Tumgik
#étendage
jeanfrancoisrey · 1 year
Text
Tumblr media
Ça paraît interdit…
10 notes · View notes
ebertrand · 5 years
Photo
Tumblr media
#terrasse sur le #toit #Rabat, #Maroc #2019 #linge #étendage #roof #rooftop #terrace #Morocco #photooftheday #travel #maroc4ever #instagood (à Rabat, Morocco) https://www.instagram.com/p/BwWIeijliFo/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1y13bmyk503zr
0 notes
frenchcurious · 2 years
Photo
Tumblr media
Étendage à Hoboken, New Jersey, 1954.  Photo by Eliott Erwitt. - source Another Vintage Point.
63 notes · View notes
jacknat84 · 2 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
étendages
52 notes · View notes
joelimage · 5 years
Photo
Tumblr media
ÉTENDAGE sur l’ILE de BATZ  /  JOEL REMY
9 notes · View notes
restonscalmes · 8 years
Photo
Tumblr media
0 notes
cest-la-mer-noire · 2 years
Text
Je tue le temps dans 2 cimetières. Le premier me permet de m’assurer que les Ceauşescu n’ont pas bougé. Étrangement, leur tombe de marbre rouge est assez luxueuse… Le second est un petit père Lachaise, plus pimpant donc, mais dont l’ensemble des célébrités ne m’évoquent absolument rien…
Et puis un peu de ballade urbaine entre étendage et repassage. Finalement, je me demande si je n’ai pas préféré Sofia.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
0 notes
albert-prous · 2 years
Text
E2392
mots avec des bombes désodorisantes si belle suit vent pluie orage couleur jaune robinet jardin ouvert tête mains pieds nus route territoriale essorée étendage sèche danse dans de beaux draps air ancien
prous
0 notes
journaldeboard · 4 years
Photo
Tumblr media
Je propose un call - étendage de 🧺 #machinealaver #menagere #feedulogis (à Passage Delanos) https://www.instagram.com/p/B_Xa5NWAN0E/?igshid=1b7zksesu13oo
0 notes
ccovilleurbanne · 5 years
Quote
Le 26 mars « Fleurir ensemble » pour une Grande Lessive exceptionnelle avec des étendages aux fenêtres. Témoignons de notre vitalité et de notre fraternité en suspendant des photos, dessins, peintures, etc. De format A4 au moyen de fils et de pinces à linge. Les fenêtres sont des espaces dédiés au linge, aux fleurs, aux regards… Partageons ce projet pour qu’il devienne viral !
Tumblr media
0 notes
Text
Prague
Dans une boule de cristal, indemne des outrages du temps, Prague reflète toutes les périodes architecturales, époques d’histoire, et contes imaginaires de notre passé. Sur la place de la Vieille Ville, les façades romanes colorées côtoient celles, étroites, d’Art nouveau et les clochers baroques ou gothiques. Les saints pétrifiés du pont Charles donnent à l’époque baroque toute sa démesure et l’horloge astronomique du XVe siècle promet de garder éternellement le tempo lorsque les églises de toutes ères rivalisent de leurs beffrois.
Sur le bord de la Vltava, palais et demeures rappellent les couleurs de Venise. La ville aux cent clochers n’est pas qu’une ville-musée. Dès les premiers instants, on découvre une ville tout aussi belle mais plus trépidante que l’image d’Epinal qu’on s’en fait souvent. Trop trépidante même, peut-être, lorsque les millions de touristes débarquent sur le pont Charles pour s’enivrer des panoramas somptueux sur la Vltava, en contrebas du Château. Prague peut alors révéler d’autres trésors, à condition de prendre la peine de sortir des itinéraires les plus prisés : des ruelles sans nom abritant des « kavárna » dans lesquels se réfugient les Tchèques, des cafés littéraires paisibles dont on ne devine pas l’existence de l’extérieur et toujours, quel que soit le détour que l’on prenne, une beauté architecturale sans pareille. Et, pour ceux que la foule rebuterait, il suffit d’oser visiter Prague au cœur de l’hiver, lorsqu’une nappe de neige lui confère l’aspect le plus romantique qui soit.
Quartiers
Staré Město et Josefov
Cet ancien ghetto tient son nom de Joseph II de Habsbourg. C’est au XIIIe siècle et avec les croisades que la ségrégation des juifs commença. Le maire de Prague ayant décidé d’enfermer la population juive à l’intérieur du quartier, celle-ci s’organisa pour vivre, complètement isolée du reste de la ville. Sans droits politiques, les juifs avaient créé leur propre administration – jusqu’à ce que Joseph II rétablisse leurs droits civiques et religieux en 1783. Josefov devint alors un arrondissement à part entière.
Plus délabré que les autres quartiers en raison de son isolement, il fut l’objet d’un plan d’assainissement à la fin du XIXe siècle. On garda uniquement les lieux de culte, le cimetière et l’hôtel de ville ; on rasa tout le reste. De cette gigantesque opération immobilière jaillit, en l’espace de quelques années, un quartier révélateur de tous les styles de l’époque et dont le résultat est d’une grande cohérence architecturale. C’est un bonheur de parcourir ses rues, plus calmes que celles de Malá Strana, et de recenser tous les détails ornementaux qui embellissent les grandes demeures colorées : frises, statues qui supportent des balcons, portes sculptées… On peut passer des terrasses ultra-sélectes de Pařížská aux ruelles pavées villageoises aux alentours de Sainte-Agnès.
Accès : La station de métro ligne A, Staroměstská, est la plus proche de Josefov.
Avertissement : il est déconseillé de visiter ce quartier le samedi et pendant les fêtes juives car tout est alors fermé.
Malá Strana, Hradčany et le Nord
Situé au sommet d’une colline, Dejvice recèle villas et jardins somptueux. Les diplomates ne s’y sont pas trompés et le quartier compte un grand nombre de consulats et de résidences d’ambassadeurs. Celle du délégué des Etats-Unis, qui couvre 1,5 ha, rivalise avec celle, non moins spacieuse, de l’ex-Union soviétique, une propriété de 2 ha. C’est donc un quartier résidentiel, coincé entre les parcs. Les curiosités touristiques y sont rares, mais s’y balader, au hasard, est un vrai plaisir.
Nové Město et Vyšehrad
Malgré son nom, la « Ville Nouvelle » date du XIVe siècle. C’est Charles IV qui a décidé de la fonder pour agrandir Prague et a donné de nombreux avantages fiscaux aux nouveaux habitants de cet endroit. Son architecture est tout à fait différente de celle de la Vieille Ville, qui est née spontanément, au fur et à mesure. La taille de la Nouvelle Ville est trois fois supérieure à celle de la Vieille Ville. Les rues sont droites et s’organisent aujourd’hui autour de deux places : Karlovo Naměstí et Václavské Naměstí. Cette dernière, ancien marché aux chevaux, est le cœur vital de la capitale, avec ses cinémas, ses restaurants, ses fast-foods et casinos. Les rues qui l’entourent se sont transformées en une succession de galeries marchandes, les passages forment une vraie ville parallèle ; empruntez-les sans crainte, ils font partie du quotidien des Pragois qui souhaitent éviter la foule de la place Venceslas. Souvent, ils datent de la fin du XIXe siècle et sont joliment décorés par des peintures ou des mosaïques, allez voir le passage du palais Lucerna construit dans le style Sécession, en 1912, avec son bel escalier qui monte au cinéma, un des plus beaux de Prague, et son café-bar qui vous rappelle un autre siècle. Karlovo Náměstí, ancien marché au bétail, est aujourd’hui la plus grande place de Prague.
