur
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ikaroux · 3 years
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Xiao x Lecteur F : Toujours (Part 2)
Note de l'auteur:
Le doublage japonais de Kirito (Sword art online), m'a beaucoup aidé à imaginer comment seraient exprimées les émotions de Xiao.
L'ost qui m'a énormément inspiré pour la plupart des scènes :
Ori and the will of the wisps : Fading of the Light et The story of Niwen (L'ost en général s'accorde à merveille avec Xiao <3)
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Voilà plusieurs mois maintenant que vous étiez installée à Liyue pour vos recherches. Vous y aviez fait plusieurs rencontres, dont certaines c'étaient transformés en véritables amitiés. Hu Tao, Ganyu et l'adorable Qiqi étaient les seules filles avec qui vous aviez noué une réelle amitié et puis il y avait monsieur Zhongli avec qui vous aimiez beaucoup parler.
Mais surtout vous y aviez rencontré Xiao, un jeune homme taciturne au regard froid. Après quelques recherches, vous aviez appris qui il était vraiment, un adepte protégeant Liyue au péril de sa vie. Il était aussi connu comme le dernier Yaksha encore en vie, se battant jour et nuit contre les émanations des anciens Dieux maléfiques tués par le Géo archonte.
Zhongli, qui vous avait révélé qui il était en réalité, vous parlait souvent de Xiao. Parfois il lui arrivait de vous demander de lui amener quelques médicaments spécialement conçu pour lui afin de soulager la douleur qui le rongeait de l'intérieur.
Ce n'était pas un gros problème pour vous, étant donné que vous logiez à l'auberge Wangshu. Elle était parfaitement située au centre de Liyue, elle vous permettait de vous déplacer plus facilement vers différents sites de recherche. Zhongli vous avait expliqué que cette auberge était une façade, construite principalement pour soulager un peu Xiao de son éternel fardeau.
Depuis votre rencontre avec l'adepte, jamais vous n'aviez osé l'appeler, de peur de le déranger. Vous laissiez simplement les petits cadeaux de Zhongli dans ses appartements, posés en évidence sur la table logée au centre de la pièce.
Un cadeau... vous souhaitiez depuis quelques temps déjà lui en faire un mais ne connaissant pas ses goûts, il vous était difficile de vous décider. Et s'il ne l'aimait pas? Et s'il s'énervait contre vous ? Et si... Vous avez alors pensé à l'aubergiste de Wangshu qui connaissait Xiao depuis un moment déjà, elle devait sûrement savoir deux ou trois petites choses sur les goûts de l'adepte !
Après avoir consulté Verr Goldet sur ce qu'aimait Xiao, elle vous apprit à concocter le plat préféré du jeune homme. Vous prépariez donc du tofu aux amendes une à deux fois par semaine afin de lui en faire offrande. Mais même ainsi, il n'a jamais daigné se montrer de nouveau à vous.
Pourtant Xiao n'était jamais très loin de vous, toujours caché dans l'ombre à vous observer, à vous protéger des dangers qui vous guettaient. Le lien qu'il ressentait entre vous et lui n'avait jamais disparu. Près de vous, toute la douleur, toute la souffrance qu'il ressentait disparaissait. Il savait que vous étiez une humaine, si fragile, si éphémère comparé à lui qui vivait depuis des millénaires, malgré tout à ses yeux vous étiez une véritable déesse. Le soir où il vous a vu entouré de cet halo de lumière, son monde a basculé. Bien sûr il en avait discuté avec son maître, Morax, ou plutôt Zhongli comme il aimait se faire appeler désormais.
Xiao lui demanda pendant l'une de leurs conversations:
« Je ne comprends pas, je ne peux jamais la quitter des yeux et mon cœur - il plaça sa main sur sa poitrine, serrant en poing la tunique blanche qu'il portait.- me fait souffrir lorsque je la perds de vue ne serait ce que quelques secondes. Je ne comprends pas... Messire Zhongli, je ne comprends pas... »
Sa voix se brisait souvent dans ses moments là. Zhongli posait alors sa main sur l'épaule de l'adepte, un doux sourire sur son visage.