Vyšehrad, le berceau historique de Prague, est un quartier un peu excentré, mais finalement pas si loin en métro. C’est un lieu enchanteur, calme, à l’écart des flots touristiques. Il ravira les habitués de la capitale tchèque, ceux qui désirent s’écarter un peu des quartiers trop connus et vivre ainsi un « autre Prague ».
Vinohrady et Žižkov
Ces deux quartiers pragois possèdent l’immense avantage d’être un peu en retrait du circuit touristique habituel, cependant c’est peut-être ici que vous appréhenderez le mieux la ville. Ces quartiers sont anciens et constitués de maisons datant pour la plupart de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Fiefs de l’aristocratie jusqu’en 1930, ils sont à présent habités par des familles aux revenus modestes, des personnes âgées ou des Tsiganes (surtout à Žižkov). La réhabilitation de cette partie de la ville étant assez anarchique, on y voit se succéder merveilles de l’Art nouveau et façades néo-Renaissance au milieu de blocs de béton et d’immeubles délabrés soutenus par des échafaudages inamovibles depuis des années… Sans parler des étendages à l’italienne qui claquent dans le vent, été comme hiver, sous les statues de Mucha. Néanmoins, le quartier perd peu à peu son aspect populaire, et les belles rues calmes (de Vinohrady surtout) attirent les nouveaux riches et les hôtels de catégorie supérieure. C’est beau (surtout) et laid (parfois) à la fois, calme le jour comme la nuit, c’est triste et serein en même temps, bref c’est Prague et, lorsque vous serez lassé du flot de touristes, c’est là qu’il vous faudra venir.
À voir – À faire
Staré Město et Josefov
CHAPELLE DE BETHLÉEM (BETLÉMSKÁ KAPLE)
Betlémské Náměstí
✆ +420 224 248 595
Métro Národni Třída.
Betlémská Kaple. Ouverte d'avri à octobre tous les jours 10h-18h30 ; de novembre à mars tous les jours de 10h à 17h30. Entrée : 60 Kč, tarif réduit 30 Kč.
La chapelle est connue pour les sermons qu'y donna le réformateur Jan Hus, au XIVe siècle. Elle pouvait à l'origine accueillir plus de 3 000 fidèles. Détruite à la fin du XVIIIe siècle, elle fut reconstruite à l'identique dans Détruite à la fin du XVIIIe siècle, elle fut reconstruite à l'identique dans les années 1950.
CIMETIÈRE JUIF (STARÝ ŽIDOVSKÝ HŘBITOV)
ul. Široká 3
✆ +420 221 711 511
www.jewishmuseum.cz
M° : Staroměstská (ligne A). Entrée par la rue Široká 3 ou au bout de la rue U Starého Hřbitova.
Le cimetière juif fait partie des 6 monuments gérés par le Musée juif de Prague : synagogue Maïsel, synagogue Espagnole, synagogue Pinkas, Synagogue Klausen et cimetière juif et salle des cérémonies. Entrée 300 Kč (6-15 ans et étudiants 200 Kč) ; billet cumulé avec la Synagogue Vieille Nouvelle : 480 Kč (6-15 ans et étudiants 320 Kč). Supplément pur les photographies : 50 Kč (vidéos interdites. Musée juif de Prague : 1, Staré Školy, +420 221 711 511 et +420 222 317 191, ouvert de 9h à 16h30 en hiver et de 9h à 18h en été. Fermé pendant les fêtes juives.
Ce cimetière a été fondé au XVe siècle et utilisé jusqu’en 1787, sur un terrain si exigu que les tombes s’enchevêtrent et se superposent dans un émouvant chaos. Il comporte aujourd’hui presque 12 000 stèles entassées, faute de place, sur une douzaine de niveaux par endroits.
CLOÎTRE SAINTE-AGNÈS (KLÁSTER SV ANEŽKY)
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h. Entrée : 150 Kč, tarif réduit 80 Kč. C’est Anežka Přemyslovna, la sœur du roi Venceslas Ier, rentrée dans l’ordre de Saint-François-d’Assise, qui a demandé la fondation de ce couvent des Clarisses. Sa construction a commencé en 1234, mais elle ne s’est achevée que des dizaines d’années plus tard. Le couvent abrite la collection L’Art médiéval de la Bohême et de l’Europe centrale (1200-1555)
ÉGLISE NOTRE-DAME-DU-TÝN (CHRÁM PANNY MARIE PŘED TÝNEM)
Ses deux flèches dominent la place de la Vieille Ville du haut de leurs 70 m. De style gothique rayonnant, l’église, construite entre 1365 et 1470, fut le lieu de culte des Hussites jusqu’en 1621. La construction de l’église, magnifique édifice gothique, a commencé en 1365 à l’emplacement d’une autre église gothique qui avait été elle-même édifiée à la place d'un édifice roman. Ses impressionnantes flèches datent de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. On accède à son entrée en traversant une maison particulière !
ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS-SÉRAPHIN (KOSTEL SVATÉHO FRANTIŠKA SERAFINSKEHO)
Typiquement baroque, cette église fut élevée en 1689 par le Français Jean-Baptiste Mathey. A cet emplacement se trouvait auparavant un sanctuaire gothique construit par les Croisés au XIIIe siècle. On remarquera les statues des saints ajoutées en 1720 et son superbe dôme, ou, à l’intérieur, le plafond peint représentant le Jugement dernier.
ÉGLISE SAINT-JACQUES (KOSTEL SVATEHO JAKUBA)
Cette église fut commencée au XIVe siècle, endommagée par un incendie en 1689, puis réaménagée entre 1690 (extérieur) et 1739 (intérieur). Elle est un très bon exemple de superposition des styles : un habillage baroque sur une construction gothique. A l’intérieur, plusieurs chefs-d’œuvre, dont le mausolée de Vratislav de Mitrovice que Fischer von Erlach et Brokof réalisèrent en 1714. Ce tombeau est le plus beau monument funéraire du baroque tchèque.
ÉGLISE SAINT-MARTIN-EN-LES-MURS
Dans une toute petite ruelle parallèle à la Národní Trida, cette église romane était incorporée à l’enceinte de la Vieille Ville. C’est ici qu’est enterrée la famille Brokof – Jan, Michal Jan Joseph et Ferdinand Maximilian – de grands sculpteurs pragois du XVIIIe siècle.
ÉGLISE SAINT-NICOLAS (KOSTEL SVATEHO MIKULAS)
L’arrière de l’hôtel de ville forme le parvis de la blanche église Saint-Nicolas (Kostel Svatého Mikuláš), due au grand architecte du baroque K.I. Dientzenhofer et réalisée entre 1732 et 1737. A l’intérieur, un lustre aux dimensions étonnantes.
HORLOGE ASTRONOMIQUE (STAROMĚSTSKÝ ORLOJ)
Vieille de 600 ans, un mécanisme complexe actionne, toutes les heures, une série de personnages : les 12 apôtres défilent dans la fenêtre centrale, tandis que la Mort agite son sablier, que l’Avare secoue sa bourse et que le Vaniteux incline son miroir. Quant au Turc, qui représente les infidèles, il refuserait d’un mouvement de tête de suivre la Mort… Ces figures sont récentes puisqu’elles datent de 1948 et remplacent celles détruites par les nazis en 1945.
KLEMENTINUM
www.klementinum.com
M° : Staroměstská (ligne A). Pour s’y rendre depuis Staroměstské Náměstí, on traverse la petite place de Malé Náměstí.
Ouvert tous les jours de 10h à 17h d'octobre à mars, de 10h à 18h en avril-mai et septembre, de 10h à 20h de juin à août. Visite guidée obligatoire, départs toutes les heures en semaine, toutes les demi-heures le week-end ; compter 50 minutes de visite. 220 Kč, réduit : 140 Kč, 650 Kč avec un concert.
Fondé en 1556 par les jésuites qui y installèrent leur collège, il a été bâti sur l’emplacement de trente maisons, trois églises, dix cours et plusieurs jardins. Aujourd’hui, les trois millions de volumes constituent le fonds de la Bibliothèque nationale. Au centre du Klementinum, on peut visiter la tour astronomique qui permet de découvrir des instruments astronomiques du XVIIIe siècle et une partie de la bibliothèque baroque.
MAISON À LA CLOCHE DE PIERRE (DUM U KAMENEHO ZVONU)
Coincée entre le somptueux palais Goltz-Kinský et la petite ruelle voisine, c'est lors de travaux que l’on a découvert que la façade néobaroque du XIXe siècle cachait une magnifique façade gothique de la moitié du XIVe siècle.
C’est la cloche en pierre accrochée sur l’angle de la maison qui lui a donné son nom. À l’intérieur, des étages organisés autour d’un jardin, des fresques gothiques et une acoustique exceptionnelle.
MAISON À LA MADONE NOIRE ET MUSÉE DU CUBISME (DŮM U ČERNÉ MATKY BOŽÍ)
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h. 90 Kč.
L’un des rares bâtiments cubistes de la ville, construit en 1911 et 1912 d’après le projet de l’architecte Gocar, pour y accueillir un grand magasin. Son nom lui vient de la Madone Noire qui « gardait » la maison baroque d’origine.
MALÉ NÁMĚSTÍ
Sur cette petite place (c’est ce que veut dire son nom) triangulaire, on remarquera les façades baroques ou encore la belle grille Renaissance qui entoure le puits.
MARCHÉ D'HAVELSKÁ
Tous les jours sauf le lundi.
L’espace aujourd’hui réservé aux marchands n’est qu’un petit souvenir du grand marché médiéval qui couvrait l’espace aujourd’hui occupé par Ovocný Trh et Rytířská. Ce marché demeure le plus photogénique de Prague.
PALAIS GOLZ-KINSKY
C’est la plus belle construction de Prague réalisée en style rococo. Le palais a été érigé d’après les plans de Kilián Ignác Dientzenhofer par Anselmo Lurago. Aujourd’hui, vous pouvez admirer sa façade rose et une partie de la collection issue de la Galerie nationale à l’intérieur
PLACE DE LA VIEILLE VILLE (STAROMĚSTSKÉ NÁMĚSTÍ)
Cette place est une véritable scène géante, support d’événements historiques de première importance. L’arrière-plan est constitué d’une juxtaposition de palais, d'édifices publics, d'églises, de maisons, qui superposent les styles, les couleurs et les époques dans une grande harmonie.
ROTONDE DE LA DÉCOUVERTE DE LA SAINTE-CROIX (ROTUNDA NALEZENÍ SVATÉHO KŘÍŽE)
La rotonde de la découverte de la Sainte-Croix (XIIe) est un des joyaux de l’architecture romane en Bohême. Il n’en reste que trois de ce type à Prague et celle-ci est la plus ancienne. Elle est très représentative de l’époque de la dynastie des Přemyslides. La grille qui l’entoure est de Joseph Mánes (XIXe siècle).
RUDOLFINUM
www.galerierudolfinum.cz
Ouvert les mardi, mercredi, vendredi et dimanche de 10h à 18h, le jeudi de 10h à 20h. Entrée : 100 Kč, tarif réduit 50 Kč.
Le siège du philarmonique de Prague accueille de prestigieux concerts ainsi que des expositions dela Galerie nationale, au dernier étage. C'est un édifice prestigieux inauguré en 1884 qui abrita au cours de son histoire le parlement de Tchéquoslovaquie et le siège de la Kommandatur allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. La façade néo-Renaissance est ornée de nombreuses sculptures de compositeurs. Durant la guerre, les nazis décidèrent de retirer la statue du musicien juif Mendelssohn. Mais ne sachant pas laquelle des sculptures le représentait, ils enlevèrent celle dont le nez était le plus proéminent… manque de chance : il s’agissait de la statue de Richard Wagner !
RUE PAŘÍŽSKÁ
L’avenue de Paris, qui part de Staroměstské Náměstí vers le pont Čechův Most, doit son nom au modèle parisien des percées haussmanniennes. C’est une élégante succession de hauts immeubles qui mêle, dans une grande harmonie, éléments historiques et ornements Art nouveau. Parmi les façades notables, au n° 19, un bel immeuble Sécession de Bedřich Bendelmayer, au n° 15, à l’angle de Široká, un étonnant immeuble néogothique construit par M. Blecha (1906).
SYNAGOGUE ESPAGNOLE (ŠPANELSKA SYNAGOGA)
La plus "spectaculaire" des synagogues du quartier juif. Elle était utilisée par les juifs de rite oriental, venus d'Espagne pour fuir l'Inquisition au début du XVIe siècle. L'édifice néomauresque illustre bien ce passé tumultueux et l'intérieur est également une évocation des intérieurs espagnols de l'alhambra de Grenade. Une seconde partie de l’exposition L’histoire des juifs en Bohême et en Moravie est installée ici (l’autre est dans la synagogue Maisel). Il y a également des expositions temporaires.
SYNAGOGUE KLAUS (KLAUSOVA SYNAGOGA) ET LE HALL DE CÉRÉMONIE
Construite à la fin du XVIIe siècle en style baroque à l'emplacement de trois synagogues plus anciennes dont l'une abritait l'école du rabbin Löw, créateur du légendaire Golem qui y dispensa son enseignement, elle abrite aujourd'hui le musée des Traditions et Coutumes juives où les différentes étapes de la vie sont illustrées par les manuscrits, les objets et les costumes liés aux manifestations religieuses correspondantes. On pourra voir une intéressante exposition relative à la mort et à ses coutumes, la maladie, la médecine.
SYNAGOGUE VIEILLE-NOUVELLE (STARONOVA SYNAGOGA)
Ouverte de 9h à 16h30 du dimanche au jeudi et de 9h à 14h le vendredi (car la synagogue est encore en activité). Entrée : 200 Kč, tarif réduit 140 Kč.
La synagogue Vieille-Nouvelle est la plus ancienne synagogue d'Europe, construite en 1270 en style gothique. On descend par quelques marches étroites dans une première pièce avec des caisses du XVIIe siècle qui servaient à garder l’argent recueilli par le fisc. La chaire soulevée avec une grille en fer forgé en gothique flamboyant du XVe siècle. Remarquez bien les étranges petites fenêtres étroites dans les murs, qui séparent la salle (des XVIIe et XVIIIe siècles) principale des galeries pour les femmes.