« Parle lui et tu comprendras enfin. » - lui disait-il à chaque fois.-
« Je ne peux pas... Si je reste trop longtemps près d'elle... les ténèbres qui m'entourent finiront par l'engloutir elle aussi. »
La tristesse dans les yeux de Zhongli équivalait à celle qui se trouvait dans ceux de Xiao. L'adepte repartait souvent sans la réponse qu'il attendait tant, rejoignant le balcon de l'auberge afin de s'asseoir sur la balustrade et y contempler les étoiles. Lorsque son regard se tournait vers sa chambre, plus précisément la petite table en bois rond au centre, il y cherchait une preuve de votre présence. Presque tous les jours vous lui déposiez une offrande, des médicaments, le tofu aux amendes qu'il aimait tant, une fleur, un minerai ou un artefact que vous aviez trouvé lors de vos expéditions. Chaque petit cadeau que vous lui donniez lui faisait oublier durant un court instant ses tourments, savourant la joie qu'il ressentait sur le moment. Il gardait précieusement chaque objet que vous lui aviez offert, rangés soigneusement dans une petite boîte en or incrustée de jade.
Lorsque la lune était haute dans le ciel, Xiao allait parfois dans votre chambre, passant par votre balcon afin de voir si vous dormiez. Il lui arrivait parfois de s'enfoncer à l'intérieur de la pièce éclairé par les rayons de la lune pour apercevoir votre visage endormi. Il vous trouvait terriblement belle, jamais il n'avait été autant fasciné par quelqu'un et encore moins par un mortel. Il replaçait parfois l'une de vos mèches de cheveux derrière votre oreille, perturbant légèrement votre sommeil, vous fronciez le nez avec un gémissement, ce qui le faisait reculer précipitamment. Quand Xiao était sûr que vous étiez toujours endormi, il saisissait l'occasion pour vous offrir à son tour un cadeau, posé sur votre table de chevet. Comme chaque nuit il finissait par s'installer sur le toit de votre balcon à l'affût de la moindre menace pouvant peser sur vous.
Quand le soleil se levait à l'horizon, Xiao était déjà partie. Vous trouviez alors à votre réveil des objets qui n'étaient pas là la veille. Ça pouvait être un noyau cristallin ou parfois une fleur de Qingxin, ce qui vous faisait sourire à chaque fois. Vous gardiez tous les cadeaux qu'il vous faisait comme un trésor.
Aujourd'hui vous deviez vous rendre à Mondstadt pour rendre visite à votre amie Lisa, que vous aviez rencontrée à Sumeru. Elle était venue une année rendre visite à ses anciens professeurs, se présentant au passage aux élèves de la classe. Vous aviez toutes les deux beaucoup discutées, créant un lien d'amitié que vous aviez entretenu par correspondance. Dans vos derniers échanges, elle avait exprimé le souhait de vous voir, ce que vous aviez accepté avec joie. Vous aviez prévu de rester une semaine là-bas, il n'y avait donc rien d'étonnant à ce que vous prépariez quelques affaires à emporter. Même si votre protecteur ne se montrait jamais devant vous, en tout cas plus depuis ce fameux soir où il vous avait donné son nom, vous vouliez lui laisser une lettre pour lui expliquer que vous seriez de retour à Liyue dans une semaine. Avant de partir, vous lui aviez laissé un plat de tofu aux amendes, votre lettre placée soigneusement à côté de l'assiette. Vous n'aviez pas pensé que le vent emporterait votre lettre loin de lui avant même qu'il n'en ait pris connaissance.
Xiao accompagnait Aether et deux autres de ses compagnons pour la journée. Ils devaient l'aider à affronter des créatures autrefois scellées dans un ancien temple, près des neuf piliers de la pente de Cuijue. Le combat fut long et difficile, mais au final ils réussirent à exterminer les monstres, ce qui permit à Aether de récupérer le trésor qui se trouvait au fond des ruines. Xiao se dépêcha de retourner à l'auberge de Wangshu, ressentant au fond de lui un gouffre sans fond se former. Il ressentait un malaise s'installer en lui depuis un moment, une partie de lui voulait s'assurer que vous alliez bien. Arrivé dans ses appartements, il constatait que vous lui aviez laissé un plat de tofu aux amendes, il en prit une bouchée bien qu'il soit trop nerveux pour vraiment les savourer comme il se doit.
Xiao mit sa main sur son visage en proie à une vive douleur. Sa poitrine le faisait terriblement souffrir, les voix dans sa tête le torturaient de nouveau et son corps semblait être enchaîné par les ténèbres en lui. Pourquoi? Son karma ne lui avait plus autant pesé depuis qu'il... depuis qu'il... vous avait rencontré. Il expira bruyamment, une peur soudaine envahissant son corps, faisant trembler ses mains. Sans se poser plus de question, il disparut rapidement grâce à sa vision anémo pour atterrir dans votre chambre. Elle était plongée dans le noir et semblait horriblement vide. Les livres habituellement éparpillés dans votre chambre n'y étaient plus, vos affaires avaient disparu, votre armoire était vide.