0 notes
voyage-destination · 6 years
Text
Visiter Prague
Prague
Dans une boule de cristal, indemne des outrages du temps, Prague reflète toutes les périodes architecturales, époques d’histoire, et contes imaginaires de notre passé. Sur la place de la Vieille Ville, les façades romanes colorées côtoient celles, étroites, d’Art nouveau et les clochers baroques ou gothiques. Les saints pétrifiés du pont Charles donnent à l’époque baroque toute sa démesure et l’horloge astronomique du XVe siècle promet de garder éternellement le tempo lorsque les églises de toutes ères rivalisent de leurs beffrois.
Sur le bord de la Vltava, palais et demeures rappellent les couleurs de Venise. La ville aux cent clochers n’est pas qu’une ville-musée. Dès les premiers instants, on découvre une ville tout aussi belle mais plus trépidante que l’image d’Epinal qu’on s’en fait souvent. Trop trépidante même, peut-être, lorsque les millions de touristes débarquent sur le pont Charles pour s’enivrer des panoramas somptueux sur la Vltava, en contrebas du Château. Prague peut alors révéler d’autres trésors, à condition de prendre la peine de sortir des itinéraires les plus prisés : des ruelles sans nom abritant des « kavárna » dans lesquels se réfugient les Tchèques, des cafés littéraires paisibles dont on ne devine pas l’existence de l’extérieur et toujours, quel que soit le détour que l’on prenne, une beauté architecturale sans pareille. Et, pour ceux que la foule rebuterait, il suffit d’oser visiter Prague au cœur de l’hiver, lorsqu’une nappe de neige lui confère l’aspect le plus romantique qui soit.
Quartiers
Staré Město et Josefov
Cet ancien ghetto tient son nom de Joseph II de Habsbourg. C’est au XIIIe siècle et avec les croisades que la ségrégation des juifs commença. Le maire de Prague ayant décidé d’enfermer la population juive à l’intérieur du quartier, celle-ci s’organisa pour vivre, complètement isolée du reste de la ville. Sans droits politiques, les juifs avaient créé leur propre administration – jusqu’à ce que Joseph II rétablisse leurs droits civiques et religieux en 1783. Josefov devint alors un arrondissement à part entière.
Plus délabré que les autres quartiers en raison de son isolement, il fut l’objet d’un plan d’assainissement à la fin du XIXe siècle. On garda uniquement les lieux de culte, le cimetière et l’hôtel de ville ; on rasa tout le reste. De cette gigantesque opération immobilière jaillit, en l’espace de quelques années, un quartier révélateur de tous les styles de l’époque et dont le résultat est d’une grande cohérence architecturale. C’est un bonheur de parcourir ses rues, plus calmes que celles de Malá Strana, et de recenser tous les détails ornementaux qui embellissent les grandes demeures colorées : frises, statues qui supportent des balcons, portes sculptées… On peut passer des terrasses ultra-sélectes de Pařížská aux ruelles pavées villageoises aux alentours de Sainte-Agnès.
Accès : La station de métro ligne A, Staroměstská, est la plus proche de Josefov.
Avertissement : il est déconseillé de visiter ce quartier le samedi et pendant les fêtes juives car tout est alors fermé.
 Malá Strana, Hradčany et le Nord
Situé au sommet d’une colline, Dejvice recèle villas et jardins somptueux. Les diplomates ne s’y sont pas trompés et le quartier compte un grand nombre de consulats et de résidences d’ambassadeurs. Celle du délégué des Etats-Unis, qui couvre 1,5 ha, rivalise avec celle, non moins spacieuse, de l’ex-Union soviétique, une propriété de 2 ha. C’est donc un quartier résidentiel, coincé entre les parcs. Les curiosités touristiques y sont rares, mais s’y balader, au hasard, est un vrai plaisir.
 Nové Město et Vyšehrad
Malgré son nom, la « Ville Nouvelle » date du XIVe siècle. C’est Charles IV qui a décidé de la fonder pour agrandir Prague et a donné de nombreux avantages fiscaux aux nouveaux habitants de cet endroit. Son architecture est tout à fait différente de celle de la Vieille Ville, qui est née spontanément, au fur et à mesure. La taille de la Nouvelle Ville est trois fois supérieure à celle de la Vieille Ville. Les rues sont droites et s’organisent aujourd’hui autour de deux places : Karlovo Naměstí et Václavské Naměstí. Cette dernière, ancien marché aux chevaux, est le cœur vital de la capitale, avec ses cinémas, ses restaurants, ses fast-foods et casinos. Les rues qui l’entourent se sont transformées en une succession de galeries marchandes, les passages forment une vraie ville parallèle ; empruntez-les sans crainte, ils font partie du quotidien des Pragois qui souhaitent éviter la foule de la place Venceslas. Souvent, ils datent de la fin du XIXe siècle et sont joliment décorés par des peintures ou des mosaïques, allez voir le passage du palais Lucerna construit dans le style Sécession, en 1912, avec son bel escalier qui monte au cinéma, un des plus beaux de Prague, et son café-bar qui vous rappelle un autre siècle. Karlovo Náměstí, ancien marché au bétail, est aujourd’hui la plus grande place de Prague.
Vyšehrad, le berceau historique de Prague, est un quartier un peu excentré, mais finalement pas si loin en métro. C’est un lieu enchanteur, calme, à l’écart des flots touristiques. Il ravira les habitués de la capitale tchèque, ceux qui désirent s’écarter un peu des quartiers trop connus et vivre ainsi un « autre Prague ».
 Vinohrady et Žižkov
Ces deux quartiers pragois possèdent l’immense avantage d’être un peu en retrait du circuit touristique habituel, cependant c’est peut-être ici que vous appréhenderez le mieux la ville. Ces quartiers sont anciens et constitués de maisons datant pour la plupart de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Fiefs de l’aristocratie jusqu’en 1930, ils sont à présent habités par des familles aux revenus modestes, des personnes âgées ou des Tsiganes (surtout à Žižkov). La réhabilitation de cette partie de la ville étant assez anarchique, on y voit se succéder merveilles de l’Art nouveau et façades néo-Renaissance au milieu de blocs de béton et d’immeubles délabrés soutenus par des échafaudages inamovibles depuis des années… Sans parler des étendages à l’italienne qui claquent dans le vent, été comme hiver, sous les statues de Mucha. Néanmoins, le quartier perd peu à peu son aspect populaire, et les belles rues calmes (de Vinohrady surtout) attirent les nouveaux riches et les hôtels de catégorie supérieure. C’est beau (surtout) et laid (parfois) à la fois, calme le jour comme la nuit, c’est triste et serein en même temps, bref c’est Prague et, lorsque vous serez lassé du flot de touristes, c’est là qu’il vous faudra venir.
 À voir – À faire
 Staré Město et Josefov
 CHAPELLE DE BETHLÉEM (BETLÉMSKÁ KAPLE)
Betlémské Náměstí
✆ +420 224 248 595
Métro Národni Třída.
Betlémská Kaple. Ouverte d'avri à octobre tous les jours 10h-18h30 ; de novembre à mars tous les jours de 10h à 17h30. Entrée : 60 Kč, tarif réduit 30 Kč.
La chapelle est connue pour les sermons qu'y donna le réformateur Jan Hus, au XIVe siècle. Elle pouvait à l'origine accueillir plus de 3 000 fidèles. Détruite à la fin du XVIIIe siècle, elle fut reconstruite à l'identique dans Détruite à la fin du XVIIIe siècle, elle fut reconstruite à l'identique dans les années 1950.
CIMETIÈRE JUIF (STARÝ ŽIDOVSKÝ HŘBITOV)
ul. Široká 3
✆ +420 221 711 511
www.jewishmuseum.cz
M° : Staroměstská (ligne A). Entrée par la rue Široká 3 ou au bout de la rue U Starého Hřbitova.
Le cimetière juif fait partie des 6 monuments gérés par le Musée juif de Prague : synagogue Maïsel, synagogue Espagnole, synagogue Pinkas, Synagogue Klausen et cimetière juif et salle des cérémonies. Entrée 300 Kč (6-15 ans et étudiants 200 Kč) ; billet cumulé avec la Synagogue Vieille Nouvelle : 480 Kč (6-15 ans et étudiants 320 Kč). Supplément pur les photographies : 50 Kč (vidéos interdites. Musée juif de Prague : 1, Staré Školy, +420 221 711 511 et +420 222 317 191, ouvert de 9h à 16h30 en hiver et de 9h à 18h en été. Fermé pendant les fêtes juives.
Ce cimetière a été fondé au XVe siècle et utilisé jusqu’en 1787, sur un terrain si exigu que les tombes s’enchevêtrent et se superposent dans un émouvant chaos. Il comporte aujourd’hui presque 12 000 stèles entassées, faute de place, sur une douzaine de niveaux par endroits.
CLOÎTRE SAINTE-AGNÈS (KLÁSTER SV ANEŽKY)
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h. Entrée : 150 Kč, tarif réduit 80 Kč. C’est Anežka Přemyslovna, la sœur du roi Venceslas Ier, rentrée dans l’ordre de Saint-François-d’Assise, qui a demandé la fondation de ce couvent des Clarisses. Sa construction a commencé en 1234, mais elle ne s’est achevée que des dizaines d’années plus tard. Le couvent abrite la collection L’Art médiéval de la Bohême et de l’Europe centrale (1200-1555)
 ÉGLISE NOTRE-DAME-DU-TÝN (CHRÁM PANNY MARIE PŘED TÝNEM)
Ses deux flèches dominent la place de la Vieille Ville du haut de leurs 70 m. De style gothique rayonnant, l’église, construite entre 1365 et 1470, fut le lieu de culte des Hussites jusqu’en 1621. La construction de l’église, magnifique édifice gothique, a commencé en 1365 à l’emplacement d’une autre église gothique qui avait été elle-même édifiée à la place d'un édifice roman. Ses impressionnantes flèches datent de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. On accède à son entrée en traversant une maison particulière !
ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS-SÉRAPHIN (KOSTEL SVATÉHO FRANTIŠKA SERAFINSKEHO)
Typiquement baroque, cette église fut élevée en 1689 par le Français Jean-Baptiste Mathey. A cet emplacement se trouvait auparavant un sanctuaire gothique construit par les Croisés au XIIIe siècle. On remarquera les statues des saints ajoutées en 1720 et son superbe dôme, ou, à l’intérieur, le plafond peint représentant le Jugement dernier.
ÉGLISE SAINT-JACQUES (KOSTEL SVATEHO JAKUBA)
Cette église fut commencée au XIVe siècle, endommagée par un incendie en 1689, puis réaménagée entre 1690 (extérieur) et 1739 (intérieur). Elle est un très bon exemple de superposition des styles : un habillage baroque sur une construction gothique. A l’intérieur, plusieurs chefs-d’œuvre, dont le mausolée de Vratislav de Mitrovice que Fischer von Erlach et Brokof réalisèrent en 1714. Ce tombeau est le plus beau monument funéraire du baroque tchèque.
ÉGLISE SAINT-MARTIN-EN-LES-MURS
Dans une toute petite ruelle parallèle à la Národní Trida, cette église romane était incorporée à l’enceinte de la Vieille Ville. C’est ici qu’est enterrée la famille Brokof – Jan, Michal Jan Joseph et Ferdinand Maximilian – de grands sculpteurs pragois du XVIIIe siècle.
ÉGLISE SAINT-NICOLAS (KOSTEL SVATEHO MIKULAS)
L’arrière de l’hôtel de ville forme le parvis de la blanche église Saint-Nicolas (Kostel Svatého Mikuláš), due au grand architecte du baroque K.I. Dientzenhofer et réalisée entre 1732 et 1737. A l’intérieur, un lustre aux dimensions étonnantes.
 HORLOGE ASTRONOMIQUE (STAROMĚSTSKÝ ORLOJ)
Vieille de 600 ans, un mécanisme complexe actionne, toutes les heures, une série de personnages : les 12 apôtres défilent dans la fenêtre centrale, tandis que la Mort agite son sablier, que l’Avare secoue sa bourse et que le Vaniteux incline son miroir. Quant au Turc, qui représente les infidèles, il refuserait d’un mouvement de tête de suivre la Mort… Ces figures sont récentes puisqu’elles datent de 1948 et remplacent celles détruites par les nazis en 1945.
 KLEMENTINUM
www.klementinum.com
M° : Staroměstská (ligne A). Pour s’y rendre depuis Staroměstské Náměstí, on traverse la petite place de Malé Náměstí.
Ouvert tous les jours de 10h à 17h d'octobre à mars, de 10h à 18h en avril-mai et septembre, de 10h à 20h de juin à août. Visite guidée obligatoire, départs toutes les heures en semaine, toutes les demi-heures le week-end ; compter 50 minutes de visite. 220 Kč, réduit : 140 Kč, 650 Kč avec un concert.
Fondé en 1556 par les jésuites qui y installèrent leur collège, il a été bâti sur l’emplacement de trente maisons, trois églises, dix cours et plusieurs jardins. Aujourd’hui, les trois millions de volumes constituent le fonds de la Bibliothèque nationale. Au centre du Klementinum, on peut visiter la tour astronomique qui permet de découvrir des instruments astronomiques du XVIIIe siècle et une partie de la bibliothèque baroque.
 MAISON À LA CLOCHE DE PIERRE (DUM U KAMENEHO ZVONU)
Coincée entre le somptueux palais Goltz-Kinský et la petite ruelle voisine, c'est lors de travaux que l’on a découvert que la façade néobaroque du XIXe siècle cachait une magnifique façade gothique de la moitié du XIVe siècle.
C’est la cloche en pierre accrochée sur l’angle de la maison qui lui a donné son nom. À l’intérieur, des étages organisés autour d’un jardin, des fresques gothiques et une acoustique exceptionnelle.
MAISON À LA MADONE NOIRE ET MUSÉE DU CUBISME (DŮM U ČERNÉ MATKY BOŽÍ)
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h. 90 Kč.
L’un des rares bâtiments cubistes de la ville, construit en 1911 et 1912 d’après le projet de l’architecte Gocar, pour y accueillir un grand magasin. Son nom lui vient de la Madone Noire qui « gardait » la maison baroque d’origine.
  MALÉ NÁMĚSTÍ
Sur cette petite place (c’est ce que veut dire son nom) triangulaire, on remarquera les façades baroques ou encore la belle grille Renaissance qui entoure le puits.