« Non... non... ne pars pas... (V/n) ne pars pas... »
Sa voix tremblait sous le choc alors que ses yeux cherchaient encore des traces de votre présence.
« (V/n)... »
Rien. Il n'y avait rien. Plus rien. Vous étiez partie. Il n'arrivait même pas à sentir votre présence sur les terres de Liyue. Vous était il arrivé quelque chose? Et si vous aviez été attaqué par des monstres? Cette pensée le terrifiait. Il repensait à votre visage endormi, si paisible. Il repensait à la promesse qu'il s'était faite de vous protéger. Votre absence lui était aussi douloureuse que le jour où Aether lui avait annoncé la mort de Rex Lapis. Il ne le supporterait pas. Xiao se jurait de vous retrouver et si vous l'acceptiez, il resterait à vos côtés, il ne fuirait plus.
Il vous écouterait de nouveau chanter.
Il vous chercha durant sept longs jours, ce qui fut une véritable torture physique et psychologique pour lui. Aether, inquiet pour son ami, l'aida dans ses recherches, informant Zhongli, Ganyu et Hu Tao de votre disparition et de l'état dans lequel se trouvait l'adepte. Xiao gardait toujours sur lui l'un des présents que vous lui aviez offert, s'y raccrochant avec l'espoir de vous retrouver seine et sauve.
Son masque sur son visage et sa lance en main, il massacrait chaque camp hilichurls en espérant y trouver des traces de votre passage, quelque chose qui lui prouverait que vous étiez toujours en vie. Déception après déception, la colère et la haine montaient chaque jour un peu plus en lui, peinant à la contrôler. Il laissait derrière lui une mare de sang, bientôt il sombrerait dans la folie, ressentant la piqûre des chaînes karmique qui le faisaient plonger un peu plus dans les profondeurs. Comment avait il pu nouer un lien si fort avec quelqu'un au point d'en perdre son contrôle?
« Xiao, nous allons la retrouver. »
La main rassurante de Zhongli se posa sur l'épaule de l'adepte. Xiao n'avait pas retiré son masque, mais l'ancien Géo Archonte put tout de même y voir des larmes de douleur couler de ses yeux. Sa main quitta son épaule pour venir se positionner délicatement sur le sommet de la tête du jeune homme. Il connaissait les souffrances qu'endurait Xiao, après tout lui aussi avait autrefois perdu des personnes qui lui étaient chères. Une fleur de Lys verni apparut tout d'un coup sous le nez de Xiao. Ganyu l'a lui tendait avec un fin sourire sur son visage. Le Yaksha, qui vous avait longtemps observé, savait que cette fleur était votre préféré, plusieurs fois il vous avait vu l'étudier, la dessiné, la sentir, l'admirer... Il voyait nettement votre visage rayonnant lorsque vous l'a dessiniez, chantonnant un air de Sumeru.
Il saisit lentement la fleur que la jeune femme lui tendait avec un regain d'espoir.
Vous aviez quitté Lisa depuis quelques heures maintenant, lui promettant à elle et à vos nouveaux amis de revenir les voir bientôt. Vous aviez hâte d'arriver à l'auberge de Wangshu pour vous reposer. Vos amis de Liyue vous manquaient et l'absence du guerrier Yaksha autour de vous vous laissait le cœur vide.
Vous saviez qu'il n'était jamais loin de vous. Vous saviez que la nuit il lui arrivait de caresser vos cheveux, pensant que vous dormiez. Vous saviez à quel point son regard était doux quand il vous observait dessiner.
Vous saviez qu'il adorait vous écouter chanter.
Vos lèvres se retroussèrent vers le haut, heureuse à l'idée de retrouver sa présence. Pour cette occasion vous aviez attrapé un noyau cristallin anémo que vous comptiez lui offrir. Arrivée à la frontière séparant Mondstadt de Liyue, l'atmosphère vous parut soudain lourde. Vous n'entendiez ni les oiseaux chanter, ni le vent bercer les arbres. Le temps semblait s'être arrêté. Alerté, vous avez accéléré le pas, traversant le pont de bois qui vous séparait de la rive. Le bruit soudain d'une branche qui se brisait vous fit sursauté. Vous avez dirigé votre regard vers la source du bruit, vous retrouvant face à face avec un chef Brutorocheux entouré de quelques brutoshamans et de brutocollinus commun. Votre voix et votre corps tremblaient.