  MARCHÉ D'HAVELSKÁ
Tous les jours sauf le lundi.
L’espace aujourd’hui réservé aux marchands n’est qu’un petit souvenir du grand marché médiéval qui couvrait l’espace aujourd’hui occupé par Ovocný Trh et Rytířská. Ce marché demeure le plus photogénique de Prague.
  PALAIS GOLZ-KINSKY
C’est la plus belle construction de Prague réalisée en style rococo. Le palais a été érigé d’après les plans de Kilián Ignác Dientzenhofer par Anselmo Lurago. Aujourd’hui, vous pouvez admirer sa façade rose et une partie de la collection issue de la Galerie nationale à l’intérieur
  PLACE DE LA VIEILLE VILLE (STAROMĚSTSKÉ NÁMĚSTÍ)
Cette place est une véritable scène géante, support d’événements historiques de première importance. L’arrière-plan est constitué d’une juxtaposition de palais, d'édifices publics, d'églises, de maisons, qui superposent les styles, les couleurs et les époques dans une grande harmonie.
 ROTONDE DE LA DÉCOUVERTE DE LA SAINTE-CROIX (ROTUNDA NALEZENÍ SVATÉHO KŘÍŽE)
La rotonde de la découverte de la Sainte-Croix (XIIe) est un des joyaux de l’architecture romane en Bohême. Il n’en reste que trois de ce type à Prague et celle-ci est la plus ancienne. Elle est très représentative de l’époque de la dynastie des Přemyslides. La grille qui l’entoure est de Joseph Mánes (XIXe siècle).
RUDOLFINUM
www.galerierudolfinum.cz
Ouvert les mardi, mercredi, vendredi et dimanche de 10h à 18h, le jeudi de 10h à 20h. Entrée : 100 Kč, tarif réduit 50 Kč.
Le siège du philarmonique de Prague accueille de prestigieux concerts ainsi que des expositions dela Galerie nationale, au dernier étage. C'est un édifice prestigieux inauguré en 1884 qui abrita au cours de son histoire le parlement de Tchéquoslovaquie et le siège de la Kommandatur allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. La façade néo-Renaissance est ornée de nombreuses sculptures de compositeurs. Durant la guerre, les nazis décidèrent de retirer la statue du musicien juif Mendelssohn. Mais ne sachant pas laquelle des sculptures le représentait, ils enlevèrent celle dont le nez était le plus proéminent… manque de chance : il s’agissait de la statue de Richard Wagner !
  RUE PAŘÍŽSKÁ
L’avenue de Paris, qui part de Staroměstské Náměstí vers le pont Čechův Most, doit son nom au modèle parisien des percées haussmanniennes. C’est une élégante succession de hauts immeubles qui mêle, dans une grande harmonie, éléments historiques et ornements Art nouveau. Parmi les façades notables, au n° 19, un bel immeuble Sécession de Bedřich Bendelmayer, au n° 15, à l’angle de Široká, un étonnant immeuble néogothique construit par M. Blecha (1906).
SYNAGOGUE ESPAGNOLE (ŠPANELSKA SYNAGOGA)
La plus "spectaculaire" des synagogues du quartier juif. Elle était utilisée par les juifs de rite oriental, venus d'Espagne pour fuir l'Inquisition au début du XVIe siècle. L'édifice néomauresque illustre bien ce passé tumultueux et l'intérieur est également une évocation des intérieurs espagnols de l'alhambra de Grenade. Une seconde partie de l’exposition L’histoire des juifs en Bohême et en Moravie est installée ici (l’autre est dans la synagogue Maisel). Il y a également des expositions temporaires.
SYNAGOGUE KLAUS (KLAUSOVA SYNAGOGA) ET LE HALL DE CÉRÉMONIE
Construite à la fin du XVIIe siècle en style baroque à l'emplacement de trois synagogues plus anciennes dont l'une abritait l'école du rabbin Löw, créateur du légendaire Golem qui y dispensa son enseignement, elle abrite aujourd'hui le musée des Traditions et Coutumes juives où les différentes étapes de la vie sont illustrées par les manuscrits, les objets et les costumes liés aux manifestations religieuses correspondantes. On pourra voir une intéressante exposition relative à la mort et à ses coutumes, la maladie, la médecine.
SYNAGOGUE VIEILLE-NOUVELLE (STARONOVA SYNAGOGA)
Ouverte de 9h à 16h30 du dimanche au jeudi et de 9h à 14h le vendredi (car la synagogue est encore en activité). Entrée : 200 Kč, tarif réduit 140 Kč.
La synagogue Vieille-Nouvelle est la plus ancienne synagogue d'Europe, construite en 1270 en style gothique. On descend par quelques marches étroites dans une première pièce avec des caisses du XVIIe siècle qui servaient à garder l’argent recueilli par le fisc. La chaire soulevée avec une grille en fer forgé en gothique flamboyant du XVe siècle. Remarquez bien les étranges petites fenêtres étroites dans les murs, qui séparent la salle (des XVIIe et XVIIIe siècles) principale des galeries pour les femmes.
0 notes
jbrasseul · 6 years
Text
Du samedi 9 mars au samedi 16 mars, du Tage au Douro, de Parque das Nações à la marina de Porto à Afurada, avec arrêts touristiques à Peniche, Berlengas, Nazaré, Figueira da Foz, et dans les terres, Obidos, Alcobaça et Batalha.
#gallery-0-19 { margin: auto; } #gallery-0-19 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 16%; } #gallery-0-19 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-19 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Sur le canyon de Nazaré, lever de soleil
Marina de Figueira da Foz
Entrée sur le Douro, Porto
A Porto, Douro marina à Afurada, village de pêcheurs qui a conservé tout son charme et son authenticité, un ferry boat permet de traverser le fleuve, le premier pont n’est pas loin, mais inaccessible aux piétons. Le village fait partie de la ville de Vila Nova de Gaia, en face de Porto, là où se trouvent tous les grands chais du fameux vin. Un des plus récents, Churchill’s Port. La dégustation est payante, mais la marina a des accords et l’offre à ses visiteurs :
#gallery-0-20 { margin: auto; } #gallery-0-20 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 25%; } #gallery-0-20 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-20 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Churchill’s Port
Dégustation
Le fleuve est orienté sur un axe Est-Ouest, et très encaissé, la rive nord (Porto) est exposée au sud et reçoit le soleil, la rive sud (Gaia) est donc à l’ombre une bonne partie de la journée. Sans doute la raison pour laquelle, à Afurada, on trouve ce pittoresque étendage : tout le monde vient faire sécher son linge de façon collective au bord du fleuve, dans une zone un peu avancée qui reste au soleil plus longtemps, et pas sur des lignes rectilignes mais sur un enchevêtrement poétique de branches et de fils :
#gallery-0-21 { margin: auto; } #gallery-0-21 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 11%; } #gallery-0-21 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-21 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Marina
Ferry boat Douro
Et finalement, à Povoa de Varzim, super marina à 15 milles au nord de Porto. Aux Bermudes, en 2017, en discutant avec un bateau à côté au mouillage, un équipage de jeunes Français, l’une des filles m’avait vanté la marina, “Au Portugal, allez à Povoa de Varzim”. Elle n’avait pas tort, l’accueil et l’efficacité, les installations aussi, sont hors norme. C’est aussi une immense zone de bateaux à sec, tout autour de la marina, l’occasion de remonter pour l’entretien habituel.