« Pourquoi sont ils ici? Il n'y a jamais eu autant de monstres à la frontière... »
Le brutorocheux s'avançait, menaçant, il hurla, le souffle vous projetant au sol. Les plus petits s'avancèrent, armes en mains tandis que les brutoshamans chantaient leurs incantations. La peur vous figeait sur place, vous n'étiez pas une guerrière, loin de là. Vos pupilles dilatées par la peur tremblaient lorsque le Brutorocheux courait vers vous, le poing en l'air, prêt à vous écraser. Par réflexe vous aviez fait pousser des ronces autour de vous pour vous protéger. Mais la créature en face de vous était de nature Géo, insensible aux petites épines de vos plantes. Votre main tremblante se leva devant vous, invoquant une fleur capable de projeter du poison mais encore une fois le monstre écrasa vos espoirs tout comme la fleur sous ses pieds.
« Tant que tu seras à Liyue, je te protégerais. Appelle-moi et je serais là dans la seconde qui suit.»
La peur vous étouffait, les larmes perlaient dans le coin de vos yeux alors que vous vous souveniez des paroles de l'homme que vous aimiez.
Xiao.
La vision de son doux sourire lorsqu'il vous regardait, pensant que vous n'aviez pas remarqué sa présence.
Xiao..
Son regard tendre quand il vous écoutait chanté caché derrière un arbre.
Xiao...
Ses mains qui savouraient la sensation de vos cheveux entre ses doigts pendant que vous dormiez.
« XIAO ! »
À l'instant même où vous aviez hurlé son nom, une rafale de vent balaya les environs. Les coups pleuvaient devant vous, les brutocollinus et les brutoshamans périrent les premiers.
Il était là, sautant à une hauteur inhumaine, un masque cachant son visage et une aura noire menaçante le recouvrant entièrement. La lance qu'il avait toujours avec lui était pointée vers l'ennemi alors que le Yaksha retombait violemment vers le sol, faisant jaillir des illusions anémo de son arme qui embrochèrent la créature. Il répéta encore une fois son mouvement, brisant sa carapace, avant de l'achever en le chargeant avec une extrême vitesse. Le Brutorocheux tomba lourdement à terre, disparaissant dans un nuage de fumée.
Xiao fit un mouvement de sa main devant son visage, faisant disparaître son masque puis il planta sa lance au sol. Il courra vers vous passant par dessus les ronces que vous aviez créées, ne se souciant pas des épines qui lui déchiraient les jambes. Il s'agenouilla à vos côtés, le regard empli de terreur et d'inquiétude. Vous le regardiez dans les yeux, choquée et tremblante. Enfin vous explosiez, hurlant et pleurant maintenant que tout était fini. Vous tombiez dans ses bras, votre tête posée dans le creux de son cou y étouffant partiellement vos cris et vos larmes.
Il vous avait retrouvé. Enfin... Son coeur se libéra de ses chaînes, soulagé de vous voir saine et sauve. Il avait l'impression que son cœur allait sortir de sa poitrine tant il battait fort. Lorsqu'il vous avait rejoint après votre appel et qu'il vous avait vu entourée de monstre, des monstres qui étaient là à cause de lui, à cause du massacre qu'il avait fait dans les camps de ses créatures, la rage était monté en lui. Si vous aviez été blessé par sa faute, jamais il ne se serait pardonné. Jamais.
Il s'était laissé surprendre par votre étreinte soudaine, ne sachant pas vraiment comment il devait réagir. Que faisaient les humains dans ses moments là? Il leva les bras avec hésitation, posant doucement ses mains sur votre dos. Voyant que vous ne le rejetiez pas, il vous serra un peu plus fort contre lui, apaisant son âme et son corps avec votre chaleur.
« Ne disparaît plus jamais... »
Sa voix était rauque, vibrante, l'émotion nouant sa gorge. Il planta son nez dans vos cheveux, y inspirant l'odeur des fleurs qui vous recouvraient.
« Xiao... »
Vos larmes continuaient de couler alors que vos mains s'accrochaient à ses vêtements. Il vous surprit en plantant un baiser dans votre cou. Il y laissa son visage caché, ne souhaitant pas être vu aussi vulnérable. Ses mains tremblantes autour de vous suffisaient amplement à décrire les émotions qui le traversaient actuellement. Lorsque vos larmes cessèrent, ses mains saisirent doucement vos épaules, vous reculant pour mieux voir votre visage. Il essuya les larmes qui restaient sur vos joues avant de poser la paume de sa main dessus, vous caressant avec son pouce. Votre main rejoignit la sienne, fermant vos yeux pour en savourer la sensation. Son front vint se poser contre le vôtre, expirant un souffle tremblant.