#gallery-0-22 { margin: auto; } #gallery-0-22 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 11%; } #gallery-0-22 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-22 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Arrivée au port, toujours un bon moment
Au moment où le soleil se couche, la lune se lève, c’est la pleine lune.
Ville très agréable, en fait une grande banlieue/station balnéaire de Porto, un peu comme Cascais/Estoril pour Lisbonne, avec un immense casino et une superbe plage, reliée par le métro au centre de Porto et à l’aéroport, Povoa de Varzim est aussi une ville littéraire, c’est le lieu de naissance du grand écrivain Eça de Queiros. Mais c’est également un port de pêche, en plus bien sûr de plaisance, sur le chemin de Compostelle venant du sud.
#gallery-0-23 { margin: auto; } #gallery-0-23 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 11%; } #gallery-0-23 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-23 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Eglise-phare, Lapa
1772
Eça de Queiroz
Oeuvres
Un petit air de Hollande
Métro, terminus
Casino
Restaurant Cécilia
Une terrible tempête, le 27 février 1892, emporte la vie de 105 pêcheurs retournant au port. On retrouve leur évocation un peu partout dans la ville.
#gallery-0-24 { margin: auto; } #gallery-0-24 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 20%; } #gallery-0-24 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-24 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Souvenir sur l’église
Sur la digue
Remonter les bateaux
Passer la barre
Les lanchas
Itinéraire :
Du Tage au Douro Du samedi 9 mars au samedi 16 mars, du Tage au Douro, de Parque das Nações à la marina de Porto à Afurada, avec arrêts touristiques à Peniche, Berlengas, Nazaré, Figueira da Foz, et dans les terres, Obidos, Alcobaça et Batalha.
0 notes
Photo
Tumblr media
Articuler historiquement le passé ne signifie pas le connaître “tel qu’il a été effectivement”, mais bien plutôt devenir maître d’un souvenir tel qu’il brille à l’instant d’un péril. Walter Benjamin Thèses sur la philosophie de l’histoire
Mais, Capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique et l’Italie, l’Espagne?...Ah! capitaine, votre chien boiteux! Victor Hugo, Bug Jargal
Nous disons que l’Atlantique est pour notre civilisation ce qu’était la Méditerranée pour le monde antique, une mer intérieure. Victor Serge, Carnets
Ils éprouvaient ainsi la souffrance profonde de tous les prisonniers et de tous les exilés, qui est de vivre avec une mémoire qui ne sert à rien. Albert Camus, La Peste
Continuer à avancer de la seule manière valable qui soit : à travers les flammes. André Breton Martinique, charmeuse de serpents
Quelle histoire attend là-bas sa fin ? demande-t-il anxieux d’entendre le récit. Italo Calvino Si par une nuit un voyageur
Ce sont les événements qui se sont arrangés pour le livre, et non le livre pour les événements. Victor Hugo Bug-Jargal
Les suspects désignés, les juifs, les anarchistes, étrangers, gitans, communistes, artistes, tous avaient été entassés dans des prisons improvisées à la hâte [...] Acculés au port, les Pyrénées ou la Méditerranée, la voie des montagnes ou la voie des mers. Ils étaient les témoins de ce cheminement inexorable qui mène à l’impasse, des aléas de l’agonie aux déracinements volontaires.
Tout destin a ceci d’étranger qu’il emprunte des voies détournées pour s’accomplir et, à rebours, ressemble à une suite de contournements et de chemins de traverse pris délibérément, des crochets illogiques travestis en un itinéraire sans à-coup.
Il y avait pour les émigrants prisonniers du bateau, condamnés à se côtoyer, une délectation à relater le péril, le dramatiser, l’ennoblir, romancer son sauvetage, partager ce sentiment d’avoir échappé au pire, d’être déjà des survivants, des rescapés d’un naufrage plus vaste. On se savait d’ailleurs en sursis, prêt à être débarqué n’importe où, arraisonné, torpillé, détourné, ramené à la case départ. Non plus qui êtes-vous mais comment vous êtes-vous sauvé ? Ainsi se jaugeait-on à bord du Paul-Lemerle.
Le Paul-Lemerle évoluait au fur et à mesure de la traversée, tantôt étendage, tantôt péniche, tantôt convoi, cantine, dortoir, bordel même, parfois étable ou cuvette.
Peu importe le voyage, seul compte le récit qui en est fait.
Capitaine Adrien Bosc
0 notes
albert-prous · 3 years
Text
E2392
mots avec des bombes désodorisantes si belle suit vent pluie orage couleur jaune robinet jardin ouvert tête mains pieds nus route territoriale essorée étendage sèche danse dans de beaux draps air ancien
prous
0 notes
canada-gus · 7 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
13 Décembre – De Paris à Moncton… Et c’est reparti pour un tour.
Comme un dernier symbole, j’ai l’honneur de conduire le Scenic Pollastrien jusqu’à l’aéroport de Roissy, retrouvant au passage les sensations de conduite du bon vieux véhicule familial.
Tata Françoise embrassée, je trouve un terminal quelque peu rudimentaire et froid, en travaux, et très bruyant. Autour de moi c’est l’ébullition. J’essaye de reconnaitre à leur apparence qui peuvent être les français qui partent au Québec, et qui peuvent être les Québécois qui rentrent au pays. Un couple de français apprend que, suite à une récente réforme, ils auraient dû avoir demandé une Autorisation de Vol Electronique pour entrer sur le territoire, sésame obligatoire sous peine de se faire rembarrer à l’aéroport de Montréal. Pour cette même raison, c’est la cohue autour de moi alors qu’on vérifie si tous les passagers disposent bien du fameux sésame. Pendant tout le temps que dure la file d’attente, j’entends le couple se débattre au téléphone pour qu’un de leur proche fasse la demande pour eux sur Internet. Je suis content de ne pas être à leur place. Je me dis que je pourrais peut-être les aider en me servant de mon smartphone, mais je me sens suffisamment préoccupé par ma propre merde pour ne pas me sentir en état de mettre mon nez dans celle des autres. Ça ne m’empêche pas de me sentir coupable, on ne se refait pas… Les fesses posées dans mon siège et l’avion en route, je retrouve tout ce que je déteste dans les trajets aériens : la promiscuité forcée, mon incapacité à comprendre ce que me demandent les hôtesses, (non vraiment, quelle que soit leur langue, je souffre d’un handicap particulier qui m’empêche de comprendre un traitre mot de ce que dit le personnel naviguant) la position inconfortable qui me file mal au bide et gêne ma respiration jusqu’à m’en donner des palpitations, etc. La liaison Nice-Montréal est assez courte (6-7 heures environ), et le visionnage du très bizarre « Pigeon », film réalisé par Ramzy, fait passer le temps plus vite. Comme nous suivons la course du soleil, nous atterrissons à Montréal en plein jour, ce qui n’est pas sans me déboussoler puisque je sens la fatigue du soir arriver. Passé par le bureau de l’immigration pour valider mon permis de travail, je garde la tête dans le gaz. Les agents de l’immigration et autres officiers de police ont tous l’air plus jeunes que moi. L’une d’entre eux, très froide quand elle m’a accueilli, offre à sa collègue un chocolat de Noël. Alors que je regarde ces jeunes gens jouer leur petite vie professionnelle, je considère mon reflet dans la vitre, et me trouve un peu pathétique, du haut de mes 33 ans dans ma veste de ski, paumé à l’autre bout du monde, en quête de l’énième coup de starter qui me fera redémarrer ma vie.
L’agent de l’immigration m’avise que je n’ai pas le droit de travailler dans le domaine du sexe sur le sol canadien. Cruelle désillusion, qui espérais justement une carrière de stripteaseur, mais je n’ai d’autre choix que de me résigner et je promets la mort dans l’âme de m’en tenir à des corps de métier plus conventionnels. Mes précieux sésames enfin en main (Visa et permis de travail), me voilà libéré dans l’aéroport de Montréal, avec devant moi quelques bonnes heures avant mon vol final jusqu’à Moncton, dans la province du New-Brunswick. Je mets le nez dehors, juste pour respirer mon premier air canadien : le fond de l’air est froid, des navettes GMC roulent dans une neige sale, le ciel est gris… pas de doute, on n’a pas été déroutés sur Miami. La déco de l’aéroport donne également dans l’art local, faisant la part belle aux mannequins habillés en tenues de hockey et autres boutiques remplies de sirop d’érable. Encore calé sur l’heure française qui affiche 1h du matin sur mon téléphone, je chemine épuisé jusqu’à trouver un morceau de chocolat, une bouteille d’eau, et un siège pour me reposer. C’est le moment que choisit mon moral pour se payer un plongeon en apnée en eau profonde. J’ai beau avoir déjà fait l’expérience du dépaysement et savoir dans quoi je m’embarquais, je me prends le mur du changement culturel en pleine gueule et à grande vitesse. Dans une boutique, un écran déroule en boucle une publicité pour un forfait téléphonique québécois. Le simple fait de me dire que je vais devoir choisir un opérateur me décourage. A cet instant précis, je n’ai aucune envie de faire le moindre effort pour m’acclimater. Je retrouve cette étouffante sensation de n’avoir aucune envie de me trouver là où je suis, mais je sais en même temps que je n’ai aucune raison ni envie d’être ailleurs. Je suis là par défaut, et je dois tout reprendre depuis le début : vie professionnelle, vie personnelle, logement, assurance, voiture, etc. L’idée même des diverses démarches que je vais devoir entreprendre me donne la nausée. La fatigue, mêlée au découragement, finit de me mouiller les yeux et il faudra un appel à mes parents pour les sécher. Je patiente quelques heures dans cet état léthargique, puis me dirige jusque dans un bras excentré de l’aéroport où m’attend mon avion pour le New-Brunswick. En attendant l’embarquement, je ne peux m’empêcher de jauger mes compagnons de vols, histoire de voir à quoi ressemblent les Nouveau-Brunswiquois. Leur apparence est plus modeste, et leur style est plus « campagnard » que les pingouins en costard et talons aiguilles qui peuplaient le terminal.
La nuit tombe et j’embarque enfin sur les coups de 22h. La courte marche sur le tarmac à l’extérieur pour atteindre le coucou me donne un bref aperçu de l’hiver canadien, vent et glacé, comme une volée d’épingles dans la visage. La tête dans le coton, toujours éveillé mais calé sur l’heure française, je résiste tant bien que mal à l’appel de Morphée pendant la petite heure de vol, durant laquelle je fais une intéressante découverte dans la bouche de mes voisins de vol : le (la ?) SHIAC (pas sûr de l’orthographe). C’est quoi ça le Shiac ? C’est le patois du New Brunswick, mélange décomplexé de français et d’anglais, dans lequel un interlocuteur peut passer du français à l’anglais en milieu de phrase, quand ce n’est pas au milieu d’un mot. Ainsi il n’est pas rare d’entendre les acadiens appliquer une forme infinitive française « en er » à un verbe anglais, ce qui peut donner d’étranges locutions du type : « J’ai voulu buyer un stuff sur Internet mais j’ai pas réussi à me connect tantôt » (j’ai voulu acheter un truc sur Internet, mais j’ai pas réussi à me connecter la dernière fois). On m’avait promis une ville de Moncton complètement bilingue, mais je ne m’attendais pas à une telle perméabilité entre les deux cultures, ce qui n’est pas pour me déplaire. Au débarquement le froid se fait encore plus froid, le vent encore plus ventu, ce qui n’empêche pas un de mes compagnons de cabine de se balader en thsirt, tranquillou la barbe au vent, malgré le -15 affiché par le thermomètre. Près du tapis à bagages, mon collègue Paul m’attend, avec sa veste violette, comme promis dans son message. L’homme est chaleureux, accueillant, et m’offre un petit tour de présentation de la ville sur la route jusqu’à la maison où m’attend ma première réservation AirBNB. Sous un couvert de neige, je découvre des paysages périurbains inhabituels, avec peu de bâtiments à étages, caractéristiques des villes à faible densité démographique. Sur ma droite, un dépôt de camion expose sa rimbambelle de gros engins américains couverts de neige aux énormes calandres rutilantes, sur ma gauche je devine une rivière et une étendue plane que l’obscurité m’empêche d’identifier. Plus loin, nous roulons sur la rue principale de Moncton (intelligemment appelée «Main Street ») et ses bâtiments en briques rouges, typiques de l’architecture anglosaxonne. Le dépaysement me heurte une seconde fois de plein fouet et finit de planter dans mon ventre les racines du « qu’est ce que je fous là ? » . Je mine néanmoins un air émerveillé par politesse pour mon hôte, en m’excusant pour mes réactions de touriste ébahi. Je renoue au passage avec une difficulté inattendue avec la pratique de l’anglais. Mes phrases se construisent difficilement, et les mots mettent un temps fou à me venir en tête. C’est une vraie boucherie, et une vraie déception pour moi qui me rend alors compte que, hormis une compréhension correcte, mes acquis linguistiques de mon passage en Australie ont fondu comme neige au soleil. Si la neige est bien là, pour le soleil il faudra attendre. Paul me débarque 15 minutes plus tard chez mon hôte, dans une mignonne petite maisonnette située en banlieue résidentielle aux portes de la ville. Mon hôte Michael m’accueille poliment dans ses habits de jeunesse UMP. La maison est illuminée par les couleurs des guirlandes de Noël et la chaîne hifi joue un titre des Strumbellas, groupe canadien que j’écoutais justement dans l’avion. Après un bref papotage dans un anglais toujours aussi catastrophique qu’inconfortable, je m’excuse en direction de ma chambre, située en entresol. Le mobilier est rudimentaire mais complet et confortable, à l’image du reste de la maison. J’y jette mes affaires au sol, avant de me rendre compte que mon sac est à moitié trempé et plein de sable (sans doute aura-t-il traîné dans une flaque sur un tarmac) et, avec lui, la moitié de mes affaires. Rien de bien grave en soi, mais c’est la goutte d’eau qui brise la cruche, et qui suffit pour m’achever. Après avoir transformé ma chambre en étendage géant, utilisant tous les cintres mis à disposition, je boulotte quelques calissons en guise de repas du soir puis, une fois essuyée une douche bienfaisante, je me jette au pieu, la mort quelque peu dans l’âme, épuisée et anxieux à l’idée de commencer à travailler dès le lendemain.
Les journées de 36h, c’est pas mon truc de toute façon.
0 notes