Le bonheur de l'avoir enfin si près de vous activa involontairement votre vision dendro. Des fleurs de Lys verni fleurissaient autour de vous et les particules de lumière, ressemblant à des lucioles, virevoltaient à proximité de vos visages.
« Reste près de moi. Toujours. »
« Toujours. »
Xiao ne savait pas exactement ce qu'il faisait lorsqu'il pencha la tête vers vos lèvres. La seule chose qu'il savait c'est qu'il voulait ardemment cette connexion.
Le lien qui vous unissait était plus fort que n'importe quel contrat, il vous aimait, par les archontes, il vous aimait plus que n'importe qui d'autre. Une émotion si humaine mais si belle...
Vos lèvres... avaient le goût d'un doux rêve.
Bonus n°1:
« Ah! Ils sont là ! »
Paimon hurlait à ses compagnons, vous pointant du doigt avec Xiao. Zhongli fut le premier arrivé et a observé la scène qui se déroulait sous ses yeux.
« XIAO! »
Paimon criait, sa voix portant jusqu'à vous. Xiao se sépara violemment de vos lèvres, tombant sur ses fesses dans l'action, le visage complètement rouge d'embarras. Aether, qui était arrivé juste après Zhongli, saisissait la petite fée dans ses bras, plantant sa main sur sa bouche pour la faire taire. Hu Tao et Ganyu vous faisaient signe de la main, rassurées de voir que vous alliez bien. Xiao avait complètement oublié qu'ils les avaient accompagnés.
Il savait qu'avec cette fée bavarde et Hu Tao pas très loin, le reste de la journée allait devenir infernal pour lui. Il voulait vous saisir dans ses bras et s'enfuir loin de ses troubles faits, mais lorsque son regard se tourna vers celui de Zhongli, son cœur s'allégea soudainement d'un fardeau. Le doux sourire de son maître et le regard bienveillant qu'il projetait sur lui rompant les dernières chaînes de doute qui subsistaient en lui.
Bonus n°2:
Xiao vous avait offert sur le chemin de retour la fleur de Lys verni que Ganyu lui avait donnée un peu plus tôt, l'accrochant dans vos cheveux. Vous marchiez derrière vos compagnons en direction de l'auberge Wangshu, les rires et les discussions bruyantes (trop bruyantes à son goût) fusaient.
Xiao se tenait très près de vous sans pour autant vous toucher physiquement. Vous ne quittiez jamais son visage du regard, ce qu'il remarqua. Il détourna brusquement la tête dans la direction opposée, la pointe de ses oreilles brillants d'un rouge cramoisi, forçant un sourire affectueux sur votre visage.
Après quelques minutes de marche silencieuse entre vous deux, il finit par vous poser une question.
« Pourquoi es-tu parti? -Il vous regarda de nouveau, les yeux chargés d'émotion.- « Je pensais que tu étais parti pour toujours... ou pire que tu étais... morte. »
Sa voix trembla à cette pensée, vous faisant écarquiller en grand les yeux. Dans un geste réconfortant, vous lui saisissiez la main, entrelaçant vos doigts avec les siens. Le geste le surpris, il n'était pas habitué aux contacts physiques (ni émotionnels! ).
« Tu n'as pas lu ma lettre? »
Xiao cligna des yeux, une fois, deux fois, trois fois.
« Quelle lettre? »
« Celle que j'ai laissée sur la table à côté du plat de tofu. »
Le visage de Xiao devint totalement impassible. Il essayait de reconstituer une image visuelle de sa chambre dans son esprit, voyant très clairement votre plat sur sa table mais il avait beau se concentrer, aucune lettre ne lui venait.
« Il n'y avait pas de lettre. »
« Oh... Elle a peut être été emporté par le vent alors? »
Xiao resta silencieux pendant que vous lui expliquiez que vous étiez partie voir une amie à Mondstadt. Il vous écoutait sans vraiment écouter, un florilège d'émotions passant dans ses yeux. Il lui fallait un coupable, n'importe qui sur qui il pourrait décharger sa colère et sa frustration.
Le vent... Le vent...
Un sourire malveillant se dessina sur son visage et ses yeux ambrés brillaient d'une lueur menaçante. Il porta sa main devant son visage, geste qu'il faisait pour faire apparaître son masque Yaksha. Sa voix rauque murmura de façon dangereuse:
« Barbatos... »
Plus loin, à Mondstadt, Venti sentit un frisson parcourir son corps, le figeant sur place.
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